Lycée Aristide Briand 

Les principales figures de style

Nom de la figure Définition Exemple

Allitération Répétition de consonnes Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? (Racine)

Assonance Répétition de voyelles « A bon chat, bon rat »

Procédé d’amplification rythmique, qui consiste à la Répété « Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
Anaphore un mot ou groupe de mots en début de phrase, de  il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri
paragraphe, de strophe il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri » (Louis Aragon)

Fait d’associer dans une même expression des éléments

Oxymore « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » (Corneille)
contradictoires
Donnez-nous notre pain quotidien (= toute nourriture)
Proche de la métonymie, elle consiste à remplacer un mot
L’animal = le lion
Synecdoque par un autre mot lié au premier par une relation d’inclusion
Vous dites adieux à ces murs que vous allez quitter (Alain) (= cette
(la partie pour le tout ou le tout pour la partie)
habitation)
Elle consiste à remplacer un mot par un autre mot qui
entretient avec le premier un rapport. Il s’agit par exemple Boire un verre, croiser le fer, manger un camembert…
Métonymie
de désigner un objet par sa matière, un contenu pour son Il est candidat à l’Elysée
contenant, un lieu pour la fonction qui y est attachée.
Elle établit une assimilation entre deux termes. Comparé et
Métaphore « Un gros serpent de fumée noire » (Maupassant)
comparant sont rapprochés sans terme de comparaison.

Juxtaposition de termes de plus en plus forts (ascendante) ou

Gradation « Je meurs, je suis mort, je suis assassiné ! » (Molière)
de plus en plus faibles (descendante)
« aux uns portant la paix, aux autres le souci » (Baudelaire,
Recueillement)
Antithèse Opposition terme à terme
« Un noble s’il vit chez lui dans sa province, il est libre mais sans appui ;
s’il vit à la cour il est protégé mais il est esclave. » (La Bruyère)
Fait de s’adresser à un absent, un mort, un inanimé ou une
Apostrophe « ö Mort, vieux capitaine… »
idée abstraite

(D’après livre de méthode éd. Hatier ; 2nde p.249 ; et cours)1

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Interrogation rhétorique
ou Fausse question dont la réponse est évidente Il n’est pas beau, ce bébé ?
Question oratoire
Le nez de Cyrano : « c’est un roc, c’est un pic, c’est une péninsule »
Hyperbole Exagération (Edmond Rostand)
« Dans des ruisseaux de sang Troie ardente plongée » (Jean Racine)
« Tu commences à m’énerver ! »
Litote Fait de dire le moins pour signifier le plus « Ce n’était pas un sot, non, non, et croyez m’en
Que le chien de Nivelle » (Jean de La Fontaine)
« il est parti, il nous a quitté, il a rendu son dernier soupir » = il est mort
Fait de désigner une réalité dérangeante par un terme neutre
Euphémisme Les Euménides (= les Bienveillantes) pour les Érynnies, redoutables
ou positif
déesses de la vengeance.

Représentation d’une idée abstraite sous la forme d’un « Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche » (Baudelaire,
Allégorie
personnage « Recueillement »)

Consiste a remplacé un mot par une expression de sens

Périphrase Le fils de Pelée = Achille
équivalent qui évite une répétition ou donne une explication
Elle établit un rapprochement entre deux termes (le comparé
et le comparant) à partir d’un élément qui leur est commun « Leurs grandes ailes blanches / comme des avirons… »
Comparaison comparé terme comparant
et gr^ace à un outils grammatical (comme, pareil à, tel que,
de comparaison
ressembler à, etc.)
« Exilé sur le sol au milieu des huées,
Elle met en valeur un énoncé par une rupture de construction Ces ailes de géant l’empêchent de marcher » (Baudelaire)
Anacoluthe
syntaxique « Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, la face du monde en aurait
été changée » (Pascal)
Elle représente une chose ou une idée sous les traits d’une « Des albatros, […] insolents compagnons de voyage » (Baudelaire)
Personnification
personne « Mère Nature »

Figure de l’ironie consistant à dire une chose pour signifier « Tu commences à me plaire » = tu m’exaspères
Antiphrase
son contraire. « Quel courage ! » = pour dénoncer la lâcheté de quelqu’un
 

(D’après livre de méthode éd. Hatier ; 2nde p.249 ; et cours)2