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bête
Porterez-vous la marque de la bête? Sans cette marque, vous ne pourrez ni acheter ni
vendre. Mais si vous la portez, vous subirez des fléaux. Que faire ?
On dirait qu’aucun sujet n’intrigue autant les gens que la marque mystérieuse de la
bête dont parle le dernier livre de la Bible – l’Apocalypse. Maints ouvrages ont été
écrits – et de nombreux sermons prêchés – à son sujet. Les érudits et les théologiens
l’expliquent souvent très différemment. Certains pensent que ce sera un
microprocesseur implanté sur le front des gens ; d’autres, que ce sera une marque
visible ou invisible que l’on portera. On pense même, dans certains cas, que ce sera
une carte de crédit ou de débit particulière.
Le passage de la Bible où il en est question déclare : « Et elle fit que tous, petits et
grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main
droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la
marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13:16-17).
Ceux qui ne porteront pas cette marque ne pourront pas légitimement acheter ou
vendre. Ils éprouveront de grandes difficultés à travailler, à trouver un emploi ou à
avoir un commerce.
Le quatrième animal décrit par Daniel et par l’apôtre Jean a « dix cornes », et l’une
de ses têtes est « comme blessée à mort », mais avant la fin de l’ère présente, « sa
blessure mortelle [sera] guérie » (Daniel 7:7-8 ; Apocalypse 13:1-3). Cet empire est
la « bête » décrite dans l’Apocalypse. Il importe également de noter que le dirigeant
humain de cet empire ressuscité est aussi appelé la bête (Apocalypse 19:20). La
marque de la bête est la marque ou le signe identifiant cet empire.
L’Apocalypse indique que le dragon donne son pouvoir et son autorité à la bête. Ce
dragon est Satan, le diable (Apocalypse 12:9 ; 20:2). Satan se sert de cette bête pour
diriger et séduire le monde.
Ces traits décrivent un faux dirigeant religieux qui « oblig[era] la terre et ses
habitants à adorer la première bête » (verset 12). Cette autre bête est appelée « le
faux prophète » (Apocalypse 19:20). Cette marque – ou signe – représente une
dernière renaissance de l’empire romain, au temps de la fin. Le dirigeant religieux
qui soutient la « bête » oblige les gens à l’accepter.
La marque de la bête scindera les gens en deux groupes; l’un d’eux acceptant ladite
marque, et l’autre la rejetant.
L’apôtre Jean a écrit : « Un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix
forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou
sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans
la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints
anges et devant l’Agneau » (Apocalypse 14:9-10).
Cela indique que ceux qui reçoivent cette marque de la bête souffriront énormément.
Le verset 12 décrit un groupe de gens qui ne recevront pas cette marque : « C’est ici
la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de
Jésus ». Il est question des saints de Dieu. Lorsque l’Éternel montra aux anciens
Israélites comment observer les Jours des Pains sans levain, Il précisa que cet acte
d’obéissance à Sa loi serait pour eux, pour chacun, « comme un signe sur ta main »
(Exode 13:9).
Ce qu’il faut noter, c’est qu’il y a un Commandement de Dieu qui est souvent
étroitement lié à l’aptitude qu’on a de faire du commerce, et qui identifie le peuple
de Dieu. Sur les Dix Commandements, le Quatrième est celui qui risque le plus
d’affecter notre capacité de travailler, de gagner notre vie et de faire des affaires. Ce
Commandement dit : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu
travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour
du repos de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta
fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes
portes » (Exode 20:8-10).
On pense souvent que le jour où l’on décide de se reposer ne fait aucune différence.
Or, pour Dieu, cela fait une énorme différence. De nos jours, il faut la foi de
Jésus pour éviter de travailler le jour du sabbat et le sanctifier (pour en savoir plus à
ce sujet, consulter nos articles sur le sabbat).
Une autre marque d’identification se trouve dans Ézéchiel. Dieu dit au prophète :
« Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front
des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui
s’y commettent » (Ézéchiel 9 :4). Cette marque identifiait ceux qui obéissaient à
Dieu et s’affligeaient des péchés commis dans la ville.
L’emplacement de la marque
Il est précisé, dans l’Apocalypse, que ceux qui recevront la marque de la bête la
recevront « sur leur main droite ou sur leur front » (Apocalypse 13:16). On croit
souvent qu’il s’agira d’une marque physique sur la peau, et ce pourrait
effectivement être le cas. Néanmoins, le livre de l’Apocalypse contenant beaucoup
de symboles, nous devons aussi nous dire qu’il est possible que ce soit là encore un
langage symbolique. Dans ce dernier cas, de quoi pourrait-il s’agir ?
La main droite peut symboliser nos actions, nos œuvres, notre travail. Le front peut
symboliser nos motifs intérieurs, nos idées, ce que nous avons « dans la tête ». Par
conséquent, la marque de la bête a affaire avec ce que nous croyons – en notre for
intérieur – et avec ce que nous faisons de nos mains. Dans Deutéronome 6:8, Dieu
ordonne à l’ancien Israël de lier Ses commandements « comme un signe sur tes
mains » et « comme des fronteaux entre tes yeux ».
Le lien entre nos pensées et nos actes est une bonne explication de la foi. Dans la
Bible, la foi de Jésus comporte deux aspects : la conviction, et l’action découlant de
celle-ci (lire à cet effet notre article intitulé La foi c'est quoi ?)
Notre décision