Le tourisme et ses espaces : Venise

Venise se situe au Nord-Est de l’Italie, dans un lagon de la

mer Adriatique.

À Venise, il n’y a aucun véhicule à

moteur : tout le monde se déplace
en gondole et en vaporetto (bateau
bus). Venise flotte sur l’eau.

Célèbre pour sa lagune, Venise compte de

magnifiques monuments, de somptueux
palais, de nombreux ponts (430)mais aussi
des hôtels, des restaurants et un nombre croissant de commerces :
nourriture, souvenirs (masques en particulier).

Également appelée la cité des Dodges, on

y circule via des canaux, en bateau, ou
à pied, sur des trottoirs qui les bordent.
Venise est une ville qui vit avant tout grâce au tourisme (27
millions de touristes /an), ce qui n'empêche pourtant pas une
grande partie de sa population de manifester contre le tourisme de
masse. Mais elle ne peut s'en passer pour
des raisons financières évidentes : sans les
touristes, la ville ne générerait pas
suffisamment d'argent et ferait perdre
beaucoup d’emplois à la population.

Aussi, la montée des eaux, le flot

démesuré de touristes, les paquebots
dans la lagune, dont les vagues
ensablent la ville, mais aussi
l’augmentation affolante des loyers
contraignent de nombreux habitants à
quitter Venise : 1.000 Vénitiens quittent
leur ville chaque année.
Peu à peu, la ville perd son identité, et ressemble de plus en plus à
grand marché à souvenirs, sans âme.

En soit, la ville court à sa perte peu importe son choix : interdire

les voyageurs ou les laisser venir.

Certains aménagements et règles tentent tout de même d’aider la

ville :
- Construire des digues : la ville de Venise repose sur un équilibre
fragile entre l'eau douce et l'eau de mer, qui lui permet de ne pas
être inondée. Malheureusement un canal construit en 1960 a
fortement perturbé cet équilibre, de par sa profondeur qui laisse
passer l'eau de mer plus facilement.
Il faut donc protéger la ville de l'excès
d'eau en construisant des digues car les
plantes naturelles qui tenaient ce rôle ont
étés tuées à cause de l'eau marine et aussi
par l'homme.

- Limiter la pollution : les produits chimiques des industries aux

alentours se retrouvent dans la lagune et provoquent de la
pollution. L'eau peut aussi être intoxiquée à cause des nombreuses
ordures ménagères du quotidien, ce qui perturbe la transparence de
l'eau, qui est de plus en plus opaque ou encore par la disparition de
nombreuses espèces qui habitaient autrefois la lagune.

- Limiter les touristes : le tourisme reste le problème principal car

les paquebot de croisière créent des vagues lorsqu'ils passent dans
la ville, et abîment alors les édifices et
les monuments présents dans celle-ci,
c'est ce qu'on appelle le "moto ondoso".
Mais ils ne sont pas les seuls à
provoquer cela, les embarcations à
moteurs ou autre véhicule qui ne
respectent pas la vitesse autorisée sont
susceptibles de créer des vagues eux aussi. Mais celles-ci ne se
contentent pas seulement d'abîmer les monuments en les
détériorant, elles détruisent aussi les barrières de boue construites
pour protéger Venise des inondations. De plus, l’air salé abîme lui-
aussi les monuments.

Heureusement, depuis quelques années, les habitants se regroupent

pour trouver des solutions à même de sauver cette ville unique au
monde.