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La naissance de l’ordinateur est attribuée à Charles Babbage. Dès 1834, afin de construire des
tables mathématiques pour différentes fonctions, Babbage conçut une machine de calcul
générique, dont quelques exemplaires furent fabriqués.
Le mot ordinateur date de 1955. Il fut inventé par Jacques Perret à la demande du responsable
publicité d'IBM qui voulait un nom pour communiquer sur le « calculateur », traduction littérale du
mot « computer ». En effet, IBM souhaitait commercialiser une machine destinée au traitement de
l'information.
Il faut attendre 1968, et après de nombreux modèles d’ordinateurs, pour voir apparaître le premier
ordinateur personnel (« personnal computer »). L’idée, lancée en 1962, a germé dans l’esprit des
constructeurs, qui se lancent dans ce nouveau pari : celui de concevoir l’ordinateur de demain.
Personnel et plus léger, il se doit de se faire une place dans chaque foyer et « remplacer les listes de
courses ». Et l’un des premiers tournants est l’apparition d’une calculatrice de bureau, conçue par
Hewlett-Packard, la HP 9100. Son poids ? 20 kilos ! Uniquement destinée aux calculs, elle marque
toutefois un tournant dans l’histoire de l’informatique, en étant l’un des premiers outils accessibles
au plus grand nombre. La même année, la première souris informatique voit le jour. Les innovations
s’enchaînent, les modèles d’ordinateurs se multiplient.
COMPOSITION D’UN ORDINATEUR
Une définition simple du matériel informatique est « toute pièce ou composant physique
contribuant à un système informatique ». Il existe plusieurs types de matériel différents à l’intérieur
d’un ordinateur. Les ordinateurs de bureau et les ordinateurs portables incluent tous ces types de
matériel, bien que la taille et le type diffèrent en raison de la conception compacte des ordinateurs
portables.
L’ordinateur comporte principalement deux grandes parties notamment la partie matériel
(hardware) et la partie immatériel ou logiciel (software).
Un logiciel peut être classé comme système, applicatif, standard, spécifique, ou libre, selon la
manière dont il interagit avec le matériel, selon la stratégie commerciale et selon les droits sur le
code source des programmes.
Les logiciels sont créés et livrés à la demande d'un client ou sur l'initiative du producteur, et mis sur
le marché, parfois gratuitement.
La liaison entre les parties matériels et l’utilisateur (l’homme) est expliquée par l’illustration ci-
dessous :
le codagE
Contrairement au logiciel, le codage de programmation, lui, consiste à écrire du code en utilisant un
langage de programmation, qui est un ensemble de règles et de conventions pour écrire des
instructions que l’ordinateur peut comprendre et exécuter. Il existe de nombreux langages de
programmation différents, tels que le C, le Java et le Python.
Les procédés physiques de codage de l’information sont analogiques ou numériques. Les
premiers enregistrements du son étaient analogiques, sur disques ou bandes magnétiques.
La télévision a longtemps utilisé la modulation des ondes, donc un phénomène physique continu,
pour transporter les images et les sons. Le transport, le codage et le décodage, utilisent alors les
caractéristiques continues des machines physiques. Ces codages sont sensibles aux déformations
par l’usure matérielle et le bruit. Ils ont l'avantage de rester compréhensibles malgré la dégradation
du signal.
Avec le codage numérique, qui supplante peu à peu le codage analogique dans tous les domaines,
les machines physiques sont seulement le support d’une information qui est traitée, transformée,
codée, décodée par des machines logicielles. Il y a « dématérialisation » de l’information, qui n’est
plus liée à son support, qui peut être recopiée facilement et à très faible coût sans perte
d’information. Il y a toutefois perte d’information par la compression des fichiers, souvent adoptée
pour économiser de la taille mémoire et accélérer le traitement. Autre inconvénient, dans les
systèmes numériques fondés sur "tout ou rien", il suffit d'un petit dysfonctionnement pour que
l'ensemble des données deviennent incompréhensibles, voire perdues.
Vers 1930, Gödel invente pour faire des démonstrations d’indécidabilité un codage numérique des
expressions logiques. Ce travail fournira plus tard des bases théoriques au codage informatique.
Dans les codes informatiques ASCII (7 bits), ISO (8 bits), Unicode (16 bits), tous les caractères ont un
équivalent numérique qui permet de passer d’une représentation interne sous forme de 0 et de 1
sur laquelle l'ordinateur calcule, à leur présentation lisible par l'homme sur un écran ou une feuille
de papier.
Avec ces codes, on transforme des textes en nombres. On peut aussi numériser des images, du son,
par discrétisation du signal. Le son est continu, mais un signal sonore peut être découpé en
éléments très petits, inférieurs à la sensibilité de l'oreille humaine. Les images numérisées sont
découpées en points (pixels) et chaque point est codé en fonction de ses propriétés. Si le pouvoir
discriminant de l’œil est inférieur à l’approximation faite, on ne fait pas de différence entre l’image
analogique et l’image numérique. C’est la même chose au cinéma pour la reconstruction du
mouvement par l’œil à partir des 24 images fixes par seconde. Une fois toutes ces informations
codées sous forme numérique, on va pouvoir calculer sur elles, comme sur les nombres. Non
seulement le codage numérique est plus fiable, mais il est transportable et copiable avec un coût
négligeable.
Le codage est donc le moyen efficace permettant la communication ou le transfert des ordres
donnés à la machine, elle permet de communiquer les souhaits de l’utilisateur et permet à la
machine d’y répondre favorablement.
Le codage n’est jamais facile mais avec tant d’apprentissage et de ténacités tout le monde peut
arriver à apprendre le langage informatique.
INTERNET ET MESSAGERIE ELECTRONIQUE
INTERNET
Pour nommer Internet, on parle souvent du « web » (toile d’araignée), du « net », ou encore de « la
toile » Cela est dû au fait que, si on se représente les différentes connexions qui réunissent les PC
autour de la planète, on obtient quelque chose qui ressemble à une toile d’araignée…
Un site Internet est un ensemble de pages appartenant à une même entité et groupées sous un
même titre. C’est souvent une entreprise ou une administration. Cela peut être aussi n’importe qui,
particulier ou professionnel. L’outil qui permet de rechercher des sites se nomme « moteur de
recherche ».
Un lien est un mot ou une phrase, voire une image, sur laquelle il suffit de cliquer pour atteindre la
page dont l’adresse est « cachée derrière ». Habituellement, les liens sont en caractères bleu foncé,
et soulignés.
Les favoris sont des liens vers des sites auxquels on accède souvent et que l’on stocke pour éviter
d’avoir à les rechercher à chaque visite.
MESSAGERIE ELECTRONIQUE
Il existe également une deuxième utilisation du courrier électronique qui permet à un certain
nombre d’utilisateurs de participer à des discussions organisées autour d’un thème. On nomme ce
procédé “mailing-list” ou réflecteur. Concrètement, un utilisateur doté d’une adresse électronique
peut s’abonner à un réflecteur. Il recevra alors l’ensemble des messages adressés au réflecteur. De
même, il pourra envoyer des messages ; ceux-ci seront alors répercutés à chacun des abonnés, qui
les recevront comme un message ordinaire.
Le terme de courrier électronique, traduction littérale de e-mail, fait certes penser au courrier
postal. Il convient cependant de déterminer dans quelle mesure cette analogie est transposable sur
le plan juridique et ce au regard des deux utilisations évoquées ci-dessus. Il existe en effet
d’importantes conséquences qui s’attachent à ce régime tant en ce qui concerne la confidentialité
que la responsabilité.