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A la fin du XIXe siècle et au début du XX e siècle, les puissances européennes (G.B, France,
Portugal, Italie, Allemagne et Belgique) allèrent à la recherche des matières premières et
occupèrent des territoires en Afrique, en Asie et en Océanie qui deviendront plus tard leurs
colonies.
I. Panorama des empires coloniaux européens :
Un empire colonial est un ensemble des colonies (territoires) dominées et dirigées par une
métropole.
OG 1 / OS 1.2
I. Le Congo-français :
Le Congo-français est un protectorat crée le 30 avril 1891. Il rassemblait l’actuel Gabon et le
Moyen-Congo. Avec une superficie de 600.000 km2, sa capitale était Libreville.
C’est en 1906 que la France découpe cette colonie en deux : le Gabon, capitale Libreville et le
Moyen Congo, capitale Brazzaville.
La France dans ses conquêtes en Afrique centrale dominait le Gabon (cap. Libreville), le
Moyen-Congo (cap. Brazzaville), l’Oubangui-Chari (cap. Bangui) et le Tchad (cap. Fort-
Lamy).
Le 15 janvier 1910, ces quatre (4) territoires furent regroupés sous le nom de l’Afrique
Equatoriale Française (AEF) dont la capitale était Brazzaville. Pointe Noire devenait alors
capitale du Moyen Congo.
L’AEF était limitée à l’Est par l’Egypte, à l’ouest par l’océan Atlantique ; au nord par la
Libye ; au sud par l’embouchure du Congo (RDC). Sa superficie était de 2520000 km2.
1. Le territoire du Gabon :
Il comprenait 6 régions :
L’estuaire chef-lieu érigé en commune mixte avec les districts de
Libreville, Kango et Coco Beach ;
L’Ogooué-Maritime, chef-lieu Port-Gentil érigé en commune mixte avec
les districts de Port Gentil, Lambaréné, Omboué, Ndjolé et le PCA de
Setté-Cama;
Le Woleu-Ntem chef-lieu Oyem avec les districts d’Oyem, Mitzic ;
L’Ogooué-Ivindo chef-lieu Boué ;
Le Ngounié-Nianga chef-lieu Mouila ;
Le Haut-Ogooué chef-lieu Franceville.
2. Le territoire du Moyen-Congo :
Il comprenait 7 régions :
La région du Kouilou-Niari chef-lieu Pointe-noire avec les districts
comme Pointe-Noire, Mvouti et Madingo-kayes ;
La région du Niari avait pour chef-lieu Dolisie, les districts sont
Dolisie, Loudima, Sibiti, Mossendjo, Zanaga et Divénié ;
La région du Pool avec comme chef-lieu Kinkala, les districts :
Brazzaville, Boko, Kinkala, Madingou, Mayoma, Mouyondzi et les
PCA ;
La région de l’Alima-Léfini avait pour chef-lieu Djambala. Districts :
Djambala, Gamboma et Mabirou ;
La région de la Sangha, chef-lieu Ouesso, avait 2 districts : Ouesso et
Souanké ;
La région de la Likouala, chef-lieu Impfondo ;
Likouala-Mossaka, chef-lieu Fort Rousset (actuel Owando).
3. Le terrtoire de l’Oubangui-Chari :
Il avait pour chef-lieu Bangui et comprenait les régions suivantes :
Ombella-Mpoko, chef-lieu Bangui ;
L’Obaye, chef-lieu Mbaiki ;
Ouham-pende, chef-lieu Bozoum ;
Ouham, chef-lieu Bossangoa ;
Kemo-Gribingui, chef-lieu Fort Sibut ;
Ouaka-Kotto, chef-lieu Bambari ;
Mbomou, chef-lieu Banganou
4. Le territoire du Tchad :
Il avait pour chef-lieu Fort-Lamy et comptait 9 régions :
Le Chari Banguirmi, chef-lieu Fort-Lamy ;
L’Ouaddaï, chef-lieu Abécher ;
Batha, chef-lieu Ati ;
Salamat, chef-lieu Am-Timan ;
Borkou-Ennedi-Tibesti, chef-lieu Largeau ;
Kanem, chef-lieu Moussoro ;
Mayo-Kebbi, chef-lieu Bongor ;
Logone, chef-lieu Moundou ;
Le Moyen-Chari, chef-lieu Fort Archambault.
L’exploitation économique de l’AEF était aussi basée sur la mise en place des infrastructures
de base comme :
la construction des routes : Pointe Noire à Fort Lami en passant par Brazzaville,
Bangui, Batangafo et Fort Archambault ; Port gentil, Oyem-Bitam, frontière du
Cameroun par Lombaréné, Ndjolé et Alembé ;
la construction des ports : Port maritime de Pointe Noire, port fluvial de Brazzaville
et de Bangui ;
la construction des chemins de fer : C.F.C.O et COMILOG ;
la constructiondes aéroports : Maya Maya, Agostino Neto ;
la construction des hôpitaux : C.H.U, Adolf Cissé et Ex Mafoua Virgile, actuel
laboratoire national Louis Pasteur ;
la construction des écoles : Lycée Savorgnan de Brazza, Lycée Chaminade) ;
la construction des Eglises : la Basilique Ste Anne, la cathédrale sacré cœur.
III.3 L’impôt de capitation et les prestations obligatoires :
IV.2 L’enseignement :
Dans le but d’instruire les indigènes, les grandes écoles furent construites dans tout le
territoire de l’AEF. Des établissements comme : le lycée Victor Augagneur de P/N, le lycée
Savorgnan de Brazza, le Lycée Champagnard de Makoua.
En plus les Colons ont imposé aux indigènes leur langue, le Français, qui est restée jusque-là
dans la plupart des anciennes colonies françaises la langue officielle.
Pour tout dire, toutes ces réalisations ont profité beaucoup plus aux Colons car les conditions
des indigènes sont restées défavorables en A.E.F.
OG 1 / OS 1.3
Régions Chefs-lieux
1. Pool Brazzaville
II. Les 2. Niari Dolisie
3. Kouilou Pointe-Noire
4. Alima-Léfini Djambala
5. Haut-Ogooué Franceville
6. Likouala-Mossaka Fort-Rousset (Owando)
7. Likouala Impfondo
8. Sangha Ouesso
9. Haute-Sangha Berberati
N.B :
Le travail forcé : C’était une peine imposée aux indigènes par les Colons
L’impôt de capitation : C’était une taxe ou somme d’argent payée par chaque indigène,
imposé par le Colonisateur. Il s’élevait à 3 frs, 6 frs, 12 frs, etc.
OG1 /OS1.4
Les résistances sont des mouvements armés menés par les Africains pour lutter contre la
pénétration coloniale.
Les populations du Moyen-Congo s’étaient révoltées à cause : des abus de la colonisation, des
travaux forcés, de l’impôt de capitation, …
Malgré les résistances menées par les autochtones au Moyen Congo, les Français, armés
jusqu’aux dents étaient parvenu à déstabiliser ces résistances.
OG2 /OS2.1
LES CAUSES DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE
La première guerre mondiale est le premier conflit armé de l’histoire de l’humanité qui a
impliqué les pays de tous les continents. Elle a débuté le 28 juillet 1914 et a pris fin le 11
novembre 1918.
Deux (2) principales causes sont à l’origine de cette guerre à savoir les causes lointaines et les
causes immédiates.
1
Royaume-Uni : Grande-Bretagne ; Irlande du nord. Capitale : Londres
Grande-Bretagne : Pays de Galles, Angleterre et Ecosse
Le 1er août 1914, l’Allemagne attaque la Russie ; le 03 août 1914, l’Allemagne attaque la
France et la Belgique (pays neutre) ; le 04 août 1914, l’Angleterre attaque l’Allemagne. Le 06
avril 1917, les U.S.A attaquent tous les pays de la triple alliance.
Tout compte fait, l’assassinat de F. Ferdinand fût pour l’Allemagne un prétexte pour régler
par les armes les conflits économiques qui l’opposaient aux puissances de l’Europe
occidentale (G.B, France, Belgique).
La 1ère mondiale qui éclate le 28 juillet 1914 s’est déroulée en plusieurs étapes.
La crise économique est le passage d’une période de prospérité à une période de dépression
économique.
A partir de l’année 1929, une crise économique avait frappé la plupart des pays, sauf l’URSS.
Cette crise a de nombreuses causes.
A partir de 1929, la production agricole des USA était en pleine expansion (évolution). Mais
cette production ne trouve pas de marchés d’écoulement car les USA produisait plus de la
moitié des articles industriels dès 1927.
2. La surproduction agricole :
Sur le plan agricole, les récoltes étaient abondantes mais ne trouvaient pas de consommateurs.
Pire encore, de nombreux ruraux quittaient la campagne pour aller chercher du travail en ville,
augmentant ainsi le nombre de chômeurs.
Cette crise éclate le jeudi 24 octobre 1929 à la bourse de Wall street à New-York aux USA.
Ce jeudi est qualifié de « jeudi noir ».
Ce jour-là, tous les spéculateurs (sociétaires de banques) revendiquent leurs actions à la fois :
près de 13 millions d’actions. Ce qui entraine la forte baisse de la bourse : c’est le krach2
boursier de Wall street c’est-à-dire une crise boursière.
NB : l’URSS n’avait pas été touchée par la crise parce que ce pays avait une économie
planifiée et vivait en autarcie. Autrement dit son économie ne dépendait pas des pays
étrangers.
2
Krach : chute des actions boursières ou l’effondrement brutal de valeurs des actions.
Une bourse est un lieu où l’on échange certaines marchandises. C’est un marché de
marchandises.
OG3 / OS3.1
La crise économique a commencé aux USA. Elle a touché tous les pays à l’exception de
l’URSS ; elle s’est manifestée de plusieurs façons et a eu de nombreuses conséquences.
Tout le pouvoir d’achat de la majorité des citoyens américains n’est gonflé que par la
spéculation, facilité des crédits offerts par les banques ruinées ou craignant de l’être.
Beaucoup d’Américains se précipitent aux guichets des banques pour retirer leurs économies :
ce qui entraine la faillite des banques et des entreprises.
Les industries, les maisons de commerce, les agriculteurs n’ayant plus d’acheteurs réduisent
les capacités de production et le nombre d’heures de travail : ce qui entraine la baisse des prix
des produits et des salaires.
Commencée aux U.S.A, la crise économique de 1929 a touché tous les pays de l’Europe, leurs
colonies et le Japon.
Plusieurs causes sont à l’origine de cette extension à savoir :
l’arrêt des investissements américains en Europe ;
l’arrêt des crédits américains à l’étranger ;
le rapatriement des fonds américains prêtés aux banques étrangères (environ 20
milliards de dollar).
Pour mettre fin à la crise économique de 1929, plusieurs solutions ont été proposées. Il s’agit
de :
Aux U.S.A par exemple, le président Franklin Delano Roosevelt met en place le New Deal
(nouvelle donne ou une mesure d’urgence). Le New Deal est une politique menée par le
président américain Roosevelt pour mettre fin à la crise économique de 1929. Cette politique
consistait à :
Dévaluer le dollar ;
Règlementer les bancs ;
Garantir un salaire minimum ;
Réduire la durée du travail dans les usines ;
Ouvrir les grands travaux pour diminuer le chômage ;
La vente à perte : le dumping.
En Allemagne, en France, en Italie et en Belgique, les liens économiques avec les colonies
furent renforcés. Il y a eu aussi :
Pour tout dire, la crise économique de 1929 qui a été le drame le plus douloureux dans
l’histoire des U.S.A a favorisé l’installation des dictatures dans le monde (Allemagne, Italie,
Japon), entrainant la 2em guerre mondiale.
OG3 / OS3.1
En1933, la conférence sur le désarmement qui se tient à Genève (siège de la SDN) est un
échec. En effet, lorsqu’Hitler devient chancelier le 30 janvier 1933, l’Allemagne quitte la
SDN le 19 octobre 1933. Par ce geste Hitler méprise en même temps le traité de Versailles et
affirme son désir d’agir en toute liberté : il réarme donc l’Allemagne ; il rétablit le service
militaire obligatoire (16 mars 1935) et remilitarise la Rhénanie.
La politique d’apaisement est l’ensemble des procédures utilisées pour calmer les tensions.
Elle est caractérisée par :
La signature de la déclaration de non-agression le 30 septembre 1938 entre la Grande-
Bretagne de Chamberlain et l’Allemagne du Führer Hitler ;
La signature de l’accord franco-allemand de non-agression le 6 décembre 1938 entre
George Bonnet (Ministre de affaires étrangères Français) et Von Ribbentrop (Ministre
de affaires étrangères Allemand).
La politique isolationniste est la doctrine politique d’un Etat qui s’isole du reste des Etats
voisins. La politique isolationniste des USA a été adoptée par le Sénat (1935-1937) à l’issue
d’un vote des lois de neutralité. Ainsi, les USA sont restés indifférents à la politique
européenne jusqu’au conflit sino-japonais.
L’Italie à son tour envahit l’Ethiopie (d’octobre 1935 à mai 1936). Elle quitte la SDN en
1936. Le 7 avril 1939, elle envahit l’Albanie.
Après avoir mis fin à l’annexion de la Tchécoslovaquie (le 15 mars 1939), Hitler exige à la
Pologne, la possession de la ville de Dantzig et l’ouverture d’une route et d’une voie ferrée
reliant Dantzig aux territoires du Reich (régime national socialiste dirigépar A. Hitler).
Le 21 mars 1939, Hitler réclame le règlement urgent des questions sur la ville de Dantzig et
sur le corridor polonais. Mais la Pologne alliée à la France et à la Grande-Bretagne refuse.
Les troupes allemandes envahissent la Pologne le 1 er septembre 1939. Hitler croit encore que
la France et la Grande-Bretagne devraient abandonner leur allié.
La 2em guerre mondiale de 1939 à 1945 s’est déroulée en trois grandes étapes qui sont : la
guerre en Europe, la mondialisation du conflit et la victoire des alliés.
Le 1er septembre 1939, les troupes allemandes pénètrent en Pologne. Grâce à des techniques
modernes de combats, l’armée allemande avec ses chars et son aviation écrase la Pologne en
un mois.
Les Soviétiques occupent les territoires polonais qui leurs ont été attribués par le pacte
germano-soviétique.
Dès avril 1940, l’Allemagne occupe le Danemark et la Norvège coupant aussi la route aux
alliés qui cherchent à contrôler les minerais de fer suédois.
Les troupes allemandes pénètrent ensuite en France par les Ardennes (plateaux boisés de
France et de Belgique).
De mai à juin 1940, les 2/3 de la France sont occupés y compris Paris. Devant l’avancée
fulgurante (rapide) des Allemands, le maréchal Pétain qui est à la tête du gouvernement
français demande l’armistice qui entre en vigueur le 22 juin 1940 : ce qui met fin aux combats
en France.
Après cette défaite française,l’Angleterre se trouve seule face à l’Allemagne : alors s’engage
la bataille d’Angleterre. Violente bataille aérienne entre les Anglais et les Allemands.
Les bombardiers allemands visent les villes et les usines. Mais les Anglais encouragés par leur
nouveau 1er ministre, Churchill, résistent à l’offensive allemande. Les pilotes anglais guidés
par les radars tiennent tête à l’aviation allemande.
Pour Hitler, la bataille d’Angleterre est un échec. Il cherche alors à asphyxier l’Angleterre par
la guerre sous-marine.
Le conflit deviendra mondial quand il y aura l’invasion de l’U.R.S.S, l’entrée en guerre des
U.S.A et du Japon, la guerre en méditerranée et en Afrique du Nord, la guerre en Afrique
noire, la contribution de l’Afrique et Brazzaville capitale de la France libre.
Le 30 décembre 1922, Vladimir Oulianov Ilitch, dit Lénine crée l’Union des Républiques
Socialistes et Soviétiques.
Une grande Asie orientale sous leur domination. Ils se heurtent à l’influence américaine.
L’expansion japonaise dans cette partie ne connait que deux succès de 1939 à 1941 puis que
la Chine, Singapour, la Malaisie, la Birmanie, les Philippines, l’Indonésie sont conquis et
l’Australie menacé.
Le 7 décembre 1941, l’aviation japonaise détruit par surprise la flotte américaine du pacifique
à Pearl Harbour, situé dans les îles Hawaï : c’est l’entrée en guerre des U.S.A.
Dans ces deux parties du monde, l’intervention allemande est marquée par les échecs de
l’Italie sur ces fronts.
En effet, en septembre 1940, les Italiens qui attaquent cette fois-ci la Grèce sont également
battus. C’’est ainsi qu’Adolf Hitler intervient pour aider son ami, Benito Mussolini en
difficulté.
Les troupes Italiennes occupaient depuis 1936 l’Ethiopie, obligeant ainsi le Négus Haïlé
Sélassié en exil au Soudan puis en G.B.
En avril 1941, les Italiens sont vaincus par la contre-attaque des britanniques, des Africains,
des Belges et des troupes du Négus (empereur).
II.5 La contribution de l’Afrique :
L’Afrique a beaucoup contribuée tout au long de la 2 ème G.M. Elle a fourni des soldats
(tirailleurs africains), des porteurs, des matières premières (uranium, fer, cuivre, caoutchouc,
cacao…) et des vivres nécessaires pour l’industrie militaire et les belligérants.
La conférence de Brazzaville qui se tient du 30 janvier au 8 février 1944 fut convoqué par le
Général De Gaulle et le conseille français de libération nationale que présidait Jean Felix
Eboué. Cette conférence rassemble les observateurs de toutes les colonies françaises. C’est
pour cette raison que Brazzaville a été déclarée capitale de la France libre.
Lors de cette conférence, De Gaulle promet l’autonomie à tous les territoires africains après
la guerre.
Au cours de cette conférence, les vœux des Africains sont aussi émis : la mise en place des
assemblées locales qui décident du budget et de l’administration des colonies ; le vote des
députés qui représentent les colonies à l’assemblée française.
Les Anglais qui ne tiennent pas à perdre l’Egypte lancent en novembre 1942, une contre-
offensive menée par le Général Montgomery.
Après leur victoire à El-Alamein, les Anglais parviennent à repousser les Allemands en Libye.
Les Anglo-Saxons réussissent avec l’opération Torche à débarquer au Maroc et en Algérie en
novembre 1942.
Les Allemands se replient alors en Tunisie et en mai 1943, ils abandonnent l’Afrique. Ces
victoires anglo-américaines préparent l’assaut contre l’Europe. C’est ainsi qu’en juillet 1943,
les Anglo-américains débarquent en Sicile (presqu’île italienne) précipitant la chute de Benito
Mussolini. Ce dernier signe l’armistice le 03 septembre 1943.
A l’Est, les Soviétique se sont organisés pour arrêter l’offensive allemande de Stalingrad en
janvier 1943. Un an après, tout l’Ouest de l’U.R.S.S est libéré et l’armée rouge poursuit sa
progression en direction de l’Allemagne.
Au début de 1945 et après de durs combats, les Anglo-saxons entrent en Allemagne par
l’Ouest tandis que les Soviétiques entrent par l’Est et arrivent les premiers à Berlin le 30 avril
1945 : c’est l’assaut final.
Pendant que la guerre était achevé en Europe, elle continuait dans le pacifique. Malgré
l’héroïne (le courage) de leurs pilotes, les Japonais ne supportent plus l’écrasante
supériorité des Américains.
Pour mettre rapidement fin à cette guerre du pacifique, les Américains lâchent deux
bombes atomiques : une 1ère à Hiroshima, le 06 août 1945 et une 2 ème à Nagasaki, le 09
août 1945 faisant 340.000 morts. Le japon capitule le 02 septembre 1945.
La 2ème G.M qui a duré près de 6 ans et qui a ébranlé le monde a engendré de nombreuses
conséquences.
La guerre a fait au moins 50 millions de morts. Ce bilan est quatre fois plus lourd que celui de
la 1ère G.M. Les pays touch2s sont ceux qui ont servi de champs de batailles :
Il faut ajouter à ces morts, plus de 5 millions de Juifs victimes du génocide perpétré par les
Nazis dans les camps de concentration.
Les pertes économiques sont considérables en Europe, puis au Japon. Des villes entières, des
ponts, des routes, des chemins de fer, des immeubles, des industries et des étendues agricoles
ont été détruit.
Cette séparation du monde en deux blocs est appelée « le rideau de fer ».
L’Allemagne aussi est divisée en deux blocs, selon la volonté des vainqueurs :
Par ailleurs, la Pologne abandonne ses régions de l’Est et s’étend à l’Ouest jusqu’à l’Oder
Neisse en Allemagne ;
L’Allemagne perd la Prusse orientale et l’U.R.S.S occupe les pays baltes ;
Dans les Balkans, la Bulgarie retrouve ses frontières de 1920 de même l’Autriche et la
Hongrie ;
Dans le pacifique, le Japon est réduit à ses limites de l’archipel (groupe d’îles).
Et toutes les colonies des pays vaincus sont ravies par les vainqueurs.
Elle s’explique par des investissements au plan Marshall, à son aide matériel et son rôle
décisif pendant les deux guerres mondiales qui lui ont permis de prendre la tête du bloc
capitaliste.
Le plan Marshall est une aide financière proposée par les U.S.A pour reconstruire les pays
d’Europe ruinés par la 2ème G.M.
Elle s’explique par le fait que l’U.R.S.S n’a pas été touchée par la crise économique de 1929.
Elle est la 2ème puissance mondiale après les U.S.A. Sa montée suscite l’attrait de certains pays
appelés pays satellites : Bulgarie, Roumanie, Hongrie, R.D.A.
La chute de l’Europe s’explique par des prêts financiers (matières 1 ère, matériel de guerre…)
contactés auprès des U.S.A par la plupart des pays européens pendant les deux guerres ; le
surendettement et le retrait des capitaux américains pendant la crise économique de 1929.
Yalta est une région située près de la Crimée, au Sud de l’U.R.S.S. Cette conférence qui se
déroule du 04 au 11 février 1945 réunit Franklin Delano Roosevelt (U.S.A), Churchill (G.B)
et Joseph Staline (U.R.S.S).
N.B : le droit de véto c’est le pouvoir de décision que possède un pays au sein de
l’O.N.U.
Potsdam est une banlieue de Berlin. La conférence qui s’y tient du 17 juillet au 02 août
1945 regroupait Truman (U.S.A), Clément Attlee (G.B) et Joseph Staline (U.R.S.S).
Elle avait pour but de déterminer la nature des futurs traités de paix et d’élaborer un
programme en vue de régler le sort de l’Allemagne, reconnue coupable.
OG5/ OS5.1
Créée officiellement le 24 octobre 1945 par les Alliés, l’Organisation des Nations Unies est
un nouvel organisme né sur les cendres de la S.D.N, jugée trop inefficace. Son siège se trouve
à New-York aux USA.
I. Origine de l’ONU :
L’ONU est fondée sur le principe de l’égalité souveraine de tous ses membres ;
Tous ses membres doivent s’acquitter de bonne foi des obligations qu’ils ont assumée
de par la charte ;
Les membres de l’organisation règlent leurs différends (conflits) internationaux par les
moyens pacifiques de telle sorte que la paix et la sécurité internationale ainsi que la
justice ne soient pas mises en danger ;
Les membres s’abstiennent de leurs relations internationales de recourir à la menace
ou à l’emploi de la force contre tout Etat ;
Les membres donnent à l’organisation pleine assistance dans toute action entreprise
par elle conformément aux dispositions de la charte et s’abstiennent de prêter
assistance à un Etat sanctionné par l’O.N.U;
Aucune disposition de la charte n’autorise les nations unies à intervenir dans les
affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un Etat.
LES Etats non membres doivent agir conformément aux principes de l’O.N.U dans la
mesure nécessaire du maintien de la paix et de la sécurité internationale.
OG5/ OS5.2
L’ONU fonctionne sur la base d’un certain nombre d’organes et d’institutions spécialisées.
Elle joue le rôle du parlement mondial et réunit tous les Etats membres (193 Etats de nos
jours) une fois par an sauf en cas d’urgence.
Elle analyse, adapte les résolutions et les recommandations à la majorité des 2/3 de ses
membres et élit les membres non permanents au conseil de sécurité.
C’est l’organe exécutif des nations unies. Il comprend 15 membres dont 5 sont permanents et
disposent d’un droit de véto : France, Russie, G.B, U.S.A, Chine.
NB : le droit de véto est le pouvoir ou le droit qu’ont les membres permanents de s’opposer à
une décision par un vote négatif.
La charte de l’ONU est un document de 111 articles où sont exposés les statuts de l’ONU.
I.3 Le secrétaire général :
C’est l’organe administratif de l’O.N.U, à la tête duquel se trouve un secrétaire général élu
pour 5 ans renouvelable une fois. L’actuel secrétaire général des nations unies est le Sud-
Coréen Ban-Ki-Moon (depuis 2007).
Son rôle est de veiller à l’exécution des décisions prises à l’assemblée générale et le conseil
de sécurité.
I.4 Le conseil économique et social :
C’est l’organe judiciaire de l’O.N.U. Elle se compose de 15 Magistrats, élus par l’assemblée
générale et le conseil de sécurité.
Son rôle est de régler les différends juridiques entre Etats membres. Son siège est à la Haye au
Pays-Bas.
Remarque :
Pour maintenir la paix et la sécurité internationale, l’O.N.U s’est dotée d’une armée : Les
casques bleus, un organe chargé d’intervenir militairement.Ils sont constitués des militaires
recrutés dans les Etats membres.
II.1 L’O.M.S (Organisation Mondiale de la Santé) créée le 7 avril 1948. Son siège se
trouve à Genève en Suisse. En Afrique, son siège se trouve à Brazzaville.
Son rôle est d’amener tous les Etats membres au niveau de santé le plus élevé ;
II.2 Le FMI (Fond Monétaire International) créé le 27 décembre 1948. Son siège se
trouve à Washington aux USA.
Son rôle est de faciliter la coopération monétaire internationale ;
II.3 Le FAO (Fond des Nations Unies pour l’Alimentation) créé le 10 octobre 1945.
Siège : Rome en Italie.
II.5 Le BIT (Bureau International du Travail) créé en 1946. Siège : Genève en Suisse ;
II.6 L’UNICEF (Fond des Nations Unies pour l’enfance) créé en 1946. Siège : New-
York, aux USA ;
Depuis sa création jusqu’à nos jours, l’O.N.U a connu des réussites et des échecs.
En général, l’O.N.U, intervient en cas d’agression. La force morale est sa 1ère arme.
Mais en cas de besoin, elle fait intervenir la force militaire : les casques bleus.
Elle a aussi joué un rôle important dans la décolonisation et dans la lutte contre l’apartheid en
Afrique du Sud.
Sur le plan économique et socio-culturel, le rôle de l’O.N.U est incontestable. Elle soutien en
apportant de l’aide multiforme aux pays en difficulté grâce à ses institutions spécialisées
comme :
L’O.N.U a connu et continu à connaître plusieurs problèmes à cause du droit de véto qui
bloque son fonctionnement.
Sur le plan politique, l’O.N.U a échoué sur le désarmement à cause de l’antagonisme
des grandes puissances, notamment entre la Russie et les U.S.A ;
En conclusion, l’O.N.U est loin d’être parfaite. Acceptons qu’elle présente l’avantage de
maintenir le lien permanent entre les grandes puissances.
OG6/ OS6.1
I. La conférence de Brazzaville :
Elle s’est tenue à Brazzaville sous les auspices du général Charles De Gaulle du 30 janvier au
8 février 1944. A l’issue de cette conférence on promet aux peuples colonisés de l’Afrique
noire française un élargissement de liberté dans le « cadre français ». On accorde le droit de
vote aux suffrages universels aux colonies.
Elle était initiée par Gaston Deferre et l’Ivoirien Houphouët Boigny du 23 juillet 1956 à 1958.
La loi cadre favorisa l’africanisation des cadres des partis politiques et avait accordé aux
colonies le droit de vote et la décentralisation de l’administration avec l’existence d’une
assemblée dans chaque territoire : c’est l’autonomie.
C’est le regroupement entre la France et ses anciennes colonies. Chaque Etat avait un
gouvernement, un parlement et une assemblée exécutive dont la présidence était assurée par le
président de la République. Un article prévoyait qu’un Etat pouvait devenir indépendant à
condition d’un simple vote de son assemblée.
En 1960, les pays de l’Afrique noire francophones accèdent à l’indépendance, sauf le Djibouti
qui le sera en 1977. Parmi ces pays, on cite:
Pour finir, la colonisation a été un long processus caractérisée par des luttes politiques ou
militaires. Cependant, les nouveaux pays indépendants vont être confrontés à des problèmes
graves.
3
Code de l’indigénat : ensemble de règles et de lois fixés par les Européens (colons) pour préciser les fautes et
les sanctions de indigènes.
OG6/ OS6.2
I. La naissance du nationalisme :
I.1 L’amicalisme :
L’amicalisme (l’amicale) était au départ une mutuelle ou une association qui regroupait
quelques Congolais et autres Africains de l’AEF
Ce mouvement prendra plus tard la forme d’un mouvement politique qui se révoltera contre
les actes négatifs posés par les Colons Français. Le créateur du mouvement fut le Congolais
André GrénardMatsoua4 en 1926 à Paris.
I.2.1 Le Kimbanguisme :
Le Kimbanguisme est un mouvement de résistance à caractère religieux mené par le Prophète
Simon Kimbangu, originaire du Congo belge. Il fut fondé le 06 avril 1926 à Kamba.
I.2.2 Le Lassysme:
LeLassysme est un mouvement religieux crée par Lassy Zéphirin, le 05 janvier 1948 à
Dolisie.
II.1 Organigramme :
Cette loi n’accorde pas d’autonomie interne. Donc, toutes les décisions partaient de Paris.
IV. L’indépendance:
Le 17 février 1960, la première équipe gouvernementale est mise en place par Fulbert Youlou
après son élection à la magistrature suprême (présidence).
15 août 1960 : c’est la proclamation de l’indépendance de la République du Congo.
20 septembre 1960 : le Congo devient membre de l’ONU.
OG7/ OS7.1
I. Les origines :
L’UA est née des décombres de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine) créée à
AddisAbéba le 25 mai 1963 par 30 pays africains.
Le 03 juin 1991 fut conclu le traité d’Abuja qui prévoyait la création d’un marché commun
africain avant 2025.
Le traité créant l’U.A appelé acte constitutif a été signé à Lomé le 11 juillet 2000 et prend
vie au sommet de Durban où plus de 50 pays africains adhèrent à la nouvelle constitution.
Finalement, l’U.A a été créée le 09 juillet 2002 à Durban (Afrique du Sud). Elle compte
aujourd’hui 54 Etats sauf le Maroc (retiré en 1984 à cause de l’adhésion de la République
arabe sahraouie démocratique en 1982). .
Résoudre les conflits entre les Etats de l’union par les moyens pacifiques ;
Imposer les sanctions en cas de changement inconstitutionnel de gouvernement ;
Intervenir dans les Etats membres dans les cas de crime de guerre, de génocide et de
crime contre l’humanité.
OG7/ OS7.2
I. Les réalisations :
I.1 Au plan politique :
L’Union Africaine a réussi à rallier 53 Etats depuis en son sein.
Depuis sa création, des progrès ont été réalisés sur l’établissement des instruments juridiques
sur le règlement des conflits :
Elle est intervenue en Somalie en déployant les troupes pour anéantir les rebelles.
L’UA a permis la création d’organismes techniques dans les domaines de la lutte contre la
désertification, la présence des criquets pèlerins en Afrique de l’Ouest. Les domaines de
l’éducation, de la santé et de la recherche scientifique ont aussi été touchés par la création
d’organismes.
6
SADC (Communauté pour le développement du Sud-africain)
7
CEDEAO (Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest)
8
CEEAC (Communauté économique des États de l'Afrique centrale)
9
CENSAD Communauté des Etéts Sahélo-sahalien.
Les foyers de tension subsistent toujours. Exemple : les rébellions en Somalie, au Nigéria, en
RDC et en RCA. A cela s’ajoute la difficulté d’appliquer la démocratie car il y a survivance
de coups d’Etat.
L’U.A n’arrive toujours à harmoniser les économies dans les investissements pour développer
l’agriculture. Les industries sont toujours axées sur l’exaction des matières premières.
I. L’agriculture :
Deux types d’agricultures sont pratiqués au Congo : l’agriculture traditionnelle et
l’agriculture moderne.
L’agriculture traditionnelle est une agriculture qui utilise des méthodes et des techniques
agricoles rudimentaires et archaïques. Elle se pratique sur des petites étendues. Son rendement
est faible et destiné surtout à l’auto- consommation. C’est une agriculture de subsistance.
C’est une agriculture qui utilise des machinesagricoles et des techniques culturales modernes :
engrais chimiques, semences sélectionnées. On cultive la canne à sucre (Bouenza), le café
(lékoumou, cuvette, niari) le cacao (sangha), le tabac (plateau, pool) palmier à huile (sangha,
cuvettes).
Elle se pratique sur des vastes étendues. Son rendement est fort, élevé et destiné à la vente et à
la transformation.
II. L’élevage :
On distingue deux types d’élevage : l’élevage traditionnel et l’élevage moderne.
C’est un élevage pratiqué par les paysans.les espèces élevées sont : les caprins (cabris), les
ovins (moutons), les porcins (porcs), les bovins (bœufs) et la volaille.
Les rendements sont faibles car, les animaux souffrent de la malnutrition et manquent de
soins médicaux.
Il se pratique surtout dans le Pool et dans la Bouenza qui avait vu se multiplier des fermes et
des ranches (ranchs) comme ceux de la Dihessé, de laLouboulouet de laLouilaqui élevaient
des bœufs.
Aujourd’hui avec la construction des nouveaux villages (Nkouo et Imvouba situés à 80 km
au nord de B/Z), environs 10 millions d’œufs et 6 millions de tubercules de manioc sont
produits par/an pour 100 hectares à cultiver.
III. La pêche :
On distingue : la pêche traditionnelle et la pêche moderne.
Elle se pratique dans les fleuves comme le fleuve Congo, l’Oubangui et leurs affluents.
Mais aussi au large des côtes.
Les pêcheurs utilisent des filets, des nasses, la ligne.la production est destinée à
l’autoconsommation.
Elle se pratique à l’aide des chalutiers, le long de la côte de l’océan atlantique, à Pointe Noire.
On pêche les harengs, les chinchards, les dorades, les thons, les crabes, les langoustes
(crevettes).
IV. La pisciculture :
C’est l’élevage des poissons. Elle se fait à partir des stations piscicoles de la Djoumouna et de
Mindouli, dans le pool ; de Gamboma, dans les plateaux ; d’Ewo, dans la cuvette-ouest et de
Madingou, dans la Bouenza.
I. L’exploitation forestière :
Elle consiste à extraire dans une forêt, les espèces d’arbres qui serviront de bois d’œuvre.
Les essences exploitées au Congo sont : le limba, l’acajou, l’okoumé, le kambala, le moabi, le
padouk, l’iroko, le wengué, le sapelli, le bilinga, l’afromasia, le niové, l’ayous, le sipo,
l’oboto, le tiama…
Le bois congolais est transformé sur place par une trentaine de sociétés de transformation du
bois comme :
I.4 La commercialisation :
La commercialisation du bois congolais est assurée par l’Office Congolais de Bois (O.C.B).
Les principaux clients du bois congolais sont : la France, l’Allemagne, les U.S.A, le Canada,
l’Angleterre, le Portugal, l’Espagne, la Russie, les Pays-Bas, la Belgique, le Maroc, l’Algérie
et la Libye.
L’économie forestière génère environs 15% des recettes d’exploitation du pays, soit 48,1
milliards de Frs CFA/an.
Le bois est le 2em produit d’exportation au Congo après le pétrole.
Conclusion
Exploiter « industriellement » la forêt, c’est donc en extraire quelques grands arbres dont le
bois sera utilisé pour la construction des maisons, la fabrication des meubles ou de panneaux
de contre-plaqués. Les bois, débités en grumes sur les chantiers (650 000 m3 en 2000 et
850 000 m3 en 2001) sont soit expédiés vers l’Europe, l’Asie, soit traités au Congo dans
usines (scieries et usines de déroulage).
I.1 Les ressources forestières : Elles proviennent de la forêt et sont constituées par
le bois (les grumes).
I.2 Les ressources agricoles : elles sont fournis par l’agriculture. On peut citer la canne à
sucre, le palmier à huile, l’arachide, le café, le cacao, le tabac.
I.3 Les ressources minières : elles proviennent du sous-sol. On distingue :
les poly métaux (plomb, uranium zinc, cuivre) qu’on trouve dans la zone allant de
Mfouati à Boko-Songho ;
le fer, à Mayoko (Niari) à Zanaga (Lékoumou) et au Mt Nabemba (Sangha) ;
L’or, dans le Mayombe, dans le Chaillu, à Mbomo (C.Ouest) et à Souanké (Sangha) ;
Le phosphate, la potasse sont présent dans le Kouilou ;
Le diamant au Nord de la Likouala et dans la C.Ouest ;
L’étain, dans le Kouilou. Il n’est pas encore exploité.
I.4 Les sources d’énergie :
I.4.1 Le pétrole : produit au large de Pointe Noire, son exploitation est assurée par la
Société Nationale des Pétroles du Congo (S.N.P.C) en partenariat avec des compagnies
comme Total E&P Congo, Eni-Congo, Agip Recherche Congo, Chevron, Shell, ZETHA…
Plusieurs gisements de pétroles ont été découverts. On peut citer Nkossa, Djéno, Kitina,
Yombo, Djembela qui en 1999 a produit 12.91 millions de tonnes de pétrole.
I.4.2 Le gaz naturel : il est exploité par deux sociétés : la société gaz Congo et la société
congolaise de gaz industrielle.
I.4.3 L’électricité : elle est fournie par trois barrages hydroélectriques : la centrale du
Djoué (15 MW), la centrale de Moukoukoulou (74 MW) et celle d’Imboulou (120 MW).
Il faut y ajouter la centrale diesel de Pointe Noire (20MW), la centrale à gaz de Djéno
(20MW) et la centrale électrique à gaz de Pointe Noire (50MW).
Malgré ceci, la production d’électricité est insuffisante. C’est ainsi que le Congo importe de
l’électricité venant de INGA, en R.D.C.
Dans certains chefs-lieux des départements et des districts, des groupes électrogènes
fournissent de l’électricité à des heures limitées.
Elles sont représentées surtout par l’exploitation pétrolière. Cette activité soutien notre
économie car elle fournit 66% des recettes publiques. Elle a fait de Pointe Noire la ville la
plus industrialisée du Congo. Plusieurs industries traitent les dérivées du pétrole.
Ces compagnies exploitent les gisements comme Nkossa, Djeno, Kitina, Eméraude, Sendji,
Tchibouela, Mayo-bi, Loango, Yango.
On distingue :
On appelle service, tout travail directement utile à l’homme sans production d’aucun objet.
I. Le commerce :
C’est une activité qui consiste à échanger une marchandise contre une somme d’argent.
Il fait la distribution des produits locaux et étrangers. Il est souvent pratiqué par les Ouest
africains, Libanais et chinois…qui possèdent des magasins.
L’exportation consiste à vendre les marchandises à l’étranger. Le Congo exporte
surtout le pétrole, le bois et le sucre.
Les principaux clients du Congo sont les pays de l’union européenne, les pays de la
CEMAC, la Chine, les U.S.A…
Une balance commerciale est déficitaire lorsque les importations dépassent les exportations.
La balance commerciale est excédentaire lorsque les exportations dépassent les importations.
Par exemple, en 2010 les importations ont atteint 1239 millions de Fcfa et les exportations
4303 millions de Fcfa. Donc la balance commerciale du Congo est excédentaire.
- Loudima-Sibiti-Bouansa-Mouyondzi ;
- Loutété-Mfouati ;
- Ngo-Djambama-Lékana ;
- Kinkala-Boko ;
- Oyo-Boundji-Ewo ;
- Makoua-Etoumbi ;
- Ouesso-Sembé ;
- Impfondo-Dongou.
Le réseau aérien : le Congo dispose de trois aéroports internationaux : l’aéroport de
Maya Maya à Brazzaville, Agostino Neto à Pointe Noire et Ollombo dans les
plateaux.
Ces aéroports sont desservis par les compagnies internationales comme Air France, Royal air
Maroc, Ethiopian air lines…
Les lignes intérieures sont exploitées par Ecair, TAC, Aéro service...
On appelle activité informelle, l’ensemble des différentes activités qui font appel à
l’intelligence personnelle et qui se font à la main.
Ce sont des métiers qui se pratiquent à l’aide des outils archaïques. On peut citer la récolte et
la fabrique des boissons, la fabrication traditionnelle des pains, la poterie, la vannerie, la
sculpture sur bois, la fonderie, la forge, la bijouterie…
Ce sont des métiers qui se pratiquent à l’aide des outils traditionnels et modernes. On cite la
couture, la menuiserie, la maçonnerie, la savonnerie, la ferronnerie, la soudure, le petit
commerce, l’exploitation des moulins (pour foufou, arachide, courge, saka-saka), la
vulcanisation, la mécanique, la photographie, la cordonnerie, la réparation d’appareils
électriques, électroniques et électroménagers.
Le Congo possède beaucoup de ressource naturelle et humaine mais son développement est
confronté à plusieurs problèmes qui sont : les problèmes de choix des options politiques et
économiques, les problèmes sociaux, les problèmes économiques et les problèmes urbains.
L’augmentation rapide de la population ;
L’occupation anarchique des terrains ;
La prolifération des petits métiers (fabrication des boissons, la poterie, la maçonnerie,
le petits commerces) ;
Les problèmes de logement, de santé, d’éducation, d’eau potable et d’électricité ;
Pour mettre fin à tous les problèmes de développement du Congo, l’Etat doit :
Désenclaver l’arrière-pays en construisant des entreprises et les voies de
communication dans tous les départements ;
Développer et moderniser l’agriculture et l’élevage ;
Encourager l’initiative privée ;
Sanctionner les auteurs de détournement des fonds publics et la mauvaise gestion.
LES DIFFERENTS ETATS DE LA SOUS-REGION
L’Afrique centrale couvre une superficie de près de 6.500.000 km2. Elle mesure 4500 km du
Nord au Sud et 2500 km d’Est en Ouest. Située presque entièrement dans la zone de climat
équatoriale chaude et humide, l’Afrique centrale est limitée :
Le paysage humain est l’ensemble des personnes qui peuplent une région. L’Afrique
centrale est composée d’un mélange de peuple parmi lesquels nous citons les Bantu, les
Pygmées, les Arabes, les Peuls, les Toubous, les Soudanais, les Bamilékés. Ces peuples
parlent une diversité de langues et pratiquent plusieurs religions.
I. La répartition de la population :
La population de l’Afrique centrale est inégalement répartie sur l’ensemble du territoire. On
distingue des grands foyers de peuplement et les régions de faible peuplement.
I.1 Les grands foyers de peuplement :
Les régions les plus peuplées de l’Afrique centrale sont : le littoral atlantique, les vallées
fertiles et les grades agglomérations urbaines (les grandes villes et les capitales).
I.2 Les régions de faible peuplement :
Les zones faiblement peuplées de l’Afrique centrale sont : les hauts massifs, la zone de désert
(Nord du Tchad) et la zone de la grande forêt équatoriale.
II. Les facteurs d’évolution de la population :
L’évolution de la population s’explique par la natalité, la mortalité, l’accroissement naturel et
les migrations.
II.1 Le taux de natalité :
C’est le nombre de naissances recensés pendant une année pour mille habitants. Sa formule
est :
T.N=Nbre de nais.*1000=°/°°
Pop. Totale
T.A.N=TN – TM=°/°°
L’économie de la sous-région est basée sur l’agriculture, l’élevage, l’industrie, les échanges,
la communication et les télécommunications.
I. L’agriculture :
I.1 L’agriculture traditionnel :
C’est une agriculture qui se fait à l’aide des outils rudimentaires et archaïques (houe,
machette, l’araire…). C’est une agriculture d’autoconsommation ou d’autosubsistance.
Elle repose sur les cultures vivrières comme le manioc, la banane plantain, l’igname, la
patate, le mil,…
Elle se pratique en forêt et en savane.
I.1.1 Les techniques et les méthodes agricoles :
Les techniques et les méthodes agricoles pratiquées dans ce type d’agriculture sont :
Les pays du bassin du Congo et ses environs vivent des produits de défrichement
forestiers et le manioc, l’igname et le tarot restent les cultures de base ;
Le Tchad et l’Angola sont des pays de céréale (mil, sorgho et maïs) ;
Le Cameroun est le pays de banane, d’igname et de tarot.
I.2 L’agriculture moderne :
C’est une agriculture mécanisée et scientifique car elle utilise des machines agricoles, des
engrais chimiques, les semences améliorées. Elle se pratique sur des vastes étendues et son
rendement est destiné à la commercialisation et à la transformation dans les usines. On
cultive :
II. L’élevage :
II.1 L’élevage traditionnel :
C’est une activité d’autoconsommation qui se pratique dans les campagnes. Les animaux ne
sont ni contrôlés, ni soignés. Ce type existe partout en Afrique centrale. On élève la volaille,
les moutons et les porcs.
C’est un élevage à grande échelle pratiqué souvent dans les étables. Ce type d’élevage est
assez important dans les zones de savane. Il est insignifiant au Congo et au Gabon. Mais le
Tchad, la RDC, la RCA et le Cameroun sont les grands pays d’élevage de la sous-région. On
élève :
On appelle industrie, l’ensemble des activités qui transforment les matières premières en
produits finis ou semi-finis.
I.1 Les ressources agricoles : Il s’agit du café, du cacao, de la canne à sucre, du coton,
de l’arachide, du tabac, de l’hévéa, du palmier à huile…
I.2 Les ressources minières : On peut citer le cuivre, la bauxite, le fer, l’or, le diamant,
le cobalt, l’uranium…
I.3 Les autres ressources : Ils sont constitués par le poisson, la viande, le bois…
I.4 Les sources d’énergie : L’Afrique centrale dispose de plusieurs sources d’énergie
constituées principalement par :
Les barrages hydroélectriques : les plus importants sont : le barrage d’Edéa sur la
Sanaga au Cameroun, le barrage de Moukoukoulou sur la Bouenza et le barrage
d’Imboulou sur la Léfini au Congo, le barrage d’Inga sur le fleuve Congo, en RDC, le
barrage Cambombé sur le Cuanza en Angola.
Le pétrole : il est produit en Angola, en Guinée Equatoriale, au Congo, au Cameroun,
au Gabon, au Tchad, mais timidement en RDC.
L’industrie extractive : Il s’agit des industries qui soutirent les minerais du sous-
sol. Elles sont présentes au Gabon, au Congo, au Cameroun et en RCA ;
Les industries de transformation : Il s’agit des industries agro-alimentaires
(brasseries sucreries, huileries, minoteries, laiteries…) ;
Les industries textiles : pour la fabrication des tissus ;
Les industries chimiques : on peut citer la fabrication des peintures, des savons, des
parfums…
Les industries de montages : elles sont constituées des usines qui assurent le
montage de certains appareils ou engins ;
Les industries lourdes : elles sont surtout représentées par les usines d’aluminium.
Les pays d’Afrique centrale produisent les allumettes, le ciment, le sucre, les contre plaqués,
le gaz domestique, la peinture, les plastiques…
Les pays d’Afrique centrale importent les biens d’équipement (voitures, téléviseurs,
congélateurs…), les biens de consommation (boite de conserve…) et la technologie.
Ils exportent les produits agricoles (coton, café, cacao, tabac…), les produits forestiers (le
bois), les produits miniers (cuivre, or, plomb, manganèse, uranium, pétrole..).
On peut citer :
Dolisie-Libreville-port Gentil ;
Goma-Giseyi-Kigali-Byumba-Butali ;
Douala-Yaoundé-Ngaoundéré-Moundou ;
Garou-Kousserie-Ndjamena ;
Pointe Noire-Brazzaville-Bangui-Ndjamena ;
Pointe Noire-Cabinda.
I.2 Les voies ferrées :
On distingue :
Il s’agit du :
Les pays de l’Afrique centrale disposent d’au moins un aéroport international. Parmi lesquels
on cite :
Somme toute, les voies de communication en Afrique centrale permettent la circulation des
personnes et des biens. Grâce aux télécommunications, la communication à distance devient
facile.
Les échanges et la coopération en Afrique centrale ont donné naissance à deux organisations
sous régionales : la C.E.E.A.C et la C.E.M.A.C.
I. La C.E.E.A.C :
C’est la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale. Elle a été créée le 10
octobre 1983 à Libreville, au Gabon où se trouve son siège. Elle regroupe les onze (11) Etats
de la sous-région dont le Congo, le Cameroun, l’Angola, le Gabon, la Guinée équatoriale, la
R.D.C, la R.C.A, le Tchad, le Burundi, le Rwanda et Sao Tomé et Principe.
II. La C.E.M.A.C :
LaC.E.M.A.C compte six (06) Etats membres qui sont : le Congo, le Gabon, le Cameroun, la
Guinée équatoriale, le Tchad et la R.C.A.
Fin