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Section VI-1.

Conditions Techniques Générales (CTG)


1. Présentation des Conditions Techniques Générales

Les présentes Conditions Techniques Générales (CTG) concernent les fournitures de divers matériels et le
descriptif de réalisation des travaux du projet de « Renforcement et extension des réseaux de distribution
d’eau potable dans les communes de Libreville et Akanda» dans le cadre du Programme de
développement du secteur de l’eau et de l’assainissement au Gabon-Premier sous-Programme Intégré
pour l’Alimentation en Eau Potable et l’Assainissement (PIAEPAL) - Volet 1 : Eau Potable.
Les CTG donnent les prescriptions générales applicables pour chaque type de :
- Matériel, matériaux et à l'ensemble des fournitures demandées ;
- Ouvrages ;
- Equipements.
Les présentes CTG sont complétées par des prescriptions complémentaires reprises dans les Conditions
Techniques Particulières (CTP) et les plans guides des ouvrages.
L’Entrepreneur devra fournir et installer tous les ouvrages, tous les matériaux, mentionnés dans les CTG et
CTP qui s’avèrent nécessaires à la bonne marche des travaux, mais le contrat comprend également tous
les accessoires, tels que fixations, tuyauteries et pièces de raccordement, qui ne sont pas mentionnés
spécifiquement.
Le coût de l’exécution de ces tâches susmentionnées sera réputé être inclus dans le prix d’installation des
équipements.

2. Désignation des travaux du PIAEPAL

Les choix techniques envisagés dans le cadre de ce sous-programme répondent au plan d’investissement
élaboré par le Gouvernement Gabonais à la suite de l’étude du Schéma Directeur Eau de 2016. Ce plan
comprend deux types de travaux : les travaux de renouvellement et les travaux neufs (renforcement,
extensions des réseaux d’eau potable, construction des châteaux d’eau et des bâches de stockage d’eau
potable).

L’ensemble de ces travaux concernent :

- 81 km d’extension de réseau d’eau potable environ;


- 60 km de renforcement de réseau d’eau potable ;
- 149 km de renouvellement de canalisations modélisés sur 149 km retenus finalement dans les
planches et fiches des travaux ;
- Construction de deux (4) châteaux d’eau ((deux (2) en Béton armé de 1500 m 3 de capacité
unitaire et deux (2) en structure métallique de 100 et 200m 3 de capacité)) ;
- Réhabilitation de deux (2) châteaux d’eau en Béton armé (Nzeng-bourg et Sotega) ;
- Restructuration des deux (2) stations de surpression (Alibandeng et Sobraga) ;
- Etc.
3. Zones des travaux du PIAEPAL et populations cibles
Le Grand Libreville est composé de quatre communes qui sont : Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum. Il
comptait environ 920.000 habitants en 2015 et comptera près de 2,5 millions d’habitants en 2035.

Fig.1 : Carte de la zone du Projet (le Grand Libreville)

4. Désignation des acteurs du Projet


N° Acteurs Rôles
1 Maître d’Ouvrage : Ministère des Mines, de Assure la coordination et de gestion technique,
l’Energie et des Ressources Hydrauliques, administrative et financière du Projet.
représenté (A travers l’Unité de Coordination
du Projet «UCP-PIAEPAL»)
2 Maître d’œuvre ou Ingénieur : ConsultantAssure la surveillance et le contrôle des travaux
(Firme) de contrôle et surveillance des de : Renouvellement des réseaux de
travaux des Marchés n°2 & 3 distribution d’eau potable, la réparation des
fuites dans les bâtiments administratifs et la
construction des ouvrages de génie-cil du
projet.
3 Laboratoire National du Bâtiment et des Assure la certification des travaux de réfection
Travaux Publics du Gabon (LNBTPG) à l’identique des chaussées bitumées pour le
compte de l’Entrepreneur
4 Entrepreneur  Entreprise chargée du Marché des travaux
5. Consistance des travaux du Marché
Les travaux du marché sont constitués d’un (1) seul lot.

Marché n°2 : Renforcement et extension des réseaux de distribution d’eau potable dans les
communes de Libreville et Akanda.
Lot n°4 : Travaux de renforcement et d’extension du réseau d’eau potable aux 1 ème, 2ème, 4ème et 6ème
Arrondissements de la commune de LIBREVILLE et dans la commune D’AKANDA.

Zones et quartiers concernés :


Linéaires
N° N° estimés
N° Arr. de Fiches de Lots Désignation des travaux (ml)
Travaux de renforcement de conduites à
NZENG AYONG : DN400F, DN300F, DE225
1 Lbv 6 1 Lot n°4 PEHD & DE160 PEHD 3 768
Travaux de renforcement de conduites à
NZENG AYONG : DE225, DE 160, DE 110 &
2 Lbv 6 2 Lot n°4 DE 90 5 237
Travaux de renforcement de conduites à
3 Lbv 6 3 Lot n°4 BAMBOUCHINE : DE90 PEHD 8 584
Travaux de renforcement de conduites à
4 Lbv 2 4 Lot n°4 PK8-DN300-PK6 (FICHE 4) 3 682
Projet N°16
020 IO DNXO Travaux de Conduite PEHD DE 160 à
5 Lbv 1 DEE LBV Lot n°4 ALIBANDENG 2 730
Travaux de renforcement de conduites à
7 Lbv 1 6 Lot n°4 OKALA MICKOLONGO 5 254
Travaux de renforcement de conduites à
BISSEGUE-KINGUELE: DN300F, DE250,
8 Lbv 4 8 Lot n°4 DE160 & DE90Pehd 3 065
Travaux de renforcement de conduites au
Rond-Point de la Démocratie: DN400 FD,
9 Lbv 2 9 Lot n°4 DE225 PEHD, DE110 PEHD & DE90 PEHD 986
Travaux de renforcement de conduites au PK
10 Lbv 6 10 Lot n°4 6 : DN500 F & DE250 FD 575
Linéaires
N° N° estimés
N° Arr. de Fiches de Lots Désignation des travaux (ml)
Travaux de renforcement de conduites au
HAUT DE GUEGUE, RPD et PK6
11 Lbv 1 11 Lot n°4 Rectangulaire 1 892
Travaux de renforcement de conduites à la
12 Lbv 6 12 Lot n°4 CITE DE LA CAISSE : DE90 213
Travaux de renforcement de conduites au PK
13 Lbv 6 15B Lot n°4 9 - PK 12 : DE160 8 500

Travaux de renforcement du réseau de


14 Lbv 6 16 Lot n°4 distribution de DN700 PK9 : DE160 PEHD 1 462
Travaux de renforcement de conduites au
15 Lbv 6 17 Lot n°4 quartier BEL-AIR : DE90 PEHD 1 721
Travaux de renforcement de conduites à
ANGONDJE 1: DN600F, DN500, DN400F,
16 Akanda 24 Lot n°4 DE250, DE160, DE110 & DE90 PEHD 20 330

Travaux de renforcement de conduites à


17 Akanda 25 Lot n°4 ANGONDJE 1: DN600F - DN400 AVORBAM 5 488
Travaux d'extension du réseau d'eau potable
et surpression d'arbres de noël à
18 Lbv 6 Lot n°4 MONTALIER : DE160, DE110 & DE90 PEHD 6 950
Travaux d'extension du réseau d'eau potable
et surpression d'arbres de noël à ONDOGHO
: DE225, DE160, DE110 & DE90 PEHD
19 Lbv 1 26 Lot n°4 (Dorsale) 9 575
S. Plan d'urgence eau 2019 - Alimentation du
20 Lbv 6 Lot n°4 réservoir 10 000 m3 de la Cité de la Caisse
Travaux d'AEP de la parcelle 1 (Société
21 Akanda Lot n°4 Nationale des Logements Sociaux) 4 075
Travaux d'AEP de la parcelle 3 (Société
22 Akanda Lot n°4 Nationale des Logements Sociaux) 3 300
Les 4 Travaux de réhabilitation et de construction
commu de 60 bornes fontaines publiques dans les 4
23 nes Lot n°4 communes du Grand Libreville
Mise en place d'une station de pompage au
PK5 pour l’alimentation du réservoir 10 000
24 Lbv 6 Lot n°4 m3 de la Cité de la Caisse
Linéaire prévisionnel
total du lot (ml) 93 378

Le délai de réalisation des travaux correspondants à ce lot est de : Trente-deux (32) mois.
6. Prestations générales des travaux

6.1 Etendue du contrat


Le Maître de l’Ouvrage, la Société de Patrimoines (SP) et l’Exploitant (la Société d’Energie et d’Eau du
Gabon (SEEG)) entendent disposer des ouvrages en parfait ordre de marche, établi en tenant compte des
techniques les plus récentes et capable d’assurer, dans toutes les conditions normales et exceptionnelles
d’utilisation, le service attendu.
Avant d'engager toute action pouvant apporter une modification aux caractéristiques techniques et à la
qualité des ouvrages telles que définies dans les présentes Conditions Techniques Générales (CTG),
l'Entreprise devra soumettre à l'agrément de l’Ingénieur Conseil du Représentant du Maître d’Ouvrage, la
description (marque, type), les spécifications des matériaux et fournitures, les plans d'ouvrage et tout autre
élément faisant l'objet d'une modification partielle ou complète.
L’Ingénieur peut, après avoir consulté le Maître d’Ouvrage, refuser toute modification qui pourrait avoir une
incidence financière ou sur la qualité des ouvrages.

6.2 Situation géographique des zones du projet

Les travaux seront exécutés dans les communes de Libreville (Capitale administrative et politique du pays)
et Akanda (commune située au Nord de Libreville).

6.3 Planning prévisionnel

L’Entrepreneur doit fournir dans son offre, un planning prévisionnel détaillé mettant en évidence le délai
global de réalisation et de mise en service à partir de l’ordre de service de démarrage des travaux.

Les durées estimées pour chaque Marché (cf Article V : consistance et étendue des travaux).

6.4 Accès aux chantiers

L’accès aux chantiers se fera principalement sur des voies en latérite ou bitumée pour la pose des
canalisations et la construction des ouvrages courants au droit des travaux.

6.5 Charges générales et obligations de l’Entrepreneur


L’Entrepreneur se conformera, dans l’organisation de son chantier et la conduite des travaux à toutes les
normes et réglementations en vigueur émanant des Administrations Publiques et Sociétés Nationales au
Gabon, ainsi qu’aux prescriptions particulières suivantes :

- Assurer le libre accès aux propriétés riveraines (dans ce but, des passerelles de service seront
établies aux endroits où elles seront nécessaires) ;

- Assurer la sécurité de la circulation. Dans ce but, les fouilles et les tranchées situées sous
chemins ouverts à la circulation seront, en tant que de besoin, entourées de solides barrières.
Les passerelles seront munies de garde-corps. Un éclairage des barrières et des passerelles
sera assuré pendant la nuit ;

- Assurer le passage des véhicules. Dans ce but, les franchissements de routes et chemins
s’opéreront par demi-largeur de chaussée. En cas d’impossibilité, l’Entrepreneur établira, à ses
frais, des pistes de déviation contournant les franchissements ou des itinéraires de
détournement après accord des autorités compétentes ;

- Les tranchées longeant les routes et les chemins ne seront pas ouvertes sur une longueur
supérieure à 200 m, lorsque l’emprise des travaux empiétera sur l’emprise de la voie.
L’Entrepreneur se conformera aux indications de l’Ingénieur;

- Remettre sans délai en leur état antérieur, les routes et chemins dont la dégradation est le fait
des véhicules et engins de l’entreprise. Il est bien précisé à ce sujet, que l’Entrepreneur est seul
responsable vis-à-vis des communautés, et que le Maître de l’Ouvrage n’a à supporter aucune
charge, tant en ce qui concerne les travaux de remise en état, que les frais de procédure
éventuelle ;

- Assurer le libre écoulement des eaux pluviales ou autres, ainsi que l’évacuation et l’épuisement
des venues d’eaux souterraines ;

- Préserver de toutes dégradations les immeubles ou murs riverains, les ouvrages des voies
publiques, tels que bordures, bornes, etc., les lignes électriques, et les canalisations, feeders et
câbles de toute nature rencontrés dans le sol ;

- Maintenir en état de fonctionnement pendant la durée des travaux, les câbles, les canalisations
et les installations existants assurant la distribution d’eau potable ou d’eau d’irrigation ou
l’évacuation d’eaux usées.
Pour tous les travaux exécutés, et à tous les points de vue, l’Entrepreneur sera entièrement responsable
des accidents, dommages ou préjudices quelconques qui pourraient, par son manque de précaution ou par
la faute de ses ouvriers et employés, être occasionnés à son personnel, à ses travaux, aux particuliers
occupant la voie publique, aux passants, aux riverains et à leurs immeubles, et à n’importe quelle
personne.

L’Entrepreneur sera, en particulier, responsable des dégâts de toutes sortes aux infrastructures publiques
et privés qui pourraient résulter des terrassements ou démolitions, transport divers ainsi que des
éboulements qui pourraient survenir dans les fouilles.

L’Entrepreneur sera également responsable des dégâts occasionnés à tous câbles, canalisations et
ouvrages rencontrés dans le sol. Il devra les repérer, les préserver, les réparer ou en supporter les frais de
remise en état s’il les dégrade, payer des indemnités éventuelles qui lui seraient réclamées pour
interruption de service ou accident, et d’une manière générale, faire son affaire de toutes réclamations
émanant des Services Publics (eau, gaz, électricité, téléphone, communications militaires, etc.) ou des
particuliers.

L’Entrepreneur sera enfin responsable de tous les dégâts pouvant survenir aux immeubles riverains, il aura
à sa charge, s’il y a lieu, les constats d’huissier sur l’état de ces immeubles, avant et après les travaux ainsi
que les réparations des dommages quelle que soit leur importance. Il fera son affaire de toutes les
réclamations à ce sujet.
Il est expressément stipulé, que pour tout ce qui concerne les points précisés ci-avant au présent article, le
Maître d’Ouvrage est entièrement dégagé de toute responsabilité. Les prix proposés par l’Entrepreneur et
portés au bordereau des prix et Détails quantitatifs et estimatifs sont considérés comme tenant
implicitement compte de faux frais, dépenses et sujétions, occasionnés par les mesures de tous ordres
résultant de l’exécution des travaux. Les obligations ci-dessus énumérées ne pourront en aucun cas,
donner lieu à une indemnité.

6.6 Conformité aux normes et prescriptions


Les normes et règlements techniques dont il est fait état dans les présents documents sont donnés à titre
indicatif dans le but de préciser la qualité et les règles usuelles de résistance désirée. Les normes
d'application, si rien d'autre n'est précisé, sont en principe: NF, NB, DIN, CE, norme de qualité ISO 9000 et
EN 29001.
Dans ce cas, l'Entrepreneur fournira à l’Ingénieur commis pour le contrôle et la surveillance des travaux,
dans les vingt (20) jours qui suivront la notification du marché, des exemplaires des normes appliquées et
leur traduction en français certifiée conforme.
A défaut de normes, l'Entrepreneur proposera à l'agrément de l'Ingénieur chargé du contrôle et de la
surveillance des travaux ses propres albums et catalogues, ou, à défaut, ceux de ses fournisseurs. Ces
albums et catalogues devront se référer à l'une des normes nationales suivantes : ISO, DIN, Norme
Française (NF).
Les normes et catalogues utilisés devront être en langue française ou traduits en français.
Les provenances, les qualités, les caractéristiques, les types, dimensions et poids, les modalités d'essais,
de marquage, de contrôle et de réception des conduites, pièces spéciales et produits fabriqués devront en
tout cas être conformes aux normes applicables en République Gabonaise ou de qualité équivalente.

6.7 Résistance à la corrosion et protection


Tout le matériel et les équipements utilisés devront présenter une parfaite résistance à la corrosion de toute
nature, (agressivités des eaux ou du sol), soit par inaltérabilité dans la masse, soit par protections
adéquates.

Aucune pièce de métal ferreux et tout spécialement aucune pièce en acier ne pourra être livrée sans
protection appliquée en usine (galvanisation, peinture époxy, goudronnage etc.). Le goudronnage (bitume)
n’est pas accepté comme protection intérieure des conduites.
Le mémoire explicatif remis par l’Entrepreneur devra indiquer très précisément les niveaux de protection du
matériel fourni, lequel devra être au moins équivalent aux stipulations des articles suivants.

6.8 Spécifications des appareils hydrauliques


Les appareils hydrauliques devront être conformes aux modèles prescrits et remplir les conditions
indiquées dans le présent cahier technique. Les pièces moulées devront avoir les surfaces extérieures
parfaitement modelées, sans ébarbures et être repassées à l'ébarboir ou à la lime.

Les plans de jonction de toutes les brides devront être obtenus par usinage. En outre, les brides devront
comporter une ou plusieurs rayures circulaires et concentriques, façonnées en vue de faciliter la tenue de
la garniture.
Toutes les surfaces sujettes au frottement devront être travaillées à la machine, les perçages de couvercle,
plaques pleines, brides de jonction avec tuyauteries devront être faits à la perceuse. Les sièges de
soupapes et les surfaces de tenue des obturateurs devront être façonnés et rectifiés à la main ou rodés en
vue d'assurer une tenue stable et parfaite des organes de fermeture.

Les filets des vis de manœuvre seront obtenus par travail à la machine ; ils devront être complets, avoir les
arêtes droites, être sans défaut ou manque de matière.
La marque de fabrication, avec le diamètre de passage et la flèche indiquant la direction d'écoulement de
l'eau, fondue sur la pièce, devront être visibles sur la surface extérieure de l'appareil.

Pour les pièces spéciales estampées ou forgées, ces indications seront obtenues par poinçonnage.

6.9 Colisage, emballage et protection

6.9.1 Tuyaux et accessoires


Les tuyaux fonte ductile seront de type « NATURAL » ou équivalent approuvé par le Maître d’Ouvrage,
l’Ingénieur et la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG). Ils seront de six (6) mètres ou de sept (7)
mètres de longueur pour les diamètres supérieurs à DN600 et seront livrés en paquets ou bottes cerclés,
de manière à faciliter les manutentions, avec emballage adapté aux conditions de transport et aux
nécessités de la protection.
La manutention et le stockage sur sites seront exécutés conformément aux recommandations des
fournisseurs. Ainsi les tuyaux fonte ductile pourront être entreposés (en respectant les règles de calage) en
plein air et les tuyaux PEHD. « Bande bleue ».

Sauf indication contraire dans les CTP, les longueurs de tuyaux en PEHD seront de 5,80 m ou de 11 m
permettant un transport en container.
Les réceptions des matériels livrés seront de toute façon subordonnées à l'exécution de dispositions de
stockage adéquates et à la remise en état ou au remplacement de toutes les fournitures endommagées par
le transport.

6.9.2 Equipements électriques et mécaniques


Après les essais, la réception et la peinture en usine, le fournisseur procédera à l'emballage, à la protection
et au colisage de tous les équipements électriques et mécaniques de telle manière qu'ils puissent subir la
manutention, le transport et la livraison, le stockage et la remise sur chantier, sans dommage et sans
détérioration.
Tous les équipements électriques et mécaniques seront livrés dans les caisses ou en containers selon les
normes ISO. Les caisses d'emballage seront donc de construction et de dimensions appropriées pour la
manutention, le chargement et la répartition du poids dans les containers.
Les caisses d'emballage seront fabriquées en planches fermées d'épaisseur 25 mm minimum, sans trou,
sur lesquelles seront clairement marqués: le poids, la destination, les marques de cargaison, le dessus, le
fond et les points de soulèvement.
Chacune des caisses contiendra un bordereau frappé des contenus, et collé dans une enveloppe plastique
et étanche.

Toutes les pièces roulantes seront bloquées en position avec bois, et tous les roulements seront
débarrassés de tous poids au moyen de cales.
Les dispositifs de blocage seront clairement repérés, en vue de faciliter leur démontage.
L'orifice d'aspiration et de refoulement de chaque pompe sera obstrué au moyen de brides boulonnées en
bois.
Les instruments, les jauges et les appareils auxiliaires seront emballés séparément.
Tous les emballages, le colisage et la protection seront faits strictement en conformité avec les
prescriptions du fabricant et seront sujet à l'approbation de l’Ingénieur.

6.9.3 Ventilation des containers


Les containers seront soudés au départ usine et ouverts seulement à destination finale, c'est-à-dire sans
éclatement des colis au port de destination. Les containers devront donc être marqués distinctement. Dans
le cas de containers « one way », les containers deviennent la propriété du Maître d’Ouvrage à la fin du
projet. L’entrepreneur devra prendre les dispositions afin d’éviter le chargement de marchandises de
plusieurs sites dans un même container, sinon les frais de transport de marchandises entre les sites sont à
charge de l’entrepreneur.

6.9.4 Calculs statiques


L'Entrepreneur est tenu de justifier la stabilité des ouvrages par un calcul statique en respectant les
prescriptions applicables en République Gabonaise, etc. Les calculs doivent faire ressortir dans chaque
cas les fatigues unitaires maximales des matériaux. En outre, lorsqu'un matériau présente des
caractéristiques spéciales, et notamment s'il est constitué d'éléments de caractéristiques variées,
l'Entrepreneur peut être tenu de présenter une note justificative complémentaire à l'Ingénieur.
Les règles de calcul :

- Code et Manuel d’application pour le calcul et l’exécution du Béton Armé (CMBA (UNESCO) ;
- Règles BAEL 91 (béton armé aux états limites)-révision 1999 ;
- Règles BPEL 91 (béton précontraint aux états limites)-révision 1999 ;
- Règles relatives au vent 65-67 et leurs annexes ;
- Règles parasismiques et leurs annexes.
Pour les ouvrages hydrauliques dont les éléments de la structure doivent assurer une étanchéité
(Châteaux et bâches d’eau), le cas de fissuration à considérer est celui de la fissuration très préjudiciable.
Les frais des calculs statiques sont à charge de l’Entrepreneur et seront exécutés par un bureau de calculs
spécialisé ayant l’agrément de l’Ingénieur et seront inclus dans le prix forfaitaire des travaux préparatoires
et d’installation de chantier. Les calculs statiques devront être disponibles dans leurs versions approuvées
avant le démarrage des travaux.

6.9.5 Brevets d’invention


L'Entrepreneur devra s'entendre, s'il y a lieu, avec les propriétaires ou les possesseurs de licence de
brevets d'invention dont il voudrait appliquer ou aurait appliqué les procédés. Il paiera les redevances
nécessaires, et garantira le Maître d’Ouvrage contre toute réclamation ou poursuite de leur part.

6.10 Maintien de l’exploitation et des installations existantes


S’il est nécessaire d’intervenir sur les installations existantes, l’Entrepreneur prendra toutes les mesures
techniques et d’organisation nécessaire pour ne pas gêner, outre mesure, l’exploitation des installations
d’adduction, de traitement et de distribution existante.
Une interruption ne sera admise que pour le raccordement des nouvelles installations au système existant.
Chaque piquage prévu sur les installations existantes doit faire l’objet d’une demande préalable à
l’Ingénieur, au moins 10 jours à l’avance et donner lieu à un accord écrit de ce dernier.
Les piquages et autres interventions aux installations existantes seront exécutés par l’Entrepreneur en
présence de l’Ingénieur, des Experts en Hydraulique de l’Unité de Coordination du Projet (UCP) et de la
Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG).
Tous les frais relatifs au maintien en exploitation des installations et/ou la coupure et mise en route des
installations sont à charge de l’Entrepreneur.

7. Provenance, Qualité et conditions d’emploi des matériaux et du matériel

7.1 Qualité et provenance des matériaux


Les matériaux nécessaires à la construction des ouvrages, objets de l'Appel d'Offres, devront être fournis
en totalité aux soins et frais de l'Entrepreneur, de façon à assurer l'exécution des travaux dans le délai fixé.
Ils devront être de la meilleure qualité disponible sur le marché, sans défauts, et mis en œuvre selon les
règles de l'art.
Les équipements hydrauliques, mécaniques, électriques et électromécaniques devront comporter des
marques distinctes permettant l'identification du matériel et de sa provenance.
Les matériaux et leur provenance (rivières, carrières, usines) devront être soumis avant l'emploi à l'accord
de l'Ingénieur. Leurs qualités doivent être justifiées par présentation des attestations des laboratoires et/ou
des usines à la charge de l'Entrepreneur.
Tous les matériaux entreront dans la composition des fournitures et des ouvrages après l'agrément de
l'Ingénieur. Les matériaux refusés seront transportés aussitôt hors des chantiers par l'Entrepreneur et à ses
frais.
L'Entrepreneur utilisera de préférence des matériaux produits localement, pour autant que leur utilisation
soit compatible avec ses obligations contractuelles.

7.2 Granulats pour mortier et béton (sable, pierraille et gravier)


Les granulats pour mortier et béton seront soit extraits des bancs de gravier ou de sable roulé, soit obtenus
par un concassage et broyage des roches extraites de carrière. Tous les frais pour l’exploitation des
carrières sont à la charge de l’Entrepreneur.
Tout matériau tendant à se casser en plaques ou aiguilles sera éliminé. Le pourcentage en poids de
matériaux étrangers contenus dans l’ensemble des granulats ne dépassera pas 1%.
Leur stockage doit être réalisé sur des radiers en béton, briques ou planches, afin d'éviter des impuretés
quelconques. Les graviers et sables de catégories différentes ou classes granulaires distinctes seront
stockés par lots séparés de manière à ce qu’ils ne puissent pas se mélanger.
Leur classification granulométrique, propreté, nature et forme sont conformes aux spécifications du Code et
Manuel d'application pour le calcul de l'exécution du Béton Armé (CMBA, UNESCO) ou équivalent.
Les installations de criblage, de lavage, et éventuellement de concassage devront permettre de faire varier,
suivant les besoins, les proportions des éléments, de façon à réaliser la granulométrie désirée.

7.2.1 Sables
La teneur en silice devra être > 75%. Sa courbe granulométrique sera comprise dans l’intervalle 0,25-3,15
La proportion d’impuretés (argile, vase, matières solides ou solubles susceptibles d’être élimées par «
essais de décantation ») devra être < 1%.
Les sables entrant dans la composition des mortiers et des bétons ne doivent pas contenir en poids plus de
2% de grains passant dans les mailles du tamis 0,10 mm.
Ils ne doivent pas renfermer plus de 5% de grains dont la plus grande dimension dépasse les limites ci-
après :
1 Sable pour maçonnerie, enduits etc 2,5 mm
2 Sable pour béton armé 5,0 mm
La teneur en eau du sable ne dépassera pas 6% en poids.

En cas de résistance insuffisante du béton à la pression, l’Ingénieur a le droit de demander à tout moment
que des adjuvants appropriés soient ajoutés aux graviers et sables, sans dédommagement particulier de
l’Entrepreneur.

7.2.2 Graviers
La teneur en silice devra être > 75%
Granulométrie béton de qualité : 8/15 et 15/25
Granulométrie béton de masse : 8/40 (sauf pour les bétons de remplissage où le diamètre maximum pourra
atteindre 50 mm).
La proportion d’impuretés et de matières solubles devra être < 1%.

7.3 Ciment
Le ciment sera fourni par l'Entrepreneur du lot, la fourniture devra être conforme au Code et Manuel
d'application pour le calcul de l'exécution du Béton Armé. Il devra satisfaire à la norme AFNOR : NFP :
15.302.

7.3.1 Mode de livraison


Le liant sera livré en sacs d'origine 4 plis minimum. Le ré-ensachage est formellement interdit, ainsi que les
récupérations de poussière de ciment.

7.3.2 Stockage
Les locaux destinés à l'emmagasinage devront être construits et tenus à l'abri de l'humidité et seront
ventilés. La fourniture y reposera sur des planches surélevées. Ils contiendront au minimum le ciment
nécessaire pour 4 semaines de travail.
7.3.3 Mesure et qualité du liant
Le ciment utilisé sera du ciment artificiel (CPJ 45) ou de classe homologue équivalente.
Là où il s'agit de sous-sol ou d'eau agressifs, le ciment sera du ciment de laitier ou clinker (CLK 325) ou
tout autre ciment résistant aux eaux agressives soumis à l'agrément de l'Ingénieur.
L’emploi de ciment éventé, trop vieux ou encore chaud est interdit. Le ciment comportant des grumeaux
solides (à la suite d’absorption d’humidité) doit être remplacé.

7.3.4 Contrôle
Les ciments ne pourront être emmagasinés et utilisés qu'après avoir été appréciés sains. L'Ingénieur qui
décidera de la nécessité de procéder à des essais de résistance du ciment sur éprouvette normale pourra
se rendre à tout moment dans les locaux servant à l'emmagasinage.

7.4 Eau de gâchage


L’eau de gâchage, quel que soit l’origine devra être accepté par l’Ingénieur. Elle ne contient pas d’éléments
ayant une influence défavorable sur le durcissement ou d’autres propriétés du béton ou sur la protection
contre la corrosion des armatures, comme par exemple certaines eaux usées industrielles. En cas de
doute, il faudra procéder à une analyse pour prouver qu’elle est bien appropriée à être utilisée pour le
béton.
L’eau de gâchage ne contiendra pas plus de 2‰ en poids de matière en suspension et pas plus de 1,5‰
de matières dissoutes, le pourcentage des sulfates ne dépassant jamais 1‰. Elle ne sera pas saline.
Elle ne devra pas contenir de matières organiques. Si à un moment quelconque du chantier ces conditions
n’étaient pas remplies, l’Entrepreneur devra traiter l’eau de manière satisfaisante avant son utilisation.
L’eau destinée au traitement des surfaces sera conforme à ces spécifications. Elle ne devra pas tâcher les
parements des ouvrages.

7.5 Mortiers

Classe Composition Application


600 kg de ciment/m³, Enduits étanches avec adjuvants
A sable livré en deux granulats hydrofuges
400 kg de ciment/m³ Chapes de sol, fabrication de
B sable livré en deux granulats claustras
C 300 kg de ciment/m³ Enduits extérieurs et intérieurs
Enduits extérieurs, mortier pour
hourder les
D 250 kg de ciment/m³ maçonneries

Tableau 7.5: Application des mortiers


Le sable pour les mortiers sera mesuré à chaque malaxage volumétriquement; le ciment sera mesuré au
poids. Les granulats seront conformes au CMBA ou équivalent.
La manipulation des éléments des mortiers se fera sur des aires en bois ou en maçonnerie, les malaxages
seront exécutés au fur et à mesure de l'emploi.
Les mortiers à enduit devront être talochés après premier durcissement puis lissés plusieurs fois en
employant la partie plate de la truelle et d'une règle de 4 m de longueur.
L'utilisation des mortiers hydrauliques spéciaux et d'adjuvants sera soumise à l'agrément de l'Ingénieur, et
sont à préparer selon les prescriptions du fournisseur.
7.6 Béton

7.6.1. Dosage des bétons

TYPE DE DOSAGE RESISTANCE MINIMUM CONTRAINTE DE


BETON CIMENT A 28 JOURS REFERENCE
Kg/m3) (MPa) CONTROLE ATTENUE B=5/6
Compression Traction Compression Traction
B1 250 180 17,8 45 4,4
B2 300 230 20,8 57,5 5,2
B3 350 270 23,2 67,5 5,8
B4 400 300 25 75 6,2

Tableau 7.6-1: caractéristiques de mise en œuvre du béton

Les caractéristiques de résistance indiquées sont des caractéristiques minimales.


Tous les Bétons Armés seront obligatoirement vibrés par des moyens mécaniques.

La vibration des armatures est interdite.

Afin d’éviter la dessiccation des dalles de plancher ou des dalles isolées, il sera effectué un traitement de
surfaces si les conditions de saison le nécessitent.

On réduira le plus possible les interruptions de travaux pendant le bétonnage. Les surfaces de reprise que
la marche normale permet de prévoir seront disposées méthodiquement et pourvues s’il y a lieu, des
armatures de couture nécessaire.

Pour les reprises accidentelles, on s’efforcera de disposer les surfaces de raccord dans les parties
d’ouvrages ou les efforts de traction sont les plus faibles et parallèlement à la direction de ces efforts.

On y entretiendra pendant 8 jours au moins suivant l’exécution, l’humidité nécessaire pour assurer le
durcissement dans les meilleurs conditions.

Le béton sera d’une plasticité suffisante pour entourer les armatures et se mouler dans les coffrages, sans
contenir d’excès d’eau.

L’attention de l’entrepreneur est attirée sur le fait que l’excès d’eau augmente le retrait et la fissuration, et
diminue rapidement la résistance.

Résistance caractéristique à la compression à 28 jours sur cubes 20/20/20 cm d’après le tableau 7.6.2 ci-
après :

Diamètre (mm) Type A Type B


min. max. min. max.
0,135 5 16 16 28
1,250 18 38 38 57
2,000 21 42 42 62
5,000 51 68 68 81
6,300 58 75 88 94
10,000 78 88 88 94

Tableau 7.6-2: pourcentage des matières passant au tamis


Pour les ouvrages qui sont en contact avec l'eau dont la valeur du pH est égale ou inférieure à 6,0, la
valeur E/C doit être égale ou inférieure à 0,50.
E/C = Rapport eau / ciment en poids
Pour le béton hydraulique, l'utilisation d'un adjuvant entraîneur d'air et adjuvant d’hydrofuge est obligatoire.
Il doit être utilisé selon les prescriptions du fournisseur et l'Entrepreneur doit remettre à l'Ingénieur deux
exemplaires de ces prescriptions. Il en est de même pour le béton classe A quand un parement fin doit être
obtenu.
Pour le béton hydraulique, la pénétration maximale de l'eau ne doit pas dépasser 3 cm. Dans le cas où le
pH de l'eau serait égal ou inférieur à 6,0, la pénétration ne doit pas dépasser 2 cm.
La confection du béton doit être obligatoirement faite dans des bétonnières (Béton A et béton hydraulique
dans les malaxeurs).
Les quantités d'eau de gâchage à ajouter seront déterminées par les soins de l'Entrepreneur après mesure
de la teneur en eau initiale des agrégats. Cette mesure de la teneur en eau avant confection du béton est
obligatoire.
Les granulats et le liant doivent être doses pour le béton du type A et le béton hydraulique, par les
proportions en poids en trois fractions pour les bétons des types B et C, par mesurage volumétrique en
deux fractions.

Les bétons devront être préparés au fur et à mesure des besoins, et être mis en place immédiatement. Les
quantités excédentaires seront jetées hors du chantier. L'utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants
sur cette base est interdite.

Le béton est obligatoirement vibré dans la masse


Toutes les dispositions sont prises pour que, au cours du serrage, le béton reste homogène et que l’air soit
expulsé
La vibration dans la masse est effectuée sur des couches de béton dont l’épaisseur après serrage ne
dépasse pas 35 cm.

Les adjuvants seront de type plastocrète ou similaire pour le béton armé.

7.7 Contrôle de la qualité des bétons

7.7.1 Le dossier béton


Avant le démarrage des travaux de génie civil, pendant la période de travaux préparatoires et d’installation
de chantier, l’Entrepreneur soumettra un dossier de béton.

Dans ce dossier, l’Entrepreneur soumettra pour approbation les agrégats et la composition des bétons qu’il
propose d’utiliser pour l’exécution des ouvrages.

Les frais pour l’établissement du dossier y compris pour les tests et analyses des agrégats et pour les
essais des bétons préparés et essayés dans le cadre de ce dossier, sont à la charge de l’Entrepreneur et
sont inclus dans le prix forfaitaire des travaux préparatoires et d’installation de chantier.

7.7.2 Les contrôles de qualité


Les contrôles de qualité et les essais nécessaires seront exécutés obligatoirement par les représentants de
l'Ingénieur et l'Entrepreneur.
Tous les frais résultant de ces essais, y compris les frais de laboratoire, sont à charge de l'Entrepreneur.

7.7.2.1. Contrôle de la consistance (auto-contrôle)


La consistance du béton est mesurée au moyen de la table à secousse ou cône d’Abrams
Les valeurs doivent être comprises entre 1.45 et 1.75 à la table à secousses ou entre 3 cm et 9 cm au cône
d’Abrams
7.7.2.2. Contrôle de la résistance (par un laboratoire agréé)

Pour effectuer ce contrôle, l'Entrepreneur confectionne et expédie des séries de six cubes de 20 cm de
côté.
L'Entrepreneur mettra à disposition de l'Ingénieur :

- 1 presse d'essai 100 000 DN;


- 6 caisses cubiques métalliques.
Le prélèvement des échantillons se fera par groupe de deux au début, milieu et fin de chaque bétonnage
sous la supervision de l'Ingénieur.
Les bétons servant à la confection des cubes doivent avoir la même composition que les bétons mis en
œuvre dans les ouvrages et avoir subi le même traitement. Les éprouvettes seront conservées sur chantier
dans des conditions identiques aux ouvrages.
L'Ingénieur se réserve le droit de demander des essais complémentaires pour les parties de l'ouvrage où il
le juge nécessaire.
Les résultats des essais d'écrasement sont jugés satisfaisants si la moyenne arithmétique des trois cubes
d'une même coulée est égale ou supérieure à la valeur demandée et si chacun des trois résultats
individuels est supérieur à 90 % de la résistance imposée.
Le contrôle de la qualité s'effectue en deux stades :
- Ecrasement de 3 cubes à 7 jours (à 3 jours pour les réservoirs)
Si le résultat est satisfaisant, l'Entrepreneur peut décoffrer avant 28 jours,
Si le résultat n'est pas satisfaisant, l'Entrepreneur ne peut décoffrer avant de connaître les résultats à 28
jours.

- Ecrasement de 3 cubes à 28 jours


Si le résultat est satisfaisant, les bétons sont acceptés,
Si le résultat n'est pas satisfaisant, les bétons sont refusés et les ouvrages en question sont démolis et
reconstruits, par et aux frais de l'Entrepreneur.
Dans ce dernier cas et en accord avec l'Ingénieur, l'Entrepreneur peut procéder à des contre-essais. Ceux-
ci consistent à écraser au moins trois carottes forées dans la masse du béton à examiner.
Les frais de ces contre-essais sont toujours à la charge de l'Entrepreneur.
Si les résultats de ces essais donnent satisfaction, les ouvrages sont acceptés. Dans le cas contraire, les
ouvrages en béton sont à démolir et à reconstruire par et aux frais de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur tiendra à la disposition de l'Ingénieur, un scléromètre neuf, non récupérable en fin des
travaux, pour lui permettre des auscultations dynamiques sur toutes les parties de l'ouvrage déjà
exécutées. Ce scléromètre est compris dans les prix forfaitaires des ouvrages en béton.
Si l'Ingénieur constate que la moyenne de vingt essais donne un résultat inférieur à la résistance minimum
prescrite, il est autorisé à demander des cubes ou carottes supplémentaires prélevés dans l'ouvrage.

7.8 Bois de coffrage et d’étaiement


Le bois nécessaire pour les coffrages et les étaiements sera choisi par l'Entrepreneur, qui justifiera les
qualités requises pour une bonne tenue des coffrages et le soumettra à l'agrément de l'Ingénieur.
Les bois utilisés pour la confection des coffrages seront secs, c’est-à-dire qu’ils ne contiendront pas plus de
15 à 20% d’humidité. Au cas où des bois humides seraient utilisés, il sera tenu compte de ce fait, leur
résistance étant diminuée des 2/3.
Ils seront sains, de bonne qualité, exempts de fentes et de cassures, leurs arrêtes seront vives et
rectilignes, ils ne seront ni gauches, ni voilés.
Les coffrages seront rigides, indéformables, parfaitement étanches, ils seront réalisés de telle façon que le
décoffrage des piliers, murs et poutres puisse s’effectuer avant celui des radiers, hourdis et fonds de
poutres.
7.8.1. Coffrage
a) Type C1: Coffrage brut:
Le coffrage ordinaire consiste en planches d'une épaisseur minimale de 30 mm. Elles doivent être
soutenues tous les 0,70 m au minimum. La tolérance du joint entre deux planches est de 2 mm.

b) Type C2: Coffrage soigné:


Le coffrage soigné (béton propre de décoffrage) peut être effectué :

- En planches rabotées sur trois côtés d'une largeur de 7 à 10 cm, dans le sens de la longueur
prescrit par l'Ingénieur;
- En tôle d'acier sur planches sciées ;
- En panneaux de fibre de bois sur planches sciées;
- En panneaux de contre-plaqué étanche.
En tout cas, la surface du béton doit être régulière et sans nids de gravillon. L'application d'une huile de
décoffrage est obligatoire.
Etaiement
Il sera fait en sciage équarri et/ou en bois rond ou en métal.
Tolérance sur les dimensions
La tolérance sur toute dimension d (m) - mesurée entre parements opposés ou entre arêtes ou entre
intersections d'arêtes est fixée à 0,25 d (cm).

a) Tolérance d'aplomb :
La tolérance sur l'aplomb d'un élément vertical de hauteur h (m) est fixée à (a x h) (cm) où a prend les
valeurs suivantes :

N° Description cm
1 Eléments porteurs à parements verticaux 0,33
2 Eléments porteurs à parements non verticaux 0,4
3 Eléments non porteurs 0,5

Tableau 7.8-1: tolérances coffrages

b) Tolérance de rectitude:

La tolérance de rectitude sur une arête rectiligne est caractérisée par la flèche maximale admissible sur
tout segment de longueur de cette arête ; elle est fixée à : 1/300 avec un maximum de 1 cm.

7.9 Aciers pour béton armé

Les aciers sont du type à Haute Adhérence (HA) (Torr, Treillis soudés) de nuance Fe E 500 correspondant
à la limite d’élasticité garantie de 500 Mpa. Les aciers doux sont admis pour les étriers.

L'Entrepreneur est obligé de justifier la provenance de l'acier qu'il envisage utiliser pour la construction des
réservoirs d'eau et d'autres ouvrages importants.
Les barres d'acier doivent être absolument propres, sans tache et sans matières grasses.
Les barres qui se touchent en se croisant doivent être attachées l’une à l’autre par une ligature en fil recuit
à chaque nœud.
Les armatures sont arrimées par ligature et écarteurs judicieusement disposés, de solidité convenable et
en nombre suffisant pour qu’ils ne puissent pas se déplacer pendant la mise en place du béton. A moins
qu’ils ne soient parfaitement stables en raison de leurs formes mêmes, les écarteurs de toute nature
doivent être munis de dispositifs permettant leur attache aux armatures de manière à ne pas se déplacer
lors du bétonnage (fils de ligature, pinçage, etc.).

7.9.1. Tolérances de ferraillage


a. Sur la distance minimale des armatures (aux parements)
Pour les parements moulés sur les fonds de coffrages horizontaux ou inclinés, la tolérance sur la distance
minimale de chaque armature au parement est fixée au dixième de cette distance. Le respect de cette
tolérance suppose l'emploi de cales aux dimensions précises.

Pour les parements moulés sur les parois latérales de coffrages, la tolérance sur la distance minimale de
chaque armature au parement est fixée au cinquième de cette distance.

Pour les parements supérieurs, arasés et non coffrés, la tolérance sur la distance minimale de chaque
armature au parement est fixée au quart de cette distance.
b. Sur la position des armatures principales

Dans la direction où l'écart a l'influence la plus défavorable sur la résistance de la pièce, la tolérance sur la
position des barres d'armatures principales par rapport à la position inscrite aux dessins d’exécution est
fixée au dixième de l'épaisseur totale du béton dans cette même direction, avec une limite maximale de 1
cm pour les poutres et 0,5 cm pour les dalles planes ou coques.
Dans la direction perpendiculaire à la précédente, la tolérance est fixée à la moitié de la distance à
l'armature la plus voisine s'il en existe, avec une limite maximale de 1 cm
c. Sur la position des armatures transversales

Pour les armatures transversales des pièces prismatiques, telles que les cadres et les étriers, la tolérance
sur la position des barres dans le sens longitudinal par rapport à la position inscrite aux dessins d'exécution
est fixée au dixième de la distance entre armatures transversales consécutives, avec une limite maximale
de 2 cm.

7.10 Agglomérés de ciment creux


Les dimensions des agglomérés sont de 20/20/40 cm. Les espaces vides ne doivent pas dépasser 35 %
de la surface totale.
Leurs surfaces devront être planes, mais assez rugueuses pour assurer l'adhérence de l'enduit. Ils seront
comprimés et vibrés mécaniquement à la fois.
La granulométrie de concassé et de sable est de 0,2/16 mm. Les agglomérés seront soumis à l'accord de
l'Ingénieur. Pour obtenir la meilleure qualité, l'Entrepreneur doit fournir 3x3 échantillons de 3 mélanges
différents (éprouvettes cylindriques ou cubiques) qui après 28 jours devront donner les résultats demandés
ci-après :
- L'Ingénieur décide du mélange à utiliser ;
- La porosité ne doit pas dépasser 15 %.
7.10.1 Agglomérés de haute résistance

1 Valeur moyenne de 3 éprouvettes 25 N/mm2


2 Valeur minimum d'une seule éprouvette 20 N/mm2
Leur teneur minimum en ciment est de 300 kg/m 3. La période de séchage est de 28 jours pendant lesquels
ils sont à arroser au moins 1 fois par jour.
7.10.2 Agglomérés de résistance normale

1 Valeur moyenne de 3 éprouvettes 5 N/mm2


2 Valeur minimum d'une seule éprouvette 4 N/mm2
La période de séchage et d'arrosage est de 15 jours.

7.11 Briques
Les murs et cloisons pourront être construits en briques du pays. Les briques devront être fabriquées sans
chaux, bien cuites, bien moulées et sonnant clair. La perte de poids due aux éclats et à l'effritement ne
devra pas dépasser 5 % du poids total.

La porosité ne dépassera pas 18 %.


Les tolérances en dimensions seront fixées à + 3% pour les briques de parement, et à + 5% pour les
maçonneries.
Les briques de parement seront exemptes de gerçures, leurs arrêtes parfaitement nettes et exemptes
d'arrachement au moins sur les faces de parement.
La résistance à l'écrasement sera au minimum:

briques pleines recuites pour ouvrages hydrauliques 30,0 N/mm² 300 bar
briques pleines ou perforées 7,5 N/mm² 75 bar
briques creuses pour murs porteurs 7,5 N/mm² 75 bar
briques creuses de remplissage 5,0 N/mm² 50 bar

Tableau 7.11-1 :résistance à l’écrasement des briques.

7.12 Tuyaux, raccords et joints


Les tuyaux (Fonte ductile ou PEHD bande « bleu »), raccords et joints devront être interchangeables avec
le matériel existant couramment utilisé par le Concessionnaire du service public de l’eau potable (Société
d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG)) et leurs dimensions et gabarits de perçage doivent impérativement
correspondre aux normes à appliquer. La longueur payée des tuyaux correspond à la longueur utile, c'est-
à-dire la longueur totale moins la longueur de l'emboîtement.

7.12.1 Prescriptions communes


Les tuyaux et raccords doivent être conformes aux normes applicables ou à la norme ISO, en ce qui
concerne la terminologie, la classification, la symbolisation, les conditions de fabrication, les
caractéristiques et les tolérances, les conditions de préparation des éprouvettes, la technique des essais,
les marques d'identification et les clauses de réception applicables. Ils doivent satisfaire à toutes les
conditions ou sujétions normales d'emploi, notamment en ce qui concerne la pression intérieure, les
charges extérieures, les surcharges roulantes et la réaction du sol ou des supports.

Les tuyaux droits doivent être cylindriques. L'axe des tuyaux droits doit être rectiligne, et les faces des
extrémités des tuyaux droits et pièces spéciales doivent être exactement d'équerre avec l'axe des pièces;
ces extrémités seront établies de manière à permettre l'exécution parfaite des joints. La surface intérieure
des tuyaux et des pièces doit être lisse; les défauts de régularité de cette surface ne peuvent être admis
pour autant qu'ils ne constituent que des irrégularités accidentelles et locales, ne pouvant nuire à la qualité
de la pièce et entrant dans les limites de tolérance prescrites; aucune réparation de tels défauts ne doit être
faite sans l'autorisation de l’Ingénieur.
Les fournitures doivent résister sans dommage à tous les efforts qu'elles sont appelées à supporter en
service et au cours des essais. Elles doivent être étanches dans toutes les conditions de service ou
d'essais. Elles doivent résister d'une façon durable à tous les facteurs extérieurs, soit par elles-mêmes, soit
d'une part par leur revêtement intérieur en ce qui concerne l'action des eaux, soit, d'autre part, par leur
revêtement extérieur en ce qui concerne l'action du sol ou, d'une manière plus générale, du milieu
environnant.
Les fournitures ne doivent en aucune façon modifier les qualités physiques, chimiques, bactériologiques ou
organoleptiques des eaux circulant normalement dans le réseau considéré.
Toutes les fournitures telles que tuyaux, vannes, accessoires et autres pièces importantes doivent porter
les indications suivantes:

- La marque de l'usine;
- Les tampons ou plaques permettant l'identification du matériel et la pression nominale autorisée;
- Le diamètre nominal;
- Les caractéristiques des matériaux, de manière à déterminer si la fourniture correspond aux
prescriptions requises.

7.12.2 Matières des canalisations


En ce qui concerne les tuyaux et raccords, les matières suivantes seront admises :
Pour les conduites de diamètre supérieur à DN 50 :

- Tuyaux en fonte ductile, raccords et fonte ductile ;


- Tuyaux en PEHD, raccords en fonte ductile, raccords en laiton, en PEHD ou en polypropylène ;
- Pour les branchements et l’alimentation des bornes fontaines publiques.

7.12.3 Tuyaux en fonte ductile et raccords


Les tuyaux et raccords seront conformes aux prescriptions des normes ISO 2531-1998 et NF EN 545-2002
ou équivalente. Les caractéristiques des conduites seront au moins équivalentes aux valeurs du tableau
7.12.3-1. ci-dessous.

DN DE Ep. Fonte PFA PMA PEA


(mm)
(mm) (mm) C40 C30 K9 Bar Bar Bar
60 77 4.8 - - 64 76 81
80 98 4.8 - - 64 76 81
100 118 4.8 - - 64 76 81
125 144 4.8 - - 64 76 81
150 170 5.0 - - 62 74 79
200 222 5.4 - - 50 60 65
250 274 5.8 - - 43 51 56
300 326 6.2 - - 40 48 53
350 378 - 6.3 - 35 42 47
400 429 - 6.4 - 32 38 43
450 480 - 6.9 - 30 36 41
500 532 - 7.4 - 30 36 41
600 635 - 8.6 - 30 36 41
700 738 - - 10.8 34 40 45
800 842 - - 11.7 32 38 43
900 945 - - 12.6 31 37 42
1000 1048 - - 13.5 30 36 41

Tableau 7.12.3-1 : caractéristiques des conduites en fonte ductile


N° Spécifications Norme Norme Internationale
Européenne
1 Prescriptions EN 545 ISO 253
2 Revêtement intérieur mortier de ciment EN 545 ISO 4179
3 Revêtement extérieur zinc des tuyaux EN 545 ISO 8179-1
4 Bagues de joint EN 681-1 ISO 463

Tableau 7.12.3-2 : qualité et conformité

Pressions minimales d'épreuve en usine suivant les normes ISO 2531 et NF EN 545 soit :

1 ≤ DN 300 = 40 bars
2 DN 350 à DN 600 = 30 bars
3 > DN 600 = 25 bars
Les bagues de joint sont en EPDM (Ethylène Propylène Diène Monomère) ou équivalent et sont conforme
à la Norme Internationale (ISO 4633 : 2002).
Les tuyaux et raccords en fonte ductile peuvent être enterrés, posés en élévation sur tasseaux ou installés
dans des stations de pompage, réservoir, etc.
Dans le dernier cas, l'utilisation des tuyaux et raccords à brides est obligatoire. A l'intérieur d'une cuve, les
tuyaux sont revêtus extérieurement d'une peinture alimentaire.

Revêtement extérieur

Le revêtement extérieur des tuyaux NATURAL est constitué d’une couche de 400 gr/m² d’un alliage de zinc
et d’aluminium (85/15). La couche de finition est constituée d’un bouche-pore époxy de couleur bleue. La
quantité doublée d’alliage protecteur et la nature de cet alliage permettent d’élargir la zone d’application par
rapport au revêtement zinc.

Des essais dans des milieux agressifs démontrent que la protection zinc-aluminium protège le tuyau, même
quand ce dernier est endommagé.

Revêtement intérieur

La protection intérieure des tuyaux est constituée d’un mortier de ciment appliqué par centrifugation
assurant d’excellentes conditions d’écoulement hydraulique, le maintien de la qualité de l’eau potable
transportée, une protection efficace de la paroi du tuyau.

7.12.4 Tuyaux en polyéthylène haute densité (PEHD)


Fourniture selon norme EN 12201 ou équivalente, pression nominale 10 ou 16 bars (suivant les conditions
du réseau), respectant la classification suivante :
Résistance minimum requise (MRS) σ (C = 1.25)
PE 80 8.0 Mpa 6.3 Mpa
PE100 10.0 Mpa 8.0 Mpa

Tableau 7.12.4-1 : classification du polyéthylène


La décision de modifier la classe des conduites sera prise par le Maître d'Ouvrage Délégué en fonction des
caractéristiques de l'eau qui sera transitée. Les diamètres et les épaisseurs minimales des parois des tubes
en PEHD sont indiqués sur le tableau suivant:

Diamètres (mm) Epaisseurs (mm)


PE80 PE100
Nominaux Extérieurs SDR13.6 – PN10 SDR9 – PN16 SDR17 – PN 10 SDR11 – PN 16
DN DE
15 20 (SDR7.4 – PN20) Ep. 3.0 mm - -
20 25 - 3.0 - -
25 32 - 3.6 - -
32 40 3.0 4.5 - -
40 50 3.7 5.6 - -
50 63 4.7 7.1 - -
65 75 5.6 8.4 - -
80 90 6.7 10.1 5.4 8.2
100 110 8.1 12.3 6.6 10.0
100 125 9.2 14.0 7.4 11.4
125 140 - - 8.3 12.7
150 160 - - 9.5 14.6
150 180 - - 10.7 16.4
200 200 - - 11.9 18.2
200 225 - - 13.4 20.5
250 250 - - 14.8 22.7
250 280 - - 16.6 25.4
300 315 - - 18.7 28.6
350 355 - - 21.1 32.2
350 400 - - 23.7 36.3
400 450 - - 26.7 40.9
500 500 29.7 45.4

Tableau 7.12.4-2: Epaisseurs minima des parois des tubes PEHD en (mm)

Les tuyaux peuvent être livrés en couronnes, en rouleaux ou en barres jusqu'à un diamètre extérieur de 63
mm.
Les tuyaux de diamètre supérieur sont livrés en barres. Les tuyaux livrés en couronnes auront les
extrémités bouchées et les tolérances sur la longueur de plus ou moins 0,30 m par longueur de 100 m. Le
diamètre intérieur des couronnes de bobinage doit, en fonction du diamètre extérieur des tuyaux, être
conforme aux données du fournisseur.
Les tuyaux seront marqués « bande bleue », conforme à leur utilisation pour de l’eau potable.

7.12.5 Revêtement des tuyaux et accessoires


Les conduites ainsi que les moyens d'assemblage et accessoires, etc., doivent être protégés
intérieurement et extérieurement contre la corrosion.

7.12.5.1 Généralités
En ce qui concerne les revêtements intérieurs et extérieurs des conduites, le soumissionnaire devra fournir,
à l'appui de son offre, un exposé descriptif et justificatif des dispositions définitivement prises contre les
effets de la corrosion avec toutes les références nécessaires.
Le soumissionnaire précisera dans son offre la durée de la garantie qu'il donne quant à l'efficacité et à la
bonne conservation des revêtements intérieurs et extérieurs.
Tous les revêtements devront être posés en usine sur une surface métallique non oxydée de façon à
assurer une adhérence parfaite. Tout revêtement intérieur doit être de qualité alimentaire et ne donner ni
goût, ni odeur, ni couleur à l'eau transportée.
De plus, le revêtement intérieur doit présenter une surface lisse et continue et protéger efficacement les
tuyaux contre toute corrosion par l'eau transportée, même si celle-ci est agressive.
D'une façon générale, les protections intérieures et extérieures doivent être dans un état impeccable avant
la pose des tuyaux. En cas de nécessité, l'Entrepreneur est tenu de refaire ces protections sans que
l'Ingénieur le demande. En outre, l'Ingénieur ou le représentant refuseront les tuyaux dont la protection est
endommagée.

7.12.5.2 Tuyaux en fonte ductile

Norme de référence : NF EN 545 - 2002


Avant application des revêtements, les tuyaux en fonte ductile doivent être soigneusement sablés à blanc
selon normes suédoises.
Protection extérieure :

- DN 60 à 600 : zinc-aluminium (400g/m 2; 85ZN – 15AI) avec une couche de finition époxy (100
microns);

- DN 700 à 2000 : zinc (200g/m 2), et une couche de bitumen adhesive pour zones tropicales
d’épaisseur 0,1mm en conformité avec la Norme Internationale ISO 8179-1: 2004.
En cas de sols de corrosivité élevée, il sera ajouté sur chaque tuyau une manche de polyéthylène posée
sur site.
Protection intérieure (conforme à la norme ISO 4179-2005) :

- Par mortier de ciment (ciment de haut fourneau 325 ou similaire) appliqué par centrifugation
conformément à la norme internationale ISO 41/9 :2005 et à la la Norme Européenne EN 545 :
2010.

Diamètres Epaisseur nominale (mm) Epaisseur minimale (mm)


DN60 à DN300 4,0 2,5
DN6350 à DN600 5,0 3,0
DN700 à DN1000 6,3 3,5

Tableau 7.12.2.2: Epaisseurs nominale protection intérieure mortier ciment tuyaux FD


En cas de transport d'eau agressive, le revêtement sera exécuté en ciment alumineux.

Protection des extrémités de tuyau :


- DN 60 à 600 : l’intérieur des emboîtements du tuyau est protégé avec une peinture riche en zinc
(quantité déposée = 150 g/cm 2 minimum, zinc ≥ 85%) plus une peinture époxy (épaisseur
minimum 100 microns). L’extrémité bout uni est protégée avec un revêtement alliage zinc –
aluminium selon la norme 545 : 2010, avec une quantité d’alliage déposé de 400 g/cm 2, plus une
couche de peinture époxy bleue d’épaisseur minimale de 100 microns;
- DN > 700 : la protection est assurée par du zinc métallique (200 g/m²), et une couche de bitume
adhésive pour zones tropicales d’épaisseur 0,1 mm.
7.12.5.2.1 Raccords en fonte ductile

Norme de référence : NF EN 545-2002


a. Protection extérieure :
- Revêtement époxy par cataphorèse (épaisseur minimum 70 microns) ou peinture bitumineuse;
- En cas de sols de corrosivité élevée, il sera ajouté sur chaque raccord une manche de
polyéthylène posée sur site.
b. Protection intérieure :

- Revêtement époxy par cataphorèse (épaisseur minimum 70 microns) ou peinture bitumineuse.

7.12.5.3 Tuyaux en PEHD


Aucune protection spéciale n'est prescrite en dehors des soins particuliers à apporter aux remblais.
Si pour des raisons techniques ceux-ci devaient être posés en apparent, ils devront alors être protégés par
une protection contre les ultraviolets.

7.12.5.3.1 Raccords pour tuyaux ‘plastiques’.


- Pièces de raccords en fonte ;
- Pièces de raccords en fonte, en polypropylène, en PEHD et en laiton pour tuyaux PEHD.
Aucune disposition spéciale pour les pièces en laiton, en PEHD ou en polypropylène.

7.12.6 Assemblage des tuyaux

7.12.6.1 Tuyaux, raccords et pièces en fonte ductile.


a. Les joints admis sont :

Joints automatiques par emboîtement avec anneau en élastomère :

- Type ‘Tyton’ ou équivalent (automatique ou rapide) ;


- Type ‘Tyton Sit’ (joint autobuté).
- Joints mécaniques (Viking-Johnson ou Gibault ou équivalent avec
boulons et écrous en acier galvanisé).

7.12.6.2 Tuyaux en PEHD


L’assemblage des tuyaux et des raccords peut se faire au moyen de :

- Soudage par électro fusion avec des manchons Electro-soudables en PEHD ;


- Raccords vissés pour les diamètres inférieurs ou égaux à DE 110 mm, l’assemblage pourra se
faire via des raccords mécaniques à serrage extérieur.

7.12.7 Joints de démontage


A partir DN300 inclus, pour faciliter les travaux de montage et de démontage des équipements dans les
chambres de vannes, il est prévu la fourniture des joints de type coulissant ou à soufflet équipés de tirants
de manœuvre et permettant d'obtenir un jeu de 10 mm au minimum. Ces joints seront munis de brides.

Un revêtement intérieur et extérieur en résine époxy (épaisseur minimum 300 microns) sera appliqué pour
assurer leur protection contre la corrosion. Les joints de démontage seront dimensionnés pour résister à la
pression d'essais sur chantier.
7.12.8 Adaptateur des brides
A partir DN80 inclus, pour faciliter les travaux de montage et de démontage des équipements dans les
regards de visite, il est aussi prévu, sauf indication contraire dans le bordereau de prix ou les CTP, la
fourniture des joints de type coulissant comprenant corps et brides en acier avec revêtement époxy poudre
alimentaire avec ACS, bleu RAL 5005 ou similaire, joint élastomère Nitrile alimentaire avec ACS ou
similaire, boulonnerie Dacromet Gr B ou similaire, déviation angulaire de 1° à 6° suivant diamètre, talon
d’appui et encoches dans la contre bribe de compression.

7.12.9 Brides et percement des brides


Toutes les dispositions techniques concernant les brides, usinage, diamètre, caractéristique du joint,
surface de contact, seront conformes aux stipulations de la norme ISO 2531 pour tuyaux fonte ou ISO
2584 pour tuyaux acier.

Les brides seront livrées avec leur protection bitumineuse et complète, c'est-à-dire avec boulonnerie et
garniture d'étanchéité. Les brides comme tous les accessoires de canalisation et robinetterie devront
pouvoir résister aux pressions qu'elles sont appelées à subir, en particulier lors des essais sur chantier.
Les brides, conformément aux stipulations de l'article 2.4 seront du type PN 16 et dimensionnés, afin de
pouvoir supporter des pressions d'essais jusqu'à 24 bars.
Tous les accessoires de bride (boulonnerie) seront également prévus pour supporter des pressions
d'essais jusqu'à 24 bars. Les boulons seront galvanisés avec filetage et diamètres conformes aux normes.
Les percements des brides seront effectués conformément aux prescriptions norme ISO 2531, avec
percement PN 16.
Les fournisseurs sont tenus de s'assurer, avant expédition, de la cohérence complète des livraisons :
qualités des équipements fournis et gabarits de perçage en particulier, pour assurer la cohérence des
fournitures des lots canalisations et robinetteries et, a fortiori, pour la cohérence des pièces d'un même lot.

7.12.10 Boulonnerie
Toute la boulonnerie nécessaire au montage sera fournie avec les équipements livrés, et suivant les
standards propres aux dits équipements. Boulons et écrous seront protégés contre la corrosion; soit
inoxydable dans la masse ou soit par protection superficielle (zingage, cadmiage etc.).

7.12.11 Plaques pleines

7.12.11.1 Plaques pleines normales


L'obstruction des extrémités des canalisations sera réalisée avec des plateaux pleins (pièces circulaires)
réalisés de préférence dans le même matériau que les tuyaux à fournir et forés comme indiqué ci-dessus
pour les brides.

La fourniture comporte également les garnitures d'étanchéité et les boulons nécessaires au montage.
Les plaques pleines seront protégées contre la corrosion comme requis pour les tuyaux.

7.12.11.2 Plaques pleines avec bossage central taraudé


En plus des dispositions précédentes, ces plaques disposeront d'une partie centrale renforcée pour
l'obtention d'un orifice diamètre 125 taraudé sur une longueur de 30 mm au minimum.
Ces plaques seront livrées complètement usinées et munies de leur bouchon.
Le fournisseur devra présenter le dessin de la pièce selon les prescriptions indiquées ci-dessus; la
présentation de solutions en variante est admise.
7.12.12 Dispositifs d'assemblage, bagues de joint, rondelles, etc.
Toutes ces fournitures seront prévues en fonction du type et du nombre de joints prévus par le Fournisseur
pour le matériel expédié, avec majoration minimum de 20 %.
L'expédition comprendra également les raccords supplémentaires pour coupe sur chantier, les accessoires
de montage, les bâtons de soudure, etc.
Les joints d'étanchéité seront exécutés en élastomère qualité 'eau potable' et stockés conformément à la
norme NF. T. 46.022.
Les garnitures des brides devront avoir une épaisseur minimum de 2 mm.

7.12.13 Dimensions des tuyaux


Les tuyaux en fonte de tous diamètres seront livrés en longueur standard de 6 m.
Les tuyaux en PEHD seront livrés en couronnes pour les diamètres inférieurs ou égaux à 63 mm. Au-delà,
les tuyaux seront livrés en barres de 6 ou 12 m.

7.13 Robinetterie et fontainerie pour réseaux de distribution

7.13.1 Prescriptions communes


Tous les appareils de robinetterie et de fontainerie seront du type à brides. Les brides seront conformes
aux stipulations de l'article 7.14.11 ci-dessus.
Toute la robinetterie sera livrée équipée d'un raccord de démontage permettant de retirer l'équipement
sans modifier le reste de l'installation. Ce raccord assurera un jeu de pose de valeur 10 mm au moins
(comme indiqué ci-dessus art. 7.14.10).
Les pièces de robinetterie doivent être conformes aux normes applicables ou aux normes ISO; la norme
ISO 5208 pour les essais en usine en ce qui concerne la terminologie, la classification, la symbolisation, les
conditions de fabrication, les caractéristiques et les tolérances, les conditions de préparation des
éprouvettes, la technique des essais, les marques d'identification et les clauses de réception applicables.
Les pièces de moulage devront avoir les surfaces extérieures parfaitement modelées, sans ébarbures et
être repassées à l'ébarboir ou à la lime.
Les plans de jonction de toutes les brides devront être obtenus par usinage. En outre, les brides devront
comporter une ou plusieurs rainures circulaires et concentriques, façonnées, en vue de faciliter la tenue de
garniture.
Toutes les surfaces sujettes au frottement devront être travaillées à la machine, le perçage des couvercles,
plaques pleines, brides de jonction avec les tuyauteries devront être faits à la perceuse.
Les sièges de soupapes et les surfaces de tenue des obturateurs devront être façonnés et rectifiés à la
main ou rodés en vue d'assurer une tenue stable et parfaite des organes de fermeture.
Les vis de manœuvre sont en acier inoxydable.
Les vis seront obtenues par travail à la machine, elles devront être complètes, avoir les arêtes droites, être
sans défauts ou manque de matière. L'étanchéité est obtenue par bague torique.
La marque de fabrication avec le diamètre du passage, la flèche indiquant la direction d'écoulement de
l'eau et la pression nominale, fondus sur la pièce, devront être visibles sur la surface extérieure de
l'appareil.
Pour les pièces spéciales estampées et forgées, ces indications seront obtenues par poinçonnage.
L'Entrepreneur pourra être tenu de déposer, dans les bureaux de l'Ingénieur, pour acceptation et avant tout
emploi, un échantillon type de chacun des appareils hydrauliques, vannes, robinets, ventouses, bouches
d'arrosage, poteaux d'incendie, bouches à clé, etc., qu'il se propose d'installer.

Tous les organes de fermeture se ferment dans le sens des aiguilles d'une montre.
Ce sens sera indiqué sur le volant ou sur la tête de la pièce par "O “ pour ouvrir et " F" pour fermer, avec
des flèches.
La manœuvre des organes de fermeture doit être aussi facile que possible, tant pour l'ouverture que pour
la fermeture. Toutes les pièces de robinetterie sont à brides.

7.13.2 Pression d’épreuve


Les pressions suivantes sont données en bar

Pression Pression
Désignation nominale d’épreuve
N° Corps Siège
1 PN en bar PN en bar PN en bar
Robinets vannes à
2 opercule à passage direct 16 25 16
Robinets vannes à
3 papillon 16 16 16
4 Dispositifs de non-retour 16 25 16

Tableau 7.13.2-1: Pressions d’épreuve robinetterie

7.13.3 Robinets vannes à opercule à passage direct


Domaines d'application : DN 50 - DN 250.
Caractéristiques : la partie inférieure du passage d'eau est parfaitement droite et lisse (aucune rainure
pour recevoir l'obturateur n'est admise). L'obturateur est en fonte avec surmoulage en caoutchouc
synthétique vulcanisé. Le siège de l'obturateur sera en caoutchouc synthétique. Le corps des robinets-
vannes sera en fonte ductile, l'intérieur et l'extérieur seront protégés par résine époxyde (épaisseur
minimum 300 microns). Les vis et tiges de manœuvre seront en acier inoxydable. Les robinets vannes en
élévation ou dans un regard seront commandés par volant. Les robinets vannes enterrés seront équipés
d'une bouche à clef, tube allonge et tête de la bouche à clé. Raccordement : brides.

7.13.4 Vannes à papillon


Domaines d'application : DN 300 et au-dessus.
Caractéristiques : type excentrique, élément d'étanchéité en caoutchouc artificiel. Toutes les pièces
mécaniques seront en alliages cuivreux ou en inox. Corps en fonte ductile ou acier. Protection époxy 300
microns. Mécanisme de commande par vis-écrou. Les vannes à papillon seront toujours installées dans
des chambres de vannes. Les vannes intercalées entre brides ne sont pas admises sans joint de
démontage.

7.13.5 Joints de démontage


Voir article 7.14.7

7.13.6 Dispositif de non-retour


En principe, les clapets de retenue sont du type obturateur à déplacement annulaire avec corps et
diffuseur de débit en FD, et obturateur (anneau d’appui, disque, ressort et guide de disque) en acier
inoxydable (type Noreva ou similaire).

Ils peuvent être aussi du type à battant avec corps, chapeau et battant en fonte ductile (FD) avec siège en
laiton et joint plant type CSA 50 pour les eaux brutes ou les eaux de distribution.
Les clapets dont l'articulation est souple ou souple constituée d'armature, métallique ou non, surmoulée
d'élastomère sont proscrits en raison de leur faible résistance lors de service soutenu.
Les pressions de service des clapets sont normalisées à 6, 10, 16, 25 bars ou 40 bars.
Les dispositifs hors des stations de pompage seront installés dans des chambres.

7.13.7 Crépines
Les crépines sont fabriquées en tôle d'acier galvanisé. La perforation des crépines devra assurer une
section de passage au moins égale à trois fois la section nominale du tuyau.

7.13.8 Ventouses
Les ventouses doivent permettre de réaliser automatiquement les trois opérations suivantes:
- Evacuation de l'air pendant le remplissage des canalisations;
- Rentrée de l'air pendant la vidange;
- Purge d'air chaque fois qu'une poche d'air tend à se créer.
Le fonctionnement de ces appareils ne doit, en aucun cas, provoquer de coups de bélier dans les conduites
et doivent être munis d’un robinet ou vannes, incorporés ou non qui l'isolent de la conduite principale.
Les ventouses seront du type à une chambre et deux orifices (type Doujet ou similaire) ou à une ou deux
boules (type Ventex ou similaire), selon le cas. Le corps de la ventouse sera en fonte ductile ou fonte grise.
Tous les accessoires seront en métaux inoxydables dans la masse. Les flotteurs seront revêtus de
caoutchouc. Le corps des ventouses sera revêtu intérieurement et extérieurement d'une peinture époxy
(idem vannes).
Le choix de la ventouse se fera en fonction du diamètre de la conduite et de la pression d’essai, en
considérant un remplissage de la canalisation à une vitesse de 1m/s et une dépression maximal de 0.3
bars. Cf. tableau 7.13.8-1
Pression
DN Conduite d’essai
(mm) (bar) Type Ventouse
< 200 25 Ventex 1 boule DN60
Duojet DN50 ou Ventex 2
boules DN60 ou similaire
200 – 250 25 Duojet DN80 / Ventex 2 boules
DN80 ou similaire
300 – 600 25 Duojet DN 100 ou ventex 2
boules DN100 ou similaire
700 – 900 25 Duojet DN150 ou ventex 2
boules DN 150 ou similaire
1000 - 1200 25 Duojet DN200 ou ventex 2
boules DN 200 ou similaire
1400 - 1800 25 2 x Duojet DN200 ou 2 x ventex
2 boules DN 200 ou similaire

Tableau 7.13.8-1 : choix de dimensionnement d’une ventouse

Les ventouses seront du type PN 10 ou PN 16 suivant les conditions de service. Elles seront dotées d'une
fermeture incorporée.
Dans l'hypothèse où le type de ventouse proposé par le Fournisseur ne comporte pas de dispositif de
fermeture permettant le démontage, il sera prévu, avec chaque ventouse, une vanne. Cette vanne sera
alors comprise dans le prix de la ventouse.
Type d'installation prévue en regard.

7.13.9 Boulonnerie
Toute la boulonnerie nécessaire au montage des vannes, etc. sera livrée avec lesdits équipements et sera
conforme aux prescriptions indiquées à l’article 7.14.10

7.13.10 Commande des vannes


Les vannes seront commandées avec volant ou avec bouche à clé.
7.13.10.1 Bouche à clé
Réservée aux vannes enterrées. Toutes les têtes de commandes tant au niveau de la vanne, qu'au niveau
de la tête de la tige de mouvement seront à chapeau d'ordonnance et devront être interchangeables et
standardisées pour l'ensemble des fournitures.
Les bouches à clé seront du type à tige de manœuvre avec tube allonge en PVC ou en fonte DN80
minimum. Les têtes mobiles seront du type 'sous chaussée' en fonte ou fonte ductile non réglable, poids
minimum 6 kg. Le tube allonge reposera sur les robinets-vannes, soit directement, soit par l'intermédiaire
d'un embout d'adaptation. Il coulissera dans la bouche à clé. Les tampons de fermeture, avec chaîne, des
têtes mobiles seront de forme différente pour les robinets-vannes et pour les robinets de branchement. Sur
les robinets de prise en charge, le tube allonge reposera sur un tabernacle en fonte. La description détaillée
(poids, etc.) de la bouche à clé figurera dans l'offre.

7.13.10.2 Volants
Réservée aux vannes placées en regard ou en élévation. Tous les volants livrés devront être
interchangeables pour toutes les vannes de DN compris entre 250 et 700 mm, ou les têtes des vannes
équipées d'origine d'une pièce de raccord.

Les volants seront en acier ou fonte ductile et porteront l'indication du sens de fermeture (sens horloge).

7.13.10.3 Clés à béquille


Il sera fourni une clé à béquille pour chaque lot de 25 vannes (ou 500 robinets d'arrêt).

7.13.11 Standardisation
Il est expressément rappelé que la fourniture d'une vanne entraîne celle de tous ses accessoires pour
installation dans le cadre prévu au dossier technique, et que lesdits accessoires doivent être
interchangeables dans toute la mesure du possible. Il appartient au fournisseur de vérifier qu'il n'existe
aucune incompatibilité entre les fournitures effectuées et les conditions de service ou de montage prévues,
en tenant compte des différents sous-lots. En cas de doute, le fournisseur devra l'exprimer dans sa note
explicative.

7.14 Robinetterie pour branchements particuliers et bornes fontaines

7.14.1 Composition des branchements individuels


Chaque branchement individuel comprendra :
soit :
- Un collier de prise en charge avec sortie taraudée, adapté au matériau et diamètre de la conduite;
- Un robinet de prise en charge adapté au collier, avec une sortie DN 20-25-50.
soit :
- Une stèle ensemble monobloc prise en charge et robinet;
- Une bouche à clé complète adaptée au robinet de prise;
- Une conduite souterraine en PEHD;
- Une conduite raccordée, soit sur le réseau privé de l'abonné, équipé d'un robinet d'arrêt, soit sur
un robinet de puisage DN 25;
- Dans le cas de conduites en PEHD, le branchement comportera tous les raccords de montage.

7.14.2 Colliers de prise en charge


Les colliers seront en fonte ductile avec clavettes ou boulons en fonte ductile ou en acier protégé

- Petit bossage pour la tuyauterie DN20 et gros bossage pour DN 25 et 50.

Les colliers métalliques seront livrés avec leur revêtement contre la corrosion et avec rondelle d'étanchéité.
L'étanchéité devra être garantie en service sous 16 bars et aux essais sous 24 bars.
Les colliers seront décrits dans le mémoire annexé à l'offre. Ils devront être d'un type réglable pour toutes
natures de conduites d'un même diamètre, et couvrir la plus large gamme de diamètre de conduite pour
une même dimension nominale.
Le dispositif de prise est à prévoir, soit par prise latérale, soit par prise sur le dessus, soit avec collier et
robinet indépendant, soit par ensemble monobloc. Le Mémoire de l'Entrepreneur présentera très
exactement le dispositif proposé.

7.14.3.1 Caractéristiques communes

DN : 20 - 25 - 40 (soit 3/4'', 1'', 1, 1/2'')


Critères techniques :
1 Pression de service = max. 16 bars
2 Pression d'épreuve = max. 24 bars
- Température de service - max. 40° pour robinets enterrés;
- Jusqu'à 50° pour robinets en élévation.
Matières utilisées:

Corps, siège, tournant : cupro-alliage à 58 % de cuivre au moins;


Potence simple : cupro-alliage;
Volant : cupro-alliage ou alliages légers (à proposer);
Joints : élastomère qualité eau froide.
Epreuves:
Les épreuves en usine seront effectuées à 16 bars minimum ; les épreuves d'étanchéité seront effectuées
à l'air dans l'eau (soupape fermée).

7.14.3.2 Robinets de prise en charge


Il sera du type 1/4 de tour tournant inversé avec ressort de rappel carré de manœuvre intégré, chapeau
d'ordonnance, commande sans bouche à clé (sans tige allonge) et tabernacle.
Le robinet de prise en charge sera fourni avec brides et contre-brides adaptées au matériau du
branchement (PEHD).
En cas de prise sur le dessus, le robinet comportera le raccord d'équerre.
Les matériaux utilisés, outre ceux définis ci-dessous, sont l'acier inox (ressort), la fonte ductile (chapeau), la
fonte grise ou ductile (tabernacle).
La bouche à clé sera conforme à la définition donnée à l’article 7.15.10.1 pour les robinets vannes.

7.14.3.3 Robinets d’arrêt sous bouche à clé


Ces robinets utilisés dans certains cas en lieu et place des robinets de prise en charge présenteront
exactement les mêmes caractéristiques mécaniques que ces derniers.
7.14.3.4 Robinets d’arrêt avant et après compteur ; robinets de puisage
Les robinets seront de type à boisseau sphérique à passage intégral, à commande ¼ de tour. Les
caractéristiques constructives sont les suivantes:

Corps: Laiton
Matière "non incrustable" ou en métal avec
Boisseau: Revêtement 'non incrustable'
Joints d'étanchéité: Téflon ou Perbunan
Tige: Laiton
Poignée de manœuvre: Type papillon, en acier inoxydable

Tableau 7.14.3.4-1 : caractéristiques constructives des robinets d’arrêt avant et après compteur

Ils seront prévus pour une pression de service de 16 bars, la pression d'épreuve étant de 24 bars.

7.14.4 Accessoires, réduction raccords, possibilités de démontage


Sont à livrer, comme pièces accessoires du branchement - en dehors du compteur et de ses douilles toutes
les pièces de raccord et toutes les pièces accessoires permettant en particulier d'assurer la continuité
d'écoulement du DN compteur et toutes les facilités de démontage du compteur isolément.
La fourniture comprend tous les joints d'étanchéité entre les pièces métalliques du branchement et celui
des accessoires nécessaires au montage du matériel fourni, il faudra en particulier prévoir les raccords
entre les tuyaux PEHD et le tuyau AG en élévation si le fournisseur ou les CTP prévoient de telles
fournitures de tuyaux de branchement en PEHD. Les robinets de prise en charge ou d'arrêt devront
évidemment comporter les contre-brides ou raccords adaptés au type de tuyau de branchement.

7.14.5 Débitmètre électromagnétique


Le soumissionnaire fournira toute la documentation nécessaire sur le type de matériel proposé, les détails
de fonctionnement des différents organes et le certificat d’étalonnage du fabriquant.
Chaque débitmètre sera fourni avec pièces de rechange (2 jeux plaquettes électroniques et fusibles).
Section VI-2. Conditions Techniques Particulières (CTP)
2-32

Section VI-2. Conditions Techniques Particulières (CTP)

8. Travaux préalables

8.1 Installation de chantiers

Le total des dépenses pour l'installation des chantiers et les lieux de dépôt des matériaux et tuyaux et ainsi
que pour les magasins, installation, entretien, gardiennage et démolition, ainsi que le déchargement,
classement et la mise en dépôt du matériel est à la charge de l'Entrepreneur.

Le logement du personnel sur le chantier est strictement interdit

L'Entrepreneur aura à sa charge :

- La fourniture et la mise en place des panneaux d'information de chaque chantier. Le BPU et le DQE
précise le nombre de panneaux à installer dont l'emplacement sera défini par l'Ingénieur et les
Représentants du Maitre d’Ouvrage;

- La mise à disposition de bureaux de chantier avec bloc sanitaire ainsi que leur équipement respectifs
en mobilier et en bureautique y compris l'entretien et le gardiennage, les moyens de communication,
y compris téléphone portable et une connexion internet - WIFI. Les frais d’installation mensuels sont à
la charge de l’entrepreneur.

- Le laboratoire de chantier, les équipements de topographie, les frais d’acquisition ou d’occupation


temporaire des terrains nécessaires pour l'installation de chantier et des lieux de mise en dépôts des
conduites, les indemnisations de toute nature ;

- Les frais d’entretien, de nettoyage et d’exploitation des locaux, laboratoire, ateliers, entrepôts et des
lieux de dépôts des conduites, y compris gardiennage ;

- Les frais de transport sur les sites du matériel et des engins nécessaires à l’exécution des travaux, en
état de fonctionnement ;

- Les dispositifs de protection des ouvrages environnants et les dispositifs de sécurité et d’hygiène pour
le personnel travaillant sur le site ;

- La barrière de délimitation du périmètre ;

- La guérite pour la gestion des accès ;

- Le déplacement partiel ou total de ces installations en cours de chantier.

D'une façon générale, tous les chantiers doivent être propres et en bon ordre. Il est strictement défendu de
laisser le matériel et les matériaux non utilisés et non utilisables en désordre, éparpillés sur les chantiers.

L'installation du chantier et des lieux de dépôts des tuyaux comprend également :

- la préparation, maintenance et remise en état à la fin des travaux de toutes les routes et tous les
terrains et des lieux de dépôts des tuyaux utilisés dans le cadre de ce projet; ceci est valable surtout
pour des dommages d'érosion éventuels ;
2-33

- La construction provisoire des magasins pour le stockage des tuyaux, des accessoires, du ciment et
de tout autre matériau de construction ainsi que les frais de tenue du magasin.

Chaque arrivée de matériel sur sites est à signaler au préalable à l'Ingénieur et au Maître d’Ouvrage pour
qu'ils puissent l'inspecter et assister à la réception.

L'Entrepreneur tiendra à jour un inventaire du magasin. Il est entièrement responsable pour tout dégât, vol,
etc. survenu dans le magasin. A la fin du chantier, il remplacera à ses frais tout matériel perdu ou détérioré
quelle qu'en soit la raison. Il aura aussi à sa charge, sans rémunération spéciale, le transport du matériel
restant à la fin des travaux dans un magasin du Maître d’Ouvrage, qui lui sera désigné.

Toute pièce présentant, à la sortie du magasin, des corrosions, détériorations, courbures anormales,
ovalisations, traces de chocs, décollement ou détériorations du revêtement intérieur sera refusée. Les pièces
endommagées sont à évacuer du chantier et à remplacer par l'Entrepreneur à ses frais.

Quand un tel défaut est constaté plus tard, lors de la pose ou de l'essai de pression, cette pièce sera aussi
refusée.

L’Ingénieur ou les Représentants du Maître d’Ouvrage ont le droit de visiter à tout moment les lieux de dépôts
des tuyaux, des accessoires et les magasins de l’Entrepreneur et de vérifier les fiches de stock et les stocks
des matériaux.
Pour les matériaux importés dans des containers, l'Entrepreneur doit prévoir une aire aplanie de 3,50 m x 15
m = 52,50m2 par container de 2,5 x 12 m (ou par 2 containers de 2,5 x 6 m).

Les containers devront être posés sur des plots en béton.


L’installation de chantier comprend également les prestations/travaux suivants :
- La construction, aménagement et entretien des voies d’accès à tous les sites des travaux du
chantier ;

- Les sujétions d'exécution des travaux sous trafic, les dispositions nécessaires en matière de
signalisation permettant le bon écoulement de la circulation et la sécurité du chantier ;

- Tous les travaux liés aux réseaux divers (SEEG et Gabon Télécom et autres), déplacement et remise
en état, mise en place de fourreaux en réservation dans les ouvrages ;

- Les fournitures et frais d’installation des échafaudages nécessaire à la réalisation des travaux ;
- Et toutes sujétions.

Les tuyaux en fonte ductile seront stockés en piles d'une hauteur maximale de quatre mètres.

Chaque pile sera isolée du sol par deux madriers épais.


Toutes les précautions doivent être prises pour éviter de détériorer les tulipes des tubes (lits décalés, etc.).
Toute entrée de terre, sable, pierres, etc. dans les tuyaux est à éviter.
L'Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions voulues pour protéger les pièces contre l'action du soleil
de façon à éviter toute attaque de matière et toute détérioration du revêtement intérieur.
Les piles des tuyaux en PEHD ne dépasseront pas 2 m de hauteur et seront disposées sur des madriers
épais en bois de manière à isoler les tuyaux du sol et de leur permettre de reposer sur toute leur longueur.
L'Entrepreneur sera responsable des tuyaux et de leur stockage dès leur réception sur le chantier.
L’installation de chantier rémunère aussi forfaitairement le repli de la totalité des installations de chantier et
2-34
des lieux de mise en dépôt des conduites qui comprend :
- L’enlèvement en fin de chantier de tous les matériels, les matériaux en excédent et la remise en état
des lieux qui ont été occupés par l'Entreprise ou qui ont pu être détériorés à l'occasion de l'exécution
du chantier;
- Le démontage et enlèvement ou la suppression de toutes les installations fixes appartenant à
l'entreprise ;
- Le repli de tout le personnel de chantier;
- Le nettoyage complet de l'aire d'implantation des installations et du chantier;

8.2 Travaux préparatoires


Ces travaux sont à réaliser avant le démarrage des travaux et la passation des commandes des fournitures et
ils comprennent :

L’élaboration et la présentation du dossier de béton.

8.2.1 Véhicule pour les missions professionnelles de terrain de la Direction Générale de l’Eau (DG-Eau)

Un véhicule Pick-up, double cabine, moteur diésel, 4 cylindres, mini : 9 cv, 5 places, boîtes 5 à 6 vitesses,
climatisation, verrouillage centralisé, vitres électriques, radio CD, commande audio au volant, sera fourni pour
les missions professionnelles de suivi des travaux du Projet et à l’intérieur du pays de la Direction Générale de
l’Eau (Agence d’exécution du projet « PIAEPAL »).

Ce véhicule, propriété de la Direction Générale de l’Eau, devra être disponible auprès du Maître d’Ouvrage à
la fin de la période de mobilisation fixée par le CCAP.

8.2.2. Réception en usines des tuyaux, pièces spéciales et appareils

Les tuyaux, pièces spéciales et appareils feront l’objet d’une réception à l’usine ou au magasin d’achat. Ils
seront vérifiés une fois fabriqués, exception faite pour le goudronnage de tuyauteries en fonte qui feront l'objet
d'un contrôle d'aspect seulement.
L'Entrepreneur ou en ses lieux et places, le fabricant, devra procurer à ses frais les moyens et la main-
d’œuvre nécessaires à ces essais.
La qualité du matériel employé sera contrôlée par l’Ingénieur, le Maître d’Ouvrage et la SEEG, chaque fois
qu'elle le voudra au moyen d'essais mécaniques, technologiques et pratiques. En cas de défaut, il sera refait
deux essais et si l'un des deux est négatif, le matériel sera définitivement refusé.

Les tuyaux et appareils seront soumis en usine à la pression hydraulique, conformément aux normes du
fabricant, pendant un temps suffisamment long pour vérifier soigneusement si les différentes parties
présentent des lésions, ruptures ou ressuages au-delà des limites de tolérance admises pour chaque type de
tuyau.
Les essais à la pression pourront être répétés aux frais de l'Entrepreneur, sur un nombre quelconque de
pièces, même sur toutes les pièces si cela est nécessaire.
Les pièces dont les dimensions seront différentes de celles établies dans les limites de tolérance seront
refusées.
Les pièces refusées devront être détruites ou tout au moins être gardées jusqu'à la fin de la livraison de toute
la fourniture avec un marquage préalable de refus.
Le contrôleur du matériel, pendant le chargement de celui-ci sur wagons ou navire, aura le droit de refuser
tout le matériel qui présentera des défauts ayant échappé aux contrôles précédents.
L’Entrepreneur restera responsable jusqu'à la livraison de toutes les conduites, accessoires et compteurs,
même de ceux acceptés par le Maître d’Ouvrage après essais de réception. Il s'engage à changer
complètement à ses frais toutes les pièces qui, en pratique, ne rempliront pas les conditions de ces essais.
2-35

Les frais relatifs à la réception technique des fournitures en usine notamment séjour, hôtel, repas,
déplacements, indemnités, etc. ainsi que les billets de voyage (A/R) sont calculés pour une équipe de cinq (5)
personnes : 1 Représentant de l’Entrepreneur, 2 Représentants de l’UCP-PIAEPAL, 1 Représentant de
l’Ingénieur et 1 Représentant de la SEEG et comprennent :

- Sept (07) jours des frais de séjour, à raison de 650 € par jour et par personne;
- Les frais de transport aérien aller-retour (classe économique) et local, y compris les frais consulaires
et d’assurances voyage par personne;
- Les frais éventuels de répétition des essais, de mobilisation et de séjour des cinq représentants
jusqu'à la réussite de tous les essais.

L’Entrepreneur s'arrangera pour regrouper les réceptions dans la mesure du possible.


L’Entrepreneur, par l’Ingénieur, sera averti par le Maître d’Ouvrage des fournitures qu'elle compte
réceptionner.
Les procès-verbaux d'essais et de réception en usine ainsi que le certificat de garantie devront être fournis par
l’Entrepreneur à l’Ingénieur qui les transmettra au Maître d’Ouvrage dès qu'ils seront en sa possession et, en
tout cas, avant l'embarquement.
Aucun embarquement ne peut être effectué avant l'autorisation d'embarquement donné par écrit par le Maître
d’Ouvrage.
En cas de refus de la réception du matériel par le client, le fournisseur aura à sa charge les frais de
déplacement d'une (des) autre(s) mission(s) de réception du matériel en usine et ce jusqu'à ce que la
réception en usine soit effectivement prononcée.

8.2.2.1 Mode des réceptions en usine ou au magasin d’achat des fournitures

8.2.2.1.1 Réception en usine des tuyaux en FONTE DUCTILE

Le Maître d’Ouvrage devra avoir accès à tout dispositif d'auto contrôle de l'usine et le fournisseur lui remettra
copie des certificats délivrés par les organismes officiels de contrôle (certificat attestant que la fourniture est
conforme à la norme internationale).
Le Maître d’Ouvrage assistera aux essais effectués sur les chaînes de production et s'assurera de la
conformité de ces essais avec les notices de qualité qui lui ont été remises par le fournisseur.
Il sera effectué sur place des mesures portant sur un échantillon représentatif des tuyaux pour vérifier que les
épaisseurs de fonte, de ciment, etc. et les dimensions des tuyaux sont conformes aux prescriptions des CTG
et des CTP.
90% au moins des tests doivent être conformes.
Un essai d'éclatement sera effectué sur un tuyau pris au hasard. La pression d'éclatement doit être au moins
double de la pression d'essai en usine.

8.2.2.1.2 Réception en usine des tuyaux en PEHD


Le Maître d’Ouvrage procédera à un contrôle d'épaisseur des tubes sur un échantillon représentatif des
fournitures et comprenant au moins deux tubes de chaque série, avec minimum de 10 tubes et maximum de
25 tubes.
90% des tubes devront satisfaire aux prescriptions des CTG et des CTP.
Le fabricant mettra à la disposition les pieds à coulisse et autre matériel de contrôle.
2-36

Essais de pression en ‘tranchée’ (en usine)

Un ensemble de tubes ou tronçons de tubes, préalablement assemblés avec le matériel et suivant les
dispositions retenues par l’Entrepreneur, sera soumis à un essai à 1,5 fois la pression nominale, pendant 30
minutes.

L'assemblage devra rester strictement étanche et les tubes ne devront subir aucun dommage.

Essais d'éclatement

L'éclatement ne doit intervenir que pour une pression supérieure à 5 fois la pression nominale.

8.2.2.1.3 Réception en usine des ROBINETS-VANNES


Le Fournisseur remettra au réceptionnaire les certificats d'essais et de contrôle effectués par l'organisme
national agréé.
Ensuite, il sera prélevé sur chaque lot de diamètre ou pression différente une vanne prise au hasard et cette
vanne sera soumise en présence du réceptionnaire aux essais d'étanchéité à la pression d'essai (vanne
fermée) et de résistance mécanique, vanne ouverte.
Les résultats devront être satisfaisants à 95 %.

Un examen visuel sera également effectué pour vérifier la qualité des finitions (brides, application de produits
de protection, etc.).

Les vannes équipées de réducteurs seront ouvertes et fermées à vide en présence du réceptionnaire.

8.2.3. Sécurisation et signalisation des travaux

Il s’agit du marquage provisoire au sol, les feux tricolores mobiles du chantier, les panneaux, les cônes, les
barrières métalliques ou plastiques, les flaches de nuit, la signalisation mobile, etc.

8.2.4. Dossier d’Exécution des Travaux (DET)

8.2.4.1 Piquetages d’exécution

Après notification du Marché, l’Entrepreneur rétablira ou établira, le cas échéant, tous les sommets et tous les
points intermédiaires du piquetage, en apportant les compléments nécessaires. Le piquetage sera établi dans
le respect des plans du projet.

Aussi, l’Entrepreneur procédera avec l’Ingénieur, le Maître d’Ouvrage et la SEEG à la recherche et la


localisation des conduites existantes, des câbles enterrés ou aériens pour lignes MT, BT ou pilotes, des
conduites d'égout, etc., dont la connaissance de l’emplacement et des caractéristiques est nécessaire
pour la préparation du dossier d’exécution.

Le piquetage sera soumis à l’Ingénieur, qui disposera d’un délai d’une semaine pour donner son accord.

L’Entrepreneur fera tous les relevés nécessaires à la vérification des cotes portées sur les dessins
d’exécution.

8.2.4.2 Plans d’exécution

Immédiatement après le démarrage des prestations, l’Entrepreneur soumettra une liste exhaustive de tous les
documents (mémoires techniques, note de calculs, plans et détails, etc.) d’exécution qu’il a l’intention de
2-37
remettre.

Cette liste comprendra pour chaque plan ou document, les indications suivantes :

- Titre (partie d’ouvrage concernée);


- Type de document (rapport/plan/coupe/détail, etc.) ;
- Format ;
- Echelle(s) ;
- Numéro ;
- Toute information jugée utile.

Cette liste sera soumise à l’approbation du Maître d’Ouvrage. Une fois cette liste approuvée, l’Entrepreneur
sera tenu de la respecter.

Les documents d’exécution établis par l’Entrepreneur seront soumis à l’approbation de l’Ingénieur et du
Maître d’Ouvrage qui disposera d’un délai de deux semaines pour faire connaître son avis.

Les plans seront ensuite renvoyés à l’entreprise munis d’une indication telle que :

Approuvé : le plan peut être transmis à l’exécution, Approuvé comme indiqué : le plan doit être modifié selon
les remarques et transmis à l’exécution, avec les modifications clairement explicitées, Retourné pour
correction : le plan doit être modifié selon les remarques et retournée au Maître d’Ouvrage pour un nouveau
contrôle.

Dans l’intérêt de l’uniformité des dossiers, tous les plans seront établis selon les directives suivantes :

- La dimension des plans ne doit pas dépasser le format A0 (1189mm x 841mm), sauf cas
exceptionnels et sur accord du Maître d’œuvre ;
- Le cartouche d’inscription se situera à l’angle inférieur droit de la feuille, et doit apparaître au-dessus
du document plié. Les dimensions des dessins pliés sont les suivantes : 297 mm (hauteur) x 210mm
(largeur), soit l’équivalent d’un A4 ;
- Le Maître d’Ouvrage fournira à l’Entrepreneur un exemple du cartouche d’inscription sous format
informatique.

Une case est disponible pour le nom de l’Entrepreneur et de ses éventuels sous-traitants.

La case centrale est destinée à voir figurer :

- La désignation de la partie d’ouvrage considérée ;


- La désignation du type de dessin (plan, coupe, détails, etc.) ;
- Le niveau du projet (projet d’exécution) ;
- Le numéro de chaque plan au document figurera de manière visible sur le cartouche. De même, la
liste des indices de modification sera tenue à jour correctement.

Les plans suivants feront au minimum parti du Dossier d’exécution, pour autant qu’ils soient pertinents.

Ils doivent être établis aux échelles spécifiées sauf contre-indication du Maître d’Ouvrage.

- Plans d’ensemble, plans d’aménagement : selon besoins.

Plans de réseaux : 1 :1000

Le plan de réseau montrera notamment l’implantation des ventouses, vidanges, pièces spéciales, butées,
ancrage, regards, bornes fontaines, branchements et permettra de retrouver facilement les indications du
2-38
cahier des nœuds (numérotation des conduites et des nœuds).

Profils en long des conduites : 1 : 1000 / 1 : 100

Outre la représentation du terrain et de la nouvelle conduite, le profil en long comportera également des
informations sur le profil en travers, le type de sol rencontré, les installations existantes (conduites,
caniveaux) etc.
Cahier des nœuds :

Le cahier des nœuds contiendra notamment les informations suivantes :

- Distances des angles et points spéciaux par rapport à des repères fixes;
- Emplacement et caractéristiques des appareils de robinetterie;
- Fontainerie, accessoires et appareils divers;
- Position des ouvrages existants au voisinage du tracé;
- Renseignements utiles sur les traversées spéciales.

Plans et coupes des ouvrages : 1 :100

Il sera établi autant de plan et de coupe que nécessaire pour la représentation complète de chaque ouvrage.
Au minimum, chaque ouvrage sera représenté par une coupe sur chaque axe X et Y ainsi qu’une vue en
plan.

N° Détails Besoins
1 Plans de coffrage 1/100
2 Plans de ferraillage 1/50

Dans des cas particuliers et avec l’accord du Maître d’Œuvre, ces échelles pourront être adaptées. En tout
état de cause, le Maître d’Ouvrage Délégué restera seul juge de l’échelle requise pour les différents plans.

8.2.4.3 Plan d’Assurance Qualité (PAQ)

L’Entrepreneur élaborera un Plan d’Assurance Qualité (PAQ) couvrant la réalisation de ses prestations.

L’objectif de ce PAQ est de définir au préalable l’organisation que rédigera l’entreprise, avec l’assistance
technique de l’Ingénieur, les procédures nécessaires à la gestion du système d’Assurance Qualité.

Ces procédures définiront de manière pratique la nature et la méthodologie des actions menées par
l’entreprise afin de mesurer le niveau des prestations.

Ces procédures porteront notamment sur les domaines suivants :

- Collecte des données (sol, interface avec d’autres entreprises, délais);


- Choix des matériaux;
- Réception des matériaux;
- Exécution des travaux (phasage, modes opératoires);
- Information et documentation des problèmes rencontrés, actions correctives;
- Contrôles (matériaux, remblais, implantation, pentes, ouvrages bétons armés);
- Réception des ouvrages.

L’entrepreneur désignera un responsable du suivi du PAQ pour l’ensemble des travaux et des prestations à
réaliser dans le cadre du projet.
2-39

L’exécution de ces procédures est à la charge et aux frais de l’Entrepreneur pendant toute la durée du
chantier et comprend notamment toutes les sujétions liées aux points suivants :
- L’approbation du PAQ;
- L’approbation d'un responsable du suivi du PAQ;
- L’application du PAQ pendant l'exécution du Marché notamment la transmission de la documentation
et l'exécution des essais de contrôle.

Toutes modifications et mises à jour demandées par l’Ingénieur sont également à charge de l’entreprise.
8.2.4.4 Plan de Gestion Environnementale, Sociale et des Conflits de Chantier (PGESCC)

L’Entrepreneur élaborera un document PGESCC, la mise en place d'un responsable francophone du suivi de
la gestion environnementale, sociale et des conflits qui assurera le fonctionnement de ce plan et la rédaction
d’un rapport mensuel lors de l’exécution des travaux.

8.2.4.5 Programme de Prévention en Matière de Santé et de Sécurité (PPMSS) sur les chantiers
L’Entrepreneur élaborera un document PPMSS, la mise en place d'un responsable francophone du
programme qui assurera le fonctionnement de ce plan et la rédaction d’un rapport mensuel lors de l’exécution
des travaux conformément aux Prescriptions attachés au Marché pour cette gestion.
8.2.5 Assurances de chantiers

Les polices d’assurances suivantes doivent être transmises au titre du présent Marché pour les montants
minima indiqués dans le CCAP.
8.2.5.1 Assurance des risques causés à des tiers

Cette assurance couvre d’une part la perte ou dommage de propriété d’un tiers et d’autre part les blessures et
mort d’un tiers pendant la période indiquée dans le CCAP.
8.2.5.2 Assurance accident du travail
Cette assurance couvre les blessures et mort d’un employé de l’entrepreneur par accident pendant la période
indiquée dans le CCAP.

8.2.5.3 Assurance « Tous risques chantiers »


Cette assurance couvre toutes les fournitures et travaux du projet pendant la période indiquée dans le CCAP.

8.2.5.4 Assurance transport


Couvre la perte ou les dommages occasionnés à toutes les marchandises nécessaires à la réalisation du
présent marché pendant le transport, depuis les usines de fabrication ou magasins fournisseur ou lieu de
stockage jusqu’au site d’utilisation définitif (inclus les pièces de rechange). En cas de dégâts lors du transport
l’Entrepreneur est responsable du constat d’expertise et les formalités nécessaires auprès des assureurs.

8.2.5.5 Assurance véhicule

Couvre l’utilisation des véhicules et engins par l’entrepreneur et ses sous-traitants en relation avec l’exécution
de son marché (même s’ils n’en sont pas les propriétaires), conformément à leurs spécifications techniques et
règlement en vigueurs dans le pays.
2-40

8.2.5.6 Assurance couvrant la responsabilité décennale

Cette assurance couvre la responsabilité décennale pour la construction et la réhabilitation de bâtiments, de


réservoirs et de châteaux d’eau immédiatement après la période indiquée dans le CCAP.

Les plans d’exécution et de réhabilitation approuvés par le Maître d’Œuvre devront aussi être approuvés par
un organisme de contrôle agrée par l’Assureur. Pour obtenir l’approbation de cet organisme de contrôle,
l’Entrepreneur devra s’engager :

- Avant l’exécution des travaux, à remettre gratuitement à l’organisme de contrôle ou aux


représentants de l’assureur : le dossier d’exécution de la construction et de la réhabilitation (plans,
devis descriptifs, cahier des charges et toutes pièces justificatives nécessaires) ainsi que les
documents successifs élaborés en fonction de l’avancement des travaux;
- A laisser aux représentants de l’organisme de contrôle libre accès au chantier ou à tout lieu de
préfabrication ;
- A faire connaître à l’organisme de contrôle la date de début et la date de réception des travaux au
moins quinze jours à l’avance.

8.3 Programmation d’exécution des travaux

Une réunion rassemblera, à l'initiative de l’Entrepreneur, avant le démarrage du chantier, les représentants
des riverains et de la commune ( Maires, etc.), le Maître d’Ouvrage, la SEEG, l’Ingénieur et l'Entrepreneur,
aux fins d'établir le calendrier d'exécution des travaux (découpage en tronçons : parties courantes et points
singuliers, conditions de pose des canalisations, cadences et délais d'exécution, dates, ordre d'exécution,
etc.) le tout tenant compte des conditions de circulation et de stationnement, des possibilités de livraison sur
place des tuyaux.

Le calendrier définitif d'exécution des travaux sera établi par l'Entrepreneur et soumis à l’approbation de
l’Ingénieur et du Maître d’Ouvrage après la réunion préliminaire de chantier dans un délai d'une semaine. Ce
calendrier devra respecter le délai global défini dans le présent CTG.

Le planning précisera clairement :

- La date du début des travaux, la période de la pose de canalisations ;


- La période de réalisation des raccordements ;
- La phase des essais ;
- Etc.

Les essais seront conduits conjointement par l’Entrepreneur, l’Ingénieur, le Maître d’Ouvrage et la SEEG. Les
résultats obtenus seront sous garantie de l’Entrepreneur pendant une durée de un (1) an après leur réception
par la SEEG.

Sauf circonstance non prévue au projet, dont la découverte sera immédiatement signalée au Maître
d’Ouvrage, l'Entrepreneur devra respecter le calendrier détaillé d'avancement des travaux établi à la réunion
préliminaire.

L’exécution des travaux devra être telle qu’aucune nuisance ne soit apporté ni aux riverains, ni aux usagers
desservis par la SEEG.

Une signalisation routière réglementaire sera mise en place, avant et pendant toute la durée des travaux.

L'Entrepreneur sera tenu de déplacer le personnel et le matériel, chaque fois que ce sera requis, pour
exécuter l’une des phases travaux définis précédemment. Il ne pourra formuler aucune réclamation auprès du
2-41
Maître d’Ouvrage à ce sujet.

L’Entrepreneur est tenu de porter par écrit à la connaissance du Maître d’Œuvre ou du Maître d’Ouvrage tout
élément qui en cours de travaux lui apparaît susceptible de compromettre la tenue des ouvrages.

Il en est de même s’il décèle une impossibilité d’exécution. Il pourra soumettre à l’agrément de celui-ci des
propositions techniques chiffrées pour la partie du tracé concerné.

Les opérations principales relatives au déroulement des chantiers sont les suivantes :

 Le piquetage, les terrassements;


 La pose de conduite, les essais hydrauliques ;
 Les essais d’étanchéité des vannes ;
 la désinfection et rinçage de conduite ;
 La construction des ouvrages de génie civil ;
 Le raccordement, les finitions, le repérage, la mise en service ;
 Etc.

L’Entrepreneur veillera à ce que ces opérations soient enchaînées le plus harmonieusement possible et
suivant le programme des travaux approuvé par le Maître d’Ouvrage et le Maître d’Œuvre.

L’Entrepreneur, l’Ingénieur, le Maître d’Ouvrage et la SEEG procéderont chaque mois à la planification du


programme d'exécution des travaux de base et sa mise à jour mensuelle.

Le port d’EPI sur le chantier sera obligatoire (à minima casque, gilet et chaussures de sécurité), en
permanence pour le personnel de chantier et l’encadrement.

8.4 Dossier d’Ouvrages Exécutés (DOE)

Les dossiers de récolement des travaux conformes à l’exécution, seront soumis au visa de l’Ingénieur dans
un délai de soixante (60) jours à partir de la réception.

Outre l’ensemble des plans, descriptifs et schémas d’exécution remis à jour, le dossier de récolement
contiendra un manuel d’exploitation et de maintenance précis et détaillé pour chacune des parties
d’ouvrages, les schémas hydrauliques et électriques épurés, et une liste d’identification pour les pièces de
rechange.

L’Entrepreneur devra récoler les ouvrages au fur et à mesure de leur exécution. Un mois après la réception
provisoire, l’Entrepreneur soumettra les dossiers de récolement pour visa de l’Ingénieur et du Maître
d’Ouvrage. Ce dernier disposera d’un délai maximal de 4 semaines pour faire connaître son avis. En cas de
remarque sur les dossiers de récolement, l’Entrepreneur les corrigera dans un délai de 4 semaines et les
soumettra de nouveau à l’Ingénieur.

Le nombre d’exemplaires du dossier de récolement définitif à fournir par l’Entrepreneur au Maître de


l’Ouvrage est de quatre (4) exemplaires sur support papier et quatre DVD contenant tous les plans du dossier
en format AutoCAD (dwg), toutes les fiches techniques des matériaux et des équipements ainsi que les
manuels des équipements en format pdf, plus un pour le Maître d’Ouvrage.

En tout état de cause, le dernier décompte de l’Entrepreneur ne sera pas réglé avant l’approbation des plans
de récolement. Aussi, si dans un délai de deux mois après la réception provisoire les plans de récolement ne
sont pas approuvés du fait de l’Entrepreneur, ce dernier supportera les frais de prestations de l’Ingénieur
pour examen et approbation des plans de récolement en dehors du délai contractuel de la mission de
contrôle des travaux.
2-42

8.5. Pression
Les tuyauteries et le matériel livré sera systématiquement en PN 16 (sauf indication contraire dans le
bordereau de prix et devis estimatif des travaux), permettant les essais sur site à des pressions pouvant
atteindre 24 bars.
Cette règle ne s'applique pas aux conduites en PEHD, pour essais en tranchée jusqu'à 15 bars maximum, ni
aux compteurs particuliers qui seront de la série 10 bars.

Les spécifications complémentaires d'essais en usine et d'épreuves des différents matériels prévus au projet
sont définies ci-après, matériel par matériel :
Les CTP définissent les matériels normalisés PN25-PN40 éventuellement nécessaires.
Le présent article ne s'applique pas aux équipements hydrauliques d'ouvrages à faible pression (réservoirs de
stockage, usines).
En règle générale, les pressions d'essais du matériel sur site seront effectuées à la pression nominale,
majorée de 50 %.

8.6. Transport et manutention des tuyaux et accessoires


Les tuyaux, raccords ou accessoires seront déposés sans brutalité sur le sol ou dans le fond des tranchées et
il conviendra d'éviter de les rouler sur des pierres ou en sol rocheux sans avoir constitué au préalable des
chemins de roulement à l'aide de madriers.
Le déchargement par chute, même sur du sable ou des pneus, est interdit. Si l'Entrepreneur ne dispose pas
d'engins de levage assez puissants, il effectuera le déchargement en faisant rouler les tuyaux sur un plan
incliné de madriers et en freinant leur descente.
Les tuyaux en fonte ductile étant revêtus intérieurement, les manutentions par engins de levage ne pourront
s'effectuer à l'aide de crochets, mais seulement par des élingues garnies de cuir matelassé ou de caoutchouc
épais ou par des sangles en toile maintenues écartées par un palonnier.

8.7. Exécution des études géotechniques ou des sondages de reconnaissance du sol pour l’implantation des
ouvrages de génie et pour la pose des canalisations

L'Entrepreneur exécutera, suivant les instructions du Maître d’Œuvre, des essais géotechniques simples ou
complets ainsi que des sondages de reconnaissance.

Un essai géotechnique complet d’implantation de châteaux d’eau ou bâche d’eau potable en béton armé ou
métallique comporte :

- Au minimum 3 essais de pénétration dynamique avec marteau léger (10kg) afin de déterminer la
résistance des couches du sol jusqu’à 8m de profondeur;
- Un carottage à la tarière de la même profondeur afin de déterminer la coupe lithologique des sols et
la présence des nappes phréatiques.

Un rapport rendant compte des résultats obtenus après essais suivant le schéma ci-après

- Carottages à la tarière et identification visuelle;


- Analyse et essais au laboratoire géotechnique des échantillons de sol prise par le carottage;
- Essais de pénétration au pénétromètre dynamique;
- Interprétation des résultats et recommandations pour les travaux de fondation à réaliser.
2-43

Un essai géotechnique simple comporte :

- Au minimum 3 essais de pénétration dynamique avec marteau léger (10kg) afin de déterminer la
résistance des couches du sol jusqu’à 4 m de profondeur;
- Un sondage manuel d’au moins 3 mètres de profondeur, 1 mètre de largeur et 4 mètres de longueur
pour la vérification de présence de nappe phréatique et de stabilité de talus;
- Prise, analyse et essais au laboratoire géotechnique de trois échantillons de sol pour déterminer ;
- L’angle de frottement interne du sol (ϕ) à être réutilisé en tant que remblai de couverture ;
- Le poids métrique (We en N/m) du sol à être réutilisé en tant que remblai de couverture.

Un sondage comporte :

- Un sondage manuel d’au moins 2 mètres de profondeur, 1 mètre de largeur et 3 mètres de longueur
pour la vérification de présence de nappe phréatique et de stabilité de talus.

Ces essais se feront comme suit :

- Nouveaux sites d’emprise d’ouvrages de stockage hydraulique (réservoirs et châteaux d’eau) : au


moins deux essais complet par site:
- Nouvelles tracées des conduites de distribution d’eau potable primaire ou secondaire : au moins
deux (2) à trois (3) essai simple chaque kilomètre.

8.8. Catégories de déblais

La définition des catégories de déblais concerne le déblai exécuté en pleine masse pour les fouilles de
construction et les excavations en tranchées pour la pose des conduites enterrées.

Déblais dits "en terrain meuble"

Les déblais dits "en terrain meuble" consistent en :


T
- Terrain meuble, terrain moyennement compact, massif de maçonnerie ou de béton ou de rocher
décomposé qui lors d'une excavation mécanique peut être directement exécuté avec une pelle
mécanique sans ripage;
- Blocs isolés de rocher/débris divers/déchets divers, de béton compact ou de concrétions latéritiques
jusqu'à 500 litres.
Déblais dits "en terrain compact"
Les déblais dits "en terrain compact" consistent en :

- Terrain compact, massif de maçonnerie ou de béton, rocher qui lors d'une excavation mécanique
nécessite au préalable un ameublissement au ripper ou au marteau pneumatique et éventuellement
un ébranlement à l'explosif avec ou sans emploi de ripper ou lors d'une excavation manuelle
nécessite l'emploi du marteau pneumatique;
- Blocs isolés de rocher compact, de béton compact ou de concrétions latéritiques de plus de 500 litres
jusqu'à 1 000 litres.

Déblais dits "en rocher"


Les déblais dits "en rocher" consistent en :

- Rocher compact, massif de béton qui doit être abattu systématiquement à l'explosif y compris toute
opération éventuelle de prédécoupage;
2-44
- Rocher quelconque excavé à la fraiseuse ou au tunnelier;
- Rocher compact, massif en béton qui, peut-être éclaté en utilisant des explosifs type nonex ou
similaire ou, lors d'interdiction d'utilisation d'explosif autre que le nonex, est excavé à l'éclateur
hydraulique, au brise-roche hydraulique lourd ou par tout autre moyen similaire;
- Blocs isolés de rocher compact, de béton compact ou de concrétions latéritiques de plus de 1 000
litres.

L'Entrepreneur demandera en temps opportun l'intervention de l’Ingénieur pour la reconnaissance sur le


terrain des diverses catégories de déblais.
En l'absence justifiée de l'accord de l’Ingénieur, toutes les excavations sont considérées comme étant en
terrain meuble. Les déblais seront rémunérés selon les profils théoriques des tranchées et des fouilles de
construction, ou selon les profils réels s'ils sont inférieurs aux profils théoriques.

8.9 Travaux de pose des canalisations

8.9.1 Plan des mouvements de terre


L’Entrepreneur établira le plan des mouvements des terres et le soumettra au Maître d’Œuvre, lequel devra,
dans un délai de quatre (4) semaines, l’accepter ou présenter ses observations. Passé ce délai, le plan sera
réputé accepté.
Le plan de mouvement des terres précisera :
- La nature et les caractéristiques des engins utilisés ;
- Le mode d’exécution des travaux:
- Les emprunts proposés s’ils sont différents de ceux prévus aux présentes conditions techniques;
- Le laboratoire chargé d’exécuter les essais pour le compte de l’Entrepreneur et la fréquence de ceux-
ci.

8.9.2 Ouverture de tranchées


L'Entrepreneur soumettra à l'approbation de l'Ingénieur, au moins une semaine à l'avance, les tronçons où il
compte ouvrir des tranchées et poser des conduites.

L'approbation sera notamment refusée lorsque l'Ingénieur juge que l'Entrepreneur a déjà ouvert d'une
manière exagérée d'autres tranchées sans les fermer ou s'il est déjà prévisible que la pose des conduites ou
la fermeture des tranchées tardera. Les tranchées ne devront pas rester ouvertes plus de quarante-huit
heures avant la pose des canalisations.
Lors de l'établissement des plans d'exécution et de la fixation d'un tracé de conduite, l'Entrepreneur vérifiera
l’écartement de la tranchée par rapport aux fondations des bâtiments voisins. Sauf instructions contraires du
Maître d’Œuvre, tout dégât éventuel occasionné à ces bâtiments lors des travaux de pose sera à la charge
exclusive de l'Entrepreneur.

Par ailleurs, l’Entrepreneur s’assurera que ces travaux n’auront aucune conséquence sur la stabilité des talus.
Tout dégât éventuel occasionné par la mise en œuvre des travaux sera à la charge exclusive de
l’Entrepreneur.
La reconnaissance et la définition du tracé sont effectuées par le Maître d'Œuvre, le Maître d’Ouvrage, la
SEEG, les Opérateurs téléphoniques (Gabon-Télécom et ANINF) et l’Entrepreneur. Les opérations
d'implantation du tracé, de piquetage et de repérage des ouvrages souterrains (conduites, câbles, regards,
autres obstacles) seront effectuées par l'Entrepreneur. Un PV sera dressé pour chaque tronçon ainsi
implanté.
Tous les obstacles et ouvrages souterrains devront figurer sur les plans d'exécution présentés par
l'Entrepreneur s'ils sont repérés lors de la reconnaissance. Dans le cas contraire, ces ouvrages et obstacles
seront mentionnés et figureront sur les plans de récolement.
2-45

Toutes les surfaces nécessaires à l’exécution des fouilles en tranchées devront être décapées, ainsi que les
zones de dépôt des déblais utilisées le cas échéant. Cette opération devra faire disparaître les terres
végétales, les matières végétales, les souches, les racines et tous les autres objets indésirables. Les
nettoyages de surface dont l’entrepreneur pourrait avoir besoin devront être approuvés par le Maître d’Œuvre.
Les tranchées seront exécutées conformément aux plans et aux indications de l'Ingénieur. La profondeur
minimum sera déterminée en fonction du diamètre et de la matière de la conduite. En cas de rocher,
l'Ingénieur peut ordonner une couverture inférieure. Le fond sera parfaitement dressé et purgé des pierres
rencontrées.

Avant toute ouverture de tranchées, l'Entrepreneur s'informera auprès des services compétents sur
l'existence éventuelle de câbles électriques et téléphoniques. En plus, il utilisera un appareil de détection pour
localiser les câbles et les conduites métalliques avant l'ouverture des tranchées.

En cas de rencontre de câbles électriques ou téléphoniques dans une fouille, l'Entrepreneur prendra toutes
précautions pour qu'il n'y soit apporté aucun trouble.
L'Entrepreneur reste entièrement responsable vis-à-vis des services concernés pour dégâts éventuels.
L’Entrepreneur choisira un système garantissant la stabilité des bords de fouille et prendra en compte dans
ses prix unitaires de la mise en œuvre de ce système.
Les volumes de remblais seront rémunérés selon les quantités réellement remises en place, non foisonnées.
Pour les terrains normaux soit latéritique (sol argileux, sableux, graveleux) et pour la charge roulante de 30 t,
les couvertures mentionnées au tableau ci-après peuvent être utilisées pour les tuyaux. Pour d'autres
conditions du sol et/ou des charges roulantes plus importantes, l'Entrepreneur fournira des calculs justifiant la
couverture nécessaire des tuyaux.

La largeur de la tranchée sera égale au diamètre du tuyau ajoutée de 0,25 m de part et d’autre du bord de la
canalisation.

D'une manière générale la dimension moyenne contractuelle de la tranché sera :

Largeur (m) = (DN ou DE)+0,50m

La pente minimale de 0,4 % est à respecter.

8.9.3 Déviation des conduites et câbles existants


L’Entrepreneur est rendu attentif à la présence éventuelle, à proximité des sites ou sur les sites mêmes de
son intervention, de câbles enterrés pour le téléphone ou l’électricité, ainsi que de conduites d’assainissement
et d’eau potable.
Les déviations temporaires et définitives des conduites et câbles existants devront être exécutées en accord
avec l’administration correspondante.
Les dépenses résultant de l’application du présent article sont à la charge de l’Entrepreneur et sont comprises
dans les prix du bordereau.
De même, les lignes électriques, téléphoniques ou candélabres d’éclairage qui, du fait de l’ouverture d’une
fouille à proximité, seraient menacés d’affaissement devront être assurés par l’Entrepreneur.

Les interventions éventuelles sur les réseaux existants seront réalisées par les services des autorités locales
compétentes à la charge de l’entrepreneur ou par l’entrepreneur avec l’accord des services responsables.
2-46

8.9.4 Profondeur des fouilles


Les conduites seront enterrées en règle générale avec un recouvrement minimum, précisé dans le tableau
8.9.4-1 ci-dessous :
Diamètre
nominal
Tuyaux
en (mm) Tuyaux en Fonte Ductile (mm) en PEHD (mm)

25-65 80 80
60-80 80 80
100 80 80
150 80 90
200 80 100
250 80 100
300 80 100
400 90 105
500 90 105
600 90 --
800 90 --
900 90 --
1000 90 --

Tableau 8.9.4-1 : couvertures minimales des conduites

8.9.5 Etaiements
D'une façon générale, un étaiement des fouilles ou une exécution avec talus est nécessaire à partir de 2,50 m
de profondeur.
L'Entrepreneur fixera en accord avec le Maître d'Œuvre en temps convenable, l'emploi d'un étayage ou
l'exécution des tranchées avec des talus dont l'angle doit être de 60° au maximum.
L'utilisation d'un étayage ne sera pas rémunérée. L'étayage nécessaire à la stabilisation des parois des
tranchées et à la protection du personnel est compris dans les travaux de terrassement et ne sera pas
rémunéré en supplément.

Les étaiements nécessaires seront établis suivant les règles de l'art, et formés de bois ou d’éléments
métalliques de dimensions appropriées à l'usage auquel ils seront destinés. Ils seront exécutés jointifs si la
nature du terrain ou la durée d'ouverture de la fouille l'exige, et toutes précautions seront prises, s'il y a lieu,
pour s'opposer au coulage des terres.
Il est strictement interdit de laisser les bois d'étaiement dans les fouilles.
L'Entrepreneur devra conduire son travail de façon à éliminer tout bois avant de procéder au remblai des
fouilles.
Lorsque, par suite de la nature du sol ou de circonstances exceptionnelles, il sera nécessaire d'abandonner
les bois d'étaiements dans les fouilles, l'Entrepreneur devra conduire son travail de telle façon que la quantité
de bois abandonné soit la plus réduite possible. Il ne pourra élever aucune réclamation contre les
prescriptions imposées par l'Ingénieur et sous la responsabilité de ce dernier pour obtenir ce résultat.

8.9.6 Drainage des fouilles


L'Entrepreneur est tenu d'éviter l'entrée des eaux superficielles ou souterraines dans la tranchée. L'évacuation
des eaux superficielles ou souterraines éventuellement entrées sera à la charge de l'Entrepreneur sans
rémunération spéciale.
2-47

Aucune prolongation éventuelle du délai contractuel ne sera consentie à cause des pluies fortes sauf en cas
de force majeure. Il appartiendra donc à l’Entrepreneur de protéger les fouilles par le moyen le plus approprié.
Les eaux rencontrées dans les fouilles, qu'elles proviennent de nappes aquifères ou d'infiltrations de toute
origine et de toute nature, seront conduites par l'Entrepreneur dans des puisards où elles seront enlevées par
ses soins et à ses frais.
L'Entrepreneur sera tenu de creuser, curer et entretenir ces puisards, ainsi que les drains et toutes
installations spéciales conduisant les eaux aux puisards. Ces drains et installations devront assurer
l'assèchement complet des fouilles.
La mise en action des pompes d’épuisement sera décidée en accord avec le représentant du Maître d’œuvre
tant en ce qui concerne les lieux de puisage que les conditions d’installation des dites pompes.

8.9.7 Préparation du fond de la fouille


Les fonds des fouilles seront à dresser parfaitement et à purger des pierres rencontrées. Ils sont à niveler à
l'aide de chaises et nivelettes en évitant toute contre-pente entre 2 côtes données dans le profil en long.
Pour les parties des réseaux où les tuyaux seront à poser sans profil en long, ou avec des profils en long
établis par l'Entrepreneur, le profil de la conduite mère doit être approuvé par le Maître d'Œuvre.
Avant la pose des conduites, le fond de la tranchée est à préparer de manière à ce que les tuyaux reposent
sur toute leur longueur dans la terre sans pierres. A l'endroit des emboîtements, des niches seront exécutées.
En présence de rocher, de pierres ou d'argile, le fond sera à dresser avec de la terre meuble ou du sable.
L'épaisseur du sable sera d'au moins 60 cm jusqu’à la génératrice supérieure de la conduite et la dimension
des grains sera comprise entre 0 et 8 mm.
Avant toute pose de conduite, la tranchée ainsi préparée sera vérifiée par l’Ingénieur qui est à aviser à temps.
L'Entrepreneur tiendra sur le chantier tout le matériel nécessaire à la vérification de la profondeur et de
l'alignement de la tranchée (chaises, nivelettes, etc.).

8.9.8 Pose de conduites


Avant sa mise en œuvre, chaque tuyau, pièce spéciale et appareil devra être à pied d’œuvre soigneusement
nettoyé et purgé de tout élément étranger.
Pendant la pose, toutes précautions seront prises pour éviter l'introduction de détritus ou de corps étranger à
l'intérieur des conduites et pour ne pas endommager la surface intérieure du tuyau.
Les extrémités de la conduite posée devront être bouchées soigneusement avec des tampons en bois
pendant les interruptions de travail.
Les protections extérieures et intérieures, qui auraient été endommagées par le transport ou par les coupes,
sont à réparer avant la pose.

Les tuyaux, pièces spéciales et appareils doivent être descendus avec soin dans les tranchées et dans les
galeries où ils doivent être posés en évitant les chocs, chutes, etc.
La mise en place et le montage des conduites et de la robinetterie devront être effectués par les ouvriers
qualifiés.
L'Ingénieur aura plein pouvoir pour demander à l'Entreprise la présentation des références des poseurs. Dans
le cas où ces derniers ne lui paraîtraient pas remplir les garanties suffisantes, l'Entreprise devra remplacer
ces ouvriers immédiatement.

8.9.9 Remblaiement des tranchées et réparation des chaussées bitumées


La solution conseillée par le Laboratoire National du Bâtiment et des Travaux Publics du Gabon (LNBTPG) ci-
après, est celle de la reconstitution à l’identique de la structure de la chaussée en place. La structure
décaissée étant identique à l’existante signifie qu’elle obéit à toutes les hypothèses définies dans le
2-48
dimensionnement de la structure de la chaussée existante. Cette solution déjà exécutée sur certaines voies a
donné des résultats satisfaisants.

Globalement, la structure de chaussée des voiries de Libreville est composée de :


BBSG 0/10 + GNT 0/25 + Grave latéritique.
Par hypothèse de cette structure existante, la tranchée réalisée recevra soit une conduite d’eau en FONTE ou
en PEHD. Selon la nature de la conduite, le matériau utilisé pour le remblai de la tranchée ne sera pas le
même.

Coupe remblayage de tranchée et refection chaussée

BBSG 0/10

GNT 0/25
0,30m

Grillage avertisseur
1 à 2m

Graveleux latéritique

Lit de pose en sable

Solution 1 : Pose d’une conduite en FONTE DUCTILE


2-49

BBSG 0/10

GNT 0/25

Sabloneux

Lit de pose en sable

Solution 2 : Pose d’une conduite en PEHD

Concernant d’une part, la section de la tranchée, la profondeur prévue dans le projet varie entre 1 et 2 m,
conformément au Guide réalisation de tranchées, on retient une largeur minimale de 0,70 m. D’autre part, en
rapport avec les matériaux de fermeture de la tranchée et la réfection de la chaussée, on a :

 La zone d’enrobage, correspondant à l’enrobage (y compris le lit de pose en sable) de la conduite ou


du réseau. Le matériau du lit de pose reste inchangé pour les deux solutions. En revanche, suivant la
nature de la conduite (fonte ou PEHD) le matériau du remblai change (graveleux latéritique ou sable),
et aussi prévoir 0,30 m minimum de remblai au-dessus de la génératrice supérieure pour assurer la
protection des contraintes supérieures afin d’éviter l’accès à la canalisation ;

 Mettre un grillage avertisseur de couleur bleu qui correspond au réseau d’alimentation en eau potable 
au minimum à 0.40 m au-dessus de la génératrice supérieure du tuyau;

 Les épaisseurs du corps de chaussée et du revêtement doivent être identique à l’initial.

En rappel, la graveleux latéritique présente deux principaux inconvénients, à savoir  : les caractéristiques
géotechniques sont inconstantes, sa rareté dans Libreville et ses environs. Si jamais des dispositions ne sont
pas prises pour y remédier, il faut remplacer le remblai en latérite par la GNT 0/25mm ou 0/31,5mm, en effet
ces matériaux sont de qualité constante, disponible à tout moment, plus porteur et moins sensible à l’eau.
2-50

Les matériaux utilisés doivent obéir aux prescriptions suivantes :

 Granulométrie des matériaux

 Dans la zone d’enrobage, le Dmax (D) doit être tel que :

– D ≤ 22 mm pour une canalisation Ø ≤ 200 mm,


– D ≤ 40 mm pour une canalisation Ø ≥ 200 mm,

Les matériaux concassés de granulométrie d/D doivent être utilisés uniquement en présence d’eau
(temporaire ou permanente), car ils ne contiennent pas de fines, ils sont donc insensibles à l’eau.

 Dans la zone de remblai Partie Inférieur de Remblai (PIR) et Partie Supérieure de remblai (PSR) :

– D ≤ 1/10 de la largeur de la tranchée,


– D ≤ 1/5 de l’épaisseur de la couche compactée.

d : dimension en mm du plus petit grains constituant le matériau ;


D : dimension en mm du plus grand grain constituant le matériau.

Les matériaux sensibles à l’eau sont à proscrire dans cette zone.

 Matériaux pour remblai


Les matériaux pour remblais devront avoir les caractéristiques suivantes :

Support
Caractéristiques spécifications Fréquence
d’enregistrement

Dmax mm < 1/5 de la largeur de


tranchée
1/1000 ml
Fiches d’essai de
Indice de plasticité Ip % < 40
laboratoire
Gonflement %
<1

 Matériaux pour couche de fondation


Support
Caractéristiques spécification Fréquence
d’enregistrement

Dmax mm
< 100
1/1000 ml
Indice de plasticité Ip %
< 40
Fiches d’essai de
Gonflement % laboratoire
<1
1/1500 ml
≥ 25
CBR 95% OPM 96 h 1/1500 ml

 Matériaux en couche de base


2-51

Les matériaux utilisés pour la réfection de la couche de base doivent avoir les caractéristiques suivantes :

Support
Caractéristiques spécification Fréquence
d’enregistrement

Coefficient los Angeles (LA) < 30


1/1000 ml
Coefficient Micro – Deval < 25
Fiches d’essai de
Equivalent de sable (ES) ≥ 50 1/arrivage laboratoire
Gonflement %

Coefficient d’aplatissement < 20 1/arrivage

 Matériaux en couche de roulement


Support
Caractéristiques spécification Fréquence
d’enregistrement

GRANULATS
Coefficient los Angeles (LA) < 30
1/1000 ml Fiches d’essai de
Coefficient Micro – Deval < 25 laboratoire

Equivalent de sable (ES) 10% ≥ 50


Gonflement % 1/arrivage

Coefficient d’aplatissement < 20

BITUME : classe 50/70

Pénétrabilité 50 – 70
1/10mm 1/container
45 – 51 Fiches d’essai de
Point de ramollissement Bille – laboratoire
Anneau
°C
Etude de formulation
ENROBE :
92 ≤ C ≤ 96 1/3 mois
Duriez – LCPC >6
0,75
Compacité Duriez
%
Résistance à la compression
Mpa >1000
Rapport RC/R’C
≤4
Marshall
2-52

Support
Caractéristiques spécification Fréquence
d’enregistrement
Stabilité
Kg

Fluage
mm

Une couche d’accrochage en bitume fluidifié dosé à 250g/m 2 sera répandu avant la mise en œuvre des
enrobés sur un support dégagé de toute salissure.

La température de répandage des enrobés doit être au moins égale à 125°C pour permettre un bon
compactage.

Contrôle de la mise en œuvre :


Le contrôle de la mise en œuvre de chaque matériau se fera de la manière suivante :

 Lit de pose

Le lit de pose dont l’épaisseur est d’environ 0,10 m, est constitué de sable. Toute autre suggestion doit avoir
l’accord de l’ingénieur du LNBTPG est compacté hydrauliquement.

 Enrobage.

L’enrobage est constitué de matériaux non susceptibles d’être entrainés hydrauliquement (sable, graveleux
latéritique ou GNT). Il est nécessaire de s’assurer que les matériaux enveloppent bien tout le réseau afin de
ne pas laisser de cavité, puis d’effectuer un serrage par compactage hydraulique ou au moyen d’un
compacteur.

 Remblayage

Il s’agit de la zone de remblai situé entre la zone de pose (enrobage) et le corps de chaussée  ; pour les
autres tranchées, la zone de remblai est comprise entre l’enrobage et la surface (exemple  : zone gazonnée)
ou la structure pour trottoirs ou accotements.
Sous accotements ou trottoirs, une couverture minimale de 0,60m est à prévoir au-dessus du réseau afin
d’éviter une détérioration de celui-ci (et de 0,80m sous chaussée).

La réutilisation des matériaux déblayés est possible, à condition qu’ils soient latéritiques et qu’ils respectent
les spécifications définies plus haut.

 Exécution du compactage

Le passage des compacteurs doit être à une distance raisonnable du réseau. A titre indicatif la distance
minimale à respecter entre la génératrice et la partie active du compacteur est de 0,25 m pour les petits
compacteurs et 0,40 m pour les engins les plus performants.

 Contrôle du compactage

Les contrôles ont pour objet d’éviter des tassements futurs des remblais, d’assurer la pérennité de la
chaussée après sa réfection. Ces contrôles se font sur le respect des épaisseurs des matériaux de
remblayage et sur leurs densifications (compacités en place).
2-53

En résumé le contrôle se fera ainsi :

Supports
Nature du contrôle Valeurs ciblées Fréquence
d’enregistrements

Épaisseur maxi de couche


de compactage cm 25

>90% pour les zones


Compacité C % hors chaussée (Q5) A chaque couche tous Fiche essais de
les 20m laboratoire
>92% pour les
couches inférieures
sous chaussée (Q4)

>95 %pour la dernière


couche (Q3)

Le compactage sera assuré par des plaques vibrantes type (PQ3 et PQ4) et par des compacteurs à cylindre
vibrant (pour les corps de chaussée).

Le contrôle de la qualité du compactage se fera au compactomètre ou pénétromètre à énergie variable


(PANDA) pour les remblais et au Gamma densimètre (Troxler) pour les couches de roulement en béton
bitumineux.

Structure de la chaussée

Les contrôles suivants seront réalisés pour chaque couche constituant la chaussée :

Couche de fondation

Supports
Nature du contrôle Valeurs ciblées Fréquence
d’enregistrements
Epaisseur maximale de la
couche de compactage 25
cm A chaque couche Fiche de réception

Compacité C % ≥97% (Q2)


2-54
Couche de base

Supports
Nature du contrôle Valeurs ciblées Fréquence
d’enregistrements

Epaisseur maximale de la 25 si en GC ou GNT


couche de compactage épaisseur en place si
cm matériau bitumineux
A chaque
production
Courbe granulométrique Voir fuseau GB 0/14

% de liant Ancienne valeur

Température de 125°C mini


répandage

92 ≤ C ≤ 96 si en
matériaux bitumineux
Compacité C %

Couche de roulement

Supports
Nature du contrôle Valeurs ciblées Fréquence
d’enregistrements

Épaisseur maximale de la Ancienne épaisseur


couche compactée
cm
A chaque production Fiche essais de
Courbe granulométrique Voir fuseau BBSG 0/10 laboratoire

% de liant 5,8 à 6,1%

Température de
répandage
2-55

Supports
Nature du contrôle Valeurs ciblées Fréquence
d’enregistrements
125°C mini
Compacité C %
92 ≤ C ≤ 94

Pour permettre d’arrêter une méthodologie de mise en œuvre, il est nécessaire de réaliser une planche
d’essai.

8.9.10 Rétablissement provisoire et définitif des chaussées


Le remblai terminé doit avoir la même compacité que le terrain avant l'ouverture des tranchées.
Immédiatement après le remblai de la tranchée, l'Entrepreneur devra rétablir provisoirement la chaussée. De
façon générale, les surfaces remblayées devront se raccorder avec les surfaces voisines sans saillies ni
flèches. L’Entrepreneur maintiendra en place une signalisation réglementaire pendant tout le temps des
travaux jusqu’à la réfection définitive de la chaussée.

Pour le rétablissement définitif de la chaussée, l'Entrepreneur se conformera aux spécifications données par
le LNBTPG (Cf 8.4.10). Il devra, par ailleurs, reconstituer parfaitement les accotements et fossés, sans que
ces sujétions ne donnent lieu à plus-value. L’Entrepreneur assurera l'entretien de tous les remblais de
tranchées et de leurs surfaces ainsi rétablies pendant toute la durée du délai de garantie.

L’Entrepreneur veillera à réparer, sans délai, les tassements qui viendraient à se produire, et qui devraient
rester exceptionnels si les travaux sont exécutés suivant les règles de l’Art.

8.9.11 Déblais en excédent


Les déblais non employés en remblai seront transportés par l'Entrepreneur à sa charge à la décharge/lieu
indiquée par l'Ingénieur.

8.9.12 Traversée de chaussée


Lorsqu’une tranchée sera ouverte sous route, trottoir ou chemin, l’Entrepreneur commencera par découper
avec soin à la scie sur l’emprise de la tranchée, les matériaux qui constitueront le revêtement ainsi que ceux
de la fondation, sans ébranler ni dégrader les parties voisines.
Ces matériaux seront triés et déposés parallèlement à la tranchée de façon à ne pas les mélanger.

8.9.13 Pose de la conduite en élévation


La pose des tuyaux, raccords et robinets en élévation le long des parois en maçonnerie ou béton sera
effectuée au moyen de colliers munis de pattes qui seront scellées dans la paroi ou sur des consoles fixées
au mur. Chaque collier de fixation sera équipé d’une protection en élastomère pour éviter tout
endommagement du revêtement de la conduite.

Les colliers devront permettre l'enlèvement de la pièce qu'ils maintiennent sans qu’on n’ait aucun
descellement à effectuer.
Lorsque les conduites seront placées au-dessus du terrain, celles-ci reposeront sur des tasseaux en béton qui
les maintiendront surélevées du sol. Chaque support devra être placé derrière l’emboiture. L’exécution et le
dimensionnement de ces supports devra respecter les prescriptions des plans standards (Cf. STANDARD –
1620).

8.9.14 Scellement
Les scellements seront faits au béton type A. Les parois du trou seront lavées au moment de l'opération, la
2-56
coulée du béton aura le degré de fluidité nécessaire pour qu'il remplisse parfaitement tous les vides.

8.9.15 Précautions particulières


Toutes les pièces métalliques (boulons, écrous, supports, consoles, colliers) et en particulier celles qui seront
en contact avec l'eau, seront protégées contre la corrosion par un badigeon d'enduit bitumineux apposé à
chaud ou de toute autre matière propre à protéger efficacement le métal.

8.9.16 Traversées de murs


Des gaines métalliques sont à poser pour les tuyaux qui sont à engager à travers une paroi. Les gaines
doivent permettre les mouvements des tuyaux provenant du coup de bélier sans que les forces soient
transmises aux parois.
Les gaines mises en place lors du coulage du béton devront être rigoureusement étanches. L'Entrepreneur
est tenu de soumettre les prospectus des traversées à l'approbation de l'Ingénieur.

8.9.17 Traversées des parois des ouvrages hydrauliques


Des manchettes de traversée pour les parois des ouvrages hydrauliques seront munies des brides et de
collerettes d'adhérence. Elles seront placées dans le coffrage avant la coulée du béton. Ces éléments feront
l'objet d'une réception par l'Ingénieur avant le bétonnage.

8.10. Levés topographiques, marquage et inventaire


Avant remblayage de la tranchée, un levé topographique (planimétrie et altimétrie) de toutes les conduites.
Le rapport de ce levé comprendra :
- Le tracé des conduites posées, les pièces de raccord et les vannes, ainsi que l'indication des
dimensions et des matériaux ;
- Indication de la hauteur des génératrices supérieures des tuyaux à des points sélectionnés
(branchements, points hauts et points bas, extrémités des conduites ;
- Les nœuds sous forme de dessins schématiques des composants ;
- Les conduites croisées et les conduites parallèles ; Les regards avec numérotation ;
- Les bâtiments, les clôtures et d'autres ouvrages situés à proximité avec indication des distances
permettant de retrouver les conduites ;
- La date de la pose de la conduite, le nom de la rue, la numérotation des maisons ;
- La désignation des bâtiments, la flèche indiquant le nord, l'indication des plans suivants.

8.10.1. Ouvrages (Regards de visite ou chambres à vannes)

Le levé des regards inclura la conduite et la robinetterie ; il fera partie de la documentation finale.
Les plans seront présentés en plan et en coupe à l'échelle 1/50.
Les plans devront comporter les indications suivantes :
- Numérotation des regards permettant de les retrouver sur les plans de récolement ;
- Canalisations avec indication des diamètres nominaux, des matériaux et de la hauteur de la
génératrice supérieure des tuyaux ;
- Appareils de robinetterie avec indication des diamètres nominaux, de la fonction et du modèle
respectif ;
- Spécification des matériaux de l’ouvrage ;
- Dimensions principales de l'ouvrage.
2-57

8.11 Essais sur chantier des conduites

8.11.1 Essais sur chantier des conduites ou en fonte ductile


8.11.1.1 Introduction
L’essai sur chantier permet de vérifier l’étanchéité et la stabilité de la conduite avant sa mise en service.
L’épreuve hydraulique conditionne la réception des travaux. Elle permet de vérifier l’étanchéité des
joints.
Elle doit être effectuée dans les plus brefs délais après la pose.
Elle doit être réalisée suivant les instructions du CTP ou, à défaut, suivant la réglementation en vigueur
(CTG ou Norme).
8.11.1.2 Longueur du tronçon
La longueur des tronçons à tester dépend de la configuration du tracé.
Il est recommandé au Fascicule 71 (article 63) et sauf stipulations contraires du CTP de ne pas dépasser
des longueurs de 2 000 m.
Plus le tronçon d’essai est grand, plus les recherches de fuites éventuelles sont difficiles. En pratique,
procéder par petites longueurs au démarrage d’un chantier, l’essai pouvant porter sur des longueurs
beaucoup plus grandes, ceci sous la responsabilité de l’entreprise et du maître d’œuvre.
8.11.1.3 Cas d’un tronçon verrouillé
8.11.1.3.1 Verrouillage partiel des raccords
En cas de verrouillage partiel de raccords à l’aide de tuyaux pour assurer leur autobutage, les zones
verrouillées sont testées en même temps que les zones non verrouillées.
8.11.1.3.2 Verrouillage d’un tronçon complet
Dans le cas d’un essai d’un tronçon totalement verrouillé, des dispositions doivent être prévues afin de laisser
la canalisation se mettre en traction sous l’effet de la pression. Les extrémités de ces tronçons ne doivent pas
être butés.

8.11.1.4 Préparation de l’essai


L’essai d’un tronçon (non verrouillé, partiellement ou totalement verrouillé) peut, comme le précise
l’article 63.1 du Fascicule 71, être normalement effectué après remblayage de la tranchée, sauf
stipulations contraires du CTP ou ordre de service du maître d’œuvre.
Dans le cas d’épreuve avant remblai définitif des cavaliers sont mis en place sur le fût des tuyaux en
laissant les joints à découvert.

Obturer les extrémités du tronçon à essayer avec des plaques pleines (A et B) équipées de robinets, pour le
remplissage et l’évacuation d’air.
Evaluer les efforts hydrauliques développés sur les extrémités de la conduite et mettre en place un
système de butées correctement dimensionnées. La reprise d’effort se fait sur des madriers encastrés
transversalement dans la tranchée ou sur un dispositif équivalent (rideau de palplanches par exemple).
Eviter une prise d’appui sur l’extrémité de la conduite posée et ayant déjà subi l’essai hydraulique.
Les extrémités du tronçon objet de l’essai peuvent se déplacer latéralement sous l’effet de la pression. Il
faut donc aussi prévoir des butées latérales.
8.11.1.5 Mise en eau
La conduite est mise progressivement en eau, de préférence à partir des points bas. Il est important d’assurer
une purge complète de l’air aux divers points hauts du tronçon avant la phase de mise en pression.
2-58

La mise en pression exerce une force sur les butées provisoires d’essai. Il convient de prévoir un rattrapage
de jeu pour rétablir, le cas échéant, la longueur initiale de la conduite. Pour cela, utiliser des vérins qui
permettent un réglage précis.

S’il s’agit d’une conduite de refoulement, se servir de pompes pour la remplir par le bas, en limitant le
débit.

Dans le cas d’un siphon de grand diamètre, il est préférable de le remplir à partir du point bas à l’aide
d’une conduite nourrice de faible diamètre. L’eau monte ainsi progressivement dans les deux branches
sans créer de remous.

Dans la mesure du possible, attendre vingt-quatre heures avant d’effectuer l’essai en pression, afin
que la canalisation atteigne son état d’équilibre.
8.11.1.6 Vérification du remplissage
Le remplissage de la canalisation exige l’évacuation complète de l’air. L’extrême importance de cette
opération a déjà été signalée.
- Vérifier le fonctionnement des ventouses;
- Veiller à l’ouverture des robinets-vannes placés à la base de ces appareils;
- Utiliser les robinets-vannes de vidange pour vérifier l’arrivée progressive de l’eau.
8.11.1.7 Mise en pression
S’assurer préalablement que la pression d’épreuve a une valeur compatible avec celle que peut supporter
chaque élément composant le tronçon à essayer. Dans le cas contraire, les isoler.

La pression doit monter lentement, afin de permettre la surveillance des butées et le réglage des vérins.
L’essai de pression doit non seulement mettre en évidence les défauts éventuels d’étanchéité aux joints, mais
aussi permettre un contrôle définitif de la canalisation en cas d’incidents survenus au cours du transport ou de
la pose.
Selon l’article 63.5 du Fascicule 71, édition 2003, la pression d’épreuve retenue dans le tronçon de conduite
en place (STP) est égale à la pression maximale de calcul (MDP) du tronçon. MDP correspond au niveau
statique en gravitaire ou en dynamique en refoulement, majoré des effets du régime transitoire.
L’amplitude maximale du régime transitoire est déterminée en tenant compte du dispositif de protection
éventuellement installé.
La pression d’épreuve ci-dessus est fixée au CTP et résulte d’un calcul préalable effectué par le maître
d’œuvre.
8.11.1.8 Résultats
L’article 63-5-1 du Fascicule 71 précise : « le tronçon est maintenu en pression pendant 30 minutes au cours
desquelles la diminution de la pression, mesurée avec un appareil de précision adapté, ne doit pas être
supérieure à 20 KPa.»
8.11.1.9 Mise en service
Vidanger la canalisation, enlever les équipements d’essais, et connecter le tronçon.
Rincer correctement la canalisation en vue d’éliminer les pierres ou la terre piégées éventuellement dans la
canalisation au moment de la pose. Dans le cas d’une conduite d’eau potable, désinfecter la conduite avant la
mise en service.
2-59

8.11.2 Essais sur chantier des conduites en PEHD


8.11.2.1 Introduction
Les épreuves des canalisations consistent à mettre l'eau (à l'intérieur des tubes) en pression afin de vérifier
l'étanchéité et la résistance mécanique des canalisations. Les épreuves sont réalisées au fur et à mesure de
l'avancement des travaux.
L’essai des canalisations sous pression hydraulique constitue la dernière étape avant la réception du réseau.
Sauf stipulation contraire, les épreuves des tronçons de conduites sont en principe réalisées après le
remblayage partiel de la tranchée.
8.11.2.2 Préparation de l’essai
Préalablement à la réalisation de l'épreuve, il est procédé à un contrôle des canalisations en vue d'en
expurger tout corps étranger.
Le matériel d'épreuve devra être installé dans la mesure du possible au point le plus bas du profil de la
conduite afin de faciliter l'expulsion de l'air lors du remplissage de la conduite.
Cette disposition qui donnera en général la pression maximale dans la canalisation permet en outre une
mesure plus facile du volume d'eau perdue lors de l'essai.
On convient que l'équipement de mise en pression, qu'il soit manuel ou mécanique, soit de dimensions
adaptées et suffisamment rigide avec des raccordements de conception adéquate pour imposer et maintenir
de façon sure les pressions d'épreuves requises.

Les longueurs des tronçons à éprouver dépendent du diamètre de la canalisation et des conditions de
chantier. Pour les canalisations de grande dimension, les épreuves se feront par sections de 500 mètres de
longueur au maximum.

La longueur optimale pour les essais devra se situer de préférence entre 300 et 500 mètres.
Il est préconise de ne pas réaliser les essais avant que le béton des ancrages n'ait atteint la résistance
requise.
Avant de remplir la canalisation, il convient de s'assurer que tous les robinets d'arrêt et tous les systèmes de
purge d'air sont ouverts.
L'eau utilisée pour les épreuves doit être de préférence de l'eau potable. A défaut on utilisera une eau qui ne
soit pas susceptible d'apporter une contamination a l'eau potable qui sera ultérieurement véhiculée par la
canalisation.
La température de l'eau utilisée pour l'essai ne doit pas dépasser 45°C.
8.11.2.3 Mise en eau
La mise en eau de la conduite est réalisée à l'aide d'un dispositif de raccordement provisoire ; elle est
effectuée progressivement.
Les poches d'air résiduelles se dissolvent dans l'eau de façon réversible pendant l'épreuve et provoquent une
chute de la pression. Pour réduire ce phénomène, il faut effectuer lentement le remplissage de la canalisation
par les points bas du réseau en veillant à ne pas dépasser un débit de l'ordre de :

- 0, 1 litre/seconde pour un diamètre inférieur à 90 mm;


- 0,5 litre/seconde pour un diamètre compris entre 90 et 160 mm;
- 2 litres/seconde à partir d'un diamètre supérieur a 160 mm.
2-60

8.11.2.4 Mise en pression


Après mise en pression préalable de 5 minutes, effectuée à la pression d'épreuve, il est procédé. L’ouverture
de la (des) purge (s) disposée (s) à l'autre extrémité du tronçon d'essai par rapport au manomètre afin de
verifier qu'il n'existe aucun obstacle à la montée en pression sur la totalité du tronçon éprouvé. La pression
est rétablie par la suite à la pression d'épreuve, pendant le temps prescrit, toutes précautions étant prises
pour éviter les coups de bélier dans la canalisation.
8.11.2.5 Modalité des épreuves
8.11.2.5.1 Exécution de l'essai
Les épreuves sont réalisées comme suit :

- Appliquer une pression d'épreuve égale a la pression maximale de service de la canalisation et au


moins égale a 6 bars, et la maintenir 30 minutes en pompant pour l’ajuster ;
- Ramener la pression à 3 bars à l'aide de purge. Fermer la vanne pour isoler le tronçon à essayer ;
Enregistrer ou noter les valeurs de la pression aux temps suivants :

- Entre 0 et 10 minutes : une lecture toutes les 2 minutes (5 mesures);


- Entre 10 et 30 minutes : une lecture toutes les 5 minutes (4 mesures);
- Entre 30 et 90 minutes : une lecture toutes les 10 minutes (6 mesures).

8.11.2.5.2 Interprétation des résultats


Compte tenu de la réponse viscoélastique du polyéthylène, les valeurs successivement enregistrées doivent
être croissantes puis éventuellement stables. La figure ci-après présente les étapes de l'essai sous pression
d'une conduite en polyéthylène.
On obtient normalement une bonne indication en 90 minutes. Si durant cette période la pression diminue,
c'est le signe d'une fuite sur le tronçon ; il faudra en conséquence procéder a la vérification des assemblages
en commençant en priorité par les assemblages mécaniques avant l'inspection des soudures. Une fois les
fuites repérées, il faudra procéder aux réfections nécessaires et répéter l'essai jusqu'à l'obtention d'un résultat
satisfaisant.

8.11.3 Désinfection des conduites


Avant mise en service, la totalité des conduites devra être désinfectée à l'aide de l'hypochlorite de calcium
selon les prescriptions suivantes :
Avant la désinfection, les conduites doivent être lavées avec un volume d'eau égal au triple de celui des
conduites à une vitesse de 0,75 à 1,58 m/sec au moins. Les by-pass des compteurs d'eau doivent être
ouverts.
2-61
L'eau désinfectante doit contenir 30 grammes de chlore libre pour 1 m ³ d'eau et doit rester 24 heures au moins
dans les conduites. Au bout du temps écoulé de la désinfection, du chlore résiduel doit apparaître au
colorimètre dans les conduites. Dans le cas contraire, la désinfection sera poursuivie jusqu'à l'obtention de
résultats valables.

Pendant le temps de désinfection, les robinets, robinets-vannes, clapets, bouches et poteaux d'incendie,
bornes-fontaines etc. devront être manipulés plusieurs fois. Après désinfection, les conduites seront lavées
avec leur double volume d'eau, les eaux de désinfection devant s'évacuer sans dommages pour les tiers.
En cas de risque de dommages pouvant être causés aux utilisateurs (réseaux existants, existence de
branchements/bornes fontaines), la teneur en chlore peut être réduite selon les instructions de l'Ingénieur.

L'Entrepreneur ne percevra aucune compensation pour la désinfection dont les frais sont compris dans les
prix du BPU et du DQE concernant la pose. La fourniture de l'eau et les frais d'analyse étant à la charge de
l'Entrepreneur.
La preuve de la désinfection, basée sur des expertises microbiologiques établies par des laboratoires d'eau,
doit être fournie par la SEEG.
Les mêmes dispositions sont prévues pour la désinfection des réservoirs et châteaux d'eau.

8.12 Ouvrages en béton armé (châteaux d’eau, bâches d’eau, regards de visite)

8.12.1 Note de calcul


L'Entrepreneur est obligé de fournir à l'Ingénieur une note de calcul complète dactylographiée de tous les
éléments de la construction, réalisée par un bureau agréé par l’Ingénieur. Peuvent être appliqués:

- Soit les normes DIN, NBN;


- Soit le CMBA, UNESCO.
Au cas où l'Entrepreneur utiliserait d'autres normes, il devra fournir une copie de ces normes et montrer
clairement son application dans la note de calcul.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur la demande de l'Ingénieur que le béton armé pour les réservoirs
d'eau doit être étanche à l'eau sans qu'un enduit hydraulique soit appliqué. La note de calcul doit tenir compte
de cette obligation. Cependant, le soumissionnaire peut proposer d'autres constructions si l'étanchéité et la
stabilité sont garanties pour une durée de vie égale à celle du béton armé.
Quant à la vérification arithmétique des calculs, la marge d'erreur de +/- 3 % sera acceptée. Dans le cas
contraire, l'Ingénieur peut exiger une modification du projet.
Les joints de reprise au béton seront exécutés étanches avec des joints du type Water stop aux frais de
l'Entrepreneur.
L'enrobage du ferraillage doit être au minimum :

- 3 cm pour des ouvrages ordinaires;


- 4 cm pour des ouvrages en contact permanent avec de l'eau non agressive (bâches, réservoirs,
cuves, toits non isolés, ouvrages dans une rivière, lac, etc.);
- 5 cm pour des ouvrages en contact avec de l'eau agressive.
Toutes les notes de calcul devront également contenir :
- Les sollicitations les plus défavorables transmises à chacune des fondations;
- Les surcharges nominales d'exploitation, fixes ou mobiles, ainsi que le poids des revêtements
inférieurs et supérieurs;
- Les résistances minimales garanties de compression et de traction du béton, la largeur maximale des
fissures;
- Les caractéristiques et la limite élastique garantie de l'acier et, pour chaque barre pliée, le rayon de
courbure admissible et le diamètre minimal du mandrin de façonnage correspondant.
L'Entrepreneur est également obligé de faire vérifier les calculs statiques par un organisme/bureau de
2-62
contrôle approuvé par le Maître d'Œuvre et d'en fournir la preuve.

8.12.2 Schémas d’exécution des ouvrages en Béton Armé (regards de visite et chambres à vannes)
Les schémas d'exécution doivent définir avec exactitude et précision toutes les formes géométriques des
éléments constitutifs de la construction et tous les détails du ferraillage.
Tous les schémas d'exécution devront avoir dans un cartouche spécial les renseignements suivants:
- Désignation de l'ouvrage, du Maître de l'Ouvrage, du constructeur, de l'Ingénieur projeteur en BA, des
dessinateurs;
- Titre, numéro, date de l'établissement et échelle du dessin; désignation et signature du chef du projet
de BA;
- Modifications successives apportées au dessin;

Tous les dessins d'exécution devront également porter :

- Les sollicitations les plus défavorables transmises à chacune des fondations ;


- Les surcharges nominales d'exploitation, fixes ou mobiles, ainsi que le poids des revêtements
inférieurs et supérieurs ;
- Les résistances minimales garanties de compression et de traction du béton, largeur des fissures ;
- La limite élastique garantie de l'acier et, pour chaque barre pliée, le rayon de courbure admissible et
le diamètre du mandrin de façonnage correspondant.
Les schémas d'exécution devront indiquer le tracé de toutes les surfaces de reprise, de tous les trous de
scellement, de toutes les ouvertures, etc.
Les schémas de coffrage représenteront les divers plans, coupes et élévations des surfaces brutes (enduits
non compris). Ils doivent comporter toutes les cotes nécessaires. Les hauteurs et les épaisseurs indiquées ne
comprendront pas les revêtements divers.
Les schémas de ferraillage doivent indiquer la limite élastique minimale garantie de l'acier, les longueurs de
chacune des barres, les caractéristiques géométriques de courbures et des pliures, le diamètre du mandrin de
façonnage ainsi que les distances des barres entre elles et aux parois. Le poids total d'acier selon les
différentes sortes est à indiquer.
De plus, dans les nœuds où le ferraillage est très dense, les plans devront comporter un dessin de détail, coté
et à grande échelle représentant sans ambiguïté l'enchevêtrement des barres.
On n'utilisera jamais simultanément des nuances ou des types différents d'acier.

8.13 Fouilles pour fondation


Les fondations des murs porteurs (extérieurs et refends) seront descendues à une profondeur minimum de
0,60 m et, au-delà si le sol ne présente pas de bonnes caractéristiques. Lorsque les murs sont fondés sur un
terrain en pente, on exécutera les fonds des fouilles et les fondations avec des redans pour prévenir tout
risque de glissement.
Les fonds des fouilles sont dressés horizontalement, arasés et damés. Le degré de compactage sur une
profondeur d'au moins 0,50 m doit être de 95 % de l’Optimum Proctor Normal (OPN).
La largeur des fouilles devra obligatoirement avoir, au minimum, la largeur du béton de propreté
Il est strictement interdit de remblayer les fouilles descendues trop bas même en les damant soigneusement.
Si la surface de l'assiette subit, du fait de l'Entrepreneur, des altérations que l’Ingénieur estime de nature à
compromettre la solidité et le bon comportement des ouvrages, l'Entrepreneur est tenu d'exécuter à ses frais
les travaux supplémentaires qui en résulteraient.
Cette disposition vise notamment le cas d'inondation des fouilles qui sera toujours imputé au fait de
2-63
l'Entrepreneur, celui-ci étant tenu de prévoir le drainage ou le pompage des eaux stagnantes dans les fouilles,
si un danger d'inondation existe.

La rencontre dans les fouilles de terrain infecté ou infesté par les insectes sera constatée par l’Ingénieur, qui
prescrira les mesures à prendre pour assurer la salubrité du chantier s'il y a lieu, et la protection des futures
constructions (termites).
Lors de l'exécution des terrassements, l'Entrepreneur doit prendre toutes dispositions en vue d'éviter tout
mouvement de terrain et désordres de toute nature. Tous les ouvrages provisoires, tels que blindages
nécessaires à l'exécution des terrassements, sont à la charge de l'Entrepreneur et déterminés sous sa
responsabilité.
Avant le commencement des travaux de fondations, les fonds des fouilles seront soumis à l'agrément de
l’Ingénieur.
La terre végétale est à stocker à proximité, à entretenir et à réutiliser lors de la finition des travaux
d'aménagement extérieur.
Le remblai des fouilles jusqu'au niveau du terrain naturel, après exécution des travaux de fondation sera
assuré par la mise en place en remblai des terres provenant des fouilles elles-mêmes.
Ces terres devront être préalablement sélectionnées, et être exemptes de matières putrescibles.

L'Entrepreneur devra effectuer tous les terrassements nécessaires à l'implantation et à la construction des
bâtiments.
Les terres excédentaires en provenance des fouilles seront repoussées ou régalées aux engins, après
approbation par le Maître d'Œuvre ou transportées à la décharge.

8.14 Remblaiement des fouilles de fondation


Le remblaiement des fouilles ne pourra avoir lieu qu'après réception de l'ouvrage pour sa partie située sous le
niveau du sol.
Les remblais seront exécutés en couches de 0,20 m d'épaisseur au maximum, pilonnés avec le plus grand
soin et arrosés. Ils seront exempts d'éléments vaseux, de terres végétales ou de matières organiques.

8.15 Béton de propreté pour les ouvrages en Béton Armé


Le béton de propreté est de qualité C et sera mis en place sur toutes les surfaces horizontales de sol en
contact avec le béton armé ou les pièces préfabriquées. La couche aura au moins 5 cm d'épaisseur.

8.16 Conditions d’exécution


L’Entrepreneur définira et justifiera avant la mise en exécution :
- Les conditions de réalisation et de stabilité des coffrages, ainsi que la résistance à la pression
du béton frais et sa répercussion éventuelle sur le processus du bétonnage ;
- Le processus de traitement des parements de béton ainsi que sa répercussion éventuelle sur la
conception et le traitement des parois des coffrages ;
- Les dispositifs de fixation des barres d'armatures par rapport aux coffrages ;
- Le processus des exécutions par tronçons successifs ainsi que la justification de la résistance
et de la stabilité de la structure dans chacune des phases successives de construction ;
- Les reprises de bétonnage ainsi que leur répercussion éventuelle sur la résistance et la stabilité
de la structure ;
- Les conditions de décintrement;
- Les joints de retrait.
2-64

8.16.1 Coffrages
L'Entrepreneur choisira les catégories de coffrage plan et de coffrage simple courbure qu'il explicitera à l'offre
(coffrage ordinaire, soigné, etc.).
Dans tous les cas, les coffrages seront convenablement jointifs. L'étanchéité des joints sera assurée par des
moyens appropriés à justifier avant la coulée des bétons. Les surfaces de contact avec le béton ne doivent
présenter ni saillie ni gauchissement.
En plus, le dispositif d'étanchéité des joints ne doit pas faire saillie sur la surface intérieure des coffrages.
Les coffrages doivent présenter une rigidité suffisante pour résister aux terrassements et aux déformations
nuisibles aux charges, surcharges et efforts divers qui peuvent les solliciter pendant l'exécution des travaux,
et notamment les efforts de serrage et la vibration des bétons.
Les flèches et contre-flèches à donner aux coffrages, cintres, etc. doivent être déterminées en fonction de la
flèche ou contre-flèche prévue pour l'ouvrage terminé.
Dans le cas où des coffrages auraient fléchi ou se seraient déplacés ou si après décoffrage, les parements ne
présentaient pas les qualités, la position ou la forme requises, la démolition des parties défectueuses et leur
remise en état seront ordonnées par le Maître d’œuvre et exécutées par l’Entrepreneur à ses frais.
La préparation des coffrages est obligatoire avant tout bétonnage ; elle consistera en :

- Un nettoyage, éventuellement à l'air comprimé ;


- Une humidification pour resserrer les joints et éviter la dessiccation rapide du béton sur les parois ; un
huilage (pas d'huiles acides) pour faciliter le démoulage.

8.16.2 Huile de coffrage


L’huile de coffrage biodégradable doit remplir les conditions suivantes :
- Etre conforme aux exigences des lois et règlement sur les denrées alimentaires et plus
particulièrement pour l’eau de boisson (attestation délivrée par un laboratoire exigée);
- Ne pas laisser des traces sur le béton après décoffrage;
- Etre sans effet sur les coffrages. Ne pas provoquer de taches par action sur leur surface. Etre
compatible avec les peintures dans les locaux secs (ne pas produire des taches).

8.16.3 Décoffrage
Le décoffrage sera effectué avec précaution, sans chocs et par efforts purement statiques.
Les délais de décoffrage devront tenir compte des ralentissements du durcissement du béton.
Les joints de retrait et de dilatation seront débarrassés de tous les éléments susceptibles de s'opposer à leur
fonctionnement.
Lorsque, malgré tout, certains aciers d'armatures se trouvent accidentellement à nu lors du décoffrage, il
conviendra, avant ragréage, de procéder à un examen attentif de la zone défectueuse.
Le nombre de réutilisation des coffrages sera déterminé par la qualité de ces derniers. L’Entrepreneur est tenu
de mettre à disposition, sans frais supplémentaires, de nouveaux jeux de coffrages sur demande du Maître
d’œuvre.

8.17 Armatures
L'Entrepreneur choisira entre la catégorie suivante :

- Barres à haute adhérence (HA).


2-65

Seuls des diamètres de 6, 8, 10, 12, 16, 20 et 25 mm pourront être utilisés.


Sauf en cas d'exigence particulière du Maître d’Ouvrage, les aciers ne feront pas l'objet d'une réception en
usine.

Par contre, des essais de contrôle doivent être exécutés après livraison sur chantier. Ces essais devront être
effectués sur des échantillons prélevés contradictoirement et soumis au LNBTPG ou à un autre Laboratoire de
contrôle agrée par le Maître d’Ouvrage ou par l’Ingénieur.

Les frais sont en charge de l'Entrepreneur et contenus comme tels dans son prix. La nature et la consistance
de ces essais seront conformes aux normes de l'UNESCO contenues dans le Code et Manuel d'application
pour le Calcul et l'Exécution du Béton Armé (CMBA).
Les barres seront coupées et façonnées conformément aux dessins d'exécution. Les diamètres minimaux des
mandrins de cintrage ainsi que les vitesses de cintrage doivent correspondre aux normes citées ci-dessus.
Tout dépliage des aciers autres que les aciers doux est interdit.
Le soudage n'est admis que pour des aciers de limite élastique inférieure à 350 N/mm 2 et sous réserve que la
soudure ne diminue pas la résistance et ne crée pas de risque de fragilité.
La soudure au chalumeau est interdite. Seuls des soudeurs spécialistes seront autorisés à exécuter le
soudage des armatures.
Lors de leur mise en place, les armatures devront être propres et ne doivent comporter ni traces de terre, ni
peinture, ni graisse, ni autre matière nuisible. Elles seront placées conformément au dessin d'exécution et
arrimées avec précision au moyen de cales en mortier ou en matière plastique, de manière à ne subir aucun
déplacement appréciable avant et pendant la mise en œuvre et la vibration du béton.

8.18 Fabrication et mise en œuvre du béton armé


Sauf stipulation particulière dans le présent document, la composition, la préparation, la mise en place et les
méthodes d'essai sont soumises aux conditions et prescriptions des normes DIN ou du CMBA.
Afin d'assurer un aspect uniforme à toutes les parties unies des bétons de l'ouvrage, une seule qualité de
ciment, source de sable et pierrailles est autorisée.

Préalablement à toute exécution, l'Entrepreneur soumettra au Maître d'Œuvre les courbes de granulométries
des agrégats qu'il compte utiliser et lui remettra les échantillons prélevés en carrière ainsi que les fiches
d'essai en laboratoire.
L'Entrepreneur soumettra, avant tout commencement d'exécution, à l'agrément du Maître d'Œuvre, le
programme de bétonnage des différents ouvrages et un plan des installations.
Les parois verticales ou inclinées de tous les ouvrages en eau seront coulées sans interruption.
Si après le décoffrage, la surface des bétons restant brute de coffrage n'est pas convenablement fine,
l'Entrepreneur appliquera un enduit à ses propres frais.
Si l'Entrepreneur envisage de mettre en service certaines parties de l'ouvrage avant 28 jours, il devra prouver
que la résistance minimum est atteinte à ce moment.
Le béton mis en œuvre doit être parfaitement homogène ; si la hauteur de chute du béton dépasse 2 m, il y a
lieu d'employer des goulottes de déversement. Un béton non mis en place avant le début de la prise ne peut
être utilisé.
L’Ingénieur sera prévenu par l'Entrepreneur trois jours ouvrables au minimum à l'avance des périodes de
coulage. La consistance du béton devra pouvoir être mesurée sur le chantier à tout moment. L'affaissement
mesuré au cône d'Abrams n'excédera pas 0,08 m et exceptionnellement 0,10 m dans le cas où le béton devra
enrober un réseau serré d'armatures.
2-66
Le béton est obligatoirement vibré dans la masse. La vibration dans la masse est effectuée sur couches de
béton dont l'épaisseur après serrage ne dépasse pas 35 cm. L'attention de l'Entrepreneur est attirée en
particulier sur l'importance de la vibration des bétons lisses.

Pendant le coulage des ouvrages, l'Entrepreneur devra tenir en réserve sur le chantier des appareils de
vibration et de production d'énergie capables de remplacer le matériel en action en cas de défaillance de
celui-ci.
La vibration du coffrage est interdite.
Les précautions suivantes doivent être prises pour les surfaces de reprise :

- Assurer la continuité du ferraillage (barres en attente);


- Assurer la rugosité de la surface ;
- Nettoyer la surface de reprise et la mouiller abondamment
avant le coulage du béton frais.
L'Entrepreneur doit empêcher la circulation ou l'entreposage de matériaux sur le béton fraîchement mis en
œuvre.
Le béton frais doit être protégé contre le délavage en cas de fortes averses. Il doit être maintenu humide pour
éviter une dessiccation trop rapide.
La période de séchage est de 14 jours pendant lesquels le béton est à arroser au moins 3 fois par jour
pendant les trois premiers jours et au moins 1 fois par jour pendant les autres 11 jours.
Aucun béton ne sera fabriqué sans le contrôle préalable de l'Ingénieur sur la qualité des granulats et le
dosage.
Une attention spéciale sera portée sur les parties de l'ouvrage exécutées en béton propre de décoffrage et sur
les éléments préfabriqués. Les emplacements des joints de reprise seront d'avance fixés sur les plans
d'exécution.
Les armatures et le coffrage seront soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre avant le coulage du béton.
Le bois nécessaire aux coffrages sera choisi par l'Entrepreneur qui justifiera les qualités pour une bonne
tenue des coffrages à l'Ingénieur.
Les coffrages seront simples et robustes. Ils devront résister sans déformation aux efforts résultant de la mise
en œuvre et des pilonnages du béton. L'étanchéité sera suffisante pour que l'excès d'eau du béton ne puisse
entraîner le ciment.
Si des reprises accidentelles non prévues sur les dessins s'avèrent nécessaires, elles seront en principe faites
suivant une direction voisine de la normale à celles des contraintes de compression. Si une interruption de
bétonnage conduit à une surface de reprise mal orientée, le béton sera démoli de manière à réaliser une
nouvelle surface convenablement orientée pour la reprise.

Si l'on doit mettre du béton frais en contact avec du béton ayant commencé sa prise, on repiquera et on
nettoiera à vif la surface de l'ancien béton pour y faire saillir les graviers. On mouillera longuement et
abondamment cette surface de reprise pour que l'ancien béton soit convenablement humidifié avant d'être mis
en contact avec le béton frais. Cependant la surface ne devra pas être ruisselante, ni retenir de flaques d'eau.
Réparation aux bétons
Toute réparation aux bétons décoffrés exige l'accord de l'Ingénieur.
Les défauts qui résulteraient d'un accident lors d'une coulée de béton et qui apparaîtraient après décoffrage
doivent être réparés.
Cette remarque s'applique en particulier aux bulles, cavernes, traces de reprise de coffrages, nids de gravier
et arêtes mal confectionnées, lors du décoffrage.
2-67

8.19 Regards de visite ou chambres pour robinet-vannes, ventouses ou vidanges


Les dimensions des regards de visite ou chambres seront adaptées à leur contenu et au diamètre de la
conduite. Il doit être possible d'accéder, de manipuler et de démonter facilement chacun des éléments. Toute
chambre à vannes d'une profondeur excédant 2.5 m sera équipée d'une échelle ou d'échelons galvanisés à
froid.
Le radier est en béton armé et équipé d'un trou de percolation, sur une couche de propreté, e = 5 cm en
béton.
Les voiles et les dalles de couverture (e : 0.20 m) sont en béton de la classe C30/37. Ils ne sont pas revêtus
d'enduit.

Une partie de la dalle supérieure sera placée des tampons fontes de la classe D400 avec une ouverture libre
égale à 0.80 m, verrouillables et auto-bloquants.
Sauf indication contraire aux DQE ou au BPU, les regards de visite ou chambres pour robinet-vannes,
ventouses ou vidanges auront les dimensions intérieures suivantes :

Type Intervalles Dimensions intérieures (m)


Longueur Largeur Hauteur
1 DN ou DE ≤ 200 1,50 1,50 1,50
2 250 ≤ DN ou DE ≤ 400 2,00 2,00 2,00
3 450 ≤ DN ou DE ≤ 600 3,00 2,50 2,50
4 700 ≤ DN ou DE ≤ 800 3,50 3,00 3,00
5 900 ≤ DN ou DE ≤ 1000 4,00 3,50 3,50

La construction des regards ou des chambres à vannes se fera au fur et à mesure de la réalisation des
différents nœuds. Ils seront coulés en place comme suit :

- Terrassements complémentaires ;
- Evacuation à la décharge les déblais excédentaires ou impropres ;
- Epuisement ou détournement des eaux souterraines ;
- Confection et mise en œuvre de béton de propreté (e : 0.5 m minimum) ;
- Coffrage ;
- Ferraillage double nappes ;
- Confection et mise en œuvre de béton dosé à 350 kg/m3 pour les voiles et la dalle de couverture ;
- Pose d’un tampon fonte de la classe D400 avec une ouverture libre égale à 0.80 m, verrouillables et
auto-bloquants.

Les plans types des regards de visite seront transmis à l’Entrepreneur.

Des études de sol seront réalisées par l’Entrepreneur et validées par un Cabinet d’expertise agrée par le
Maître d’Ouvrage et l’Ingénieur.

8.20 Bornes fontaines

8.20.1 Bornes fontaines existantes


Trente (30) bornes fontaines existantes seront réhabilités et trente (30) autres nouvelles seront construites et
installées dans les endroits qui seront communiqués à l’Entrepreneur.
2-68

8.20.2 Bornes fontaines projetées à deux robinets à haut débit

La construction de la borne fontaine comportera :

- Prise en charge sur la conduit de raccordement;


- La construction d’un branchement DN 25;
- Pose de la stèle de 25 ;
- Pose du compteur ;
- La construction du corps principal de la borne fontaine (2x2m) en agglo creux 0,40 x 0,15 x 0,20m;
- La pose d’une colonne de puisage à deux ou quatre sorties.
- Deux ou quatre robinets de puisage à poussoir et à haut débit (la nature des robinets sera donnée par
le Conseil National de l’Eau et de l’Electricité (CNEE)).

9. Essais partiels et généraux pour la réception des ouvrages


9.1 Contrôle et essais sur chantier

9.1.1 Réception provisoire


A partir de réception provisoire des ouvrages, la SEEG assurera la conduite et l’entretien de l’installation et
l’Entrepreneur pourra alors retirer ses monteurs mais sous conditions, jusqu’à la fin du délai de garantie, de
leur retour immédiat sur simple demande motive de la SEEG.
Les opérations de réception comprendront les vérifications et les essais destinés à assurer que l’installation
répond bien à toutes les conditions du Marché. Elles seront constatées par l’établissement de procès-verbaux
signés par l’Entrepreneur, le Maître d’Œuvre, le Représentant du Maître d’Ouvrage, le représentant de
l’Exploitant (SEEG) et mentionnant les réparations et mises au point éventuellement nécessaires.
Les essais qui auraient été effectués avant les opérations de réception proprement dites seront considérés
comme inclus dans ces opérations ; il en sera toutefois fait rappel dans les procès-verbaux. Ces essais dits
partiels sont placés sous la responsabilité du chef de projet, du Maître d’Œuvre et de l’Entrepreneur.
Quand la procédure de réception sera terminée, la réception du matériel sera prononcée, s’il y a lieu.
La réception prendra effet dès que le matériel aura satisfait pendant les périodes de marche aux conditions
précisées au Marché, et pour autant que les essais prévus soient eux-mêmes satisfaisants.
En cas de refus du certificat de conformité, l’Entrepreneur devra effectuer les réparations nécessaires à ses
frais et demander une nouvelle réception.
S’il y a lieu à refus pour certains matériels, la réception pourra être prononcée pour le matériel satisfaisant
dans la mesure où ce matériel sera utilisable indépendamment.

9.1.2 Essais d’étanchéité des réservoirs (bâches en BA et châteaux d’eau en structure métallique)
Avant la mise en service des réservoirs, il sera procédé à l'essai de leur étanchéité. La durée d'épreuve est de
24 heures pour les réservoirs inférieurs à 500 m³ et de 48 heures pour ceux de 500 m³ et plus. La fourniture
de l'eau pour les essais est à la charge de l'Entrepreneur. Le réservoir restera rempli une semaine au moins
avant l'essai.
Aucune tache humide apparente ne sera acceptée si elle persiste au-delà de 15 jours calendriers. Aucun
suintement, même minime, ne sera accepté.
Si un réservoir ne correspond pas aux conditions d'essai, il est à réparer autant de fois qu'il aura failli à l'essai,
et cela entièrement aux frais de l'Entrepreneur.
De même, aucun suintement apparent ne sera accepté pendant ou après les essais de pression des
équipements et des cuves.
Si une étanchéité du réservoir ne peut pas être obtenue, l'Entrepreneur appliquera à ses propres frais un
enduit d'étanchéité agréé par le Maître d'Oeuvre. L'essai d'étanchéité sera alors répété.
2-69

9.1.3 Essais partiels de fonctionnement des installations


Après achèvement des travaux mais avant le constat d'achèvement de ceux-ci, il appartiendra à
l'Entrepreneur de demander au Maître d'Œuvre de procéder aux essais de fonctionnement individuels des
différentes installations.
Avant de procéder aux essais proprement dits, toute une série de tests des équipements en place aura lieu et
consistera en la vérification de la bonne installation des équipements et des câblages et leur isolement à froid
puis à chaud ainsi que la mise en place des divers éléments relatifs aux essais tels qu'instruments de mesure
etc.

Pendant la phase des essais il sera essayé :

- Le fonctionnement des pompes pour plusieurs débits, la hauteur de refoulement et la consommation


en énergie électrique correspondante;
- Tout le matériel électromécanique;
- La qualité de l’eau traitée selon des modes de dosage possibles;
- Les appareils de commande, de mesure et de signalisation les dispositifs anti-béliers;
- La robinetterie aux réservoirs et aux stations de captage et de refoulement;
- La vérification des schémas électriques et du matériel par rapport aux prescriptions demandées;
- Tout matériel et installation auxiliaire (installation sanitaire, installation électrique, équipement de
levage, équipement de laboratoire, outils, portes, fenêtres, etc.);
- La vérification du comptage (essais volumétriques).

Les types, les modes, la durée des essais de fonctionnement et les instruments nécessaires pour les
contrôles seront fixés contradictoirement par l'Entrepreneur et l’Ingénieur. L'Entrepreneur mettra à disposition,
à ses frais, tous les instruments de mesure nécessaires. Les instruments doivent être calibrés et leur
exactitude doit correspondre à l'exactitude des valeurs à vérifier.
L’Ingénieur se réserve la possibilité de déclencher tous les phénomènes qu'il jugera utiles pour faire
fonctionner les dispositifs de commande, de contrôle et de protection et cela aussi fréquemment qu'il lui
paraîtra nécessaire.
En cas de vice de construction ou de réglage défectueux des appareils, l'Entrepreneur sera tenu de remédier
aux défauts constatés ou de remplacer le matériel dont la remise en état serait impossible ou n'offrirait aucune
garantie de fonctionnement normal. Les appareils ainsi réparés ou réglés feront l'objet de nouveaux essais.
Si cette deuxième série d'essais ne donne pas de résultats satisfaisants, l'installation sera refusée.
En cas de refus, le matériel déjà livré sera laissé provisoirement et gratuitement à la disposition du Maître
d'Ouvrage pendant le temps nécessaire à son remplacement.
Le nouveau matériel livré en remplacement devra satisfaire aux mêmes conditions et sera soumis aux mêmes
essais de réception.
2-70

L'Entrepreneur aura à fournir à ses frais et utiliser les produits chimiques de la même
provenance et de la même qualité que ceux utilisés par le service d'exploitation.
Les essais individuels et les modifications ou remplacements successifs ne pourront en
aucun cas entraîner des dépenses supplémentaires de quelque nature que ce soit pour
le Maître d’Ouvrage ou une prolongation des délais contractuels. Tous les frais
supplémentaires dû à une prolongation de cette durée qui sont attribuables à des
problèmes techniques rencontrés lors de la mise au point des installations sont à charge
de l’Entrepreneur.
En plus, ce dernier se réserve la possibilité de demander toutes indemnités et
dommages-intérêts pour le préjudice causé du fait que l'installation n'est pas conforme.

9.1.4 Essai général de fonctionnement des installations et des ouvrages


Après l’achèvement du montage et l'exécution satisfaisante des essais partiels, l'essai
de la totalité des installations, pour une durée minimum de 15 jours à compter de la fin
des essais individuels sera effectué. Pendant ce temps, les pannes éventuelles
provocant une interruption de l'alimentation en eau, ne doivent pas dépasser deux jours,
autrement l'essai recommencera sans que le délai contractuel soit prolongé.
Tous les essais seront exclusivement à la charge de l'Entrepreneur qui fournira à ses
frais le personnel, le matériel et les produits chimiques nécessaires.
Il fournira et montera à ses frais les appareils de mesure dûment contrôlés que
l’Ingénieur lui aura demandé en plus de ceux qui se trouvent installés sur le tableau de
contrôle.
Les frais de prélèvement et d'analyses exécutées par un laboratoire agréé par
l’Ingénieur, les frais d'envoi, de prélèvements (bouteilles stérilisées, caisse glace, etc.)
ainsi que tous les divers frais concernant ces opérations sont entièrement à la charge de
l'Entrepreneur.
Au cas où l'essai général desservirait effectivement le réseau, les produits de traitement
seront alors fournis par le Maître d’Ouvrage ou à sa charge et l'eau distribuée non
facturée; le reste des charges étant supporté par l'Entrepreneur (personnel, matériel,
analyses, etc.).

9.1.5 Mise en service des installations, état de marche probatoire


Les prestations comprennent :
Préparation d’un programme de mise en marche industriel à soumettre pour accord à
l'Ingénieur 15 jours avant la date prévue pour l’achèvement de la mise au point des
installations. Ce programme définira notamment les essais à réaliser lors de l’exécution
de la mise en service industrielle.

La mise en place de trois équipes à tour de rôle comprenant personnel d’encadrement,


d’exploitation et de maintenance pour la conduite et l’entretien des installations pendant
22 heures par jour. La durée de la période de mise en marche industriel, d’un minimum
de 30 jours calendaires (sauf indications contraire dans le CTP ou BPU), prend fin une
fois que le fonctionnement industriel correct des installations est constaté par écrit par
l’Ingénieur

Tous les frais supplémentaires dû à une prolongation de cette durée qui sont attribuables
2-71

à des problèmes techniques rencontrés lors de l’essai de fonctionnement industriel des


installations sont compris dans le prix

La mise en place d’un groupe électrogène de secours capable de faire tourner les
installations 22 heures par jour pendant la durée de la mise en marche industriel des
installations y compris l’huile, le gasoil et tout autre fourniture ou accessoires nécessaire
à son fonctionnement normal.
Pendant le premier mois de service, l'Entrepreneur sera présent sur le site pour former le
personnel SEEG, expliquer le fonctionnement et l'entretien de toutes les installations et
remédier aux perturbations de service qui pourraient se produire.

Cette activité de formation sera assurée par un Ingénieur. Leurs références seront
présentées au Chef de projet et au Maître d’Œuvre en vue de s’assurer de la
qualification réelle de ces formateurs.
Pendant l'essai de fonctionnement des pompes, l’Entrepreneur mobilisera un technicien
pour former le personnel de la SEEG à opérer d'une manière pratique la nouvelle unité.

La durée de cette formation est d’une semaine.


Ces activités font également partie des prestations contractuelles et ne donnent lieu à
aucune rémunération spéciale ni pour le personnel ni pour le matériel que doit garantir
l'Entrepreneur.

9.1.6 Formation du personnel


Pendant et après les travaux de montage des équipements et les périodes d’essais et
mise en service des installations, l’Entrepreneur assurera une formation au personnel
d’exploitation et de maintenance des installations.
Pendant les travaux, le personnel de l’exploitant (SEEG) assistera aux travaux de
montage des équipements lui permettant de comprendre et connaître les équipements
divers et ainsi que les opérations de montage, de mise en service et de réglage de ces
équipements.
Le personnel de l’exploitant assistera également aux essais de fonctionnement et aux
essais de mise en marche des installations.
L’entrepreneur établira un programme de formation comprenant :

- Préparation du document-support de synthèse présentant les installations et


reprenant l’ensemble des consignes d’opération et de maintenance et ses
modifications jusqu’à l’approbation de l’Ingénieur conseil ;

- Préparation et fourniture des documents suivants :


Un cahier d’exploitation permettant d’assurer le suivi tant en terme d’exploitation que de
maintenance.

Un manuel reprenant les consignes et la périodicité de l’entretien et de la maintenance


des différents équipements.

9.1.7 Période de garantie

La période de garantie s’élève à douze (12) mois pour la garantie générale et cinq (5)
ans pour les défauts cachés. Jusqu’à l’expiration du délai de garantie, l’Entrepreneur
2-72

restera tenu d’exécuter toute réparation, toute modification, toute mise au point et tout
réglage reconnus nécessaire pour satisfaire aux conditions du Marché, et de remplacer
toutes les parties du matériel reconnues défectueuses.

Si le défaut constaté provient d’une erreur de conception ou de construction,


l’Entrepreneur doit remplacer ou modifier, dans les autres matériels faisant l’objet du
Marché, toutes les pièces identiques et représentant, compte tenu de leur utilisation
propre, le même défaut de conception ou de construction, même si celles-ci n’ont donné
lieu à aucun incident.

Tous les travaux incombant à l’Entrepreneur pendant le délai de garantie doivent être
exécutés dans le plus bref délai possible, en tenant compte des exigences de
l’exploitation, l’entrepreneur devant d’ailleurs prendre à ses frais toutes mesures telles
que réparations provisoires éventuellement nécessaires pour répondre à ces exigences.
En cas de défaillance dûment constatée de l’Entrepreneur, il doit procéder au
remplacement d’élément du matériel pour cause d’usure anormale, de rupture ou de vice
de fonctionnement, cette remise en état pouvant ou non entraîner l’indisponibilité du
matériel, le délai de garantie ne court, pour l’élément considéré, qu’à partir de la mise en
service des pièces de remplacement.
L’Entrepreneur supporte tous les débours occasionnés par les réparations, y compris les
frais de transport entre les ateliers de construction ou de réparation et le lieu de
montage, ainsi que les frais de démontage et de remontage à pied d’œuvre. Sont exclus
les frais résultant d’une usure normale ou d’une détérioration due soit à une négligence à
un défaut de surveillance ou d’entretien, soit à une fausse manœuvre imputable à
l’Exploitant, soit à des conditions d’exploitation non conformes aux prestations d’entretien
et de bonne conduite données par l’Entrepreneur.

La responsabilité de l’Entrepreneur ne s’applique pas aux éléments qui seraient réparés,


modifiés ou remplacés par le Maître d’Ouvrage ou par des tiers sur l’ordre du Maître d’Ouvrage
sans l’accord écrit de l’Entrepreneur.

Les frais d’exploitation normale du matériel pendant le délai de garantie sont à la charge de
l’Exploitant (SEEG).

A l’expiration du délai de garantie, il sera procédé au démontage et à l’examen contradictoire de


tout organe mécanique dont le fonctionnement semblerait anormal.
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