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Le test du khi-carré est constitué de sept étapes. Découvrons ces étapes à partir de l’exemple suivant.
Exemple
Y’a-t-il un lien significatif entre le programme d’études et le sexe des élèves ? Effectuons
un test du khi-carré pour trouver la réponse.
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Étape 1 : Formulation des hypothèses
Le test doit toujours débuter par la formulation des hypothèses de départ. Cette étape est peut-être la plus
importante du test car si les hypothèses sont formulées de mauvaises façons, les conclusions du test seront
mauvaises.
▪ L’hypothèse nulle, qu’on note H0, est toujours de la forme : Il y a indépendance entre la
variable 1 et la variable 2.
▪ L’hypothèse alternative, qu’on note H1, est toujours de la forme : Il y a un lien entre la variable
1 et la variable 2.
H0 :
H1 :
C’est dans cette étape qu’on calcule les fréquences théoriques, c’est-à-dire les fréquences qu’on aurait
dans le tableau s’il y avait indépendance parfaite entre les deux variables :
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Si toutes les fréquences théoriques sont supérieures ou égales à 5, on peut effectuer le test.
Dans cet exemple, on écrirait donc : _____________________________________________________
__________________________________________________________________________________
Il s’agit ici de choisir le pourcentage de risque de rejeter à tort l’hypothèse nulle. Ce risque est établi
par le chercheur, mais il est généralement fixé à 5%, à 2% ou à 1%. Ce seuil vous sera toujours donné.
Notre but ultime sera de calculer les écarts entre les fréquences observées et les fréquences théoriques.
Ceci se fera à l'étape 6 lorsqu'on calculera la variable d'écart (le khi-carré expérimental).
▪ Si l’écart est trop grand, on rejettera H0 et on considèrera que H1 est l’hypothèse valable.
▪ Si l’écart est petit, on ne rejettera pas H0.
Mais à partir de quelle valeur un écart est-il considéré comme "trop grand" ? On obtiendra cette
information en trouvant le khi-carré critique dans la table du khi-carré. Pour utiliser cette table, nous
avons besoin de deux paramètres. Le seuil et le degré de liberté ν.
Note : Il ne faut pas tenir compte de la ligne et de la colonne « TOTAL » dans ce calcul.
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Étape 5 : Formulation de la règle de décision
On se souvient qu'à l'étape 6, on calculera l'écart entre les fréquences observées et les fréquences
théoriques. En d'autres mots, on comparera "la vraie vie" avec "la théorie". On rappelle donc le grand
principe derrière ce test d'hypothèse :
▪ Si l’écart est trop grand, on rejettera H0 et on considèrera que H1 est l’hypothèse valable.
▪ Si l’écart est petit, on ne rejettera pas H0.
On calcule enfin les écarts entre les fréquences observées et les fréquences théoriques. Pour calculer cette
variable d'écart appelée le khi-carré expérimental, on utilise la formule suivante :
( f o − f t )2
e2 =
ft
Dans cet exemple,
e2 =
On peut maintenant prendre notre décision finale en appliquant la règle de décision trouvée à l'étape 5.
Dans cet exemple, la décision sera : ______________________________________________________
___________________________________________________________________________________
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Une fois la décision prise, on écrit une conclusion (« sens dans le contexte ») dans laquelle on rappelle
le seuil de signification et où l'on explique ce que ça signifie concrètement d'avoir rejeté ou pas H0.
▪ Si on rejette H0, la conclusion commencera toujours par : « On affirme, avec un risque d’erreur
de ____ %, qu’il y a un lien entre la variable 1 et la variable 2. »
▪ Si on ne rejette pas H0, la conclusion commencera alors par : « Avec ce risque d’erreur de
____ %, on ne peut pas affirmer qu’il y a un lien entre la variable 1 et la variable 2. »
Dans le cas contraire, si on ne rejetait pas H0, pourquoi ne pourrait-on pas affirmer que
H0 est vraie ? Il existe une erreur qu’on appelle l’erreur de deuxième espèce qui se manifeste
quand on ne rejette pas H0. Cette erreur fait en sorte que si, par exemple, il existait un lien
vraiment faible entre les variables, le test du 2 pourrait ne pas le détecter. Voilà pourquoi
Que fait-on si dans un test de khi-carré nous avons des fréquences théoriques inférieures à 5 ?
Exemple
Une enquête canadienne veut vérifier s’il y a un lien entre la religion et l’opinion d’une personne
concernant la peine de mort.
Répartition de 350 Canadiens selon leur religion et leur opinion concernant la peine de mort
Opinion sur la peine de mort
Religion Pour Contre TOTAL
Catholique 74 93 167
Protestant 80 90 170
Musulman 2 2 4
Juif 1 4 5
Autres 3 1 4
TOTAL 160 190 350
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Étape 1 : Formulation des hypothèses
H0 :
H1 :
Répartition de 350 Canadiens selon leur religion et leur opinion concernant la peine de mort
(fréquences théoriques)
Opinion sur la peine de mort
Religion Pour Contre TOTAL
Catholique 167
Protestant 170
Musulman 4
Juif 5
Autres 4
TOTAL 160 190 350
Répartition de 350 Canadiens selon leur religion et leur opinion concernant la peine de mort
(fréquences théoriques)
Opinion sur la peine de mort
Religion Pour Contre TOTAL
Catholique 167
Protestant 170
Autres 13
TOTAL 160 190 350
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Étape 4 : Détermination de la valeur critique
Note : Pour qu’un test du khi-carré soit valide, il importe que les techniques d’échantillonnage
utilisées soient aléatoires sinon, on ne peut se fier aux conclusions.
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