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Département Génie Electrique

2éme année du cycle d’ingénieur :


Filière : Systèmes électriques et énergies renouvelables « SEER »

Rapport du travaux pratiques

Réalisé par :
AKCHICHE Yassine

Encadré par :

M. EL Magri

Année Universitaire : 2020/2021


Université Hassan II de Casablanca - ENSET Mohammedia

Remerciement

Je tiens à remercier chaleureusement,

M. El magri, pour son encadrement des TPs,

pour ses conseils, son intérêt, ses remarques

pertinentes, et aussi pour nous donner un

soutien considérable tout au long de la période

de notre étude du Modélisation et commande

des systèmes électriques.

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Table des matières

Remerciements..................................................................................................................2
Liste des figures.................................................................................................................4
TP1 : Simulation du modèle de Park de la Machine Synchrone à Rotor Bobiné……………5
TP2 : Détermination des paramètres de la MAS……………………………………………………….12
TP3 : Identification des paramètres de la machine synchrone à aimant permanant
«MSAP» …………………………………………………………………………………………………………………23

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Liste des figures

Figure 1:Equation différentielle de la vitesse oméga sur Simulink ................................. 8


Figure 2:Equation différentielle de isq sur Simulink ...................................................... 8
Figure 3:Equation différentielle de isd sur Simulink ...................................................... 9
Figure 4:Equation différentielle de if sur Simulink ........................................................ 9
Figure 6:la transformation de Park direct..................................................................... 11
Figure 7:la transformation de Park Inverse .................................................................. 11
Figure 9:Autopilotage de la MSRB ............................................................................. 13
Figure 10:couple de la charge.............................................. Erreur ! Signet non défini.
Figure 11:les courants statoriques................................................................................ 14
Figure 12:les courants de repère dq ..................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 13:les tensions de repère dq...................................... Erreur ! Signet non défini.
Figure 14:la position du rotor et la vitesse de rotation .................................................. 15
Figure 16:la schéma équivalent par phase vu du stator d'un moteur asynchrone triphasé
................................................................................................................................... 17
Figure 17:Circuit la MAS à vide ................................................................................. 18
Figure 15:la dynamique de la vitesse durant l’essai de ralentissement.......................... 19
Figure 18: la schéma équivalent de la MAS à rotor bloqué .......................................... 22
Figure 19:les mesurées effectuées lors d'essai de rotor bloqué ..................................... 22

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TP1 : Simulation du modèle


de Park de la Machine

Synchrone à Rotor Bobiné


« MSRB ».

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I. Introduction

-L’objectif de ce TP est de simuler le modèle de la machine synchrone dans le repère


tournant lié au rotor dq dans l’environnement Simulink/Matlab.

I. Travails effectués

-Nous avons simulé le modèle de la machine MSRB autopilotée en boucle ouverte qui a
les caractéristiques suivantes :

Tableau 1:Caractéristique de la MSRB à simuler

-Le dynamique de la machine synchrone à inducteur bobiné s’écrit sous l’équation


différentielle suivante :

-Les paramètres nécessaires du modèle de la MSRB sont indiqués dans le tableau suivant :

Tableau 2:Paramètre du modèle da la MSRB à simuler

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En se basant sur les caractéristiques de la machine synchrone et les différents


paramètres ci-contre, on écrit le script Matlab permettant d’identifier les différents
paramètres de la MAS

Après avoir définit les différents paramètres de la MSRB et en se référant aux équations
du modèle diphasé de la MSRB dans le repère ‘’dq’’et à l’aide de la transformation de
Park direct et inverse, on réalise un modèle sous forme de blocs en utilisant
l’environnement Simulink/Matlab :

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1. Passage du modèle dq au modèle abc


a. La simulation du modèle sur Matlab/Simulink

Nous avons modélisé notre modèle de la MSRB en respectant les équations différentielles
précédentes, sur Matlab/Simulink comme suivant :

-La vitesse

Figure 1:Equation différentielle de la vitesse oméga

Le courant isq

Figure 2:Equation différentielle de isq

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-Le courant isd

Figure 3:Equation différentielle de isd

-Le courant rotorique if

Figure 4:Equation différentielle de if

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Nous avons interconnecté les blocs constituent le modèle de notre machine Synchrone
dans le repère dq dont les entrées sont : le couple de la charge TL, les tensions statorique
vsd,vsq et la tension rotorique vf ;les sortie sont : la vitesse de rotation omega, les
courants statorique isq et isd, le courant rotorique if.

Le modèle de MSRB sur Simulink

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b. La transformation de Park et Park inverse

-Pour passer de modèle dq au modèle abc, nous avons mise en place la transformation de
Park et celle de Park inverse qui nous permettent, respectivement, de transférer facilement
le repère abc fixe de trois axes abc à un repère dq tournant de deux axes dq et l’autre elle
nous permet de faire l’inverse.
-L’intérêt principale de cette transformation est de rendre le modèle triphasé plus simple
et d’obtenir des grandeurs (tensions, courants, flux) continues et indépendantes de la
position.
La transformation de Park direct :

-Les expressions de transformation de Park direct, qui nous permet de passer de repère
abc au repère dq, sont indiqué dans les deux fonctions suivantes :

Figure 5:la transformation de Park direct

La transformation de Park Inverse

-Les expressions de transformation de Park direct, qui nous permet de passer de repère
dq tournant au repère abc fixe, sont indiqué dans les trois fonctions suivantes

Figure 6:la transformation de Park Inverse

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La machine MSRB dans le repère Triphasé

-Pour compléter l’interconnexion des Blocs, il faut raccorder les sorties du Bloc Park
Direct aux entrées de la machine MSRB et raccorder les sorties de cette machine aux
entrées de Bloc Park Inverse comme suivant :

2. Autopilotage

-Le démarrage et la variation de la vitesse de la machine insiste un couple moyen non


nulle c-à-d les flux rotoriques et ceux statorique doivent tournent à la même vitesse
Ωs=pΩ pour avoir un comportement stable, c’est l’autopilotage. Sinon la machine peut
décrocher c-à-d le couple moyen nul ce qui ne permet pas d’obtenir un entrainement à
vitesse variable.

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L’onduleur triphasé

Avec

le schéma de simulation de la MSRB avec onduleur triphasé est le suivant :

Figure 7:Autopilotage de la MSRB

c. La récupération des signaux

-Pour délivrer les signaux de différentes grandeurs de notre machine nous avons prendre
en considération les valeurs des différents paramètres indiqués avant.

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Les tension𝑠 𝑽𝒔𝒂, 𝑽𝒔𝒃 𝒆𝒕 𝑽𝒔𝒄

Les courants 𝑰𝒔𝒂, 𝑰𝒔𝒃 𝒆𝒕 𝑰𝒔𝒄 :

Figure 8:les courants statoriques

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La vitesse de rotation 𝑜𝑚𝑒𝑔𝑎

Figure 9:la position du rotor et la vitesse de rotation

Interprétation

 On constate l’évolution de la position qui de définir l’autopilotage de notre machine.


 Concernant la vitesse, lorsque on applique un échelon de d’un couple TL=5Nm à
t=14s elle diminue grâce à la présence de la perturbation et après elle reste constante.

I. Conclusion

Le TP de la MSRB nous permet de savoir comment modéliser la machine synchrone à


rotor bobiné dans Simulink et comment intégrer la transformation de Park direct et inverse
afin d’être capable de rendre notre système simple et facile à commander aussi de la
fonctionner en adoptant l’autopilotage qui assure la poursuite de la position du rotor à
travers un capteur de position.

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TP2 : Détermination des


paramètres de la MAS

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I. Introduction
L’objectif de ce TP est de déterminer les paramètres mécaniques et électriques de la
machine asynchrone en réalisant respectivement l’essai préliminaire, essai à vide, essai
de ralentissement, l’essai de démarrage progressif et l’essai à rotor bloqué.

II. Travaille effectués

1. Identification des paramètres de la MAS

1.1. Essai préliminaire

Pour déterminer le nombre de paires de pôle il faut connaitre la vitesse nominale et celle
de synchronisme comme illustré dans la relation suivante : 𝑝 = 𝜔𝑠 ⁄Ω𝑠 avec :
✓ La vitesse de synchronise est 1500tr/min.

 𝑝 = (60 × 50)⁄1500 = 𝟐 𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝ô𝑙𝑒

1.2. Identification des paramètres électriques

On a considéré le modèle d’état d’un moteur asynchrone triphasé qui est représenté par
un schéma équivalent à une seule phase comme illustré dans la figure au-dessous pour
déterminer les paramètres électriques de la machine.

Figure 10:la schéma équivalent par phase vu du stator d'un moteur asynchrone triphasé

Avec :
✓ Vs : la tension statorique d’une phase ;
✓ Rs : la résistance statorique ;
✓ R : la résistance de l’enroulement rotorique ramenée au stator ;
✓ N : l’inductance magnétique ;

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✓ Ru :La résistance équivalente aux pertes fer ;


✓ g : le glissement ;

a. Essai à vide
On a appliqué une tension triphasée équilibrée à vide pour prendre les mesures
suivantes :

V0 I0 P0 Cos(phi)

216,1V 1.58A 32W 0.094

Tableau 3: les principaux résultats de l'essai à vide

-Dans l’essai à vide, la puissance absorbée est la somme des pertes fer, joules et les pertes
mécaniques comme illustré dans la relation suivante :
𝑃0 = 𝑃𝑗𝑟 + 𝑃𝑚𝑒𝑐 + 𝑃𝑓𝑒𝑟
✓ Les pertes joules statoriques :
𝑃𝑗𝑟 = 3 ∗ 𝑅𝑠 ∗ 𝐼0
 𝐴𝑁 : 𝑃𝑗𝑟 = 65.23𝑊

Figure 11:Circuit la MAS à vide

✓ Les pertes mécaniques sont


𝑃𝑚𝑒𝑐 = 𝐹 × Ω2 0 + 𝑇𝑑 × Ω0

𝑃𝑚𝑒𝑐 = 54.129𝑊

✓ Les pertes fer :


𝑉0 2
𝑃𝑓𝑒𝑟 =
𝑅𝑢

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- Il faut déterminer Ru pour calculer les pertes fer.


-On peut déduire la résistance Ru à partir de la relation suivante :

3𝑉0 2
𝑅𝑢 =
𝑃0 − 3 × 𝑅𝑠 × 𝐼 2 0 − 𝐹Ω0 2 + 𝑇𝑑 × Ω0

Ru=5332 Ω

 Donc le 𝑃𝑓𝑒𝑟 = 8,75𝑊

L’inductance statorique Ls :

3𝑉 2 0
Ls=
𝜔𝑠 ×𝑄0

Ls=1.4H

b. Essai de ralentissement

L’essai de ralentissement permet dans un premier temps de faire tourner la machine en


mode moteur à vide TL=0Nm et à une vitesse Ω0 après on coupe la tension d’alimentation
de stator à t=0. Les résultats obtenus sont illustrés dans la figure suivante :

Figure 12:la dynamique de la vitesse durant l’essai de ralentissement.

-D’après la courbe on a pris arbitrairement deux points de coordonnées temps-vitesse


avec

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(t1=1s, Ω1 = 975 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛) et (t1=2s, Ω1 = 600 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛)


Avec le temps d’arrêt de moteur ts=3,68s.

𝐝𝛀
On a : 𝐉 = −𝐅𝛀 − 𝑻𝒔𝒆𝒄 avec 𝑻𝒔𝒆𝒄 : le couple quand la machine commence à
𝐝𝐭

tourner.

𝑭 𝑻𝒔𝒆𝒄
Les paramètres qu’on doit déterminer sont : et :
𝑱 𝐹

𝒕𝟏 𝑻𝒔𝒆𝒄 𝛀𝟎
Avec : 𝝉𝒎 = − 𝛀𝟐 −𝛀𝟏 𝒆𝒕 = 𝒕𝒔
𝐥 𝐧( ) 𝑭
𝛀𝟏 −𝛀𝟎 𝒆𝒕𝒎 −𝟏

𝑻𝒔𝒆𝒄
D’après la figure ci – dessus on trouve les paramètres suivants 𝝉𝒎 𝒆𝒕 𝑭

𝒕𝟏 𝑻𝒔𝒆𝒄 𝛀𝟎 tr
𝝉𝒎 = − 𝛀𝟐 −𝛀𝟏 = 3.05 s et 𝑭
= 𝒕𝒔 = 1216 min = 127rad/s
𝐥 𝐧( ) 𝒆𝒕𝒎 −𝟏
𝛀𝟏 −𝛀𝟎

-On conclut que cet essai n’est pas suffisant pour déterminer 3 inconnues (F, J, Tsec) par
deux équations. Donc, il faudra faire un autre essai pour compléter les paramètres
mécaniques de la machine, c’est l’essai de démarrage progressif.

c. Essai de démarrage progressif

-Essai de démarrage progressif permet de déterminer le couple Tsec c’est pour ce but là
on a considéré la machine dans son état de repos puis on a augmenté la tension de stator
jusqu’à ce que le rotor commence à peine de tourner où la vitesse du moteur est encore
𝑃𝑎𝑠
quasi nulle. Enfin, on a abouti au résultat suivant : 𝑇𝑠𝑒𝑐 = 𝑝 avec :
𝜔𝑠

✓ Pas : la puissance absorbée par la machine lorsque le rotor commence à bouger ;


✓ 𝜔𝑠 : la pulsation des tensions d’alimentation ;

Le tableau suivant montre les mesures obtenues :

Pas 10.7W

Vas 18,71V

Ias 0.95

Cos(phi) 0.604

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-Donc on peut facilement déterminer le couple Tsec avec 𝜔𝑠 = 2п × 50 𝑟𝑎𝑑/𝑠 :


𝑉𝑎𝑠 18.7
𝑇𝑠𝑒𝑐 = 𝑝 == 2 = 0.0878Nm.
𝜔𝑠 2п×50

-Ceci nous permet de déterminer le F comme illustré dans la relation suivante :


1500
𝑇𝑠𝑒𝑐 /𝐹 = 3.5 =F×49.357rad/s
𝑒 2.466 −1

 AN: 𝐹= 𝑇_𝑠𝑒𝑐/49.357 = 0. 001778𝑁𝑚. 𝑠/𝑟𝑎𝑑.

-Ce résultat nous permet de déterminer le moment d’inertie J :


1
𝜏𝑚 = − 500−900 =2.466𝑠 = 𝐹𝐽
ln (900−1500)

𝐹
 AN: J= = 7.2 ∗ 10-4 𝑁𝑚/𝑟𝑎𝑑.
𝜏𝑚

-On conclut que l’essai de démarrage progressif permet de récupérer les paramètres
mécaniques suivantes :
Tsec=Td F 𝑱
0.0878Nm 0.001778Nm.s/rad 7.2*10-4 Nm/rad

Tableau 4:les paramètres mécaniques de la MAS

d. Détermination de la résistance des enroulements statorique


L’essai de tension continue nous permet de déterminer la résistance Rs mais pour
l’appliqué on a attendu à ce que la température des enroulements soit à son valeur
nominale. Après on a trouvé le résultat suivant : 𝑅𝑠 = 5.9 𝑜ℎ𝑚.

e. Essai à rotor bloqué


On a bloqué le rotor et on a appliqué un système de tension triphasé équilibrées aux bornes

du stator afin d’avoir un courant statorique égal à ceux nominal. Dans ce cas le glissement
g=1 ce qui influe sur l’impédance secondaire qui devient plus faible % au dipôle de
magnétisation. On considère le circuit suivant :

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Figure 13: la schéma équivalent de la MAS à rotor bloqué

-On a pris les mesures suivantes :

Pbl Qbl Vbl 𝐈𝐛𝐥

94,4 W 119,4var 55V 2.7A

Figure 14:les mesurées effectuées lors d'essai de rotor bloqué

-On a calculé la résistance de l’enroulement rotorique ramenée au stator R et l’inductance


de fuite des deux armatures (rotor et stator) ramenées au rotor en utilisant les relations
suivantes :
𝑃𝑏𝑙
✓ La résistance R : 𝑅 = 3×𝐼𝑏𝑙2 − 𝑅𝑠
 AN : R=2 ohm
𝑉𝑏𝑙 2
√( ) −(𝑅+𝑅𝑠)2
𝐼𝑏𝑙
✓ L’inductance N : N= 𝜔𝑠
 AN : N=0.082H

-Ces résultats nous permettent de calculer :

𝐿𝑠+𝑁
✓ La constante du temps rotorique : Tr= 𝑅
 AN : Tr=0.68s
𝑁
✓ Le paramètre ꭤ: ꭤ =𝑁+𝐿𝑠
 AN : ꭤ =0.0476
ꭤ×𝐿𝑠 2
✓ L’inductance rotorique Lr (à condition de Lr=Msr) : Lr= 𝑁
 AN : Lr=1.1H
𝑅×𝐿𝑟 2
✓ La résistance Rr : Rr= 𝐿𝑠 2
 AN : Rr=1.62 ohm

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III. Conclusion

Dans ce TP on a bénéficié beaucoup pour ce qui concerne la machine MAS, il nous a


permis de savoir comment identifier les paramètres de la MAS soit mécaniques ou
électriques en réalisant différents essais par des moyennes plus développé.

TP3 : Identification des


paramètres de la machine
synchrone à aimant
permanant «MSAP» .

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Objectif de TP

-l’objectif de ce TP est de déterminer les paramètres électriques et mécaniques d’une


machine synchrone à aimant permanant nécessaire pour son contrôle vectoriel.

I. Machine synchrone a aimants permanant


le modèle de la machine synchrone à aimants permanents :

1.1 paramètres de moteur nécessaire pour le contrôle vectoriel de PMSM

-Pour déterminer les paramètres de contrôleurs à savoir le gain de contrôleur c(p)=𝑘𝑝 +


𝑘𝑖
consiste à les calculer à partir des paramètres du moteur, les gains de régulateur PI
𝑝
des boucles de courant dans le domaine temporel sont calculés à partir de paramètres
électriques du moteur ;

𝜔0 : 𝑙𝑎 𝑝𝑢𝑙𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑝𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑦𝑠𝑡𝑒𝑚𝑒 𝑒𝑛 𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒 𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒


𝜀: 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑 ′ 𝑎𝑚𝑜𝑟𝑡𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑜𝑢𝑐𝑙𝑒

1.2 Les paramètres de contrôle vectoriel de MSAP


-Les paramètres de contrôle vectoriel de machine synchrone sont essentiellement ;

Tableau1 : les paramètres électriques et mécaniques de MSAP

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1.3 Nombre de paires des pôles

-Le nombre de pair des pôles permet de définir le période mécanique à laquelle le
champ statorique tournante trouve sa valeur maximale, le nombre de pair des pôles
aussi correspondant nombre des polarite magnétiques, définissant le rapport de
vitesse des grandeurs statoriques et les grandeurs rotoriques.
𝜔
P= Ω𝑠
➢ Avec
𝜔𝑠 ∶ La pulsation de rotation des grandeurs statoriques en rad/s.
Ω : vitesse de rotation de rotor en rad/s

1.3.1 Guide ;

Pour déterminer expérimentalement le nombre de pair des pôles on a besoin :


• Alimentation en courant continue
• Onduleur triphasée, oscilloscope, sonde de courant et capteur de vitesse.
• Moteur d’entrainement. Oscilloscope et sonde de Tension

Remarque ;

-Généralement le nombre de pair des pôles est inscrit dans la plaque signalétique de
moteur.

1.3.2 Méthode expérimentale

-On réalise le câblage suivant en faisant l’alimentation des enroulements statoriques


(couplage étoile) avec une source de tension continue variable.

-On règle le courant en jouant sur la tension de l’autotransformateur a peu près de


10 % à 20% et on doit tenir compte la valeur de courant pour qu’il n’y aurait pas un
décrochage mécanique et aussi on fixe le courant à un valeur permettant à
l’utilisateur de faire pivoter l’arbre de moteur manuellement pour aligner le rotor de
son position initiale.

−𝐼𝑠 : La limite de courant est d’environne 10% de courant nominal


=10%*3.5=0.35A.

Le courant I<Is=0.35A
-On marque la 1 er position stable de rotor pour laquelle le champ tournant statorique
est maximal et on aligne le rotor sur un tour complète et on détermine manuellement le
nombre des positions stables correspondant au nombre des paire des pôles.

-on a trouvé qu’il y a 6 positions stables donc :


𝟐𝒑 = 𝟔 → 𝒑 = 𝟑 → 𝑴𝒂𝒄𝒉𝒊𝒏𝒆 𝒉𝒆𝒙𝒂𝒑𝒐𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆

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Méthode pour déterminer le nombre élevé de paires de pôles

Méthode A ;

-on aura besoin de sonde de courant et un onduleur avec commande de V/F=cte, on va


entrainer la machine à flux constant,
-on tourne le moteur par l’onduleur de manière à régler la fréquence afin d’obtenir une
vitesse constante, mieux d’avoir une vitesse plus grande, pour cette vitesse on mesure la
fréquence de
Courant statorique et on relève la valeur de vitesse.

𝐹 = 75 ℎ𝑧 → 𝑉 = 231,5

𝐿𝑒 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑎 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 = 1500 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛

-Le nombre de paire de pôles est :


60. 𝑓 60.75
𝑝= = =3
𝑛 1500

Mesure de Resistance statorique

-la formule de calcul de résistance qui varie d’une manière linière avec la température
selon la loi suivante :
R=𝑅0 (1 + 𝛼∆𝑇)
-𝑅0 : la résistance des enroulements statoriques est masure a la température de référence
qui corresponde à température de 𝑇0 = 40℃ pour le cas de notre moteur.
𝛼 = 0.004 𝐾 −1
∆𝑇 = 𝑇 − 𝑇0

-la Resistance entre deux enroulements Rs


𝑅 5
Rs = = = 2.5Ω
2 2

1.4. mesure de l’inductance synchrone

-les inductances 𝐿𝑑 et 𝐿𝑞 sont les paramètres essentiels pour définir le taux de saillance
d’une machine synchrone, Dans ce type de machine, l'inducteur présente une anisotropie
magnétique (pôles saillants), et dans la plupart des configurations, contrairement aux
machines Classiques, la valeur de l'inductance transversale (axe interpolaire) 𝐿𝑞 est
supérieure à celle de l'inductance longitudinale (axe polaire) 𝐿𝑑.

-il en résulte que, pour ces machines, l'effet de saillance peut être négligé et la réaction
d'induit est très faible : pas de couple pulsatoire dû à la variation de réluctance et peu de
risque de démagnétisation des aimants.
-en pratique la saturation magnétique peut se produire lorsque le courant augmente, et
on sait que le courant quadratique qu’est le courant responsable de magnétisation de
circuit, la plupart d’Energie réactif absorbée est due au composante quadratique, la

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valeur est diminuée un peu avec le courant par rapport au l’inductance sur l’axe direct
qui reste fixe.

Mesure pratiques

- Afin de mesurer les inductances synchrones on doit aligner le rotor de son position
initiale et d’étudier la réponse en courant dans les enroulements statoriques en utilisant
un oscilloscope numérique, on doit maintenir une condition de courant triphasée
équilibré, initialement on doit aligner le rotor a la position 𝜃𝑒 = 0°.
-Alors lorsque le rotor est aligné sur la phase A la réponse en courant correspondant à
une exponentielle.
-la phase A est connecte au potentiel positif <+>.
-les phases B et C sont mises à la masse <–>.
-la mesure de l’inductance généralement pris en régime linéaire.
-on bloque le rotor.
-on applique un échelon de tension négatif .la phase A est mis à la terre <-> et les
phases B et C sont connectée à la borne positive.
-le courant ne doit pas dépasser 10% de courant nominal.

-L’allure de courant dans un enroulement statorique ;


𝑉 𝑡
𝑖𝑑 = (1 − 𝑒 −𝜏 )
𝑅
-le relevé expérimentale de l’inductance synchrone sur l’axe directe est déterminé par la
constant de temps électrique ;
−𝑙𝑒 𝑡𝑟(5%) = 3𝜏 =15ms→ 𝜏 = 5 𝑚𝑠
2
𝐿𝑑 = 3 𝜏𝑅=0.017H
Alignements sur l’axe q
𝜃 𝜋
On aligne le rotor a la position électrique 𝜃𝑒 = 90° → 𝜃𝑚 = 𝑝𝑒 = 6
-Alors lorsque le rotor est aligné sur l’axe q la réponse en courant correspondant à un
circuit RL.
2
𝐿𝑞 = 𝐿
3
𝑉 𝑡
𝑖𝑞 = (1 − 𝑒 −𝜏 )
𝑅

• -Finalement 𝐿𝑑 = 𝐿𝑞 = 0.017𝐻

II. Conclusion :
-Ce TP nous a permis d’appréhender les technique expérimentale nécessaire pour
déterminer les paramètres électrique d’une machine synchrone a aimant permanant qui
seront par la suite nécessaire pour élaborer la loi de commande de courant et de vitesse
et le dimensionnement des régulateur pour assurer son contrôle vectoriel.

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