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formateurs en communication
2010
La conception
d'un document pédagogique
sur un support papier
pour un public en difficulté
dans la lecture du français
Je mets en route la camera et le groupe se prépare à l'écouter.
« Qu'a-t-il décidé de nous faire partager ? »
Dos au mur, le regard égaré, le stagiaire lâche :
« Je vais vous parler de la solitude. »
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Sommaire
Les présentations 5
L'origine de mon besoin d'un document pédagogique 6
Trois caractéristiques du document pédagogique 8
Des mensonges porteurs de réalité 12
Erreur dans le jeu du comédien 13
Erreur sur l'aspect culturel 14
Peut-on rire de tout ? 15
Le matériau et les outils de construction 15
Et vogue le navire 17
À l'avenir 20
Bibliographie 20
Barberousse V4 20
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Les présentations
Je suis formateur en communication depuis trois ans et c'est pour gagner en consistance
théorique que j'ai suivi la formation « Certificat de Spécialisation Formateurs en Communication »
au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) 1 . J'interviens pour un Centre de
Rééducation Professionnelle et Sociale, le CRPS « Suzanne Masson2 ». Le centre propose
essentiellement des formations qualifiantes. J'interviens pour la formation « Accès 5 ». Il s'agit
d'une action visant l'élaboration par les stagiaires d'un projet professionnel. Au cours de mes
ateliers, ma préoccupation se focalise sur la résignation. Contrairement à la motivation 3, la
résignation n'est pas innée : chez l'animal, elle s'acquiert durant une expérience où il n'a plus
d'emprise sur son environnement. Pour l'être humain, les conséquences se résument, au meilleur des
cas, dans l'apprentissage scolaire, par un « je n'aime pas » pour la discipline en question ;
socialement, le chômeur se démène, les proches le soutiennent, puis, à la longue, plus rien : il est
devenu embarrassant et de surcroît « en fin de droit ». L'apprentissage de cette résignation blesse
profondément, voire tue, le sujet. Je suis formateur pour un public meurtri par l'exclusion sociale.
J'élabore mes séances pour que le stagiaire affronte les difficultés de l'apprentissage (qui sont
parfois douloureuses) sans ajouter d'obstacles. Mon leitmotiv (sans négliger qu'il existe, pour
certaines pathologies, des structures plus adaptées) est : « Malgré la dureté des apprentissages,
pourvu qu'il reste ! » et cela, quel que soit son état émotionnel durant mes ateliers (dans la limite de
la sécurité). L'insertion est un sport de combat 4 où la colère d'un apprenant m'inspire, généralement,
de l'optimisme pour la suite de son parcours de formation.
Il est probable que mon atelier de communication soit de qualité. Plus de cent stagiaires ont
partagé leur satisfaction lors du bilan de fin de formation. En outre, leurs prises de parole sont plus
assurées que le premier jour (l'accueil et le départ s'effectuent au même endroit) mais c'est avant
tout grâce au cadre bienveillant de l'établissement et à l'investissement de l'équipe qui intervient
dans Accès 5. Je leur suis reconnaissant durant ces témoignages de me donner quelques points sur
mon « capital narcissique ». Néanmoins, ma propre évaluation sur mon atelier est moins
satisfaisante. Certes, je peux objectivement constater une amélioration dans des échanges verbaux 7
durant l'atelier, leurs remarques et leurs observations sur les situations de communication sont plus
fines. Cependant, dès que j'aborde des aspects théoriques, la conceptualisation est, pour la majorité
des stagiaires, faible. Ou, plus exactement, leurs difficultés de la restitution orale des concepts me
fait croire que l'acquisition théorique est fragile. Ce constat est venu d'une séquence où j'abordais la
communication interpersonnelle. Durant cette séquence, j'ai mis au point une situation-problème
suivie d'un document8 théorique que j'avais conçu pour vulgariser des tendances de comportements.
La dernière partie de la séquence est un débat. Je leur propose à la fin de l'atelier, de relire à
7 Voir article «Métalangage – Activité métalinguistique » & « Pratiques langagières » dans le « Dictionnaire des
concepts fondamentaux des didactiques »,Yves REUTER (2007).
8 J'ai décidé de ne pas l'ajouter en annexe car je souhaite circonscrire cet article sur l'origine de la création d'un
support pédagogique avec ses caractéristiques, dont le résultat se trouve dans cet annexe.
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diverses occasions cette feuille pour s'en imprégner. Aucun des cent stagiaires ne m'a interpellé ou
n'a fait référence sur ce document durant d'autres débats. « Absence de preuve n'est pas preuve
d'absence » soit, mais tout de même, plus de cent stagiaires... J'ai pensé concevoir un QCM comme
le préconise Alain Lieury9 pour renforcer l'apprentissage des connaissances mais le problème porte
sur l'ensemble de mon atelier. Aussi, il est plus pertinent de concevoir un support pour les stagiaires
sur l'ensemble des approches sur la communication. Rien de moins.
En outre, les modifications de l'atelier ont déséquilibré le ratio des canaux sémiotiques10 qui
devenaient massivement auditif. L'ajout d'un support papier permet d'utiliser le canal visuel par
l'intermédiaire de l'écriture et des dessins. Globalement, l'activité observable du stagiaire a gagné en
diversité : lire, relire, écrire, gommer ou raturer, dessiner, parler, débattre, jouer une situation. La
structure du document avec les sollicitations (QCM, dessin à faire, etc.) me permet de mieux
respecter les rythmes d'apprentissage11.
La création d'un support pédagogique, destinée aux stagiaires, éclaire le formateur sur sa
pratique, ses attentes, ses objectifs s'il met à contribution au moins un collègue (pas nécessairement
de la même discipline) dans un regard critique et bienveillant. Hélas, dans la pratique, je constate
que ce travail est souvent éclipsé. Dès lors, le formateur en mal de modèle 12, s'épuise dans des
explications sur l'autonomie du stagiaire et celui-ci (re)apprend la résignation. La mutualisation des
documents devrait limiter cet écueil, sans pour autant affranchir les formateurs de leur fantasme. Je
suis du type platonicien13, j'aime l'idée du beau document. Cet article présente l'analyse du
processus de création d'un support pédagogique et de ses caractéristiques pour un public ayant des
difficultés avec la langue française. Concernant mon support pédagogique, l'enjeu est de rendre
accessibles des concepts provenant de l'ethnologie pour créer une distanciation chez les stagiaires
sur l'aspect culturel de la communication, puis de le transposer au monde professionnel. Ce type de
support est généralisable pour d'autres disciplines. La version qui figure en annexe est le résultat de
son utilisation en formation avec quatre groupes de stagiaires.
La contrainte essentielle est l'emploi d'un vocabulaire limité au français élémentaire 14.
Effectivement, le niveau de lecture du français par le public d'Accès 5 est faible : la majorité d'entre
eux, est proche de l'illettrisme ; 10% de ce public relève du français langue étrangère ; seuls 20%
possèdent le niveau de lecture, voire supérieur, de la fin du collège. Cette limitation n'exclut pas le
vocabulaire technique. Au contraire, les termes techniques sont plus aisément identifiables dans un
corpus simple. Il subsiste les mots qui ne sont ni techniques ni remplaçables par un mot plus
courant. Aussi, le contexte doit impérativement aider le stagiaire à déduire le sens probable du mot-
problème. Voici un exemple extrait du support :
J'emploie deux termes « Saké » et « Mante » qui sont hors de la liste du vocabulaire élémentaire.
« Saké » est lié à « il boit », « boisson interdite» et le fait que cela se passe dans un dispensaire
L'autre caractéristique est de solliciter le stagiaire dans les diverses observations. Les
sollicitations peuvent être des réponses à des questions, des dessins, des commentaires, etc.. Un
autre exemple extrait du support :
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Si, sur la deuxième et la troisième image, je commente les expressions de Barberousse et de la
jeune fille, le stagiaire met la main à la pâte en commentant celui de Yasumoto sur la première
image. J'ai perçu six avantages :
Certains atouts sont fragiles : ils reposent principalement sur la posture du formateur durant les
débats. Mon support pédagogique a pour ambition de rendre accessible, pour un public dont la
préoccupation est de (re)trouver un travail, la structure d'un savoir pluridisciplinaire, loin des
stéréotypes ayant la forme magique de « La communication pour les nuls. ». Comme il n'existe pas
de science de la communication, mais des sciences qui ont, entre autres, pour objet d'étude la
communication, il n'existe pas de réponse unique dans mon atelier, seulement des propositions, tout
au plus. Être formateur en communication, c'est gérer laborieusement la complexité des apports des
disciplines qui gravitent autour de la communication.
Toutefois, si l'image peut aider la compréhension d'un concept de communication, dans certaines
circonstances elle est inutile, et même elle devient un obstacle, à l'accès à la connaissance qu'elle est
supposée faciliter. De la même manière, pour le choix des mots, les tournures de phrase, la structure
du texte pourra faciliter ou rendre abscons la démonstration de l'auteur. Prenons pour exemple la
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transposition didactique15 du modèle de communication de Shannon et Weaver de l'article de
Wikipédia16. Elle est censée illustrer le modèle de Shannon et Weaver.
Voici mon décodage fondé sur la transposition. Le dessinateur a représenté deux manchots
dépourvus de pieds en train de rire. Ils sont heureux. Le personnage de gauche se rapproche de
l'antenne parabolique tandis que l'autre antenne se rapproche du personnage de droite. Comment
cela fonctionne-t-il ? C'est grâce au fil rouge (même s'il n'est pas en contact avec les antennes, j'en
conviens) qui passe par un paratonnerre (le symbole ressemble à une feuille de journal mais l'éclair
15 Voir article « Transposition didactique » dans le « Dictionnaire des concepts fondamentaux des didactiques »,Yves
REUTER (2007).
16 Dessin téléchargé en mai 2010.
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indique explicitement que c'est un paratonnerre). La flèche du haut indique une attirance du
personnage de droite pour le personnage de gauche. Cela est dû probablement à l'inversion des
couleurs des vêtements des personnages : ils sont tels des aimants où le plus est attiré par le moins
et réciproquement. Comme j'ai à peu près compris ce modèle ainsi que la similarité des expressions
des visages et la contre-réaction (feedback) du personnage de droite qui consiste à aller vers le
personnage de gauche, j'en conclus qu'il s'agit d'un processus d'empathie. Un mystère demeure :
pourquoi ces deux personnages nous regardent durant ce moment d'intimité ? Quel est le sens qu'a
voulu transmettre le dessinateur ?
Comme pour un texte des contre-sens sont possibles avec une image : une analyse s'impose. Il
est important de vérifier à quel point la polysémie est acceptable, quelle est la relation avec le texte
et la notion abordée. Dans l'exemple, le schéma original est une abstraction de la transmission de
l'information ; la transposition enjolive ce concept, en complique l'accès et, de surcroît, elle est
fausse car elle ajoute, au modèle de Shannon et Weaver, un autre concept appliqué à la
communication, la contre-réaction (feedback) de Norbert Wiener.
Je redécouvre le film Barberousse peu de temps après avoir lu des articles sur l'imitation 18. Or,
l'un des thèmes centraux de ce film est l'incorporation à une culture (celle du dispensaire) d'un
nouveau médecin et d'une nouvelle patiente. En outre, le film, se déroulant au Japon du XIX e siècle,
met en relief des phénomènes culturels de la communication pour les non-membres de cette culture
(2% des stagiaires sont d'origine asiatique [et vivent au XXI e siècle]). Ainsi, par la qualité du jeu
d'acteur, du cadrage et de la qualité de l'image, j'ai pu, patiemment, le disséquer et distribuer
quelques morceaux à mes stagiaires sur du papier blanc A4.
Néanmoins, il faut veiller à l'implication du choix d'un film au sein d'une institution : il est avant
tout porteur d'un message, d'une idée. Choisir un film, c'est être de facto responsable de ce choix.
Le risque assumé, je vous propose deux erreurs possibles dans les films.
L'acteur est censé jouer une électrocution. Son jeu est ridicule. Pour ceux qui ont eu la
malchance, comme moi, d'avoir subi un « coup de jus », c'est, au meilleur des cas, plutôt une
contraction musculaire dans la zone où le courant passe puis un état de choc plus ou moins
important selon l'intensité du courant. Quant à l'actrice, elle est figée face à l'agitation de son
partenaire, aucun sursaut. Peut-être est-ce un clin d'œil du réalisateur à propos du flegme anglais.
Je découvre le film Snatch20. C'est un film reposant sur la caricature des personnages et de leur
milieu d'appartenance. Parmi les groupes, il y a les « manouches ». Je montre à un ancien catcheur
d'une baraque foraine « Maître Keutchi21 », un extrait du film où de petits truands anglais arrivent
en voiture dans un campement de gitans. L'image ci-dessous est la scène où un enfant gitan
interpelle le conducteur.
Maître Keutchi arrête le film et éteint l'écran. « Les manouches ne parlent pas comme ça, ils
parlent manouche !». Sa décision était sans appel et légitime. Ce risque est plus probable dans les
films « grand public », où la préoccupation de ce genre de production est le spectacle et non pas la
véracité des faits.
J'ai réalisé la capture d'images avec le logiciel VLC. Ce programme est un lecteur multimédia
permettant de ralentir la lecture de vidéo jusqu'à deux images par seconde et d'extraire puis
d'enregistrer automatiquement une photo de la séquence.
La difficulté majeure est de repérer le moment significatif, à l'image près, pour la démonstration.
Toutefois, il faut déjà sélectionner une séquence car tout est sujet à réflexion sur la communication.
Je me suis limité à quelques comportements.
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Ce film est dans un format particulier avec pour conséquence deux bandes noires, l'une en haut
de la vidéo et l'autre en bas. J'ai dû utiliser un logiciel de retouche d'images, « XnView », qui est
spécialisé dans le « traitement par lot ». J'ai épargné, grâce à ce logiciel, une dizaine d'heures de
travail fastidieux.
Quelques captures exigeaient un traitement particulier. Pour cela, j'ai utilisé Gimp, un autre
logiciel de retouche d'images.
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Paul Watzlawick, Janet Helmick Beavin, Don D. (Donald De Avila) Jackson (1972 Trad. F.),
Une logique de la communication, Seuil.
J'y fais référence à deux reprises dans le document pédagogique. Dans le thème « Être à la bonne
distance », j'émets l'hypothèse que le changement de comportement de la « mante » est stratégique
car la réaction de peur du nouveau médecin lui permet de voir qu'il sait, qu'elle est dangereuse :
« Elle sait qu'il sait ». La deuxième référence est dans la rubrique « Imitation & incorporation »
avec l'injonction de la mère à sa fille : « Méfie-toi des gens qui sont gentils avec toi ! ».
Durant la conception du document pédagogique, ma réflexion portait sur la coexistence des signes
de diverses natures avec leur propre règle sur des aplats blancs. Je ne fais pas référence à la charte
graphique qui relève de la mise en page des signifiants 22, mais de la création d'une cohérence des
signifiés23 en épurant les pages de signes inutiles.
Et vogue le navire24
Ci-dessus l'extrait d'une page comportant quatre images de Barberousse dans quatre situations
différentes. Je présente l'observation : « Observez la variété d'attitudes de Barberousse dans quatre
situations différentes. ». Sur la première image, aucune confusion possible : il n'y a qu'un seul
personnage. Sur la seconde, j'ai commencé mon commentaire par : « Médecin dans le
dispensaire... » perturbant quelques stagiaires : « Parle-t-on du jeune médecin ? (au centre de
l'image) ». Ainsi, j'ai ajouté « Quand Barberousse joue le rôle de médecin... » qui est redondant
comme information mais rassurant pour certains stagiaires. De même, j'ai été surpris qu'une
étudiante en 4e année de médecine puisse confondre Barberousse et Yasumoto dans la première
image de la page 17, alors qu'ils étaient déjà apparus plusieurs fois sur le support. C'était dû à un
manque d'attention. Je touche là, peut-être, un paradoxe : l'objectif de ce support est de comporter le
moins d'obstacles possibles à l'accès de certains concepts en communication ; or la simplicité du
support peut laisser croire que le travail de réflexion est aisé, voire spontané. En outre, avec
l'observation des comportements, il est tentant de rester à la surface du visible.
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Si vous souhaitez tenter cette aventure, voici quelques recommandations qui me sont apparues
après la mise à l'épreuve du document :
En plus d'être à l'écoute des remarques, des difficultés et des agréables surprises (quand il n'y a
pas de problème) provenant des stagiaires, j'ai reçu l'avis de deux formateurs au profil différent : La
formatrice de « Certificat de Spécialisation de formateurs en communication » et un collègue26
formateur « Maître27 P.N.L. ». Globalement, un tiers du temps pour la création de ce support a été
nécessaires pour les corrections et les modifications de détails signalés à la suite de différentes
lectures.
Pour consolider l'apprentissage avec ce support étudié durant l'atelier de communication, il est
intéressant d'en concevoir un second avec un autre film, une autre culture et avec les thèmes
similaires. Ce document serait, pour le stagiaire, un travail personnel où il sera possible d'évaluer
les acquisitions. Voire il est souhaitable que d'autres formateurs, sensibilisés à la communication,
participent à la réalisation de ce type de support. Effectivement, la multiplicité des sensibilités, la
confrontation des points de vue, pourraient donner lieu à un précis de la communication attrayant et
de qualité. In fine, je ne suis pas uniquement platonicien28...
Bibliographie
Barberousse, Version 4
C'est la dernière version du support pédagogique (février 2011). Le support fait 26 pages au
format A4, en mode « portrait ».
28 E. Enriquez (1981) Petite galerie de portraits de formateurs en mal de modèle. Connexions n°33
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Quelques notions de la
communication
à l'aide
d'extraits du film
Barberousse
Marc Pédron
Avec ce document, nous allons étudier les phénomènes de communication suivants :
La construction du sens
La distance interpersonnelle
S'adapter à la situation
Être membre d'un groupe
Le partage des émotions
Vos opinions seront confrontées avec celles du groupe, durant les débats animés par le formateur
de l'atelier de communication.
2
Résumé du film
Après ses études, le jeune docteur Yasumoto veut faire une grande carrière. Mais il est envoyé
dans un quartier très pauvre de Tokyo, à la clinique du Docteur Niide dit « Barberousse ».
Yasumoto est mécontent d'être dans un modeste dispensaire. Toutefois, après des événements
forts en émotion, il va s'attacher aux malades et à Barberousse.
3
Des indices pour agir n°1 :
un rappel culturel
Il ne dit rien.
Yasumoto refuse de travailler pour ce dispensaire ; il ne respecte pas le règlement en espérant que
Barberousse le renvoie. Sur cette image, il boit du saké (interdit dans l'établissement) pendant que le
dispensaire est en état d'urgence : une patiente extrêmement dangereuse s'est enfuie.
□ Oui
□ Non
□ Je ne sais pas
5
Être à la bonne distance (2/8)
Mais il recule.
Désormais, elle sait :
□ qu'il sait...
□ qu'il ne sait pas...
6
Être à la bonne distance (3/8)
Commentez la phrase.
_________________________
_________________________
_________________________
Il se met à sa hauteur.
Yasumoto l'observe.
7
Être à la bonne distance (4/8)
Commentez la phrase.
_________________________
_________________________
_________________________
□ Oui
□ Non
Il est à un mètre de la
femme.
Yasumoto : « Parle, ça te
soulagera. »
8
Être à la bonne distance (5/8)
□ Joie
□ Tristesse
□ Dégoût
□ Peur
□ Colère
□ Surprise
9
Être à la bonne distance (6/8)
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
10
Être à la bonne distance (7/8)
□ Le médecin
□ La femme
Elle bascule
du vouvoiement
au tutoiement.
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11
Être à la bonne distance (8/8)
12
L'humain et ses rôles (1/2)
Rôle : Prendre une attitude dans le but de donner une certaine image de soi-même aux autres.
Directeur du dispensaire,
il est autoritaire avec ses
médecins.
Barberousse est un
médecin réputé à
l'extérieur du dispensaire.
Dans ce cas, il est
diplomate et malin avec
les clients.
13
L'humain et ses rôles (2/2)
Comptez le nombre de rôles que vous avez joués dans différentes situations.
□ Ouvrier
□ Musicien □ Enfant
□ Technicien
□ Chanteur □ Parent
□ Artisan
□ Peintre □ Grand-parent
□ Commerçant
□ Écrivain / Poète □ Frère / Sœur
□ Serveur
□ Photographe □ Oncle / Tante
□ Vendeur
□ Comédien □ Neveu / Nièce
□ Pâtissier / Cuisinier
□ Danseur □ Cousin(e)
□ Agent d'entretien
□ Bricoleur □ Copain(e)
□ Auxiliaire de vie
□ Pâtissier / Cuisinier □ Ami(e)
□ Infirmière
□ Sportif □ Célibataire
□ Agriculteur
□ Brocanteur □ Concubin(e)
□ Militaire
□ Pêcheur □ Fiancé(e)
□ Gardien / Surveillant
□ Chasseur □ Marié(e)
□ Professeur / Formateur
□ Jardinier □ Voisin(e)
□ Élève / Stagiaire
□ Vacancier / Touriste □ Locataire
□ Standardiste
□ Automobiliste □ Propriétaire
□ Agent d'accueil
□ SDF
□ Sportif
Autre :
□ Artiste
□ _________________ Autre :
□ Chômeur
□ _________________ □ _________________
□ _________________ □ _________________
Autre :
□ _________________
□ _________________
□ _________________
□ _________________
Barberousse et Yasumoto ont amené la jeune fille battue au dispensaire. Elle ne parle pas et
passe son temps à nettoyer le sol.
15
Imitation & incorporation (2/9)
La jeune fille est prise de panique avec Barberousse. Pourquoi selon vous ?
Observez attentivement la dernière image de la page 13 pour avoir un
élément de réponse.
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Imitation & incorporation (3/9)
C'est le quatrième
essai.
Barberousse exprime un
certain amusement.
Pourquoi ?
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_________________________
_________________________
_________________________
Pourquoi ?
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
17
Imitation & incorporation (4/9)
Barberousse parvient à
approcher la cuillère vers la
bouche de la jeune fille.
Barberousse la félicite.
18
Imitation & incorporation (5/9)
La jeune fille souhaite réparer une « faute » en achetant un bol neuf pour Yasumoto. Comme elle n'a
pas d'argent, elle mendie. Elle va produire un rite indiquant aux passants sa demande d'argent.
19
Imitation & incorporation (6/9)
Interaction : Action réciproque qu'exercent entre eux des êtres, des personnes et des groupes.
Les Japonais apprennent à s'incliner dès leur plus jeune âge et c'est pour eux un geste du
quotidien. Il est utilisé pour remercier, s'excuser, se dire bonjour ou se séparer.
Les hommes doivent avoir les bras le long du corps tandis que les femmes les placent devant
elles.
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20
Imitation & incorporation (7/9)
21
Imitation & incorporation (8/9)
Yasumoto l'observe.
Comment voyez-vous qu'une personne n'est pas membre d'un groupe ? Donnez un exemple.
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23
Le partage des émotions
Quelle est l'émotion partagée par le groupe ? Quelle est l'émotion partagée par le groupe ?
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24
Des indices pour agir n°2 :
l'information
Donnez deux exemples du quotidien où nous prenons des indices pour agir.
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25
Des indices pour déduire
Déduire : Découvrir une réalité à partir de la mise en relation cohérente d'un ensemble
d'indices.
Yasumoto Barberousse
Expliquez votre déduction avec les indices qui vous ont aidés à faire votre choix.
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26