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Quelles sont les propriétés qui rendent le nombre d’or incontournable ?

☆INTRODUCTION

“La divine proportion”, “le joyau de la géométrie”, ou encore “la section dorée” tant de titres
attribués à l’un des nombres les plus mythiques de l’histoire des mathématiques que l’on appelle
aujourd’hui “Le nombre d’or”.

Présent dans la Nature, dans l’Homme et même dans des constructions millénaires, certains le
voient partout, d’autre nul part, signature divine ou simple outil de construction, le nombre d’or
génère toute sorte de mythes, et nous allons tenter de comprendre pourquoi.

La question que nous nous posons alors est: "Quelles sont les propriétés qui rendent le nombre d’or
incontournable ?”. Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps comment le
calculer, puis dans un second temps, où le trouver en géométrie, en arithmétique, ainsi que dans le
monde qui nous entoure.

☆I] CALCUL

Tout d’abord, nous pouvons calculer le nombre d’or grâce à sa définition: si l’on considère deux
segments a et b, tel que a est le plus grand, et b le plus petit; le rapport de la somme des deux
longueurs sur la plus grande, est égal au rapport de la plus grande sur la plus petite, en d’autre
a+b a
termes, le nombre d’or représenté par la lettre grecque 𝞅 en mathématiques,, est égal à: =
a b

a+b
A partir de là, nous pouvons calculer ce que vaut :
a

a+b a b
⇔ = +
a a a

a+b 1 b a a+b
⇔ =1+ ## car est l’inverse de et donc de 𝞅, Notons que: = 𝞅, Donc nous
a 𝞅 a b a
obtenons l’égalité:

1
⇔𝞅=1+ ⇔ qui lorsqu'on la multiplie par 𝞅 devient 𝞅2 = 12+ 𝞅 soit 𝞅2- 𝞅-1=0 qui équivaut à
𝞅
l’équation du second degré x 2- x -1=0 que l’on va résoudre en calculant le discriminant Δ (delta):

Nous savons qu’il est égal à b 2- 4ac, sachant que a=1 b=-1 et c=-1, Δ = 5

Comme Δ >0, il existe deux solutions réelles distinctes: x 1 et x 2 dont je vous ai écrit les formules.

1−√❑ qui vaut approximativement -0,618, Or, le nombre d’or désignant le


Elles sont alors égales à

rapport de deux longueurs il est forcément positif, ainsi il est égal à x 2 soit
1+ √❑ , 1.618 étant sa

simplification la plus connue, 𝞅 étant un nombre irrationnel.

**Transition: Maintenant que nous l’avons calculer, voyons ce qui le rend si particulier:**
☆II]UTILISATION

→ D’abord il se distingue particulièrement en géométrie

- Avec le rectangle d’or, qui a la particularité de garder les mêmes proportions lorsqu’on lui
enlève un carré. Cela est possible lorsque le rapport de sa largeur et sa longueur, a et b, est
égal au nombre d’or. Ce rectangle est une référence de beauté et d’harmonie beaucoup
utilisé dans les domaines de l’art et de l’architecture notamment pour représenter des dieux
ou héros dont le corps serait régi par la divine proportion. Quelques exemples de son
utilisation dans ses deux domaines seraient La Joconde de De Vinci, et la Cité Radieuse de Le
Corbusier.
- Mais elle apparaît dans de nombreuses autres figures géométriques que je n’ai pas le temps
de développer ici.

→ Ensuite, en arithmétique nous pouvons retrouver cette valeur principalement dans la suite
de Fibonacci dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes précédents. En fait, le
quotient de 2 termes consécutifs de la suite est à peu près égal à 𝞅, et plus nous allons loin dans
cette dernière, plus leur rapport se rapproche avec exactitude du nombre d’or.

☆CONCLUSION

Pour conclure, le nombre d’or possède des propriétés aussi contre intuitives qu’inexplicables:

En effet, si l’on peut prouver que pour calculer son carré il suffit de lui ajouter un, nous ne pouvons
expliquer son utilisation très précise dans des constructions humaines 2000 ans avant sa première
trace écrite dans les Eléments d’Euclide en -300. L’Homme admirerait alors ce nombre d’or comme
partie intégrante de sa Nature, telle est l’une des conclusions que nous pourrions tirer du test de
Fechner.

Néanmoins, son omniprésence dans de nombreux domaines soulève une question; Est-ce que
l’homme à découvert un nombre qui existait bel et bien, où alors l’a-t-il inventé ? Peut-être avons-
nous, grâce à cette section dorée, l’impression de comprendre le fonctionnement même de la nature
de manière rationnelle, et donc au final, de maîtriser quelque chose qui nous dépasse.

Pour finir, je m'arrêterais sur cette citation de Robert Chalavoux à propos du nombre d’or: “Il est
étonnant que certains l’imaginent partout, mais il est encore plus surprenant que d’autres le
combattent avec acharnement.”

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Questions:

● Suite de Fibonacci:
→elle est notée (F ¿¿ n)¿ et est définie par F n=F n−1+ F n−2 pour n≥2. Par exemple, si l’on divise
13 par 8 (qui se suivent dans la suite), on obtient 1.625 qui est approximativement égal à 1.618, mais
en prenant deux autres termes consécutifs plus éloignés dans la suite comme 6765 et 10 946, leur
rapport est égal au nombre d’or jusqu’à sa 7ème décimale.
→ introduite au XIIIe siècle dans le Liber Abaci (Livre du Calcul en latin) pour étudier l’évolution
d’une population de lapins: Le 1er mois, il y a 1 couple de lapins qui vient de naître, les lapins ne se
reproduisant qu’un mois après leur naissance, le 2ème mois, il y a toujours 1 seul couple de lapins.
Le 3ème mois il donne naissance à un 2ème couple de lapins, le 4ème mois nous avons donc une
seul couple qui naît ce qui fait 3 couples,, et le 5ème mois, un 5ème couple… etc (faire schéma au
tableau)

● Test de Fechner:
→ dessiner différents rectangles sur le support dont le rectangle d’or, et demander au jury lequel il
préfère lequel ils aiment le moins. Dire que sur 347 pers, 45% ont préféré le rectangle d’or, contre
des proportions très réparties entre les autres rectangles, de plus, aucune de ces personnes ne l’a
sélectionné comme rectangle le moins apprécié.

● Le rectangle d’or (calcul) + dessin support:


→ Si on lui enlève un premier carré égal à b sur b, il reste un rectangle de
b 1 1 1
= = = 1
a−b a−b a 𝞅−1 or en reprenant la propriété nous avions 𝞅 = 1 + et donc 𝞅 - 1 = à
−1 𝞅
b b
1 1
1 = =𝞅
son inverse , alors continuons notre calcul 𝞅−1 1 Ainsi le rapport de ce deuxième
𝞅
𝞅
rectangle est également égal à 𝞅, et il en va de même pour tous les rectangles suivant.

● Autres figures géométriques: (les dessiner sur le support)


→ La spirale d’or: en continuant à découper le rectangle d’or, et en inscrivant un quart de cercle
dans chacun des carrés, nous obtenons une spirale que l’on nomme spirale d’or (présente dans la
forme des oreilles par exemple, dans les tournesols et même dans les galaxies)
→ Le pentagone régulier: De même 𝞅 apparaît dans une autre figure géométrique: le pentagone
régulier. On le retrouve de différentes manières: en reliant chaque sommet, nous voyons que les
diagonales sont 𝞅 fois plus grandes que les côtés du pentagone, mais ce même rapport se retrouve
aussi avec la troisième section d’une diagonale, sur les deux autres par exemple.
→ Le triangles d’or/d’argent: Ensuite, si l’on ne découpe ce pentagone qu’en trois parties, donc en
traçant deux diagonales, nous obtenons un triangle isocèle dont le rapport de la base sur l’un des
cotés et égal à 𝞅, on l’appelle alors le triangle d’or. A savoir que les deux triangles qu’il reste dans la
figure sont également particuliers, ici c’est leur base qui est 𝞅 fois plus grande que les côtés, on les
nommes triangles d’argent, et forment avec le triangle d’or, la base de ce que l’on appelle un pavage
de Penrose.

● Exemple d’oeuvres d’art:


→ La Joconde (son visage s’inscrit dans un rectangle d’or + rapport nez/bouche…)
→ La naissance de Vénus le rapport pied/nombril et longueur totale…
→ photographie ⇒ la grille des tiers, sépare la grille en 9 cases égales, lorsqu’on place un éléments
important sur ce que l'on appelle une ligne de force, soit une ligne vertical de la grille,la largeur total
de la photo est 𝞅 fois plus grande que la distance devant l’objet de la photo
→ sculpture/peinture ⇒ représentation de dieux/demi dieux/ héro = divine proportion en grèce,
critère de beauté

● Pyramide:
En effet, le nombre d’or semble apparaître pour la première fois dans une création humaine bien
avant le premier ouvrage le mentionnant (soit en -300 avec les Éléments d’Euclide): il s’agirait de la
Grande Pyramide de Guizeh datant de -2550 où l’on retrouve 𝞅 avec une précision de 3 décimales.
En divisant l’apothème (à comprendre la distance du sommet à une des arêtes de la base), par la
demi base, on a 356/220 égal à 1.618, ce qui veut dire qu’en proportion, la demi base de la pyramide
fit1, et l'hypoténuse 1.618.

● Origine:
Ainsi, certains considèrent cette utilisation très précise du nombre d’or comme son origine, alors que
pour d’autre seule sa première trace écrite peut être considérée comme telle

● Corps humains/ADN:
D’autre part, à la Renaissance, il est identifié dans le corps humain, notamment dans le célèbre
“Homme de Vitruve” de Léonard de Vinci où l’on observe que le rapport de la hauteur totale à la
hauteur du nombril est égal au nombre d’or, de même pour celui entre la longueur de l’avant bras
et la main, jusqu’à la proportion de la première phalange du pouce par rapport à la seconde, et ce ne
sont que quelques exemples des nombreux autres proportions dorées présente dans notre corps.
→ Nous pouvons aller encore plus loin, en disant que le nombre d’or est au coeur même de notre
ADN, je vous ai schématiser un cycle complet de la double hélice de la molécule d’ADN où l’on peut
voir que la longueur d’un cycle et 𝞅 fois plus grande que sa largeur.

● Nombre irrationnel:
Nombres dont le développement décimal est infini et non périodique, ils ne peuvent pas s'exprimer
comme fractions de deux entiers.
→ ex: π, √ ❑ et √ ❑

● Le Corbusier:

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