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DTU Règles PS 92 - Règles PS Applicables Aux Bâtiments, Dites Règles PS 92
DTU Règles PS 92 - Règles PS Applicables Aux Bâtiments, Dites Règles PS 92
NF P 06-013
Décembre 1995
DTU Règles PS 92
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'AFNOR le 20
novembre 1995 pour prendre effet le 20 décembre 1995.
Le présent document remplace le document DTU « Règles PS 69 - Règles
parasismiques 1969 et annexes », de février 1972 (Référence DTU P 06-003)
Il inclut l'Amendement A1 de février 2001, l'Amendement A2 de novembre 2004
Correspondance
A la date de publication du présent document, des prénormes ENV (Eurocodes) sont,
suivant les parties concernées, soit en cours d'élaboration soit en cours de publication
au sein du CEN/TC 250/SC 8 « Structures en région sismique » sur la conception et le
calcul des structures en zone sismique.
Analyse
Le présent document constitue les règles de conception et de calculs des bâtiments
soumis à l'agression sismique.
Ces règles définissent les dispositions qui complètent celles applicables en situation
non sismique.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : construction, construction résistant au séisme,
règle de construction, conception, calcul, vérification, sécurité, risque, fondation, béton
armé, construction en bois, construction métallique, paroi, façade, maçonnerie.
Modifications
Refonte complète du document.
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JALIL SOCOTEC
MOULIN Expert
SOULOUMIAC BUREAU VERITAS
Membres :
M ASANCHEYEV Ingénieur conseil
CLAUZON UN MACONNERIE
MME CLAVAUD CTICM
M COMAIR CERIB
CONSTANTINIDIS BOUYGUES S.A.
COSTES IGPC
FOURE CEBTP
SCHMOL SNBATI
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Avant-propos
Le niveau de protection visé
L'objectif principal des règles est de protéger les vies humaines, avec une faible probabilité de ruine des bâtiments par
écroulement pour un niveau d'agression nominal du séisme. Un deuxième objectif important est la limitation des
dommages matériels, mais, dans la mesure où sont admises de larges incursions des matériaux dans leur domaine
plastique, une proportion un peu plus importante de bâtiments peut ne pas être réparable après l'épreuve d'un séisme à
l'accélération nominale. La probabilité de réparabilité s'améliore rapidement si on considère des niveaux inférieurs au
niveau nominal. En revanche, la probabilité de ruine par écroulement augmente rapidement quand le niveau d'agression
dépasse le nominal.
L'action sismique est considérée comme accidentelle et les coefficients de sécurité partiels adoptés sont ceux relatifs à
cette situation. Néanmoins, afin de répondre aux objectifs fixés, on a cherché à éviter les risques de rupture fragile au
voisinage de l'accélération nominale en utilisant des coefficients de sécurité partiels complémentaires (par exemple pour
l'effort tranchant et la contrainte de compression dans les murs en béton armé), et on a pénalisé les structures présentant
des irrégularités de nature à augmenter le risque de comportements mal maîtrisés.
Enfin, comme dans les règles PS 69/82, l'importance socio-économique du bâtiment considéré est prise en compte par
une modulation de l'accélération nominale. Cette disposition est d'ordre réglementaire, car rendue obligatoire par l'arrêté
du 16 juillet 1992, paru le 6 août 1992, pris en application du décret du 14 mai 1991 relatif à la prévention du risque
sismique.
La prévention du risque sismique
Les règles PS 92 visent à améliorer de manière significative la prévention du risque sismique par rapport aux Règles PS
69/82 :
Elles apportent des éléments très complets et nouveaux concernant les fondations et les problèmes liés au sol : la
prévention des risques de liquéfaction des sols et d'instabilité des pentes, la prise en compte des effets
amplificateurs liés à la topographie, des méthodes d'analyse de l'interaction dynamique sol-structure, la définition de
l'action des sols sur les niveaux enterrés des bâtiments. Les différents types de fondations usuelles des bâtiments
sont traités.
En ce qui concerne les dispositions constructives, elles concernent essentiellement les ossatures en béton armé et
les murs en maçonnerie, et, par rapport aux Règles PS 69/82, elles évoluent dans le sens d'une plus grande
exigence, justifiée par l'expérience acquise, et apportent des compléments indispensables pour traiter un plus grand
nombre de cas.
Elles apportent une meilleure différenciation de la prise en compte de la ductilité en fonction des matériaux et des
types de structures : cette modulation apparaît par le biais d'un coefficient de comportement qui dépend du
matériau, du type de contreventement, de la régularité du bâtiment et, dans certains cas, des dispositions
constructives.
Les méthodes de calcul proposées, dont le niveau de simplification dépend de la régularité du bâtiment, imposent
une modélisation plus fine dans le cas des bâtiments irréguliers, notamment pour une meilleure prise en compte de
la torsion.
Les différents types de constructions (béton, acier, etc.) sont traités de façon beaucoup plus complète, tant du point
de vue de leur conception générale que de leurs dispositions constructives. Les constructions à murs porteurs en
béton armé, qui n'étaient pas spécifiquement traitées dans le texte PS 69/82 malgré leur très large usage en
France, font l'objet de spécifications détaillées. De même, les constructions métalliques et en bois font l'objet de
traitements spécifiques.
Incidence sur les projets de construction
Les premières comparaisons effectuées avec les Règles PS 69/82, sur la base de niveaux sismiques présupposés,
semblent montrer que les effets des actions de calcul diffèrent peu pour les portiques en béton armé, qu'elles
augmentent sensiblement pour les murs en béton armé et en maçonnerie, mais qu'elles peuvent être plus ou moins
fortes pour les structures en charpente métallique selon le type de contreventement utilisé.
De façon générale, les structures moins ductiles sont pénalisées et, dans la très grande majorité des cas, les nouvelles
valeurs de la résistance requise sont supérieures à celles obtenues par l'application des Règles PS 69/82.
Il apparaît que les majorations d'actions les plus sensibles, auxquelles conduit l'application des nouvelles règles,
concernent les constructions dont le contreventement est assuré par des murs rigides en béton (refends, pignons,
cages...), parti constructif le plus couramment retenu pour les bâtiments principalement d'habitation.
Perspectives d'évolution
Néanmoins, la rédaction de ce texte et sa discussion ont bien montré qu'il subsistait des questions techniques à
approfondir. Ainsi les présentes spécifications sont susceptibles d'être révisées dès que des avancées suffisamment
significatives donneront matière à les améliorer.
Dans cette perspective, le présent texte apporte une contribution aux travaux du Comité Européen de Normalisation
(CEN) servant de base à l'élaboration de l'Eurocode 8.
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Préface
Le présent document " PS 92 " énonce les règles parasismiques de conception et de vérification de projets de bâtiment
en complément des règles générales relatives aux différents types de construction : en béton, en acier, en bois, en
maçonnerie, etc.
Ces règles se substituent aux Règles PS 69 complétées en 1982 par un addendum tiré des leçons du séisme d'EL
ASNAM de 1980. Depuis cette date, la plupart des membres de la commission de révision des Règles PS 69, auxquels
se sont joints d'autres experts, ont poursuivi leurs travaux pour tenir compte des progrès du génie parasismique et
bénéficier des leçons des séismes récents tels que ceux de MEXICO (1985), SPITAK (Arménie - 1988), LOMA PRIETA
(Californie - 1989).
Les progrès des connaissances en matière de construction parasismique ont fait apparaître que certains des concepts
retenus dans les Règles PS 69, maintenant dépassés, devaient être revus. Cela a fait apparaître la nécessité de publier
de nouvelles règles, de manière à apporter une amélioration sensible à la fiabilité des constructions.
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1.4 Contenu
Les présentes règles, en plus des règles générales de conception et de calcul :
définissent, à partir de choix effectués par la puissance publique, les actions sismiques de calcul à prendre en
compte et les combinaisons d'actions correspondantes ;
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précisent les objectifs de comportement au regard de ces combinaisons, ainsi que les conditions dans lesquelles
doivent être effectuées les vérifications de sécurité ;
définissent, le cas échéant, les spécifications complémentaires auxquelles doivent satisfaire les matériaux utilisés
ainsi que les dispositions techniques à adopter ; elles indiquent pour les différents matériaux et types de structure
les valeurs des divers coefficients intervenant dans les différentes méthodes de calcul.
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2 Détermination de la sécurité
2.1 Actions et situations sismiques
Dans le présent document, les actions sismiques sont considérées comme des actions accidentelles.
En conséquence, elles sont définies par des valeurs nominales et sont pondérées dans les calculs par un coefficient égal
à 1.
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3.3 Valeurs de a N
En fonction des zones de sismicité et des classes de risque, les valeurs de a N sont fixées par voie d'arrêté.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 3.3
Il n'existe qu'une très mauvaise corrélation entre l'intensité macrosismique et l'accélération maximale d'un point du
sol au cours de la secousse (ou tout autre paramètre du même genre).
Pour une accélération nominale donnée, l'agressivité, en relation avec l'intensité macrosismique, dépend de la
forme du spectre normalisé associé, c'est-à-dire de la nature du sol du site (paragraphe 5.2.2 ). Pour le même
spectre et les mêmes niveaux d'accélération, l'agressivité d'un séisme réel dépend encore de la durée des
mouvements, ceci est pris en compte de manière simplifiée au stade du choix de a N .
Les valeurs des accélérations nominales a N sont fixées par l'Arrêté du 29/05/1997 .
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4.3 Fondations
4.3.1 Homogénéité du système de fondations
La fondation d'un ouvrage doit constituer un système homogène, à moins que cet ouvrage ne soit fractionné en unités
séparées par des joints. Dans ce cas, le mode de fondation adopté peut varier d'une unité à l'autre, mais doit rester
homogène dans chacune d'elles.
Lorsque le sol présente des discontinuités telles que contacts de formations géologiques de propriétés géotechniques
très différentes, fractures, brusques changements de pente, l'ouvrage tout entier doit être implanté d'un même côté de la
discontinuité, ou scindé en unités distinctes de manière que chaque unité soit implantée d'un même côté de la
discontinuité et fondé de façon homogène.
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4.4 Structures
4.4.1 Ductilité
Les divers éléments structuraux doivent présenter une ductilité suffisante pour conserver leur résistance de calcul sous
les déformations qu'ils sont exposés à subir au cours du mouvement sismique.
A défaut d'autres justifications, cette condition est réputée satisfaite si, l'ouvrage étant calculé conformément aux
présentes règles, les dispositions techniques définies dans le présent document pour les différents matériaux sont
respectées.
4.4.2 Monolithisme
Les structures doivent être conçues de manière à constituer des ensembles aussi monolithiques que possible.
En particulier, on ne doit pas diminuer sans nécessité l'hyperstaticité d'un système. Lorsque, du fait de la nature d'un
ouvrage ou des nécessités de son exploitation, il est introduit des liaisons isostatiques, toutes dispositions doivent être
prises pour éviter la formation d'un mécanisme, avec une forte prédominance d'articulations, qui mettrait en cause la
stabilité d'ensemble de la structure.
Lorsqu'il est recouru à l'utilisation d'éléments préfabriqués ou préassemblés, les assemblages doivent être réalisés de
façon telle que, dans son état final, la construction présente le même degré de monolithisme que la construction
conventionnelle de même forme et de mêmes dimensions. A défaut, on applique les prescriptions de l'article 16 .
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 4.4.2
Il est important que les jonctions des éléments préfabriqués, entre eux ou vis-à-vis du reste de la structure, ne
constituent pas des zones de fragilité.
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vases).
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 5.2.1
La connaissance d'un ou de plusieurs des paramètres figurant dans le tableau ci-dessous permet d'asseoir le
classement sur une base objective :
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fait l'objet d'un raccordement linéaire entre les valeurs 1 et τ le long des deux tronçons AC et BD, de longueur :
a = AC = H/3
c = BD = H/4
prend la valeur 1 à l'aval du point A et à l'amont du point D.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 5.2.4
La détermination de H laisse une certaine part à l'appréciation. A titre indicatif, on peut considérer comme base du
relief le point au-dessous duquel la pente générale du site redevient inférieure à 0,4. Pour la stabilité des pentes,
voir le paragraphe 9.2 .
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3. Salles de classe, restaurants, dortoirs, salles de réunions avec places assises : φ = 0,40
4. Archives, entrepôts : φ = 0,80
5. Autres locaux non visés en 0) - 1) - 2) et 3) : φ = 0,65
6. Dans le cas des bâtiments industriels :
catégorie a 1 : φ = 1
catégorie a 2 : φ = 0
catégorie a 3 : φ = 0,65
7. Dans le cas de chemins de roulement :
pour la masse propre du pont roulant ...... φ = 1
pour la masse suspendue au pont roulant dans les directions horizontales ... φ = 0
pour la masse suspendue au pont roulant dans la direction verticale, et à défaut d'indication contraire par les
DPM sur les taux de chargement et d'utilisation ............................. φ = 0,2
En ce qui concerne la charge de neige (dont la valeur est spécifiée en fonction de l'altitude, jusqu'à 2 000 m, dans les
Règles N84 - paragraphe 3.2 ), la valeur de φ est la suivante :
pour une altitude inférieure ou égale à 500 m : φ = 0
pour une altitude supérieure à 500 m : φ = 0,30
La charge due à la présence de personnes sur une terrasse accessible n'est pas à cumuler avec la charge de neige.
Le coefficient φ applicable à une certaine action doit être pris égal à 0 lorsque cette éventualité est plus défavorable pour
la résistance ou l'équilibre de l'élément étudié.
Les coefficients φ applicables aux charges d'exploitation pour le calcul des actions locales sont égaux à 1,0.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 6.2.1
Il est rappelé que les valeurs des charges d'exploitation et de la surcharge de neige, dans le cas des situations
accidentelles de type sismique, ont le sens de valeurs caractéristiques ou nominales, telles qu'elles sont définies
dans la norme NF P 06-001 pour les charges d'exploitation des bâtiments et dans le DTU P 06-006, Règles N84
pour la neige. Par ailleurs, l'introduction du coefficient φ offre l'intérêt de n'avoir à considérer qu'une modélisation
unique des masses pour l'analyse de la structure.
6.2.3 Liaisons
6.2.3.1 Nature
Les liaisons entre les différentes masses sont réalisées par des éléments des structures à comportement linéaire
élastique.
Les liaisons non linéaires peuvent toutefois être envisagées sur justifications particulières.
6.2.3.2 rigidités
1. Le modèle doit prendre en compte l'ensemble des éléments structuraux ou non, susceptibles d'apporter une
contribution sensible à la rigidité de la structure, même s'ils sont négligés dans les calculs de résistance.
2. Les valeurs des modules d'élasticité ou autres paramètres à introduire dans les modèles linéaires pour les divers
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matériaux sont les valeurs moyennes des règles de calcul de ces matériaux.
3. Les caractéristiques mécaniques d'une section droite d'un élément en béton sont calculées à partir de son coffrage.
NOTE SUR 1) DU PARAGRAPHE 6.2.3.2
Cette règle prend toute son importance, notamment dans le cas d'ossatures en portiques dont le fonctionnement
peut être plus ou moins bridé par la présence de maçonnerie de remplissage.
Les rigidités sont prises en compte pour la détermination des périodes propres (voir 6.2.4) donc des actions
sismiques en fonction du spectre, et pour celle des déformées modales. L'adoption de rigidités relativement
élevées, avec prise en compte de la rigidité totale des remplissages et en section non fissurée du béton, tend ainsi
à majorer les actions et les sollicitations par rapport à la situation réelle, mais ceci est cohérent avec la définition
des coefficients de comportement et il importe de ne pas prendre en compte les assouplissements réels.
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6.2.3.4 Amortissement
1. Méthode de prise en compte de l'amortissement
A défaut d'évaluation plus précise, l'amortissement structurel et les frottements internes développés dans l'ouvrage
peuvent être pris en compte par un amortissement équivalent de type visqueux, défini par un pourcentage
d'amortissement critique constant pour chacun des modes.
2. Structures à matériau unique
Lorsque les éléments structuraux sont constitués d'un seul type de matériau, la valeur du pourcentage
d'amortissement critique est la même pour tous les modes et est donnée dans le tableau 6 .
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Lorsque la structure est constituée de plusieurs matériaux, la valeur du pourcentage d'amortissement critique est
égale, pour chacun des modes considérés à :
où :
ζ désigne le pourcentage d'amortissement critique du mode considéré ;
E désigne l'énergie élastique de la structure, associée à la déformée modale considérée ;
Σ i Sommation étendue à l'ensemble des matériaux constituant la structure ;
ζ i désigne, pour chaque matériau, le pourcentage d'amortissement critique défini dans le tableau 6 ;
E i désigne la part d'énergie élastique, associée à la déformée modale considérée, emmagasinée dans chacun
des matériaux.
4. Influence des éléments secondaires
Lorsque la structure comporte une densité de cloisons comparable à celle des bâtiments d'habitation, ou d'autres
éléments non structuraux, mais liés à la structure, susceptibles de dissiper de l'énergie, les valeurs du pourcentage
d'amortissement critique peuvent être augmentées de 1 % dans le cas des murs et de 2 % dans le cas des
portiques ou des structures en treillis métallique.
5. Interaction sol-structure
En l'absence de justification précise par une méthode scientifiquement établie et validée par l'expérience,
l'amortissement résultant de la prise en compte de l'interaction sol-structure doit être limité à 50 % de sa valeur
théorique, augmenté de 5 % pour tenir compte de l'amortissement matériel du sol.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 6.2.3.4
Par amortissement équivalent, on entend un amortissement conduisant, pour un niveau de déformation
comportant de faibles incursions dans le domaine plastique, à la même dissipation d'énergie par cycle que les
amortissements et frottements réels.
Lorsque la structure subit des incursions dans le domaine plastique, les effets de l'augmentation de
l'amortissement réel sont inclus dans le coefficient de comportement q. On ne peut donc pas dans ce cas majorer
les valeurs de l'amortissement. Il est néanmoins admis que l'amortissement initial est maintenu.
Il est rappelé que l'amortissement équivalent est pris en compte par une modification du spectre de calcul,
conformément au paragraphe 5.2.3.4 .
La formule de pondération donnée dans ce paragraphe considère que les matériaux et dispositifs utilisés ont un
comportement hystérétique, ce qui est le cas des matériaux courants.
Dans le cas où des dispositifs mécaniques sont introduits pour amortir la structure, la contribution de ces
dispositifs à l'amortissement de chacun des modes doit faire l'objet d'une justification spéciale.
Les valeurs du tableau 6 s'entendent pour des ouvrages dans lesquels il n'existe que peu d'éléments secondaires
tels que remplissages, partitions, etc., susceptibles de contribuer à la dissipation d'énergie. C'est par exemple le
cas des salles de spectacles, halls de production industrielle, halls de gare et d'aéroports, bureaux à partitions
amovibles, etc.
Suivant les modèles de calcul de l'interaction sol-structure utilisés, on peut assimiler le pseudo-amortissement (dit
géométrique) dû à cette interaction à un amortissement relatif ζ i associé à la pulsation du mode considéré.
Les limitations introduites concernant la valeur d'amortissement ont pour objet de tenir compte des réflexions
d'ondes résultant de la stratification rencontrée dans les sols. Ces limitations ne peuvent être levées que si la
stratigraphie est suffisamment connue et prise en compte dans l'évaluation du pseudo-amortissement.
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en particulier ceux dus aux forces de gravité, aux soulèvements des fondations, etc. ;
les non-linéarités mécaniques qui tiennent à la nature ou aux caractéristiques des liaisons :
dissymétries de comportement en compression et traction ; liaisons unilatérales à l'exclusion de celles
apparaissant par fissuration ;
percussions ;
utilisation de dispositifs mécaniques ou de matériaux de caractéristiques non linéaires, en particulier
dispositifs de friction, de glissement, etc.
Dans certaines installations peuvent apparaître des non-linéarités dues à la variation des masses liées à la
structure (fluides). Dans le présent document, elles sont rangées dans les non-linéarités géométriques.
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Avec q ' ≤ q
T est exprimée en secondes ;
ρ correction d'amortissement.
6.3.3.2 Coefficient de comportement pour composante verticale du séisme
Le coefficient de comportement relatif à la composante verticale du séisme doit être pris égal à :
max (1 ; q /2)
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telle sorte qu'aucun élément vertical ne puisse être sollicité simultanément dans deux directions sismiques différentes
(voir figure 12 ).
Il est loisible de substituer aux combinaisons linéaires pondérées un cumul quadratique des effets des trois directions
sismiques sur chacune des variables d'intérêt (en fait sur toute grandeur linéairement liée à chacune des excitations
sismiques).
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 6.4
En cas de cumul quadratique, les valeurs à prendre en compte sont comprises entre la variable cumulée (toujours
positive) et son opposé (variable cumulée multipliée par - 1).
La méthode du cumul quadratique ne conduisant pas à des effets concomitants, il est erroné de déduire un effet
produit par une combinaison de deux variables d'intérêt de la combinaison des cumuls quadratiques de ces
variables. Il faut évaluer la grandeur combinée sous chaque excitation sismique et ne faire le cumul quadratique
qu'après coup.
Comme exemples de structures pour lesquelles cette simplification ne peut pas être opérée, on peut citer :
a. les voûtes ou arcs, les portiques à montants inclinés ou à traverses brisées, etc. ; les structures comportant
des poteaux ou voiles supportés par une poutre ou un poitrail horizontal, etc. ;
b. les bâtiments présentant des transparences dans les niveaux inférieurs, etc.
6.5 Notations
Les notations utilisées sont les suivantes :
M masse totale au-dessus de l'interface sol-structure
M i masse modale du mode de rang i
m r masse de l'étage r
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e. La forme de la construction en plan, ainsi que la distribution des masses et des rigidités suivant la hauteur, doivent
satisfaire aux conditions de régularité indiquées en 6.6.1.2 et 6.6.1.3 ci-après.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 6.6.1.1
La figure note 13 ci-dessous donne des exemples de structures auxquelles les règles simplifiées ne peuvent pas
être appliquées du fait de la condition a).
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(voir figure 19 )
La raideur de translation est calculée à partir du déplacement total lié à la flexion et à l'effort tranchant l'ensemble
des points C et G de tous les étages doit se projeter à l'intérieur d'un rectangle de 0,2 r de côté (voir figure 18 ).
e. A chaque niveau, et pour chaque direction de séisme, on doit vérifier la relation :
f. La condition d'élancement limite exigée à l'article 6.6.1.2.1.1 c) ne s'applique pas aux bâtiments à un seul niveau
lorsque ces bâtiments disposent en toiture d'un diaphragme horizontal rigide en plan ou lorsque les rigidités latérales
et les masses peuvent être considérées comme distribuées régulièrement le long de la dimension Lx.
Dans ce dernier cas, l'espacement entre systèmes structuraux principaux assurant les distributions de rigidité et de
masse ne doit pas dépasser 12 m. En outre, pour deux systèmes structuraux principaux quelconques, le ratio des
rapports des rigidités aux masses (K j /M j ) doit être compris entre les valeurs 0,8 et 1,2
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pour les contreventements par voiles de béton armé et/ou chaînés, ou contreventements mixtes (voiles + portiques)
Dans laquelle δ n désigne le déplacement, en mètres, du sommet du bâtiment placé dans un champ d'accélération
horizontale uniforme unité (1 m/s²) (voir figure 22 ).
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 6.6.1.2.3
Les trois premières formules sont d'origine expérimentale, L x et H sont exprimés en mètres et les périodes, en
secondes.
La quatrième formule est la formule simplifiée de RAYLEIGH applicable aux structures considérées comme des
consoles à masse uniformément répartie :
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Figure 22 Définition de δ n
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L'ensemble des points C et G de tous les étages doit se projeter à l'intérieur d'un rectangle de 0,30 r de côté.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 6.6.1.3.1.1
Le changement de type de contreventement est autorisé entre la superstructure et l'infrastructure ; ceci vise les
bâtiments à transparence dans la hauteur du rez-de-chaussée, sous réserve que soit respecté le rapport des
raideurs spécifié ci-après.
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On considère en outre un mode de vibration complémentaire (voir figure 25 ) auquel correspondent les forces statiques
équivalentes suivantes :
f * r = m r (1-u r ∆) a N · τ
A chaque niveau, les variables d'intérêt étudiées doivent être combinées quadratiquement sous l'ensemble des actions
des forces f r et f* r
A défaut de considérer le mode de vibration complémentaire précédent, les variables d'intérêt étudiées peuvent être
obtenues à partir de la considération du seul mode fondamental, à condition de majorer les forces statiques équivalentes
f r par le terme correctif ρ 0 défini ci-dessous :
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ρ 0 = 1 + 0,03(T/T c ) 4/3
pour les portiques.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 6.6.1.3.4
Ce mode de vibration complémentaire n'est autre que le mode résiduel défini à l'article 6.6.2.2 et censé tenir
compte de tous les modes négligés ; il fournit une bien meilleure estimation des efforts tranchants en pied de
structure.
La combinaison quadratique est conforme à celle définie dans l'article 6.6.2.3 pour la méthode générale.
Il est bien entendu possible (et majorant) de remplacer la combinaison quadratique du mode résiduel avec le
mode prépondérant par deux combinaisons linéaires du mode résiduel (et de son opposé) avec le mode
prépondérant.
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Pour des raisons de commodité, dans la méthode forfaitaire ci-contre, les deux derniers effets sont confondus.
En pratique, la spécification conduit à effectuer quatre calculs différents de contreventement.
Dans cette expression : h e = z r - z r-1 , δ r est le déplacement horizontal relatif d r - d r-1 de la masse m r par rapport à la
masse m r-1 ; P r le poids des masses situées au niveau r et au-dessus ; F r la grandeur de la résultante des forces
horizontales f s agissant au niveau r et au-dessus prises avec leur valeur de dimensionnement (voir figure 27 ).
Lorsque le paramètre θ r est supérieur à 0,10, il faut procéder à un calcul tenant compte des effets du second ordre.
Lorsque le rapport θ r reste inférieur à 0,25, il est admis d'utiliser une méthode avec amplification des moments dus à la
déformation latérale, consistant à majorer ces derniers, calculés par une analyse élastique au premier ordre, dans le
rapport 1/1 - θ r .
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 6.6.1.5
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Les élongations u r (ascendantes ou descendantes) sont obtenues en appliquant à chacune des masses une accélération
unité (ascendante ou descendante), et les forces statiques équivalentes verticales ont pour expression :
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M / ΣM i
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 6.6.2.2
Par masse totale vibrante, on entend la somme des masses situées au-dessus de l'interface sol-structure
susceptibles de subir des déplacements dans la direction étudiée.
Dans le cas de fondations profondes (pieux, barrettes), cet interface est censé être constitué par la face
supérieure des pieux ou barrettes.
La fréquence de 33 Hz est la " fréquence de coupure " du spectre.
Les considérations de masse modale ne sont nécessaires et suffisantes que pour l'étude des effets globaux en
pied de structure. Il est de la responsabilité du concepteur d'étendre ou d'accepter une réduction de ces critères
selon les variables d'intérêt qui sont les siennes.
La notion de mode résiduel vise à compléter la base modale par le vecteur déformation qui est nécessaire pour
représenter rigoureusement la réponse à une accélération constante uniforme ; de ce fait, il permet de représenter
correctement les réactions d'appui du modèle (donc les efforts en pied si l'on n'oublie pas l'accélération absolue
des masses situées au point fixe du modèle). D'autres types de mode résiduel peuvent être utiles lorsqu'on
analyse le comportement d'une partie seulement de la structure.
expression dans laquelle ζ i et ζ j sont les amortissements relatifs, exprimés en pourcentage des deux modes.
1. Lorsque les réponses modales peuvent être considérées comme indépendantes, la combinaison peut s'effectuer
suivant la formule :
où S' i et S' j sont les valeurs extrémales des réponses modales prises avec leur signe respectif, et β ij le coefficient
de corrélation :
3. Dans le cas où une sollicitation comporte plusieurs composantes dont les signes algébriques ne sont pas
indépendants, des méthodes plus favorables que celles données ci-dessus peuvent être admises sur justification.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 6.6.2.3
Lorsque l'amortissement modal ζ est constant, l'inégalité devient :
1. La formule de combinaison définie dans l'alinéa 1) est connue sous le nom de combinaison quadratique (ou
méthode SRSS).
2. La formule de combinaison définie dans l'alinéa 2) est connue sous le nom de combinaison quadratique
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3. Cette circonstance se produit en particulier dans les poteaux où un moment fléchissant positif est
systématiquement associé par exemple, à un effort axial de compression dans un mode, et à un effort de
traction dans un autre (et où, vice versa, un effort axial de compression se trouve associé à un moment positif
dans un mode et négatif dans l'autre).
La combinaison quadratique, qui opère la confusion entre les compressions et les tractions ou entre les moments
positifs et les moments négatifs, conduit en ce cas à des résultats plus défavorables que ceux auxquels conduirait
la superposition pure et simple des maxima des réponses modales.
Il y a deux cas à considérer suivant que l'excentricité structurale définie en 6.6.1.2.1.1 a une valeur inférieure ou non à la
limite fixée à 0,3 r au paragraphe 6.6.1.3.1.1 .
a. Cas où e 0 ≤ 0,30 r.
Il est loisible, pour chaque direction de calcul, de calculer les actions sismiques horizontales à l'aide d'une analyse
modale spectrale effectuée sur un modèle plan. Dans ce cas, on doit procéder comme indiqué en 6.6.1.4 .
b. Cas où e 0 > 0,30 r.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 6.6.2.4 B)
Les notations L rx et L ry sont celles définies au paragraphe 6.6.1.4
Il est nécessaire pour chaque direction principale de calculer les actions sismiques horizontales à l'aide d'une
analyse modale spectrale effectuée sur un modèle tridimensionnel.
Dans ce modèle, les masses doivent être discrétisées de telle manière que leur centre de gravité se déduise du centre de
gravité théorique par une translation latérale e' définie comme suit :
e x = 0,05L rx
e y = 0,05L ry
Dans l'analyse, on doit considérer les deux modèles indiqués ci-dessous :
les masses sont toutes écartées du centre de torsion de l'étage considéré de la quantité (e' x ;e' y ) ;
les masses sont rapprochées du centre de torsion de l'étage considéré de la quantité (e' x ;e' y ).
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7 Actions locales
NOTE SUR L'ARTICLE 7
Indépendamment des actions d'ensemble dont l'évaluation fait l'objet de l'article 6 , certaines parties des
constructions ou des installations peuvent être soumises à des actions excédant localement celles prises en
compte dans la vérification de la résistance et de la stabilité d'ensemble de la structure. Ces actions ne sont pas à
cumuler avec les autres actions sismiques mais les vérifications doivent être étendues à tous les éléments
concourant à la résistance ou à la stabilité des parties concernées.
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Lorsque ce calcul n'est pas exigé par les présentes règles ou par le Cahier des Charges Particulières de la Construction,
ces structures secondaires ou autres sous-systèmes peuvent être calculés compte tenu de l'application aux poids des
masses qui les composent, et dans les directions appropriées de coefficients sismiques σ' égaux à :
avec :
(voir figure 29 )
Dans cette expression, T désigne la période du mode de vibration de la structure apportant la plus forte contribution à la
réponse d'ensemble ; T' la période du mode de vibration du sous-système étudié, considéré comme rigidement encastré
à sa base, de plus forte masse modale, σ r = f r /m r g (défini en 6.1.3 ) est le coefficient sismique applicable dans la
direction, étudiée au solide élémentaire dont le sous-système est solidaire, tel qu'il ressort du calcul des actions
d'ensemble.
Lorsque ce calcul est appliqué à l'un des éléments énumérés dans le tableau 7 , la valeur σ' ne peut pas être inférieure à
celle figurant dans le tableau.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 7.2
La définition des situations exposées est donnée dans les articles de ce document relatifs aux diverses catégories
d'ouvrages.
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8 Règles de vérification
8.1 Combinaison d'actions
Les combinaisons d'actions à considérer pour la détermination des déformations et sollicitations de calcul sont les
combinaisons accidentelles pour lesquelles le séisme est pondéré par un coefficient γ Q = 1 :
où :
G est le poids mort et actions permanentes de longue durée le cas échéant (précontrainte, action latérale statique
des terres P1 et B1 - voir figure 29 ) ;
E est l'action du séisme, calculée avec les règles du paragraphe 6.1 et poussée latérale dynamique des terres : P2
et B2 (voir article 10 ) ;
Q k,i sont les actions variables (charges d'exploitation avec les dégressions correspondantes, charge de neige, vent,
température) ;
ψ 1 , ψ 2 sont les facteurs d'accompagnement.
Dans les cas les plus courants où interviennent essentiellement le poids mort et les charges d'exploitation, les
combinaisons de calcul peuvent se limiter à :
S 1u = G + 0,8 Q + E + 0,1 N
S' 1u = G + E + 0,3 N
S 2u = G + E + 0,2 N + 0,4 Q
où :
N est l'action de la neige.
Les cas courants ne couvrent pas les bâtiments industriels soumis à des charges importantes et pour lesquelles les
actions d'accompagnement ne sont pas négligeables et sont définies par les D.P.M.
Il n'est pas envisagé de combiner l'action du vent avec celle du séisme.
Pour les bâtiments possédant une infrastructure enterrée et pour lesquels il peut être justifié que l'action dynamique du
terrain sur l'infrastructure puisse être découplée des actions dues aux forces d'inertie de la superstructure, on utilise les
deux combinaisons :
E = E 1 ± λE 2
E = E 2 ± λE 1
où :
E 1 est la partie dynamique de l'action des terres ;
E 2 est l'action dynamique sur la structure.
A défaut de justification plus précise, on peut dans ce cas comparer la période de vibration, fondamentale T de la
structure à la période de vibration T s de la colonne de sol située au-dessus du substratum résistant en limitant la
profondeur de celui-ci à 100 m.
En se référant au 9.4.2.2 relatif au calcul des fondations profondes, on peut évaluer la période de vibration de la colonne
de sol homogène par la formule :
T s = 4H s / V s
Dans ces conditions, le coefficient réducteur λ de la combinaison S = S i ± λS j peut être pris égal à :
λ = 1 si 0,8 ≥ T/T s ≥ 1, 25
λ = 0,3 si T/T s ≤ 0,5 ou T/T s ≥ 2
Entre les valeurs T/T s de comprise entre 0,5 et 0,8 ou entre 1,25 et 2, on peut déterminer λ par interpolation linéaire
comme indiqué sur la figure 31 .
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 8.1
Il est rappelé que les valeurs des actions variables à considérer dans le cas des situations accidentelles résultent
de l'application à leur valeur caractéristique ou nominale d'un facteur d'accompagnement ψ 1 ou ψ 2 multiplicatif
inférieur ou égal à 1 (on précise que ψ 1 correspond à une action variable de valeur fréquente et ψ 2 à une action
variable de valeur quasi permanente).
Il est rappelé que E inclut les poussées des terres et des nappes phréatiques calculées comme indiqué dans
l'article 10 .
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Dans cette expression, S d représente la sollicitation agissante de calcul résultant de la combinaison définie en 8.1 et R d
la sollicitation résistante de calcul obtenue à partir des valeurs caractéristiques f mk des résistances des matériaux
constitutifs.
Les coefficients γ m , coefficients de sécurité partiels applicables aux résistances de ces matériaux dans le cas des
situations sismiques, sont donnés dans les articles relatifs aux matériaux concernés.
Le coefficient γ R représente symboliquement le coefficient de sécurité partiel qui figure ultérieurement dans le texte. Par
défaut, sa valeur est prise égale à 1.
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9 Fondations
9.1 Liquéfaction des sols
9.1.1 Définition
On appelle liquéfaction d'un sol un processus conduisant à la perte totale de résistance au cisaillement du sol par
augmentation de la pression interstitielle. Elle est accompagnée de déformations dont l'amplitude peut être limitée ou
quasi illimitée.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.1.1
L'augmentation de la pression interstitielle s'effectue en général selon un processus cumulatif sous l'effet de
plusieurs cycles de déformations alternées. Elle peut, plus rarement, résulter d'un seul chargement monotone.
L'amplitude des déformations peut être limitée par la dilatance des sols.
La perte de résistance peut persister quelque temps au-delà de la durée de l'action sismique.
9.1.2.2
Peuvent a contrario être considérés comme exempts de risque :
a. les sols dont la granulométrie présente un diamètre à 10 %, D 10 supérieur à 2 mm ;
b. ceux dans lesquels on a simultanément :
D 70 < 74 µ
I p > 10 %
9.1.2.3
Lorsque les indications de 9.1.2.1 et de 9.1.2.2 ci-dessus laissent apparaître une possibilité de liquéfaction, il y a lieu de
procéder à des investigations complémentaires suivant les méthodes décrites en 9.1.4 ci-après.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.1.2.3
Ces investigations complémentaires ont pour objet l'évaluation de la contrainte de cisaillement provoquant la
liquéfaction. Elles peuvent consister en essais in situ ou en essais de laboratoire.
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où :
a N est l'accélération nominale (voir 3.3 ) ;
nombre de cycles équivalents n :
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Ces corrélations sont établies pour diverses valeurs de la magnitude. Il convient de veiller à la nature de la
magnitude utilisée (M S ou M L ) et de faire le cas échéant la correction nécessaire.
Les corrélations actuellement disponibles ont été établies à l'origine avec l'essai SPT. Les critères de liquéfaction
correspondants ont fait l'objet de transpositions à d'autres essais en place comme l'essai au pénétromètre statique
dont l'usage est plus répandu en France.
La mesure en continu de l'évolution de la pression interstitielle provoquée par le dispositif d'essai à la profondeur
considérée peut faciliter ou valider le diagnostic. Cette mesure peut être réalisée à l'aide d'essais en place tels que
le piézocône.
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sol et des charges supportées de deux coefficients sismiques σ H et ± σ v définissant respectivement les forces
horizontales contenues dans les plans verticaux de plus grande pente et dirigées vers l'aval, et les forces verticales
descendantes ou ascendantes.
Ces coefficients sont donnés dans le tableau 9 .
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3. Des longrines de solidarisation formant un réseau bi-directionnel et conformes aux prescriptions du paragraphe
9.3.1.1 doivent être disposées dans le cas d'appui reposant sur des pieux isolés, des groupes de deux pieux, et plus
généralement dans le cas de groupes de pieux délimitant en plan un contour dont l'une des dimensions est faible
par rapport à l'autre.
De telles liaisons sont à prévoir aussi dans le cas des barrettes, à moins que ces dernières ne forment en plan un réseau
continu dans les deux directions.
9.3.2.2 Pieux en béton moulé dans le sol et pieux exécutés à la tarière creuse
Ils doivent être armés sur toute leur longueur de la manière indiquée ci-après :
a. Armatures longitudinales
nombre minimal de barres : 6
diamètre minimal : 12 mm
section totale rapportée à la section nominale du pieu :
minimum :
sols de type a ou b 0,5 %
sols de type c 0,6 %
maximum : 3 %
b. Armatures transversales
Elles doivent être composées de spires et/ou de cerces répondant aux conditions ci-après :
diamètre minimal : 6 mm
pourcentage minimal en volume :
0,6 % en partie courante
0,8 % en zone critique
Dans la zone critique des pieux, les spires sont proscrites.
La mise en place d'épingles et de cadres en complément des cerces est autorisée dans le cas de pieuxde
diamètre important (φ > 1m).
Sauf dispositions techniques spéciales, est considérée comme zone critique, en raison des courbures que les pieux sont
exposés à y subir, la partie supérieure des pieux sur une longueur égale à 2,5 fois leur diamètre nominal.
Dans le cas d'une couche de sol dont les caractéristiques de résistance sont fortement diminuées par la sollicitation
sismique, la longueur de la zone critique doit être prise égale à la hauteur de cette couche, augmentée de 2,5 fois le
diamètre nominal.
Dans le cas où le béton est mis en place dans une chemise ou une gaine métallique abandonnée dans le sol après
coulage, la section d'acier de cette chemise ou de cette gaine peut, défalcation faite de l'épaisseur de métal susceptible
de se corroder pendant la durée de vie de l'ouvrage, être prise en compte dans l'évaluation de la quantité d'armatures
transversales définies ci-dessus sans avoir cependant pour effet de réduire ces armatures de plus de 50 %.
Les armatures transversales polygonales ne sont pas autorisées pour les pieux exécutés à la tarière continue.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.3.2.2
La classification des sols évoquée dans ce paragraphe est celle qui figure au tableau 2 figurant en note sur le
paragraphe 5.2.1 .
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orthogonalement (ou dans des directions convenables) et constituant un système complet de fondation.
Les barrettes isolées plates, dont la déformation latérale n'est pas limitée par leur disposition d'ensemble, doivent être
armées en suivant les mêmes prescriptions que celles édictées en 9.3.2.2 pour les pieux de section circulaire.
Les barrettes doivent être armées sur chacune de leurs grandes faces d'un quadrillage d'armatures horizontales et
verticales à l'espacement maximal de 35 cm.
La section totale des armatures verticales doit être supérieure à 0,5 % de la section horizontale des barrettes lorsque
celle-ci est inférieure à 1 m² et à 0,25 % de cette section lorsque celle-ci est supérieure à 2 m² ; elle doit être au moins
égale à 50 cm² dans le cas intermédiaire. Dans tous les cas elle ne doit pas excéder 3 %.
Les armatures horizontales doivent être dessinées de façon à assurer leur participation à la résistance aux efforts
tranchants agissant suivant la grande dimension horizontale de la barrette et à s'opposer au flambement des armatures
verticales disposées sur les petites faces ; à défaut, elles doivent être complétées par une armature appropriée.
Les deux nappes doivent être reliées par des armatures transversales susceptibles, en autres fonctions, de s'opposer au
flambement des armatures comprimées.
La section des armatures horizontales doit être au moins 0,1 % de la section verticale transversale des barrettes.
Les armatures transversales doivent représenter un pourcentage d'au moins 0,1 % de la section verticale longitudinale
des barrettes.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.3.2.3
Dans ce cas, on entend par " diamètre ", l'épaisseur nominale des barrettes.
9.3.2.4 Puits
a. Définition
On désigne par puits une colonne en béton creusée à la main et reportant les charges verticales à sa base, dont
l'élancement (hauteur/diamètre) est compris entre 4 et 6 et dont le diamètre est au moins égal à 120 cm.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.3.2.4 A)
Il est généralement exécuté à la main avec blindage éventuel.
On appelle " fondations semi-profondes ", les fondations non superficielles et dont l'élancement est inférieur à
6.
Dans le cas de puits de forme non circulaire, on se rattache au puits de section circulaire équivalente.
b. Dispositions constructives
armatures longitudinales :
nombre minimal de barres : 8
diamètre minimal : 12 mm
pourcentage minimal : π > 0,3 %
π étant la section totale rapportée à la section nominale B du puits.
armatures transversales :
elles sont constituées par des spires ou des cerces répondant aux conditions ci-après :
diamètre minimal : Max [φ 1 / 3 ; 8 mm]
pourcentage minimal en volume : 0,2 %
espacement maximal des spires ou cerces :
S' = 12 fois le diamètre des barres longitudinales en zone courante
S' = 10 cm en zone critique en considérant comme zone critique la partie supérieure et inférieure des
puits de longueur égale à deux fois leur diamètre nominal.
S' est l'espacement maximal nu à nu des cerces.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.3.2.4 B)
Les dispositions constructives minimales ne concernent pas les fondations semi-profondes.
Dans le cas d'une couche de sol dont les caractéristiques de résistance sont fortement diminuées par la sollicitation
sismique, la longueur de la zone critique doit être prise égale à la hauteur de cette couche, augmentée de deux fois le
diamètre nominal.
Dans le cas où le béton est mis en place dans une gaine métallique abandonnée dans le sol après coulage, la section
d'acier de cette chemise ou de cette gaine peut, défalcation faite de l'épaisseur de métal susceptible de se corroder
pendant la durée de vie de l'ouvrage, être prise en compte dans l'évaluation de la quantité d'armatures transversales
définies ci-dessus sans avoir cependant pour effet de réduire ces armatures de plus de 50 %.
9.3.2.5 Pieux de fondation préfabriqués en béton armé
La section totale des armatures longitudinales des éléments de fondation préfabriqués en béton armé doit être au moins
égale à 1 % de la section droite de ces éléments et inférieures à 3 % de cette section.
Toutes les autres dispositions relatives au nombre minimal de barres et aux armatures transversales spécifiées en
9.3.2.2 et 9.3.2.3 restent applicables à ces éléments préfabriqués selon leur forme.
9.3.2.6 Pieux battus métalliques tubulaires, pieux H, caissons de palplanches ou palplanches
Ce type de fondations doit se conformer pour les dispositions constructives, la mise en oeuvre et le calcul, aux
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réglementations en vigueur.
La liaison à la structure doit réaliser un encastrement effectif du pieu dans cette structure. Cette dernière doit être conçue
pour résister à tout éclatement dans cette zone d'encastrement (voir figure 39 ).
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.3.2.6
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9.4.1.2 vérifications
Il doit être vérifié pour tous les types de fondations énumérées au paragraphe 9.3.2.1 qu'elles sont aptes à supporter les
charges verticales, y compris celles engendrées par l'action sismique, dans l'état de déformation résultant de l'action
combinée du sol et de la structure portée.
Dans le cas d'éléments en béton armé, leur section et leur ferraillage doivent être tels que leurs états limites de
résistance ne correspondent pas à une rupture fragile.
b. Dans le but de justifier le dimensionnement des fondations profondes mises en oeuvre dans des sols dont le
comportement est mal connu, cas des sols coralliens par exemple ou ne figurant pas dans la réglementation,
on peut recourir aux publications ayant un lien avec le sujet.
Si nécessaire, il faut procéder à des essais de chargement en vraie grandeur avec, si possible,
instrumentation des fûts pour déterminer la distribution des efforts.
c. La vérification au flambement peut être effectuée en s'inspirant de la méthode proposée par MANDEL (Le
flambage en milieu résistant élastique - Mémoires et documents n° 25 - T 532) ou des travaux expérimen taux
en relation avec le sujet, publiés dans la littérature technique.
9.4.2.2 Méthode simplifiée pour le calcul des constructions sur fondations profondes
9.4.2.2.1 Domaine de validité
Les conditions suivantes doivent être simultanément satisfaites :
a. Les fondations profondes doivent avoir dans toutes les directions horizontales une flexibilité suffisante pour qu'elles
ne développent avec le sol qu'une interaction modérée et que leur déformée puisse être valablement assimilée à la
déformée du sol.
En outre, la section totale des fondations profondes doit représenter au plus 5 % de l'emprise qu'elle délimite et la
structure doit présenter, à proximité de la tête des fondations, un diaphragme horizontal de rigidité suffisante pour
uniformiser les déplacements de ces dernières.
b. La structure doit être suffisamment encastrée dans le sol pour qu'on puisse considérer que les déplacements de sa
base s'identifient à ceux du sol situé dans son emprise.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.4.2.2.1
A défaut d'un encastrement suffisant, il doit être disposé à la périphérie de la construction une bêche de
profondeur et de rigidité suffisantes pour remplir le même office.
A défaut de ces dispositions, l'interaction inertielle, alors prépondérante dans le dimensionnement des pieux, doit
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9.4.2.2.2 calculs
a. La structure est soumise aux actions sismiques de calcul correspondant au site.
b. Les fondations profondes sont calculées à partir du premier mode de vibration du sol en champ libre et en tenant
compte de leurs conditions de liaison avec la structure (articulation ou encastrement), ce qui peut conduire à une
redistribution des sollicitations initiales.
Dans le cas d'un sol de profil homogène d'épaisseur H, on peut admettre que la déformée du sol est un quart de
sinusoïde défini par le déplacement maximal à la surface (voir figure 41 ), soit :
d max = λ · a N · (ρ / G) (2H/π)²
avec :
λ = 1 en site de type S 1 ;
λ = 0,9 en site de type S 2 ;
λ = 0,8 en site de type S 3 ;
où :
p est la masse volumique du sol ;
G est le module de résistance du sol au cisaillement.
La valeur du module de cisaillement du sol doit être compatible avec le niveau moyen de déformation induit par le
séisme. A défaut de justification particulière, cette valeur peut être obtenue à partir de la valeur du module tangent G max
en la multipliant par le coefficient réducteur suivant, fonction de l'accélération nominale a N :
où :
H i , ρ i , G i représentent les paramètres relatifs à la couche i.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.4.2.2.2
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où :
V S est la vitesse des ondes de cisaillement.
Dans le cas d'un profil stratifié, cette période peut être considérée comme égale à :
Dans les zones de faible à moyenne sismicité, les dispositions constructives minimales spécifiées en 9.3.2.4
permettent de se dispenser de ces vérifications.
9.4.2.2.3 résonance
Il doit en outre être vérifié que les fondations profondes n'entrent pas en résonance avec la colonne de sol. Cette
condition est réputée satisfaite si la quantité suivante :
(T s /T i )² est soit inférieure à 0,64, soit supérieure à 1,56.
où :
T s est la période fondamentale de la couche du sol ;
T i est la période fondamentale du mouvement de tamis de l'ensemble de la structure fondation, calculée en supposant le
sol immobile.
Si la condition précédente n'est pas satisfaite, les fondations doivent être calculées par toute méthode d'interaction sol-
structure scientifiquement établie.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.4.2.2.3
La condition de non-résonance est particulièrement importante dans le cas de fondations profondes de type rigide,
telles que les barrettes (voir 9.3.2.3 ) ou les puits (voir 9.3.2.4 ), situées en zone de forte sismicité.
Lorsque les conditions suivantes sont remplies :
la fondation est constituée de pieux encastrés en tête et articulés en pied, suffisamment souples pour que l'on
puisse négliger la déformation d'effort tranchant,
l'effet de groupe est négligeable,
le sol est homogène,
la structure est notablement plus rigide que la fondation, la quantité (T s /T i )² peut être calculée par la
formule :
où :
El est la rigidité de flexion du pieu (produit du module d'Young par l'inertie de la section)
S est la section du pieu
p est la contrainte verticale statique qui s'exerce sur le pieu
g est l'accélération de la pesanteur
k est un facteur numérique qui détermine le coefficient de ballast du sol (raideur par unité de longueur de
pieu) pris égal à kG. Les valeurs de k varient généralement entre 2 et 4
ρ, G et H sont définis comme au b) de 9.4.2.2.2
Parmi les conditions de validité de cette formule, l'attention est particulièrement attirée sur celle relative à l'effet de
groupe , qui peut être importante pour des groupes denses de pieux.
9.5.1.1 Sollicitations
Les fondations superficielles sont dimensionnées en conformité avec le DTU 13.11 mais avec les sollicitations
complémentaires suivantes :
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S u1= G + Q ± E
S u2= G ± E
compte tenu de l'application à la résistance ultime du sol q u d'un coefficient de sécurité partiel de 1,5.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.5.1.1
Le coefficient de sécurité partiel de 1,5 remplace le coefficient de sécurité partiel de 2 retenu dans le DTU 13.11
pour les situations non sismiques.
Dans le cas particulier de certains sols sensibles aux vibrations, l'attention est attirée sur le fait que la résistance
ultime q u peut être différente de celle retenue pour les vérifications sous combinaisons d'actions en situation non
sismique.
2. soit par la mise en oeuvre d'ouvrages de soutènement reportant efficacement les contraintes de confinement sur les
sols en place ;
3. soit par la mobilisation mécanique d'une certaine surlargeur sur le contour de ces remblais uniquement destinée à
assurer ce confinement.
NOTE SUR 3) DU PARAGRAPHE 9.6.2.1
Cette prescription implique le maintien et l'entretien de cette surlargeur en toute circonstance.
9.6.2.2
Les matériaux à mettre en oeuvre doivent être sélectionnés de façon à posséder, dans les conditions de service du
remblai, un comportement satisfaisant sous l'action sismique envisagée.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.6.2.2
Par condition de service des remblais, on entend les conditions prévalant après achèvement des travaux : position
de la nappe par exemple.
Le comportement sismique satisfaisant est assuré si les pertes de résistance ultime sont négligeables, le risque de
liquéfaction écarté, les tassements sous sollicitation sismiques limités.
Cette prescription implique un contrôle en continu de la qualité des matériaux approvisionnés.
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9.6.2.3
Les techniques de mise en place et de compactage doivent permettre d'assurer un comportement sismique satisfaisant et
l'obtention des caractéristiques mécaniques requises.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 9.6.2.3
L'attention est plus particulièrement attirée sur les risques de déformations irréversibles induites par la sollicitation
sismique : tassement, affaissement latéral en l'absence de confinement structural. Ces déformations peuvent être
limitées par un compactage approprié.
Cette prescription implique un contrôle de la mise en oeuvre et un contrôle géotechnique " a posteriori " du remblai
dans sa globalité au moyen d'essais en place appropriés.
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où :
K ad est le coefficient de poussée dynamique active et s'exprime par la relation :
où :
γ est le poids volumique du sol humide non déjaugé ;
ϕ est l'angle de flottement interne du terrain soutenu ;
H est la hauteur de la paroi ;
β est l'angle du terre-plein avec l'horizontale ;
δ est l'angle de frottement terrain/paroi, pris égal à zéro ;
σ h est le coefficient sismique horizontal (pourcentage de g) ;
σ v est le coefficient sismique vertical (pourcentage de g) ;
θ = arctg(σ h /1 ± σ v ) est l'angle apparent avec la verticale de la résultante des forces des masses appliquées au
remblai contenu par le mur sous excitation sismique.
L'angle θ doit être limité dans l'expression de K ad , à la valeur de l'angle de frottement ϕ
A défaut de justification plus précise, il est admis que la poussée dynamique globale s'exerce à mi-hauteur de la paroi. La
cote du point d'application de la poussée spécifiée ci-avant indique que les pressions correspondantes obéissent à une
répartition uniforme.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 10.2.2
La méthode envisagée consiste à considérer chaque particule de sol comme soumise aux forces suivantes :
l'accélération de la pesanteur,
l'accélération horizontale due au séisme,
l'accélération verticale due au séisme.
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1)
En préparation à la date de parution des présentes règles.
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τ u est une contrainte de cisaillement conventionnelle (ou de référence) au sens des Règles BAEL ;
ε c est le raccourcissement du béton comprimé ;
ε cu est le raccourcissement du béton à l'état ultime.
Caractéristiques géométriques des sections et éléments :
B, B n sont l'aire et l'aire nette d'une section de béton ;
A est la section totale d'une armature (Al : armatures longitudinales ; At : armatures transversales) ;
a, b sont les dimensions d'une section mesurées suivant ses directions principales d'inertie, avec, lorsqu'il y a
lieu, b > a (voir figure 47 ) ;
a m , b m sont les valeurs moyennes de ces dimensions dans le cas d'éléments de section variable ;
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b w , b wm sont la largeur d'une âme de béton, largeur moyenne (aire divisée par la hauteur totale) dans le cas
d'une largeur non uniforme ; épaisseur d'un voile ;
h est la hauteur totale d'une section ;
h tot est la hauteur totale d'un voile, d'une console verticale ;
l est la longueur d'un élément linéaire ;
l w est la largeur d'un mur ou voile (grande dimension horizontale) ;
x est la distance de l'axe neutre à la fibre la plus comprimée ;
λ est l'élancement d'une pièce (rapport de sa longueur libre à sa plus grande dimension transversale) ;
ρ 0 , ρ ν sont les pourcentages d'armatures (respectivement géométrique et en volume).
11.2.2 Aciers
Pour les éléments principaux, les armatures pour béton armé doivent être à haute adhérence, avec une limite d'élasticité
spécifiée inférieure ou égale à 500 MPa. L'allongement total relatif sous charge maximale spécifiée doit être supérieur ou
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égal à 5 % .
11.3.1.1 Continuité
La continuité des armatures longitudinales peut être assurée par recouvrement ou par tout autre procédé dont il est établi
qu'il n'entraîne pas de fragilisation de l'armature.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 11.3.1.1
L'attention est attirée sur le fait que certains types de soudure peuvent conduire à des jonctions fragiles. Il peut en
être de même dans le cas de filetages usinés dans des conditions trop sommaires.
L'emploi de coudes ou crochets dans les pièces comprimées ou les parties comprimées des pièces fléchies est interdit.
Toutefois, en cas de nécessité (liaison avec une semelle de fondation, voisinage d'une surface libre, etc.), les ancrages
d'extrémité peuvent être assurés au moyen de coudes à 90°.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 11.3.1.2
Les retours rectilignes des coudes visés au paragraphe 11.3.1.2 doivent se situer dans la partie confinée de la
pièce ou des pièces sur lesquelles l'élément est assemblé, et être disposés le long de la face la plus éloignée
dudit élément, la concavité du coude étant dirigée vers l'intérieur du béton. Toutes dispositions doivent être prises
le cas échéant pour éviter les poussées au vide et prévenir l'éclatement du béton le long des surfaces libres.
11.3.1.3 Prescription
Toutes les longueurs de recouvrement ou d'ancrage sont à majorer de 30 % pour la part située hors zone critique et de
50 % pour la part située dans la zone critique. Chaque fois que c'est possible, on évite de recouvrir en zone critique.
Les longueurs de scellement des armatures de précontrainte sont soumises à la même majoration.
Dans les zones de recouvrement, les armatures transversales doivent respecter la règle des coutures résultant de la
transmission des efforts entre les barres longitudinales.
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Les armatures transversales, en prévenant le flambement des armatures longitudinales et assurant un certain
frettage du béton, ont pour objet de faire en sorte que les états limites ultimes surviennent par écoulement
plastique des barres longitudinales plutôt que par écrasement du béton. Elles visent également à retarder la
destruction de l'adhérence.
Des crochets d'angle au centre supérieur à 135° (pa r exemple à 180°) peuvent être utilisés à condition que soit
conservé le retour rectiligne de 10 diamètres. Les crochets à 135°, qui donnent lieu à de moindres con centrations
de contraintes, doivent cependant être préférés.
En parement, l'emploi de recouvrements rectilignes ainsi que celui de coudes ou crochets, d'angle au centre inférieur à
135° pour assurer la continuité, la fermeture ou l' ancrage des armatures transversales, est interdit.
Dans les zones critiques, les armatures transversales doivent être constituées soit par des spirales continues soit par des
cadres, étriers et épingles dont la continuité, la fermeture et l'ancrage sont obligatoirement assurés au moyen de crochets
d'angle au centre au moins égal à 135° et comportan t un retour rectiligne d'au moins 10 diamètres.
Ces armatures doivent être disposées de façon telle que chaque barre longitudinale comprimée ou chaque groupe de
barres comprimées soient individuellement maintenus par une armature s'opposant à son flambement. Ceci doit être
réalisé par au moins un cadre, ou plusieurs si la forme de la section l'exige, disposés de façon à s'opposer au gonflement
du béton.
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm au plus du nu de l'appui ou de l'encastrement.
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régions des extrémités des poutres autres que les extrémités libres. La longueur I crit de ces zones critiques est égale
à 1,5 fois la hauteur utile d à compter du nu des appuis.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 11.3.4.1
Par extrémité libre on entend une extrémité dont les rotations ne sont pas contrariées.
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diamètre minimal : 8 mm
zones critiques : volume minimal d'armatures de 0,8 % et espacement maximal égal à la plus petite valeur de :
8 ØL
0,25 a
15 cm
parties courantes : espacement maximal égal au minimum de :
12 Ø L
0,5 a
30 cm
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 11.3.5.3
Rappel des notations :
a : plus petite dimension de la section.
Ø L : diamètre des armatures longitudinales.
11.3.7 Noeuds
Ces dispositions concernent les éléments principaux.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 11.3.7
Pour les armatures longitudinales, voir paragraphe 11.3.1.3 et voir figure 47 .
Figure 56 Noeuds
Les éléments aboutissant à un noeud peuvent être considérés comme assurant un confinement suffisant de ce
dernier si leur section représente environ 80 % au moins de l'aire de la face correspondante de ce dernier.
11.3.7.1 Définition
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On entend par noeud la partie du béton intérieur au volume délimité par les plans ou autres surfaces contenant les
sections d'about des éléments assemblés et le cas échéant par les surfaces libres du béton (voir figure 56).
11.3.7.2 Armatures transversales
a. La plus importante en pourcentage volumétrique des armatures transversales disposées dans les éléments
comprimés aboutissant au noeud doit être poursuivie dans tout le volume de ce dernier.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 11.3.7.2 A)
Dans le volume commun poutre-poteau, on prolonge de préférence les nappes d'armatures transversales du
poteau.
b. Lorsque la disposition des éléments aboutissant au noeud est telle qu'elle puisse être considérée comme assurant
un confinement suffisant de toutes les faces de ce dernier, cette armature transversale peut être réduite à celle
exigée par les calculs, sans qu'elle puisse toutefois être inférieure à la moitié de celle définie dans l'alinéa
précédent.
L'espacement des lits ne doit pas excéder dix fois le diamètre des barres longitudinales ou 20 cm suivant ce qui est le
plus défavorable.
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11.6.2 Noeuds
Les armatures de précontrainte traversant les noeuds doivent être réparties entre les parties inférieures et supérieures
des poutres de manière à assurer un confinement convenable de ces dernières, dans la mesure ou le ferraillage passif
n'y pourvoit pas.
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Les structures de type 5 sont les structures fonctionnant en console verticale à masses réparties prédominantes,
les masses ponctuelles représentant moins de la moitié de la masse totale ; ce sont par exemple les cheminées,
les tours, les mâts, etc.
Les structures de type 6 sont des structures comportant des transparences dont le mode de contreventement
change avec le niveau.
Les structures, dans lesquelles plus de la moitié des masses est située dans le tiers supérieur, sont considérées
comme irrégulières et sont à classer dans l'une des catégories du tableau 11 .
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les vérifications relatives au cisaillement limite ainsi que la détermination des armatures d'effort tranchant sont
effectuées conformément au BAEL avec γ b = 1,15 et γ s = 1, en prenant en compte un coefficient de sécurité
supplémentaire de 1,25 ;
en outre, dans les zones critiques, la contribution du béton est négligée.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 11.8.1.5
Dans les zones courantes et en l'absence de reprise de bétonnage, la contrainte de cisaillement résistante à l'état
limite ultime τ u doit vérifier :
τ u ≤ (0,8f e (A t / b 0 s t ) + 0,3f tj ) 1 / 1,25
Dans les zones critiques, la contrainte de cisaillement à l'état limite ultime τ u doit vérifier :
τ u ≤ (0,8f e (A t / b 0 s t )) 1 / 1,25
La longueur de flambement I f est définie dans le DTU 23.1 (NF P 18-210) en prenant en considération le fait que la
distance entre raidisseurs latéraux peut être réduite par le coefficient (a-2 / a) 3/4 avant d'être prise en compte dans les
formules.
Le recouvrement des aciers calculés doit respecter les règles du paragraphe 11.3.1.3 .
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 11.8.2.1.1
Pour cela on recherche une loi de déformation plane limitée par les lois de déformation limite ultime découlant de
la règle des trois pivots, et dont les contraintes associées sommées sur la section droite correspondent aux
sollicitations appliquées.
pivot résultant des lois de comportement du béton : ε b1 ≤ 3,5 ‰
ε b2 ≤ 2 ‰
pivot résultant de la loi de comportement de l'acier, lorsqu'ils sont nécessaires à l'équilibre : ε a ≥ - 10,0 ‰.
Le cas de diffusion des charges localisées est à traiter spécialement.
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cette formule n'est à retenir que lorsque σ ≤ 0,5 f cj ; dans le cas contraire, le voile ou le trumeau doit être
considéré comme un poteau et vérifié comme tel.
la contrainte limite de résistance à l'effort tranchant après fissuration, compte tenu des armatures
longitudinales.
τ 3 = min (τ 1 ,τ 2 ) (1 + 3π f ) + 0,15σ
la valeur de π f étant plafonnée par 2 %
il n'est pas nécessaire de prévoir des armatures d'effort tranchant si la condition suivante est satisfaite :
τ* ≤ τ lim avec τ lim = max(τ 3 ;0,5f tj )
Lorsque la condition précédente n'est pas satisfaite, il y a lieu de prévoir des armatures d'effort tranchant
disposées horizontalement ou verticalement suivant les cas et calculées par la formule :
où :
s t est l'espacement entre les lits d'armatures A t avec s t ≤ b/3
γ s est égal à 1
f e est la limite élastique des aciers A t
Les armatures A t sont disposées :
horizontalement si α v ≥ 1,5
verticalement si α v ≤ 0,5
horizontalement et verticalement si 0,5 < α v < 1,5
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 11.8.2.1.3 A)
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Dans le cas de murs avec raidisseurs, la valeur de d' peut ne plus faire intervenir la condition liée à l f et le potelet peut
être placé dans le mur ou dans le raidisseur.
Les aciers horizontaux constituant les cadres du potelet sont de diamètre Ø t défini ci-dessus et sont espacés au plus de
20 cm.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 11.8.2.1.4
Les armatures verticales de répartition des aciers d'effort tranchant ne sont pas concernées.
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11.8.2.2 linteaux
Les armatures minimales des linteaux sont celles prévues pour le cas des poutres au paragraphe 11.3.4 .
11.8.2.3 Vérification de compatibilité de déformation
La vérification de compatibilité de déformation a pour objet de contrôler la cohérence entre la valeur choisie pour le
coefficient de comportement et les aptitudes à déformation non linéaire du voile.
Il est loisible, dans le cas des bâtiments dont la hauteur au-dessus du sol n'excède pas 28 m, de ne pas effectuer cette
vérification pour autant que l'on retienne des valeurs de q indiquées dans le tableau 12 , plus faibles que celles données
en 11.7 .
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linteaux sont pris en compte ou comme une juxtaposition des murs trumeaux indépendants si les linteaux
sont négligés.
À défaut la longueur du mur de contreventement la plus défavorable.
La continuité mécanique des armatures doit être assurée aux extrémités de poteaux (voir figure 69 ).
De plus les armatures transversales aux extrémités du poteau sur la hauteur b doivent avoir un espacement
maximal à savoir : le minimum de 12 Ø L
0,5 a
30 cm
c. murs secondaires
Un mur secondaire comporte au minimum les chaînages verticaux CV, les chaînages CL de linteaux et les
chaînages horizontaux CH suivants :
CV : 3 HA Ø 10 ou 4 HA Ø 8 - cadres Ø 6 espacés de 10 cm
CL : deux armatures HA Ø 8
Les chaînages CH sont définis au paragraphe 11.5 .
L'emplacement des chaînages CV et CL est défini au paragraphe 11.4.3 sauf qu'il n'y a pas obligation de prévoir des
chaînages CV à l'intersection des murs.
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12 Structures en maçonnerie
12.1 Généralités
12.1.1 Domaine d'application
Cet article traite des éléments structuraux et non structuraux réalisés en maçonnerie de petits éléments. Les dispositions
constructives relatives aux maisons individuelles et bâtiments assimilés sont indiquées dans la norme NF P 06-014
(référence DTU Règles PS-MI 89 révisées 92) .
Les matériaux constitutifs concernés sont :
les moellons de pierre ;
les pierres de taille ou " prétaillées " ;
les briques et blocs de terre cuite ;
les blocs en béton ;
les blocs de béton cellulaire.
Les éléments de structures constitués par ces matériaux doivent être conçus, calculés et exécutés suivant les règles
propres à ces matériaux, compte tenu des prescriptions complémentaires contenues dans le présent article.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 12.1.1
Le terme maçonnerie de petits éléments correspond au cahier des clauses techniques du DTU 20.1 (NF P 10-
202) .
Les éléments structuraux sont définis en 11.1.1 , il s'agit essentiellement de murs.
Les éléments non structuraux sont définis en 12.3.1 , il s'agit essentiellement de cloisons de distribution ou de
doublage des murs extérieurs.
Les maçonneries sans dispositions constructives particulières ont une faible résistance à l'effort tranchant,
notamment parce que les panneaux sont longs par rapport à leur hauteur, ce qui est défavorable à la formation de
bielles dans les panneaux (voir 12.2.3.2 ). Pour améliorer la résistance aux séismes, des dispositions
constructives peuvent augmenter la ductilité dans une certaine mesure ; mais il est plus efficace d'augmenter la
résistance à l'effort tranchant, en agissant sur la qualité de la maçonnerie et en lui procurant un encadrement
suffisamment réparti et résistant à l'effet des bielles.
Les normes fixent des catégories de briques et de blocs et les résistances correspondantes à la compression.
Les valeurs des résistances caractéristiques à prendre en compte dans les calculs sont les valeurs minimales de chaque
que catégorie, garanties soit par une marque de conformité à la norme, soit par des essais systématiques de réception.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 12.2.1.2
Les essais de réception sont limités à la détermination de la résistance à la compression.
12.2.1.3 aciers
Les armatures à utiliser sont celles prévues pour le béton armé et définies par les normes, la valeur à utiliser dans les
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12.2.2.1.3 pierre
Les maçonneries de moellons de pierre doivent être réalisées avec des assises horizontales.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 12.2.2.1.3
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En l'absence d'un plancher haut en béton (toiture terrasse, plancher sous comble), il est nécessaire de
prévoir des chaînages horizontaux en partie haute des murs.
Dans le cas de murs dans la hauteur des combles (pignons, refends), un chaînage suivant le rampant doit
être prévu.
Il est toujours possible de décomposer un panneau trop grand en deux panneaux plus petits au moyen d'un
chaînage vertical. On raccourcit ainsi les bielles actives travaillant en compression suivant la diagonale des
panneaux (voir 12.2.3.2 ).
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L'espacement maximal entre deux lits d'armatures, horizontaux et verticaux, doit être de 60 cm.
Pour l'application du paragraphe 12.2.2.2.7 , la section des armatures disposées au voisinage des ouvertures peut être
prise en compte dans la détermination de la section des armatures des encadrements.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 12.2.2.3.3
Ce système constructif concerne particulièrement l'emploi de briques ou de blocs de terre cuite ou de béton,
spécialement prévus pour disposer les armatures verticales et horizontales.
Les maçonneries de pierre ou de blocs de béton cellulaire ne se prêtent pas à la réalisation de ce système
constructif.
Le paragraphe 12.2.2.2.7 traite de l'encadrement des baies et ouvertures. Une largeur de 20 cm peut être
considérée comme constituant le voisinage des ouvertures.
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La continuité peut être assurée par des armatures filantes jusqu'aux appuis sur les deux faces.
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Cette dernière vérification doit être effectuée aussi pour les poteaux bordant les panneaux de maçonnerie négligés dans
le modèle. Dans leur cas, les poussées des bielles peuvent être évaluées en considérant que les déplacements relatifs
horizontaux des planchers du modèle constituent pour les bielles des déformations imposées (voir figure 77 ).
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 12.2.3.4.4
Ces panneaux négligés sont par exemple ceux qui ne remplissent pas la condition exprimée au dernier alinéa de
12.2.3.4.1 ci-dessus, ou certaines des conditions énoncées en 12.2.2.2.2 . Il peut aussi s'agir de ceux que le
projeteur a cru bon de négliger en raison de leurs faibles dimensions et du peu d'importance de leur participation à
la résistance d'ensemble. On doit veiller à ce que les panneaux négligés ne soient pas susceptibles d'engendrer
des efforts de torsion importante.
Les déplacements à prendre en considération sont ceux qui résultent de l'application, au modèle, du système de
forces défini dans l'article 6 du présent document.
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Pour les bâtiments concernés par ce paragraphe, la combinaison donnée au paragraphe 8.1 du présent document
devient celles du tableau 13 suivant :
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d. Les cloisons ne régnant pas sur toute la hauteur de l'étage doivent être encadrées par des éléments de béton armé,
métal ou bois, solidarisés entre eux et liés au gros-oeuvre.
e. La jonction de deux cloisons perpendiculaires doit être réalisée par harpages alternés à tous les lits, ou par toute
disposition constructive équivalente.
f. La surface des panneaux délimités par les éléments verticaux d'appui (cloisons ou murs perpendiculaires à la
cloison considérée, éléments d'ossature, ou potelets) ne doit pas dépasser, ouvertures comprises, 14 m², sans que
la plus grande dimension puisse excéder 5 m, ni la diagonale cent fois l'épaisseur brute.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 12.3.3.1 F)
Les panneaux présentant initialement de trop grandes dimensions peuvent toujours être divisés en panneaux
élémentaires répondant aux conditions du paragraphe. Cette division peut être réalisée par exemple au
moyen de potelets liés au gros-oeuvre.
12.3.3.2 cloisons de distribution intérieure d'épaisseur supérieure à 10 cm et éléments de mur non structuraux
Les cloisons de distribution intérieure de plus de 10 cm d'épaisseur brute et les éléments de mur non structuraux doivent
recevoir des chaînages en béton armé, métal ou bois, fixés à leurs extrémités et délimitant des panneaux suivant les
règles ci-dessous :
dimensions inférieures ou égales à 5 m,
superficie inférieure ou égale à 20 m²,
longueur de la diagonale inférieure à 50 fois l'épaisseur brute.
Les chaînages en béton armé doivent être réalisés suivant les dispositions constructives données au paragraphe
12.2.2.2.7 et les chaînages en métal ou bois doivent avoir une résistance à la traction et une rigidité au moins égales à
celles exigées des chaînages en béton armé (voir figure 79 ).
On doit examiner les répercussions que les panneaux ainsi constitués peuvent avoir sur le comportement des structures,
et prendre des dispositions en conséquence.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 12.3.3.2
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12.4.1 Généralités
Les paragraphes qui suivent ont pour objet de donner des limites d'utilisation.
Ils ne concernent ni les enduits ni les revêtements, pour lesquels aucune précaution spéciale n'est exigée.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 12.4.1
Dans les articles suivants, les renvois au paragraphe 12.2.2.2 concernent les dispositions constructives pour les
maçonneries chaînées.
12.4.5 Escaliers
Les escaliers en voûte sarrasine, les paliers constitués par des voûtes en maçonnerie, les escaliers formés de marches
prises en console dans un mur d'échiffre en maçonnerie, sont interdits.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 12.4.5
Cet article ne concerne pas les escaliers que l'on peut considérer comme des ouvrages annexes (tels que les
perrons, etc.) et dont l'effondrement ne paraît pas susceptible d'entraîner d'accident corporel.
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13 Construction en acier
13.1 Symboles utilisés
majuscules latines
G action permanente
L longueur
M moment fléchissant
N effort normal
Q action variable
R résistance
S sollicitation
V effort tranchant
minuscules latines
b largeur
f résistance (d'un matériau)
i rayon de giration
q coefficient de comportement
t épaisseur
y, z axes de la section transversale
minuscules grecques
α (alpha) multiplicateur de charge
γ (gamma) coefficient partiel de sécurité
λ (lambda) élancement
p (rho) coefficient de corrélation
ψ (psi) facteurs définissant des valeurs représentatives d'actions variables
indices
A structure acier
B structure béton
b flambement
d valeur de calcul
E effet des actions
el élastique
K critique
max maximum
min minimum
o point central
pl plastique
R résistance
S sollicitation
y, z axes de la section transversale
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On distingue :
13.3.2.1 Les structures en " portiques "
Ces structures résistent aux efforts sismiques essentiellement par la résistance en flexion des poutres, les assemblages
de type poutre-poteau devant être rigides et avoir une résistance suffisante pour ne pas être dissipatifs.
Les poteaux doivent être conçus et calculés comme des éléments non dissipatifs. Toutefois, des rotules plastiques
peuvent être admises à leur base lorsque celle-ci est encastrée.
NOTE
Dans ces structures, les zones dissipatives se développent essentiellement dans les poutres au voisinage des
noeuds d'assemblages poutre-poteau. La dissipation d'énergie se fait par déformations plastiques localisées sous
forme de rotules plastiques (R.P.) (fonctionnant en flexion alternée), comme indiqué en Figure 80 .
NOTE
Pour un portique à un seul niveau et à une seule travée, la situation assez fréquente où les rotules plastiques sont
dans les poteaux est considérée à l'article 13.3.2.5 .
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limitation de l'effet de dégradation par flambement et du contrôle des conditions de rigidité des noeuds, les
diagonales de contreventement en compression peuvent contribuer partiellement au comportement dissipatif de la
structure.
b. Contreventement en V
Dans ce système, le point d'intersection des diagonales de contreventement se trouve sur la traverse horizontale qui
doit être continue. La résistance à l'action sismique horizontale ne peut être procurée qu'en considérant la
participation conjointe des diagonales tendues et comprimées (exemples donnés en Figure 82 ).
c. Contreventement en K
Dans ce système de contreventement, le point d'intersection des lignes d'épure des diagonales de contreventement
se trouve sur l'axe des poteaux. Un tel système ne doit pas être considéré comme dissipatif (exemple donné en
Figure 83 ).
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Les structures " en portiques " et contreventées par triangulation présentent un très bon comportement
parasismique.
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avec :
V A , V B = efforts tranchants à la base repris respectivement par la structure acier et par la structure béton, pour une
distribution verticale des actions sismiques élastiques, non réduites par un facteur de comportement et basées sur
le mode fondamental de vibration dans la direction de calcul,
q A , q B = coefficients de comportement correspondant respectivement à la structure en acier et à la structure en
béton armé.
Dans le cas d'une structure composée d'un ou plusieurs niveaux en béton armé surmontés d'une ossature en acier, sauf
justification particulière par une approche plastique globale, il convient d'adopter pour q A,B la plus faible des valeurs q A et
qB.
Dans le cas de constructions pour lesquelles a N ≤ 2,5 m/s², on peut adopter un coefficient de comportement q = 2, sans
exigence particulière autre que les suivantes :
Les éléments constitutifs du système de stabilité vis-à-vis des actions sismiques doivent être au minimum de la
classe C définie au Tableau 13.5.1, excepté si une capacité de dissipation de ces éléments peut être démontrée à
partir d'essais appropriés.
Les triangulations en K sont exclues du système de stabilité vis-à-vis des actions sismiques.
Les assemblages boulonnés du système de stabilité vis-à-vis des actions sismiques sont constitués de boulons à
haute résistance précontraints, travaillant soit au frottement, soit en extension de plaques, ou éventuellement de
boulons calibrés dans des perçages à jeu réduit (boulons dits " plein trou ") travaillant en pression diamétrale.
Deux coefficients de comportement q différents peuvent être adoptés pour les deux composantes horizontales de l'action
sismique lorsque deux systèmes structuraux dissipatifs différents sont utilisés dans les directions correspondantes de
cette action ou lorsque différents matériaux structuraux en élévation interviennent dans ces directions, sous réserve
toutefois qu'il n'y ait pas un couplage des réponses dynamiques de la structure dans les deux directions.
Figure 89 Détermination de α 1 et α 4
NOTE
L'utilisation du coefficient de comportement q se place dans le cadre de la méthode définie en 6.3 .
Dans le Tableau 14 , le rapport α u /α 1 traduit la faculté de redistribuer les efforts plastiquement dans la structure : il
est donc d'autant plus élevé que celle-ci est plus hyperstatique. Cette redistribution peut être prise en compte sous
réserve que les zones dissipatives de la structure ne périssent pas prématurément, faute d'une capacité de
déformation suffisante (ductilité).
Les paramètres α 1 et α u sont des valeurs particulières du multiplicateur α des actions sismiques seules, celles-ci
étant déterminées sur la base du mode fondamental de vibration ou d'une approximation de ce mode dans le cas
d'un bâtiment régulier (cf. 6.6.1.2.4 ). Avec l'hypothèse d'une croissance monotone de α, les autres actions restant
constantes, α 1 et α u correspondent respectivement au stade d'apparition de la première rotule plastique et au
stade provoquant un mécanisme de ruine de la structure (déterminé par une analyse globale plastique du premier
ordre géométrique).
Les paragraphes 13.3 et 13.4 , ainsi que leurs commentaires distinguent différents types de structures courantes dont les
parties dissipatives concernent des systèmes de contreventement disposés dans des plans verticaux de la construction.
Pour autant, on peut également donner un rôle dissipatif à des systèmes de contreventement de même nature disposés
dans des plans horizontaux de la construction.
NOTE
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On peut notamment citer l'exemple d'une poutre au vent de toiture de grande portée, conçue comme dissipative,
reportant les actions sismiques sur des stabilités verticales d'un seul niveau (croix de Saint André ou voiles en
béton armé).
avec f y en N/mm².
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Ω est la valeur minimale des rapports Ω i = R di /S di dans toutes les zones dissipatives censées se former ;
R di est la résistance de calcul de la zone i, et S di la valeur de calcul de la sollicitation (essentiellement ici le moment
fléchissant, combiné éventuellement avec l'effort normal et/ou l'effort tranchant) exercée sur la zone i dans la situation
sismique de calcul (cf. 13.8 ).
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13.8.1 Poteaux
En dehors des poteaux situés à la base de structures en portiques (voir Figure 80 ) ou à la base de structures à
contreventement excentré (voir Figure 84 ) ou encore des poteaux de structures en consoles (voir Figure 87 ), les
poteaux doivent être considérés comme des éléments non dissipatifs.
Toutefois, tous les poteaux doivent respecter les exigences relatives à la classe des sections énoncées à l'article 13.5 , à
l'exception des poteaux des structures en consoles qui doivent être de classe A.
D'une manière générale, les poteaux doivent être vérifiés comme des éléments comprimés et fléchis. De plus, l'effort
tranchant dans ces éléments doit être borné afin de ne pas diminuer la capacité de résistance des rotules plastiques
susceptibles de se former à leurs extrémités.
NOTE
Il est réaliste de concevoir en général les poteaux comme des éléments non dissipatifs, leur capacité de
déformation en rotation aux extrémités étant faible de par la présence de l'effort normal de compression. Toutefois,
les vérifications de résistance et de stabilité effectuées sur les poteaux considérés individuellement ne permettent
pas totalement de se prémunir contre la formation éventuelle de rotules plastiques aux extrémités de certains
poteaux, au stade limite ultime de la structure et notamment lorsque le facteur de comportement q a une valeur
élevée. En revanche, il convient de s'assurer qu'aucune rotule plastique ne puisse se former en partie courante
des poteaux.
Ces moyennes sont à corriger, comme indiqué en 6.6.2.3 , si certains de ces modes ne peuvent pas être
considérés comme indépendants. Pour précision, l'équation de l'ellipse d'incertitude est la suivante :
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L'effort axial des diagonales de contreventement doit être limité à leur résistance plastique de calcul en traction :
N Sd ≤ N pl,Rd
et l'élancement de ces diagonales doit satisfaire aux conditions suivantes :
1,0 ≤ [lambar] ≤ 2,0
NOTE
Les sollicitations sismiques dans les diagonales en traction doivent être calculées en négligeant, dans la
modélisation de la structure, la rigidité des diagonales en compression.
La condition sur la valeur inférieure de [lambar] permet de répondre à l'exigence de rigidité indiquée
précédemment.
La condition sur la valeur supérieure de [lambar] permet d'éviter une dégradation trop importante des diagonales
lors de l'inversion des efforts.
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un comportement dissipatif (q > 1) de la structure mixte acier-béton (où l'on tire avantage du comportement mixte
dans les zones dissipatives).
13.A.2.1 Structures mixtes à comportement non dissipatif
Ces structures sont dimensionnées de manière à devoir résister à l'action sismique de calcul en restant dans le domaine
du comportement élastique.
Dans ce cas, les structures ne doivent satisfaire que les règles en vigueur pour la vérification des constructions mixtes
acier-béton dans le domaine élastique relevant de la norme NF P 22-391 .
13.A.2.2 Structures mixtes à comportement dissipatif de l'acier seul
Dans ce concept, il convient d'adopter des dispositions constructives appropriées permettant d'éviter une contribution du
béton dans la résistance des zones dissipatives. En particulier, les conditions spécifiées en 13.A.10 doivent être
satisfaites.
Les structures mixtes doivent être dimensionnées selon la norme NF P 22-391 pour résister aux actions de type non
sismique et selon la partie 13 des présentes règles pour résister à l'action de type sismique.
13.A.2.3 Structures mixtes à comportement dissipatif acier-béton
Ces structures mixtes doivent être dimensionnées de telle façon que, lors d'un événement sismique, certains de ses
éléments mixtes soient le siège de déformations plastiques dont la localisation et l'efficacité dissipative doivent être
parfaitement contrôlées. En particulier, les conditions spécifiées en 13.A.7 et 13.A.8 doivent être satisfaites.
Pour ce qui concerne le matériau acier de construction, les spécifications données en 13.2.2 s'appliquent.
Pour le matériau béton, l'article 11.2.1 s'applique.
Pour les aciers d'armatures, l'article 11.2.2 s'applique.
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NOTE
Pour mémoire, les facteurs de réduction de 0,85 pour les constructions moyennement régulières et de 0,70 pour
les constructions irrégulières s'appliquent à l'ensemble des valeurs de q de l'article 13.A.4 , les valeurs obtenues
n'étant pas prises inférieures à 2.
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13.A.6.3
Avec les éléments de type poutre mixte, il convient d'utiliser une largeur participante de dalle appropriée désignée par :
b + eff pour le calcul du moment d'inertie l 1 sous flexion positive,
b - eff pour le calcul du moment d'inertie l 2 sous flexion négative.
Ces largeurs participantes, considérées comme des fonctions des longueurs de poutre sous flexion positive et flexion
négative, doivent être définies sur les mêmes bases que celles de la clause 4.2.2 de la norme NF P 22-391 .
Pour une traverse courante de portique, de portée L, où des rotules plastiques (de signes opposés) sont supposées se
former aux extrémités, on peut adopter les valeurs suivantes simplifiées pour chaque partie participante de dalle située
de chaque côté du plan moyen de l'âme métallique, aussi bien sous flexion positive que négative :
b + e = b - e = 0,08 L ≤ b
où 2b est l'espacement entre poutres du plancher mixte.
(Voir figures 13A.3 et 13A.4 )
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13.A.6.4
Avec les structures mixtes en portiques, il est admis de ne pas localiser les zones fissurées des éléments et d'effectuer
l'analyse globale élastique avec des valeurs homogénéisées de rigidité en flexion sur la longueur des éléments, à savoir :
pour les poutres mixtes :
(El) eq = E a (0,6 l 1 + 0,4 l 2 )
pour les poteaux mixtes :
(El) eq = 0,9 (E a l a + E s l s + 0,4 E cm l c )
où E a l a , E s l s et E cm l c sont respectivement les rigidités en flexion de la section en acier, des
armatures longitudinales et de la section en béton du poteau mixte (comme définis dans la clause
4.8.3.5. de la norme NF P 22-391 .
En principe, l'analyse élastique globale pour le calcul des effets S d,E doit être effectuée au 2 e ordre géométrique.
NOTE
Pour mémoire, le coefficient de sensibilité θ r peut constituer un critère utile pour décider de la nécessité d'une
analyse au 2 e ordre géométrique (cf. article 6.6.1.5 ).
13.A.7.2
Pour les assemblages mixtes de type poutre-poutre ou de type poutre-poteau d'éléments sollicités essentiellement en
flexion, il convient de satisfaire la condition générale suivante (pour les deux sens de rotation de l'assemblage) :
R as,d ≥ γ E R p,d
avec :
γ E = 1,2 sous réserve de respecter la clause donnée en 13.2.2 concernant la variation de la limite d'élasticité réelle
de l'acier dans les zones dissipatives et non dissipatives adjacentes ;
R as,d moment résistant de calcul de l'assemblage mixte, incluant les contributions de l'assemblage en acier, de la
dalle connectée agissant en continuité au passage de l'assemblage, et éventuellement de l'enrobage de béton
partiel de la poutre et partiel ou total du poteau ;
R p,d moment résistant de calcul de la poutre mixte assemblée.
En outre, il convient de tenir compte de l'influence éventuelle de l'effort normal et/ou de l'effort tranchant dans la
détermination des moments résistants R as,d et R p,d .
NOTE
Le dimensionnement en capacité des assemblages mixtes de type poutre-poteau implique l'utilisation de
dispositions constructives appropriées telles que raidisseurs transversaux soudés dans l'âme du poteau lorsque
celui-ci est en acier, platine d'extrémité de poutre boulonnée et renforcée à l'aide d'un jarret, enrobage partiel de
béton armé entre les semelles ou enrobage total d'un poteau de section en acier l ou H, ceintures annulaires
soudées pour un poteau mixte avec profil creux en acier (renforcées éventuellement par des diaphragmes internes
à large ouverture), etc.
13.A.7.3
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Pour le calcul et la conception des systèmes d'attache en acier (soudures, boulons), l'article 13.7 s'applique.
13.A.7.4
La détermination du moment résistant de calcul R as,d d'un assemblage mixte peut être basée sur la méthode des
composants utilisée dans l'Annexe J de la norme NF P 22-311 (DAN de l'Eurocode 3-1-1), sous réserve d'y inclure les
composants propres aux parties en béton de l'assemblage (armatures longitudinales de la dalle, connecteurs acier-béton
d'une zone de poutre adjacente à l'assemblage, contribution aux résistances en compression locale et en cisaillement du
panneau d'âme apportée par du béton d'enrobage entre ailes de poteau, etc.).
NOTE
On peut trouver dans les normes européennes des informations détaillées sur les divers composants à considérer
pour un assemblage mixte de type poutre-poutre ou poutre-poteau, ainsi que sur la méthode d'assemblage de ces
composants (par exemple, Section 8 de l'EN 1994-1-1 et EN 1993-1-8).
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En dimensionnement sismique, il convient de réduire par le facteur multiplicatif 0,5 les valeurs de résistance au
cisaillement données dans la clause 4.8.2.7.2 de la norme NF P 22-391 pour l'adhérence mécanique par frottement entre
l'acier et le béton.
Lorsque le transfert d'effort de cisaillement entre parties en acier et en béton armé ne peut être assuré par la seule
adhérence mécanique, en particulier aux extrémités des poteaux en raison des efforts tranchants provenant des poutres,
des connecteurs acier-béton doivent être placés sur la partie en acier pour assurer un bon fonctionnement mixte des
sections des poteaux.
13.A.8.2 Poutres mixtes
L'article 13.8.2 s'applique aux poutres mixtes en T avec dalle en béton connectée sous réserve de :
considérer les résistances de calcul à la flexion M pl,Rd ou M el,Rd (sous flexions positive et négative), à l'effort normal
N pl,Rd et à l'effort tranchant V pl,Rd en conformité avec la Section 4-4 de la norme NF P 22-391 et en conformité avec
l'article 13.A.6.3 pour la définition des largeurs de dalle participante b + eff et b - eff ;
et vérifier la stabilité au déversement des poutres mixtes en conformité avec la clause 4.6.2 de la norme NF P 22-
391 .
L'article 13.8.2 s'applique sans modification aux tronçons de poutre dissipatifs, obligatoirement en acier (cf. 13.A.3.2.2.2 )
des structures mixtes avec contreventement " excentré ".
13.A.8.3 Barres de contreventement
Les articles 13.8.3.1 et 13.8.3.2 s'appliquent aux barres de contreventement obligatoirement en acier (cf. 13.A.3.2.2.1 )
des croix de Saint-André et des systèmes en V.
13.A.9.2
Dans le cas d'une poutre mixte dissipative, avec formation de rotules plastiques de signes opposés aux extrémités, il
convient de concevoir et de calculer la connexion acier-béton comme complète.
13.A.9.3
Dans les éléments structuraux non dissipatifs, l'utilisation de connecteurs non ductiles ou d'une connexion partielle avec
connecteurs ductiles est autorisée.
13.A.10.2
Une déconnexion totale de la poutre implique de ne pas utiliser de connecteurs ou d'autres systèmes de fixation de la
dalle, de ne pas clouer une tôle mince profilée (servant ultérieurement de coffrage à une dalle mixte), de respecter un jeu
suffisant entre dalle et ailes d'un poteau métallique, etc.
13.A.10.3
L'utilisation de poutres en acier partiellement enrobées de béton entre les semelles et sans dalle ou avec une dalle
totalement déconnectée peut être envisagée dans la conception de la clause 4.3.1.6 de la norme NF P 22-391 en vue de
s'opposer au voilement de l'âme et partiellement à celui de la semelle comprimée. La solidarisation de l'enrobage avec
l'âme doit satisfaire alors les dispositions constructives données aux clauses 4.3.1.(7 à 9) de la norme NF P 22-391 .
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13.A.11.3
Il convient de s'assurer, pour la situation précédente, que :
F Sd ≤ F Rd
avec : F Rd = F Rd1 + F Rd2 + F Rd3
où : F Rd1 est la résistance de contact avec la semelle du poteau :
F Rd1 = bd c (0,85f ck /y c )
et où F Rd2 est la résistance apportée par les bielles comprimées de béton :
F Rd2 = 0,7h d c (0,85f ck /γ c )
(cf. la figure 13A.6 pour le modèle de résistance en treillis et les notations).
13.A.11.4
Dans le cas d'un poteau extérieur, l'armature longitudinale de la dalle doit présenter un ancrage suffisant sur l'extrémité
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de dalle en console (ou sur une poutre de rive transversale au poteau) de manière à pouvoir atteindre sa résistance
plastique en traction.
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14 Constructions en bois
14.1 Principes généraux
Les constructions en bois situées en zone sismique doivent répondre aux exigences normatives et réglementaires en
vigueur ; elles doivent en outre se conformer aux exigences supplémentaires de conception et de résistance définies
dans le présent document.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 14.1
Les matériaux, les assemblages, la conception, le dimensionnement, la mise en oeuvre des constructions en bois
doivent être définis selon les critères de référence spécifiés par les normes et les règles en vigueur, complétées
s'il y a lieu par les recommandations professionnelles.
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14.1.4 Amortissement
Dans la suite du texte, et en particulier pour le dimensionnement des structures en bois, il est fait référence aux spectres
de dimensionnement spécifiés en 5.2.3 , établis conventionnellement pour un amortissement relatif de 5 %.
Les valeurs des coefficients de comportement, spécifiés en 14.4 , et associés aux spectres de dimensionnement, tiennent
compte de l'influence des taux d'amortissement que l'on peut raisonnablement estimer pour chaque type de structure.
Par voie de conséquence, la correction pour amortissement différent de 5 % de 5.2.3.4 n'est pas applicable.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 14.1.4
La concordance des essais en grandeur réelle n'est pas suffisante pour que l'on puisse s'y référer de façon
précise. Cette spécification doit être considérée comme provisoire.
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14.1.5.2 assemblages
Les assemblages rigides et les assemblages semi-rigides non ductiles ne sont pas dissipatifs.
Les assemblages semi-rigides (semi-ductiles et ductiles) sont dissipatifs (voir exemple de diagramme en figure 93 ).
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 14.1.5.2
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14.1.5.3 structures
Les structures comportant des assemblages dissipatifs sont considérées comme dissipatives, en proportion de la ductilité
et du nombre de leurs assemblages.
14.2 Assemblages
Les assemblages mécaniques utilisables dans les constructions parasismiques sont nécessairement des assemblages
définis par les règles en vigueur.
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c. Stabilité
Le nombre des dispositifs de stabilité doit être supérieur ou égal à deux dans la direction de calcul.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 14.3.1 C)
Cette disposition est destinée à éviter que la rupture d'un dispositif unique n'entraîne un effondrement
d'ensemble.
14.3.2 Régularité
Lorsque les critères de régularité définis aux paragraphes 6.6.1.2 et 6.6.1.3 sont respectés, les structures peuvent être
considérées comme régulières à moyennement régulières ; on peut dans ce cas appliquer la méthode simplifiée définie
en 6.6.1.3 , avec les coefficients de comportement appropriés définis en 14.4 pour les bâtiments réguliers ou
moyennement réguliers.
Lorsque l'un ou plusieurs des critères précédents ne sont pas respectés, les bâtiments doivent être considérés comme
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irréguliers. Dans ce cas, on doit appliquer la méthode générale donnée au paragraphe 6.6.2 avec les coefficients de
comportement appropriés définis en 14.4 pour les bâtiments irréguliers.
14.4.1 Structures dont les assemblages sont caractérisés par référence aux Règles CB.71
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Ces valeurs concernent les structures satisfaisant aux critères de régularité spécifiés en 6.6.1.2 .
Pour les structures à régularité moyenne (critères définis en 6.6.1.3 ), il faut prendre 85 % des valeurs du tableau.
Pour les structures irrégulières, il faut prendre 70 % des valeurs du tableau. Dans tous les cas, la valeur du coefficient de
comportement ne peut pas être inférieur à 1.
NOTE SUR LES PARAGRAPHES 14.4.1 ET 14.4.2
La caractérisation des assemblages peut aussi faire référence aux critères de l'Eurocode 5 .
Les valeurs des coefficients q indiquées au tableau 19 doivent être considérées comme provisoires, compte tenu
du caractère incomplet des informations et définitions actuellement disponibles au sujet des assemblages.
Des compléments d'information issus d'essais d'assemblages statiques et notamment cycliques, d'essais de
structures en vraie grandeur, de simulations numériques, d'analyses post-sismiques sont indispensables pour
procéder à une révision.
Des valeurs de q différentes de celles du tableau 19 peuvent être déduites de résultats expérimentaux portant sur
des assemblages ou des structures en vraie grandeur, soumises à des séries de chargements cycliques alternés,
ou encore à des chargements définis à partir d'accélérogrammes.
14.4.2 Structures dont les assemblages sont caractérisés par référence aux Règles CB. 71 et par leur classe de
ductilité
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Lorsque les systèmes de contreventement sont en parallèle (déplacements liés), c'est-à-dire lorsqu'un plan de
contreventement est constitué de plusieurs systèmes composés de matériaux différents, ou lorsque plusieurs plans de
contreventement, chacun constitué d'un matériau unique, sont reliés par des diaphragmes horizontaux considérés
comme indéformables dans leur plan (voir exemple de la figure 99 ) le coefficient de comportement moyen à prendre en
compte peut être déterminé par la formule indiquée au paragraphe 11.7.4 :
14.5 Vérifications
14.5.1 Combinaisons d'actions
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14.5.2 Contraintes
Les valeurs maximales des contraintes sont celles des limites élastiques définies par les règles en vigueur.
A défaut de définition réglementaire des limites élastiques des assemblages, on applique la définition donnée au
paragraphe 14.2.2 .
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15 Façades légères
15.1 Généralités
15.1.1 Objet
Le présent article concerne les menuiseries, façades légères et verrières.
Il définit les prescriptions complémentaires auxquelles les ouvrages doivent satisfaire, en sus des règles normales, pour
que leurs performances sismiques puissent être atteintes avec une fiabilité jugée satisfaisante. En particulier, il donne le
moyen de proportionner la résistance des ouvrages à l'intensité des secousses sismiques dont on entend les protéger.
15.1.5 Terminologie
En vue de l'application des méthodes de calcul spécifiées en 15.4 du présent article, il est procédé ci-après à une
classification des façades légères en se basant sur les définitions données par la norme NF P 28-001 .
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 15.1.5
L'article 15 se limite aux parois dont l'inclinaison sur la verticale est inférieure ou égale à 15°.
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15.2 Actions
15.2.1 Généralités
Les actions considérées sont les actions locales s'exerçant sur des éléments isolés, ou faisant partie d'un ensemble. On
distingue trois types d'éléments (voir figure 103 ) :
a. L'élément de façade supporté par la structure principale du bâtiment.
b. L'élément de façade supporté par une structure dépendant elle-même de la structure principale.
c. L'élément étant à la fois élément de façade et structure autoportante.
Pour les deux premiers types, les actions à appliquer sont calculées conformément à l'article 6 et au paragraphe 8.3.1 ou
le cas échéant précisées dans les Documents Particuliers du Marché.
Dans tous les cas, ces actions se traduisent par :
des efforts appliqués à l'élément, en fonction de la masse de l'élément et des coefficients sismiques ;
des déformations différentielles imposées entre deux niveaux consécutifs par les déplacements du gros oeuvre.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 15.2.1
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15.2.2.1.1 efforts
Les effets de l'accélération imposée sur cet élément entraîne des efforts horizontaux et verticaux tels que :
F x = σ x . Mg
F y = σ y . Mg
F z = σ z . Mg
où : M désigne la masse de l'élément considéré, et g l'accélération de la pesanteur.
Si un élément est rigide et se trouve rigidement fixé à la structure, le coefficient σ inclut le coefficient q du bâtiment, sinon
une étude particulière est nécessaire, en liaison avec le § 15.4.1.2
15.2.2.1.2 sollicitations
Les efforts appliqués à l'élément de façade engendrent des sollicitations dans les composants de l'élément et sur les
supports qui le liaisonnent au gros oeuvre.
Comme pour le calcul des sollicitations dues aux charges permanentes ou aux effets du vent, il faut tenir compte de la
nature et du nombre de degrés de liberté aux noeuds des éléments (liaison entre éléments, éclisse, continuité, etc.) et
aux appuis de fixation (exemples donnés en figure 105 ).
Pour les efforts sur les supports, il faut combiner leurs différentes composantes conformément aux indications du
paragraphe 6.4 .
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 15.2.2.1.2
La combinaison des composantes des efforts dépend de la fonction de l'attache. Une ou deux composantes
peuvent être négligées.
Quelques exemples :
Attache porteuse fixe en X, Y, Z : zéro degré de liberté ;
Attache porteuse libre en Y pour permettre la dilatation : un degré de liberté ;
Attache vent fixe en X et Y, libre en Z : un degré de liberté ;
etc.
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Les types d'éléments visés à l'alinéa c) de 15.2.1 doivent être traités conformément aux règles de calcul de l'article 6 .
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valeurs des limites élastiques des différents constituants de la façade. La rupture de certains éléments fragiles peut être
admise dans les conditions précisées en 15.5 . On doit donc vérifier :
S d ≤ R d (f e )
où :
S d est la Sollicitation agissante de calcul résultant de la combinaison définie en 15.2.4 ;
R d est la Sollicitation résistante de calcul, fonction de la limite élastique f e .
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 15.3
Dans l'inégalité définie en 8.2 .
les coefficients de sécurité γ R et γ m sont pris égaux à 1, et la valeur f mk caractéristique de la limite élastique est
prise égale à la valeur de f e à 0,2 % d'allongement.
où : σ i et σ j sont les coefficients sismiques, tels que définis en 7.2, au niveau des points de fixations résultant de
l'analyse de la structure porteuse au titre des actions d'ensemble (voir figure 108 ).
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 15.4.1.2
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15.5.4 Verrières
Le respect des objectifs E1 et E2 impose l'utilisation de verre feuilleté.
Dans le cas de vitrages isolants, il est admis d'utiliser du verre recuit en face supérieure dans le cas de l'objectif E1 ;
dans le cas de l'objectif E2, cette disposition nécessite des justifications particulières.
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16.2 Terminologie
16.2.1 Composants
Les composants visés sont :
des composants linéaires (poutres, poteaux, etc.),
des composants plans (éléments de planchers, éléments de murs, etc.),
des composants de fondations (plots à encuvement, etc.)
16.2.2 Structures
Elles sont le résultat de l'association de ces composants, entre eux ou avec des parties coulées en place ou maçonnées,
au moyen d'assemblages leur conférant un comportement équivalent à celui d'une structure monolithique en situation
sismique.
Parmi ces structures, on distingue :
les structures à portiques obtenues par l'assemblage de poteaux préfabriqués ou non et de poutres préfabriquées,
associées ou non à des planchers,
les structures à parois de contreventement. Les parois de contreventement résultent de l'assemblage de
composants plans verticaux fonctionnant suivant la nature de leurs liaisons soit en consoles indépendantes, soit en
consoles associées.
16.2.3 Chaînages
Le comportement monolithique des structures réalisées à partir de composants préfabriqués est obtenu notamment par
la mise en place de chaînages et éventuellement de systèmes de triangulation.
Les chaînages peuvent être réalisés soit entièrement sur site, soit être incorporés dans les composants.
On distingue :
Les chaînages périphériques :
A chaque niveau de plancher et au niveau de la toiture, il doit être prévu un chaînage périphérique mécaniquement
continu et dimensionné de manière à reprendre les efforts de traction et de traction-flexion développés dans leur
fonctionnement en diaphragme.
Les chaînages transversaux :
Ces chaînages transversaux qui doivent être ancrés dans le chaînage périphérique jouent le rôle de tirants. Ils
peuvent être constitués par :
les armatures sortant en attente des composants et conçues pour ce rôle,
des armatures longitudinales disposées dans les joints entre les composants plans constitutifs du plancher,
des poutres coulées en place ou préfabriquées dont les armatures sortant en attente sont ancrées dans le
chaînage périphérique.
Les chaînages verticaux :
Ils jouent le rôle d'armatures tendues dans le fonctionnement en console du contreventement vertical. Ils sont
rendus continus sur toute la hauteur du bâtiment ou de l'élément (voir figure 57 ). Ils peuvent être incorporés dans
les composants préfabriqués, auquel cas ils doivent être reliés entre eux d'une manière non fragile.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 16.2.3
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16.4.2 Matériaux
Eléments en béton armé : voir les paragraphes 11.2.1 et 11.2.2 .
Eléments en béton précontraint par pré-tension :
Béton : pour les éléments précontraints par pré-tension, la résistance du béton doit être au moins égale à f c28 = 30 MPa.
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c. Armatures longitudinales
Zones critiques :
La section des armatures longitudinales passives à disposer dans les zones critiques est celle donnée au
paragraphe 11.3.4.2 .
Leur ancrage dans les zones critiques est réalisé conformément au paragraphe 11.3.1.3 .
Régions non critiques :
Cas des éléments précontraints :
Les pourcentages d'armatures actives à disposer sur une face tendue doivent satisfaire aux conditions
suivantes :
Pmax = 2,5 %
Po min = 0,80(f tj /f peg )100 ( %)
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où :
f tj est la résistance caractéristique à la traction du béton de l'élément (en MPa) ;
f peg est la limite d'élasticité garantie de l'acier de précontrainte (en MPa).
Cas des éléments en béton armé :
Le pourcentage d'armatures à disposer sur une face tendue (hors zone de recouvrement) doit satisfaire aux
conditions du paragraphe 11.3.4.2 .
d. Armatures transversales
Des armatures transversales constituées par des cadres, comme indiqué en 11.3.4.3 , doivent être disposées dans
les zones critiques et espacées de d/2 dans les régions non critiques.
La section d'armature transversale à disposer vis-à-vis de la sollicitation sismique est déterminée comme indiqué en
11.3.4.3 .
b. Armatures longitudinales
Voir le paragraphe 11.3.5.2 .
c. Armatures transversales
Voir le paragraphe 11.3.5.3 .
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Le béton de clavage doit présenter une résistance f c28 d'au moins 30 Mpa.
La transmission des efforts tranchants de la poutre préfabriquée au béton de clavage doit être assurée par l'une ou
l'autre des deux dispositions suivantes, ces deux dispositions ne devant pas être combinées :
par embiellement au niveau de l'interface verticale, nécessitant que le plan de reprise présente des
indentations horizontales de 10 mm de profondeur minimale, espacées au plus de 50 mm ;
par appui sur le poteau, ce dernier devant être dimensionné en conséquence et l'about de la poutre devant être
rugueux.
Dans les deux cas, les têtes de poteau doivent être armées pour prévenir les risques d'éclatement.
Les abouts des poutres doivent présenter des indentations de largeur et de profondeur minimales de 10 mm et
espacées de 50 mm au plus.
b. Assemblage poutre-poteau sans armature en attente pour liaison de tête (assemblage par broche d'éléments en
béton armé)
La reprise des efforts de traction s'effectue dans la poutre au moyen de boucles entourant le dispositif de liaison et
ancrées au-delà de la longueur nominale de scellement des armatures actives I sn , en majorant de 50 % la longueur
de scellement nécessaire en situation non sismique. Ces boucles, dont le diamètre est d'au moins 8 mm, sont
espacées au plus du quart de la hauteur de la poutre sans excéder 150 mm.
Les broches et le volume d'assemblage intéressé sont dimensionnés pour reprendre l'ensemble de la sollicitation
sismique en considérant pour les efforts horizontaux du séisme les efforts de cisaillement, l'effet goujon et les effets
d'encastrement locaux. Les broches sont ancrées en tête de poteau et dans la poutre, comme indiqué en 11.3.1.3 ,
l'ancrage dans la poutre étant éventuellement complété par un assemblage de type boulonné ou soudé (voir le
paragraphe 16.4.5.1 ).
A défaut, conventionnellement, les broches sont dimensionnées pour équilibrer en traction, à leur limite élastique,
au moins :
3H + V
où :
H est la force globale horizontale résultant de la combinaison des actions,
V est l'effort de traction (séisme, flexion ).
c. Autres types d'assemblages
Ils sont réalisés conformément aux principes énoncés dans ce texte.
NOTE SUR LE PARAGRAPHE 16.4.5.2
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Il s'agit généralement de toitures constituées par un réseau de pannes recevant des couvertures légères de type "
bac acier " ou semi-légères constituées par des composants en béton cellulaire armé. Dans le cas où ces
couvertures ne présentent pas une rigidité suffisante pour développer un réseau de bielles, un système de
triangulation doit être prévu de manière à conférer à la toiture un comportement en cadre rigide.
Le fait de considérer les pannes en tant qu'éléments secondaires justifie le fait de pouvoir ancrer les broches dans
les régions délimitées par la longueur I sn et à admettre ainsi des recouvrements d'armatures dans ces régions.
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