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PROGRAMME

Chapitre 1 : Généralités sur les systèmes informatiques

Chapitre 2 : Etude des composants externes de l’unité


centrale

Chapitre 3 : Etude des composants internes de l’unité


centrale

Chapitre 4 : Fonctionnement d’un ordinateur


Chapitre 1 : Généralités sur les systèmes informatiques

INTRODUCTION

Ce chapitre introductif, nous permettra de nous familiariser avec le


vocabulaire technique approprié. La composition d’un système informatique
est décrite après avoir exposer ces différents termes liés aux ordinateurs.

1.) Information
1-1 Définition
L’information est un renseignement quelconque en rapport avec les
éléments compréhensibles tels que : des gestes, des textes, des images,
des sons, des vidéos qui peuvent être collectés, traités, conservés ou
communiqué. Une information est constituée de deux éléments : des
données et un sens qui dépendent de chaque individu.
1-2 Caractéristiques de l’information
Une information est caractérisée par sa forme (orale, écrite, visuelle) et
son mode de présentation. On distingue :
➔ Les informations alphabétiques : ce sont des informations
exprimées à partir des lettres alphabétiques.
Exemples : Module, Journal
➔ Les informations numériques : ce sont des informations qui sont
représentés à partir des caractères numériques tels que les
chiffres.
Exemples : 1999, 2017
➔ Les informations alphanumériques : ce sont des informations
exprimées à partir des lettres de l’alphabet, des chiffres, divers
signes d’opérations (addition, soustraction, multiplication et
division) et tous les signes habituels d’écriture tels que : les
virgules, les guillemets.
Exemples : Louis 117, Suspect 95
➔ Les informations qualitatives : ce sont des informations qui
exprime une description.
Exemples : Savon BF, Tissu VLISCO
1-3 Traitement de l’information
Traiter une information, c’est la soumettre à diverses opérations
(mesure, décompte, comparaison, ...) de manière à la modifier afin
d’obtenir des résultats. Les modes de traitement de l’information qui
existe sont :
Le traitement manuel
Le traitement électronique ou traitement automatique
Le traitement mécanique
Le traitement mental
2.) Ordinateur
L’ordinateur est une machine électronique qui permet de traiter les
informations de manière rationnelle (en suivant un raisonnement) et
automatique (même en absence de l’homme). Le traitement des
informations par l’ordinateur consiste à exécuter une série d’ordre appelée
instructions qui constitue un programme et qui agissent sur les données
en vue de produire un résultat.
Par analogie avec l’homme, un ordinateur possède un cerveau appelé
micro-processeur qui l’aide à effectuer des calculs et d’autres tâches et une
mémoire centrale dans laquelle le micro-processeur dépose des
informations qu’il ne peut pas retenir. Dans un ordinateur, on trouve deux
types d’informations : les instructions et les données.
3.) Informatique
3-1 Définition
Le mot informatique provient de la contraction de « information » et
« automatique »
Infor|mation
Informatique
Auto |matique
L’informatique est une science qui s’occupe du traitement rationnel et
automatique de l’information par une machine électronique appelée
ordinateur.
3-2 Domaine d’application de l’informatique
Actuellement, l’informatique intervient dans tous les secteurs d’activités
de la vie quotidienne :
➢ En mathématiques
➢ En intelligence artificielle
➢ En économie
➢ En atelier de fabrication
➢ En entreprise
➢ En linguistique
➢ En médecine
➢ En éducation
4.) Système informatique
Un système est un ensemble d’éléments qui fonctionne en combinaison
pour donner un résultat. L’homme à un système constitué d’un corps
qu’on peut toucher et de l’esprit qu’on ne peut pas toucher. De la même
façon, le système informatique est constitué de deux parties qui sont :
 La partie matérielle qu’on peut toucher appelée matérielle ou
Hardware.
 La partie immatérielle qu’on ne peut pas toucher et qui vit à l’intérieur
du matérielle appelé logicielle ou Software.

Un système informatique est alors un ensemble de moyens matériels et


logiciels nécessaire pour satisfaire les besoins informatiques des
utilisateurs.

5.) Différentes catégories d’ordinateurs


On distingue classiquement quatre (04) grandes catégories d’ordinateur en
suivant leur puissance et leurs modalités d’utilisation. Ce sont :
o Les super-ordinateurs
o Les gros-ordinateurs
o Les mini-ordinateurs
o Les micro-ordinateurs
Ordinateurs

Super-ordinateurs Gros-ordinateurs Mini-ordinateurs Micro-ordinateurs

Ordinateur de bureau PDA Ordinateur portable Tablettes Phablettes

Différentes catégories d’ordinateurs


Les différentes catégories de micro-ordinateurs sont par ailleurs : les
ordinateurs de bureau (Desktop), les PDA (Personal Digital Assistant) ou
organisateurs, les ordinateurs portables, les tablettes, les phablettes.

La conception de base est semblable pour tous les ordinateurs mais ce


qui fait la différence entre ces catégories est :

✓ La vitesse de traitement des informations


✓ La capacité mémoire
✓ La grosseur
✓ Le prix
✓ Le nombre d’utilisateurs simultanés
5-1 Super-ordinateurs
Les supers ordinateurs exécutent des tâches nécessitant une puissance
importante de calcul avec une grande vitesse. Les supers ordinateurs
on un grand nombre de processeur et une grande capacité de mémoire.
Les supers ordinateurs sont utilisés pour les prévisions
météorologiques, l'étude du climat, les calculs en résistance des
matériaux. Ils coûtent entre 3 milliards et 12 milliards.
5-2 Les gros ordinateurs ou ordinateurs centraux (Main Frame
Computer)
Les gros ordinateurs ont une puissance de calcul et une capacité de
stockage importante mains inférieure à celle des supers ordinateurs.
Les gros ordinateurs permettent l’installation de logiciel sophistiqués
traitant d’importante base de données. Les gros ordinateurs sont
utilisés dans les très grandes banques, les très grandes compagnies
d’assurance, les très grandes universités, les très grands hôpitaux et
industries...
5-3 Les mini-ordinateurs
Les mini-ordinateurs appelé également serveurs départementaux
ont une puissance de calcul et de stockage importante mais inférieure
à celle des gros ordinateurs. Les mini-ordinateurs sont utilisés pour les
applications scientifiques, industrielles tels que la mise en rotation (d’un
certain angle) automatique d’une antenne radar en fonction de la vitesse
du vent.
Les mini-ordinateurs représentent des serveurs dans les petites et
moyennes entreprises dans le cadre du traitement des applications liées
à la gestion. Les mini-ordinateurs trouvent leur utilité dans la mise en
réseau du gros ordinateur. Ils coûtent entre 20 à 100 millions de FCFA.
5-4 Les micro-ordinateurs
Les micro-ordinateurs sont capables d’exécuter des tâches complètes
mais ils sont moins puissants que les gros ordinateurs et les mini-
ordinateurs. Ce sont des ordinateurs de dimension réduite à un ou
plusieurs processeurs et des unités de mémoire. Les micro-ordinateurs
sont utilisés dans les maisons, les bureaux, les écoles, les sociétés, etc.
Ils coûtent quelques centaines de milles.
5-4-1 Micro-ordinateur de bureau (Desktop)
Les micro-ordinateurs de bureau sont destinés à des travaux
personnels ou à des utilisations dans les entreprises pour :
• Le traitement spécifique en gestion
• La publication assistée par ordinateur
• La production assistée par l’ordinateur
• La programmation assistée par ordinateur
• Le dessin assisté par ordinateur
• La conception assistée par ordinateur
• La conception et fabrication assistée par ordinateur

Quelques marques de micro-ordinateur PC sont : HP, COMPAQ,


DELL, TOSHIBA, SAMSUNG, ACER, LENOVO...

5-4-2 Ordinateurs portables (Laptop)


Les ordinateurs portables sont peu encombrants et facilement
transportable. Ils permettent de se connecter à internet par tout où
la connexion est disponible. Les ordinateurs portables sont
constitués d’une batterie de secours, d’un écran et d’un clavier
intégré dans un boitier de faible dimension. Les ordinateurs portables
coûtent quelques centaines de milles.
❖ Note book
Le note book encore appelé ultraportable est un micro-
ordinateur portable d’une taille proche de celle d’une double
feuille de papier A4.
❖ Net book
Le net book est un micro-ordinateur portable de petite taille au
performance plus faible que celle d’un note book et il est vendu
à bas prix. Le net book est utilisé pour la navigation sur
internet, le traitement de texte, la visualisation des contenues
multimédia (musique, vidéo, jeux...).
Il faut noter que le note book permet l’usage de logiciel plus
lourde que ceux utiliser sur un net book.
5-4-3 Personal Digital Assistant (PDA)
Les PDA (Personal Digital Assistant) c’est-à-dire Assistant numérique
personnel ou encore organisateur sont des ordinateurs de poches
(Pocket Computer) composé d’un micro-processeur, d’unité de
mémoire, d’un écran tactile et de fonctionnalités réseau le tout dans
un boîtier compact d’extrême petite taille. Les PDA servent d’agenda,
de répertoire téléphonique, le lecteur de MP3 et de vidéo.
 Smartphone ou ordiphone
C’est un téléphone mobile disposant des fonctions d’un micro-
ordinateur de poche (PDA).
5-4-4 Tablettes
Les tablettes sont des micro-ordinateurs mobiles de la forme d’une
ardoise et équipé d’un écran tactile. Ils sont utilisés lorsque les micro-
ordinateurs portables sont peu pratiques. La tablette électronique est
conçue et développée par la firme Apple est appelé l’iPad.
5-4-5 Phablettes
Le mot « phablette » est composé des mots « phone » et « tablet »
désignant un smartphone dont les caractéristiques tendent à lui
donner des allures de tablette tactile. La phablette a été créée pour
que les utilisateurs n’aient plus à se doter forcement d’une tablette
tactile en plus de leur smartphone.
6.) Composants d’un micro-ordinateur
Comme tout système informatique, un micro-ordinateur est composé du
hardware (partie matérielle) et du software (partie logicielle)
6-1 Hardware
Le hardware est composé d’une unité centrale et des périphériques. Un
périphérique est un appareil électronique qu’on connecte à l’unité
centrale soit pour faire entrer des informations dans l’unité centrale ou
soit pour faire sortir des informations de l’unité centrale. On distingue :
les périphériques d’entrée, de sortie, mixtes et stockage.
6-1-1 Les périphériques
Les périphériques sont les matériels qu’on connecte à l’unité centrale
pour générer différentes fonctions à savoir :
▪ Dialoguer
▪ Stocker
▪ Transmettre
▪ Restituer
 L’écran ou encore moniteur
L’écran est un périphérique de sortie qui permet d’afficher les données
envoyées par l’unité centrale. Il existe deux types d’écran à savoir :
✓ Les écrans à tube cathodique
✓ Les écrans plats
 La souris
La souris (mousse en Anglais) est un périphérique d’entrée permettant soit
de pointer et de sélectionner des données à l’écran ou soit de cliquer en
vue de lancer ou d’interrompre des applications. Il existe des souris à fil et
des souris sans fil. Parmi les souris à fil, on distingue : la souris mécanique
et la souris optique.
 Le clavier
Le clavier (keyboard en Anglais) est un périphérique d’entrée qui permet
soit de saisir des caractères (lettres, chiffres, symboles...) ou soit d’effectuer
certaines opérations comme la sélection d’un texte, le fait de copier, de
coller ou de couper les parties d’un document.
 L’imprimante
L’imprimante (printer en Anglais) est un périphérique permettant de faire
sortir sur papier des données de l’ordinateur. Il existe plusieurs catégories
d’imprimantes à savoir :
✓ L’imprimante matricielle
✓ L’imprimante à jet d’encre
✓ L’imprimante laser
✓ L’imprimante à marguerite
 Le scanner
Le scanner ou encore numériseur est un périphérique d’entrée permettant
de transformer un document papier en image que l’unité centrale affiche
sur l’écran de l’ordinateur.
 La webcam
La webcam ou encore webcaméra est un périphérique d’entrée qui produit
une vidéo dont l’objectif est sa transmission en directe à travers un réseau
comme internet.
 La caméra numérique
La caméra numérique est un périphérique permettant d’enregistrer les
images animées.
 Le modem
Le modem est un périphérique mixte qui permet de relier l’ordinateur à un
réseau téléphonique.
 Le lecteur de DVD ROM
Le lecteur de DVD ROM est un périphérique qui permet de lire des CD et
des DVD ROM.
 Graveur de CD
Il permet d’écrire sur des CD vierges.
6-1-2 Classification des différents périphériques

Souris, claver, webcam, caméra numérique,


manette de jeu, scanner, microphone, appareil
Périphériques d’entrées
photo numérique, lecteur CD-ROM, lecteur
DVD

Périphériques de sorties Ecran, imprimante, haut-parleur, casque

Graveur, modem, disque dur, clé USB, lecteur


Périphériques mixtes
de disquette, lecteur de carte mémoire

Disque dur, clé USB, lecteur de carte


Périphériques de stockage
mémoire, graveur.

6-1-3 Constitution de l’unité centrale d’un micro-ordinateur de bureau


L’unité centrale d’un micro-ordinateur de bureau comporte :
 Un boitier métallique dans lequel se trouve l’ensemble des
cartes et des composants. Le boitier contient l’alimentation
électrique et un ou plusieurs ventilateurs pour refroidir l’unité
centrale.
 Une carte électronique encore appelée carte mère sur
laquelle sont installés tous les composants et à laquelle sont
branchés tous les périphériques.
 Un ou plusieurs micro-processeurs (CPU)
C’est un circuit électronique complexe formé de plusieurs
millions de transistor. C’est le cerveau de l’ordinateur, il assure
l’exécution des programmes et le traitement des données. La
fréquence d’un micro-processeur correspond au nombre de
cycle de signal d’horloge effectué par seconde. L’Hertz est l’unité
de la fréquence correspondant à un cycle d’horloge par seconde.
La vitesse des processeurs s’exprime en MégaHertz (MHz) et
représente une des caractéristiques de la puissance de
l’ordinateur. 1 MHz = 106 Hz.
 Un disque dur
C’est un dispositif de stockage fixe doté d’une grande capacité.
On stocke sur un disque dur les programmes et les données
dont on se sert très souvent. L’accès aux données sur un disque
dur est très rapide.
 La mémoire vive (RAM)
Il contient les instructions et les données traitées par le micro-
processeur. Le contenu de la mémoire vive s’efface lorsque
l’ordinateur s’éteint. Pour augmenter la mémoire vive d’un
ordinateur, il faut lui rajouter des barrettes de mémoire RAM.
 Un lecteur de CD-ROM
Il permet de lire les CD de données. La capacité des CD-ROM
tourne autour de 700 Mo. Il est possible d’effacer ou de réécrire
les informations sur les CD-ROM.
 Une carte graphique qui gère l’affichage des données à l’écran.
 Une carte son qui gère toute la partie audio de l’ordinateur à
savoir : l’enregistrement et la restitution des sons.
 Une carte réseau
Elle permet de relier l’ordinateur à un réseau formé de plusieurs
autres.
 Les ports d’entrées sorties et les périphériques pour le
branchement des périphériques.
6-2 Software
Un logiciel est un ensemble de programmes relié qui définisse les tâches
à exécuter par un ordinateur. Un programme est une succession
d’instruction que le processeur doit mettre en œuvre. Les exemples
d’instructions sont :
o Addition de deux nombres A et B
o Comparer deux nombres C et D pour retenir le plus grand
o Classer quatre nombres A, B, C et D par ordre croissant
o Multiplier deux nombres E et F
o Comparer un nombre G à O afin de calculer le résultat

Un programme est un écrit dans un langage très simple que comprend


l’ordinateur. Dans ce langage, chaque instruction est codée sous la
forme d’un nombre binaire. Ce langage est appelé langage machine mais
ils existent d’autres langages de programmation comme : l’assembleur,
le basic, le pascal, le cobol, le fortran, windev, le C++, le java, C qui
permet d’écrire les programmes informatiques qui sont ensuite traduire
en langage machine pour être compréhensible par l’ordinateur. Un
langage de programmation n’est pas un logiciel. Il existe deux grandes
catégories de logiciels. Nous avons premièrement les systèmes
d’exploitation et le firmware et deuxièmement les logiciels d’application.

6-2-1 Le système d’exploitation


Le système d’exploitation est le logiciel sans lequel un ordinateur
ne peut pas être utilisé. Le système d’exploitation permet à
l’ordinateur d’organiser le travail. Grâce au système d’exploitation les
informations enregistrées sur le disque dur par exemple sont
organisés en groupe différents. Il en est de même pour l’organisation
des informations dans la mémoire centrale. Les systèmes
d’exploitation gèrent aussi l’écran de l’ordinateur à savoir : sa
luminosité, sa résolution, l’affichage de l’heure et de la date...
Le système d’exploitation permet de gérer le fonctionnement de
tous les périphériques reliés à l’ordinateur. Il est donc indispensable
pour le fonctionnement de ce dernier. Pour les micro-ordinateurs de
type PC, les systèmes d’exploitation sont : MS-DOS ; LINUX ;
WINDOWS 8, 7 ; UNIX. Pour les micro-ordinateurs de type
MACINTOSH le type de système d’exploitation est le MAC-OS.
6-2-2 Le firmware
C’est un logiciel intégré dans un composant matériel (une puce
électronique). Le firmware est appelé BIOS (Basic Input Output
System) sur les ordinateurs de type PC. Sur les ordinateurs de type
MACINTOSH par contre le firmware est appelé Open Firmware.
6-2-3 Les logiciels d’application
Les logiciels d’application permettant d’effectuer des tâches plus ou
moins spécifiques pour lesquels sont utilisés les ordinateurs :
 Traitement de texte : Microsoft office Word
 Gestion de base de données : Microsoft Access
 Comptabilité : Microsoft office Excel, Calc, Numbers
 Traitement d’image : Photoshop, Paint
 Programmation
 Lecteurs de vidéos : VLC, Cyber Link, Media suite

CONCLUSION

Tout au long de ce chapitre, nous avons parler de l’information, de


l’informatique, des ordinateurs en général et appris à nous familiariser avec
des expressions couramment utilisées en informatique.
Chapitre 2 : Etude des composants externes de l’unité centrale

INTRODUCTION

Dans le présent chapitre, nous allons faire la description détaillée des


composants externes du micro-ordinateur tels que : le clavier, la souris,
l’écran...

1.) Le clavier
Le clavier (keyboard en Anglais) est un périphérique d’entrée qui permet
soit de saisir des caractères (lettres, chiffres, signes mathématiques) ou
soit d’effectuer certaines opérations comme : la sélection d’un texte, le fait
de copier et de coller ailleurs ou d’effacer des parties d’un texte. Le clavier
se matérialise sur l’écran du micro-ordinateur au cours d’une saisie de
texte par la présence d’un trait verticale clignotant appelée « curseur de
texte ». Le curseur de texte indique l’endroit ou sera écrit le prochain
caractère lors d’une saisie de texte. Il existe plusieurs modèles de claviers
qui sont différents selon les langues (Français, Anglais, Espagnol,
Allemand, Chinois, Arabe...)
Le clavier utilisé en France est appelé le clavier « AZERTY » et les lettres
A, Z, E, R, T, Y sont les six premières touches alphanumériques. Le clavier
utilisé dans les pays anglophones est appelé le clavier « QWERTY ». Le
clavier utilisé dans les pays allemands est appelé le clavier « QWERTZ ».
Le clavier se décompose généralement en quatre parties de base et une
partie optionnelle. Ces quatre parties de base sont :
 Les touches alphanumériques
 Les touches directionnelles
 Les touches de fonctions
 Le pavé numérique
1-1 Fonctionnement du clavier
D’une manière simplifiée, l’appui sur une touche envoie un code,
appelée « scan code » à l’ordinateur. Le système d’exploitation associe ce
code à un caractère, qui est par exemple affiché à l’écran si l’utilisateur
effectue un traitement de texte. La gestion logicielle du clavier de ses
touches est spécifique à chaque système d’exploitation. Tout caractère
affiché dépend de la page de code utilisé (ASCII ou un code sur les
systèmes d’exploitation plus récents). La partie électronique des claviers
comporte en général des microcontrôleurs qui envoie les scan code et
qui contrôle l’allumage ou l’extinction des voyants du clavier.
1-2 Différents types de claviers
Les claviers sont classés d’une part suivant leurs technologies de
fabrication et d’autres part selon leurs nombres de touches.
1-2-1 Classification des claviers suivant la technologie de fabrication
On distingue, suivant la technologie de fabrication : les claviers à
membranes, les claviers chicklets, les claviers mécaniques, les
claviers optiques, les claviers virtuels, les claviers matriciels.
• Les claviers à membranes
Un clavier à membrane ou clavier souple, est constitué de
multiples couches de polyester imprimé qui constituent le décor
et les différents circuits. L’appui sur une touche va déformer
une première membrane qui va entrer en contact avec une
membrane située en dessous, la connexion électrique permet
finalement d’obtenir le caractère désiré. Leur coût de production
est réduit et la plupart des claviers sont conçu selon ce principe.
• Les claviers chicklets
Un clavier chicklet est un clavier au touche séparée et plate. Les
touches ne se touche pas ce qui peut éviter d’en enfoncer deux
en même temps et cela confère au clavier un confort et une
finesse particulière.
• Les claviers mécaniques
Pour le clavier mécanique, le doigt appui sur une touche qui
comprime un ressort jusqu’à un point critique où celui-ci sort
brutalement de son axe, un interrupteur est actionné après
dégagement latérale du ressort, ce qui permet d’envoyer un
signal électrique à l’unité centrale et finalement d’afficher le
caractère désiré.
• Les claviers optiques
Pour le clavier optique, le doigt appui sur une touche qui
s’enfonce et provoque l’interruption d’un faisceau lumineux. Un
signal électrique est ainsi transmis à l’unité centrale et
finalement le caractère désiré est affiché à l’écran.
• Les claviers virtuels
La notion de clavier virtuel ou visuel, renvoie au clavier qui
apparaît sur un écran d’ordinateur. Ils servent à faciliter l’usage
de l’ordinateur aux handicapés (problème d’accessibilité) à
remplacer un clavier hors service ou inexistant (exemple sur les
smartphones ou les tablettes tactile) à saisir un texte dans une
langue étrangère, à saisir des mots de passe de façon sécurisée
sur certains sites.
• Les claviers matriciels
Le clavier matriciel ou orthogonal, à un emplacement vertical
des touches. Cela permet d’avoir une plus grande précision de
frappe.
1-2-2 Classification des claviers suivant le nombre de touches
En suivant le nombre de touches, il existe quatre types de claviers
PC ; les trois premiers ont été inventé par IBM. Le dernier est la
conséquence d’une modification dû à la sortie du Microsoft Windows
95. Ainsi nous avons : le clavier à 83 touches de types PC/XT, le
clavier à 84 touches de types PC/AT, le clavier à 102 touches appelé
aussi clavier étendu, le clavier à 105 touches compatible Microsoft
Windows 95.
➔ Les claviers de types PC/XT
Il s’agit du premier clavier pour les ordinateurs PC de type XT. Ce
clavier à la particularité d’être dissocié de l’ordinateur,
contrairement à tous les ordinateurs de l’époque (Apple II, Amiga)
pour lesquels l’ordinateur et le clavier formait une seule et même
entité. Ce clavier comportait 83 touches mais était critiqué pour la
disposition des touches et leur disproportion (notamment les
touches Maj et Entrer) qui était trop petite et mal placé. D’autre
part, la communication entre le clavier et l’unité centrale était à
sens unique ce qui signifie que le clavier ne pouvait pas comporter
d’afficheur de type « LED ».
➔ Les claviers de types PC/AT
Il possède 84 touches. Ce type de clavier corrige les erreurs de son
prédécesseur en redimensionnant notamment les touches Maj et
Entrer. D’autre part, ce clavier est bidirectionnel (c’est-à-dire qu’il
peut afficher des états à l’aide d’afficheur « LED ». De plus, la carte
mère équipant les ordinateurs PC de type AT comportait un
microcontrôleur permettant de paramétrer :
o La fréquence de répétition c’est-à-dire le nombre de
caractères envoyés par seconde lorsqu’une touche est
enfoncée.
o Le délai de répétition : c’est le temps au bout duquel
l’ordinateur considère que la touche est enfoncée afin de
différencier une simple pression de touche d’un enfoncement
de touche prolongée.
➔ Le clavier étendu
Les nouveaux ordinateurs compatible IBM lancée en 1986 était
équipée de clavier à 102 touches. Ce clavier comporte différents
blocs. Les touches de fonction ont été déplacés sur le bord
supérieur du clavier à partir de ce modèle et les touches de contrôle
de curseur représentant les flèches ont été ajouté à ce clavier.
➔ Le clavier compatible Windows 95
Microsoft a défini trois (03) nouvelles touches permettant
d’effectuer des raccourcis vers des fonctionnalités de Windows.
Ces trois (03), nouvelles touches sont à gauche et à droite de la
barre d’espace. Il s’agit de :
▪ La touche Windows () gauche
▪ La touche Windows () droit
▪ La touche application qui affiche le menu contextuel
1-3 Connectique du clavier
Le clavier se connecte à l’unité centrale soit par l’intermédiaire du
connecteur PS/2 dont le port est coloré en violet ou soit par
l’intermédiaire d’un connecteur USB.
2.) La souris
La souris (mouse en Anglais) est un périphérique d’entrée permettant soit
de pointer et de sélectionner des données à l’écran ou soit de lancer ou
d’interrompre les applications. La souris se symbolise à l’écran par la
présence d’un pointeur dont la forme de base est une flèche.
2-1 Type de souris
Il existe des souris à fil et les souris sans fil. Parmi les souris à fil, on
distingue : la souris mécanique et la souris optique.
2-1-1 Les souris à fil
On distingue :
❖ Les souris mécaniques dont le fonctionnement est fondé sur une
boule (en plastique ou caoutchouc) encastrée dans un châssis
en plastique qui transmet son mouvement à un autre dispositif
interne à la souris.
❖ Les souris optiques sont capables de détecter le mouvement de
la souris par analyse de la surface sur laquelle elle glisse. Elle
fonctionne grâce à un système optique, elles sont
reconnaissable grâce à une source de lumière sous la souris.
2-1-2 Les souris sans fil (Cord Less Mousse)
Les souris sans fil sont de plus en plus populaires car elles peuvent
être utilisé sans être physiquement relié à l’ordinateur. Ce qui
provoque une sensation de liberté.
Ils existent également plusieurs catégories de souris sans fil selon la
technologie utilisé :
➔ Les souris infrarouges (« IR » pour Infrared en Anglais)
Ces souris sont utilisées avec un récepteur infrarouge connecté à
l’ordinateur. La portée de ce type de souris est de quelques mètres
en vision direct au même titre que la télécommande d’un poste
téléviseur.
➔ Les souris hertziennes
Ces souris sont utilisées avec des récepteurs hertziens. La portée
de ce type de dispositif est d’une dizaine de mètres sans
nécessairement avoir une ligne visuelle avec l’ordinateur.

La plupart des souris sans fil sont alimentés par des piles ou soit
par une batterie. Les souris sans fil peuvent avoir un temps de
réponse plus long que les souris filaires selon la technologie
employée.
2-2 Connectiques de la souris à fil
Les souris d’un micro-ordinateur de type PC se connecte à l’ordinateur
par l’intermédiaire du connecteur PS/2 dont le port est coloré en
couleur « Verte » ou soit par l’intermédiaire d’un connecteur USB.
2-3 Différentes parties d’une souris
Une souris est constituée généralement d’un bouton clic droit, d’un
bouton clic gauche, d’une molette ou roulette de défilement et de bouton
de navigation optionnelle. Dans le cas de la souris mécanique, une boule
située en dessus de la souris permet de déplacer le pointeur qui apparaît
sur l’écran pour pouvoir sélectionner un objet ou un dossier alors que
dans le cas de la souris optique c’est le système optique qui est chargé
du déplacement du curseur.
 Clic gauche : c’est une pression instantanée exercée avec l’index
sur le bouton de la souris. Le clic gauche permet d’activer l’élément
pointé par le curseur.
Exemple : Un clic gauche sur le menu démarrer ouvrira le menu
démarrer.
Le clic gauche est constamment utilisé et sert principalement à
deux choses. Dans les menus, il sert à sélectionner l’objet (le
logiciel ou le dossier) que l’on désire et à l’ouvrir. Le simple clic sur
un fichier, sélectionne le fichier mais ne l’ouvre pas. Pour l’ouvrir,
il faut alors faire double clic. Le double clic c’est le fait de cliquer
rapidement deux fois sur le bouton gauche de la souris.
 Clic droit : c’est une pression instantanée exercée sur le bouton
droit de la souris. Ce clic permet d’afficher un menu contextuel
pour interagir avec l’élément pointé sur le curseur. Le clic droit
permet notamment : la copie, le déplacement, la suppression ou le
changement de nom de l’élément pointé si c’est un fichier ou un
dossier par exemple.
Exemple : Un clic droit sur la barre des tâches permettra d’afficher
les options comme propriété qui permet de personnaliser la barre.
3.) Les écrans d’ordinateurs
Un écran ou moniteur est un périphérique de sortie qui permet d’afficher
les informations fournis par la carte graphique de l’ordinateur. On
distingue généralement deux familles d’écran :
Les écrans à tube cathodique (notée CRT pour Cathod Ray Tube) dont
l’aspect est volumineux et lourd. Il possède des composants qui
favorise la consommation électrique.
Les écrans plats numériques
On distingue, parmi les écrans plats numériques :
▪ Les écrans plat LCD (Liquid Crystal Display) utilisent des
cristaux liquides qui jouent le rôle de guide de la lumière pour
afficher des images. Les écrans LCD sont peu encombrants,
léger et possède une faible consommation électrique. Les écrans
souffrent par contre de certaines limites, notamment dans le
rendu des couleurs. Les écrans LCD sont classés en fonction du
type de DALLE (bloc en vert qui entre dans la constitution d’un
écran) de l’écran.
▪ Les écrans plats DLP (Digital Light Processing)
▪ Les écrans à plasma offrent un rendu de couleur fidèle mais ces
écrans sont coûteux et ont une durée de vie limité.
▪ Les écrans à LED (Light Emitting Diode) sont plus rapides en
thème d’affichage des images par rapport aux écrans LCD
plastiques. De plus, ils donnent une qualité d’image amélioré.
3-1 Caractéristiques techniques
Un écran est subdivisé en de petits points d’affichage appelé « Pixel »
Les moniteurs sont souvent caractérisés par les informations
suivantes :
✓ La taille de l’écran : elle se calcule en mesurant la longueur de la
diagonale de l’écran et elle s’exprime en pouce.
Un pouce équivaut à 2,54 cm. En anglais le pouce est l’unité appelé
« Inch ». Les tailles standards des écrans d’ordinateurs sont les
suivants :
 Une diagonale de 36 cm environ équivaut à 14 pouces (14 "")
 Une diagonale de 38 cm environ équivaut à 15 pouces (15 "")
 Une diagonale de 43 cm environ équivaut à 17 pouces (17 "")
 Une diagonale de 48 cm environ équivaut à 19 pouces (19 "")
 Une diagonale de 53 cm environ équivaut à 21 pouces (21 "")
✓ La définition de l’écran : c’est le nombre de pixels que l’écran peut
afficher. Ce nombre est généralement comprise entre 640 X 480
(640 pixels en longueur et 480 pixels en largeur) et 2048 X 1536
(2048 pixels en longueur et 1536 pixels en largeur). Il ne faut pas
confondre la définition de l’écran et sa taille. En effet, un écran
d’une taille donnée peut avoir différentes définitions. Cependant
de façon générale, les écrans de grandes tailles possèdent une
meilleure définition. Le tableau ci-dessous donne les définitions
consignées selon la :
Diagonale Définitions

15 "" 800 X 600

17 "" 1024 X 768

19 "" 1280 X 1024

21 "" 1600 X 1200

✓ Le format de l’écran
C’est le rapport de la longueur de l’écran par sa largeur. Le format
de l’écran est sans unité.
Exemple : Soit un écran de longueur 40 cm et de largeur 30 cm.
Le format F de cet écran est égal à :
𝐿 40
𝐹= ⟺𝐹= F = 1,33
𝑙 30

✓ La résolution de l’écran
Elle détermine le nombre de pixels sur une surface égale à 1 pouce
au carré (2, 54 cm * 2, 54 cm). Le DPI (Dot Per Inch) permet de
connaître le nombre de pixels se trouvant sur une surface égale à
un pouce carré. Une résolution de 300 DPI signifie 300 pixels sur
une longueur égale à un pouce et 300 pixels sur une largeur égale
à un pouce. On a donc au total 90.000 pixels sur une surface d’un
pouce carré.
✓ Le rafraîchissement de l’écran
C’est le nombre d’image s’affichant sur l’écran par seconde. Cette
valeur varie généralement entre 50 et 144 Hertz. Plus cette
fréquence est élevée, meilleur est le confort visuel.
✓ Le pas de masque (Dot Pitch)
C’est la distance qui sépare deux pixels. Plus le pas de masque est
petit, plus l’image est précise. Un pas de masque inférieure ou
égale (≤) à 0, 25 cm procure un bon confort d’utilisation tandis que
les écrans possédants les pas de masque supérieur ou égale (≥) à
0, 28 cm ne sont pas conseillés.
3-2 Connectiques de l’écran
L’écran se connecte à l’unité centrale à travers :
➢ Le port VGA (Video Graphics Array) ou port DB 15 (couleur bleue).
➢ Le port DVI (Digital Visual Interface) généralement coloré en blanc.
➢ Le port HDMI (High Definition Multimedia Interface) est une
interface numérique qui transmet à la fois l’image et le son. On le
retrouve sur les micro-ordinateurs à haut définition.
➢ Le port « Display Port » est un concurrent du port HDMI en thème
d’affichage à haute définition.
4.) Le scanner
Un scanner (numériseur en Français) est un périphérique d’entrée
permettant de transformer un document papier en image numérique
disponible sur l’écran de l’ordinateur. On distingue généralement trois (03)
types de scanner :
◆ Le scanner à plat permettant de numériser un document plaçant à
plat contre un vitre. Il s’agit du type de scanner le plus courant.
◆ Le scanner à main possédant une taille réduite, il doit être déplacé
manuellement sur le document par bond successive afin de le
numériser en entier.
◆ Le scanner par défilement faisant défiler le document devant une
fente lumineuse fine afin de le numériser à la manière télécopieur.
4-1 Caractéristiques techniques d’un scanner
Un scanner est généralement caractérisé par les éléments suivants :
◼ La résolution exprimée en Point Par Pouce notée PPP ou DPI (Dot
Per Inch) montre la finesse de la numérisation. L’ordre grandeur
de la résolution d’un scanner est d’environ 1200 à 2400.
▪ La résolution horizontale est fortement dépendante de la
qualité et du nombre de capteurs
▪ La résolution verticale est intimement liée à la précision du
moteur à l’intérieur du scanner.
◼ Le format du document
Selon leur grosseur, les scanners sont capables d’accueillir
différents formats de documents généralement le format A4 (21 cm
* 29, 7 cm) et le format A3 (29,7 cm * 42 cm).
◼ La vitesse d’acquisition exprimée en Page Par Minute (PPM)
représente la capacité du scanner à numériser un grand nombre
de page par minute. Elle dépend du format du document ainsi que
les câbles de raccordement du scanner.
4-2 Connectiques d’un scanner
Un scanner se connecte à l’unité centrale à travers l’interface énuméré
ci-après :
 L’interface Firewire ou I-Link pour les ordinateurs de type MAC.
Il s’agit de l’interface de pré-direction car son débit est
particulièrement adapté à ce type de périphérique.
 L’interface USB (Universal Serial Bus)
Il s’agit d’une interface standard conseillé si l’ordinateur ne
dispose pas de connecteur Firewire.
 L’interface SCSI (Small Computer System Interface)
C’était l’interface de pré-direction pour le scanner à la fin des
années 1990. Le standard SCSI est actuellement délaissé au profit
du Firewire et de USB.
 Le port parallèle
Lent par nature, le port parallèle est de moins en moins utilisé et
ce port doit être éviter si l’ordinateur possède des interfaces
précédentes.
Remarque : D’autres éléments peuvent être pris en compte lors du
choix d’un scanner. Il s’agit des caractéristiques physiques du
scanner.
4-3 Caractéristiques physiques d’un scanner
Un scanner est caractérisé sur le plan physique par les paramètres
suivants :
⚫ L’encombrement correspondant aux dimensions physiques du
scanner ;
⚫ Le poids ;
⚫ La consommation électrique exprimée en Watts (W) ;
⚫ Les températures de fonctionnement et de stockage ;
⚫ Le niveau sonore ;
Un scanner peut s’avérer très brillant, ce qui peut considérer une
nuisance non négligente.
⚫ Les accessoires ;
⚫ Les pilotes et les manuels d’utilisation sont habituellement fournis
mais il faut s’assurer que les câbles de raccordement sont fournis.
Dans le cas contraire il faut les acheter à part.
4-4 Fonctionnement d’un scanner
Le principe de fonctionnement d’un scanner est le suivant :
 Le scanner parcourt le document ligne par ligne ;
 Chaque ligne est décomposée (en points élémentaires)
correspondant à des pixels ;
 Un capteur analyse la couleur de chacun des pixels ;
 La couleur de chaque pixel est décomposée selon trois (03)
couleurs (Rouge, Vert, Bleu) ;
 Chacun de ses composants de couleur est mesurée et représentée
par valeur. Pour une qualification sur 8 bits chacune de ses
composants aura une valeur comprise entre 2 Mo (Méga octets) et
225.
5.) Imprimante
L’imprimante (printer en Anglais) est un périphérique de sortie permettant
de reproduire sur papier des données (textes, images, ...) provenant de
l’unité centrale. Il existe plusieurs catégories d’imprimantes dont les plus
courantes sont :
 Imprimante à marguerite
 Imprimante matricielle
 Imprimante à jet d’ancre
 Imprimante à bulle d’ancre
 Imprimante à LED
 Imprimante laser
 Imprimante multifonctions
5-1 Caractéristiques d’une imprimante
L’imprimante est généralement caractérisée par les paramètres
suivants :
◼ La vitesse d’impression exprimée en Page Par Minute (PPM)
représente la capacité à imprimer un grand nombre de pages par
minute. Pour les imprimantes couleurs on distingue
habituellement la vitesse d’impression en Monochrome et en
couleur.
◼ La résolution exprimée en Point Par Pouce (PPP) ou DPI montre la
finesse d’impression. Elle est parfois différente pour une
impression monochrome, couleur ou photo.
◼ Le temps de préchauffage représente le temps d’attente nécessaire
avant la première impression. En effet, une imprimante ne peut
imprimer à la fois s’il lui est nécessaire d’atteindre une certaine
température pour fonctionner de manière optimale.
◼ La mémoire embarquée
Il s’agit de la quantité de mémoire permettant à l’imprimante de
stocker les travaux d’impressions. Plus la quantité de mémoire est
élevée, plus le fil d’attente des travaux peut être très important.
◼ Le format de papier
Selon leur taille, les imprimantes sont capables d’accueillir
différentes tailles de documents généralement aux formats A4 plus
rarement aux formats A3. Certaines imprimantes sont munies
d’un dispositif pour graver sur support tel que les CD/DVD.
◼ L’alimentation en papier
Il s’agit du mode de chargement de l’imprimante caractérisant la
façon dont le papier vierge est stocké. L’alimentation en papier à
notamment son importance selon l’emplacement prévu pour
l’imprimante. Les principaux modes d’alimentation en papier sont
les suivantes :
▪ L’alimentation par BAC utilise une source d’alimentation de
papier interne dont sa capacité représente le nombre
maximal de feuille de papier que le BAC peut contenir.
▪ L’alimentation par plateau est un mode d’alimentation
manuel permettant d’insérer ls feuilles par petite quantité
(environ une certaine). Le plateau est parfois horizontal ou
vertical.
◼ Les cartouches sont rarement standards et dépendent fortement
de la marque et du modèle d’imprimante. Ainsi, certains
constructeurs privilégient des cartouches multicolores tandis que
d’autres propose des cartouches d’encres séparés. Les cartouches
d’encre séparés sont globalement plus économiques car il n’est pas
rare qu’une couleur soit plus utilisée que les autres. Il est
intéressant de regarder le coût d’impression à la feuille, la taille de
la boîte d’encre à notamment son importance. Plus la boîte d’encre
est petite moins le coût d’impression sera élevé et meilleur sera la
qualité d’image.
5-2 Connectiques d’une imprimante
Les principales interfaces permettant de connecter une imprimante à
une unité centrale sont les suivants :
⚫ L’interface USB
⚫ Le port parallèle
⚫ L’interface réseau RJ45 : ce type d’interface permet de partager
très facilement une imprimante entre plusieurs ordinateurs. Il
existe également des imprimantes WIFI, accessible via un réseau
sans fil. Si votre imprimante ne dispose pas d’interface réseau,
vous pouvez tout de même la brancher à votre réseau (local ou
WIFI) grâce à un boîtier spécifique appelé serveur d’impression.
5-3 Modes d’impression
On distingue deux (02) modes d’impression sur papier :
 L’impression en mode recto seul ou encore en mode simple
 L’impression en mode recto-verso ou en mode DUPLEX
L’impression en recto seul permet d’imprimer sur une seule page
d’une feuille papier alors que l’impression recto-verso permet
d’imprimer sur les deux côtés d’une feuille. Il existe le mode recto-
verso manuel et le mode recto-verso automatique.
6.) Modem externe
Le modem est un périphérique d’entrée et sortie ou mixte utilisé pour
transmettre des informations entre plusieurs ordinateurs par
l’intermédiaire d’un support de transmission filaire (ligne téléphonique par
exemple) ou pour relier un ordinateur à un réseau téléphonique. Les
ordinateurs fonctionnent de façon numérique ; ils utilisent le codage
binaire (une série de 0 et de 1). Mais les lignes téléphoniques sont
analogiques. Les signaux numériques passent d’une valeur à une autre, il
n’y a pas de milieu. Le modem convertit en signal analogique le signal
numérique provenant de l’unité centrale afin de le moduler par la ligne
téléphonique.
Ainsi, le modem module les informations numériques en ondes
analogiques. En sens inverse, il démodule les données analogiques pour
les convertis en numérique. Le mot « Modem » est ainsi un acronyme pour :
Modulateur/Démodulateur.
6-1 Caractéristiques techniques d’un modem externe
La principale caractéristique d’un modem, c’est sa vitesse de
transmission. Celle-ci est exprimée en bit par seconde ou en kilobit par
seconde. Pour des vitesses de transmission plus élevée, on utilise les
modems spécifiques tels que :
✓ Les modems ADSL (Asymetrical Digital Subscriber Line)
✓ Les modems GSM (Groupe Special Mobile ou Groupe System
Mobile)
6-2 Connectiques d’un modem externe
L’interface utilisé par les modems externes est soit :
◆ Le port série DB-9
◆ Le port USB
7.) La webcam
Une webcam ou encore webcaméra est un périphérique d’entrée qui
produit une vidéo dont l’objectif est sa transmission en direct à travers un
réseau comme l’Internet.
7-1 Qualités des images captés par une webcam
Les images captées par une webcaméra sont principalement
destinées à être transmise par le biais d’un réseau. Pour ne pas
dépasser le débit d’un tel réseau, l’image produite est compressée afin
d’obtenir une image de faible qualité tant en définition (souvent moins
le standard VGA) c’est-à-dire moins de 640 * 480 points quant aux
rafraîchissement (nombre d’image par seconde). Ainsi pour assurer une
qualité d’image convenable, il est préférable de disposer d’une
connexion à haut débit par exemple ADSL.
Certains appareils photo numériques intègre également une
fonction webcam. Ceux qui n’en dispose pas peuvent être utilisé comme
webcam s’il dispose d’une sortie vidéo et que l’ordinateur dispose d’une
entrée vidéo.
7-2 Connectiques d’une webcam
Une webcam peut se connecter à un ordinateur par l’intermédiaire :
 Un port USB
 Un port Firewire
 Les ports parallèles
 Un port série
 Un port réseau Ethernet ou un réseau WIFI
 Une carte d’acquisition vidéo interne ou externe
 Un convertisseur d’entrée analogique et sortie numérique USB
 Un serveur vidéo entré en analogique / sortie numérique Ethernet
8.) Les lecteurs externes
8-1 Différents types de disques optiques
Il existe principalement trois types de disque optiques qui sont :
 Les CD (Compact Disk) ;
 Les DVD (Digital Versatile Disk) ;
 Les BR-D (Blu-Ray Disk).
La capacité d’un DVD équivaut environ à sept fois celle d’un CD tandis
que la capacité d’un blu-ray équivaut environ à cinq fois celle d’un DVD.
Un CD peut être inscriptible une fois (CD-R) ou réinscriptible (CD-RW).
Les DVD existent en simple couche ou en double couche (DVD-DL). On
distingue deux normes aux niveaux des DVD : les DVD - et les DVD +.
Les DVD + sont plus adaptés au stockage des données que les DVD -.
Les DVD comme les CD sont aussi soit inscriptible ou soit réinscriptible.
On assiste à la grande famille de DVD : DVD ± R ; DVD ± RDL ; DVD ±
RW ; DVD ± RWDL. Les Blu-Ray Disk (BR-D) existent en simple couche
ou en double couche et sont inscriptible (BD-R) ou réinscriptible (BD-
RE).
8-2 Lecteurs CD-ROM externe
Le lecteur CD-ROM permet de lire les données enregistrées sur les CD-
ROM.
8-2-1 Fonctionnement
La lecture des informations sur un CD se fait à l’aide d’un faisceau
de lumière laser émis par une lentille. Lorsque la lumière laser frappe
une zone non gravée, un détecteur peut recevoir la lumière réfléchir
sur la couche métallique du CD-ROM. Lorsque la lumière frappe une
zone gravée, la lumière réfléchir n’atteint pas le détecteur (par suite
d’un phénomène physique appelée « Interface de phase ». Tout se
passe comme si elle n’était pas réfléchie.
8-2-2 Caractéristiques
Un lecteur de CD-ROM est caractérisé par les éléments suivants :
 Sa vitesse
 Son temps d’accès qui représente le temps moyen pour aller
d’une partie du CD à une autre.
8-2-3 Connectiques
L’interface utilisé pour connecter un lecteur CD-ROM à un ordinateur
est un port USB.
8-3 Lecteurs DVD-ROM et lecteur DVD-RAM
Un lecteur DVD-ROM permet de lire des informations enregistrées sur
les DVD-ROM alors qu’un lecteur DVD-RAM permet de lire des
informations enregistrées sur les DVD-RAM.
8-3-1 Caractéristiques techniques
Un lecteur DVD se caractérise par les éléments suivants :
 Les formats d’images qu’il supporte
 Le codage des signaux audio et vidéo
 La définition de l’image affiché à l’écran de l’ordinateur
 Le système de fichier
 L’exploitation ou non d’un disque dur
8-3-2 Connectiques
Un lecteur DVD-ROM ou DVD-RAM se connecte à un micro-
ordinateur à travers un port USB.
8-4 Lecteur de carte mémoire externe
Un lecteur de carte mémoire externe permet de lire les différentes
cartes mémoire que l’on trouve dans les téléphones portables, dans les
appareils photos, etc.
 Les cartes mémoires se diffèrent par leur format. On distingue :
La carte SD (Secure Digital)
La carte CF (Compact Flash)
La carte MF (Memory Flash)
La carte SM (Smart Media)
La carte MS (Memory Stick)
La carte MMC (Multi-Media Card)
La carte PCMCIA (Personal Computer Memory Card International
Association)
 Connectique
Le lecteur de carte mémoire externe se connecte à l’unité centrale à travers
un port USB.
9.) Graveur externe
Le graveur est un périphérique mixte qui permet d’écrire et de lire des
données soit sur des CD-R et des CD-RW, soit sur des DVD-R ou des DVD-
RW ou soit sur des BD-R et BD-RW.
Un logiciel de gravure est un ensemble de programmes informatique qui
permettent d’écrire sur des CD, des DVD des Blu-Disk. Dans certain
système d’exploitation, les fonctionnalités de gravure sont intégrées dans
l’explorateur de fichiers.
10.) Disque dur externe
Un disque dur externe est un périphérique de stockage permettant de
stocker des données, mais aussi d’augmenter la capacité de stockage d’un
périphérique tel qu’un ordinateur. Il existe trois types de disque dur
externes :
◼ Les disques durs externes de bureau à 3, 5"" (3, 5 pouces)
◼ Les disques durs externes portables à 1, 3"" ; 1, 8"" et 2, 5""
◼ Les disques durs externes multimédia
 Connectiques d’un disque dur externe
Un disque dur externe se connecte à un micro-ordinateur par
l’intermédiaire :
▪ D’un port USB
▪ D’un port Firewire
▪ D’un port HDMI, RCA ou S-Vidéo pour les disques durs externes
multimédia.
11.) Haut-parleurs
Un haut-parleur est un périphérique de sortie qui permet de rendre
audible le son provenant de la carte son de l’unité centrale.
11-1 Caractéristiques techniques
Un haut-parleur possède plusieurs caractéristiques techniques dont il
faut tenir compte en fonction de l’utilisation que l’on compte faire du
haut-parleur. Ce sont :
⚫ La puissance efficace ou RMS (Root Mean Square) du haut-parleur
exprimé en Watt ;
⚫ La puissance crête exprimée en Watt (puissance maximale que le
haut-parleur peut supporter) ;
⚫ La bande passante exprimée en Hertz correspond à la plage de
fréquence que le haut-parleur peut restituer ;
⚫ La sensibilité et l’efficacité exprimée en Décibel : il s’agit de la
pression acoustique mesurée à un mètre du haut-parleur,
lorsqu’on lui fournit un niveau de 2, 83 V efficace (correspond à
une puissance d’un watt surchargée de 8 ohms) ;
⚫ L’impédance exprimée en ohm
11-2 Connectiques
Un haut-parleur se connecte à un micro-ordinateur soit à travers un
port USB et un port audio de couleur (vert, noir et gris).
12.) Mannettes de jeux
C’est un dispositif d’entrée chargé de transmettre les actions d’un joueur
à un unité centrale. Il existe des mannettes à fil et des mannettes sans-fil.
 Connectique des mannettes de jeux à fil
Les mannettes de jeux à fil se connecte à un micro-ordinateur à travers un
port USB.
CONCLUSION
Les composants externes d’un micro-ordinateur sont essentiellement des
périphériques qui permettent de communiquer avec l’extérieur. Il est
important de connaître les caractéristiques les plus courants afin de faciliter
le choix et l’utilisation de ces derniers.
Chapitre 3 : Etude des composants internes de l’unité centrale

INTRODUCTION

Dans ce chapitre, nous ferons la description détaillée de l’unité centrale


d’un micro-ordinateur du bureau. L’unité centrale d’un micro-ordinateur de
bureau comporte généralement :

 Un boitier métallique au sein duquel se trouve l’ensemble des


composants.
 Un bloc d’alimentation des autres composants de l’unité central.
 Une carte électronique appelée carte mère sur laquelle sont installés
tous les composants et à laquelle sont branchés tous les périphériques.
 Un disque dur interne (Hard drive)
 Un lecteur de disquette interne.
 Un lecteur ou graveur CD/DVD ROM.
 Un lecteur de carte mère.
 Un ou plusieurs ventilateurs pour refroidir l’unité centrale.
1.) Boitier de l’unité central
Le boitier (ou châssis) de l’unité centrale est le dispositif métallique auquel
sont fixés les différents composant interne par l’intermédiaire des
entretoises et des vis. Les boitiers ont par ailleurs d’autres utilités telles
que l’isolement phonique ou la protection contre les rayonnements
électromagnétiques.
1-1 Forme du Boitier
On distingue deux catégories de boitier pour les micro-ordinateurs de
bureau à savoir : le boitier horizontal (desktop) et le boitier vertical
(Tower).
1-1-1 Boitier horizontale (desktop)
C’est un boitier de faible encombrement (occupe peu d’espace) sur lequel
on pose le moniteur mais ce boitier présente pour inconvénient le fait
que l’agencement des composants à l’intérieur est difficile et la
circulation d’air n’est pas bonne.
1-1-2 Boitier verticale (Tower ou tour)
Il est disposé à côté de l’écran sur le bureau. C’est un boitier qui a
l’avantage de présenter suffisamment d’espace pour les composants
internes et pour la circulation de l’air. On distingue généralement les
catégories suivantes des boitiers verticaux :
➔ Le boitier grand tour : il s’agit de boitier de grande taille (60 à 70
cm) de hauteur, possédant 4 à 6 emplacements 5"1/4 (5,25 pouces)
et 2 ou 3 emplacements 3"1/2 en façade ainsi que deux ou trois
emplacements 3"1/2 en interne. Les emplacements 5,25 pouces en
façade sont destinés aux lecteurs en graveur de CD et DVD ROM alors
que les emplacements (3,5 pouces) en façade sont destinés à loger des
lecteurs de disquettes, disques durs et les lecteurs de carte mémoire.
Le boitier grande tour occupe un grand espace mais offre des
possibilités intéressantes d’extension des composants. L’accès aux
composants internes est plus facile. Il y a une bonne circulation d’air
et le boitier grand tour dispose souvent un ventilateur supplémentaire
permettant de le refroidir dans de très bonne condition surtout si le
micro-ordinateur dispose de plusieurs disques durs.
➔ Le boitier moyenne tour : il s’agit de sorte de taille moyenne (40 à 50
cm de hauteur) possédant 3 ou 4 emplacements 5"1/4 en façade et
deux emplacement 3"1/2.
➔ Le boitier mini tour : il s’agit de boitier de petite dimension (35 à 40
cm de hauteur) possédant généralement 2 ou 3 emplacements 5"1/4
et 1 ou 2 emplacements 3"1/2 façade, ainsi que deux emplacements
3"1/2 interne.
1-1-3 Différents types de format de boitiers
Les boitiers sont fabriqués en fonction de la taille de la carte mère donc le
format de la carte mère est aussi celui du boitier. Les formats de carte mère
seront d’écrit plus loin.
Quelques formats de boitier d’unité centrale sont :
✓ Le format « AT baby, AT full format » est un format utilisé sur les
premiers micro-ordinateur PC à processeur de type 80486. Ce format a
été remplacé par le format ATX possédant une forme plus propice à la
circulation de l’air et rendant l’accès aux composants plus pratique. Le
format ATX est une évolution du format AT Baby. Il s’agit d’un format
étudié pour améliorer l’ergonomie.
✓ Le format E-ATX réservé aux ordinateur serveurs.
✓ Le format BTX (Balanced Technology Extended) standard est un format
prévu pour apporter quelques améliorations au niveau de l’agencement
des composants afin d’optimiser la circulation de l’air. Le flux d’air est
canalisé et dirigé principalement vers le micro-processeur. Deux autres
formats de boitier BTX existent à savoir : le format micro-BTX et le
format pico-BTX.
✓ Le format ITX (Information Technology Extended) est un format
extrêmement compact conçu pour les micro-ordinateurs de type PC. Il
existe deux autres formats de boitier ITX à savoir : le format mini-ITX
et le format micro-ITX.
1-1-4 Caractéristique d’un boitier
Un boitier est caractérisé par les paramètres ci-après :
• La forme : Tower ou desktop
• La couleur : noir, blanc...
• La masse : en g ou en kg
• Les dimensions : largeur, hauteur, profondeur
• Le format : ATX ; BTX ; ITX…
• La marque : TOSHIBA, LENOVO, HP, etc...
• Le nombre d’emplacement 5"1/4
• Le nombre d’emplacement 3"1/2
• La présence ou non du bloc d’alimentation.
• Le nombre d’emplacements de ventilateur.
• Le nombre de sorties de cartes d’extension
1-1-5 La visserie de la carte mère
1-1-5-1 LES ENTRETOISES
Les entretoise (sur élévateur de carte mère) sont de petits plots
métalliques en cuivre. Elles permettent de maintenir la carte mère à
l’écart du boitier pour éviter tout court-circuit. Les entretoises se
vissent à la main.
1-5-1-1 Les vis
Les vis servent à maintenir ensemble les composants d’une unité
centrale. Bien qu’il y ait un grand nombre de fabricants de boitier
seulement trois types de vis sont d’usage courant.
▪ Les vis 6-32 sont souvent utilisées pour fixer le bloc
d’alimentations, les disques durs et les composants du boitier tels
que le couvercle du boitier et les cartes d’extension pour maintenir
la carte mère au-dessus du sur élévateur.
▪ Les vis M3 de longueur 0,5 cm servent à fixer les lecteurs de
disques optiques et les lecteurs de disquettes.
▪ Des vis à main 4-40 sont utilisées pour maintenir les connecteurs
VGA, DVI, ports séries, ports parallèles et les ports mannettes de
jeux (ports MIDI) en place pour qu’ils ne se détachent pas sous le
poids du câble. Toutefois certains constructeurs ont conçu des
boitiers dépourvus de vis et ne nécessitant aucun outil pour le
montage et le démontage.
2.) Le bloc d’alimentation
Le bloc d’alimentation (Power Supply Unit, PSV) ou simplement
alimentation d’un micro-ordinateur est le dispositif électronique qui
fournit le courant électrique aux différents composants internes et externe
de l’unité centrale. L’alimentation est chargée de convertir la tension
électrique du secteur (110 V ou 220 V efficace) en différents niveaux de
tension continue (+12 V, -12 V, +5 V, -5 V, +3,3 V, -3,3 V, 0 V) compatible
avec les circuits électroniques de l’unité centrale. Il y a une catégorie très
couramment utilisée de blocs d’alimentation de types ATX. Il existe
néanmoins d’autres catégories de blocs d’alimentation.
2-1 Bloc d’alimentation ATX
C’est le bloc d’alimentation utilisé pour les microordinateurs PC de type
Pentium II et postérieurs. L’alimentation fournit les tensions continues
de sorties suivantes : +5 V, -5 V, +12 V, -12 V et +3,3 V. Le bloc
d’alimentation du type ATX est doté des connecteurs énumérés ci-
après :
➢ Un connecteur principal ATX existant en formats 20 broches (ou
pins) et 24 broches dotés d’un détrompeur qui empêche de le
brancher à l’envers. Le format à 24 broches dispose tout d’abord de
20 broches identiques aux broches du format 20 broches et de 4
broche désolidarisées supplémentaires afin de respecter la
compatibilité avec les broches cartes mères nécessitant un
connecteur à 20 broches (tableau 1). Ce sont les broches 11 (+12 V ;
jaune) ; 12 (+3,3 V ; orange) ; 23 (+5 V ; rouge) et 24 (0 V ; noir).
Certaines alimentations ont des conducteurs qui ne respectent pas
le code de couleurs indiqué dans le tableau 1. Certaines
alimentations utilisent la broche <<réservée (NC)>> pour fournir du
(-5) volts.
Tableau 1 : Brochage du principal ATX

Numéro de Niveau de tension et


Couleur des conducteurs
broches signification

1 Orange +3 ,3 V

2 Orange +3,3 V

3 Noire 0 V(masse)

4 Rouge +5 V

5 Noire 0 V(masse)

6 Rouge +5 V

7 Noire 0 V(masse)

8 Gris Alimentation correcte (PG)

9 Violet +5V (mise en veille, SB)

10 Jaune +12 V

11 Jaune +12 V

12 Orange 0 V(masse)

13 Orange +3,3 V

14 Bleu -12 V

15 Noire 0 V(masse)

16 Vert Alimentation allumée (POn)

17 Orange 0V

18 Bleu 0V

19 Noire 0V

20 Blanche Réservée

21 Rouge +5 V

22 Rouge +5 V

23 Rouge +5 V

24 Noire 0 V (masse)
Une alimentation de type ATX seule, branche sur le secteur (120 à 230
V) mais non connectée à la carte mère ne s’allumera pas, seule la broche 9
(+5 V ; violet) fournir du 5 volts. Pour que l’alimentation se mettre en service
il faut court circuiter la broche 16 (vert, Power On) ou (PS_ON) avec une
broche (18 ; noire) par exemple qui représente la masse. Le signal Power On
est un signal délivré par la carte mère que les systèmes d’exploitation tel que
Windows utilisent pour allumer ou éteindre l’ordinateur de façon
automatique. Le signal (+5 V SB) appelé signal de niveau logiciel est toujours
présent sur la carte mère qui reçoit donc en permanence un courant très
faible que l’ordinateur soit allumé ou éteint. Le signal Power Good (PG,
alimentation correcte) informe le processeur que la tension suffisante est
disponible sur la carte mère et que le démarrage du micro-ordinateur peut
commence sur le plan logiciel.

➢ Un ou plusieurs connecteurs auxiliaires d’alimentation appelés


Molex (4 broches) pour les disques durs compatibles IDE, les
lecteurs ou graveurs de CD/DVD ROM et les lecteurs de disquettes.
Les connecteurs à 4 broches fournissent du (+5 V) par le fil rouge et
du (+12 V) par le fil jaune. Les deux fils noirs correspondent à la
masse.
➢ Un connecteur d’alimentation (4 broches) du processeur ou
connecteur ATX 12 V.
➢ Un ou plusieurs connecteurs d’alimentation appelés (mini-molex) du
lecteur de disquette interne.
➢ Un ou plusieurs connecteurs auxiliaires d’alimentation pour les
disques durs et les lecteurs ou graveurs de CD/DVD compatibles
SATA.
➢ Un ou plusieurs connecteurs auxiliaires d’alimentation à (6 broches)
pour renforcer l’alimentation du processeur dans le cas des micro-
ordinateurs intégrant une carte vidéo de taille.
2-2 Autres formats de bloc d’alimentation
Ils existent d’autres formats moins courants de bloc d’alimentation à
savoir : le format BTX, le format NLX, le format SFX.
2-3 Puissance d’un bloc d’alimentation
La puissance du bloc d’alimentation dépend du nombre de
périphériques internes et du nombre de périphériques externes à
alimenter. Un bloc d’alimentation de 250 W peut suffire pour un boitier
de format mini tour alors que pour un boitier moyenne tour, il faut un
bloc d’alimentation de 400 W tout au moins. Lorsque la puissance du
bloc d’alimentation est insuffisante, des pannes peuvent survenir après
l’installation d’un nouveau périphérique.
3.) Carte mère
La carte mère est l’un des principaux composants de l’unité centrale. Elle
se présente sous la forme d’un circuit imprimé sur lequel sont présentés
les divers composant. La carte mère détermine les caractéristiques de tous
les autres composants de l’unité centrale. La plupart des cartes mères de
dernière génération renferment :
• Une LED appelé « Power LED » qui s’allume lorsque la carte mère est
connecté au bloc d’alimentation ;
• Un dispositif qui accouple un ventilateur à un radiateur (ventirad)
permettant de refroidir le processeur ;
• Un ou plusieurs micro-processeur (CPU) déposée dans un ou
plusieurs ports spéciaux appelé chacun « socket processeur »
• Un jeu de deux puces appelés les chipsets ;
• Une puce spéciale appelée « Puce BIOS » ou « CMOS » qui contient un
logiciel spécial appelé « le BIOS ». Ce logiciel sert d’interface entre le
système d’exploitation et la carte mère ;
• Une prise audio si possible pour l’enregistrement et la restitution du
son ;
• Une pile électrique appelée « Pile CMOS » pour maintenir la puce
BIOS sous tension permanente ;
• Des emplacements appelés « Slots » pour disposer les barrettes de
mémoire RAM ;
• Une ou plusieurs puces constituant la mémoire FLASH ;
• Une ou plusieurs puces constituant la mémoire cache ;
• Une prise principale servant à alimenter la carte mère à l’aide du
connecteur principale provenant du bloc d’alimentation ;
• Une prise d’alimentation du processeur à l’aide du connecteur
auxiliaire provenant du bloc d’alimentation ;
• Une prise d’alimentation du ventilateur processeur ;
• Un port FDC (Floppy Disc Controller) ou port « Floppy » pour
connecter le lecteur de disquette à la carte mère à l’aide d’une nappe
FDC ;
• Un ou plusieurs ports IDE (ou ATA ou PATA) pour connecter les
disques dur et lecteurs (ou graveur) de CD/DVD compatible IDE à la
carte mère à l’aide des nappes IDE ;
• Un ou plusieurs ports SATA pour connecter les disques dur et
lecteurs (ou graveur) de CD/DVD compatible SATA à la carte mère à
l’aide des connecteurs SATA
• Un ou plusieurs ports USB interne si possible pour connecter
certains lecteurs de disquettes ou certains disques dur à la carte
mère ;
• Un ou plusieurs ports Firewire interne pour connecter les disques
durs interne et les lecteurs de MP3 interne à la carte mère ;
• Des ports SCSI (Small Computer System Interface) pour connecter
les disques durs et les lecteurs compatibles SCSI interne à la carte
mère à l’aide des connecteurs SCSI ;
• Des ports PCI ou des ports PCIe pour disposer les cartes d’extension
comme les cartes son, les cartes réseaux, les cartes modem, etc. sur
la carte mère ;
• Un port AGP ou un port PCIe pour disposer la carte graphique sur la
carte mère ;
• Des ports ISA ou DMA qui permettent à certaines puces de la carte
mère de communiquer sans passer par le processeur ;
• Un groupe de ports situés à l’arrière (Back Panel) pour relier la carte
mère aux périphériques externes ;
• De composant électronique discret (résistances, condensateurs et
bobines).

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