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ET PREPARATION DE DEVIS
I] - Généralités :
Le métré est une activité d’évaluation et de mesurage de quantités à exécuter, en cours d’exécution ou déjà exécutées dans un
chantier. Il commence au moment des études de faisabilité et de programmation et se précise à la phase prévisionnelle de
conception et d’études techniques. Le métré s’applique aussi dans des ouvrages en cours de réalisation ou encore pour des
ouvrages déjà réalisés.
Cette activité utilise comme support le listing des besoins ou programme, les documents graphiques (documents d’Architecte et de
Bureaux d’Etudes Techniques, BET, en génie civil et génie mécanique), mais aussi des ouvrages existants déjà réalisés.
Les documents sont complétés par le Descriptif Général et le CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières) ou CPTP
(Cahier des Prescriptions Techniques Particulières).
Le Métré présente plusieurs aspects dans son fonctionnement général : un aspect à la fois descriptif et qualitatif, un aspect
quantitatif et enfin un aspect estimatif.
Ses différents aspects et sa pratique au début, en cours et à la fin de tout acte lié à la construction fait que le Métré est perçu
comme un outil d’aide à la décision pour Maîtres d’Ouvrage.
II] - Objectifs :
Le métré a pour principal objectif de déterminer le quantitatif d’ouvrages élémentaires ou de parties d’ouvrages. Ce quantitatif sert
à calculer le coût de ces ouvrages dont on se doit de connaître la nature avant de les quantifier.
Donc nous pouvons dire que dans ses différentes fonctions, le Métré sert à la réalisation du dossier Descriptif, Quantitatif,
Estimatif (DQE) : décrire, compter, chiffrer.
élémentaires la composant. Par exemple on dira que la maçonnerie est en parpaings pleins (ou creux) de 15 x 20 x 40 hourdés aux
mortiers de ciment ou en béton ; le mortier de pose sera dosé entre 400 à 600 kg CPA pour 1 m3 de sable.
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B°/ La Fonction Quantitative :
L’estimation quantitative des ouvrages nous permet d’atteindre un certain nombre d’objectifs qui sont de fait, considérés comme
les objectifs ou but du métré. On peut citer principalement :
Estimation des coûts : grâce à l’application de prix unitaires de vente sur les quantités d’ouvrage
élémentaire ainsi estimées, on peut déterminer les montants partiels, ainsi que le montant total des travaux (MTVX), objet du
marché.
Détermination des quantités de matériaux élémentaires : Connaissant les dosages ou la composition
de ces parties d’ouvrage, on peut ainsi déterminer les quantités élémentaires relatives à chaque matériau. Ce qui permet d’évaluer
les approvisionnements sur le chantier, de dimensionner les aires de stockage de ces matériaux ainsi que de quantifier les volumes
à évacuer.
Détermination du planning d’exécution : Connaissant la composition des équipes de main d’œuvre à
mettre en place, la quantité d’ouvrage élémentaire à exécuter, les temps unitaires de main d’œuvre ainsi que les temps unitaires
d’utilisation du matériel on peut estimer les crédits horaires (C.H.). Les CH permettent de déterminer les délais d’exécution
partiels. Ces détails sont ordonnés de façon chronologique dans le temps (c’est l’ordonnancement) et conduisent à l’élaboration du
planning d’exécution pour le pilotage du chantier. Ce planning permet de gérer l’ensemble des corps d’état (c’est la coordination).
On réalise ainsi l’Ordonnancement, le Pilotage et le Coordination (OPC), nécessaire au bon déroulement d’un chantier.
Détermination des plannings d’utilisation de la Main d’œuvre (Mo) : Connaissant les quantités
d’ouvrage élémentaire à exécuter ainsi que le planning d’exécution on peut procéder au calcul des effectifs de Mo, procéder à
l’élaboration du planning d’utilisation de la main d’œuvre et estimer les coûts qui se rapportent à l’utilisation de cette Mo.
Détermination des plannings d’utilisation du matériel : C’est le même principe estimatif utilisé que
pour le Planning d’utilisation de la Mo.
Détermination des plannings financiers : Grâce aux quantités d’ouvrages et au planning d’exécution,
on peut évaluer par période, les dépenses de fonctionnement du chantier ou de tous les autres chantiers dépendant de l’entreprise.
En dehors de l’estimation de ce budget de chantier (ou budget partiel), l’entreprise peut mettre en place un planning de décompte
qui a pour principal objectif d’équilibrer ses comptes (entre les sorties et les entrées) tout en alimentant sa trésorerie.
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travaux et de fixer définitivement leur offre. Ce montant est réaliste car étant contractuel et constituant la base du Contrat de
Marché qui sera passé entre le Maître d’Ouvrage et l’Entrepreneur. C’est le Marché de Base.
Après réalisation : C’est uniquement après exécution des travaux et sur la base du mémoire d’avancement
des travaux que l’entreprise est en mesure de déterminer le Coût Réel du bâtiment. Ce coût est très important pour l’entreprise car
ses services chargés de la productivité vont s’occuper de l’analyse de ce coût afin de réaliser la décomposition des prix rentrant
dans la réalisation des futurs ouvrages : ce qui permet d’améliorer la productivité de l’entreprise et de faire face efficacement à la
concurrence.
est mesurée au m3. En dehors des démolitions on a les descentes de graviers et gravillons, y compris les chargements et
déchargements ainsi que leur évacuation à la décharge publique qui est métrée à part (l’unité est le m 3).
c) Les déposes : L’unité de métré est la pièce ou l’unité. Elles concernent le démontage des portes, portes-fenêtres ou
fenêtres, le démontage des appareils sanitaires, de plomberie, d’électricité ou de climatisation, de sécurité incendie etc.
3°) Les Terrassements :
Pour l’implantation des fondations et sous-sols (infrastructure), l’entrepreneur est tenu d’exécuter les déblais ainsi que les
remblais. Les terrassements se définissent comme étant la modification du relief par des déblais et des remblais. Les déblais
portent le nom de fouilles et les remblais celui de remblayage.
a) Les Fouilles : Les fouilles se définissent comme étant l’exécution des remblais et déblais. On entend par remblai, le
fait d’apporter des terres (remblai en masse, remblai contre fondation, remblai sous dallage, etc.) et par déblai, le fait d’extraire des
terres. Lors de l’exécution des remblais et déblais, et surtout pour évaluer les quantités à évacuer ou à commander, nous devrons
tenir compte du foisonnement (augmentation du volume) donné en pourcentage (taux) ou en coefficient multiplicateur. Le métré
Les décapages : ils consistent à enlever la terre végétale (terres souillées) sur une profondeur de 10 à 30 cm en
général. En fait, la profondeur est variable selon la nature du sol. La surface de décapage est étendue à la surface d’assise des
ouvrages majorée d’un débordement de 2 m de part et d’autre. L’unité de métré est le m2.
Les fouilles en rigoles : ce sont des fouilles linéaires (en tranchée ou canalisation) destinées à recevoir des
canalisations, des câbles, des semelles filantes, des murs de soubassement de sous-sol ou de cave. Généralement la largeur de
fouille = 2 x largeur de l’ouvrage. Une largeur minimale de 60 cm est conseillée, pour permettre à un homme de pénétrer à
l’intérieur pour effectuer les fouilles. L’unité de métré est le m3.
Les fouilles en puits : ce sont des fouilles destinées à recevoir des semelles isolées, des piliers, des cages
d’ascenseur etc. Ces fouilles sont exécutées sur une petite surface pour une profondeur importante (jusqu’au bon sol d’assise).
L’unité de métré est le m3.
Les fouilles en pleine masse : elles sont appelées excavations car destinées à enlever des volumes ou des
masses de terre importantes. On les exécute pour la réalisation de radier générale, de sous-sols etc.
Les évacuations : après avoir procédé aux fouilles, certaines terres de qualité peuvent être réutilisées pour les
remblais. Les terres excédentaires stockées en périphérie du chantier doivent être évacuées à la décharge publique.
Les fouilles en galerie : Elles sont exécutées sous terre et sont destinées à relier deux ou plusieurs points. C’est
l’exemple des tunnels, des galeries d’extraction des minerais etc.
b) Les Remblais : Ils sont le plus souvent effectués avec des terres d’apport ou sable de bonne qualité (sable de dune
ou sable de bonne qualité provenant des fouilles). Il ne faut pas oublier de tenir compte du foisonnement lors des commandes de
sable de remblais.
On distingue : les remblais de masse ; les remblais contre fondation ; les remblais sous dallage. L’unité de métré est le m3.
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NB : Pour l’exécution des remblais il est conseillé d’exécuter des couches successives d’épaisseur de 10 à 30 cm, soigneusement
arrosées puis compactées.
c) Les Evacuations : Elles concernent les terres végétales souillées, les déblais de mauvaises qualités ainsi que les
terres excédentaires provenant des fouilles. Au début elles sont stockées en périphérie du chantier ; c’est par la suite qu’elles
seront évacuées à la décharge publique. L’unité de métré est le m3 ; Il ne faut pas oublier de tenir compte du foisonnement.
Il se définit comme étant la partie porteuse du bâtiment (structure porteuse, squelette, ou ossature du bâtiment). Sa démolition ou
son altération présentent des dangers ou des risques d’écroulement de l’édifice. On distingue deux systèmes porteurs dans le gros
œuvre :
Système par Murs Porteurs : Constitué essentiellement de murs porteurs reposants sur les fondations ou
ouvrages d’infrastructure. On peut citer les murs de sous sol, de cave, de soutènement, les murs gouttereaux, pignons, de refend,
d’échiffre, les murs long – pan etc. Ces murs seront dimensionnés en fonction des charges qu’ils supportent ou qu’elles
transmettent.
Système à Plan Libre : Encore appelé système par points porteurs (poteaux poutres) ; il se compose, en dehors
de l’infrastructure, de poteaux, de longrines, de poutres, de planchers sans compter les balcons, les auvents, les passerelles etc. On
peut citer l’exemple des charpentes légères ou des structures en béton armé.
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Les étanchéités sont disposés au niveau des toitures terrasses (accessible ou non), des salles de bains ou salles d’eau à l’étage, des
toilettes à l’étage, des balcons, parcelles, bow-windows, terrasses et loggias, des jardinières et bac à fleur. Les étanchéités sont de
type autoprotégé (Pax Alu, avec granulats minéraux,…) ou avec protection rapportée, lourde ou légère. Elles sont exécutées sur
des formes de pentes permettant le sens d’écoulement des eaux pluviales vers les descentes EP.
2°) Les Revêtements fixes (scellés) ou souples
Les revêtements se définissent comme la partie superficielle de finition des chapes, dallage et plancher ; et aussi parfois de certains
murs intérieurs ou de façades. Ils jouent un rôle esthétique, de protection et d’hygiène. Leur choix s’effectue en fonction de la
destination des locaux, mais surtout du classement UPEC (Usure, Poinçonnement, Eaux : résistance, agents Chimiques :
résistance). A chaque lettre est affecté un indice (1 à 4) qui donne le degré de protection par rapport aux caractéristiques de cette
lettre. L’usure est relative à la pratique de la circulation, ou déplacement courant de certains matériels à l’intérieur de ces locaux;
le poinçonnement est occasionné par les charges localisées transmises par le mobilier et les équipements mais aussi les talons
aiguilles; l’eau signale une présence ou une exposition assez fréquente de ces locaux à l’humidité; les agents chimiques sont
relatifs à des produits agressifs utilisés pour les besoins de l’activité dans ces locaux.
Dans la gamme de ces revêtements on peut distinguer les revêtements fixes ou scellés, des revêtements souples :
Les Revêtements fixes ou scellés : On peut citer les dallettes en béton ou béton armé extérieures, les pavés
autobloquants, les carreaux en terre cuite, les carreaux en pierres naturelles, le marbre, les granito, les grés cérames, les grés
émaillés, les grés polis, les faïences, les pierres de Rufisque ou de Diass, les carreaux plastiques, le linoléum… A ces carreaux ou
revêtements sont assortis des plinthes de même nature qui sont métrés au mètre linéaire tandis que les revêtements de surface sont
métrés au m². Les revêtements sur maçonnerie sont métrés aussi au m².
Les Revêtements souples : Comme son nom l’indique ce sont des revêtement qui se désolidarisent facilement du
support. En cas de fixation on utilise des résines ou colle synthétique, ou alors des colles à base d’amidon. On peut citer le Papier
Peint sur murs, les moquettes, les tapis en fibres ou laines (Tapis Persans), les tapis vinyliques, les tapis plastiques…
3°) Les Menuiseries extérieures et intérieures
Les fenêtres : elles se distinguent par les matériaux de mise en œuvre, ainsi que le système d’ouverture et l’apparence.
(Fenêtres pleines avec moulures ou vitrées, simple ou avec barreaudage). Pour le système d’ouverture ou de fermeture, on peut
distinguer la fenêtre à la française, à l’anglaise qui s’ouvre vers l’extérieur, la fenêtre à l’Italienne qui s’ouvre à projection, celle à
la Canadienne qui est oxillo-battante (qui tourne à la fois autour d’un axe vertical et horizontal), la fenêtre à guillotine qui coulisse
verticalement ; on a aussi la fenêtre coulissante (qui coulisse sur les rails horizontaux), les fenêtres en accordéon qui peuvent être
battante ou coulissante, les fenêtres à soufflet…
Les portes et portes-fenêtres : Les plus courantes sont les portes s’ouvrant à la française, à l’anglaise et les coulissantes.
On a aussi les portes à tambour et tourniquet, les portes basculantes à projection ainsi que les portes pivotantes. Ces portes peuvent
être pleines, isoplanes ou vitrées.
Les Placards : Ce sont des menuiseries intégrées dans la maçonnerie et les paillasses et qui jouent le rôle de rangement.
Ils comportent à l’intérieur des étagères ainsi que des systèmes d’accrochage. Leur utilisation limite l’emploi d’armoires, de bahut
et de buffet.
Les Cloisons Légères : Ce sont des ouvrages qui utilisent les éléments de la menuiserie pour compartimenter un espace.
Ces cloisons doivent isoler contre l’agression, parfois contre le bruit et les échanges thermiques.
a) Les Plafonds : Ils constituent la partie inférieure des planchers supérieurs compartimentant les volumes en
hauteur. Le plafond peut recevoir des enduits de lissage (mortier de ciment ou plâtre, mortier de chaux ou de banco, mortiers
divers incorporant des fibres végétales ou minérales). Vu la position horizontale de ces plafonds, les enduits y seront plus difficiles
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à exécuter que ceux sur maçonnerie ordinaire : ce qui se traduit aussi par une nette différence au niveau des coûts du mètre carré
d’enduits à mettre en place.
b) Les Faux plafonds : Ils sont considérés comme étant une structure qui réduit la hauteur sous plancher tout en
permettant l’aménagement de gaines techniques destinées à recevoir les canalisations des fluides (EU, EV, EP, Electricité,
Chemins de câbles, Eau potable, Gaz, les câbles de téléphone, d’informatique, de télévision). Ils peuvent être fixés sur une
structure secondaire (en bois, métal ou PVC) qui est à son tour fixé sur la structure primaire (mur porteur, plancher poutres etc.)
par des suspentes. Le métré des faux plafonds se fait au mètre carré ou bien de façon détaillée en tenant compte des matériaux
utilisés et du type de support.
les faux plafonds de type artisanal : On distingue les faux plafonds en briquettes assemblées par rainures et languettes; les faux
plafonds en clef de roseaux; les faux plafonds en plâtre incorporant une armature en fibre ou projeté sur un support; les faux
plafonds en bois brut débité.
Les faux plafonds de type semi industriel : Dans cette gamme, on a les faux plafonds en staff fabriqué à partir du plâtre, de la
fibre végétale jouant le rôle d’armature, de la glycérine permettant de faciliter le décoffrage des moules ou matrices. Ces éléments
en staff sont suspendus au plancher par le biais de suspentes et polochons (les polochons sont ensuite entourés de filasses et de
plâtre pour permettre aux plaques en staff de jouer de façon homogène par rapport à l’hygrométrie). On a aussi les faux plafonds
en bois (lattes, planchettes, planchers, contreplaqués, panneaux de fibres, panneaux multiplis, panneaux extrudés...). Pour ces faux
plafonds en bois, on exécute des couvre joints ou des baguettes de recouvrement au niveau des joints pour des soucis esthétiques.
Les faux plafonds industriels : Ils sont d’utilisation très courante de nos jours. On a des éléments modulaires en plaques ou en
lamelles accroché à la structure secondaire suspendue au plancher par des suspentes. Ces éléments sont démontables: ce qui
permet l’accès aux gaines techniques. Les faux plafonds industriels sont parfois de type isolant acoustique ou isolant thermique
avec utilisation de matériaux spéciaux. Ils peuvent aussi servir la protection contre l’incendie : système ignifuge.
b) Les Vernis : Son rôle est de protéger certaines parties d’ouvrage tout en leur donnant une esthétique particulière. On peut
citer les vernis cellulosiques qui constituent une feuille ou un film transparent, mettant en évidence les qualités du support ayant
déjà reçu un colorant. Il existe aussi des vernis colorés appliqués sur des supports métalliques comme la menuiserie Alu. Le métré
se fait au mètre carré et par couche appliquée.
c) La Vitrerie : Peut être utilisée dans la menuiserie pour l’éclairage ainsi que l’habillage des façades légères. Il a un rôle
d’isolant thermique et phonique s’il est double. Il joue aussi le rôle de protection solaire s’il est réfléchissant (verre stop sol ou
réfléchissant). On utilise, pour des raisons de sécurité, du verre armé encore appelé blindage, surtout au niveau des banques mais
aussi au niveau des portes et fenêtres des résidences des grandes personnalités. Au niveau des hublots, pare-brises et issues de
secours, le verre incorpore une feuille plastique qui évite la cassure en lamelle. Le métré du vitrage se fait au mètre carré.
Face à la nécessité de disposer d’un plateau aménageable à sa guise tout en bénéficiant de la transparence optimale vis à vis de
l’extérieure, mais aussi face à la prolifération des matériaux nouveaux et à la nécessité d’alléger les structures, les constructeurs
utilisent les façades légères à la place des murs traditionnels porteurs ou de remplissage. Une façade légère peut être entièrement
en vitre ou en panneaux métallique ou PVC appelé bardage.
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Les façades panneaux : Ce sont des façades qui laissent apparaître vers l’extérieur la trame, la structure : c’est à dire
les poteaux, les poutres et les nez de plancher.
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Les façades rideaux : Ce sont des façades qui passent entièrement devant les nez de la structure en la cachant vis à
vis de l’extérieur. Ces façades ont comme analogie l’utilisation d’une structure secondaire en montants et traverses qui supportent
les éléments de façades tout en restant solidaire à la structure principale (poteaux, poutres et planchers). Pour les bardages on
distingue : Les bardages simples (constitués de profilés en feuilles minces) en bacs, tôles nervurées ou ondulées ; et les bardages
industriels (doubles tôles) qui incorporent un isolant avec les réserves nécessaires au passage des conduits des différents fluides :
On considère comme équipements l’ensemble des ouvrages qui favorisent la fonctionnalité de l’édifice ainsi que le confort, la
sécurité et l’hygiène. Comme équipements on a :
1°) L’Electricité
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La distribution se fait depuis le poteau (SENELEC) qui alimente un tableau général basse tension (TGBT) pour le courant faible
de basse tension ou bien un poste transformateur pour le courant fort (moyenne et haute tension). Les schémas électriques seront
établis selon le principe du Schéma Unifilaire qui répartit les circuits différentiels avec leurs protections tout en permettant le
calcul du Bilan de Puissance à souscrire.
L’architecte aura à établir les plans d’électricité sommaire (pour le choix de l’emplacement et le type d’appareillage à implanter)
et c’est au BET (bureau d’Etude Technique) de dimensionner les circuits et les protections tout en élaborant les plans d’exécution
détaillés d’électricité. Dans une installation électrique on distingue les circuits, les protections et l’appareillage.
a) Les Circuits : Ils sont composés de fileries et de câblages appelés conducteurs, de canalisations ou de gaines dans lesquelles
passent les conducteurs (les fourreaux, les goulottes, les moulures, les chemins de câble etc.). Les circuits seront différenciés.
C'est-à-dire qu’il y aura un circuit par niveau ou par appartement avec des sous circuits : un pour l’éclairage, un pour les prises et
un pour la force et l’électroménager. Une fois que l’on atteint un nombre supérieur ou égal à 8 (huit) au niveau de chaque sous
circuit, il sera conseillé de diviser ce sous circuit en 2 ou plusieurs autres circuits. Les circuits sont métrés au mètre linéaire.
b) Les Protections : La protection principale est constituée par le disjoncteur. Ensuite il existe des protections secondaires au
niveau des coffrets que sont les fusibles. Comme autres protections, on peut citer la prise de terre branchée aux masses métalliques
(pour les défauts d’isolation) ; le parafoudre ou paratonnerre. La protection a pour principal rôle d’isoler le circuit concerné en cas
de disfonctionnement.
c) L’Appareillage : On a le compteur, le disjoncteur (protections principales ou primaires, les coffrets à fusibles (protections
secondaires) ; les interrupteurs, prises, luminaires, les minuteries, les boutons poussoirs, les linolithes, les contacteurs, les
brasseurs d’air etc. Le calcul du Bilan de Puissance se fait au niveau de l’appareillage, et ceci en faisant la somme des puissances
avec application d’un coefficient de simultanéité qui tient compte de la probabilité de l’utilisation simultanée des appareils.
L’appareillage est métré à l’unité ou à la pièce.
NB : Certaines villes disposent d’un réseau d’alimentation en gaz de ville ; dans ce cas ce poste sera traité de la même façon que la
plomberie en tenant bien sur compte de sa spécificité.
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3°) L’Assainissement :
C’est un système permettant le stockage et traitement des eaux spoliées avant leur rejet. Les ouvrages peuvent être visibles ou
enterrés. On distingue l’assainissement autonome et l’assainissement collectif :
a) Autonome : C’est un système adopté dans les cités dépourvues de système d’assainissement collectif.
On peut citer :
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La fosse étanche : elle est réalisée selon les techniques de cuvelage ou caissons étanches. La fosse étanche joue le rôle de
bac de rétention des effluents (sans possibilité de filtration).
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La fosse septique : c’est une fosse qui comprend généralement 2 à 3 bacs de décantation dont l’un est appelé lit bactérien
(là où s’effectue la décomposition des matières organiques par les bactéries et micro-organismes anaérobiques pour donner des
solutés). Une fosse septique est toujours reliée à un système de filtration (puit perdu ou épandage).
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L’édicule : C’est un système composé d’un bac de rétention de section carrée, rectangulaire ou circulaire comportant un
dispositif permettant aux populations de se soulager. Cependant, il faudra prendre les mesures idoines afin d’éviter de contaminer
les nappes phréatiques.
b) Collectif : C’est un système très pratique utilisé dans les grandes agglomérations ou cités pour l’évacuation et le traitement
des eaux usées. Le collecteur local est appelé égout et est situé sous les réseaux de voirie sauf dans le cas d’un canal à ciel ouvert
ou couvert destiné à la collecte des eaux pluviales. Chaque concession ou parcelle peut être branchée directement sur ce système
d’égout grâce aux regards prévu à cet effet. L’égout est directement relié à un système de conduits qui déverse les eaux vers un
exutoire naturel (fleuve, rivière, mer etc.) après traitement au niveau des stations d’épuration.
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La climatisation centralisée : le dispositif est le suivant : on a des batteries de filtres qui aspirent l’air ambiant tout en le
filtrant (cette méthode permet de contrôler la teneur des différents constituants de l’air), d’un système de refroidissement (centrale
d’eau froide ou d’eau glacée) et enfin de cassettes d’aération ou de soufflage pour le traitement des différents locaux.
Ces systèmes sont reliés par des canalisations (gaines et conduits isolants). A l’intérieur des pièces traitées il faudra prévoir
des bouches d’extraction de l’air vicié, spolié.
Pour les bâtiments d’une certaine importance et surtout pour ceux recevant du public, il sera indispensable de mettre en place, un
plan de sécurité incendie qui est composé des éléments suivants :
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Evacuation : se fait par le biais des issues de secours, des escaliers de secours et de dessertes bien ventilés pour éviter
l’asphyxie. Les portes de secours doivent s’ouvrir vers l’extérieur et sont parfois munies de barres anti- paniques.
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Balisage : c’est l’ensemble des signaux qui permettent d’indiquer le sens de sortie. Ces circuits balisés comportent des
blocs autonomes de secours.
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Pose des Entremetteurs : ils sont implantés au niveau des points faciles d’accès et de repérage. Leur implantation peut se
lire directement sur les plans de sécurité incendie affichés sur certaines partie de bâtiment : hall, circulation, paliers, attentes...
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Bouches à incendie : elles sont conçues comme des bornes fontaines (à téton ou caisson au niveau du sol) situées à
l’extérieur des bâtiments ; ce sont des réservations mises à disposition des sapeurs pompiers pour le branchement de leur lance à
eau. Dans ce même ordre d’idée, on a à l’intérieur des ouvrages de bâtiment des colonnes sèches et des poteaux d’incendie jouant
le même rôle que les bouches d’incendies. Cependant ces colonnes sèches et poteaux d’incendie sont parfois munis de système de
lance à eau.
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Extincteurs
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Autres : pour des raisons préventives certains ouvrages comportent des détecteurs de fumée, de flamme et d’alarme
sonore. Les détecteurs de flamme sont parfois reliés à un système de canalisation dont les vannes s’ouvrent automatiquement pour
arroser la structure de l’ouvrage. Pour limiter les sinistres, des portes coupe feu et pare flamme sont aménagées au niveau des
paliers, salles et espaces recevant du public. Certains matériaux du bâtiment ou de l’ouvrage peuvent aussi recevoir des traitements
ignifuges. Pour les bâtiments de grandes longueurs l’emploi de murs coupe feu est systématique tous les 25 à 30 m.
NB : Les dispositions à prendre concernant l’accessibilité de ces bâtiments ou ouvrages aux handicapés (surtout moteur), est
d’aménager des rampes d’accès ainsi que des monte charges pour l’accès en hauteur.
Au-delà du bâtiment construit, le métré s’attellera à quantifier et à estimer tous les ouvrages relatifs à l’aménagement
extérieur : les VRD et l’espace vert. On distingue comme aménagements extérieurs :
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Les VRD : on aura à procéder au métré forfaitaire ou détaillé en fonction de chaque lot spécifique (voirie, aire de
stationnement, réseau d’assainissement extérieur plus les regards de visite, réseau d’éclairage extérieur, le réseau
d’adduction d’eau, de téléphone, la guérite ou poste de contrôle...)
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Les bordures de jardins, de chaussées et d’allées.
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Les espaces verts : ce sont des espaces extérieurs aménagés destinés à recevoir le végétal. On a les aires gazonnées, les
parterres de fleurs, les plantations de haies, les plantations d’arbres et d’arbustes etc.
Le métré peut se faire de façon forfaitaire ou détaillé.
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Les espaces aménagées avec des matériaux minéraux : on peut distinguer les bacs à sable, les aires minéralisées avec
graviers ou dallages ou carrelage, les plans d’eau, cascades, bassins aquatiques et aquariums…
-
Le mobilier urbain : les bancs publiques, les poubelles, les stèles et monuments, les panneaux publicitaires, les toboggans,
balançoires, saute moutons etc.
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Chapitre 3 : PHASES D’ELABORATION DE PROJETS ET
PRESENTATION DES DOCUMENTS DU METRE
TABLEAU RECAPITULATIF
Maître d’ouvrage Maître d’œuvre BET Génie Civil BET Génie Méca.
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Chapitre 4 : LES DIFFERENTS TYPE DE METRE
I- LE METRE FORFAITAIRE
Nous pouvons obtenir le coût du mètre carré de plancher construit du bâtiment par la formule :
par rapport à un projet ou bâtiment existant. Ce qui nous permettra de définir le standing du
bâtiment.
Les différents types de standing : Très économique, économique, moyen standing, haut standing, très haut
standing, le luxe…
Généralement pour la forme très économique, nous avons une parcelle avec une surface : S = 150m2 avec
une toiture à simple pente.
Economique : l’amélioration commence avec S = 250 m²
A l’étape de standing nous observons des planchers horizontaux.
Le haut standing correspond aux villas.
Les coûts incorporent l’électricité et plomberie.
Les montants varie entre :
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Très économique 60 à 80 000 F / m2 de plancher couvert
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Economique 80 000 à 120 000 F / m2 plancher couvert
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Moyen standing 120 000 à 200 000 / m2
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Haut standing 200 à 250 000 F / m2
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Très haut standing 250 à 300 000 F /m2
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Luxe plus de 300 000 F /m2
C’est un métré exécuté après réalisation ; donc sur un bâtiment existant ou sur une partie d’ouvrage en cours
de chantier. Pour cela on procède à un relevé permettant d’établir l’état des lieux de l’existant. On dispose
ainsi de plans sur lesquels on applique les mêmes techniques que l’avant métré. C’est une méthode pratique
pour estimer les démolitions et déposes ainsi que les extensions des bâtiments à transformer.
En cours de chantier, ce métré permet à l’entreprise d’effectuer des attachements qui accompagnent les
décomptes partiels destinées à alimenter sa trésorerie. Ainsi l’attachement est un métré de l’état réel des
travaux exécutés sur lesquels l’entreprise doit être payée. L’attachement nous informe en même temps sur
l’état réel d’avancement du chantier.
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