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J’ai hâte de vivre dans un monde où les gens ne seraient plus jugés en fonction de ceux ou celles
avec lesquels ils sortent / se marient / sont liés, ont des relations sexuelles (ou pas) /
sont vus (…) mais sur leur propre valeur en tant qu’individu.
Lisez les documents suivants et répondez aux questions sous la forme de phrases
en rédigeant correctement et lisiblement sur une feuille. [ATTENTION : Si votre travail
est incomplet, bâclé ou a manqué de sérieux, une autre heure de retenue vous sera
donnée pour terminer ou recommencer tout votre travail].
Document 1 : Orientation sexuelle : c’est quoi ?
L'homosexualité, la bisexualité, la pansexualité, l’asexualité ne sont pas des maladies et ne
constituent ni un délit, ni une perversion. L’orientation sexuelle s'affirme avec la maturité sexuelle,
même si le sentiment amoureux (hétéro, bi ou homo) peut se révéler bien avant la maturité sexuelle.
En grec "homos" veut dire même et "heteros" autre.
Si une fille éprouve de l’attirance pour une fille, ou un garçon pour un garçon, ces personnes peuvent
se désigner ou non comme homosexuel·le, gay ou lesbienne.
Une fille qui éprouve de l’attirance pour les filles et les garçons, ou un garçon qui est attiré par les
filles et les garçons peuvent se désigner ou non comme bisexuel·le·s.
Une personne pansexuelle se définit comme d'attirée sexuellement et/ou sentimentalement par un
individu indépendamment de son sexe ou genre.
Une personne asexuelle se définit comme quelqu’un qui ne ressent d’attirance sexuelle pour
personne.
L'homosexualité, la bisexualité et l’asexualité existent depuis toujours, tout comme
l'hétérosexualité. Et les humains n'ont rien inventé, ces orientations existent aussi chez les animaux.
Nous sommes toutes et tous différents. Cette grande diversité se retrouve aussi dans l'amour
et la sexualité. Mais les différences entre les gens peuvent faire peur. La peur paralyse ou parfois
rend violent. La peur et le rejet de l'homosexualité s'appellent l'homophobie. Ce même phénomène
existe à l’encontre des personnes bisexuelles et se nomme biphobie.
Ni le look, ni le choix d'un métier ne peuvent être un indice d'homosexualité. Non, tous les gays ne
sont pas efféminés et toutes les lesbiennes ne sont pas masculines.
Il est impossible de deviner l’orientation sexuelle (hétéro, homo, bi, asexuel etc.) de quelqu’un en
le·la croisant dans la rue par exemple. L’orientation sexuelle n’a rien à voir avec la valeur d’une
personne.
[D’après Ciao.ch]
Document 2 : Les différentes catégories de détenus dans les camps de concentration nazis
Les opposants politiques — essentiellement des communistes, des démocrates sociaux et des
syndicalistes — furent les premières victimes des persécutions dans l'Allemagne nazie. Les
Témoins de Jéhovah, qui refusaient de servir dans l'armée allemande ou de prêter le serment
d'obédience à Adolf Hitler, furent également visés. Les homosexuels allemands, dont l'orientation
sexuelle était considérée comme une entrave à l'expansion de la population allemande, furent aussi
victimes des persécutions. Beaucoup furent emprisonnés puis, après avoir purgé leur peine, placés
en détention provisoire dans des camps de concentration.
Les nazis persécutèrent ceux qu'ils considéraient “racialement inférieurs”. Si l'idéologie raciale nazie
visait principalement les Juifs, elle s'étendait aussi aux Tsiganes, aux Slaves et aux Noirs. Les Juifs
étaient perçus comment des ennemis de par leur “race” ; et furent soumis à des arrestations et des
internements arbitraires. A partir de 1941, ils furent systématiquement assassinés. Les Tsiganes
furent également visés par les persécutions pour des motifs raciaux. Les Polonais et les autres
Slaves étaient considérés comme relevant d'une race inférieure et étaient destinés à l'oppression,
au travail forcé, et parfois à la mort. Les traitements les plus brutaux dans les camps de
concentration nazis étaient réservés aux Juifs.
A partir de 1938, les Juifs des camps étaient identifiés par une étoile cousue sur leurs uniformes de
prisonniers, étoile qui était un détournement du symbole juif de l'étoile de David. Après 1939, et
avec quelques variantes d'un camp à l'autre, les catégories de prisonniers furent identifiées par un
système de marquage combinant un triangle inversé coloré et des lettres, cousus sur leurs
uniformes rayés. Les badges permettaient aux gardes SS de connaître le motif de l'incarcération.
Les criminels étaient distingués par un triangle inversé vert ; les prisonniers politiques portaient un
triangle rouge ; les asociaux (dont les Tsiganes, les non-conformistes, les vagabonds) portaient un
triangle noir ou — pour les Tsiganes dans certains camps, un triangle marron. Les homosexuels
étaient identifiés par un triangle rose et les Témoins de Jéhovah par un triangle violet. Les
prisonniers non allemands étaient identifiés par la première lettre du nom allemand de leur pays qui
était cousue sur leur badge. Les deux triangles qui formaient le badge en forme d'étoile juive étaient
jaunes, à moins que le prisonnier juif en question ne fît également partie d'une autre catégorie de
prisonniers. Un prisonnier politique juif, par exemple, était identifié par un triangle jaune sous un
triangle rouge.
Les Nazis imposèrent l'étoile jaune de David à tous les Juifs d'Europe non seulement dans les
camps mais dans la majeure partie de l'Europe occupée.
D’après https://encyclopedia.ushmm.org
A- TRAVAIL DE RECHERCHE :
1- Faites des recherches au CDI (livres d’Histoire, sites internet) sur le célèbre
mathématicien et cryptologue Alan Turing (1912-1954) et rédigez sa biographie
[60 mots]
B- SUJET DE REFLEXION :
« La discorde est le plus grand mal du genre humain, et la tolérance en est le seul
remède » [VOLTAIRE, Dictionnaire Philosophique, 1764].
Êtes-vous d’accord ? Dans un paragraphe argumenté, vous commenterez cette
citation de Voltaire (1694-1778) avec vos connaissances et vos expériences
personnelles [100 mots].