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Comment est-ce que l’etre humain a communiqué au cours du temps?

Le ratio d’or et la beaute artistique :qu’ont-ils en commun ?

En explorant la relation entre le ratio d'or et la beauté artistique, il est possible de comprendre comment les mathématiques peuvent jouer un
rôle important dans la création de l'art et de la beauté.

le ratio d'or dans la nature

la pyramide de PascaleI

Faire analogie avec th de T ; encore des moyens pour demontre et lui aussi il a peut etre
utilise dans des cointextes qu’on ne connait.

https://www.youtube.com/watch?v=v5TaiKC7QuA&t=33s
Les origines du nombre d'or
Le nombre d'or est très ancien et était utilisé dans un premier temps en géométrie, vraisemblablement par les pythagoriciens. Ils s'en servaient pour construire
des pentagones à l'aide de triangles isocèles.

A cette époque, il n'est pas utilisé de manière arithmétique puisque les pythagoriciens pensent que tout nombre est rationnel, or la proportion dorée ne l'est pas.

Mais le premier texte mathématique évoquant réellement le nombre d'or a été rédigé par Euclide (300 avant JC). Il le définit comme suit : « Une droite est dite
coupée en extrême et moyenne raison quand, comme elle est tout entière relativement au plus grand segment, ainsi est le plus grand relativement au plus petit. »

Le nombre d'or à travers le Moyen Âge


La solution de l'un d'eux est la taille initiale divisée par le nombre d'or.

Mais c'est Fibonacci qui parle des équations du mathématicien perse en Europe, notamment à travers sa célèbre suite de Fibonacci, sans pour autant y voir un
lien avec le nombre d'or.
L'irrationalité du nombre d'or est démontré par Campanus à travers la descente infinie qu'on peut voir dans la spirale d'or.

Le nombre d'or durant la Renaissance


A la Renaissance, le nombre d'or est appelé divine proportion et relève d'une intervention divine selon le livre de Pacioli, illustré par le célèbre Léonard de Vinci.

C'est aussi à cette époque que la suite de Fibonacci est mise en relation avec le nombre d'or. En divisant un terme de la suite par son terme précédent, le
résultat se rapproche du nombre d'or. L'approximation est meilleure quand le terme est élevé.

La naissance d'un mythe au XIXème siècle


Il perd de son intérêt mathématique mais gagne un intérêt croissant en tant que système.

Le philosophe allemand Adolf Zeising pense que le nombre d'or peut permettre de comprendre aussi bien les domaines scientifiques qu'artistiques. C'est durant le
XVIIIe siècle que les termes section dorée et nombre d'or apparaissent.

Malgré une approche scientifique douteuse, les théories de Zeising séduisent, notamment en France. Grâce au nombre d'or, il serait possible d'expliquer la
beauté. Charles Henry, s'inscrivant dans l'esprit positiviste, signe le texte fondateur du pointillisme. Dans celui-ci, il associe le nombre d'or à une théorie de la
couleur et des lignes. Il influencera des peintres comme Seurat et Pissaro.

Géométrie

Proportion
.

Les triangles jaunes possèdent deux angles de 36°, soit le cinquième d'un angle plat et un de 108°, soit les trois cinquièmes d'un angle plat. Un tel
triangle est parfois appelé triangle d'argent. Les triangles orange possèdent deux angles de 72°, soit les deux cinquièmes d'un angle plat et un
angle de 36°. Avec des triangles d'or et d'argent dont les côtés sont toujours  a et b, il est possible de paver intégralement un plan euclidien de
manière non périodique. Un tel pavage est dit de Penrose.

La trigonométrie permet de montrer les différentes propriétés du paragraphe, il est aussi possible d'établir ces résultats à l'aide de la géométrie.

Le premier lemme est la clé des différentes preuves. Soient a et b avec a > b, deux longueurs en proportion d’extrême et de moyenne raison.
Soit ABD un triangle d'or tels que A et B soient situés à une distance a l’un de l’autre et B et D à une distance b.

Figure 4 : découpage d'un triangle d'or en un triangle d'argent et un triangle d'or en proportion d'or avec le premier.

 Soit C le point du segment AD tel que la distance AC soit égale à b alors le triangle BCD est un triangle d'or et le

triangle ABC est un triangle d’argent


Cette proposition correspond à la figure de droite. Par construction, les distances  AB et AD sont égales à a. Considérons le point E du
segment AB situé à b de A et montrons que le triangle AEC (en vert) est égal à BCD (en jaune). Il suffit de montrer qu’ils disposent d’un angle et
de deux côtés égaux. Les deux triangles AEC et ABD sont semblables (car tous deux isocèles de même sommet) et dans un rapport de  a/b.
Comme la distance entre B et D est égale à b, celle entre C et E est égale à a - b (car b/(a - b) = a/b). Or cette distance est la même que celle qui
sépare C et D. Le caractère semblable des triangles ACE et ADB montre que l’angle ACE est égal à ADB. Enfin, la distance DB est égale à celle
de AC. Les deux triangles disposent bien de deux côtés et d’un angle égaux, ils sont identiques. Le triangle  ACE étant semblable au triangle
d'or ADB, c'est un triangle d'or ainsi que le triangle BDC. Il est en proportion a/b avec le triangle initial.

Il reste à prouver que le triangle ACB est bien d'argent. Il suffit de prouver que la distance de B à C est égale à b. Or le triangle BDC étant un
triangle d'or, on sait que la distance BC est égale à celle de BD et donc à b, ce qui termine la démonstration.

 Un triangle d'or est composé de deux angles de 72° et un de 36°, un triangle d'argent contient deux angles de 36° et un de

108° :

Le lemme précédent nous affirme que le triangle ABC est isocèle de sommet C. Donc l'angle DCB est égal au double de l'angle CAB soit avec les
notations de droite : μ = 2θ. D'autre part, le triangle BCD étant aussi un triangle d'or, il est isocèle de sommet B. Ses angles sont θ, 2θ, 2θ. La
somme des angles valant 180°, on a 5θ=180°, soit θ=36° Il vient alors immédiatement que μ = 2θ = 72° puis que η = 180 - μ = 108°

On remarque que θ est égal à un cinquième de demi-tour, μ à deux cinquièmes et η à trois cinquièmes.

 Les points P1, P2, P3, P4 et P5 de la figure 3, forment un pentagone :

La méthode utilisée ici consiste à montrer que si deux sommets sont consécutifs, alors leur angle avec le centre du cercle est de 72°.

L'angle P4AP5 est de 72°:

Cette première étape est la conséquence du fait que les points P4 et P5 sont définis comme l'intersection du cercle de centre O et de rayon b avec
le cercle de centre A et de rayon a. les triangles P4AO et OAP5 sont d'or, les angles P4AO et OAP5 font chacun 36°, ce qui permet de conclure.

L'angle P4AP2 est de 72° :

La distance entre O et P2 est égale à a + b, celle entre O et A ainsi que celle entre A et P2 est égal à a. On en déduit que le triangle OAP2 est un
triangle d'argent. L'angle OAP2 fait donc 108°. Comme l'angle P4AO fait 36°, par différence, on obtient que l'angle P4AP2 est de 108° - 36° soit 72°
L'angle P2AP0 est de 72° :

L'angle OAP2 fait 108° et l'angle OAP0 est plat donc l'angle P2AP0 est égal à 180° - 108°, soit 72°.

Conclusion :

Il reste encore à mesurer les angles P5AP3 et P3AP0. Pour cela, il suffit de remarquer que la droite OA est un axe de symétrie  du pentagone, en
conséquence l'angle P5AP3 est égal P4AP2 et P3AP0 est égal à P1AP0, ce qui termine la démonstration.

Trigonométrie
Comment peut-on recadrer les espaces blancs inutiles et les objets indésirables tout en

maintenant l’équilibre de vos images ? Utilisez le nombre d’or ainsi que la spirale dorée

pour créer une composition esthétique qui attire l’attention sur son point focal.

Vous pouvez également utiliser le nombre d’or pour créer des lignes directrices

similaires à la règle des tiers, sauf que la partie centrale est plus étroite. Il peut vous

aider à aligner les éléments cruciaux de l’image autour du rectangle central.


Mise en page et composition
Le nombre d’or est l’outil testé et approuvé qui peut aider même les designers novices à

créer des pièces marketing captivantes. Maintenant que vous savez comment

fonctionne le nombre d’or et comment l’utiliser, créez vos propres promotions

harmonieuses dès maintenant !

On appelle triangle d'or un triangle isocèle dont les côtés sont dans le rapport du nombre d'or. De ce fait, les deux triangles d'or possible ont des angles à la base de 36° ou 72°.
Enfin, pour les amateurs de belles formules, citons celle-ci qui met en relation le nombre d’or et le nombre Pi :
Le premier rectangle a des côtés de longueur
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Mona-Lisa de Léonard de Vinci


Ce tableau renferme de multiples rectangles d'or. On peut tracer un rectangle
dont la base va du poignet droit à son coude gauche et étendre le rectangle
verticalement jusqu'à ce qu'il atteigne le sommet de sa tête. Nous aurons alors
un rectangle d'Or.
Ensuite si nous traçons des carrés à l'intérieur de ce rectangle d'or, nous
remarquerons que les extrémités de ces nouveaux carrés rejoignent tous les
points essentiels de la femme : son œil, son nez, son menton, et le coin de sa
bouche.
Léonard de Vinci était aussi un mathématicien, et on dirait qu'il a réalisé ce
tableau en utilisant sciemment le rectangle d'or afin de transposer l'harmonie de
la géométrie sacrée dans ses œuvres d'art. 

L'homme de Vitruve "(L'homme en action)" de Léonard de Vinci


Nous pourrions dessiner de multiples lignes de rectangles sur l' l'Homme de
Vitruve et le nombre d'or. 
Apparaissent alors trois groupes bien distincts de rectangles d'or : trois
groupes, un pour la tête, un pour le torse et un pour les jambes. 

2- La série de Fibonacci

Léonard de Pise, dit Fibonacci, naquit vers 1180 et fut l’un des plus grands mathématiciens de cette époque. Dans son œuvre apparaît une série ou suite de nombres, à
laquelle la postérité a donné le nom de Fibonacci et qui débouche sur le nombre d’or.

Les termes de cette série ont la propriété précédente, c’est à dire que

Un = Un-1 + Un-2


En partant de U1 = 1 on obtient :
U2 = 1
U3 = 2
U4 = 3
U5 = 5
U6 = 8
U7 = 13
Soit le rapport Rn = Un / Un-1 = 1 + Un-2 / Un-1 = 1 + 1 / R n-1. L’expression Rn = 1 + 1 / R n-1 est identique à F = 1 + 1 / F ce qui montre que si n est suffisamment grand, Rn tend
vers F. De plus si F>Rn, on a alors F<Rn-1.
Rn converge vers F par valeurs alternativement inférieures et supérieures à F.
 

n 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

1 1 2 3 5 8 13 21 34 55 89 144
Un
- 1 1 2 3 5 8 13 21 34 55 89
Un-1
1 2 1,5 1,66 1,6 1,625 1,615 1,619 1,617 1,6181 1,6179
Rn
3- Expressions diverses du nombre d’or.

Il est possible de calculer le nombre d’or en utilisant F = 1 + 1 / F et en remplaçant F par 1 + 1 / F. On obtient :

F = 1 + 1 / ( 1 + 1 / F) = 1 + 1 = 1 + 1


1 + 1 1 + 1
1. F 1 + 1
1 + 1
1 + ...

Dans cette expression seul intervient le nombre 1. Elle permet de calculer des valeurs de plus en plus proches de F.

R1 = 1
R2 = 1 + 1 = 2
1

R3 = 1 + 1 = 3 / 2 = 1,5


1 + 1
1+1

R4 = 1 + 1 = 5 / 3 = 1,666


1 + 1
1 + 1
1+1

 
Les quantités R calculées sont les mêmes que celles obtenues dans le tableau précédent.

De même de F2 = F + 1 on déduit F = Ö1 + F que l’on peut écrire :


 

F = Ö1 + Ö1 + Ö1 + ....

expression qui ne comporte que des 1 et qui permet de calculer des valeurs de plus en plus proches de F. On obtient :

V1 = Ö1 = 1
V2 = Ö1 + Ö1 = Ö2 = 1,414
V3 = Ö1 + V2 = Ö2,414 = 1,55
V4 = 1,598
V5 = 1,61
V6 = 1,616
V7 = 1,617
V8 = 1,6177
……….

Vn = Ö1 + Vn-1
4- Situation du nombre d’or.

Le nombre d’or a des propriétés particulières qui se déduisent de F = 1 + 1 / F et de la série Un = Un-1 + Un-2. Il partage cependant ces propriétés avec une infinité d’autres
nombres qui sont les racines des équations de la forme x = m + 1/x, F correspondant à m = 1.
Si on avait pris m = 2, les racines de l’équation : x2 – m x – 1 = 0 sont
X = 1 + Ö2 =2,41421356..... et X’ = 1 - Ö2 = -0,4142356....

On vérifie aisément que 1/X = 0,4142356…. = X – 1 = - X’.

De même la série récurrente Un = Un-1 + Un-2 n’est qu’un cas particulier de la série Un = m Un-1 + p Un-2 où on a fait m = p = 1. Si on avait choisi m = 2 et p = 1 on aurait eu la
série Un = 2 Un-1 + Un-2 qui donne :
 

n 1 2 3 4 5 6 7 8 9

1 2 5 12 29 70 169 408 985


Un
- 1 2 5 12 29 70 169 408
Un-1
2 2,5 2,4 2,416 2,41379 2,41428 2,41420 2,4142156
Rn
 

La valeur cherchée est : X = 1 + Ö2 =2,41421356....qui est racine de l'équation x2 -2x - 1 = 0 qui est une forme de l'équation x2 -m x - 1 = 0 où m = 2.
Si on avait choisi m = 1 et p = 2 on aurait eu la série Un = Un-1 + 2 Un-2 qui donne :
 

n 1 2 3 4 5 6 7 8 9

1 1 3 5 11 21 43 85 171
Un
- 1 1 3 5 11 21 43 85
Un-1
1 3 1,66 2,2 1,909 2,047 1,976 2,01
Rn
La valeur cherchée est : X = 2 qui est racine de l'équation x  -x - 2 = 0
2

On peut encore pousser la généralisation plus loin en adoptant des formes linéaires liant plusieurs termes consécutifs d’une série : Un = m Un-1 + p Un-2 + q Un-3 + ….
 
Si par exemple on fait m = p = q = 1, soit  Un = Un-1 + Un-2 + Un-3 le rapport Rn = Un / Un-1 tend vers une racine de l’équation : x 3 – x2 – x – 1 = 0 qui a pour valeur  F1 = 1,839....
(Deux modes de calcul de cette valeur sont donnés en annexe). Ce nombre a des propriétés qui l’apparentent au nombre  F. En effet cette équation a deux autres racines qui
sont complexes (au sens mathématique du terme, c'est à dire quelles ont une partie réelle et une partie imaginaire).Le produit de ces deux racines est réel et a pour valeur  P =
1 / F1 , propriété à rapprocher de F' = 1/ F. La somme de ces deux racines est réelle et a pour valeur S = - (F1-1), propriété à rapprocher de celle de la deuxième racine de
l'équation x2 – x – 1 = 0 ,
- F' = - (F -1).

Existe-t-il un rapport entre F1 et F? Je n'en connais pas. Mais si l'on se contente d'approximation on peut en établir un en remarquant que 1/2F1 = 0,2718 et que ÖF - 1 = 0,2720.
On en déduit alors que 1/F1 = 2(ÖF - 1).
Cette relation n'est qu'approchée et ne constitue pas la preuve d'un lien entre F et F1.
 

Il ressort de l’étude mathématique que le nombre d’or est loin d’avoir l’exclusivité de ses propriétés. Celles- ci sont communes à une infinité de nombres dont le nombre d’or
n’est qu’un cas particulier.

5- La spirale logarithmique.

Une spirale logarithmique est une courbe plane dont l'équation en coordonnées polaires est: r = r 0 ekq. r est la distance OM, q l'angle entre OM et l'axe Ox, k une constante, e =
2,71828 est la base des logarithmes népériens. On vérifie qu'à intervalles angulaires a égaux la distance OM = r croit en progression géométrique de raison e ka:
q0 = 0 r = r0
q1 = a r1 = r0 eka
q2= 2a r2= r0 e2ka = r1 eka
q3= 3a r3= r0 e3ka = r2 eka = r1 e2ka
 

Cette progression géométrique peut laisser supposer un rapport naturel avec le nombre d'or. Il n'en est rien.

Ox

6- Construction géométrique à la règle et au compas.

IV- Le nombre d'or dans la nature.


 

Dans un article publié sous le titre " La proportion dorée, canon de l'esthétique" l'auteur écrivait:

"…nos ancêtres ont caché soit sous la légende, soit sous le symbole, les clefs que nous cherchons si péniblement parce que la science moderne est aussi aveugle
qu'immorale, anti-sociale et imbécile."

Selon l'auteur l'une de ces clefs est le nombre d'or.

Il est vrai que, en règle générale, les scientifiques ne considèrent pas le nombre d'or comme un nombre important, ou pour le moins ils le considèrent beaucoup moins
important que des nombres comme p et e (la base des logarithmes népériens). Les exemples d'arithmétique et de géométrie précédents ont montré que si le nombre d'or avait
des propriétés remarquables il était loin d'être le seul dans ce cas.

Qu'en est-il du nombre d'or et des phénomènes naturels?


On ne s'étonnera pas de pouvoir associer le nombre d'or à des structures comportant des pentagones et décagones réguliers ou à des suites de nombres pouvant être
considérés comme des termes consécutifs d'une série de Fibonacci.

Le règne végétal.

Il existe un grand nombre de fleurs comportant cinq pétales régulièrement répartis. Les extrémités de ces pétales sont placées au sommet d'un pentagone régulier. Les
propriétés du pentagone font que la relation avec le nombre d'or est ici évidente.

Il ne faut cependant pas porter à l'actif du nombre d'or la totalité des phénomènes où intervient le nombre cinq. Une main comporte cinq doigts mais il semble difficile d'y
déceler la présence du nombre d'or

Les feuilles de certains arbres ( poiriers, pommiers, chênes) sont liées à la tige en des nœuds placés sur une hélice qui s'enroule sur la tige. Ces nœuds sont placés à
l'intersection de l'hélice et de cinq, et cinq seulement, génératrices du cylindre. En projection sur la section droite de la tige ces points sont les sommets d'un pentagone régulier.
Comme il faut faire deux tours de la tige pour retrouver un nœud situé sur la même génératrice, les points projections des nœuds sur la section droite se présentent dans le
même ordre que les sommets d'un pentagone étoilé.

L'Homme.

C'est surtout à propos du corps et du visage humains que l'on invoque le nombre d'or. On avance généralement que, dès la plus lointaine antiquité, les observateurs avaient
remarqué que le rapport de la hauteur totale du corps humain à la hauteur du nombril est égal au nombre d'or.

On peut affirmer, sans totale mauvaise foi, que ce rapport doit dépendre de la morphologie de chaque individu. Et que les valeurs 5/3 = 1,66 et 8/5 = 1,6 seraient tout aussi
valables pour représenter ce rapport. Remarquons cependant que 5/3 et 8/5 encadrent le nombre F et sont les rapports R5 et R6 de la série de Fibonacci.
 

Les formes spiralées.

On l'a vu, la spirale logarithmique n'a pas de rapport naturel avec le nombre d'or.

Ces formes liées aux mécanismes de croissance, aussi bien dans le règne animal (coquillages) que dans le règne végétal ne se trouvent pas, en général, sous la dépendance
du nombre d'or.

La pyramide de Chéops.
C'est une pyramide à base carrée dont le sommet est à la verticale du centre du carré. En tenant compte de l'usure des siècles, les dimensions lors de sa construction devaient
être selon les experts:

côté du carré: 440 coudées royales soit environ 230 mètres.

hauteur du sommet: 280 coudées royales soit environ 146 mètres.

AD

BC

 
 

Si on considère le triangle rectangle EHS le rapport entre le grand côté et le petit côté de l'angle droit est égal à 280/220 = 1,2727 ce qui en fait un triangle très voisin du
triangle ÖF pour lequel ce rapport est égal à ÖF = 1,2720. Il s'agit donc d'une approximation du même ordre que celle cherchant à établir une relation entre F et F1.
Cependant, selon un témoignage prêté à l'historien grec Hérodote, celui-ci aurait appris des prêtres égyptiens que les proportions de la pyramide de Chéops étaient telles que
le carré construit sur la hauteur comme côté avait une aire égale à celle de l'une quelconque des faces triangulaires.

On peut s'interroger sur les raisons qui ont justifié ce choix. Considérons ce qu'il implique.

Soit le rapport SE/EH = x dans le triangle rectangle SEH. Soit a le côté de la base carrée de la pyramide et h sa hauteur. Le théorème de Pythagore permet d'établir que x = (4
h2 + a2)0,5. D'autre part l'égalité des aires évoquée par Hérodote permet d'écrire h 2 = 0,5 a (h2 + a2/4)0,5. De ces deux relations on tire x 2 = x + 1, ce qui entraîne x = F. Le triangle
rectangle SEH est le triangle égyptien défini plus haut. Le rapport entre l'hypoténuse et le petit côté de l'angle droit est rigoureusement égal au nombre d'or. Dans ce cas on doit
avoir SH/EH = ÖF = 1,2720. Avec les dimensions données ci-dessus 280/220 = 1,2727.
Différentes thèses ont été avancées pour expliquer la pyramide de Chéops. L'une d'elles, en raison des résultats ci-dessus, se fonde sur l'utilisation du nombre d'or.

VI- Aperçu historique.


 

On admet généralement que la découverte empirique du nombre d'or remonte à l'Antiquité. Les fleurs à cinq pétales, les cinq doigts de la main ont pu suggérer la division par
cinq et la construction de pentagones par division d'une circonférence. Remarquons que dans ce cas nos ancêtres avaient sous les yeux le nombre d'or mais aussi le nombre p.
Et rien ne prouve qu'ils en étaient conscients.

Ce sont les Grecs qui ont fait de la géométrie une science. Euclide en particulier qui, dans ses " Eléments", donne l'essentiel des propriétés géométriques du nombre d'or. Il ne
semble pas cependant qu'Euclide porte un intérêt privilégié au nombre d'or et aux figures géométriques liées à ce nombre. Il semble aussi que les Grecs n'avaient pas de
désignation particulière pour ce nombre, pas plus qu'ils n'en avaient pour d'autres nombres irrationnels.

Pour les pythagoriciens, l'harmonie de l'Univers était une harmonie de nombres. Ils avaient été notamment frappés par le fait que le nombre dix est la somme des quatre
premiers nombres entiers: 1 + 2 + 3 + 4 = 10.

Ainsi s'établit une relation entre la Tétractys (suite des quatre premiers nombres entiers) et la Décade. Les pythagoriciens attachaient une telle importance à la Tétractys qu'elle
était mentionnée explicitement dans la formule du serment sacré par lequel ils s'engageaient au secret.

A la Décade se trouvait associée sa moitié la Pentade. Et de la Pentade on passe naturellement aux pentagones et au nombre d'or.

Le pentagone étoilé, appelé aussi pentacle, était selon les Anciens un symbole universel de perfection, de vie, de beauté et d'amour. On le trouve gravé sur certaines monnaies
antiques. On peut l'observer dans les roses de certaines cathédrales ou églises gothiques: rose nord de l'église Saint-Ouen de Rouen, rose nord de la cathédrale d'Amiens,
rose de l'église Saint Rémi de Troyes…

Euclide avait établi rigoureusement l'existence de cinq polyèdres réguliers et cinq seulement appelés corps platoniciens: le tétraèdre, l'hexaèdre ou cube, l'octaèdre, le
dodécaèdre et l'icosaèdre. Le dodécaèdre a ses douze faces constituées par douze pentagones convexes réguliers.

Les Grecs avaient édifié une théorie de l'univers matériel qui pose que notre univers est constitué de quatre éléments: le feu, la terre, l'air et l'eau . A ces quatre éléments les
Grecs crurent pouvoir associer, selon des modalités justifiées par Platon, quatre corps platoniciens: au tétraèdre le feu, au cube la terre, à l'octaèdre l'air et à l'icosaèdre l'eau.
Quant au dodécaèdre, Platon lui assigne une place plus importante: "C'est à l'Univers que Dieu en fit l'application, pour en établir le plan".

Dans le courant du Moyen-Age, Léonard de Pise, dit Fibonacci, dans son riche et important traité, le  Liber Abaci, fait apparaître la suite de nombres qui débouche sur le nombre
d'or.

Pendant la Renaissance, en 1509, le moine franciscain Luca Pacioli publie à Venise un ouvrage intitulé  Divina proportione. La proportion dont il s'agit caractérise des rapports,
au sens mathématique du terme, dont la valeur commune est le nombre d'or. Cet ouvrage aurait eu, selon son auteur, le privilège d'être illustré par Léonard de Vinci, qui utilise,
lui, l'expression de "sectio aurea" c'est à dire de section dorée ou section d'or. Luca Pacioli s'explique sur l'épithète de  divine. Les raisons qu'il donne offrent une curieuse
imbrication d'affirmations d'ordre métaphysique, par lesquelles il se rattache au Moyen Age, et de faits mathématiques qui annoncent l'homme de sciences moderne.

Depuis un siècle, le nombre d'or a suscité de nombreuses recherches, d'ordre esthétique notamment, de la part de certains artistes tels le peintre Sérusier et l'architecte Le
Corbusier (le modulor). L'expression "nombre d'or", pour désigner celui des mathématiciens, serait rentrée dans l'usage à l'époque contemporaine.

 
 

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