Vous êtes sur la page 1sur 109

Chapitre I : Les NTIC, outils et

applications

1|Page
Section I : Définition et outils des NTIC

Définition des NTIC :

Pour définir les Technologies de l‟information et de communication


on est censé de définir les trois volets suivants :

 L‟information
 La communication
 La technologie.
 L'information a deux sens :

D‟un point de vue technique : l'information est un signe, un symbole,


un élément qui peut être transmis et stocké ;

L‟information aux sens de renseignement: des données qui


apportent une connaissance, un renseignement sur un objet ou sur
un événement.

La communication est la manière dont l'information circule dans


l'entreprise. Elle s'effectue au travers d‟un réseau qui comporte au
moins un émetteur, un canal de transmission et un destinataire (le
récepteur).

La technologie est l‟application d‟une technique de conception à


des Réalisations d‟un produit.

Les technologies de l‟information et de communication on


regroupent l‟ensemble des techniques qui contribuent à numériser
et à digitaliser l‟information, à la traiter, à la stocker et à la mettre
à la disposition d‟un ou Plusieurs utilisateurs 1

On peut résumer l‟apport immédiat des NTIC en quatre points


essentiels :

 Compression de temps ;
 Compression de l‟espace ;

2|Page
 Compression de l‟information stockée
 Flexibilité d‟usage ;

Les NTIC sont un atout irremplaçable dans la circulation rapide de


l'information, l'élaboration collective de plans d'action et de
nouvelles façons de faire, la coordination de l'action, la
mémorisation et la capitalisation des expériences, l'accès rapide à
des connaissances très diverses, l'ouverture de nouveaux
services à la clientèle.

Cette contribution des NTIC à la création de valeur a joutée


prend aujourd'hui plusieurs formes : intranet, internet,
messageries, forums, workflow, bases de données partagées,
datamining, édition multimedia, , service à la clientèle, etc…

Intranet : Un intranet est un réseau informatique privé utilisé par


les employés d'une entreprise ou de toute autre entité
organisationnelle et qui utilise les mêmes protocoles qu'Internet.
Cette utilisation n'est pas nécessairement locale, un intranet
pouvant s'étendre à travers le réseau étendu.

Internet : Ensemble de réseaux mondiaux interconnectés qui


permet à des ordinateurs et à des serveurs de communiquer
efficacement au moyen d'un protocole de communication commun
(IP).

Forums : Un forum de discussion met en place une discussion en


ligne, où les personnes peuvent poser des questions, partager des
expériences et discuter de sujets d'intérêt mutuel. Les forums sont
un excellent moyen de créer des liens sociaux et un sentiment
d'appartenance à une communauté.

Workflow : Un workflow, flux de travaux ou encore flux


opérationnel, est la représentation d'une suite de tâches ou
d'opérations effectuées par une personne, un groupe de personnes,

3|Page
un organisme, etc. Le terme flow renvoie au passage du produit, du
document, de l'information, etc., d'une étape à l'autre.
1. Les outils des NTIC :

a. Les ordinateurs :

Le début de l‟ère de l‟i n f o r m a t i o n est marqué par le règne


incontesté des gros ordinateurs mais ils n e s o n t guère
nombreux : En 1961, on en compte 6000 dans le monde .La plupart
d‟entre eux fonctionnent avec des cartes perforées à l‟entrées et
stockent les informations sur bande magnétique. Les terminaux
sont généralement installés dans un site séparé du reste de
l‟entreprise, le modèle organisationnel et hiérarchique est
centralisé

Les applications se développent dés les années 50 – 60


.Elles sont axées a la réduction de la main d‟œuvre,
généralement par l‟automatisation des procédures existants .Elles
ne font preuve d‟aucune créativité et se contentent de copier les
structures établies .Les applications informatisées font
exactement la même chose que les applications « manuelles »
mais plus vite et en plus grand volume.

Depuis, a v e c des réseaux, l ‟ o r d i n a t e u r s est devenu


communicant .Il est maintenant possible d‟échanger des
informations entre différents ordinateurs distants.
L‟ordinateur est rapidement devenu le cœur du traitement et
de la gestion d‟une grande part de l‟i n f o r m a t i o n produite et
consommée dans l‟entreprise .Avec l‟augmentation de
puissance constante et de la baisse régulière des coûts,
les ordinateurs sont aujourd‟hui présents à tous les niveaux de
l‟entreprise.

Un ordinateur possède un cerveau, un système nerveux, des


organes, nous pouvons communiquer avec lui à condition de

4|Page
connaître son langage. Sa mémoire est immense et il n‟est pas
intelligent parce que malgré le progrès l‟ordinateur n‟est qu‟une
machine qui traduit la pensée humaine, donc il restera toujours
dépendant de l‟homme et des instructions que ce dernier lui
communique.

Nous sommes toujours dans l‟attende d‟ordinateurs plus puissants


pour un maximum de services et de convivialité.

Les nouvelles ergonomies sont très gourmandes en ressources.


Les images en trois dimensions et toutes les formes d‟animation et
d‟interactivité demandent des capacités et des vitesses de
traitement considérables.

Définition : Machine automatique de traitement de l'information,


obéissant à des programmes formés par des suites d'opérations
arithmétiques et logiques.

Voici un tableau comparatif permettant de repérer les principales


caractéristiques et différences de ces types d'ordinateurs :

Types Présentation Usage Encombrement


d'ordinateurs
Ordinateur Boîtier avec des  À domicile ou Prévoir un bureau pour
de bureau composants au travail. poser l'ordinateur et
+ écran et  L'ordinateur ses périphériques.
autres périphériques est placé dans
externes. une pièce et
n'en bouge
qu'en cas de
déménagemen.

Ordinateur Boîtier intégrant à la Déplacements  Prévoir une


portable fois l'écran pliable, occasionnels ou sacoche ou
le clavier et fréquents. mallette pour le
la souris sous forme transport.
de touchpad.  Parfois lourd et
encombrant lors
des

5|Page
déplacements.

Mini PC Ordinateur léger et À la maison ou Minimum grâce à sa


de petite taille à déplacement. petite taille.
compléter.
Netbook Ordinateur portable Déplacements Minimum grâce à la
mini avec petit fréquents. petite taille de l'écran
écran. (en générale 12
pouces).
Tablette PC Boîtier avec écran Besoin d'avoir un Se glisse facilement
tactile. ordinateur toujours partout.
avec soi.

Les 3 types d'ordinateur


Ordinateurs : comparatif

Types d'ordinateurs Présentation

Ordinateur de Boîtier avec des composants + écran et


bureau autres périphériques externes.
Boîtier intégrant à la fois l'écran pliable, le
Ordinateur portable
clavier et la souris sous forme de touchpad.
Ordinateur léger et de petite taille à
Mini PC
compléter.

b. Les logiciels :

Un ordinateur sans programme n‟est pas utilisable, il est


nécessaire de lui donner des informations pour qu‟il collabore, il
faut d‟abord lui expliquer ce qu‟on attend de lui et ensuite lui
donner les instructions pour agir. L‟ensemble de ces instructions
s‟appelle programme, et l‟ensemble des programmes dont on
dispose sur un ordinateur s‟appelle logiciel. Le programme doit
être écrit dans un langage que l‟ordinateur peut comprendre.

Tout ordinateur est constitué d‟un ensemble de programmes

6|Page
qu‟on appelle système d‟exploitation ou logiciel de base.

Ce système d‟ e x p l o i t a t i o n est livré avec l‟ordinateur par le


constructeur. L‟utilisateur peut l‟ajouter des Programmes
spécifiques et personnels.

� Logiciels de base ou systèmes d‟exploitation : C‟est un


ensemble de programmes de contrôle et de traitement qui permet
la gestion des différentes tâches assurées par l‟ordinateur, c‟est
en fait l‟intermédiaire logique entre l‟utilisateur et l‟ordinateur. On
cite comme système d‟exploitation le Ms-DOS Windows, Unix …..

� Logiciels d‟application : Ce sont les programmes élaborés


afin de répondre aux besoins spécifiques. Les logiciels
d'application sont des programmes élaborés en vue d'une
application qui peut être soit générale soit spécialisée, il existe
des logiciels traitant des problèmes standards tels que les
langages de programmation (langage C, visuel Basic.. ) et les outils
de la Bureautique : (Microsoft Word , Power-Point , …)

c. Les réseaux de télécommunications :

Supprimant la notion d‟espace et du temps les réseaux de


télécommunication o nt couvrit le monde par des moyens filaires,
fibres optiques, hertziens… Suivant leur couverture ils seront
appelés :

a. Les LAN (Local Area Network) qui correspondent par leur


taille à des réseaux intra - entreprises. La distance de
câblage est de quelques centaines de mètres.
b. Les MAN (Metropolitan Area Network) : qui
correspondent à une interconnexion de quelques bâtiments
se trouvant dans une ville.
c. Les WAN (Wide Area Network) : destinés à transporter
des données à l‟échelle d‟un pays. Ces réseaux peuvent

7|Page
être terrestres (Utilisation d‟infra - structure au niveau :
câble, fibre,...) ou satellite (Mise en place d‟engins spatiaux
pour retransmettre les signaux vers la terre).

Les réseaux de télécommunications restent dominés par les


réseaux téléphoniques commutés. Cette situation relative pourrait
toutefois se trouver modifiée dans l'avenir, sous l'effet de la
continuation de l'essor d'Internet, et de son entrée dans
l'économie marchande. Sous l'impact d'Internet, les réseaux de
télécommunication vont passer d'une architecture dédiée à la
voix, à une structuration centrée sur les données

d. Les puces intelligentes :

Afin de protéger les données, l e s entreprises et les


consommateurs utilisent à présent des cartes à puces
intelligentes dans plusieurs applications, à titre d‟exemple les
opérations bancaires, accès aux messageries électroniques,
démarrage d l‟ordinateur, c o n s u l t a t i o n des messages
téléphoniques.

Si le niveau de sécurité requis est plus élevé, une carte à puce


intelligente est probablement un meilleur choix. Une empreinte
digitale peut facilement être sauvegardée dans la mémoire de la
puce ce qui permettra une validation plus élaborée grâce à un
lecteur avec biométrie. Lorsque l'employé présente sa carte au
lecteur, il est aussi invité à présenter sa référence biométrique
(empreinte digitale). Cette façon de faire permet de s'assurer que
la personne qui présente la carte est bien la personne pour qui la
carte a été émise. Selon le cas, l'accès sera approuvé ou refusé.

8|Page
Section 2 : Les applications des NTIC :

Les espaces de communication


Internet :
C‟est une hiérarchie des réseaux interconnectés, i l s sont
liés par des artères à haut débit et utilisent un protocole qui
fonctionne selon la base de TCP/IP : ce couple de protocoles et
mis pour faciliter la communication entre les machines.

Internet a décollé dès les années 90 avec l‟apparition d‟un


système de navigation facilitant la recherche et la gestion de
l‟information :

Le World Wide Web : (WWW), interface la plus communément


utilisée sur le réseau télématique Internet. Le World Wide Web,
que l‟on pourrait traduire en français par « toile d‟araignée
mondiale », a permis d‟ouvrir le réseau Internet au grand public en
facilitant la consultation des sites

Le WWW est un outil de communication très puissant car


mondial, multimédia, interactif, et source illimitée
d‟informations et de connaissances. Puisque il offre aux
utilisateurs la possibilité de consulter en ligne une vaste étendue
d‟informations, présentées sous forme d‟archives, d e m ag
azines, de pages de livres de bibliothèques publiques et
universitaires, de documentation à usage professionnel, etc.

L'outil Internet facilite l'établissement d'une relation forte avec


les clients. Le multimédia et les possibilités interactives
augmentent l'intérêt des clients dans les présentations. L'entreprise
a les capacités d'être plus à l'écoute des besoins et d'analyser
plus précisément les comportements d'achat et les préférences
des clients. Le partenariat peut se faire par l'offre de services
gratuits et par le maintien du contact grâce à par exemple une

9|Page
liste de diffusion (newsletter).

L'envoi d'un courrier mensuel ou hebdomadaire aux clients, sous


réserve qu'ils aient autorisé à utiliser leur adresse e - mail.

Sur Internet, la mise à disposition de l‟information est


relativement peu onéreuse, ce qui autorise la diffusion de données
précises et complètes. Les coûts correspondants sont également
nettement inférieurs ce qui permet de nombreuses possibilités et
de moyens de communication sur mesure. Comme le catalogue
électronique, qui une fois conçu, il est distribuable immédiatement
et reste disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, à l‟échelle
planétaire. De plus, il n‟est jamais épuisé. La mise à jour de
l‟information et les éventuelles corrections peuvent se faire
instantanément.

L‟interactivité offerte par Internet permet également une


communication personnalisée avec le client. Le site web peut en
effet être programmé pour réagir à tel ou tel comportement du
visiteur .La communication est donc un élément essentiel de tout
site Internet. En effet, pour que le site soit visité et revisité, il faut
qu‟il soit visible, attractif, informateur, facile à retrouver.

Il doit notamment comporter :

 Des textes, médias et animations démonstratifs et


attractifs ;
 Des contenus et informations exhaustives et régulièrement
mises à jour ;
 Un design soigné en fonction de la clientèle ciblée (design
personnalisé pour chaque site lui apportant en plus une
certaine identité Internet);
 Un nom de domaine percutant, attrayant, explicite et
facile à retenir;
 Des services à valeur ajoutée qui feront la différence face

10 | P a g e
aux concurrents.

En effet, Internet est avant tout un outil d'information et de


communication. Les internautes s'attendent à trouver sur le site
d'une entreprise des
informations et services pratiques qu‟ils ne retrouvent pas
forcément sur les autres supports.

Internet est un réseau qui met à la disposition de ses


utilisateurs un nombre important d‟outils et de services pour mieux
communiquer. On peut les classer comme suite :

 La Messagerie électronique :

Elle sert à envoyer et recevoir toute sorte de documents:


courrier professionnel, note de services graphique, courrier
publicitaire mais il permet de s‟abonner à des revues
électroniques.

Il est vrai que la messagerie simplifie sérieusement les échanges


sans pour autant nécessiter une réforme des structures en place.
Cependant il ne faut pas se laisser séduire par son rapide succès,
sans prendre un minimum de précautions quant à son utilisation,
sous peine d‟être débordé par des usages en totale incohérence
avec la bonne marche de l‟entreprise .Notamment ,la facilité
d‟envoi de messages à plusieurs destinataires internes ou externe
ne doit pas faire oublier les règles élémentaire de sécurité, à
chaque messages émis, il est important de vérifier si tous les
destinataires sont habilitées de recevoir les informations ou
pièces jointes transmises.

Encore, on trouve des logiciels de messagerie permettent aux


entreprises de créer "une signature" : c‟est un petit texte ajouté à
la fin de chaque message que l‟entreprise expédie sur le réseau.
Ces signatures permettent en fait de rappeler ses coordonnées

11 | P a g e
sans avoir à les ressaisir à chaque fois, aussi, elles p e r m e t t e n t
de mieux se faire connaître.

La messagerie est devenue donc l‟instrument de


communication le plus utilisé dans les entreprises .N‟imposant
aucune réforme des structure organisationnelles en place, elle est
adoptée unanimement, autant par les employés que par les
directions les plus rétives aux changements.

 Forum (newsgroup) :

Les forums sont un des lieux d‟échanges thématiques


fonctionnant en mode asynchrone .Une fois connectés, les
utilisateurs lisent les messages existants, répandent s‟ils le
souhaitent ou posent à leur tour une question .Notons qu‟il est très
mal vu de poser une question dont les réponses est déjà inscrite
dans la FAQ.

La vie d‟un forum est totalement dépendante de ses


animateurs pour lancer ou recentrer les débats.

 Chat ou IRC (Internet Relay Chat) :

C‟est un protocole de communication qui offre la possibilité à


plusieurs personnes de créer des salons virtuels et temporaire
afin de communiquer par écrit et en temps réel .C‟est une des
fonctions de base des outils de conférence à distance. Les sites
d‟IRC sur Internet proposent des salles thématiques où
l‟utilisateur est en parfait anonymat, caché derrière son
nickname peut échanger avec d‟autres personnes partageant les
mêmes centres d‟intérêts. Pour mieux exprimer la personnalité,
l‟utilisateur peut se définir un personnage et utiliser des sons et
des couleurs. Il peut aussi sélectionner un mode de
conversation privée avec un seul interlocuteur.

12 | P a g e
L‟intranet : Intranet est la déclinaison de l‟Internet à l‟intérieur
même de l‟entreprise, chaque utilisateur équipé d‟un navigateur
standard peut accéder à des informations stockées sous forme de
page web, échangées avec les autres membres de l‟entreprise par
messagerie, et participer à des forums interne.

C‟est un système de communication sécurisé car seuls les


membres autorisés peuvent y accéder.

Intranet est un nouvel axe de communication qui joue un rôle


très important comme composant intégral des systèmes
d‟information et cela pour plusieurs raisons : des déploiements
plus simples, une conception objet permettant de réduire les
coûts de développement, une ergonomie simple tendant à
diminuer les coûts de formation.
Ces avantages ne doivent pas faire oublier les contraintes
essentielles liées au déploiement correct d‟un intranet dans
l‟entreprise :

 Un réseau suffisamment dimensionné pour supporter les


flux sans détériorer les autres applications ;
 Définition et respect d‟une charte ergonomique et graphique
pour simplifier la navigation des utilisateurs ;
 Le souci de capitaliser sur les premiers développements afin
de les rendre plus facilement applicable à d‟autre contexte ;
 l‟important travail de cohérence sur les données partagées,
pour éviter les doublons et faciliter les mises à jour ;

L‟image de l‟intranet : est entrée dans les mœurs puisque


depuis un poste connecté sur Internet l‟utilisateur peut non
seulement prendre connaissance des inévitables informations de
la direction mais ainsi un accès direct à la gestion électronique
des données pour consulter les documents de références .Cette
application peut être utilisé chaque fois que des utilisateurs

13 | P a g e
dispersés veulent partager des informations sous forme variée.

L‟extranet : L‟extranet consiste à appliquer la technologie Internet


aux relations de l‟entreprise avec ses principaux clients et
fournisseurs. Une simple connexion Internet suffit pour se
connecter aux serveurs des entreprises partenaires. Une fois que
le serveur identifie, il aura accès à l‟ensemble des ressources
mises à sa disposition par le partenaire, comme des services de
messagerie e-mail, des pages d‟information au format Web, des
documents en téléchargement ou des forums.

Le dimensionnement des réseaux et des serveurs, les contraintes


de sécurité, la qualité des informations sont autant des facteurs qui
permettront de fidéliser la c‟est lien télé et de renforcer les liens
avec les partenaires. L‟extranet développe donc une relation
commerciale plus forte avec les clients en cherchant une plus
grande personnalisation, et en anticipant les besoins ciblés.
L‟extranet est un dérivé naturel de l‟organisation dans
laquelle le client (prospect, fournisseurs, actionnaire,
par t e na ir e ) est placé au centre. Il permet d‟organiser
l‟information de manière efficace pour faciliter les relations et les

14 | P a g e
transactions entre l‟entreprise et une ou plusieurs catégories
d‟interlocuteurs.

Les trois composantes Internet / intranet / extranet sont


intimement liés.
C‟est une évidence parce qu‟il n‟aurait pas de succès du commerce
sur Internet si intranet de l‟entreprise n‟est pas en place, et si
l‟extranet, son prolongement naturel ne s‟insère pas dans une
communauté professionnel avec ses fournisseurs et ses
partenaires

I. Les bases de données :

Le développement des capacités de stockage et la baisse continue


des coûts relatifs, permettent de conserver de grande
quantité d‟informations. L‟amélioration des logiciels de gestion des
données permet d‟organiser dans de bonnes conditions de
sécurité l‟accès des différents utilisateurs à ces bases de
données, à titre d‟exemple les datawarehouse et datamining :

15 | P a g e
I.1. Le datawarehouse :

C‟est un système de base de données dédié au décisionnel, il


permet de récupérer les données de l‟entreprises stockées dans
les bases de production et de les organiser pour une exploitation
exclusivement décisionnelles, i l permet de regrouper, de
restructurer et de mettre en cohérences les données de
l‟entreprises.

En pratique le datawarehaouse se constitue par trois fonctions :

 Acquisition : c'est -à-dire entreposer les données qui


proviennent de plusieurs sources
 Stockage : car le data wareousse est une véritable
mémoire de l‟entreprise puisque une part importante des
informations relatives aux événements significatifs est
conservée sous une forme structurée
 Exploitation : le datawarehouse inclus un ensemble d‟outils
permettant aux utilisateurs d‟extraire les informations par
une recherche personnalisée en fonction de leur besoin.
Le datawarehouse n‟est pas une simple grosse base de
données regroupant les données provenant des divers
systèmes de production .Les utilisateurs vont prendre des
décisions et s‟engager à partir des données contenues par le
datawarehouse.

16 | P a g e
Les principales caractéristiques des datawarehouse en termes
d‟us ag e :

 Intégration des données : qu‟elle que soit utilisable et qu‟elle


que soit leur provenance initiale ils seront stocké sous le
même format.
 Organisation par thème : pour ne pas perdre du temps à
rechercher les informations.
 La stabilité des données : elle ne faut pas qu‟elles évoluent
entre deux requêtes successives qui seront évoluées l‟une par
rapport à l‟autre.
 L‟historicité des données : la base de données serve les
états antérieurs des informations au fil des mises à jour.
 La non volatilité des données : car l‟utilisateur peut consulter
un cliché complet et cohérent de son thème à une date donnée.

I.2. La datamining :

Littéralement « forage des données », également appelé


extraction de connaissances, s‟appuie sur le constat qu‟il existe
des renseignements cachés dans les gisements d‟information de
l‟entreprise. Il donne lieu à ce que les américains appellent le «
million dollars décision » La décision que prendra un dirigent grâce
à une information essentielle camouflée parmi des millions de
données, réparties dans les fichiers et sources de

17 | P a g e
renseignements multiples que possèdent les banques et les
sociétés d‟assurances.

Le datamining permet le traitement de l‟information qui est


tirée d‟une ou plusieurs base de données de l‟entreprise, afin
d‟isoler des populations des tendances des segmentations ,ces
outils peuvent être utilisés pour l‟analyse des comportements sur
un site web afin de révéler des segments de clientèle ,en vue d‟une
solution marketing.

Ces opérations permettent notamment une division des


données celles qui seront utiles de celles qui ne le seront pas
(segmentation de la clientèle, ciblage élaboration des profils type
de consommateurs)

Le traitement des sons et de l‟image :

L‟audioconférence :

C‟est un mode de communication utilisant le principe de la


voix sur IP, il est très avantageux dans la mesure où il permet
de téléphoner de PC à PC en limitant l‟infrastructure à un seul type
de câble celui du réseau d‟ordinateur de l‟entreprise.

En effet la communication voix sur IP constitue une solution


économique d‟avenir pour les entreprises puisque il est 10 fois
moins cher que la communication conventionnelle.

Dans le commerce électronique de nombreux internautes


hésitent de passer leur commandes sur un site entièrement
automatisé .Il est difficile de se passer d‟un contact humain avant
de s‟engager, mais avec le système audioconférence, l‟internaute
peut entrer en contact directement depuis son site avec un
opérateur en ligne .Il peut ainsi obtenir rapidement les informations

18 | P a g e
complémentaires sur un points précis ou simplement des garanties
orales mais rassurantes sur des inquiétudes bien naturelles.

I.3. La Visio conférences :

L'enjeu de la visioconférence réside dans la multiplication des


échanges entre des individus éloignés géographiquement et
surtout pas dans l'éviction radicale des relations physiques.
La mise en place d'un système de visioconférence
rapproche des groupes de travail éloignés géographiquement.

L'éloignement spatial aussi bien que temporel, requiert


précisons-le, une délégation des responsabilités. Les membres
d'une entreprise ont également la possibilité grâce au courrier
électronique et à la visioconférence, de travailler à leur domicile,
dans les locaux de leurs clients ou de leurs fournisseurs. La
visioconférence par exemple, en abolissant les distances dans le
travail collectif et en permettant une communication en temps
réel, compenserait certains inconvénients des structures en
réseaux notamment l'éloignement géographique des individus.

L‟équipement nécessaire pour organiser une visioconférence


est relativement simple à installer : chaque participant doit
disposer d‟un ordinateur avec carte son d‟un logiciel client (intégré
sous Windows) d‟une caméra (webcams) d‟un micro casque et

19 | P a g e
d‟une ligne haut débit.

La visioconférence permet aussi le partage des documents en


direct ainsi que tous les outils utilisables sur Internet, intranet et
extranet.

Les Echanges de Données Informatisées (EDI) :

Définition :

Pour communiquer il faut utiliser la même langue et partager


une définition commune des principaux concepts .Cette vérité
première ne se limite pas à la commun ication humaine .Avec le
développement du commerce électronique les systèmes
d‟information doivent eux aussi appliquer cette règle fondamentale
.La définition d‟un langage et d‟une infrastructure de
communication le propose actuellement l‟EDI, est une bri que
essentielle du développement du e -commerce.

L‟EDI définit un ensemble de normes et outils pour échanger


des documents commerciaux structurés entres les applications
informatiques distantes reliées par un réseau .L‟ensemble des
partenaires qu‟ils soient clients, fournisseurs, organisme
bancaires ou administrations, échangent ainsi des documents
papiers.

20 | P a g e
I.4. L‟évolution des EDI :

L‟EDI (Electronic Data Interchange en anglais ou Échange de


Données Informatisé en français) désigne l‟échange de documents
électroniques standardisés entre deux partenaires commerciaux,
d‟ordinateur à ordinateur.

À qui s’adresse l’EDI ?

Toute entreprise peut avoir recours à l‟EDI pour l‟échange de ses


documents commerciaux avec ses partenaires (fournisseurs,
clients, banques…), du moment que ces derniers soient en mesure
d‟interpréter et d‟intégrer ces données dans leur propre système
d‟information de façon automatisée.

Comment fonctionne l‟EDI ?

Tous les documents commerciaux peuvent être dématérialisés via


l‟EDI : bons de commandes, ordres d‟achats, mandats, factures,

21 | P a g e
paiements, avis d‟expédition, documents douaniers, analyses de
stock…

Cependant, ces documents doivent respecter un format standard


pour que les ordinateurs puissent traiter les flux de façon
automatisée. Pour cela, plusieurs normes existent (XML et OCI pour
les messages type demande d‟achat, commande, confirmation de
commande…) qui ont elles-mêmes plusieurs versions. Avant tout
envoi de documents, les partenaires commerciaux doivent
s‟accorder au préalable sur le format (norme et version) qu‟ils
souhaitent utiliser.

Après quoi, le processus fonctionne selon trois grandes


étapes :

1. Préparer les documents

Il convient tout d‟abord de recueillir et organiser les informations


nécessaires pour créer le document.

2. Traduire les documents au bon format

Ensuite, il faut convertir le document interne au format défini. Pour


cela, il est possible d‟acheter et utiliser votre propre logiciel de
traduction EDI ou bien de passer par un prestataire de services.

3. Se connecter et transmettre les documents

Vos documents commerciaux sont fins prêts ! Pour les envoyer à


votre partenaire commercial, vous pouvez utilisez divers moyens :

 La connexion directe à l‟aide d‟un protocole sécurisé, aussi


appelée « Point-à-point »
 La connexion via un fournisseur de réseau EDI

22 | P a g e
Le processus d‟envoi via l‟EDI

Les 3 principaux bénéfices de l‟EDI

En dématérialisant et optimisant les échanges de documents


commerciaux, L‟EDI permet notamment de :

 Réduire les coûts


Les échanges étant désormais automatisés, les coûts de traitement,
notamment liés à la main d‟œuvre, diminuent considérablement. Par
exemple, les coûts moyens de traitement manuel des factures
seraient évalués à près de 26,7 € / facture et atteindraient près de
3,10 € / facture pour le traitement électronique.

23 | P a g e
 Augmenter l‟efficacité
L‟automatisation et la digitalisation des échanges réduisent les
interventions humaines de façon notable. Cela permet de diminuer
les erreurs et optimiser la vitesse de traitement, tout en améliorant
la traçabilité et sécurisant les échanges. Le temps de traitement
moyen des transactions passerait de 5 jours (pour le papier) à
moins d‟une heure (pour l‟EDI).

 Améliorer les relations commerciales


Diminution des erreurs et retards, adoption d‟un langage commun,
communication plus rapide, réduction des coûts… autant de facteurs
convergeant vers le renforcement des relations entre les
partenaires commerciaux actuels ou à venir.

 Premier époque : EDIFACT :

Electronic Data Interchange For Administration Commerce


and Transport définit un langage normalisé d‟é changes elle est
représentée en France par Edifrance

Chaque entreprise définit son propre format pour ses


documents comme les facture, les bons de commandes .Pour
faciliter les échanges et l‟automatisation de la gestion, des travaux
de normalisation ont été entrepris depuis déjà pas mal d‟années
avec cette norme qui définit précisément le format et les verbes
pour chaque type d‟échanges.

A partir de cette définition, chaque domaine professionnel


peut affiner le langage et les procédures de communication
spécifique à ses propres échanges

24 | P a g e
 Deuxième époques : le commerce électronique :

Avec l‟essor de l‟Internet les échanges sont entrés dans une


autre dimensions celles des échanges inter-entreprises car il ne
s‟agit plus d‟accélérer les communications avec les partenaires
habituels mais de bâtir une véritable plate–forme d‟échanges
standardisés .De nouvelles norme d‟échanges s‟appuyant sur
Internet et XML comme eb XML .Ces nouvelles normes représentent
l‟avantages incomparable de profiter de l‟enseignement d‟EDIFACT
,tout en s‟appuyant sur des standards publics bien établis
,comme l‟Internet et ses protocoles associé ,et le métalangage
XML.

Toute entreprise quelque soit sa taille et sa localisation


pourra ,à la simple condition de disposer de d‟une liaiso n
Internet s‟équiper d‟un système logiciel fondé sur ces nouvelles
normes et entrer en contact commercial avec l‟ensemble des
autres acteurs économiques mondiaux .Au contraire de l‟EDI
classique ,les produits de communication devraient être
commercialisées à un prix abordable pour les PME aussi petites
soient elles. C‟est une condition essentielle.

Le workflow :

C‟est un logiciel qui permet d‟organiser, faire fonctionner et


contrôler un processus. Le Workflow comporte la définition des
marques des documents échangées entre les acteurs du
processus et les règles qui codifient son fonctionnement :
programmation des routages délais, alarmes, c o m p t e u r s des
délais et de volumes édition de comptes rendus automatique.

Le Workflow sert à modéliser et à automatiser les flux


d‟informations de l‟entreprise, par exemple certain documents
comme les dossiers d‟assurances, les prêts ou les notes de frais,
doiv ent suivre un parcours prédéterminé au cours de leurs

25 | P a g e
élaboration. De cette manière le Workflow définit les circuits de
cheminement pour chaque type de dossier, en précisant les
intervenants, les délais et les opérations et les opérations
d‟approbation et de validation.

On identifie deux types de Workflow :

 Le Workflow procédural : les parcours sont définis à l‟ avance,


ce mode convient aux procédures structurés et répétitives.
 Le Workflow ad hoc : les utilisateurs interviennent
dynamiquement et adaptent le cheminement selon les
situations. 3

II. Le knowledge management :


Le knowledge management (ou la gestion de co
nnaissances) est l‟utilisation d‟une famille d‟outils, de méthodes
et de modes d‟organisation pour faciliter la conservation et
surtout le partage des connaissances réparties dans
l‟entreprise.

Le concept a pour ambition d‟identifier, de valoriser et de


diffuser les connaissances de l‟entreprise. Habituellement, on
différencie les connaissances « explicites » contenues dans
bases de données ou dans les dossiers, et les connaissances «
tacites »contenues dans le cerveau des hommes comme
compétences, les savoir-faire et les expertises.

Donc on peut dire que la connaissances est un ensemble


d‟informations structurées ,orientées sur un sujet et validées par
des règles ou par l‟expérience Les connaissances « explicites »
,formalisables et donc informatisable ne représentent qu‟une seule
partie de l‟ensemble des connaissances existantes dans
l‟entreprise, or les connaissances « tacites» sont difficilement
formalisables et ne sont que partiellement transférable.

26 | P a g e
Ce transfert ne peut avoir lieu qu‟à l‟occasion d ‟un échange à
haute valeur ajoutée comme l‟apprentissage ou la formation.

La gestion électronique des données (GED) :

C‟est la gestion informatique des documents de référence de


l‟entreprise ces documents sont au préalable numérisés afin d‟être
stockés sous forme électronique, CD -ROM disque optique, bande
magnétique.
Une fois numérisé et intégré dans le système d‟information de
l‟entreprise il devient accessible depuis un poste qui est connecté
au système d‟information.

Les logiciels de GED intègrent d'autres fonctionnalités permettant


de faciliter voire d'automatiser la gestion des documents. Parmi ces
fonctionnalités, on trouve notamment des fonctions de LAD-RAD
permettant la reconnaissance automatique des documents et
l'extraction de données spécifiques, les fonctionnalités d'OCR pour
permettre une recherche sur tous les éléments contenus dans les
documents stockés, des systèmes de diffusion plus ou moins
élaborés.
Ces solutions intègrent aussi bien souvent des processus de
circuits de validation numérique plus connus sous le nom de
workflows, qui permettent de réaliser l'ensemble du processus
d'approbation d'un document de manière numérique.
Plus récemment, les solutions de GED peuvent intégrer des notions
de travail collaboratif dont notamment des tchats documentaires
et/ou des outils d'annotation des documents sous forme de calques
apposés sur les documents.
Certaines GED offrent des fonctionnalités plus gadget mais parfois
facilitant la vie des utilisateurs de découpage ou fusion de fichiers
PDF.

27 | P a g e
L'une des principales distinctions entre les solutions de GED réside
dans leur capacité ou non à créer ou éditer des documents en leur
sein. Les GED les plus simples ne permettent que de stocker des
documents et parfois pas toujours d'en visualiser simplement le
contenu; les plus évoluées permettent de créer un document quel
qu'en soit le type directement depuis la GED, et bien sûr
ultérieurement de l'éditer facilement, sans avoir à le télécharger
préalablement (ce qui reste un fonctionnement répandu dans les
GED).
Le classement des documents dans une GED est basé soit sur un
système d'arborescence relativement classique, soit sur un
système d'index (des mots clés qui définissent les caractéristiques
d'un document), soit par un mix des 2.
La recherche des documents est bien souvent un point fort des
solutions de GED.
La GED participe aux processus de collaboration, de capitalisation
et d'échange d'informations. Elle prend en compte le besoin de
gestion des documents selon leur cycle de vie, avec une étendue
plus ou moins large selon le système (création, édition, finalisation,
utilisation, stockage, archivage).Parfois, la gestion native et
automatique des différentes versions des documents vient ajouter
un élément essentiel à la gestion documentaire : la traçabilité totale
des actions et la facilité de rétroaction ou de comparaison.
Les solutions et projets de GED peuvent permettre des gains en
qualité et en coût rapide pour les organisations, qu'il s'agisse
d'entreprises privées ou d'administrations. À titre d'exemple, le
retour sur investissement d'un projet « standard » de
dématérialisation de factures est inférieur à un an.
Une GED dispose de fonctions de classement / navigation et
également d'un moteur de recherche qui permettent de retrouver
les contenus gérés, au moyen de vues, de recherches structurées
ou plein texte (« full text »).
Il existe quatre étapes majeures dans la gestion électronique des
documents : acquisition, traitement, stockage et diffusion. Pour

28 | P a g e
diffuser des documents nouveaux, il convient d'ajouter une
cinquième étape : la conception.

Acquisition des documents

Les documents sont importés dans les GED soit manuellement soit
automatiquement. Manuellement, les possibilités sont :

 le glisser/déposer du fichier électronique


 le parcours d'arborescence et la fonction d'import de fichiers
 la possibilité d'utiliser la commande native Windows
"enregistrer-sous" lorsque la GED peut être vue comme
un répertoire réseau, ce qui permet notamment d'enregistrer
directement dans la GED tout document, y compris des
téléchargement internet par exemple (documentations utiles,
factures..)

Les fonctionnalités d'import automatique sont plus variées :

 import automatique de tous les documents déposés dans un (ou


plusieurs) répertoires (parfois avec une notion de filtre sur le
nom ou le type de document). C'est ce procédé qui est le plus
souvent utilisé en lien avec un scanner réseau pour récupérer
sous format électronique les scans des documents papiers.
 import automatique depuis un ou des adresses mails soit de la
totalité du mail, soit simplement du texte, soit simplement des
pièces-jointes, soit du texte et des pièces jointes sous forme
séparées mais souvent liées
 via des connecteurs avec des sites webs permettant de collecter
par exemple de manière automatique les factures des
fournisseurs les laissant à disposition sur leur site
 via des connecteurs à des systèmes spécifiques comme en
France le système CHORUS PRO pour les factures des
collectivités

29 | P a g e
 en connectant la GED à des systèmes informatiques externes
comme des lecteurs réseau, des solutions d'hébergement cloud
(drive); des ERP, des bases de données...

Dans le cas de l'intégration de documents papier, et sous réserve


de bien décrire les processus de dématérialisation, les documents
en papier peuvent ensuite être détruits (soit parce qu'ils n'ont pas
d'intérêt, soit parce que la valeur probatoire des copies
électroniques est certaine) ou archivés. Attention cependant, pour
ce qui est des archives publiques, la copie électronique de
document n'autorise pas obligatoirement sa destruction ;

Organisation des documents

Les documents peuvent être organisés au sein de la GED soit dans


une arborescence (faible plus-value) soit au travers d'un système
d'index (également appelé méta données). C'est ce type de système
que nous connaissons tous pour la description des morceaux de
musique (artiste, compositeur, album, année, genre...). Il s'agit d'un
corpus de mots décrivant le contenu du document et qui lui sont
associés. L'immense avantage d'un système par index est qu'il
permet une présentation des documents propres à chaque besoin
(voir tous les morceaux de tel artiste, ou tous les morceaux de tel
genre,...) ce qu'un système d'arborescence ne permet pas par
nature.
L'indexation permet également de catégoriser voir de décrire plus
facilement des images ou des vidéos.

30 | P a g e
31 | P a g e
Chapitre II : Les apports des NTI C à la
communication externe:
Section 1 – les apports des NTIC off ligne :

I. Le CD – ROM, CDI :

Il peut présenter de façon animé le catalogue de vente par


correspondance, son atout est de permettre aux consommateurs de
naviguer très facilement d‟une information à l‟autre .L‟utilisateur
peut le consulter aussi souvent qu‟il le souhaite sans frais ce qui
n‟est pas le cas pour les services en ligne, c‟est un nouveau
support électronique pour les sociétés de vente par
correspondance.
Le succès de la vente par correspondance dépend beaucoup
de la capacité de l‟entreprise à gérer ses fichiers, contrôler ses
stocks, élaborer son assortiment et entretenir son image.
L‟apparition du CD -ROM et le CDI ont permis de créer une
nouvelle version de la communication interactive. Concrètement,
ce catalogue se présente sous la forme d‟un petit disque argenté
appelé CDI (abréviation de Compact Disc Interactif) ou le CD -ROM.
Pour le lire il suffit d‟être équipé d‟un lecteur de CDI ou de CD -
ROM qui se branchent directement avec un micro -ordinateur.
Ces nouveaux modes de communication présentent
plusieurs avantages :
 Ils permettent de présenter de façon animée le
catalogue de vente par correspondance.
 Ils Permettent aux consommateurs de naviguer facilement
d‟une information à l‟autre.
 L‟utilisateur peut le consulter aussi souvent qu‟il le souhaite
et sans frais.

32 | P a g e
„La Redoute‟ a été le premier grand vépéciste à sortir le
catalogue sur CD - ROM .Elle a démarré avec le catalogue de
vêtement «somewhere» qui présente environ 200 produits, le
catalogue est également disponible en CDI. Dans ce cas le
catalogue s‟affiche sur un téléviseur et bénéficies de nombreuse
séquences animées de qualité.

II. Promotion off line :

La promotion off -line permet d‟utiliser les autres médias


de communication dans le but d‟inciter les personnes à visiter le
site web de l‟entreprise, elle a trois moyens essentiels :
II.1. Les supports d‟entreprise elle -même :

Elle consiste à tirer parti des occasions qui se présentent, de


parler aussi de service interactif sur les supports disponibles de
l‟entreprise. Le coût supplémentaire est très faible et les moyens
sont nombreux :

 Inscription de l‟adresse du site sur les cartes de visites


et les papiers à en têtes ;

 Présentation des services du site sur les documents


commerciaux de l‟entreprise ;
 Inscription de l‟adresse sur l‟emballage des produits.

II.2. L‟utilisation des mass média :

C‟est la promotion du service interactif dans les mass médias.


Le tableau suivant donne le taux d‟utilisation des mass médias
pour la promotion des sites en France.

33 | P a g e
Média %
Publicité dans une magazine 50.5
Télévision 37.9
Mailing 26.3
Publicité radio 19.3
Panneau affichage urbain 13.6

Plus d‟une personne sur 2 est incité à visiter un site via un media
traditionnelles.

Source : Market Facts, cité dans le quotidien du multimédia N°1113,


2 Avril 1999.

III. Le marketing viral :

Le marketing viral est une autre


application des capacités communicatives
développé par l‟Internet. Ce mode de
marketing reprend le principe du bouche
à oreille et l‟adapte à l‟Internet.

Le bouche à oreille se développe surtout sur les forums


et dans les communautés virtuelles où certains leaders de fait
atteint un stade de notoriété leur conférant la capacité
d‟influencer l‟ensemble de la communauté.

En pratiquant le marketing viral les entreprises tentent de


profiter de cette capacité de prorogation offerte par l‟Internet
pour inciter les internautes à recommander leurs produits.

34 | P a g e
Section 2 - Les apports des NTIC on line :

I. La publicité sur Internet :

En tant que media de communication, I nt ern et a rapidement


constitué, aux yeux des professionnels de la publicité mais
aussi les entreprises elles-mêmes, un support supplémentaire de
promotion de produit ou de service mais aussi un moyen de
financer ce support.

Il existe plusieurs méthodes de la publicité on line


comme :

I.1. Les bannières :

Ce sont les bannières les plus anciennes formes de


publicité sur Internet. Mais elles ont fortement évoluées. Elles
ont beaucoup de formats différents. Depuis lors l'IAB a
imposé ses formats. Cela permet globalement de minimiser
les coûts de création et d'accélérer le processus d'achat
d'espace publicitaire sur les sites.

Les bandeaux ou les bannières publicitaires sont inséré dans les


pages d‟information du site sous forme des panneaux
publicitaires cliquables. Elles sont des images ou des graphes
rectangulaires, ils attirent les regards et promouvant l‟activité du
sponsor, lorsque l‟internaute clique sur la bannière, il sera
transféré vers un autre site, c‟est la page d‟accueil de
l‟annonceur.

35 | P a g e
a) Les caractéristiques :

Les caractéristiques d‟une bannière sont :

 La position : Les bannières sont généralement


placées en haut ou en bas d‟une page, et peuvent s‟étendre
sur toute la largeur de l‟écran ;

 La taille : La taille s‟exprime en deux unités de mesure :

 Nombre de pixels, la grande bannière et la classique est


de 460pixels en longueurs et 60 en largeur ;
 Elles ne doivent pas dépasser 15 KO

 Le contenu : Comme il est déjà signaler, la bannière


contient des images, du texte, des animations. Grâce aux
innovations technologiques visant à attirer l‟attention du
visiteur.

On peut citer :
 Les gifanimé : Ils consistent en une animation organisée par
une succession d'images GIF. Ils n'acceptent ni le son, ni la
vidéo. La seule interactivité est le clic. Ils ne nécessitent ni
des compétences graphique particulières, ni beaucoup de
temps à les produire.
 Les bandeaux Flash : cette technologie est devenue standard
de développement et lu par tous les nouveaux navigateurs.

 Ces bandeaux ont les particularités d'être de meilleure


qualité graphique que les bandeaux GIF, avec une animation
beaucoup plus fluide, et la possibilité d'inclure des sons. Ils
peuvent être cliquables à plusieurs endroits et diriger
l'internaute sur le site de l'annonceur à plusieurs adresses
différentes.

36 | P a g e
 Le streaming : cette technologie permet de mettre en ligne
des bandeaux contenant la vidéo tout en limitant leur temps
de chargement .En effet dés que les premiers images sont
chargées l‟utilisateur les voient sans attendre la fin de
chargement .Le streaming permet donc d‟augmenter la
fluidité et d‟alléger le poids de la page sur laquelle est
présenté le bandeau vidéo.
 Les bandeaux HTML : On les appelle ainsi parce qu'ils
sont composés d'une ou plusieurs images GIF et de lignes
de codes générant soit :

Des menus déroulant; très pratiques pour diriger


l'internaute intéressé vers une destination ciblée du site
de l'annonceur

Des champs de saisie; utile pour faire des recherches


par mots clés sur le site de l‟an n o nc e ur .

B Les système de rémunération :

On peut distinguer 3 méthodes de rémunération de la


publicité :

 Le coût par mille (CPM) :

Le CPM constitue à ce jour l‟indicateur de référence pour la


commercialisation des espaces publicitaires, il représente
e selon la définition du CESP, le « coût d‟achat de l‟espace
publicitaire sur un site, ramené à une base de 1000 vues avec
publicité PAP »

Le tarif appliqué en France se varie entre 150 et 450 F brut mais


les tarifs se varient selon la nature et l‟em placement du site
ainsi que la nature de la cible

37 | P a g e
Le coût par clics :

CPM/ (1000*taux de clics estimé pour l‟annonce).

Il se calcul selon la formule suivante :

Exemple : Si un CPM = 150 FF

Taux de clics estimé sur l‟annonce est de 2%

Coût par clics = 15 0/ (1000*2%)= 7.5 par clics

 Le coût par temps passé

Un montant par durée de navigation des pages.

I.2. Les interstitielles :

Les interstitiels sont comme des publicités télévisées. La


consultation d'information d'un site est arrêtée par une annonce
publicitaire qui occupe la totalité de l'écran ou de la fenêtre pendant
quelques secondes. Cette publicité est généralement animée et
sonore sans permettre à l'internaute toute possibilité de réagir :
ces spots sont passifs, sans aucun lien vers les sites des
annonceurs.

L'impact d'une telle technique est très important puisque l'audience


est captive et l'attention ne peut se reporter sur une autre partie
de la page. De plus, on peut supposer une plus grande
mémorisation que pour la bannière. Notons néanmoi ns que ce type
de publicité est relativement peu développé, vu que la plupart des
sites refusent ce type d'intrusion publicitaire.

38 | P a g e
I.3. Les Fenêtres

Une fenêtre supplémentaire s‟ouvre au cours du chargement


de la page. Ce système permet d‟augmenter la surface de la
publicité, mais il suffit à l‟internaute de fermer la fenêtre
supplémentaire pour faire disparaître la page de la publicité.

II. Promotion du site on line :

Il y a aussi plusieurs méthodes, on distingue :

II.1. Le sponsoring :

le sponsoring sur Internet qualifie au sens large l'association


d'une marque à un site, et ce comme dans les autres médias, ce
niveau d'association peut varier dans son intensité selon le degré
de présence de la marque à l'intérieur du site. Cela peut aller
de la simple bannière, à une présence sur le site sous forme de
fonds d'écran sur toutes les pages, en passant par la mise à
disposition de contenu créé et développé par la marque pour le
site. Cela peut aller d'une simple page de la marque ou des
services de la marque à l'intérieur du site partenaire.

L‟objectif du sponsoring est d‟amener et attirer plus d‟internautes


possible sur le site de l‟entreprise, plus de cet avantage, le
sponsoring électronique permet aux :

 Sponsor : D‟une présence stable, un surcroît de crédibilité,


de trouver un meilleur ciblage ;
 Sponsorisé : Recevoir des revenus à long terme ;

II.2. La communauté électronique :

Si une entreprise a créé un forum thématique électronique,

39 | P a g e
elle peut échanger des informations avec ses clients mais aussi de
faire de la publicité on line de son site et de ses produits, donc les
forums constituent un moyen de communication et de publicité avec
les clients, de même pour les conférences qui complètent les
forums par des formations ou des réunions à distance. Ainsi que
les logiciels Netmeeting de Microsoft et conférence de Netscape
permettent de diffuser des conférences en temps réel, qu‟elles
soient vidéo ou audio ou textes. On peut dire que c‟est l‟équivalent
des relations publiques dans le monde réel.

II.3. Le e - mailing :

Cette technique publicitaire est de plus en plus utilisée


pour les actions de marketing direct : de nombreuses bases de
données sont en effet recueillies par les entreprises qui ne se
limitent plus à administrer les seules données postales. Ce
média nécessite des fichiers de qualité pour assurer une bonne
rentabilité.

Le courrier électronique est un nouvel outil au service des


entreprises pour le recrutement et la fidélisation des
consommateurs. Il présente des caractéristiques qui le rendent
particulièrement adapté à la gestion de la relation client. Il permet
notamment aux sociétés un ciblage précis des clients, une
personnalisation accrue des contenus proposés, et une diffusion
dans un contexte adapté.

Une autre façon d‟utiliser l‟e -mail comme vecteur de


communication est d‟en faire un relais, par exemple pour une
compagne publicitaire sur le Web. Cette utilisation voit de plus en
plus souvent le jour sous forme de jeux -concours proposés
sur un site ou un bandeau publicitaire et poursuivis par e-mail.

40 | P a g e
III. Moyens de paiement on line :

En plus des cartes de crédit il excite d‟autres moyens de


paiement électronique tel que :

III.1. La monnaie électronique :

Ce moyen associe le paiement en espèce et l‟achat on line. Le


client Internet et le vendeur ouvrent et alimentent chacun d‟eux
un compte spécial chez un fournisseur de monnaie électronique
comme Cybercash, ce dernier transfère le montant du client vers
le compte du vendeur.

Différents usages et définitions

D'un point de vue légal, le législateur européen a donné sa propre


définition, transposée en France dans l'article L315-1 du Code
monétaire et financier (loi française no 2013-100 du 28 janvier 2013,
lois belges du 21 décembre 2009 [archive] et du 27 novembre
2012 [archive]): "La monnaie électronique est une valeur monétaire
qui est stockée sous une forme électronique, y compris magnétique,
représentant une créance sur l'émetteur, qui est émise contre la
remise de fonds aux fins d'opérations de paiement définies à
l'article L. 133-3 et qui est acceptée par une personne physique ou
morale autre que l'émetteur de monnaie électronique."

41 | P a g e
Cependant, le terme est employé de façon instable et peut
s'appliquer à des réalités différentes.

Dans une conception large, une monnaie serait "électronique" dès


lors qu'elle serait conservée sur des supports électroniques et
utilisés par des dispositifs eux-mêmes électroniques. Comme tous
les systèmes comptables bancaires sont actuellement informatisés,
l'authentification d'un titulaire d'un compte et la preuve de son avoir
monétaire sont toujours tenus sur support électronique et la
majorité des mouvements sur ces comptes sont des transactions
électroniques (virement, paiement par carte de crédit, prise de
billets aux guichets automatiques bancaires qui exigent une carte
de retrait ou une carte de crédit, etc.). Les billets et les pièces
seraient les seules formes monétaires non électroniques. Le
chèque serait la dernière forme non électronique d'usage d'un
compte de dépôt.

Dans une conception étroite, seule la monnaie stockée de façon


indépendante d'un compte bancaire, sur des mémoires
électroniques, mériterait la qualification d'électronique. Alimentée
par pièces ou billets, ou par virement, la provision figurant sur le
dispositif n'est plus ni un billet ou une pièce (monnaie fiduciaire), ni
un dépôt bancaire (monnaie scripturale). La monnaie électronique
devient une catégorie à part de la masse monétaire.

Les techniques de paiements électroniques évoluent très


rapidement, avec une multiplication des initiatives. Les
considérations lexicales sur le sens du mot monnaie sont parfois
laissées de côté, le marketing et l'usage utilisant les termes de
monnaie électronique ou portefeuille électronique en confondant
les concepts de porte-monnaie électronique et portefeuille
numérique (Wikipedia anglais: Digital_wallet) pour qualifier des
procédés qui ne portent aucune monnaie mais donnent accès de
façon plus sûre et plus mobile à des paiements par carte de crédit
(dont les données peuvent être masquées) ou par

42 | P a g e
virement/prélèvement (parfois via des cartes de crédit).

De leurs côtés, les réseaux de cartes


comme Visa ou MasterCard différencient clairement les
appellations :

carte prépayée ou 'prepaid card' (déclinées en carte cadeau, carte


voyage, etc.) 2,3 qui stocke et utilise de la monnaie électronique au
sens légal, et portefeuille numérique ou 'digital wallet (e-
wallet)'4,5 qui stocke et utilise des moyens de paiements (cartes
bancaires, etc.).

A contrario certains promoteurs de monnaies cryptées, purement


électroniques, s'évertuent à cacher le caractère officiellement
monétaire de leur système pour échapper aux lois bancaires.
La monnaie électronique se distingue aussi des monnaies
virtuelles6, unités de compte stockées sur un support électronique :

 monnaie virtuelle fermée (souvent utilisée dans les jeux vidéo),


sans lien avec l'économie réelle, qui ne permet que des achats de
biens et services virtuels.
 monnaie virtuelle avec un flux unidirectionnel : La monnaie est
achetée avec de la devise légale, mais ne peut être reconvertie
en monnaie légale. Elle permet d‟acheter des biens et services
virtuels et des biens ou services réels (ex : NikeFuel,
AmazonCoin, Miles des Compagnies Aériennes). Ces porte-
monnaie virtuels affectés font l‟objet de règles dérogatoires
issues des textes européens et ne permettent que des échanges
d‟un montant limité.
 monnaie virtuelle avec un flux bidirectionnel, c'est-à-dire
convertible dans les deux sens avec la monnaie légale (ex :
Bitcoin).

III.2. La traite à vue :

C‟est un chèque que l‟émetteur n‟a pas besoin de le remplir et

43 | P a g e
le porter, il lui suffit d‟appeler un bureau tiers et de donner ses
coordonnées bancaires. L‟entreprise de service imprime un
chèque qui ressemble énormément à un chèque personnel
normal, la signature exceptée, elle dépose le paiement, et les
fonds sont envoyés aux vendeurs. La commission de transaction
est prélevée par le tiers.

IV. La sécurité d‟un système de paiement on line :

La communication et le commerce électronique sur le réseau


Internet privent les deux parties du contact physique qui est bien
souvent nécessaire à l‟établissement d‟une relation de confiance
.La sécurité des transactions ne concerne pas les seuls échanges
monétaire sur Internet .En effet la dématérialisation des échanges
électroniques couvre de larges secteurs qu‟ils s‟agissent de l‟envoi
de documents personnel ou professionnels

La sécurité de ces transactions et échanges sur constitue un


problème qui n‟encourage pas le e-commerce, il est considéré
comme un frein d‟achat pour les internautes. La sécurité concerne
deux aspects essentiels :

IV.1. Le cryptage :

L‟internaute risque que le contenu de sa transaction ne soit


accessible à des personnes autres que le vendeur. (Hackers,
crackers. ou autres.)

Aujourd‟hui, il existe plus de solutions pour sécuriser les


transactions, parmi elle le SSL (Secure Socket Layer) créée par
Netscape. SSL fonctionne en trois étapes. Les mots clés de ces
étapes sont:

 Clé publique : Une clé qui permet de coder un message. Il lui


est associe une clé privée. Seul le propriétaire de la clé

44 | P a g e
privée peut décoder le message codé avec la clé publique.

 Certificats : Un document électronique qui atteste qu‟une clé


publique est bien liée à une organisation ou à une personne. Il
permet la vérification de la propriété d‟une clé publique. Un
certificat contient ainsi une clé publique, un nom, une date
d‟expiration, un numéro de série, le nom de l‟organisation
certifié, ce dernier est un tiers de confiance, l‟organisme
donne la crédibilité au certificat.

I.1. La protection des données des sites Web :

Si le cryptage concerne les transactions, l‟envoi de macro -


virus sur les sites web sont destinés à endommager le système
informatique et la saturation des sites par l‟envoi de plusieurs
milliers de messages, ce sont les principaux moyens des pirates
ou « HACKER ».

Il y a une solution c‟est le marquage, ainsi certains sites


marquent leurs documents d‟un sceau invisible, qui précise ses
caractéristiques. L‟usage abusif ou frauduleux de ces documents
est repérable.

45 | P a g e
Annexe 1 : E-Learning (Méthode et
Marche à suivre)

46 | P a g e
E-learning : définition

Le e-learning, qui se traduit par formation ou apprentissage en


ligne en français, regroupe l‟ensemble des méthodes de formation
qui permettent d‟apprendre par des moyens électroniques.
Le e-learning est donc un usage des technologies de l‟information
et de la communication à des fins éducatives, comme le souligne
la Commission européenne qui a définie en 2001 le e-
learning comme « l‟utilisation des nouvelles technologies
multimédias et de l‟Internet, pour améliorer la qualité de
l‟apprentissage en facilitant l‟accès à des ressources et des
services, ainsi que les échanges et la collaboration à distance ».
L‟apprentissage en ligne se décline aujourd‟hui dans divers
secteurs et sous diverses formes : logiciels éducatifs à destination
des écoles, campus virtuels pour les universités, applications
destinées à la formation des collaborateurs en entreprises ou
encore MOOC pour l‟auto-formation.

Typologie des techniques de e-learning

Les techniques de formation en e-learning se distinguent en


fonction de la présence physique plus ou moins importante du
formateur et des techniques de communication privilégiées. En
effet, la communication peut être synchrone (directe, par
visioconférence notamment) ou asynchrone (indirecte, par la mise à
disposition d‟un forum de discussion par exemple).

A partir de ces deux axes, il est possible d‟établir une typologie des
formations en e-learning en distinguant :

 Les formations en e-learning intégral ;


 Les formations en présentiel enrichi ;
 Le blended learning ;
 Le e-learning 2.0 aussi appelé social learning.

47 | P a g e
Le e-learning intégral
On parle de e-learning intégral lorsque la formation est mise à
disposition des apprenants intégralement en ligne. Ceux-ci
disposent d‟une plate-forme mettant les cours à disposition et
offrant un suivi pour atteindre les objectifs.

Ce type de formation intégralement en ligne se présente sous la


forme d‟un parcours plus ou moins individualisé, car le e-learning
intégral s‟inscrit soit dans une logique de formation sans
accompagnement, soit dans une logique d‟auto-formation
accompagnée d‟une aide méthodologique ou l‟attribution dans
certains cas d‟un tuteur à distance.

Mais pour que ces formations en e-learning intégrales fonctionnent,


il est nécessaire que l‟apprenant soit formé à l‟utilisation de la
plateforme de formation et qu‟il puisse se référer à un intervenant
qui sache apporter au besoin des réponses.
De plus, compte-tenu de l‟autonomie laissée à l‟apprenant, il faut
également que la plateforme de cours soit mise à jour
régulièrement (avec des supports de cours, des exercices, des
vidéos) et dispose d‟une hotline qui permet de régler d‟éventuels
problèmes techniques.

Le présentiel enrichi

Les formations en présentiel enrichi sont des formations


essentiellement réalisées en présentiel, mais dans le contenu est
enrichi par des outils d‟apprentissage en ligne.

Ce modèle suppose que le formateur intègre, en amont ou en aval


de la formation en présentiel, des phases de formation à distance. Il
peut ainsi proposer aux apprenants des ressources numériques
permettant d‟aller plus loin, ou encore des exercices pratiques sous
la forme de quiz, questionnaires ou encore jeux à réaliser suite à la
formation sur une plateforme.

48 | P a g e
Ce type de formations est particulièrement adapté aux
organisations, car il permet d‟étoffer une offre de formation en
présentiel, en réduisant les coûts liés par exemple au contrôle des
connaissances a posteriori et en en améliorant la qualité de la
formation par l‟usage d‟autres supports pédagogiques.

Cela nécessite toutefois un travail conséquent pour le formateur,


qui se doit d‟assurer son cours en présentiel et mettre à disposition
les ressources digitales nécessaires, tout en vérifiant que ces
ressources sont effectivement utilisées par les apprenants.

Le blended-learning
A l‟inverse des formations en présentiel enrichi, dans lesquelles
le e-learning sert surtout à compléter la formation réalisée,
le blended-learning suppose de conjuguer les moments de
formation en présentiel avec des modules de formation
personnalisés en e-learning. Ce type de formation est donc
pleinement multimodal.

Le blended-learning permet véritablement d‟individualiser la


formation en complétant la formation en présentiel par des
approfondissements en ligne adaptés aux besoins de l‟apprenant et
choisis avec le formateur. Le contenu de la formation peut ainsi
être très différent selon la personne formée, ses connaissances
préalables et sa possibilité à être présente ou non physiquement.
Cette approche pédagogique s‟inscrit dans la tendance des flipped
classroom, classes inversées en français, en inversant la manière
d‟apprendre pour privilégier « les cours à la maison et les devoirs
en classe » selon l‟expression consacrée.

Ce type de formations mixtes est par ailleurs une véritable


tendance de fond. Ces approches mixtes sont plébiscitées par les
organisations selon le baromètre du e-learning de l‟Association des
industriels du numérique de l‟éducation et de la formation (AFINEF).

49 | P a g e
Le e-learning 2.0 ou social learning

La notion de e-learning 2.0 fait référence à l‟évolution qu‟a connue


le web. Contrairement aux débuts du e-learning, essentiellement
ancré dans la transmission de savoirs verticale formateur-
apprenant, le e-learning 2.0 est une forme d‟apprentissage en ligne
plus social et collaboratif. Ce changement d‟approche est lié à
l‟évolution des outils digitaux et le développement des blogs, des
wikis mais aussi des réseaux sociaux et des forums d‟échanges.
Plus concrètement, le e-learning 2.0 repense l‟apprentissage par
l‟usage des technologies de la communication, ce qui se manifeste
par l‟utilisation des réseaux sociaux ou encore des MOOC.

Le e-learning 2.0 fait ainsi usage des social-games, des jeux en


réseaux diffusés sur les plateformes collaboratives et qui
permettent d‟apprendre en jouant à plusieurs.
Ce type de formation inclut également les MOOC (Massive Open
Online Course), qui sont des cours en ligne ouverts à tous et sans
conditions. Lancés dans les universités américaines en 2011, ils
mettent en relation des enseignants, des experts et les élèves, qui
communiquent exclusivement par Internet. Les apprenants utilisent
les ressources mises à disposition par les enseignants qui sont
libres de droit.

Toutefois, selon les MOOC, certains s‟apparentent plus à des


formations en e-learning intégral (les xMOOC), tandis que d‟autres
font la part belle à l‟interaction entres les apprenants (les cMOOC),
ce qui permet de créer du contenu ou le faire évoluer.

Les avantages du e-learning

Que l‟organisation soit une université, une école ou une entreprise,


le e-learning est une technique qui présente de nombreux
avantages, tant pour les formateurs que pour les apprenants.

50 | P a g e
Les avantages du e-learning pour les formateurs
Pour les formateurs, l‟apprentissage en ligne présente de
nombreux avantages.

En effet, le e-learning permet de diffuser les formations à tous les


élèves sans barrière géographique et sans problème d‟organisation
dès lors qu‟ils disposent d‟un accès à la plateforme proposant la
formation.

De plus, l‟usage des outils numériques pour former permet de


limiter les coûts par rapport aux formations en présentiel, tout en
étant facilement modifiable grâce aux technologies numériques. Les
outils en e-learning peuvent en effet facilement être adaptés par
l‟ajout de documents, de vidéos ou la suppression des parties
devenues obsolètes.

Par ailleurs, les outils d‟apprentissage en ligne permettent de


conserver une trace écrite de la formation réalisée. Cette possibilité
est particulièrement appréciée pour les formations réalisées dans
les entreprises, car l‟employeur a obligation de former ses
collaborateurs et le e-learning permet de prouver que des
formations ont bien été réalisées.

Les avantages du e-learning pour les apprenants


Du point de vue des apprenants, l‟apprentissage en ligne présente
aussi un certain nombre d‟avantages.

Tout d‟abord, les formations en e-learning sont adaptables aux


besoins. Cela évite ainsi que les élèves qui ont des connaissances
de base sur un sujet ne soient contraints de revoir des éléments
qu‟ils connaissent. Ils peuvent de leur côté privilégier des contenus
plus avancés, tandis que ceux qui découvrent totalement un
domaine peuvent à l‟inverse se concentrer sur les éléments
d‟introduction à la matière.

L‟apprentissage en ligne est également apprécié pour son caractère

51 | P a g e
flexible et adaptable. Alors qu‟une formation en présentiel est
toujours prévue à une date et un lieu fixes, grâce au e-learning,
l‟apprenant peut décider du moment et du lieu où il se formera (sauf
pour les formations en ligne synchrones, car alors il faut être
connecté au moment de la visioconférence).

Les limites du e-learning

Le e-learning présente également certains inconvénients.


En effet, le propre du e-learning est se former seul ou du moins de
manière indépendante. Or, sur certains sujets techniques, cela peut
s‟avérer difficile. Dans ce contexte, la présence d‟un intervenant
formé pour répondre aux questions est nécessaire, ce qui n‟est pas
toujours le cas en particulier pour les formations intégralement en
ligne.

Qui plus est, le fait de se former seul n‟est pas forcément motivant.
En dehors des vidéos courtes permettant d‟introduire un sujet, le
manque de motivation à se former seul est une critique récurrente
faite aux outils digitaux de formation. Se former en totale autonomie
requiert en effet un certain degré d‟autodiscipline.

Par ailleurs, si l‟usage des outils digitaux va de soi pour les plus
jeunes, mais ce n‟est pas nécessairement le cas pour tous. Ainsi,
pour ceux qui ne maitrisent pas correctement le numérique,
l‟obligation de se former sur une plateforme numérique peut être
vécue uniquement comme une contrainte et une source de stress.

Le e-learning est donc un outil puissant d‟apprentissage qui


révolutionne tant la manière d‟enseigner que les supports
d‟enseignements et la pédagogie. Bien que ce système ne soit pas
adapté à tous les types de formations, l‟apprentissage en ligne est
en croissance constante depuis plusieurs années d‟après
le baromètre de l‟AFINEF, ce qui témoigne de son intérêt tant pour
les établissements d‟enseignements que pour les entreprises.

52 | P a g e
Historique de l‟E-learning et MOOC

Le terme eLearning a été inventé en novembre 1999 par Elliott


Masie, expert américain en technologie éducative, lors de son
intervention à la Conférence TechLearn : « L‟eLearning c‟est
l‟utilisation de la technologie du réseau pour concevoir, diffuser,
sélectionner, administrer et partager l‟apprentissage . »

En 2000, l‟eLearning a subi une véritable révolution en tant que


technologie avec la sortie d‟OLAT, le premier système de gestion de
l‟apprentissage en opensource. Cette même année est sortie la
première version de SCORM, une norme qui permet aux
utilisateurs de packager du contenu et de le distribuer dans un
LMS.

Au début des années 2000, les appareils mobiles ont commencé à


se répandre sous la forme de smartphones et de tablettes. Leur
usage n‟était plus exclusivement réservé pour passer des appels :
leurs utilisateurs regardaient des vidéos, lisaient des livres et
jouaient à des jeux sur leurs téléphones. Cela a incité les
entreprises de services cellulaires à améliorer la connectivité
mobile, une course qui se poursuit encore aujourd‟hui.

Les appareils mobiles sont désormais une option courante pour


accéder à l‟eLearning, tant pour les entreprises que pour
l‟enseignement général.

Cette chronologie retrace toute l‟histoire de l‟eLearning :

53 | P a g e
L‟eLearning c‟est quoi ?

Aujourd‟hui, quand les gens utilisent le terme « eLearning », ils font


référence à la formation sur n‟importe quel appareil numérique.
Regarder une vidéo pédagogique, lire un article intéressant, ou
répondre à un quiz. Voilà ce qu‟est l‟eLearning !

Comparer l‟eLearning aux méthodes pédagogiques traditionnelles,


c‟est comme comparer les ebooks aux livres papier. Tout comme
les textes numériques ne peuvent pas remplacer l‟authenticité d‟un
livre papier, l‟eLearning ne peut pas remplacer l‟enseignement
dans sa globalité. Toutefois, l‟eLearning est toujours accessible dès
lors que vous avez avec vous votre appareil numérique, et il
s‟avère donc beaucoup plus pratique.

Son côté pratique est l‟une des principales raisons pour lesquelles
l‟eLearning est aussi attrayant. Une autre raison est la faculté de
pouvoir personnaliser votre expérience d‟apprentissage avec
d‟autres innovations telles que la réalité augmentée et la réalité
virtuelle (VR). Et les gens aiment les nouvelles technologies ! À
titre d‟exemple, avec des formations VR, les ouvriers travaillant en
usine et sur des chantiers reçoivent des formations adaptées sur la

54 | P a g e
sécurité, les étudiants en médecine apprennent à localiser les os et
les organes du corps humain, etc.

Nous utilisons l‟eLearning au quotidien pour nous développer en


tant qu‟individus. Sur nos smartphones nous lisons des articles,
regardons des vidéos YouTube et jouons à des jeux pour stimuler
notre cerveau. Les entreprises, des petites startups aux grandes
entreprises, utilisent également l‟eLearning pour former leurs
employés et les aider à appréhender leurs processus interne.

55 | P a g e
Les avantages de l‟eLearning pour les entreprises

Aujourd‟hui, de nombreuses entreprises, des PME aux plus grandes


entreprises, utilisent l‟eLearning pour gérer le développement de
leurs employés, à savoir améliorer leurs qualifications, leur faire
acquérir de nouvelles compétences ou les former à de nouveaux
postes.

56 | P a g e
L‟eLearning est une aubaine pour les entreprises. Ses avantages
sont multiples.

Une réduction des coûts de formation


Avec l‟eLearning, vous n‟avez pas à dépenser une fortune pour
organiser des séminaires, ou encore couvrir des frais de
déplacement. Vous pouvez tout simplement développer un cours en
ligne et le partager avec vos employés.

Une couverture élargie


La formation à distance ne connaît pas de frontières. Vous pouvez
former des centaines d‟employés répartis sur des dizaines de sites
à travers le monde, et ce de manière uniforme. Les employés n‟ont
pas besoin de passer du temps à assister à des cours en
présentiel. Tout ce dont ils ont besoin c‟est d‟un appareil numérique
et d‟un accès à Internet.

Une base de connaissances unique


Tout le matériel pédagogique est stocké dans un endroit unique,
c‟est-à-dire dans le LMS. Les employés peuvent se connecter au
LMS au moment le plus opportun à partir de n‟importe quel
appareil, trouver le cours dont ils ont besoin et rafraîchir leur
mémoire.

Un développement plus rapide des employés


La formation traditionnelle peut prendre du temps car elle est
tributaire de l‟emploi du temps des formateurs de l‟entreprise. Le
LMS est lui disponible à tout moment, ce qui permet à vos
employés d‟étudier chaque fois qu‟ils le souhaitent : en
déplacement, pendant leur pause déjeuner ou chez eux.

57 | P a g e
Un suivi facile des progrès
Vos formateurs n‟ont ni à dispenser des formations en présentiel,
ni à passer en revue l‟avancée de chaque apprenant. La plupart des
LMS ont des outils d‟analyses qui affichent leurs progrès dans des
graphiques et des rapports.

Adaptabilité des entreprises


L‟elearning aide les employés à suivre le rythme pouvant être «
imposé » par l‟entreprise et à résoudre des problèmes en temps
réel. Vous devez présenter un nouveau produit à l‟équipe
commerciale ? Il vous suffit de créer un cours et de le diffuser
instantanément à des milliers d‟employés.

Les entreprises utilisent l‟eLearning dans les cas suivants :

 Formation des employés. C‟est la raison principale pour laquelle


les entreprises mettent en œuvre l‟eLearning. Les formations en
ligne s‟avèrent plus efficaces pour former les employés parce
qu‟elles offrent une solution de formation continue et facile à
utiliser.
Moxa, Inc. souhaitait former ses équipes marketing dans le monde
entier. Avant d‟adopter l‟eLearning, ils devaient programmer des
vols coûteux pour organiser des réunions en face-à-face. En
passant au format numérique, ils ont pu réduire leurs coûts, libérer
du temps et augmenter l‟efficacité de la formation. Ils offrent
désormais une formation uniforme et de qualité à tous leurs
employés.

 Formation en matière de conformité. La formation en matière de


conformité (ou « compliance ») est obligatoire dans
pratiquement toutes les entreprises. L‟objectif est d‟informer les
nouveaux employés sur les politiques et pratiques de
l‟entreprise, comme par exemple celles qui concernent la
sécurité et les comportements à adopter dans des situations
données. La formation sur la conformité est beaucoup plus

58 | P a g e
facile à fournir avec un LMS, surtout si vous devez apporter des
modifications immédiates à votre politique.
 Implication des employés. L‟eLearning intéresse et implique les
employés grâce à des cours interactifs, un design créatif et des
éléments de jeu. Ces éléments visent spécifiquement à
maintenir l‟intérêt des apprenants avec des récompenses et des
classements.
 Rétention des nouvelles recrues. Le processus d‟intégration
pour les nouveaux membres du personnel peut être déroutant,
et particulièrement dans une grande entreprise. Vous pouvez
faciliter les choses en introduisant l‟entreprise et ses chiffres
clés, étape par étape, avec des cours en ligne. Cela permettra
également de libérer du temps pour votre équipe RH.

L‟OREAL a développé l‟appli Fit Culture, une app gamifiée pour


accueillir de nouveaux employés dans le monde entier. Les
nouvelles recrues se familiarisent avec la culture de l‟entreprise à
travers des vidéos, des quiz, des jeux et des situations de vie
réelle. À mesure qu‟ils progressent, ils apprennent des faits et des
histoires sur l‟Oréal, et gagnent des points.

 Développement des clients et des partenaires. Les cours en


ligne vous permettent de former vos partenaires et vos clients
sur votre activité, qu‟il s‟agisse de vos produits ou services. Les
gens aiment l‟innovation, mais ils se méfient également de ce
qu‟ils ne connaissent pas. Utilisez des cours et des
présentations pour expliquer comment fonctionne votre service
et souligner ses atouts. Cela les rassurera et permettra son
adoption plus rapide.
 Promotion de produit. Les marques et enseignes ont toujours de
nouveaux produits à présenter. Vous pouvez utiliser l‟eLearning
pour former vos équipes commerciales sur les nouveautés et
aider les nouveaux employés à se familiariser plus rapidement
avec vos produits, permettant ainsi de développer vos ventes.

59 | P a g e
Alors, comment les entreprises atteignent-elles exactement ces
objectifs avec l‟eLearning? Un cours en ligne de qualité est plus
qu‟une simple séquence de diapositives. Le contenu que vous
présentez doit être attrayant, informatif et interactif.

Types de contenu eLearning

Chez iSpring, nous avons analysé des milliers de cas clients et


déterminé que l‟efficacité d‟un cours eLearning dépend de son
contenu. Plus le cours sera pertinent, intéressant et interactif, plus
son efficacité s‟en trouvera augmentée. Il existe de nombreux types
de contenu parmi lesquels choisir. Nous énumérons ici les
principaux types à prendre en considération.

Cours en ligne
Les cours en ligne simples sont souvent présentés comme des
diapositives avec des informations et des médias (vidéo, audio et
images). Les outils de création (appelés outils auteur) actuels vous
permettent de diversifier les diapositives avec des quiz, des simulations
de dialogue et des enregistrements d‟écran (screencasts ou
vidéocaptures). Il s‟agit ici de rendre l‟expérience mémorisable et
agréable. Nous vous recommandons d‟utiliser ce ratio de contenu : 60%
de médias pour 40% de texte. Il existe également des options pour avoir
des expériences plus personnalisées, avec des plateformes
comme Preply qui met en relation les apprenants avec des tuteurs via
Skype.

60 | P a g e
Quiz
Tout comme les tests scolaires traditionnels, les quiz en ligne
permettent de tester ce que vos employés ont appris et retenu de la
leçon. Les outils de création actuels vous permettent de créer des tests
ludiques et interactifs avec des enchaînements de questions, des
questions audio et vidéo, des éléments glisser-déposer et bien plus
encore !

Webinaires
Un webinaire est une conférence en ligne, souvent enregistrée
avec une webcam. L‟ordinateur de l‟orateur sert de tableau noir sur
lequel les diapositives et les vidéos sont affichées.

Ce format présente deux avantages. Le premier est de pouvoir


diffuser à des milliers d‟employés à la fois et le second de leur
permettre de poser des questions et recevoir les réponses en
temps réel.

61 | P a g e
Cours vidéo
Les cours vidéo rendent l‟apprentissage visuellement percutant. Ce
format est plaisant et il peut être utilisé pour n‟importe quel sujet. Il
vous suffit juste de choisir la manière dont vous voulez le
présenter. Un cours vidéo peut être un cours interactif avec des
questions pop-up et des éléments de jeu, ou une simple vidéo
d‟information.

YouTube utilise ce format simple et qui capte l‟attention non seulement


pour fournir des divertissements, mais aussi pour instruire. Lorsque
vous regardez une émission de cuisine ou un tutoriel vidéo, vous vous
impliquez dans l‟eLearning.

Enregistrements d‟écran
Les enregistrements d‟écran (aussi appelés screencasts ou
vidéocaptures) peuvent vous aider à montrer comment utiliser des
logiciels spécifiques. Par exemple, si vous devez présenter un CRM à
vos employés, montrez-leur tout simplement comment le logiciel
fonctionne avec un screencast !

62 | P a g e
Vidéo face à la caméra
En résumé, il s‟agit d‟une vidéo d‟une personne qui parle face à la
caméra. L‟objectif est d‟éveiller l‟intérêt du spectateur avec une
histoire captivante. Cela pourrait être un témoignage de réussite,
une interview avec un expert, ou la mise en avant d‟un produit.

eBooks et articles
De nombreux LMS ont des catalogues dans lesquels les
entreprises stockent des livres, de longs articles, des études de
cas, etc. Ensemble, ces matériaux constituent une base de
connaissances solide à laquelle les employés peuvent accéder à
tout moment au cours de leur formation.

Simulations de dialogue
Les simulations aident les employés à développer leurs
compétences. Elles simulent un scénario réel que l‟apprenant peut
être amené à rencontrer dans un contexte professionnel. Il peut
s‟agir d‟une conversation avec un client dans une enseigne, ou une
simulation de panne de moteur dans une usine… Le principal
avantage ici est que l‟apprenant peut accomplir la tâche en toute
sécurité dans un environnement virtuel sans risque de problèmes
réels potentiels.

63 | P a g e
Simulations VR
La forme la plus efficace (et la plus coûteuse) que l‟eLearning peut
prendre est celle de programmes de VR. Ils permettent aux
utilisateurs une immersion dans une expérience virtuelle pour faire
des essais et commettre des erreurs en toute sécurité.

Liste de diffusion
Selon un sondage que nous avons effectué, 60% des entreprises
utilisent des listes de diffusion. Cependant, ce format n‟est pas
toujours adapté. Vous pouvez enseigner la correspondance
commerciale ou les bases du SEO, mais vous devez éviter les
cours par email sur des sujets complexes.

L‟inconvénient est que lorsque vous utilisez le publipostage, vous


perdez le contrôle. Vous ne pouvez pas suivre le nombre de
personnes qui lisent le courrier dans son intégralité et ce qu‟elles
en retiennent.

Podcasts
Les podcasts sont très pratiques. Vous pouvez les écouter à la
place de la radio pendant votre jogging ou au volant de votre
voiture. Les podcasts sont souvent longs, aussi ils se doivent d‟être
accrocheurs et convaincants, de sorte que l‟auditeur ne reste bien
à l‟écoute.

Lancement de l‟eLearning en 9 étapes


La mise en œuvre de l‟eLearning nécessitera financement,
conception et travail d‟équipe. La préparation complète peut
prendre d‟une semaine à un an selon la taille du projet. Ici, nous
avons décrit 9 étapes pour votre feuille de route eLearning.

64 | P a g e
65 | P a g e
1. Fixer des objectifs. Réfléchissez aux raisons pour lesquelles
vous voulez mettre en œuvre l‟eLearning et les objectifs que
vous souhaitez atteindre. Plus l‟objectif est important, plus la
stratégie de mise en œuvre est complexe. Par exemple, si vous
souhaitez former une nouvelle équipe commerciale, vous
pouvez vous contenter de cours sur les produits et de
formations en compétences générales. Toutefois, si vous
souhaitez augmenter le niveau de qualification globale de
l‟ensemble du personnel de votre entreprise, vous devrez
préparer des programmes de formation individuels pour chaque
équipe.
2. Choisir des outils eLearning. Si vous avez des projets à court
terme ou si vous voulez implémenter quelque chose de simple,
comme le publipostage, vous n‟avez pas vraiment besoin d‟outils
complexes. Toutefois, si vous souhaitez créer un environnement
d‟apprentissage, vous devez envisager d‟utiliser des logiciels
eLearning, comme un LMS et un outil auteur.

Le logiciel eLearning permet de créer du contenu eLearning,


comme des cours vidéo, des interactions, des quiz, etc. Dans
certains cas, l‟outil de création est facultatif, car vous pouvez
acheter du contenu en vente libre, comme par exemple des cours
prêts à l‟emploi sur des sujets généralistes comme la sécurité au
travail. Cependant, si vous souhaitez enseigner quelque chose de
spécifique, vous aurez besoin de préparer en interne du contenu
sur mesure.

Regardez la vidéo ci-dessus pour en savoir plus qu‟est-ce qui


l‟outil auteur et comment il fonctionne :

Lien pour crée un e-learning avec Ispring suite max


https://www.youtube.com/watch?v=9q6G1txGg2o

LMS est l‟acronyme de Learning Management System, soit système


de gestion de l‟apprentissage en français. Un LMS stocke toutes les

66 | P a g e
informations sur la formation de votre entreprise : employés,
cours, attributions, statistiques, calendriers, etc.

3. Préparer un plan. Rédigez un plan par étape et allouez un


budget pour chacune des étapes. Choisissez un LMS, créez une
équipe dédiée pour gérer le système (administrateurs,
formateurs), et décidez si vous achèterez le contenu
pédagogique ou le développerez vous-même.
4. Créer du contenu. Après la mise en place, commencez à
développer du matériel pédagogique pour vos employés. Au
début, vous n‟aurez pas besoin de quelque chose de complexe et
raffiné. Commencez par faire simple.

5. Préparer votre LMS. Une fois que votre contenu est prêt,
téléchargez-le sur le LMS et organisez-le. Ajoutez des dossiers,
associez des cours dans des parcours pédagogiques, etc.
Assurez-vous que tous les cours se lancent et affichent
correctement la progression.
6. Exécuter un test. Lorsque le système est prêt, invitez quelques
employés pour une session pilote. Il s‟agit ici de tout surveiller
et de collecter du feedback, de sorte à pouvoir affiner le
programme de formation avant son lancement final.
7. Annoncer le lancement avec une campagne. Vos employés
doivent être informés de votre nouvelle solution de formation.
Un simple publipostage augmentera le taux de conversion de
10%.
8. Démarrer la formation. Invitez vos employés sur le LMS et
affectez-leur des cours. C‟est le début du processus de
formation. Une fois que vos employés se connectent, ils doivent
voir les cours qui leur sont affectés et ils peuvent alors
commencer à les visionner.
9. Faire un suivi de l‟efficacité. Pour évaluer le succès de
l‟eLearning, utilisez des statistiques intégrées, rassemblez et
compilez les commentaires des employés.

67 | P a g e
Conclusion
Lentement mais sûrement, l‟eLearning devient la nouvelle norme
en matière d‟enseignement. Des chercheurs de l‟Université de
l‟Oregon ont prouvé que l‟apprentissage numérique est plus
efficace que les méthodes pédagogiques traditionnelles. 2303
étudiants ont commencé à utiliser 4 unités en ligne avec des
vidéos, des jeux et des tests interactifs. En trois ans, leur niveau
moyen a augmenté de 15%. Dans un groupe qui n‟utilisait que des
livres papiers, le résultat n‟était que de 5%.

Cependant le digital learning est loin de pouvoir remplacer


l‟enseignement traditionnel. Cela nécessiterait des changements
révolutionnaires. Nous ne sommes pas encore prêts à envisager la
formation sans contact humain. Actuellement, l‟eLearning est une
alternative plus pratique dans de nombreux cas, comme par
exemple pour la formation du personnel. Et avec le développement
de nouvelles technologies, il continuera à gagner du terrain.

Les 7 meilleures plateformes pour créer un site d’e-


learning et des formations en ligne.
Les formations en ligne ont le
vent en poulpe depuis quelques
années surtout avec
l‟avènement des confinements.
Elles sont devenues la nouvelle
méthode d‟apprentissage et
d‟enseignement. Ces
formations en ligne sont
similaires à celles distillées
dans les universités et collèges
à la seule différence qu‟apprenants et enseignants ne se déplacent
pas. Ainsi, depuis l‟expansion d‟internet et des nouvelles
technologies, tout le monde peut créer, diffuser et vendre des cours
en ligne à condition bien sûr d‟avoir les compétences. Aujourd‟hui il
est plus facile de se faire former via internet en littérature,
marketing, science, photographie, mathématiques, mode, sport et

68 | P a g e
bien d‟autres. Avez-vous une de ces compétences que vous voulez
transmettre ? Il vous faut donc créer et partager ces cours sur une
plateforme d‟e-learning. Voici pour vous les 7 meilleures
plateformes pour créer un site d‟e-learning et des formations en
ligne.

1- Thinkific

Vous n‟avez pas de compétences dans le codage et vous voulez


également une solution simple et rapide pour publier vos cours en
ligne, alors Thinkific est la plateforme qu‟il vous faut. C‟est une
solution tout-en-un, car il vous permet dans un premier temps de
créer vos contenus de cours et de les commercialiser en même
temps. Dotée d‟une interface intuitive, cette plateforme dispose de
plusieurs modèles et des outils performants pour vous
accompagner dans votre processus de création de cours pour les
professionnels. Elle met également à la disposition de ses
utilisateurs une assistance qu‟il accompagne au besoin. De plus,
précisons que cette plateforme peut héberger votre site web afin de
vous permettre d‟y publier les cours que vous aurez à créer depuis
son interface.

2- Podia

Podia est une plateforme qui permet à ses utilisateurs de vendre


leurs formations en ligne grâce à ses nombreux outils de
promotion. Elle dispose d‟une interface simple et ergonomique que
tout le monde peut utiliser. Aucune connaissance en informatique
ou en codage n‟est nécessaire. Podia propose les fonctionnalités les
plus avancées du moment. Elles sont regroupées en fonction de la
nature du projet. Ainsi, grâce à Podia vous pouvez facilement

69 | P a g e
vendre des formations en ligne, des abonnements, des produits
numériques et des téléchargements en ligne. Pour faciliter la
promotion des œuvres, la plateforme intègre d‟autres
fonctionnalités comme l‟emailing, l‟affiliation et la génération de
coupons. De plus, pour élargir les possibilités de vente, la
plateforme accepte les transactions de plusieurs moyens de
paiement comme PayPal, MasterCard, Stripe et autres. Quel que
soit le moyen de paiement utilisé, les transactions sont toutes
protégées par un processus de cryptage des données.

3- LearnBox

Cette plateforme est une vraie boîte à outils mise à la disposition


des entrepreneurs désireux de lancer leur propre business de
formations en ligne. LearnBox est une plateforme entièrement en
français et donc vous n‟éprouverez aucune difficulté à vous
l‟approprier. Ce site tout-en-un dispose de tous les outils
nécessaires pour la réalisation et la vente de formation en ligne.
C‟est un CMS à partir duquel vous pouvez facilement créer votre
propre site dédié exclusivement aux cours et aux formations. Même
quand vous n‟avez aucune compétence en développement web,
vous pouvez utiliser cette plateforme, car elle propose une variété
de thèmes pour créer un site ou blog fonctionnel et élégant.
De plus, vous pouvez créer des tunnels de vente, des
newsletters, organiser des conférences en ligne, faire des
sondages et même gérer vos relations clients. C‟est un CMS
complet avec plusieurs fonctionnalités. En ce qui concerne ses
offres d‟abonnement, vous disposez d‟une période d‟essai gratuite
de 14 jours. Au cours de cette période, vous pouvez tester ses
fonctionnalités avant de souscrire à un de ses abonnements.

70 | P a g e
4- LearnDash

Contrairement aux autres sites de notre liste, LearnDash n‟est pas


un logiciel SaaS. Il s‟agit simplement d‟un plugin que vous pouvez
installer sur votre site internet WordPress. C‟est donc une
extension dédiée aux personnes ayant un blog ou site internet et qui
désirent les transformer en site ou blog de formation. LearnDash
est donc un outil LMS (Learning Management System) grâce auquel
vous pouvez facilement gérer vos cours sous forme d‟éditeur
glisser/déposer.
LearnDash permet donc de créer des cours, de les monétiser et
d‟assurer la gestion de l‟administration de ces cours. Et ce n‟est pas
tout ! Grâce au LearnDash, vous pouvez créer un forum d‟entraide
et de support pour les apprenants, programmer l‟accès aux cours et
attribuer les certificats aux apprenants. Précisons pour finir que
depuis votre site ou blog, vous pouvez proposer à vos apprenants
différents sortes de formations ainsi que des offres sous forme de
packs de produits.

5- Système.io

Système-io est une solution simple, intuitive et complète dont vous


avez besoin pour créer et gérer votre formation en ligne. C‟est une
plateforme largement à la portée de tout le monde, même de ceux
qui n‟ont aucune connaissance technique dans le développement

71 | P a g e
web. Elle permet de créer plusieurs formulaires en peu de temps.
Elle dispose de meilleures fonctionnalités faciles à utiliser qui vous
permet de gagner de temps dans la réalisation des tâches
secondaires. Vous bénéficierez d‟un autorépondeur intégré pour
gérer et envoyés vos emails.

En plus d‟aider à créer vos contenus de formations, System-io vous


aide également à le monétiser sur Internet. C‟est une plateforme qui
vous accompagne tout au long de votre processus. En peu de mots,
Système.io vous permet de créer et de vendre rapidement vos
formations en ligne grâce à ses nombreuses fonctionnalités.

6- Didacte

Voici une plateforme qui dispose des meilleurs outils pour créer
d‟intéressants cours en quelques minutes. Avec ces outils, vous
pouvez facilement intégrer à vos cours des capsules vidéo, des
fichiers PDF et des images. En plus de vous permettre de créer vos
contenus de formations, Didacte vous aide également à les diffuser
directement depuis son interface. Vous pouvez gérer les
inscriptions, recevoir les paiements et organiser les places
disponibles. Toutes ces fonctionnalités sont entièrement gratuites,
avec cependant un nombre illimité d‟apprenants contre une
commission de 10% sur le chiffre d‟Affaires.

7- Teachable

Si vous exercez dans le domaine créatif et artistique et que vous


voulez dispenser vos connaissances, Teachable est la plateforme
qu‟il vous faut. Il s‟agit d‟un CMS qui met à votre disposition tous les

72 | P a g e
outils nécessaires pour créer et divulguer vos formations en ligne.
Grâce donc à Teachable, vous pouvez créer des sites Internet
personnalisables, facturer vos apprenants, intégrer et créer des
cours et formations en plusieurs formats.

De plus, c‟est une plateforme qui vous permet de mieux assurer


votre gestion client, car elle propose des outils de chat pouvant
faciliter les échanges avec vos apprenants. Pour faciliter les
relations avec les apprenants, vous avez la possibilité de
programmer des sessions lives d‟échanges avec ces derniers. Pour
finir, retenons que Teachable est une excellente solution de
création de formation en ligne en illimitées depuis son interface
simple et intuitive.

73 | P a g e
Annexe 2 : E-Commerce (Méthode et
Marche à suivre)

74 | P a g e
La définition du e-commerce
Le e-commerce : comment ça marche ?

Pour définir le terme e-commerce, nous pouvons dire qu'il représente


les différentes transactions commerciales qui se font à distance sur
internet. Il est également connu sous le nom de commerce électronique.

L'action d'acheter sur internet se fait au travers d‟objets numériques et


digitaux, souvent par le biais de structures comme des sites ou sur les
plateformes social media.

Les transactions peuvent être réalisées de plusieurs manières, selon les


formes de e-commerce : à destination des particuliers (B2C) ou à
destination d‟autres entreprises (B2B).

L‟achat peut se réaliser au travers de différents canaux et supports :


ordinateurs, smartphones, tablettes, consoles, TV. Le m-commerce
(mobile commerce) devient de plus en plus important : il représente les
achats passés depuis des plateformes de vente de produits ou de
services accessibles sur les smartphones et tablettes, un
changement historique dans le e-commerce.

L‟organisme qui représente le e-commerce en France est la Fevad (la


Fédération du e-commerce et de la vente à distance).
75 | P a g e
Le e-commerce a remplacé l‟ancienne “vente par correspondance”, ces
achats effectués à partir de catalogues papier. La vente à distance s‟est
simplifiée et internationalisée grâce aux technologies Internet.

L‟évolution des chiffres de la vente en ligne depuis 2014 et prédictions 2024

Créer son site e-commerce : les avantages


Le commerce en ligne ouvre de belles opportunités aux commerçants. Il
permet :

 d‟étendre sa zone de chalandise


 de profiter d‟un marché en plein essor
 de toucher un public cible plus large
 d‟ajouter un canal de distribution à son entreprise e-
commerce
 de vendre 24h/24 en France et dans le monde
 de présenter son catalogue de manière différente
 de diminuer ses coûts fixes (et donc d‟améliorer sa marge)
 de profiter davantage des technologies liées à Internet
 de mieux cerner son retour sur investissement
 de développer son service client
 de faciliter l'achat et la gestion de la vente par rapport au retail
classique
 de récolter différentes données sur ses clients
 de trouver le meilleur produit à vendre et au meilleur tarif
76 | P a g e
C‟est un gain de temps pour le consommateur et c‟est pratique. Il peut
avoir accès à plus d‟offres, à des tarifs plus avantageux et prendre
davantage le temps de s‟informer sur les marques et les articles qu'il
convoite.

Il y a de nombreux avantages à être e-commerçant. Mais pour le devenir


et réussir dans la vente à distance, il faut d'abord trouver un secteur où
la demande est suffisamment forte pour y faire reposer son entreprise.

Quoi vendre sur son site e-commerce ?


En e-commerce, plus particulièrement lorsque l‟on débute, il est
important de se positionner sur une niche. C'est-à-dire se spécialiser
dans un domaine que vous maitrisez (c‟est préférable) et qui est
susceptible d‟attirer un nombre suffisamment important d‟e-
consommateurs sans qu'il y ait déjà des dizaines de concurrents directs.

A moins d‟avoir des budgets conséquents, il est plus judicieux d‟aborder


un domaine sur lequel vous pourrez facilement vous
démarquer. S‟attaquer à des généralistes, des « gros » du secteur,
risque d‟être très compliqué et de vous coûter cher.

Se spécialiser dans un domaine permet aussi de mieux estimer l'intérêt


de votre catalogue, la valeur ajoutée que vous allez pouvoir apporter à
vos clients car c‟est un segment de consommateurs aux attentes plus
homogènes et distinctes.

Si vous n'avez pas vos propres produits, vous allez devoir trouver les
fournisseurs. Il va falloir négocier. Vous devrez anticiper les fluctuations
de la demande, prévoir les besoins humains et matériels.

Comment commencer son aventure e-commerce : répondre au


besoin d'une cible
Avant de lancer votre entreprise de commerce électronique, il est
nécessaire que vous identifiiez votre public cible et surtout ses besoins
spécifiques.

En effet, si vous souhaitez réussir dans ce domaine, il faudra que vos


produits et services répondent à un besoin, à une utilité, à un manque
éprouvé par des segments de consommateurs précis. Ainsi, une fois ces
77 | P a g e
éléments actés, votre modèle commercial pourra se dessiner et vous
pourrez installer votre plan marketing.

Si vous ouvrez un e-commerce en complément de votre magasin


physique, votre site de vente en ligne pourrait être une seconde étape
dans votre développement afin de toucher d‟autres publics, d‟autres
audiences, en parallèle de votre clientèle fidèle déjà établie.

Comment réussir son commerce en ligne : les questions


financières
Les prix du e-commerce
Une fois que vous avez votre plan, il faut avoir les moyens. C'est-à-dire
le budget et les compétences (internes ou externes) pour réaliser, gérer,
entretenir et promouvoir son e-business.

Il s‟agit de jauger l‟ampleur et les spécificités de votre projet, de voir ce


que vous pouvez faire et ce que vous devez déléguer. Vous pouvez vous
poser plusieurs questions (liste non exhaustive) :

 Quel apport financier puis-je amener ? Comment trouver des


apports extérieurs ?
 Quel logiciel e-commerce est le plus économique ? Le plus
efficace ?
 De quelles fonctionnalités ou développements ai-je besoin ?
 Quel design et quel logo sur mon site e-commerce pour
construire mon identité visuelle, être ergonomique et mettre en
avant mon contenu ?
 Vais-je vendre à l‟international, vendre en Europe ?
 Quel merchandising vais-je appliquer ?
 Quel support technique et conseils aurai-je ?
 Quelle vision à court/moyen/long terme ?
 Quels sont les points faibles du projet ?
 Quels sont les facteurs clés de succès ?
 Quelle est l‟importance de la concurrence ?
 Quels besoins en communication aurai-je ?
 De quels professionnels dois-je m‟entourer (consultant,
référenceur, etc.) ?

78 | P a g e
Parmi les points clés pour obtenir un site e-commerce fonctionnel, vous
devrez imaginer les modes de livraison les plus adaptés (en fonction du
poids par exemple), leurs tarifs et si vous pouvez offrir la livraison et le
retour (ce qui est très demandé).

Dans la vente sur internet, vous aurez aussi à déterminer les moyens de
paiement que vous installerez, les plus avantageux, les plus utilisés.
Essayez d‟être le plus large possible. Mettez au moins en place le
paiement par Paypal ou par carte bancaire avec Stripe par exemple.

Le plus important c‟est qu‟il en découle une estimation de vos


bénéfices. De nombreux coûts sont à anticiper : le prix d‟achat, le coût de
la livraison, le coût de l‟outil e-commerce, le montant de l‟hébergement,
les diverses taxes et charges, les commissions prestataires. Vous allez
ainsi pouvoir déterminer un seuil pour le montant final de l'article et la
quantité afin d‟être rentable.

Les questions à se poser ne manquent pas, y répondre demande un peu


de patience et de persévérance !

Le choix de la plateforme e-commerce

Pour réussir, il vous faudra choisir une plateforme e-commerce


performante.

Si certains e-commerçants se tournent vers l‟open source et payent


parfois jusqu‟à 70 000 € rien que pour la création de leur site Web,
beaucoup changent finalement d'avis pour choisir un outil SaaS clé en
main.

Démarches et obligations juridiques pour lancer son site de


vente en ligne
Viabilité du projet

Déterminer son modèle et anticiper les aléas de son projet passe


généralement par la réalisation d‟un cahier des charges (même dans
une version très simplifiée) où les questions principales à se poser sont
: Que veulent mes futurs clients ? Qu‟attendent-ils de mes produits et/ou
services et de la manière dont je vais les vendre ? Comment pourrai-je
être rentable ? Il faut, une fois de plus, bien les connaître. Imaginez
79 | P a g e
plusieurs scénarios pour votre projet, un optimiste et un plus
pessimiste.

Statut juridique

L‟attribution d‟un statut légal est obligatoire pour vendre en ligne comme
dans le commerce traditionnel. Il y a des règles propres au e-
commerce. Mais ne vous inquiétez pas, vous pouvez démarrer
rapidement et simplement en créant un statut micro-entrepreneur.

Des mentions légales ainsi que des CGV e-commerce accessibles dès la
page d‟accueil notamment sont obligatoires.

E-commerce ou dropshipping : un choix logistique

Le e-commerce classique consiste à envoyer des produits de votre


stock que vous possédez, aux clients qui ont passé commande au
préalable sur votre site marchand.

Le dropshipping a une organisation différente : cela consiste à vendre


sans stock.

Votre site marchand est le médium entre les clients et le fournisseur. Ce


dernier s‟occupe de toute la logistique de votre transaction : il s‟occupe
de l‟emballage, de l‟expédition et de la livraison de la commande aux
clients. Votre action e-commerce réside dans la mise en vente des
produits du fournisseur, de négocier le montant final avec ce
fournisseur, de vous occuper de l‟image de marque et de toute votre
stratégie marketing.

80 | P a g e
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce type de logistique e-commerce,
consultez le site Dropizi, la plateforme référence dans le domaine.

Acquisition de trafic (blog, SEO, réseaux sociaux, etc.)

Ce sont souvent les plus visibles qui réussissent et pas


forcément ceux qui ont la meilleure offre.
Dans l‟acquisition de trafic qualifié, un des principaux leviers est le
référencement naturel. Il est important de bénéficier d'une solution
optimisée pour le référencement comme WiziShop. Après vous allez

81 | P a g e
bien sûr devoir faire un travail on-site et off-site pour améliorer votre
positionnement sur les moteurs de recherche mais un site déjà optimisé
techniquement va faire une énorme différence par rapport à vos
concurrents.

Cela passe, dans les grandes lignes, par :

 une bonne stratégie SEO avec des mots-clés ciblés pertinents


 la création de contenu unique et la mise à jour régulière de
celui-ci
 un code source « propre » et optimisé
 le respect des règles au niveau des balises et des réécritures
d‟URL
 des liens entrants de qualité
 un bon maillage interne
 des pages qui s‟affichent rapidement
 un sitemap à jour
 une présence sur les principales plateformes sociales et sur les
marketplaces

Pour ne pas être trop dépendant de Google et des autres moteurs,


essayez de diversifier vos sources de trafic.

Pour cela, il est bon de prévoir une présence dans les social media, un
emailing régulier et de faire de la publicité en ligne voire offline sur
différents supports. Il ne faut pas non plus négliger les relations presse
et la communication auprès de son réseau de connaissances, de
manière à développer sa notoriété et à apporter plus de trafic direct.

N‟hésitez pas à envoyer des communiqués de presse en ligne avec des


liens renvoyant vers votre site e-commerce par exemple !

Veillez aussi à ce que les produits soient présents en dehors du site en


les exportant sur les comparateurs, marketplaces et même sur
Facebook.

Quand vous créez une boutique WiziShop, l‟outil vous propose des
partenaires pour exporter les meilleurs produits de votre catalogue sur
les marketplaces les plus populaires comme Amazon.

82 | P a g e
Logo et identité visuelle

En parallèle, il faut préparer l‟arrivée de ces visiteurs. Votre boutique


doit être prête à les accueillir pour obtenir de bons taux de conversion.
Votre design va être déterminant. Il s‟agit de réfléchir à l‟ergonomie. Les
internautes sont exigeants. Simplifiez leur la tâche, mettez en avant vos
produits et vos points forts.

Un design bien pensé permettra de mettre en exergue votre univers


produit, votre identité et de répondre aux habitudes de navigation de vos
visiteurs. Ils doivent trouver facilement les produits qu‟ils cherchent
(pensez à faire des ventes croisées).

Les fiches produits sont cruciales, le descriptif et les photos doivent être
les plus qualitatifs et détaillés possible, tout en conservant un design
attractif.

Expérience client et parcours utilisateurs

Le tunnel de commande doit être le plus simple possible (équilibre entre


informations nécessaires, nombre de clics, lisibilité et rapidité). Pour
que votre site soit efficace, pensez à bien déterminer le profil type de
vos clients (faire 2-3 persona) pour adapter votre site e-commerce en
fonction de leurs habitudes et de leurs utilisations.

L‟objectif final étant de convertir, vos visiteurs ne deviendront des


clients que s‟ils sont rassurés (notamment ceux qui viennent pour la
première fois). Proposez des services annexes et donnez leur un
maximum d‟informations (SAV, types de paiements disponibles, livraison,
« qui sommes nous » etc.). Essayez de les fidéliser. Basez-vous, par
exemple, sur le modèle RFM, c'est-à-dire en fonction de la récurrence,
de la fréquence et du montant de leurs achats.

Vos clients importants peuvent aussi être ceux qui parlent en bien de
vous sur les médias sociaux, ceux qui sont influents et qui génèrent de
l‟engagement.

La fidélité est, sans aucun doute, un des points centraux autour duquel
vous devez axer vos efforts au niveau de votre relation clients et de vos
actions marketing. Fidéliser coûte généralement moins cher que
d‟acquérir de nouveaux clients.
83 | P a g e
En fonction des caractéristiques de vos clients et du type d‟acheteurs,
proposez leur, par exemple, des offres spéciales, des produits annexes
à prix réduit, des codes promos, des cadeaux, ou du contenu qui les
incite à revenir sur votre site.

Analytics et données

Pour mesurer à posteriori l‟efficacité des pages et du contenu de votre


boutique en ligne, n‟oubliez pas d‟intégrer une solution de statistiques
performante en amont telle que Google Analytics. Vous optimiserez ainsi
la rentabilité de votre site.

Les statistiques vous permettront d‟analyser ce qui fonctionne et ce qui


fonctionne moins bien afin d‟adapter constamment votre boutique en
ligne.

Lorsque vous vous lancez, essayez de recueillir des retours utilisateurs


assez rapidement pour déceler certaines anomalies et imaginer des
axes d‟améliorations. Installez aussi un processus de veille dans votre
domaine et vis-à-vis de vos concurrents (flux RSS, Twitter, Google
Alertes etc.) pour être en phase avec votre entreprise et connaître les
tendances.

S'intéresser aux nouvelles pratiques en France et dans le Monde

Pour devenir e-commerçant, il est important de connaître les tendances


e-commerce.

Tout d‟abord, le m-commerce est aujourd‟hui omniprésent. Votre


boutique doit être optimisée pour le mobile car la plupart des clients
vont acheter via leur téléphone. WiziShop propose d‟ailleurs des
boutiques complètement mobile friendly : Amp, WebP, etc.

Ensuite, les avancées de la réalité virtuelle et réalité augmentée. Les


consommateurs vont pouvoir analyser beaucoup plus facilement les
produits sur Internet.

La recherche vocale est également une tendance importante dans la


vente en ligne. Les intégrations mobiles vont grandement faciliter le
shopping des internautes et permettre de trouver un produit très
rapidement.
84 | P a g e
Autre tendance, la personnalisation du produit. À contrario des
boutiques physiques, les consommateurs recherchent de plus en plus la
possibilité de personnaliser leur produit en ligne sur un site marchand.
Forme, couleur, inscription, taille, etc. Vous devez laisser un grand choix
à vos potentiels clients !

Avec la croissance de la data, les marchands vont pouvoir cibler et


adapter parfaitement leur produit à leur audience. Les publicités seront
ultra précises. Il est grand temps de mettre en avant vos produits à la
bonne personne et au bon moment.

Les étapes pour vendre ses produits et services sur un site


marchand
1. Déterminer son marché et sa cible

La première étape avant de se lancer est de déterminer son secteur


mais surtout son public cible. Vous ne pouvez pas avancer sans cette
base solide !

Veille concurrentielle, analyse du marché, création de personas… Ces


éléments clés doivent êtres solides pour commencer votre mission.

2. Créer un bon business plan

Ce document va vous permettre de tracer votre ligne directrice pour


mener à bien toute votre aventure e-commerce tout en statuant les
étapes suivantes dans votre future évolution d‟entrepreneur. Pour en
savoir plus, voici notre modèle de business plan.

3. Solution e-commerce : faire le meilleur choix

Pour vous accompagner dans votre vie d‟entrepreneur e-commerce, il


faut vous appuyer sur une solution e-commerce ultra performante.

4. Créer sa marque et son univers

Logo, charte graphique, design : tous ces éléments bien configurés, à


votre image, vont vous permettre d‟installer votre entreprise dès le
début de votre parcours.

85 | P a g e
Soyez authentique et imaginez un site qui vous ressemble tout en
pensant aux consommateurs et leur expérience utilisateur.

5. Ajouter ses produits à son catalogue

C‟est le moment fatidique : importez vos produits dans votre catalogue


pour commencer à vendre sans attendre. Remplissez bien les
paramètres sur votre site et mettez-vous dans la peau de vos clients :
optimisez un maximum vos fiches produits pour maximiser votre taux de
conversion !

6. Bien configurer sa boutique en ligne

Votre site est-il adapté aux mobiles ? Le temps de chargement est-il


optimal ? Vos polices et vos images sont-elles à la bonne taille sur tous
les écrans ? Avez-vous rempli toutes les exigences en matière de
référencement naturel ?

Vérifier son site régulièrement est la clé de la réussite !

7. Mettre en place sa stratégie marketing

Vous pouvez maintenant commencer à mettre en avant votre marque et


vos produits par le biais des réseaux sociaux et des canaux “off site” sur
Internet.

Vidéos, photos, stories, articles de blog, contenus SEO, Google


Shopping… A vous de jouer !

8. Lancez-vous !

Évoluez en e-commerce à votre rythme grâce à tous les outils proposés


sur le web et n‟oubliez jamais d‟analyser, de tester des nouveaux leviers,
de faire de la veille dans votre domaine, pour toujours avoir un temps
d‟avance sur votre concurrence.

Démarrer en e-commerce : Le guide


Lorsque l'on créé un site e-commerce, certaines étapes
sont primordiales pour se développer et faire augmenter
ses ventes. Dans ce guide, nous vous donnons toutes les
clés pour démarrer et réussir votre activité e-
86 | P a g e
commerce.

Vous pouvez utiliser ce guide comme support pédagogique pour


améliorer votre boutique et créer du contenu attractif.

Apprenez comment booster le référencement de votre boutique, simplifier le


tunnel d‟achat ou encore promouvoir vos produits. Découvrez tous les tutoriels,
conseils et formations pour créer une boutique en ligne rentable.

Étape 1 : Étudier votre marché et définir votre marché cible

L'étude de marché et la définition de votre marché cible sont des étapes


cruciales pour le lancement réussi d'une entreprise e-commerce. En
comprenant les tendances de votre marché, les besoins de votre
clientèle cible et en définissant votre positionnement en termes de
produits ou de services, vous serez en mesure de créer une stratégie
marketing efficace pour atteindre vos objectifs commerciaux.

Il est important de commencer par une recherche approfondie sur votre


marché pour comprendre les tendances actuelles et les opportunités de
croissance. Vous pouvez utiliser des outils en ligne tels que Google
Trends pour suivre les tendances de recherche, ou des enquêtes de
marché pour recueillir des données sur les besoins et les préférences
de votre clientèle cible.

Étape 2 : Créer et optimiser votre site e-commerce

Créer et optimiser un site e-commerce est essentiel réussir une activité


de vente en lignbe. Notre plateforme de création de site e-commerce
est facile à utiliser et elle vous permet de créer un site professionnel
pour votre entreprise en quelques étapes simples.

E-monsite offre des modèles de sites e-commerce personnalisables qui


sont conçus pour être optimisés pour les moteurs de recherche (SEO)
afin que votre site soit facilement trouvable par les clients
potentiels. vous avez également accès à des outils de gestion de contenu
optimisé pour mettre à jour facilement les informations de votre
boutique en ligne, telles que les produits, les prix et les images. Vous
retrouverez également des méthodes pour faire de belles photos
produits. Cela vous permettra de maintenir des fiches produits à jour et
87 | P a g e
optimisées pour attirer de nouveaux clients sur les moteurs de
recherche.

E-monsite permet également de mettre en place un système de


paiement sécurisé, pour permettre aux clients de commander en toute
sécurité. Il inclut également des options pour la gestion des expéditions
et des retours, pour une gestion efficace des commandes.

En résumé, E-monsite est un outil facile à utiliser pour créer et


optimiser votre site e-commerce. D'autant que vous profiterez
d'un support client dédié pour vous aider à réussir dans le e-commerce.
Étape 3 : Développer ses ventes et son chiffre d'affaire

Développer ses ventes et son chiffre d'affaires est crucial pour toute
entreprise e-commerce qui cherche à croître et à prospérer. Il existe de
nombreuses stratégies et métholdes que vous pouvez utiliser pour
augmenter vos ventes et votre chiffre d'affaires.

Une des premières étapes pour augmenter vos ventes est d'optimiser
votre site e-commerce pour les moteurs de recherche et donc Google
par exemple. Cela signifie utiliser des mots-clés pertinents pour votre
marché et vos produits, utiliser des titres et des descriptions de pages
optimisés pour les moteurs de recherche et créer un contenu de qualité
pour votre site.

Vous devriez également penser que les avis clients peuvent vous aider
à booster vos ventes en ligne en influençant les décisions d'achat des
consommateurs, c'est une méthode impactante lorsque l'on cherche à
développer ses ventes.

La publicité en ligne est également un moyen efficace pour augmenter


vos ventes. Utilisez des plateformes publicitaires telles que Google Ads
ou Facebook Ads pour cibler des clients potentiels et les inciter à visiter
votre site e-commerce, à décrouvrir vos produis et vos services.

Il existe de nombreuses stratégies et tactiques pour augmenter vos


ventes et votre chiffre d'affaires. En optimisant votre site e-commerce et
en suivant nos conseils sur les transporteurs e-commerce ou les modes
de paiements à utiliser sur votre boutique en ligne.

88 | P a g e
7 erreurs à éviter en e-commerce
Cependant, certaines erreurs courantes peuvent empêcher votre
boutique de décoller. E-monsite vous liste les 7 erreurs à éviter pour
réussir votre lancement d‟activité.
Erreur 1 : Avoir un design peu inspirant

Comme pour une boutique physique, vous ne devez


pas lésiner sur l‟apparence de votre site e-
commerce. Votre design doit à la fois correspondre
à votre clientèle cible, mais répondre aussi aux
codes du web. Pensez que le choix de vos
images et la mise en forme de vos textes doivent
être travaillés pour obtenir un ensemble
harmonieux et lisible. Si vous souhaitez créer un site épuré, privilégiez
des textes courts et des photos simples.

Prenons l‟exemple de Eggs-Iting, le design est épuré et les textes sont


condensés en une phrase qui se veut percutante. Il s‟agit de garder à
l‟esprit que les mots que vous choisirez doivent être percutants.
Chaque élément devra donner envie à vos visiteurs de rester sur votre
site et donc d‟acheter ! Pour aller plus loin dans le choix d‟un thème
graphique et modifier le design, vous pouvez vous inscrire au prochain
webinar Améliorer l'apparence de son site Internet e-monsite.

Erreur 2 : Proposer du contenu trop long ou trop complexe

Si vous voulez expliquer toutes les étapes et


processus de fabrication d‟un produit, écrivez un
article sur le blog de votre site plutôt que sur la
description d‟une fiche produit. Dans la description,
vous devez privilégier des phrases courtes et
utiles qui inciteront à l‟achat. Vous pouvez alors créer des liens vers
d‟autres pages pour les utilisateurs qui veulent en savoir d‟avantage.

Les webmasters ont souvent l‟impression qu‟il faut donner la preuve


d‟un produit complexe pour démontrer sa valeur, il faut garder à l‟esprit
que même si vous êtes un expert dans votre domaine, votre client cible
89 | P a g e
pourra ne pas l‟être. Le jargon technique n‟est pas toujours nécessaire
et peut davantage compliquer l‟expérience de l‟acheteur. En créant un
contenu inutile à ses yeux, vous risquez de le perdre en lui donnant la
sensation que le produit ne lui correspond pas. Gardez à l‟esprit qu‟une
photo vaut mille mots, et ne vous limitez pas dans son nombre.
Erreur 3 : Ne pas mettre assez de photos

Vous comprenez qu‟il est important de vous adaptez aux


degrés d‟expertise de votre client cible, et puisque vous
ne pouvez pas lui en dire trop, vous devez faire en sorte
de lui en montrer d‟avantage. Vous devez garder à
l‟esprit que les images et visuels sont très importants
pour que vos clients imaginent votre produit. Si vous
faites de l‟achat/revente, ne vous arrêtez pas aux photos fournies par le
fabricant.

Pour un résultat optimal, vous devez dissocier deux types de


photographies :

 Le produit brut sur fond uni (généralement blanc) qui permet de


visualiser le produit en détail, de zoomer et de pouvoir s‟attarder
sur chacune des caractéristiques. Isolé sur fond uni, vous retirez
toutes perturbations liées à des éléments extérieurs.
 Le produit mis en situation permet de démontrer en quoi
l‟objet/service répond au besoin. Il montre généralement le ressenti
que peut procurer le produit une fois acquis, c‟est le moment où
l‟acheteur peut se projeter sur l‟achat.

Erreur 4 : Appliquer des frais imprévus par le client

Première source d‟abandon de panier, les frais doivent


être annoncés rapidement dans le tunnel d‟achat. Il n‟y
a rien de plus désagréable et décevant pour un client
que de voir arriver des frais de livraison au dernier
moment. Imaginez que vous soyez dans un magasin
physique et que l‟on vous annonce, carte de crédit en
main, que des frais de traitement de 5,00€ sont ajoutés,
quelle serait votre réaction ? Lorsque vous le pouvez, essayez d‟intégrer

90 | P a g e
les frais de livraison dans le prix de votre produit, vous limiterez à coup
sûr des abandons de panier.

Notez que près de 60%* des abandons de paniers sont liées aux frais
inattendus. Le transport n‟est pas quelque chose que vous devez vendre,
mais un service que vous offrez à vos clients. Si au contraire, faire
participer votre client aux frais de livraison est nécessaire, gardez à
l‟esprit que ceux-ci doivent être corrélés au total de la commande. Si par
exemple le total de la commande de votre acheteur se situe entre 15€ et
20€ et que vous facturez des frais de port à 4,95€, beaucoup trouveront
que ça n‟est pas rentable.

Erreur 5 : Ne pas travailler le parcours client

Voilà une des tâches les plus compliquées que vous


rencontrerez. Vous devez organiser la navigation de
votre visiteur d‟un point A à un point B en prenant en
considération que dans la plupart des cas, votre visiteur
ne sait pas encore ce qu‟il veut en point B.

Adoptez une réflexion similaire à un magasin physique en commençant


par avoir une bonne catégorisation des produits et facilement accessible
depuis l‟accueil de la boutique.

Dans ce schéma, vos visiteurs pourront s‟orienter facilement vers le


produit, puis vers le tunnel d‟achat. Lorsque vous êtes dans un
supermarché, les rayons sont organisés de manière à vous proposer
des produits “forts” à la hauteur des yeux. Considérez que vous devez
créer une expérience similaire sur votre site e-commerce. Votre produit
“phare”, celui qui séduira votre visiteur devra être également à hauteur
des yeux, sans avoir à faire défiler la page sur laquelle il est. Plus
l‟internaute aura à chercher, plus vous réduirez les opportunités de
conversion.

Erreur 6 : Baser ses prix sur la concurrence

Il pourrait paraître tout à fait logique de se dire qu‟il faut


être le moins cher pour remporter toutes les ventes.
Dans la pratique, bien que ce soit une stratégie qui
91 | P a g e
gagne parfois, il est risqué de s‟aventurer sur ce terrain. Il vous
faut connaître vos concurrents, quels sont leurs tarifs, leurs services et
comment ils se démarquent. Veiller sur les prix pratiqués sur un même
produit ou sur une gamme similaire est important, mais vous pourriez
tout aussi vendre plus en vendant plus cher.

Il faut positionner et différencier l‟offre de celle des concurrents. Pour


cela, vous devriez garder la main sur votre stratégie de tarification en la
basant sur les aspects du marché, il existe de nombreux moyens de se
démarquer de l‟offre actuelle. Sur internet comme en magasin, les
consommateurs n‟achètent pas uniquement un produit, ils sont au coeur
d‟une expérience client qui est la vôtre, et dans celle-ci, l‟expertise, la
relation client et l‟assistance sont souvent tout aussi important que le
tarif proposé.

Erreur 7 : Ne pas proposer de preuves sociales

Il n‟y a que deux types de personnes qui achètent, les


précurseurs et les suiveurs. Les précurseurs sont ceux
qui n‟ont pas besoin de preuve avant d‟acheter, ils
arrivent généralement à se convaincre eux-même de
l‟intérêt de réaliser un achat. Mais cette typologie ne
représente qu‟une minorité d‟acheteurs. Les suiveurs,
eux, ont besoin d‟être convaincu pour acheter, vous devez donc mettre
tout en place pour les accompagner dans cette démarche.

La preuve sociale devient alors un levier marketing idéal pour vous


aider à convaincre ces prospects d‟acheter. Par exemple, si vos clients
vous font de très bons retours, récoltez et affichez leurs avis. Les
témoignages clients, les références, les partenaires ou articles de
presse/radio sont aussi de très bons moyens de mettre en avant la
qualité de votre société, et sont des éléments forts de réassurance.

Conclusion

Lancer un site e-commerce peut paraître plus simple que de créer un


magasin physique, mais ne vous y trompez pas, c‟est un projet qui
demande du temps et beaucoup de préparation. Pour ne pas vivre la
92 | P a g e
désillusion de votre projet, vous devez comprendre les quelques
rouages d‟un site qui fonctionne.

Les erreurs peuvent être nombreuses lorsqu'on lance son projet et pour
pallier à celle-ci, E-monsite oeuvre au quotidien pour vous accompagner
dans cette grande aventure qu‟est l'entreprenariat web.

Présentation d‟un produit en E-Commerce


Gregory prouve une nouvelle fois que la qualité d‟un Blog ne dépend pas
de l‟âge du Blog (2 mois en l‟occurence pour www.wizishop.com) mais
de la qualité du rédacteur… grâce à un excellent dossier “Comment
réussir les fiches produits d‟un site internet” dont voici une copie.
Dans ce dossier vous apprendrez les grands principes pour créer une
fiche produit, les erreurs à ne surtout pas commettre, de trucs et
astuces de Pro… Bref tout ce qui fait la différence entre une fiche produit
qui fait vendre, et une fiche produit qui fait fuir…
Pour ce premier dossier, nous allons essayer de voir
ensemble comment présenter son produit pour que le taux de
transformation (le pourcentage de visiteurs qui auront poursuivi la visite
jusqu‟à l‟achat) soit maximum. Il faut savoir que ce taux est compris
dans la grande majorité des cas entre 1 et 5%. Il dépend de votre produit
ou service, il n‟y a donc pas réellement de norme. Cependant, améliorer
ce taux est l‟un des plus importants objectifs à vous fixer.
La construction d‟une fiche produit efficace vous permettra également
d‟atteindre deux autres objectifs de la plus grande importance :

 Un meilleur référencement (et donc plus de visites)


 Une augmentation du panier moyen (et donc plus de profits)

Voici les 6 étapes à suivre pour réussir ses fiches produits :


1. Bien rédiger sa fiche produit
2. Réussir les photos de ses produits
3. Intégrer une vidéo de présentation de son produit
4. Présenter son produit en 3D
5. Les pièges à éviter
6. Les options à envisager

93 | P a g e
Etape 1 : Bien rédiger sa fiche produit

La première étape lors de la création d‟une fiche produit est de collecter


et rédiger des informations sur le produit que vous allez vendre. Ces
informations sont destinées à votre client et ont deux buts : lui donner
confiance (enlever les freins, répondre aux questions qu‟il se pose…) et
lui donner envie (susciter son intérêt, créer un besoin…).

Quelles informations doit comporter ma fiche produit ?


Avant de répondre à cette question, il faut savoir quel type de produit
vous vendez.

Le ton sera différent si vous vous adressez à un professionnel (language


technique, plus tourné sur la marge ou les avantages clients) ou
au grand public.

Ensuite les informations données seront différentes si il s‟agit d‟un


produit fini ou semi-fini. Pour un produit fini, la description du produit
tournera autour de son utilisation (par exemple, on va décrire les
différents usages et modes du robot mixeur Xbemol 3000).

Pour un produit semi-fini (exemple, un profilé en aluminium), on va


rester très large car son utilisation peut être multiple, il vaut mieux dans
ce cas donner un maximum de caractéristiques générales.
Enfin, les informations vont varier s‟il s‟agit d‟un produit unique dont
vous êtes l‟auteur ou le fabricant (vous aurez plus tendance à en parler
comme de votre enfant) ou s‟il s‟agit d‟un produit provenant d‟un
fournisseur (il faudra alors étudier ce que vos concurrents disent sur le
produit…). (ton plus léger, explications plus détaillées et plus simples).
Après toutes ces petites variations, je vais m‟attarder sur des principes
plus généraux.

Tout d‟abord, il ne faut pas hésiter à mettre beaucoup de contenu. A


l‟inverse d‟une page web classique où il est recommandé de ne pas
mettre trop d‟informations car l‟internaute a tendance à zapper les
94 | P a g e
pages de texte, dans le cadre d‟une fiche produit, plus vous en mettrez,
mieux ce sera. S‟il s‟agit d‟un acheteur potentiel, il n‟aura aucune
difficulté à lire la fiche ou à chercher l‟information qui l‟intéresse. Et c‟est
là toute la problématique, si votre visiteur cherche une information
précise (par exemple la largeur d‟un téléviseur) et qu‟il ne la trouve pas
sur votre site… il ira sur celui de votre concurrent !
D‟un point de vue général il faut donc lui apporter toutes les précisions
possibles : description, caractéristiques, cas client, références
techniques, fichiers joints (notice de montage, présentation
fournisseur…).

Il y a un autre avantage de taille à cela. Les moteurs de recherche sont


friands de contenu, plus il y en aura sur votre page, plus vous aurez de
chance d‟être bien positionné sur certaines requêtes.
Si vous pensez qu‟il y a trop d‟informations et que vous avez peur de
perdre votre client, choisissez un système d‟onglet comme sur Pixmania
par exemple…

Comment rédiger ses textes pour être efficace ?


Il y a quelques règles simples à connaitre pour rédiger une fiche produit.
La première : Ne pas faire de fautes d‟orthographe ! C‟est le sérieux de
votre site qui en dépend. Si vous avez des doutes, n‟hésitez pas à la faire
relire à votre entourage avant de la publier.
Ensuite, il faut savoir que les internautes ne lisent pas mot à mot, on va
donc appliquer tout un système lui permettant de « scanner » le texte et
de trouver les informations qu‟il recherche :

 Des mots mis en valeur (par du gras notamment)


 De nombreux titres et sous-titres (qui permettent de connaitre le
contenu du paragraphe)
 Séparer chaque idée (éviter de mettre deux idées fortes dans un
même paragraphe)
 Pas de tournure promotionnelle (les phrases seraient trop lourdes,
ce n‟est pas ce qu‟attend l‟internaute, il faut savoir rester concis)
 Adopter la technique de la pyramide inversée (il faut commencer par
la conclusion, apporter toutes les grandes idées dans le premier
paragraphe et entrer dans le détail au fur et à mesure)
 Créer des listes (très utile pour pouvoir scanner le texte rapidement)
95 | P a g e
Etape 2 : Réussir ses photos

Voilà un chapitre de la plus haute importance !


Il est inconcevable de vendre un produit sans avoir sa photo ou son
illustration (à part de très très rares exceptions notamment si vous
vendez à des professionnels).

Il faut qu‟il y ait une photo, OK, mais attention, la différence entre une
image professionnelle et une image capturée par un amateur est très
importante et se ressent énormément dans les ventes (jusqu‟à 60% de
ventes en moins si la photo est loupée !!).

Quel type de photos dois-je mettre sur ma fiche produit ?


Sur internet, le client ne peut pas toucher le produit, tâter la matière,
regarder les finitions… Il va donc falloir lui donner une certaine proximité
avec le produit grâce aux photos.
Et je dis bien « aux photos » car si vous souhaitez répondre aux
interrogations de votre futur acheteur, il vaut mieux lui présenter
plusieurs vues du produit (différents angles, mise en situation, zoom sur
un détail…). Par exemple, si vous souhaitez communiquer sur la taille de
votre nouveau lecteur MP3, il est important de le mettre en situation,
posé sur une main, afin que l‟internaute puisse juger de la grandeur de
votre produit.

La norme est de présenter son produit sur un fond blanc. C‟est ainsi qu‟il
ressortira le mieux mais pour certaines mises en situation, ce n‟est pas
dérangeant si le produit est inclus dans un décor.
Enfin il faut utiliser un système de vignettes et de zoom. Il n‟est pas
conseillé d‟afficher la photo en grande taille sur le site (pour éviter que
le temps de chargement soit trop lourd), par contre il est important que
votre visiteur puisse avoir un aperçu plus grand de la photo si il le
souhaite. Vente-privée.com est un très bon exemple. Il possède 18
studios photo !
Comment prendre ses photos ?

96 | P a g e
Dans tous les cas, je ne peux que vous recommander de passer par un
professionnel. Il saura quels sont les meilleurs cadrages, comment
régler l‟éclairage pour faire ressortir certains détails du produit.
Bien évidemment le budget est conséquent mais la rentabilité sera au
rendez vous puisque vous aurez plus de chance de vendre avec des
photos professionnelles…

Pour trouver un professionnel qualifié, vous pouvez rechercher sur


Bepub ou sur l‟annuaire Absolut Photo.
Toutefois, si vous vendez des objets qui n‟ont pas une taille trop
imposante, vous pouvez opter pour l‟achat d‟un mini-studio. Vous avez
plusieurs solutions mais j‟aime particulièrement le concept de
Packstudio.

Le concept est d‟une simplicité diabolique : le PackshotCreator mini


fournit un environnement lumineux homogène et constant grâce à six
tubes de néon. Il ne vous reste plus qu‟à poser l‟appareil photo
numérique fourni à l‟emplacement prévu et à effectuer la mise au point
sur votre objet. Toute l‟opération s‟effectuera directement à partir de
votre ordinateur grâce à son logiciel de création et de traitement
d‟images.
Très simple d‟utilisation, ce logiciel prend le contrôle de l‟appareil photo,
gère la prise de vue en temps réel sur l‟ordinateur, assure un transfert
instantané des photos, et permet de les annoter, de les retoucher et de
les répertorier…
Il y a plusieurs versions des PackshotCreator que je vous invite à
découvrir sur leur site.
Il est devenu très simple de réaliser des photos de qualité avec
l‟apparition des minis-studios.
Mais il n‟y a pas que Packshot sur le marché. Vous pouvez trouver
d‟autres modèles (plus traditionnels) de mini studio sur Luxilon. Vous
pouvez également créer votre propre studio photo avec un peu de
bidouille. OlivierM (FR) nous donne une version sur son blog, WikiHow
(EN) et Digital Photography School (EN) également.

97 | P a g e
Enfin il ne faut pas oublier que votre fournisseur peut vous transmettre
des photos hautes définitions de ses produits. N‟hésitez pas à lui
téléphoner pour qu‟il vous transmette un CD ou un espace web
contenant l‟ensemble des images de ses produits.

Faut-il retoucher ses images ?


Quoiqu‟il arrive vous aurez besoin de retoucher vos images. Ne serait-ce
que leur taille. En effet que ce soit par votre photographe, votre appareil
photo ou votre fournisseur, les photos que vous obtiendrez de votre
produit seront en haute résolution et en grande taille.
Le but sera de retailler votre image (selon la charte graphique du site),
la recadrer éventuellement, régler le contraste, la colorimétrie… Et enfin
l‟exporter en JPG avec une compression suffisante (je conseille 70% de
qualité) pour que la photo se charge rapidement sur le site mais pas
trop pour éviter la dégradation.

Pour effectuer tous ces réglages vous pouvez utiliser des logiciels
gratuits comme Paint.NET ou des applications en ligne (sans installation
de logiciel) tels que Snipshot (EN) ou Pixenate (EN).

Etape 3 Intégrer une vidéo de présentation


Si on vient de voir que les photos étaient d‟une importance capitale lors
de la création d‟une fiche produit, on peut aller plus loin en intégrant une
vidéo de présentation de son produit.

Pourquoi intégrer une vidéo ?


La réponse est très simple. Une vidéo permet de booster vos ventes !
Les raisons sont multiples, une vidéo permet de rendre l‟objet plus
accessible, plus réel. C‟est également une façon plus ludique de
découvrir un produit, ce qui rendra les acheteurs potentiels plus
attentifs. Enfin c‟est un bon moyen de se différencier de votre concurrent
et de faire parler de vous !
Les exemples sont nombreux.
On peut citer Singer qui présente désormais chacun de ses produits par
une vidéo de démonstration.

98 | P a g e
Photoways qui utilise la vidéo pour vanter les qualités de leur livre
photo. On a une idée plus concrète du produit et de l‟épaisseur des
feuilles car on voit une personne tourner les pages.
Ou encore Wantuno qui utilise chaque jour une vidéo pour présenter le
produit en vente (Wantuno est un mix entre vente flash et vente privée).

Comment créer et héberger ses vidéos ?


Tout comme pour les photos, créer une vidéo est une affaire de
professionnels.
Cependant, le budget serait tellement conséquent que le site ne serait
pas viable.
Vous avez donc le choix de créer des vidéos uniquement sur vos
produits les plus populaires et sur lesquels vous margez bien ou de les
réaliser en interne.
Qu‟elles soient réalisées en interne ou en externe, il faudra avant tout
scénariser chaque vidéo.

Pour cela, posez-vous les bonnes questions :


 Quels sont les qualités du produit que je dois mettre en avant ?
 Comment faire transparaitre les détails importants à l‟image ?
 Vaut-il mieux filmer le produit en studio ou sur son lieu d‟utilisation ?

La vidéo ne doit pas durer plusieurs minutes.


Faîtes simple. Deux ou trois plans du produit peuvent suffire. Comme
pour une photo, l‟éclairage est la chose la plus importante lorsque vous
préparerez la scène. Dernier conseil, filmez toujours plus longtemps et
plus de scènes que ce qui est prévu (vous couperez au montage).
Si vous faîtes le montage vous-même, je vous conseille de supprimer le
son. Si vous souhaitez tout de même réaliser un commentaire audio
(attention, il est très difficile d‟obtenir un ton sérieux et professionnel),
n‟oubliez pas de sous-titrer votre vidéo pour ceux qui n‟ont pas
d‟enceintes (ou qui ne peuvent pas s‟en servir car le patron n‟est pas loin
!).

99 | P a g e
Pour réaliser le montage, vous pouvez opter pour un logiciel gratuit
(VirtualDubJumpcut -EN- ou Motionbox -EN- par exemple).

Ensuite pour l‟hébergement, la meilleure solution est d‟utiliser les


services web comme Youtube et Vimeo.
L‟hébergement est gratuit et un petit bout de code à copier-coller sur
votre site vous permet d‟afficher la vidéo où vous voulez. Que demander
de plus ?… par exemple) ou une application en ligne.

Etape 4 : Présenter son produit en 3D


Encore plus puissant qu‟une vidéo, la représentation en 3 dimensions de
son produit peut être une arme redoutable pour distancer vos
concurrents !

Pourquoi présenter son produit en 3D ?


La 3D permet de donner une impression de toucher et surtout de voir
tous les détails de l‟objet. A défaut de pouvoir le tenir dans sa main,
l‟internaute peut se le représenter dans tous les sens, il se l‟approprie
virtuellement.
Il y a plusieurs façons de présenter son produit :

 Par une animation (l‟objet tourne sur lui même)

L‟intérêt est de présenter le produit sous tous les angles. L‟animation


peut être une image gif (qui n‟offre que 256 couleurs donc une qualité
médiocre) ou une animation flash.

Il y a des mini studios photo (voir chapitre 3 : Réussir ses photos) qui
permettent de créer une animation automatiquement (on pose le produit
sur un plateau tournant, le logiciel prend jusqu‟à 72 photos de l‟objet
dans tous les angles). Sinon, il faudra passer par une agence qui devra
modéliser votre produit en 3D puis créer une animation.
PackShot Creator 3D permet de créer automatiquement des vues en 3D

 Par un objet 3D manipulable

100 | P a g e
Ce type de présentation va plus loin puisqu‟il invite l‟internaute à
manipuler le produit. Les outils classiques de manipulation sont le zoom
et la rotation. Ces possibilités donnent de la liberté au visiteur qui
retrouve le même type de sensation que dans un magasin physique.
Ex : Nokia permet de visualiser tous ses produits en 3D. Une palette
d‟outils à gauche permet de prendre le contrôle du téléphone.

 Par une mise en situation interactive


On peut aller encore plus loin en ajoutant de l‟interactivité. L‟intérêt est
d‟offrir un outil ludique à l‟internaute. Cela peut être la personnalisation
en 3D de son produit (ex : personnaliser sa voiture ou ses chaussures),
la mise en situation du produit dans un univers 3D ou la création d‟un jeu
permettant de découvrir l‟objet…)

Ex : La redoute permet de créer un mannequin virtuel en 3D selon vos


mensurations. Ensuite vous pouvez essayer (par procuration) les
vêtements de la boutique en ligne !

Quelle technologie utiliser ?


Si vous faites le tour des agences web, vous risquez d‟être confronté à
une multitude de propositions techniques différentes.
Mon conseil est d‟éviter les plugins qui nécessitent l‟installation d‟un
logiciel sur la machine de votre visiteur.

Etape 5 : Eviter les erreurs de débutants…

Lors de la création de son site de vente en ligne, il y a certaines


erreurs à ne surtout pas commettre !

101 | P a g e
Voici 3 erreurs classiques…
1. Ne pas afficher de fiche produit
Ok, ça paraît logique mais il n‟est pas rare de découvrir des sites qui ne
possèdent pas de page spécifique pour présenter le produit. A moins que
votre produit soit mondialement reconnu (et encore), omettre cette page
peut s‟avérer très dangereux. En plus de compromettre le sérieux de
votre site, cela va vous augmenter considérablement votre travail. En
effet, un visiteur qui ne trouve pas l‟information qu‟il désire sur votre
produit va vous poser la question directement par email ou par
téléphone (dans le meilleur des cas, car la grande majorité va aller se
renseigner chez votre concurrent). Et vous risquez donc de vous
retrouver submergé par des dizaines de questions chaque jour. Pas très
productif comme solution…
2. Ouvrir sa fiche produit dans une pop-up
Il arrive (beaucoup trop) souvent de voir le descriptif d‟un produit
s‟afficher dans une nouvelle fenêtre (pop-up). Il y a beaucoup de raisons
qui me font détester cela. Tout d‟abord au niveau de l‟accessibilité. Il est
très difficile pour une personne ayant un handicap de naviguer sur votre
site si vous lui ouvrez de nouvelles fenêtres. Elle sera très vite perdue.
Pour les moteurs de recherche, c‟est la même chose. Le référencement
sera beaucoup moins réussi dans ces conditions. Enfin, un dernier point
qui me chagrine avec les pop-up c‟est l‟effet bouche à oreille qui sera
amoindrie. Imaginez que vous naviguiez sur un site de vente de cafetière
et que vous tombiez nez à nez avec la machine expresso dont rêve un de
vos amis. Vous voulez lui envoyer le lien vers sa fiche mais elle vient de
s‟afficher dans une pop-up. Dans la plupart des cas vous ne connaitrez
pas l‟adresse de cette page. Donc au lieu d‟envoyer la page du produit,
vous allez lui transmettre un lien vers la page d‟accueil du site. Il y a
beaucoup moins de chances qu‟il prenne la peine de retrouver
l‟information du coup !
3. Construire chaque fiche de façon différente
Cette erreur est valable pour l‟ensemble des pages du site. Il est très
important d‟avoir une cohérence dans l‟ensemble de la chaine pour ne
pas perdre le visiteur. Dans notre cas, il est très important de construire
de la même façon chaque produit. En effet, les visiteurs n‟hésiteront
102 | P a g e
pas à ouvrir plusieurs pages de votre site pour comparer vos différents
produits. Il est donc important qu‟ils retrouvent les caractéristiques aux
mêmes endroits d‟une page à l‟autre et chacune dans le même ordre (si
vous commencez par les dimensions du produit sur une fiche, faîtes de
même sur les autres).

Etape 6 : Envisager des options…


Pour conclure ce dossier sur les fiches produites, je vous propose de
découvrir certaines fonctionnalités qui peuvent améliorer votre taux de
transformation et le montant de votre panier moyen.

1. Faire du cross-selling
En Français, « de la vente croisée ». Cela consiste à proposer d‟autres
produits lors de l‟achat. Un exemple concret, si vous vendez une théière,
comme dans un commerce traditionnel, vous allez proposer à votre
client d‟acheter le sucrier et le coffret de thé qui va avec. Cela permet
d‟augmenter le montant du panier moyen et de montrer l‟étendue de
votre catalogue.
Attention cependant à ne pas détourner l‟attention de l‟internaute. Le but
principal est de convertir votre visiteur en acheteur. Il faut donc éviter
de lui proposer un produit qui risque de lui faire perdre le fil de sa
visite…

2. Proposer des packs de produits


Un autre moyen, peut être encore plus efficace pour augmenter le panier
moyen est de proposer des packs de produits. Si votre visiteur est
intéressé par un appareil photo, vous pouvez lui proposer le
pack Appareil + Carte mémoire + Housse avec une remise de 10% sur les
accessoires par exemple. Le visiteur a donc intérêt à acheter le pack car
il réalise une économie. Cette technique est intéressante car elle
favorise l‟achat impulsif. Dans le cadre du cross-selling, si le visiteur
repaire un accessoire susceptible de l‟intéresser, il peut se dire « Je fais
déjà une dépense importante aujourd‟hui, je m‟achèterais la housse plus
tard ». Avec cette technique de pack, il n‟a pas le choix. Pour gagner les
10% sur le produit, c‟est maintenant ou jamais !

Quand on connait les marges sur ce type d‟accessoires, on comprend


103 | P a g e
vite l‟intéret d‟une telle méthode. Un visiteur qui achète une housse ou
une carte mémoire sera souvent plus intéressant que celui qui vous
achète un appareil photo uniquement…

Ce système de pack ne fonctionne pas forcément pour tous les types de


produits mais dans certains cas il peut être redoutablement efficace !

3. Proposer l‟avis des internautes sur le produit


Le meilleur vendeur d‟un produit est un internaute satisfait de son achat
qui en parle aux autres internautes. Alors pourquoi ne pas lui donner la
parole sur votre fiche produit ?
En effet, les commentaires d‟un internaute enthousiaste qui a été à la
même place que l‟acheteur (il peut facilement s‟identifier à lui, se sentir
proche) ont beaucoup d‟influence.

Mettre en place un système d‟avis sur votre site est une très bonne
chose mais attention tout de même à certains points. Tout d‟abord,
lorsque le site est jeune et qu‟il y a peu de ventes, il n‟y a que très peu de
chance qu‟un de vos clients laisse un avis sur le produit qu‟il vient
d‟acheter (à moins que vous l‟encouragiez directement en lui faisant
miroiter un bon d‟achat par exemple…).

A l‟inverse, si votre site reçoit beaucoup de trafic, le système de


commentaire va vous demander beaucoup d‟énergie en modération. Il
faudra supprimer les messages de spams (publicité postée, le plus
souvent, par des robots), les commentaires trop désobligeants de vos
concurrents jaloux, répondre aux messages…

Ouvrir un espace participatif n‟est pas simple car les écrits de vos
visiteurs peuvent être retenus contre vous dans un cadre
juridique (diffamation, violation des droits d‟auteur, etc.). C‟est pourquoi il
est indispensable de surveiller correctement les avis de chacun. Donc
mon conseil, ne vous lancez pas dans une telle fonctionnalité si vous
n‟avez pas le temps de vous en occuper derrière…

104 | P a g e
Voici 12 exemples de sites e-commerce très bien conçus

Nous avons évalué la qualité du design selon les paramètres ci-


dessous;

 La personnalité et l‟image marque sont bien représentées

 Le visuel et les animations du site e-commerce sont uniques et


originales

 L'expérience utilisateur (UX) est bien pensée, et génère plus


d'engagement de la part des visiteurs

 Une entreprise canadienne implantée en achat en ligne

 Design axé conversion (le but est de générer de la performance via


le design de ces sites e-commerce)

1) Prana

Prana est une entreprise qui vend des collations et des aliments
biologiques. Même l'URL reflète cette vocation! Le site internet est un
excellent exemple de site moderne et actuel. Conçu en toute simplicité,
grâce à une page d'accueil courte contenant relativement peu d'éléments
et une barre de menu du haut avec seulement quatre catégories facilite
la navigation. L‟objectif ? Inciter l‟achat sur la boutique en ligne.

Sur les fiches-produit, on retrouve toutes les informations essentielles,


ainsi que des commentaires de clients, de jolies photos et des vidéos de
recettes. Simple et efficace, la conception de ce site e-commerce permet
aux consommateurs de s‟y retrouver sans difficulté.

Il y a une section blogue remplie d'articles pertinents touchant à la


nutrition et au bien-être. On y trouve plus de 400 de recettes

105 | P a g e
végétaliennes. L'entièreté du site présente une cohérence entre l‟image
de marque et la vocation de l‟entreprise.

2) Blurb

L'entreprise Blurb publie et imprime des livres fabriqués par leurs


clients. En se rendant sur le site, les visiteurs ont accès à un logiciel
qu'ils téléchargent. Cet outil sert à concevoir le livre. Le processus est
très simple et accessible. Le but du site e-commerce est de démontrer
qu‟il suffit de quelques clics pour créer des livres de bonne qualité. Dès
les premières pages du site, on trouve des instructions claires ainsi que
des exemples de livres qui présentent les différentes options
disponibles. Le design est simple et sur une image de marque épurée.

3) Nick Mayer art

Nick Mayer est un artiste spécialisé dans la création de portraits de


poissons. Ses œuvres sont très convoitées et son site e-commerce offre
des produits dérivés. La boutique permet d'admirer les illustrations
colorées et d'effectuer des achats. Face au défi de créer un site de vente
en ligne qui met en valeur les œuvres, le design est très bien réalisé. La
plateforme est dynamique, colorée et optimisée pour le commerce en
ligne.

4) Lydiane Autour du Monde

Lydiane St-Onge s'est d'abord fait connaître en participant à Occupation


Double, mais la plupart des gens l'associent maintenant aux voyages.
Grande exploratrice des temps modernes, cette dernière mène un mode
de vie axé sur l'aventure et la découverte. Largement suivie sur les
réseaux sociaux, elle est devenue une influenceuse de premier plan
dans ce domaine. Son site de commerce en ligne lui sert de blogue et de
plateforme e-commerce où elle vend quelques produits associés à sa
marque.

L‟aménagement et le design du site sont très efficaces et accrocheurs.


Dès les premiers moments sur la page d'accueil, l'attention du visiteur
106 | P a g e
est captée par la vidéo en plein écran. La flèche qui pointe vers le bas
mène vers une explication rapide de qui est Lydiane. On découvre la
boutique, les guides de voyage et les conseils de cette voyageuse
expérimentée.

5) Frank and Oak

Frank and Oak et leur magazine The Handbook est un bon exemple de
marketing de contenu de site e-commerce où sont présentés des
articles conçus pour plaire aux gens qui achètent les produits de la
marque montréalaise. Ces articles ne parlent pas systématiquement de
l'entreprise, mais ils font partie d'un mode de vie clairement associé à un
certain public.

6) Caravan Shoppe

Caravan Shoppe est une entreprise qui vend des œuvres d'art à
télécharger et à imprimer. Les fondateurs de l'entreprise sont des
spécialistes du design graphique qui créent des imprimés très
fantaisistes, plaisant à la fois aux adultes et aux enfants. Dès la page
d'accueil, le design et le graphisme misent sur l'image avec relativement
peu de texte.

7) David's Tea

Acheter du thé sur un site internet n'est pas aussi intéressant que de le
faire en personne, dans un magasin où l'on peut sentir toutes les
merveilleuses odeurs qui accompagnent ces produits signés Davids Tea.
Le principal défi pour David's Tea est d'évoquer ces arômes par le biais
d‟un site e-commerce attirant. Pour ce faire, ils jouent beaucoup sur les
images, les couleurs, les descriptions et le contenu.. Près de 300
produits sont disponibles dans la boutique e-commerce. La boutique en
ligne est très bien organisée et il est facile de naviguer à travers toutes
les différentes catégories.

107 | P a g e
8) Plantzy

Plantzy est une start-up montréalaise qui vend des plantes. Le site en
ligne est épuré, efficace et agréable en termes de design. On y trouve un
blogue pratique avec des conseils pour prendre soin des plantes, ainsi
qu'une multitude d'informations utiles relatives aux différents produits et
services offerts par l'entreprise.

9) Moma store San Francisco

Le SF MOMA est une grande institution muséale située à San Francisco.


Nombreux sont ceux qui admirent cet espace et apprécient les expos qui
y sont présentées. Sur le site web du SF MOMA, on trouve une boutique
qui vend des objets associés aux expositions actuelles, mais aussi une
grande variété de produits pratiques et/ou esthétiques.

Le public cible pour ce site e-commerce est composé d'amateurs de


design à l'œil très critique. Satisfaire ce type de clientèle peut sembler
un défi difficile à relever. Le SF MOMA réussit son pari en misant sur des
couleurs vives et une disposition des éléments dynamique et une
navigation accessible.

10) Packwire

Voici un bon exemple d'utilisation du concept de la "gamification". On


transforme l'achat du produit en jeu, avec des étapes très structurées et
faciles à suivre. Les couleurs vives employées sur les pages du site
de Packwire sont très osées, mais l'agencement fonctionne bien!

11) Chocolats Favoris

Chocolats Favoris est une entreprise québécoise qui a le vent dans les
voiles depuis plusieurs années. Ouverture de plusieurs franchises,
nouveaux produits décadents, omniprésence dans les médias sociaux :
ce nom est sur toutes les lèvres! Le site web de l'entreprise se
devait d'être très bien conçu pour faciliter et inciter la commande des
produits de la marque en ligne. Sympathique et clairement ancré dans

108 | P a g e
l'esthétique et l‟image de la marque, le site réussit à ouvrir l'appétit et le
portefeuille des visiteurs!

12) Cook it

Cook It est un service de livraison de recettes à domicile. "Cook it, c'est


simple, simple, simple." nous annonce-t-on dès la première page du
site. C'est le message principal du site, qui met en valeur les recettes et
les aliments d‟ici. On y trouve aussi une petite vidéo très sympathique
qui présente le service et la commande en ligne. Une plateforme de e-
commerce agréable et très utile pour les consommateurs.

109 | P a g e

Vous aimerez peut-être aussi