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par
Patrick Poirier
16 mai 2012
Google Earth :
Présentation du logiciel
Google Earth fait partie de notre environnement numérique depuis plus de six années maintenant.
Plusieurs d'entre nous se sont certainement amusés à parcourir le monde virtuellement avec cet outil.
Mais, comment peut-il nous servir dans un contexte d'apprentissage et d'enseignement? Est-il utile en
géographie seulement? Pas si sûr! Dans ce dossier, vous découvrirez qu’un logiciel de cartographie
comme celui-ci n’est pas réservé aux seuls enseignants du domaine de l’univers social. Que diriez-
vous, enseignants du domaine des arts ou des langues, si on vous proposait des activités pédagogiques à
réaliser à l’aide de ce logiciel? Qui sait, l’esquisse d’un projet multidisciplinaire pourrait se dessiner?
Bonne lecture et… belles découvertes.
Qu'est-ce que Google Earth
Google Earth est une représentation virtuelle du globe terrestre réalisé à partir d'images aériennes ou
satellitaires. Destiné au grand public, il est téléchargeable gratuitement à cette adresse
http://www.google.fr/intl/fr/earth/index.html et offert avec interface en français pour MAC, PC ou
Linux. De plus, le Web offre des guides d’initiation permettant une appropriation rapide.
Le logiciel vous permet d'afficher des images satellitaires, des plans, des reliefs et des images en trois
dimensions du paysage urbain des principales villes du monde. Ce logiciel géographique permet de
naviguer « à vol d'oiseau » d’un point à l’autre du globe, de plonger dans une région, d’en découvrir le
relief et d’afficher des informations clés sur un lieu précis, comme le nom d’une ville, sa population,
ses bâtiments et ses services.
Plus qu’une riche banque d’images, Google Earth est un logiciel interactif, ce qui signifie que vous
pouvez intervenir sur ces représentations cartographiques en insérant des images, des repères, etc. À
l’aide de punaises et de calques, l’utilisateur peut associer à un lieu donné des renseignements ou des
documents qu’il juge pertinents. La Terre virtuelle se transforme alors en un immense babillard. Voilà
qui laisse place à l’imagination. Les applications pédagogiques de cet outil sont donc nombreuses, en
particulier en géographie et en histoire et éducation à la citoyenneté, mais aussi dans d’autres
disciplines.
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Google Earth : la Terre virtuelle
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Google Earth : la Terre virtuelle
Les « lieux temporaires » sont les lieux visités lors de votre session active. Pour les conserver, vous
devez les faire glisser dans la section « Mes lieux préférés ».
Le panneau « données géographiques » ou encore, « calques » (D) vous permet de modifier l'affichage
des différents éléments du globe terrestre. Vous avez ainsi la possibilité d'afficher les frontières et les
légendes, soit les zones habitées, des lieux, des îles, des plans ou des cours d'eau. Il vous permet aussi
d'afficher les routes, des photos, les bâtiments en trois dimensions, les océans ou la météo.
La sous-section « galerie » vous propose une panoplie d'informations aussi diversifiées que les images
satellitaires de la NASA ou des images tirées de différents reportages de la société National
Géographic. À noter, certaines de ces informations complémentaires sont en anglais.
Dans la section « Plus », vous pourrez, notamment, afficher des informations tirées de Wikipédia, des
cours d'eau, ou des moyens de transport disponibles tel que les aéroports ou les gares ferroviaires.
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Google Earth : la Terre virtuelle
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Google Earth : la Terre virtuelle
Une fois ces quelques ajustements faits, laissez- vous guider par votre curiosité. Qui sait ce que vous
pourriez découvrir au gré de vos explorations? Un programmeur informaticien italien, Luca Mori, a fait
une découverte archéologique inattendue grâce à ce logiciel : les vestiges d’une villa romaine, « une
trouvaille qui divise les archéologues » (Google Earth rend service aux archéologues, alors pourquoi
pas aux pillards? http://lci.tf1.fr/science/2005-09/decouverte-archeologique-grace-google-Earth-
4895799.html ). D’autres données sensibles, qu’elles soient militaires ou patrimoniales, sont exposées
au vu et au su de tous, ce qui soulève aussi bien des questionnements, parfois éthiques, autour de
l’accès à certaines informations clés. À discuter en classe!
Tous n’auront pas la chance de M. Mori et chaque image ne présente pas le même intérêt. Elles ont
parfois quelques zones d’ombre, à cause des nuages notamment. Il n’en demeure pas moins que les
images proposées, en quantité impressionnante, méritent assurément d’être explorées. Il y en a qui sont
fascinantes! De cette exploration, l’élève ou l’enseignant pourra choisir une image à interpréter ou faire
interpréter, les images sélectionnées pouvant être sauvegardées ou envoyées par courriel (menu
Fichier). Au menu : lecture de l’organisation d’un territoire, photo-interprétation, analyse de paysages,
lecture intra-urbaine, etc.
Identifier et localiser des pays, leur capitale, leurs monuments
Faisant partie de la grande famille des systèmes d'information géographique (SIG) ou « système
d'information portant sur des données géographiques », http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d
%27information_g%C3%A9ographique Google Earth propose des outils de recherche et des points de
repère pour faciliter votre exploration. En cochant les cases correspondantes, vous pouvez faire
afficher, sur la planète virtuelle, diverses « infos pratiques » comme les noms des « régions peuplées »
et « autres noms de lieux ». De petits points rouges se surimposent alors sur la surface du globe.
Google Earth vous offre la possibilité de représenter l'éclairage urbain nocturne « Calques-Galerie-
NASA-Lumières des villes de la Terre ».
Le moteur de recherche vous permet d'atteindre un lieu précis directement. Tapez « New York » dans la
fenêtre de recherche. Les images qu'on retrouve sont datées de 2010. Il est donc possible d'y voir
l'avancement de la reconstruction du site du World Trade Center.
Vous pouvez passer de la projection sur Google Earth au repérage du lieu sur Google Maps. En haut, à
droite, vous trouverez le bouton « Afficher dans Google Maps ». En revenant dans Google Earth, vous
pouvez alors naviguer et explorer la ville de New York, afficher les bâtiments en 3D pour mieux
visualiser les édifices célèbres de la ville, Central Park, ou les quartiers résidentiels tels que Soho.
Le menu « calques » offre également la possibilité d’afficher des renseignements sur les stations
d’essence, les lieux de restauration et d’hébergement, les commerces et services, les aéroports
(transports), les routes et frontières, les parcs et loisirs; les caractéristiques géographiques, la
modélisation de bâtiments en 3D; des photos publiées par les utilisateurs, etc. Il suffit de cocher
l’option voulue. Les informations disponibles dépendent des données consignées dans le SIG. De
production américaine, Google Earth documente surtout les États-Unis et les métropoles du monde. Par
exemple, la modélisation 3D s’applique principalement à certains quartiers de grandes villes
américaines. Si vous recherchez le Guggenheim Museum de New York, par exemple, à l’architecture
intéressante, vous le trouverez représenté en 3D dans son environnement. L’outil de recherche vous
aidera à le retrouver. Avec cet outil, vous pouvez également chercher une pizzeria à proximité de
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Montréal, de New York ou dans la « vue actuelle »; même chose pour l’opéra ou l’épicerie.
Ainsi, à partir des données fournies par le logiciel, vous êtes en mesure de bâtir une variété d’activités
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Les informations ajoutées peuvent être la vocation du musée, quelques grandes œuvres importantes qui
s'y retrouvent, un lien vers un site spécialisé et reconnu ou le lien du site du musée, un lien vers un site
que vous aurez créé pour votre cours et qui serait composé, par exemple, de photographies des œuvres
importantes, etc.
Une fois le formulaire rempli :
1. Vérifier la présentation des informations et tester les liens en cliquant d’abord sur la punaise (le
repère), puis sur les liens.
2. S’il y a lieu, modifier les informations sur le repère maintenant inscrit dans le dossier « Les
grands musées du monde » (sélectionner le repère; menu Propriétés).
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3. Sauvegarder sur votre bureau ou envoyer par courriel le repère ainsi créé (menu contextuel, clic
droit – Enregistrer sous… ou menu contextuel, clic droit – envoyer par e-mail…); le repère est un
fichier de format KMZ qui s’ouvrira dans le logiciel Google Earth du destinataire en double-
cliquant sur l’icône du fichier.
4. Multipliez ces différentes étapes pour inscrire chacun des lieux de votre circuit culturel dans le
dossier correspondant, par exemple le Musée du Louvre à Paris, le Musée des beaux-arts de
Montréal, ou le British Museum de Londres.
5. L’ensemble du dossier (de format KMZ ou KML) peut également être enregistré et envoyé par
courriel aux élèves de votre classe, d’une autre classe en jumelage, dans le cadre d’un travail
collaboratif, etc. En double-cliquant, le dossier s’inscrira dans la liste des « Lieux temporaires »
du ou des destinataires.
Pouvoir punaiser ses propres informations laisse place à toutes sortes d’usages et d’applications
pédagogiques. Voici quelques autres propositions pour les enseignants et leurs élèves :
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Figure. 6 Une superposition d'images. Le village célèbre d'Harrington Harbour sur la Côte-Nord.
© Google Earth 2012
Photos de Jean Dandurand © Le Québec en images, CCDMD
Vous pouvez également créer votre propre carte à partir d’une image de Google Earth : en sélectionnant
d’abord l’image qui vous convient, en la sauvegardant (menu Fichier – Enregistrer – Enregistrer
l’image), puis en l’important dans un logiciel de traitement d’images (Gimp ou Inkscape), en la
modifiant pour ensuite la superposer à la mappemonde Google Earth.
Les utilisateurs de Google Earth y publient leurs images personnelles. Il est possible de visiter des lieux
et de voir les monuments tels qu'ils sont en réalité, dans leur élément et leur paysage. Dans votre visite
des musées du monde, les élèves pourraient commenter l'architecture des différents musées, décrire
leur environnement.
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Activités pédagogiques
Métropole (SAE de Projet-civ)
http://carrefour-education.qc.ca/node/29872
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