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COMMUNAUTÉ DES ÉGLISES DES PENTECOTISTE DANS LE

MOMDE

PIERRE ANGULAIRE
Former des Serviteurs de Dieu pentecôtistes de toutes nationalités, capables de
faire des disciples de Jesus-Christ!

INTRODUCTION

La question de dirigeant aujourd’hui cause un grand problème pour le monde en


général et pour la foi chrétienne en particulier parce qu’il constitue de réclamer des
honneurs, des louanges, des titres et des intérêts; et une confusion s’installe à ce
niveau. Comment discerner donc un vrai serviteur de Dieu d’un faux? Ce qui fera
d’ailleurs l’objet de cet enseignement: le vrai serviteur de Dieu. Quelles sont les
qualités requises pour reconnaître un vrai serviteur de Dieu? Les dangers qui
peuvent rôder autour du vrai serviteur et voir aussi comment devenir un dirigeant
serviteur? Comment doit être la communion du vrai serviteur avec son Dieu. Bien
avant de voir tout ceci, définissons notre thème qui est ’’le vrai serviteur de Dieu’’
et le contexte de notre passage biblique.

I. DEFINITION

Selon le dictionnaire le petit Larousse illustré 2001, vrai c’est ce qui est conforme à
la vérité, à la réalité ou ce qui est convenable.

Du grec: «doulos», ce qui signifie esclave, le serviteur se définit comme celui qui
est au service de quelqu’un.

Selon le Robert dictionnaire d’aujourd’hui le serviteur: (opposé à maître)


c’est celui qui sert quelqu’un envers qui il a des devoirs.

Vrai: c’est ce qui présente un caractère de vérité, à quoi on peut et on donne son
assentiment. (Opposé au faux, illusoire ou mensonger)

Que veut dire serviteur de Dieu, à la lumière de la Parole de Dieu?


Matthieu 25:21, le définit comme quelqu’un que l’on qualifie du bien, quelqu’un
qui est bon, une personne à qui on ne reproche rien, c’est-à-dire qu’il est honnête à
qui on peut confier la gestion de beaucoup de choses parce qu’il a été trouvé juste
dans les moindres, quelqu’un qui est capable d’entrer dans le royaume de Dieu
avec une grande joie compte tenu de sa sincérité dans le service divin. Nous en
avons beaucoup dans la Bible mais nous prenons l’exemple de Daniel seulement,
mentionné dans Daniel 6:4 «Alors les chefs et les satrapes cherchèrent une
occasion d’accuser Daniel en ce qui concernait les affaires du royaume. Mais ils ne
purent trouver aucune occasion, ni aucune chose à reprendre, parce qu’il était
fidèle, et qu’on n’apercevait chez lui ni faute, ni rien de mauvais.»

CONTEXTE

Selon le témoignage unanime de la tradition ancienne, Matthieu est un juif


lettré et l’un des 12 apôtres, aussi appelé Lévi est l’auteur de l’évangile qui porte
son nom. Le livre daterait selon certains spécialistes des années 60 après Jésus
Christ. Comme contexte précis, ce discours de Jésus a pour objet la destruction de
Jérusalem, l’avènement du fils de l’homme et l’exhortation à la vigilance. Le
danger pour le chrétien est de se laisser séduire par les messies de substitution. Il
lui faut veiller car un grand jour viendra. Lorsque Jésus reviendra, c’est le bonheur
et la joie que connaitront ses serviteurs, ses bénédictions seront le fruit de
l’approbation du Seigneur et seront accompagnées de nouvelles grandes
responsabilités. et il y a nécessité d’être prêt, tout en prenant soin de ceux qui nous
ont été confiés, ce verset d’interrogation dont Jésus fait mention, montre le besoin
d’avoir des serviteurs désintéressés et consacrés à qui il confiera la gestion de son
troupeau.

Qu’en est-il donc des qualités d’un vrai serviteur de Dieu?

LES QUALITES ESSENTIELLES D’UN VRAI SERVITEUR DE DIEU


Le vrai serviteur de Dieu a nécessairement besoin d’avoir des qualités qui
le distingue du faux. Et s’il est un homme rempli de foi et du Saint Esprit,
entièrement soumis à Dieu et à son appel, il doit faire preuve des compétences le
qualifiant: d’un vrai serviteur.

La fidélité et la vigilance

Comme mentionné dans notre verset de base, pour le serviteur de Dieu qui est
appelé à servir le peuple de Dieu, il lui est nécessaire de rechercher la vérité, la
fidélité et la vigilance. Le serviteur qui est établi pour gérer la maison doit être
fidèle et vigilant face à sa responsabilité. Il sera alors béni et récompensé. Une
chose qui n’est pas conseillée est que, des hommes peuvent prendre la place de
serviteurs et être pourtant des méchants. Le vrai serviteur de Dieu se tient prêt pour
la venue de son maître et s’occupe diligemment ou soigneusement de ses intérêts
en l’attendant.

Nous ne connaissons pas le moment de la venue de Jésus et nous sommes appelés à


rester fidèle et vigilant. Il faut que nous le sachions bien, que toute infidélité et
manque de vigilance dans la vie du serviteur de Dieu constitue un véritable danger.

Le service

Dans la vie du conducteur spirituel, le service constitue la clé principale de


l’intendance fidèle dans la maison de Dieu. Par conséquent il est un serviteur, un
esclave. Il est celui qui est devant les autres pour les servir et les conduire à Jésus-
Christ sous l’onction du Saint Esprit, pour cela Paul dit qu’il était le serviteur voire
l’esclave de l’église (2Cor. 4:5). Jésus étant lui-même Dieu montre l’exemple
comme celui qui sert (Luc 22:27). De même il lave les pieds sales de ses disciples
(Jean 13). Pour dire que le conducteur doit être au service de l’église pour le bon
exemple. Il ne doit pas se faire une place dans l’église en brutalisant les faibles. Il
est le serviteur de tous les fidèles sans exception d’ethnie et de parenté.
La discipline

Parlant de la discipline, l’homme qui est né de nouveau est libéré du pouvoir du


péché, il dispose du pouvoir exceptionnel pour accepter la discipline intérieure et
se l’appliquer. C’est une qualité indispensable pour le chrétien qui cherche à être
un vrai serviteur de Dieu. Si l’homme de Dieu est désordonné et indiscipliné, cela
ne témoigne pas vraiment qu’il est né de nouveau, il n’est pas encore libéré du
pouvoir du péché.

Oswald Sanders, confirme à ce propos :

On a dit avec raison que l’avenir appartient aux gens disciplinés. Cette qualité a
une portée importante car, sans elle, les autres dons aussi grands soient-ils ne
réaliseront jamais leur potentiel maximum. Seule une personne disciplinée atteint
ces hautes possibilités. Elle est capable de diriger les autres parce qu’elle s’est
maîtrisée elle-même. Un leader est une personne qui s’est soumise volontairement
et qui a appris à obéir à une volonté imposée de l’extérieur mais qui du dedans
impose sur soi-même une discipline beaucoup plus rigoureuse. Ceux qui se
rebellent contre l’autorité et méprisent l’autodiscipline sont rarement qualifiés pour
le leadership d’un ordre supérieur. Ils esquivent les rigueurs et les sacrifices que
celui-ci demande et ils rejettent les disciplines divines qui y sont inclues. Beaucoup
de ceux qui abandonnent la carrière missionnaire ne le font pas parce qu’ils n’ont
pas suffisamment de dons, mais parce que de grands domaines de leur vie, n’ont
jamais été soumis au contrôle du Saint Esprit. Les personnes paresseuses et
désorganisées ne parviennent jamais à un leadership authentique[1]

Un vrai serviteur de Dieu doit apprendre à se discipliner, à se donner des ordres,


des limites qu’il ne doit pas franchir, bref, faire de violence sur lui-même.
La vision et la sagesse

Des visions qui se communiquent avec de la sagesse sont très utiles. Pour Gottfried
Osei-Mensah, «De telles personnes sont en mesures de comprendre les signes des
temps, et ils peuvent conseiller ceux sur qui ils veillent en leur indiquant comment
utiliser au mieux les dons ainsi que les circonstances favorables ou
défavorables[2].» ceci démontre que le vrai serviteur de Dieu est en mesure d’avoir
des oreilles spirituelles pouvant se tenir dans le conseil du Tout Puissant, être
informé des secrets et des desseins divins, et transmettre ce qu’il a appris à ses
frères et sœurs dans la foi.

Et ces visions que l’homme de Dieu a, se communiquent avec sagesse qui est un
don céleste. Elle est la connaissance de Dieu et de la complexité du cœur humain,
avec un regard dans le cœur des choses, telles qu’elles sont réellement.

Dans le livre de J. Oswald Sanders qui cite Powhatten James qui a écrit que :

L’homme de Dieu doit avoir un esprit pénétrant dans le domaine spirituel. Il doit
discerner les montagnes remplies de chevaux et de chariots de feu, il doit être
capable d’interpréter ce qui a été écrit par le doigt de Dieu sur les murs de la
conscience; de traduire des temps en terme donnant leur sens spirituel, de tirer de
temps en temps le rideau des choses matérielles et de laisser les mortels jeter un
coup d’œil aux choses spirituelles qui couronnent propitiatoire de l’arche de Dieu.
L’homme de Dieu doit faire connaître le modèle qui lui a été montré sur la
montagne, il doit exprimer la vision qui lui été donné sur l’île de révélation…Il ne
peut rien faire de cela sans une perception spirituelle.[3]

Le renouveau et le développement de l’activité missionnaire dans notre génération


sont dus à des chrétiens qui avaient de la vision et de la sagesse, qui ont écouté la
voix de Dieu et ont encouragé les autres à y obéir. Aujourd’hui l’église qui doit
poursuivre la tâche reçue, a grandement besoin des chrétiens de ce genre.
La décision et le courage

Lorsque tous les éléments sont en main, une décision claire et rapide est la marque
du vrai serviteur de Dieu. L’homme qui possède une vision doit faire quelque
chose à son sujet sans qu’il ne demeure un visionnaire, nous pouvons le dire sans
nous tromper que: à partir du moment où un serviteur spirituel est certain de la
volonté de Dieu, il doit entreprendre une action immédiate, quelles qu’en soient les
circonstances en poursuivant son objectif, il aura le courage de braver les
problèmes. Il devra c’est-à-dire le vrai serviteur de Dieu accepté de prendre toute
la responsabilité en cas d’échec ou de réussite. Et lorsque nous prenons le cas de
Moïse, il est très spécifique. Au moment que Moïse est qualifié pour devenir le
leader d’Israël, lorsqu’après avoir calculé le prix à payer, il prit la décision capitale
d’abandonner les trésors et les plaisirs de l’Egypte et de s’identifier aux
souffrances et aux afflictions du peuple de Dieu. Sa foi lui donna le courage de
prendre cette décision aux conséquences incalculables. (Hébreux 11. 24-27).

C’est en cela que le cours sur les épîtres pastorales dispensé par le Pasteur Jean
Dao nous dira: «une personne aura beau être douée, bien formée versée dans les
Ecritures, si elle manque de courage et d’engagement dans les choses spirituelles,
elle ne pourra pas parler ni agir avec efficacité au nom du Seigneur[4].»

Certainement la décision et le courage du serviteur de Dieu se manifestent en ce


qu’il est prêt à affronter avec sang-froid des conditions et des faits désagréables et
même de mort, puis agir avec fermeté à leur lumière, même si cela signifie qu’il
s’exposera à des oppositions. L’inertie et l’opposition humaines ne le décourage
pas. Son courage n’est pas une chose temporaire, il dure jusqu’à ce que la tâche
soit complètement terminée.
Le roi Ezéchias est un bon exemple à suivre lorsqu’il fortifie le peuple dans 2
Chroniques 32. 7-8: fortifiez-vous ayez du courage, ne craignez point et ne soyez
point effrayés devant le roi d’Assyrie et devant la multitude qui est avec lui, car
avec nous il y a plus qu’avec lui. Avec lui un bras de chair et avec nous, l’Eternel,
notre Dieu, qui aidera et qui combattra pour nous. Le peuple eut confiance dans les
paroles d’Ezéchias, roi de Juda. La décision et le courage d’un vrai leader doit
impacter son assemblée. Tel que la fin du verset 8, le dit: le peuple eut confiance
dans les paroles d’Ezéchias, roi de Juda.

L’humilité

L’humilité est d’une importance colossale dans la vie du croyant et plusieurs


passages bibliques attestent cela. Lorsque nous considérons 1Pi 2.18: serviteurs,
soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et
doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficiles. Ce qui démontre que
l’humilité ou la soumission du vrai serviteur est sans frontière, parce qu’il doit
soumission même aux comportements difficiles, et Jésus l’a fait (Phi.2. 6-8). Pour
DAG qui aborde aussi la question de l’humilité, dans le sens de commencer
humble et de terminer humble,

«Ne laisser pas vos réalisations vous enorgueillir ou changer l’opinion que vous
avez de vous-même. Nebucatnesar a fait une terrible erreur quand il marchait sur le
toit de son palais. Il pensait avoir réalisé de grandes choses par ses propres forces.
Maintenez une humble opinion de vous-même parce que vous êtes fait de chair. Ne
riez pas d’un autre leader en difficulté…ne vous moquez pas quand d’autres
leaders tombent dans le péché.[5]» Et c’est ce que Paul nous conseille, dans
Philippiens 2:3, «ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que
l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.»
Soulignons que l’humilité n’est pas une faiblesse mais une qualité d’un leader.
L’humilité du leader, devrait d’être une qualité sans cesse grandissante, il est
notoire de savoir que Paul, tout au long des années, a avancé dans la grâce de
l’humilité. Que chaque jour soit un jour d’humilité. Abaissons-nous jusqu’aux
faiblesses et infirmités de nos semblables. «Soyons un serviteur des serviteurs.»[6]
disait J. Oswald Sanders.

La consécration

La consécration, est l’élément qui nous amène à œuvrer pour Dieu sans regarder
les difficultés que nous pouvons rencontrer. Si nous sommes leaders nous serons
heureux de ce qui rend Dieu heureux. Nous serons aussi mécontents de ce qui rend
Dieu mécontent. Voyez-vous Jésus se mit en colère quand il vit le mal commis par
des infidèles ou des fidèles rétrogrades. Ils avaient transformé l’église en centre
d’affaires.

Oui ! Nous devons nous enflammer contre le mensonge, le vol, les fraudes, les
changeurs d’argent, les vendeurs de pigeons,…qui sont dans l’église du Dieu très
saint Matt.21. 12-13. La consécration est très importante comme qualification pour
le leadership…les grands leaders qui ont changé le cours des événements en
période de décadence nationale et spirituelle ont été les hommes consacrés pouvant
s’irriter contre les injustices et les abus qui déshonorent Dieu et réduisent les êtres
humains en esclavage. (Les trois jeunes hébreux, Thomas Sankara,…)

La patience et l’amitié

Abordant la patience, le serviteur de Dieu doit être capable de faire preuve d’une
énorme patience et surtout dans les périodes un peu pénible. Nos souffrances ne
sont pas nécessairement liées à notre désobéissance ou à un péché quelconque.
C’est pour cela que nous devons nous patienter devant certaines situations.
Le vrai serviteur de Dieu se distingue aussi des relations qu’il a avec les frères,
l’amitié: on doit être capable de faire de tout le monde notre ami. C’est ce que
apôtre Paul nous dit dans Romains 12:18 «S’il est possible, autant que cela dépend
de vous, soyez en paix avec tous les hommes.» Nous pouvons apprécier le
ministère d’un serviteur par le nombre et la quantité de ses amis. Si on le mesure
avec une telle règle le leader doit être distingué. L’homme de Dieu doit être social
et loyal envers tout le monde comme Jésus. Il lie amitié même avec les pécheurs et
c’est le cas de Zachée, quoique les gens l’accusent, il s’était intéressé aux
pécheurs; ce qui le fait dire que ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont
besoin de médecin mais les malades. Le serviteur de Dieu doit exercer les œuvres
de charité, autant que ses ressources le lui permettront. Soyons capables de lier
amitié avec les gens pour la gloire de Dieu.

Les capacités administratives

2Timothée 2.3-4: souffre avec moi comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est
pas des soldats qui s’embarrassent des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui
l’a enrôlé. Il s’agit ici d’un soldat en campagne en service actif, pas en permission
ni même en caserne. Le soldat en guerre ne travaille pas de 8 heures à 17 heures, ni
40 à 60 heures par semaine. Il est soldat 24 heures sur 24 heures et cela 365 jours
par an. Son corps, sa santé, ses aptitudes, son temps et tout ce qu’il est appartient à
l’armée dans laquelle il sert. Rappelons-nous que nous sommes dans une guerre
spirituelle continue.

Ce qui démontre que le vrai serviteur de Dieu doit être capable d’administrer les
activités de son maître. Nous devons être des serviteurs de méthodes car Dieu est
un Dieu de méthode. Sa création est ordonnée, parce qu’il est un Dieu d’ordre, le
Seigneur requiert ceux auxquels il confie un leadership. Que tout se fasse avec
bienséance et avec ordre. 1Cor.14. 40.
Pour ce qui concerne les qualités du vrai serviteur de Dieu, il y en a beaucoup,
nous citons entre autre: l’amour, la douceur, la vérité, la maîtrise de soi, la
libéralité,…la liste n’est pas exhaustive.

Que faire pour devenir un dirigeant serviteur?

III. COMMENT DEVENIR UN DIRIGEANT SERVITEUR ?

Gottfried Osei-Mensah dans son livre le dirigeant: patron ou serviteur disait,

lorsque Jésus a lavé les pieds de ses disciples, il a clairement illustré le fait que
servir humblement n’empêche pas de remplir dignement tout rôle que le Seigneur
peut nous assigner dans son église…nous qui sommes appelés par le Seigneur
devons être sûrs de notre identité et de notre relation avec Dieu, sinon nous ne
serons pas libérés des craintes et réticences qui peuvent nous habiter face à la
perspective de servir son peuple. Qu’est-ce qui nous empêche de servir les uns les
autres comme le Seigneur Jésus-Christ. Le Seigneur savait qui, il était et de quelle
autorité il a été investi, Jésus n’a pas cessé d’être le fils même quand il lavait les
pieds de ses disciples[7].»

Nous ne cesserons pas de devenir ceux que Dieu veut que nous soyons, lorsque
nous sommes au service des autres. Ayons en idée cette déclaration de Jésus-Christ
dans Matt.20: 28, car le fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais
pour servir et donner sa vie en rançon de beaucoup.

Tom Marshall pour sa part:


Dans les évangiles l’image la plus étonnante est probablement celle de Jean 21.
Nous y voyons le Christ ressuscité, celui qui a vaincu le péché, la mort et Satan,
celui à qui a été donné toute autorité dans le ciel et sur terre, sur la plage entrain de
faire cuire des poissons pour le déjeuner des disciples. Mais Jésus a fait en sorte
que cette nature de serviteur, nous soit accessible, en s’abaissant lui-même à notre
niveau. Paul en explique le processus étape par étape, en Ph.2 et souligne qu’il doit
être à l’œuvre en nous. Ayez en vous la pensée qui était en Jésus-Christ.
Philippiens 2.5[8].

Comme on aime le dire que c’est en forgeant qu’on devient forgeron, il faut que
ces qualités mentionnées dans notre enseignement soient notre exercice de chaque
jour, comme la Bible le dit, rien n’est impossible à celui qui croit en Dieu. (Luc
1:37).

Le serviteur de Dieu est-il à l’abri des dangers?

LES DANGERS GUETTANT LE VRAI SERVITEUR DE DIEU

Beaucoup de dangers guettent le dirigeant engagé pour la cause du Seigneur, en


occurrence l’orgueil, le sexe, l’argent,…le mal de l’orgueil est qu’il nous procure
un sens exagéré de notre propre importance en comparaison avec d’autres
personnes.

L’orgueil n’est pas nécessairement la condition du cœur de la personne qui jouit


d’une haute visibilité ou vers qui les autres se tournent respectueusement, l’orgueil
est l’attitude de la personne qui, quelle que soit la position qu’elle occupe, regarde
les autres de haut, sûre de sa supériorité et de sa suffisance. Les dirigeants sont
cependant susceptibles particulièrement de succomber au péché d’orgueil, à cause
des effets enivrants de l’exercice du pouvoir sur d’autres personnes. La vanité
personnelle se nourrit de la capacité à faire ou à ordonner des choses dont la grande
masse des gens sont incapables[9]
Pour Gottfried Osei-Mensah, trois dangers guettent le dirigeant:

Premier élément moi, rien que moi, le chef trop pointilleux, l’exemple à ne pas
suivre est celui du dirigeant trop zélé, qui cumule toute responsabilité, vu que
personne d’autre, selon lui, ne serait capables de les assumer. Deuxième élément,
je ferme les yeux, le dirigeant faible et trop tolérant dans sa communauté. Il en
résulte que de fausses doctrines, s’y introduisent et s’y répandent facilement
comme le levain dans la pâte, avec comme conséquence l’erreur, l’immoralité et
l’idolâtrie. Troisième élément, c’est moi qui commande ici, le dirigeant insensible
par son arrogance, éloigne de lui ses fidèles ne tenant aucun compte de leurs
sentiment et leurs intérêts[10].

Comment doit être la relation du serviteur avec son Dieu?

LE VRAI SERVITEUR ET SA COMMUNION AVEC DIEU

Le Saint Esprit a été envoyé non seulement pour équiper le chrétien, mais
aussi pour le guider dans toutes les circonstances de la vie. Il faut donc savoir
entretenir cette vie active de l’esprit pour que tout marche normalement.

La leçon biblique 2016 dit à ce propos:


Écouter la voix de l’esprit est un exercice auquel doit se soumettre tout enfant de
Dieu. Pour y arriver, il nous faut mener une vie qui nous met en communion avec
le saint esprit. La consécration, la lecture et la méditation de la parole de Dieu, la
prière et la communion fraternelle, voilà ce qui exerce le chrétien à reconnaître la
voix du saint esprit dans sa vie et dans l’église. Il faut aussi une disposition du
cœur qui permet à l’esprit de nous parler. Cette disposition s’installe en nous par
l’obéissance à la parole de Dieu.[11]

Pour sa part J. Oswald Sanders disait

La prière est l’expression la plus ancienne, la plus universelle et la plus intensive


de l’instinct religieux. Je touche les extrêmes infinis, car il est à la fois la forme du
langage que des lèvres d’enfants puissent essayer et les accents les plus sublimes
qui atteignent la majesté divine. Elle est vraiment le souffle vital et l’air naturel…
pour faire agir Dieu car celui-ci a clairement annoncé qu’il les fait agir au travers
des prières de l’intercesseur. Si Jacob a pu «lutter avec Dieu et avec des hommes»
et être vainqueur, n’est-ce pas également possible pour le leader qui accepte de se
conformer aux même conditions de jouir de cette même puissance? Une prière
prédominante comme celle-ci est le résultat d’une relation juste avec Dieu.[12

CONCLUSION
Au regard de tout ce qui précède, retenons que notre thème que nous avons traité
est: le vrai serviteur de Dieu. Quelles peuvent être ses qualités: la fidélité et la
vigilance, le service, la discipline, la vision et la sagesse, la décision et le courage,
l’humilité, la consécration, la patience et l’amitié et les capacités administratives.
Comment devenir un dirigeant serviteur, les pièges guettant le vrai serviteur de
Dieu et sa communion avec Dieu. Nous sommes tenus impérativement à suivre ces
principes et ne pas tomber dans le rang des faux prophètes dont la Bible a toujours
fait cas. Nous devons nous efforcer pour ne pas sortir hors de la vision de la
FATHEAD qui est: «de former des serviteurs de Dieu pentecôtistes de toutes
nationalités capables, de faire des disciples de Jésus-Christ.» Au-delà de la
recherche des gloires inutiles et futiles recherchons sans réserve, le chemin du
service divin afin que notre récompense soit grande quand Jésus-Christ reviendra.
Il faut que nous diminuions et que Jésus-Christ croisse en nous (Jean 3: 30). Jésus
n’a-t-il pas fait cas de cela dans Marc 9.35 «alors il s’assit et appela les douze et
leur dit: si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de
tous?»

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