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La ville actuelle est créée en 1873 par la fusion de Buda — alors capitale de la Hongrie — de Pest et
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d'Óbuda . Elle a pour origine le site d'Aquincum , un point de peuplement celte devenu capitale de la
3
Pannonie inférieure pendant l'époque romaine . Les Magyars arrivent dans la région au ixe siècle. Leur Héraldique
4 Drapeau
premier point d'implantation est pillé par les Mongols en 1241-1242 . La ville est reconstruite et devient l'un
5 6
des centres de la culture humaniste de la Renaissance au xve siècle . Après près de 150 ans de domination
ottomane, elle poursuit son développement et connaît son apogée avec l'épanouissement de l'ère industrielle
aux xviiie et xixe siècles. Après la fusion de 1873 et l'accession de la ville au rang de seconde capitale de
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l'Autriche-Hongrie, Budapest atteint les proportions et les caractéristiques d'une ville mondiale . Marquée
par les différentes traces léguées par l'histoire, Budapest a notamment été l'épicentre de la révolution
hongroise de 1848, de la République des conseils de Hongrie de 1919, de l'opération Panzerfaust en 1944,
de la bataille de Budapest de 1945 et de l'insurrection de 1956.
8, 1, 9
Considérée comme l'une des plus belles villes d'Europe et comme la « perle » du Danube , son
panorama, le quartier du château de Buda, l'avenue Andrássy et le métropolitain du Millénaire figurent au
8, 10
patrimoine mondial de l'UNESCO . Destination touristique importante, la ville attire plus de 4,3 millions
11
de visiteurs par an .
Plus grande ville du pays, elle en est le principal centre politique, culturel, commercial et industriel. Elle
abrite le Parlement hongrois, les bâtiments ministériels et les ambassades du pays ainsi que les sièges sociaux
des entreprises installées en Hongrie. Son ancien statut de cocapitale de l'Autriche-Hongrie lui confère un
rayonnement important dans la Mitteleuropa. La partition du royaume de Hongrie à la suite du traité de
Trianon en 1920 en fait une ville démesurée pour la Hongrie dans ses frontières actuelles. La macrocéphalie De haut en bas et de gauche à droite :
dont est atteinte la ville se concrétise par la convergence de la plupart des réseaux routiers et ferroviaires du
basilique Saint-Étienne, statue de la Liberté
pays en son centre et des écarts démographiques et économiques disproportionnés entre la capitale et la
12 13 à la Citadelle du mont Gellért, place des
province (près de 20 % de la population hongroise est budapestoise). Avec ses 1 702 297 habitants
(l'aire urbaine en compte 2 524 697), Budapest est également la deuxième ville la plus peuplée d'Europe Héros, bastion des pêcheurs, parlement
centrale, Berlin étant la première. Elle en est également considérée du point de vue des échanges hongrois au bord du Danube, pont des
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économiques comme une importante plaque tournante . En effet, la capitale hongroise se trouve à 161 km chaînes.
à l'est-sud-est de Bratislava, à 214 km à l'est-sud-est de Vienne, à 441 km au sud-est de Prague, à 545 km au
Administration
sud-sud-ouest de Varsovie et à 688 km au sud-est de Berlin. Budapest est en outre située à 1 244 km à l'est
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de Paris. La ville abrite le siège de l'Institut européen d'innovation et de technologie (IET) . Pays Hongrie
Région
Hongrie centrale
(régió)
Budapest
udapest
Sommaire
Géographie
Géologie et géomorphologie
Topographie et hydrographie
Climat
Aires faunistiques, floristiques et paysagères
Géolocalisation sur la carte : Hongrie
Nom et attributs
Toponymie
Héraldique
Budapest
Histoire
Population
Structure et dynamiques démographiques
Structure sociale
Minorités culturelles et religieuses
Équipements
Éducation Liens
Transports
Économie
Activités économiques
Emploi
Organisation administrative
Collectivité métropolitaine
Liste des bourgmestres principaux
Collectivités des minorités
Arrondissements et quartiers
Budget
Politiques publiques
Patrimoine urbain
Monuments historiques
Espaces verts
Cimetières
Ponts et ouvrages d'art
Grands projets urbains
Médias et société civile
Médias
Vie associative
Clubs et équipements sportifs
Cultes
Églises catholiques romaines et catholiques de rites orientaux
Églises protestantes
Judaïsme
Islam
La ville dans les représentations
Littérature
Peinture
Cinématographie
Photographies
Quelques vues de la ville
Jeu vidéo
Relations internationales
Jumelages
Partenariats
Personnalités liées à la ville
Bibliographie
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Géographie
Géologie et géomorphologie
Budapest est située entre plusieurs régions naturelles de Hongrie. À l'ouest s'étend le massif de Transdanubie avec d'une part les collines de Buda jusqu'à
Zsámbék et d'autre part les monts du Pilis jusqu'à Esztergom et le coude du Danube. Avoisinant parfois les 500 m, ces massifs se sont formés au Trias et se
composent principalement de calcaire et de dolomite dans lesquels l'eau a créé des grottes dont les plus célèbres sont la grotte de Pálvölgy et la grotte de
Szemlőhegy. Le point culminant de la ville est le János-hegy, à 527 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le point le plus bas est la surface du Danube qui se
trouve à 96 mètres au-dessus du niveau de la mer. De l'autre côté du fleuve, dans la partie orientale de la ville, la plaine de Rákos est délimitée au nord par le
massif du Cserhát et à l'est par le massif de Gödöllő. Elle rejoint par le sud la grande plaine sédimentaire de l'Alföld, qui s'étend le long du Danube et de la
Tisza.
Pourvoyeuse de nombreuses sources d'eau thermale, Budapest débite 40 000 000 litres d'eau chaude et 30 000 000 litres d'eau tiède par jour. Ces sources sont
à l'origine des établissements de bain et des thermes qui ont fait la réputation de la capitale. Le plus vaste ensemble de thermes souterrains au monde a été
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découvert à Budapest en 2008 .
Topographie et hydrographie
L'agglomération de Budapest s'étend sur une surface de 525 km2 au nord de la Hongrie. La ville est entourée par les
localités du comitat de Pest. Elle s'étend sur 25 km du nord au sud, 29 d'est en ouest.
Axe médian de Budapest, le Danube s'écoule dans la ville sur une longueur de 28 km et une largeur variant de 230 à
380 m. Le milieu de son lit est occupé par les îles d'Óbuda au nord et Marguerite un peu plus au sud. Une troisième,
l'île de Csepel, fait seulement partie de la ville par son extrémité nord.
Budapest joue les contrastes d'une rive à l'autre du fleuve. À l'ouest, la ville-haute de Buda située sur la colline du
château s'étend jusqu'au pied du mont Gellért. Lors de l'Âge d'or de la ville et de son union avec Pest, les faubourgs
de la ville-basse se structurent autour de grandes percées et boulevards. Durant le xxe siècle, les collines verdoyantes
des monts du Pilis sont grignotées par une urbanisation diffuse, essentiellement constituée de maisons individuelles et
de villas. Cet étalement est relativement contenu par les différents secteurs forestiers protégés à l'ouest de la ville. À
Budapest vu par le satellite Spot.
l'est, Pest, plus centré sur les activités économiques, avec son centre administratif, politique avec le Parlement, son
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centre universitaire et son aéroport, s'étend sur la plaine de Rákos et au-delà sur les lisières de l'Alföld .
Climat
Budapest connaît un climat continental marqué par de forts écarts entre des hivers rigoureux mais assez secs, et des étés chauds et humides.
Les aires de protection naturelle et paysagère relèvent de deux modes de gouvernance. Une partie d'entre elles sont gérées par le parc national Duna-Ipoly,
dont le secteur le plus important reste la zone naturelle protégée de Buda, qui comprend les grottes de dolomite de Buda et les zones boisées des collines de
Buda. L'autre partie de ces aires, identitifées comme « d'intérêt local », font l'objet d'un inventaire et de dispositifs de protection relevant de la municipalité
métropolitaine et des collectivités d'arrondissement.
Ces aires de protection visent à conserver le patrimoine floristique, faunistique et paysager de la capitale. Parmi les espèces endémiques, le gurgolya hongrois
(Leucospermum Seseli), le Sesleria sadleriana (herbes) et le dompte-venin hongrois (Vincetoxicum pannonicum) sont particulièrement protégés. Le lin du
Pilis (Linum dolomiticum) dispose d'une aire taxonomique réduite aux collines du Szénás.
Du côté de la faune, les espèces préservées sont la fourmi aux
longues pattes, le saga pedo, le lézard de Pannonie (Ablepharus kitaibelii), le Coluber caspius (colubridae), le pic noir et le corbeau.
Nom et attributs
Toponymie
Les villes de Pest et Buda étaient déjà désignées au début de la Renaissance comme une même entité, capitale et siège
de la Cour du Royaume de Hongrie. Pest étant plus grande que Buda, le nom utilisé alors sur les cartes hongroises et
étrangères était Pest-Buda mais il arrivait souvent que Buda-Pest soit préféré par les locuteurs magyarophones,
notamment en raison des difficultés de prononciation de la forme officielle. Buda-Pest est ainsi utilisée sous cette
forme dans l'ouvrage d'István Széchenyi, Világ (« Monde ») en 1831. Lorsque les deux communes, plus Óbuda,
fusionnent en 1872, le nom de Budapest s'impose comme une évidence.
Le toponyme Buda remonte à l'ère de la dynastie Árpád et désigne alors le site d'Aquincum. Lorsque le premier
Armoiries de Pest, église paroissiale
château est construit sur la petite colline à côté du Gellért-hegy, le site originel prend le nom d'Óbuda (« vieux
de la cité. Les armes de la ville
Buda ») par opposition à Újbuda (« nouveau Buda »). L'étymologie de Buda renvoie à l'origine à un patronyme
ornent le piédestal d'un tabernacle
particulièrement répandu au Moyen Âge, réputé pour être celui du frère d'Attila, lequel roi des Huns aurait baptisé le
Renaissance commandé en 1507 par
site en son hommage. D'autres versions penchent pour une parenté de sens entre l'origine des toponymes Buda et le conseil municipal à un artisan
Aquincum. Ainsi, certains voient dans Buda une déformation du terme slave voda (« eau ») et d'autres un mot
italien.
d'origine celte. Aquincum signifiant par ailleurs « riche en eaux » en latin.
Le site de Pest était désigné à l'époque romaine par le terme Contra-Aquincum par Ptolémée. L'étymologie de Pest
renvoie de manière plus étayée au slave pec qui signifiait « cavité rocheuse » ou « grotte », ou au vieux hongrois pest signifiant « fournaise ». Ces qualificatifs
étaient en fait ceux de Pest-hegy, l'ancien nom de Gellért-hegy, colline pourtant située sur Buda. C'est au Moyen Âge que les quartiers agglomérés sur la rive
opposée prennent le nom du mont. Le paradoxe est que la traduction allemande de Buda : Ofen renvoie au même sens que Pest. D'ailleurs, Ofen n'était pas
Buda dans son intégralité mais bien la partie proche du mont Gellért.
Héraldique
De gueules à la fasce ondée d'argent accompagnée en chef d'une forteresse crénelée sommée d'une tourelle crénelée et couverte d'or,
Blason maçonnée de sable, ouverte d'azur, et en pointe d'un château crénelé sommé de trois tourelles crénelées et couvertes d'or, ouvert de
deux portes d'azur
Les armes de Budapest reflètent la séparation puis l'unification des deux rives Pest et Buda (avec Óbuda) autour du Danube. La partie en haut représente la localité
de Pest, dont le symbole - une forteresse à une porte - est également présent sur certaines armes d'arrondissement de la rive orientale du Danube. La part en bas
Détails représente la rive occidentale ; chaque porte représente Buda et Óbuda.
Officiel
Blasonnement inconnu
Armes avec ornements extérieurs.
Histoire
S'il existait dès le paléolithique des implantations humaines aux environs de la ville actuelle, l'histoire connue de
Budapest remonte à la cité romaine d’Aquincum, fondée aux alentours de 89 sur le site d'un ancien campement
de Celtes Eravi, où un rétrécissement du Danube facilite son franchissement, et proche de ce qui allait devenir
Óbuda. De 106 jusqu'à la fin du ive siècle, la cité est la capitale de la province de la Pannonie inférieure (en
latin Pannonia) avant de tomber aux mains des Huns et d'Attila, puis de leurs successeurs, les Goths et les
Lombards. Aux environs de l'an 600, et pendant trois siècles, la région est dominée par les Avars.
La cité de Buda dans les Chroniques de
Venus de l'Oural, les ancêtres des hongrois, les Magyars, conduits par le prince Árpád dont la dynastie régnera
Nuremberg (1493).
jusqu'au xiiie siècle, atteignent le bassin des Carpates en 896 et viennent peupler le secteur d'Óbuda. La nation
er
hongroise est fondée un siècle plus tard, en l'an 1000, avec le couronnement de son premier roi, Étienne I , qui
se convertit au catholicisme et sera canonisé sous le nom de saint Étienne. Malgré la destruction presque totale de la ville, à la suite d'une invasion mongole en
1241, Béla IV rompt avec la dynastie des Árpád qui avait dirigé leur royaume depuis d'autres cités, et installe la capitale à Buda en 1247 où il fait construire
un château. La ville ne commence toutefois à se développer réellement qu'avec l'arrivée sur le trône des princes
angevins. Après le déplacement de la résidence royale à Visegrád en 1308, la ville devient la capitale du pays
en 1361. Sigismond de Luxembourg introduit le style gothique à Buda où, à l'instar du palais d'été de Visegrád,
le Palais royal connaît une importante reconstruction. La ville atteint son âge d'or au xve siècle pendant le règne
de Mathias Corvin, dont l'épouse Béatrice de Naples, fait de la Hongrie un des foyers actifs de la Renaissance. La cité de Buda en 1541, gravure d'Erhard
Siège du Parlement à partir de 1298, Pest, sur l'autre rive du fleuve, affirme sa vocation commerçante. Schön.
Après la défaite de Mohács, la conquête de la majeure partie du pays au xvie siècle par l'Empire ottoman brise
le dynamisme des deux cités pendant près de 150 ans. En 1526, Pest tombe aux mains de l'envahisseur par le sud.
Buda, défendue par son château, connaît le même sort 15 ans plus tard. Alors que Buda devient le siège d'un
gouverneur turc, Pest est désertée par une grande partie de ses habitants lors de sa reconquête en 1686 par l'armée
impériale menée par Charles V de Lorraine. Les Habsbourg étaient restés rois de Hongrie depuis 1526, malgré la
perte de la majorité du pays.
En 1900, la population de Pest dépasse celles de Buda et Óbuda réunies. Au cours du siècle suivant,
la population de Pest sera multipliée par vingt, alors que celles de Buda et d'Óbuda seront Vestige du mur
quintuplées. La population totale de la capitale unifiée est multipliée par sept sur la période 1840– d'enceinte de Pest.
1900, atteignant 730 000 habitants.
Au cours du xxe siècle, la plupart des industries du pays venant se concentrer dans la ville, la croissance de la population se
poursuit, touchant principalement l'agglomération. Ainsi, la population de Újpest est plus que doublée sur la période 1890–
1910, et celle de Kispest est quintuplée entre 1900 et 1920. Les pertes humaines liées à la Première Guerre mondiale, et la
perte de plus des deux tiers du territoire de l'ancien royaume en 1920, ne causent qu'un trouble temporaire : Budapest
demeure la capitale d'un État certes plus petit mais désormais souverain. En 1930, la ville compte un million d'habitants, plus
400 000 en agglomération.
Budapest subit de graves dommages en 1945 lors de sa libération par l'armée rouge qui en profite pour installer un
pouvoir communiste. À la fin de la guerre, la vieille ville fut reconstruite pierre par pierre. Budapest avait été
presque entièrement détruite par les bombardements : 74 % des habitations et 97 % des usines avaient été ravagées.
Au 1er janvier 1950, l'agglomération de Budapest connaît une expansion significative : de nouveaux
arrondissements sont créés à partir des villes voisines. Durant les années 1950 et 1960, la ville se remet du siège
soviétique de 1944, devenant, dans certaines limites, une vitrine de la politique pragmatique pratiquée par le
Blason de la République populaire de gouvernement communiste du pays (1947-1989). La démocratisation fut interrompue par l'insurrection de
Hongrie qui ornait les arches du Budapest en 1956 et l'intervention militaire de l'Union soviétique, avant de reprendre à partir de la seconde moitié
Széchenyi Lánchíd à l'époque des années 1960..
communiste. Musée national hongrois.
À partir des années 1980, Budapest, tout comme l'ensemble du pays, connaît une émigration croissante couplée à
une décroissance naturelle de sa population [réf. nécessaire].
En 1989, à la suite de manifestations répétées, le pouvoir communiste tombe, laissant place à une démocratie parlementaire.
Population
L'explosion démographique que connaît Budapest à la fin du xixe siècle s'explique par l'industrialisation rapide de la capitale et l'exode rural massif qui atteint
toutes les campagnes du royaume de Hongrie. La croissance urbaine est continue jusque dans les années 1960, essentiellement depuis 1950 grâce aux flux
migratoires positifs. La dynamique démographique de Budapest connait un changement important dans les années 1990 : à l'augmentation sensible du
nombre d'habitants au début de la décennie succède une période de déclin très significatif. En 2001, la population de Budapest est de 12 % moins importante
qu'en 1990, ce qui représente une perte de 240 000 habitants. Cette baisse qui touche la ville-capitale est corrélée à la bonne santé démographique du comitat
de Pest durant la même période, lequel phénomène s'explique par une exurbanisation des ménages, de la ville-centre vers les localités de la première couronne
de l'aire urbaine.
25-29
78 911 83 362
55 069 20-24 54 446
43 258 15-19 43 727
38 627 10-14 35 360
33 247 5-9 32 583
35 972 0-4 34 072
Structure sociale
La structure sociale de Budapest est, encore de nos jours, en partie héritée des logiques de peuplement
qui avaient cours avant l'unification des villes de Pest, Buda et Óbuda. Vers la fin des années 1870, la [[4e arrondissement de
[[3e arrondissement de
Budapest|2,85]]
capitale de Hongrie compte relativement peu de représentants de la classe moyenne, mais au contraire [[15e arrondissement de
Budapest|1,67]]
Budapest|2,84]]
des taux assez importants de travailleurs manuels et d'ouvriers. La part de fonctionnaires, de [[2e arrondissement de
[[13e arrondissement de
professions intellectuelles et de petits propriétaires est alors relativement basse, ce en raison de Budapest|1,94]] [[16e arrondissement
[[14e arrondissement
Budapest|2,09]] de de
Budapest|1,62]]
l'élévation tardive de la ville au rang de seconde capitale de la monarchie austro-hongroise. Le profil e e Budapest|2,14]]
[[5 arrondissement
[[12 arrondissement de e de
[[6 arrondissement
Budapest|1,28]] de
sociologique de Budapest est alors davantage le reflet du développement industriel de la ville que de Budapest|0,95]]
1,26 [[7ee arrondissement de
Budapest|2,12]]
[[10 e arrondissement
[[8 arrondissement
Budapest|2,62]] [[17edede
arrondissement de
son rang politique et administratif. e Budapest|2,43]] Budapest|2,07]]
[[11 arrondissement Budapest|4,11]]
de e arrondissement de
Budapest|1,45]] [[9
[[19Budapest|2,28]]
e arrondissement de
L'ancienne ville de Pest se développe de façon radioconcentrique. Les élites urbaines prennent alors [[20e arrondissement de
Budapest|1,49]]
quartier dans les arrondissements centraux au bord du Danube tandis que les groupes situés plus bas e [[21 e arrondissement
[[22 arrondissement de [[18de
e arrondissement de
Budapest|2,83]]
Budapest|2,55]] Budapest|1,53]]
dans l'échelle sociale s'installent dans les quartiers péricentraux et périphériques. La proximité au Budapest|1,78]]
[[23e arrondissement de
centre est alors un marqueur important du rang social. Autour de la zone urbanisée se développent Budapest|2,98]]
alors des quartiers d'habitation de mauvaise facture, voire des poches d'habitat informel, faits de
baraquements en bois ou en matériaux de mauvaise qualité.
style bourgeois. D'un point de vue sociologique, ces zones connaissent un renouvellement important
de leur population mais conservent néanmoins une forme de mixité sociale. La construction de logements pour les ouvriers et travailleurs manuels évitent
l'émergence de formes radicales de ségrégation urbaine.
Buda est bien moins touchée par le développement rapide de l'industrie. Au moment de l'unification, il s'agit d'une
ville marquée par une part importante de travailleurs qualifiés et de petits-bourgeois. Lorsque la part des classes
moyennes et supérieures grossit significativement à l'échelle de Budapest, Buda confirme sa place de destination
favorite de l'élite urbaine. Moins étendue que Pest en raison d'un relief plus contraignant, l'urbanisation de Buda se
fait alors dans les collines (Szabadság-hegy, Rózsadomb), sous la forme d'immeubles bas ou de villas.
L'expansion de
Budapest avant la Première Guerre mondiale atteint vite les limites administratives de la ville. Les catégories les plus
basses de l'échelle sociale s'installent alors dans un embryon de banlieue ouvrière, autour des anciens villages de
Pesterzsébet et Újpest. Durant l'Entre-deux-guerres, ce processus résidentiel est soutenu par l'installation de petits
fonctionnaires et autres professions de la classe moyenne basse.
Maison de style Bauhaus dans le
11e arrondissement, côté Buda.
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la distribution des groupes sociaux selon leur position sur l'échelle sociale suit
une logique centre/périphérie assez marquée. La seule exception notable est la formation d'une zone-tampon autour
des faubourgs, généralement les quartiers de gare situés au-delà du Nagykörút, dans lesquels s'installent des migrants
de villes de province, des petits artisans, mais aussi des manouvriers indépendants. Dans les années 1930, les inégalités sociales commencent à se faire de plus
en plus marquées entre les quartiers de Budapest, ainsi qu'entre les secteurs urbanisés de la banlieue.
Dans les années d'après-guerre, le développement de Budapest ralentit significativement tandis que la part de
travailleurs qualifiés et de professions intellectuelles augmente. Dans les années 1960, les travailleurs moins qualifiés
venant de province n'ont plus les moyens de s'installer dans les quartiers centraux ou péricentraux et sont contraints de
peupler les zones résidentielles périphériques. La crise de logement qui en découle contraint le pouvoir communiste à
se lancer dans la construction de très vastes quartiers de grands ensembles autour des anciens villages de banlieue,
désormais intégrés administrativement à Budapest. La priorité donnée à la construction de logements s'accompagne
d'une dégradation progressive et de plus en plus soutenue des quartiers anciens, laquelle touche de manière
particulièrement marquée les anciens faubourgs érigés avec des matériaux de moins bonne qualité, notamment dans
les 13e, 8e et 9e arrondissements de Budapest.
Kispest, l'un des symboles de la
La dégradation des anciens quartiers bourgeois de l'hypercentre devient banlieue ouvrière.
progressivement un sujet de préoccupation important, notamment au milieu
des années 1980. Les premiers projets de réhabilitation des quartiers anciens
visent alors à conforter ou attirer les classes moyennes et supérieures. Au cours des années 1990, la spéculation
immobilière liée à l'aménagement de bureaux ou de locaux commerciaux dans les anciens logements, produisent à la
fois une élévation significative du profil sociologique de ces quartiers, mais également une diminution tout aussi
marquée de sa fonction résidentielle. On assiste dans les années suivant la transition politique à un mouvement assez
important de départ des classes moyennes des quartiers de centre-ville vers des localités périphériques où se
Le Nyócker (8e arrondissement) a
construisent de grands lotissements de maisons avec jardin. Cette dynamique se tarit au début des années 2000 à la
longtemps été considéré comme le faveur de politiques de réhabilitation qui aident la revalorisation du centre-ville. Du côté de Buda, le fait qu'une partie
grand quartier pauvre du centre-ville. importante des logements sont privés, fait rare durant la période communiste, favorise la conservation pour cette partie
de la ville, de son statut de destination privilégiée de l'élite urbaine (sous le socialisme, surtout des membres de
l'Intelligentsia ou de la Nomenklatura, cumulant un statut social élevé et une proximité avec le pouvoir).
Vers la fin des années 2000, au tournant des années 2010, le retour de la bourgeoisie dans les quartiers centraux de Pest est consolidé et l'on observe un début
de gentrification - dirigée et de moindre mesure spontanée, dans les quartiers centraux des 9e et 8e arrondissements. La situation des plus basses strates de la
structure sociale de Budapest est assez hétérogène. Les anciens logements d'État non privatisés permettent à une partie importante des populations les moins
qualifiées de se maintenir à peu de frais à proximité des quartiers centraux. Entièrement privatisés, les grands ensembles ne connaissent pas les mêmes formes
de ségrégation sociale que dans les villes d'Europe de l'Ouest. Pour les populations plus paupérisées et précarisées issues de province, les possibilités
d'installation à Budapest se font de plus en plus rares, c'est pourquoi l'on peut observer la formation de nouveaux
quartiers pauvres dans des secteurs très périphériques comme Kőbánya, Pesterzsébet ou Csepel, voire autour de
villages encore plus éloignées des limites administratives de la ville.
La Hongrie est un pays multiculturel dans lequel la notion de citoyenneté (állampolgárság) est distincte de celle de
nationalité (nemzetiség). De ce fait, le comptage ethnique est autorisé durant les recensements. Celui-ci fait l'objet de
deux cases distinctes, permettant de nuancer la notion d'appartenance majoritaire ou minoritaire : chacun peut Sans-abris sur Deák Ferenc tér.
revendiquer son « appartenance communautaire » (nemzetiséghez tartozók) et/ou préciser son « affinité culturelle »
(kulturális értékekhez, hagyományok-hoz kötődők). Cette catégorisation se recoupe avec celle de langue maternelle
(anyanyelvűek) et sa pratique, en société et/ou dans un cercle familial et amical restreint (nyelvet családi, baráti körben használók). Lors du recensement de
20
2001 , la population budapestoise est largement dominée par les Magyars ethniques (c'est-à-dire les Hongrois de citoyenneté, mais aussi les individus issus
des minorités de langue hongroise des pays frontaliers) : 1 603 511 (90,19 % - 56,75 % en 1880). Viennent ensuite les Roms, bénéficiant en Hongrie d'un
statut spécifique de minorité ethnique : 21 654 (1,22 %, 0 % en 1880), les Allemands ethniques (c'est-à-dire les populations autochtones de souche
germanique, mais aussi les citoyens allemands, autrichiens ou suisses expatriés) : 18 203 (1,02 %, 34,3 % en 1880) et les Slovaques ethniques (c'est-à-dire les
populations autochtones d'extraction slovaque (en partie les tóth) ou les expatriés de Slovaquie) : 3 890 (0,22 %, 6,1 % en 1880).
Les résultats de ces recensements permettent aux minorités reconnues par l'État comme autochtones, de bénéficier de subventions publiques au titre des
collectivités des minorités (kisebbségi önkormányzat), lesquelles fonctionnent à l'échelle de Budapest et des arrondissements.
21
▼ Répartition des minorités nationales et ethniques à Budapest (sur 1 777 921 habitants) ▼
22
Selon le recensement de 2001 , la majorité de la population de Budapest se déclare chrétienne (62,32 %), soit 47,11 % de Catholiques (837 548, dont
28 901 catholiques de rite oriental) et 15,22 % de Protestants (270 618). Les athées représentent le deuxième groupe le plus important, atteignant 19,53 % des
Budapestois. Les Juifs ne représentent que 0,53 % de la population de la capitale (9 468 individus) alors qu'ils pesaient en 1880 19,7 %.
21
▼ Répartition des confessions religieuses à Budapest, par arrondissement (sur 1 777 921 habitants) ▼
Catholiques Catholiques Autres Aucune Pas de
Arrondissement Calvinistes Luthériens Juifs
romains grecs religions religion réponse
1er arrondissement (25 914) 13453 314 3296 1008 205 342 3696 3597
2e arrondissement (92 520) 45913 1153 11034 3368 1020 1227 14353 14422
3e arrondissement (131 605) 60136 1937 15383 3086 459 1489 26056 23053
4e arrondissement (103 492) 43165 1907 12458 1886 234 1383 25473 16978
5e arrondissement (28 948) 13688 469 3653 849 559 628 4850 4247
6e arrondissement (44 137) 19131 686 5861 1093 573 904 8308 7575
7e arrondissement (64 137) 27910 1131 8211 1602 1071 1232 12772 10203
8e arrondissement (81 787) 36639 1427 11026 1742 480 1653 14647 14157
9e arrondissement (62 995) 28908 1120 8664 1422 330 1217 12336 8991
10e arrondissement (80 852) 34153 1416 9648 1635 124 1233 18314 14291
11e arrondissement (144 441) 68040 1999 17327 4088 656 2241 26076 23996
12e arrondissement (61 763) 30873 732 7223 2247 586 856 9791 9448
13e arrondissement (114 353) 47172 1877 13920 2617 1471 1655 24951 20676
14e arrondissement (123 510) 55011 2068 15757 3339 854 1573 24008 20896
15e arrondissement (85 232) 39654 1534 11439 2240 209 1135 17157 11863
16e arrondissement (71 028) 34641 1241 9035 2838 139 1181 11870 10081
Équipements
Éducation
Enseignement élémentaire
Le système éducatif hongrois est profondément décentralisé. La charge et la propriété des établissements d'enseignement publics est dévolue aux collectivités
locales et aux collectivités des minorités. À Budapest, ces compétences sont donc celles des arrondissements. Il existe par ailleurs de nombreux établissements
privés majoritairement confessionnels. L'enseignement pré-élémentaire (óvoda), de 3 à 6 ans n'est pas obligatoire. L'enseignement élémentaire (általános
iskola) est un tronc commun obligatoire de 6 à 14 ans. L'enseignement élémentaire public est gratuit. Chaque école a l'obligation d'admettre tous les enfants
résidant dans un quartier sans discrimination. S'il existe une forme de carte scolaire indicative, les parents peuvent demander l'admission de leur enfant dans
n'importe quel établissement. Par ailleurs, les écoles privées ont le droit d'opérer une sélection et de demander des frais d'inscription. Lóczy est le nom d'une
pouponnière hongroise créée en 1947 à Budapest pour les orphelins de guerre. La maison de Lóczy est célèbre pour la pédagogie innovante qui a été mise en
place par sa directrice, la pédiatre hongroise Emmi Pikler.
Enseignement secondaire
L'enseignement secondaire est éclaté en plusieurs parcours scolaires. Le lycée (gimnázium), de 14 à 18 ans, prépare aux études supérieures, le lycée technique
(szakközépiskola) jusqu'à 19 ans permet d'obtenir une formation manuelle et le lycée professionnel (szakmunkásképző iskola) une spécialisation dans un
métier spécifique. À l'instar des établissements pré-élémentaires et élémentaires, ceux-ci sont gérés par les arrondissements ou les collectivités des minorités.
Les établissements privés sont souvent pris en charge par les Églises hongroises.
Enseignement supérieur
Budapest accueille de nombreuses universités et écoles supérieures, parmi les plus prestigieuses de Hongrie. L'université Loránd-Eötvös est l'héritière de
l'Universitas de Nagyszombat fondée par Péter Pázmány, de l'université de Pest et de l'université de Budapest. Plus ancienne université de Hongrie encore en
activité, on y enseigne les sciences humaines et sociales, l'art et la littérature, le droit et l'histoire ainsi que les sciences naturelles. Ses sites universitaires se
concentrent autour de Deák Ferenc tér et du musée national hongrois, du côté de Pest. L'université Corvinus de Budapest dispense une formation en sciences
de l'économie depuis 1948 ; son bâtiment principal est l'ancien palais de l'octroi situé Fővám tér à côté des Halles centrales. Réputée pour avoir formé des
ingénieurs illustres au nombre desquels on compte Ernő Rubik, Dennis Gabor ou encore Leó Szilárd, l'université polytechnique et économique de Budapest
forme essentiellement des architectes, informaticiens, ingénieurs en génie civil et environnement. Quant à l'université d'Óbuda, elle forme davantage à
l'ingénierie technique et industrielle. Enfin, l'université Semmelweis, fondée en 1769, est une grande université de médecine.
Après la réforme des universités de 2000, de nombreux établissements d'enseignement supérieur sont devenus des
universités à part entière. Parmi celles-ci, de nombreuses écoles réputées dans les domaines artistiques ont vu leur
statut évoluer, à l'instar de l'université hongroise des Beaux-Arts, l'université de musique Franz-Liszt (ancienne
Académie de musique de Budapest), l'université d'art appliqué Moholy-Nagy et l'université d'art dramatique et
cinématographique. Enfin, l'armée hongroise bénéficie également d'une structure universitaire destinée à la
formation de ses membres : l'université de Défense nationale Miklós-Zrínyi. Parmi les universités privées
généralistes, la plus visible sur le plan international reste l'université d'Europe centrale fondée par le milliardaire
américain d'origine hongroise George Soros afin de promouvoir le libéralisme politique et économique dans les
anciens pays communistes. Financée par des Länder allemands, l'Autriche et la Suisse, l'université germanophone
Gyula-Andrássy de Budapest est une université de langue allemande au statut privé. Enfin, Budapest dénombre L'ancien palais de l'octroi, bâtiment
quelques universités confessionnelles, parmi lesquelles se trouvent l'université théologique évangélique- principal de l'université Corvinus de
luthérienne, l'université réformée Gáspár-Károli, le Séminaire national de formation rabbinique - Université juive Budapest.
et l'université catholique Péter-Pázmány.
Budapest compte de nombreuses écoles supérieures à l'instar de l'École générale de management (Általános
Vállalkozási Főiskola), l'Académie théologique baptiste (Baptista Teológiai Akadémia, l'École supérieure de
danse contemporaine de Budapest (Budapest Kortárstánc Főiskola), l'École supérieure de commerce de
Budapest (Budapesti Gazdasági Főiskola), l'École supérieure de communication et de commerce de Budapest
(Budapesti Kommunikációs és Üzleti Főiskola, l'École supérieure Dénes-Gábor
(Gábor Dénes Főiskola),
l'École supérieure Farkas Heller (Heller Farkas Főiskola), l'École de commerce international (IBS Nemzetközi
Üzleti Főiskola et l'École monastique de théologie Sapienta (Sapientia Szerzetesi Hittudományi Főiskola). Avec
près de 100 000 étudiants venus de Budapest, de Hongrie mais également des pays à forte minorité magyare L'entrée de l'université d'Europe centrale.
(Roumanie, Slovaquie et Serbie), la ville dispose d'un important quartier étudiant autour de Kálvin tér et Ráday
utca, ainsi qu'entre les Halles centrales de Budapest et Lágymányosi híd.
Vie culturelle
Budapest compte un grand nombre de salles de cinéma, dont plusieurs établissements indépendants. Parmi les cinémas
les plus emblématiques de l'histoire de Budapest figurent le cinéma Puskin, le cinéma national Uránia (Uránia Nemzeti
Filmszínház) ou encore le palais du film Corvin (Corvin Budapest Filmpalota). Ce dernier a notamment été un théâtre
important de l'Insurrection de Budapest en 1956. Il existe également plusieurs cinémas de plein-air dans Budapest, à
l'instar de celui de Margit-sziget ou celui du Szimpla Kert. Enfin, de nombreux grands complexes de cinémas sont
apparus dans les quartiers périphériques de la ville, en particulier dans les centres commerciaux ouverts après la fin du
communisme.
La capitale hongroise compte de nombreux théâtres édifiés en grande partie aux xixe et xxe siècles. Parmi ceux-ci, les
plus connus sont le József Attila Színház, le Katona József Színház, le Madách Színház, le Pesti Vigadó, le Radnóti
Miklós Színház et le Vígszínház. Symbole du développement de Budapest vers le sud, à proximité du pont
Lágymányosi, le nouveau Théâtre national (Nemzeti Színház) de Hongrie est également une illustration du
renouvellement architectural hongrois. Imposant bâtiment aux éléments classiques inauguré en 2002 au bord du Danube,
il est l'héritier de l'ancien théâtre national situé Blaha Lujza tér et détruit à la suite de la construction de la ligne du
métro de Budapest.
Opéra d'État hongrois
Budapest possède deux orchestres symphoniques, l'orchestre de la Société philharmonique de Budapest et l'Orchestre du
Festival de Budapest. Outre la salle Art nouveau de l'Académie de musique Franz-Liszt, Budapest dispose d'une
nouvelle salle de concert (Palais des arts, en hongrois Művészetek Palotája, dit MŰPA) inaugurée en 2005. L'Opéra national de Budapest défend le répertoire
hongrois de ballet et d'opéra (Ferenc Erkel, Károly Goldmark, Ernst von Dohnányi, Béla Bartók, Zoltán Kodály, György Ligeti ou Péter Eötvös pour les plus
23
connus). Le Théâtre musical de l'Opérette de Budapest (Budapesti Operettszínház) se consacre quant à lui à un répertoire plus léger.
La Hongrie fut si longtemps dirigée par des souverains étrangers que Budapest ne possède pas, à la différence d'autres capitales européennes, de musée fondé
grâce à des collections royales, ce qui n'empêche pas la ville de posséder plus de soixante musées et galeries offrant des collections variées, d'envergure
nationale et internationale ou plus simplement d'intérêt local.
La plupart des musées et galeries de Budapest occupent des bâtiments historiques. Certains sont regroupés au château de Buda comme la Galerie nationale
hongroise, le Musée historique de Budapest ; d'autres autour de Hősök tere, à l'instar du Musée des beaux-arts, du Musée hongrois de l'agriculture, du Musée
hongrois de la technologie et des transports et du Műcsarnok. Le Musée hongrois des arts décoratifs illustre la place occupée par la Hongrie dans l'histoire du
design et des arts appliqués. À proximité de l'Université Loránd Eötvös, le
Musée national hongrois retrace l'histoire de la Hongrie de l'Antiquité à la
chute du communisme. Symbole du romantisme hongrois, c'est de ses
marches que fut déclenchée la Révolution hongroise de 1848 à l'appel de
Sándor Petőfi. En face du Parlement hongrois, le Musée ethnographique
restitue quant à lui le folklore de la plaine des Carpates, des instruments de
musique au mobilier paysan. De nombreuses expositions temporaires
rappellent le lien qui unit les Magyars aux autres peuples finno-ougriens.
La grande salle du Le Peintre (1903), Père et oncle Salomé avec la tête Le 2 mai. Eugenio La Couronne de
Trône de la Galerie œuvre distinctive de Piacsek buvant du de Saint Jean- Lucas Velázquez. Constantin IX
nationale abrite les Károly Ferenczy, vin rouge (1907). Baptiste, Lucas Le Musée des Monomaque
retables à volets du exposée à la Galerie Plus de dix toiles de Cranach l'Ancien. beaux-arts de incrustée d'émaux
e
xv et du début du nationale József Rippl-Rónai, L'achat par l’État Budapest possède est l'une des plus
e
xvi le « Nabi hongrois », hongrois de la la plus belle précieuses
sont exposées à la collection réunie par collection de possessions du
Galerie nationale la famille Esterházy peintures Musée national
marqua en 1870 la espagnoles au hongrois dont la
fondation du musée monde après celle section
d'art étranger de du Prado archéologique a été
Budapest réputé inaugurée en 2002
pour ses œuvres pour célébrer le
des maîtres anciens 200e anniversaire
européens. de sa fondation.
Bibliothèques
Budapest abrite la Bibliothèque nationale Széchényi au cœur du Château de Buda. L'une de ses missions est de
collecter les Hungarica, à savoir les ouvrages publiés dans les frontières actuelles de la Hongrie (quelle que soit la
langue), les ouvrages en hongrois, les ouvrages publiés par des Hongrois et les ouvrages traitant de la Hongrie. Elle
conserve environ sept millions de pièces, dont deux millions de livres et plus d’un million de documents manuscrits
24
dont 700 codex médiévaux . La Réserve précieuse possède environ 8 500 exemplaires d’éditions hongroises
antérieures à 1711 (dont la Chronica Hungarorum, le premier livre imprimé en Hongrie, en 1473), près de 1 700
incunables, le plus ancien texte connu en hongrois, plusieurs livres provenant de la Bibliotheca Corviniana et de très
nombreux manuscrits historiques et littéraires. Son autre mission est de centraliser des services pour l'ensemble des
Bibliothèque de l'Université Loránd
bibliothèques hongroises (attribution des ISBN et ISSN, rédaction de la bibliographie nationale, catalogues collectifs,
Eötvös.
tenue à jour de la liste des bibliothèques hongroises, etc.).
La Bibliothèque métropolitaine Ervin Szabó est la bibliothèque municipale de Budapest. Elle se situe à proximité du
quartier étudiant à Pest. Parmi les bibliothèques les plus importantes de la capitale, on peut également citer celles des instituts scientifiques, à l'instar de la
bibliothèque de l'Académie hongroise des sciences, celle de l'Université Loránd Eötvös ou encore les fonds de l'Open Society à l'Université d'Europe
centrale. Le Parlement hongrois compte également son propre fond accessible au public.
Quant aux Archives nationales hongroises, elles se situent à proximité de la Porte de Vienne (Bécsi kapu), dans le quartier du château de Buda, dans le
1er arrondissement.
Le règne des Habsbourg a laissé un héritage important à Budapest du point de vue des cafés, restaurants et salons de thé. Certains restaurants ont notamment
connu leur apogée pendant la période communiste, à l'instar du Restaurant Gundel situé à proximité d'Hősök tere ou du Mátyás Pince non loin du Danube.
D'autres restaurants en cave ou sur les quelques bateaux à quai sur le fleuve sont encore des établissements prisés par les touristes. Les Budapestois
fréquentent quant à eux davantage les restaurants de quartier, les kocsma ou
les services de restauration rapide. De nombreux établissements Mc Donald's
et Burger King se sont implantés dans la capitale après la fin du communisme.
Plus récemment, les grands axes se sont peuplés de nombreuses enseignes de
Döner Kebab et de restauration asiatique.
Budapest est connue pour ses fameux romkocsma (littéralement « bar de ruine ») la plupart du temps aménagés dans
d'anciens immeubles désaffectés du centre-ville. Ce sont souvent d'anciens logements dont l'agencement respecte la
tradition budapestoise des coursives et d'une cour intérieure. L'exemple le plus connu de ces bars, hauts lieux de la vie
nocturne alternative, reste le Szimpla Kert situé dans l'ancien ghetto juif.
Le café New York (Palais New York)
Bains et thermes
Le thermalisme était une activité déjà répandue chez la population romaine d'Aquincum (qui signifie littéralement
« riche en eaux »). Des ruines des bains construits pendant l'Antiquité tardive sont encore visibles à Óbuda. Entre
1541 et 1686, les Ottomans développent les bains à vocation médicinale, dont certaines sont encore en activité
aujourd'hui. La réputation thermale de Budapest s'installe après 1920, date à laquelle un état des lieux du potentiel
économique de l'eau thermale est dressé. Dès 1934, Budapest devient officiellement une ville thermale.
La fréquentation des bains passe pour partie intégrante du mode de vie budapestois. Si de nombreuses personnes
âgées fréquentent encore des établissements de quartier, la forte augmentation des grilles tarifaires pour le grand public
Les Thermes Király, vestiges du restreint le thermalisme de la capitale à ses vocations touristiques et médicinales (on y soigne les rhumatismes et
thermalisme turc. l'arthrite). Certains établissements organisent des soirées de musique électronique ou de cinetrip dans leurs bassins,
attirant ainsi une clientèle plus jeune.
Il existe différentes catégories de bains à Budapest. La première est celle des bains turcs, dont les thermes Király
(1565) et les thermes Rudas sont les plus emblématiques. Ils sont structurés autour d'une piscine octogonale coiffée
d'une coupole dont les minces trous laissent pénétrer de fins faisceaux de lumière. La deuxième catégorie de bains
date de la monarchie austro-hongroise. Ainsi, les thermes Gellért, de style Art nouveau attenants à l'hôtel du même
nom, sont achevés en 1918. Les thermes Szent Lukács, d'origine turque, restructurés à la fin du xixe siècle, sont
considérés depuis 1950 comme un lieu de rencontres du milieu intellectuel et des artistes budapestois. Enfin, les
thermes Széchenyi sont l'un des plus grands complexes de baignade d'Europe et le seul établissement thermal de Pest.
L'intérieur des bains médicinaux date de 1913 et les piscines en plein air de 1927. Les services qui y sont proposés
rappellent à la fois la tradition des bassins romains, des baignoires grecs et le sauna caractéristique d'Europe du Nord. Extérieur des thermes Széchenyi.
Les trois piscines extérieures sont ouvertes toute l'année, y compris l'hiver. À l'intérieur se trouve un vaste complexe
de bassins et de salles destinés à des traitements médicaux. Enfin, la dernière catégorie renvoie aux bassins thermaux
disponibles dans les quelques grands bains de la ville, à l'instar du bain thermal Palatinus sur Margit-sziget ou du bain thermal Dagály au Nord de Pest.
Marchés et halles
Il existe de nombreux marchés à Budapest, notamment un système de grandes halles, parmi lesquelles les Halles
centrales de Budapest situées Fővám tér, sont les plus connues. Du côté de Pest, on dénombre cinq halles de taille
moindre : les Grandes halles de Hold utca, celles de Hunyadi tér, celles de Klauzál tér et celles de Rákóczi tér. Sur
Buda, il n'existe que les Grandes halles de Batthyány tér qui font face au Parlement hongrois au bord du Danube.
Il existe de moins en moins de marchés de plein air à Budapest, du moins dans le centre-ville. Les marchés de Lehel
tér (Újlipótváros) et de Teleki tér (Józsefváros) ont laissé place respectivement dans les années 1990 et en 2014 à deux
halles couvertes de style contemporain : les Halles Lehel à l'architecture fantaisiste et les Halles Teleki. Le marché
Une des allées des Halles Lehel.
paysan de Hunyadi tér, situé juste à l'entrée des Halles du même nom, fait ainsi de plus en plus figure d'exception
dans la capitale hongroise. La pénétration du discours écologiste dans la société hongroise, surtout auprès des classes
moyennes diplômées du centre-ville, a suscité un véritable engouement pour les produits de qualité et les circuits
courts. En témoigne la création d'un marché paysan dans les murs du Szimpla Kert tous les dimanches matin.
Il existe au moins trois marchés aux puces (bolhapiac en hongrois) très réputés à Budapest.
Le marché aux puces Ecseri, le plus important d'Europe centrale, situé dans la périphérie sud de la capitale est réputé pour les objets
qui y sont vendus : des reliques du Troisième Reich aux objets de propagande soviétiques, en passant par des bibelots domestiques
ou des objets traditionnels hongrois.
Le marché aux puces du Petőfi Csarnok. Situé 14 rue Zichy Mihály dans le XIVe arrondissement, dans le Városliget près du Musée
hongrois de la technologie et des transports. Ouvert les samedi et dimanche de 8 h à 14 h. Entrée 150 Forint.
Le marché de Józsefváros est devenu au fil des années le territoire des marchands chinois, vietnamiens et turcs de Budapest. On y
trouve de nombreux objets de faible qualité importés d'Asie (vêtements, chaussures, accessoires, ustensiles, jouets et autres gadgets
médiocres).
Évènements et festivals
Budapest accueille une série d’évènements culturels tout au long de l'année. Au printemps est organisé le Festival du
printemps de Budapest (Budapesti Tavaszi Fesztivál), dont la programmation est multi-site et pluridisciplinaire (danse,
théâtre, opéra, concerts, expositions, etc.). L'été, Budapest accueille sur l'Île d'Óbuda l'un des plus grands festivals de
musique d'Europe : le Sziget Festival (Sziget Fesztivál) suivi du Budapest Parádé organisé sur le modèle de la Love
Parade berlinoise, ainsi que le Metalfest en août. À l'automne, le Festival d'automne de Budapest (Budapesti Őszi
Fesztivál) concentre sa programmation sur de la musique jazz et sur des expressions expérimentales (cinéma, danse,
expositions, etc.). Il existe également des programmations régulières qui s'étendent tout au long de l'année, à l'instar de
BalkanBeats au Gödör Klub et des événements culturels organisés par l'Institut français de Budapest.
Capitale de la Hongrie, Budapest est également le lieu privilégié des festivités nationales. La célébration du La Grande scène du Sziget Festival
15 mars 1848 est l'occasion de multiples cérémonies publiques dans la ville pour fêter la Révolution hongroise de après un concert
1848 (Nemzeti ünnep). Le 20 août est commémorée la fondation de l'État hongrois sous l'égide d'Étienne Ier de
Hongrie (Szent István ünnepe). À cette occasion, un marché médiéval est traditionnellement tenu au Château de Buda
et un feu d'artifice est tiré du Gellért-hegy ou au milieu du Danube.
Santé et sécurité
Le système de santé hongrois est universel, financé par des impôts divers, par les contributions à l'assurance de la
santé sociale et de manière plus marginale par des excédents (provenant de paiements directs pour la santé et soins de
25
santé par exemple) . Les hôpitaux publics (korház) sont gratuits. Ils sont la propriété des collectivités comitales et
donc, dans le cas de Budapest, de la collectivité métropolitaine (fővárosi önkormányzat).
Les hôpitaux publics de Budapest sont les suivants : l'hôpital métropolitain Bajcsy-Zsilinszky (Fővárosi Bajcsy-
Zsilinszky Kórház), l'hôpital métropolitain Saint-Étienne et Saint-Ladislas (Fővárosi Egyesített Szent István és Szent
László Kórház-Rendelőintézet), l'hôpital métropolitain de Pest-Sud Ferenc Jahn (Fővárosi Jahn Ferenc Dél-pesti
Kórház), l'hôpital métropolitain Sándor Károlyi (Fővárosi Károlyi Sándor Kórház és Rendelőintézet), l'hôpital de la
L'hôpital pour enfants Pál Heim.
collectivité métropolitaine Gyula Nyírő (Fővárosi Önkormányzat Nyírő Gyula Kórház), l'hôpital métropolitain et
centre d'urgence de Péterfy Sándor Utca (Fővárosi Péterfy Sándor Utcai Kórház-Rendelőintézet és Baleseti
Központ), l'hôpital métropolitain Saint-Emeric (Fővárosi Szent Imre Kórház), l'hôpital métropolitain Saint-Jean et
l'hôpital associée de Buda-Nord (Fővárosi Szent János Kórház és Észak-budai Egyesített Kórház), l'hôpital métropolitain d'Uzsoki utca (Fővárosi Uzsoki
utcai Kórház) et l'hôpital métropolitain de réadaptation professionnelle de Visegrád (Fővárosi Visegrádi Rehabilitációs Szakkórház).
Il existe également d'autres dispensaires (rendelőintézet) ainsi que des cliniques privées (klinika). L'Université Semmelweis est la grande université de
médecine de Budapest.
La direction métropolitaine des pompiers (Fővárosi Tűzoltóparancsnokság) gère l'ensemble des forces d'intervention sur le secteur de Budapest. Son
responsable est Ferenc Varga.
Police et armée
La police hongroise (A Magyar Köztársaság Rendőrsége) est structurée nationalement en capitaineries comitales. À
Budapest, elle suit également un fonctionnement par arrondissement. La préfecture de police de Budapest est le siège
administratif de la police hongroise dans la capitale. L'immeuble en verre d'allure moderne de la police budapestoise
est situé dans le 13e arrondissement, à quelques dizaines de mètres du Árpád híd. Initié en 1991 par le ministre de
l'intérieur de l'époque : Péter Boross, il est alors perçu comme une vitrine du changement politique en Hongrie. Son
toit accueille un héliport.
Il existe par ailleurs des directions de la police hongroise, dont les sièges sont à Budapest et qui ne suivent par la
même organisation territoriale décentralisée, dont la Police d'intervention (Készenléti Rendőrség, proche des fonctions
de maintien de l'ordre attribuées en France aux CRS).
Réseaux intra-urbains
Les denses réseaux de transport intra-urbains sont l'héritage de l'expansion industrialo-capitaliste de Budapest à la fin du xixe siècle et de la politique de
transport public de l'ère communiste. Gérés par la société publique de transport de Budapest (Budapesti Közlekedési Zrt., BKV Zrt.), ils bénéficient depuis le
début des années 2000 d'importants investissements européens. Ils sont principalement structurés par un réseau de métro étoilé, composé de quatre lignes et
par un réseau de tramway maillé, composé d'une trentaine de lignes. Les dessertes plus fines sont assurées par un important parc d'autobus (plus de 200
lignes) et d'une quinzaine de lignes de trolleybus. Les liaisons vers la périphérie et les localités du comitat de Pest se font par le biais de quatre lignes de trains
suburbains (HÉV), dans un état assez vétuste, et de plusieurs lignes de cars gérés par Volánbusz.
Le réseau de transport s'appuie également sur quelques
équipements singuliers : trois lignes de navette fluviale qui permettent une liaison Nord-Sud sur le Danube et un train à crémaillère (Fogaskerekű) absorbé
dans le réseau de tramway et qui permet la desserte des zones résidentielles de la ville-haute. Le télésiège de János-hegy (Libegő) et le funiculaire de Budavár
(Budavári Sikló) sont gérés par la BKV Zrt. mais ont une vocation essentiellement touristique.
Métro
Ouverte en 1896, la ligne 1 du métro est la première d'Europe continentale et la deuxième en Europe après le métro londonien. Elle demeure la seule de la
ville jusqu'à l'inauguration de la deuxième ligne en 1970.
Quatre lignes de métro sont actuellement en fonctionnement. À chaque ligne est associée une couleur :
Tramway
Le tramway de Budapest s'étend en un réseau de 32 lignes structurant l'essentiel de l'offre de transports en commun
de la capitale. Les lignes 4 et 6 constituent la colonne dorsale du réseau car elles parcourent de bout en
bout le Nagykörút sur Buda et Pest (Szent István-, Teréz-, Erzsébet-, József- et Ferenckörút). À partir de la station
Széll Kálmán tér, ces lignes traversent une première fois le Danube à hauteur du pont Marguerite, parcourent les
quartiers de Pest puis retraversent le fleuve par le pont Petőfi. Ces lignes sont les plus utilisées car elles desservent les
principaux points d'intérêt touristiques et économiques comme la vieille ville de Buda ou le centre-ville de Pest. Elles
assurent par ailleurs la desserte de plusieurs pôles multimodaux qui permettent la connexion à toutes les lignes de
métro, à deux lignes de train suburbain, ainsi qu'aux principales lignes d'autobus et de trolleybus.
La station Margit híd sous la neige.
Le réseau de tramway s'est développé sur les deux rives du Danube mais le maillage n'est complet que du côté de
Pest. Côté Buda, le BKK Zrt., a lancé en 2009 une réflexion pour joindre l'ensemble des lignes de la rive occidentale.
Les travaux entamés en 2014 vont notamment aboutir à la création d'une ligne Nord-Sud qui relierait Óbuda à Újbuda. D'autres projets concernant la
métropole budapestoise prévoient le renforcement du tramway comme mode de déplacement prioritaire. La reconstruction du tramway sur les axes Váci
út/Bajcsy-Zsilinszky út et Rákóczi út est ainsi régulièrement évoquée. Enfin, la vétusté de certaines lignes a conduit les pouvoirs publics à rénover entièrement
certaines infrastructures (arrêts, rails, ouvrages d'art) et à procéder au renouvellement de certaines rames, notamment sur les lignes 1 et 3.
Train suburbain
La desserte de la proche banlieue de Budapest s'effectue par cinq lignes de train suburbain (HÉV) :
Il n'existe pas de jonction entre les différentes lignes, uniquement des correspondances avec certaines lignes de tramway ou de métro. Un projet de liaison
entre les trois lignes nord-sud par une 5e ligne de métro (en) est à l'étude.
Autobus et trolleybus
Le réseau d'autobus de Budapest permet une desserte fine des quartiers en complément des réseaux ferrés. Il est organisé d'une part en un réseau de plus de
500 lignes gérées par la BKV Zrt., dont le maillage concerne essentiellement la ville-centre et l'agglomération et un autre réseau géré par la société Volánbusz
qui assure des liaisons régulières avec les municipalités du comitat de Pest.
Les trolleybus de Budapest ont remplacé de nombreuses petites lignes de tramway. Ils irriguent le centre-ville de Budapest par les axes secondaires,
uniquement du côté de Pest. Le nœud du réseau se situe aux abords de la Gare de Budapest-Keleti.
Budapest comporte des moyens de transports en commun adaptés au relief accidenté de Buda. Pour relier les rives du
Danube au Château de Buda, un funiculaire (Budavári Sikló) effectue des liaisons très régulières à la manière d'un
ascenseur à balancier le long d'une pente d'une centaine de mètres extrêmement abrupte. Inauguré en 1870, le
funiculaire à vapeur servait de transport public aux employés de l'administration qui travaillaient au Château. Rénové
en 1986, il fonctionne aujourd'hui à l'électricité.
Afin d'accéder aux collines de Buda, un train à crémaillère (Fogaskerekű- 60 ) géré par la BKV Zrt. fait la liaison
entre les abords de la station : Széll Kálmán tér et de Széchenyi-hegy, d'où part le Gyermekvasút. Ligne 7 de la
Magyar Államvasutak. Il a la particularité d'être entièrement géré par des enfants, sauf les conducteurs de train
Le Gyermekvasút- 7 à la station :
(autrefois par les pionniers, mouvement de jeunesse communiste, d'où son ancien nom « Train des pionniers » :
Normafa
Úttörővasút). La gare de János-hegy permet enfin de prendre le téléphérique de Budapest, le Libegő.
Pour traverser le Danube ou effectuer des trajets Nord-Sud, la BKV Zrt met également à disposition des usagers une
navette fluviale faisant des liaisons régulières entre plusieurs embarcadères de la capitale. Des vedettes-taxi rapides fonctionnent également sur le Danube.
La ville propose enfin des modes de déplacement individuels alternatifs à la voiture, en développant notamment les pistes cyclables. Depuis 2014, des stations
de vélo BuBi ont été installées dans toute la ville. Ce système s'inspire du Vélib' parisien ; il est le fruit d'un partenariat entre la municipalité de Budapest et la
société pétrolière MOL.
Réseaux extra-urbains
Gares ferroviaires
Budapest est le nœud du réseau ferroviaire hongrois. Elle abrite de nombreuses gares secondaires et compte quatre
grandes gares :
Gare de Budapest-Keleti : Gare de l'Est ⇒ Vienne, Prague, Bratislava, Košice (par Miskolc), Arad et
Belgrade
Gare de Budapest-Nyugati : Gare de l'Ouest ⇒ Szolnok - Debrecen - Lviv - Kiev
Gare de Budapest-Déli : Gare du Sud ⇒ Székesfehérvár - Pusztaszabolcs - Rajka
Gare de Kelenföld : souvent en continuation depuis Keleti, Székesfehérvár, Győr, Vienne, Graz,
Munich, Bratislava, Prague, Fiume/Rijeka, Venise, Zagreb, Ljubljana Le hall de la gare de Budapest-Keleti
Exploitées par la société hongroise des chemins de fer (Magyar Államvasutak), ces quatre gares offrent des liaisons
nationales et internationales. Les lignes intérieures sont divisées en deux services : les lignes normales et les lignes InterCity (plus rapides). La ligne circulaire
1A dessert toutes les gares de la capitale.
Budapest était l'un des principaux arrêts de l'Orient-Express jusqu'en 2001, lorsque la ligne fut limitée à la liaison Paris-Vienne.
Transports routiers
Budapest est le plus grand pôle d'échanges routier de Hongrie, où se rejoignent toutes les principales autoroutes du
pays. L'autoroute M1 relie Budapest à Győr, Bratislava et Vienne ; la M2 relie Budapest à Vác, d'où une route
nationale prend le relais jusqu'à la frontière avec la Slovaquie ; la M3 relie Budapest à Miskolc et Debrecen, toutes les
deux à proximité des frontières avec la Slovaquie (Košice), l'Ukraine (Mukachevo) et la Roumanie (Satu Mare) ; la
M4 relie Budapest à Szolnok et à la Roumanie ; la M5 relie Budapest à Szeged et à la Serbie ; la M6 relie Budapest à
la Croatie ; et la M7 relie Budapest à la Croatie et la Slovénie par le lac Balaton.
Il existe quatre gares routières à Budapest. La gare routière internationale de Budapest-Stadion accueille principalement des liaisons vers l'Europe occidentale,
cependant que celle de Népliget est le départ d'autocars vers l'Est de la Hongrie. De la gare routière d'Árpád híd partent les autobus Volánbusz vers le Nord
du pays, en direction de Szentendre, Esztergom ou Visegrád. De la gare routière de Kelenföld, à proximité de la gare ferroviaire du même nom, partent des
lignes desservant les localités de l'Ouest de l'agglomération de Budapest ainsi que le Memento Park. La ville comprend également les gares routières d'Újpest-
Városkapu, située à proximité de la gare d'Újpest et celle de Széna tér.
Port fluvial
Budapest dispose de plusieurs ports sur le Danube destinés au trafic local (navettes fluviales), national et international
de voyageurs. L'embarcadère pour les liaisons internes à la Hongrie se situe entre Erzsébet híd et Szabadság híd côté
Pest et celui pour les croisières longues se situe en amont entre Széchenyi Lánchíd et Erzsébet híd (Vigadó tér). Les
liaisons commerciales entre Budapest, Visegrád, Esztergom, Bratislava et Vienne sont assurées par la société de
transport fluvial Mahart.
Le port franc de Budapest est le grand port commercial de Hongrie. Il se situe en aval dans la zone industrielle de l'Île
de Csepel dans le 21e arrondissement de Budapest. En 2007, le port a traité un total de 273 800 tonnes de
marchandises, dont 196 800 tonnes de fret à l'arrivée et presque 77 000 tonnes de fret au départ. Situé à la jonction
Budapest vue d'avion. Pest à gauche
des voies navigables d'Europe centrale, le port de Budapest fournit des services tournés vers le commerce
et Buda à droite. Île Marguerite au
centre.
international et la logistique. Son terminal à conteneurs est le plus important du pays. Il est directement connecté à
Vienne, Bratislava, Belgrade et la mer Noire par le Danube. Grâce aux différents canaux du fleuve, le Danube est une
voie de transport marchand qui permet de relier la mer du Nord et le port de Rotterdam à la mer Noire.
Situé à proximité du centre-ville, le port dispose d'une grande zone de développement permettant d'autres activités en dehors des fonctions logistique
portuaires. Il s'étend sur 108 hectares et dispose de trois bassins : deux bassins sont connectés au Danube par une rade commune. Le bassin situé à l'entrée
26
Sud du port est destiné au pétrole et aux matières liées au pétrole. Un troisième bassin bénéficie d'une entrée séparée .
Aéroports
L'aéroport international de Budapest-Franz Liszt (code AITA : BUD) est situé à environ 25 km au sud-est du centre ville, à la limite du 18e arrondissement
avec la commune de Vecsés. Il est constitué des terminaux 2/A et 2/B.
Il dessert toutes les capitales et grandes villes européennes. Quelques liaisons concernent l'Est du bassin méditerranéen, notamment Israël et l'Égypte.
Télécommunication et Internet
Économie
Activités économiques
Secteurs d'activité
Hall du terminal 2.
Import et export
Sièges d'entreprises
La ville-centre de Budapest héberge les sièges sociaux des principales entreprises de Hongrie ainsi que ceux des filiales hongroises des grandes
multinationales, à savoir Hungarian Telekom, General Electric, Vodafone, Telenor, Erste Bank, CIB Bank, K&H Bank, UniCredit, Budapest Bank, Generali,
ING, Aegon, Allianz, Volvo, Saab, Ford, etc. MOL (société pétrolière hongroise) et l'OTP (caisse d'épargne de Hongrie) ont également leur siège à
Budapest. Budapest est le centre de services, conseils financiers, opérations financières, commerciales et de services immobiliers. Le commerce et les services
logistiques y sont bien développés.
Emploi
Organisation administrative
Collectivité métropolitaine
Les citoyens de Budapest élisent au cours d'une même élection le bourgmestre principal, les membres du conseil
métropolitain, les bourgmestres de leur arrondissement ainsi que le conseil d'arrondissement. Le bourgmestre de
Budapest, ainsi que les bourgmestres d'arrondissement sont élus au scrutin majoritaire simple, les arrondissements de
plus de 10 000 habitants disposent d'un conseil élu au scrutin mixte ; enfin, le conseil métropolitain bénéficie d'un
scrutin à la proportionnelle intégrale avec un seuil de 5 % des suffrages exprimés.
Budapest est considérée comme une ville électoralement progressiste, marquée par une tradition de gauche et de
centre-gauche. La ville est pendant longtemps un bastion national de l'Alliance des démocrates libres (SzDSz) alliée
Le nouvel hôtel de ville, siège de
au Parti socialiste hongrois (MSzP). La ville a basculé à droite lors des dernières élections municipales de 2010. Le
l'Assemblée métropolitaine.
nouveau bourgmestre conservateur-nationaliste István Tarlós a ainsi bénéficié de la fronde électorale qui a touché la
gauche au pouvoir en Hongrie depuis 2002 et d'un contexte marqué par des affaires de corruption touchant la
municipalité de Budapest. À la tête d'une coalition Fidesz-Union civique hongroise-Parti populaire démocrate-
chrétien (Fidesz, KDNP), il met ainsi un terme à vingt ans de mandat de Gábor Demszky. István Tarlós est réélu en 2014 tandis que la gauche parvient à
reprendre sur la droite quelques municipalités d'arrondissement.
Bourgmestres 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e 13e 14e 15e 16e 17e 18e 19e 20e 21e 22e 23e
d'arrondissement arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr. arr.
Liste complémentaire
Répartition par parti
Fidesz-KDNP 20
MSzP 5
Együtt-PM 2
DK 2
Jobbik 1
LMP 1
MSzP-Együtt-PM-DK 1
Indépendant 1
27
István Tarlós Fidesz-Union civique hongroise
2010 octobre 2019 9 ans
(né le 26 mai 1948)
28, 29, 30
Gergely Karácsony Parti du dialogue pour la Hongrie
14 octobre 2019 En cours 2 ans, 3 mois et 20 jours
(né le 11 juin 1975)
Comme pour toute collectivité territoriale hongroise, il existe à l'échelon métropolitain comme au niveau des arrondissements des collectivités des minorités
dont les dirigeants sont élus par les minorités nationales et ethniques présentes de manière significative à Budapest. À l'échelle de la ville, les Allemands,
Arméniens, Bulgares, Croates, Grecs, Polonais, Roms, Roumains, Ruthènes, Serbes et Slovaques disposent ainsi d'une représentation institutionnelle
spécifique et de moyens financiers octroyés dans le cadre de l'exercice des compétences de leurs collectivités (culture, éducation et médias communautaires).
31
Représentation des minorités nationales et ethniques à l'échelle Budapest
Collectivité des minorités Président(e) Nombre de collectivités d'arrondissement Inscrit Votants
Minorité allemande de Budapest Éva Bajtainé Mayer 22 88 86
Minorité arménienne de Budapest Sarolta Issekutz 20 80 77
Minorité bulgare de Budapest Vladimir Kalicov 22 88 84
Minorité croate de Budapest Istvánné Németh 13 52 51
Minorité grecque de Budapest Szpírosz Agárdi Bendegúz 21 84 79
Minorité polonaise de Budapest Katarzyna Balogh 16 64 60
Minorité rom de Budapest István Makai 20 80 76
Minorité roumaine de Budapest Anna Roxin 17 68 66
Minorité ruthène de Budapest Marianna Lyavinecz 16 64 61
Minorité serbe de Budapest Boriszlav Rusz 15 60 58
Minorité slovaque de Budapest Tiborné Hollósy 14 56 56
La minorité ukrainienne de Hongrie ainsi que la minorité slovène n'ont pas de collectivité des minorités à l'échelle métropolitaine mais en disposent
respectivement de sept et d'une à l'échelon des arrondissements.
Arrondissements et quartiers
Les arrondissements de Budapest sont dotés du statut de collectivité territoriale et Arr. Sup. Pop. Bourgmestre
donc de compétences similaires à celles de n'importe quelle localité de Hongrie.
Ils sont numérotés en spirale, dans le sens des aiguilles d'une montre, de façon
analogue aux arrondissements de Paris.
IV
À l'origine, lors de la réunification des trois villes en 1873, Budapest était III
XV
constituée de 10 arrondissements. Le 1er janvier 1950, alors que Budapest
s'agrandit en absorbant les agglomérations voisines, 12 nouveaux II
arrondissements sont créés, portant leur nombre à 22 ; les arrondissements XIII
XIV XVI
existants voient leur ordre et leur taille modifiés. En 1994, le 20e arrondissement
est scindé en deux parties, donnant naissance au 23e et dernier arrondissement. XII V VI
VII
I
VIII
Les arrondissements sont répartis de la manière suivante : six à Buda, seize à X XVII
Pest, et le dernier sur l'île de Csepel entre les deux rives du Danube. Le centre- XI IX
ville de Budapest est ainsi contenu par les grands boulevards circulaires
(Nagykörút et Kiskörút) qui structurent le tissu urbain. Ce sont le XIX
XX
1er arrondissement (quartier du château de Buda), le 5e (autour du Parlement XVIII
XXII XXI
hongrois, quartier des ministères), le 6e (Andrássy út et Oktogon tér), le 7e
(ancien Ghetto de Budapest), le 8e et le 9e.
XXIII
L'arrondissement le plus peuplé est le 11e arrondissement avec
139 049 habitants, tandis que le moins peuplé est le 23e avec seulement
20 387 habitants. Celui-ci est pourtant le deuxième par sa taille, juste derrière le
17e arrondissement (54,83 km2). Le plus petit est le 7e (2,09 km2) mais aussi le
plus dense (29 918,66 hab./km2). L'arrondissement le moins dense est également 1er arr. 3,41 24 728 Gábor Tamás Nagy (Fidesz-KDNP)
le 23e (499,93 hab./km2).
2e arr. 36,34 88 729 Zsolt Láng (Fidesz-KDNP)
Avant les élections municipales de 2010, la majorité des arrondissements était 3e arr. 39,7 123 723 Balázs Bús (Fidesz-KDNP)
tenue par la coalition entre l'Alliance des démocrates libres et le Parti socialiste
4e arr. 18,82 98 374 Zsolt Wintermantel (Fidesz-KDNP)
hongrois et seuls les 1er, 5e, 12e et 3e arrondissement de Budapest faisaient figure
de bastions conservateurs. En 2010, la vague électorale qui porte le Fidesz- 5e arr. 2,59 27 283 Péter Szentgyörgyvölgyi (Fidesz-KDNP)
Union civique hongroise au pouvoir en Hongrie modifie largement les rapports
de force politiques au sein de la capitale. Ainsi, l'immense majorité des 6e arr. 2,38 42 120 Zsófia Hassay (Fidesz-KDNP)
arrondissements passent à droite et seuls les 13e, 19e et 20e arrondissements 7e arr. 2,09 62 530 Zsolt Vattamány (Fidesz-KDNP)
gardent une assemblée dominée par la gauche.
8e arr. 6,85 82 222 Máté Kocsis (Fidesz-KDNP)
Quelques hôtels de ville d'arrondissements 9e arr. 12,53 61 576 János Bácskai (Fidesz-KDNP)
Hôtel de ville du Hôtel de ville du Hôtel de ville du 23e arr. 40,78 20 387 Ferenc Geiger (Indépendant)
10e arrondissement 16e arrondissement 20e arrondissement
Hôtel de ville du
22e arrondissement
Budget
Politiques publiques
Patrimoine urbain
Monuments historiques
Espaces verts
Ville de parcs et de squares, Budapest dispose de trois grands espaces verts boisés en plein cœur du son tissu urbain :
le Margit-sziget s'étend sur le Danube entre le Árpád híd et le Margit híd ; cette île accueille des
terrains de sport, la piscine Palatinus et un hôtel de haut standing. Elle est considérée comme un
poumon vert du fait de sa position centrale dans la ville ;
le Gellért-hegy se situe en face du Erzsébet híd, du côté de Buda. Il s'agit d'une colline sur laquelle
est aménagé un immense parcours boisé menant à la citadelle ;
Les collines de Buda constituent la partie orientale du Massif de Transdanubie au Sud des monts du Pilis. Ils s'étendent à l'Ouest
de Budapest, de la localité de Zsámbék au Danube et structurent en grande partie le relief vallonné de Buda. À la frontière
occidentale de la capitale, sur la route de Nagykovácsi, les collines sont recouvertes de forêts en partie protégées et dans
lesquelles circule le Gyermekvasút qui relie le Széchenyi-hegy à Hűvösvölgy. Dans son parcours, ce petit train dessert également
le Normafa et le János-hegy, point culminant de Budapest (527 m) et l'un des principaux sommets du massif derrière le Nagy-
Kopasz (559 m) situé en dehors des frontières de la ville. Aux abords du Danube, surplombant directement la ville du Sud vers le
Nord, le Gellért-hegy et sa citadelle, la colline du château de Buda, le Rózsadomb et le Hármashatárhegy pour sa tour de
télévision font intégralement partie du paysage urbain de Budapest.
Ces collines sont des lieux de détente et de promenade pour la population budapestoise. La zone naturelle protégée de Buda
(Budai Tájvédelmi Körzet) permet de préserver en partie ces espaces de l'étalement urbain de la capitale. Le sentier bleu de
Hongrie traverse les collines entre Máriaremete et Üröm.
Le libegő relie le sommet
du János-hegy au
Cimetières centre-ville.
Parmi les autres cimetières notables figurent ceux d'Óbuda et de Farkasrét ou encore le nouveau cimetière municipal,
Tombeau d'Ignace Philippe
le plus grand de Budapest qui occupe une surface de 207 hectares. Dans le centre-ville, le cimetière de la grande
Semmelweis.
synagogue abrite les sépultures de nombreux juifs hongrois morts pendant la Seconde Guerre mondiale.
Du nord au sud, onze ponts enjambent le Danube à Budapest, dont quatre ayant une vocation de périphérique.
Ponts ferroviaires
Deux ponts ferroviaires permettent la jonction de la ligne circulaire. Au nord, celui d'Újpest permet de relier Budapest à Esztergom par Dorog par la ligne
2 . Au sud, un deuxième pont dessert la gare de Budapest-Déli.
Ponts routiers
Le pont Élisabeth porte le nom d'Élisabeth de Wittelsbach dite Sissi, impératrice d'Autriche et
reine de Hongrie.
Le pont de la liberté est inauguré en 1896 à l'occasion des fêtes du millénaire de la Hongrie.
Le pont Petőfi, plus excentré vers le sud, est construit en 1930 pendant la crise économique, Le pont Élisabeth
d'où sa simplicité.
Le pont Rákóczi se situe le plus en aval, juste à côté du pont ferroviaire. Dernier en date des
ponts de la capitale, il est inauguré en 1995.
Ponts autoroutiers
L'autoroute M0 franchit le Danube sur le pont de Megyer au nord et le pont Ferenc Deák au sud.
En raison de son organisation politico-administrative, les grands projets urbains sont la plupart du temps de l'initiative
des municipalités d'arrondissement, qui ont d'importantes prérogatives en matière d'aménagement de l'espace. Bien
que la collectivité métropolitaine se dote régulièrement de documents stratégiques de développement, ceux-ci ne sont
ainsi que de portée limitée. À l'échelle de la capitale, seule la société de gestion et de développement du réseau de
transports (BKK) dispose de prérogatives importantes en matière d'urbanisme. Quelles que soient les échelles des
initiatives et des mises en œuvre des opérations d'aménagement, celles-ci font très souvent l'objet de co-financements
importants par l'État hongrois et surtout l'Union européenne.
Les opérations de rénovation et de transformation des quartiers restent avant tout du ressort direct des municipalités d'arrondissement. Parmi les opérations les
plus importantes de ces dernières années, l'on peut citer la rénovation du centre-ville de Budapest, plus particulièrement autour de Deák Ferenc tér et Váci
utca, avec la création d'un nouvel axe piétonnier, la transformation résidentielle du 9e arrondissement ou encore les programmes « Budapest capitale de
l'Europe » (Palotanegyed), Magdolna et Corvin-Szigony dans le 8e arrondissement.
Ces opérations font souvent l'objet de montages économiques complexes, associant des acteurs économiques divers, notamment des entreprises privées. À ce
titre, la création de multiples équipements commerciaux de grande importance dans le centre-ville (mais aussi en proche périphérie), a marqué de façon très
forte le paysage urbain (WestEnd City Center, Corvin), rasant parfois des îlots entiers d'anciens immeubles d'habitat.
Schémas de transports
Depuis 2014, le projet Mór Balázs (Balázs Mór terv, BMT) prévoit à l'horizon 2030 une réduction de la part modale automobile de 35 % à 20 % au profit des
transports en commun (de 45 à 50 %), des déplacements piétons (de 18 à 20 %) et surtout de l'usage du vélo (de 2 à 10 %). Cette stratégie élaborée par la
municipalité métropolitaine et BKK Zrt., repose en grande partie sur le maillage complet des transports ferrés sur Pest et Buda, l'extension et la création de
nouvelles lignes de tramway, l'extension de toutes les lignes de métro, et la création de nouvelles stations du train suburbain dans le centre-ville. Les objectifs
concernant les moyens de transport alternatifs à la voiture prévoient l'amélioration des continuités piétonnes (incluant le développement de l'accessibilité aux
personnes à mobilité réduite) et le développement des voies cyclables.
Médias
Presse
Si les quotidiens nationaux comme Népszabadság ou Magyar Nemzet sont populaires, ils souffrent de la concurrence du quotidien gratuit Metropol
uniquement distribué dans la capitale. Certains journaux locaux sont vendus à l'échelle de la ville, à l'instar de Budapest ou de Budai Polgár tandis que
d'autres traitent essentiellement l'actualité des arrondissements. Certains magazines culturels nationaux comme Magyar Narancs ou Est (ancien PestiEst) sont
surtout axés sur l'actualité budapestoise.
Les francophones disposent également du Journal francophone de Budapest, principalement destiné aux expatriés.
Audiovisuel
La ville abrite le siège des télévisions publiques Magyar Televízió et Duna Televízió ou privées comme RTL Klub, TV2, Comedy Central Hungary et Viasat
3.
Vie associative
Salle ommnisports
La Papp László Budapest Sportaréna est la plus grande salle omnisports de Hongrie. D'une capacité de 12 500 places,
elle accueille régulièrement des concerts ou des manifestations sportives d'envergure internationale, à l'instar des
championnats du monde d'athlétisme en salle 2004, du championnat d'Europe de handball féminin 2004 ou encore du
championnat d'Europe de futsal 2010.
Circuit automobile
Le Papp László Budapest Sportaréna
Le Hungaroring situé à 19 km de la capitale, à Mogyoród, est le circuit automobile qui
accueille régulièrement le Grand Prix de Hongrie de formule 1 depuis 1986, une
première à l'époque pour un pays du bloc communiste.
Piscines
Le sport national fut et reste le water-polo, même si le football gagne du terrain. La Hongrie est un des grands pays de cette
discipline en comptabilisant 9 titres aux Jeux olympiques depuis 1932 (dont 2000, 2004 et 2008), et 2 titres de champions du
Monde depuis 1973. Sur l'île Margit-sziget se trouve la piscine nationale Alfréd Hajós. De taille olympique (50 m), elle a
notamment accueilli les championnats d'Europe de natation 2006 et 2010. On trouve également à Budapest d'autres équipements Le Hungaroring à
nautiques destinés au sport, comme les piscines Béla Császár-Komjádi ou BVSC. Mogyoród.
Les historiens et journalistes du football n'hésitent pas à dire que l'équipe du Budapest Honvéd a été durant les années 1950 la meilleure équipe du monde. À
côté du club mythique de Ferenc Puskás, les autres clubs de la capitale, MTK Hungária FC et Újpest Football Club, évoluent aussi en première division du
championnat de Hongrie de football. Le Ferencvárosi Torna Club, souvent appelé Ferencváros issu du club omnisports Ferencváros TC est l'un des clubs les
plus populaires du pays. Au cours de son histoire, il a remporté 28 championnats de Hongrie, 20 coupes de Hongrie, quatre supercoupes de Hongrie, une
coupe des villes de foires (ancêtre de la Coupe UEFA) et deux coupes Mitropa. Par ailleurs, le club a atteint la finale de la coupe d'Europe des vainqueurs de
coupe 1975 contre le Dynamo Kiev. Il s'agit du seul club hongrois à avoir conquis un titre continental.
La capitale hongroise abrite notamment le stade d'envergure internationale Ferenc-Puskás ainsi que les stades Flórián
Albert, Bozsik, Rudolf Illovszky ou de Szőnyi út.
Autres installations
Parmi les installations sportives budapestoises figurent également le Kincsem Park, hippodrome de la capitale et
occasionnellement scène de concert ou encore le vélodrome Millenáris.
Le Stade Ferenc-Puskás
Jeux olympiques
33
Budapest est ville candidate pour les Jeux olympiques d'été de 2024, puis retire sa candidature .
Cultes
Il ne subsiste que très peu d'églises du Moyen Âge et de la Renaissance à Budapest car elles furent converties en mosquée durant l'occupation ottomane et ne
résistèrent pas aux attaques des armées chrétiennes. Construits à partir de la fin du xviie siècle, les sanctuaires qui les remplacèrent sont principalement de
styles baroque et néo-classique. L'autre période phare pour la construction des sanctuaires actuels est la deuxième moitié du xixe siècle avec l'édification en
particulier de la basilique Saint-Étienne et de la grande synagogue.
Églises principales
Pour des raisons historiques, le siège métropolitain archidiocésain dont dépend Budapest se situe à Esztergom,
ancienne capitale de la Hongrie. L'archevêque d'Esztergom-Budapest bénéficie ainsi du titre de Prince Primat de
Hongrie. Avec près de la moitié de sa population catholique, Budapest dispose d'une vingtaine d'églises vouées à ce
culte, dont les plus importantes sont la basilique Saint-Étienne de Pest, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de
Budavár (connue sous le nom de Mátyás templom) dans le quartier du château de Buda et les églises paroissiales
Notre-Dame-de-l'Assomption et Sainte-Anne de Felsővíziváros.
Églises de Pest
La basilique Saint-Étienne de Pest
Pest abrite également les églises Notre-Dame-de-la-Nativité de Belváros, Sainte-Élisabeth de la maison Árpád, Sainte- est le co-siège de l'archidiocèse
Marguerite de la maison Árpád, Sainte-Thérèse-d'Ávila, Eusèbe-le-bienheureux, Notre-Dame-de-l'Assomption de d'Esztergom-Budapest.
Kispest, Saint-Antoine-de-Padoue, Saint-Ladislas de Kőbánya, Saint-Ladislas, l'Église Notre-Dame de Hongrie, et
Saint-Michel d'Angyalföld, Saint-Ladislas de Pestszentlőrinc ainsi que le monastère Notre-Dame-du-mont-Carmel.
Églises de Buda
La colline possède également une curiosité comme l'église troglodyte Notre-Dame-des-Hongrois située dans la roche
du mont Gellért, à proximité du pont de la Liberté.
L"église Notre-Dame-de-l'Assomption
de Budavár Églises grecques-catholiques
Avec près de 30 000 fidèles, l'Église Uniate, église de rite byzantin, en communion avec l'église latine, reconnaissant
l'autorité du pape, dispose également de quelques églises dans la capitale, parmi lesquelles Saint-Florian de Buda ou encore celles de Rózsák tere et de
Csepel. Elles sont intégrées à l'éparchie de Hajdúdorog de l'Église grecque-catholique hongroise, elle-même membre de l'archidiocèse d'Esztergom-Budapest.
Les fidèles de l'Église grecque-catholique ruthène dépendent quant à eux de l'exarchat apostolique de Miskolc.
Églises protestantes
Parmi les Églises protestantes, Budapest compte une importante communauté unitarienne essentiellement constituée
par l'immigration des Magyars de Transylvanie. Cette communauté dispose de trois lieux de culte dans la capitale. Le
temple unitarien, situé près du Parlement hongrois, est le plus ancien et dispose d'une librairie consacrée au culte
unitarien et à la Transylvanie. Le temple unitarien Béla Bartók est aménagé dans un immeuble d'habitation à côté du
musée des Arts décoratifs. Enfin, le temple unitarien de Pestszentlőrinc est l'œuvre des migrants eux-mêmes.
Budapest compte également le temple évangélique de Deák tér, achevé en 1808, et l'église calviniste, construite entre
1893 et 1896, surmontée d'une flèche néogothique et située en bordure de la rive occidentale du Danube.
Le temple évangélique de Deák tér.
Judaïsme
Historique
34
34
Alors que la communauté juive représentait près de 23 % de la population budapestoise en 1910 , elle est
désormais réduite à un peu moins de 10 000 personnes. Malgré cela, il s'agit proportionnellement de la
communauté la plus importante d'Europe [réf. nécessaire]. Le patrimoine juif est particulièrement visible dans le
quartier d'Erzsébetváros dans le 7e arrondissement.
Synagogues
Ancien ghetto de Budapest, ce quartier abrite la Grande synagogue de Budapest, la plus vaste d'Europe et la
deuxième du monde après celle de New York. À quelques rues de celle-ci se situent les synagogues des rues
La grande synagogue de Budapest. Kazinczy et Rumbach. Le quartier héberge également le séminaire national de formation rabbinique et
université juive.
Le deuxième quartier juif de Budapest se situe dans le 13e arrondissement, dans le quartier d'Újlipótváros. Situé le long du boulevard Saint-Étienne, entre le
Danube et la gare Nyugati, ce quartier abrite les synagogues des rues Hegedűs et Visegrádi. Il existe également la synagogue de Teleki tér dans le 8e
arrondissement et celle d'Óbuda dans le 3e arrondissement.
Islam
Historique
L'islam en Hongrie et à Budapest a connu des périodes de présence anciennes. Aux xie et xive siècles, les Ismaïlis
(böszörmény, -ek), assimilés aux Turcs et Bulgares de la Volga s'installent dans la plaine hongroise et forment
plusieurs communautés villageoises. Au xvie siècle, l'occupation de la majorité de la Hongrie par les Ottomans fait se
développer le culte musulman dans le pays. À Buda, le derviche Gül Baba s'installe sur la colline de Rózsadomb, où
son turbé, coiffé d'un croissant, devenu un lieu de pèlerinage pour certains courants proches du soufisme, est réputé
comme le plus septentrional du monde musulman. Le mausolée, inscrit à la liste des monuments historiques hongrois,
est régulièrement entretenu par le gouvernement turc depuis la fin de l'Empire ottoman en 1922.
Mosquées
Il existe plusieurs lieux de culte musulmans à Budapest, correspondant à la diversité des communautés étrangères
pratiquantes. Les mosquées Dar-Alsalam, à Buda, et Al-Huda (anciennement El-Tawba), à Pest, sont gérées par
l'Organisation des musulmans de Hongrie (Magyarországi Muszlimok Egyháza). Il existe par ailleurs de nombreuses
salles de prière, notamment à l'intérieur du marché de Józsefváros, en raison de la présence de commerçants turcs dès
le début des années 1990 et de l'arrivée de réfugiés syriens et afghans dans les années 2000. Le tombeau de Gül Baba dans le
quartier de Rózsadomb
Statut
La loi sur la liberté de conscience et le statut juridique des Églises promulguée le 12 juillet 2011 ne reconnaît le statut d'Église ou de communauté religieuse
qu'à un nombre limité de groupes spirituels, dont les musulmans font partie.
Littérature
Budapest est l'objet de plusieurs poèmes d'auteurs hongrois tels Sándor Petőfi (Pest), János Arany (Hídavatás), Dezső Kosztolányi (Üllői úti fák) ou Attila
József (A Dunánál). Parmi les romans écrits sur Budapest, on peut citer Szöszi de Gergely Márta, Budapesti tavasz (« Printemps de Budapest ») de Ferenc
Karinthy, A vörös postakocsi (« La voiture de poste rouge ») de Gyula Krúdy, Egy budai polgár vallomásai de Sándor Márai, A Pál utcai fiúk (« Les garçons
de la rue Pál ») de Ferenc Molnár et Buda de Géza Ottlik.
Peinture
Cinématographie
Les films les plus connus prenant Budapest pour décors sont Tűzoltó utca 25. (Le 25 de la rue des Sapeurs (Tüzoltó utca 25.)) et Budapesti mesék (« Contes
de Budapest ») d'István Szabó, A Long Weekend in Pest and Buda de Károly Makk, Moszkva tér de Ferenc Török, Être sans destin d'Imre Kertész et
Kontroll de Nimród Antal. Le film d'animation Nyócker ! retrace l'histoire de deux familles rom et roumaine dans le 8e arrondissement de Budapest.
Certains films ont été tournés à Budapest sans pour autant que la ville soit le lieu de l'action ; ainsi, de nombreuses scènes de Spy Game, jeu d'espions ont été
tournées à Budapest alors que l'action se déroule à Berlin-Est.
Photographies
Budapest, 1850 Andrássy út, 1875 Szabadság tér, 1912 Keleti pályaudvar, Buda, 1930 Palais Royale -
1912 1914
Jeu vidéo
Une mission du jeu Hitman : Tueur à gages se déroule à Budapest. Un remake de cette même mission est jouable dans le jeu Hitman: Contracts.
Relations internationales
Jumelages
Partenariats
Varsovie (Pologne)
Ignace Philippe André Kertész (1894-1985), Angelo Brelich (1913- Erzsi Kovács (1928-2014),
Semmelweis (1818-1865), photographe. 1977), historien des chanteuse de musique pop.
médecin obstétricien dit, Paul Lukas (1895-1971), religions naturalisé italien. Imre Kertész (1929-),
"Le sauveur des mères" acteur américain, d'origine Ferenc Fricsay (1914- écrivain, prix Nobel de
Theodor Herzl (1860-1904), hongroise. 1963), autre célèbre chef littérature 2002.
écrivain d'origine juive, László Benedek (1905– d'orchestre hongrois, Catherine Schell (1944-),
théoricien du sionisme. 1992), réalisateur. naturalisé autrichien en actrice.
Franz Tangl (1866-1917), 1958.
Charles Rohonyi (1906- Miklós Perényi (1948),
médecin physio- 1998), graphiste et Peter Foldes (1924–1977), violoncelliste.
pathologiste. affichiste, actif en Belgique. réalisateur de films
Tommy Ramone (1952-
Felix Salten (1869-1945), d'animation
Sándor Svéd (1906-1979, 2014), batteur et producteur
écrivain autrichien. baryton hongrois. Elek Bacsik (1926–1993), de musique américain
Harry Houdini (1874– violoniste et guitariste de d'origine hongroise.
Elza Brandeisz (1907-
1926), prestidigitateur jazz.
2018), danseuse et Juste Xaver Varnus (1964),
américain. parmi les nations. Melinda Kistétényi (1926- organiste hongro-canadien.
Michael Curtiz (1886-1962), 1999), organiste et
Georg Solti (1912-1997), un Roby Lakatos (1965-),
cinéaste américain, des grands chefs compositrice hongroise. violoniste.
d'origine hongroise. d'orchestre de sa Ferenc Puskás (1927-
Jules Freund (1890-1960), génération. 2006), footballeur.
immunologiste.
Tibor Mende (1915-1984), Amrita Sher-Gil (1913- Klára Ungár (1958-), femme Barbara Palvin (1993-),
journaliste et essayiste 1941), peintre indienne. politique hongroise, mannequin
français d'origine Ilona Staller surnommée la Károly Vekov (1947-), Ágnes Keleti (1921-),
hongroise. « Cicciolina » (1951-), homme politique et ancienne gymnaste
András Sárközy (1941-), actrice de films historien. hongroise.
mathématicien. pornographiques, Helga Váradi (1986-), Franz Jalics (1927-2021),
György Kovásznai (1934- chanteuse et femme musicienne classique Prêtre jésuite et écrivain
1983), artiste contemporain. politique italienne. hongrois.
Franz Liszt (1811–1886), Zoltán Kodály (1882– Le journaliste français Imre Nagy homme politique
auteur compositeur de 1967), célèbre compositeur Jean-Pierre Pedrazzini, hongrois exécuté par
nationalité hongroise, hongrois, notamment pour grand reporter à Paris pendaison à la prison de
connu pour ses partitions son approche Match, est mort des suites Budapest en 1958.
pour piano que sont les pédagogique. Décédé à de ses blessures sur les
Rhapsodies hongroises. Budapest. barricades de Budapest
Béla Bartók (1881-1945), Le Suédois Raoul lors de la prise du siège du
compositeur. La Wallenberg (1912-1947 ?) PC en 1956. Une plaque lui
municipalité de Budapest a a joué un rôle clé en 1944, rend hommage Place de la
ouvert en 2006 un musée en aidant des milliers de République (Köztársaság
consacré au compositeur juifs à échapper à la tér) à Budapest.
dans son ancienne Shoah.
demeure située sur les
collines de Buda.
Bibliographie
György Györffy, « Les débuts de l'évolution urbaine en Hongrie (suite et fin) - III. La formation de Buda-Pest », dans Cahiers de
Civilisation Médiévale, juillet-septembre 1969, XIIe année, no 47, p. 253-264 (lire en ligne) (https://www.persee.fr/doc/ccmed_0007-973
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Éva Izsák et Ferenc Probáld (trad. de Vincent Bertrand et Simon Edelblutte), « Le développement de l’agglomération de Budapest :
l’exemple de Budaörs », dans Revue Géographique de l'Est, [En ligne], vol. 43 / 1-2 | 2003, mis en ligne le 08 décembre 2010, consulté
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Notes et références
Notes
1. Pest prospère en particulier grâce au commerce des céréales et prend beaucoup d'importance pour les Habsbourg pendant les guerres
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Références
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« Les ultraconservateurs perdent la mairie de Budapest. Le parti au pouvoir en Hongrie a perdu les élections municipales, essuyant ainsi
son premier revers électoral en près de dix ans. C'est l'élu de centre-gauche Gergely Karacsony, candidat commun de plusieurs
formations d'opposition, qui l'a emporté face au maire sortant et candidat du pouvoir Istvan Tarlós »
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ttu-aux-municipales-a-budapest-13-10-2019-8172246.php), Le Parisien, 13 octobre 2019 : « Selon ces résultats portant sur le
dépouillement de 68 % des bulletins, l'opposant Gergely Karacsony l'emporte avec 50,1 % des voix sur le maire sortant et candidat du
Fidesz, Istvan Tarlos (44,8 %), qui à 71 ans dirigeait la capitale hongroise depuis 2010. »
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said the pro-European centre-left challenger Gergely Karácsony, 44, who was backed by a wide range of opposition parties from across
the political spectrum. »
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34. Henry Laurens, La Question de Palrstine T.1 - L'invention de la terre sainte, Fayard 1999 p. 106
Voir aussi
Articles connexes
Aire urbaine de Budapest
Armorial de Budapest
Convention de Budapest de 1877
Liens externes
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Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/n79091691) · Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/4008684-7) ·
Bibliothèque nationale de la Diète (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/00629139) ·
Bibliothèque nationale d’Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=direct&doc_number=000026199&local_base=nlx10) ·
Bibliothèque nationale tchèque (http://aut.nkp.cz/ge128848) · WorldCat Id (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n79091691) ·
WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n79-091691)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Dizionario di Storia (http://www.treccani.it/enciclopedia/budapest_(Dizionario-di-Storia)/) ·
Encyclopædia Britannica (https://www.britannica.com/place/Budapest) ·
Encyclopædia Universalis (https://www.universalis.fr/encyclopedie/budapest/) ·
Encyclopedia of Modern Ukraine (http://esu.com.ua/search_articles.php?id=36474) ·
Encyclopédie Treccani (http://www.treccani.it/enciclopedia/budapest) ·
Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0012679.xml) ·
Hrvatska Enciklopedija (http://www.enciklopedija.hr/Natuknica.aspx?ID=9975) · Store norske leksikon (https://snl.no/Budapest)
Ressource relative à la géographie : (en + zh-Hans) Mindat.org (https://www.mindat.org/loc-29021.html)
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