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Les Outils du
télétravail
Les Outils du télétravail pour les Nuls
Titre de l’édition originale : Working from Home For Dummies
Pour les Nuls est une marque déposée de Wiley Publishing, Inc.
For Dummies est une marque déposée de Wiley Publishing, Inc.
© Éditions First, un département d’Édi8, Paris, 2021. Publié en accord avec Wiley Publishing, Inc.
Éditions First, un département d’Édi8
92 avenue de France
75013 Paris
Tél. : 01 44 16 09 00
Fax : 01 44 16 09 01
Courriel : firstinfo@efirst.com
Site Internet : www.pourlesnuls.fr
ISBN : 9782412069073
Dépôt légal : février 2021
Traduction de l’anglais : Olivier Engler
Mise en page : Enredos e Legendas Unip. Lda
Cette oeuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute
reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette oeuvre
est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code
de la propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de
propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales.
Ce livre numérique a été converti initialement au format EPUB par Isako www.isako.com à partir de
l’édition papier du même ouvrage.
Introduction
D ans l’économie globalisée actuelle, travailler de chez soi n’est plus une bizarrerie
réservée aux personnes contagieuses. Tout autour de la planète, les entreprises
commencent à proposer à leurs salariés de travailler loin du bureau. Les résultats
sont remarquables : les chefs d’entreprise font des économies en temps et en ressources ;
cela leur permet aussi dorénavant de faire appel à des talents rares, donc souvent
géographiquement éloignés. Les salariés augmentent le rayon d’action de leurs opportunités,
mais aussi leur productivité, leur liberté de mouvement et globalement leur satisfaction. Le
télétravail est une lame de fond qui va bénéficier aux professionnels cherchant plus de
souplesse.
Que vous fassiez vos premiers pas dans le télétravail ou que vous le pratiquiez depuis
quelque temps déjà, ce livre va vous aider à bien vous organiser pour travailler en
éloignement physique. Il va sans dire que le confinement imposé par la pandémie de Covid-
19 n’a fait qu’accélérer le recours à cette nouvelle forme d’interaction.
À propos de ce livre
Avec ce livre, vous allez acquérir et apprendre à maîtriser les comportements et les
fondamentaux du télétravail. Nous verrons d’abord comment préparer l’espace de votre
télétravail, gérer votre nouvel agenda, mettre en place des habitudes saines et vous imposer
des limites. Nous verrons comment se comporter dans les téléréunions. Ces pratiques seront
illustrées par trois des outils parmi les plus utilisés pour le télétravail : Slack, Zoom et
Microsoft Teams.
Les prix des abonnements mentionnés dans le livre sont exprimés en euros et sont valables à
la date de parution. Il est fort possible qu’ils évoluent au cours du temps et que de nouveaux
forfaits soient proposés.
Si vous utilisez la version papier du livre, il est possible que certaines adresses Internet
soient coupées en deux en fin de ligne. Dans ce cas, vous restaurerez bien évidemment
l’adresse sur une seule ligne. Ce souci ne se pose pas si vous lisez la version électronique du
livre.
Présupposés
Voici les trois raisons principales qui peuvent vous avoir amené à acquérir ce livre :
• Vous allez faire vos premiers pas en télétravail. Cette lecture vous fera gagner du temps
avec des conseils pour mettre en place votre espace de travail et acquérir les
compétences qui vous permettront de réussir en maîtrisant ces nouvelles technologies.
• Vous travaillez depuis des mois ou des années de chez vous, mais vous aimeriez
découvrir quelques astuces pour être encore plus productif et mieux équilibrer travail et
vie privée.
• Vous devez encadrer des personnes qui vont travailler de chez elles et vous avez besoin
de basculer de l’ancienne méthode d’encadrement en présenciel à celle applicable à une
équipe répartie.
Cette icône marque un rappel d’un sujet déjà abordé qu’il vaut mieux ne pas oublier.
Ces textes mettent en garde contre une possible erreur de compréhension ou de
manipulation.
Cette icône distingue un complément d’information plus technique que vous pouvez ignorer
dans un premier temps si le contenu vous semble trop complexe.
Encadré
Des blocs de texte encadrés sont prévus pour détailler un point particulier.
Leur lecture n’est pas obligatoire pour poursuivre.
Conseils de lecture
Rien ne vous oblige à lire tous les chapitres dans l’ordre de lecture naturel. Consultez la
table des matières et plongez-vous dans la partie qui vous intéresse en premier lieu.
En revanche, si vous faites vos premiers pas en télétravail depuis votre domicile, commencez
absolument par la Partie 1. Vous y verrez comment préparer votre espace pour être prêt à
travailler dans les meilleures conditions. Bienvenue dans le monde du télétravail !
Terminologie
La terminologie du télétravail est récente. Quelques précisions à ce sujet.
• Distanciel et présenciel. Nous parlerons de distanciel et de présenciel (avec un c, comme
dans logiciel).
• Vidéoconférence et visioconférence. Quelle est la différence entre une vidéoconférence
et une visioconférence ? Certaines sociétés spécialisées dans l’installation de salles de
téléconférences parlent de « vidéo » pour les réunions utilisant des équipements
élémentaires (les webcams installées d’office sur les ordinateurs portables, les
telliphones, etc.) et de « visio » lorsqu’il s’agit d’utiliser le protocole technique H.323 avec
des matériels de salles de réunions (dans Zoom, c’est l’offre Zoom Rooms). Du fait que les
deux termes visio et vidéo sont considérés comme synonymes par les instances
normalisatrices, nous proposons de créer une différence qui sera utile aux millions
d’utilisateurs plutôt qu’aux quelques installateurs de matériels :
• une visioconférence est un événement de communication visuelle (et auditive) en
temps réel, donc en simultané. Le S de viSio sert de mnémonique.
• une vidéoconférence désigne le visionnage d’un événement de communication
passé qui a été enregistré, donc en temps différé. Le D de viDéo sert de
mnémonique.
Chapitre 1
Préparer l’espace de travail
Pourtant, nombreux sont les professionnels qui remarquent très vite que travailler de chez
soi génère frustrations et distractions. Cela peut vite de venir inconfortable si vous n’avez
pas mis en place un espace dédié au télétravail permettant d’être et de rester productif et
disponible.
La configuration exacte d’un espace de travail productif est très variable. Il n’est pas
nécessaire d’envisager la construction d’une extension à votre maison pour jouir d’un bureau
digne d’un directeur. Il suffit de tenir compte de quelques bonnes pratiques pour obtenir un
espace de télétravail fonctionnel. Sachez dès maintenant que cela ne sera sans doute ni votre
lit, ni le canapé du salon.
Voici les principaux critères à prendre en compte pour choisir l’emplacement de votre
bureau :
• Emplacement physique : réfléchissez au type de travail que vous aurez à réaliser et à
l’équipement dont vous aurez besoin. Si vous êtes graphiste, il vous faudra de la place
pour une table à dessin (traditionnelle ou numérique), en plus du bureau pour
l’ordinateur. Si vous êtes consultant, il vous faudra une armoire pour y stocker vos
dossiers, des étagères pour vos livres, éventuellement de la place pour y asseoir vos
clients si vous les recevez chez vous.
L’idéal consiste à trouver un endroit au calme et à l’écart, notamment si vous prévoyez
des réunions importantes. Une porte d’accès constitue une séparation tant physique que
symbolique qui vous protège du bruit environnant. Dans le pire des cas, choisissez un
emplacement dans lequel vous pouvez demander aux autres personnes présentes au
domicile de rester éloignées le temps d’une réunion importante.
Que vous ayez une pièce dédiée ou pas, le fait de définir un emplacement pour le
télétravail va servir de marqueur pour ceux qui partagent votre domicile. Ils sauront que
lorsque vous êtes installé à cet endroit, vous êtes au travail et n’êtes pas disponible pour
eux.
• Éclairage : il ne faut pas négliger l’éclairage dès le départ. Vous allez ainsi limiter la
fatigue générale et oculaire, éviter des maux de tête, et même le risque de déprime.
Privilégiez la lumière naturelle. La lumière du soleil est énergisante et participe à votre
bien-être. De plus, s’il y a de la lumière naturelle, vous pourrez sans doute avoir une vue
sur l’environnement extérieur. Pensez dans ce cas à vous éloigner de temps à autre de
l’ordinateur pour jeter un œil dehors et faire le plein de sérénité. Cette astuce peut
influer sur votre productivité et votre motivation. Il ne faut pas beaucoup de lumière pour
remplir un petit espace et améliorer votre humeur.
Même si vous baignez dans la lumière naturelle le jour, il faut songer à votre éclairage
pendant les travaux nocturnes et les mois d’hiver. Prévoyez un éclairage indirect et
utilisez des abat-jour si nécessaire.
Les lampes halogènes sur pied éclairent bien, mais mangent une partie de l’espace et
donnent un aspect encombré. Privilégiez les lumières au plafond.
• Prises électriques : il faut un bon nombre de prises électriques pour brancher vos
équipements (ordinateur, écran, imprimante, éclairage, chargeur de téléphone,
éventuellement routeur ou amplificateur de signal). Si vous comptez réaliser beaucoup de
vidéoconférences, faites des essais dans différents espaces pour juger de la qualité de la
liaison. La qualité vidéo va dépendre de l’éclairage. Songez aussi à l’arrière-plan pendant
vos grandes conférences vidéo (mais nous y reviendrons plus tard).
Ne cherchez pas l’emplacement idéal. Votre bureau à domicile n’a pas besoin d’être
prétentieux, mais vous devez vous poser quelques questions au départ, pour ne pas être
obligé de tout redéménager :
• Quel est le travail que vous réalisez le plus souvent, et combien d’espace vous faut-il
pour étaler vos documents ?
• Où est placé votre routeur ? Si vous ne pouvez pas vous installer à côté, pouvez-vous
ajouter un amplificateur de signal Wi-Fi ?
• Devez-vous prévoir une cloison mobile pour séparer votre espace de travail de votre
espace privé ?
• À quel endroit avez-vous la meilleure lumière naturelle chez vous ?
• Avez-vous assez de prises électriques ainsi qu’un protecteur de surtension ?
• Est-ce que l’espace peut être rendu calme si nécessaire ?
• Avez-vous assez de place pour poser tous vos équipements ?
• Est-ce que le fond derrière vos appels vidéo conviendra lorsque vos clients et vos
contacts vous verront ?
Un emplacement fonctionnel
En vous montrant créatif, vous pouvez tout à fait aboutir à un espace de télétravail efficace
même si votre espace est compté.
Ne négligez pas les petits coins de votre domicile qui n’ont qu’un but décoratif pour le
moment. Vous pouvez aisément y réimplanter votre espace de travail, tout en restant dans la
continuité visuelle de la pièce.
Si vous avez envie de prévisualiser le résultat final, servez-vous d’un outil de dessin ou
d’architecture intérieure, par exemple, un des suivants :
• Planner5D : www.planner5d.com
• RoomSketcher : www.roomsketcher.com
La table et la chaise
Dans la grande majorité des cas, il vous faut au minimum une table de travail et une chaise
ou un fauteuil. Les choix sont vastes : prenez comme critères les dimensions et la praticité.
• L’assise du fauteuil doit être assez longue pour que vous puissiez ne glisser que
deux ou trois doigts entre le bord de l’assise et l’arrière des genoux.
• Le bord supérieur de l’écran doit être à hauteur des yeux ou même un peu plus
bas.
• Le clavier doit être placé de sorte que les avant-bras restent parallèles au sol.
Votre fauteuil doit absolument être réglable. Vous vous souvenez que lorsque vous vous
installez dans un véhicule qui n’est pas le vôtre, vous commencez par régler le siège, les
rétroviseurs et parfois aussi le volant. C’est la même chose avec votre fauteuil de bureau.
Vous devez pouvoir l’adapter à votre morphologie, à votre plan travail et à la taille de l’écran.
Le but est de disposer d’une bonne ergonomie (voyez l’encadré à ce sujet).
Pour bien protéger votre dos et votre cou, votre fauteuil doit avoir un dossier qui va les
supporter. N’utilisez jamais une chaise de cuisine. Le fauteuil doit pouvoir rouler, pour que
vous puissiez vous déplacer facilement d’un coin du poste à l’autre. Vérifiez la qualité des
roulettes du fauteuil, si possible de grand diamètre pour pouvoir rouler aussi bien sur la
moquette que sur une surface dure.
Ordinateur et écran(s)
Si vous êtes salarié en télétravail, votre entreprise va sans doute vous fournir la machine. Si
vous êtes à votre compte, vous aurez plus de choix.
Votre activité peut justifier un second écran, ce qui vous permettra d’avoir toujours deux
fenêtres ouvertes à la fois et de passer facilement d’un projet en cours d’élaboration à une
téléconférence. Un second écran peut améliorer la productivité jusqu’à 50 %.
Si vous comptez travailler debout de temps à autre, dotez-vous d’un clavier sans fil, en plus
du clavier de votre ordinateur portable. Voici quelques questions concernant votre
équipement informatique pour le télétravail :
• Plutôt Mac ou Windows ? De nos jours, grâce à un navigateur Web, vous pouvez
réaliser les mêmes opérations sous un système ou sous l’autre. Cela dit, si vous devez
utiliser des logiciels qui n’existent que sur l’un ou l’autre, votre choix sera contraint.
• Poste permanent ou déplacements prévus ? Si vous devez vous déplacer pour
travailler ailleurs, choisissez évidemment un ordinateur portable.
Si vous êtes nomade, lorsque vous êtes chez vous, vous connectez l’ordinateur portable à
un écran externe, ainsi qu’un clavier et une souris. Il n’y aura alors plus de différence
avec un ordinateur de bureau classique.
• Niveau de performances ? Vous aurez besoin d’une machine puissante si vous devez
traiter des images, ou encore plus des vidéos. Si votre travail concerne essentiellement le
traitement de texte de style Word, les performances auront moins d’importance.
• Espace de stockage disque requis ? Si vous traitez des fichiers volumineux,
notamment des vidéos, il vous faut un disque de grande capacité, et dans tous les cas, des
disques externes de sauvegarde.
Détaillez bien vos besoins actuels et du futur proche afin de ne pas dépenser des milliers
d’euros pour une machine surdimensionnée.
Imprimante et scanner
Vous aurez évidemment besoin d’une imprimante pour le télétravail, et d’un scanner pour
numériser des documents. Sauf si vous avez des besoins de numérisation importants, un
appareil multifonction à jet d’encre conviendra parfaitement. Si vous avez besoin d’imprimer
un grand nombre de pages en noir et blanc, songez à acquérir également une imprimante
laser monochrome, car son coût à la page est bien inférieur à celui des multifonctions à jet
d’encre.
(N. d. T) En disposant de deux imprimantes, vous vous protégez contre l’impossibilité
d’imprimer en cas d’épuisement des cartouches d’encre ou du tambour de toner. Mieux vaut
imprimer en noir et blanc que ne pas imprimer du tout.
Si vous n’avez pas besoin d’une numérisation de haute qualité, et que vous avez rarement
besoin de réaliser des scans, n’hésitez pas à utiliser et à installer une application pour
téléphone. Par exemple, Scanner Pro (https://readdle.com/scannerpro) permet d’utiliser
un iPhone ou un téléphone Android pour prendre une photo d’un document et la récupérer
au format PDF ou JPG. C’est suffisant pour numériser un document court, tel qu’une facture.
Connexion à Internet
Il est quasiment impossible d’envisager un télétravail sans une connexion fiable et
performante au réseau Internet. Vous aurez peut-être besoin de changer de forfait pour être
certain de disposer d’un débit suffisant, par exemple en basculant votre branchement en
fibre optique. Si vous comptez travailler beaucoup en vidéoconférence, préférez une
connexion filaire à votre routeur (via un câble Ethernet) plutôt qu’une connexion Wi-Fi. Vous
ne risquerez pas de perdre votre connexion.
La qualité de votre accès Internet est encore plus importante si d’autres personnes utilisent
le même pendant que vous télétravaillez. Faites des tests de performance de votre accès dans
ces conditions de partage, puis cherchez la meilleure offre d’abonnement disponible.
Téléphonie
Certains employeurs exigent que leurs télétravailleurs disposent d’une ligne téléphonique
réservée aux appels professionnels. Si vous êtes à votre compte, vous pouvez choisir d’avoir
un seul téléphone portable ou deux.
Vous n’êtes pas obligé de faire installer une ligne de téléphone fixe. Vous pouvez obtenir un
numéro de téléphone sur Skype (www.skype.com) ou Google Voice
(https://voice.google.com) ; les appels seront redirigés vers votre téléphone.
Certains métiers exigent d’être joignable même en cas de panne du réseau électrique, et
celle-ci entraîne celle de l’accès à Internet. Si vous réussissez à vous faire installer un
abonnement au réseau téléphonique commuté (l’ancien système téléphonique qui était
autoalimenté), cela résoudra ce besoin. Cela dit, de nos jours, le réseau cuivre est en cours
de démantèlement.
(N. d. T) Notez que les forfaits téléphoniques actuels offrent un volume de données mensuel
qui peut suffire à certains types de télétravail. Votre téléphone peut en effet servir de
routeur, mais dans ce cas, vérifiez régulièrement que votre consommation ne dépasse pas le
plafond autorisé.
Webcam
Le choix d’acquérir une caméra supplémentaire dépend de ce que vous avez besoin de faire.
S’il ne s’agit que de vidéoconférences, la webcam intégrée à votre ordinateur pourra suffire.
En revanche, si vous comptez également créer des tutoriels vidéo ou enregistrer des vidéos
pour les diffuser ensuite, il faudra songer à vous doter d’une caméra indépendante et
compatible avec votre machine.
(N. d. T) Dans tous les cas, soignez l’éclairage de votre visage, car les webcams sont
généralement peu performantes lorsque la lumière est insuffisante.
Rangements
Les armoires ne sont pas les équipements les plus excitants à acquérir, mais il vous faut des
endroits appropriés pour stocker vos documents, afin d’avoir toujours place nette sur votre
plan de travail. Si vous devez stocker des documents stratégiques, envisagez une armoire
résistant aux incendies, et songez au stockage à distance dans le nuage.
Si vous êtes du genre à avoir besoin de conserver vos affaires en cours bien en vue,
envisagez d’installer une étagère ou des modules de classement. Si vous prévoyez des
étagères, vérifiez l’encombrement de vos plus grands classeurs. Rappelons que les
rayonnages de livres sont souvent appréciés en fond d’écran pendant les vidéoconférences.
Gestion du temps
Commencez chacune de vos journées de travail par l’identification de vos objectifs, d’où
découlera ce que vous voulez mettre en place sur votre plan de travail au départ. Il ne doit
apparaître que ce qui correspond à vos grandes priorités du jour. Vous évitez ainsi de
surcharger votre mental avec des éléments moins stratégiques.
Bloquez des créneaux horaires sur votre agenda quotidien et hebdomadaire pour pouvoir
réaliser vos priorités. Cette façon d’agir met en place des dates limites, ce qui favorise une
bonne organisation du temps consommé. Cela vous aide aussi à refuser les interruptions,
certains appels téléphoniques et réunions qui ne sont pas immédiatement requis.
Adaptez le classement des documents aux besoins exacts de votre activité. Vous pouvez créer
des dossiers par client ou par projet. Si vous proposez des services variés, comptez un
dossier par service. Vous pouvez aussi classer selon les activités, par exemple, les clients et
projets actifs dans l’ordre alphabétique d’un côté et les clients inactifs ailleurs. Vous archivez
tous les documents sur lesquels vous ne travaillez plus, et que vous pourrez supprimer dans
un ou deux ans, en récupérant les classeurs vides.
Ordinateurs et appareils
Vos documents numériques méritent le même classement rigoureux. Vous classez vos tâches
par priorité et par date limite en vous servant par exemple de votre agenda intégré à la
messagerie.
Utilisez la même technique « toucher une seule fois » pour vos documents électroniques.
Réservez des créneaux pendant vos journées pour consulter vos messages et vos discussions
sur Slack ou Zoom. Ne répondez aux demandes que pendant ces créneaux. Demandez-vous
pour chaque information ce qu’il faut en faire. Par exemple, devez-vous immédiatement
réagir ou bien pouvez-vous transformer la demande en une tâche à reporter à plus tard dans
la semaine ? Pouvez-vous ajouter la demande dans le dossier d’un client ou d’un projet ou
dans un dossier réunissant tout ce que vous devez relire plus tard ?
Donnez-vous des règles pour que votre messagerie soit organisée automatiquement, et
purgez votre boîte de réception régulièrement. Vous ne devez pas craindre de découvrir un
message égaré en ouvrant votre messagerie.
(N. d. T) La seule contrainte que vous devez respecter est l’aspect de ce qui sera vu derrière
vous pendant vos vidéoconférences (à moins d’utiliser un fond virtuel). Nous verrons cela
dans les chapitres suivants.
DANS CE CHAPITRE :
Choisir ses buts et priorités
•
Gérer son temps, ses routines et sa productivité
•
Être son propre dépanneur informatique
•
Éviter les distractions et l’isolement
•
Rester positif et motivé
•
Se donner des limites et des espérances
Chapitre 2
Compétences pour télétravailler
P our bien travailler de chez soi, il faut se doter d’une panoplie de compétences
différentes de celles requises pour travailler en entreprise, qu’il s’agisse de mettre
en place son lieu de travail (Chapitre 1), de faire du dépannage soi-même ou encore
de gérer son planning, sans oublier de bien maintenir séparées vie privée et vie
professionnelle.
Si vous n’avez jusqu’à présent travaillé que dans un environnement d’entreprise, avec
d’autres personnes dans le même espace physique, le fait de vous replier chez vous tout en
restant productif et motivé va représenter une révolution. Même si vous ne vous en êtes pas
rendu compte, ces personnes, que vous avez crues parfois trop distrayantes avec leurs
comptes-rendus détaillés des week-ends devant la machine à café, ces personnes vous
apportent pourtant également du soutien, de l’aide, de la camaraderie, de la motivation et
des responsabilités, toutes ces choses qui participent à votre réussite professionnelle. En
travaillant chez vous, vous allez profiter de certains avantages, mais vous ne devez pas
oublier ce que vous perdez en ne travaillant plus au milieu d’autres personnes, et voir
comment vous pouvez pallier leur absence physique.
Nous passons en revue dans ce chapitre les compétences et bonnes manières permettant de
planifier votre travail à domicile et d’améliorer sans cesse votre efficacité.
Utilisez une liste principale par semaine, dans laquelle vous notez toutes les actions
personnelles et professionnelles prévues. Continuez à ajouter des éléments à cette liste au
fur et à mesure de la semaine. N’ayez pas peur de la voir s’allonger. Chaque jour, vous
estimerez les tâches qui peuvent être renvoyées à la liste de la semaine suivante ou à une
autre.
En fin de journée ou en début de la suivante, relisez votre liste en identifiant les tâches que
vous devrez faire le jour suivant, puis recopiez ces activités dans votre liste quotidienne.
Réservez des plages horaires pour réaliser ces activités (nous avons vu le découpage
temporel quelques pages avant). N’omettez pas d’ajouter dans la liste vos rendez-vous ainsi
que les actions de vos dossiers rouge et jaune qui réclament un traitement immédiat (nous
avons présenté ces dossiers colorés dans le Chapitre 1).
Ne soyez pas trop ambitieux quant à ce que vous pouvez réaliser dans une journée, car il faut
vous garder du temps pour vous et votre famille. La liste des choses à faire va vous aider à
remplir votre planning quotidien.
En utilisant ce système à deux niveaux, liste et planning, vous allez constater rapidement que
vous pouvez en faire plus que prévu, sans négliger les points essentiels de la vie
professionnelle et personnelle.
Vaincre la procrastination
Si vous êtes du style à attendre le dernier moment pour faire quelque chose ou à repousser
sans remords le travail à plus tard, vous allez devoir abandonner cette habitude pour bien
télétravailler. La procrastination vous empêche de maîtriser votre temps, ce qui peut avoir
des conséquences graves sur votre vie personnelle, vos aspirations et vos désirs. La
procrastination allonge la durée de réalisation de tout et vous empêche de ressentir le plaisir
d’avoir accompli quelque chose.
La première étape pour vaincre la procrastination consiste à reconnaître que vous en
souffrez. Cet aveu sera plus facile si vous effectuez un suivi analytique du temps passé,
chaque semaine, par exemple avec un tableur. Décomposez votre journée en tranches d’une
demi-heure et notez les points suivants :
• ce que vous avez fait pendant cette tranche horaire ;
• le niveau de priorité de l’activité (haute, moyenne ou basse) ;
• si l’activité vous a fait progresser vers l’objectif ou pas ;
• quel ressenti l’activité vous a procuré.
Vous pouvez traquer les interruptions que vous faites subir à votre travail véritable en
gardant un agenda journalier toujours à disposition. Notez les tâches à faible priorité dans
lesquelles vous vous engagez. En fin de semaine, analysez votre trajectoire et redressez la
barre pour la semaine suivante. Servez-vous de tous les conseils présentés dans ce chapitre :
définition des objectifs, création de priorités et réservation de tranches horaires. Vous devez
d’abord accomplir ce qui compte pour vous, ce qui vous permettra de vous féliciter de l’avoir
réalisé et de célébrer ces victoires avec les autres.
Lorsque vous travaillez depuis votre domicile, vous devez vous engager d’abord envers vous-
même et envers vos aspirations.
• Prenez une douche et habillez-vous comme pour aller travailler. Nous savons tous
à quel point il est tentant de rester en pyjama en télétravail. Résistez à cette tentation qui
va détruire la ligne de démarcation entre travail et repos. Vous pouvez vous habiller de
façon confortable en intérieur, mais le fait de se changer entraîne un basculement mental.
• Prenez un bon petit déjeuner et buvez beaucoup d’eau.
• Commencez par votre liste de tâches et vos objectifs de la journée, sans oublier de
prévoir des créneaux pour vous connecter à vos collègues ou à vos amis.
• Commencez le travail à la même heure tous les jours.
• Programmez de courtes pauses pour vous étirer et prendre l’air, ainsi qu’une pause-
déjeuner.
• En fin de journée, consacrez un quart d’heure à la préparation du lendemain en revoyant
vos rendez-vous et vos éléments prioritaires. Vous allez ainsi instaurer une sensation de
calme et de clarté, ce qui vous aidera à vous déconnecter du travail en fin de journée.
• Arrêtez de travailler à peu près à la même heure tous les jours. Cela suppose
d’éteindre votre ordinateur, de mettre le téléphone sur silence et de quitter l’espace de
télétravail. Cette rupture est essentielle à votre bien-être. Nous revenons plus loin dans
ce chapitre sur les frontières à instaurer.
Éviter l’isolement
L’irruption d’Internet aussi bien au travail que dans la vie privée a révolutionné nos relations
sociales. Dorénavant, vous n’avez quasiment plus besoin de voiture, mais la connexion à
Internet est vitale. En travaillant de chez vous, vous acceptez une certaine dose d’isolement.
Vous pouvez vous connecter à vos clients et à vos collègues par vidéoconférence, mais
l’essentiel de la communication passe par un écran.
Malgré la facilité que procure la technologie pour établir des relations, les gens ont le
sentiment d’être plus isolés que jamais. Une association australienne a constaté que le
sentiment d’isolement apparaît lorsque la qualité des relations ne semble plus suffisante,
même lorsque l’on est entouré d’autres personnes. Une enquête de 2018 réalisée par The
Economist et la fondation Kaiser Family a montré que presque un adulte sur quatre aux USA
et au Royaume-Uni avoue s’être senti toujours ou souvent seul, en manque de relations. Un
sondage auprès de 20 000 Américains a montré que presque la moitié d’entre eux se sont
sentis souvent voire toujours seuls, le plus grand pourcentage concernant les jeunes adultes
entre 18 et 22 ans.
Pour que le télétravail de chez soi ne provoque pas d’isolement, il faut une prise de
conscience et une planification. Vous devez prévoir au quotidien d’interagir avec vos
collègues, vos clients et vos relations. Faites en sorte d’avoir vu le visage de quelqu’un au
cours de chacune de vos journées de travail.
Voici quelques techniques pour combattre l’isolement du télétravail :
• Planifiez des réunions en face à face. Prévoyez dans votre agenda des réunions à
deux, avec vos collègues ou votre supérieur. Si vous êtes à votre compte, prévoyez de
courtes réunions pour aborder différents sujets, pour favoriser les rencontres, pour
entretenir votre réseau et pour trouver des prétextes de sortir de chez vous.
• Trouvez un partenaire. Choisissez dans votre milieu professionnel ou personnel une
personne avec laquelle vous aimez régulièrement vous échanger pendant vos journées de
travail : un collègue ou un voisin que vous rencontrerez dans la vie réelle ou virtuellement
tous les matins, ou une connaissance avec laquelle vous retrouvez chaque semaine en
vidéo pour faire le bilan de votre progression mutuelle.
• Participez aux événements sociaux. Si vous faites partie d’une équipe, n’hésitez pas à
vous joindre aux événements de réseautage virtuel planifiés par l’entreprise, même si
vous n’êtes pas du genre à courir après ce genre de réunion. En y participant, vous
renforcez la confiance mutuelle et votre sentiment d’appartenir à l’équipe. Ne négligez
pas les moments festifs, les pots de départ et d’anniversaire.
• Utilisez les discussions instantanées et les tchats. Restez régulièrement connecté
avec les collègues au moyen des logiciels de discussion instantanée. Créez un canal
informel pour partager des plaisanteries, des expériences amusantes, des péripéties du
quotidien. Vérifiez que ce que vous écrivez reste approprié au contexte. (La
Partie 2 présente les canaux Slack.)
• Rejoignez un club de loisirs de l’entreprise. Partagez un hobby, un club de musique
amateur, de sport, de lecture, de cuisine ou de modélisme avec d’autres personnes de
l’entreprise. Rejoignez un groupe et engagez-vous à vous connecter régulièrement pour
partager vos idées et vos astuces.
Renforcer sa résilience
Certains individus semblent avoir une botte secrète pour gérer les causes de stress
quotidiennes avec facilité et élégance. La résilience émotionnelle est ce qui va permettre de
conserver une stabilité face à des événements stressants, au lieu de se briser en mille
morceaux.
Il n’y a rien d’étonnant à ce que le terme de résilience soit de plus en plus utilisé. Nous
sommes supposés être connectés en permanence et capables de réagir à tout moment, ce qui
génère beaucoup de stress et de fatigue mentale. La conséquence peut être une façon de
travailler frénétique qui finit par amener au fameux burnout. Nombreuses sont les
entreprises qui évaluent les capacités de résilience lors des entretiens d’embauche. Les
personnes capables de survivre à la diversité des conditions de travail actuelle sont
recherchées.
La bonne nouvelle est que la résilience n’est pas un talent que l’on a ou pas. Vous pouvez
l’acquérir. C’est un peu comme un muscle que vous développez par une pratique régulière.
N’importe qui peut développer cette capacité pour mieux réagir au stress et à la demande.
Voici quelques traits de caractère que partagent les personnes résilientes. Les experts
confirment que vous pouvez les acquérir par une pratique assidue :
• Présence : la présence est un état d’attention active au moment présent. Dans cet état,
vous observez vos propres pensées et vos propres émotions comme à distance, sans juger.
Chacun réagit différemment au stress et aux traumatismes. La présence en pleine
conscience se pratique et c’est une des meilleures formes de guérison et de renforcement
de la résilience.
• Empathie : ce sentiment nous aide à renforcer notre propre image, par le fait
d’apprécier la valeur de ceux qui nous entourent. Le sentiment empathique est
directement lié à la production d’une molécule appelée ocytocine, qui induit un sentiment
de bonheur. Se soucier des autres revient à se faire du bien à soi. Voilà pourquoi
l’empathie n’est pas déplacée en environnement d’entreprise. La réussite personnelle et
de l’équipe bénéficie aussi d’une ambiance professionnelle compassionnelle.
• Acceptation : lorsqu’un problème survient, appropriez-vous-le. Les personnes
résilientes ont compris que cela fait partie des hauts et des bas de la vie de ressentir du
stress et de la douleur de temps à autre. Même si c’est difficile à surmonter sur le
moment, il est préférable de réagir au lieu d’ignorer, de masquer ou de prendre les
choses à la légère. Cherchez les questions qui permettront de résoudre le problème.
Adoptez une pensée critique, utilisez les techniques de résolution de problèmes. Retenez-
vous de chercher un coupable ou une raison extérieure. En acceptant, vous allez
apprendre de vos erreurs et trouver du sens dans les défis qui surviennent au lieu de vous
complaire dans une position de victime.
• Contrôle interne : les personnes résilientes sont persuadées que ce ne sont pas les
forces extérieures, mais elles-mêmes qui contrôlent leur existence. Elles ont une vue
réaliste du monde. Elles savent être proactives pour gérer le stress, elles sont orientées
solution et ont le sentiment de conserver le contrôle, ce qui réduit le stress.
• Optimisme : une personne résiliente trouve le côté positif dans la plupart des situations
et garde confiance dans ses forces. Elle sait pivoter d’une position de victime vers une
position volontaire.
• Soutien : si les personnes résilientes sont fortes, c’est aussi parce qu’elles apprécient la
valeur du support dont elles bénéficient par leurs amis et leur famille. Les gens qui vous
soutiennent vous ouvrent l’espace dans lequel vous pouvez travailler sur vos émotions. Ils
savent vous écouter et à quel moment offrir un peu d’encouragement, sans chercher à
résoudre le problème à votre place par des conseils trop détaillés.
• Sens de l’humour : les gens résilients savent rire des difficultés de la vie. Ce trait de
caractère élargit les perspectives et permet de considérer les problèmes comme des défis
à relever et non comme des menaces. Enfin, rire diminue le niveau de stress et favorise
les hormones du bien-être, par exemple les endorphines.
• Souci de soi : la soif de bien-être peut être étanchée de très nombreuses façons.
Certaines personnes aiment se reposer, lire, écrire leur journal ou méditer. D’autres
préfèrent aller bricoler dehors, écouter ou faire de la musique, prendre un bain ou passer
du bon temps avec les amis. Le soin de soi recouvre toutes les activités qui vont vous
inspirer, nourrir votre âme et recharger vos batteries. Les personnes résilientes savent ce
qui fonctionne pour elles et maintiennent ces activités en priorité.
En renforçant votre résilience, vous vous rendez service dans un monde de plus en plus
stressant. Vous devenez ainsi un coéquipier solide ou un partenaire commercial sur lequel on
peut compter, même dans les situations difficiles.
Soigner ses motivations personnelles
La motivation est une affaire personnelle. Elle vient du dedans ; vous seul pouvez trouver vos
vraies motivations pour exceller en télétravail. Les théories d’autodétermination proposent
de considérer que les humains ont une tendance innée à vouloir être autonomes, compétents
et reliés aux autres. C’est dans ces conditions que votre moteur interne se met en route ;
vous pourrez réaliser plus de choses dans une vie plus riche. Les personnes qui travaillent de
chez elles ont beaucoup de pouvoir sur ces éléments, ce qui est une bonne chose :
• Autonomie : vous devenez plus autonome si vous êtes capable de décider quand et
comment travailler, avec des arguments appuyant vos décisions et une capacité à
partager et à tenir compte de vos sentiments.
• Compétences : vous améliorez vos compétences en vous attaquant aux travaux qui
posent des défis et vous obligent à apprendre des choses nouvelles. Les compétences sont
également améliorées lorsque vous êtes félicité pour le travail bien fait.
• Connexion : le sentiment d’être connecté découle de celui de se sentir non exclu, d’être
respecté et apprécié, sans oublier un sens de sécurité dans vos relations.
Chapitre 3
L’art et la manière des téléréunions
De nos jours, tous les ordinateurs sont dotés d’une caméra et d’un microphone, mais la
qualité n’est pas toujours la même. Si vous constatez que votre webcam ou que votre
microphone ne sont pas d’un niveau suffisant, vous devez envisager d’acquérir des
périphériques complémentaires afin de jouir d’une qualité sonore et visuelle optimales
pendant les réunions.
Voici quelques conseils pour acquérir une webcam :
• Résolution. Moins celle-ci sera élevée, plus l’image sera floue.
• Taux de frame. Ce paramètre, qui correspond à peu près au nombre d’images par
seconde, détermine la fluidité de la vidéo. Si la webcam n’offre pars un paramètre
suffisant à ce niveau, l’image va être hachée. Cherchez au minimum 15 FPS (frames per
second).
• Autofocus. Cette fonction permet de refaire le point automatiquement sur votre visage
lorsque vous bougez pendant la présentation ou la prise de parole.
• Compatibilité. Vérifiez bien sûr d’abord que la caméra que vous envisagez pourra
fonctionner sur votre système d’exploitation.
Voici quelques conseils pour acheter un microphone externe :
• Prix. Un microphone USB basique conviendra à la plupart de vos besoins. Si vous
prévoyez une utilisation intensive, par exemple la création de tutoriels, envisagez un
microphone de meilleure qualité. Voyez par exemple le Blue Yeti.
• Facilité de paramétrage. Vous choisirez bien sûr un microphone qui est directement
détecté par le système d’exploitation concerné. Puisque c’est un appareil
complémentaire, il vous restera à le sélectionner dans les paramètres audio pour qu’il
remplace le microphone interne de l’ordinateur.
• Taille. Si vous voulez éviter de devoir imposer un gros microphone devant vous sur la
table, optez pour un micro-cravate, qui sera également plus facile à transporter en
déplacement.
Avez-vous laissé des dizaines de fichiers ouverts dans des applications ? Quittez tous les
programmes dont vous n’avez pas besoin pendant la réunion.
Pouvez-vous remplacer votre liaison Wi-Fi par une liaison filaire au moyen d’un câble
Ethernet relié au modem/routeur ? Cela va normalement augmenter fortement les
performances.
• Visez une qualité optimale. Si possible, utilisez un ordinateur plutôt qu’un telliphone
car la qualité des vidéos n’est pas toujours aussi régulière sur un appareil mobile. Utilisez
un casque ou des oreillettes de préférence à vos haut-parleurs.
• Réclamez l’utilisation de la vidéo lorsque c’est important. Le langage corporel
permet de juger de l’implication de l’auditoire. Les participants peuvent voir les émotions
et les réactions des uns et des autres, ce qui humanise la relation. Ce ne sont plus
seulement des voix, mais des visages.
Allumez votre caméra un peu avant le début de la réunion pour que les participants puissent
discuter de choses et d’autres, de façon informelle. Si vous ne demandez pas à tout le monde
d’allumer sa caméra, pensez à la faire allumer avant le début de la réunion juste pour dire
bonjour. Ce contact visuel dynamise la réunion.
• Ne négligez pas les brise-glace. Il s’agit des questions ou des activités qui permettent
aux participants de se relaxer et d’entrer plus aisément en réunion. En instaurant une
atmosphère positive, les brise-glace réduisent les barrières sociales et poussent les gens à
se faire davantage confiance. Soyez créatif dans vos actions brise-glace : partagez une
image que vous aimez ou montrez l’espace de travail ou l’environnement. Vos actions
brise-glace doivent être rapides et positives, jamais personnelles.
• Établissez ou réclamez un ordre du jour. Lorsque vous avez été invité à une réunion,
vérifiez que vous avez reçu un ordre du jour ou réclamez-en un. Cela doit vous donner
une idée de l’objectif, et vous préparer à participer et à dégrossir vos idées. Si vous êtes
l’organisateur, prévoyez des moments de discussion dans le plan de réunion pour que les
gens soient poussés à contribuer. Servez-vous de vos outils techniques tels que les salles
de pause, le tableau blanc, les sondages et les discussions (tchats).
• Suscitez des réactions. Repérez les participants silencieux et prévoyez des questions
spécifiques pour qu’ils participent aussi. Ne laissez pas une ou deux personnes
monopoliser les débats. Faites en sorte que chacun puisse donner son avis en prenant la
parole. Vous êtes ainsi certain que tous se sentiront concernés, et cela vous permet de
vérifier qu’aucun des participants n’est présent qu’en pointillé et fait autre chose en
parallèle.
• Assurez un suivi. Vous avez certainement connu ces discussions informelles qui fusent
juste après la fin d’une réunion. C’est à ce moment qu’apparaissent des conversations et
des opinions concernant ce qui a été dit. Prévoyez d’assurer un suivi avec les participants,
cherchez à recueillir leurs avis et leurs inquiétudes réelles. En assurant ce suivi, vous
prouvez votre intérêt et renforcez la confiance.
• Ne soyez jamais en retard. Les participants vont remarquer que vous arrivez en
retard, surtout si c’est une petite réunion. Cela peut laisser croire que vous n’êtes pas
très concerné par le sujet. Évitez d’entrer en réunion juste après être sorti d’une autre.
Vérifiez d’abord que l’audio et la vidéo fonctionnent. Présentez-vous avant de prendre la
parole pour que tous sachent qui parle.
• Ne bougez pas trop. Ces mouvements sont perturbants et laissent croire que vous êtes
anxieux. Limitez vos mouvements ou bien levez-vous si cela peut vous aider à rester
concentré et calme. Si vous êtes du genre à parler avec les mains, vérifiez que cette
habitude ne va pas perturber votre message ou empêcher de voir l’expression de votre
visage. Si vous avez besoin de vous déplacer chez vous à cause de problèmes de son ou de
bande passante, éteignez d’abord la caméra et coupez le micro jusqu’à être repositionné.
• Ne restez pas trop loin. Certaines personnes n’aiment pas montrer un gros plan de
leur visage dans les réunions et s’installent en arrière. Pourtant, la proximité a un effet
important sur votre efficacité de communicant et votre niveau d’implication. Votre tête,
votre cou et le haut du corps doivent être visibles pour que les autres puissent suivre vos
expressions et votre langage corporel.
• Ne grignotez pas. Ne mangez jamais pendant une réunion, même si elle se déroule
pendant votre heure de repas normal. Les autres ne peuvent pas sentir ce que vous
grignotez, mais ils vous entendent mâcher. Personne n’a envie de vous voir vous empiffrer
pendant que les autres se retiennent, sauf bien sûr s’il s’agit d’une rencontre informelle
avec un apéritif virtuel.
• Parlez à haute voix. Parlez toujours un peu plus fort qu’à l’accoutumée dans une
téléréunion. Vous êtes ainsi certain que les autres entendent bien et cela vous donne
confiance dans votre message. Imaginez que vous parlez dans une grande salle de
conférence.
• N’interrompez pas les autres. Dans une réunion bien menée, chacun a l’occasion de
parler, et la prise de parole se fait en général tour à tour. Certains outils permettent de
définir des positions autour d’une table de conférence virtuelle. Si rien n’est prévu,
attendez que personne ne parle avant de partager votre opinion. Si certains collègues
sont trop bavards, envisagez de donner une limite de temps de parole pour régler le
problème.
• Restez concentré sur la réunion. D’après une étude de la société InterCall, 65 % des
gens font autre chose pendant les téléréunions : 60 % s’occupent de leur courriel et 43 %
consultent les réseaux sociaux. Tous ces comportements sont à bannir. Vous devez
totalement rester concentré sur la réunion. C’est une marque de respect et d’efficacité.
• Ne discutez pas en privé. Ne vous permettez pas de discuter en cachette dans une
réunion. Cela englobe les échanges vocaux, les SMS et toutes les discussions texte,
d’autant plus avec ceux qui ne sont pas dans la réunion.
• Ne quittez pas la réunion sans dire au revoir. Saluez les participants pour les
informer que vous allez quitter la réunion, soit de façon orale, soit par la fenêtre de
discussion. Bien sûr, les gens verront que vous avez quitté la réunion lorsque votre avatar
disparaîtra, mais il est toujours préférable de faire l’effort de prendre congé.
• Ne restez pas silencieux. Si vous participez à une réunion, c’est pour une raison.
Souvenez-vous depuis combien de temps vous n’avez rien dit. Appliquez la règle des
« trois » dans la réunion : vous fournissez trois solutions, vous posez trois questions et
vous donnez trois avis. Vous montrerez ainsi que vous êtes concerné et un membre
précieux de l’équipe.
Apprendre la patience
La maîtrise des outils technologiques fait naître de nouveaux défis, et nous ne sommes pas
tous armés de la même manière pour y répondre. Soyez patient avec les personnes qui
découvrent comment utiliser leur outil de téléréunion. Si une personne ne répond pas
immédiatement, laissez-lui quelques secondes. Le retard peut être lié à un problème audio ou
bien la personne cherche désespérément comment réactiver son microphone.
N’oubliez pas d’être relaxé et de prendre du plaisir. Ne masquez pas votre personnalité et
n’hésitez pas à briser la glace avec un trait d’humour. Plus vous ajoutez d’enthousiasme, plus
les gens seront concentrés.
Il faut un peu de temps pour s’habituer aux réunions vidéo. Si vous travaillez de chez vous,
vous allez rapidement prendre l’habitude d’utiliser votre caméra au long de vos journées de
travail. Donnez-vous du temps pour bien maîtriser vos outils, car ils constituent le chaînon
essentiel de votre connexion à l’équipe, à vos clients, vos fournisseurs et tous les autres
partenaires.
Respirez profondément pour calmer votre esprit, reconcentrer le cerveau et stabiliser votre
système nerveux. Si vous sentez monter de l’impatience ou de la frustration pendant une
téléréunion, inspirez cinq fois profondément par le nez en expirant par la bouche, et
remplissant bien vos poumons. Cette astuce éliminera rapidement tout début d’anxiété.
Avant d’aborder un sujet sensible et très émotionnel, demandez à poursuivre la réunion avec
votre telliphone, en marchant.
L’essentiel est de savoir détecter l’apparition de l’impatience. C’est le signe qu’il vous faut
calmer les choses et vous reconcentrer. Voyez par exemple si vous ne pourriez pas poser
quelques autres questions, pour vous rebrancher sur les autres participants et favoriser une
communication authentique. En fin de compte, tout le monde en sortira plus heureux, ce qui
est d’une grande valeur dans les environnements virtuels.
Partie 2
Slack
Dans cette partie :
• Variantes de Slack, espaces de travail, rôles et autorisations
• Canaux Slack publics et privés
• Messages directs Slack et partage de fichiers
• Notifications, changement de statut et contrôle du flux de notifications
DANS CE CHAPITRE :
Forfaits et tarifs
•
Changer de forfait
•
Créer un espace de travail
•
Découvrir les rôles Slack
•
Configurer le profil et les paramètres de compte
Chapitre 4
Découverte de Slack
S lack permet de fluidifier le travail collaboratif sous de nombreux aspects. Bien sûr, il
faut d’abord apprendre à s’en servir. Dans ce premier chapitre, nous allons passer
en revue les mécanismes de rôles sur lesquels se fonde Slack, puis l’installation et
les principaux paramètres. Nous verrons également les avantages des différents forfaits.
Les possibilités de paramétrage de Slack sont énormes, et ce chapitre ne prétend pas les
présenter toutes. Il se concentre sur les points essentiels qui vous permettront de
commencer à maîtriser l’outil.
Forfaits Slack
Slack propose plusieurs forfaits, dont un gratuit.
Forfait gratuit
Ce forfait initial permet à une entreprise et à ses salariés d’utiliser Slack sans bourse délier.
Il donne accès à une bonne palette de fonctions, avec évidemment des limitations. Il n’est
possible de chercher que parmi les 10 000 plus récents messages échangés dans un espace
de travail (nous verrons les espaces de travail dans ce même chapitre.) Les messages plus
anciens sont inaccessibles dans les résultats de recherche, sans être supprimés. Par ailleurs,
vous êtes limité à 10 applications complémentaires tierces par espace de travail. Si vous
tentez d’en ajouter une onzième, un message vous rappelle cette limitation typique des
forfaits gratuits et vous propose de basculer vers un forfait payant.
Pas plus que les autres forfaits, le forfait gratuit ne vous garantit que vous pourrez utiliser les
applications tierces à perpétuité. En effet, ces applications ne font pas partie du forfait Slack
et font l’objet d’une tarification spécifique.
Il n’y a pas de limite de durée dans le forfait gratuit.
Si votre forfait gratuit se montre insuffisant, vous pouvez promouvoir votre compte vers l’un
des trois forfaits disponibles :
• Standard ;
• Plus ;
• Enterprise Grid.
Ces trois forfaits sont désignés de façon collective dans la suite en tant que forfaits payants
(ou Premium).
Forfait Standard
Le forfait Standard est le moins coûteux. Il est destiné aux très petites entreprises et PME.
Un département ou un groupe de travail dans une entreprise plus vaste peuvent tout à fait
choisir ce forfait.
Ce forfait donne accès aux comptes invités, à la centralisation d’identification SSO (Single
Sign-On), aux canaux multiespaces de travail. Il n’y a plus de limite aux recherches dans les
messages. (Si un espace contient 250 723 messages, vous pouvez tous les retrouver.) Slack y
ajoute les appels de groupe, le partage d’écran et un nombre non limité d’applications
tierces.
Le forfait Standard est facturé par personne 7,50 euros/mois sans engagement et
6,25 euros/mois en facturation annuelle (soit 75 euros par an).
Forfait Plus
Le forfait Plus conserve toutes les fonctions du forfait Standard, mais il est destiné aux
entreprises de plus grande taille et celles ayant besoin d’outils d’administration sophistiqués.
Il assure un taux de disponibilité de 99,99 %, des mécanismes de sécurité complexes, des
fonctions d’export de données, une personnalisation des conditions de maintien historique
des messages, des limites de stockage supérieures par utilisateur et un support 24 heures
sur 24 par messagerie.
Le forfait Plus est facturé par personne 14,10 euros/mois sans engagement et
11,75 euros/mois en facturation annuelle (soit 141 euros par an).
Tous les forfaits payants n’imposent plus de limite au nombre d’applications simultanées,
mais cela ne signifie nullement que la jouissance de ces applications soit gratuite.
Note : dans ce livre, nous présentons des fonctions disponibles dans tous les forfaits payants.
Lorsque nous mentionnerons une fonction spécifique à Enterprise Grid, nous l’indiquerons.
Promotion
Pour passer d’un forfait Slack vers un forfait plus riche, procédez ainsi :
❶ Cliquez à gauche dans le nom de l’espace de travail actif.
❷ Dans le menu déroulant, choisissez Paramètres et administration, puis Paramètres de
l’espace de travail.
Vous voyez apparaître une nouvelle fenêtre ou un nouvel onglet dans le navigateur.
❸ Vous voyez en haut à droite un bouton Forfaits représentant une fusée. Cliquez-le.
Un menu local présente plusieurs options ainsi qu’un lien permettant de comparer les
forfaits.
❹ Choisissez le forfait désiré et suivez les instructions.
Slack vous guide tout au long du processus. Vous obtenez finalement un message du
robot SlackBot qui confirme la promotion.
Le changement de forfait est monolithique. Vous ne pouvez pas adopter un forfait plus riche
tout en laissant les autres membres de l’équipe être limités par le forfait gratuit. Cette
contrainte devient compréhensible si l’on se souvient que Slack est d’abord un outil pour
travailler en équipe.
Rétrogradation
Rien ne vous empêche de revenir à un forfait moins onéreux. Les principales conséquences
peuvent être celles-ci :
• perte d’accès à certaines fonctions ;
• utilisation de certaines fonctions dans une version plus limitée ;
• nécessité de modifier l’accès aux canaux pour les invités actuels.
Pour rétrograder, il suffit de suivre les mêmes instructions que pour la promotion, mais vous
choisissez un forfait inférieur.
Les conséquences détaillées de la rétrogradation de forfait sont disponibles dans la page
https://bit.ly/sl-downgr.
(N. d. T.) Dans la suite du texte, nous abrégerons souvent « espace de travail » en « espace ».
Les utilisateurs du forfait Enterprise Grid connaissent en outre le concept d’organisation qui
est une sorte de conteneur pour plusieurs espaces de travail. Une organisation contient toute
une série de canaux. Les autres forfaits ne disposent pas de ce méta-espace.
Vous pouvez créer plusieurs espaces au départ puis les consolider par la suite.
Slack synchronise automatiquement les données entre vos différents appareils. Si vous
postez un message dans le canal #annonces depuis votre Samsung Galaxy 14+ en vous
promenant, vous verrez immédiatement ce message sur votre ordinateur fixe en rentrant
chez vous (à condition bien sûr que les deux soient connectés à Internet).
Lorsque vous accédez à un espace de travail, ne soyez pas surpris de voir apparaître une
sorte de robot nommé SlackBot. Il vous propose des astuces d’utilisation. La
Figure 4.5 donne un de ses exemples de conseils pour utiliser Slack.
La barre de navigation en haut propose en permanence trois boutons, quelle que soit la vue.
Ils correspondent à des fonctions existantes dans les navigateurs Web :
• Précédent (flèche gauche) : revient à l’écran précédent.
• Suivant (flèche droite) : revient à l’écran suivant si vous aviez reculé.
• Historique (horloge) : montre la liste des dernières adresses visitées.
Dans la figure précédente, une flèche a été ajoutée à la capture d’écran pour montrer les
deux moitiés du panneau latéral. Dans la suite de ce chapitre, nous ferons la différence entre
la moitié supérieure et la moitié inférieure de la barre.
L’interface utilisateur de Slack est contextuelle, c’est-à-dire que le contenu exact dépend de
la vue active. Vous choisissez la vue grâce au panneau latéral. Par exemple, si vous choisissez
un canal, vous ne verrez pas les mêmes éléments que si vous choisissez les mentions.
Lorsqu’un nom de vue est affiché en gras, cela vous informe que quelque chose de nouveau
est apparu dans cette vue.
De nos jours, les éditeurs de logiciels peuvent se permettre de vous livrer des mises à jour de
leurs programmes quasiment tous les jours. Ne soyez donc pas étonné que l’interface
utilisateur de Slack, sans être refondue entièrement, connaisse quelques évolutions.
Rôles administratifs
Slack prévoit trois rôles administratifs pour tous les forfaits, sauf le forfait Enterprise Grid
(une section ultérieure parle de ses particularités).
Administrateur d’espace
Un administrateur d’espace possède moins de droits qu’un propriétaire, mais il n’est pas
sans ressources. Il n’a pas accès aux informations de facturation, mais il pourra gérer les
membres, réaliser quelques opérations sur les canaux et quelques tâches d’administration.
Un administrateur peut ôter aux utilisateurs le droit d’installer des applications tierces.
Slack n’impose aucune limite quant au nombre de propriétaires et d’administrateurs de
chaque espace de travail. Cela dit, assurez-vous de pouvoir faire confiance aux personnes
choisies. Souvenez-vous de la fameuse phrase dans Spider Man : « Qui dit grands pouvoirs,
dit grandes responsabilités. »
Membre régulier
Un membre est un utilisateur qui a accès à un ou plusieurs espaces de travail, mais qui n’a
aucun droit d’administration ; il est autorisé à émettre des messages, à entrer dans un canal,
à en créer et à y participer. Vous pouvez autoriser les membres à inviter des personnes dans
l’espace.
Supposons que vous ayez invité Simone dans votre espace de travail, mais qu’elle n’ait pas
encore accepté l’invitation. Slack considère qu’elle est pour l’instant membre invité, ce qui
n’est pas un rôle officiel. À gauche de son nom dans la partie inférieure du panneau latéral,
Slack affiche une icône carrée, au lieu de l’icône ronde des membres actifs.
Les rôles sont spécifiques à chaque espace. Vous pouvez tout à fait être membre dans un
espace de travail, tout en étant administrateur ou propriétaire dans un autre.
Invité
Supposons que vous fassiez appel à Marie, une sous-traitante. Vous avez besoin qu’elle aille
réaliser une session de formation d’une journée dans vos locaux. Devez-vous lui prévoir un
compte de membre régulier Slack ? Faut-il lui prévoir un abonnement mensuel ? Sans doute,
mais Slack fournit quelques options dans ce cas de figure.
Les forfaits payants de Slack permettent aux administrateurs, aux propriétaires et aux
membres de créer puis de gérer deux types de comptes d’invités :
• Invité multicanal MCG (Multi Channel Guest) : ce type d’invité peut accéder à tous
les canaux sélectionnés à son intention par le membre invitant. Les noms des invités MCG
sont marqués sur leur gauche d’une icône carrée (dans la partie inférieure du panneau
latéral).
• Invité simple SCG (Single Channel Guest) : un invité simple ne peut accéder qu’à un
seul canal défini à l’avance. Son nom est marqué par une icône triangulaire à gauche
dans le panneau latéral.
Dans les deux forfaits Plus et Standard, Slack facture des droits pour tous les utilisateurs.
Dans un espace réunissant par exemple un administrateur, sept membres et deux invités
MCG, Slack va facturer dix utilisateurs. Même les invités paient.
Seuls les clients utilisant un forfait payant peuvent ajouter des invités simples (SCG). Slack
limite le nombre d’invités à cinq par membre payant. Si vous payez par exemple pour six
utilisateurs, vous pouvez inviter jusqu’à 30 personnes en SCG.
Pour vous remémorer quel est votre rôle dans un espace, accédez à votre profil. Vous voyez
apparaître l’intitulé du rôle sous l’image, au-dessus du nom. Rien n’apparaît si vous êtes
membre régulier.
Dans le monde physique, lorsque vous invitez du monde chez vous, vous supposez qu’ils ne
vont pas en profiter pour s’installer définitivement dans votre domicile. Dans Slack, vous
disposez de deux solutions pour désactiver un compte d’invité :
Slack prévoit à cet effet une fiche de profil détaillée qui mentionne l’adresse de messagerie,
montre l’image de profil, rappelle le numéro de téléphone, entre autres informations clés. La
Figure 4.10 montre le début d’un profil de membre.
Chapitre 5
Canaux de communication Slack
V otre vécu de la messagerie électronique est peut-être devenu complexe. Vous faites
peut-être partie de ceux qui commencent à se sentir débordés par leur boîte de
réception toujours pleine. Mais comment faire autrement pour échanger des
messages avec les collègues, les clients et partenaires ? Vous avez peut-être déjà cherché
une alternative ?
Slack en propose une en renversant le modèle traditionnel de la boîte de réception. Il vous
procure des options de communication qui renvoient la messagerie électronique dans son
camp.
Pour autant, Slack ne cherche pas à tuer la messagerie électronique. Si Slack est bien utilisé,
il va réduire énormément la taille de cette boîte de réception et limiter son taux de
remplissage. Vous pourriez même réussir à vous libérer d’une dépendance à la messagerie !
Nous allons dans ce chapitre découvrir l’un des piliers pour communiquer efficacement au
travail : les canaux.
Les discussions prennent place dans des canaux, mais vous n’êtes pas obligé de discuter
nécessairement dans un canal. Vous pouvez aussi échanger avec les collègues au moyen de
messages directs (DM). Une séquence de messages directs en dehors des canaux correspond
dans Slack à une conversation. (Pour simplifier, la figure précédente ne montre pas les
canaux partagés et les canaux multiespaces qui sont des cas particuliers.)
Les canaux permettent de maintenir les discussions centrées sur des sujets précis. Voici leurs
principaux avantages :
Canaux publics
Voici les caractéristiques principales d’un canal public :
• Un canal public appartient presque toujours à un espace de travail. La seule exception
concerne les canaux partagés avec une entreprise extérieure (une section ultérieure de ce
chapitre aborde ce point particulier).
• Tous les membres sauf les invités « monocanal » (les invités simples) peuvent rejoindre
un canal de l’espace. Cela dit, un administrateur peut restreindre cette possibilité.
• Tout membre d’un espace de travail, sauf les deux types d’invités, peut créer un canal
public.
L’utilisation d’un canal est intuitive. La Figure 5.2 montre une liste de canaux pour une
entreprise fictive.
Le point essentiel est que chaque canal doit avoir un but bien défini.
Canaux privés
Les canaux privés ont le même but que les canaux publics, et comme eux, ils existent en
grande majorité dans un espace de travail. Ce sont les conditions de visibilité et d’accès qui
les distinguent.
Supposons une organisation qui a créé les deux canaux publics #actus et #sup-port_info.
Tous les salariés doivent pouvoir accéder à ces informations essentielles. En revanche, les
discussions concernant les salaires, la recherche et les finances ne sont en général pas
destinées à être visibles par la totalité du personnel.
Un canal privé n’apparaît dans la liste des canaux d’un utilisateur que si celui-ci est déjà
membre de ce canal privé. Autrement dit, si vous n’êtes pas membre d’un canal privé, vous
ne saurez même pas qu’il existe.
Pour devenir membre d’un canal privé, vous devez y être invité. Vous ne pouvez donc pas
chercher les canaux privés, puis y entrer.
Vous pouvez à tout moment quitter un canal public puis le rejoindre, mais si vous quittez un
canal privé, vous devrez ensuite redemander une invitation.
Pour savoir si un canal dont vous êtes membre est public ou privé, il suffit de regarder s’il y a
un cadenas à gauche du nom du canal. Dans la Figure 5.2, le canal #perso est le seul privé.
Lorsque vous ajoutez un utilisateur à un canal privé, il accède à l’historique entier des
échanges ayant eu lieu dans ce canal.
Imaginons que vous soyez membre du service financier d’une entreprise. Vous voulez
partager un canal avec vos collègues de la comptabilité, alors que les deux départements
possèdent un espace de travail différent. Voici comment procéder :
❶ Sélectionnez dans le panneau latéral le canal dans l’espace des finances.
❷ Dans l’angle supérieur droit, ouvrez le volet des détails en cliquant le petit i minuscule
cerclé.
Vous voyez apparaître le volet des détails sur la droite.
❸ Tout à fait à droite, cliquez le bouton Plus (les trois points).
Slack affiche un panneau sous le bouton.
❹ Cliquez Options complémentaires.
❺ Choisissez Ajouter à d’autres espaces de [organisation].
Cherchez l’espace du service comptable.
Slack affiche une zone de saisie préremplie proposant de saisir le nom d’une équipe.
❻ Saisissez les premières lettres du nom de l’espace de travail qui doit partager ce canal et
sélectionnez-le dès qu’il s’affiche en entier.
❼ Cliquez le bouton vert Revoir les modifications.
Slack sait détecter un conflit de noms si le nom d’espace existe déjà dans l’espace cible.
Dans ce cas, changez le nom du canal. Vous pouvez par exemple ajouter simplement un
caractère de soulignement à la fin. Le nom #annonce devient #annonce_.
Slack confirme que tous les membres des deux espaces peuvent rejoindre ce canal, et
consulter son historique et ses fichiers.
❽ Cliquez le bouton vert Enregistrer les modifications.
Les membres de l’espace des finances peuvent dorénavant rejoindre le canal MWC, et
commencer à y contribuer.
Patientez quelques minutes que Slack rende le canal disponible dans le second espace. Une
fois que l’opération est réalisée, vous voyez apparaître deux cercles qui se chevauchent à
droite du nom du canal. Cela permet à tout le monde de savoir que le canal existe dans deux
espaces.
Les canaux multiespaces montrent leur intérêt dans les entreprises qui dépendent fortement
de plusieurs espaces de travail (et supposent le forfait Enterprise).
Vous pouvez constater que vous êtes devenu membre d’un canal multiespace sans que vous
l’ayez demandé. Si ce canal est public, vous pouvez le quitter et le rejoindre à tout moment.
En revanche, s’il est privé, vous devrez redemander une invitation si vous le quittez.
Si vous tentez d’utiliser l’un des termes réservés, vous verrez apparaître un message comme
quoi le nom est déjà utilisé pour un nom d’utilisateur, de groupe ou de canal.
Si vous n’avez pas utilisé un mot réservé, mais recevez malgré tout le message de refus, il est
possible que Slack ait ajouté ce mot à sa liste. La liste à jour des mots réservés est disponible
à cette page : https://slack.com/intl/fr-fr/help/articles/201402297-Cr%C3%A9er-un-
canal.
❻ Vous avez le choix entre inviter automatiquement tous les membres de cet espace et
spécifier une ou plusieurs adresses de membres à inviter.
Cliquez le bouton Ignorer pour l’instant, car vous pourrez ajouter des membres plus tard.
(Nous en parlons dans une section ultérieure.)
Lorsqu’il crée le nouveau canal, Slack ajoute un signe dièse # en préfixe. Vous êtes bien sûr
automatiquement membre de ce canal (mais vous pouvez le quitter plus tard).
Pour créer un canal privé, la procédure est exactement la même, mais à l’Étape 4, il suffit
d’activer l’option Convertir en canal privé (le bouton devient vert si l’option est active).
L’utilisation d’un canal privé est identique à celle d’un canal public. La seule différence en
dehors des restrictions d’accès est l’aspect de l’icône. Les quatre icônes possibles pour les
canaux sont rassemblées dans le Tableau 5.2.
Dans le cas d’un canal hybride, vous voyez plus d’une icône. Si vous créez un canal privé que
vous partagez, le canal comportera une icône de cadenas à gauche et deux losanges en
chevauchement à droite.
Si vous connaissez le langage de programmation Python ou si vous connaissez quelqu’un qui
peut vous y aider, il est possible de créer des scripts pour créer des canaux
automatiquement. Cela vous évite de devoir enchaîner la création de canaux manuellement.
Les propriétaires d’espace et les administrateurs peuvent trouver intérêt à disposer d’un
canal technique dans lequel seront centralisées toutes les demandes de nouveaux canaux par
les utilisateurs. Cela constitue une sorte de métacanal.
Sous ces quatre boutons, nous trouvons une série de catégories dépliables :
• À propos de : rappelle le but, la description, la date de création du canal et le nom
de son créateur.
• Membres : liste les membres actuels et permet d’en inviter d’autres.
• Raccourcis : permet de créer une automatisation pour ce canal avec l’outil
Workflow Browser.
• Épingler : marque un message pour qu’il soit affiché en haut du canal.
• Fichier : affiche les noms des fichiers téléchargés par les membres. Cela évite de
parcourir des centaines de messages pour trouver ceux dans lesquels un fichier
avait été joint.
Ajout manuel
Les canaux sont des entités dynamiques. À la différence des boîtes de réception des
messageries, leur contenu ne disparaît pas quand les salariés quittent l’entreprise. Même si
vous autorisez les membres à rejoindre les canaux publics quand bon leur semble, il est en
général conseillé de faire rejoindre d’office certains membres à certains canaux.
Voici comment ajouter manuellement un membre :
❶ Dans le panneau latéral, sélectionnez par clic le nom du canal dans lequel vous voulez
ajouter un membre.
❷ Cliquez dans l’angle supérieur droit le bouton représentant un i minuscule.
❸ Dans le volet droit des détails, dépliez la catégorie Membres.
❹ Cliquez le bouton blanc Ajouter des membres.
Si l’opération concerne un canal privé, Slack affiche un avertissement qui vous rappelle
que toute personne que vous ajoutez dans ce canal va avoir accès à la totalité du contenu.
❺ (facultatif) Cliquez le bouton vert Continuer.
❻ Dans le panneau qui apparaît, saisissez les premières lettres du nom de la personne.
Sélectionnez la personne une fois que son nom apparaît. Vous pouvez répéter le processus
pour en ajouter d’autres.
❼ Cliquez le bouton vert Ajouter.
Le ou les membres sont dorénavant membres du canal.
Comment faire lorsqu’il s’agit d’inviter des centaines ou des milliers de personnes à un
canal ? À compter de fin 2019, Slack a ajouté une fonction qui permet d’ajouter des
utilisateurs en rafale. Voici comment s’en servir :
❶ Utilisez un tableur pour créer une feuille de calcul dans laquelle chaque ligne contient
l’adresse de messagerie d’une personne à ajouter.
❷ Sélectionnez et copiez toute la série d’adresses.
❸ De retour dans Slack, sélectionnez dans la liste de gauche le canal concerné.
❹ Cliquez dans l’angle supérieur droit le bouton représentant un i minuscule.
❺ Dans le volet droit des détails, dépliez la catégorie Membres.
❻ Cliquez le bouton blanc Ajouter des membres.
❼ Dans la fenêtre de saisie, collez vos adresses de messagerie.
Actuellement, vous pouvez insérer jusqu’à 1 000 adresses à la fois. Slack va vérifier que
chacune des adresses est valide et qu’elle correspond à un membre du même espace de
travail. En cas de souci, vous pouvez supprimer dans la feuille de calcul les seules
adresses qui posent problème et recommencer l’intégration dans Slack.
Si vous changez d’avis pour une personne en particulier, vous pouvez vous servir du signe
X à droite du nom de la personne dans Slack. Cela vous évite de devoir recommencer
l’importation depuis le tableur.
• Lorsque le nombre de canaux est important, vous pouvez tirer profit de deux outils
permettant de naviguer plus aisément :
• Trier : vous pouvez trier par date, par nom de membres et dans l’ordre
alphabétique.
• Filtrer : vous pouvez limiter l’affichage aux canaux privés ou archivés et
masquer les canaux dans lesquels vous intervenez déjà (Figure 5.8).
• Rappelons que Slack ne vous laisse pas voir les noms des canaux privés des autres.
Si vous demandez un filtrage pour les seuls canaux privés, vous ne verrez que ceux
dans lesquels vous êtes déjà membre.
Figure 5.8 Affichage d’une liste filtrée de canaux publics.
❷ (facultatif) Cliquez dans la ligne du canal que vous voulez consulter avant de le rejoindre
éventuellement.
Slack présente quatre nouvelles commandes du côté droit :
• Prévisualiser
• Rejoindre
• Rechercher
• Plus
Prévisualiser permet de voir directement les messages du canal : vous n’êtes pas encore
membre, mais vous pouvez juger de la teneur des propos pour savoir s’il est utile de
rejoindre ce canal. La commande Rechercher permet de chercher des mots, en
particulier dans les discussions.
❸ Si vous considérez que vous pourriez profiter de ce canal, utilisez le bouton Rejoindre.
Dorénavant, ce canal public est ajouté à la liste de vos canaux.
Si vous connaissez déjà le nom d’un canal (quelqu’un vous l’aura transmis), il suffit de vous
rendre dans un canal existant ou de vous envoyer à vous-même un message direct (nous
abordons les messages directs dans le Chapitre 6). Saisissez alors la commande /joindre
suivie du nom du canal et validez par Entrée. Si vous saisissez par exemple /joindre
#marketing, Slack vous ajoute automatiquement dans ce canal.
Lorsque vous arrivez dans un nouveau canal, prenez quelques minutes pour parcourir le
contenu. Si c’est un canal très spécifique ou avec peu de membres, prenez le temps de vous
présenter aux autres.
Les messages échangés dans les canaux ne sont a priori pas privés. Tous les membres du
canal peuvent les voir. Pour des échanges privés, il faut écrire des messages directs
(Chapitre 6).
Pour mentionner un collègue du même canal, faites précéder son nom du symbole @. Les
autres membres du canal peuvent répondre à vos messages en ajoutant des émoticônes, des
adresses URL et même des images animées (GIF).
Voici quelques astuces :
• Pour informer d’un seul geste tous les membres d’un canal que vous venez d’ajouter un
message, saisissez la commande @canal.
• Les propriétaires et administrateurs d’espaces peuvent supprimer les messages des
autres membres d’un canal public. Si c’est ce que vous comptez faire, prenez d’abord
contact avec la personne concernée, en lui expliquant pourquoi son message doit être
effacé. Cette précaution évitera normalement une récidive.
• Pour recentrer une discussion dans un canal, définissez un sujet. Pour tout détail, visitez
la page https://bit.ly/sl-topic.
• Tâtez le terrain. Restez réservé lors de vos premières interventions, surtout si vous venez
d’être embauché ou accepté dans un canal.
• Plus un canal compte de membres, moins souvent vous devriez y poster des messages.
• Avant de valider vos interventions, revérifiez leur pertinence au sein du canal.
DANS CE CHAPITRE :
Utiliser les messages directs
•
Partager des fichiers
•
Maintenir un contact en dehors de Slack
Chapitre 6
Messages directs Slack
C omme l’a montré le Chapitre 5, le mécanisme des canaux publics et privés de Slack
est très efficace pour échanger des informations dans un même espace de travail.
Mais ce n’est pas le seul moyen de communication offert par Slack.
En effet, vous pouvez émettre et recevoir des messages directs (DM) à une personne en
particulier ou à tout un groupe. Vous pouvez même créer des séquences de messages sous
forme de fils de discussion.
Envoyer un message
Voici comment envoyer un message dans Slack :
❶ Tout en haut du panneau latéral, cliquez le bouton de nouveau message (à droite du nom
de l’espace).
Vous pouvez aussi cliquer le signe + à droite du titre de la catégorie des messages directs
en bas pour un résultat similaire.
❷ Dans le menu qui apparaît, saisissez les premières lettres du destinataire ou utilisez la
liste pour le sélectionner.
Vous voyez apparaître un écran similaire à celui de la Figure 6.1.
Figure 6.1 Création d’un message direct destiné à une seule personne.
Une fois le nom du destinataire choisi, utilisez la touche de tabulation (Tab). Le curseur
de saisie est alors placé dans la ligne de saisie du message.
L’envoi d’un message direct utilise le même processus que pour un message dans un
canal. La seule différence concerne la désignation du destinataire. Vous envoyez soit vers
un canal, soit vers une personne ou un groupe de personnes.
❺ (facultatif) Pour agrémenter le message, vous disposez d’un bouton pour insérer une
émoticône.
❻ Validez l’envoi du message par la touche Entrée, mais pensez à vous relire une dernière
fois d’abord.
Le robot SlackBot vous prévient si le destinataire avait demandé à ne pas être dérangé en
mettant en pause les notifications. Si vous lui répondez alors que vous voulez malgré tout
l’importuner, Slack va faire son possible (nous reviendrons sur les notifications dans le
Chapitre 7).
Par défaut, la partie inférieure du panneau gauche de la fenêtre Slack présente les noms des
personnes avec lesquelles vous avez le plus récemment échangé. Vous pouvez bien sûr
communiquer avec tous les autres membres de l’espace de travail.
Vous pouvez même envoyer un message direct à plusieurs membres à la fois. Le processus
est le même que décrit ci-dessus, mais dans l’Étape 2, vous sélectionnez plusieurs
destinataires (Figure 6.2).
Figure 6.2 Envoi d’un message à plusieurs destinataires.
La Figure 6.3 montre comment se présente la trace d’un message de groupe dans le panneau
gauche.
Vous constatez la présence d’un chiffre à gauche du message de groupe, ce qui permet de
voir que le message a été envoyé à plus d’une seule personne.
Vous pouvez tout à fait créer un pense-bête pour vous-même, ou récupérer du texte d’une
autre application : la Figure 6.4 montre un message envoyé à soi-même. Il suffit de se choisir
en tant que destinataire dans l’étape de la procédure précédente.
Slack ajoute la mention Brouillon pour distinguer ces messages non définitifs. (Vous ne
verrez pas cette liste s’il n’y a aucun brouillon.)
Conversations Slack
Le concept de conversation Slack désigne une série de messages directs individuels ou de
groupe. C’est une séquence d’échanges de messages entre membres de l’espace de travail
qui s’est déroulée en dehors d’un canal, ce qui est le point essentiel.
Dès que vous échangez des messages directs avec au moins un membre de l’espace, Slack
regroupe la séquence en tant que conversation. Vos conversations sont accessibles dans la
partie inférieure du panneau de gauche, dans la catégorie Messages directs.
Action Résultat
Insertion d’un lien de canal public dans un Le mot #finance apparaît sous forme de lien bleu. Tous les
message direct, par exemple #finance. membres peuvent y accéder en cliquant ce lien.
Insertion d’un lien de canal privé dans un Le lien #secret n’apparaîtra pas en bleu.
message direct, par exemple #secret. Les membres ne pourront pas cliquer le nom pour ouvrir le
canal.
La Figure 6.6 montre un lien de canal inséré dans un message. Le destinataire peut ainsi très
facilement accéder au canal mentionné.
Bouton Résultat
Éclair Liste des raccourcis clavier, certains concernant le format.
B Affiche les mots sélectionnés en gras.
I Affiche les mots sélectionnés en italique.
Barré Affiche les mots sélectionnés en barré ou biffés.
Code Applique le style code aux mots sélectionnés.
Lien Transforme le mot sélectionné en lien hypertexte ou adresse URL.
Chiffre Crée une liste ordonnée avec numéros.
Puce Crée une liste à puces.
Bloc de citation Ajoute une indentation au texte sélectionné pour montrer qu’il s’agit d’une citation.
Bloc de code Insère tel quel un bloc de code source.
Aa Masque les options de mise en forme.
@ Mentionne un utilisateur par son nom.
Émoticône Insère une émoticône ou émoji.
Trombone Joint un fichier au message.
Rien ne vous empêche de combiner plusieurs options de mise en forme dans le même
message, par exemple une liste à puces avec une partie en gras et un extrait de code source.
❷ Tapez les premières lettres du nom du destinataire dans la barre de recherche ou faites
défiler le contenu jusqu’à voir son nom ou sa photo.
Lorsque vous avez localisé une personne, Slack affiche son profil avec son rôle sous la
photo. Rappelons que le rôle n’est pas montré si c’est un membre régulier, sans droits
particuliers (nous l’avons expliqué dans le Chapitre 4).
Dans la vue Personnes, vous pouvez trier le contenu par nom, et disposez d’autres moyens de
trouver quelqu’un. Vous pouvez en effet filtrer par rôle et même chercher les utilisateurs
désactivés :
Supprimer un message
Que se lève le premier qui n’a jamais par mégarde cliqué Répondre à tous dans un courriel
pour le regretter une minute plus tard. Si les autres ont lu le message, cela ne sert à rien de
vouloir le supprimer. D’ailleurs, le simple fait que vous tentiez de faire cela intrigue les
destinataires et les pousse à aller le lire au plus vite. Dans ce contexte, Slack est meilleur
qu’une messagerie.
Voici comment vous pouvez supprimer un de vos messages :
❶ Amenez le pointeur dans les limites du message à éliminer.
Parmi les options, vous voyez le fameux menu local Autres actions représenté par les trois
points.
❷ Choisissez Supprimer le message, qui est affiché en rouge.
Slack vous demande de confirmer.
❸ Cliquez le bouton Supprimer.
Le message est totalement supprimé dans Slack.
Comme déjà dit, vous ne pouvez rien faire si l’un des destinataires l’a déjà lu. Pour vous
consoler, rappelons que le mécanisme de rappel de messages Outlook n’offre aucune
garantie non plus.
Les propriétaires et administrateurs d’espaces de travail peuvent supprimer les messages
des autres membres dans les canaux publics. C’est notamment indispensable pour supprimer
un message offensant.
Comme vous vous y attendez, Slack enregistre en réalité toutes les données de tout ce qui
existe dans votre espace de travail et pas seulement ce que vous « enregistrez » (jusqu’à ce
que vous décidiez de supprimer).
Vous pouvez à tout moment utiliser dans le même menu local la commande Désépingler cet
élément ou le bouton X dans l’angle supérieur droit du message. Notez que cette opération
ne supprime pas le message.
Vous pouvez visualiser les mémos existants lorsque vous utilisez l’application pour mobile
Slack, mais pour créer et modifier un mémo, il faut utiliser Slack sur un ordinateur classique.
Les messages de canal simples peuvent être vus et modifiés depuis n’importe quel appareil.
• Chacune de ces questions fera l’objet d’un fil de discussion. Les fils ont moins d’intérêt
pour les questions binaires (où l’on répond par oui ou non). Cela dit, il y a rarement des
contre-indications à ouvrir des fils de discussion.
Ne négligez pas les règles de bonne conduite au travail. Ne partagez pas de message ni de
fichier sans raison valable.
D’ailleurs, il est impossible de partager un message d’un canal privé. Vous ne pouvez le
partager qu’avec celui qui l’a envoyé.
Cela dit, la grande masse des messages opérationnels quotidiens pourrait trouver place
dans Slack.
Voyez avec la direction de votre structure avant toute introduction dans Slack d’une
information qui pourrait mériter plus de discrétion.
DANS CE CHAPITRE :
Configurer les notifications
•
Contrôler son statut de disponibilité
•
Paramétrer les notifications sur certains équipements
•
Surveiller la messagerie, les mentions et les réactions
Chapitre 7
Notifications, statut et flux
V ous allez passer un temps non négligeable à rédiger des messages et y répondre
dans Slack. Vous allez partager des fichiers, les commenter et vous joindre à des
sondages internes. Toutes ces activités auront normalement comme résultat que
vous passez moins de temps dans votre boîte de réception de messagerie.
Comment savoir si quelqu’un a besoin de votre aide ou de votre avis ? Slack y pourvoit par
l’envoi d’alertes nommées notifications à propos des messages directs individuels ou de
groupe, à propos des mises à jour dans les canaux, ou en détectant des mots-clés dans les
messages.
Vous pourriez craindre que l’utilisation croissante de Slack finisse par aboutir à la même
situation de saturation que celle que vous connaissez peut-être au niveau des courriels. S’il
s’agit de remplacer la consultation répétitive de votre boîte de réception par celle des canaux
Slack, où est le progrès ?
Cette crainte est tout à fait naturelle, mais Slack a été conçu en sorte de vous libérer de cette
situation de saturation. Vous allez pouvoir définir des priorités dans vos notifications, choisir
quand vous en recevez et quand vous n’en recevez pas, et sur quels appareils. C’est tout de
même plus confortable que la messagerie, non ?
Voyons donc dans ce chapitre comment configurer finement les notifications. Nous verrons
comment régler les alertes différemment selon le terminal. Slack vous permet même de
choisir des périodes pendant lesquelles vous passez sous les radars pour être vraiment
tranquille.
• Un point : il avertit d’une activité non lue dans l’un de vos espaces de travail.
• Un chiffre dans un cercle rouge : quelqu’un a réalisé l’une des actions suivantes :
• il vous a envoyé un message direct ;
• il vous a mentionné ou écrit dans un canal public dont vous êtes membre ;
• il a utilisé l’un de vos mots-clés dans un canal public dont vous êtes membre.
Grâce aux notifications, vous ne risquez plus de passer à côté d’un message qui vous est
destiné dans un autre espace que celui dans lequel vous vous trouvez. Comme le montre la
Figure 7.2, un badge avec un chiffre est ajouté par Slack à gauche du nom de l’espace
concerné. (Il est possible que l’aspect exact de l’interface utilisateur change par rapport à
cette capture d’écran.)
Figure 7.2 Badge indicateur d’un autre espace.
L’apparition des badges d’activité n’est pas obligatoire. Nous verrons plus loin dans ce
chapitre qu’il est facile de prendre du recul en basculant dans le statut Ne pas déranger,
DND (Do Not Disturb).
Les notifications Slack regroupent plusieurs types d’alerte. Pour visualiser les paramètres
des notifications, procédez ainsi :
❶ Cliquez dans le nom d’espace pour ouvrir le menu principal.
❷ Choisissez Préférences.
Dans la boîte qui apparaît, vous voyez au départ la catégorie Notifications (Figure 7.3).
Vous accédez à ce paramétrage depuis un ordinateur fixe ou un ordinateur portable : c’est ici
que vous pouvez contrôler le mécanisme de notification.
Avant d’entrer dans les détails, sachez qu’il n’y a pas un paramétrage idéal des notifications
Slack. Vous pouvez faire des essais en activant et désactivant certaines d’entre elles, afin de
voir ce qui vous convient le mieux. L’objectif est de ne pas masquer les alertes importantes
tout en évitant d’être surchargé d’alertes.
Figure 7.3 Boîte de paramétrage des notifications d’espace de travail.
Muetter un canal
(N. d. T.) Nous introduisons ici le verbe muetter pour rendre muet, to mute. L’anglais provient
bien du français ici (muet, mutisme), mais le verbe muter a été consacré aux opérations de
mutation (changer le propriétaire d’un bien ou l’affectation d’un fonctionnaire).
Lorsque vous voulez continuer à suivre un canal sans recevoir d’alerte à son sujet, il suffit de
suivre la procédure ci-dessous :
❶ Sélectionnez le canal désiré.
Slack affiche un volet du côté droit. S’il ne s’est pas affiché, ouvrez ce volet des
informations du canal au moyen du bouton d’informations (un i minuscule à droite) dans
l’angle supérieur droit de la fenêtre.
❷ Cliquez le bouton Plus pour accéder aux options.
❸ Choisissez le bouton Désactiver les notifications de [nom_canal].
Il pourra s’avérer utile de vous créer des pense-bêtes pour aller visiter de temps à autre les
canaux que vous avez muettés.
Slack affiche les noms des canaux muettés en grisé dans le panneau latéral, et les liste après
les canaux normaux (Figure 7.4).
Figure 7.4 Exemple de canal muetté en bas de liste.
Muetter un canal n’est pas l’équivalent de muetter une conversation. Les membres de cet
espace peuvent toujours vous envoyer des messages directs ou discuter dans un autre canal.
Le paramétrage ne concerne que le canal concerné.
Une fois que vous avez muetté un canal, si quelqu’un vous mentionne dans ce canal, Slack va
afficher un badge rouge dans le nom du canal. Cela vous permet malgré tout de vous inciter
à aller voir. En revanche, vous n’êtes plus interrompu par l’affichage d’une notification.
Si vous n’autorisez pas les notifications pour appareils mobiles dans l’application Slack sur
ordinateur, vous n’en recevrez pas.
Pour résumer, Slack permet de choisir les types de notifications, pour chaque canal, et pour
les différents types de périphériques. Ce niveau de personnalisation va bien plus loin que ce
que permet une messagerie électronique.
Lorsque vous avez besoin de voir sous forme de liste tous les paramètres de notification de
vos canaux, il suffit de profiter de la fonction prévue par Slack :
❶ Ouvrez le menu principal de l’espace (cliquez dans son nom en haut à gauche).
❷ Choisissez la commande Préférences.
❸ Choisissez Notifications et faites défiler le contenu jusqu’en bas de page.
Vous accédez à la liste des notifications de canaux (Figure 7.6).
Notez que l’utilisation de vos mots-clés dans les canaux privés et les messages directs privés
n’est pas notifiée, car ce serait contraire aux règles de confidentialité.
Appels manqués
Lorsqu’un collègue tente de vous appeler et que vous n’êtes pas présent, Slack ajoute un
badge à côté du nom de cette personne. S’il effectue un appel dans un canal et que vous n’y
soyez pas, c’est le nom du canal qui s’affiche en gras. Vous êtes notifié de l’appel non abouti.
Notifications multiples
Vous avez certainement déjà reçu des messages électroniques au quotidien qui sont le fruit
d’un publipostage. Seuls certains de ces messages vous concernaient, les autres étant des
pourriels que vous avez ignorés. Il est pourtant parfois nécessaire d’envoyer une information
à tout un département par exemple. Mieux vaut informer trop de personnes que trop peu,
non ?
Slack permet de prévenir d’un seul geste tous les membres d’un canal ou d’un espace de
travail. Le Tableau 7.1 décrit quelques opérateurs permettant d’y parvenir. Cela vous évite de
devoir chercher les noms de tous les membres d’un espace pour créer un message direct de
groupe et d’ennuyer certains collègues avec des messages qui ne concernent pas.
Opérateur Effet
@ici Notifie seulement les membres du canal actif.
@canal Notifie tous les membres d’un canal, actif ou non.
@tous Notifie tous les membres du canal #général, c’est-à-dire tous ceux faisant partie de l’espace
de travail.
Supposons que vous vouliez envoyer un message dans un canal contenant au moins six
membres. Votre message contient l’opérateur @canal ou @tous. Dans ce cas, Slack vous
demande de confirmer le message (à moins qu’un propriétaire ou un administrateur de
l’espace ait désactivé cette étape de confirmation).
Voici quelques points à prendre en compte pour les notifications de masse :
L’opérateur @canal ne fonctionne pas dans un fil de discussion. Lorsque vous avez besoin
qu’un groupe de personnes puisse lire votre réponse à une question, ajoutez un lien vers
votre message dans le canal concerné.
• Dès que vous citez un des opérateurs du tableau précédent dans un fil, un badge rouge
est ajouté dans le panneau gauche des membres concernés. Sachez cependant que si les
membres ont configuré leurs notifications en sens contraire, ils ne recevront pas votre
alerte.
• Vous pouvez toujours solliciter une personne en utilisant l’opérateur basé sur son nom. Si
vous saisissez par exemple @jeanbon, Slack va notifier Jean.
• Pour d’autres détails au sujet des notifications Slack, voyez la page https://bit.ly/sl-
not. Vous y découvrirez que Slack permet de personnaliser le son d’alerte associé,
l’aspect et d’autres détails.
Vous pouvez effacer l’émoticône d’un statut standard, comme nous le verrons plus loin.
❸ Cliquez enfin le bouton Enregistrer.
Dès que votre statut a été redéfini, vous voyez toutes vos interventions dans les
discussions ornées de l’icône de disponibilité choisie. Nous verrons un peu plus loin dans
ce même chapitre le cas particulier du statut Ne pas déranger, DND.
Les autres membres voient facilement votre statut. Quand une personne est disponible en
ligne, il n’y a pas d’icône de statut particulière.
Pour bien faire savoir que vous allez être inaccessible, vous pouvez choisir l’émoticône
représentant un point rouge. Pour changer d’icône par défaut, il suffit de cliquer dans
l’icône, dans le volet des détails de votre profil (Figure 7.11).
Figure 7.11 Choix d’un point rouge d’indisponibilité dans Slack.
Pour désactiver et sortir du mode DND, ouvrez votre menu personnel et choisissez Désactiver
dans le sous-menu de Suspendre les notifications.
Chapitre 8
Découverte des outils Zoom
L es outils Zoom permettent aussi bien à de petites équipes qu’à d’énormes groupes de
personnes de communiquer plus efficacement. Les offres de Zoom sont souples,
puissantes, bon marché et faciles d’emploi.
Pour pouvoir tirer profit au mieux des services Zoom, vous devez comprendre ce que chacun
peut vous apporter. Si vous ne choisissez pas la formule la mieux adaptée à vos besoins, vous
allez être déçu et dépenser inutilement temps et argent.
Découvrons donc les grandes lignes des différentes formules de Zoom, tant au niveau des
possibilités que des limitations et du coût.
Pour en profiter, tous les produits Zoom partagent un air de famille et les mêmes
technologies. Chacun permet d’améliorer la qualité et l’efficacité des communications.
Il n’est pas nécessaire de faire l’acquisition de tous les produits Zoom, car ils sont
indépendants les uns des autres. Certaines entreprises ont choisi d’adopter la famille
complète, mais la majorité des utilisateurs se limiteront à un ou deux des outils.
Principaux avantages
Voici quelques-uns des grands points forts de l’outil Réunions et discussions :
• Outils de collaboration intégrés : la plupart des outils de cette catégorie permettent
de partager un écran. Le produit Réunions et discussions va plus loin en permettant à
plusieurs participants de partager leur écran en même temps et d’ajouter des
annotations, ce qui assure plus d’interactivité dans les réunions.
• Indépendance des appareils : par le passé, les outils de vidéoconférence ne
foncionnaient correctement qu’avec certains types d’ordinateurs et des systèmes
d’exploitation spécifiques. Cette contrainte est levée avec Zoom. Vous pouvez démarrer
ou rejoindre une réunion puis coopérer depuis quasiment n’importe quel appareil.
N’en déduisez pas que toutes les opérations pourront être réalisées sur tous les types
d’appareils.
• Discussions texte et échange de fichiers : parfois, vous n’aurez pas envie d’accepter
un appel vidéo. La partie « discussions » de l’outil laisse deviner que vous pouvez
échanger en mode texte avec tout un groupe de personnes, comme avec WhatsApp, Slack
(décrit dans la Partie 2) et autres. Vous pouvez consulter l’historique et envoyer des
fichiers. Zoom conserve une archive des activités pendant 10 ans.
• Et vous pouvez à tout moment décider de basculer vers une discussion audio.
Forfaits et coût
Zoom propose une formule de base gratuite pour Réunions et discussions et plusieurs
formules payantes :
• Pro ;
• Affaires ;
• Business.
Pas de mariage sans fiançailles préalables. Comme pour tout abonnement, prenez le temps
de faire des tests avant de vous engager.
Zoom propose aussi des formules spécifiques, adaptées à la législation en vigueur dans
chaque pays :
Forfait de base
Le forfait de base pour Réunions et discussions donne accès gratuitement à un nombre de
fonctions remarquable. Tout n’est pas disponible, mais cela permet déjà de travailler
sérieusement. Voici quelques-uns des services disponibles :
• Vous pouvez créer une réunion avec jusqu’à 100 participants, mais de 40 minutes
maximum. (Zoom songe à supprimer cette limite, dans le cadre de l’utilisation par des
enseignants, pendant la durée de la pandémie.)
• Le nombre de réunions n’est pas limité.
• La discussion est possible avec des groupes ainsi que l’envoi de fichiers.
• Une réunion peut être distribuée en plusieurs salles de répartition.
• Séance de brainstorming avec prise de notes sur tableau blanc virtuel.
• Partage d’un ou de plusieurs écrans.
Forfait Pro
Le forfait payant le moins onéreux de Zoom est le forfait Pro. Il offre bien sûr toutes les
options du forfait de base et en ajoute quelques-unes :
• Durée d’une réunion étendue jusqu’à 24 heures.
• Production de rapports divers sur l’utilisation par les membres.
• Délégation de réunion, ce qui permet de nommer une autre personne pour programmer
une réunion à votre place. (Les personnes déléguées doivent également disposer d’un
forfait Pro au minimum.)
• Création et distribution d’un identifiant de réunion personnel PMI.
• Espace de stockage de fichiers dans le nuage de 1 Go.
• Attribution de droits d’accès différents dans le cadre de la gestion des utilisateurs.
• Contrôle des actions possibles par les autres personnes (enregistrement des appels,
cryptage, discussions et création de notifications, notamment).
Le forfait Pro est facturé 14 € par mois en facturation mensuelle ou 140 € en facturation
annuelle.
Forfait Affaires
Ce forfait offre toutes les options du forfait Pro en y ajoutant les suivantes :
• Jusqu’à 300 participants par réunion.
• Support téléphonique dédié.
• Accès au tableau de bord Zoom. Les administrateurs du compte disposent d’un accès à
des données d’utilisation globale et à des données dynamiques pendant les réunions.
• Création d’une adresse Web spécifique.
• Ajout automatique des utilisateurs à un compte par définition de domaines d’adresses de
courriel.
• Génération automatique de transcription des appels.
Le forfait Affaires est facturé 19 € par mois en facturation mensuelle ou 190 € en facturation
annuelle.
Compléments (add-ons)
Pour répondre à des besoins moins répandus, Zoom propose des logiciels complémentaires
pour personnaliser votre forfait. Voici les compléments principaux disponibles pour l’outil
Réunions et discussions.
• Webinaires : voir la section suivante.
• Zoom Rooms : voir la section éponyme en fin de chapitre.
• Grandes réunions : permet d’accueillir de 500 à 1 000 participants dans une réunion,
en fonction de la licence en vigueur. Les détenteurs d’un forfait Pro peuvent ajouter ce
complément à leur forfait mensuel ou annuel.
• Forfait audio : permet de proposer des numéros de téléphone en prépayé et des
numéros d’accès local.
• Stockage dans le nuage : si vos besoins de stockage dépassent le quota de votre
forfait, vous pouvez acheter plus d’espace. Cela vous évite de devoir changer de forfait
uniquement à cause de la saturation de l’espace.
Pour les forfaits avec plus de 1 000 participants, vous prendrez contact avec un commercial
de Zoom.
Zoom Rooms
Les services de réunions et de webinaires suffisent à produire des téléréunions de haute
qualité. Vous pouvez ainsi organiser une téléréunion depuis Tombouctou avec votre collègue
Pierre de Montréal et votre futur client situé en Colombie.
Dans une téléréunion d’entreprise, il arrive en général que certaines personnes participant à
la réunion soient physiquement proches. Dans ce cas, une réunion en présenciel se déroule
dans une salle de réunion et plusieurs participants distants viennent s’y connecter. Imaginez
une réunion à Paris à laquelle viennent se joindre Ahmed de Londres, Mark de Gaza et
Rodrigo de Varsovie. Nous ne sommes plus dans le cas d’une téléréunion réalisée depuis des
chambres d’hôtel ou depuis des domiciles avec un matériel informatique classique.
Dès qu’une entreprise a besoin d’organiser régulièrement des réunions dans des salles
dédiées, elle doit envisager d’acquérir du matériel et du logiciel spécifiques (de même pour
organiser des séances de formation à distance). L’outil Réunions et discussions peut ne pas
suffire à répondre à ce genre de besoin. C’est pourquoi Zoom propose la solution Zoom
Rooms.
• Partage de contenu sans fil. Les participants peuvent aisément partager plusieurs
écrans dans la même salle. De nombreuses options de partage sans fil sont disponibles,
tant pour les participants que pour les animateurs.
• Intégration aux systèmes audiovisuels existants. Si l’entreprise a déjà installé un
système audiovisuel coûteux dans ses salles de conférence, il est souvent possible de
réutiliser cet équipement avec Zoom Rooms. Cela évite de perdre cet investissement
grâce à l’option Connecteur de salles de conférence (voir plus loin).
• Planification aisée. Une personne peut facilement réserver une salle à une certaine
heure en utilisant l’écran installé à l’extérieur d’une salle Zoom Rooms, écran qui permet
aussi de consulter les prochains plannings. (Les mêmes informations sont bien sûr
également accessibles de n’importe où par le logiciel Zoom.)
• Taux de disponibilité garanti. La société Zoom garantit que les systèmes Zoom Rooms
ont un taux sans panne de 99,99 %. Sur une année pleine, Zoom Rooms ne tombe donc en
panne qu’au maximum neuf heures environ.
En réalité, cette valeur n’est pas unique, même si elle semble impressionnante. Dans le
monde actuel, les technologies atteignent souvent ce niveau de disponibilité. Les
fournisseurs de stockage sur le nuage tels qu’AWS, Microsoft Azure ou Google garantissent
le même taux de disponibilité dans leur licence d’utilisateur final EULA. Le même taux est
offert par l’outil Slack vu dans la Partie 2.
Zoom Phone
Utilisez-vous encore une ligne de téléphone fixe ? C’était sans doute encore la règle voici à
peine 15 ans.
Entre 2004 et 2018, le taux d’équipement en lignes de téléphone fixe aux États-Unis est
passé de 93 à 42 %. Dans le monde entier, les personnes physiques abandonnent à vaste
échelle l’abonnement à une ligne fixe.
Les choses sont différentes dans le monde de l’entreprise. Les combinés posés sur le bureau
et autres numéros de lignes directes n’ont pas disparu. Il faut dire que personne n’a envie de
donner son numéro de téléphone personnel à ses prospects et ses clients. Et cela sans
compter les besoins des centres d’appels téléphoniques. Des millions d’entreprises
continuent à équiper leurs salariés de téléphones fixes. Une solution moderne à ce besoin est
Zoom Phone.
Chapitre 9
Comptes et rôles Zoom
Il n’est pas inutile de découvrir quelques points fondamentaux avant d’envisager d’organiser
votre première réunion.
Nous allons voir dans ce chapitre d’introduction les préparatifs permettant d’exploiter Zoom
au mieux et découvrirons les téléréunions et discussions dans le chapitre suivant.
❷ Dans le coin supérieur droit de la page d’accueil, cliquez le bouton orange Inscrivez-
vous, c’est gratuit.
Zoom propose trois façons de vous inscrire :
• avec une adresse de messagerie ;
• via un compte Google ;
• via un compte Facebook.
Si vous choisissez la deuxième ou troisième option, l’authentification du compte va
utiliser le service correspondant. En procédant ainsi, vous autorisez la société Zoom à
accéder à certaines des données que vous avez déjà fournies à Facebook ou à Google.
Cette façon de faire est assez répandue. Par exemple, le site Spotify propose de créer un
nouveau compte à partir d’un compte Facebook. Cela évite de devoir spécifier à nouveau
le nom, la date de naissance, l’adresse de messagerie et autres éléments. En effet,
Facebook dispose déjà de ces informations (et de bien d’autres, tout dépendant du niveau
de discrétion de l’utilisateur lorsqu’il fréquente ce site de réseau social).
Si vous n’utilisez pas ces réseaux sociaux ou si vous craignez de divulguer vos données
personnelles, optez pour la première option.
La suite de cette description suppose que vous avez choisi de fournir une adresse de
messagerie personnelle, donc en ne passant ni par Facebook ni par Google.
❸ Saisissez votre adresse de messagerie puis cliquez le bouton S’inscrire.
Zoom vous informe qu’un courriel de confirmation va vous être envoyé (Figure 9.1).
Pour vous protéger des pourriels et de la malveillance, Zoom bloque certains domaines de
messagerie. Par exemple, une adresse du style milyards802@ mailboxt.com sera refusée
parce que ce domaine sert en général à créer des adresses de messagerie temporaires.
❹ Dans votre boîte de réception de messagerie, cherchez le courriel d’authentification que
Zoom vous a envoyé.
Le message ressemble au contenu de la Figure 9.2.
Figure 9.2 Courriel d’authentification du compte Zoom.
Toutes nos félicitations ! Votre compte Zoom est dès à présent actif et utilisable.
Vous profiterez plus confortablement des fonctions de réunion et de discussion en installant
l’application cliente locale de Zoom, ce que nous verrons dans une section ultérieure de ce
chapitre.
Rien ne vous empêche de créer plusieurs comptes Zoom avec des adresses de messagerie
différentes. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui se créent un premier compte Zoom pour leurs
échanges personnels et un autre pour leurs activités professionnelles. Ne mélangeons pas
torchons et serviettes.
❺ Cliquez le bouton du forfait désiré. Dans l’exemple, nous optons pour le forfait Pro.
❻ Modifiez si nécessaire le nombre d’animateurs et donc de licences que vous voulez
acheter.
Par défaut, la valeur est égale à 1. Le nombre d’animateurs multiplie le coût total.
❼ Choisissez le rythme de facturation.
Par défaut, Zoom propose une facturation annuelle avec une remise, mais vous pouvez
choisir la facturation mensuelle qui est sans engagement, ce qui permet d’arrêter
l’abonnement dès que désiré.
❽ (facultatif) Choisissez les options désirées.
Les options ont été décrites dans le Chapitre 8.
❾ Cliquez le bouton Enregistrer et continuer en bas de page.
Si une boîte intermédiaire vous propose d’ajouter des options, répondez Passer cette
étape…
❿ Saisissez vos informations de contact et vos données de règlement.
⓫ Confirmez que vous n’êtes pas un robot et acceptez les conditions générales de vente au
moyen des cases à cocher.
⓬ Cochez l’option J’accepte la Politique de confidentialité… Cliquez enfin le bouton
Enregistrer et continuer (ou Save and Continue).
Zoom affiche un récapitulatif de commande.
⓭ Relisez bien les termes de votre commande, notamment au niveau de la périodicité de
facturation. Si tout vous convient, cliquez le bouton Place order ou Confirmer.
Zoom affiche un message confirmant le basculement vers le nouveau forfait.
Les détails du changement de forfait dépendent de plusieurs éléments extérieurs :
Voici comment installer l’application locale Client Zoom sur votre machine :
❶ Depuis votre page principale dans le navigateur Web, ouvrez en haut à droite le menu
Ressources.
❷ Choisissez la première commande, Télécharger client Zoom.
Zoom vous guide vers le centre de téléchargement.
❸ Cliquez le bouton Télécharger.
Le paramétrage de votre navigateur provoquera peut-être l’affichage d’une boîte
d’avertissement. Il suffit de confirmer.
❹ Enregistrez le fichier sur votre ordinateur.
L’emplacement de destination du téléchargement est librement choisi, mais nous
conseillons de vous en tenir aux conventions habituelles :
Cette fenêtre constitue votre tableau de bord à partir duquel vous allez organiser des
réunions, rejoindre une réunion existante, modifier vos paramètres, entre autres choses.
Voici les icônes et éléments qui apparaissent en haut d’écran, de gauche à droite :
• Accueil : cette commande ramène toujours à cette page principale. C’est l’équivalent de
la page d’accueil d’un site Web.
• Discussion : permet de démarrer une nouvelle discussion en tête-à-tête ou en groupe.
Vous avez accès aux discussions précédentes.
• Réunions : donne accès aux informations au sujet des réunions passées et futures et
permet de visionner les réunions enregistrées.
• Contacts : donne accès à l’annuaire des contacts créé dans Zoom et permet de créer des
canaux qui sont des conteneurs pour des messages et des échanges de fichiers de chaque
groupe.
• Rechercher : permet de chercher des messages, des fichiers et des contacts dans Zoom.
• (icône de membre) : sert à connaître votre statut, à accéder à votre profil et à chercher
les mises à jour.
• Paramètres : donne accès aux paramètres au niveau vidéo, audio, discussion et partage
d’écran.
Nous trouvons enfin quatre gros boutons dans la partie centrale gauche de l’écran :
• Nouvelle réunion : permet de démarrer immédiatement une réunion Zoom en tant
qu’animateur.
• Rejoindre : sert à rejoindre une réunion Zoom existante, donc organisée par un autre
animateur.
• Programmer : (lire planifier) sert à définir une nouvelle réunion et à la paramétrer.
• Partager l’écran : pour partager votre écran avec les autres participants à une réunion
en cours.
Nous verrons en détail ces fonctions dans les deux prochains chapitres. Pour l’instant, sachez
que vous allez souvent revenir à votre écran principal dans le client Zoom.
Toute la suite de ce chapitre vous est inaccessible si vous utilisez le forfait basique gratuit de
Zoom. En revanche, vous avez tout intérêt à apprendre à maîtriser l’utilisation des
utilisateurs, des groupes et des rôles au cas où vous ou votre organisation basculez vers un
forfait payant. Dans le cas contraire, vous risqueriez de subir des surcoûts liés à des
ressources inutilisées.
Soyez vigilant lorsque vous choisissez le type. En oubliant de cocher cette dernière
option, certains se sont vus facturer un montant imprévu.
❸ Choisissez vos options de transfert des données au moyen des cases à cocher et saisissez
une adresse de messagerie de destinataire.
L’adresse de messagerie indiquée doit correspondre à un compte Zoom existant et actif
dans l’entreprise.
Zoom va transférer toutes les données choisies depuis le compte qui va disparaître vers le
compte associé à l’adresse saisie.
❹ Si vous avez choisi au moins une option de transfert de données, choisissez le bouton
Transférer les données puis supprimer. Dans le cas contraire, choisissez Supprimer
maintenant.
Dans les deux cas, vous devrez confirmer la suppression en cliquant un bouton rouge.
Zoom affiche alors un message confirmant la suppression. Le compte n’apparaîtra plus
dans la liste des utilisateurs.
Cette suppression est définitive et ne propose pas de fonction Annuler.
Groupes d’utilisateurs
Tout client ayant une offre Zoom payante peut tirer profit d’une fonction permettant
d’économiser beaucoup de temps : les groupes d’utilisateurs. Les administrateurs et
titulaires de comptes peuvent définir des groupes pour réunir tout un ensemble d’utilisateurs
afin de centraliser leur paramétrage. Cela permet d’augmenter ou de réduire les possibilités
de tous les utilisateurs d’un seul geste. Voyons cela par un exemple concret.
Supposons une université qui utilise depuis des années le forfait Education de Zoom. Il est
demandé au personnel de l’université d’utiliser la partie vidéo lors de leurs réunions
techniques en activant l’option correspondante. (Nous y reviendrons dans le Chapitre 10.)
D’un autre côté, l’administration de l’université désire protéger la vie privée des étudiants,
d’autant plus en période de pandémie, car la vidéo laisse apercevoir l’espace privé de chacun
derrière lui. Les élèves doivent pouvoir rejoindre une réunion avec leur professeur sans que
la partie vidéo soit activée d’office. Il faut laisser à chaque étudiant le choix d’activer ou non
sa vidéo une fois qu’il a rejoint la réunion. Il s’agit donc de régler correctement l’option
correspondante.
Cela suppose de répercuter le changement de l’option dans les comptes de tous les
professeurs. Ce sera bien plus simple une fois les professeurs réunis en un groupe. Le
processus général comporte trois étapes :
❶ Création du nouveau groupe d’utilisateurs.
❷ Peuplement du groupe avec les comptes d’utilisateurs.
❸ Modification des paramètres de comptes Zoom appliquée à tout le groupe.
Cette technique permet également de limiter l’accès à certaines applications par groupes.
Créer un rôle
Souvent, les trois rôles prédéfinis ne suffiront pas. Il n’y a aucun souci pour créer de
nouveaux rôles. Supposons par exemple qu’il soit intéressant de créer un nouveau rôle pour
le directeur du marketing, Roger. Il doit en effet souvent organiser des webinaires pour ses
futurs clients. Il a de ce fait besoin d’effectuer certaines modifications et certaines actions
qui sont au départ interdites aux membres réguliers. Pour autant, vous ne voulez pas lui
donner accès à toutes les possibilités.
Le titulaire ou l’admin peut facilement créer un nouveau rôle comme ceci :
❶ Depuis le portail Web de Zoom, dans la catégorie ADMINISTRATEUR, cliquez Gestion
des utilisateurs.
❷ Cliquez Gestion des rôles pour voir la liste des rôles définis.
Au départ, il n’y a que trois rôles : titulaire, admin et membre.
❸ Du côté droit de la page, cliquez Ajouter un rôle.
❹ Saisissez un nom et une description pour le rôle.
❺ Cliquez Ajouter.
Zoom affiche toute une gamme d’options pour les paramètres des rôles.
❻ Activez les options que vous voulez attribuer au nouveau rôle en utilisant le couple de
boutons sur la droite. En combinant leur état, vous pouvez :
• visualiser un paramètre ;
• modifier le paramètre ;
• faire les deux opérations ;
• ne rien autoriser (cases non cochées).
❼ Une fois vos choix effectués, cliquez le bouton Enregistrer les modifications en bas
d’écran.
Zoom affiche un message vert confirmant la mise à jour des paramètres.
Le nouveau rôle existe, mais il n’est encore lié à personne.
Soyez vigilant dans la phase de création d’un rôle. Zoom va attribuer les droits que vous
choisissez à ce moment au rôle concerné. Dans l’exemple précédent, si vous autorisez par
erreur Roger à supprimer des comptes d’utilisateurs, il pourra tout à fait le faire.
Pour en savoir plus au sujet des rôles Zoom, voyez la page https://bit.ly/zmroles.
DANS CE CHAPITRE :
Principes des réunions
•
Devenir un hôte de réunion
•
Actions en cours de réunion
Chapitre 10
Réunions Zoom
C ertaines personnes évitent tant que faire se peut de parler avec les autres. D’autres
ont besoin de communiquer à tout propos, quitte à bombarder leurs collègues de
messages.
Vous ne vous reconnaissez sans doute dans aucune de ces catégories extrêmes. Vous savez
qu’en matière de communication, il faut se montrer subtil. Parfois, un bref message est la
solution appropriée. À d’autres moments, il faut une discussion à tête reposée plutôt qu’un
échange de courriels. Même en dehors des entreprises, les gens aiment entendre et voir ceux
qui leur sont chers : les membres de leurs familles, leurs amis et leurs connaissances. C’est
un besoin humain vital.
Nous allons découvrir dans ce chapitre le service Zoom le plus populaire : les réunions. La
société Zoom a revu de fond en comble les modalités de création d’un service de téléréunion.
Le produit qui en est issu offre une expérience utilisateur fiable, confortable, intuitive et
cohérente. L’organisation de réunions à deux ou plus est très simple dans Zoom.
Si vous êtes de ceux qui sont réticents à l’utilisation des téléconférences et téléréunions, les
nombreux avantages de Zoom vous feront sans doute changer d’avis.
Ce chapitre ne décrira pas toutes les options disponibles dans les réunions Zoom. Pour toute
question supplémentaire, voyez le système d’aide en ligne disponible sur le site Zoom et les
nombreux tutoriels disponibles.
Rôle de coanimateur
Dans certaines réunions importantes, vous aurez envie de désigner un collègue pour vous
aider à mener la réunion. Il pourra réaliser la plupart des opérations qui vous sont
accessibles à une expression près : il ne peut pas démarrer une diffusion directe. En
revanche, il peut la lancer une fois que l’hôte principal a démarré la réunion.
Zoom reconnaît également les remplaçants, c’est-à-dire les suppléants ou animateurs de
substitution. Voyez le site Web de Zoom pour d’autres détails au sujet des substituts.
Rôle de participant
Les participants sont tous ceux qui ne sont pas organisateurs d’une réunion. Voici le genre
d’opérations accessibles à un participant :
• voir la liste des participants de la réunion ;
• si l’animateur l’a autorisé, partager son écran ;
• activer et arrêter sa partie vidéo ;
• activer et désactiver la partie audio par le micro.
Pour la liste complète des tâches possibles pour chacun des rôles, cherchez Rôles durant une
réunion dans l’aide de Zoom.
❸ (facultatif) Vous pouvez changer votre numéro PMI au moyen du lien Modifier.
Zoom n’accepte pas n’importe quelle valeur pour ce numéro et vous avertit par un
message rouge si votre proposition ne convient pas.
Vous n’êtes pas forcé d’utiliser votre numéro PMI pour organiser une réunion, comme
nous le verrons dans la prochaine section de ce chapitre.
Vous disposez de quelques options pour les salles d’attente Zoom. Vous pouvez par exemple
ajouter un logo et un message qui sera lu par les participants en arrivant dans la salle
d’attente.
Vous n’êtes pas forcé d’utiliser les salles de répartition pour toutes les personnes de
l’organisation. D’autres informations à ce sujet sont disponibles dans la section de support du
site Web de Zoom.
Voici comment activer ce paramètre pour tous les membres d’une organisation si vous êtes
administrateur ou titulaire du compte :
❶ Accédez à la page principale du compte. Dans la catégorie ADMINISTRATEUR, cliquez
Gestion du compte.
❷ Cliquez Paramètres du compte.
❸ En haut de page, cliquez l’onglet Enregistrement pour accéder à la deuxième page de
paramètres.
❹ Dans la section Enregistrement dans le Cloud, vous devriez trouver une option pour
activer les transcriptions quand elles seront disponibles en français.
Le bord inférieur de la fenêtre présente toute une série de boutons. Le tableau suivant décrit
l’utilisation de chacun d’eux. Notez que certaines commandes peuvent être absentes si le
paramétrage du compte en a décidé ainsi.
Bouton Description
Désactiver le Permet de muetter (couper, fermer) et de réactiver (ouvrir) le microphone. Le bouton
son flèche donne accès aux paramètres audio et aux tests audio.
Vidéo/Arrêter Allume et éteint la caméra vidéo. Les options permettent d’accéder aux paramètres vidéo
la vidéo et de choisir un fond et un filtre vidéo.
Sécurité Donne accès aux paramètres de sécurité et de confidentialité de la réunion.
Participants Ouvre le volet droit des personnes présentes, permet d’ajouter un invité à la réunion en
cours et de couper le micro d’un participant.
Sondages Voir la note.
Discussion Ouvre le volet des discussions.
Écran partagé Propose de choisir quelle fenêtre montrer aux autres participants.
Vous arrêtez le partage avec le bouton Mettre le partage en pause puis Arrêter.
Enregistrer Lance un enregistrement de la réunion. Vous pouvez l’arrêter ou le mettre en pause à tout moment.
Ouvre une fenêtre pour décider du nombre de salles de répartition.
Diviser en
groupes
Réactions Sert à afficher en surimpression une émoticône visible quelques secondes par tous les participants.
Fin Provoque la clôture de la réunion.
Si vous utilisez une autre messagerie ou un autre moyen pour inviter les gens,
choisissez parmi ces deux options :
• Copier le lien d’invitation : permet de récupérer dans le presse-papiers l’adresse
d’accès à la réunion.
• Copier l’invitation : copie un texte de bienvenue, en plus de l’adresse URL et du
numéro d’identification de la réunion.
Une fois le lien d’invitation en place dans le presse-papiers, vous pouvez le coller dans
une autre messagerie, dans Slack, Teams, WhatsApp ou une autre application de
communication.
❹ Envoyez votre message et attendez que les gens viennent vous rejoindre.
Dès que plus de deux personnes sont présentes dans une réunion, Zoom bascule par défaut
dans son format d’affichage intervenant (voir le coin supérieur droit de la fenêtre). Dans ce
format, la vue principale contient toujours l’image de la personne en train de parler. Lorsque
vous n’êtes que deux ans en réunion, votre vidéo est montrée en miniature dans l’angle
pendant que votre interlocuteur est montré en grand format, et inversement de son point de
vue. Plusieurs formats de présentation sont disponibles pour les réunions et discussions.
Voyez à ce sujet l’aide de Zoom.
Nous verrons dans le Chapitre 11 qu’il est encore plus facile d’inviter à vos réunions les
personnes qui sont déjà définies dans votre annuaire Zoom.
Programmer une réunion Zoom
L’ancien président Dwight D. Eisenhower avait judicieusement remarqué que « les plans sont
inutiles, car c’est la planification qui compte ». Les réunions instantanées ou improvisées
possibles dans Zoom sont pertinentes dans certains contextes, par exemple lorsque qu’une
discussion en mode texte ne convient plus pour poursuivre. Mais nos existences
deviendraient erratiques si nous devions faire face à une succession de sollicitations
imprévues. Il faut au moins planifier son futur immédiat.
Zoom permet de programmer ou de planifier des réunions futures et de suivre la
participation à celles-ci. En programmant vos réunions, vous avez accès à certaines fonctions
qui vont rendre les réunions plus fructueuses pour tous.
Pour voir la liste des réunions programmées, utilisez le bouton Réunions dans le haut de la
fenêtre du client Zoom.
Vous ne pouvez ouvrir qu’une seule réunion à la fois sur chaque appareil, mais vous pouvez
en planifier autant que nécessaire.
Vous pouvez aussi programmer des réunions depuis l’accès Web (www.zoom.us), ainsi que
dans différents navigateurs si vous avez installé l’extension appropriée. Voyez la page
https://bit.ly/2NgIruR pour plus de détails.
Modifier les paramètres d’une réunion programmée
Vous avez défini une réunion future mais vous avez besoin d’appliquer une retouche. Au lieu
de supprimer la réunion, ce qui aura un effet négatif sur les agendas des personnes
concernées, il est préférable de modifier la réunion :
❶ Dans l’accès par le navigateur (https://zoom.us), et la catégorie PERSONNEL, cliquez
Réunions.
❷ Cliquez dans le nom de la réunion désirée.
Zoom affiche ses principaux paramètres.
❸ Faites défiler jusqu’à pouvoir à droite cliquer le bouton Modifier cette réunion.
❹ Appliquez vos modifications. Vous pouvez modifier le sujet, la date, l’heure de début, la
durée, l’identifiant de réunion à utiliser, les options audio vidéo et même les options
avancées.
❺ Cliquez enfin le bouton Enregistrer.
Une fois les sondages activés, vous pouvez créer le contenu d’un sondage pour une réunion
future :
❶ Dans le portail Web de Zoom, dans la catégorie PERSONNEL, cliquez Réunions.
❷ Dans la page des réunions futures, cliquez le nom de la réunion qui doit comporter un
sondage.
❸ Faites défiler le contenu pour pouvoir cliquer le bouton Ajouter à côté de l’encadré Vous
n’avez pas encore créé de sondage.
❹ Dans la fenêtre qui apparaît, saisissez le titre de votre première question.
❺ (facultatif) Pour que les réponses des participants ne soient pas affichées, cochez la case
Anonyme.
❻ Saisissez le nom de la question.
❼ Choisissez si la question est à choix simple ou multiple avec le bouton radio approprié.
❽ Saisissez la où les réponses appropriées.
❾ (facultatif) Continuez à ajouter d’autres questions au moyen du bouton en bas
(Étapes 4 à 8).
❿ Cliquez enfin le bouton Enregistrer.
Le contenu du sondage est affiché (Figure 10.6).
Figure 10.6 Aspect d’un sondage défini pour une réunion Zoom future.
Zoom associe les sondages à l’identifiant personnel de réunion de l’utilisateur, ce qui est un
détail important. Imaginez un directeur de la répression des fraudes qui a besoin de réunir
tous les membres de son équipe. Il sait déjà comment paramétrer une réunion Zoom. Il
connaît donc l’effet des deux options possibles au niveau d’identification :
• En utilisant son propre numéro personnel PMI, le directeur aura accès aux
formulaires de tous les sondages qu’il a créés avec ce même numéro.
• En demandant à Zoom de générer un identifiant de réunion jetable, le sondage ne
va concerner que cette réunion. Les questions ne seront donc pas réutilisables ni
transférables vers une autre réunion.
Une fois qu’un sondage est associé à une réunion, il peut être lancé à tout moment pendant
celle-ci.
Lorsque les invités acceptent l’inscription, Zoom regroupe ces informations dans une liste
accessible ainsi :
❶ Dans le portail Web de Zoom, dans la catégorie PERSONNEL, cliquez Réunions.
❷ Cliquez le nom de la réunion concernée.
❸ Descendez jusqu’à la section Inscription tout en bas et cliquez dans la ligne Gestion des
participants le lien de droite Afficher.
Zoom présente la liste des personnes actuellement inscrites (Figure 10.8).
Figure 10.9 Vue proposée par Zoom aux participants en salle d’attente.
Si vous êtes l’animateur de la réunion, l’application Zoom vous prévient de la présence d’une
personne en attente par un clignotement orange sur l’onglet des participants (Figure 10.10).
Ouvrez-le si nécessaire en cliquant le bouton Participants du bandeau.
❾ Si l’image convient, cliquez le bouton Rejoindre avec vidéo. Dans le cas contraire,
choisissez Rejoindre sans vidéo.
Si l’organisateur n’a pas activé les salles d’attente, vous arrivez directement dans la
réunion. Si un mot de passe est demandé, vous devrez le saisir maintenant.
Vous voilà entré en réunion !
La première précaution à prendre pour montrer un visage professionnel a déjà été abordée
dans la première partie. Redoutez les contre-plongées : évitez de laisser la caméra viser vos
narines. Si nécessaire, rehaussez l’ordinateur portable ou la webcam sur des livres, ou
achetez un stand pour portable.
N’espérez pas profiter d’une bonne qualité audio et surtout vidéo si la connexion Internet est
poussive. Zoom n’y peut rien. La première mesure à prendre consiste dans tous les cas à
désactiver la vidéo. Demandez aux autres participants de faire de même.
La qualité audio et vidéo pendant une réunion Zoom dépend de plusieurs facteurs. En cas de
souci, travaillez par élimination. Si c’est un problème de débit réseau, essayez de vous
connecter par le réseau d’un ami ou utilisez un autre ordinateur. Vous finirez par trouver la
cause du problème.
❻ Choisissez une image ou une photo (une vidéo si la liaison et l’ordinateur sont haut de
gamme).
Votre fond sera appliqué à toutes vos prochaines téléréunions.
❼ (facultatif) Seulement si vous avez installé un écran vert derrière votre poste de travail,
activez l’option J’ai un écran vert.
Un écran vert permet à Zoom de calculer les contours de votre visage beaucoup plus
aisément en soustrayant les nuances vertes de l’image (rare sur un humain en bonne
santé).
❽ (facultatif) Décochez la case Mettre ma vidéo en miroir.
En effet, Zoom propose par défaut de vous montrer tel que les autres vous voient et non
tel que vous vous voyez.
❾ Refermez la fenêtre et revenez en réunion.
Seule la personne qui possède le rôle d’animateur a accès à toutes ces options. Il semble
logique que les participants réguliers ne puissent s’expulser les uns les autres ou se battre
pour devenir animateurs.
Figure 10.16 Suivi des personnes présentes dans les salles de répartition.
❿ Pour revenir en mode réunion globale, utilisez le bouton Arrêter toutes les séances.
L’animateur dispose de plusieurs options pour contrôler le déroulement des séances de
groupes :
• renommer ;
• ajouter et enlever des salles ;
• préaffecter des participants à des salles ;
• changer la salle de chaque participant ;
• imposer une durée maximale d’atelier.
Si l’animateur quitte la réunion, tous les participants sont expulsés des salles. Pour éviter
cela, il doit nommer un participant coanimateur avant de quitter.
Pour d’autres détails, visitez la page https://bit.ly/30NHHFp.
❸ Une fois l’élément choisi, cliquez en bas à droite le bouton bleu Partager.
En mode écran (ou fenêtre) partagé, le bandeau de contrôle apparaît en haut. Vous
retrouvez plusieurs options déjà connues ainsi que le bouton pour quitter ce mode et
retrouver votre intimité.
DANS CE CHAPITRE :
Gestion de l’annuaire et des contacts de réunion
•
Contrôle du statut de disponibilité et des notifications
•
Discussion avec les contacts
Chapitre 11
Gestion des contacts et discussions Zoom
P our les sociologues, l’année 2020 restera unique (espérons-le). Une des principales
leçons apprises pendant la pandémie est l’utilité des systèmes de visioconférence,
qui remplissent des besoins professionnels et sociaux importants. Ces services
permettent à des gens du monde entier de se retrouver facilement et de façon satisfaisante,
quel que soit leur emplacement physique. Ce genre de communication de masse est la
bienvenue, notamment en comparaison des solutions antérieures, qu’il s’agisse de la
messagerie ou des conférences téléphoniques. Un bref échange en direct évite souvent des
dizaines d’échanges de courriels.
Pour autant, tous les échanges ne doivent pas nécessairement être instantanés. Les
téléréunions ne rendent pas caducs les outils de communication asynchrones (en temps
différé). Vous continuerez à échanger des messages texte et des courriels, mais sachez que
Réunions et discussions répond à une partie de ces autres besoins. On peut même dire que le
niveau des outils proposés par Zoom remplace avantageusement votre boîte de réception
traditionnelle.
Nous allons voir dans ce chapitre les fonctions principales de la partie Discussions. Nous
découvrons notamment l’annuaire de Zoom qui permet de gérer vos contacts, aussi bien les
collègues de votre établissement que les personnes extérieures. Nous verrons également
votre statut, comment discuter et comment personnaliser les notifications.
Ce n’est pas parce que vous invitez un contact externe qu’il doit se sentir obligé d’accepter.
Les utilisateurs qui ont acheté un forfait payant Zoom peuvent importer les contacts de leur
téléphone, de leur tablette ou même à partir d’une feuille de calcul. Le fichier doit être au
format . CSV. Pour tout détail à ce sujet, voyez la page https://bit.ly/zfd-csv.
Action Description
Rencontrer Lance une réunion vidéo en invitant la personne concernée (revoir le Chapitre 10 à ce
avec vidéo sujet).
Rencontrer Lance une réunion audio en invitant la personne.
sans vidéo
Marquer Marque le dernier message reçu de la personne comme non lu. Zoom ajoute un badge
comme non numérique à droite du nom de la personne dans la barre latérale. Nous reviendrons sur les
lu messages dans la section du chapitre consacré aux discussions.
Avertir Informe que le statut d’une personne montre qu’elle est devenue disponible (fonction
lorsque similaire dans Skype). Zoom affiche l’option en grisé si le statut du contacté est
disponible Indisponible. Nous présentons les icônes de statut Zoom un peu plus loin.
Ajouter des Affiche une fenêtre pour inviter des personnes dans une discussion de groupe avec le
membres contact.
Voir le Affiche les informations de profil que le contact a accepté de communiquer.
profil
Supprimer/ Les contacts étoilés sont ramenés en haut de liste d’annuaire. La suppression de l’étoile les
restaurer renvoie en liste principale plus bas.
l’étoile
Bloquer ce Interdit à cet utilisateur de vous contacter dans Zoom. Si vous changez d’avis, vous pouvez
contact le débloquer quand vous voulez. C’est une séparation temporaire et non un divorce.
Effacer Supprime le contenu de toutes les discussions en mode texte avec ce contact. Les
l’historique informations ne sont supprimées que pour vous, pas pour les autres personnes ayant
échangé avec le sortant.
Supprimer Fait disparaître le contact de votre annuaire personnel.
le contact
La Figure 11.2 montre une sélection d’icônes de statut pour des contacts internes et
externes.
Figure 11.2 Contacts de réunion avec leurs icônes de statut.
Dans la figure, un contact est disponible (cercle vert), un autre est en réunion (caméra
rouge) et d’autres sont absents ou en attente.
Si nécessaire, cliquez dans la zone de texte tout en bas d’écran pour pouvoir saisir votre
message.
❹ Saisissez votre message.
❺ Validez par la touche Entrée après vous être relu.
La Figure 11.4 montre un exemple de discussion (avec le menu local ouvert).
Dans Zoom, ne soyez pas étonné de voir que vous pouvez réaliser une action de deux
manières. C’est notamment le cas dans les envois de messages.
Dans une discussion physique, dans le monde réel (IRL, In Real Life), il est de bon ton de dire
au revoir lorsque l’on quitte un groupe. Il en va de même dans le monde virtuel : ne vous
éclipsez pas sans mot dire. Envoyez un dernier message en indiquant pourquoi vous quittez
le groupe.
Les fils de discussion sont très utiles. Ils diminuent le risque de confusion et font gagner du
temps à tous.
Vous pouvez créer des brouillons à votre intention, ce qui revient à se créer des aide-
mémoire sans quitter le service de réunions et discussions.
Bouton Description
B Graisse le texte sélectionné.
I Passe le texte sélectionné en italique.
S Passe le texte sélectionné en barré (biffé).
(*-) Transforme la sélection en liste à puces sur plusieurs lignes.
Figure 11.8 Un message avec une liste à puces et des lignes vides.
Capturer un écran
Imaginez que vous avez étudié le même document ou la même image qu’un collègue. Ce
collègue identifie une erreur et aimerait vous montrer exactement à quel endroit elle se
trouve. Vous pouvez bien sûr décider de lui faire partager son écran, mais que faire si vous
n’êtes pas connectés à ce moment-là ? L’idéal pour lui serait de faire une capture d’écran,
d’ajouter une annotation et de vous l’envoyer.
Envoyer une capture d’écran n’est pas une fonction révolutionnaire, mais c’est une fonction
Zoom fort pratique. Vous ajoutez quelques mentions ou tracés graphiques et vous
transmettez le tout à vos collègues. Voici comment faire :
❶ Depuis la page d’accueil Zoom, cliquez Discussions.
❷ Sélectionnez la personne destinataire. Zoom affiche son nom en bleu.
❸ Juste sous la ligne de saisie de message, cliquez la commande Capture d’écran.
❹ Zoom vous propose de délimiter à la souris la zone que vous désirez capturer.
❺ (facultatif) Vous pouvez modifier votre capture au moyen des outils qui apparaissent en
bas de zone.
Vous disposez de quatre commandes de dessin (tracé libre à main levée, segment de
droite, rectangle et ellipse), d’une commande de saisie de texte, d’une commande pour
télécharger la capture vers votre machine, d’une commande pour annuler la dernière
action d’édition et enfin de la commande Annuler.
❻ Cliquez le bouton Capturer (Figure 11.11).
L’image est insérée dans votre message.
❼ Envoyez le message.
Nom Description
Partager Permet de transmettre le message à un autre contact groupe ou canal Zoom. C’est un peu
le l’équivalent du transfert d’un courriel.
message
Copier Copie le texte du message dans le presse-papiers.
Suivre le Très pratique pour les messages dans les fils de discussion et les canaux dans lesquels vous
message n’êtes pas cité directement au moyen de l’opérateur @. En activant l’option, vous serez
informé par notification de toute nouvelle activité dans le fil concerné.
Attribuer Affiche le message en haut de liste dans le panneau latéral de la fenêtre du client Zoom, dans
une la catégorie des messages marqués d’une étoile.
étoile
Marquer Comme dans la messagerie, restaure l’indicateur d’attente de lecture dans le panneau latéral
comme à côté du nom du contact.
non lu
Partie 4
Microsoft Teams
Dans cette partie :
• Installation de l’application Microsoft Teams
• Visite guidée
• Création d’une équipe, peuplement et paramétrage
• Distinction entre canaux et conversations
• Accès à une réunion, planification et invitations
DANS CE CHAPITRE :
Préparation de Teams Web ou en application locale
•
Interface utilisateur de Teams
•
Utilisation de Teams sur différents appareils
Chapitre 12
Découvrir Microsoft Teams
L e premier contact avec Microsoft Teams peut dérouter, car ce logiciel a été enrichi
continuellement au cours des années passées, en lui permettant notamment d’hériter
des fonctions de Skype pour entreprise.
Commençons donc dans ce chapitre par découvrir Teams. Nous allons le télécharger,
l’installer et passer en revue les constituants de son interface. Nous verrons également
comment utiliser Teams sur différents appareils, fixes ou mobiles.
Consultez la partie Teams du site officiel Microsoft pour faire le point lorsque l’interface de la
version que vous utilisez s’écarte des descriptions données dans ce chapitre
(https://365trainingportal.com/Teams). Voyez aussi le blog de Teams à l’adresse
https://techcommunity.microsoft.com/t5/microsoft-Teamsblog/bg-
p/MicrosoftTeamsBlog.
❷ Utilisez votre identifiant et votre mot de passe (vos crédenciels) qui vous servent à
accéder à Office 365, le cas échéant.
Si vous n’avez encore jamais testé Office 365, rendez-vous à l’adresse www.office.com.
Demandez à obtenir Office, puis accédez à la page décrivant les différents forfaits
disponibles. Tout en bas de page, vous devez trouver un lien pour effectuer un essai
gratuit dans le plan Office 365 Business. Saisissez les informations demandées et laissez-
vous guider par l’assistant pour disposer d’Office 365.
❸ Lorsque le programme vous demande de choisir entre télécharger Teams et utiliser
l’application Web, choisissez l’application Web.
Dès que vous avez réussi à ouvrir votre session, vous êtes placé face à la page d’accueil
de Teams dans le navigateur Web (Figure 12.1).
Nombreux sont ceux qui se contentent de cette interface Web pour utiliser Teams. Vous
préférerez sans doute installer l’application sur votre machine (voir la prochaine section), car
vous aurez accès à un plus grand nombre de fonctions. De plus, l’intégration avec des
périphériques tels qu’un casque-micro et une webcam sont plus faciles à gérer pour réaliser
vos vidéoconférences et vos appels téléphoniques.
❹ Repérez le fichier téléchargé, et double-cliquez son nom ou son icône pour le lancer.
Vous voyez apparaître une fenêtre qui demande à nouveau de vous identifier
(Figure 12.3).
❺ Fournissez votre nom d’utilisateur, puis cliquez Se connecter.
Si vous êtes déjà identifié dans Teams depuis le navigateur Web, le mot de passe ne vous
est pas demandé à nouveau.
Une fois le logiciel installé, la dernière étape varie selon que vous utilisiez ou non
Microsoft Office. Le logiciel vous demande en effet d’établir la connexion avec la suite
bureautique Microsoft Office.
Figure 12.3 Boîte d’ouverture de session pour installer Teams.
❻ Répondez positivement par le bouton en bas à droite, puis cliquez Oui pour permettre à
Teams de modifier certains paramètres sur l’ordinateur.
La connexion avec Office est réalisée puis l’application Teams démarre (Figure 12.4).
Vous disposez dorénavant de l’application locale Teams.
Activités
La catégorie Activités donne accès à votre flux d’alertes et d’informations (Figure 12.6). Vous
y trouvez notamment des alertes au sujet de tous les événements qui se sont produits à
propos de Teams depuis votre dernier accès, notamment tous les messages des canaux et
directs que vous n’avez pas lus. Ce flux d’activités est votre point de départ centralisé pour
toute l’actualité Teams.
La quantité d’informations qui apparaît dans Teams peut rapidement devenir envahissante.
Dans votre flux d’activité, vous pouvez régler des paramètres pour n’être informé que des
choses qui comptent vraiment pour vous.
Conversations
Cette catégorie contient toutes les conversations personnelles et de groupes. Notez qu’il y a
une distinction à faire entre les conversations directes et les conversations dans les canaux.
Une conversation directe (DM, Direct Message) correspond à un dialogue écrit entre une
personne et une ou plusieurs autres. C’est un échange spontané, alors que les discussions
dans les canaux sont consacrées à des sujets persistants à propos desquels des personnes
veulent échanger. (Nous reviendrons dans le Chapitre 14 sur les canaux et les conversations).
Équipes
C’est dans cette section que vous passerez le plus clair de votre temps, car elle donne accès
à la liste de tous les dossiers des équipes dont vous êtes membre (que vous en soyez le
créateur ou pas). Dans la Figure 12.6, nous voyons les détails du canal Festivités de
l’équipe Diravolei. Toute équipe comporte dès le départ au minimum un canal qui porte le
nom général. En accédant à ce canal, vous pouvez lire toutes les conversations qui s’y
tiennent.
Figure 12.6 La page des équipes de Teams.
Réunions ou Calendrier
Cette catégorie porte le nom Calendrier si l’application Teams a pu être combinée avec
Microsoft Outlook (Figure 12.7).
Si la suite Office 365 n’est pas installée sur votre ordinateur, vous ne verrez pas la mention
Calendrier, ni bien sûr le calendrier qui est celui d’Outlook. Dans ce cas, la catégorie porte le
nom Réunions (Figure 12.8). Dans les deux cas, elle donne accès aux événements et réunions
planifiés. Ceux qui ont déjà planifié des réunions dans Microsoft Outlook ne seront pas
dépaysés.
Figure 12.8 Page des réunions de Teams (sans Outlook).
Appels
C’est dans cette page que vous pouvez émettre et recevoir des appels téléphoniques. Si vous
connaissez déjà Skype, vous ne serez pas perdu.
Fichiers
Dans la catégorie Fichiers, vous retrouvez tous les fichiers à partager et à récupérer
(Figure 12.9). Le fonctionnement est strictement le même que dans SharePoint ou Microsoft
OneDrive. D’ailleurs, Teams exploite les logiciels SharePoint et OneDrive en coulisses. Vous
pouvez à tout moment quitter Teams et retrouver les mêmes fichiers dans ces applications.
Au niveau des plates-formes de dépôt de fichiers, vous n’êtes pas limité à SharePoint et
OneDrive. D’autres fournisseurs de services équivalents peuvent être intégrés à Teams.
Actuellement, vous pouvez créer un lien avec Box, Dropbox, Google Drive et ShareFile.
D’autres fournisseurs seront certainement ajoutés.
Chapitre 13
Équipes et paramètres
Si vous ne voyez pas ce lien de création en bas du panneau, cela peut être pour deux raisons.
La plus probable est que vous avez été invité dans Teams sans avoir un accès complet à
Office 365. Si vous êtes un membre régulier de l’organisation, mais ne voyez toujours pas ce
lien, c’est sans doute qu’un administrateur a verrouillé la partie Office 365 pour vous. Dans
ce cas, contactez l’administration pour pouvoir créer la nouvelle équipe.
❸ Cliquez le bouton Créer une équipe (Figure 13.2).
Vous voyez apparaître la boîte de création dans laquelle vous pouvez choisir de créer
l’équipe à partir de zéro ou en partant d’un groupe d’utilisateurs existant dans Office 365.
Dans l’étape suivante, vous devez choisir le type d’équipe parmi les trois options
possibles :
• Privée : les membres doivent recevoir une autorisation pour rejoindre l’équipe.
• Publique : toute personne de l’organisation peut rejoindre l’équipe.
• À l’échelle de l’organisation : toutes les personnes de l’organisation deviennent
automatiquement membres de l’équipe dès qu’elles se connectent à Teams.
Dans ce premier exemple, nous créons une équipe qui sera constituée automatiquement
par toutes les personnes de l’organisation. Nous verrons plus loin comment ajouter des
membres à une équipe manuellement.
❺ Choisissez l’option À l’échelle de l’organisation (Figure 13.4).
Figure 13.4 Les choix de l’option de peuplement automatique.
Vous devez alors patienter quelques instants, le temps que Teams procède à la création de
l’équipe. Son nom apparaît ensuite dans la liste des équipes du panneau gauche
(Figure 13.6). Vous constatez que dès la création d’équipe, un premier canal nommé
général a été créé pour vous. Nous verrons dans le Chapitre 14 comment en créer
d’autres.
Il existe trois types d’utilisateurs Teams : propriétaire, membre et invité. Il n’est pas
nécessaire que le propriétaire soit celui qui a créé l’équipe. D’ailleurs, une même équipe peut
avoir jusqu’à cent propriétaires. Ce sont les personnes qui peuvent gérer l’équipe, c’est-à-
dire ajouter des membres, autoriser ou refuser des demandes d’entrée dans l’équipe, créer
des canaux, modifier les paramètres, accéder aux analyses et ajouter des applications.
L’invité est un utilisateur sans licence, qui a donc un accès limité et qui ne peut accéder à
l’équipe que sur invitation. L’utilisateur peut demander à être invité ; c’est d’ailleurs sa seule
solution si l’équipe est privée.
Figure 13.6 La nouvelle équipe et son canal par défaut.
❹ Une fois que la personne recherchée apparaît, cliquez son nom, puis Ajouter.
❺ Répétez l’opération jusqu’à inviter tous les membres initiaux de l’équipe.
Chacun de ces utilisateurs recevra une information lui confirmant qu’il est devenu
membre de la nouvelle équipe (sauf s’il a réglé ses notifications pour ne pas en être
informé).
❹ Commencez à saisir le nom de la personne à inviter. Une fois que la personne recherchée
apparaît, cliquez son nom, puis Ajouter.
L’utilisateur sera informé qu’il est devenu membre de cette équipe (s’il n’a pas interdit ses
notifications).
• Membres. C’est dans cette page que vous pouvez voir la liste des membres et en
ajouter. Rappelons qu’un invité est un utilisateur qui a accès à Teams pour discuter mais
qui n’a pas accès aux autres logiciels d’Office 365.
• Canaux. Cette page sert à ajouter et supprimer des canaux. Un canal est un sous-
ensemble d’une équipe centré sur un sujet. Vous pouvez par exemple créer un canal pour
la comptabilité, un autre pour le commercial. Nous reviendrons sur les canaux dans le
Chapitre 14.
• Paramètres. Cette page réunit les paramètres globaux de l’équipe (Figure 13.10). Vous
y choisissez l’image globale de l’équipe, vous définissez les autorisations des utilisateurs,
notamment celles des invités, vous réglez le fonctionnement des opérateurs @mention,
récupérez un lien vers l’équipe que vous pourrez utiliser pour inviter d’autres personnes,
et contrôlez quelques éléments d’agrément tels que les autocollants.
Figure 13.10 Page des paramètres de la gestion de l’équipe.
Général
Cette section permet de choisir un thème visuel pour l’affichage, de contrôler le démarrage
de l’application et de choisir la langue de l’interface utilisateur.
Une option que vous laissez normalement active consiste à laisser l’application en exécution,
même si vous refermez sa fenêtre.
Une option vous permet de faire de Teams l’application par défaut pour les discussions, et ce
pour tous les produits Office. Vous aurez besoin de cette option si votre organisation bascule
de Skype vers Teams, ce qui permet de remplacer l’accès automatique à Skype par celui à
Teams.
(N. d. T) Dans la catégorie de choix de la langue, vérifiez bien que le clavier choisi est un
clavier français.
Confidentialité
Cette page permet de définir les accès prioritaires, de contrôler les accusés de réception et
d’accepter ou non des enquêtes techniques.
L’option Gérer l’accès prioritaire permet de désigner les rares personnes qui restent
autorisées à vous déranger lorsque vous avez basculé dans le statut Ne pas déranger. Les
autres collègues doivent attendre que vous soyez repassé dans le statut Disponible.
Les confirmations de lecture permettent de savoir quand un collègue a lu votre message.
Certaines organisations déconseillent d’activer ce qui peut apparaître comme un manque de
tact.
L’option concernant les enquêtes sert à la société Microsoft pour améliorer le logiciel Teams.
Vous l’activerez si vous avez envie d’aider l’éditeur.
Notifications
Cette catégorie regroupe les fonctions servant à vous informer des activités Teams dans la
bannière (une boîte volante en bas de page à droite), dans la catégorie des flux d’activités ou
par messagerie.
Périphériques
C’est ici que vous pouvez peaufiner et tester le réglage audio et vidéo par le microphone, les
haut-parleurs et la webcam. Une option permet de contrôler la fonction de suppression de
bruit.
Autorisations
Cette section sert à activer ou inhiber l’accès à certaines fonctions système, par exemple vos
données de localisation ou la possibilité de naviguer en suivant un lien Web externe.
Appels
Teams comporte une fonction de téléphonie vocale complète qui peut remplacer votre
téléphone professionnel. Cette page d’option sert à gérer les appels entrants, la messagerie
vocale et la sonnerie. Une fonction appelée TTY (télétype) est destinée aux personnes
malentendantes.
DANS CE CHAPITRE :
Découverte des canaux et conversations
•
Création et configuration d’un canal
•
Navigation dans les discussions
•
Ajout d’un fichier à un message
Chapitre 14
Canaux et conversations Teams
P armi les deux premiers usages à vaste échelle du réseau Internet, le premier
correspond à la messagerie électronique et l’autre à la communication en mode
texte en temps réel selon le protocole IRC (Internet Relay Chat). Certains d’entre
vous se souviennent des premiers pas de ce système de SMS via Internet sous la forme
d’AOL Instant Messenger en 1988. Internet a bien changé depuis, mais la plupart des gens
continuent à utiliser Internet pour communiquer en temps réel au quotidien. Vous avez déjà
utilisé la messagerie instantanée de Slack (Partie 2) ? Vous avez envoyé des messages sur
Skype ? C’est également la messagerie instantanée. Cette fonction incontournable fait donc
naturellement partie de Microsoft Teams.
Nous allons voir dans ce chapitre comment envoyer des messages dans une discussion au
sein de votre équipe en utilisant des canaux. Nous verrons comment créer un canal et
utiliserons les fonctions complémentaires, comme le marquage de certains messages, l’ajout
d’émoticônes et les pièces jointes. Nous verrons aussi comment limiter le flot d’alertes
concernant l’activité dans les canaux et verrons ce qui distingue une discussion privée d’une
discussion dans un canal.
Niveaux de communication
Une des raisons de l’énorme succès qu’avaient connu AOL Instant Messenger et le protocole de
communication IRC dans les premiers jours d’Internet est certainement le fait que ces outils
remplissaient une fonction de communication indispensable dès que des personnes étaient
physiquement éloignées les unes des autres. Selon moi, la communication se déroule à plusieurs
niveaux. Le premier est celui de l’échange en face-à-face physique. Le deuxième niveau correspond à
la communication vocale à distance que permet le téléphone. Au troisième niveau, nous trouvons les
communications numériques en direct incarnées par les messageries instantanées de type tchat et
dans une certaine mesure par la messagerie électronique.
La messagerie (e-mail) était très populaire dès les débuts d’Internet, mais elle n’était pas vraiment en
temps réel. Même si elle est beaucoup plus rapide que le courrier postal, la messagerie reste plus
proche d’un échange de lettres postales que d’une discussion impromptue en temps réel via
téléphone ou messagerie instantanée. Cette dernière technique ressemble beaucoup à une
conversation téléphonique, mais de façon numérique et dans un format texte. Son avantage est que
ce que vous écrivez n’est pas perdu si le correspondant ne peut pas répondre immédiatement. Les
échanges peuvent donc être synchrones ou asynchrones. Pour autant, la messagerie instantanée ne
remplace pas la messagerie électronique, tout comme le téléphone n’a pas supprimé l’échange de
courriers postaux. C’est une nouvelle forme de communication qui s’ajoute aux autres.
Un avantage complémentaire de la communication numérique est de pouvoir accueillir les
populations à handicap. Vous pouvez ainsi dialoguer avec une personne malentendante et
malvoyante. Il suffit que cette personne dote son matériel d’un équipement complémentaire
permettant par exemple de convertir le texte écrit en braille ou en sons par synthèse vocale. Cette
accessibilité est impossible sans communication numérique.
Envoi d’un message dans un canal
Dès que vous créez une nouvelle équipe, vous voyez apparaître un premier canal portant le
nom général. Vous pouvez tout à fait commencer à discuter avec les autres personnes de
l’équipe dans ce canal. (Nous avons vu comment créer une équipe dans le Chapitre 13.)
Voici par exemple comment envoyer un message dans ce canal général :
❸ Cliquez dans la zone de saisie en bas de fenêtre et saisissez votre message, puis cliquez
le bouton Envoyer ou frappez la touche Entrée (revoir la Figure 14.1).
Créer un canal
En utilisant Teams, vous aurez rapidement besoin de créer de nouveaux canaux pour ne pas
tout mélanger dans le canal général. Vous pourrez par exemple créer un canal pour discuter
des aspects financiers, un autre pour les questions personnelles, et encore un autre pour les
événements de cohésion d’équipe. Vous avez toute latitude pour organiser vos conversations.
L’objectif est d’obtenir une structure adaptée aux besoins de l’équipe.
Voici comment créer un nouveau canal dans une équipe :
❶ Sélectionnez la catégorie Équipes dans le panneau latéral gauche.
❷ Sur la droite de la ligne de l’équipe dans laquelle vous voulez ajouter un canal, cliquez le
bouton du menu local des autres options .
❸ Choisissez la commande Ajouter un canal (Figure 14.3).
Figure 14.3 Commande Ajouter un canal dans le menu local d’une équipe.
Si cette commande ne se trouve pas dans le menu, c’est que vous n’êtes pas autorisé à créer
de canaux. Dans tous les cas, si vous êtes invité, vos possibilités de création d’équipe et de
canaux seront sans doute limitées.
❹ Choisissez un nom suggestif et ajoutez une description pour le canal dans la boîte qui
apparaît puis cliquez Ajouter (Figure 14.4).
(N. d. T) En attendant une éventuelle solution, n’utilisez aucun des caractères suivants
dans vos noms de canaux et vos noms d’équipes :
Vous remarquez dans la boîte une option qui permet de rendre ce canal immédiatement
accessible à toutes les personnes faisant partie de l’équipe. Si vous n’activez pas cette
option, le canal leur sera masqué au départ. Les personnes devront cliquer un bouton
pour le voir apparaître dans leur liste des canaux de l’équipe.
Votre nouveau canal apparaît dans l’équipe concernée (Figure 14.5).
Souvenez-vous qu’un canal fait toujours partie d’une équipe et qu’une équipe en contient
normalement plusieurs. Chaque canal peut à son tour contenir plusieurs fils de conversation.
Configurer un canal
Le menu local des autres options propose toute une série de commandes de configuration
d’un canal (la Figure 14.3 est celui d’une équipe, pas d’un canal). La Figure 14.6 montre le
menu local des autres options du canal venant d’être créé dans la section précédente.
Voici les différentes options possibles :
• Notifications de canal. Lorsque le flux d’activités Teams se densifie, il devient
indispensable de réguler les alertes que l’on reçoit sous forme de notifications. Teams
peut rapidement devenir une sorte de bruit de fond gênant, à cause des messages qui
surgissent à chaque message ajouté par un membre d’une équipe. La présente option
permet de réduire le flux de notifications, en forçant au silence les canaux moins
importants, sans perdre le contact avec les canaux que vous devez surveiller comme le
lait sur le feu. La Figure 14.7 montre le sous-menu des notifications et la Figure 14.8 les
options de réglage des notifications de canal.
• Masquer. Cette commande sert à désengorger l’affichage de la liste des canaux, ce qui
devient indispensable dès que vous avez accès à un grand nombre de canaux. Dès qu’un
canal est masqué, une mention appropriée apparaît dans la liste pour le démasquer. Vous
savez à tout moment combien de noms de canaux sont masqués.
• Épingler. Cette commande sert à donner un statut de favori au canal auquel vous
l’appliquez. Le canal va être maintenu au début de la liste, quel que soit l’ordre dans
lequel elle est affichée.
• Gérer le canal. Cette commande est destinée aux propriétaires des canaux et leur
permet de modifier les autorisations correspondantes (Figure 14.9). Vous pouvez
notamment désigner d’autres personnes pour modérer le canal et choisir qui a le droit de
poster de nouveaux messages. Vous pouvez aussi accepter que des automates (les
« bots ») injectent des messages.
• Obtenir l’adresse de messagerie. Cette commande provoque la création d’une adresse
de messagerie spécifique à un canal. Vous pouvez ensuite vous servir de cette adresse
pour intervenir directement dans le canal depuis une messagerie. La Figure 14.10 montre
l’adresse de messagerie d’un canal privé.
Figure 14.9 Gestion des modérateurs et des autorisations d’un canal.
Une conversation est une discussion impromptue entre deux personnes ou plus.
Le bouton Conversations donne accès à toutes les conversations en cours. Si vous vous
souvenez d’AOL Instant Messenger, de Skype ou d’une autre application de tchat, vous
retrouvez le même aspect de messages : chacun se présente sous forme d’un petit phylactère
rectangulaire. En revanche, il n’y a pas dans Teams une fenêtre différente pour chaque
conversation.
Si vous utilisez Outlook en même temps que Teams, vous pouvez activer une option d’accusé
de lecture de vos messages. Pour accéder à cette option, ouvrez le menu de votre profil,
choisissez Paramètres et descendez jusqu’à la section Confidentialité. Vous pourrez alors
activer la case de l’option Confirmation de lecture.
Lorsque vous ouvrez une conversation à deux à une troisième personne, Teams interdit de
faire connaître l’historique de la conversation à cette nouvelle personne. L’historique n’est
rendu accessible aux nouveaux entrants que si la conversation concernait dès le départ au
moins trois personnes. Microsoft a précisé que cette règle permettait de protéger la
confidentialité. Dans une conversation à deux, on présuppose que les propos tenus sont
privés. En effet, un conflit pourrait apparaître si l’un des deux interlocuteurs décidait
d’ouvrir la conversation sans l’accord de son alter ego.
Nommer une conversation
Au départ, chaque conversation porte en guise de titre les noms des personnes qui en sont
les interlocuteurs. Certaines conversations atteignent une ampleur telle que le nombre de
personnes mentionnées devient énorme alors que la discussion se centre sur un sujet précis.
Dans ce cas, il devient intéressant de donner un titre à la conversation, afin de la repérer
plus facilement au milieu des autres.
Pour nommer une conversation, cliquez juste à droite du titre actuel le bouton représentant
un stylo (Attribuer un nom à la conversation) et saisissez votre titre (Figure 14.15).
Figure 14.17 Options de saisie de message avec le sous-menu des options de remise.
GIF est un format d’image qui autorise une courte séquence d’animation. Microsoft Teams
propose une série d’images GIF, par exemple un chat qui miaule ou le visage d’un acteur qui
réagit dans une série télé. Vous insérez un GIF animé au moyen du bouton correspondant
sous la zone de saisie de texte.
Les autocollants sont des extraits de bandes dessinées. Microsoft Teams propose toute une
série d’autocollants parmi lesquels vous trouverez votre bonheur. La Figure 14.19 montre la
boîte de sélection d’autocollants.
Joindre un fichier
Les émojis, GIF et autocollants peuvent alléger un contexte de conversation, mais la
possibilité d’ajouter un fichier à un message est autrement désirable. Si vous travaillez par
exemple sur une feuille de calcul Excel, vous pouvez immédiatement la rendre disponible
dans la conversation. Il suffit d’utiliser le bouton représentant un trombone (Figure 14.20).
Vous pouvez insérer un fichier sur lequel vous venez de travailler localement, sélectionner un
des fichiers déjà téléchargés dans l’environnement Teams, ou encore choisir un fichier stocké
à distance sur votre télédisque OneDrive.
Lorsque vous joignez un fichier à un canal, le fichier va apparaître dans la page Fichiers
accessible par l’onglet tout en haut de l’affichage du canal. Cette page contient en fait une
partie fonctionnelle du logiciel SharePoint. L’onglet Fichiers est visible dans le haut de la
Figure 14.20, à droite de l’onglet Conversation.
Marquage @
Pour attirer l’attention d’une personne dans une conversation, il suffit de mentionner son nom après
le préfixe marqueur @ (une « arobase-mention »). Dès que vous saisissez ce symbole, vous voyez
apparaître la liste des personnes participant à la discussion. Il suffit alors de sélectionner celle
désirée. Si ses notifications le permettent, la personne sera prévenue que vous l’avez mentionnée.
Les propriétaires d’équipe peuvent regrouper tous les utilisateurs en fonction d’un rôle, d’un projet ou
d’un lieu physique, grâce à ces balises de marquage. Cela permet ensuite d’informer toutes les
personnes portant le même marqueur en une seule fois. Les marquages sont décrits plus en détail
dans la page https://support.microsoft.com/fr-fr/office/utilisation-de-balises-
dansteams-667bd56f-32b8-4118-9a0b56807c96d91e?ui=fr-fr&rs=frfr&ad=fr.
Réagir à un message de conversation
Lorsque vous lisez un message, vous pouvez réagir au lieu d’y répondre. Réagir signifie que
vous reconnaissez publiquement que vous avez vu le message. Vous pouvez réagir en
insérant un émoji tel qu’un pouce levé, une image de surprise ou autre. Pour réagir, amenez
le pointeur de souris dans les limites du message ou utilisez le menu local si vous utilisez un
appareil mobile avec écran tactile. Dans la Figure 14.21, nous réagissons en ajoutant un
symbole Pouce levé pour montrer que nous apprécions le message tout en reconnaissant
l’avoir lu.
Si une autre personne a déjà réagi de la même façon, le nombre de réactions identiques est
affiché. Si un collègue a par exemple également réagi par un pouce levé, quand vous en
ajoutez un, Teams fait apparaître un petit chiffre 2 à côté du symbole. Les réactions
permettent de montrer son intérêt sans pour autant répondre.
DANS CE CHAPITRE :
Types de réunions
•
Planifier et rejoindre une réunion
•
Réunions, conférences et appels vidéo
Chapitre 15
Réunions Teams
Rappelons que le calendrier Outlook offre plusieurs formats : par jour, par semaine ou par
mois. Vous disposez d’un sélecteur dans l’angle supérieur droit. Le format par défaut
correspond à la semaine de travail.
Lorsque vous rejoignez une réunion Teams, vous avez toujours la possibilité de désactiver ou
d’activer la vidéo et le microphone juste avant d’entrer dans la réunion.
Si vous lancez une réunion immédiate, vous êtes seul au départ. Vous pouvez inviter d’autres
personnes au moyen du bouton Inviter des contacts qui apparaît dans la fenêtre de la
réunion. Il suffit de saisir les noms des personnes et de valider.
Vous pouvez même lancer une réunion instantanée directement depuis une conversation en
utilisant le bouton de vidéo ou de micro disponible dans le coin supérieur droit de la fenêtre
pendant la conversation. (Nous avons vu les conversations dans le chapitre précédent.)
Les réunions à la volée sont intéressantes, mais la plupart de vos réunions seront planifiées
pour que tout le monde puisse se libérer. Vous avez sans doute déjà planifié des rendez-vous
si vous utilisez Outlook. Vous pouvez dorénavant faire cela depuis Teams.
Voici comment planifier une réunion dans Teams :
❶ Dans le panneau latéral, cliquez Réunions (si sans Outlook) ou bien Calendrier (si avec
Outlook).
❷ Cliquez le bouton planifier une réunion à droite (Figure 15.2).
Vous voyez apparaître la boîte de création de réunion (Figure 15.3).
Si vous utilisez Outlook, vous pouvez cliquer dans un jour du calendrier pour accéder à la
même boîte.
❹ Vous pouvez citer les personnes à inviter en saisissant leur nom dans la zone d’invitation
à droite.
Teams propose sa fonction d’aide à la sélection, à partir des premières lettres que vous
saisissez.
❺ Dans la liste apparue, cliquez le nom de la personne invitée.
Il est possible d’inviter des personnes extérieures à votre organisation, si l’option
correspondante est active. (Nous en reparlerons dans un encadré de ce même chapitre.)
Teams propose une option qui invite automatiquement à votre réunion toutes les
personnes qui sont membres d’un canal que vous désignez. Il suffit de le choisir dans la
liste déroulante correspondante. Dès que la réunion démarre, tous les membres de ce
canal peuvent la rejoindre. Toutes les conversations de la réunion et les enregistrements
vont apparaître ensuite dans le canal correspondant.
Cette option vous permet de favoriser la transparence dans une équipe. Même si vous
n’êtes que trois des membres de l’équipe dans la réunion, tous les autres membres du
canal peuvent venir vous rejoindre, et s’ils ne le peuvent pas, ils pourront consulter
l’enregistrement, toutes les conversations échangées ainsi que les fichiers. La réunion est
ainsi transparente à toutes les personnes du canal.
Puisque vous avez accès à Outlook, Teams va vérifier la disponibilité de chacune des
personnes que vous invitez et proposer des créneaux libres communs. Il suffit de cliquer
le lien de l’assistant de planification. Cette fonction d’aide à l’organisation existe dans
Outlook depuis un certain temps. Elle est dorénavant disponible dans Teams.
❻ Il ne reste qu’à utiliser le bouton Planifier.
❼ Si une boîte récapitulant les paramètres apparaît, utilisez le bouton Fermer.
La réunion est ajoutée à votre liste (Figure 15.4). Si vous aviez associé un canal à la
réunion, celle-ci apparaîtra également dans ce canal.
Figure 15.4 Réunion venant d’être créée dans Teams (sans Outlook).
Si Microsoft Outlook est présent, la liste des réunions est accessible dans le calendrier dans
Outlook. Vous pouvez même planifier une réunion Teams depuis Outlook en utilisant le
bouton de nouvelle réunion dans le ruban.
Notez qu’Outlook coopère avec différents logiciels de réunion et pas seulement avec Teams.
Cela dit, puisque Teams a été intégré dans l’abonnement Office 365, c’est généralement
Teams qui est choisi comme outil de réunion. Si vous utilisez un autre logiciel tel que
GoToMeeting, Jitsi ou Zoom, le connecteur vous permettra de disposer des mêmes
possibilités.
Si votre réunion s’adresse à un grand nombre de participants, vous pouvez tirer profit de la
fonction d’événement direct de Teams qui reprend ce qui s’appelait Meeting Broadcast dans
Skype. Si votre abonnement Office 365 comporte l’option Événements directs Teams, il vous
sera proposé de choisir entre une réunion classique et un événement direct lorsque vous
utiliserez le bouton de planification de réunion.
Rejoindre une réunion
Selon moi, l’une des raisons du succès de Teams est la facilité qu’il offre de rejoindre une
réunion. Que vous soyez membre de la même organisation ou pas, il suffit d’un ou deux clics
pour entrer dans une salle de réunion Teams.
Si votre organisation utilise déjà la suite bureautique Microsoft Office, vous pouvez rejoindre
une réunion très facilement depuis Outlook en cliquant l’événement puis en utilisant le
bouton pour rejoindre la réunion. Bien sûr, juste avant d’entrer, il vous est proposé d’activer
ou pas la vidéo et/ou le microphone.
Si vous ne disposez pas du lien fonctionnel entre Outlook et Teams, il suffit d’accéder à la
liste des réunions et de cliquer le bouton Rejoindre de la réunion désirée (Figure 15.6).
Si vous avez ouvert votre session Teams, vous serez averti par une notification dès que la
réunion va démarrer.
Rappelons que Teams fonctionne sous Windows, macOS et Linux. Si vous êtes en
déplacement, vous pouvez tout à fait utiliser la version Web ou l’application pour telliphone
iOS ou Android. Notez cependant que vous serez plus à l’aise pendant la réunion si vous
disposez d’un clavier, d’une caméra fixe et d’un microphone de qualité. (Nous avons vu
comment installer Teams dans le Chapitre 13.)
Voici quelques fonctions récemment ajoutées à Microsoft Teams au niveau des réunions :
Pour connaître les dernières nouveautés de Microsoft Teams, cherchez sur le Web
« Microsoft Teams Blog » (pas encore disponible en français).
Conversations et réunions
En général, des conversations vont avoir lieu en cours de réunion. L’animateur peut notamment
répondre aux questions qui surgissent et tout le monde peut partager des liens et des fichiers dans la
partie conversation. Une personne qui arrive en retard dans une réunion peut parcourir les
conversations et se resynchroniser avec les autres. Ceux qui n’ont pas pu assister à la réunion auront
intérêt à parcourir ce flux d’échanges.
La possibilité de partager un fichier en cours de conversation est extrêmement pratique. Une
personne peut ainsi aborder le contenu d’une feuille de calcul Excel, et publier un lien vers le
document en pleine conversation, ce qui permet à tous les autres d’en prendre connaissance.
La plupart du temps, le réglage proposé conviendra, mais n’hésitez pas à découvrir les
possibilités de ces différents boutons.
Partie 5
Les dix commandements
Dans cette partie
• Dix astuces pour Slack
• Dix astuces pour les réunions Teams
DANS CE CHAPITRE :
Bien interagir avec les autres contacts
•
Connaître les évolutions et les statistiques
•
Intégrer Slack dans son environnement de travail
•
Savoir éteindre Slack
Chapitre 16
Dix astuces pour Slack
V oici dix courtes astuces pour utiliser Slack encore plus efficacement et mieux
l’adapter à votre organisation.
Chapitre 17
Dix astuces pour les réunions Teams
C ombien d’entre nous n’ont jamais participé à des réunions ? Personnellement, rares
sont mes journées de travail pendant lesquelles je n’en ai aucune. J’ai même
participé à des réunions dont l’unique objectif était de planifier d’autres réunions.
Ce que toutes les réunions partagent, c’est leur facilité à remplir nos agendas. Il s’agit donc
d’être le plus efficace possible dans la planification et le déroulement des réunions. Microsoft
Teams offre un certain nombre de fonctions pour augmenter votre efficacité dans ces
domaines. Voici dix conseils pour encore mieux animer et participer à des réunions Teams.
Figure 17.2 Boîte de répartition des participants dans des salles de petits groupes.
Vous choisissez alors entre laisser Teams répartir les participants ou le faire manuellement,
puis vous cliquez Créer des salles. Un volet de gestion de la séquence de groupes apparaît
avec les commandes désirées.
Pour revenir en réunion plénière, vous utilisez le même bouton du bandeau de commande en
haut.
Figure 17.3 Volet des salles de petits groupes.
Flouter l’arrière-plan
J’adore la possibilité d’entrer en réunion avec mes collègues où que je me trouve, à partir du
moment où j’ai une connexion Internet. La partie visuelle augmente l’intérêt des réunions,
mais pose également un défi. Comment faire lorsque l’endroit où vous vous trouvez n’offre
pas la neutralité attendue ? Je participe par exemple souvent à des réunions depuis ma
cuisine. Laisser mes collègues deviner ce qui mijote dans la cocotte n’est pas vraiment
indispensable (aujourd’hui, c’est potée lorraine). Ce genre de paysage conviendra seulement
à une réunion entre gourmets.
Teams offre une fonction qui permet de rendre l’arrière-plan neutre en le floutant, tout en
conservant toute la netteté désirée pour votre portrait. Ne craignez plus de dévoiler des
bribes de votre vie privée !
Une fois que vous êtes entré en réunion, l’option de floutage est disponible dans le menu
local des autres actions par la commande Appliquer des effets (Figure 17.6).
Figure 17.5 Le menu des autres actions de réunion.
Cette commande ouvre le volet des paramètres d’arrière-plan (Figure 17.6). Il suffit de
sélectionner le premier effet, Flouter l’arrière-plan, puis de cliquer le bouton Appliquer en
bas.
Si votre caméra vidéo ne supporte pas le floutage que demande Teams, le bouton
correspondant n’apparaîtra pas. Cette contrainte liée aux possibilités des équipements est
une cause normale de la variabilité des éléments de l’interface Microsoft. Des boutons vont
apparaître ou pas selon les capacités de l’équipement correspondant, par exemple, la
webcam.
Figure 17.6 Choix de l’effet de floutage de l’arrière-plan.
❷ La prise de notes fait l’objet d’un volet dédié (Figure 17.8). Cliquez directement Prendre
des notes en bas.
Figure 17.11 Volet montrant les fenêtres pouvant être partagées ainsi que le tableau blanc.
❸ Cliquez le tableau blanc collaboratif pour faire apparaître un tableau blanc vierge au
départ.
Pour tracer, vous choisissez un des pinceaux et dessinez directement. Tous les participants à
la réunion vont voir le tracé en temps réel et peuvent intervenir pour ajouter leurs propres
traits ou modifier le contenu actuel (Figure 17.12).
Figure 17.12 Le tableau blanc de Teams avec quelques tracés.
Le tableau est sauvegardé en fin de réunion, ce qui permet d’y revenir plus tard, même pour
le modifier. Un onglet de la page de conversation ou du canal sera réservé à ce tableau blanc.
Vous pouvez même exporter le contenu du tableau en accédant au menu local pour choisir
Exporter l’image. Cette sauvegarde est particulièrement utile pour conserver le tableau dans
l’état dans lequel il était en fin de réunion. Cela correspond à prendre une photo d’un tableau
blanc matériel afin de se prémunir d’une modification ultérieure.
Il existe un tableau blanc pour chaque équipe dans Teams.
Vous pouvez partager soit la totalité de l’écran, soit une des fenêtres actuellement ouvertes.
Ces possibilités s’ajoutent à la fonction de tableau blanc que nous venons de voir. En général,
vous partagerez uniquement la fenêtre dont le contenu concerne la réunion. Pour un projet
de site Web, je partage la fenêtre du navigateur. Pour une présentation au format diaporama,
je ne partage que la fenêtre de PowerPoint.
Vous prendrez souvent soin de ne pas montrer la totalité de votre écran. L’Explorateur de
fichiers peut par exemple montrer des noms que vous ne désirez pas faire connaître à vos
collègues ou bien vous travaillez par ailleurs sur un dossier confidentiel. Soyez donc attentif
au moment de sélectionner la fenêtre que vous allez partager.
Voici comment partager une fenêtre ou la totalité de l’écran :
❶ Rejoignez une réunion en cours ou démarrez-en une.
❷ Dans le bandeau de contrôle, cliquez le bouton Partager, comme pour le tableau blanc vu
dans l’astuce précédente.
Le volet de sélection de fenêtre apparaît en bas de fenêtre. Revoyez la Figure 17.11 si
nécessaire.
❸ Choisissez la fenêtre à partager en cours de réunion.
Vous remarquez que la fenêtre qui est devenue publique reste clairement repérable grâce
à son liseré rouge.
(N. d. T) Les personnes qui ne font pas partie de votre domaine n’ont pas accès au
partage dans la version utilisée pour ce livre.
Couverture
Copyright
Introduction
À propos de ce livre
Présupposés
Conseils de lecture
Vaincre la procrastination
Éviter l’isolement
Apprendre la patience
Partie 2. Slack
Chapitre 4. Découverte de Slack
Forfaits Slack
Partie 3. Zoom
Chapitre 8. Découverte des outils. Zoom
Services de base de Zoom
Zoom Rooms
Zoom Phone
Groupes d’utilisateurs
Créer un canal
Configurer un canal
Flouter l’arrière-plan