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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL


PROVINCE DU SUD-KIVU
VILLE DE BUKAVU

UNIVERSITE CATHOLIQUE DE BUKAVU (UCB)

TRAVAIL PRETIQUE D’INFORMATIQUE

PRESENTE PAR : MUTAGOMA


KARUMBA PIERRE
ENCADREUR : BOB BALIMBALA

ANNEE ACADEMIQUE 2023-2024


HISTORIQUE DE L’INFORMATIQUE
L'histoire de l'informatique a commencé bien avant la discipline moderne des sciences
informatiques, généralement par les mathématiques ou la physique. Les développements des
siècles précédents ont évolué vers la discipline que nous connaissons aujourd'hui sous le nom
d'informatique. En 1966, l’informatique a été définie par l'Académie française comme la
« science du traitement rationnel de l'information. L’histoire de l’informatique résulte de la
conjonction entre des découvertes scientifiques et des transformations techniques et sociales :

 découvertes physiques sur les semi-conducteurs et la miniaturisation des transistors ;


 découvertes mathématiques sur la calculabilité et les propriétés des algorithmes ;
 invention de la théorie de l’information, de la sémiotique et de la cybernétique ;
 transformations techniques, l’introduction de machines ou de composants informatiques, des
machines à laver aux automobiles et aux avions, des banques à la santé, de l’imprimerie à la
documentation en ligne ;
 transformations sociales avec l’organisation des entreprises et des administrations autour de
leur système d’information automatisé, et avec la circulation de l’information dans
les réseaux sous forme numérique.
 l’unité arithmétique et logique, un organe de calcul, susceptible d’exécuter les
opérations arithmétiques et logiques ;
 une mémoire, ou mémoire centrale, servant à la fois à contenir les programmes décrivant la
façon d’arriver aux résultats et les données à traiter ;
 des organes d’entrée-sortie, ou périphériques, servant d’organes de communication avec
l’environnement et avec l’homme ;
 Une unité de commande (control unit) permettant d’assurer un fonctionnement cohérent des
éléments précédents.

La naissance de l’ordinateur est attribuée à Charles Babbage. Dès 1834, afin de construire des
tables mathématiques pour différentes fonctions, Babbage conçut une machine de calcul
générique, dont quelques exemplaires furent fabriqués.

Le mot ordinateur date de 1955. Il fut inventé par Jacques Perret à la demande du responsable
publicité d'IBM qui voulait un nom pour communiquer sur le « calculateur », traduction littérale du
mot « computer ». En effet, IBM souhaitait commercialiser une machine destinée au traitement de
l'information.
Il faut attendre 1968, et après de nombreux modèles d’ordinateurs, pour voir apparaître le premier
ordinateur personnel (« personnal computer »). L’idée, lancée en 1962, a germé dans l’esprit des
constructeurs, qui se lancent dans ce nouveau pari : celui de concevoir l’ordinateur de demain.
Personnel et plus léger, il se doit de se faire une place dans chaque foyer et « remplacer les listes de
courses ». Et l’un des premiers tournants est l’apparition d’une calculatrice de bureau, conçue par
Hewlett-Packard, la HP 9100. Son poids ? 20 kilos ! Uniquement destinée aux calculs, elle marque
toutefois un tournant dans l’histoire de l’informatique, en étant l’un des premiers outils accessibles
au plus grand nombre. La même année, la première souris informatique voit le jour. Les innovations
s’enchaînent, les modèles d’ordinateurs se multiplient.
COMPOSITION D’UN ORDINATEUR
Une définition simple du matériel informatique est « toute pièce ou composant physique
contribuant à un système informatique ». Il existe plusieurs types de matériel différents à l’intérieur
d’un ordinateur. Les ordinateurs de bureau et les ordinateurs portables incluent tous ces types de
matériel, bien que la taille et le type diffèrent en raison de la conception compacte des ordinateurs
portables.
L’ordinateur comporte principalement deux grandes parties notamment la partie matériel
(hardware) et la partie immatériel ou logiciel (software).

 Matériel : Considérez le matériel informatique comme les composants de votre


ordinateur que vous pouvez voir et toucher. Il s’agit des composants tangibles qui sont
probablement montés dans le boîtier de votre ordinateur et installés avec un tournevis.
 Logiciels : Les logiciels informatiques, quant à eux, ne sont pas accessibles
physiquement, mais correspondent aux programmes que vous installez sur votre
ordinateur, et fournissent un ensemble d’instructions indiquant à votre ordinateur
comment fonctionner.
Parmi les principaux composants matériels de l’ordinateur ; nous trouvons ceux repris ci-dessous :
Le processeur : Le processeur est la tête pensante de votre ordinateur. Plus il est puissant, plus les
informations sont traitées rapidement ! Ses entités de calcul sont appelées des cœurs. Il existe ainsi
des processeurs à deux, quatre ou six cœurs. Son efficacité dépend également de sa fréquence,
exprimée en gigahertz (GHz).
La mémoire vive (RAM) : Il s'agit d'un espace de stockage réservé à votre ordinateur. Pendant que
vous travaillez, il y place toutes les données temporaires lui permettant d'être réactif ! Plus
la mémoire RAM est importante, plus votre PC est réactif. Elle se mesure en giga-octets (Go).
La carte graphique : Elle est responsable de l'affichage de tous les éléments graphiques : jeux, mais
aussi photos, vidéos et logiciels... On l'appelle parfois carte vidéo. De plus en plus de cartes
graphiques intègrent une mémoire dédiée uniquement à l'affichage, voire un processeur
indépendant !
Le disque dur : Le disque dur est l'espace de stockage réservé à l'utilisateur : il accueille vos
documents, programmes, données… Sa contenance est exprimée en giga-octets (Go), ou téraoctets
(To, 1To = 1000 Go). De 300 Go à 2 To, il en existe de toutes les tailles ! Il est également possible
d'ajouter des disques durs SSD internes dans certains ordinateurs, ou d'en brancher en externe.
La carte mère : La carte mère est le socle sur lequel tous les éléments viennent s'emboîter. Elle
accueille tous les composants de votre ordinateur, et conditionne ses possibilités d'évolution. Selon
le nombre de slots (emplacements) qu'elle présente, vous pourrez par la suite ajouter des barrettes
de mémoire, changer le processeur ou intégrer une carte graphique… Elle embarque également le
chips et, responsable de la transmission des informations entre les composants et l'ordinateur. Elle
compte diverses options additionnelles, comme les cartes Wi-Fi, son…
Le lecteur/graveur : Bien qu'optionnel, il est de fait quasiment indispensable vissée au boîtier et
connecté à la carte mère, il peut lire différents formats. Ses performances sont définies par ses
vitesses de lecture et d'écriture, ainsi que par les formats qu'il supporte (CD, DVD, Blu-ray…).
L'alimentation : Elle va souvent de pair avec le boîtier du PC. Responsable de l'arrivée du courant
électrique, elle se mesure en watts. Elle se présente sous la forme d'un boîtier, et intègre
des ventilateurs.
En ce qui concerne la partie immatérielle ; nous savons que :
En informatique, un logiciel est un ensemble de séquences d’instructions interprétables par une
machine et d’un jeu de données nécessaires à ces opérations. Le logiciel détermine donc les tâches
qui peuvent être effectuées par la machine, ordonne son fonctionnement et lui procure ainsi son
utilité fonctionnelle. Les séquences d’instructions appelées programmes ainsi que les données du
logiciel sont ordinairement structurées en fichiers. La mise en œuvre des instructions du logiciel est
appelée exécution et la machine chargée de cette mise en œuvre est appelée ordinateur ou
calculateur.

Un logiciel peut être classé comme système, applicatif, standard, spécifique, ou libre, selon la
manière dont il interagit avec le matériel, selon la stratégie commerciale et selon les droits sur le
code source des programmes.

Les logiciels sont créés et livrés à la demande d'un client ou sur l'initiative du producteur, et mis sur
le marché, parfois gratuitement.

La liaison entre les parties matériels et l’utilisateur (l’homme) est expliquée par l’illustration ci-
dessous :
le codagE
Contrairement au logiciel, le codage de programmation, lui, consiste à écrire du code en utilisant un
langage de programmation, qui est un ensemble de règles et de conventions pour écrire des
instructions que l’ordinateur peut comprendre et exécuter. Il existe de nombreux langages de
programmation différents, tels que le C, le Java et le Python.
Les procédés physiques de codage de l’information sont analogiques ou numériques. Les
premiers enregistrements du son étaient analogiques, sur disques ou bandes magnétiques.
La télévision a longtemps utilisé la modulation des ondes, donc un phénomène physique continu,
pour transporter les images et les sons. Le transport, le codage et le décodage, utilisent alors les
caractéristiques continues des machines physiques. Ces codages sont sensibles aux déformations
par l’usure matérielle et le bruit. Ils ont l'avantage de rester compréhensibles malgré la dégradation
du signal.

Avec le codage numérique, qui supplante peu à peu le codage analogique dans tous les domaines,
les machines physiques sont seulement le support d’une information qui est traitée, transformée,
codée, décodée par des machines logicielles. Il y a « dématérialisation » de l’information, qui n’est
plus liée à son support, qui peut être recopiée facilement et à très faible coût sans perte
d’information. Il y a toutefois perte d’information par la compression des fichiers, souvent adoptée
pour économiser de la taille mémoire et accélérer le traitement. Autre inconvénient, dans les
systèmes numériques fondés sur "tout ou rien", il suffit d'un petit dysfonctionnement pour que
l'ensemble des données deviennent incompréhensibles, voire perdues.

Vers 1930, Gödel invente pour faire des démonstrations d’indécidabilité un codage numérique des
expressions logiques. Ce travail fournira plus tard des bases théoriques au codage informatique.
Dans les codes informatiques ASCII (7 bits), ISO (8 bits), Unicode (16 bits), tous les caractères ont un
équivalent numérique qui permet de passer d’une représentation interne sous forme de 0 et de 1
sur laquelle l'ordinateur calcule, à leur présentation lisible par l'homme sur un écran ou une feuille
de papier.

Avec ces codes, on transforme des textes en nombres. On peut aussi numériser des images, du son,
par discrétisation du signal. Le son est continu, mais un signal sonore peut être découpé en
éléments très petits, inférieurs à la sensibilité de l'oreille humaine. Les images numérisées sont
découpées en points (pixels) et chaque point est codé en fonction de ses propriétés. Si le pouvoir
discriminant de l’œil est inférieur à l’approximation faite, on ne fait pas de différence entre l’image
analogique et l’image numérique. C’est la même chose au cinéma pour la reconstruction du
mouvement par l’œil à partir des 24 images fixes par seconde. Une fois toutes ces informations
codées sous forme numérique, on va pouvoir calculer sur elles, comme sur les nombres. Non
seulement le codage numérique est plus fiable, mais il est transportable et copiable avec un coût
négligeable.

Le codage est donc le moyen efficace permettant la communication ou le transfert des ordres
donnés à la machine, elle permet de communiquer les souhaits de l’utilisateur et permet à la
machine d’y répondre favorablement.

Le codage n’est jamais facile mais avec tant d’apprentissage et de ténacités tout le monde peut
arriver à apprendre le langage informatique.
INTERNET ET MESSAGERIE ELECTRONIQUE
INTERNET

Le mot Internet signifie en anglais « interconnecting networks », c'est-à-dire en français «


Interconnexion de réseaux ».

Pour nommer Internet, on parle souvent du « web » (toile d’araignée), du « net », ou encore de « la
toile » Cela est dû au fait que, si on se représente les différentes connexions qui réunissent les PC
autour de la planète, on obtient quelque chose qui ressemble à une toile d’araignée…

Naviguer sur Internet se dit souvent « surfer ».

Un site Internet est un ensemble de pages appartenant à une même entité et groupées sous un
même titre. C’est souvent une entreprise ou une administration. Cela peut être aussi n’importe qui,
particulier ou professionnel. L’outil qui permet de rechercher des sites se nomme « moteur de
recherche ».

Un lien est un mot ou une phrase, voire une image, sur laquelle il suffit de cliquer pour atteindre la
page dont l’adresse est « cachée derrière ». Habituellement, les liens sont en caractères bleu foncé,
et soulignés.

Les favoris sont des liens vers des sites auxquels on accède souvent et que l’on stocke pour éviter
d’avoir à les rechercher à chaque visite.

MESSAGERIE ELECTRONIQUE

L’e-mail ou messagerie électronique permet avant tout de transmettre un message à un


correspondant, de manière analogue au courrier. Chacun des correspondants doit à cette fin
posséder une adresse électronique. Cette adresse est composée de deux parties séparées par le
signe “@” (qui se prononce “at”). La partie gauche de l’adresse est le nom du correspondant, la
partie droite l’entité à laquelle il est rattaché (entreprise, université, etc.) et le nom du domaine
auquel cette entité appartient (en général le nom du pays ou, aux Etats Unis, “com” pour les
entreprises, “edu” pour les universités, etc.). Ces deux composantes aboutissent à un identifiant
unique, comparable à une adresse postale.

Il existe également une deuxième utilisation du courrier électronique qui permet à un certain
nombre d’utilisateurs de participer à des discussions organisées autour d’un thème. On nomme ce
procédé “mailing-list” ou réflecteur. Concrètement, un utilisateur doté d’une adresse électronique
peut s’abonner à un réflecteur. Il recevra alors l’ensemble des messages adressés au réflecteur. De
même, il pourra envoyer des messages ; ceux-ci seront alors répercutés à chacun des abonnés, qui
les recevront comme un message ordinaire.

Le terme de courrier électronique, traduction littérale de e-mail, fait certes penser au courrier
postal. Il convient cependant de déterminer dans quelle mesure cette analogie est transposable sur
le plan juridique et ce au regard des deux utilisations évoquées ci-dessus. Il existe en effet
d’importantes conséquences qui s’attachent à ce régime tant en ce qui concerne la confidentialité
que la responsabilité.

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