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Venise By night

Monde mortel :

Situation géographique :
La cité est située dans la plaine du
Pô.
Venise occupe une situation
géographique exceptionnelle, dans une
lagune de la mer Adriatique. Les Vénitiens
établirent leur ville en enfonçant des pieux
en chêne et en aulne dans le sol
sablonneux. Sur ces fondations, ils bâtirent
des maisons et des palais et entamèrent un
combat contre le mouvement continuel des
marées. La cité était à la base un village de
pêcheur qui a tout misé sur le commerce.
Depuis la cité a prospéré et est devenu
l’une des premières puissances navales et
commerciales de la méditerranée.
Les principales autres îles de la lagune
sont : le Lido, Murano, Burano, Torcello.
Sans oublier : San Michele, San Erasmo,
Mazzorbo, Le Vignole, Certosa, San
Francesco del Deserto, San Giacomo in
Paludo, San Servolo, San Lazzaro degli
Armeni, Giudecca. Toutes ces îles ne sont pas colonisées totalement, mais elles servent de marais salants et donc
son partiellement habitées.
La ville est parcourue par de nombreux canaux (dont le plus important est le Grand Canal) et de nombreux ponts en
bois ou fait de barques. L’île principale ne comporte aucune bête de somme et toutes les marchandises sont
acheminées à dos d’homme. Pour le reste, les canaux font fonction de route.

Domaine d’influence :
Venise a bâti sa richesse sur les deux denrées qui ont une grande valeur en Europe : le sel et le sucre, une
nouveauté.
Le sel, en raison de son emploi courant dans l’alimentation, reste une valeur sûre pour ses commerçants. En
effet, chaque foyer européen utilise du sel et donc sa demande reste forte malgré les taxes qui reposent dessus. De
plus la présence des marais salants autour de la cité lui a permis d’avoir un accès rapide et peu onéreux à cette
source de profit.
Ensuite, le sucre, en raison de sa nouveauté, est très prisé par l’aristocratie européenne. Lors de la dernière
croisade, les croisés sont revenus avec une nouvelle plante, un roseau au goût sucré : la canne à sucre. Venise s’en
est immédiatement emparé et s’est mis en concurrence avec les deux autres cités marchandes pour son
acheminement jusqu’aux cours européennes : Gênes et Pise. Pour le moment la guerre commerciale fait rage et tous
les coups sont permis.
De plus, Venise ne se contente pas de d’exporter ces deux denrées, elle a également négocié en 1095 un
accord avec l’Empereur carolingien Henri IV afin que les marchand vénitiens soient les seuls à fournir l’empire tout
comme les marchands de l’empire serait les seuls à fournir les vénitiens sur les terres de l’empire. Cet accord qui à
première vue semblait équitable, ne l’est pas du tout et les vénitiens en ont allégrement profité.
Les vénitiens ont également diversifié rapidement leur domaine de compétences en transformant des
matières premières importées d’orient pour les revendre à l’occident et inversement : le coton importé de chypre et
de Syrie est transformé en futaie et réexporté au nord des Alpes et de l’or et de l’argent d’Europe est transformé en
bijoux pour après être réexporté en orient. Venise est alors devenu la capitale de l’artisanat en Méditerrannée.
Pour finir, les vénitiens sont devenus le premier armateur de Méditerranée grâce aux très nombreux
chantiers navals présents dans la cité et surtout grâce à l’arsenal. Leur savoir faire ne souffre pour le moment
d’aucune concurrence.

Agencement :
La ville est construite sur une ile, ce qui en fait une position très facilement défendable puisqu’accessible que
par mer. C’est d’ailleurs pour cela que les premiers habitants, des romains, sont venus sur place, ils fuyaient
l’invasion Lombarde venant du nord.
Les maisons, construites sur des pieux en bois, donnent sur des canaux qui font office de rue.
Le port est l’organe central de la ville est en constante effervescence. Il a permis à de nombreux marchands
de faire fortune, leur offrant de somptueuse demeure appelé Palais. Ces derniers se situent en général sur le grand
canal, artère principal de la cité et ont en règle générale deux entrées : une donnant sur le grand canal et une plus
discrète donnant sur les ruelles de la cité.
La ville est organisée en quartier appelé Sestiere, dont voici l’organisation :

Toute l’île n’est pas « colonisée ». Certaines parties sont utilisées comme marais salant et la basse couche de
la populace les exploite.

La vie à Venise :
La vie des habitants de Venise est comparable à celle que l’on peut voir dans les autres villes du moyen âge
en Europe. On peut estimer que la cité comporte environ 50 000 à 70 000 âmes, ce nombre fluctuant au fil des
bateaux arrivants ou partants de la cité. On rencontre des gens riches, des gens pauvres et les déchets sont jetés
dans les rues ou les canaux.
Les personnes riches, les armateurs, vivent dans des palais donnant sur le grand canal et représentent la
caste dirigeante de la cité. Ce sont des gens sédentaires qui ont bâti leur fortune en armant des bateaux qui vont
chercher ou emmener des richesses dans les différents ports avec lesquels Venise a des accords.
La majorité de la population de Venise, soit environ la moitié des hommes de la cité, est composé de marins
qui s’embarquent sur les navires armés par les armateurs. Suite à une expédition réussie, les marins partagent les
profits avec l’armateur ce qui permet à des familles de marin de pouvoir à terme devenir eux aussi des armateurs.
Le reste de la population vit pour le « ravitaillement » des navires marchands : ce sont des marchands (pour
le recel des marchandises ramenées par bateau dans la cité), des ouvriers navals (pour la réparation des bateaux),
des charpentiers (également pour la réparation des bateaux), des artisans (pour la transformation des matières
premières en objet à plus forte valeur ajoutée) ou des pêcheurs (pour nourrir la cité et les marins).

Organisation politique :
Situation politique : république marchande olgarque.

Le grand conseil :
Constitué de l’aristocratie vénitienne, c'est-à-dire des hommes de plus de 25 ans n’ayant pas épousé où
n’étant pas issu d’une roturière, elle est la base des institutions. Elle fournit les membres aux autres conseils. Son
domaine de compétence uniquement législatif.

Le sénat :
Organe législatif composé de 120 à 250 membres maximum, le Sénat était chargé de la politique extérieure
et de la nomination des ambassadeurs.

Le doge :
Son nom : Enrico Dandolo
Ses prérogatives :
Le doge est le premier magistrat de la république, l'incarnation de la majesté de L'Etat dont il est le
premier serviteur.
Ses attributs sont le dais et la pourpre, souvenir de l'Empire byzantin.
Ses habits sont somptueux, son manteau est fait d'hermine et de brocart, lamé d'or, d'argent ou de
soie écarlate, ou encore la couronne adjointe au bonnet dogal, le corno ducale (ou "Zoïa"), qui témoignent
de son pouvoir. Une fois l'an, le jour de Pâques, il est de nouveau coiffé de la "Zoïa" de cérémonie. Les autres
jours, il porte le corno ordinaire.
Un doge n'a pas le droit d'abdiquer. Il doit dissimuler ses armoiries, il ne peut accepter de présents,
ni quitter son palais sans motif officiel. S'il désire se retirer hors de Venise, ce n'est qu'avec la permission de
ses Conseillers. Sur sa bourse personnelle, il est tenu d'offrir cinq fois l'an, un fastueux banquet.
Ses pouvoirs :
C’est le chef de l’exécutif. Il a donc en charge l’application des lois.

Monuments :

Eglise Santi Apostoli :


C’est l’une des premières églises qu’ai connu Venise. Assez modeste par
son architecture, elle a accueilli les premiers vénitiens.
Sa façade est peu ouvragée et ne comporte aucune décoration superflue.
Seule deux colonnes en pierre encadrent la porte massive de l’édifice.
L’intérieur est aussi dépouillé que l’extérieur : la chaire est composée d’un escalier simple et d’une estrade
avec un grade au corps. Des chaises meublent la nef et le cœur de l’édifice.
En revanche, juste à coté de l’église, se trouve un dispensaire pour divers malades. On y « soigne » les
blessures dues au travail du bois sur les chantiers navals. Par conséquent on trouve souvent la famille des malades
dans l’église, priant pour le prompt rétablissement du malade.

Eglise San Beneto :


L’église a été construite au XIe siècle.
Sa façade, faisant penser à un temple romain, ne comporte aucun matériau
noble (marbre ou autre). Au contraire, elle est faite en brique couverte de chaux.
L’entrée est encadrée par deux colonnes de pierre surmontées de sculptures
classiques.
L’intérieur est lui aussi très simple : des dalles de pierre composent le sol, la
nef comporte quelques colonnes ronde en pierre brute et le chœur comporte un
autel simple.
Cette église ne semble pas être un lieu particulier du monde immortel. De
nombreux paroissiens issus de la basse classe marchande viennent aux offices
régulièrement.

Eglise San Canciano :


L'église de San Canciano ou San Canziano est une petite église dans le quartier de Cannaregio à Venise.
L'église aurait été fondée en l'an 864 lorsque les citoyens de la ville d'Aquilée ont fui vers les îles de la lagune de
Venise pour éviter les hordes barbares. Elle a été l'une des églises sous la juridiction du patriarche de Grado, qui a
vécu à Venise. Elle est dédiée aux deux frères Canziano, Carzio et une sœur Canzianella qui ont été martyrisés pour
leur foi en 304 à Aquilée.
C’est une église toute simple, sans décoration extérieur ou intérieure. Elle accueille régulièrement des fidèles
de basse exaction à chaque office.

Eglise San Fantin :


C’est une petite église situé dans le quartier San Marco. Elle est sans
prétention et accueille les fidèles de basse exaction à chaque office.
Son porche assez simple fait penser à un temple de la Rome antique et
pourrait passer pour l’entrée d’une maison. La façade ne possède aucune
décoration qui pourrait faire penser à un édifice religieux.
L’intérieur est assez simple également. La nef comporte quelques piliers
qui soutiennent l’édifice et chose peu commune pour un tel édifice, une
mosaïque dorée orne le plafond du cœur. Elle représente Saint Michel triomphant
du diable grâce à son épée de feu. On dit que cette mosaïque viendrait de
Constantinople et qu’elle aurait été faite par un artiste byzantin.

Eglise Santa Fosca :


Eglise situé sur l’île de Torcello, une île au nord de Venise. C’est un
martyrium qui depuis peu a été embelli par la famille Allonzani. Elle fait
partie du complexe de la cathédrale Santa Maria Assunta, dont elle est
adjacente. Elle accueille de nombreux fidèles à chaque office.
De style vénéto-byzantin, elle possède une forme octogonale, surmonté
en son milieu par un dôme circulaire.
Santa Fosca est entouré sur cinq côtés par un portique, dont les arcs
surhaussés reposent sur des colonnes à chapiteaux vénéto-byzantins. Elle
est également reliée à la cathédrale Santa Maria Assunta par un autre
portique.
Le plan intérieur de Santa Fosca prend la forme d'une croix grecque, avec trois nefs et absides. L'ensemble est
surmonté d'un dôme circulaire. Le chevet est entouré de colonnes de marbre.

Eglise San Giovanni di Malta :


Cette église, somme toute modeste de l’extérieur, est un cadeau de la famille
Giovanni afin de montrer aux citoyens de Venise qu’elle suivait les préceptes
chrétiens.
Cette église est destinée au peuple et donc ne comporte que peut de
décorations, mais elle allie architecture et effets d’optiques afin de donner une
impression de grandeur à celui qui y prêche. L’intérieur est à la hauteur de tous les
symboles de la chrétienté : chaque dimension de l’édifice est en parfaite proportion
avec le reste grâce à l’utilisation du nombre d’or, les fidèles ont la possibilité de
s’asseoir confortablement pendant l’office et la famille Giovanni a même demander à
l’architecte de prévoir de vitraux qui devaient donner l’impression que le prêtre dans
sa chair était entouré du halo divin. De plus, un dispensaire financé exclusivement par
la famille Giovanni apporte des soins et du réconfort au plus démunis.

Eglise San Giovanni in Bragora :


Cette église a été construite par la famille Giovanni pendant
le IXème siècle. Elle lui sert de lieu de culte. Seuls les membres de la
famille ou leurs invités y sont acceptés.
D’architecture simple à l’extérieure, elle offre cependant un
confort et un luxe que les cardinaux eux même n’ont pas lors de
leurs offices : les colonnes sont en marbre importé de l’est, chaque
fidèle a son fauteuil dont l’assise est en velours, les vitraux sont de
facture byzantine et des serviteurs apportent des rafraichissements
aux fidèles.
Des mauvaises langues affirment que cette église accueille parfois des rites peu chrétiens ou des orgies, mais
ces personnes là ne vivent en règle générale pas assez longtemps pour réaffirmer leurs accusations.

Eglise San Lio :


Cette église est en construction. On raconte qu’elle est maudite car son premier architecte a reçu la foudre
alors que sa construction venait juste de commencer. Un deuxième architecte prit le relais, mais ce dernier fut
atteint de la lèpre peu de temps après que les travaux aient repris.
Depuis, personne n’a repris la construction de l’édifice et cela fait plus d’un siècle que l’église se démène
pour trouver un troisième architecte.

Eglise San Luca Evangelista :


La construction de l’église a commencé au XI siècle. Elle a été construite
par les familles nobles Dandolo et Pizzamano pour servir d’église paroissiale. Sa
construction s’est achevée il y a cent ans à peu près. Depuis, la famille Pizzamano
est tombé dans l’oubli et seul la famille Dandolo tire une gloire du financement de
l’édifice.
La populace murmure que l’église abriterait des suppos de Satan, et donc
elle a perdu tous ses fidèles à l’exception de la famille Dandolo.
L’intérieur est composé de colonnes en marbre, de magnifiques vitraux et
d’une chaire en bois ouvragé. L’ensemble, même s’il ne paye pas de mine reste
malgré tout élégant.
Basilique Saint-Marc de Venise :
Saint-Marc est une église à coupoles, qui suit le modèle des édifices byzantins : elle forme un plan en croix grecque
de 76,5 m de long et 62,6 m de large. La coupole centrale couvre la croisée des quatre branches, chacune surmontée
de sa propre coupole. Les coupoles principales atteignent une hauteur de 45 m. C'est aux liens étroits de la
République de Venise avec Byzance que l'on doit ce recours de chaque instant aux modèles l'art byzantin. L'influence
de l'église des Saints-Apôtres de Constantinople (536-546) semble la plus marquante. Saint-Marc ne s'inspire donc
en aucun cas des constructions italiennes contemporaines, mais demeure strictement fidèle aux formes hiératiques
de son modèle. Malgré ce côté rétrograde, on doit à
Saint-Marc l'introduction en Italie de la coupole
centrale.
La scission de la façade principale en deux étages
affirme la reconnaissance de Saint-Marc de Venise
en tant qu'église d'État. La décoration somptueuse,
par l'abondance des colonnes antiques de marbre,
porphyre, jaspe, serpentine, albâtre, les
innombrables sculptures de différentes époques et
les mosaïques des portails laissent une impression
d'immense richesse.
La basilique Saint-Marc, sur le modèle byzantin,
possède un narthex de 62 m de long, 6 m de large et
7,35 m de haut, surmonté de huit coupoles plus
petites. L'intérieur est divisé en trois nefs par six colonnes et quatre piliers massifs sur lesquels reposent les cinq
dômes. Les bras du transept sont eux-mêmes divisés en trois nefs.
L'effet spatial est impressionnant : alors que le sol est recouvert de mosaïques décoratives et le bas des murs revêtu
de marbres de toutes sortes, le haut des murs et tout le plafond sont recouverts de mosaïques à fond d'or.
L'intérieur de la basilique Sain-Marc est un haut lieu de la mosaïque occidentale. Les mosaïques sur fond d'or ont
valu à l'église le surnom de « basilique d'Or ». Les premiers travaux ont eu lieu dans les années 1071-1084, sous
l'impulsion du doge Domenico Selvo.
La Basilique est actuellement un lieu vierge où toute tentative d’infiltration caïnite s’est révélée impossible. On
pense que la ferveur de certains ecclésiastiques y est pour quelque chose.

Cathédrale Santa Maria Assunta :


La Cathédrale se trouve sur l’île de Torcello, une île au nord de Venise. La cathédrale est entretenue par la
famille Allonzani et sert de lieu de culte principal sur l’île de Torcello.
Santa Maria Assunta est le principal édifice de Torcello.
Elle est située près de la rive nord de l'île ; Torcello étant
quasiment dépeuplée, l'édifice n'est quasiment pas entouré
d'autres bâtiments. L'église Santa Fosca et les restes d'un
baptistère dédié à saint Jean sont les seuls édifices situés à
proximité.
La façade de l'église, très sobre, possède douze demi-colonnes
reliées par des arches à leur sommet. Elle est précédée d'un
narthex. Un portail de marbre est situé en son milieu. La galerie
du narthex rejoint et entoure l'église voisine de Santa Fosca.
Le campanile de Santa Maria Assunta se dresse à proximité et est
un point de repère caractéristique dans le nord de la lagune de
Venise.
L'intérieur, à une nef et deux bas-côté, est pavé de marbre. Il repose sur des colonnes en marbre grec à
chapiteaux corinthiens. Le chœur est séparé de la nef par une iconostase formé dans sa partie supérieure de fines
colonnes de marbre à chapiteaux byzantins et, au-dessous, par des sculptures de paon et de lions et une série de
planches de bois peintes avec des scènes sacrées.
Le centre de l'abside héberge l'autel. Il contient les reliques de saint Héliodore. Le mur de l'abside abrite la chaire,
surélevée sur une estrade.
L'élément décoratif le plus important de la cathédrale est une série de mosaïques qui couvrent le mur de la contre-
façade. Elles sont inspirées de prototypes byzantins, dans l'esprit de l'art roman, et racontent l'apothéose du Christ
et le Jugement dernier. Cette mosaïque est divisée en six registres et les épisodes narratifs suivants s'y succèdent  : la
Descente du Christ aux limbes, l'archange saint Michel qui pèse les âmes tandis que le Diable attend sa proie, la
Résurrection des Morts et l'Enfer avec la séparation des damnés chargés de peines variées, selon leurs péchés.
L'abside est décorée d'une peinture décrivant la Vierge et les apôtres.

Eglise Santa Maria del Giglio :


L'église, dont le nom signifie Sainte-Martie-du-Lys et fait référence à la fleur classiquement décrite comme
étant présentée par l'archange Gabriel lors de l'Annonciation, est plus connue sous le nom de Santa Maria Zobenigo,
d'après la famille Jubanico qui la fonde au IXe siècle.
Santa Maria del Giglio est située sur le dans le sestiere de San Marco, sur le Campo Santa Maria Zobenigo, à
l'ouest de la place Saint-Marc.
L’église est très richement décorée de l’extérieur ainsi que de l’intérieur grâce à plusieurs mosaïques
représentant Jésus dans différentes scènes de la bible. Elle accueille les riches marchands qui n’ont pas encore leur
entrée à la basilique Saint-Marc.

Eglise San Moisè :


L'église San Moisè (ou San Moisè Profeta) est une église située dans le sestiere San Marco, à l'entrée du
Grand Canal. Elle est consacrée à « saint Moïse » (« San Moisè »), le prophète de l'Ancien Testament. Elle doit
également son nom à Moisè Venier, qui finança sa reconstruction au IXe siècle.
L’intérieur comporte un autel montrant Moïse avec les tables des lois. On raconte que cet autel a la faculté
de guérir quiconque s’agenouille devant.
L’édifice accueille un échantillon assez hétéroclite de la population vénitienne.

Eglise San Salvador :


L’église se situe dans le quartier San Marco non loin du pont du Rialto. Elle est sans prétention, mais accueille
la plupart des marchands qui se situent sur la place du Rialto.
Elle ne semble pas extrêmement riche de prime abord, quelques sculptures sur la façade représentant des
scènes de la bible, quelques colonnes en marbre à l’intérieur et un mosaïque représentant la scène du dernier repas,
mais on dit que son reliquaire est l’un des plus fourni de la ville.

Eglise San Samuele :


San Samuele est située sur le dans le sestiere de San Marco, sur le Campo San Samuel.
Elle est dédiée au prophète biblique Samuel et elle contient des reliques qui lui sont traditionnellement
attribuées. San Samuele est l'une des rares églises vénitiennes dédiées à un prophète de l'Ancien Testament plutôt
qu'à un saint catholique.
Dernièrement l’église a été ravagée par un incendie, les reliques ont pu être sauvé et pour le moment elle
sont dans la basilique Saint-Marc.

Eglise San Zaccaria :


La première église qui datait IXe siècle, fut construit sous le 11 e doge, Giustiniano Participazio, afin y abriter
les restes de Zacharie, le père de Jean le Baptiste. Huit doges furent enterrés dans la crypte romane.
Suite à un incendie, l'édifice reconstruit en 1170 et on y ajouta un campanile.
A Pâques, le Doge se rend sur place afin que les moines qui y résident lui remettent la « Zoïa » (le corno
ducale). C’est cérémonie vient du fait que les dits moines ont offert très récemment un terrain au Doge afin qu’il
puisse agrandir le palais des doges.

Arsenal de Venise :
L'arsenal de Venise a été construit en 1104 sur l'initiative du doge Ordelafo Faliero. C'est un chantier naval
qui a joué un rôle déterminant dans la construction de l'empire vénitien. Ceint par 3 km de murailles crènelées de
brique rouge, il emploiera 16 000 personnes à son apogée.
Le développement du site commence après la création du Grand
conseil de Venise en 1143 et se poursuite après la réunion des 60 paroisses en
six quartiers d'une même ville, en 1169. L'arsenal a fabriqué les navires
transportant les chevaliers de la quatrième croisade en 1204.
Le bâtiment fourmille en permanence de monde, et ne connait qu’une
« légère » accalmie la nuit tombé. En effet, Venise pour maintenir sont
hégémonie maritime doit construire, amélioré et entretenir sa flotte.
Environ 35% de la population sédentaire de Venise travaille dans ce
bâtiment, c’est un lieu stratégique pour la cité.

Le palais de Doge :
Ce lieu est une forteresse depuis laquelle le Doge
règne. C’est le symbole du pouvoir de la république et la
résidence unique du Doge de Venise.
Fait avec une architecture très avant-gardiste pour son
temps, le palais des doges est très impressionnant pour tout
visiteur. La coursive du rez-de-chaussée est très aéré et plus
on « monte » dans les étages, plus l’architecture devient
massive, ce qui donne de loin un bâtiment robuste et ramassé
flottant sur l’eau.
C’est également le lieu de la cours de Venise, ainsi que
le lieu de résidence du prince Narsès.

Rialto :
Après le palais des doges, c’est le poumon de la cité.
Le Rialto est une place où tous les échanges commerciaux se font. Depuis 1097, le marché y a été transféré
et par conséquent chaque marchandise qui débarque à Venise y est négocier. Il y règne en journée une
effervescence importante et la nuit certaines affaires se font toujours.
C’est également l’endroit où l’on peut passer à pied au dessus du Grand Canal grâce à un pont de barques.

L’écume des jours :


Situé dans le quartier San Marco et donnant sur le Grand Canal, l’écume des
jours est un lieu de débauche. Toute personne à Venise sait que ce lieu est
dangereux pour sa vertu mais parfois la tentation de découvrir de nouveaux plaisirs
est trop forte.
C’est un ancien palais qui a été aménagé pour offrir un maximum de
tentation à ses occupants. On dit qu’on peut tout y trouver, même l’être aimé qui
vous a délaissé, on murmure même qu’on peut y réveiller les morts…
On y accède par un grand porche en fer forgé donnant sur un petit bassin
qui permet au visiteur d’accoster. L’intérieur est richement décoré de marbre et de
velours ce qui donne au lieu un confort qui invite le visiteur à se prélasser. La
tenancière, Bianca de Genève, une noble, accueille personnellement chacun de ses
visiteurs et met un point d’honneur à leur procurer ce qu’ils désirent.

Les familles marchandes :


Il y a de très nombreuses familles marchandes. Parfois leurs richesses sont éphémères, parfois elles restent
durant quelques générations. On présente ici quelques unes des plus grandes familles marchandes :
Nom : Michiel
La famille Michiel est contrôlée par le toréador Avitus Tertius. C’est une ancienne famille noble dont les
origines remontent à l’exode des habitants d’Aquilée sur la lagune. Leur fortune est extrêmement importante et on
estime qu’elle possède un dixième de la flotte vénitienne.
Domaine d’action : la famille possède de très nombreux comptoirs commerciaux dans la mer Adriatique, en
Terre Sainte et en Europe du nord, notamment à Brugges.

Nom : Ziani
Cette vieille famille est contrôlée par Narsès, le prince de Venise. Elle n’est pas extrêmement riche, mais
possède suffisamment d’avoirs pour procurer à ses membres une vie confortable. On raconte que le Doge serait un
pantin dans les mains du dirigeant de cette famille, mais jusque là aucune preuve n’a pas être présenté.
Domaine d’action : la famille possède plusieurs marais salants ainsi que des comptoirs à Zara et en Terre
Sainte. Elle possède également quelques navires qui assurent son indépendance commerciale.

Nom : Dandolo
La famille Dandolo est une vieille famille dont les origines correspondent avec la fondation de Venise. Leur
fortune a grandement décliné au cours des années si bien qu’au début du XIIème siècle elle a absorbé la famille
Pizzamano. Depuis, la fortune sourit au Dandolo.
La famille Dandolo est contrôlée par le clan Trémère. Le Doge actuel est issu de cette famille pourtant, il
n’est pas sous la coupe des trémères, mais sous celle de Narsès.
Domaine d’action : la famille possède plusieurs marais salants et de nombreuses trirèmes qui sillonnent la
mer Adriatique.

Nom : Giovanni
Cette famille est très curieuse : on en entend peu parler, pourtant, si on cherche un peu, il semblerait que
plus de 70% de l’économie de Venise transite par eux, ce qui en fait des acteurs incontournables de la cité. Il possède
de nombreux corps de métier, dont les charpentiers navals, les corderies, presque tous les débits de boissons et une
entreprise florissante : les inhumations.
Cependant, une mauvaise réputation plane sur eux : l’église les a accusés de sorcellerie et de pacte avec le
démon il y a quelques années. La famille a pris cette accusation très au sérieux et a offert d’acheter le pardon de
Dieu en construisant une nouvelle église : l’église San Giovanni di Malta. La famille a fait valoir qu’elle avait déjà
offert une église dans le passé à la cité : l’église San Giovanni in Bragora.  Une fois le nouvel édifice construit,
l’accusation s’est transformée et rumeur.
Domaine d’action : contrairement aux autres familles marchandes, la famille Giovanni n’a pas étendu son
influence que vers l’extérieur de la cité, elle contrôle les chantiers navals, les corderies, la majorité des débits de
boisson et les enterrements. Elle possède également la plus grande flotte de navire marchand, plusieurs parais
salants, des très nombreux comptoirs répartis partout dans la Méditerranée et des accords commerciaux avec
Bruges la ville commerçante d’Europe du nord.

Nom : Castelucci
Cette famille d’origine byzantine s’est marié avec des vénitiens afin d’asseoir leur pouvoir politique et
commercial. Cette famille n’a pas fait de grands éclats jusque là, mais elle a su garder un niveau honorable. Ell est
contrôlée par la gangrel Anna Sgorina.
Domaine d’action : la famille possède quelques navires et quelques comptoirs.

Nom : Borcelino
Cette famille marchande a misé une grande partie de sa fortune sur une denrée que l’on ne peut pas
réellement toucher : le savoir. En effet, son patriarche, Emilio Borcelino, collectionne les ouvrages théologiques,
mathématiques, philosophiques,… Il a également cherché à ouvrir des comptoirs avec les différents peuples du
monde connu de façon à vendre leur artisanat. Jusque là cette entreprise connait un succès très mitigé, mais Emilio
ne désespère pas. Ce dernier a également cherché à rencontrer le Doge pour lui faire part des possibilité que
pourrait apporter la culture des différents peuples du monde connu à Venise, pour le moment l’emploi du temps du
Doge est trop chargé…
Domaine d’action : une flotte marchande assez importante, des comptoirs dans des lieux curieux comme en
Afrique du nord et de l’ouest.

Nom : Allonzani
La famille Allonzani est contrôlée par le toréador Arcel de Valois. Elle a connu un essor marchand important
depuis peu et est devenue l’un des premiers mécènes de la cité en reprenant le financement de l’église Santa
Fosca et en en faisant un lieu de culte hors norme.
Domaine d’action : exploitation des marais salants de l’île de Torcello, plusieurs comptoirs à Zara et en
Dalmatie ainsi qu’en Terre Sainte.

Nom : Thracius
La famille Thracius est partie de bas et est en voie de finir au même niveau que les plus grandes familles
marchandes vénitiennes. Son dirigeant, Alvisio Thracius a su jouer des rivalités entre trois autres familles
marchandes pour les ruiner et racheter leurs avoir pour une bouché de pain.
Domaine d’action : possède l’une des plus grande flotte marchande de la cité, quelques marais salants et de
nombreux comptoirs dans toute la Méditerranée.

Le monde Caïnite :

Clans présents :

Assamite :
Il n’y a pas de membres connus des fils d’Haquim présents dans la cité, en revanche, il serait naïf de penser
qu’ils ne sont pas là. En effet, les marchands arabes venant régulièrement, il est facile pour eux de se mêler à leurs
homologues.

Disciple de Seth :
Le clan est représenté par Bianca de Genève et son sire Aimery de Versey.
Bianca prétend être une noble, mais ce qu’elle fait dans l’Ecume des jours est tout sauf noble. Elle tient un
lieu de débauche où l’on peut assouvir tous ses vices qu’ils soient sexuels, alcooliques, ou peu avouables. Quoiqu’il
en soit Bianca de Genève fera tout son possible pour vous aider. C’est une jeune femme très belle qui a su jouer de
ses charmes pour faire tomber de nombreux nobles vénitiens dans son escarcelle. On la dit également proche du
prince ce qui expliquerait que l’église n’ait toujours pas fait fermer son établissement.
Aimery, quand à lui, est l’archétype du beau parleur, sa voie est envoutante, son regard de braise et on lui
porte la responsabilité d’un certains nombres de mariage annulés ou détruits.

Cappadocien :
Les cappadociens sont représentés par la famille Giovanni. Cette dernière est assez ressente puisque son
patriarche n’a que deux siècles, pourtant ce dernier autorise l’étreinte de nouveaux membres de sa famille sans
vraiment tenir compte de l’avis du prince. Certains pensent que la famille Giovanni ne reconnait pas le pouvoir du
Prince Narsès, mais admettre un tel acte correspondrait à déclarer la guerre au prince et donc à déclencher une
chasse de sang…
Les Giovanni sont représentés par cinq personnes, d’autres membres sont partis dans les comptoirs
contrôlés par la famille : à Zara, en terre sainte, à Bruges…
Augustus Giovanni est le patriarche de la famille, il la dirige d’une main de fer. C’est un marchand hors paire
qui sait instinctivement quel est la meilleure décision pour les affaires de sa famille. Dernièrement, il a laissé toute
latitude à sa femme concernant le commerce et utilise à présent son talent pour les affaires politiques.
Ambrogino Giovanni est le mouton noir de la famille. Il est apprécié ni par les cappadociens, ni par le reste
de sa famille. Cependant, c’est une référence en nécromancie ce qui fait de lui quelqu’un de précieux. Il l’a bien
compris et joue de cette position. Détail : Ambrogino a hérité de la pâleur des cappadociens, contrairement au autre
Giovanni.
Cornellia Giovanni est la « matriarche » de la famille. C’est une femme très belle et très froide, toujours
d’une élégance à toute épreuve. Elle est en charge du commerce de la famille Giovanni depuis plus d’un siècle et
semble exceller dans ce domaine.
Gabriello Giovanni est également un homme d’affaire de talent. Certains murmurent que la puissance des
Giovanni à Venise viendrait des initiatives qu’il a prises. C’est un homme très sociable qui sait mettre à l’aise son
interlocuteur.
Ignazio Giovanni est un jeune caïnite qui possède déjà une réputation d’homme brutal. Il a fait plusieurs
travaux pour Monças de Sepmeth qui a interféré en sa faveur auprès du prince pour qu’il reçoive le baiser. On dit
qu’il contrôle plusieurs bandes de brigands et qu’il prend un malin plaisir à chasser les lupins.
Léonardo Giovanni est également un jeune caïnite. Ce dernier est très mal vu par les lassombras qui dit-on
chercherait à le détruire. Il a la réputation d’être un donjuan et en le voyant on comprend aisément d’où cela lui
vient.

Gangrel :
Le clan gangrel est représenté par Anna Sgorina. Infante du Baron Thomas Ferroux, c’est une byzantine
aimant sa cité. Elle s’est installé à Venise depuis quelques années mais sa situation politique est assez précaire
puisque son principal allié, Constantinople vient de « tomber ». Elle contrôle la famille d’origine byzantine Castelluci.

Lassombra :
Le clan est représenté par quelques caïnites : Alvisio Thracius, Monças de Sepmeth, Guilelmo Aliprando,
Tommaso Brexiano et Narsès. En dehors de cela, se trouve Lucita d’Argorn et Kadijah Saadeh.
Alvisio Thracius est un marchand qui a la réputation d’être dur en affaire et de ne surtout pas se précipiter.
C’est un stratège commercial, mais son expérience caïnite reste modeste ce qui en fait un membre peu important de
la cours caïnite.
Monças de Sepmeth est également un caïnite « jeune » puisque n’ayant qu’un siècle. C’est un numide qui
sert de garde du corps à Narsès et qui est en charge de la sécurité à Venise. On le dit bon combattant.
Guilelmo Aliprando est un caïnite assez vieux. Il est respecté dans la cité et sert de conseiller à Narsès
concernant les affaires politiques des mortels.
Tommaso Brexiano est un ancien caïnite. Il possède un don pour les langues très prononcé ce qui en fait un
messager parfait pour Narsès. Mis à part cela, il a peu d’importance dans la vie de la cité.
Narsès est le dirigeant de Venise. C’est lui qui l’a bâti et il y règne sans partage, accordant privilèges et droit à
qui sait s’attirer ses bonnes grâces. C’était également un ancien fonctionnaire byzantin qui fut le rival de Belisaire.
Lucita est l’envoyé de son sire Ambrosio Luis Monçada. Ses buts sont obscurs et elle semble faire peur à
Narsès lui-même.
Kaadijah est une ambassadrice des caïnites du monde arabe. Elle est en charge de négocier « l’arrêt » des
croisades contre sa terre et la création d’accord pour le passage des croyants chrétiens en Terre Sainte. Jusque là,
elle a eu un succès assez mitigé.

Nosferatu :
Le clan est représenté par quatre individus : Octavia, Jacopo, Torquato et Nicolo.
Octavia est rarement présente à Venise puisqu’elle a en charge les intérêts vénitiens à Zara. Elle fait la
navette régulièrement entre les deux cités pour rendre compte elle-même des activités du comptoir commercial.
Octavia est en toute circonstance habillé comme une noble même si son attitude trahie parfois ses origines
communes. Elle porte toujours un masque ouvragé sur le visage ainsi qu’une capuche.
Jacopo et Torquato sont deux moines qui ont trouvé refuge au dispensaire dépendant de l’église Santi
Apostoli. Jacopo est le Sire de Torquato, mais en les voyant on pourrait penser l’inverse. Torquato est un médecin
hors paire qui est plutôt « beau » pour un nosferatu.
Nicolo est le « chef » des nosfératus de Venise… enfin il est le seul nosferatu vénitien. Il a très peu de pouvoir
et semble avoir des problèmes pour se cacher des rayons du soleil car Venise n’a pas de Catacombes. Cependant, il
connait certaines informations qui peuvent être utile.

Ravnos :
Le clan est représenté par Hasin. Tout comme la majorité de ses compères, ce dernier n’est pas toujours
présent à Venise, mais quand il est dans la cité, il loge au palais des Doges ce qui laisse supposer qu’il a de bonne
relation avec le Prince Narsès.

Trémère :
Le clan trémère est représenté par deux ambassadeurs : Nadia Tzara  et son infante Jessica. Il possède une
fondation situé à l’église San Luca Evangelista.
Grâce à leur domination, les deux vampires ont fait main basse sur la famille Dandolo et se sont assurés leur
fidélité et leur fortune.
Le clan joue un rôle mineur dans la vie politique de la cité, se contentant de soutenir l’actuel prince dans ces
diverses entreprises.

Toréador :
Les toréadors sont au nombre de deux : un ambassadeur du Prince de France (Alexandre), Arcel De Valois et
un « réfugié » de la cours byzantine, Avitus Tertius.
Le premier est devenu le maitre de l’île de Torcello et en a fait son fief. Cette île, peu intéressante pour le
caïnite de Venise, car peu peuplé, a été offerte par le Prince de Venise à son homologue de France en guise
« d’ambassade ». Certains y verront un signe d’allégeance mais ce mot reste tabou à la cours de Venise. Toujours
est-il que depuis ce don, l’empire a renoncé à toute prétention sur la Vénitie.
Le deuxième est arrivé à Venise dans les années 800. Il a pris le contrôle de la famille Michiel et il s’est
accaparé leur richesse. On le dit très proche du Prince Narsès et on murmure même qu’il serait son conseiller pour
les affaires commerciales. Peut-être est-ce lui qui est à l’origine de la conquête de Zara ?

Ventrue :
Composé uniquement de Claudius, un vampire venu de Rome, le clan fait office de figurant à Venise et ne
possède aucune responsabilité. Le rôle de Claudius semble obscure, mais il est à noter qu’il est souvent avec le
conseiller du prince : Narsès. On peut penser raisonnablement que les deux vampires s’apprécient.
Claudius possède un palais sur le grand canal dans lequel il donne assez souvent des «  réceptions » pour ses
invités. On dit que c’est lors de ces réceptions que les grandes décisions concernant Venise sont prises.
Cependant, on murmure qu’une ventrue byzantine aurait trouvé refuge au palais des Doges. Jusque là son
identité reste toujours secrète.

Vampires importants :

Assamites :
Al Diahiz Zyiad :
Génération : 9
Sire : Hamid al-Samh
Date d’étreinte : 1097 après JC
Zyiad était un jeune impulsif qui sut canaliser sa rage dans les armes. C’est ce qui intéressa les
assamites.
Zyiad a connu plusieurs succès éclatants contre les croisés qui lui ont permis d’attirer l’attention des
anciens. Ces derniers l’envoyèrent vers le levant sur différentes missions. La dernière en date est à Venise sous la
direction de Fatima. Zyiad ne fait pas confiance à Fatima, il pense que la responsabilité d’une telle mission ne peut
être donnée à une femme.
Refuge : s’est mêlé parmi des marchands musulmans.

Al-Faqadi Fatima :
Génération : 6
Sire : Thetmes
Date d’étreinte : 1102 après JC
Fatima est née dans une famille de fanatiques religieux. Quand les croisades arrivèrent dans sa ville
natale, elle n’eut d’autre choix que de « prendre » les armes. Elle se fit alors passé pour une fille de joie ce qui lui
permit d’infiltrer le camp des croisés et d’y tuer quelques chrétiens. Puis elle prit directement les armes en
rejoignant les défenseurs d’Allah.
Sa ferveur, sa rage et ses compétences attirèrent les assamites qui y virent une très bonne recrue.
Après de longs débats, du fait qu’elle était une femme, elle reçut l’étreinte.
Depuis, elle a acquis une réputation de tueuse silencieuse et efficace. En effet, les cibles des
assamites ne sont pas habitués à être abordées par une femme. Elle est donc montée en grade et puis quelques
années, elle dirige un groupe d’assassin. Sa mission actuelle est de superviser la destruction des séthites vénitiens.
Refuge : s’est mêlé parmi des marchands musumans.

Disciple de Seth :
Aimery de Versey :
Dame : Kadjadja
Génération : 9
Date d’étreinte : 1100 après JC
Aimery est un ancien croisé français. Arrivé en Terre Sainte en 1099 après JC avec les croisés
victorieux, il se demanda si la chrétienté n’était pas un moyen de cacher la véritable nature de l’humanité. Il
commença donc à douter de sa foi.
Sa Dame Kadjadja en profita pour changer se doute en négation, Aimery se converti alors à Seth et
reçu le baiser des Sethites.
Aimery est dévoué à Seth et il fait tout son possible pour corrompre la noblesse occidentale.
Récemment il a réussi à corrompre le ventrue de Roland du Rocher qui dirigeait une partie des croisés à
Constantinople. A présent son objectif est de faire de Venise la cité de la corruption qui selon lui s’effondrera alors
d’elle-même.
Refuge : l’Ecume des jours.

Bianca de Genève :
Sire : Aimery de Versey
Génération : 10
Date de l’étreinte : 1153 après JC
Bianca était une noble de Genève, très belle et promise à un avenir radieux  : un mariage avec un bon
parti et la perspective de vivre dans le luxe et le pouvoir. Elle fit cependant l’erreur de s’intéresser à un noble
français. Ce dernier la courtisa à un tel point qu’il lui en fit perdre sa virginité. Ce noble français n’était autre
qu’Aimery de Versey. Ayant perdu son avenir, elle sombra dans la déprime, sa famille la renia et elle dut s’exiler.
Bianca s’installa ensuite à Venise. Pour survivre, elle dut faire usage de ses charmes et elle corrompit
de nombreux autres nobles, leur faisant perdre la tête ainsi que leur fortune. Elle put alors se bâtir une petite
fortune qui lui permit d’ouvrir un établissement de débauche. Elle se découvrit un réel talent et surtout un réel
plaisir à détruire la vie des « honnêtes » gens, tout comme la sienne avait été détruite. C’est alors qu’Aimery de
Versey refit surface. Il lui offrit la possibilité de continuer à corrompre pour l’éternité et recevant le baiser. Elle
accepta et chercha ensuite à tuer son sire dans la foulée pour se venger de ce qu’il lui avait fait. Elle échoua car ce
dernier avait prévu le coup. Il la lia par le sang et s’arrangea pour que leur collaboration soit la plus efficace possible.
Depuis, elle continue à corrompre en prenant un malin plaisir à ce que ses victimes soient à jamais
dépendantes d’elle. Une fois qu’elle s’est lassée d’elles, elle s’arrange pour qu’elles se suicident en faisant un
maximum de dégâts dans leur famille respective.
Elle donne une partie de ses bénéfices au prince Narsès ce qui lui permet de continuer ses petites
affaires sans être inquiétée par le pouvoir mortel.
Bianca est profondément aigrie, elle regrette son ancienne vie et elle se raccroche à la dernière
chose qui lui reste : son titre de noblesse. Elle jalouse la vie heureuse des autres et si elle n’a pas pu l’être personne
ne doit l’être. Bianca est une femme très belle, bien habillée qui sait trouver la faiblesse de ses victimes et la
retourner contre eux. Elle déteste sont sire mais ne peut rien tenter contre lui, celui qui la débarrassera d’Aimery
aura gagné une formidable alliée.
Refuge : l’Ecume des jours, un établissement de débauche.

Cappadociens :
Giovanni Augustus :
Date du baiser : 1005
Sire : Cappadocius
Génération : 4
Augustus Giovanni est le patriarche de la famille Giovanni. C’est un marchand hors paire qui sait
instinctivement quoi faire en toute circonstance. Cependant, sa famille et lui se sont lassés d’amasser des fortunes.
Voyant qu’il possédait déjà le contrôle de la première cité marchande de méditerranée, il a cherché à gagner encore
plus de pouvoir en étudiant ce qui lui manquait : l’immortalité et donc la mort. Il pensait alors pouvoir la vaincre et
devenir l’homme le plus puissant au monde.
Ayant entendu parler de cette famille étudiant l’Au-delà, Cappadocius convoqua Augustus et lui offrit
le baiser. Il pensait que cette famille continuerait leurs recherches pour le compte des cappadociens et ce fut le cas.
Augustus mit toutes ses ressources à la disposition du clan, achetant traités, parchemins et livres sur le sujet.
Lors de l’étreinte d’Augustus, il y eu pourtant un problème : la faiblesse du clan cappadocien ne
s’était pas transmis à Augustus, à la place, il en avait une autre, à chaque fois qu’il se nourrissait cela blessait la
victime. Augustus dut alors trouver des parades en se nourrissant sur des personnes justes mortes.
Les connaissances d’Augustus grandirent très vite et très tôt il fut capable de rivaliser avec quelques
anciens cappadociens. Il prit alors sur lui d’agrandir son « clan » en étreignant des membres de sa famille, ce qui il
permit d’élargir son domaine d’influence et de trouver de nouveaux ouvrages. Malheureusement, la malédiction
d’Augustus se transmis à ses infants…
Augustus a constitué une bibliothèque très fournie d’ouvrages ésotériques qui reposent dans la
crypte de l’église San Giovanni in Bragora. Ce lieu a été agrandi et aménager en secret afin de pouvoir accueillir des
membres de la famille de passage ainsi que des cadavres pour les expériences du clan. Ce lieu a été renommé le
Mausolée.
Augustus dirige les cappadociens à Venise d’une poigne de fer. Il considère qu’il a tous les droits
puisque sa famille contrôle l’économie de la cité. C’est un homme posé et machiavélique. Constamment bien habillé,
il fait passer toutes les autres personnes d’une pièce pour des roturiers.
Refuge : le Mausolée, c'est-à-dire les sous-sols de l’église San Giovanni in Bragora

Giovanni Ambrogino :
Date de baiser : 1045
Dame : Constancia
Génération : 6
Ambrogino est le mouton noir de la famille : il est imbu de sa personne, ne possède aucun talent
pour les affaires et fait « payer » les services qu’il rend y compris aux membres de la famille. Pourtant, il reste
néanmoins une référence en ce qui concerne la nécromancie, ce qui lui assure une position assez confortable. Bref
les Giovanni ont besoin de lui et il le sait.
Ambrogino fait partie des premiers Giovanni à avoir reçu le baiser. Il ne l’a pas reçu de la part
d’Augustus, mais de la part de Constancia, un cappadocienne proche de Cappadocius. Par conséquent, Ambrogino
n’a pas la malédiction des Giovanni ce qui ajoute encore au fait qu’il soit « rejeté ».
Ambrogino reste dans son refuge et apparait chaque soir à la cours du prince, c’est ainsi qu’il garde
des appuis politiques qui lui évitent de disparaître.
Refuge : un palais donnant sur le Grand Canal.

Giovanni Cornellia :
Génération : 5
Sire : Augustus Giovanni
Date d’étreinte : 1007 après JC
Cornellia était la compagne d’Augustus. Etant profondément amoureux l’un de l’autre, Augustus a
voulu la préserver elle aussi du temps afin que sa beauté ne fane jamais. Depuis, Cornellia a pris les rennes de la
branche commerçante de la famille, elle y exerce un pouvoir sans partage, cherchant à augmenter toujours et
encore la main mise de la famille Giovanni sur l’économie du monde connu.
Cornellia est une très belle femme dont la froideur n’a d’égale que sa beauté. Elle constamment
habillée d’une robe noire admirablement bien coupée mettant en avant ses formes pulpeuses. Elle est brune aux
yeux verts.
Refuge : le Mausolée avec son mari.

Giovanni Gabriello :
Génération : 6
Dame : Cornelia Giovanni
Date de l’étreinte : 1095 après JC
Gabriello était un intendant et un homme d’affaire hors paire. Il était certes moins bon qu’Augustus,
mais c’est entre autre grâce à lui que la famille Giovanni a réussi à faire le commerce des inhumations et à faire en
sorte que chaque fossoyeur soit à sa botte. En récompense, il fut étreint par la femme d’Augustus.
Gabriello est une personne très sociable qui sait tout de suite mettre les gens à l’aise. Il sait se mettre
à la portée de son interlocuteur, mais ceci n’est qu’un masque visant à pouvoir le manipuler.
Refuge : un palais donnant sur le Grand Canal

Giovanni Ignazio :
Génération : 6
Dame : Julietta Giovanni
Date d’étreinte : 1112 après JC
Durant toute sa vie de mortel, il sert de bras droit dans des coups de force du clan Cappadocien. Bien
que n'étant pas une lumière, il accompli avec brio toutes ses tâches, et la lignée Giovanni lui donne le Baiser en
récompense de ses services. Ayant acquis une certaine réputation de par son travail aux côtés du Doge de Venise et
du Prince Lasombra de la cité, il rejoint les forces de défense de la cité. Il contrôle aussi des bandes de brigands en
dehors de la ville, dont il offre les services en échange de faveurs.
Il est réputé pour ses prouesses physiques, et est très impopulaire au sein du clan Cappadocien. C’est
l’homme à tout faire qui sert de pion à Augustus Giovanni. Il est dévoué corps et âme à sa famille et rien ne pourra
l’en détourner.
Refuse : une maison riche dans le quartier Dorsoduro
Giovanni Léonardo :
Génération : 7
Sire : Gabriello Giovanni
Date d’étreinte : 1156 après JC
Léonardo est un donjuan irrécupérable. Ses problèmes commencèrent quand il fit la connaissance
d’une jeune demoiselle très belle, nommé Monica. Léonardo tomba amoureux d’elle et très vite elle fut elle aussi
charmé par le jeune homme. Alors qu’il se rendait chez elle durant la nuit, Léonardo tomba sur l’infant de Narsès qui
se nourrissait sur Monica. Léonardo a alors sauté sur le dos de l’agresseur et l’a poignardé, par chance en plein cœur.
L’agresseur, immobilisé par l’arme de Léonardo, fut trainé dans le jardin, puis décapité sur le billot par Léonardo. Cet
acte déplu fortement aux lassombras et plus particulièrement à Narsès.
Augustus Giovanni, pour sauver son neveu dut lui accordé le baiser par l’intermédiaire de Gabriello
Giovanni. Depuis ce jour, Léonardo est en conflit ouvert avec les lassombras et est constamment escorté pour éviter
qu’il ne lui arrive « malheur ».
Refuge : le Mausolée.

Gangrel :
Anna Sgorina :
Génération : 8
Sire : Baron Thomas Feroux
Date d’étreinte : 1109 après JC
Anna était une érudite, elle passait son temps dans les bibliothèques à la recherche de connaissance.
Un soir, alors qu’elle rentrait chez elle, le baron, alors en frénésie, l’attaqua. Afin de ne pas tuer sous l’effet de la
frénésie et donc de mettre en péril sa voie, le Baron lui offrit l’immortalité.
Depuis, Anna est toujours aussi amoureuse de sa cité ainsi que de la connaissance et donc de la
Bibliothèque des Oubliés. Vers les années 1140 après JC, elle a entendu parler d’ouvrages qui disparaissaient de la
bibliothèque. Elle mena son enquête et découvrit qu’il allait à Venise. Elle partit alors pour la cité afin de retrouver
l’auteur de ses vols. Elle découvrira plus tard que c’est Narsès qui cherche à dépouiller la bibliothèque. Ce qu’elle ne
sait pas c’est qu’au contraire c’est Augustus qui vols les ouvrages mais cherche à faire accuser Narsès.
Elle s’est donc alliée à la famille marchande byzantine Castelluci afin d’avoir une légitimité dans la
cité. Depuis elle cherche à détruire les appuis de Narsès et à protéger sa Constantinople bien-aimée.
Refuge : un palais donnant sur le Grand Canal.
Age apparent : 18-19 ans
Apparence : Anna est assez petite et de corpulence plutôt fine. Elle est brune, coiffée de deux
tresses. Ses yeux verts clairs sont perçants ce qui contraste avec sont teint bronzé. Elle est habillée de vêtements
nobles de couleur vert clair comme ses yeux.
Nature : défenseur
Attitude : enfant
Génération : 8
Physique : force 3, dextérité 5, Vigueur 3
Social : Charisme 3, Manipulation 2, Apparence 3
Mental : perception 3, Intelligence 2, Astuce 2
Talents : vigilance 3, Athlétisme 2, bagarre 2, esquive 2
Compétences : animaux 1, équitation 2, survie 2
Connaissances : érudition 4, linguistique 3, politique 2, droit 2, investigation 2, occultisme 1
Discipline : animalisme 4, endurance 1, protéisme 0
Historique : alliés 3 (le chef de la famille Castelluci, un marchand byzantin qui fait la route entre
Venise et Constantinople et un bourgmestre d’un des villages des terres devant la lagune), domestique 1, génération
4, ressources 2, statut 1.
Vertus : conscience 3, maitrise de soi 4, courage 3
Voie humanité : 7
Volonté 6

Lassombras :
Alvisio Thracius :
Sire : Khabi
Génération : 5
Date d’étreinte : 1143 après JC
Alvisio était un riche marchand qui savait dresser ses concurrents les uns contre les autres afin de
gagner des parts de marché. C’est ainsi qu’il a pu ruiner trois familles marchandes et racheter leurs avoirs pour une
bouché de pain. C’est ce qui a plu à Khabi.
Alvisio est le dirigeant de la famille Thracius.
Alvisio est un jeune caïnite qui ne connait pas grand-chose aux intrigues politiques du moment. Il
préfère rester en retrait et attendre de voir comment les choses se déroulent. Il ne prend pas de décision à la va-vite
et fera en sorte de rassembler les conditions favorables au plan qu’il aura imaginé. A présent il a l’éternité devant
lui…
Refuge : un palais donnant sur le grand canal.
Age apparent : 40 ans
Apparence : Alvisio est un homme sec et grand. Constamment habillé de vêtement riche noir, Alvisio
est intimidant et son regard perçant ne fait rien pour arranger les choses. Il est blond aux yeux bleus et arbore un
petit bouc pointu.
Nature : innovateur
Attitude : autocrate
Génération : 5
Physique : force 2, dextérité 2, Vigueur 2
Social : Charisme 3, Manipulation 4, Apparence 3
Mental : perception 4, Intelligence 2, Astuce 3
Talents : comédie 1, vigilance 2, esquive 1, empathie 2, intimidation 3, commandement 1, subterfuge
3
Compétences : étiquette 3, mêlée 1, équitation 1
Connaissances : érudition 2, linguistique 3 (français, grec, allemand), politique 2, occultisme 2
Discipline : domination 3, obténébration 2, puissance 1
Historique : génération 7, ressources 5, statut 1
Vertus : conscience 3, maitrise de soi 3, courage 3
Voie humanité : 7
Volonté 7

De Sepmeth Monças :
Génération : 7
Sire : Narsès
Date d’étreinte : 1105 après JC
Jeune éthiopien d'origine nubienne né en 1085 dans une tribu nomade du sud egyptien... Cette tribu
révère un culte animiste prenant racine dans l'ancienne liturgie babylonienne .Cependant nombre de confusions ont
été faites au cours des temps et l'Islam en plein essor nuit à la ferveur des fideles. Une secte se crée donc en Egypte
sous l'impulsion d'un prêtre se targuant d'avoir reçu l'illumination. Par esprit de résistance et sens des traditions,
Monças l'intégrera et pratiquera avec ferveur cette spiritualité où l'on traite d'anciennes divinités telle que Baal et
Ahriman dieux des enfers. Hélas nombre de confusions sont faites du fait de la disparition d'anciens écrits et cette
liturgie n'est plus qu'un pal reflet du culte originel, bien que certaines choses et concept aient par chance été
conservé, ainsi la nature des ténèbres et le rôle D'Ahriman dans l'ordre divin. Par hasard certaines affirmations
bibliques parlant d'Enoch et de Nod également mais sans que les mortels ne sachent de quoi il s'agit... Le grand
prêtre apprends que des tablettes traitant de l'ancien culte se trouve en perse et décide d'envoyer Monças, jeune
fidele robuste et digne de confiance les récupérer. Monças part en perse et réussit à les dérober à un village de
fermier les révérant en cachette.
Ces capacités de traductions sont très limités alors et il ne peut guère en apprendre grand chose
cependant assez pour voir que le grand prêtre ne sait rien et invente la plupart du temps et qu'il est dans l'erreur. Il
décide de dire aux rares fidèles restant le vrai chemin à prendre et le prêtre en prend ombrages. Contraint de fuir
sous la vindicte des fidèles il monte jusqu'au Maghreb où, il s'engage dans les courses barbaresques.
Décidé à faire revivre le culte, il séduit le capitaine et l'intronise en secret à cette religion. En
échange, il peut récupérer dans la cargaison enlevée tout les objets ou écritures le renseignant sur le culte et lui
permettant de traduire les tablettes... Cela reste un demi-échec pendant 5 ans. Puis il aborde une ile de Grèce où
certains essaient de perpétuer la pensée d'Aristote mais sans succès... Il entreprend de comprendre cette pensée
mais elle ne lui est d'aucun secours immédiat, bien qu'elle lui enseigne la patience et la persévérance…
Il entreprend de reprendre les courses pirates, continue de prélever son butin de parchemins sur les
cargaisons, de kidnapper les lettres pour comprendre mais sans beaucoup plus de succès quand une nuit, au large de
la Sicile un bateau descends vers le sud-est pour contourner la botte italienne, semble-t-il en direction de la Grèce.
Le bateau est d'un type vénitien, donc souvent muni d'une grosse cargaison et jamais naviguant à vide, surement
rempli d'amphore d'huiles d'olive provenant des oliviers siciliens. Ils attaquent donc mais ce fut un fiasco, une
horreur indescriptible. Des ombres vivantes décimèrent l'équipage et des créatures à forme humaine les
commandant se nourrirent du sang de l'équipage. Monças de Sepmeth cru voir un signe d'Ahriman en eux et
entonna toutes ses prières en tentant de les commander au nom d'Ahriman. De sa bouche sortit un fatras
indescriptible, mais muni de certaines références à Nod et à Ahriman. Et Narses, présent sur le navire vénitien, fut
intrigué, lui qui rentrait de castel del umbro vers sa Venise. Lui l'archevêque de Nod entendait des choses d'un
simple mortel certes fausses mais pas toutes... Il l'épargna, cet humain savait peut être des choses, et comme
Montano il avait la peau noire ! Peut-être venait-il du même endroit que Montano ? Cet endroit que Montano
n'avait jamais révélé ? Le tuer serait stupide sans s'en assurer...alors il imposa a Monças de partager sa liturgie avec
lui tout les soirs jusqu'a Venise... Il fut intrigué par cette hérésie mortelle si proche de la sienne, même si elle était
dans l'erreur... alors il en fit sa goule...
Monças ayant pris l'habitude de dissimuler ses buts montra des dispositions dans l'espionnage et
considérant Narses comme un lieutenant d'Ahriman fut d'une dévotion sans faille. Au bout d'une cinquantaine
d'année Narses considéra que les choses étaient à surveiller dans les Carpathes et Monças ferait un infant tout a fait
honorable ne serait que par sa maitrise, certes élémentaire, mais tout a fait étonnante pour une goule des jeux
d'ombres d'obténébration... sa compréhension des ténèbres en présageait un disciple étonnant... De fait l'étreinte
lui fut accordée...
Il continua à travailler pour Narses avec ferveur ainsi que dans l'étude de l'obténébration. Il en acquit
une sombre réputation : "la main noire de Narses "... Depuis, il sert de garde du corps personnel à Narsès lors de ses
déplacement et il est en charge de la sécurité de Venise.
Monças est un nubien habillé de vêtements martiaux, il est dévoué à Narsès et fera son possible
pour le protéger.
Refuge : un palais sur le Grand Canal

Guilelmo Aliprando :
Génération : 7
Sire : Narsès
Date d’étreinte : 1049 après JC
Guilelmo est un ancien noble de la famille marchande Aliprando qui a perdu presque toute sa
fortune. Il s’est fait remarqué par son Sire pour sa capacité à tirer les ficelles dans l’ombre afin d’obtenir ce qu’il
désirait et de faire portée les responsabilités aux autres. Au cours des premières années de sa non-vie, Guilelmo a
pris soin de se faire des alliés dans la cité de Venise, qu’ils soient mortels ou immortels. C’est ainsi qu’il devenu une
figure incontournable de Venise et est entré au service de Narsès en 710 après JC. Il a alors conseillé Narsès afin qu’il
soutienne chaque nouveau Doge et qu’il garde alors sous sa coupe le pouvoir politique de Venise.
Guilelmo est une personne qui ne recule devant aucune bassesse pour atteindre ses objectifs. Il n’est
pas dévoué à Narsès, il cherche par tous les moyens à prendre sa place. Pour cela, il agit avec l’aide des Giovanni qui
voient en lui une marionnette.
Refuge : un palais sur le Grand Canal.

Khadijah Saadeh :
Génération : 7
Sire : Hisham
Date d’étreinte : 991 après JC
Khadijah est une personne singulière. En effet, c’est une femme arabe à qui on a donné des
responsabilités. De plus, elle est chrétienne. Elle pense que le peuple arabe a suffisamment souffert des croisades et
qu’il serait temps que les chrétiens laissent la Palestine aux mains des arabes.
Kadijah sert de voie aux caïnites arabes, spécialement à la secte Ashirra (secte des caïnites
musulmans). Elle utilise le fait d’être une femme et chrétienne pour déstabiliser ses interlocuteurs et faire
progresser son point de vue : les musulmans apportent bien plus de stabilité en Terre Sainte que les chrétiens. Bien
évidemment, il faudrait alors donner un accès aux chrétiens pour leur pèlerinage.
Jusque là, elle n’a eu qu’un succès mitigé, mais il semblerait que le sac de Constantinople soit en
partie l’une de ses réussites.
Refuge : elle loge au palais des Doges, elle est l’une des invités de Narsès.

Lucita d’Aragon :
Génération 7
Sire : Ambrosio Luis de Monçada
Date d’étreinte : 1190 après JC
Lucita est la fille d’Alfonzo II d’Aragon. Elle grandit dans les privilèges, mais cela ne lui convenait pas  :
elle fit des fugues à plusieurs reprises et chercha à tuer son père. A chaque fois les gardes l’arrêtaient et la
remettaient à son père qui la corrigeait.
Pensant bien faire, Alfonzo II confia sa fille à un prêtre afin qu’il devienne son confesseur, ce prêtre
n’était autre que Ambrosio Luis de Monçada. Il reconnut en elle une volonté indomptable et une envie de liberté
dont il tomba amoureux. Il lui offrit alors l’immortalité.
Depuis, Lucita est sous les ordres de son sire. Elle a montré qu’elle pouvait faire face à des
responsabilités importantes. Elle sert donc de diplomate. Dernièrement, elle a été envoyée à Venise afin d’espionner
Narsès, soupçonné d’avoir détourné la quatrième croisade pour ses objectifs personnels.
Refuge : un palais sans prétention qu’elle a « réquisitionné ».
Age apparent : 18-19 ans
Apparence : Lucita est grande et mince, sa peau possède une teinte sombre classique. Elle a des
cheveux noirs comme de nombreux espagnols, mais ses traits n’ont aucune influence maure. Elle porte des
vêtements nobles sombres qui privilégient la facilité de mouvement.
Nature : rebelle
Attitude : défenseur
Génération : 7
Physique : force 2, dextérité 4, Vigueur 3
Social : Charisme 4, Manipulation 2, Apparence 4
Mental : perception 3, Intelligence 2, Astuce 3
Talents : comédie 2, vigilance 2, bagarre 2, esquive 2, commandement 1, subterfuge 2
Compétences : archerie 2, étiquette 3, mêlée 3, équitation 2, furtivité 3
Connaissances : sagesse populaire 1, linguistique 2 (français, italien), politique 3, investigation 1,
occultisme 2, sénéchal 1
Discipline : Célérité 1, domination 2, obténébration 2, puissance 3
Historique : alliés 1, contact 3, génération 5, ressources 2, influence 3.
Vertus : conscience 3, maitrise de soi 2, courage 4
Voie humanité : 6
Volonté 9

Narsès :
Génération : 6
Sire : Trebellius
Date d’étreinte : 579 après JC
Narsès était un noble byzantin. Il était fonctionnaire de Justinien et à ce titre il a rencontré Antonin
et Belisaire. En ce temps là, la peste faisait rage et Antonin était convaincu que l’origine de l’épidémie venait de son
rival Dracon. Se focalisant sur cette idée, il ne vit pas la rivalité entre Belisaire et Narsès grandir jusqu’à devenir une
haine, et cette haine atteint son paroxysme quand Antonin étreignit Belisaire, laissant Narsès à son sort de mortel.
Cependant Narsès avait percé à jour la véritable nature d’Antonin. Il fut donc alors très déçu de ne
pas être choisi par ce denier. Il partit alors en Italie à la recherche d’un vampire qui reconnaisse son talent. Ce fut
Trebellius, un lassombra qui lui accorda le baiser. Un moins d’un siècle plus tard, Narsès revint à la cours de
Constantinople et revendiqua la partie byzantine de l’Italie. Il proposa de l’administrer pour la cité puisque personne
ne s’en occupait.
En 660 après JC, Narsès coupe les ponts avec Constantinople et gouverne depuis Venise. La cité
byzantine, occupée à l’époque avec les arabes, laisse passer l’événement ouvrant alors à Narsès une voie dégagée.
Ce dernier développe Venise et étreint deux infants : Alphonso de Venise et Magdalena Castelluci Borcellino. Durant
cette période, il est également approché par des agents de l’Inconnu qui veulent détruire Constantinople car ils la
jalousent. En 1081, Narsès profite de l’envie des byzantins de voir les normands délogés de Sicile pour négocier une
affiliation à la famille ventrue de Constantinople (les Antonins), cela permet à Narsès de mettre un pied dans
Constantinople et de pouvoir y placer des pions. Cette investissement devient rentable quand en 1185 les résidents
vénitiens sont massacrés par les byzantins. Narsès à l’origine de ce massacre en profite pour négocier l’obtention
d’un quartier pour sa famille dans lequel les byzantins n’auront aucune autorité : Narsès peut maintenant faire
entrer qui il veut dans la cité. Il charge son infant Alphonso de Venise de gérer le dit quartier.
Jusqu’en 1204, Narsès continuera de faire un travail de sape dans Constantinople, travail qui portera
ses fruits quand les croisés attaqueront la cité byzantine, à la grande joie de Narsès. Ainsi il aura eu sa vengeance sur
Antonin.
A Venise, Narsès a su s’entourer : Il a pris le contrôle de la plus grande et riche famille de la cité, la
famille Ziani, il a pris des conseillers en qui il avait confiance : Avitus Tertius (conseiller au commerce), Octavia
(dirigeante des comptoirs de Zara), Hasin (espion), Guilelmo Aliprando (Conseiller politique) et son dernier infant
Monças de Sepmeth (chargé de la sécurité à Venise). Grâce à tout ce petit monde, Narsès dirige Venise et donc le
premier empire marchand de Méditerranée.
Narès a eu un infant qui a été détruit par Léonardo Giovanni. Depuis, il fait tout ce qu’il peut pour
détruire la lignée des cappadociens, mais jusque là il est pieds et mains liés car les Giovanni contrôlent l’économie de
Venise et la force de Venise est son économie.
Refuge : le palais des Doges

Tommaso Brexiano :
Génération : 8
Sire : Jermanos
Date de l’étreinte : 1009 après JC.
Tommaso était le fils d’un marchand vénitien. Il accompagnait son père lors de ses voyages et fut
très vite passionné par les cultures étrangères : l’empire byzantin, le califat d’Egypte et la sainte cité de Jérusalem. Il
apprit très vite les langues de ces dernières, grec et arabe, et il put alors très vite aider son père dans ses affaires.
Alors qu’il se trouvait dans le califat d’Egypte, sa famille fut prise à partie lors des émeutes contre les
chrétiens en 1009 après JC. Toute sa famille périt, il ne dut son salut qu’à la fuite. Lors de cette dernière, il pria pour
la première fois de sa vie afin qu’on le venge. Sa prière fut entendue en la personne de Jermanos qui lui offrit
l’immortalité. Tommaso se vengea puis fut éduquer par son sire et ramener en terre chrétienne.
Depuis, Tommaso est utilisé comme messager pour le compte de Narsès. Il lui est plus ou moins
dévoué. Quoiqu’il en soit, il garde une rancune tenace vis-à-vis dans musulmans.
Refuge, un palais sans grande prétention dans le quartier San Marco.

Nosfératus :
Jacopo :
Génération : 6
Sire : Hemshen
Date d’étreinte : 410 après JC
Jacopo est un ancien noble de Rome. Il était très beau et surtout très vaniteux, il disait à qui voulait
l’entendre que le temps n’aurait jamais de prise sur sa beauté et que si un jour cela devait se passer, il mettrait fin à
ces jours. Son Sire, Hemshen, le prit au mot et l’étreignit. Il voulait lui donnait une bonne leçon, lui montrer que la
beauté était bien moins importante que la vie. Jacopo n’ayant pas assez de courage pour mettre ses menaces à
exécution, il dut se rendre à l’évidence : il n’était qu’un beau parleur qui, à cause de sa vanité venait d’être maudit. Il
fit donc vœux de prouver un jour qu’il annulerait la malédiction de son Sire et que ce jour là, il pourrait à nouveau
retrouver sa vanité. En attendant, il serait humble, même si cela lui coute.
Il chercha alors une personne qui pourrait l’aider, et c’est en Terre Sainte qu’il la trouve  : Torquato. Il
lui offrit le baiser et le motiva pour sa quête. Au fur et à mesure des années, son entrain déclina et il se prit
d’affection pour son infant, épousant à bras le corps sa quête.
Depuis, il le suit et l’épaule dans toutes ses entreprises, il n’a pas renoncé entièrement à son vœux
mais il se dit que si il a pu attendre quelques siècles déjà, il n’est pas pressé.
Jacopo est calme, humble et ne parle que quand c’est nécessaire. Il est habillé d’une robe de bure
cachant une épée dont il sait se servir.
Refuge : Eglise Santi Apostoli 

Nicolo :
Génération 8
Sire : Maria
Date d’étreinte : 1002
Nicolo est le seul nosferatu vénitien. Il rencontre de grande difficulté pour se loger car Venise ne
compte aucune catacombe. Il est donc obligé de faire avec les bâtiments abandonnés et les communautés de
lépreux qui vivent en dehors de la cité.
Cependant, il a réussi à constituer un petit réseau d’espions au moyen de la vermine qui parcourt les
canaux, ce qui lui permet d’avoir un léger appui politique avec Narsès.
Refuge : des bâtiments abandonnés.
Age apparent : 40 ans
Apparence : tout comme ses confrères, Nicolo est défiguré par la malédiction de son aïeul. Il porte
constamment une cape à capuche qui le masque le plus possible, lui donnant un air de conspirateur. Cependant
pour ceux qui verront son visage, ils auront devant eux un visage émincé au contour saillant, surmonté de quelques
cheveux et aux yeux marron perçants.
Nature : rebelle
Attitude : pénitent
Génération : 8
Physique : force 2, dextérité 2, Vigueur 4
Social : Charisme 2, Manipulation 3, Apparence 0
Mental : perception 5, Intelligence 3, Astuce 4
Talents : vigilance 5, athlétisme 1, bagarre 1, esquive 1, subterfuge 1
Compétences : Animaux 1, étiquette 1, mêlée 1, furtivité 4
Connaissances : érudition 2, sagesse populaire 2, linguistique 3 (français, grec, allemand), politique 2,
investigation 4, occultisme 2
Discipline : animalisme 4, occultation 3, Auspex 1
Historique : génération 4, ressources 2, statut 1
Vertus : conscience 3, maitrise de soi 2, courage 4
Voie humanité : 6
Volonté 7

Octavia :
Génération : 10
Sire : Juliano
Date d’étreinte : 1036 après JC
Octavia était une jeune servante dans une famille noble de Venise. Elle a été exploitée, parce qu’elle
était un peu jolie, on la viola, sa vie était un véritable enfer. Aussi, par une nuit de désespoir, elle tenta de se jeter du
campanile de l’église San Beneto. Son Sire, le nosferatu de passage Juliano, la rattrapa de justesse et lui offrit
l’occasion de se venger, ce qu’elle fit avec délice. Elle s’est ensuite accaparée les richesses de la famille noble et a
tenté de les faire fructifier. C’est alors qu’elle entra en conflit avec la famille contrôlée par le prince de Venise  : la
famille Ziani. Octavia fut alors convoquer au palais des doges où elle dut justifier le fait d’aller contre les intérêts du
prince. Elle raconta alors son histoire et la conclut ainsi : « et si je dois à présent connaître la mort pour avoir cherché
à survivre, je promets d’emmener avec moi un maximum de personne. » Reconnaissant un immense courage, Le
prince Narsès lui accorda le pardon en échange d’un lien de sang. Octavia accepta, plus pour sauver sa peau que par
reconnaissance pour le prince.
Depuis, Octavia a gravi les échelons politiques de la vie nocturne vénitienne. A présent elle a en
charge des intérêts vénitiens à Zara, elle est la représentante de l’autorité vénitienne sur la province de Zara et
entend garder ce poste.
Elle n’apprécie pas le prince, elle n’apprécie pas totalement sa nature mais le pouvoir que lui apporte
sa position et son état contrebalancent grandement ces petits désagrément. Elle est habillé comme une noble de
haut rang, elle porte en permanence une capuche et un masque ouvragé de façon à paraître présentable en toute
circonstance.
Refuge : un palais à Zara

Torquato :
Génération : 7
Sire : Jacopo
Date d’étreinte : 652 après JC
Torquato était un moine italien qui se rendait en pèlerinage en Terre Sainte. Sur place il s’est occupé
d’un groupe de mendiants et de lépreux et a ouvert un dispensaire pour eux. Dans ce groupe, se trouvait son Sire
Jacopo.
Jacopo a toujours été fasciné par la médecine et a cherché à un savoir le plus possible sur les
maladies de l’époque. Il a même connu quelques rares cas de guérison grâce à des traitements à partir de plantes.
Son Sire reconnaissant alors une grande persévérance et une grande connaissance a voulu lui donné une chance de
pouvoir soigner les malades pour l’éternité, avec derrière la tête peut-être la possibilité de trouver un remède contre
la malédiction des Nosferatus.
Torquato a pris le baiser pour une malédiction, il a même cherché à voir le soleil une dernière fois,
mais quand son Sire lui a montré toute l’étendue des possibilités que l’éternité lui offrait, il s’est mis au travail.
Depuis, Torquato et Jacopo sont inséparable, le deuxième servant de garde du corps au premier.
Torquato est l’une des éminences grises en ce qui concerne la médicine mortelle et immortelle, il a
même réussi un exploit en demi-teinte en améliorant son apparence, combattant ainsi la malédiction des nosferatus.
Torquato et son Sire ont beaucoup voyagé, ils ont tenté de rassembler de nombreux écrits traitant de
la mort, la vie et comment la prolonger. Pour cela, ils ont suivi Malachite et sa troupe lors de leur exode vers
Constantinople, cela a permis à Torquato d’en apprendre beaucoup sur la lèpre.
Récemment Torquato a entendu parler de vampires qui maitrisait la mort : les cappadociens de
Venise. Il a donc cherché à en apprendre davantage sur eux et sur leur pratique, car d’après son expérience la vie et
la mort son intimement lié, donc si on perce les mystères de l’une cela peut mener à de nombreuses réponses pour
l’autre. Il est donc allé en rencontré un à Constantinople : Markus Muas Giovanni. Ce dernier, en échange d’une
faveur, une rencontre avec Malachite, lui a permis de rencontrer le reste de la famille à Venise.
Torquato et son Sire sont donc partis pour Venise et se sont installés dans un dispensaire où il
propose leurs services. Ils se sont ensuite rapprochés de la famille de Giovanni, et depuis ils les fréquentent
assidument, travaillant avec Giovanni Ambrogino.
Torquato n’est pas moche comme le sont les autres nosferatus, il est juste « pas beau ». Il est habillé
en robe de bure comme son Sire.
Refuge : Eglise Santi Apostoli 

Ravnos :
Hasin :
Génération : 8
Dame : Chefet
Date de l’étreinte : 754 après JC
Hasin est né à Alexandrie et y a survécu tant bien que mal en volant et en escroquant de nombreux
marchands. La dame d’Hasin y a vu un talent qui ferait avancer la cause des Ravnos et lui a accordé le baiser.
Depuis Hasin parcourt le monde, volant et détruisant divers objets divers.
Hasin a rencontré le Prince de Venise alors qu’il cherchait à prendre possession d’une statuette de la
Grèce antique appartenant à Narsès. Hasin avait réussi à prendre la statuette, et au moment de voler la statuette, il
s’est fait prendre. Conduit devant le Prince, il lui lança un défi de rhétorique qui se finit par un statut quo. Depuis, ce
jour une certaine complicité s’est instauré entre le Prince et Hasin.
Quand Hasin passe à Venise, le Prince Narsès le paie pour les nouvelles de l'extérieur. Il le paie aussi
parfois pour des missions d’espionnage.
Hasin est un personnage haut en couleur, très démonstratif, afin ce qu’il veut montrer, car Hasin
joue très souvent avec les émotions, il sait s’adapter à toutes les situations.
Refuge : il est hébergé au palais des Doges quand il est à Venise, sinon son refuge est très fluctuant.

Toréadors :
Avitus Tertius :
Génération 6
Sire : Petrone
Date de l’étreinte : 577 après JC
Il a réçu le baiser en 577 après JC dans la ville de d'Aquilée (ancienne Venise). C'était un poète de
grand talent qui a fortement intéressé Petrone. Ce dernier l’a alors séduit et a cherché à en savoir plus sur lui. Mais
leur amour fut malgré tout de courte durée puisque 20 ans plus tard les deux vampires se séparent en raison de
divergence d’opinion. Avitus est ensuite allé à Constantinople pour essayé de se faire une place correspondant à ses
ambitions. La vision de Michel lui convenant pas, il s’est peu impliquer dans sa construction et fait peu d’efforts pour
paraître à son avantage. Michel voyant cela, se méprit sur lui et lui proposa d’étreindre de façon à l’impliquer
davantage. Avitus saisit l’occasion et a étreint Anatase Lecapène, un fonctionnaire prometteur du palais. Avitus l’a
éduqué, a placé de grand espoir en lui se disant qu’il pourrait servir de point sur l’échiquier de Constantinople, mais
voyant qu’il adhérait totalement au Rêve de Michel il s’en est lassé et l’a envoyé vers son propre sir  : Petrone. Avitus
avait été déçu par son infant, il ne correspondait pas à ses attentes. Avitus cherchait une personne qui ayant une
grande ambition et pouvant lui servir d’appui.
Vers 800 après JC, voyant qu’aucune perspective « intéressante » ne s’ouvrait pour Avitus, il s’est
tourné vers une autre ville : Venise. Jusque là, il n’a pas pu mettre la main dessus en raison de l’omniprésence des
Lassombras, mais il a réussi à décrocher le poste de conseiller au commerce auprès du Prince. Jusque là cette
position lui convient parfaitement. Il est à l’origine de l’expansion commerciale de Venise : c’est lui qui l’a suggéré
Cependant, il garde une certaine rancune vis-à-vis de Michel et des Michaélites qui n’ont pas su lui
offrir les possibilités qu’il méritait. Aussi faisait-il partie de la conspiration contre Constantinople.
Avitus a pris le contrôle de la famille Michiel.
Refuge : un palais sur le grand canal comportant un certain nombre de mosaïques byzantines et
romaines « récupérées » lors de divers « voyage ».

De Valois Arcel :
Ambassadeur de France à Venise
Génération : 7
Dame Constance de Blois
Arcel de Valois était un noble de la cours de Francie. Très beau, toujours à la dernière mode, il savait
attirer la gente féminine à lui et savez en retirer soit des appuis sociaux soit de l’or en fonction de ce dont il avait
besoin. Sa Dame vit dans sa beauté une œuvre d’art qu’elle voulut immortaliser afin que le temps ne la dénature
pas. Arcel est alors devenu « l’œuvre » de Constance de Blois et son faire-valoir. Il l’accompagnait dans toutes les
réceptions jusqu’à ce qu’elle trouve un autre centre d’intérêt : les vitraux. Depuis, Arcel est en disgrâce et c’est très
bien ainsi. Il s’est alors mis au service du Prince de France (Alexandre) qui l’envoya à Venise dans le but de se faire sa
propre place dans le monde vampirique. Une fois sur place, Arcel constata qu’il avait la possibilité de construire une
cité basée sur la beauté, comme la sienne. Il s’est alors rapproché du pouvoir vampirique, mais voyant qu’il n’avait
aucun écho culturel il a pris le contrôle de la famille Allonzani afin de mettre la main sur leurs ressources. Depuis
cette famille a connu un essor important et est devenue l’un des premiers mécènes de Venise.
Arcel est fasciné par les martyrs. Il a donc repris en main l’église Santa Fosca afin de donner, selon
lui, un lieu digne de la grandeur du sacrifice de martyrs. Arcel veut également faire de Venise un haut lieu culturel où
la beauté serait visible à chaque coin de rue. Pour cela, il est capable de suivre n’importe quel caïnite.

Trémère :
Jessica Dandolo :
Dame : Nadia Tzara
Génération : 7
Refuge : Eglise San Luca Evangelista
Jessica était une noble de la famille Dandolo. Elle a servi d’interface entre Nadia et son ancienne
famille. Fidèle à sa famille, elle a été obligée d’obéir à sa Dame en raison du lien de sang très fort qui existe entre
elle. Initialement elle devait se marier à l’héritier de la famille Pizzamano, mais le destin l’a jeté dans les griffes des
trémères le jour où Nadia est arrivée avec pour objectif de créer une fondation à Venise.
Jessica en veut à sa Dame de l’avoir transformée en vampire, mais d’un autre coté, cela lui offert de
nouvelles possibilités, comme par exemple le fait de contrôler son ancienne famille alors qu’elle devait initialement y
jouer qu’un rôle secondaire.
Refuge : Eglise Santa Fosca 

Nadia Tzara :
Sire : Etrius
Génération : 6
Nadia était autrefois une puissante mage qui rêvait d’immortalité, elle avait d’ailleurs basé ses
recherches sur la sphère « temps ». Elle fut l’une des premières à être vampirisé parmi les membres de l’ordre de
Trémère. Elle fut dans un premier temps déstabilisé par sa transformation, mais les années passant, il n’y vit que des
avantages : l’éternité pour contrôler le temps, même si pour cela elle dut repartir de zéro du fait d’avoir perdu sa
capacité à utiliser la sphère de « temps ».
Envoyé par son Sir afin de créer une fondation à Venise, elle a su prendre le contrôle de la famille
Dandolo et asseoir sa position dans la cité. Depuis, elle joue profile bas et suit les instructions du prince, ou si on
préfère les instructions de la personne qui lui permettra de rester à Venise.
Nadia est dévouée corps et âme au clan trémère car il lui a donné ce qu’elle a toujours cherché.
Refuge : Eglise San Luca Evangelista
Discipline : thaumaturgie 5 (voie du temps 5

Ventrue :
Claudius
Génération : 5
Sire : Antonius Flaminus
Ancien esclave affranchi qui a su sortir son épingle du jeu politique romain en devenant responsable
d’une mine. Son sir Antonius Flaminus (membre de l’inconnu) y a vu une volonté de s’élever au dessus de sa
caste et donc du lot et lui a donné le don d’immortalité. Claudius a été envoyé à Venise pour faire le lien
entre Narsès et son sir Antonius Flaminus, ce dernier faisant partie de l’Inconnu.
Refuge : palais sur le grand canal

Les Mages :
Les chœurs célestes :
C’est un petit groupe qui a élu domicile dans la basilique Saint-Marc :
Frère Ippazio
Ippazio est le plus jeune du groupe. C’est un mage qui démarre juste sa formation, mais qui semble être
prometteur.

Frère Octavio
C’est un mage ambitieux qui cherche à accumuler le pouvoir de l’église. Il n’a aucun scrupule à «  guider » la
populace inculte.

Frère Salvatore
Salvatore est le sage, celui qui conseille et qui guide le reste du groupe.
Salvatore était un moine issu d’un monastère alpin.

L’ordre d’Hermès :
L’ordre ne comporte qu’une seule personne à Venise :
Emilio Borcelino
Emilio a la trentaine passé. C’est un humaniste qui cherche à apprendre le plus possible. Il a donc
réuni une formidable bibliothèque d’ouvrage qu’il entrepose dans le palais familiale.

Les Loups-garous :
Il existe plusieurs clans qui sont aux abords de la lagune. Ils cherchent à détruire Venise qui est à leurs yeux
l’incarnation du Vert, mais pour le moment ils n’ont pu lancer une quelconque opération car ils n’ont aucune prise
sur la cité.

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