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MOMDE
PIERRE ANGULAIRE
Former des Serviteurs de Dieu pentecôtistes de toutes nationalités, capables de
faire des disciples de Jesus-Christ!
INTRODUCTION
I. DEFINITION
Selon le dictionnaire le petit Larousse illustré 2001, vrai c’est ce qui est conforme à
la vérité, à la réalité ou ce qui est convenable.
Du grec: «doulos», ce qui signifie esclave, le serviteur se définit comme celui qui
est au service de quelqu’un.
Vrai: c’est ce qui présente un caractère de vérité, à quoi on peut et on donne son
assentiment. (Opposé au faux, illusoire ou mensonger)
CONTEXTE
La fidélité et la vigilance
Comme mentionné dans notre verset de base, pour le serviteur de Dieu qui est
appelé à servir le peuple de Dieu, il lui est nécessaire de rechercher la vérité, la
fidélité et la vigilance. Le serviteur qui est établi pour gérer la maison doit être
fidèle et vigilant face à sa responsabilité. Il sera alors béni et récompensé. Une
chose qui n’est pas conseillée est que, des hommes peuvent prendre la place de
serviteurs et être pourtant des méchants. Le vrai serviteur de Dieu se tient prêt pour
la venue de son maître et s’occupe diligemment ou soigneusement de ses intérêts
en l’attendant.
Le service
On a dit avec raison que l’avenir appartient aux gens disciplinés. Cette qualité a
une portée importante car, sans elle, les autres dons aussi grands soient-ils ne
réaliseront jamais leur potentiel maximum. Seule une personne disciplinée atteint
ces hautes possibilités. Elle est capable de diriger les autres parce qu’elle s’est
maîtrisée elle-même. Un leader est une personne qui s’est soumise volontairement
et qui a appris à obéir à une volonté imposée de l’extérieur mais qui du dedans
impose sur soi-même une discipline beaucoup plus rigoureuse. Ceux qui se
rebellent contre l’autorité et méprisent l’autodiscipline sont rarement qualifiés pour
le leadership d’un ordre supérieur. Ils esquivent les rigueurs et les sacrifices que
celui-ci demande et ils rejettent les disciplines divines qui y sont inclues. Beaucoup
de ceux qui abandonnent la carrière missionnaire ne le font pas parce qu’ils n’ont
pas suffisamment de dons, mais parce que de grands domaines de leur vie, n’ont
jamais été soumis au contrôle du Saint Esprit. Les personnes paresseuses et
désorganisées ne parviennent jamais à un leadership authentique[1]
Des visions qui se communiquent avec de la sagesse sont très utiles. Pour Gottfried
Osei-Mensah, «De telles personnes sont en mesures de comprendre les signes des
temps, et ils peuvent conseiller ceux sur qui ils veillent en leur indiquant comment
utiliser au mieux les dons ainsi que les circonstances favorables ou
défavorables[2].» ceci démontre que le vrai serviteur de Dieu est en mesure d’avoir
des oreilles spirituelles pouvant se tenir dans le conseil du Tout Puissant, être
informé des secrets et des desseins divins, et transmettre ce qu’il a appris à ses
frères et sœurs dans la foi.
Et ces visions que l’homme de Dieu a, se communiquent avec sagesse qui est un
don céleste. Elle est la connaissance de Dieu et de la complexité du cœur humain,
avec un regard dans le cœur des choses, telles qu’elles sont réellement.
Dans le livre de J. Oswald Sanders qui cite Powhatten James qui a écrit que :
L’homme de Dieu doit avoir un esprit pénétrant dans le domaine spirituel. Il doit
discerner les montagnes remplies de chevaux et de chariots de feu, il doit être
capable d’interpréter ce qui a été écrit par le doigt de Dieu sur les murs de la
conscience; de traduire des temps en terme donnant leur sens spirituel, de tirer de
temps en temps le rideau des choses matérielles et de laisser les mortels jeter un
coup d’œil aux choses spirituelles qui couronnent propitiatoire de l’arche de Dieu.
L’homme de Dieu doit faire connaître le modèle qui lui a été montré sur la
montagne, il doit exprimer la vision qui lui été donné sur l’île de révélation…Il ne
peut rien faire de cela sans une perception spirituelle.[3]
Lorsque tous les éléments sont en main, une décision claire et rapide est la marque
du vrai serviteur de Dieu. L’homme qui possède une vision doit faire quelque
chose à son sujet sans qu’il ne demeure un visionnaire, nous pouvons le dire sans
nous tromper que: à partir du moment où un serviteur spirituel est certain de la
volonté de Dieu, il doit entreprendre une action immédiate, quelles qu’en soient les
circonstances en poursuivant son objectif, il aura le courage de braver les
problèmes. Il devra c’est-à-dire le vrai serviteur de Dieu accepté de prendre toute
la responsabilité en cas d’échec ou de réussite. Et lorsque nous prenons le cas de
Moïse, il est très spécifique. Au moment que Moïse est qualifié pour devenir le
leader d’Israël, lorsqu’après avoir calculé le prix à payer, il prit la décision capitale
d’abandonner les trésors et les plaisirs de l’Egypte et de s’identifier aux
souffrances et aux afflictions du peuple de Dieu. Sa foi lui donna le courage de
prendre cette décision aux conséquences incalculables. (Hébreux 11. 24-27).
C’est en cela que le cours sur les épîtres pastorales dispensé par le Pasteur Jean
Dao nous dira: «une personne aura beau être douée, bien formée versée dans les
Ecritures, si elle manque de courage et d’engagement dans les choses spirituelles,
elle ne pourra pas parler ni agir avec efficacité au nom du Seigneur[4].»
L’humilité
«Ne laisser pas vos réalisations vous enorgueillir ou changer l’opinion que vous
avez de vous-même. Nebucatnesar a fait une terrible erreur quand il marchait sur le
toit de son palais. Il pensait avoir réalisé de grandes choses par ses propres forces.
Maintenez une humble opinion de vous-même parce que vous êtes fait de chair. Ne
riez pas d’un autre leader en difficulté…ne vous moquez pas quand d’autres
leaders tombent dans le péché.[5]» Et c’est ce que Paul nous conseille, dans
Philippiens 2:3, «ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que
l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes.»
Soulignons que l’humilité n’est pas une faiblesse mais une qualité d’un leader.
L’humilité du leader, devrait d’être une qualité sans cesse grandissante, il est
notoire de savoir que Paul, tout au long des années, a avancé dans la grâce de
l’humilité. Que chaque jour soit un jour d’humilité. Abaissons-nous jusqu’aux
faiblesses et infirmités de nos semblables. «Soyons un serviteur des serviteurs.»[6]
disait J. Oswald Sanders.
La consécration
La consécration, est l’élément qui nous amène à œuvrer pour Dieu sans regarder
les difficultés que nous pouvons rencontrer. Si nous sommes leaders nous serons
heureux de ce qui rend Dieu heureux. Nous serons aussi mécontents de ce qui rend
Dieu mécontent. Voyez-vous Jésus se mit en colère quand il vit le mal commis par
des infidèles ou des fidèles rétrogrades. Ils avaient transformé l’église en centre
d’affaires.
Oui ! Nous devons nous enflammer contre le mensonge, le vol, les fraudes, les
changeurs d’argent, les vendeurs de pigeons,…qui sont dans l’église du Dieu très
saint Matt.21. 12-13. La consécration est très importante comme qualification pour
le leadership…les grands leaders qui ont changé le cours des événements en
période de décadence nationale et spirituelle ont été les hommes consacrés pouvant
s’irriter contre les injustices et les abus qui déshonorent Dieu et réduisent les êtres
humains en esclavage. (Les trois jeunes hébreux, Thomas Sankara,…)
La patience et l’amitié
Abordant la patience, le serviteur de Dieu doit être capable de faire preuve d’une
énorme patience et surtout dans les périodes un peu pénible. Nos souffrances ne
sont pas nécessairement liées à notre désobéissance ou à un péché quelconque.
C’est pour cela que nous devons nous patienter devant certaines situations.
Le vrai serviteur de Dieu se distingue aussi des relations qu’il a avec les frères,
l’amitié: on doit être capable de faire de tout le monde notre ami. C’est ce que
apôtre Paul nous dit dans Romains 12:18 «S’il est possible, autant que cela dépend
de vous, soyez en paix avec tous les hommes.» Nous pouvons apprécier le
ministère d’un serviteur par le nombre et la quantité de ses amis. Si on le mesure
avec une telle règle le leader doit être distingué. L’homme de Dieu doit être social
et loyal envers tout le monde comme Jésus. Il lie amitié même avec les pécheurs et
c’est le cas de Zachée, quoique les gens l’accusent, il s’était intéressé aux
pécheurs; ce qui le fait dire que ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont
besoin de médecin mais les malades. Le serviteur de Dieu doit exercer les œuvres
de charité, autant que ses ressources le lui permettront. Soyons capables de lier
amitié avec les gens pour la gloire de Dieu.
2Timothée 2.3-4: souffre avec moi comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est
pas des soldats qui s’embarrassent des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui
l’a enrôlé. Il s’agit ici d’un soldat en campagne en service actif, pas en permission
ni même en caserne. Le soldat en guerre ne travaille pas de 8 heures à 17 heures, ni
40 à 60 heures par semaine. Il est soldat 24 heures sur 24 heures et cela 365 jours
par an. Son corps, sa santé, ses aptitudes, son temps et tout ce qu’il est appartient à
l’armée dans laquelle il sert. Rappelons-nous que nous sommes dans une guerre
spirituelle continue.
Ce qui démontre que le vrai serviteur de Dieu doit être capable d’administrer les
activités de son maître. Nous devons être des serviteurs de méthodes car Dieu est
un Dieu de méthode. Sa création est ordonnée, parce qu’il est un Dieu d’ordre, le
Seigneur requiert ceux auxquels il confie un leadership. Que tout se fasse avec
bienséance et avec ordre. 1Cor.14. 40.
Pour ce qui concerne les qualités du vrai serviteur de Dieu, il y en a beaucoup,
nous citons entre autre: l’amour, la douceur, la vérité, la maîtrise de soi, la
libéralité,…la liste n’est pas exhaustive.
lorsque Jésus a lavé les pieds de ses disciples, il a clairement illustré le fait que
servir humblement n’empêche pas de remplir dignement tout rôle que le Seigneur
peut nous assigner dans son église…nous qui sommes appelés par le Seigneur
devons être sûrs de notre identité et de notre relation avec Dieu, sinon nous ne
serons pas libérés des craintes et réticences qui peuvent nous habiter face à la
perspective de servir son peuple. Qu’est-ce qui nous empêche de servir les uns les
autres comme le Seigneur Jésus-Christ. Le Seigneur savait qui, il était et de quelle
autorité il a été investi, Jésus n’a pas cessé d’être le fils même quand il lavait les
pieds de ses disciples[7].»
Nous ne cesserons pas de devenir ceux que Dieu veut que nous soyons, lorsque
nous sommes au service des autres. Ayons en idée cette déclaration de Jésus-Christ
dans Matt.20: 28, car le fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais
pour servir et donner sa vie en rançon de beaucoup.
Comme on aime le dire que c’est en forgeant qu’on devient forgeron, il faut que
ces qualités mentionnées dans notre enseignement soient notre exercice de chaque
jour, comme la Bible le dit, rien n’est impossible à celui qui croit en Dieu. (Luc
1:37).
Premier élément moi, rien que moi, le chef trop pointilleux, l’exemple à ne pas
suivre est celui du dirigeant trop zélé, qui cumule toute responsabilité, vu que
personne d’autre, selon lui, ne serait capables de les assumer. Deuxième élément,
je ferme les yeux, le dirigeant faible et trop tolérant dans sa communauté. Il en
résulte que de fausses doctrines, s’y introduisent et s’y répandent facilement
comme le levain dans la pâte, avec comme conséquence l’erreur, l’immoralité et
l’idolâtrie. Troisième élément, c’est moi qui commande ici, le dirigeant insensible
par son arrogance, éloigne de lui ses fidèles ne tenant aucun compte de leurs
sentiment et leurs intérêts[10].
Le Saint Esprit a été envoyé non seulement pour équiper le chrétien, mais
aussi pour le guider dans toutes les circonstances de la vie. Il faut donc savoir
entretenir cette vie active de l’esprit pour que tout marche normalement.
CONCLUSION
Au regard de tout ce qui précède, retenons que notre thème que nous avons traité
est: le vrai serviteur de Dieu. Quelles peuvent être ses qualités: la fidélité et la
vigilance, le service, la discipline, la vision et la sagesse, la décision et le courage,
l’humilité, la consécration, la patience et l’amitié et les capacités administratives.
Comment devenir un dirigeant serviteur, les pièges guettant le vrai serviteur de
Dieu et sa communion avec Dieu. Nous sommes tenus impérativement à suivre ces
principes et ne pas tomber dans le rang des faux prophètes dont la Bible a toujours
fait cas. Nous devons nous efforcer pour ne pas sortir hors de la vision de la
FATHEAD qui est: «de former des serviteurs de Dieu pentecôtistes de toutes
nationalités capables, de faire des disciples de Jésus-Christ.» Au-delà de la
recherche des gloires inutiles et futiles recherchons sans réserve, le chemin du
service divin afin que notre récompense soit grande quand Jésus-Christ reviendra.
Il faut que nous diminuions et que Jésus-Christ croisse en nous (Jean 3: 30). Jésus
n’a-t-il pas fait cas de cela dans Marc 9.35 «alors il s’assit et appela les douze et
leur dit: si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous et le serviteur de
tous?»