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CHAPITRE VI

STABILITÉ DES PENTES

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GCI 315 – MÉCANIQUE DES SOLS II
CHAPITRE VI

STABILTÉ DES PENTES


INTRODUCTION

Les problèmes de stabilité des pentes sont assez fréquents dans les sols.

✓ Pentes naturelles
✓ Remblais en général
✓ Digues et barrages
✓ Excavations, tranchées
✓ Murs de soutènements

Secteur de Chicoutimi Nord avec 22 anciens glissements


de terrain

Glissement de terrain, St-Jean-des-Piles, Qc 2


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CHAPITRE VI

STABILTÉ DES PENTES


INTRODUCTION

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CHAPITRE VI

STABILTÉ DES PENTES


INTRODUCTION

Il existe plusieurs types d’instabilités et de rupture dans les pentes :

▪ Mouvement de fluage ➔ Phénomène très lent qui peut être détecté


par des arbres ou arbustes inclinés.
▪ Érosion ➔ Très lent. Surtout superficielle. Pas de mouvement de masse

▪ Mouvement par rotation ➔ Surtout dans le sols cohérents. La surface de


rupture est circulaire (soulèvement de la base)

Cercle de rupture

▪ Mouvement par translation ➔ Il existe un plan


préférentiel de glissement

▪ Coulée d’argile ➔ Ce sont des glissements successifs


très courants dans les argiles sensibles
du Québec.
L’argile coule et ne se stabilise pas
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CHAPITRE VI

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MÉTHODE D’ANALYSE – ÉLEMENT DE SOL

RÉSISTANCE MOBILISÉE – RÉSITANCE DISPONIBLE


& FACTEUR DE SÉCURITÉ t
f
RÉSISTANCE MOBILISÉE (S = cd+sN’tanfd)

La résistance mobilisée est la contrainte de cisaillement c fd


qui prévot à un angle af = 45o +fd/2 pour un état de contrainte
donnée (figure a). cd et fd sont respectivement la cohésion
cd af S=tf
et la friction effectives développées le long de la surface de s3 s’N s1 s
rupture.

RÉSISTANCE DISPONIBLE (t = c+sN’tanf)


f
La résistance disponible est la contrainte de cisaillement
critique déterminée à partir du critère de rupture t = c+s’Ntanf
pour la contrainte normale sN en question (figure b) . c fd
cd t=tff
af
FACTEUR DE SÉCURITÉ s3 s’N s1 s1 s

F.S = Résistance disponible (t)/ Résistance mobilisée (S)

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MÉTHODE D’ANALYSE – MASSE DE SOL

RÉSISTANCE MOBILISÉE

La résistance mobilisée : la contrainte de cisaillement


totale ou moyenne (S) mobilisée par le poids de la pente.
t

RÉSISTANCE DISPONIBLE
t
La résistance disponible : la contrainte de cisaillement totale a
ou moyenne critique déterminée à partir du critère de rupture
S
t= c+s’Ntanf. Correspond à la résistance que le sol peut développer.
S

FACTEUR DE SÉCURITÉ
t
s
F.S = Résistance disponible moyenne (t) / Résistance mobilisée moyenne (S)
=
F.S = (c+sN’tanf)/(cd+sN’tanfd) ➔ F.Sc = c/cd et F.Sf = tanf/tanfd

F.S = F.Sc + F.Sf

Lorsque le facteur de sécurité est égale à 1, la rupture de la pente est imminente. Généralement
un facteur de sécurité supérieur à 1,3 ou 1,5 est acceptable pour la conception d’un talus.
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PENTE DE LONGUEUR INFINIE
Sans nappe

Sol t
c  0; f0
S
b

X
H
donc
c tan f
F .S = + b
H cos2 b tan b tan b W

c 1
Pour F .S = 1 Hcr =
 cos2 b (tan b − tan f )
Hcr = Hauteur critique du talus L

Lorsqu’il n y a pas de cohésion c = 0, le facteur de sécurité devient indépendant de la hauteur du talus et


égal à tanf/tanb. Ceci indique que dans les sols granulaires la pente est stable si b < f. L’angle f est appelé
Angle de repos. 7
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PENTE DE LONGUEUR INFINIE – APPLICATION

Exemple No1
Réponse
En considérant la pente infinie montrée à la figure ci-dessous,
a) F.S = c/Hcos2btanb + tanf/tanb
a) Déterminer le facteur de sécurité contre le glissement le long
Pour c = 9,6 kPa,  = 15,7 kN/m3, f = 15o, b = 25o
de l’interface sol-roc pour une hauteur H de 2,5 m
et H = 2,5 m
b) Quelle est la hauteur H qui permet d’avoir un facteur de
sécurité de 2 contre la rupture le long de l’interface sol-roc.
F.S = 9,6/(15,7*2,4*cos2(25)*tan(25) + tan(15)/tan(25)

F.S = 1,24

b) F.S = c/Hcos2btanb + tanf/tanb = 2

H Pour c = 9,6 kPa,  = 15,7 kN/m3, f = 15o, b = 25o


 = 15,7 kN/m3 et H = 2,5 m
c = 9,6 kPa
f = 15o c 1
F .S = 2 H=
Rocher a = 25o  cos2 b (F .S * tan b − tan f )
H = 9,6/(15,7*cos2(25)*(2*tan(25)-tan(15))

H = 1,12 m

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PENTE DE LONGUEUR INFINIE - EAU
Avec nappe
 sat LH cos b  sat LH sin b
s= =  sat H cos2 b et t = =  sat H cos b sin b
 L   L 
   
 cos b   cos b 
t
t d = cd + (
s− u ) tan fd = cd + ( sat H cos2 b −  w H cos2 b )tan fd
 S
s'
b
 sat H cos b sin b = cd + ( sat −  w )H cos2 b tan fd Sol


' c  0; f0
cd '  ' 
= cos b sin b − cos2 b tan fd = cos2 b  tan b − tan fd 
 sat H  sat   sat 

Hcos2b
Le facteur de sécurité défini précédemment nous permet d’écrire
c tan f
cd = et tan fd = donc W b
F .S F .S
c  ' tan f
F .S = + H
 sat H cos2 b tan b  sat tan b
L
1
F .S = 1 H cr = c
cos2 b ( sat tan b −  ' tan f )

Lorsqu’il n’y a pas de cohésion c = 0, le facteur de sécurité devient indépendant de la hauteur du talus et
égal à (’tanf)/(sattanb). Dans les sols granulaire la pente est moins stable en présence de l’eau.
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EFFETS DE L’EAU L’eau agit comme :
- Agent externe: érosion
- Agent interne: transmission
des pressions interstitielles

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PENTE DE LONGUEUR INFINIE – APPLICATION
Exemple No2 Réponse

En considérant la pente infinie montrée à la figure ci dessous et a) F.S = c/satHcos2btanb + ’tanf/sattanb


une nappe d’eau en surface
Pour c = 9,6 kPa,  = 16 kN/m3, f = 15o, b = 25o
a) Déterminer le facteur de sécurité contre le glissement le long et H = 2,5 m
de l’interface sol-roc pour une hauteur H de 2,5 m
b) Quelle est la hauteur H qui permet d’avoir un facteur de F.S = 9,6/(16*2,4*cos2(25)*tan(25)
sécurité de 2 contre la rupture le long de l’interface sol-roc. + (16-10)tan(15)/(16)tan(25)

terme cohésion et friction donc pas égale à 1.5 fois


F.S = 0,87

b) F.S = c/satHcos2btanb + ’tanf/sattanb = 2


H
 = 16 kN/m3 Pour c = 9,6 kPa,  = 16 kN/m3, f = 15o, b = 25o
c = 9,6 kPa et H = 2,5 m
f = 15o
Rocher 1
a = 25o F .S = 2 H =c
cos2 b (F .S *  sat tan b −  ' tan f )

H = 9,6/(cos2(25)*(2*16*tan(25)-(16-10)*tan(15))

H = 0,88 m

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PENTE DE LONGUEUR FINIE
 sin(b −  )  W
W=
1
( ) 1 1
H BC (1)( ) = H (H cot − H cot b ) = H 2  
Na B C
2 2 2  sin b sin  
Ta
1  sin(b −  )  1  sin(b −  ) 
N a = H 2   cos et Ta = H 2   sin 
2  sin b sin   2  sin b sin  
H
Na Na 1  sin(b −  )  Tr
s '= = = H  cos sin 
( )
AC (1)  H  2
   sin b sin  
A 
Nr
 sin   b R
Ta Ta 1  sin(b −  )  2
t= = = H  sin 
( )
AC (1)  H  2
   sin b sin  
rupture peut se produire à thêta Sol
c  0; f0
 sin  
tf = c+s’tanf
1  sin(b −  ) 
t d = cd + s ' tan fd = cd + H  sin  cos tan fd
2  sin b sin  
1  sin(b −  )  2 1  sin(b −  )  1  sin(b −  )(sin  − cos tan fd )
H   sin  = cd + H   sin  cos tan fd  cd = H  
2  sin b sin   2  sin b sin   2  sin b 

Cette expression est dérivée pour la surface de rupture AC. Pour déterminer le plan de rupture critique, on peut utiliser le principe du
maxima et du minima (pour une valeur de fd donnée) pour déterminer l’angle  où la cohésion la maximum est développée. Donc la
première dérivée de cd par rapport à  est égale 0.
b + fd phi d à calculer voir avant
cd
=0

(sin(b −  )(sin  − cos tan fd )) En résolvant cette équation on obtient :  critique =
  2
H 1 − cos(b − fd ) 4c  sin b cosf 
cd =   La hauteur maximum de la pente H critique =
4  sin b cosfd  où l’équilibre est critique :  1 − cos(b − f ) 12
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PENTE DE LONGUEUR FINIE – APPLICATION

Réponse
Exemple No3

Une tranchée est réalisée dans un dépôt de sol dont les propriétés
a) H 1 − cos(b − fd )
cd =  
sont montrées à la figure ci-dessous : 4  sin b cosfd 
F.S = c/cd = tanf/tanfd
a) Déterminer le facteur de sécurité contre le glissement pour
une hauteur de tranchée de 9 m de profondeur.   −1  tan f   
b) Quelle est la hauteur H qui permet d’avoir un facteur de 1 − cos b − tan   
c H    F .S   
=
sécurité de 3 contre la rupture. F .S 4  −1  tan f  
 sin b cos tan  F .S  
   
  −1  tan 15   
1 − cos 45 − tan  
29 16,5 *12    F .S   
=
F .S 4  −1  tan 15  
 sin 45 cos tan  F .S  
   

Par essai et erreur F.S = 2,49


 = 16,5 kN/m3
c = 29 kPa H
f = 15o
b) F.S = 3 donc cd = c/3 = 29 /3 = 9,67 kPa
b = 45o et fd = tan-1(tan15o/3) = 5,1o

En remplaçant cd et fd dans l’équation :

4cd  sin b cosfd  4.9,67  sin 45. cos 5,1 


H= = = 7,1m
pas de question à l'examen sur sa
 1 − cos(b − fd ) 16,5 1 − cos(45 − 5,1) 
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GLISSEMENT PAR ROTATION
Centre de
rotation
Dans les sols cohérents, les ruptures se produisent
habituellement en profondeur, soit par rotation (surtout)
ou par translation.

Dans le cas d’un glissement par rotation, le plan de rupture


se rapproche d’un cercle. Si on veut stabiliser ce talus, il faut
ajouter un poids au pied de la pente (berme).
berme

Centre de
rotation

Le poids W va tendre à faire tourner la masse autour du centre R


de rotation O.
La résistance S va tendre à résister à ce mouvement.
R
Ce système de forces va produire un système de moment autour x
du point O :

F.S = Moment résistant / Moment moteur = S.L.R/W.x


W
L est la longueur de la surface de rupture
S
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GLISSEMENT PAR ROTATION Centre de
rotation

Il existe trois types de surface de glissement :


H
Cercle de pieds : La surface de glissement passe par le pieds. ndH

Cercle de pente : La surface de glissement intercepte la pente


au-dessus du pieds.

L/2 L/2
Cercle de mi-pente : Le centre du rayon de la surface de glissement
se situe sur une ligne verticale qui est au centre
de la pente.

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GLISSEMENT PAR ROTATION

La réalisation des calculs avec la méthode des tranches est un exercice laborieux. Pour simplifier la tâche, plusieurs
auteurs ont développé des abaques. On exposera d’abord l’approche de Janbu pour un cas simple :

▪ La surface de rupture est assumée être un cercle.


▪ Un paramètre appelé le nombre de stabilité Ns est introduit et il
regroupe les facteurs affectant la stabilité des pentes :
H
Ns = Cu = cte
crequis ndH
H
b f=0
=cte
▪ Si la valeur de f est zéro ou presque nulle, l’abaque de la page D
p.1713 (notes de cours) peut être utilisée. À partir de la valeur de b (abscisse)
et de nd on détermine la valeur de Ns.
nd= Htotale/Hpente
▪ Lorsque b > 53o, la surface de glissement est un cercle de pied.
▪ Lorsque nd > 4, la surface de glissement est toujours un cercle de mi-pente.
▪ La valeur de Ns obtenue avec l’abaque correspond à un facteur de sécurité d = D/H
de 1. Si on désire déterminer le facteur de sécurité, on utilise la relation :

N sc
F .S = F.S = c/crequis=

H
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ABAQUE DE JANBU

Cercle de pieds

Cercle de mi-pente

Cercle de pente

sur la ligne égale cercle de pied

au-dessus de la ligne cercle de pente

en-dessous cercle de mi-pente

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GLISSEMENT PAR ROTATION - APPLICATION

Exemple No4 Réponse

Une excavation de 7,5 m de profondeur est envisagée dans un dépôt a) nd = 12 / 7,5 = 1,6; pour b =30o
d’argile avec un angle de pente de 30o . Le roc se situe à une
profondeur de 12 m. Le poids volumique du sol est 19 kN/m3 et D’après l’abaque Ns =6
la résistance non drainée de l’argile (Cu) est de 31 kPa. Quel sera
le facteur de sécurité de cette pente ? N sc
F .S =
H
6.31
 = 19 kN/m3 F .S = = 1,3
c = 31 kPa H=7,5 m 19.7,5
12m f = 0o
b = 30o

b) Pour quelle hauteur de l’excavation (H) le facteur de sécurité est


égale 2.

c) Déterminer le facteur de sécurité pour un angle de pente de


30o et de 55o. Indiquer dans chacun des cas le type de rupture.
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STABILTÉ DES PENTES


MÉTHODE DES TRANCHES
rsinan

Équilibre des forces ➔ Nr = Wn cosa n


La force de cisaillement résistant ➔ r
t f DLn 1
Tr = t d DLn = = (c + s ' tan f )DLn r
F .S F .S r bn C
1
N r Wn cosa n 1,f1,c1
La contrainte effective normale, s’ ➔ = 2
DLn DLn n
2,f2,c2
A B Wn
La somme des moments autour de O ➔
3,f3,c3
n= p n= p
1  Wn cosa n 
Wn r sin a n =   c + tan f (DLn )(r ) an
n =1 n =1 F .S  DLn  Tn
Tn+1 Pn
n= p Pn+1 Wn
 (cDL n + Wn cosa n tan f )
F .S = n =1
n= p an Tr Nr
W
n =1
n sin a n R=Wn an
DLn 19
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MÉTHODE DES TRANCHES - BISHOP

1  N 
La force de cisaillement résistant ➔ Tr =  c + r tan f DLn (1)
F .S  DLn Tn

Tn+1 Pn
La force verticale totale, Wn+ DT ➔ Wn + DT = N r cosa n + Tr sin a n (2)
Pn+1 Wn
cDLn
(1) Dans (2) ➔ Wn + DT − sin a n
Nr = F .S .
tan f sin a n an Tr Nr
cosa n +
F .S . R=Wn an
La somme des moments autour de O ➔ DLn
n= p n= p
1  N 
Wn r sin a n =   c + r tan f (DLn )(r ) cDLn/F.S
n =1 n =1 F .S  DLn  Nrtanf/F.S

Wn
n= p fd
1
 (cb
n =1
n + Wn tan f + DT tan f )
ma ( n ) tan f sin a n Nr an
F .S = n= p
avec ma ( n ) = cosa n +
F .S .
W
n =1
n sin a n DT=Tn-Tn-1

DP=Pn-Pn+1
La valeur de F.S est obtenue par itération (essai et erreur). La méthode de Bishop est probablement
la méthode la plus utilisée pour l’analyse de stabilité de pente.
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MÉTHODE DES TRANCHES – PRESENCE DE L’EAU

Méthode des tranches (simple) ➔

n= p

 (cDL + (W
n n cosa n − un DLn ) tan f )
F .S = n =1
n= p

W
n =1
n sin a n

Écoulement
b

Méthode de Bishop ➔

n= p
1
 (cbn + (Wn + DT − unbn ) tan f )
n =1 ma ( n ) tan f sin a n
F .S = n= p
avec ma ( n ) = cosa n +
F .S .
W
n =1
n sin a n

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STABILITÉ DES EXCAVATIONS

Zone de rupture en tension mur-sol


a) Cas actif :
-2c(Ka)0,5

t
z0=2c/(Ka)0,5 Actif Passif

H - =
H-z0
s
sh = H-2Cu sv = H sh = H+2Cu

KaH 2c(Ka)0,5 KaH-2c (Ka)0,5

1
H
1
V
1,2 m (max.)

b < tan-1(tanf/F.S)

Excavation temporaire (Argile) Excavation temporaire (granulaire, sans eau)


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STABILTÉ DES PENTES


CAUSES D’INSTABILITÉ DES PENTES

➢ Causes qui augmentent la contrainte de cisaillement

▪ Charge ajoutée au sommet;


▪ Matériel enlevé à la base;
▪ Abaissement du niveau d’eau à l’extérieur de la pente;
▪ Augmentation de la pression d’eau dans les fissures de traction.

➢ Causes qui diminuent la résistance au cisaillement

▪ Augmentation de la pression interstitielle sans augmentation de la charge totale;


▪ Changement de la résistance avec le temps (altération, lessivage).

➢ Méthodes pour augmenter la stabilité


Fissure de traction
▪ Diminuer la pression d’eau par drainage;
▪ Réduction de la pente b;
▪ Ajouter un contre poids (berme);
▪ Augmenter la résistance au cisaillement ➔ Consolidation de la fondation
dans le cas des remblais construits sur un dépôt argileux.

Dans les analyses, on considère parfois la possibilité de fissure par traction (développée
par fluage. Habituellement ce n’est pas tellement défavorable sauf si la fissure est remplie
d’eau. La fissure ne doit pas être plus profonde que le pied de la pente.
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GEO-SLOPE
www.geo-slope.com/downloads/2007.aspx

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GEO-SLOPE

Exemple No5 Réponse

Une excavation de 7,5 m de profondeur est envisagée dans un dépôt a) nd = 12 / 7,5 = 1,6; pour b =30o
d’argile avec un angle de pente de 30o . Le roc se situe à une
Profondeur de 12 m. Le poids volumique du sol est 19 kN/m3 et D’après l’abaque Ns =6
La résistance non drainée de l’argile (Cu) est de 31 kPa. Quel sera
Le facteur de sécurité de cette pente ? N sc
F .S =
H
6.31
 = 19kN/m3 F .S = = 1,3
c = 31 kPa H=7,5 m 19.7,5
12m f = 0o
b = 30o

Avec Geo-SLOPE F.S.=1,32

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STABILTÉ DES PENTES 2 couches max

GEO-SLOPE

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GEO-SLOPE

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GEO-SLOPE

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GEO-SLOPE

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GEO-SLOPE

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GEO-SLOPE

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GEO-SLOPE

Cercle de mi-pente

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GEO-SLOPE

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GEO-SLOPE

Slice 1 - Morgenstern-Price Method

22.317

92.488

74.917

5.0318

58.651

Type de résultat (forces dans la tranche No1)

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GEO-SLOPE

Cercle de mi-pente
4,75 m

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STABILTÉ DES PENTES


GEO-SLOPE

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GEO-SLOPE

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EXEMPLE AVEC GEO-SLOPE

Étudier à l’aide de Geo-Slope la stabilité de la pente montrée à la figure ci-dessous :

a) À court terme (f =0)


b) À long terme (c’, f’)

Utiliser la méthode de Bishop ordinaire et Janbu seulement.


Début des cercles - 10 m

4m 2,4 m
Fin des cercles - 10 m

1,35 m 1 m
3m
H=5m Argile
 = 15,8 kN/m3
sat = 16 kN/m3
b=32o Cu = 35 kPa
f = 10o
2,5 m c= 19 kPa

Sable fin
 = 18,5 kN/m3
4m sat = 19 kN/m3
f = 28o

rocher 38
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