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Les consommateurs, trop habitués aux promotions à longueur d'année, sont moins

nombreux que les années précédentes à prévoir de céder aux sirènes de cette
opération venue des États-Unis.

Les Français commenceraient-ils à se lasser du Black Friday ? D'après une étude menée
par l'Observatoire Société & Consommation (Obsoco), 41% d'entre eux envisagent en
effet de profiter de cette journée prévue cette année le 26 novembre, contre 57% en
2019. Ce concept importé des États-Unis reste populaire dans l'Hexagone, mais les
consommateurs, bombardés de promotions à longueur d'année, commencent à
privilégier d'autres périodes pour faire leurs emplettes, voire d'autres modes de
consommation.

Parmi les raisons qui détournent les Français de cette période de promotions hivernale,
80% des personnes interrogées estiment que cette journée est associée à la notion de
surconsommation. Ils sont 57% à considérer que le Black Friday les incite à acheter des
produits dont ils n'ont pas vraiment besoin, et 13% d'entre eux se déclarent
aujourd'hui «contre le principe» même du Black Friday.

Surenchère
«Il y a une forme de surenchère promotionnelle qui a lieu toute
l'année, explique Agnès Crozet, secrétaire générale de l'Obsoco. C'est presque
difficile d'acheter un produit aujourd'hui qui ne soit pas en promo! Les
Français se sont ainsi habitués à n'acheter que des  «prix barrés», donc le
Black Friday et les soldes créent moins l'évènement.»
Dans le détail, les Français sont donc 51% seulement à considérer que le Black Friday
est une occasion de faire de bonnes affaires. C'est 15 points de moins qu'en 2019. Ils
sont surtout 27% à considérer que les promotions affichées durant le Black Friday n'en
sont pas de vraies, contre 16% seulement il y a deux ans. «Les gens croient de moins
en moins à la réalité des promotions, constatant parfois que les distributeurs
augmentent les prix avant cette journée pour créer de fausses promos , poursuit
Agnès Crozet. Il y a aujourd'hui une défiance à l'égard des prix affichés.»
Par ailleurs, la tendance aux produits d'occasion «est aujourd'hui largement
installée»,  note Agnès Crozet. «C'est une norme de consommation qui répond à
plusieurs aspirations, dont la conscience écologique mais aussi la possibilité
d'acheter des produits de marques pour moins cher », poursuit-elle. Finalement,
29% des Français seraient pour une annulation pure et simple du Black Friday,
pour «ne pas pénaliser le commerce en magasin» . Ils sont encore 37% à n'être pas
favorables à cette proposition, mais ce chiffre est en baisse (-4 points en deux ans).
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A noter tout de même qu'avec les 142 milliards d'euros d'épargne accumulés
depuis le début de la pandémie, il y a fort à parier que la part -certes possiblement
amoindrie- des Français qui profiteront du Black Friday pourrait bien être un peu moins
regardante à la dépense...

https://www.caminteresse.fr/economie-societe/black-friday-definition-1155631/
https://www.lefigaro.fr/conso/cette-annee-le-black-friday-interesse-moins-les-francais-selon-
une-etude-20211122

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