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Les présentes Conditions Techniques Générales (CTG) concernent les fournitures de divers matériels et le
descriptif de réalisation des travaux du projet de « Renforcement et extension des réseaux de distribution
d’eau potable dans les communes de Libreville et Akanda» dans le cadre du Programme de
développement du secteur de l’eau et de l’assainissement au Gabon-Premier sous-Programme Intégré
pour l’Alimentation en Eau Potable et l’Assainissement (PIAEPAL) - Volet 1 : Eau Potable.
Les CTG donnent les prescriptions générales applicables pour chaque type de :
- Matériel, matériaux et à l'ensemble des fournitures demandées ;
- Ouvrages ;
- Equipements.
Les présentes CTG sont complétées par des prescriptions complémentaires reprises dans les Conditions
Techniques Particulières (CTP) et les plans guides des ouvrages.
L’Entrepreneur devra fournir et installer tous les ouvrages, tous les matériaux, mentionnés dans les CTG et
CTP qui s’avèrent nécessaires à la bonne marche des travaux, mais le contrat comprend également tous
les accessoires, tels que fixations, tuyauteries et pièces de raccordement, qui ne sont pas mentionnés
spécifiquement.
Le coût de l’exécution de ces tâches susmentionnées sera réputé être inclus dans le prix d’installation des
équipements.
Les choix techniques envisagés dans le cadre de ce sous-programme répondent au plan d’investissement
élaboré par le Gouvernement Gabonais à la suite de l’étude du Schéma Directeur Eau de 2016. Ce plan
comprend deux types de travaux : les travaux de renouvellement et les travaux neufs (renforcement,
extensions des réseaux d’eau potable, construction des châteaux d’eau et des bâches de stockage d’eau
potable).
Marché n°2 : Renforcement et extension des réseaux de distribution d’eau potable dans les
communes de Libreville et Akanda.
Lot n°4 : Travaux de renforcement et d’extension du réseau d’eau potable aux 1 ème, 2ème, 4ème et 6ème
Arrondissements de la commune de LIBREVILLE et dans la commune D’AKANDA.
Le délai de réalisation des travaux correspondants à ce lot est de : Trente-deux (32) mois.
6. Prestations générales des travaux
Les travaux seront exécutés dans les communes de Libreville (Capitale administrative et politique du pays)
et Akanda (commune située au Nord de Libreville).
L’Entrepreneur doit fournir dans son offre, un planning prévisionnel détaillé mettant en évidence le délai
global de réalisation et de mise en service à partir de l’ordre de service de démarrage des travaux.
Les durées estimées pour chaque Marché (cf Article V : consistance et étendue des travaux).
L’accès aux chantiers se fera principalement sur des voies en latérite ou bitumée pour la pose des
canalisations et la construction des ouvrages courants au droit des travaux.
- Assurer le libre accès aux propriétés riveraines (dans ce but, des passerelles de service seront
établies aux endroits où elles seront nécessaires) ;
- Assurer la sécurité de la circulation. Dans ce but, les fouilles et les tranchées situées sous
chemins ouverts à la circulation seront, en tant que de besoin, entourées de solides barrières.
Les passerelles seront munies de garde-corps. Un éclairage des barrières et des passerelles
sera assuré pendant la nuit ;
- Assurer le passage des véhicules. Dans ce but, les franchissements de routes et chemins
s’opéreront par demi-largeur de chaussée. En cas d’impossibilité, l’Entrepreneur établira, à ses
frais, des pistes de déviation contournant les franchissements ou des itinéraires de
détournement après accord des autorités compétentes ;
- Les tranchées longeant les routes et les chemins ne seront pas ouvertes sur une longueur
supérieure à 200 m, lorsque l’emprise des travaux empiétera sur l’emprise de la voie.
L’Entrepreneur se conformera aux indications de l’Ingénieur;
- Remettre sans délai en leur état antérieur, les routes et chemins dont la dégradation est le fait
des véhicules et engins de l’entreprise. Il est bien précisé à ce sujet, que l’Entrepreneur est seul
responsable vis-à-vis des communautés, et que le Maître de l’Ouvrage n’a à supporter aucune
charge, tant en ce qui concerne les travaux de remise en état, que les frais de procédure
éventuelle ;
- Assurer le libre écoulement des eaux pluviales ou autres, ainsi que l’évacuation et l’épuisement
des venues d’eaux souterraines ;
- Préserver de toutes dégradations les immeubles ou murs riverains, les ouvrages des voies
publiques, tels que bordures, bornes, etc., les lignes électriques, et les canalisations, feeders et
câbles de toute nature rencontrés dans le sol ;
- Maintenir en état de fonctionnement pendant la durée des travaux, les câbles, les canalisations
et les installations existants assurant la distribution d’eau potable ou d’eau d’irrigation ou
l’évacuation d’eaux usées.
Pour tous les travaux exécutés, et à tous les points de vue, l’Entrepreneur sera entièrement responsable
des accidents, dommages ou préjudices quelconques qui pourraient, par son manque de précaution ou par
la faute de ses ouvriers et employés, être occasionnés à son personnel, à ses travaux, aux particuliers
occupant la voie publique, aux passants, aux riverains et à leurs immeubles, et à n’importe quelle
personne.
L’Entrepreneur sera, en particulier, responsable des dégâts de toutes sortes aux infrastructures publiques
et privés qui pourraient résulter des terrassements ou démolitions, transport divers ainsi que des
éboulements qui pourraient survenir dans les fouilles.
L’Entrepreneur sera également responsable des dégâts occasionnés à tous câbles, canalisations et
ouvrages rencontrés dans le sol. Il devra les repérer, les préserver, les réparer ou en supporter les frais de
remise en état s’il les dégrade, payer des indemnités éventuelles qui lui seraient réclamées pour
interruption de service ou accident, et d’une manière générale, faire son affaire de toutes réclamations
émanant des Services Publics (eau, gaz, électricité, téléphone, communications militaires, etc.) ou des
particuliers.
L’Entrepreneur sera enfin responsable de tous les dégâts pouvant survenir aux immeubles riverains, il aura
à sa charge, s’il y a lieu, les constats d’huissier sur l’état de ces immeubles, avant et après les travaux ainsi
que les réparations des dommages quelle que soit leur importance. Il fera son affaire de toutes les
réclamations à ce sujet.
Il est expressément stipulé, que pour tout ce qui concerne les points précisés ci-avant au présent article, le
Maître d’Ouvrage est entièrement dégagé de toute responsabilité. Les prix proposés par l’Entrepreneur et
portés au bordereau des prix et Détails quantitatifs et estimatifs sont considérés comme tenant
implicitement compte de faux frais, dépenses et sujétions, occasionnés par les mesures de tous ordres
résultant de l’exécution des travaux. Les obligations ci-dessus énumérées ne pourront en aucun cas,
donner lieu à une indemnité.
Aucune pièce de métal ferreux et tout spécialement aucune pièce en acier ne pourra être livrée sans
protection appliquée en usine (galvanisation, peinture époxy, goudronnage etc.). Le goudronnage (bitume)
n’est pas accepté comme protection intérieure des conduites.
Le mémoire explicatif remis par l’Entrepreneur devra indiquer très précisément les niveaux de protection du
matériel fourni, lequel devra être au moins équivalent aux stipulations des articles suivants.
Les plans de jonction de toutes les brides devront être obtenus par usinage. En outre, les brides devront
comporter une ou plusieurs rayures circulaires et concentriques, façonnées en vue de faciliter la tenue de
la garniture.
Toutes les surfaces sujettes au frottement devront être travaillées à la machine, les perçages de couvercle,
plaques pleines, brides de jonction avec tuyauteries devront être faits à la perceuse. Les sièges de
soupapes et les surfaces de tenue des obturateurs devront être façonnés et rectifiés à la main ou rodés en
vue d'assurer une tenue stable et parfaite des organes de fermeture.
Les filets des vis de manœuvre seront obtenus par travail à la machine ; ils devront être complets, avoir les
arêtes droites, être sans défaut ou manque de matière.
La marque de fabrication, avec le diamètre de passage et la flèche indiquant la direction d'écoulement de
l'eau, fondue sur la pièce, devront être visibles sur la surface extérieure de l'appareil.
Pour les pièces spéciales estampées ou forgées, ces indications seront obtenues par poinçonnage.
Sauf indication contraire dans les CTP, les longueurs de tuyaux en PEHD seront de 5,80 m ou de 11 m
permettant un transport en container.
Les réceptions des matériels livrés seront de toute façon subordonnées à l'exécution de dispositions de
stockage adéquates et à la remise en état ou au remplacement de toutes les fournitures endommagées par
le transport.
Toutes les pièces roulantes seront bloquées en position avec bois, et tous les roulements seront
débarrassés de tous poids au moyen de cales.
Les dispositifs de blocage seront clairement repérés, en vue de faciliter leur démontage.
L'orifice d'aspiration et de refoulement de chaque pompe sera obstrué au moyen de brides boulonnées en
bois.
Les instruments, les jauges et les appareils auxiliaires seront emballés séparément.
Tous les emballages, le colisage et la protection seront faits strictement en conformité avec les
prescriptions du fabricant et seront sujet à l'approbation de l’Ingénieur.
- Code et Manuel d’application pour le calcul et l’exécution du Béton Armé (CMBA (UNESCO) ;
- Règles BAEL 91 (béton armé aux états limites)-révision 1999 ;
- Règles BPEL 91 (béton précontraint aux états limites)-révision 1999 ;
- Règles relatives au vent 65-67 et leurs annexes ;
- Règles parasismiques et leurs annexes.
Pour les ouvrages hydrauliques dont les éléments de la structure doivent assurer une étanchéité
(Châteaux et bâches d’eau), le cas de fissuration à considérer est celui de la fissuration très préjudiciable.
Les frais des calculs statiques sont à charge de l’Entrepreneur et seront exécutés par un bureau de calculs
spécialisé ayant l’agrément de l’Ingénieur et seront inclus dans le prix forfaitaire des travaux préparatoires
et d’installation de chantier. Les calculs statiques devront être disponibles dans leurs versions approuvées
avant le démarrage des travaux.
7.2.1 Sables
La teneur en silice devra être > 75%. Sa courbe granulométrique sera comprise dans l’intervalle 0,25-3,15
La proportion d’impuretés (argile, vase, matières solides ou solubles susceptibles d’être élimées par «
essais de décantation ») devra être < 1%.
Les sables entrant dans la composition des mortiers et des bétons ne doivent pas contenir en poids plus de
2% de grains passant dans les mailles du tamis 0,10 mm.
Ils ne doivent pas renfermer plus de 5% de grains dont la plus grande dimension dépasse les limites ci-
après :
1 Sable pour maçonnerie, enduits etc 2,5 mm
2 Sable pour béton armé 5,0 mm
La teneur en eau du sable ne dépassera pas 6% en poids.
En cas de résistance insuffisante du béton à la pression, l’Ingénieur a le droit de demander à tout moment
que des adjuvants appropriés soient ajoutés aux graviers et sables, sans dédommagement particulier de
l’Entrepreneur.
7.2.2 Graviers
La teneur en silice devra être > 75%
Granulométrie béton de qualité : 8/15 et 15/25
Granulométrie béton de masse : 8/40 (sauf pour les bétons de remplissage où le diamètre maximum pourra
atteindre 50 mm).
La proportion d’impuretés et de matières solubles devra être < 1%.
7.3 Ciment
Le ciment sera fourni par l'Entrepreneur du lot, la fourniture devra être conforme au Code et Manuel
d'application pour le calcul de l'exécution du Béton Armé. Il devra satisfaire à la norme AFNOR : NFP :
15.302.
7.3.2 Stockage
Les locaux destinés à l'emmagasinage devront être construits et tenus à l'abri de l'humidité et seront
ventilés. La fourniture y reposera sur des planches surélevées. Ils contiendront au minimum le ciment
nécessaire pour 4 semaines de travail.
7.3.3 Mesure et qualité du liant
Le ciment utilisé sera du ciment artificiel (CPJ 45) ou de classe homologue équivalente.
Là où il s'agit de sous-sol ou d'eau agressifs, le ciment sera du ciment de laitier ou clinker (CLK 325) ou
tout autre ciment résistant aux eaux agressives soumis à l'agrément de l'Ingénieur.
L’emploi de ciment éventé, trop vieux ou encore chaud est interdit. Le ciment comportant des grumeaux
solides (à la suite d’absorption d’humidité) doit être remplacé.
7.3.4 Contrôle
Les ciments ne pourront être emmagasinés et utilisés qu'après avoir été appréciés sains. L'Ingénieur qui
décidera de la nécessité de procéder à des essais de résistance du ciment sur éprouvette normale pourra
se rendre à tout moment dans les locaux servant à l'emmagasinage.
7.5 Mortiers
Afin d’éviter la dessiccation des dalles de plancher ou des dalles isolées, il sera effectué un traitement de
surfaces si les conditions de saison le nécessitent.
On réduira le plus possible les interruptions de travaux pendant le bétonnage. Les surfaces de reprise que
la marche normale permet de prévoir seront disposées méthodiquement et pourvues s’il y a lieu, des
armatures de couture nécessaire.
Pour les reprises accidentelles, on s’efforcera de disposer les surfaces de raccord dans les parties
d’ouvrages ou les efforts de traction sont les plus faibles et parallèlement à la direction de ces efforts.
On y entretiendra pendant 8 jours au moins suivant l’exécution, l’humidité nécessaire pour assurer le
durcissement dans les meilleurs conditions.
Le béton sera d’une plasticité suffisante pour entourer les armatures et se mouler dans les coffrages, sans
contenir d’excès d’eau.
L’attention de l’entrepreneur est attirée sur le fait que l’excès d’eau augmente le retrait et la fissuration, et
diminue rapidement la résistance.
Résistance caractéristique à la compression à 28 jours sur cubes 20/20/20 cm d’après le tableau 7.6.2 ci-
après :
Les bétons devront être préparés au fur et à mesure des besoins, et être mis en place immédiatement. Les
quantités excédentaires seront jetées hors du chantier. L'utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants
sur cette base est interdite.
Dans ce dossier, l’Entrepreneur soumettra pour approbation les agrégats et la composition des bétons qu’il
propose d’utiliser pour l’exécution des ouvrages.
Les frais pour l’établissement du dossier y compris pour les tests et analyses des agrégats et pour les
essais des bétons préparés et essayés dans le cadre de ce dossier, sont à la charge de l’Entrepreneur et
sont inclus dans le prix forfaitaire des travaux préparatoires et d’installation de chantier.
Pour effectuer ce contrôle, l'Entrepreneur confectionne et expédie des séries de six cubes de 20 cm de
côté.
L'Entrepreneur mettra à disposition de l'Ingénieur :
- En planches rabotées sur trois côtés d'une largeur de 7 à 10 cm, dans le sens de la longueur
prescrit par l'Ingénieur;
- En tôle d'acier sur planches sciées ;
- En panneaux de fibre de bois sur planches sciées;
- En panneaux de contre-plaqué étanche.
En tout cas, la surface du béton doit être régulière et sans nids de gravillon. L'application d'une huile de
décoffrage est obligatoire.
Etaiement
Il sera fait en sciage équarri et/ou en bois rond ou en métal.
Tolérance sur les dimensions
La tolérance sur toute dimension d (m) - mesurée entre parements opposés ou entre arêtes ou entre
intersections d'arêtes est fixée à 0,25 d (cm).
a) Tolérance d'aplomb :
La tolérance sur l'aplomb d'un élément vertical de hauteur h (m) est fixée à (a x h) (cm) où a prend les
valeurs suivantes :
N° Description cm
1 Eléments porteurs à parements verticaux 0,33
2 Eléments porteurs à parements non verticaux 0,4
3 Eléments non porteurs 0,5
b) Tolérance de rectitude:
La tolérance de rectitude sur une arête rectiligne est caractérisée par la flèche maximale admissible sur
tout segment de longueur de cette arête ; elle est fixée à : 1/300 avec un maximum de 1 cm.
Les aciers sont du type à Haute Adhérence (HA) (Torr, Treillis soudés) de nuance Fe E 500 correspondant
à la limite d’élasticité garantie de 500 Mpa. Les aciers doux sont admis pour les étriers.
L'Entrepreneur est obligé de justifier la provenance de l'acier qu'il envisage utiliser pour la construction des
réservoirs d'eau et d'autres ouvrages importants.
Les barres d'acier doivent être absolument propres, sans tache et sans matières grasses.
Les barres qui se touchent en se croisant doivent être attachées l’une à l’autre par une ligature en fil recuit
à chaque nœud.
Les armatures sont arrimées par ligature et écarteurs judicieusement disposés, de solidité convenable et
en nombre suffisant pour qu’ils ne puissent pas se déplacer pendant la mise en place du béton. A moins
qu’ils ne soient parfaitement stables en raison de leurs formes mêmes, les écarteurs de toute nature
doivent être munis de dispositifs permettant leur attache aux armatures de manière à ne pas se déplacer
lors du bétonnage (fils de ligature, pinçage, etc.).
Pour les parements moulés sur les parois latérales de coffrages, la tolérance sur la distance minimale de
chaque armature au parement est fixée au cinquième de cette distance.
Pour les parements supérieurs, arasés et non coffrés, la tolérance sur la distance minimale de chaque
armature au parement est fixée au quart de cette distance.
b. Sur la position des armatures principales
Dans la direction où l'écart a l'influence la plus défavorable sur la résistance de la pièce, la tolérance sur la
position des barres d'armatures principales par rapport à la position inscrite aux dessins d’exécution est
fixée au dixième de l'épaisseur totale du béton dans cette même direction, avec une limite maximale de 1
cm pour les poutres et 0,5 cm pour les dalles planes ou coques.
Dans la direction perpendiculaire à la précédente, la tolérance est fixée à la moitié de la distance à
l'armature la plus voisine s'il en existe, avec une limite maximale de 1 cm
c. Sur la position des armatures transversales
Pour les armatures transversales des pièces prismatiques, telles que les cadres et les étriers, la tolérance
sur la position des barres dans le sens longitudinal par rapport à la position inscrite aux dessins d'exécution
est fixée au dixième de la distance entre armatures transversales consécutives, avec une limite maximale
de 2 cm.
7.11 Briques
Les murs et cloisons pourront être construits en briques du pays. Les briques devront être fabriquées sans
chaux, bien cuites, bien moulées et sonnant clair. La perte de poids due aux éclats et à l'effritement ne
devra pas dépasser 5 % du poids total.
briques pleines recuites pour ouvrages hydrauliques 30,0 N/mm² 300 bar
briques pleines ou perforées 7,5 N/mm² 75 bar
briques creuses pour murs porteurs 7,5 N/mm² 75 bar
briques creuses de remplissage 5,0 N/mm² 50 bar
Les tuyaux droits doivent être cylindriques. L'axe des tuyaux droits doit être rectiligne, et les faces des
extrémités des tuyaux droits et pièces spéciales doivent être exactement d'équerre avec l'axe des pièces;
ces extrémités seront établies de manière à permettre l'exécution parfaite des joints. La surface intérieure
des tuyaux et des pièces doit être lisse; les défauts de régularité de cette surface ne peuvent être admis
pour autant qu'ils ne constituent que des irrégularités accidentelles et locales, ne pouvant nuire à la qualité
de la pièce et entrant dans les limites de tolérance prescrites; aucune réparation de tels défauts ne doit être
faite sans l'autorisation de l’Ingénieur.
Les fournitures doivent résister sans dommage à tous les efforts qu'elles sont appelées à supporter en
service et au cours des essais. Elles doivent être étanches dans toutes les conditions de service ou
d'essais. Elles doivent résister d'une façon durable à tous les facteurs extérieurs, soit par elles-mêmes, soit
d'une part par leur revêtement intérieur en ce qui concerne l'action des eaux, soit, d'autre part, par leur
revêtement extérieur en ce qui concerne l'action du sol ou, d'une manière plus générale, du milieu
environnant.
Les fournitures ne doivent en aucune façon modifier les qualités physiques, chimiques, bactériologiques ou
organoleptiques des eaux circulant normalement dans le réseau considéré.
Toutes les fournitures telles que tuyaux, vannes, accessoires et autres pièces importantes doivent porter
les indications suivantes:
- La marque de l'usine;
- Les tampons ou plaques permettant l'identification du matériel et la pression nominale autorisée;
- Le diamètre nominal;
- Les caractéristiques des matériaux, de manière à déterminer si la fourniture correspond aux
prescriptions requises.
Pressions minimales d'épreuve en usine suivant les normes ISO 2531 et NF EN 545 soit :
1 ≤ DN 300 = 40 bars
2 DN 350 à DN 600 = 30 bars
3 > DN 600 = 25 bars
Les bagues de joint sont en EPDM (Ethylène Propylène Diène Monomère) ou équivalent et sont conforme
à la Norme Internationale (ISO 4633 : 2002).
Les tuyaux et raccords en fonte ductile peuvent être enterrés, posés en élévation sur tasseaux ou installés
dans des stations de pompage, réservoir, etc.
Dans le dernier cas, l'utilisation des tuyaux et raccords à brides est obligatoire. A l'intérieur d'une cuve, les
tuyaux sont revêtus extérieurement d'une peinture alimentaire.
Revêtement extérieur
Le revêtement extérieur des tuyaux NATURAL est constitué d’une couche de 400 gr/m² d’un alliage de zinc
et d’aluminium (85/15). La couche de finition est constituée d’un bouche-pore époxy de couleur bleue. La
quantité doublée d’alliage protecteur et la nature de cet alliage permettent d’élargir la zone d’application par
rapport au revêtement zinc.
Des essais dans des milieux agressifs démontrent que la protection zinc-aluminium protège le tuyau, même
quand ce dernier est endommagé.
Revêtement intérieur
La protection intérieure des tuyaux est constituée d’un mortier de ciment appliqué par centrifugation
assurant d’excellentes conditions d’écoulement hydraulique, le maintien de la qualité de l’eau potable
transportée, une protection efficace de la paroi du tuyau.
Tableau 7.12.4-2: Epaisseurs minima des parois des tubes PEHD en (mm)
Les tuyaux peuvent être livrés en couronnes, en rouleaux ou en barres jusqu'à un diamètre extérieur de 63
mm.
Les tuyaux de diamètre supérieur sont livrés en barres. Les tuyaux livrés en couronnes auront les
extrémités bouchées et les tolérances sur la longueur de plus ou moins 0,30 m par longueur de 100 m. Le
diamètre intérieur des couronnes de bobinage doit, en fonction du diamètre extérieur des tuyaux, être
conforme aux données du fournisseur.
Les tuyaux seront marqués « bande bleue », conforme à leur utilisation pour de l’eau potable.
7.12.5.1 Généralités
En ce qui concerne les revêtements intérieurs et extérieurs des conduites, le soumissionnaire devra fournir,
à l'appui de son offre, un exposé descriptif et justificatif des dispositions définitivement prises contre les
effets de la corrosion avec toutes les références nécessaires.
Le soumissionnaire précisera dans son offre la durée de la garantie qu'il donne quant à l'efficacité et à la
bonne conservation des revêtements intérieurs et extérieurs.
Tous les revêtements devront être posés en usine sur une surface métallique non oxydée de façon à
assurer une adhérence parfaite. Tout revêtement intérieur doit être de qualité alimentaire et ne donner ni
goût, ni odeur, ni couleur à l'eau transportée.
De plus, le revêtement intérieur doit présenter une surface lisse et continue et protéger efficacement les
tuyaux contre toute corrosion par l'eau transportée, même si celle-ci est agressive.
D'une façon générale, les protections intérieures et extérieures doivent être dans un état impeccable avant
la pose des tuyaux. En cas de nécessité, l'Entrepreneur est tenu de refaire ces protections sans que
l'Ingénieur le demande. En outre, l'Ingénieur ou le représentant refuseront les tuyaux dont la protection est
endommagée.
- DN 60 à 600 : zinc-aluminium (400g/m 2; 85ZN – 15AI) avec une couche de finition époxy (100
microns);
- DN 700 à 2000 : zinc (200g/m 2), et une couche de bitumen adhesive pour zones tropicales
d’épaisseur 0,1mm en conformité avec la Norme Internationale ISO 8179-1: 2004.
En cas de sols de corrosivité élevée, il sera ajouté sur chaque tuyau une manche de polyéthylène posée
sur site.
Protection intérieure (conforme à la norme ISO 4179-2005) :
- Par mortier de ciment (ciment de haut fourneau 325 ou similaire) appliqué par centrifugation
conformément à la norme internationale ISO 41/9 :2005 et à la la Norme Européenne EN 545 :
2010.
Un revêtement intérieur et extérieur en résine époxy (épaisseur minimum 300 microns) sera appliqué pour
assurer leur protection contre la corrosion. Les joints de démontage seront dimensionnés pour résister à la
pression d'essais sur chantier.
7.12.8 Adaptateur des brides
A partir DN80 inclus, pour faciliter les travaux de montage et de démontage des équipements dans les
regards de visite, il est aussi prévu, sauf indication contraire dans le bordereau de prix ou les CTP, la
fourniture des joints de type coulissant comprenant corps et brides en acier avec revêtement époxy poudre
alimentaire avec ACS, bleu RAL 5005 ou similaire, joint élastomère Nitrile alimentaire avec ACS ou
similaire, boulonnerie Dacromet Gr B ou similaire, déviation angulaire de 1° à 6° suivant diamètre, talon
d’appui et encoches dans la contre bribe de compression.
Les brides seront livrées avec leur protection bitumineuse et complète, c'est-à-dire avec boulonnerie et
garniture d'étanchéité. Les brides comme tous les accessoires de canalisation et robinetterie devront
pouvoir résister aux pressions qu'elles sont appelées à subir, en particulier lors des essais sur chantier.
Les brides, conformément aux stipulations de l'article 2.4 seront du type PN 16 et dimensionnés, afin de
pouvoir supporter des pressions d'essais jusqu'à 24 bars.
Tous les accessoires de bride (boulonnerie) seront également prévus pour supporter des pressions
d'essais jusqu'à 24 bars. Les boulons seront galvanisés avec filetage et diamètres conformes aux normes.
Les percements des brides seront effectués conformément aux prescriptions norme ISO 2531, avec
percement PN 16.
Les fournisseurs sont tenus de s'assurer, avant expédition, de la cohérence complète des livraisons :
qualités des équipements fournis et gabarits de perçage en particulier, pour assurer la cohérence des
fournitures des lots canalisations et robinetteries et, a fortiori, pour la cohérence des pièces d'un même lot.
7.12.10 Boulonnerie
Toute la boulonnerie nécessaire au montage sera fournie avec les équipements livrés, et suivant les
standards propres aux dits équipements. Boulons et écrous seront protégés contre la corrosion; soit
inoxydable dans la masse ou soit par protection superficielle (zingage, cadmiage etc.).
La fourniture comporte également les garnitures d'étanchéité et les boulons nécessaires au montage.
Les plaques pleines seront protégées contre la corrosion comme requis pour les tuyaux.
Tous les organes de fermeture se ferment dans le sens des aiguilles d'une montre.
Ce sens sera indiqué sur le volant ou sur la tête de la pièce par "O “ pour ouvrir et " F" pour fermer, avec
des flèches.
La manœuvre des organes de fermeture doit être aussi facile que possible, tant pour l'ouverture que pour
la fermeture. Toutes les pièces de robinetterie sont à brides.
Pression Pression
Désignation nominale d’épreuve
N° Corps Siège
1 PN en bar PN en bar PN en bar
Robinets vannes à
2 opercule à passage direct 16 25 16
Robinets vannes à
3 papillon 16 16 16
4 Dispositifs de non-retour 16 25 16
Ils peuvent être aussi du type à battant avec corps, chapeau et battant en fonte ductile (FD) avec siège en
laiton et joint plant type CSA 50 pour les eaux brutes ou les eaux de distribution.
Les clapets dont l'articulation est souple ou souple constituée d'armature, métallique ou non, surmoulée
d'élastomère sont proscrits en raison de leur faible résistance lors de service soutenu.
Les pressions de service des clapets sont normalisées à 6, 10, 16, 25 bars ou 40 bars.
Les dispositifs hors des stations de pompage seront installés dans des chambres.
7.13.7 Crépines
Les crépines sont fabriquées en tôle d'acier galvanisé. La perforation des crépines devra assurer une
section de passage au moins égale à trois fois la section nominale du tuyau.
7.13.8 Ventouses
Les ventouses doivent permettre de réaliser automatiquement les trois opérations suivantes:
- Evacuation de l'air pendant le remplissage des canalisations;
- Rentrée de l'air pendant la vidange;
- Purge d'air chaque fois qu'une poche d'air tend à se créer.
Le fonctionnement de ces appareils ne doit, en aucun cas, provoquer de coups de bélier dans les conduites
et doivent être munis d’un robinet ou vannes, incorporés ou non qui l'isolent de la conduite principale.
Les ventouses seront du type à une chambre et deux orifices (type Doujet ou similaire) ou à une ou deux
boules (type Ventex ou similaire), selon le cas. Le corps de la ventouse sera en fonte ductile ou fonte grise.
Tous les accessoires seront en métaux inoxydables dans la masse. Les flotteurs seront revêtus de
caoutchouc. Le corps des ventouses sera revêtu intérieurement et extérieurement d'une peinture époxy
(idem vannes).
Le choix de la ventouse se fera en fonction du diamètre de la conduite et de la pression d’essai, en
considérant un remplissage de la canalisation à une vitesse de 1m/s et une dépression maximal de 0.3
bars. Cf. tableau 7.13.8-1
Pression
DN Conduite d’essai
(mm) (bar) Type Ventouse
< 200 25 Ventex 1 boule DN60
Duojet DN50 ou Ventex 2
boules DN60 ou similaire
200 – 250 25 Duojet DN80 / Ventex 2 boules
DN80 ou similaire
300 – 600 25 Duojet DN 100 ou ventex 2
boules DN100 ou similaire
700 – 900 25 Duojet DN150 ou ventex 2
boules DN 150 ou similaire
1000 - 1200 25 Duojet DN200 ou ventex 2
boules DN 200 ou similaire
1400 - 1800 25 2 x Duojet DN200 ou 2 x ventex
2 boules DN 200 ou similaire
Les ventouses seront du type PN 10 ou PN 16 suivant les conditions de service. Elles seront dotées d'une
fermeture incorporée.
Dans l'hypothèse où le type de ventouse proposé par le Fournisseur ne comporte pas de dispositif de
fermeture permettant le démontage, il sera prévu, avec chaque ventouse, une vanne. Cette vanne sera
alors comprise dans le prix de la ventouse.
Type d'installation prévue en regard.
7.13.9 Boulonnerie
Toute la boulonnerie nécessaire au montage des vannes, etc. sera livrée avec lesdits équipements et sera
conforme aux prescriptions indiquées à l’article 7.14.10
7.13.10.2 Volants
Réservée aux vannes placées en regard ou en élévation. Tous les volants livrés devront être
interchangeables pour toutes les vannes de DN compris entre 250 et 700 mm, ou les têtes des vannes
équipées d'origine d'une pièce de raccord.
Les volants seront en acier ou fonte ductile et porteront l'indication du sens de fermeture (sens horloge).
7.13.11 Standardisation
Il est expressément rappelé que la fourniture d'une vanne entraîne celle de tous ses accessoires pour
installation dans le cadre prévu au dossier technique, et que lesdits accessoires doivent être
interchangeables dans toute la mesure du possible. Il appartient au fournisseur de vérifier qu'il n'existe
aucune incompatibilité entre les fournitures effectuées et les conditions de service ou de montage prévues,
en tenant compte des différents sous-lots. En cas de doute, le fournisseur devra l'exprimer dans sa note
explicative.
Les colliers métalliques seront livrés avec leur revêtement contre la corrosion et avec rondelle d'étanchéité.
L'étanchéité devra être garantie en service sous 16 bars et aux essais sous 24 bars.
Les colliers seront décrits dans le mémoire annexé à l'offre. Ils devront être d'un type réglable pour toutes
natures de conduites d'un même diamètre, et couvrir la plus large gamme de diamètre de conduite pour
une même dimension nominale.
Le dispositif de prise est à prévoir, soit par prise latérale, soit par prise sur le dessus, soit avec collier et
robinet indépendant, soit par ensemble monobloc. Le Mémoire de l'Entrepreneur présentera très
exactement le dispositif proposé.
Corps: Laiton
Matière "non incrustable" ou en métal avec
Boisseau: Revêtement 'non incrustable'
Joints d'étanchéité: Téflon ou Perbunan
Tige: Laiton
Poignée de manœuvre: Type papillon, en acier inoxydable
Tableau 7.14.3.4-1 : caractéristiques constructives des robinets d’arrêt avant et après compteur
Ils seront prévus pour une pression de service de 16 bars, la pression d'épreuve étant de 24 bars.
8. Travaux préalables
Le total des dépenses pour l'installation des chantiers et les lieux de dépôt des matériaux et tuyaux et ainsi
que pour les magasins, installation, entretien, gardiennage et démolition, ainsi que le déchargement,
classement et la mise en dépôt du matériel est à la charge de l'Entrepreneur.
- La fourniture et la mise en place des panneaux d'information de chaque chantier. Le BPU et le DQE
précise le nombre de panneaux à installer dont l'emplacement sera défini par l'Ingénieur et les
Représentants du Maitre d’Ouvrage;
- La mise à disposition de bureaux de chantier avec bloc sanitaire ainsi que leur équipement respectifs
en mobilier et en bureautique y compris l'entretien et le gardiennage, les moyens de communication,
y compris téléphone portable et une connexion internet - WIFI. Les frais d’installation mensuels sont à
la charge de l’entrepreneur.
- Les frais d’entretien, de nettoyage et d’exploitation des locaux, laboratoire, ateliers, entrepôts et des
lieux de dépôts des conduites, y compris gardiennage ;
- Les frais de transport sur les sites du matériel et des engins nécessaires à l’exécution des travaux, en
état de fonctionnement ;
- Les dispositifs de protection des ouvrages environnants et les dispositifs de sécurité et d’hygiène pour
le personnel travaillant sur le site ;
D'une façon générale, tous les chantiers doivent être propres et en bon ordre. Il est strictement défendu de
laisser le matériel et les matériaux non utilisés et non utilisables en désordre, éparpillés sur les chantiers.
- la préparation, maintenance et remise en état à la fin des travaux de toutes les routes et tous les
terrains et des lieux de dépôts des tuyaux utilisés dans le cadre de ce projet; ceci est valable surtout
pour des dommages d'érosion éventuels ;
2-33
- La construction provisoire des magasins pour le stockage des tuyaux, des accessoires, du ciment et
de tout autre matériau de construction ainsi que les frais de tenue du magasin.
Chaque arrivée de matériel sur sites est à signaler au préalable à l'Ingénieur et au Maître d’Ouvrage pour
qu'ils puissent l'inspecter et assister à la réception.
L'Entrepreneur tiendra à jour un inventaire du magasin. Il est entièrement responsable pour tout dégât, vol,
etc. survenu dans le magasin. A la fin du chantier, il remplacera à ses frais tout matériel perdu ou détérioré
quelle qu'en soit la raison. Il aura aussi à sa charge, sans rémunération spéciale, le transport du matériel
restant à la fin des travaux dans un magasin du Maître d’Ouvrage, qui lui sera désigné.
Toute pièce présentant, à la sortie du magasin, des corrosions, détériorations, courbures anormales,
ovalisations, traces de chocs, décollement ou détériorations du revêtement intérieur sera refusée. Les pièces
endommagées sont à évacuer du chantier et à remplacer par l'Entrepreneur à ses frais.
Quand un tel défaut est constaté plus tard, lors de la pose ou de l'essai de pression, cette pièce sera aussi
refusée.
L’Ingénieur ou les Représentants du Maître d’Ouvrage ont le droit de visiter à tout moment les lieux de dépôts
des tuyaux, des accessoires et les magasins de l’Entrepreneur et de vérifier les fiches de stock et les stocks
des matériaux.
Pour les matériaux importés dans des containers, l'Entrepreneur doit prévoir une aire aplanie de 3,50 m x 15
m = 52,50m2 par container de 2,5 x 12 m (ou par 2 containers de 2,5 x 6 m).
- Les sujétions d'exécution des travaux sous trafic, les dispositions nécessaires en matière de
signalisation permettant le bon écoulement de la circulation et la sécurité du chantier ;
- Tous les travaux liés aux réseaux divers (SEEG et Gabon Télécom et autres), déplacement et remise
en état, mise en place de fourreaux en réservation dans les ouvrages ;
- Les fournitures et frais d’installation des échafaudages nécessaire à la réalisation des travaux ;
- Et toutes sujétions.
Les tuyaux en fonte ductile seront stockés en piles d'une hauteur maximale de quatre mètres.
8.2.1 Véhicule pour les missions professionnelles de terrain de la Direction Générale de l’Eau (DG-Eau)
Un véhicule Pick-up, double cabine, moteur diésel, 4 cylindres, mini : 9 cv, 5 places, boîtes 5 à 6 vitesses,
climatisation, verrouillage centralisé, vitres électriques, radio CD, commande audio au volant, sera fourni pour
les missions professionnelles de suivi des travaux du Projet et à l’intérieur du pays de la Direction Générale de
l’Eau (Agence d’exécution du projet « PIAEPAL »).
Ce véhicule, propriété de la Direction Générale de l’Eau, devra être disponible auprès du Maître d’Ouvrage à
la fin de la période de mobilisation fixée par le CCAP.
Les tuyaux, pièces spéciales et appareils feront l’objet d’une réception à l’usine ou au magasin d’achat. Ils
seront vérifiés une fois fabriqués, exception faite pour le goudronnage de tuyauteries en fonte qui feront l'objet
d'un contrôle d'aspect seulement.
L'Entrepreneur ou en ses lieux et places, le fabricant, devra procurer à ses frais les moyens et la main-
d’œuvre nécessaires à ces essais.
La qualité du matériel employé sera contrôlée par l’Ingénieur, le Maître d’Ouvrage et la SEEG, chaque fois
qu'elle le voudra au moyen d'essais mécaniques, technologiques et pratiques. En cas de défaut, il sera refait
deux essais et si l'un des deux est négatif, le matériel sera définitivement refusé.
Les tuyaux et appareils seront soumis en usine à la pression hydraulique, conformément aux normes du
fabricant, pendant un temps suffisamment long pour vérifier soigneusement si les différentes parties
présentent des lésions, ruptures ou ressuages au-delà des limites de tolérance admises pour chaque type de
tuyau.
Les essais à la pression pourront être répétés aux frais de l'Entrepreneur, sur un nombre quelconque de
pièces, même sur toutes les pièces si cela est nécessaire.
Les pièces dont les dimensions seront différentes de celles établies dans les limites de tolérance seront
refusées.
Les pièces refusées devront être détruites ou tout au moins être gardées jusqu'à la fin de la livraison de toute
la fourniture avec un marquage préalable de refus.
Le contrôleur du matériel, pendant le chargement de celui-ci sur wagons ou navire, aura le droit de refuser
tout le matériel qui présentera des défauts ayant échappé aux contrôles précédents.
L’Entrepreneur restera responsable jusqu'à la livraison de toutes les conduites, accessoires et compteurs,
même de ceux acceptés par le Maître d’Ouvrage après essais de réception. Il s'engage à changer
complètement à ses frais toutes les pièces qui, en pratique, ne rempliront pas les conditions de ces essais.
2-35
Les frais relatifs à la réception technique des fournitures en usine notamment séjour, hôtel, repas,
déplacements, indemnités, etc. ainsi que les billets de voyage (A/R) sont calculés pour une équipe de cinq (5)
personnes : 1 Représentant de l’Entrepreneur, 2 Représentants de l’UCP-PIAEPAL, 1 Représentant de
l’Ingénieur et 1 Représentant de la SEEG et comprennent :
- Sept (07) jours des frais de séjour, à raison de 650 € par jour et par personne;
- Les frais de transport aérien aller-retour (classe économique) et local, y compris les frais consulaires
et d’assurances voyage par personne;
- Les frais éventuels de répétition des essais, de mobilisation et de séjour des cinq représentants
jusqu'à la réussite de tous les essais.
Le Maître d’Ouvrage devra avoir accès à tout dispositif d'auto contrôle de l'usine et le fournisseur lui remettra
copie des certificats délivrés par les organismes officiels de contrôle (certificat attestant que la fourniture est
conforme à la norme internationale).
Le Maître d’Ouvrage assistera aux essais effectués sur les chaînes de production et s'assurera de la
conformité de ces essais avec les notices de qualité qui lui ont été remises par le fournisseur.
Il sera effectué sur place des mesures portant sur un échantillon représentatif des tuyaux pour vérifier que les
épaisseurs de fonte, de ciment, etc. et les dimensions des tuyaux sont conformes aux prescriptions des CTG
et des CTP.
90% au moins des tests doivent être conformes.
Un essai d'éclatement sera effectué sur un tuyau pris au hasard. La pression d'éclatement doit être au moins
double de la pression d'essai en usine.
Un ensemble de tubes ou tronçons de tubes, préalablement assemblés avec le matériel et suivant les
dispositions retenues par l’Entrepreneur, sera soumis à un essai à 1,5 fois la pression nominale, pendant 30
minutes.
L'assemblage devra rester strictement étanche et les tubes ne devront subir aucun dommage.
Essais d'éclatement
L'éclatement ne doit intervenir que pour une pression supérieure à 5 fois la pression nominale.
Un examen visuel sera également effectué pour vérifier la qualité des finitions (brides, application de produits
de protection, etc.).
Les vannes équipées de réducteurs seront ouvertes et fermées à vide en présence du réceptionnaire.
Il s’agit du marquage provisoire au sol, les feux tricolores mobiles du chantier, les panneaux, les cônes, les
barrières métalliques ou plastiques, les flaches de nuit, la signalisation mobile, etc.
Après notification du Marché, l’Entrepreneur rétablira ou établira, le cas échéant, tous les sommets et tous les
points intermédiaires du piquetage, en apportant les compléments nécessaires. Le piquetage sera établi dans
le respect des plans du projet.
Le piquetage sera soumis à l’Ingénieur, qui disposera d’un délai d’une semaine pour donner son accord.
L’Entrepreneur fera tous les relevés nécessaires à la vérification des cotes portées sur les dessins
d’exécution.
Immédiatement après le démarrage des prestations, l’Entrepreneur soumettra une liste exhaustive de tous les
documents (mémoires techniques, note de calculs, plans et détails, etc.) d’exécution qu’il a l’intention de
2-37
remettre.
Cette liste comprendra pour chaque plan ou document, les indications suivantes :
Cette liste sera soumise à l’approbation du Maître d’Ouvrage. Une fois cette liste approuvée, l’Entrepreneur
sera tenu de la respecter.
Les documents d’exécution établis par l’Entrepreneur seront soumis à l’approbation de l’Ingénieur et du
Maître d’Ouvrage qui disposera d’un délai de deux semaines pour faire connaître son avis.
Les plans seront ensuite renvoyés à l’entreprise munis d’une indication telle que :
Approuvé : le plan peut être transmis à l’exécution, Approuvé comme indiqué : le plan doit être modifié selon
les remarques et transmis à l’exécution, avec les modifications clairement explicitées, Retourné pour
correction : le plan doit être modifié selon les remarques et retournée au Maître d’Ouvrage pour un nouveau
contrôle.
Dans l’intérêt de l’uniformité des dossiers, tous les plans seront établis selon les directives suivantes :
- La dimension des plans ne doit pas dépasser le format A0 (1189mm x 841mm), sauf cas
exceptionnels et sur accord du Maître d’œuvre ;
- Le cartouche d’inscription se situera à l’angle inférieur droit de la feuille, et doit apparaître au-dessus
du document plié. Les dimensions des dessins pliés sont les suivantes : 297 mm (hauteur) x 210mm
(largeur), soit l’équivalent d’un A4 ;
- Le Maître d’Ouvrage fournira à l’Entrepreneur un exemple du cartouche d’inscription sous format
informatique.
Une case est disponible pour le nom de l’Entrepreneur et de ses éventuels sous-traitants.
Les plans suivants feront au minimum parti du Dossier d’exécution, pour autant qu’ils soient pertinents.
Ils doivent être établis aux échelles spécifiées sauf contre-indication du Maître d’Ouvrage.
Le plan de réseau montrera notamment l’implantation des ventouses, vidanges, pièces spéciales, butées,
ancrage, regards, bornes fontaines, branchements et permettra de retrouver facilement les indications du
2-38
cahier des nœuds (numérotation des conduites et des nœuds).
Outre la représentation du terrain et de la nouvelle conduite, le profil en long comportera également des
informations sur le profil en travers, le type de sol rencontré, les installations existantes (conduites,
caniveaux) etc.
Cahier des nœuds :
- Distances des angles et points spéciaux par rapport à des repères fixes;
- Emplacement et caractéristiques des appareils de robinetterie;
- Fontainerie, accessoires et appareils divers;
- Position des ouvrages existants au voisinage du tracé;
- Renseignements utiles sur les traversées spéciales.
Il sera établi autant de plan et de coupe que nécessaire pour la représentation complète de chaque ouvrage.
Au minimum, chaque ouvrage sera représenté par une coupe sur chaque axe X et Y ainsi qu’une vue en
plan.
N° Détails Besoins
1 Plans de coffrage 1/100
2 Plans de ferraillage 1/50
Dans des cas particuliers et avec l’accord du Maître d’Œuvre, ces échelles pourront être adaptées. En tout
état de cause, le Maître d’Ouvrage Délégué restera seul juge de l’échelle requise pour les différents plans.
L’Entrepreneur élaborera un Plan d’Assurance Qualité (PAQ) couvrant la réalisation de ses prestations.
L’objectif de ce PAQ est de définir au préalable l’organisation que rédigera l’entreprise, avec l’assistance
technique de l’Ingénieur, les procédures nécessaires à la gestion du système d’Assurance Qualité.
Ces procédures définiront de manière pratique la nature et la méthodologie des actions menées par
l’entreprise afin de mesurer le niveau des prestations.
L’entrepreneur désignera un responsable du suivi du PAQ pour l’ensemble des travaux et des prestations à
réaliser dans le cadre du projet.
2-39
L’exécution de ces procédures est à la charge et aux frais de l’Entrepreneur pendant toute la durée du
chantier et comprend notamment toutes les sujétions liées aux points suivants :
- L’approbation du PAQ;
- L’approbation d'un responsable du suivi du PAQ;
- L’application du PAQ pendant l'exécution du Marché notamment la transmission de la documentation
et l'exécution des essais de contrôle.
Toutes modifications et mises à jour demandées par l’Ingénieur sont également à charge de l’entreprise.
8.2.4.4 Plan de Gestion Environnementale, Sociale et des Conflits de Chantier (PGESCC)
L’Entrepreneur élaborera un document PGESCC, la mise en place d'un responsable francophone du suivi de
la gestion environnementale, sociale et des conflits qui assurera le fonctionnement de ce plan et la rédaction
d’un rapport mensuel lors de l’exécution des travaux.
8.2.4.5 Programme de Prévention en Matière de Santé et de Sécurité (PPMSS) sur les chantiers
L’Entrepreneur élaborera un document PPMSS, la mise en place d'un responsable francophone du
programme qui assurera le fonctionnement de ce plan et la rédaction d’un rapport mensuel lors de l’exécution
des travaux conformément aux Prescriptions attachés au Marché pour cette gestion.
8.2.5 Assurances de chantiers
Les polices d’assurances suivantes doivent être transmises au titre du présent Marché pour les montants
minima indiqués dans le CCAP.
8.2.5.1 Assurance des risques causés à des tiers
Cette assurance couvre d’une part la perte ou dommage de propriété d’un tiers et d’autre part les blessures et
mort d’un tiers pendant la période indiquée dans le CCAP.
8.2.5.2 Assurance accident du travail
Cette assurance couvre les blessures et mort d’un employé de l’entrepreneur par accident pendant la période
indiquée dans le CCAP.
Couvre l’utilisation des véhicules et engins par l’entrepreneur et ses sous-traitants en relation avec l’exécution
de son marché (même s’ils n’en sont pas les propriétaires), conformément à leurs spécifications techniques et
règlement en vigueurs dans le pays.
2-40
Les plans d’exécution et de réhabilitation approuvés par le Maître d’Œuvre devront aussi être approuvés par
un organisme de contrôle agrée par l’Assureur. Pour obtenir l’approbation de cet organisme de contrôle,
l’Entrepreneur devra s’engager :
Une réunion rassemblera, à l'initiative de l’Entrepreneur, avant le démarrage du chantier, les représentants
des riverains et de la commune ( Maires, etc.), le Maître d’Ouvrage, la SEEG, l’Ingénieur et l'Entrepreneur,
aux fins d'établir le calendrier d'exécution des travaux (découpage en tronçons : parties courantes et points
singuliers, conditions de pose des canalisations, cadences et délais d'exécution, dates, ordre d'exécution,
etc.) le tout tenant compte des conditions de circulation et de stationnement, des possibilités de livraison sur
place des tuyaux.
Le calendrier définitif d'exécution des travaux sera établi par l'Entrepreneur et soumis à l’approbation de
l’Ingénieur et du Maître d’Ouvrage après la réunion préliminaire de chantier dans un délai d'une semaine. Ce
calendrier devra respecter le délai global défini dans le présent CTG.
Les essais seront conduits conjointement par l’Entrepreneur, l’Ingénieur, le Maître d’Ouvrage et la SEEG. Les
résultats obtenus seront sous garantie de l’Entrepreneur pendant une durée de un (1) an après leur réception
par la SEEG.
Sauf circonstance non prévue au projet, dont la découverte sera immédiatement signalée au Maître
d’Ouvrage, l'Entrepreneur devra respecter le calendrier détaillé d'avancement des travaux établi à la réunion
préliminaire.
L’exécution des travaux devra être telle qu’aucune nuisance ne soit apporté ni aux riverains, ni aux usagers
desservis par la SEEG.
Une signalisation routière réglementaire sera mise en place, avant et pendant toute la durée des travaux.
L'Entrepreneur sera tenu de déplacer le personnel et le matériel, chaque fois que ce sera requis, pour
exécuter l’une des phases travaux définis précédemment. Il ne pourra formuler aucune réclamation auprès du
2-41
Maître d’Ouvrage à ce sujet.
L’Entrepreneur est tenu de porter par écrit à la connaissance du Maître d’Œuvre ou du Maître d’Ouvrage tout
élément qui en cours de travaux lui apparaît susceptible de compromettre la tenue des ouvrages.
Il en est de même s’il décèle une impossibilité d’exécution. Il pourra soumettre à l’agrément de celui-ci des
propositions techniques chiffrées pour la partie du tracé concerné.
Les opérations principales relatives au déroulement des chantiers sont les suivantes :
L’Entrepreneur veillera à ce que ces opérations soient enchaînées le plus harmonieusement possible et
suivant le programme des travaux approuvé par le Maître d’Ouvrage et le Maître d’Œuvre.
Le port d’EPI sur le chantier sera obligatoire (à minima casque, gilet et chaussures de sécurité), en
permanence pour le personnel de chantier et l’encadrement.
Les dossiers de récolement des travaux conformes à l’exécution, seront soumis au visa de l’Ingénieur dans
un délai de soixante (60) jours à partir de la réception.
Outre l’ensemble des plans, descriptifs et schémas d’exécution remis à jour, le dossier de récolement
contiendra un manuel d’exploitation et de maintenance précis et détaillé pour chacune des parties
d’ouvrages, les schémas hydrauliques et électriques épurés, et une liste d’identification pour les pièces de
rechange.
L’Entrepreneur devra récoler les ouvrages au fur et à mesure de leur exécution. Un mois après la réception
provisoire, l’Entrepreneur soumettra les dossiers de récolement pour visa de l’Ingénieur et du Maître
d’Ouvrage. Ce dernier disposera d’un délai maximal de 4 semaines pour faire connaître son avis. En cas de
remarque sur les dossiers de récolement, l’Entrepreneur les corrigera dans un délai de 4 semaines et les
soumettra de nouveau à l’Ingénieur.
En tout état de cause, le dernier décompte de l’Entrepreneur ne sera pas réglé avant l’approbation des plans
de récolement. Aussi, si dans un délai de deux mois après la réception provisoire les plans de récolement ne
sont pas approuvés du fait de l’Entrepreneur, ce dernier supportera les frais de prestations de l’Ingénieur
pour examen et approbation des plans de récolement en dehors du délai contractuel de la mission de
contrôle des travaux.
2-42
8.5. Pression
Les tuyauteries et le matériel livré sera systématiquement en PN 16 (sauf indication contraire dans le
bordereau de prix et devis estimatif des travaux), permettant les essais sur site à des pressions pouvant
atteindre 24 bars.
Cette règle ne s'applique pas aux conduites en PEHD, pour essais en tranchée jusqu'à 15 bars maximum, ni
aux compteurs particuliers qui seront de la série 10 bars.
Les spécifications complémentaires d'essais en usine et d'épreuves des différents matériels prévus au projet
sont définies ci-après, matériel par matériel :
Les CTP définissent les matériels normalisés PN25-PN40 éventuellement nécessaires.
Le présent article ne s'applique pas aux équipements hydrauliques d'ouvrages à faible pression (réservoirs de
stockage, usines).
En règle générale, les pressions d'essais du matériel sur site seront effectuées à la pression nominale,
majorée de 50 %.
8.7. Exécution des études géotechniques ou des sondages de reconnaissance du sol pour l’implantation des
ouvrages de génie et pour la pose des canalisations
L'Entrepreneur exécutera, suivant les instructions du Maître d’Œuvre, des essais géotechniques simples ou
complets ainsi que des sondages de reconnaissance.
Un essai géotechnique complet d’implantation de châteaux d’eau ou bâche d’eau potable en béton armé ou
métallique comporte :
- Au minimum 3 essais de pénétration dynamique avec marteau léger (10kg) afin de déterminer la
résistance des couches du sol jusqu’à 8m de profondeur;
- Un carottage à la tarière de la même profondeur afin de déterminer la coupe lithologique des sols et
la présence des nappes phréatiques.
Un rapport rendant compte des résultats obtenus après essais suivant le schéma ci-après
- Au minimum 3 essais de pénétration dynamique avec marteau léger (10kg) afin de déterminer la
résistance des couches du sol jusqu’à 4 m de profondeur;
- Un sondage manuel d’au moins 3 mètres de profondeur, 1 mètre de largeur et 4 mètres de longueur
pour la vérification de présence de nappe phréatique et de stabilité de talus;
- Prise, analyse et essais au laboratoire géotechnique de trois échantillons de sol pour déterminer ;
- L’angle de frottement interne du sol (ϕ) à être réutilisé en tant que remblai de couverture ;
- Le poids métrique (We en N/m) du sol à être réutilisé en tant que remblai de couverture.
Un sondage comporte :
- Un sondage manuel d’au moins 2 mètres de profondeur, 1 mètre de largeur et 3 mètres de longueur
pour la vérification de présence de nappe phréatique et de stabilité de talus.
La définition des catégories de déblais concerne le déblai exécuté en pleine masse pour les fouilles de
construction et les excavations en tranchées pour la pose des conduites enterrées.
- Terrain compact, massif de maçonnerie ou de béton, rocher qui lors d'une excavation mécanique
nécessite au préalable un ameublissement au ripper ou au marteau pneumatique et éventuellement
un ébranlement à l'explosif avec ou sans emploi de ripper ou lors d'une excavation manuelle
nécessite l'emploi du marteau pneumatique;
- Blocs isolés de rocher compact, de béton compact ou de concrétions latéritiques de plus de 500 litres
jusqu'à 1 000 litres.
- Rocher compact, massif de béton qui doit être abattu systématiquement à l'explosif y compris toute
opération éventuelle de prédécoupage;
2-44
- Rocher quelconque excavé à la fraiseuse ou au tunnelier;
- Rocher compact, massif en béton qui, peut-être éclaté en utilisant des explosifs type nonex ou
similaire ou, lors d'interdiction d'utilisation d'explosif autre que le nonex, est excavé à l'éclateur
hydraulique, au brise-roche hydraulique lourd ou par tout autre moyen similaire;
- Blocs isolés de rocher compact, de béton compact ou de concrétions latéritiques de plus de 1 000
litres.
L'approbation sera notamment refusée lorsque l'Ingénieur juge que l'Entrepreneur a déjà ouvert d'une
manière exagérée d'autres tranchées sans les fermer ou s'il est déjà prévisible que la pose des conduites ou
la fermeture des tranchées tardera. Les tranchées ne devront pas rester ouvertes plus de quarante-huit
heures avant la pose des canalisations.
Lors de l'établissement des plans d'exécution et de la fixation d'un tracé de conduite, l'Entrepreneur vérifiera
l’écartement de la tranchée par rapport aux fondations des bâtiments voisins. Sauf instructions contraires du
Maître d’Œuvre, tout dégât éventuel occasionné à ces bâtiments lors des travaux de pose sera à la charge
exclusive de l'Entrepreneur.
Par ailleurs, l’Entrepreneur s’assurera que ces travaux n’auront aucune conséquence sur la stabilité des talus.
Tout dégât éventuel occasionné par la mise en œuvre des travaux sera à la charge exclusive de
l’Entrepreneur.
La reconnaissance et la définition du tracé sont effectuées par le Maître d'Œuvre, le Maître d’Ouvrage, la
SEEG, les Opérateurs téléphoniques (Gabon-Télécom et ANINF) et l’Entrepreneur. Les opérations
d'implantation du tracé, de piquetage et de repérage des ouvrages souterrains (conduites, câbles, regards,
autres obstacles) seront effectuées par l'Entrepreneur. Un PV sera dressé pour chaque tronçon ainsi
implanté.
Tous les obstacles et ouvrages souterrains devront figurer sur les plans d'exécution présentés par
l'Entrepreneur s'ils sont repérés lors de la reconnaissance. Dans le cas contraire, ces ouvrages et obstacles
seront mentionnés et figureront sur les plans de récolement.
2-45
Toutes les surfaces nécessaires à l’exécution des fouilles en tranchées devront être décapées, ainsi que les
zones de dépôt des déblais utilisées le cas échéant. Cette opération devra faire disparaître les terres
végétales, les matières végétales, les souches, les racines et tous les autres objets indésirables. Les
nettoyages de surface dont l’entrepreneur pourrait avoir besoin devront être approuvés par le Maître d’Œuvre.
Les tranchées seront exécutées conformément aux plans et aux indications de l'Ingénieur. La profondeur
minimum sera déterminée en fonction du diamètre et de la matière de la conduite. En cas de rocher,
l'Ingénieur peut ordonner une couverture inférieure. Le fond sera parfaitement dressé et purgé des pierres
rencontrées.
Avant toute ouverture de tranchées, l'Entrepreneur s'informera auprès des services compétents sur
l'existence éventuelle de câbles électriques et téléphoniques. En plus, il utilisera un appareil de détection pour
localiser les câbles et les conduites métalliques avant l'ouverture des tranchées.
En cas de rencontre de câbles électriques ou téléphoniques dans une fouille, l'Entrepreneur prendra toutes
précautions pour qu'il n'y soit apporté aucun trouble.
L'Entrepreneur reste entièrement responsable vis-à-vis des services concernés pour dégâts éventuels.
L’Entrepreneur choisira un système garantissant la stabilité des bords de fouille et prendra en compte dans
ses prix unitaires de la mise en œuvre de ce système.
Les volumes de remblais seront rémunérés selon les quantités réellement remises en place, non foisonnées.
Pour les terrains normaux soit latéritique (sol argileux, sableux, graveleux) et pour la charge roulante de 30 t,
les couvertures mentionnées au tableau ci-après peuvent être utilisées pour les tuyaux. Pour d'autres
conditions du sol et/ou des charges roulantes plus importantes, l'Entrepreneur fournira des calculs justifiant la
couverture nécessaire des tuyaux.
La largeur de la tranchée sera égale au diamètre du tuyau ajoutée de 0,25 m de part et d’autre du bord de la
canalisation.
Les interventions éventuelles sur les réseaux existants seront réalisées par les services des autorités locales
compétentes à la charge de l’entrepreneur ou par l’entrepreneur avec l’accord des services responsables.
2-46
25-65 80 80
60-80 80 80
100 80 80
150 80 90
200 80 100
250 80 100
300 80 100
400 90 105
500 90 105
600 90 --
800 90 --
900 90 --
1000 90 --
8.9.5 Etaiements
D'une façon générale, un étaiement des fouilles ou une exécution avec talus est nécessaire à partir de 2,50 m
de profondeur.
L'Entrepreneur fixera en accord avec le Maître d'Œuvre en temps convenable, l'emploi d'un étayage ou
l'exécution des tranchées avec des talus dont l'angle doit être de 60° au maximum.
L'utilisation d'un étayage ne sera pas rémunérée. L'étayage nécessaire à la stabilisation des parois des
tranchées et à la protection du personnel est compris dans les travaux de terrassement et ne sera pas
rémunéré en supplément.
Les étaiements nécessaires seront établis suivant les règles de l'art, et formés de bois ou d’éléments
métalliques de dimensions appropriées à l'usage auquel ils seront destinés. Ils seront exécutés jointifs si la
nature du terrain ou la durée d'ouverture de la fouille l'exige, et toutes précautions seront prises, s'il y a lieu,
pour s'opposer au coulage des terres.
Il est strictement interdit de laisser les bois d'étaiement dans les fouilles.
L'Entrepreneur devra conduire son travail de façon à éliminer tout bois avant de procéder au remblai des
fouilles.
Lorsque, par suite de la nature du sol ou de circonstances exceptionnelles, il sera nécessaire d'abandonner
les bois d'étaiements dans les fouilles, l'Entrepreneur devra conduire son travail de telle façon que la quantité
de bois abandonné soit la plus réduite possible. Il ne pourra élever aucune réclamation contre les
prescriptions imposées par l'Ingénieur et sous la responsabilité de ce dernier pour obtenir ce résultat.
Aucune prolongation éventuelle du délai contractuel ne sera consentie à cause des pluies fortes sauf en cas
de force majeure. Il appartiendra donc à l’Entrepreneur de protéger les fouilles par le moyen le plus approprié.
Les eaux rencontrées dans les fouilles, qu'elles proviennent de nappes aquifères ou d'infiltrations de toute
origine et de toute nature, seront conduites par l'Entrepreneur dans des puisards où elles seront enlevées par
ses soins et à ses frais.
L'Entrepreneur sera tenu de creuser, curer et entretenir ces puisards, ainsi que les drains et toutes
installations spéciales conduisant les eaux aux puisards. Ces drains et installations devront assurer
l'assèchement complet des fouilles.
La mise en action des pompes d’épuisement sera décidée en accord avec le représentant du Maître d’œuvre
tant en ce qui concerne les lieux de puisage que les conditions d’installation des dites pompes.
Les tuyaux, pièces spéciales et appareils doivent être descendus avec soin dans les tranchées et dans les
galeries où ils doivent être posés en évitant les chocs, chutes, etc.
La mise en place et le montage des conduites et de la robinetterie devront être effectués par les ouvriers
qualifiés.
L'Ingénieur aura plein pouvoir pour demander à l'Entreprise la présentation des références des poseurs. Dans
le cas où ces derniers ne lui paraîtraient pas remplir les garanties suffisantes, l'Entreprise devra remplacer
ces ouvriers immédiatement.
BBSG 0/10
GNT 0/25
0,30m
Grillage avertisseur
1 à 2m
Graveleux latéritique
BBSG 0/10
GNT 0/25
Sabloneux
Concernant d’une part, la section de la tranchée, la profondeur prévue dans le projet varie entre 1 et 2 m,
conformément au Guide réalisation de tranchées, on retient une largeur minimale de 0,70 m. D’autre part, en
rapport avec les matériaux de fermeture de la tranchée et la réfection de la chaussée, on a :
Mettre un grillage avertisseur de couleur bleu qui correspond au réseau d’alimentation en eau potable
au minimum à 0.40 m au-dessus de la génératrice supérieure du tuyau;
En rappel, la graveleux latéritique présente deux principaux inconvénients, à savoir : les caractéristiques
géotechniques sont inconstantes, sa rareté dans Libreville et ses environs. Si jamais des dispositions ne sont
pas prises pour y remédier, il faut remplacer le remblai en latérite par la GNT 0/25mm ou 0/31,5mm, en effet
ces matériaux sont de qualité constante, disponible à tout moment, plus porteur et moins sensible à l’eau.
2-50
Les matériaux concassés de granulométrie d/D doivent être utilisés uniquement en présence d’eau
(temporaire ou permanente), car ils ne contiennent pas de fines, ils sont donc insensibles à l’eau.
Dans la zone de remblai Partie Inférieur de Remblai (PIR) et Partie Supérieure de remblai (PSR) :
Support
Caractéristiques spécifications Fréquence
d’enregistrement
Dmax mm
< 100
1/1000 ml
Indice de plasticité Ip %
< 40
Fiches d’essai de
Gonflement % laboratoire
<1
1/1500 ml
≥ 25
CBR 95% OPM 96 h 1/1500 ml
Les matériaux utilisés pour la réfection de la couche de base doivent avoir les caractéristiques suivantes :
Support
Caractéristiques spécification Fréquence
d’enregistrement
GRANULATS
Coefficient los Angeles (LA) < 30
1/1000 ml Fiches d’essai de
Coefficient Micro – Deval < 25 laboratoire
Pénétrabilité 50 – 70
1/10mm 1/container
45 – 51 Fiches d’essai de
Point de ramollissement Bille – laboratoire
Anneau
°C
Etude de formulation
ENROBE :
92 ≤ C ≤ 96 1/3 mois
Duriez – LCPC >6
0,75
Compacité Duriez
%
Résistance à la compression
Mpa >1000
Rapport RC/R’C
≤4
Marshall
2-52
Support
Caractéristiques spécification Fréquence
d’enregistrement
Stabilité
Kg
Fluage
mm
Une couche d’accrochage en bitume fluidifié dosé à 250g/m 2 sera répandu avant la mise en œuvre des
enrobés sur un support dégagé de toute salissure.
La température de répandage des enrobés doit être au moins égale à 125°C pour permettre un bon
compactage.
Lit de pose
Le lit de pose dont l’épaisseur est d’environ 0,10 m, est constitué de sable. Toute autre suggestion doit avoir
l’accord de l’ingénieur du LNBTPG est compacté hydrauliquement.
Enrobage.
L’enrobage est constitué de matériaux non susceptibles d’être entrainés hydrauliquement (sable, graveleux
latéritique ou GNT). Il est nécessaire de s’assurer que les matériaux enveloppent bien tout le réseau afin de
ne pas laisser de cavité, puis d’effectuer un serrage par compactage hydraulique ou au moyen d’un
compacteur.
Remblayage
Il s’agit de la zone de remblai situé entre la zone de pose (enrobage) et le corps de chaussée ; pour les
autres tranchées, la zone de remblai est comprise entre l’enrobage et la surface (exemple : zone gazonnée)
ou la structure pour trottoirs ou accotements.
Sous accotements ou trottoirs, une couverture minimale de 0,60m est à prévoir au-dessus du réseau afin
d’éviter une détérioration de celui-ci (et de 0,80m sous chaussée).
La réutilisation des matériaux déblayés est possible, à condition qu’ils soient latéritiques et qu’ils respectent
les spécifications définies plus haut.
Exécution du compactage
Le passage des compacteurs doit être à une distance raisonnable du réseau. A titre indicatif la distance
minimale à respecter entre la génératrice et la partie active du compacteur est de 0,25 m pour les petits
compacteurs et 0,40 m pour les engins les plus performants.
Contrôle du compactage
Les contrôles ont pour objet d’éviter des tassements futurs des remblais, d’assurer la pérennité de la
chaussée après sa réfection. Ces contrôles se font sur le respect des épaisseurs des matériaux de
remblayage et sur leurs densifications (compacités en place).
2-53
Supports
Nature du contrôle Valeurs ciblées Fréquence
d’enregistrements
Le compactage sera assuré par des plaques vibrantes type (PQ3 et PQ4) et par des compacteurs à cylindre
vibrant (pour les corps de chaussée).
Structure de la chaussée
Les contrôles suivants seront réalisés pour chaque couche constituant la chaussée :
Couche de fondation
Supports
Nature du contrôle Valeurs ciblées Fréquence
d’enregistrements
Epaisseur maximale de la
couche de compactage 25
cm A chaque couche Fiche de réception
Supports
Nature du contrôle Valeurs ciblées Fréquence
d’enregistrements
92 ≤ C ≤ 96 si en
matériaux bitumineux
Compacité C %
Couche de roulement
Supports
Nature du contrôle Valeurs ciblées Fréquence
d’enregistrements
Température de
répandage
2-55
Supports
Nature du contrôle Valeurs ciblées Fréquence
d’enregistrements
125°C mini
Compacité C %
92 ≤ C ≤ 94
Pour permettre d’arrêter une méthodologie de mise en œuvre, il est nécessaire de réaliser une planche
d’essai.
Pour le rétablissement définitif de la chaussée, l'Entrepreneur se conformera aux spécifications données par
le LNBTPG (Cf 8.4.10). Il devra, par ailleurs, reconstituer parfaitement les accotements et fossés, sans que
ces sujétions ne donnent lieu à plus-value. L’Entrepreneur assurera l'entretien de tous les remblais de
tranchées et de leurs surfaces ainsi rétablies pendant toute la durée du délai de garantie.
L’Entrepreneur veillera à réparer, sans délai, les tassements qui viendraient à se produire, et qui devraient
rester exceptionnels si les travaux sont exécutés suivant les règles de l’Art.
Les colliers devront permettre l'enlèvement de la pièce qu'ils maintiennent sans qu’on n’ait aucun
descellement à effectuer.
Lorsque les conduites seront placées au-dessus du terrain, celles-ci reposeront sur des tasseaux en béton qui
les maintiendront surélevées du sol. Chaque support devra être placé derrière l’emboiture. L’exécution et le
dimensionnement de ces supports devra respecter les prescriptions des plans standards (Cf. STANDARD –
1620).
8.9.14 Scellement
Les scellements seront faits au béton type A. Les parois du trou seront lavées au moment de l'opération, la
2-56
coulée du béton aura le degré de fluidité nécessaire pour qu'il remplisse parfaitement tous les vides.
Le levé des regards inclura la conduite et la robinetterie ; il fera partie de la documentation finale.
Les plans seront présentés en plan et en coupe à l'échelle 1/50.
Les plans devront comporter les indications suivantes :
- Numérotation des regards permettant de les retrouver sur les plans de récolement ;
- Canalisations avec indication des diamètres nominaux, des matériaux et de la hauteur de la
génératrice supérieure des tuyaux ;
- Appareils de robinetterie avec indication des diamètres nominaux, de la fonction et du modèle
respectif ;
- Spécification des matériaux de l’ouvrage ;
- Dimensions principales de l'ouvrage.
2-57
Obturer les extrémités du tronçon à essayer avec des plaques pleines (A et B) équipées de robinets, pour le
remplissage et l’évacuation d’air.
Evaluer les efforts hydrauliques développés sur les extrémités de la conduite et mettre en place un
système de butées correctement dimensionnées. La reprise d’effort se fait sur des madriers encastrés
transversalement dans la tranchée ou sur un dispositif équivalent (rideau de palplanches par exemple).
Eviter une prise d’appui sur l’extrémité de la conduite posée et ayant déjà subi l’essai hydraulique.
Les extrémités du tronçon objet de l’essai peuvent se déplacer latéralement sous l’effet de la pression. Il
faut donc aussi prévoir des butées latérales.
8.11.1.5 Mise en eau
La conduite est mise progressivement en eau, de préférence à partir des points bas. Il est important d’assurer
une purge complète de l’air aux divers points hauts du tronçon avant la phase de mise en pression.
2-58
La mise en pression exerce une force sur les butées provisoires d’essai. Il convient de prévoir un rattrapage
de jeu pour rétablir, le cas échéant, la longueur initiale de la conduite. Pour cela, utiliser des vérins qui
permettent un réglage précis.
S’il s’agit d’une conduite de refoulement, se servir de pompes pour la remplir par le bas, en limitant le
débit.
Dans le cas d’un siphon de grand diamètre, il est préférable de le remplir à partir du point bas à l’aide
d’une conduite nourrice de faible diamètre. L’eau monte ainsi progressivement dans les deux branches
sans créer de remous.
Dans la mesure du possible, attendre vingt-quatre heures avant d’effectuer l’essai en pression, afin
que la canalisation atteigne son état d’équilibre.
8.11.1.6 Vérification du remplissage
Le remplissage de la canalisation exige l’évacuation complète de l’air. L’extrême importance de cette
opération a déjà été signalée.
- Vérifier le fonctionnement des ventouses;
- Veiller à l’ouverture des robinets-vannes placés à la base de ces appareils;
- Utiliser les robinets-vannes de vidange pour vérifier l’arrivée progressive de l’eau.
8.11.1.7 Mise en pression
S’assurer préalablement que la pression d’épreuve a une valeur compatible avec celle que peut supporter
chaque élément composant le tronçon à essayer. Dans le cas contraire, les isoler.
La pression doit monter lentement, afin de permettre la surveillance des butées et le réglage des vérins.
L’essai de pression doit non seulement mettre en évidence les défauts éventuels d’étanchéité aux joints, mais
aussi permettre un contrôle définitif de la canalisation en cas d’incidents survenus au cours du transport ou de
la pose.
Selon l’article 63.5 du Fascicule 71, édition 2003, la pression d’épreuve retenue dans le tronçon de conduite
en place (STP) est égale à la pression maximale de calcul (MDP) du tronçon. MDP correspond au niveau
statique en gravitaire ou en dynamique en refoulement, majoré des effets du régime transitoire.
L’amplitude maximale du régime transitoire est déterminée en tenant compte du dispositif de protection
éventuellement installé.
La pression d’épreuve ci-dessus est fixée au CTP et résulte d’un calcul préalable effectué par le maître
d’œuvre.
8.11.1.8 Résultats
L’article 63-5-1 du Fascicule 71 précise : « le tronçon est maintenu en pression pendant 30 minutes au cours
desquelles la diminution de la pression, mesurée avec un appareil de précision adapté, ne doit pas être
supérieure à 20 KPa.»
8.11.1.9 Mise en service
Vidanger la canalisation, enlever les équipements d’essais, et connecter le tronçon.
Rincer correctement la canalisation en vue d’éliminer les pierres ou la terre piégées éventuellement dans la
canalisation au moment de la pose. Dans le cas d’une conduite d’eau potable, désinfecter la conduite avant la
mise en service.
2-59
Les longueurs des tronçons à éprouver dépendent du diamètre de la canalisation et des conditions de
chantier. Pour les canalisations de grande dimension, les épreuves se feront par sections de 500 mètres de
longueur au maximum.
La longueur optimale pour les essais devra se situer de préférence entre 300 et 500 mètres.
Il est préconise de ne pas réaliser les essais avant que le béton des ancrages n'ait atteint la résistance
requise.
Avant de remplir la canalisation, il convient de s'assurer que tous les robinets d'arrêt et tous les systèmes de
purge d'air sont ouverts.
L'eau utilisée pour les épreuves doit être de préférence de l'eau potable. A défaut on utilisera une eau qui ne
soit pas susceptible d'apporter une contamination a l'eau potable qui sera ultérieurement véhiculée par la
canalisation.
La température de l'eau utilisée pour l'essai ne doit pas dépasser 45°C.
8.11.2.3 Mise en eau
La mise en eau de la conduite est réalisée à l'aide d'un dispositif de raccordement provisoire ; elle est
effectuée progressivement.
Les poches d'air résiduelles se dissolvent dans l'eau de façon réversible pendant l'épreuve et provoquent une
chute de la pression. Pour réduire ce phénomène, il faut effectuer lentement le remplissage de la canalisation
par les points bas du réseau en veillant à ne pas dépasser un débit de l'ordre de :
Pendant le temps de désinfection, les robinets, robinets-vannes, clapets, bouches et poteaux d'incendie,
bornes-fontaines etc. devront être manipulés plusieurs fois. Après désinfection, les conduites seront lavées
avec leur double volume d'eau, les eaux de désinfection devant s'évacuer sans dommages pour les tiers.
En cas de risque de dommages pouvant être causés aux utilisateurs (réseaux existants, existence de
branchements/bornes fontaines), la teneur en chlore peut être réduite selon les instructions de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur ne percevra aucune compensation pour la désinfection dont les frais sont compris dans les
prix du BPU et du DQE concernant la pose. La fourniture de l'eau et les frais d'analyse étant à la charge de
l'Entrepreneur.
La preuve de la désinfection, basée sur des expertises microbiologiques établies par des laboratoires d'eau,
doit être fournie par la SEEG.
Les mêmes dispositions sont prévues pour la désinfection des réservoirs et châteaux d'eau.
8.12 Ouvrages en béton armé (châteaux d’eau, bâches d’eau, regards de visite)
8.12.2 Schémas d’exécution des ouvrages en Béton Armé (regards de visite et chambres à vannes)
Les schémas d'exécution doivent définir avec exactitude et précision toutes les formes géométriques des
éléments constitutifs de la construction et tous les détails du ferraillage.
Tous les schémas d'exécution devront avoir dans un cartouche spécial les renseignements suivants:
- Désignation de l'ouvrage, du Maître de l'Ouvrage, du constructeur, de l'Ingénieur projeteur en BA, des
dessinateurs;
- Titre, numéro, date de l'établissement et échelle du dessin; désignation et signature du chef du projet
de BA;
- Modifications successives apportées au dessin;
La rencontre dans les fouilles de terrain infecté ou infesté par les insectes sera constatée par l’Ingénieur, qui
prescrira les mesures à prendre pour assurer la salubrité du chantier s'il y a lieu, et la protection des futures
constructions (termites).
Lors de l'exécution des terrassements, l'Entrepreneur doit prendre toutes dispositions en vue d'éviter tout
mouvement de terrain et désordres de toute nature. Tous les ouvrages provisoires, tels que blindages
nécessaires à l'exécution des terrassements, sont à la charge de l'Entrepreneur et déterminés sous sa
responsabilité.
Avant le commencement des travaux de fondations, les fonds des fouilles seront soumis à l'agrément de
l’Ingénieur.
La terre végétale est à stocker à proximité, à entretenir et à réutiliser lors de la finition des travaux
d'aménagement extérieur.
Le remblai des fouilles jusqu'au niveau du terrain naturel, après exécution des travaux de fondation sera
assuré par la mise en place en remblai des terres provenant des fouilles elles-mêmes.
Ces terres devront être préalablement sélectionnées, et être exemptes de matières putrescibles.
L'Entrepreneur devra effectuer tous les terrassements nécessaires à l'implantation et à la construction des
bâtiments.
Les terres excédentaires en provenance des fouilles seront repoussées ou régalées aux engins, après
approbation par le Maître d'Œuvre ou transportées à la décharge.
8.16.1 Coffrages
L'Entrepreneur choisira les catégories de coffrage plan et de coffrage simple courbure qu'il explicitera à l'offre
(coffrage ordinaire, soigné, etc.).
Dans tous les cas, les coffrages seront convenablement jointifs. L'étanchéité des joints sera assurée par des
moyens appropriés à justifier avant la coulée des bétons. Les surfaces de contact avec le béton ne doivent
présenter ni saillie ni gauchissement.
En plus, le dispositif d'étanchéité des joints ne doit pas faire saillie sur la surface intérieure des coffrages.
Les coffrages doivent présenter une rigidité suffisante pour résister aux terrassements et aux déformations
nuisibles aux charges, surcharges et efforts divers qui peuvent les solliciter pendant l'exécution des travaux,
et notamment les efforts de serrage et la vibration des bétons.
Les flèches et contre-flèches à donner aux coffrages, cintres, etc. doivent être déterminées en fonction de la
flèche ou contre-flèche prévue pour l'ouvrage terminé.
Dans le cas où des coffrages auraient fléchi ou se seraient déplacés ou si après décoffrage, les parements ne
présentaient pas les qualités, la position ou la forme requises, la démolition des parties défectueuses et leur
remise en état seront ordonnées par le Maître d’œuvre et exécutées par l’Entrepreneur à ses frais.
La préparation des coffrages est obligatoire avant tout bétonnage ; elle consistera en :
8.16.3 Décoffrage
Le décoffrage sera effectué avec précaution, sans chocs et par efforts purement statiques.
Les délais de décoffrage devront tenir compte des ralentissements du durcissement du béton.
Les joints de retrait et de dilatation seront débarrassés de tous les éléments susceptibles de s'opposer à leur
fonctionnement.
Lorsque, malgré tout, certains aciers d'armatures se trouvent accidentellement à nu lors du décoffrage, il
conviendra, avant ragréage, de procéder à un examen attentif de la zone défectueuse.
Le nombre de réutilisation des coffrages sera déterminé par la qualité de ces derniers. L’Entrepreneur est tenu
de mettre à disposition, sans frais supplémentaires, de nouveaux jeux de coffrages sur demande du Maître
d’œuvre.
8.17 Armatures
L'Entrepreneur choisira entre la catégorie suivante :
Par contre, des essais de contrôle doivent être exécutés après livraison sur chantier. Ces essais devront être
effectués sur des échantillons prélevés contradictoirement et soumis au LNBTPG ou à un autre Laboratoire de
contrôle agrée par le Maître d’Ouvrage ou par l’Ingénieur.
Les frais sont en charge de l'Entrepreneur et contenus comme tels dans son prix. La nature et la consistance
de ces essais seront conformes aux normes de l'UNESCO contenues dans le Code et Manuel d'application
pour le Calcul et l'Exécution du Béton Armé (CMBA).
Les barres seront coupées et façonnées conformément aux dessins d'exécution. Les diamètres minimaux des
mandrins de cintrage ainsi que les vitesses de cintrage doivent correspondre aux normes citées ci-dessus.
Tout dépliage des aciers autres que les aciers doux est interdit.
Le soudage n'est admis que pour des aciers de limite élastique inférieure à 350 N/mm 2 et sous réserve que la
soudure ne diminue pas la résistance et ne crée pas de risque de fragilité.
La soudure au chalumeau est interdite. Seuls des soudeurs spécialistes seront autorisés à exécuter le
soudage des armatures.
Lors de leur mise en place, les armatures devront être propres et ne doivent comporter ni traces de terre, ni
peinture, ni graisse, ni autre matière nuisible. Elles seront placées conformément au dessin d'exécution et
arrimées avec précision au moyen de cales en mortier ou en matière plastique, de manière à ne subir aucun
déplacement appréciable avant et pendant la mise en œuvre et la vibration du béton.
Préalablement à toute exécution, l'Entrepreneur soumettra au Maître d'Œuvre les courbes de granulométries
des agrégats qu'il compte utiliser et lui remettra les échantillons prélevés en carrière ainsi que les fiches
d'essai en laboratoire.
L'Entrepreneur soumettra, avant tout commencement d'exécution, à l'agrément du Maître d'Œuvre, le
programme de bétonnage des différents ouvrages et un plan des installations.
Les parois verticales ou inclinées de tous les ouvrages en eau seront coulées sans interruption.
Si après le décoffrage, la surface des bétons restant brute de coffrage n'est pas convenablement fine,
l'Entrepreneur appliquera un enduit à ses propres frais.
Si l'Entrepreneur envisage de mettre en service certaines parties de l'ouvrage avant 28 jours, il devra prouver
que la résistance minimum est atteinte à ce moment.
Le béton mis en œuvre doit être parfaitement homogène ; si la hauteur de chute du béton dépasse 2 m, il y a
lieu d'employer des goulottes de déversement. Un béton non mis en place avant le début de la prise ne peut
être utilisé.
L’Ingénieur sera prévenu par l'Entrepreneur trois jours ouvrables au minimum à l'avance des périodes de
coulage. La consistance du béton devra pouvoir être mesurée sur le chantier à tout moment. L'affaissement
mesuré au cône d'Abrams n'excédera pas 0,08 m et exceptionnellement 0,10 m dans le cas où le béton devra
enrober un réseau serré d'armatures.
2-66
Le béton est obligatoirement vibré dans la masse. La vibration dans la masse est effectuée sur couches de
béton dont l'épaisseur après serrage ne dépasse pas 35 cm. L'attention de l'Entrepreneur est attirée en
particulier sur l'importance de la vibration des bétons lisses.
Pendant le coulage des ouvrages, l'Entrepreneur devra tenir en réserve sur le chantier des appareils de
vibration et de production d'énergie capables de remplacer le matériel en action en cas de défaillance de
celui-ci.
La vibration du coffrage est interdite.
Les précautions suivantes doivent être prises pour les surfaces de reprise :
Si l'on doit mettre du béton frais en contact avec du béton ayant commencé sa prise, on repiquera et on
nettoiera à vif la surface de l'ancien béton pour y faire saillir les graviers. On mouillera longuement et
abondamment cette surface de reprise pour que l'ancien béton soit convenablement humidifié avant d'être mis
en contact avec le béton frais. Cependant la surface ne devra pas être ruisselante, ni retenir de flaques d'eau.
Réparation aux bétons
Toute réparation aux bétons décoffrés exige l'accord de l'Ingénieur.
Les défauts qui résulteraient d'un accident lors d'une coulée de béton et qui apparaîtraient après décoffrage
doivent être réparés.
Cette remarque s'applique en particulier aux bulles, cavernes, traces de reprise de coffrages, nids de gravier
et arêtes mal confectionnées, lors du décoffrage.
2-67
Une partie de la dalle supérieure sera placée des tampons fontes de la classe D400 avec une ouverture libre
égale à 0.80 m, verrouillables et auto-bloquants.
Sauf indication contraire aux DQE ou au BPU, les regards de visite ou chambres pour robinet-vannes,
ventouses ou vidanges auront les dimensions intérieures suivantes :
La construction des regards ou des chambres à vannes se fera au fur et à mesure de la réalisation des
différents nœuds. Ils seront coulés en place comme suit :
- Terrassements complémentaires ;
- Evacuation à la décharge les déblais excédentaires ou impropres ;
- Epuisement ou détournement des eaux souterraines ;
- Confection et mise en œuvre de béton de propreté (e : 0.5 m minimum) ;
- Coffrage ;
- Ferraillage double nappes ;
- Confection et mise en œuvre de béton dosé à 350 kg/m3 pour les voiles et la dalle de couverture ;
- Pose d’un tampon fonte de la classe D400 avec une ouverture libre égale à 0.80 m, verrouillables et
auto-bloquants.
Des études de sol seront réalisées par l’Entrepreneur et validées par un Cabinet d’expertise agrée par le
Maître d’Ouvrage et l’Ingénieur.
9.1.2 Essais d’étanchéité des réservoirs (bâches en BA et châteaux d’eau en structure métallique)
Avant la mise en service des réservoirs, il sera procédé à l'essai de leur étanchéité. La durée d'épreuve est de
24 heures pour les réservoirs inférieurs à 500 m³ et de 48 heures pour ceux de 500 m³ et plus. La fourniture
de l'eau pour les essais est à la charge de l'Entrepreneur. Le réservoir restera rempli une semaine au moins
avant l'essai.
Aucune tache humide apparente ne sera acceptée si elle persiste au-delà de 15 jours calendriers. Aucun
suintement, même minime, ne sera accepté.
Si un réservoir ne correspond pas aux conditions d'essai, il est à réparer autant de fois qu'il aura failli à l'essai,
et cela entièrement aux frais de l'Entrepreneur.
De même, aucun suintement apparent ne sera accepté pendant ou après les essais de pression des
équipements et des cuves.
Si une étanchéité du réservoir ne peut pas être obtenue, l'Entrepreneur appliquera à ses propres frais un
enduit d'étanchéité agréé par le Maître d'Oeuvre. L'essai d'étanchéité sera alors répété.
2-69
Les types, les modes, la durée des essais de fonctionnement et les instruments nécessaires pour les
contrôles seront fixés contradictoirement par l'Entrepreneur et l’Ingénieur. L'Entrepreneur mettra à disposition,
à ses frais, tous les instruments de mesure nécessaires. Les instruments doivent être calibrés et leur
exactitude doit correspondre à l'exactitude des valeurs à vérifier.
L’Ingénieur se réserve la possibilité de déclencher tous les phénomènes qu'il jugera utiles pour faire
fonctionner les dispositifs de commande, de contrôle et de protection et cela aussi fréquemment qu'il lui
paraîtra nécessaire.
En cas de vice de construction ou de réglage défectueux des appareils, l'Entrepreneur sera tenu de remédier
aux défauts constatés ou de remplacer le matériel dont la remise en état serait impossible ou n'offrirait aucune
garantie de fonctionnement normal. Les appareils ainsi réparés ou réglés feront l'objet de nouveaux essais.
Si cette deuxième série d'essais ne donne pas de résultats satisfaisants, l'installation sera refusée.
En cas de refus, le matériel déjà livré sera laissé provisoirement et gratuitement à la disposition du Maître
d'Ouvrage pendant le temps nécessaire à son remplacement.
Le nouveau matériel livré en remplacement devra satisfaire aux mêmes conditions et sera soumis aux mêmes
essais de réception.
2-70
L'Entrepreneur aura à fournir à ses frais et utiliser les produits chimiques de la même
provenance et de la même qualité que ceux utilisés par le service d'exploitation.
Les essais individuels et les modifications ou remplacements successifs ne pourront en
aucun cas entraîner des dépenses supplémentaires de quelque nature que ce soit pour
le Maître d’Ouvrage ou une prolongation des délais contractuels. Tous les frais
supplémentaires dû à une prolongation de cette durée qui sont attribuables à des
problèmes techniques rencontrés lors de la mise au point des installations sont à charge
de l’Entrepreneur.
En plus, ce dernier se réserve la possibilité de demander toutes indemnités et
dommages-intérêts pour le préjudice causé du fait que l'installation n'est pas conforme.
Tous les frais supplémentaires dû à une prolongation de cette durée qui sont attribuables
2-71
La mise en place d’un groupe électrogène de secours capable de faire tourner les
installations 22 heures par jour pendant la durée de la mise en marche industriel des
installations y compris l’huile, le gasoil et tout autre fourniture ou accessoires nécessaire
à son fonctionnement normal.
Pendant le premier mois de service, l'Entrepreneur sera présent sur le site pour former le
personnel SEEG, expliquer le fonctionnement et l'entretien de toutes les installations et
remédier aux perturbations de service qui pourraient se produire.
Cette activité de formation sera assurée par un Ingénieur. Leurs références seront
présentées au Chef de projet et au Maître d’Œuvre en vue de s’assurer de la
qualification réelle de ces formateurs.
Pendant l'essai de fonctionnement des pompes, l’Entrepreneur mobilisera un technicien
pour former le personnel de la SEEG à opérer d'une manière pratique la nouvelle unité.
La période de garantie s’élève à douze (12) mois pour la garantie générale et cinq (5)
ans pour les défauts cachés. Jusqu’à l’expiration du délai de garantie, l’Entrepreneur
2-72
restera tenu d’exécuter toute réparation, toute modification, toute mise au point et tout
réglage reconnus nécessaire pour satisfaire aux conditions du Marché, et de remplacer
toutes les parties du matériel reconnues défectueuses.
Tous les travaux incombant à l’Entrepreneur pendant le délai de garantie doivent être
exécutés dans le plus bref délai possible, en tenant compte des exigences de
l’exploitation, l’entrepreneur devant d’ailleurs prendre à ses frais toutes mesures telles
que réparations provisoires éventuellement nécessaires pour répondre à ces exigences.
En cas de défaillance dûment constatée de l’Entrepreneur, il doit procéder au
remplacement d’élément du matériel pour cause d’usure anormale, de rupture ou de vice
de fonctionnement, cette remise en état pouvant ou non entraîner l’indisponibilité du
matériel, le délai de garantie ne court, pour l’élément considéré, qu’à partir de la mise en
service des pièces de remplacement.
L’Entrepreneur supporte tous les débours occasionnés par les réparations, y compris les
frais de transport entre les ateliers de construction ou de réparation et le lieu de
montage, ainsi que les frais de démontage et de remontage à pied d’œuvre. Sont exclus
les frais résultant d’une usure normale ou d’une détérioration due soit à une négligence à
un défaut de surveillance ou d’entretien, soit à une fausse manœuvre imputable à
l’Exploitant, soit à des conditions d’exploitation non conformes aux prestations d’entretien
et de bonne conduite données par l’Entrepreneur.
Les frais d’exploitation normale du matériel pendant le délai de garantie sont à la charge de
l’Exploitant (SEEG).