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Association pour l’Accès Santé Université Paris Cité A2SUP

Annales Corrigées 2022-2023


Tome Tutorat
2019 – 2022

UE 3 : Biologie Cellulaire
Sujets et Corrections

Pose tes questions au bureau :


Bureau T203 – 45 rue des Saints-Pères, 75006 Paris
Bureau TP15 – 4 avenue de l’Observatoire, 75006 Paris
Bureau 101 – 15 rue de l’École de Médecine, 75006 Paris

Ou sur le Forum :
https://forum.a2sup.fr
(veille à utiliser le modèle proposé dans le premier message de chaque topic)

Revente interdite
SOMMAIRE

Mot des VP Tuto…………………..……………………………………………………………………...p4


Mot des RM…………………………..…………………………………………………………………...p5

Sujet UE3 2019-2020……………………………………………………………..……………………....p6


Correction UE3 2019-2020……..……………………………………………………………………......p14

Sujet UE3 2020-2021 tuto 2……………………………………………………………………………...p30


Correction UE3 2020-2021 tuto 2……………………………………………………...………………..p41

Sujet UE3 2020-2021 tuto 3…………………………………………………………………………......p60


Correction UE3 2020-2021 tuto 3………………………………………...……………………………...p71

Sujet UE3 2021-2022 tuto 2……………………………………………………………………………..p93


Correction UE3 2021-2022 tuto 2...……………………………………………………………………p103

Sujet UE3 2021-2022 tuto 3…………………………………………………………………………....p123


Correction UE3 2021-2022 tuto 3...…………………………………………………………………....p132

Pour la confection de ce tome, merci à Jenifer EID (VP tuto PASS), Solange PIERROT DESEILLIGNY
(VP tuto PASS), Oumaiyale VASSOUDEVANE (RM GT de Biologie Cellulaire), Héloïse de SAINT
FLORENT (RM EB de Biologie Cellulaire), Soheila CHERRUAU (RM L.AS Biologie Cellulaire),
Nourine EZZAT ABDALLA (DFGSM2) et Lyna MAZNI (DFGSM2).
Ode aux Péhuns

Travailler sans relâche


Remplir des grilles sans tâche
Péhun il faut que tu saches
On est très fier de toi.

Des semaines à la BU,


Ou bien cloîtré.e chez toi,
A tes messages tu lâches des vues,
Ça fait déjà trois mois.

Finir les sept UE


Atteindre le septième ciel
Aucune différence entre les deux
Il te poussera des ailes.

Rien plus ne te fait peur,


T’es devenu.e un warrior
Gloire et honneur
T’es une personne en or.

Les annales à la main


Tu pars la fleur au fusil
Bats toi jusqu’à la fin
Rien n’est encore acquis.

Si tu as des questions
L’A2SUP est à ta disposition.
Passe nous voir au bureau
Fais un tour sur le fofo !

Un dernier mot pour la fin,


À propos de tes points
Suis le tableau en bas
Et ta note tu trouveras

Nombre de différences par rapport à la correction Points

0 différence 1 point

1 différence 0,7 point

2 différences 0,1 point

3 différences 0 point

꒰! Jenilange ໒꒱ 🧞👼 aka Jeni et Solange


VP Tuto PASSionnées par des P1 super courageux.ses

4
COUCOUUUUUU LES STAAAARRRSSSS BHGJSGJGFJJJVS
Désolées pour cette entrée en matière un peu violente, on espère que ca t'aura réveillé ;)
Alors comme ça, ca y’est? C’est vraiment vrai? Really? Tu abordes la fameuse période des
annales..?!?!
Tout d’abord je te propose qu’on prenne un moment ensemble pour se remémorer tout le chemin que
tu as parcouru jusqu’ici. Et oui, tu viens de loin !! C’est une véritable épopée que tu as vécu ces
derniers mois. Pour commencer, au tout début de l’histoire de ta P1, tu étais un.e petit.e étudiant.e très
mims mais un peu perdu.e, assommé.e par le flot continu d’informations et noyé.e sous une cascade
de cours, qui tentait tant bien que mal de suivre le rythme et de s'accommoder au monde difficile du ✨
supérieur✨comme aimaient bien l’appeler nos responsables de niveau du lycée. Mais peu à peu, tu t’es
accommodé.e. Tu as découvert tes amis et tes ennemis dans cette aventure. Flemme, procrastination et
découragement se sont mis en travers de ton chemin, un par un. Mais tu n’as rien lâché, tu t’es accroché,
et tu as acquis des outils pour t’aider à affronter cette année. Tu t’es entraîné.e sans relâche, tu as
travaillé jour et PAS NUIT car la nuit, on dort. Tel un parfait petit personnage de shonen, tu as traversé
des épreuves, connu des hauts et des bas, mais tu n’as pas abandonné et here you are!! ENFIN, on
aborde le dernier chapitre, la dernière saison de ton aventure.
La période des annales, c’est un peu l’introduction de ce dernier chapitre. La dernière saison d’une série,
il faut qu’elle claque!! C’est pour ça que tu devrais t’attendre à des plots twists de malade, des
remontadas incroyables, des scènes épiques et bien plus encore!! Cette période, c’est la période pendant
laquelle les choses bougent le plus, c’est la période durant laquelle les progressions les plus
fulgurantes se manifestent! C’est pour ça que le message le plus important à retenir de tout ce blabla,
c’est NE LÂCHE RIEN!!!! Tout peut encore changer :))) Brefons, tu es maintenant un.e jeune ninja
en phase de préparation pour affronter le boss final… j’ai nommé Villepinte, la fameuse!!
Pour travailler tes annales, mets toi en conditions, chronomètre, grille et bic noir, c’est important +++++.
À la fin, tu peux calculer ta note ou pas si ça te stresse trop, c’est pas grave du tout et c’est toi qui vois!!
;) Le plus important, c’est la CORRECTION. Il n’est jamais trop tard pour apprendre de ses erreurs,
alors on s’accroche à son carnet d’erreurs jusqu’au dernier moment!! Commence par les annales les
plus anciennes, tome tuto puis tome annales (en fonction du temps que tu as bien sûr)⇒ on garde
le plus représentatif pour la fin!! Garde bien en tête que plus les annales sont anciennes, moins elles
sont représentatives donc si jamais à un moment c’est le rush, privilégie les années les plus récentes
:)
Concernant la biocell, ne te décourage pas si tu fais des erreurs (jamais!!!!), même si c’est sur des
tout pitis pitis détails de cours, tu peux toujours les retenir! Le but, c’est que tu fasses ton max et que tu
ne regrettes rien par la suite :)) Comme d’hab, on lit bien les énoncés, les légendes et les items, et on
oublie pas de se faire un ptit brouillon de la mort qui tue!
Ne lâche jamais ta confiance en toi, et fonnnceeee affronter le méchant final=Villepinte !
Scène finale: ton aventure se finit sur un plan de toi qui fais la fête après tes exams :))))
Sur ce, on te fait plein de bisous et on te souhaite énormément de force et de courage pour les jours
qui viennent! N’oublie jamais que tu es un.e boss d’être arrivé.e jusque là, et donne tout jusqu’au
bout!

Oumaiyale, Héloïse et Soheila, tes RMitoSHOndries qui pensent fort fort à toi et t’envoient plein de
love <33333
PS: si tu es intéressée pour le rôle principal d’une série sur le thème de la P1 life, tu sais qui contacter…
PPS: faudra que tu trouves le producteur par contre

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Sujet 2019-2020
Descartes

Pour chaque question, il peut y avoir une ou plusieurs réponse(s) exacte(s). Vous indiquerez la ou les
réponse(s) exacte(s).
Association pour l’Accès Santé – Université Paris Cité
Année Universitaire 2022-2023 Le cancer de la vessie est l’un des cancers les plus dangereux. Il touche 10 hommes sur 100 000 et 4
femmes sur 100 000. Le développement et la progression de cette maladie sont associés à de multiples
facteurs, et impliquent un processus de signalisations en cascades entraînant la phosphorylation précoce
Examen Blanc PASS de molécules telles que les MAP kinases ou celles de la voie PI3K/Akt, en lien avec l’apoptose) Les
2019-2020 protéines régulatrices telles que CDC25c et p21, ont récemment attiré l’attention par leur potentielle
nature de cibles primitives, des réactifs chimiothérapeutiques.
UE 3 : Biologie cellulaire Dans cette étude, des chercheurs ont prêté plus particulièrement attention à l’action de le Nimbolide, un
composé de chimiothérapie, au sein des signalisations cellulaires dans les cellules cancéreuses.
Durée de l’épreuve : 1h30
Question 1
D’après les connaissances acquises en cours, vous pouvez dire que :
A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE
A. La durée d’un cycle cellulaire est la même pour une espèce donnée
Vérifiez que les informations saisies sur votre grille QCM sont correctes :
B. Le cycle cellulaire est un cycle régulé par plusieurs points de contrôles notamment entre G1/S, entre
nom, prénom, et numéro étudiant.
G2/M et au sein de la phase M
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits car chaque
C. Le cycle cellulaire est régulé par des cyclines et des CDK qui correspondent à des cyclines
question comporte une ligne de droit au remords. dépendantes de kinases
Seule l’utilisation du stylo à bille noir est autorisée pour cocher les grilles. D. CDC25C est une kinase qui phosphoryle le pré-MPF pour l’activer en MPF
E. p21 est basalement réprimée en étant liée à MDM2, une E3 ubiquitine ligase
INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES
Les chercheurs étudient dans un premier temps l’effet de la nimbolide sur la prolifération cellulaire dans
▪ Les questions sans réponse seront considérées comme nulles. deux lignées cellulaires issues de carcinome de la vessie : EJ et 5637. Ils réalisent alors un test de
▪ Une grille QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve. migration de ces deux lignées en fonction de la concentration en Nimbolide du milieu (figure BC9A),
▪ Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies. ainsi qu’un test d’invasion cellulaire sur matrigel (figure BC9B). Puis, ils analysent la quantité de p21,
p27 (inhibitrice des Cdk4/6) et p53 dans ces mêmes cellules par Western Blot (figures BC9C et D).
▪ Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe.
▪ Toute fraude ou tentative de fraude fera l'objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92-657 du
13 juillet 1992). Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa provenance
constitue une fraude.
▪ Les calculatrices ne sont pas autorisées
▪ Aucun candidat n'est admis à quitter la salle d'examen avant la fin de l'épreuve.

RECOMMANDATIONS SPÉCIFIQUES À L’ÉPREUVE

INFORMATIONS SUR L'ÉPREUVE

Le sujet contient 15 pages numérotées de 1 à 15 et comporte 42 questions.


Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet.

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1
nimbolide a une action sur l’apoptose ou sur d’autres protéines du cycle cellulaire et réalisent alors un
Western Blot sur les cellules EJ ou 5637 préalablement traitées par du nimbolide (figure BC10B). Il est
précisé que les protéines p38, Akt et JNK sont activées par phosphorylation. De plus, la voie Akt bloque
l’apoptose tandis que la voie JNK l’active).

Figure BC10- (A) Western Blot réalisés sur des cellules EJ et 5637 et utilisant des anticorps dirigés
Figure BC9- (A) Etude de l’invasion cellulaire des cellules EJ et 5637 en fonction de la concentration contre p-Cdk1, Cdk1, p-CHK1, CHK1, p-CHK2, CHK2, p-CDC25C, CDC25C, la Cycline B et Wee1
en Nimbolide) Les images ont été visualisées au microscope 12h après l’ajout de Nimbolide et les en présence de différentes concentrations de Nimbolide) (B) Western Blot réalisés sur ces mêmes
cellules apparaissent en noir. (B) Etude de la migration cellulaire de ces mêmes cellules. Les deux cellules et dans ces mêmes conditions en utilisant des anticorps dirigés contre p-JNK, JNK, p-p38,
lignées ont été cultivées sur monocouche puis la surface a été grattée à l’aide d’une pipette) Après p38, p-ERK, ERK, p-AKT et AKT.
12h de traitement par les concentrations de nimbolide indiquées ou par un traitement contrôle, la (p-X = protéine X phosphorylée)
largeur de la plaie a été mesurée) (C) Western Blot réalisé avec des anticorps dirigés contre p21, p27,
p53 et la GAPDH dans les deux lignées cellulaires EJ et 5637 en fonction de la concentration en Question 3
Nimbolide) (D) Quantification du Western Blot par rapport à la quantité de GAPDH. C = contrôle) D'après la figure BC10 et à partir de vos connaissances de cours, vous pouvez suggérer que :
*P <0,05.
A. Le nimbolide empêche la réplication de l’ADN
Question 2 B. Le Nimbolide semble inefficace sur la voie des MAP kinases
A partir de vos connaissances et de la figure BC9, vous pouvez dire que : C. Le Nimbolide augmente significativement la phosphorylation de toutes les protéines des points de
contrôle du cycle cellulaire étudiées, et diminue la quantité des protéines synchronisatrices
A. Le Nimbolide ralentie le processus de cicatrisation et l’invasion cellulaire D. Il est possible que p38 active soit une protéine inductrice du cycle cellulaire
B. A forte dose, la Nimbolide joue le rôle de facteur de transcription activateur pour la protéine p21 E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte
C. Le Nimbolide pourrait induire un blocage du cycle cellulaire au niveau du premier ou du deuxième
point de contrôle
D. Le Nimbolide semble entraîner une diminution de la transcription des protéines p27 et p53. Question 4
E. Aucune des réponses précédentes n’est exacte D'après la figure BC10 et à partir de vos connaissances de cours, vous pouvez dire que :

Les scientifiques cherchent ensuite à identifier plus précisément le mode d’action du Nimbolide sur le A. Le Nimbolide provoque l’apoptose en activant la voie JNK de manière dose dépendante
cycle cellulaire) Ils étudient pour cela l’impact de différentes concentrations de Nimbolide sur B. Le nimbolide active à la fois le premier et le second point de contrôle
différentes protéines connues. Connaissant l’importance des kinases et de l’activation ou inhibition par C. Le Nimbolide permet d’activer toutes les kinases en augmentant leur phosphorylation
phosphorylation de ces dernières, ils étudient ainsi l’effet du Nimbolide sur la phosphorylation des D. La protéine CDC25c phosphorylée sur la ser216 pourrait interagir avec d’autres protéines dont 14-
protéines du cycle cellulaire (figure BC10A). Le CDC25c ayant plusieurs sites de phosphorylation, on 3-3
précise qu’il est ici uniquement phosphorylé sur la Ser216. CHK2 est une protéine activée par ATM qui E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte
peut phosphoryler CDC25c sur le résidu Ser216. De plus, p-Cdk1 désigne la protéine Cdk1
phosphorylée sur les résidus Thr 161, Thr 14 et Tyr 15. Les chercheurs se demandent ensuite si le

7
2
Les chercheurs s'intéressent ensuite plus précisément à l’action de CDC25c en présence de Nimbolide) carcinome de la vessie) Ils réalisent ainsi une cytométrie en flux (figure BC12A), une
Ils testent donc les interactions de plusieurs protéines notamment IMPα et 14-3-3 avec CDC25C) Ils immunofluorescence (figure BC12B) et quantifie le pourcentage de cellules en apoptose (figure
réalisent alors des protéines de fusion CDC25c-myc (cdc25c-myc), IMPα-tau et 14-3-3-his pour BC12C) en présence de différentes concentrations de Genistein.
réaliser une Co-immunoprécipitation d’un lysat cellulaire à l’aide d’anticorps anti-myc en présence ou
en absence de Nimbolide (figure BC11A). On précise qu’IMPα est une importine) Ils réalisent
également une immunofluorescence de la protéine CDC25c en présence et absence de Nimbolide
(figure BC11B).

Figure BC12- (A) Cytométrie en flux de cellules T24 en présence de différentes concentrations de
Genistein (0, 40, 80, 120, 160 et 200 μM). (B) Immunofluorescence réalisée à l’aide de DAPI sur
des cellules T24 exposées aux concentrations de Genistein indiquées. (C) quantification du
pourcentage de cellules apoptotiques en fonction de la concentration en Genistein. **,*** résultats
significatifs.

Question 6
À l’aide de vos connaissances de cours, vous pouvez dire que :

A. Lors de la phase G1, la cycline B couplée à la Cdk2 phosphoryle la protéine Rb ce qui permet de
libérer l’ADN pour synthétiser les protéines de la phase S
B. Les points de contrôle servent à bloquer le cycle cellulaire si des anomalies sont présentes et à éviter
les cancers
C. Une cellule saine peut entrer dans le cycle cellulaire sans facteurs de croissance
Figure BC11- (A) Co-immunoprécipitation réalisée à l’aide d’anticorps anti-myc en présence (+) D. Les complexes de pré-réplication ou pré-réplisomes permettent de masquer les origines de
ou en absence (-) de Nimbolide) La révélation des bandes est faite à l’aide d’anticorps anti-tau, anti- réplication
his et anti-myc) (B et C) Immunofluorescence réalisée dans des cellules EJ en utilisant des E. Le cycle cellulaire repose sur des protéines de synchronisation comme p53 et des protéines des
anticorps couplés à des fluorochromes et dirigés contre la protéine CDC25c en absence (B) ou en points de contrôle telles que Cdk1
présence de Nimbolide (C). Les noyaux sont marqués au DAPI.

Question 7
Question 5 A partir de vos connaissances de cours et de la figure BC12, vous pouvez dire que :
A partir de vos connaissances, de la figure BC11 et des figures précédentes, quelle(s) sont la ou
les proposition(s) exacte(s) ? A. D’après la cytométrie en flux, l’efficacité du Genistein semble diminuée à partir de 200 μM
B. Contrairement au nimbolide, le Genistein semble induire un blocage des cellules au niveau du 1er
A. En conditions physiologiques, CDC25c interagit directement avec l’IMPα point de contrôle
B. En présence de Nimbolide, CDC25c est phosphorylée sur la S216 et n'interagit plus avec IMPα C. Le Genistein provoque l’apoptose de manière significative à partir de 160 μM
C. En présence de Nimbolide, CDC25c ne peut plus effectuer son action nucléaire D. A forte concentration de Genistein, il serait probable d'observer un fort taux de Polo kinase activée
D. En présence de Nimbolide, CDC25C interagit avec 14-3-3 qui séquestre CDC25c dans le cytosol E. Tous les items sont faux
E. Toutes les réponses sont vraies

A partir des résultats précédents, les chercheurs veulent préciser le mode d’action du Genistein. Pour
Ayant bien étudié l’action de la Nimbolide, les chercheurs s'intéresse désormais à une autre molécule : cela ils effectuent un Western Blot sur des cellules T24 de plusieurs protéines du cycle cellulaire dont
le Genistein. Ils souhaiteraient savoir si les deux molécules cytotoxiques pourraient être combinées la cycline A, la cycline B, Cdk2, Cdk1, p21 et l’actine en fonction de la concentration en Genistein
dans le cadre du cancer de la vessie et poursuivent donc leur recherche sur des cellules T24 issues d’un (figure BC13A). Ils réalisent également deux autres Western Blot sur ces mêmes cellules en utilisant

8
3
des anticorps anti-caspases 8, 9 ou 3, anti-PARP, anti-Bax, anti-Bcl2 et anti-actine en fonction de la Question 9
quantité de Genistein (figure BC13B et C). On précisera que PARP est un substrat clivé par la caspase A partir de vos connaissances de cours, de la figure BC13 et des figures précédentes, vous
3 active) Enfin, ils réalisent un co-immunoprécipitation (figure BC13D). pouvez dire que :

A. Le Genistein induit une augmentation de la transcription de Bax de manière dose dépendante


B. L’induction de l’apoptose est réversible lorsque la caspase 3 est activée
C. Le Genistein provoque l’interaction de Cdk1 avec p21
D. Le Genistein semble interagir avec les cyclines A et B, provoquant leur dégradation
E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte

Les chercheurs souhaitent en apprendre davantage sur le mode d’action du Genistein dans le
mécanisme d’apoptose ici mis en jeu. Ils réalisent ainsi un western blot sur de nouvelles protéines dans
les cellules T24 (figure BC14A). Ils s'intéressent également à un nouveau composé, le LY294002 et
réalisent une cytométrie en flux (figure BC14B).

Figure BC14- (A) Western blot réalisé avec des anticorps dirigés contre le cytochrome c dans
l’espace intermembranaire mitochondriale (MF) et dans le cytoplasme cellulaire (CF) en fonction de
Figure BC13- (A) Western Blot réalisé sur des cellules T24 et utilisant des anticorps dirigés contre la concentration en Genistein. Le COX IV est le complexe IV mitochondrial et sert de témoin de
la cycline A, la cycline B, Cdk2, Cdk1, p21 et l’actine en présence de différentes concentrations de charge pour la partie mitochondriale) (B) Cytométrie en flux réalisée dans des cellules T24 en
Genistein. On considère le témoin de charge comme valide) (B) Western Blot réalisé avec des présence (+) ou en absence (-) de Genistein et de LY294002.
anticorps anti pro-caspases 8, 9, 3, anti-caspase 3 clivée et anti-PARP en présence de différentes
concentrations de Genistein. On considère le témoin de charge comme valide) (C) Western Blot des Question 10
protéines Bax, Bcl2 et actine en présence de différentes concentrations de Genistein. (D) Co- A partir de vos connaissances et de la figure BC14, vous pouvez dire que :
immunoprécipitation réalisée à l’aide d’anticorps anti-Cdk1 en présence (+) ou en absence (-) de
Genistein. La révélation des bandes est faite à l’aide d’anticorps anti p21et anti Cdk1. A. Tout comme le Genistein, LY294002 semble entraîner un blocage du cycle cellulaire
B. Une association de Genistein et de LY294002 semble être un traitement efficace contre le cancer de
la vessie)
Question 8 C. En présence de Genistein, le cytochrome c sort de la chambre externe mitochondriale grâce aux
A partir de vos connaissances de cours, de la figure BC13 et des figures précédentes, vous pores formés par les dimères Bax-Bax
pouvez dire que : D. Le Cytochrome c à l’état physiologique permet de faire passer les électrons du complexe III au
complexe IV mitochondrial ⛔
A. Parmi les trois points de contrôle, le Genistein n’agit qu’au niveau du deuxième E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte
B. Aucune des caspases initiatrices n’étant modifiée, on ne peut pas déduire la voie de l’apoptose
induite par le Genistein
C. Le Genistein induit des cassures de l’ADN Les chercheurs terminent leur étude en étudiant un dernier composé, l’Eupatorine) Ils réalisent alors
D. Le Genistein agit au niveau des mitochondries plusieurs immunofluorescences en utilisant des anticorps dirigés contre les protéines Bub1 (appelée
E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte BubR1), p-CenpA (ayant la même fonction que p-Cenp-E) et CREST en absence ou en présence
d’Eupatorine (figure BC15).

9
4
Diderot QUESTIONS À CHOIX UNIQUE

Question 13
Concernant les généralités sur la cellule, cocher la proposition exacte :

A. Les protistes sont des procaryotes⛔


B. Les bactéries qui possèdent une paroi sont dites “gram négatives”
C. La mitochondrie est un organite dit endosymbionte
Figure BC15- Immunofluorescence réalisée sur des cellules T24 en utilisant des anticorps couplés à D. Le réticulum endoplasmique lisse (REL) synthétise des lipides et des protéines
des fluorochromes et dirigés contre Bub1 (BubR1), p-CenpA ou la protéine Crest, en présence E. Les virus sont des petites cellules pathogènes pour l’homme
d’Eupatorine ou de DMSO contrôle)
Question 14
Question 11 Concernant le cytosquelette, cocher la proposition exacte :
A partir de vos connaissances et de la figure BC15, vous pouvez dire que :
A. La polymérisation des filaments intermédiaires nécessite du GTP
A. Crest semble avoir une localisation kinétochoriale B. Les cytokératines de type I sont des filaments intermédiaires basiques⛔
B. L’eupatorine semble être un traitement anticancéreux prometteur C. Chez les patients atteint d’Alzheimer, la protéine tau est anormalement phosphorylée
C. pCENpA interagit avec Crest en absence d’eupatorine D. La fimbrine et la villine permettent la formation de faisceaux larges
D. En présence d’eupatorine, Bub1 perd en partie sa localisation nucléaire E. Pendant l’endocytose, la gelsoline dégrade les filaments d’actine
E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte
Question 15⛔
Question 12
Concernant le fractionnement cellulaire, cocher la proposition exacte :
A l’aide de vos connaissances et de l’interprétation des figures précédentes, vous pouvez dire que
:
A. L’utilisation du Tris-HCl en fractionnement cellulaire provoque un choc osmotique
B. Une particule est soumise à 2 forces qui l’entraînent toutes les deux vers le bas
A. L’eupatorine pourrait être utilisée pour accélérer le processus de cicatrisation
C. Les centrifugeuses de table et les ultracentrifugeuses nécessitent d’être réfrigérées pour fonctionner
B. Dans le cadre du cancer de la vessie, il serait intéressant de tester sur l’Homme l’effet thérapeutique
correctement
de la Nimbolide et du Genistein combiné
D. La vitesse de sédimentation d'une particule est fonction de la différence entre sa densité et celle du
C. Le Genistein est plus efficace que la Nimbolide pour induire l’apoptose cellulaire
milieu ambiant
D. Il est fort probable qu’une action combinée du Nimbolide et de l’Eupatorine augmente l’apoptose
E. Lors du fractionnement, les premiers éléments à sédimenter sont les ribosomes
cellulaire de manière plus importante qu’en présence d’un seul de ces deux composés
E. Toutes les réponses sont fausses
Question 16
Concernant les méthodes d’étude des cellules et tissus, cocher la proposition exacte :

A. Il existe 3 types principaux de cultures primaires


B. Les lignées cellulaires sont exposées au risque de dérivation de souche
C. Les siRNA sont emballés dans un vecteur qui leur permet de cibler un type cellulaire
D. Les cellules primaires ne sont pas sensibles à leur environnement
E. La cre recombinase agit n’importe où sur le génome

10
5
Question 17 Question 22
Concernant le schéma suivant, cocher la proposition exacte : Concernant les protéines mitochondriales, cocher la proposition exacte :

A. La structure en B est une barrière imperméable aux petites molécules telles que l’eau A. L’import des protéines mitochondriales se fait sous forme de polypeptides repliés, grâce à des
B. La structure en F est composée de cadhérines activées par le calcium intracellulaire protéines chaperonnes
C. La cellule représentée ci-dessus est polarisée et présente à sa surface basale des microvillosités B. 90% des protéines mitochondriales sont synthétisées par les mitoribosomes
D. La structure en E comporte des intégrines qui reconnaissent la séquence RGD présente sur les C. 13 des protéines de la chaîne respiratoire (OXPHOS) sont synthétisées par les mitoribosomes
fibronectines D. L’import des protéines dans une mitochondrie se fait pendant leur traduction
E. On trouve en E une jonction GAP qui permet le passage rapide de petites molécules d’une cellule à E. Le signal d’import des protéines mitochondriales est situé à l’extrémité C-ter protéique
l’autre
Question 18 Question 23
Concernant l’organisation du noyau, cocher la proposition exacte : On possède deux embryons, on injecte du Tsh3MO dans la région dorsale pour l’embryon 1 et
A. L’épigénétique correspond à l’étude de la régulation de l’activité des gènes par modification de leur dans la région ventrale pour l’embryon 2, on observe :
séquence nucléotidique
B. La méthylation de l’ADN se fait au niveau des guanines des îlots CpG A. Une dorsalisation des deux embryons car cette molécule n’a pas d’impact sur le développement du
C. Les histones acétyl transférases (HDAC) activent la transcription système nerveux
D. La méthylation des histones peut dans certains cas favoriser l’activation des gènes B. Aucune dorsalisation, car cette molécule inhibe le développement des embryons peu importe son
E. Le promoteur MGMT est hypométhylé dans certains cancers lieu d’injection
C. Une dorsalisation pour l’embryon 1 et une ventralisation pour l’embryon 2
Question 19 D. Tsh3MO aura une action dorsalisante dans l’embryon 1
Concernant le contrôle du cycle cellulaire, cocher la proposition exacte : E. Les cellules réceptives à l’action de Tsh3 sont situées dans la région dorsale de l’embryon

A. MAD active l’APC, cette protéine est donc présente en anaphase Question 24
B. À l’anaphase, APC est phosphorylée et la sécurine est dégradée Concernant les médiateurs de signalisation, cocher la proposition exacte :
C. MPF est l’association de CDK1 et de la cycline B, elle n’est active que lorsque la CDK1 atteint son
taux maximal A. Les cytokines agissent via la mode endocrine, à une vitesse lente ⛔
D. La protéine RB est codée par un gène suppresseur de tumeur et est déphosphorylée en mitose et en B. Les hormones dérivées de lipides peuvent être impliquées dans l’agrégation plaquettaire⛔
G0/G1 C. L’insuline est une hormone soluble peptidique synthétisée par le pancréas
E. Le complexe CDK1 + cycline B a pour substrats de phosphorylation les histones H2 et les laminines D. La fixation d’un même médiateur sur un même récepteur induit toujours la même réponse
E. Les gaz dissous possèdent des récepteurs car ils ne traversent pas librement la membrane
Question 20
Concernant la membrane plasmique, cocher la proposition exacte : Question 25
Concernant les récepteurs couplés à une protéine G, cocher la proposition exacte :
A. Les lipides représentent environ 50% de la masse membranaire contre 40% pour les protéines
B. La présence de cholestérol rend la membrane plus fluide A. La protéine Gq agit sur la GMPc phosphodiestérase
C. La phosphatidyl sérine se trouve majoritairement sur la face interne ce qui donne la charge positive B. Lors de l’activation du récepteur muscarinique par l’acétylcholine, la sous-unité α active les canaux
D. Le glycocalyx se trouve sur la face interne de la membrane plasmique potassiques
E. Le transport actif de glucose à travers la membrane n’utilise pas toujours d’ATP C. La phospholipase C clive PIP2 en diacylglycérol cytosolique et en IP3 membranaire
D. La liaison d’un photon sur la rhodopsine la fait passer d’une configuration trans-rétinal à une
Question 21 configuration cis-rétinal
Concernant le système endomembranaire, cocher la proposition exacte : E. La bactérie Vibrio Cholerae entraîne un blocage de l’hydrolyse de la sous-unité α qui aboutit à une
augmentation de l’AMPc
A. Le trafic membranaire correspond à un flux non directionnel désorganisé
B. La protéine Sar1, liée à du GTP, est inactive et soluble
C. Les récepteurs KDEL permettent de ramener les molécules échappées, via le transport antérograde
D. L’élimination du phosphate du complexe hydrolase-mannose-6-phosphate se fait dans le réseau
trans-golgien
E. Les hydrolases acides qui prennent en charge les lipides au sein du lysosome sont les lipases

11
6
Question 26 Question 31
Concernant la sécrétion de neurotransmetteurs par exocytose dans les neurones, cocher la Concernant les manipulations génétiques, cocher la ou les propositions exactes :
proposition exacte :
A. L’insuline n’est plus exprimée dans les muscles des souris MIRKO
A. Ce type d’exocytose joue un rôle primordial dans le renouvellement de la membrane plasmique B. Le KO conditionnel permet l’élimination d’un gène dans un tissu, un organe ou un groupe de
B. Elle est à l’origine d’une diminution de surface de la membrane synaptique cellules spécifiques
C. Le signal déclenchant l’exocytose du neurotransmetteur est un efflux d’ions calcium C. La culture des lignées cellulaires est considérée comme facile car elles échappent à tout
D. La formation de nouvelles vésicules de sécrétion peut se faire par endocytose ou bien à partir de phénomène de sénescence
l’endosome précoce D. La stratégie “CRE-LOX” permet l’excision d’un gène compris entre 2 séquences loxP
E. Les neurotransmetteurs sont stockés dans l’endosome précoce E. Les souris MIRKO stockent plus de triglycérides dans leur tissu adipeux et deviennent obèses

Question 27 Question 32
Concernant les mécanismes de mort cellulaire, cocher la proposition exacte : Concernant les jonctions cellulaires et les intégrines, cocher la ou les propositions exactes :
A. L’apoptose entraîne une vacuolisation du cytoplasme
B. Les cellules en nécrose sont IP positives et parfois annexine V positives A. Les jonctions occlusives sont situées au pôle basal de la cellule
C. L’activation de la voie extrinsèque permet la formation du complexe Apaf1/Cytochrome C B. La E-Cadhérine se lie à la N-Cadhérine dans les jonctions adhérentes
D. Un nombre important de dimère de BAX favorise la prolifération des cancers C. Les desmosomes se lient aux filaments intermédiaires dans les cellules
E. Lors de l’apoptose, les caspases 6 ont pour rôle de couper l’ADN en fragments D. Les jonctions communicantes peuvent être mises en cause dans les tumeurs du larynx
E. La fixation de l’intégrine à la MEC nécessite la reconnaissance du motif RGD
Diderot QUESTIONS À CHOIX MULTIPLES Question 33
Concernant l’organisation du noyau, cocher la ou les propositions exactes :
Question 28⛔
Concernant les tissus animaux, cocher la ou les propositions exactes : A. Les lamines A et C sont des protéines fibreuses farnésylées et libres dans le nucléoplasme
B. La Progéria est une maladie autosomale dominante due à une mutation de la lamine A
A. Les érythrocytes ont un rôle dans la coagulation du sang C. Le nucléosome est formé de 4 histones : H2A, H2B, H3, H4
B. Les fibroblastes sont impliqués dans la production d'une force mécanique D. Le niveau 3 de compaction de la chromatine consiste en la formation de boucle de 10 000 à 100
C. Les cellules cartilagineuses créent une matrice rigide formant le cartilage 000 paires de bases
D. Les cellules épithéliales peuvent avoir un rôle dans la production de mucus E. L’hétérochromatine est répartie à la périphérie du noyau pendant l’interphase
E. La polarisation cellulaire du neurone implique des dendrites qui réceptionnent l'information
Question 34
Question 29 Concernant le cycle cellulaire, cocher la ou les propositions exactes :
Concernant le cytosquelette, cocher la ou les propositions exactes :
A. On observe une rupture de l’enveloppe nucléaire durant la prophase
A. Il existe 6 à 8 gènes qui codent pour les tubulines des microtubules B. L’ubiquitination de la sécurine permet la séparation des chromatides durant l’anaphase
B. Le taxol bloque l’activité des filaments intermédiaires à l’extrémité positive C. La phosphorylation des substrats nucléaires de MPF est nécessaire au déclenchement de la mitose
C. Dans le cil, les microtubules sont reliés à la base à un microtubule de 9 triplets D. pRb est une protéine déphosphorylée en fin de G1
D. L’actine β est spécifique des cellules musculaires E. Une lésion de l’ADN sans induction de p53 est silencieuse
E. La tropomoduline coiffe l’actine grâce à la tropomyosine
Question 35
Question 30 Concernant la membrane plasmique, cocher la ou les propositions exactes :
Concernant les méthodes d’étude, cocher la ou les propositions exactes :
A. Les protéines membranaires assurent les mouvements cellulaires
A. Les mitochondries ont un coefficient de sédimentation plus élevé que les lysosomes B. Les radeaux lipidiques ont la même composition que le reste de la membrane
B. La composition qualitative et quantitative en ADN peut être un critère pour identifier les cellules et C. Le glycocalyx n’intervient pas dans la réponse immunitaire
les trier
C. La technique du Western-blot permet l'identification d'une protéine D. Les lipides et les protéines assurent la compartimentation
D. Les fragments membranaires ne sont pas séparés par gradient de densité mais grâce à la présence de E. Les transporteurs subissent un changement de conformation pour fonctionner
marqueurs spécifiques
E. Le cytomètre de flux se compose de 4 parties : un réseau fluidique, un rayon laser, un banc optique
et un microprocesseur

12
7
Question 36 Question 40
Concernant le système endomembranaire, cocher la ou les propositions exactes : Concernant les récepteurs et médiateurs, cocher la ou les propositions exactes :

A. Les vésicules recouvertes de COP-II transitent du RE vers le Golgi A. La liaison de l’acétylcholine à son récepteur muscarinique entraîne la diminution de la fréquence
B. Lors de leur synthèse, les protéines nucléaires ne passent pas par le système endomembranaire cardiaque
C. Le REG est impliqué dans la détoxification de l’organisme B. Suite à son activation, la protéine Gq se fixe à la phospholipase C et permet le clivage d’IP3 en
D. La présence de protéines motrices permet le déplacement des vésicules le long des filaments deux
intermédiaires C. La désensibilisation de la protéine G est un processus irréversible de diminution de l’amplification
E. Les protéines peuvent être glycosylées dans le RE ou dans le Golgi D. Les récepteurs membranaires couplés à une enzyme possèdent un site catalytique extracellulaire
E. Afin de bloquer la prolifération cellulaire dans les cancers, on peut augmenter l’activité
Question 37 GTPasique
Concernant le peroxysome, cocher la ou les propositions exactes :
Question 41
A. Le peroxysome ne possède pas d’ADN ni de ribosomes Concernant l’endocytose, cocher la ou les propositions exactes :
B. La catalase produit le H2O2 et l’oxydase le décompose
C. La plaque marginale est épaisse et se trouve en périphérie A. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de cavéoline
D. Le peroxysome peut, entre autres, synthétiser du phénol et de l’acide formique B. L’association de v-SNARE et de t-SNARE se fait grâce au complexe trans-SNARE qui comprend
E. Le peroxysome provient du bourgeonnement du réticulum endoplasmique granuleux la protéine NSF
C. L’arrimage de la vésicule est facilité par le Rab-GTP présent sur la vésicule et de l’effecteur Rab à
Question 38⛔ la membrane cible
Concernant le développement des muscles squelettiques, cocher la ou les propositions exactes : D. La pinocytose est un type d’endocytose pouvant être constitutive ou régulée par un signal
extracellulaire
A. La protéine FGF6 est visible sur western blot E. Le VIH peut entrer dans les lymphocytes par endocytose grâce à une protéine de fusion se fixant
B. À J7, dans la lignée C2C12, on observe une absence de différenciation des cellules musculaires au CD4
C. À J7, dans la lignée C2CF6, on observe une différenciation des cellules musculaires
D. La protéine SU5402 permet la différenciation des cellules musculaires Question 42
E. MDR1 pourrait avoir pour rôle de protéger les cellules contre l’apoptose Concernant l’apoptose, cocher la ou les propositions exactes :

Question 39
Concernant la communication intercellulaire, cocher la ou les propositions exactes :

A. Un récepteur nucléaire possède plusieurs domaines, parmi lesquels le domaine E qui permet la
fixation du ligand
B. Le récepteur nucléaire inactif est lié à des PAR qui masquent le doigt de zinc et la séquence HRE
C. Après activation et importation dans le noyau, le récepteur nucléaire va se dimériser et se fixer sur
le HRE de l'ADN
D. Lorsqu'un récepteur nucléaire est inactif, il se trouve nécessairement dans le cytoplasme pour
rejoindre le noyau dans un 2nd temps
E. Certaines protéines synthétisées grâce à l'activation des récepteurs nucléaires, sont des facteurs de
transcription
A. Il est plausible que la cellule 2 subisse un gonflement irréversible du cytoplasme
B. Dans la cellule 3, l’ADN est clivé en fragments de 180 à 200 paires de bases
C. Les protéines BCL sont des protéines pro-apoptotiques
D. P53 est une protéine pro-apoptotique
E. La cellule 1 est une cellule en nécrose

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8
Association pour l’Accès Santé – Université Paris Cité
Année Universitaire 2022-2023

Examen Blanc PASS


2019-2020
UE 3 : Biologie cellulaire

Durée de l’épreuve : 1h30


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Le sujet contient 15 pages numérotées de 1 à 15 et comporte 42 questions.
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Correction 2019-2020 Les chercheurs étudient dans un premier temps l’effet de la nimbolide sur la prolifération cellulaire dans
Descartes deux lignées cellulaires issues de carcinome de la vessie : EJ et 5637. Ils réalisent alors un test de
migration de ces deux lignées en fonction de la concentration en Nimbolide du milieu (figure BC9A),
Pour chaque question, il peut y avoir une ou plusieurs réponse(s) exacte(s). Vous indiquerez la ou les ainsi qu’un test d’invasion cellulaire sur matrigel (figure BC9B). Puis, ils analysent la quantité de p21,
réponse(s) exacte(s). p27 (inhibitrice des Cdk4/6) et p53 dans ces mêmes cellules par Western Blot (figures BC9C et D).

Le cancer de la vessie est l’un des cancers les plus dangereux. Il touche 10 hommes sur 100 000 et 4
femmes sur 100 000. Le développement et la progression de cette maladie sont associés à de multiples
facteurs, et impliquent un processus de signalisations en cascades entraînant la phosphorylation précoce
de molécules telles que les MAP kinases ou celles de la voie PI3K/Akt, en lien avec l’apoptose) Les
protéines régulatrices telles que CDC25c et p21, ont récemment attiré l’attention par leur potentielle
nature de cibles primitives, des réactifs chimiothérapeutiques.
Dans cette étude, des chercheurs ont prêté plus particulièrement attention à l’action de le Nimbolide, un
composé de chimiothérapie, au sein des signalisations cellulaires dans les cellules cancéreuses.

Question 1
D’après les connaissances acquises en cours, vous pouvez dire que :

A. La durée d’un cycle cellulaire est la même pour une espèce donnée
FAUX- La durée d’un cycle est très variable en fonction du type cellulaire, par exemple chez
l’homme les cellules hépatiques ont une durée de cycle de quelques mois contre moins de 24h pour
les cellules sanguines de la moelle osseuse. C’est la durée de la phase S qui est constante pour une
espèce donnée.
B. Le cycle cellulaire est un cycle régulé par plusieurs points de contrôles notamment entre G1/S,
entre G2/M et au sein de la phase M
VRAI- Les points de contrôle sont à connaître +++, le premier contrôle l’état de l’ADN, les
éventuelles lésions de l’ADN, le deuxième permet de vérifier que la réplication de l’ADN est
terminée et qu’il n’y a pas de cassure de l’ADN et que la préparation des éléments de constitution
du fuseau mitotique n’est pas défectueuse et le dernier permet de vérifier que les chromosomes
sont correctement attachés au fuseau mitotique, pour éviter les divisions asymétriques. Ces Figure BC9- (A) Etude de l’invasion cellulaire des cellules EJ et 5637 en fonction de la concentration
différents points de contrôle peuvent ainsi bloquer la progression du cycle cellulaire. en Nimbolide) Les images ont été visualisées au microscope 12h après l’ajout de Nimbolide et les
C. Le cycle cellulaire est régulé par des cyclines et des CDK qui correspondent à des cyclines cellules apparaissent en noir. (B) Etude de la migration cellulaire de ces mêmes cellules. Les deux
dépendantes de kinases lignées ont été cultivées sur monocouche puis la surface a été grattée à l’aide d’une pipette) Après
FAUX- Piège un peu méchant ici, mais cdk (cyclin dependant kinase (en anglais)) veut dire kinase 12h de traitement par les concentrations de nimbolide indiquées ou par un traitement contrôle, la
dépendante de cycline. Il faut bien comprendre que la cdk phosphoryle une protéine cible lorsqu’elle largeur de la plaie a été mesurée) (C) Western Blot réalisé avec des anticorps dirigés contre p21, p27,
est liée à sa cycline, c’est-à-dire lorsqu’elle est active. p53 et la GAPDH dans les deux lignées cellulaires EJ et 5637 en fonction de la concentration en
Nimbolide) (D) Quantification du Western Blot par rapport à la quantité de GAPDH. C = contrôle)
D. CDC25C est une kinase qui phosphoryle le pré-MPF pour l’activer en MPF
*P <0,05.
FAUX- CDC25C est une phosphatase qui retire deux groupements phosphates au pré-MPF pour
l’activer en MPF monophoshorylé.
E. p21 est basalement réprimée en étant liée à MDM2, une E3 ubiquitine ligase
Analyse de la figure BC9 :
FAUX- C’est le cas de p53, cette protéine est réprimée par MDM2 qui ubiquitine p53 ce qui entraîne
BC9A : Cette figure permet de comparer les capacités migratoires des cellules en fonction de la quantité
sa dégradation par le protéasome et induit une quantité cytoplasmique de p53 faible en situation
de nimbolide ajoutée) On remarque qu’après 12h de traitement, plus la quantité de nimbolide était
normale. Lorsqu'il y a une cassure de l’ADN il y a phosphorylation de MDM2 par ATM qui
élevée moins la largeur de la plaie diminue) Donc le nimbolide réduit la capacité de migration des
n'ubiquitynile alors plus p53, cette dernière est libérée et permet la synthèse de p21 (en activant la
cellules.
transcription du gène WAF1 codant pour p21) qui bloque le passage en phase S en inhibant le
BC9B : Dans cette figure, on étudie l’invasivité des deux lignées cellulaires tumorales après ajout de
complexe cycline/cdk.
concentrations croissantes de Nimbolide) Plus la concentration de nimbolide ajoutée augmente, plus le
nombre de cellules tumorales (en noir) diminue. On a donc une diminution de l’invasion cellulaire et
Réponse exacte : B
on peut de plus voir ici une évolution qui semble dose-dépendante)

15
10
BC9C et D : Ici, on a deux western blots et les diagrammes correspondants permettant de quantifier les précisé que les protéines p38, Akt et JNK sont activées par phosphorylation. De plus, la voie Akt bloque
protéines. Dans ce cas il faut se concentrer sur les diagrammes correspondants qui vous permettent l’apoptose tandis que la voie JNK l’active).
d’obtenir une lecture plus simple, plus rapide et correcte) Ce western blot nous montre l’effet du
Nimbolide sur la concentration des protéines p21, p27 et p53. On peut voir avec le diagramme que la
seule protéine dont la concentration varie significativement est p21 : sa concentration augmente
significativement (présence des étoiles) par rapport au contrôle dans les 2 populations cellulaires à
partir d’une concentration de 3 μM de nimbolide) On remarquera également que les quantités de p53
et de p27 ne diminuent pas de manière significative d'après la quantification, contrairement à ce que
l’on pourrait croire sur le Western Blot.

Question 2
A partir de vos connaissances et de la figure BC9, vous pouvez dire que :

A. Le Nimbolide ralentie le processus de cicatrisation et l’invasion cellulaire


VRAI- Dans la figure BC9A, on voit qu’en présence de nimbolide, la plaie cicatrise moins
rapidement. De plus, la figure BC9B montre que le nombre de cellules diminue lorsque la
concentration de nimbolide augmente. On a bien un ralentissement de l’invasion cellulaire.
B. A forte dose, la Nimbolide joue le rôle de facteur de transcription activateur pour la protéine p21
FAUX- Certes on peut remarquer une augmentation de la protéine p21 pour une concentration de
Nimbolide de 3 μM, cependant on ne peut pas affirmer que la Nimbolide est un facteur de transcription
car nous n’avons aucune idée de son mode d’action. On observe seulement que p21 augmente mais cela Figure BC10- (A) Western Blot réalisés sur des cellules EJ et 5637 et utilisant des anticorps dirigés
pourrait aussi être dû à une stabilisation de l’ARNm ou même une diminution de la dégradation de la contre p-Cdk1, Cdk1, p-CHK1, CHK1, p-CHK2, CHK2, p-CDC25C, CDC25C, la Cycline B et Wee1
protéine. en présence de différentes concentrations de Nimbolide) (B) Western Blot réalisés sur ces mêmes
C. Le Nimbolide pourrait induire un blocage du cycle cellulaire au niveau du premier ou du cellules et dans ces mêmes conditions en utilisant des anticorps dirigés contre p-JNK, JNK, p-p38,
deuxième point de contrôle p38, p-ERK, ERK, p-AKT et AKT.
(p-X = protéine X phosphorylée)
VRAI- On voit qu’il y a une augmentation de la quantité de la protéine p21 qui, comme l’indique
le cours, bloque les complexes cycline/cdk lorsqu’il y a cassure de l’ADN. Ce processus peut avoir
Analyse de la figure BC210 :
lieu au niveau du 1er point de contrôle (avant la phase S) ou du 2e point de contrôle (avant l’entrée
en mitose. On peut donc émettre l’hypothèse que la Nimbolide pourrait induire un blocage du BC10A : Cette figure permet de voir l’évolution de la quantité de différentes protéines en fonction du
cycle cellulaire. la dose de nimbolide reçue) En observant en premier lieu les deux lignées cellulaires, on remarque que
le nimbolide fait varier de la même manière les quantités de protéine dans les deux lignées. Attention,
D. Le Nimbolide semble entraîner une diminution de la transcription des protéines p27 et p53.
une phosphorylation peut être activatrice ou inhibitrice de l’activité de la protéine) Nous allons étudier
FAUX- La différence n’est pas statistiquement significative (pas de petite étoile) sur l’histogramme.
Attention, dans ce genre de cas, même si le Western Blot montre le contraire, il faut se référer au protéine par protéine :
graphique. l n’y a donc aucune raison de supposer une diminution pour les deux protéines citées. p-Cdk1 augmente tandis que Cdk1 diminue) Cdk1 qui forme un complexe avec la cycline B pour
E. Aucune des réponses précédentes n’est exacte déclencher l’entrée en mitose) L’énoncé précise que la forme de p-Cdk1 détectée est triplement
FAUX- A et C sont vraies. phosphorylée, c’est-à-dire inactive) On a donc le nimbolide qui bloque l’entrée en mitose en inhibant
Cdk1 en provoquant sa triple phosphorylation.
Réponses exactes : A et C p-CHK1 et CHK1 sont stables. CHK1 est une protéine activée par phosphorylation par ATR au niveau
du deuxième point de contrôle, lorsque la réplication de l’ADN n’est pas terminée) Ici, son taux est
Les scientifiques cherchent ensuite à identifier plus précisément le mode d’action du Nimbolide sur le constant donc le nimbolide ne semble pas empêcher pas la réplication de l’ADN.
p-CHK2 augmente et CHK2 diminue légèrement (ou stable). L’énoncé précise que CHK2 est une
cycle cellulaire) Ils étudient pour cela l’impact de différentes concentrations de Nimbolide sur
protéine activée par ATM. Or, ATM est une protéine qui intervient au niveau du deuxième point de
différentes protéines connues. Connaissant l’importance des kinases et de l’activation ou inhibition par
phosphorylation de ces dernières, ils étudient ainsi l’effet du Nimbolide sur la phosphorylation des contrôle lorsque l’ADN présente des cassures. Donc le nimbolide provoque des cassures de l’ADN et
protéines du cycle cellulaire (figure BC10A). Le CDC25c ayant plusieurs sites de phosphorylation, on active le deuxième point de contrôle)
précise qu’il est ici uniquement phosphorylé sur la Ser216. CHK2 est une protéine activée par ATM qui p-CDC25c augmente tandis que CDC25c diminue) L’énoncé précise que CDK2 active CDC25c sur le
peut phosphoryler CDC25c sur le résidu Ser216. De plus, p-Cdk1 désigne la protéine Cdk1 résidu sérine 216, qui correspond à une phosphorylation inhibitrice) Or, CDC25c actif entre dans le
noyau et active Cdk1. Donc le nimbolide active bien le second point de contrôle) Attention, le cours
phosphorylée sur les résidus Thr 161, Thr 14 et Tyr 15. Les chercheurs se demandent ensuite si le
nimbolide a une action sur l’apoptose ou sur d’autres protéines du cycle cellulaire et réalisent alors un précise que CHK1 aussi inactive CDC25C) Or ici le taux de p-CHK1 n’augmentant pas, on en déduit
que c’est bien CHK2 qui inactive CDC25C) Donc le nimbolide provoque bien des cassures de l’ADN.
Western Blot sur les cellules EJ ou 5637 préalablement traitées par du nimbolide (figure BC10B). Il est
La cycline B diminue) Cette protéine permettant le déclenchement de la mitose, on comprend que le
nimbolide bloque le cycle cellulaire juste avant, c’est-à-dire au niveau du deuxième point de contrôle)

16
11
Wee-1 augmente) Or, d’après le cours, cette protéine est responsable de la phosphorylation inhibitrice
de Cdk1 sur les résidus Thr 14 et Tyr 15. Donc le nimbolide est bien responsable du blocage du cycle Question 4
cellulaire au niveau du deuxième point de contrôle) D'après la figure BC10 et à partir de vos connaissances de cours, vous pouvez dire que :
BC10B : De la même nous allons détailler pour chaque protéinE) L’énoncé précise que les protéines
étudiées dans ce Western Blot sont activées par phosphorylation. A. Le Nimbolide provoque l’apoptose en activant la voie JNK de manière dose dépendante
p-JNK augmente tandis que JNK reste stablE) Or, la voie JNK active l’apoptosE) Donc le nimbolide VRAI- On voit que plus on ajoute du Nimbolide, plus la quantité de p-JNK augmente. Or l’énoncé
induit l’apoptose précise que la voie JNK est inductrice de l’apoptose et que la phosphorylation de JNK permet son
p-AKT augmente tandis que AKT reste stablE) Or, la voie AKT inhibe l’apoptosE) Donc le nimbolide activation. On peut valider.
induit l’apoptose B. Le nimbolide active à la fois le premier et le second point de contrôle
p-ERK stable et ERK stablE) Or p-ERK est impliquée dans la voie de signalisation de la phase G1. FAUX- Le nimbolide active bien le second point de contrôle (augmentation de Wee 1, de Cdk1
Donc le nimbolide ne semble pas avoir d’effet sur cette phasE) triplement phosphorylée, diminution de la cycline B). En revanche, aucune protéine spécifique du
p-p38 diminue tandis que p38 reste stablE) Ici, l’énoncé ne donne pas d’information quant au rôle de premier point de contrôle n’est activée. On ne peut donc pas affirmer que le nimbolide active le premier
p38 mais précise que cette protéine est active sous forme phosphoryléE) D’après les résultats obtenus point de contrôle.
par l’ensemble des deux Western Blots, on peut supposer que p38 active le cycle cellulaire et/ou qu’il C. Le Nimbolide permet d’activer toutes les kinases en augmentant leur phosphorylation
diminue l’apoptose, d’où son inhibition par le nimbolidE). FAUX- On voit que la kinase ERK de la voie d’activation des MAP kinases n’est pas plus phosphorylée
en présence de Nimbolide. Pour ce genre d’item, il suffit d’un contre-exemple pour l’invalider.
D. La protéine CDC25c phosphorylée sur la ser216 pourrait interagir avec d’autres protéines
Question 3 dont 14-3-3
D'après la figure BC10 et à partir de vos connaissances de cours, vous pouvez suggérer que : VRAI- C’est du cours à savoir. Il faut impérativement apprendre l’ensemble des protéines des
différentes voies de signalisation !! CDC25c est une phosphatase qui, en temps normal permet, de
A. Le nimbolide empêche la réplication de l’ADN déphosphoryler le pré-MPF (Cdk1+cycline B) pour l’activer. Lorsqu'elle est phosphorylée (par la
FAUX- On remarque que le nimbolide entraîne une phosphorylation accrue de CDC25c sur le résidu kinase CHK1) sur la S216 elle interagit avec 14-3-3. Cette interaction l’empêche de rentrer dans
ser 216, ce qui est synonyme d’inhibition. Or, le cours précise que CHK1 inhibe CDC25c lorqu’il la le noyau, ainsi elle ne peut plus déphosphoryler le pré-MPF (au niveau des résidus thréonine 14
réplication de l’ADN n’est pas terminée et l’énoncé indique que CHK2 inhibe CDC25c après son et tyrosine 15).
activation par ATM qui, d’après le cours, a lieu lorsque l’ADN présente des cassures. Donc dans ce cas E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte
de figure, on a deux raisons potentielles de l’inhibition de CDC25c. Cependant, seul le taux de p-CHK2 FAUX- cf réponses A et D
augmente en présence de nimbolide, alors que celui de p-CHK1 reste stable. C’est donc bien par
l’intermédiaire de p- CHK2 que CDC25c est inhibé et donc que le nimbolide provoque des cassures de Réponses exactes : A et D
l’ADN mais n’empêche pas sa réplication.
B. Le Nimbolide semble inefficace sur la voie des MAP kinases Les chercheurs s'intéressent ensuite plus précisément à l’action de CDC25c en présence de Nimbolide)
VRAI- On peut formuler cette hypothèse car on ne voit aucune différence statistiquement Ils testent donc les interactions de plusieurs protéines notamment IMPα et 14-3-3 avec CDC25C) Ils
significative pour p-ERK quelque soit la concentration de Nimbolide utilisée. réalisent alors des protéines de fusion CDC25c-myc (cdc25c-myc), IMPα-tau et 14-3-3-his pour
C. Le Nimbolide augmente significativement la phosphorylation de toutes les protéines des points de réaliser une Co-immunoprécipitation d’un lysat cellulaire à l’aide d’anticorps anti-myc en présence ou
contrôle du cycle cellulaire étudiées, et diminue la quantité des protéines synchronisatrices en absence de Nimbolide (figure BC11A). On précise qu’IMPα est une importine) Ils réalisent
FAUX- Pour rappel, les protéines dites synchronisatrices du cycle cellulaire sont les cyclines et les Cdk également une immunofluorescence de la protéine CDC25c en présence et absence de Nimbolide
! Ici, leur quantité diminue effectivement. Cependant, pour la première partie de l’item, on voit qu’il n’y (figure BC11B).
a pas de modification de la quantité de CHK1 qui est une protéine du 2e point de contrôle. On peut
invalider l’item et en déduire que le nimbolide n’empêche pas la réplication de l’ADN.
D. Il est possible que p38 active soit une protéine inductrice du cycle cellulaire
VRAI- Le nimbolide bloque le cycle cellulaire d’après l’ensemble des résultats. Or, il diminue le
taux de p-p38 c’est à dire de p38 activé. Il est donc probable que p38 soit une protéine inductrice
du cycle cellulaire (auquel cas diminuer p-p38 inhibe le cycle cellulaire) et/ou inhibitrice de
l’apoptose (auquel cas diminuer p-p38 augmente l’apoptose).
E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte
FAUX- cf B et D

Réponses exactes : B et D

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12
Question 5
A partir de vos connaissances, de la figure BC11 et des figures précédentes, quelle(s) sont la ou
les proposition(s) exacte(s) ?

A. En conditions physiologiques, CDC25c interagit directement avec l’IMPα


FAUX- On voit sur la figure BC11A que CDC25c interagit avec IMPα cependant on ne nous précise
que la CoIP est faite sur lysat cellulaire, on ne peut donc pas conclure que l'interaction est directe !
Pour rappel, il faudrait être en milieu PURIFIÉ pour pouvoir affirmer que l’interaction est directe (à
retenir +++) ; ici on est en lysat cellulaire donc il y a plein plein de protéines, qui constituent peut-être
des relais permettant l’interaction entre CDC25c et IMPα.
B. En présence de Nimbolide, CDC25c est phosphorylée sur la S216 et n'interagit plus avec IMPα
VRAI- On a vu dans les figures précédentes qu’en présence de Nimbolide CDC25c était
phosphorylée sur la S216. De plus, on peut voir que la bande de ac-tau disparaît en présence de
Nimbolide, c’est à dire que CDC25c n'interagit plus avec IMPα.
C. En présence de Nimbolide, CDC25c ne peut plus effectuer son action nucléaire
VRAI- En conditions physiologiques on voit que CDC25c interagit avec IMPα qui est une
importine. On peut donc dire que CDC25c est transloquée dans le noyau. En présence de
Nimbolide on voit que CDC25c n'interagit plus avec IMPα et donc on peut dire qu’elle ne rentre
plus dans le noyau. De plus, avec la figure BC10, on a vu que le Nimbolide entrainait une
phosphorylation de la CDC25c sur la sérine 216, et on sait d’après notre cours que cette
phosphorylation est inhibitrice car elle entraîne une interaction entre CDC25c et 14-3-3, qui
empêche le passage de CDC25C dans le noyau. Si elle ne peut plus rentrer dans le noyau on se
Figure BC11- (A) Co-immunoprécipitation réalisée à l’aide d’anticorps anti-myc en présence (+) doute bien qu’elle ne peut plus effectuer son action nucléaire
ou en absence (-) de Nimbolide) La révélation des bandes est faite à l’aide d’anticorps anti-tau, anti- D. En présence de Nimbolide, CDC25C interagit avec 14-3-3 qui séquestre CDC25c dans le
his et anti-myc) (B et C) Immunofluorescence réalisée dans des cellules EJ en utilisant des cytosol
anticorps couplés à des fluorochromes et dirigés contre la protéine CDC25c en absence (B) ou en VRAI- Selon la Fig BC11A, on voit qu’en présence de Nimbolide, CDC25c interagit avec 14-3-3.
présence de Nimbolide (C). Les noyaux sont marqués au DAPI. La Fig BC11C montre que lorsque l’on ajoute du Nimbolide, la protéine CDC25c est beaucoup
moins présente dans le noyau et se retrouve majoritairement dans le cytosol. On peut penser que
c’est dû à son interaction avec 14-3-3 que CDC25c ne peut plus entrer dans le noyau. On peut
Analyse de la figure BC11 : valider aussi cette question d’après notre cours, mais attention, les informations trouvées dans les
BC11A : Cette figure est une CoIP et permet donc de montrer les interactions potentielles entre articles prévalent sur les informations du cours, même si en théorie ces deux informations ne
protéines. La phase input est un témoin qui permet de montrer la présence des protéines d'intérêt dans devraient pas s'opposer.
le milieu. La partie CoIP est à regarder dans FLAG IP, il faut associer chaque tag à la protéine E. Toutes les réponses sont vraies
auquel il est associé pour voir les interactions (cdc25c- myc,IMPα- tau et 14-3-3-his). La CoIP se fait FAUX- l’item A est faux
avec l’Ac-myc donc CDC25C) Il est donc normal de voir une bande dans les 2 conditions ac-myC) On
observe une bande pour l’IMPα en absence de Nimbolide, ce qui témoigne d’une interaction. Au Réponses exactes : B, C et D
contraire, 14-3- 3 (his) interagit avec CDC25c en présence de Nimbolide) 14-3-3 empêchant l’entrée
en Mitose, cette figure permet de dire que le Nimbolide est un inhibiteur du cycle cellulaire,
empêchant l’entrée de CDC25c dans le noyau. Ayant bien étudié l’action de la Nimbolide, les chercheurs s'intéresse désormais à une autre molécule :
BC11 B et C : On étudie ici deux immunofluorescences, et qui dit immunofluorescence dit localisation
le Genistein. Ils souhaiteraient savoir si les deux molécules cytotoxiques pourraient être combinées
! Cette immunofluorescence nous permet de préciser la localisation de la protéine CDC25c en
dans le cadre du cancer de la vessie et poursuivent donc leur recherche sur des cellules T24 issues d’un
conditions physiologiques et en présence de Nimbolide) Petit rappel, le DAPI est un marqueur du
carcinome de la vessie) Ils réalisent ainsi une cytométrie en flux (figure BC12A), une
noyau et nous permet de voir la localisation de CDC25c par rapport au noyau. On constate que sans
immunofluorescence (figure BC12B) et quantifie le pourcentage de cellules en apoptose (figure
le Nimbolide, la localisation de la protéine CDC25c semble se restreindre au noyau et puis avec le BC12C) en présence de différentes concentrations de Genistein.
traitement sa localisation devient majoritairement cytosolique ! On peut dire que le Nimbolide a un
impact sur la localisation de protéines du cytosol vers le noyau, notamment des protéines ayant une
certaine importance dans le cycle cellulaire comme CDC25C).

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13
B. Les points de contrôle servent à bloquer le cycle cellulaire si des anomalies sont présentes et à
éviter les cancers
VRAI- Ils permettent de vérifier que tout va bien (pas de cassure d’ADN, présence des bonnes
protéines, réplication terminée, chromosomes attachés au fuseau mitotique) pour réaliser une
bonne mitose. Si certains de ces composants sont non fonctionnels ou altérés, cela peut créer après
mitose des cellules aneuploïdes ou polyploïdes, ce qui est favorable à la formation de tumeurs.
C. Une cellule saine peut entrer dans le cycle cellulaire sans facteurs de croissance
FAUX- Une cellule saine, si on ne lui ordonne pas de se multiplier (grâce à un facteur de croissance)
n’entre pas dans le cycle cellulaire. Seules les cellules mutées peuvent se diviser sans nécessiter d’ordre
préalable. En effet, un exemple de cellule qui peut entrer dans un cycle cellulaire sans facteur de
croissance est la cellule tumorale qui comme vous vous en doutez n’est pas saine.
D. Les complexes de pré-réplication ou pré-réplisomes permettent de masquer les origines de
Figure BC12- (A) Cytométrie en flux de cellules T24 en présence de différentes concentrations de réplication
Genistein (0, 40, 80, 120, 160 et 200 μM). (B) Immunofluorescence réalisée à l’aide de DAPI sur VRAI- Les complexes de pré-réplication sont phosphorylés par les complexes cyclines E/cdk2 ce
des cellules T24 exposées aux concentrations de Genistein indiquées. (C) quantification du qui entraîne un changement de conformation et une déstabilisation des pré-réplisomes. Cela
pourcentage de cellules apoptotiques en fonction de la concentration en Genistein. **,*** résultats entraîne l’ouverture des bulles de réplication et permet à la réplication. Puis il y a une
significatifs. phosphorylation d’autres composants (cdc6) des pré-réplisomes par le complexe cycline A/cdk2
ce qui entraîne une dissociation des pré-réplisomes dans le but d’assurer la progression des
fourches de réplication et d’empêcher l’initiation d’un nouveau cycle de réplication. On aura une
Analyse de la figure BC12 : régénération de ces pré-réplisomes en G1 du cycle cellulaire suivant.
BC12A : Point méthode sur les cytométries en flux (important +++ dans ce chapitre) : Elles E. Le cycle cellulaire repose sur des protéines de synchronisation comme p53 et des protéines des
permettent de quantifier le pourcentage de cellules dans chaque phase du cycle cellulaire) Le premier points de contrôle telles que Cdk1
pic représente les cellules en G0/G1, le plateau représente les cellules en phase S et le dernier pic les FAUX- Il faut bien faire la différence entre les deux. Les protéines des points de contrôle empêchent
cellules en phase G2/M. d’avancer dans le cycle cellulaire pour éviter la formation de cellules filles anormales (comme p53,
La partie située avant le premier pic (sub G1) désigne des cellules ayant moins d’ADN qu’en phase p21, BUB1...) et les synchronisatrices permettent d’avancer (comme les complexes cyclines/cdk) en
G1, or la cellule en contient le minimum possible en phase G1 : ce sont donc des cellules en apoptose) assurant la progression d’une étape du cycle cellulaire qui lui est propre. En effet, chaque complexe
Lorsqu’il y a une augmentation du nombre de cellules dans une phase avant un point de contrôle on initie et stimule le déroulement d’une étape du cycle, en phosphorylant différentes cibles.
peut conclure qu’il y a blocage du cycle cellulaire au niveau de ce point de contrôle)
Ici, plus le taux de Genistein augmente plus le nombre de cellules en phase G2/M augmente (blocage Réponses exactes : B et D
au niveau du 2eme ou 3eme point de contrôle) et plus le nombre de cellule en phase sub G1 augmente
(apoptose). Question 7
BC12B : Cette immunofluorescence permet de quantifier le nombre de cellules en fonction de la A partir de vos connaissances de cours et de la figure BC12, vous pouvez dire que :
concentration en Genistein. Plus cette concentration augmente et moins il y’ a de cellules. Donc le
Genistein provoque l’apoptose cellulaire et/ou un blocage du cycle cellulaire (d’après ce panel A. D’après la cytométrie en flux, l’efficacité du Genistein semble diminuée à partir de 200 μM
uniquement). FAUX- On pourrait le croire car le nombre de cellules bloquées en phase G2/M semble diminuer.
BC12C : On voit sur le graphique que lorsque la quantité de Genistein augmente, le pourcentage de Cependant, le taux de cellules en phase sub-G1 continue d’augmenter pour ces doses. Ainsi, à forte
cellules apoptotiques augmente et ce taux devient significatif à partir de 80 μM de Genistein. dose, le Genistein augmente encore plus l’apoptose, ce qui se traduit par la diminution du nombre de
cellules préalablement bloquées en phase G2/M.
Question 6 B. Contrairement au nimbolide, le Genistein semble induire un blocage des cellules au niveau du 1er
À l’aide de vos connaissances de cours, vous pouvez dire que : point de contrôle
FAUX- Il induit un blocage des cellules au niveau du second ou du troisième point de contrôle. Encore
A. Lors de la phase G1, la cycline B couplée à la Cdk2 phosphoryle la protéine Rb ce qui permet de une fois les points de contrôle c’est par coeur bizuth ! Pour rappel car je suis sûr que vous le savez déjà
libérer l’ADN pour synthétiser les protéines de la phase S mais on ne le répète jamais assez : le premier point de contrôle se fait entre G1 et S, le deuxième entre
FAUX- Lors de la phase G1, c’est la cycline D liée aux Cdk4/6 qui jouent ce rôle. Il faut bien savoir a G2 et M et enfin le troisième se fait entre la métaphase et l’anaphase. Ici, les cellules sont bloquées en
quel moment intervient tel ou tel complexe cycline/cdk. De plus, la cycline B n’est pas associée à la phase G2/M donc le Genistein active le deuxième ou le troisième point de contrôle.
Cdk2 mais à la Cdk1. Le complexe Cycline B-Cdk1 déclenche l’entrée en mitose, et le complexe Cycline C. Le Genistein provoque l’apoptose de manière significative à partir de 160 μM
E-Cdk2 est responsable du déclenchement de la phase S et de la réplication de l’ADN. Pour retenir FAUX- Il y’ a des étoiles dès 80 μM. Donc, l’apoptose augmente de manière significative à partir de 80
l’ordre d’intervention des cyclines vous pouvez retenir : “Danser Encore Avec Bernad”. Et pour les μM de Genistein.
Cdk c’est 4/6- 2- 2-1, dans l'ordre décroissant D. A forte concentration de Genistein, il serait probable d'observer un fort taux de Polo kinase activée
FAUX- La polo kinase PLK1 est pour rappel activée lorsque la maturation des centrosomes est correcte.
Celle-ci phosphoryle CDC25c sur Ser 198 (activation). Même si aucune information ne nous est ici

19
14
donnée sur les centrosomes, il est possible que le blocage en G2/M (cf. analyse) soit due à une Analyse de la figure BC13 :
maturation incomplète des centrosomes. BC13A : Sur ce Western Blot on regarde en premier lieu l’actine qui est notre témoin de charge) On
E. Tous les items sont faux peut voir qu’on a la même quantité dans les différents puits, on peut donc continuer notre analyse)
VRAI- Et oui ça arrive parfois Ainsi on peut voir que la quantité des cyclines A et B diminue lorsque la concentration en Genistein
augmente (de manière dose-dépendante). On remarque aussi que la concentration de la protéine p21
Réponse exacte : E augmente avec l’augmentation de la concentration en Genistein. Il n’y a pas de modification de
l’expression de Cdk2 et Cdk1 (ou une très légère diminution). Tous ces résultats semblent être en
A partir des résultats précédents, les chercheurs veulent préciser le mode d’action du Genistein. Pour accord avec les résultats précédents ! Ensuite, la sécurine, une protéine du troisième point de contrôle
cela ils effectuent un Western Blot sur des cellules T24 de plusieurs protéines du cycle cellulaire dont normalement dégradée lors du passage de ce point est stable) Cela montre que le Genistein n’a pas
la cycline A, la cycline B, Cdk2, Cdk1, p21 et l’actine en fonction de la concentration en Genistein d’effet sur le troisième point de contrôle sinon son taux augmenterait. Le Genistein bloque le cycle
(figure BC13A). Ils réalisent également deux autres Western Blot sur ces mêmes cellules en utilisant cellulaire et augmente l’expression de p21, une protéine commune au premier et deuxième point de
des anticorps anti-caspases 8, 9 ou 3, anti-PARP, anti-Bax, anti-Bcl2 et anti-actine en fonction de la contrôle) Or, on a vu dans la figure précédente que le Genistein activait le deuxième ou le troisième
quantité de Genistein (figure BC13B et C). On précisera que PARP est un substrat clivé par la caspase point de contrôle) On peut donc affirmer qu’il active le deuxième point de contrôle)
3 active) Enfin, ils réalisent un co-immunoprécipitation (figure BC13D). BC13B : On sait d’après notre cours que les pro-caspases correspondent à des pro- enzymes c’est-à-
dire à des caspases sous formes inactives. Les caspases 8 (voie extrinsèque) et 9 (voie intrinsèque)
sont des caspases initiatrices, en amont de la cascade de signalisation, et ce sont ces caspases actives
qui vont cliver la pro-caspase 3 (ces voies sont à connaître +++). Ici, on remarque que le taux de pro-
caspases 8 et 9 diminue lorsqu'on augmente la quantité de Genistein. Donc le Genistein entraîne le
clivage des caspases initiatrices et provoque l’apoptose) De plus, le clivage de la pro-caspase 3 pour
une concentration élevée de Genistein témoigne de l’activation des caspases 8 et/ou 9. Enfin, le
clivage de PARP, substrat de la caspase 3 active, témoigne de l’activation de cette caspase) Et qui dit
pro-caspase 3 clivée dit… apoptose !
BC13C : On a ici la présence d’un témoin de charge qui est l’actine, on peut voir que la quantité est
la même ainsi on peut continuer notre analyse et comparer les quantités. Ce western nous montre que
lorsque l’on ajoute du Genistein, la quantité de la protéine Bax augmente et celle de Bcl-2 diminue)
Maintenant on fait le lien avec le cours: Bcl-2 est une protéine anti-apoptotique présente de manière
constitutive dans la cellule et Bax est une protéine pro-apoptotique qui n’est présente que s’il y a un
signal d’apoptose) On sait aussi que ces protéines font partie de la voie intrinsèque de l'apoptose) Du
coup si on à moins de Bcl-2 et plus de Bax, qu’est-ce qu’on a ? Apoptose !
BC13D : Ici on remarque qu’en présence de Genistein, p21 interagit avec Cdk1. Or, on sait que p21
est un inhibiteur des complexes Cycline Cdk. Ici, il bloque le complexe Cdk1- cycline B, soit le
complexe responsable de l’entrée en mitose) C’est donc cohérent avec le reste de la figure)

Question 8
A partir de vos connaissances de cours, de la figure BC13 et des figures précédentes, vous
pouvez dire que :

Figure BC13- (A) Western Blot réalisé sur des cellules T24 et utilisant des anticorps dirigés contre
A. Parmi les trois points de contrôle, le Genistein n’agit qu’au niveau du deuxième
la cycline A, la cycline B, Cdk2, Cdk1, p21 et l’actine en présence de différentes concentrations de
VRAI- Le Genistein ne provoque pas d’augmentation de la quantité de sécurine donc il n’agit pas
Genistein. On considère le témoin de charge comme valide) (B) Western Blot réalisé avec des
anticorps anti pro-caspases 8, 9, 3, anti-caspase 3 clivée et anti-PARP en présence de différentes sur le troisième point de contrôle. De plus, il augmente la quantité de p21 donc il pourrait agir sur
concentrations de Genistein. On considère le témoin de charge comme valide) (C) Western Blot des le premier ou sur le deuxième point. Cependant, la figure précédente montrait qu’il n’agissait pas
protéines Bax, Bcl2 et actine en présence de différentes concentrations de Genistein. (D) Co- sur le premier point de contrôle. Donc il agit bien uniquement au niveau du deuxième point de
immunoprécipitation réalisée à l’aide d’anticorps anti-Cdk1 en présence (+) ou en absence (-) de contrôle.
Genistein. La révélation des bandes est faite à l’aide d’anticorps anti p21et anti Cdk1. B. Aucune des caspases initiatrices n’étant modifiée, on ne peut pas déduire la voie de l’apoptose
induite par le Genistein
FAUX- Comme le taux de pro-caspase 8 et 9 diminue, on a bien une activation de ces deux caspases
par clivage. De plus, l’augmentation de Bax et la diminution de Bcl2 permet bien d’affirmer que le
Genistein active la voie intrinsèque de l’apoptose.

20
15
C. Le Genistein induit des cassures de l’ADN
VRAI- Ceci explique la surexpression de p21. En effet, on a vu que le Genistein n’agissait que sur
le deuxième point de contrôle. De plus, au niveau de ce point, p21 augmente si l’ADN présente des
cassures. Pour rappel, car on aime les rappels de cours, en cas de cassure de l’ADN (une seule
cassure étant suffisante) il y a autophosphorylation croisée des dimères nucléaire d’ATM, ATM
passe dans le cytoplasme où ATM phosphoryle MDM2 qui alors n’ubiquitynile plus p53 (on a une
augmentation de la concentration cytoplasmique de p53 qui n’est plus adressée au protéasome).
ATM phosphoryle p53 qui peut alors passer dans le noyau et agit comme régulateur Les chercheurs souhaitent en apprendre davantage sur le mode d’action du Genistein dans le
transcriptionnel, puis entraîne l’activation de la transcription du gène WAF1 (codant la protéine mécanisme d’apoptose ici mis en jeu. Ils réalisent ainsi un western blot sur de nouvelles protéines dans
p21), p21 qui a ensuite pour rôle d’inhiber les complexes cycline/Cdk. les cellules T24 (figure BC14A). Ils s'intéressent également à un nouveau composé, le LY294002 et
D. Le Genistein agit au niveau des mitochondries réalisent une cytométrie en flux (figure BC14B).
VRAI- On voit une surexpression de la protéine Bax et une diminution de Bcl2, protéines
présentent dans la membrane mitochondriale. C’est la voie intrinsèque=mitochondriale de
l’apoptose.
E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte
FAUX- cf items A, C et D.

Réponses exactes : A, C et D

Question 9
Figure BC14- (A) Western blot réalisé avec des anticorps dirigés contre le cytochrome c dans
A partir de vos connaissances de cours, de la figure BC13 et des figures précédentes, vous
l’espace intermembranaire mitochondriale (MF) et dans le cytoplasme cellulaire (CF) en fonction de
pouvez dire que : la concentration en Genistein. Le COX IV est le complexe IV mitochondrial et sert de témoin de
charge pour la partie mitochondriale) (B) Cytométrie en flux réalisée dans des cellules T24 en
A. Le Genistein induit une augmentation de la transcription de Bax de manière dose dépendante présence (+) ou en absence (-) de Genistein et de LY294002.
FAUX- On voit ici un Western Blot, on analyse donc la protéine, on ne peut pas conclure sur la
transcription seule. L’expression d’une protéine en WB est une combinaison entre la entre sa synthèse
(qui dépend de la transcription et de la traduction) et sa dégradation (qui dépend de sa stabilité et de Analyse de la figure BC14 :
sa conformation par exemple). On pourrait aussi supposer que le Genistein entraîne une meilleure BC14A : On analyse ici la quantité de cytochrome c dans la chambre externe mitochondriale (MF) et
stabilité de l’ARNm de la protéine. dans le cytoplasme cellulaire (CF). Nos témoins de charge sont OK, on peut donc faire une
B. L’induction de l’apoptose est réversible lorsque la caspase 3 est activée comparaison quantitative de nos protéines. On remarque que plus la concentration en Genistein
FAUX- Lorsque les caspases effectrices sont activées, l’apoptose y est irréversible. Il y a trois phases augmente, moins il y a de cytochrome C au niveau mitochondrial et plus il y en a dans le cytosol. On
lors de l’apoptose, ces trois phases sont présentes dans chacune des deux voies. La première phase est sait d’après le cours que la fuite de cytochrome c vers le cytosol est favorisée par la présence de
celle d’induction qui est réversible, la deuxième est celle d’exécution qui est régulable enfin la troisième protéines pro-apoptotiques telles que Bax et Bad, et ce cytochrome c permet la formation de
phase est celle de la dégradation qui est irréversible. l’apoptosome ! Cette figure confirme que le Genistein active la voie intrinsèque de l’apoptose
C. Le Genistein provoque l’interaction de Cdk1 avec p21 BC14B : Ici on a de nouveau une cytométrie en flux. Dans la condition en présence de Genistein
VRAI- En effet, il n’y a une bande qu’en présence de Genistein. Cette interaction entraîne un uniquement (2), on remarque que le nombre de cellules en phase G2/M augmente, ainsi que le nombre
blocage du cycle cellulaire. de cellules en sub-G1. On n’a rien de nouveau par rapport aux figures précédentes. En présence de
D. Le Genistein semble interagir avec les cyclines A et B, provoquant leur dégradation LY294002 seul (3), la répartition G1-S-G2/M ne semble pas modifiée) En revanche, le nombre de
FAUX- Aucune co-immunoprécipitation n’ayant été réalisée, on ne peut pas conclure sur de potentielles cellule en sub-G1 augmente) Donc LY294002 ne semble pas bloquer le cycle cellulaire, mais semble
interaction. Bien que les taux de cyclines A et B diminuent lorsque la quantité de Genistein augmente, provoquer l’apoptose) Enfin, en présence de LY294002 et de Genistein (4), on a beaucoup de cellules
cela peut être dû à de nombreux mécanismes (dégradation, moins de synthèse...) et ne prouve en rien en sub G1 (apoptose) et les cellules qui ne sont pas en apoptose sont bloquées en G2/M.
une quelconque interaction.
E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte
FAUX- cf item C Question 10
A partir de vos connaissances et de la figure BC14, vous pouvez dire que :
Réponse exacte : C
A. Tout comme le Genistein, LY294002 semble entraîner un blocage du cycle cellulaire
FAUX- En présence de LY294002 seul, la répartition des cellules entre G1, S et G2 (hauteur des pics)
ne semble pas modifiée. En revanche, LY294002 provoque l’apoptose des cellules.

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B. Une association de Genistein et de LY294002 semble être un traitement efficace contre le Question 11
cancer de la vessie) A partir de vos connaissances et de la figure BC15, vous pouvez dire que :
VRAI- L’association de ces deux traitements entraînent une grosse augmentation du nombre de
cellules en sub G1 c’est à dire en apoptose. Or c’est le but d’un traitement anti-cancéreux. A. Crest semble avoir une localisation kinétochoriale
C. En présence de Genistein, le cytochrome c sort de la chambre externe mitochondriale grâce VRAI- On sait que Bub1 et CENP-E ont une localisation kinétochoriale. Or, bien qu’on ne puisse
aux pores formés par les dimères Bax-Bax pas parler de colocalisation car les immunofluorescences sont réalisées sur des cellules différentes,
VRAI- Le western blot montre que le Genistein entraîne la sortie du cytochrome c de la chambre Crest semble avoir la même localisation que ces deux protéines.
externe = intermembranaire mitochondriale vers le cytoplasme, ce qui enclenche l’apoptose. Or B. L’eupatorine semble être un traitement anticancéreux prometteur
le cours indique que cette fuite du cytochrome c est provoquée par l’augmentation des dimères FAUX- L’eupatorine diminue ou inhibe l’expression des protéines du troisième point de contrôle. Or,
Bax-Bax qui forment des pores. ce point (comme les deux autres) permet d’éviter la transmission d’un patrimoine génétique altéré de
D. Le Cytochrome c à l’état physiologique permet de faire passer les électrons du complexe III la cellule mère aux cellules filles. Donc inhiber ce point va au contraire favoriser la prolifération
au complexe IV mitochondrial⛔ cellulaire incontrôlée et les cancers.
VRAI- Il est présent dans l’espace intermembranaire et fait le lien entre les 2 complexes. C’est C. pCENpA interagit avec Crest en absence d’eupatorine
une protéine hydrosoluble qui n’est pas encrée à la membrane et peut donc se déplacer au niveau FAUX- Il s’agit d’une immunofluorescence. On regarde uniquement la localisation des protéines mais
de la membrane interne du côté de la chambre externe. on ne peut en aucun cas conclure quant à une quelconque interaction. Il aurait fallu faire une co-
E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte immunoprécipitation.
FAUX- cf B, C et D D. En présence d’eupatorine, Bub1 perd en partie sa localisation nucléaire
VRAI- En présence d’eupatorine, Bub1 ne colocalise plus entièrement avec l’ADN. Il est plus
Réponses exactes : B, C et D diffus et a donc une localisation à la fois nucléaire et cytoplasmique.
E. Aucune des réponses ci-dessus n’est exacte
Les chercheurs terminent leur étude en étudiant un dernier composé, l’Eupatorine) Ils réalisent alors FAUX- cf A et D
plusieurs immunofluorescences en utilisant des anticorps dirigés contre les protéines Bub1 (appelée
BubR1), p-CenpA (ayant la même fonction que p-Cenp-E) et CREST en absence ou en présence Réponses exactes : A et D
d’Eupatorine (figure BC15).
Question 12
A l’aide de vos connaissances et de l’interprétation des figures précédentes, vous pouvez dire que
:

A. L’eupatorine pourrait être utilisée pour accélérer le processus de cicatrisation


FAUX- L’eupatorine inhibe le troisième point de contrôle. Donc même si elle accélère probablement la
prolifération cellulaire, il s’agit d’une molécule pro-oncogène. On ne peut donc pas émettre cette
hypothèse.
Figure BC15- Immunofluorescence réalisée sur des cellules T24 en utilisant des anticorps couplés à B. Dans le cadre du cancer de la vessie, il serait intéressant de tester sur l’Homme l’effet
des fluorochromes et dirigés contre Bub1 (BubR1), p-CenpA ou la protéine Crest, en présence thérapeutique de la Nimbolide et du Genistein combiné
d’Eupatorine ou de DMSO contrôle) VRAI- Ces deux composés bloque le cycle cellulaire et provoque l’apoptose. L’un comme l’autre
semble efficace pour diminuer le nombre de cellules cancéreuses. Donc il est envisageable que leur
Analyse de la figure BC15 : action combinée soit d’autant plus efficace. Il faudrait réaliser d’autres tests, notamment in vivo
En condition contrôle (DMSO), on remarque tout d’abord que les trois protéines testées sont mais on peut valider cette hypothèse.
localisées dans le noyau (colocalisation avec l’ADN). De plus, elles semblent s'agglomérer à des
C. Le Genistein est plus efficace que la Nimbolide pour induire l’apoptose cellulaire
endroits précis du noyau. Or, on sait que Cenp-E et Bub1 sont des protéines kinétochoriales. Comme FAUX- Aucune quantification n’as été établie pour la Nimbolide. De plus les tests ont été effectués avec
ces immunofluorescences ne sont pas réalisées dans la même cellule, on ne peut pas parler de co- des concentrations en Nimbolide et en Genistein très différentes ( 3μM max pour la Nimbolide contre
immunoprécipitation. Cependant, on peut supposer que Crest est localisée au niveau des kinétochores. 160 à 200 μM max pour le Genistein). Enfin, les tests ont été réalisés sur des cellule différentes. On ne
En présence d’eupatorine, p-CenpA disparaît complètement et Bub1 semble beaucoup plus diffus et peut donc rien affirmer ici.
beaucoup moins concentre) Or, il s’agit de protéines du troisième point de contrôle) Donc,
D. Il est fort probable qu’une action combinée du Nimbolide et de l’Eupatorine augmente l’apoptose
l’eupatorine semble inhiber ce point. La protéine Crest semble peu affecter en revanche) Ainsi, cellulaire de manière plus importante qu’en présence d’un seul de ces deux composés
l’eupatorine ne semble pas être un traitement potentiel anticancéreux. FAUX- Aucun test n’a été réalisé pour savoir si l’eupatorine provoque l’apoptose. De plus, il semble
au contraire favoriser la prolifération cellulaire.
E. Toutes les réponses sont fausses
FAUX- B est vraie

Réponse exacte : B

22
17
Diderot QUESTIONS À CHOIX UNIQUE D. La vitesse de sédimentation d'une particule est fonction de la différence entre sa densité et
celle du milieu ambiant
Question 13 VRAI-
Concernant les généralités sur la cellule, cocher la proposition exacte : E. Lors du fractionnement, les premiers éléments à sédimenter sont les ribosomes
FAUX- Ce sont les derniers, les noyaux sédimentent en 1er
A. Les protistes sont des procaryotes⛔
FAUX- les protistes sont des eucaryotes unicellulaires Réponse exacte : D
B. Les bactéries qui possèdent une paroi sont dites “gram négatives”
VRAI-la présence de la paroi empêche le colorant de rentrer dans la cellule
C. La mitochondrie est un organite dit endosymbionte Question 16
FAUX- la mitochondrie a bien été intégrée à la cellule par endosymbiose en tant que procaryote Mais Concernant les méthodes d’étude des cellules et tissus, cocher la proposition exacte :
ce procaryote s’est spécialisé par la suite et perd ce statut d’endosymbionte en devenant une
mitochondrie A. Il existe 3 types principaux de cultures primaires
D. Le réticulum endoplasmique lisse (REL) synthétise des lipides et des protéines FAUX- Il existe deux types principaux de culture primaire : les cellules flottantes et les cellules
FAUX- il synthétise des lipides, et le REG synthétise les protéines adhérentes
E. Les virus sont des petites cellules pathogènes pour l’homme B. Les lignées cellulaires sont exposées au risque de dérivation de souche
FAUX- ce sont des organismes subcellulaires ou acaryotes et ne sont, par conséquent, pas des cellules VRAI- Cela pose des problèmes de reproductibilité entre deux laboratoires différents
C. Les siRNA sont emballés dans un vecteur qui leur permet de cibler un type cellulaire
Réponse exacte : B FAUX- les siRNA sont injectés par voie intraveineuse ce qui rend difficile le ciblage d’un tissu en
particulier
D. Les cellules primaires ne sont pas sensibles à leur environnement
Question 14 FAUX- Les cellules primaires sont très sensibles à leur environnement
Concernant le cytosquelette, cocher la proposition exacte : E. La cre recombinase agit n’importe où sur le génome
FAUX- la cre recombinase va exciser le gène compris entre deux séquences LoxP
A. La polymérisation des filaments intermédiaires nécessite du GTP
FAUX- elle se fait sans consommation d’énergie Réponse exacte : B
B. Les cytokératines de type I sont des filaments intermédiaires basiques
FAUX- c’est le type 2 qui est basique
C. Chez les patients atteint d’Alzheimer, la protéine tau est anormalement phosphorylée Question 17
VRAI- Concernant le schéma suivant, cocher la proposition exacte :
D. La fimbrine et la villine permettent la formation de faisceaux larges
FAUX- elles permettent la formation de faisceaux serrés, les faisceaux larges sont solidarisés par A. La structure en B est une barrière imperméable aux petites molécules telles que l’eau
l’alpha-actinine FAUX- La structure en B est une jonction occlusive ou serrée) Elle imperméable aux MACROmolécules
E. Pendant l’endocytose, la gelsoline dégrade les filaments d’actine B. La structure en F est composée de cadhérines activées par le calcium intracellulaire
FAUX- attention cela a lieu pendant l’exocytose FAUX- on trouve en F un hémidesmosome, constitué d’INTÉGRINES +++. C’est le desmosome (en D)
qui contient des cadhérines ; activées par la liaison de calcium.
Réponse exacte : C C. La cellule représentée ci-dessus est polarisée et présente à sa surface basale des microvillosités
FAUX- elle est effectivement polarisée avec des surfaces apicale (en 1) qui comporte les microvillosités
et basale (en 3)
Question 15⛔ D. La structure en E comporte des intégrines qui reconnaissent la séquence RGD présente sur les
fibronectines
Concernant le fractionnement cellulaire, cocher la proposition exacte :
FAUX- on trouve en E une jonction GAP (composée de connexons).
A. L’utilisation du Tris-HCl en fractionnement cellulaire provoque un choc osmotique E. On trouve en E une jonction GAP qui permet le passage rapide de petites molécules d’une
FAUX- C’est le Saccharose 0,4 M qui provoque un choc osmotique cellule à l’autre
B. Une particule est soumise à 2 forces qui l’entraînent toutes les deux vers le bas VRAI-
FAUX- Le poids est bien dirigé vers le bas mais la poussée d’Archimède est dirigée vers le haut
C. Les centrifugeuses de table et les ultracentrifugeuses nécessitent d’être réfrigérées pour fonctionner Réponse exacte : E
correctement
FAUX- les centrifugeuses au sol et les ultracentrifugeuses doivent l’être

23
18
Question 18 D. Le glycocalyx se trouve sur la face interne de la membrane plasmique
Concernant l’organisation du noyau, cocher la proposition exacte : FAUX- Le glycocalyx représente la couche de glucides et se situe uniquement sur la face externe de la
A. L’épigénétique correspond à l’étude de la régulation de l’activité des gènes par modification de leur membrane plasmique
séquence nucléotidique E. Le transport actif de glucose à travers la membrane n’utilise pas toujours d’ATP
FAUX- L’épigénétique correspond à l’étude de la régulation de l’activité des gènes SANS modification VRAI- En effet le transport couplé est un type de transport actif du glucose qui n’utilise pas d’ATP
de la séquence nucléotidique de ces derniers mais seulement l’énergie du gradient électrochimique lié au sodium
B. La méthylation de l’ADN se fait au niveau des guanines des îlots CpG
FAUX- La méthylation de l’ADN se fait au niveau des CYTOSINES des îlots CpG Réponse exacte : E
C. Les histones acétyl transférases (HDAC) activent la transcription
FAUX- les histones acétyltransférases (HAT) activent la transcription
D. La méthylation des histones peut dans certains cas favoriser l’activation des gènes Question 21
VRAI par exemple la méthylation de la lysine 4 de H3 favorise l’activation des gènes en inhibant Concernant le système endomembranaire, cocher la proposition exacte :
une HDAC
E. Le promoteur MGMT est hypométhylé dans certains cancers A. Le trafic membranaire correspond à un flux non directionnel désorganisé
FAUX- le promoteur de MGMT est HYPERméthylé dans certains cancers FAUX- le trafic membranaire correspond à un flux directionnel hautement organisé
B. La protéine Sar1, liée à du GTP, est inactive et soluble
Réponse exacte : D FAUX- Sar1-GDP est inactive et soluble et Sar1-GTP est active (recrutant des sous-unités COP) et liée
à la membrane
C. Les récepteurs KDEL permettent de ramener les molécules échappées, via le transport antérograde
Question 19 FAUX- ce processus se fait via un transport rétrograde
Concernant le contrôle du cycle cellulaire, cocher la proposition exacte : D. L’élimination du phosphate du complexe hydrolase-mannose-6-phosphate se fait dans le réseau
trans-golgien
A. MAD active l’APC, cette protéine est donc présente en anaphase FAUX- cette élimination se fait dans l'endosome tardif à pH acide.
FAUX- MAD désactive l’APC, elle est donc absente en anaphase, puisque l’APC permet de passer en E. Les hydrolases acides qui prennent en charge les lipides au sein du lysosome sont les lipases
anaphase VRAI-
B. À l’anaphase, APC est phosphorylée et la sécurine est dégradée
FAUX- APC provoque l’ubiquitination de la sécurine qui va scinder la cohésine, permettant ainsi Réponse exacte : E
l’entrée en anaphase
C. MPF est l’association de CDK1 et de la cycline B, elle n’est active que lorsque la CDK1 atteint son
taux maximal Question 22
FAUX- attention, le reste est VRAI mais les CDK1 ont un taux constant dans la cellule, ce sont les Concernant les protéines mitochondriales, cocher la proposition exacte :
cyclines B qui ont leur taux qui change avec le cycle)
D. La protéine RB est codée par un gène suppresseur de tumeur et est déphosphorylée en mitose A. L’import des protéines mitochondriales se fait sous forme de polypeptides repliés, grâce à des
et en G0/G1 protéines chaperonnes
VRAI- la protéine Rb phosphorylée est un frein à l’entrée en phase S FAUX- justement, les protéines ne doivent pas être repliées (actives), les protéines chaperonnes ont
E. Le complexe CDK1 + cycline B a pour substrats de phosphorylation les histones H2 et les laminines pour rôle de maintenir ces polypeptides dépliés.
FAUX- ses substrats sont les histones H1 et les lamines B. 90% des protéines mitochondriales sont synthétisées par les mitoribosomes
FAUX- 10% des protéines mitochondriales sont synthétisées par les mitoribosomes.
Réponse exacte : D C. 13 des protéines de la chaîne respiratoire (OXPHOS) sont synthétisées par les mitoribosomes
VRAI- l’ADN mitochondrial code pour 2 ARN ribosomiques, 22 ARN de transfert et 13 protéines
de la chaîne respiratoire.
Question 20 D. L’import des protéines dans une mitochondrie se fait pendant leur traduction
Concernant la membrane plasmique, cocher la proposition exacte : FAUX- l’import est post-traductionnel.
E. Le signal d’import des protéines mitochondriales est situé à l’extrémité C-ter protéique
A. Les lipides représentent environ 50% de la masse membranaire contre 40% pour les protéines FAUX- le signal d’import est situé en N-ter pour les protéines de la mitochondrie.
FAUX- C’est l’inverse ce sont les protéines qui représentent 50% de la masse et les lipides 40%.
B. La présence de cholestérol rend la membrane plus fluide Réponse exacte : C
FAUX- Il la rend plus rigide et moins perméable
C. La phosphatidyl sérine se trouve majoritairement sur la face interne ce qui donne la charge positive
FAUX- Cette molécule porte une charge négative et se situe sur la face interne de la membrane

24
19
Question 23 B. Lors de l’activation du récepteur muscarinique par l’acétylcholine, la sous-unité α active les canaux
On possède deux embryons, on injecte du Tsh3MO dans la région dorsale pour l’embryon 1 et potassiques
dans la région ventrale pour l’embryon 2, on observe : FAUX c’est le complexe β-γ qui se fixe sur le canal potassique pour l’activer
C. La phospholipase C clive PIP2 en diacylglycérol cytosolique et en IP3 membranaire
A. Une dorsalisation des deux embryons car cette molécule n’a pas d’impact sur le développement du FAUX- c’est l’inverse : le DAG est membranaire tandis que l’IP3 est cytosolique
système nerveux D. La liaison d’un photon sur la rhodopsine la fait passer d’une configuration trans-rétinal à une
FAUX- Tsh3MO inhibe l’effet de Tsh3 qui permet la dorsalisation Donc : configuration cis-rétinal
● Pas de Tsh3 dans la région dorsale (par action de la Tsh3MO) > pas de dorsalisation FAUX- la rhodopsine passe d’une configuration cis-rétinal à une configuration trans- rétinal car c’est
● Pas de Tsh3 dans la région ventrale (situation normale) > dorsalisation, dvpt normal en trans-rétinal qu’elle active la transducine (protéine Gt)
=> De ce fait, dorsalisation de l’embryon 2 et ventralisation de l’embryon 1 E. La bactérie Vibrio Cholerae entraîne un blocage de l’hydrolyse de la sous-unité α qui aboutit
B. Aucune dorsalisation, car cette molécule inhibe le développement des embryons peu importe son à une augmentation de l’AMPc
lieu d’injection VRAI- La sous-unité α est alors activée en permanence, entraînant in fine une augmentation de
FAUX- Il n’y a pas de diffusion entre le compartiment ventral et dorsal, donc pas le même effet si injecté l’AMPc
en ventral (développement normal, pas d’effet) ou en dorsal (ventralisation par blocage de Tsh3)
C. Une dorsalisation pour l’embryon 1 et une ventralisation pour l’embryon 2 Réponse exacte : E
FAUX- C’est l’inverse
D. Tsh3MO aura une action dorsalisante dans l’embryon 1
FAUX- l’embryon 1 est ventralisé et l’embryon 2 a un développement normal Question 26
E. Les cellules réceptives à l’action de Tsh3 sont situées dans la région dorsale de l’embryon Concernant la sécrétion de neurotransmetteurs par exocytose dans les neurones, cocher la
VRAI- la dorsalisation est inhibée seulement par l’injection de Tsh3MO en région dorsale > les proposition exacte :
cellules réceptives à Tsh3 sont donc uniquement en région dorsale)
A. Ce type d’exocytose joue un rôle primordial dans le renouvellement de la membrane plasmique
Réponse exacte : E FAUX- la sécrétion de neurotransmetteurs est un exemple d’exocytose régulée, or c’est l’exocytose
constitutive qui permet le renouvellement membranaire
B. Elle est à l’origine d’une diminution de surface de la membrane synaptique
Question 24 FAUX- l’exocytose est à l’origine d’une augmentation de la surface membranaire
Concernant les médiateurs de signalisation, cocher la proposition exacte : C. Le signal déclenchant l’exocytose du neurotransmetteur est un efflux d’ions calcium
FAUX- c’est l’influx d’ions calciums qui est responsable de l’exocytose
A. Les cytokines agissent via la mode endocrine, à une vitesse lente D. La formation de nouvelles vésicules de sécrétion peut se faire par endocytose ou bien à partir
FAUX- les cytokines agissent rapidement via la signalisation autocrine de l’endosome précoce
B. Les hormones dérivées de lipides peuvent être impliquées dans l’agrégation plaquettaire⛔ VRAI- la membrane de la vésicule néoformée provient de la membrane de l’endosome précoce ou
VRAI- exemples des prostaglandines de la membrane synaptique
C. L’insuline est une hormone soluble peptidique synthétisée par le pancréas E. Les neurotransmetteurs sont stockés dans l’endosome précoce
FAUX- l’insuline fait plus de 50 AA, c’est donc une hormone protéique FAUX- ils sont stockés dans les vésicules sécrétoires
D. La fixation d’un même médiateur sur un même récepteur induit toujours la même réponse
FAUX- la réponse peut varier selon le type de cellule qui porte le récepteur Réponse exacte : D
E. Les gaz dissous possèdent des récepteurs car ils ne traversent pas librement la membrane
FAUX- les gaz dissous traversent librement la membrane et agissent par diffusion locale
Question 27
Réponse exacte : B Concernant les mécanismes de mort cellulaire, cocher la proposition exacte :

A. L’apoptose entraîne une vacuolisation du cytoplasme


Question 25 FAUX- L’apoptose n’entraîne JAMAIS de vacuolisation cytoplasmique
Concernant les récepteurs couplés à une protéine G, cocher la proposition exacte : B. Les cellules en nécrose sont IP positives et parfois annexine V positives
VRAI- L’IP étant chargé il ne pénètre pas les cellules qui ont une membrane intacte or les cellules
A. La protéine Gq agit sur la GMPc phosphodiestérase en nécrose ont percé leurs membrane, l’annexine V ne dépend pas de l’état de la membrane elle
FAUX- la protéine Gq active la phospholipase C, la GMPc phosphodiestérase est activée par la protéine se liera dans tous les cas aux phosphatidyl sérine
Gt C. L’activation de la voie extrinsèque permet la formation du complexe Apaf1/Cytochrome C
FAUX- L’activation de la voie extrinsèque permet la formation du complexe DISC (Death Inducing
Signaling Complex)

25
20
D. Un nombre important de dimère de BAX favorise la prolifération des cancers Question 30
FAUX- Les dimères BAX sont pro-apoptotiques or les cellules cancéreuses échappent à l’apoptose, en Concernant les méthodes d’étude, cocher la ou les propositions exactes :
cas de cancer c’est BCL qui est surexprimé
E. Lors de l’apoptose, les caspases 6 ont pour rôle de couper l’ADN en fragments A. Les mitochondries ont un coefficient de sédimentation plus élevé que les lysosomes
FAUX- les caspases 3 coupent l’ADN et les caspase 6 dégradent les lamines VRAI-
B. La composition qualitative et quantitative en ADN peut être un critère pour identifier les
Réponse exacte : B cellules et les trier
VRAI-
C. La technique du Western-blot permet l'identification d'une protéine
Diderot QUESTIONS À CHOIX MULTIPLES VRAI-
D. Les fragments membranaires ne sont pas séparés par gradient de densité mais grâce à la présence de
Question 28⛔ marqueurs spécifiques
Concernant les tissus animaux, cocher la ou les propositions exactes : FAUX- Le gradient de densité + les marqueurs spécifiques permettent la séparation des fragments
membranaires
A. Les érythrocytes ont un rôle dans la coagulation du sang E. Le cytomètre de flux se compose de 4 parties : un réseau fluidique, un rayon laser, un banc optique
FAUX- Les globules rouges (érythrocytes) ont un rôle dans le transport de l’O2 et du CO2 et un microprocesseur
B. Les fibroblastes sont impliqués dans la production d'une force mécanique FAUX- Il se compose de 3 parties, le rayon laser fait partie du banc optique
FAUX- les fibroblastes sont impliqués dans la création d'une matrice souple et la réparation du tissu
lésé Réponses exactes : A, B et C
C. Les cellules cartilagineuses créent une matrice rigide formant le cartilage
FAUX- les cellules cartilagineuses créent une matrice déformable formant le cartilage
D. Les cellules épithéliales peuvent avoir un rôle dans la production de mucus Question 31
VRAI- certaines cellules épithéliales jouent un rôle dans la sécrétion notamment de mucus Concernant les manipulations génétiques, cocher la ou les propositions exactes :
E. La polarisation cellulaire du neurone implique des dendrites qui réceptionnent l'information
VRAI- attention à ne pas confondre axone (envoi de l’info) et dendrite A. L’insuline n’est plus exprimée dans les muscles des souris MIRKO
FAUX- les souris MIRKO sont KO pour le gène du récepteur à l’insuline et non celui de l’insuline
Réponses exactes : D et E B. Le KO conditionnel permet l’élimination d’un gène dans un tissu, un organe ou un groupe de
cellules spécifiques
FAUX- Il permet l’élimination d’un gène à partir d’un stade du développement donné
Question 29 C. La culture des lignées cellulaires est considérée comme facile car elles échappent à tout
Concernant le cytosquelette, cocher la ou les propositions exactes : phénomène de sénescence
VRAI-
A. Il existe 6 à 8 gènes qui codent pour les tubulines des microtubules D. La stratégie “CRE-LOX” permet l’excision d’un gène compris entre 2 séquences loxP
VRAI- il y a une conservation phylogénique : 6 à 8 gènes codent pour chacun des monomères VRAI-
B. Le taxol bloque l’activité des filaments intermédiaires à l’extrémité positive E. Les souris MIRKO stockent plus de triglycérides dans leur tissu adipeux et deviennent
FAUX- le taxol est utilisé pour les microtubules, de plus les filaments intermédiaires ne sont pas obèses
polarisés VRAI-
C. Dans le cil, les microtubules sont reliés à la base à un microtubule de 9 triplets
VRAI- Réponses exactes : C,D et E
D. L’actine β est spécifique des cellules musculaires
FAUX- L’actine α est spécifique aux cellules musculaires tandis que l’actine β est érythrocytaire
E. La tropomoduline coiffe l’actine grâce à la tropomyosine Question 32
VRAI- Concernant les jonctions cellulaires et les intégrines, cocher la ou les propositions exactes :

A. Les jonctions occlusives sont situées au pôle basal de la cellule


Réponses exactes : A, C et E
FAUX- Elles sont situées au pôle apical afin d’assurer l’étanchéité entre les deux pôles
B. La E-Cadhérine se lie à la N-Cadhérine dans les jonctions adhérentes
FAUX- Les cadhérines se lient toujours aux cadhérines du même type, on parle de liaison homophile

26
21
C. Les desmosomes se lient aux filaments intermédiaires dans les cellules
VRAI- Question 35
D. Les jonctions communicantes peuvent être mises en cause dans les tumeurs du larynx Concernant la membrane plasmique, cocher la ou les propositions exactes :
VRAI-
E. La fixation de l’intégrine à la MEC nécessite la reconnaissance du motif RGD A. Les protéines membranaires assurent les mouvements cellulaires
VRAI- VRAI- Elles assurent par exemple la formation de pseudopodes qui permettent à la cellule de se
déplacer
Réponses exactes : C, D et E B. Les radeaux lipidiques ont la même composition que le reste de la membrane
FAUX- Les protéines des radeaux lipidiques sont différentes de celles du reste de la membrane
C. Le glycocalyx n’intervient pas dans la réponse immunitaire
Question 33 FAUX- le glycocalyx joue un rôle dans la reconnaissance cellulaire qui comprend l’histocompatibilité
Concernant l’organisation du noyau, cocher la ou les propositions exactes : et la réponse immunitaire
D. Les lipides et les protéines assurent la compartimentation
A. Les lamines A et C sont des protéines fibreuses farnésylées et libres dans le nucléoplasme FAUX- seuls les lipides assurent la compartimentation
FAUX- les Lamines A et C sont non farnésylées. Le reste est VRAI. E. Les transporteurs subissent un changement de conformation pour fonctionner
B. La Progéria est une maladie autosomale dominante due à une mutation de la lamine A VRAI-
VRAI- elle est aussi appelée syndrome de Werner
C. Le nucléosome est formé de 4 histones : H2A, H2B, H3, H4 Réponses exactes : A et E
FAUX- il est composé de 8 histones (2 copies des 4 histones nommés)
D. Le niveau 3 de compaction de la chromatine consiste en la formation de boucle de 10 000 à
100 000 paires de bases Question 36
VRAI- Concernant le système endomembranaire, cocher la ou les propositions exactes :
E. L’hétérochromatine est répartie à la périphérie du noyau pendant l’interphase A. Les vésicules recouvertes de COP-II transitent du RE vers le Golgi
VRAI- VRAI-
B. Lors de leur synthèse, les protéines nucléaires ne passent pas par le système
Réponses exactes : B, D et E endomembranaire
VRAI-
C. Le REG est impliqué dans la détoxification de l’organisme
Question 34 FAUX- C'est le REL
Concernant le cycle cellulaire, cocher la ou les propositions exactes : D. La présence de protéines motrices permet le déplacement des vésicules le long des filaments
intermédiaires
A. On observe une rupture de l’enveloppe nucléaire durant la prophase FAUX- C'est le long des microtubules
VRAI- E. Les protéines peuvent être glycosylées dans le RE ou dans le Golgi
B. L’ubiquitination de la sécurine permet la séparation des chromatides durant l’anaphase VRAI-
VRAI- Durant l’anaphase, l’APC (anaphase promoting complex) va ubiquitiner la sécurine)
Cette dernière est liée à la séparase et l’inhibe) Une fois la sécurine ubiquitinée, la séparase va Réponses exactes : A, B et E
pouvoir scinder la cohésine qui maintenait les deux chromatides sœurs associées.
C. La phosphorylation des substrats nucléaires de MPF est nécessaire au déclenchement de la Question 37
mitose Concernant le peroxysome, cocher la ou les propositions exactes :
VRAI- Le MPF (mitosis promoting factor) est composé de CDK1 de cycline B qui vont
phosphoryler les histones H1 et les lamines (filaments intermédiaires du noyau) pour permettre A. Le peroxysome ne possède pas d’ADN ni de ribosomes
respectivement la compaction de la chromatine et la rupture de l’enveloppe nucléaire) VRAI- Pas d’ADN, pas de génome, pas de ribosome
D. pRb est une protéine déphosphorylée en fin de G1 B. La catalase produit le H2O2 et l’oxydase le décompose
FAUX- pRb est déphosphorylée en mitose et en début de phase G1 mais est phosphorylée en fin de FAUX- C’est l’inverse (petit mémo : catalase fait du catabolisme donc destruction)
phase G1 C. La plaque marginale est épaisse et se trouve en périphérie
E. Une lésion de l’ADN sans induction de p53 est silencieuse VRAI-
FAUX- S’il y a lésion de l'ADN et pas d’induction de p53, il y a réplication de l'ADN lésé et donc D. Le peroxysome peut, entre autres, synthétiser du phénol et de l’acide formique
risque de cancer. FAUX- Le peroxysome peut synthétiser du peroxyde d’hydrogène et oxyder certaines substances telles
que le phénol et l’acide formique
Réponses exactes : A, B et C

27
22
E. Le peroxysome provient du bourgeonnement du réticulum endoplasmique granuleux Question 40
FAUX- ATTENTION il vient du bourgeonnement du RE lisse pas du granuleux Concernant les récepteurs et médiateurs, cocher la ou les propositions exactes :

Réponses exactes : A et C A. La liaison de l’acétylcholine à son récepteur muscarinique entraîne la diminution de la


fréquence cardiaque
VRAI-
Question 38⛔ B. Suite à son activation, la protéine Gq se fixe à la phospholipase C et permet le clivage d’IP3 en
Concernant le développement des muscles squelettiques, cocher la ou les propositions exactes : deux
FAUX- Son activation permet le clivage de PIP2 en deux qui va permettre la production de seconds
A. La protéine FGF6 est visible sur western blot messagers : IP3 et DAG
VRAI- C. La désensibilisation de la protéine G est un processus irréversible de diminution de l’amplification
B. À J7, dans la lignée C2C12, on observe une absence de différenciation des cellules musculaires FAUX- C’est un processus réversible
FAUX- Dans la lignée C2C12, il n’y a pas d’expression intrinsèque de FGF6 (protéine qui entraîne D. Les récepteurs membranaires couplés à une enzyme possèdent un site catalytique extracellulaire
une diminution de l’expression des marqueurs de différenciation) donc on observe une différenciation FAUX- Ils possèdent un site de liaison extracellulaire (pour le ligand) et un site catalytique
des cellules musculaires à J7 intracellulaire
C. À J7, dans la lignée C2CF6, on observe une différenciation des cellules musculaires E. Afin de bloquer la prolifération cellulaire dans les cancers, on peut augmenter l’activité
FAUX- dans la lignée C2CF6, la protéine FGF6 est exprimée et ainsi on observe une absence de GTPasique
différenciation des cellules musculaires à J7 VRAI- Afin de permettre l’hydrolyse du GTP en GDP pour inactiver la protéine G-Ras
D. La protéine SU5402 permet la différenciation des cellules musculaires
VRAI- SU5402 est un inhibiteur de FGF6 et permet ainsi la différenciation des cellules Réponses exactes : A et E
musculaires
E. MDR1 pourrait avoir pour rôle de protéger les cellules contre l’apoptose
VRAI- Question 41
Concernant l’endocytose, cocher la ou les propositions exactes :
Réponses exactes : A, D et E
A. Les vésicules d’endocytose sont recouvertes de cavéoline
FAUX- Elles sont recouvertes de clathrine) Seul un type de vésicules formées par pinocytose utilise la
Question 39 cavéoline)
Concernant la communication intercellulaire, cocher la ou les propositions exactes : B. L’association de v-SNARE et de t-SNARE se fait grâce au complexe trans-SNARE qui comprend
la protéine NSF
A. Un récepteur nucléaire possède plusieurs domaines, parmi lesquels le domaine E qui permet FAUX- C’est SNAP (x2) qui fait partie du complexe trans-SNARE) NSF est une protéine de
la fixation du ligand dissociation du complexe)
VRAI- C. L’arrimage de la vésicule est facilité par le Rab-GTP présent sur la vésicule et de l’effecteur
B. Le récepteur nucléaire inactif est lié à des PAR qui masquent le doigt de zinc et la séquence HRE Rab à la membrane cible
FAUX- les PAR masquent le doigt de zinc et la séquence NLS VRAI- Une fois que l’arrimage a eu lieu le Rab-GTP se détache et devient du Rab- GDP inactif
C. Après activation et importation dans le noyau, le récepteur nucléaire va se dimériser et se dans le cytosol. Puis le cycle peut recommencer.
D. La pinocytose est un type d’endocytose pouvant être constitutive ou régulée par un signal
fixer sur le HRE de l'ADN
VRAI- extracellulaire
VRAI-
D. Lorsqu'un récepteur nucléaire est inactif, il se trouve nécessairement dans le cytoplasme pour
E. Le VIH peut entrer dans les lymphocytes par endocytose grâce à une protéine de fusion se fixant
rejoindre le noyau dans un 2nd temps
au CD4
FAUX- par exemple, le récepteur de l'hormone thyroïde à son récepteur inactif dans le nucléoplasme
FAUX - Le VIH fusionne avec la membrane cellulaire mais il n’y a PAS de vésicule, ce n’est donc pas
E. Certaines protéines synthétisées grâce à l'activation des récepteurs nucléaires, sont des
une endocytose mais bien une voie alternative
facteurs de transcription
VRAI-
Réponses exactes : C et D
Réponses exactes : A, C et E

28
23
Question 42
Concernant l’apoptose, cocher la ou les propositions exactes :

A. Il est plausible que la cellule 2 subisse un gonflement irréversible du cytoplasme


VRAI - Le gonflement du cytoplasme se produit dans les cellules en nécrose) C’est une cellule en
nécrose car on observe de l’IP dans le cytoplasme
B. Dans la cellule 3, l’ADN est clivé en fragments de 180 à 200 paires de bases
VRAI -C’est une caractéristique biologique des cellules en apoptose) Elle a des phospholipides
de type phosphatidyl sérine externalisés (donc annexin-V positive) et sa membrane plasmique ne
laisse pas entrer l’IP
C. Les protéines BCL sont des protéines pro-apoptotiques
FAUX - BCL favorise la survie cellulaire
D. P53 est une protéine pro-apoptotique
VRAI-
E. La cellule 1 est une cellule en nécrose
FAUX- C’est une cellule vivante, elle est annexin-V négative et l’IP (iodure de propidium ne peut pas
y rentrer)

Réponses exactes : A, B et D

29
24
EXERCICE

Pour chaque question, il peut y avoir une ou plusieurs réponse(s) exacte(s). Vous indiquerez la ou
les réponse(s) exacte(s).
Association pour l’Accès Santé – Université Paris Cité
Année Universitaire 2022-2023 Le syndrome de Hutchinson-Gilford, ou progéria, est une maladie génétique rare induisant un
vieillissement prématuré chez les patients. Les symptômes apparaissent entre 18 et 24 mois, et se
Examen Blanc PASS caractérisent notamment par une ostéolyse et une alopécie, mais surtout une athérosclérose réduisant
l’espérance de vie des patients à 13 ans en moyenne. Cette maladie est caractérisée par des mutations
2020-2021 sur le gène LMNA, codant pour les lamines A et C. La lamine A est synthétisée à partir d’un précurseur,
UE 3 : Biologie cellulaire la prélamine A, qui dispose d’un motif CaaX en C-terminal, permettant sa farnésylation (C, cystéine ; a
: acides aminés aliphatiques ; X : une variété d’acides aminés). Ce précurseur subit de nombreuses
Durée de l’épreuve : 1h30 modifications post- traductionnelles : il est tout d’abord farnésylé (ajout d’un groupement farnésyl) sur
sa cystéine, puis est en partie clivé sur ses 3 derniers acides aminés. Il est ensuite méthylé et clivé à
A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE nouveau, cette fois sur ses 15 derniers acides aminés par la métalloprotéase Zmpste24. La progéria est
Vérifiez que les informations saisies sur votre grille QCM sont correctes : causée par une délétion de 50 acides aminés près de l’extrémité C-terminale du gène LMNA, incluant
nom, prénom, et numéro étudiant. notamment le site de clivage de Zmpste24. La lamine reste donc farnésylée en C-terminal (Figure
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits car chaque BC1A- C).
question comporte une ligne de droit au remords.
Seule l’utilisation du stylo à bille noir est autorisée pour cocher les grilles. Des études récentes s’intéressent à l’effet de la farnésylation de la lamine A sur les cellules, afin de
trouver des pistes thérapeutiques potentielles. Dans un premier temps, les chercheurs décident d’étudier
INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES les effets de l’accumulation de différentes formes de lamine A dans les cellules. Pour cela, ils
▪ Les questions sans réponse seront considérées comme nulles. construisent différents vecteurs contenant soit la GFP-progerin (la forme de lamine A exprimée lors de
▪ Une grille QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve. la progéria où le site de reconnaissance de Zmpste24 est absent), soit la GFP-lamin A-UC (un mutant
▪ Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies. lamine A où site Zmpste24 est muté et donc inactif), soit la GFP-lamin A-WT (une forme non mutée de
▪ Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe. lamine A) puis les transfectent dans des cellules HeLa. Ils réalisent ensuite des observations en
▪ Toute fraude ou tentative de fraude fera l'objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92- microscopie de fluorescence (Figure BC1D) et un western blot sur ces cellules (Figure BC1E).
657 du 13 juillet 1992). Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa
provenance constitue une fraude.
▪ Les calculatrices ne sont pas autorisées
▪ Aucun candidat n'est admis à quitter la salle d'examen avant la fin de l'épreuve.

RECOMMANDATIONS SPÉCIFIQUES À L’ÉPREUVE

INFORMATIONS SUR L'ÉPREUVE


Le sujet contient 21 pages numérotées de 1 à 21 et comporte 32 questions.
Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet.

30
1
Question 2.
A partir des informations acquises en cours et de la figure BC1 vous pouvez dire que :

A- Les patients atteints de progéria possèdent des cellules avec une membrane plasmique déformée
B- Lors de la maturation normale des lamines A, la métalloprotéase Zmpste24 clive l’équivalent de
37 kDa d’acides aminés
C- La lamine A, dans les conditions normales, interagit avec la lamine B le long de l’enveloppe
nucléaire
D- Le phénotype de la progéria pourrait provenir de la rétention du groupement méthyl lors de la
maturation anormale de la lamine A
E- Toutes les réponses sont fausses

Ces résultats poussent les scientifiques à se demander si le fait d’inhiber la farnésylation des différents
mutants de la lamine A constituerait une piste thérapeutique potentielle. Ils décident d’inhiber la
farnésylation en créant des mutants subissant une délétion de leur site de reconnaissance de Zmpste24
et une mutation ponctuelle transformant la cystéine destinée à être farnésylée par une sérine (Figure
BC2 A-B). Après avoir transfecté ces mutants au sein de cellules HeLa, ils réalisent des observations en
microscopies de fluorescence sur celles-ci (Figure BC2C), avant de quantifier la proportion de noyaux
anormaux détectés (Figure BC2D).

Figure BC1- Modifications post- traductionnelles subies par la lamine A dans des conditions normales
(A), de progéria (B), et au sein de cellules où le site de reconnaissance de Zmpste24 est muté (C).
Observation en microscopie de fluorescence des cellules transfectées par les protéines de fusion GFP-
lamin A-WT, GFP- progerin et GFP-lamin A-UC (D). Western Blot réalisé sur ces mêmes cellules
transfectées, les anticorps utilisés pour la révélation sont notés à gauche de la figure. La flèche indique
les protéines transfectées. Mock représente une condition où les cellules ont été transfectées par un
vecteur vide. Les poids moléculaires sont notés à droite de la figure et s’expriment en kDa (E). Images
de noyaux normaux (1) et anormaux (2- 6) observés en microscopie de fluorescence dans les cellules
exprimant la GFP- Progerin (F).

Question 1.
A partir des informations acquises en cours, vous pouvez dire que :

A- Les lamines appartiennent à la famille des filaments intermédiaires qui participent à l’architecture
de la cellule
B- La phosphorylation des lamines conduit à la dissociation de la membrane nucléaire
C- Les lamines, associées aux protéines de charpente, font parties de la matrice nucléoplasmique
D- Un tag fusionné à une protéine ne modifie généralement pas la fonction de celle-ci
E- Toutes les réponses sont exactes

31
2
Les scientifiques se demandent désormais si le fait d’inhiber la farnésylation n’aurait pas des effets
secondaires sur les cellules. En effet, la lamine A n’est pas la seule lamine subissant ce processus. Ainsi,
les lamines B1 et B2 sont également des protéines farnésylées, mais contrairement à la lamine A, elles
restent farnésylées dans la cellule. Les scientifiques décident donc d’approfondir leurs recherches
concernant l’effet d’une inhibition de la farnésylation de ces protéines sur les cellules. Pour cela, ils
traitent une lignée de fibroblastes humains normaux (BJ-5ta) à l’aide de concentrations croissantes de
L744,832 (une FTI Farnesyl transferase Inhibitors molécule connue pour inhiber la farnésylation)
pendant 48 heures, puis réalisent un western blot, qu’ils révèlent à l’aide d’anticorps ciblant les lamines
A, B1 et B2 (Figure BC3A). Ils réalisent ensuite la même expérience en présence de cycloheximide, un
inhibiteur de la synthèse protéique, dans des cellules traitées ou non par 2,5 mM de L744,832 (Figure
BC3B), et analysent au cours du temps l’effet de 2,5 mM de L744,832 sur ces cellules (Figure BC3C).
Enfin ils transfectent un mutant de la lamine B2 où la séquence permettant sa farnésylation a été
modifiée, puis réalisent un western blot après avoir incubé ces cellules avec 2,5 mM de L744,832
(Figure BC3D).

Figure BC2- Schémas représentant les modifications post traductionnelles subies par la lamine A mutée
retrouvée chez un patient atteint de progéria (A), ainsi que chez le mutant où la cystéine a été remplacée
par une sérine, et où le site de reconnaissance de Zmpste24 a été supprimé (B). Images de microscopie
de fluorescence réalisées sur des cellules HeLa après transfection des différents mutants GFP-Lamine
A-WT (1), GFP-progérin (2), GFP- lamin A-UC (3), puis ces mêmes mutants où la cystéine a été
remplacée par une sérine (4-6) (C). Quantification de la proportion de noyaux anormaux dans ces mêmes
cellules (D).
Figure BC3- Western blots réalisés dans des cellules BJ-5ta, révélés à l’aide d’anticorps dirigés contre
Question 3. les lamines A (LA), C (LC), B1 (LB1) et B2 (LB2), en présence de concentrations croissantes de
A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez dire que : L744,832 (A), de 2,5 mM de L744,832 et de cycloheximide (CHX) (B), de 2,5 mM de L744,832 avec
un suivi de 72 heures (C), ou de 2,5 mM de L744,832 après transfection d’un mutant de la lamine B2
A- L’inhibition de la farnésylation de la lamine A pourrait constituer une piste de traitement de la
où la séquence permettant sa farnésylation a été supprimée (CVM) (D). On considère que les témoins
progéria
de charge sont validés. preLB2 et preLA correspondent respectivement aux précurseurs de la lamine B2
B- L’expression du mutant Uncleavable C → S ne semble pas entraîner d’anomalie nucléaire
et de la lamine A.
C- Le groupement SIM semble avoir une importance capitale dans la fonction architecturale des
lamines
D- La surexpression de Zmpste24 pourrait être envisagée chez des patients atteints de progéria
E- Toutes les réponses sont fausses

32
3
Question 4.
A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez dire que :

A- Les FTI agissent de manière temps et dose dépendant


B- La lamine B1 n’est pas sensible aux FTI car on ne met pas en évidence son précurseur sur le
western blot
C- La farnésylation des lamines A semble indispensable aux clivages nécessaires à sa maturation
D- Sachant que les FTI retirent le groupement farnésyl des lamines B2, il est incohérent que la
preLB2 soit plus lourde que la LB2
E- Toutes les réponses sont fausses

Question 5.
A partir des informations acquises en cours et de la figure BC3, vous pouvez dire que :

A- Les FTI n’affectent pas les protéines pendant leur maturation


B- Il est probable que le précurseur preLB2 observé soit en fait un fragment protéique issu du clivage
de la lamine B1
C- On retrouverait probablement une accumulation de preLA au sein des cellules transfectées à l’aide
d’un plasmide permettant l’expression de mutant CVM
Figure BC4- Immunofluorescences réalisées sur des cellules BJ-5ta à l’aide d’anticorps dirigés contre
D- 72 heures après l'administration de 2,5 mM de FTI, on retrouve deux fois moins de lamine B1 par
la lamine B2 (LB2), les lamines A et C (LA/C) et la prélamine A (preLA) (A). Quantification de
rapport à la condition contrôle
l'intensité de fluorescence au sein de l’enveloppe nucléaire (B) et du nucléoplasme (C) en fonction des
E- Aucune des réponses n’est exacte
différents immunomarquages. Les flèches en A représentent un noyau en forme de donut, signe
d’anomalies mitotiques. *, **, *** : différence significative entre les différentes conditions testées.
Après avoir étudié les effets de l’inhibition de la farnésylation sur les différentes formes de lamines, les
scientifiques décident de s'intéresser à l’impact de cette inhibition sur la localisation de ces lamines au
Question 6.
sein des cellules BJ-5ta. Pour cela, ils réalisent des immunofluorescences à l’aide d’anticorps ciblant la
A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez dire que :
lamine B2, les lamines A et C, et la prélamine A (Figure BC4A), puis quantifient l’intensité de
fluorescence au sein de l’enveloppe nucléaire (Figure BC4B) et du nucléoplasme (Figure BC4C), en A- La répartition de preLA au sein du noyau est différente de celle de LA
présence ou non de 2,5 mM de L744,832. B- L’accumulation de précurseurs de lamines au sein des cellules induit des anomalies mitotiques au
sein de celles-ci
C- Après traitement pas les FTI, la prélamine A se trouve majoritairement dans le nucléoplasme
D- L’ajout de FTI ne semble pas avoir de conséquence sur la localisation des lamines A et C
E- Toutes les réponses sont fausses

Des études précédemment menées ont montré que l’introduction d’inhibiteurs de la farnésylation dans
différents types cellulaires semblait avoir un impact sur l’apoptose et l'arrêt du cycle cellulaire. Suite à
ces résultats, les scientifiques décident d’étudier l'effet des inhibiteurs de la farnésylation sur la
prolifération cellulaire. Ainsi, ils incubent des cellules avec 2,5 mM de L744,832, ou de l’ionofarnib, un
autre FTI, puis quantifient la prolifération de celles-ci (Figure BC5).

33
4
A la suite de ces résultats, une autre équipe de chercheurs décide d’étudier les mécanismes impliquant
les lamines dans la prolifération. En effet, le gène LMNB1, codant la lamine B1, est régulé par le facteur
de transcription E2F, qui est connu pour permettre la transcription de gènes favorisant la prolifération
cellulaire. Ainsi, les auteurs transfectent un shARN dirigé contre la lamine B1 au sein de cellules WI-
38. Un shARN a le même rôle qu’un siARN mais contrairement aux siARN qui sont introduits
directement dans la cellule, la séquence du shARN est introduite dans un plasmide qui sera transfecté
dans les cellules où le shARN s’exprimera. Ils réalisent ensuite un western blot sur les lysats cellulaires
(Figure BC6A), à l’aide d’anticorps dirigés contre les lamines B1, B2, A et C, puis ils quantifient le
nombre de cellules (Figure BC6B). Ils testent la positivité des différentes cellules au BrdU, une
molécule connue pour s’incorporer au sein de l’ADN uniquement lors de la réplication, au SAHF et au
SA-β-gal, des marqueurs de la sénescence des cellules (Figure BC6C). Enfin, ils analysent les
transcritsLMB1 codant la lamine B1, TP53 codant p53, et CDKN1A (également appelé Waf-1) codant
p21, un effecteur de p53 qui peut ralentir le cycle cellulaire, pendant trois jours après la transfection d’un
siARN dirigé contre la lamine B1 (Figure BC6D).

Figure BC5- Etude au cours du temps de la prolifération de fibroblastes humains normaux (BJ5ta), de
fibroblastes issus de patients atteints de progéria (HGPS), et de fibroblastes pulmonaires (WI-38),
traitées (□) ou non (◇) par 2,5 mM d’inhibiteurs de la farnésylation.

Question 7.
A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez dire que :

A- L’inhibition de la farnésylation des différentes lamines ralentit la prolifération cellulaire


B- Un traitement reposant sur l’utilisation de FTI aura très probablement peu d’effets secondaires
C- La progéria est une maladie autosomique dominante
D- Il est incohérent que la modification du processus de maturation des lamines entraîne un
ralentissement de la prolifération cellulaire
E- Toutes les réponses sont exactes Figure BC6- Western blot réalisé sur des cellules WTI-38 après transfection d’un shARN dirigé contre
la lamine B1 ou d’un shARN contrôle (Sc), révélation à l’aide d’anticorps détectant la lamine B1 (LB1),
la lamine B2 (LB2), la lamine-u A (LA), la lamine C (LC) et l’actine (actin) (A). Quantification du
nombre de cellules, après transfection d’un shARN dirigé

34
5
contre la lamine B1 (LB1sh) ou d’un vecteur vide (Sc) (B). Test de positivité de cellules au SAHF, au
Brdu et au SA-β-gal dans des cellules transfectées comme précédemment (C). Expression des gènes
LMNB1, TP53 et CDKN1A dans les cellules transfectées comme précédemment (D). * : différence
significative par rapport au shARN contrôle.

Question 8.
A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez dire que :

A- La perte de la lamine B1 augmente la transcription de p21, qui augmente celle de p53


B- La déplétion en LB1 favorise la sénescence des cellules et un ralentissement de la prolifération
cellulaire
C- Le contrôle utilisé permet de valider les résultats obtenus
D- La lamine C a un poids moléculaire plus petit que la lamine A
E- Toutes les réponses sont fausses

Après avoir étudié les effets de la déplétion en lamine B1, les scientifiques se demandent quelle est la
voie de signalisation impliquée. Dans un premier temps, ils décident d’investiguer l’implication des
voies de signalisation p53 et pRb (protéine du rétinoblastome qui exerce un contrôle négatif sur le cycle
cellulaire). Cette dernière est une protéine connue pour être en mesure, sous certaines formes, d’inhiber
E2F (un facteur de transcription favorisant la transition G1/S), et pouvant être activée par p53. Pour cela,
ils transfectent des cellules WI-38, avec un plasmide codant p53DD (une protéine connue pour
désactiver p53 tout en inhibant sa dégradation) (Figure BC7A), avec un shARN dirigé contre p53
(Figure BC7B), et avec E7 (une protéine induisant la dégradation de pRb) (Figure BC7C). Après avoir
introduit un shARN dirigé contre la lamine B1, ils réalisent des western blots à l’aide d’anticorps dirigés
contre les lamines B1, B2, A et C, puis quantifient le nombre de cellules.

Figure BC7- Western blots réalisés sur des cellules WI-38 transfectées soit avec un shARN LB1
(LB1sh), soit avec un shARN contrôle (Sc) et par un vecteur vide (V) ou permettant l’expression de
p53DD (A), un shARN dirigé contre p53 (p53sh) (B), E7, (p-pRb désigne la forme phosphorylée de
pRb) (C). La révélation est réalisée à l’aide d’anticorps ciblant les lamines B1, B2, A et C, ainsi que
p53, pRb et la GAPDH. (D-F) Quantification du nombre de cellules suite aux différents traitements
décrits ci-dessus. * : différences significatives entre les conditions testées.

35
6
Question 9.
A partir des informations acquises en cours et de la figure BC7, vous pouvez dire que :

A- Contrairement à la voie pRb, la voie p53 est indispensable à l’effet antiprolifératif de la déplétion
en LB1
B- La protéine p53 peut être activée par les radiations ionisantes et les oncoprotéines
C- p53 induit des modifications quantitatives et qualitatives des lamines
D- L’accumulation de p53 à l’état inactif entraîne une augmentation de la quantité des cellules WI-38
E- Toutes les réponses sont fausses

Question 10.
A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez dire que :

A- La forme phosphorylée de pRb semble favoriser la prolifération


B- E2F et p21 semblent favoriser la prolifération cellulaire
C- La lamine B1 favorise la prolifération des cellules WI-38
D- On peut supposer l’existence de différentes voies régulant la prolifération, toutes en aval de la
lamine 1 et ayant pour point de départ p53
E- Toutes les réponses sont fausses

Figure BC8- Quantification des ROS après transfection d’un vecteur contenant un shARN dirigé contre
Des études antérieures ont montré que, dans la voie de signalisation p53, la sénescence des cellules
la lamine B1 (A). Même expérience après ajout de p53DD (B). Quantification du nombre de cellules,
pouvait être induite par la production anormalement importante d’espèces actives de l’oxygène (ROS).
en présence ou non de N-acetyl-L-cysteine (NAC), incubées à 1,5% (C) ou à 21% (D) d’oxygène.
Afin de déterminer si ce mécanisme est impliqué au sein de cellules déplétées en lamine B1, les
scientifiques expriment mito-roGFP, un marqueur des ROS, au sein de cellules WI-38, transfectées au Question 11.
préalable par un shARN dirigé contre la lamine B1. Ils quantifient ensuite l’intensité de ce marquage, A partir des informations acquises en cours et de la figure BC8, vous pouvez dire que :
en présence (Figure BC8A) ou non (Figure BC8B) de p53DD. Enfin, après avoir transfecté un shARN
dirigé contre la lamine B1, ils incubent des cellules en condition d’hypoxie (Figure BC8C) ou de A- p53 favorise le vieillissement cellulaire
normoxie (quantité normale d’oxygène) (Figure BC8D), en présence ou non de N-acetyl-L-cysteine, un B- Les ROS induisent une augmentation du nombre de cellules
antagoniste des ROS, et quantifient le nombre de cellules au cours des 12 jours suivant la mise en place C- Les conditions d’hypoxie n’ont aucun impact sur la prolifération des cellules
du traitement. D- L’utilisation d’un inhibiteur de la farnésylation pourrait être la piste de traitement la plus
prometteuse contre le syndrome de Hutchinson-Gilford
E- Toutes les réponses sont fausses

Question 12.
A partir de l’ensemble des figures précédentes, quel modèle vous semble cohérent :

A-

36
7
B- Les questions suivantes sont indépendantes

Question 13. ⛔
Concernant les différents types de cellules :

A- Les bactéries et les archées sont seulement des domaines de classification de l’être vivant
B- Le système endomembranaire est constitué du réticulum endoplasmique, de l’appareil de Golgi,
des endosomes, du peroxysomes et des lysosomes
C- La théorie de l’évolution se base entre autres sur les variations aléatoires de l’information
génétique par mutation
D- Les prions sont des organismes acaryotes et représentent des agents pathogènes pour l’être humain
E- Dans une cellule eucaryote, la synthèse des ribosomes se fait au niveau du cytoplasme
C-
Question 14.
Concernant le noyau :

A- La SLN reconnaît à la fois les importines α adaptatrice et les importines β qui sont des protéines
cargo
B- Le passage de l’euchromatine à l’hétérochromatine « facultative » est régulé par des mécanismes
épigénétiques
C- Les molécules de moins de 10µm peuvent traverser l’enveloppe nucléaire passivement
D- La méthylation de l’ADN se produit au niveau des bases cytidines des îlots CpG
D-
E- L’histone 1 ne fait pas partie du nucléosome

Question 15.
On identifie chez un individu une maladie génétique appelée thalassémie de type β. Le gène
responsable est l’un des gènes codant pour la sous-unité β de l’hémoglobine. L’hémoglobine est
un hétérotétramère composé de deux chaînes α et de deux chaînes β afin de fonctionner
correctement. Chez ce patient, la mutation provoque ici une perte de fonction de la sous unité β et
donc un défaut partiel provoquant une anémie pouvant être létale. Nous savons que le malade
gardant un ratio α/β=1 possède un tableau clinique moins grave. De plus les chaînes ɣ transcrites
uniquement chez les fœtus peuvent remplacer les chaînes β dans les hétérotétramères. Concernant
la pathologie décrite :
E- Toutes les réponses sont fausses
A- Les siARN inhibe l’expression d’un gène en se fixant sur ce dernier
B- Le système Cre/lox fonctionne entre des séquences NGG ou NGA aussi appelé PAM
C- Le NHEJ conduit souvent à un knock out
D- En désactivant le gène muté codant pour la chaîne β, on pourrait rétablir un phénotype normal
E- En utilisant le système CRISPR-CAS9, on pourrait rétablir la transcription de sous- unité ɣ et ainsi
suppléer au manque de sous-unité β en utilisant un ARNr pouvant reconnaître la bonne séquence
du promoteur

37
8
Question 16. Question 19.
Concernant la membrane plasmique :
On incube un tissu épithélial dans un milieu très faible en calcium. Concernant l’effet des ions
A- La partie hydrophobe du cholestérol est constituée de cycles stéroïdiens permettant de rigidifier la sur les jonctions cellulaires :
membrane et d’une partie hydroxycarbonée
B- Les protéines périphériques cytosoliques s’associent aux lipides via des liaisons covalentes via des A- Les points de contacts focaux restent inchangés tant que la concentration locale de magnésium est
ancres myristoylée, palmitoylée ou farnésylée haute
C- Il est possible d’extraire les protéines transmembranaires liées à la membrane par des liaisons B- On remarque une dissociation des cellules épithéliales
covalentes uniquement avec des détergents ou des solvants non organiques C- L’effet attendu au niveau des jonctions communicantes est le même qu’à un pH élevé
D- Les aquaporines sont perméables aux ions D- Les ions calciques ne peuvent pas diffuser en paracellulaire à cause des jonctions occlusives
E- Les radeaux lipidiques sont des régions plus épaisses que les autres parties de la bicouche lipidique E- Les desmosomes sont eux aussi affectés par la modification de calcium extracellulaire

Question 17. Question 20.


Concernant le cytosquelette : Dans le cadre d’une expérience, des scientifiques décident d’inhiber la production d’ATP, on
pourra alors observer :
A- Le passage d’un microfilament d’actine à des monomères d’actine nécessite l’hydrolyse de
molécules d’ATP A- Le fonctionnement normal des aquaporines qui sont des perméases extrêmement sélectives pour les
B- Les monomères constituant les filaments intermédiaires possèdent un domaine central hydrophobe molécules d’eau
et un sucre carboxylé à chaque extrémité B- La pompe H+/K+ cessera de fonctionner, car il s’agit d’une pompe ATPase
C- La filaggrine et la BPAG 1 sont des filaments intermédiaires spécifiques des kératinocytes C- L’antiport HCO3-/Cl- dépendant de Na+ est un exemple de transport actif couplé.
D- Il n’existe pas de conservation phylogénique des gènes codant pour les tubulines α et β D- La concentration de K+ est 10 à 30 fois inférieure dans le milieu extracellulaire qu’à l’intérieur de la
E- La protéine Tau est impliquée dans la maladie d'Alzheimer cellule
E- L’échangeur HCO3-/Cl- dépendant de Na+ ne va pas continuer à fonctionner, il permet une sortie de
Question 18. ⛔ Na+ et une entrée de HCO3- (NaHCO3), Cl- et H+ (HCl), on peut dire que cet échange est électroneutre
On considère un patient atteint du syndrome de Zellweger. Chez ce patient, on observe le
phénotype suivant : Question 21.
Concernant la communication cellulaire :
A- Un défaut acquis de l’apport de protéines dans le peroxysome
A- Les cytokines sont des types de médiateurs synthétisés par le système immunitaire lors d’une
B- Une dérégulation des fonctions mitochondriales induisant un manque d’énergie dans la cellule
inflammation par un corps étranger.
C- Des peroxysomes vides induisant des anomalies de certains organes et une mort précoce
B- L’insuline est une hormone qui possède plus de 60 acides aminés, qui est insoluble et qui est sécrétée
D- Une affectation de toutes les voies métaboliques due à la mutation d’au moins 2 des 13 gènes PEX
dans le pancréas
connus
C- Une vasodilatation dans les muscles lisses est due à une diminution de la synthèse de GMPc suite à
E- Une dégénérescence des protéines appelées peroxines, impliquées dans la biodégradation permise
la diffusion du NO
par le protéasome
D- Lors de la liaison de l’acétylcholine à un récepteur muscarinique, on peut observer une diminution
de la contraction du muscle cardiaque
E- Le cortisol, dans son mode d’action, masque les domaines C et F constitués respectivement de la
séquence NLS de délocalisation, et du site en doigts de zinc se fixant à la séquence activatrice de
l’ADN

38
9
Question 22. Question 26.
Concernant de l’appareil de Golgi : Concernant l’apoptose :

A- Il est le lieu de la N-Glycosylation, qui consiste en l’ajout de résidus sucrés tels que l’acide A- Les caspases sont des protéases impliquées dans le processus apoptotique qui coupent les protéines
sialique NANA. après les asparagines, d’où leur nom de caspase
B- La sulfatation des protéines et des sucres dans le Golgi Trans s’effectue principalement pour les B- La caspase 3 activée par les voies intrinsèque et extrinsèque est à l’origine de la fragmentation de
glycoprotéines sécrétées de la matrice extracellulaire l’ADN génomique
C- La synthèse des phospholipides s’effectue au niveau de l’appareil de Golgi C- BCL2 est une protéine pro-apoptotique.
D- Le signal mannose-6-Phosphate permet l’adressage des vésicules provenant du Golgi vers les D- Lorsqu’une cellule entre en apoptose, elle forme des corps apoptotiques c’est à dire des vésicules à
membranes des lysosomes double membrane entourant des fragments d’ADN et de membrane nucléaire qui seront ensuite
E- Le tri moléculaire au niveau Cis-Golgien permet une maturation protéolytique et une condensation phagocytés par les cellules avoisinantes
du contenu des vésicules E- La prolifération cellulaire est un mécanisme pathologique car en induisant une accumulation de
cellules, on observe la formation de tumeurs, c’est pour cela que les traitements anticancéreux
Question 23. ciblent la prolifération.
Concernant la mitochondrie :
Question 27.
A- Une mitochondrie mesure de 0,5 à 10 μm de long
Parmi les mécanismes suivants, lequel ou lesquels pourrait ou pourraient être à l’origine d’une
B- Les composantes de la chaîne respiratoire se trouvent dans la membrane interne et les crêtes diminution de l’internalisation des LDL :
mitochondriales
C- La mitochondrie est le seul organite, à l’exception du noyau, possédant son propre ADN A- Une diminution de l’affinité entre les LDL et ses récepteurs (LDLR)
D- Les protéines TIM et TOM sont des protéines membranaires de translocation ayant des rôles de B- Une surexpression des récepteurs aux LDL
canaux translocateurs et de récepteurs pour les protéines mitochondriales C- Une inhibition de l’exocytose
E- La synthèse de l’ADN mitochondrial s’effectue pendant la phase S du cycle cellulaire D- Un déficit en adaptine
E- Un déficit en hydrolases lysosomales
Question 24.
On traite des fibroblastes du tissu conjonctif avec de la brefeldine A, un inhibiteur de la fonction Question 28.
de COPI : Afin de développer un traitement contre le syndrome de Zellweger, des chercheurs utilisent des
cellules de foie d’un patient atteint de cette maladie et portant une mutation inactivatrice dans le
A- On observe une inhibition partielle du transport vésiculaire intra-cellulaire gène codant la peroxine 2. Concernant les manipulations génétiques :
B- La brefeldine A est un agent pathogène perturbant le trafic intracellulaire et conduisant
vraisemblablement à la mort cellulaire A- Les chercheurs pourraient utiliser la méthode CRISPR/Cas9 pour corriger l’anomalie génétique
C- Il y a déstabilisation de la formation des vésicules circulant du Golgi au réticulum endoplasmique B- Il est possible d’utiliser un siARN dirigé contre la peroxine 2 afin de comprendre son
D- Il y a interaction entre les protéines d’enveloppe de la vésicule et le cytosquelette fonctionnement
E- L'interaction entre la protéine Sar1 et les sous-unités de COPI n’est plus permise C- La méthode Cre-Lox ne permettant que le Knock-Out d’un gène, il n’est pas possible de l’utiliser
pour développer un traitement.
Question 25. D- Les cellules de rein du patient présentent également la mutation
Concernant les jonctions cellulaires et intégrines :
E- Le système CRISPR/Cas9 est un système de recombinaisons génétiques sûr et révolutionnaire
A- La chaîne α de la lamine peut fixer les stéroïdes
B- Les tonofilaments sont un type de filaments du cytosquelette
C- La E-Cadhérine est retrouvée au niveau de l’épiderme
D- Les jonctions occlusives se trouvent au niveau du pôle apical de la cellule
E- Les glycoprotéines effectuent une liaison avec les intégrines en reconnaissant leur séquence RGD

39
10
Question 29. Question 32.

On incube une cellule dans un milieu contenant du cyanure, inhibiteur de la chaîne respiratoire On analyse par cytométrie en flux l’intensité de fluorescence des cellules rénales d’un patient après
mitochondriale qui permet la production d’ATP. On pourra observer au niveau du cytosquelette : marquage à l’iodure de propidium (IP) et l’Annexine V-FITC. D’après les résultats ci-dessous, on
peut dire que :
A- Les kinésines et dynéines seront mobiles sur les microtubules.
B- La dépolymérisation de l’actine F en monomères d’actine G pourrait permettre l’augmentation de la
concentration d’ATP dans la cellule.
C- La profiline pourrait exercer son action normalement.
D- Les myosines de type II pourront continuer à s’assembler entre elles.
E- Si un individu ingère une forte dose de cyanure, la contraction de ses muscles sera impossible.

Question 30.
Lors de nouvelles recherches contre la prolifération des cellules cancéreuses, des chercheurs décident
d’inhiber la voie de signalisation de l’EGF. Concernant cette voie et l’inhibition des molécules :

A- La liaison du ligand EGF sur son récepteur entraîne la dimérisation du récepteur à l’EGF, il y a alors
phosphorylation des cystéines de ce récepteur pour permettre l’activation de la cascade de signalisation
A- Il y a 25% de cellules en apoptose
B- La cascade de phosphorylation est réalisée entre autres par la protéine kinase II également appelée
B- Toutes les cellules positives à l’Annexine V sont en apoptose
MAP-kinases
C- Pour étudier la viabilité cellulaire par cytométrie en flux, le marquage à l’iodure de propidium est réalisé
C- L’hydrolyse du GTP en GDP active la protéine G monomérique SOS
sur des cellules perméabilisées afin que l’IP puisse se fixer à l’ADN
D- La voie de signalisation de l’EGF suit le schéma suivant : liaison de Grb2 → adaptation de Ras →
D- Il y a 50% de cellules vivantes
activation de SOS → Raf → MAP-kinases → Mek → protéines régulatrices des gènes
E- Un autre moyen d’étudier l’apoptose est de cultiver des cellules, de les fixer et de les colorer au bleu
E- Si l’EGF ne se fixe pas sur son récepteur, la kinase II n’aura aucun effet sur l’augmentation de la
trypan afin de réaliser une analyse cytologique
synthèse des protéines codées par les gènes cibles de cette voie.

Question 31.
Concernant le trafic vésiculaire:

A- NSF est une protéine membranaire intervenant au cours de la fusion


B- L’exocytose est constitutive si elle a lieu à la suite d’un signal
C- La protéine Rab est réactivée par un échange de son GDP par un GTP
D- Seules les vésicules couvertes d’un manteau peuvent naître et circuler au sein de la cellule
E- La transcytose participe la polarité cellulaire.

40
11
Association pour l’Accès Santé – Université Paris Cité
Année Universitaire 2022-2023

Examen Blanc PASS


2020-2021
UE 3 : Biologie cellulaire

Durée de l’épreuve : 1h30


A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE
Vérifiez que les informations saisies sur votre grille QCM sont correctes :
nom, prénom, et numéro étudiant.
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits car chaque
question comporte une ligne de droit au remords.
Seule l’utilisation du stylo à bille noir est autorisée pour cocher les grilles.

INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES
▪ Les questions sans réponse seront considérées comme nulles.
▪ Une grille QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve.
▪ Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies.
▪ Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe.
▪ Toute fraude ou tentative de fraude fera l'objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92-
657 du 13 juillet 1992). Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa
provenance constitue une fraude.
▪ Les calculatrices ne sont pas autorisées
▪ Aucun candidat n'est admis à quitter la salle d'examen avant la fin de l'épreuve.

RECOMMANDATIONS SPÉCIFIQUES À L’ÉPREUVE

INFORMATIONS SUR L'ÉPREUVE


Le sujet contient 21 pages numérotées de 1 à 21 et comporte 32 questions.
Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet.

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EXERCICE

Pour chaque question, il peut y avoir une ou plusieurs réponse(s) exacte(s). Vous indiquerez la ou
les réponse(s) exacte(s).

Le syndrome de Hutchinson-Gilford, ou progéria, est une maladie génétique rare induisant un


vieillissement prématuré chez les patients. Les symptômes apparaissent entre 18 et 24 mois, et se
caractérisent notamment par une ostéolyse et une alopécie, mais surtout une athérosclérose réduisant
l’espérance de vie des patients à 13 ans en moyenne. Cette maladie est caractérisée par des mutations
sur le gène LMNA, codant pour les lamines A et C. La lamine A est synthétisée à partir d’un précurseur,
la prélamine A, qui dispose d’un motif CaaX en C-terminal, permettant sa farnésylation (C, cystéine ;
a : acides aminés aliphatiques ; X : une variété d’acides aminés). Ce précurseur subit de nombreuses
modifications post- traductionnelles : il est tout d’abord farnésylé (ajout d’un groupement farnésyl) sur
sa cystéine, puis est en partie clivé sur ses 3 derniers acides aminés. Il est ensuite méthylé et clivé à
nouveau, cette fois sur ses 15 derniers acides aminés par la métalloprotéase Zmpste24. La progéria est
causée par une délétion de 50 acides aminés près de l’extrémité C-terminale du gène LMNA, incluant
notamment le site de clivage de Zmpste24. La lamine reste donc farnésylée en C-terminal (Figure
BC1A-C).

Des études récentes s’intéressent à l’effet de la farnésylation de la lamine A sur les cellules, afin de
trouver des pistes thérapeutiques potentielles. Dans un premier temps, les chercheurs décident d’étudier
les effets de l’accumulation de différentes formes de lamine A dans les cellules. Pour cela, ils
construisent différents vecteurs contenant soit la GFP-progerin (la forme de lamine A exprimée lors de
la progéria où le site de reconnaissance de Zmpste24 est absent), soit la GFP-lamin A-UC (un mutant Figure BC1- Modifications post- traductionnelles subies par la lamine A dans des conditions normales
lamine A où site Zmpste24 est muté et donc inactif), soit la GFP-lamin A-WT (une forme non mutée (A), de progéria (B), et au sein de cellules où le site de reconnaissance de Zmpste24 est muté (C).
de lamine A) puis les transfectent dans des cellules HeLa. Ils réalisent ensuite des observations en Observation en microscopie de fluorescence des cellules transfectées par les protéines de fusion GFP-
microscopie de fluorescence (Figure BC1D) et un western blot sur ces cellules (Figure BC1E). lamin A-WT, GFP- progerin et GFP-lamin A-UC (D). Western Blot réalisé sur ces mêmes cellules
transfectées, les anticorps utilisés pour la révélation sont notés à gauche de la figure. La flèche indique
les protéines transfectées. Mock représente une condition où les cellules ont été transfectées par un
vecteur vide. Les poids moléculaires sont notés à droite de la figure et s’expriment en kDa (E). Images
de noyaux normaux (1) et anormaux (2- 6) observés en microscopie de fluorescence dans les cellules
exprimant la GFP-Progerin (F).

Analyse de la figure BC1 :


La figure 1 est une figure d’introduction qui permet de mieux comprendre les mécanismes et les effets
de la progéria à l’échelle cellulaire.
Les lamines sont des protéines des charpentes fibreuses appartenant au cytosquelette.
Figure BC1A et C- Ici, on peut voir des schémas qui expliquent les mécanismes de maturation de la
lamine A (LA) en condition normale, en cas de progéria (sans le site de reconnaissance de Zmpste24)
ou dans des cellules présentant un site Zmpste24 muté et donc inactif. On s'aperçoit que dans le cas de
la progéria, la prélamine A n’est pas clivée, elle garde donc un groupement farnésyl ainsi qu’un
groupement méthyl.
Figure BC1D- Ces manip de fluorescence ont été réalisées en présence d’une forme sauvage (wild-
type) de la protéine et de deux mutants cherchant à imiter les conditions HGPS. Le groupement farnésyl
ne peut pas être clivé soir car le site de reconnaissance de Zmpste24 est absent (cas 2) ou alors muté

42
13
(cas 3). À l'aide du panel F, on peut voir les différentes anomalies nucléaires possibles. Il est important Question 2.
de remarquer qu’on voit ici les noyaux et non la cellule entière car la lamine est une protéine nucléaire. A partir des informations acquises en cours et de la figure BC1 vous pouvez dire que :
Figure BC1E- On voit un Western Blot qui ne nous dit rien de particulier sinon que les expériences de
transfection ont fonctionné. Les lamines endogènes migrent plus loin sur le blot, elles sont plus légères A- Les patients atteints de progéria possèdent des cellules avec une membrane plasmique déformée
car elles ne sont pas associées à un tag. FAUX- C’est fourbe mais il y a un petit indice en figure 1 : lamines = matrice nucléaire ; on ne voit
L’inhibition du clivage Zmpste24 amène des anomalies nucléaires. Voici quelques hypothèses pas les cellules entières ici mais bien les noyaux de celles-ci. Ce n’est pas la membrane plasmique mais
étiologiques multiples pouvant expliquer les conséquences de l’inhibition du clivage (liste non nucléaire qui est déformée ici.
exhaustive) : B- Lors de la maturation normale des lamines A, la métalloprotéase Zmpste24 clive l’équivalent de 27
- rétention d’AA susceptible d’influencer la fonction de la lamine (cf bioch) kDa d’acides aminés
- groupement farnésyl conservé susceptible d’influencer la fonction de la lamine FAUX- On voit que les lamines transfectées sont bien 27 kDa plus lourdes que les WT ; mais si c’était
- groupement méthyl conservé susceptible d’influencer la fonction de la lamine à cause des acides aminés (AA) manquants, on aurait ces 27 kDa de différence entre GFP-lamin A-WT
(clivée) et les autres (non clivées). De plus, on a dans l’énoncé l’information que 18 AA sont clivés, à
Brouillon 100-110 Da l’AA (cf la bioch) on est loin des 27 kDa. La différence de poids entre les protéines WT et
L’inhibition du clivage Zmpste24 amène des anomalies nucléaires. transfectées est ici due à la présence du tag GFP.
C- La lamine A, dans les conditions normales, interagit avec la lamine B le long de l’enveloppe
Question 1. nucléaire
A partir des informations acquises en cours, vous pouvez dire que : VRAI- La lamine B est farnésylée et ancrée à l’enveloppe nucléaire. Les lamines A et C non
farnésylées interagissent avec celle-ci le long de l’enveloppe.
A- Les lamines appartiennent à la famille des filaments intermédiaires qui participent à D- Le phénotype de la progéria pourrait provenir de la rétention du groupement méthyl lors de
l’architecture de la cellule la maturation anormale de la lamine A
VRAI- Petite question de cours pour bien commencer l’exercice ! %
$
#
" VRAI- Comme ça pourrait être le farnésyl ou bien un des AA retenu suite à l’inhibition du clivage
B- La phosphorylation des lamines conduit à la dissociation de la membrane nucléaire des lamines A, on ne peut pas conclure mais c’est un item ouvert.
VRAI- Lors de la mitose, les lamines normalement organisées en réseau sont phosphorylées. Le E- Toutes les réponses sont fausses
réseau se désorganise et ne permet plus de soutenir la membrane nucléaire. Cela induit la FAUX- cf C,D
fragmentation de l’enveloppe nucléaire.
C- Les lamines, associées aux protéines de charpente, font parties de la matrice nucléoplasmique Bonnes réponses : C et D
VRAI- spoiler : c’est du cours (en rouge sur le schéma)
Ces résultats poussent les scientifiques à se demander si le fait d’inhiber la farnésylation des différents
mutants de la lamine A constituerait une piste thérapeutique potentielle. Ils décident d’inhiber la
farnésylation en créant des mutants subissant une délétion de leur site de reconnaissance de Zmpste24
et une mutation ponctuelle transformant la cystéine destinée à être farnésylée par une sérine (Figure
BC2 A-B). Après avoir transfecté ces mutants au sein de cellules HeLa, ils réalisent des observations
en microscopies de fluorescence sur celles-ci (Figure BC2C), avant de quantifier la proportion de
noyaux anormaux détectés (Figure BC2D).

D- Un tag fusionné à une protéine ne modifie généralement pas la fonction de celle-ci


VRAI- Le tag permet aux scientifiques de visualiser la protéine plus facilement, et ne doit pas
modifier sa fonction : cela fausserait les résultats de l’expérience.
E- Toutes les réponses sont exactes
VRAI- Penses à lire l’item E : tout est exact ici (et pour répondre à la question la plus posée en
GT, on coche ABCDE) !!!

Bonnes réponses : A, B,C, D et E

43
14
mutants sont farnésylés, il y a un pourcentage plus important de cellules présentant des noyaux
anormaux. L’inhibition de la farnésylation constitue donc une piste potentielle pour traiter la progéria.

Brouillon :
La maturation des lamines A n’est pas possible en l’absence de farnésylation.
Les lamines non farnésylées, mêmes en cas de mutation, n’induisent pas de phénotype nucléaire
anormal.

Question 3.
A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez dire que :

A- L’inhibition de la farnésylation de la lamine A pourrait constituer une piste de traitement de


la progéria
VRAI- Les lamines non farnésylées, même mutées, n’induisent pas de phénotype nucléaire
anormal. L’inhibition de la farnésylation constitue donc une piste pour traiter le syndrome de
Hutchinson-Gilford.
B- L’expression du mutant Uncleavable C → S ne semble pas entraîner d’anomalie nucléaire
VRAI- On regarde l’histogramme, en condition UC C→S, il n’y a pas de différence avec la lamine
de référence (WT). Elle ne semble donc pas entraîner d’anomalies nucléaires.
C- Le groupement SIM semble avoir une importance capitale dans la fonction architecturale des lamines
FAUX- Au sein des lamines WT (notre référence), ce groupement n’est pas présent. Il l’est pour les
lamines WT C → S, et cela ne modifie pas le taux de noyaux anormaux. Ce groupement ne semble donc
pas avoir une importance dans la fonction architecturale des lamines.
D- La surexpression de Zmpste24 pourrait être envisagée chez des patients atteints de progéria
FAUX- Chez les patients atteints de progéria, le site de reconnaissance de Zmpste24 est absent. Donc
surexprimer la protéine permettant le clivage ne changerai rien.
Figure BC2- Schémas représentant les modifications post traductionnelles subies par la lamine A mutée E- Toutes les réponses sont fausses
retrouvée chez un patient atteint de progéria (A), ainsi que chez le mutant où la cystéine a été remplacée FAUX- cf A,B
par une sérine, et où le site de reconnaissance de Zmpste24 a été supprimé (B). Images de microscopie
de fluorescence réalisées sur des cellules HeLa après transfection des différents mutants GFP-Lamine Bonnes réponses : A et B
A-WT (1), GFP-progérin (2), GFP-lamin A-UC (3), puis ces mêmes mutants où la cystéine a été
remplacée par une sérine (4-6) (C). Quantification de la proportion de noyaux anormaux dans ces
mêmes cellules (D). Les scientifiques se demandent désormais si le fait d’inhiber la farnésylation n’aurait pas des effets
secondaires sur les cellules. En effet, la lamine A n’est pas la seule lamine subissant ce processus. Ainsi,
Analyse de la figure BC2 : les lamines B1 et B2 sont également des protéines farnésylées, mais contrairement à la lamine A, elles
Les scientifiques expriment une lamine possédant une mutation ponctuelle supprimant l’AA d’attache restent farnésylées dans la cellule. Les scientifiques décident donc d’approfondir leurs recherches
du groupement farnésyl. Il est important de remarquer ici que les cellules dans lesquelles on a transfecté concernant l’effet d’une inhibition de la farnésylation de ces protéines sur les cellules.
nos vecteurs ne sont pas pathologiques ⇒ on va ici évaluer si la lamine non farnésylée induit des Pour cela, ils traitent une lignée de fibroblastes humains normaux (BJ-5ta) à l’aide de concentrations
anomalies ou non. croissantes de L744,832 (une FTI Farnesyl transferase Inhibitors molécule connue pour inhiber la
BC2A et B- Les schémas nous rappellent la figure BC1. On voit que lorsque la farnésylation est farnésylation) pendant 48 heures, puis réalisent un western blot, qu’ils révèlent à l’aide d’anticorps
absente, cela interrompt toutes les maturations ultérieures (B). ciblant les lamines A, B1 et B2 (Figure BC3A). Ils réalisent ensuite la même expérience en présence
BC2C et D- Pour interpréter cette figure, on se sert des informations acquises grâce à la figure BC1F. de cycloheximide, un inhibiteur de la synthèse protéique, dans des cellules traitées ou non par 2,5 mM
On voit que les noyaux ont des formes ressemblant à celles WT lorsqu’on transfecte les mutants non de L744,832 (Figure BC3B), et analysent au cours du temps l’effet de 2,5 mM de L744,832 sur ces
farnésylés ; donc ceux-ci n’induisent pas de phénotype anormal. Mais pour préciser cela, il vaut mieux cellules (Figure BC3C). Enfin ils transfectent un mutant de la lamine B2 où la séquence permettant sa
regarder l’histogramme à côté où l’on retrouve les mêmes résultats. On peut voir que dans les condition farnésylation a été modifiée, puis réalisent un western blot après avoir incubé ces cellules avec 2,5 mM
normales, il y a très peu de noyaux anormaux. Lorsque l’on mute la lamine pour qu’elle ne se farnésyle de L744,832 (Figure BC3D).
plus (cystéine remplacée par une sérine), il n’y a pas plus de noyaux anormaux. De plus, lorsque les

44
15
CHX inhibe donc les effets des FTI décrits ci-dessus. On en déduit que les FTI agissent lors de la
synthèse ou de la maturation des protéines ; et n’ont pas d’effet sur les protéines déjà synthétisées (le
CHX inhibe la synthèse protéique donc il n’y a pas de nouvelles protéines synthétisées).
BC3C- Ici, on suit l’impact des FTI dans le temps. On peut donc voir que la quantité de précurseurs
augmente avec le temps alors que celle de lamines matures diminue. Les FTI agissent de manière temps-
dépendante (en plus dose-dépendante en A).
BC3D- On inhibe la farnésylation LB2 d’une autre manière en introduisant au sein de la cellule un
mutant LB2 qui possède sa séquence de farnésylation mutée. On remarque l’accumulation de préLB2
et l’absence de LB2. Cela nous permet de conclure que le FTI ont des conséquences similaires à celle
d’une mutation empêchant la farnésylation.

Brouillon :
Les FTI agissent de façon dose et temps dépendants et induisent l’accumulation des précurseurs des
lamines et doc la diminution de l’expression des lamines matures.

Question 4. A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez
dire que :

A- Les FTI agissent de manière temps et dose dépendant


Figure BC3- Western blots réalisés dans des cellules BJ-5ta, révélés à l’aide d’anticorps dirigés contre VRAI- Temps (panel C), et dose (panel A) : on remarque une augmentation des effets des FTI liée
les lamines A (LA), C (LC), B1 (LB1) et B2 (LB2), en présence de concentrations croissantes de à ces deux paramètres.
L744,832 (A), de 2,5 mM de L744,832 et de cycloheximide (CHX) (B), de 2,5 mM de L744,832 avec B- La lamine B1 n’est pas sensible aux FTI car on ne met pas en évidence son précurseur sur le western
un suivi de 72 heures (C), ou de 2,5 mM de L744,832 après transfection d’un mutant de la lamine B2 blot
où la séquence permettant sa farnésylation a été supprimée (CVM) (D). On considère que les témoins FAUX- Les FTI induisent une diminution de la quantité de lamine B1. Ils ont donc bien un effet sur la
de charge sont validés. preLB2 et preLA correspondent respectivement aux précurseurs de la lamine lamine B1, ce n’est pas parce qu’on ne voit pas de preLB1 qu’il n’y a pas d’effet.
B2 et de la lamine A. C- La farnésylation des lamines A semble indispensable aux clivages nécessaires à sa maturation
VRAI- On peut le voir dans les deux dernières figures : les mutants de BC2 non farnésylés ne
Analyse de la figure BC3 : subissent plus de clivages ; et on voit qu’avec l’ajout de FTI, les lamines sont plus lourdes (sous
Les scientifiques recherchent ici les effets secondaires des FTI (Farnesyl transferase Inhibitors), des forme de pré-lamines), donc n’ont potentiellement pas subi de clivage. De plus, on est sur une
molécules qui inhibent la farnésylation. On analyse sur les WB différentes conditions dans lesquelles supposition ici donc on peut valider l’item.
les FTI ont été utilisés. D- Sachant que les FTI retirent le groupement farnésyl des lamines B2, il est incohérent que la preLB2
BC3A- WB avec concentrations croissantes de FTI. On peut voir : soit plus lourde que la LB2
- Diminution de l’expression de lamine B1. FAUX- Item un peu prise de tête : le début est faux et la fin semble logique. Les FTI ne retirent pas le
- Diminution de l’expression de lamine B2 ; mais augmentation de celle de son précurseur, preLB2, groupement farnésyl mais empêchent le transfert d’un groupement farnésyl. De plus, il n’y a pas
qui migre moins donc qui est plus lourd. d’incohérence si l’on considère que les précurseurs non farnésylés ne subissent pas de clivage. Ainsi
- Diminution de l’expression de la lamine A ; mais augmentation de celle de son précurseur, preLA, la farnésylation serait nécessaire à la maturation des protéines, donc à des clivages potentiels. En
qui migre moins donc qui est plus lourd. inhibant cette dernière, on empêcherait ces clivages. Donc la preLB2 serait plus lourde.
On voit donc, que plus on augmente la dose de FTI, plus il y a de précurseurs de lamines et moins il y E- Toutes les réponses sont fausses
a de lamine matures. Les effets sont donc plus importants en fonction de la dose, on dit qu’ils sont dose- FAUX- cf A et C
dépendants.
Rmq : Il peut sembler illogique que les précurseurs soient plus lourds malgré le fait qu’on ait inhibé la Bonnes réponses : A et C
farnésylation. Cependant, on voit au début qu’on retrouve des clivages de la prélamine lors de la
maturation de la lamine A ; on peut penser que c’est similaire pour la lamine B2. On pourrait donc
supposer que la farnésylation soit indispensable à des clivages subis par les lamines lors de la
maturation (et on sait que c’est le cas pour la lamine A, cf figure BC2).
BC3B- On ajoute des FTI et/ou de la cycloheximide, un inhibiteur de la synthèse protéique. On voit
que lorsque, il y a du CHX et du FTI, il n’y a pas de précurseurs des lamines (preLB2 et preLA). Le

45
16
Question 5.
A partir des informations acquises en cours et de la figure BC3, vous pouvez dire que :

A- Les FTI n’affectent pas les protéines pendant leur maturation


FAUX- L’ajout de cycloheximide, inhibiteur de la synthèse protéique, inhibe l’effet des FTI, ce qui
signifie que ceux-ci affectent plutôt les lamines nouvellement synthétisées, et plus précisément la
maturation de ces dernières. Ce qui peut par exemple s’expliquer par le fait que les FTI ne “retirent”
pas le groupement farnésyl des lamines, mais empêche plutôt son transfert sur celles-ci.
B- Il est probable que le précurseur preLB2 observé soit en fait un fragment protéique issu du clivage
de la lamine B1
FAUX- On aurait pu le penser à cause des panels A et C, où l’on retrouve une diminution de LB1.
Cependant, le panel D, où l’on n’étudie seulement LB2 invalide cette hypothèse. En effet, on voit bien
que la preLB2 est un précurseur de la lamine B2.
Mot des profs : Par ailleurs, il est important de noter que les anticorps utilisés dans une WB sont
spécifiques de chaque protéines. Donc l’Ac anti-LB2 ne peut reconnaître que LB2 et preLB2 mais en
aucun LB1. Si on ne suppose pas cette spécificité des anticorps alors l’analyse de tout WB devient
impossible.
C- On retrouverait probablement une accumulation de preLA au sein des cellules transfectées à l’aide
d’un plasmide permettant l’expression de mutant CVM
FAUX- Le mutant CVM est un mutant de la lamine B2 uniquement, et entraîne de ce fait l’accumulation Figure BC4- Immunofluorescences réalisées sur des cellules BJ-5ta à l’aide d’anticorps dirigés contre
de prélamine B2. On n’a pas d’indices sur le fait que la prélamine B2 influe sur la lamine A, on ne peut la lamine B2 (LB2), les lamines A et C (LA/C) et la prélamine A (preLA) (A). Quantification de
donc pas valider cet item. l'intensité de fluorescence au sein de l’enveloppe nucléaire (B) et du nucléoplasme (C) en fonction des
D- 72 heures après l'administration de 2,5 mM de FTI, on retrouve deux fois moins de lamine B1 par différents immunomarquages. Les flèches en A représentent un noyau en forme de donut, signe
rapport à la condition contrôle d’anomalies mitotiques. *, **, *** : différence significative entre les différentes conditions testées.
FAUX- Attention, le WB est une méthode semi quantitative ; la seule conclusion que l’on peut avoir sur
les quantités est de type « +/-». De plus ici il n’y a pas d’analyse densitométrique. Il y a donc moins de Analyse de la figure BC4 :
lamine B1, mais on ne peut pas être plus précis. Cet item est un classique ! %
$
#
" Analyse de la localisation des lamines avec l’ajout de FTI. On rappelle que les FTI augmentent la
E- Aucune des réponses n’est exacte quantité de preLB2 et de preLA au dépend des protéines matures.
VRAI- Aie confiance en toi ! BC4A- Lorsque l’on rajoute du FTI sur les cellules, on observe une augmentation du marquage preLA,
cela confirme que les FTI augmentent la quantité de précurseurs dans la cellule. L’information
Bonne réponse : E principale que l’on peut tirer de cette immunofluorescence est qu’en présence de FTI, on observe des
noyaux en forme de donut (=anomalie mitotique). Donc l’inhibition de la farnésylation peut induire des
Après avoir étudié les effets de l’inhibition de la farnésylation sur les différentes formes de lamines, les anomalies mitotiques.
scientifiques décident de s'intéresser à l’impact de cette inhibition sur la localisation de ces lamines au BC4B et C- Pour cette figure, on se réfère aux étoiles pour savoir ce qui est significatif. On observe
sein des cellules BJ-5ta. Pour cela, ils réalisent des immunofluorescences à l’aide d’anticorps ciblant la qu’en présence de FTI, la lamine B2 est enrichie dans le nucléoplasme et son expression est diminuée
lamine B2, les lamines A et C, et la prélamine A (Figure BC4A), puis quantifient l’intensité de au niveau de l’enveloppe nucléaire, elle se trouve normalement majoritairement sur l’enveloppe
fluorescence au sein de l’enveloppe nucléaire (Figure BC4B) et du nucléoplasme (Figure BC4C), en nucléaire. Pour la preLA, on observe qu’en présence de FTI, la quantité tant dans le nucléoplasme que
présence ou non de 2,5 mM de L744,832. sur l’enveloppe nucléaire augmente considérablement.

Brouillon :
FTI induit une hausse de LB2 nucléoplasmique au détriment de l’enveloppe nucléaire ; une
accumulation de prélamine A, au niveau de l’enveloppe nucléaire et du nucléoplasme et une apparition
d’anomalies mitotiques.

46
17
Question 6.
A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez dire que :

A- La répartition de preLA au sein du noyau est différente de celle de LA


VRAI- On se place en situation contrôle, comme on ne parle pas de traitement dans l’énoncé. On
peut voir qu’il n’y a pas de preLA dans l’enveloppe nucléaire, donc la répartition est bien
différente.
B- L’accumulation de précurseurs de lamines au sein des cellules induit des anomalies mitotiques au
sein de celles-ci
FAUX- On ne peut pas l’affirmer, il existe d’autres hypothèses ! Cela pourrait être par exemple la
déplétion en LB1 qui causerait ces anomalies mitotiques (que l’on repère par les noyaux en forme de
donut, cf légende).
C- Après traitement pas les FTI, la prélamine A se trouve majoritairement dans le nucléoplasme
FAUX- On ne peut pas comparer les deux diagramme ensemble. On voit que preLA, en présence de
FTI, est à la fois dans le nucléoplasme et sur l’enveloppe nucléaire. Mais on ne peut pas savoir dans
quelle partie il est majoritaire.
D- L’ajout de FTI ne semble pas avoir de conséquence sur la localisation des lamines A et C
VRAI- On peut voir qu’il n’y a pas de différence significative de la localisation du complexe LA/C
avec l’ajout de FTI.
E- Toutes les réponses sont fausses
FAUX- cf D

Bonnes réponses : A et D
Figure BC5- Etude au cours du temps de la prolifération de fibroblastes humains normaux (BJ5ta), de
fibroblastes issus de patients atteints de progéria (HGPS), et de fibroblastes pulmonaires (WI-38),
Des études précédemment menées ont montré que l’introduction d’inhibiteurs de la farnésylation dans
traitées (□) ou non (◇) par 2,5 mM d’inhibiteurs de la farnésylation.
différents types cellulaires semblait avoir un impact sur l’apoptose et l'arrêt du cycle cellulaire. Suite à
ces résultats, les scientifiques décident d’étudier l'effet des inhibiteurs de la farnésylation sur la
prolifération cellulaire. Ainsi, ils incubent des cellules avec 2,5 mM de L744,832, ou de l’ionofarnib, Analyse de la figure BC5 :
un autre FTI, puis quantifient la prolifération de celles-ci (Figure BC5). On a vu dans la figure BC4 que les FTI pouvaient induire des anomalies mitotiques. Ces anomalies
pourraient avoir un impact sur la prolifération cellulaire.
On observe que dans toutes les situations, l’ajout de FTI (L744,832 ou Ionofarnib) induit une
diminution de la prolifération cellulaire. Cela est cohérent avec les résultats de noyaux en forme de
donuts observés précédemment.

Brouillon :
FTI induit un ralentissement de la prolifération cellulaire.

Question 7.
A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez dire que :

A- L’inhibition de la farnésylation des différentes lamines ralentit la prolifération cellulaire


VRAI- C’est bien ce que l’on voit sur les graphes. En l’absence d’information sur ce qui est
significatif dans la légende, on considère qu’une différence élevée est significative.
B- Un traitement reposant sur l’utilisation de FTI aura très probablement peu d’effets secondaires
FAUX- On voit que ce traitement entraîne des anomalies mitotiques qui diminuent la prolifération
cellulaire, cela pourrait entraîner de nombreux effets secondaires.

47
18
C- La progéria est une maladie autosomique dominante
VRAI- C’est le cours ! %
$
#
"
D- Il est incohérent que la modification du processus de maturation des lamines entraîne un
ralentissement de la prolifération cellulaire
FAUX- Les lamines sont hautement impliquées dans le processus mitotique, ainsi, si on modifie le
processus de maturation il y aura surement des anomalies de prolifération.
E- Toutes les réponses sont exactes
FAUX- cf A, C

Bonnes réponses : A et C

A la suite de ces résultats, une autre équipe de chercheurs décide d’étudier les mécanismes impliquant
les lamines dans la prolifération. En effet, le gène LMNB1, codant la lamine B1, est régulé par le facteur
de transcription E2F, qui est connu pour permettre la transcription de gènes favorisant la prolifération
cellulaire. Ainsi, les auteurs transfectent un shARN dirigé contre la lamine B1 au sein de cellules WI-
38. Un shARN a le même rôle qu’un siARN mais contrairement aux siARN qui sont introduits
directement dans la cellule, la séquence du shARN est introduite dans un plasmide qui sera transfecté
dans les cellules où le shARN s’exprimera. Ils réalisent ensuite un western blot sur les lysats cellulaires
(Figure BC6A), à l’aide d’anticorps dirigés contre les lamines B1, B2, A et C, puis ils quantifient le
nombre de cellules (Figure BC6B). Ils testent la positivité des différentes cellules au BrdU, une
molécule connue pour s’incorporer au sein de l’ADN uniquement lors de la réplication, au SAHF et au
SA-β-gal, des marqueurs de la sénescence des cellules (Figure BC6C). Enfin, ils analysent les
transcritsLMB1 codant la lamine B1, TP53 codant p53, et CDKN1A (également appelé Waf-1) codant
p21, un effecteur de p53 qui peut ralentir le cycle cellulaire, pendant trois jours après la transfection
Figure BC6- Western blot réalisé sur des cellules WTI-38 après transfection d’un shARN dirigé contre
d’un siARN dirigé contre la lamine B1 (Figure BC6D).
la lamine B1 ou d’un shARN contrôle (Sc), révélation à l’aide d’anticorps détectant la lamine B1 (LB1),
la lamine B2 (LB2), la lamine-u A (LA), la lamine C (LC) et l’actine (actin) (A). Quantification du
nombre de cellules, après transfection d’un shARN dirigé contre la lamine B1 (LB1sh) ou d’un vecteur
vide (Sc) (B). Test de positivité de cellules au SAHF, au Brdu et au SA-β-gal dans des cellules
transfectées comme précédemment (C). Expression des gènes LMNB1, TP53 et CDKN1A dans les
cellules transfectées comme précédemment (D). * : différence significative par rapport au shARN
contrôle.

Analyse de la figure BC6 :


On a vu précédemment que les FTI entraînaient une diminution de la quantité de LB1. Les scientifiques
testent maintenant les conséquences de cette modification seule ; en induisant une déplétion en LB1.
BC6A- Ce WB nous permet de vérifier si le shARN est efficace. Ici, on voit bien une diminution de LB1
avec l’ajout du shARN. On voit également que la déplétion de LB1 n’entraîne pas de modifications sur
les autres lamines. On invalide l’hypothèse FTI ⇒ dim LB1 ⇒ accumulation de précurseurs.
BC6B- Le knock down de LB1 impacte la quantité de cellules ; ce qui est cohérent les résultats de BC5
sachant que les FTI induisent une diminution de LB1.
Mot des profs : A l’instant t dans la cellule, il y a un équilibre entre la prolifération et la mort cellulaire.
Donc quand on mesure un nombre de cellules et que l’on voit qu’il augmente on ne sait pas si on a une
augmentation de la prolifération ou une baisse de la mortalité cellulaire. On a insisté en ED sur ce
point. On ne peut donc pas parler de prolifération sur cette seule figure.
BC6C- Sur cet histogramme, on peut voir une augmentation significative des marquages SABH et SA-
β-gal. Ces molécules sont des marqueurs de senescence des cellules. On en déduit donc que la déplétion
de LB1 diminue l’activité vitale des cellules. On observe par ailleurs une diminution du marquage

48
19
BrdU, incorporé lors de la réplication (phase S). Donc le KD de LB1 augmente la sénescence et ralentit
la prolifération cellulaire. Par contre, on ne peut affirmer qu’il bloque le cycle cellulaire, pour cela, il
faudrait regarder l’expression des protéines des points de contrôle et/ou faire une analyse du cycle en
cytométrie de flux pour voir dans quelle phase du cycle les cellules sont bloquées.
BC6D- Le KD de LB1 augmente la transcription p53 qui augmente celle de p21 (p21 est sous le contrôle
du facteur de transcription p53).

Brouillon :
Le KD de LB1 :
- N’a pas d’impact sur la quantité des autres lamines
- Entraîne une baisse de la prolifération et une augmentation de la sénescence
- Entraîne un ralentissement de la prolifération cellulaire
- Entraîne une augmentation de la transcription de p53/p21 = voie pro-apoptotique

Question 8.
A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez dire que :

A- La perte de la lamine B1 augmente la transcription de p21, qui augmente celle de p53


FAUX- C’est p53 qui augmente p21. Donc perte LB1 ⇒ augmentation p53 ⇒ augmentation p21.
B- La déplétion en LB1 favorise la sénescence des cellules et un ralentissement de la prolifération
cellulaire
VRAI- Lorsqu’on développe un shARN dirigé contre LB1. On observe une augmentation des
marquages SABH et SA-β-gal, ce qui indique une augmentation de la sénescence. On voit aussi
une diminution du marquage BrdU ce qui indique un ralentissement de la prolifération cellulaire.
C- Le contrôle utilisé permet de valider les résultats obtenus
VRAI- Dans le contrôle, on transfecte un vecteur vide. On confirme ainsi que les résultats
observés proviennent bien de l’inhibition de LB1 par le shARN, et non pas de la seule action de
transfection.
D- La lamine C a un poids moléculaire plus petit que la lamine A
VRAI- Dans un western blot, plus la protéine est grosse, moins elle migre, donc est donc plus
“haute” sur le WB. On a bien LA plus haute que LC dans le panel A.
E- Toutes les réponses sont fausses
FAUX- cf B, C, D

Bonnes réponses : B, C et D

Après avoir étudié les effets de la déplétion en lamine B1, les scientifiques se demandent quelle est la
voie de signalisation impliquée. Dans un premier temps, ils décident d’investiguer l’implication des Figure BC7- Western blots réalisés sur des cellules WI-38 transfectées soit avec un shARN LB1
voies de signalisation p53 et pRb (protéine du rétinoblastome qui exerce un contrôle négatif sur le cycle (LB1sh), soit avec un shARN contrôle (Sc) et par un vecteur vide (V) ou permettant l’expression de
cellulaire). Cette dernière est une protéine connue pour être en mesure, sous certaines formes, d’inhiber p53DD (A), un shARN dirigé contre p53 (p53sh) (B), E7, (p-pRb désigne la forme phosphorylée de
E2F (un facteur de transcription favorisant la transition G1/S), et pouvant être activée par p53. Pour pRb) (C). La révélation est réalisée à l’aide d’anticorps ciblant les lamines B1, B2, A et C, ainsi que
cela, ils transfectent des cellules WI-38, avec un plasmide codant p53DD (une protéine connue pour p53, pRb et la GAPDH. (D-F) Quantification du nombre de cellules suite aux différents traitements
désactiver p53 tout en inhibant sa dégradation) (Figure BC7A), avec un shARN dirigé contre p53 décrits ci-dessus. * : différences significatives entre les conditions testées.
(Figure BC7B), et avec E7 (une protéine induisant la dégradation de pRb) (Figure BC7C). Après avoir
introduit un shARN dirigé contre la lamine B1, ils réalisent des western blots à l’aide d’anticorps dirigés Analyse de la figure BC7 :
contre les lamines B1, B2, A et C, puis quantifient le nombre de cellules. Les scientifiques cherchent la voie impliquée dans la diminution de la prolifération induite par le KD
de LB1.

49
20
BC7A-B-D et E- On a ici un KD de p53 de deux manières : d’abord via un inhibiteur p53DD et un Question 10.
siARN. On voit qu’en absence de p53, le nombre de cellules est bien plus important.. On voit également A partir des informations acquises en cours et des figures précédentes, vous pouvez dire que :
que lorsqu’on transfecte les cellules avec un vecteur vide et un shARN de LB1, il y a aussi une
augmentation du nombre de cellules en accord avec la figure BC6 dans laquelle on avait observé une A- La forme phosphorylée de pRb semble favoriser la prolifération
baisse de la prolifération cellulaire dans ces mêmes conditions. On en déduit donc que la déplétion de VRAI- Il fallait remarquer que :
LB1 a les mêmes effets que la déplétion de p53 et pourrait entraîner une prolifération incontrôlée des - Panel BC7C : le shARN de LB1 diminue la proportion de forme phosphorylée de pRb (p-
cellules. Dans toutes les conditions, la quantité des autres lamines restent constantes. Ainsi la déplétion pRb).
de p53 ou LB1 n’a pas d’impact sur leur niveau d’expression protéique. - Panel BC7F : le shARN de LB1 diminue la prolifération cellulaire.
BC7C et F- Le KD de pRb est réalisé avec l’ajout d’E7. On observe une diminution du nombre de - Énoncé : pRb inhibe E2F sous certaines formes.
cellules lorsqu’on inhibe simultanément pRb et LB1 par rapport à l’inhibition de pRb seule. - E2F favorise la progression du cycle cellulaire, et donc la prolifération cellulaire.
BC7D-E et F- On voit que lorsqu’on inhibe p53 ou pRb, on a une augmentation du nombre de cellules Donc il est cohérent que la phosphorylation/déphosphorylation de pRb puisse réguler la
(conditions E7/Sc vs. V/Sc, p53DD/Sc vs. V/Sc ; shp53/Sc vs. V/Sc). Ces protéines sont donc des prolifération, et comme en cas de diminution de celle-ci, la forme phosphorylée diminue, on peut
protéines de contrôles de la prolifération (cf cours). On sait par ailleurs grâce au cours que p53 est supposer que la forme phosphorylée de pRb favorise la prolifération, ce qui est vue en cours (p17
une protéine pro-apoptotique. Ainsi p53 semble avoir une action plus complète que pRb. En effet, on du poly cours Cycle Cellulaire).
peut observer que la prolifération est totalement rétablie lorsqu’on inhibe p53 alors qu’elle ne l’est que B- E2F et p21 semblent favoriser la prolifération cellulaire
partiellement lorsqu’on inhibe pRb. On peut donc ne déduire qu’il existe plusieurs voies, dont pRb, et FAUX- E2F favorise le passage G1/S (cf cours et énoncé), et la prolifération ; tandis que l’expression
que toutes partent de p53. de p21 est sous le contrôle de p53, p21 inhibe la prolifération, c’est une CKI. De plus, vous voyez dans
le cours que p53 intervient dans la voie intrinsèque de l’apoptose, elle ne peut donc pas activer une
Brouillon : protéine favorisant la prolifération cellulaire.
pRb et p53 sont des molécules inhibant la prolifération. Cependant, seule p53 être indispensable dans C- La lamine B1 favorise la prolifération des cellules WI-38
la voie induite par le KD de LB1. On peut supposer qu’il existe plusieurs voies inhibant la prolifération, VRAI- La déplétion de lamine B1 diminue la prolifération, donc la lamine B1 favorise cette
dont celle de pRb, mais que toutes partent de p53. dernière (df fig BC6).
D- On peut supposer l’existence de différentes voies régulant la prolifération, toutes en aval de la
Question 9. lamine B1 et ayant pour point de départ p53
A partir des informations acquises en cours et de la figure BC7, vous pouvez dire que : VRAI- On voit que pRb n’est pas la seule protéine permettant la diminution du nombre de cellules
induite par la déplétion en lamine B1. Or cette déplétion est censée activer p53, qui active elle-
A- Contrairement à la voie pRb, la voie p53 est indispensable à l’effet antiprolifératif de la déplétion en même pRb. Donc il est possible d’imaginer des voies annexes partant de p53 ne passant pas par
LB1 pRb (notamment par exemple p21, qu’on voit figure BC6).
FAUX- On voit que lorsque pRb est inhibée en même temps que LB1, le nombre de cellules augmente E- Toutes les réponses sont fausses
malgré tout, LB1 a doc une action contre l’effet antiprolifératif de la déplétion en LB1. FAUX- cf A, C et D
B- La protéine p53 peut être activée par les radiations ionisantes et les oncoprotéines
VRAI- C’est dans votre cours, p53 est un facteur de transcription qui est activée par le stress, les Bonnes réponses : A, C et D
dommages à l’ADN, les radiations ionisantes et les oncoprotéines. Elle active la transcription des
gènes de l’apoptose. Des études antérieures ont montré que, dans la voie de signalisation p53, la sénescence des cellules
C- p53 induit des modifications quantitatives et qualitatives des lamines pouvait être induite par la production anormalement importante d’espèces actives de l’oxygène (ROS).
FAUX- Rien ne nous permet de conclure cela. De plus, le KD de p53 n’induit aucune modification Afin de déterminer si ce mécanisme est impliqué au sein de cellules déplétées en lamine B1, les
quantitative des lamines sur le WB, et on n’a aucun indice concernant les modifications qualitatives. scientifiques expriment mito-roGFP, un marqueur des ROS, au sein de cellules WI-38, transfectées au
D- L’accumulation de p53 à l’état inactif entraîne une augmentation de la quantité des cellules préalable par un shARN dirigé contre la lamine B1. Ils quantifient ensuite l’intensité de ce marquage,
WI-38 en présence (Figure BC8A) ou non (Figure BC8B) de p53DD. Enfin, après avoir transfecté un shARN
VRAI- P53DD inactive la protéine tout en empêchant sa dégradation, on a donc une accumulation dirigé contre la lamine B1, ils incubent des cellules en condition d’hypoxie (Figure BC8C) ou de
de p53 dans la cellule dans le panel A. On observe une augmentation de la quantité de cellules en normoxie (quantité normale d’oxygène) (Figure BC8D), en présence ou non de N-acetyl-L-cysteine,
présence de p53DD. un antagoniste des ROS, et quantifient le nombre de cellules au cours des 12 jours suivant la mise en
E- Toutes les réponses sont fausses place du traitement.
FAUX- cf B et D

Bonnes réponses : B et D

50
21
Brouillon :
La déplétion de LB1 active p53 qui diminue la quantité de ROS. Or les ROS favorisent l’augmentation
du nombre de cellules. La quantité de ROS peut par ailleurs être augmenté par l’hypoxie.

Question 11.
A partir des informations acquises en cours et de la figure BC8, vous pouvez dire que :

A- p53 favorise le vieillissement cellulaire


FAUX- Quand p53 est activé , on a une diminution de la quantité de ROS. Ces protéines favorisent le
vieillissement cellulaire. Donc, au contraire, p53 ralentit le vieillissement cellulaire.
B- Les ROS induisent une augmentation du nombre de cellules
VRAI- Lorsque la quantité de ROS diminue, le nombre de cellules diminue également. Donc les
ROS favorisent la prolifération. (Oui je sais ce n’est pas exactement l’item du Moodle, mais cette
formulation est mieux)
C- Les conditions d’hypoxie n’ont aucun impact sur la prolifération des cellules
FAUX- On remarque qu’en condition d’hypoxie, donc dans le panel C, il y a toujours autant de cellules
dans le cas d’une déplétion en LB1 que dans le cas des cellules contrôle. Or LB1 est censé diminuer la
quantité de cellules. On voit grâce au panel D que les ROS favorisent l’augmentation du nombre de
cellules. Donc les conditions d’hypoxie, induisent une quantité suffisante de ROS pour ne pas impacter
la prolifération. L’hypoxie a donc un impact sur la prolifération cellulaire, car elle augmente la
quantité de ROS et donc la hausse du nombre de cellules.
Figure BC8- Quantification des ROS après transfection d’un vecteur contenant un shARN dirigé contre D- L’utilisation d’un inhibiteur de la farnésylation pourrait être la piste de traitement la plus prometteuse
la lamine B1 (A). Même expérience après ajout de p53DD (B). Quantification du nombre de cellules, contre le syndrome de Hutchinson-Gilford
en présence ou non de N-acetyl-L-cysteine (NAC), incubées à 1,5% (C) ou à 21% (D) d’oxygène. FAUX- Même si on a vu précédemment que l’inhibition de la farnésylation serait une piste potentielle
pour traiter la progéria. On a vu également que les FTI entraînaient une déplétion de LB1. Comme vu
Analyse de la figure BC8 : dans les figures précédentes, la déplétion de la lamine B1 active la voie de signalisation p53, soit une
Les scientifiques cherchent à savoir quelle est l’implication de p53 dans la voie des ROS qui, des voie de l’apoptose. L’utilisation d’inhibiteur de la farnésylation est donc certes une piste de
lorsqu’elles sont en trop grande quantité, induisent la senescence des cellules. On en déduit donc que traitement mais pas forcément la plus prometteuse au vue des effets annexes qu’elle pourrait induire.
la présence de p53 est nécessaire pour la diminution des ROS. Ainsi p53 inhibe les ROS E- Toutes les réponses sont fausses
BC8A- On voit que le KD de LB1 diminue la quantité de ROS. FAUX- cf B
BC8B- On voit que l’inhibition de LB1 et de p53 en même temps n’induit pas cette diminution des ROS.
Ainsi, on en déduit que la déplétion de LB1 active p53 qui diminue la quantité de ROS. Ainsi p53 Bonne réponse : B
favorise l’apoptose afin d’inhiber le vieillissement cellulaire. Donc, l’expression de la lamine B1
n’active pas la voie p53 ce qui induit un vieillissement prématuré des cellules, ce qui est cohérent avec
les résultats de la figure BC6.
BC8C- En condition d’hypoxie, on remarque que la diminution des ROS n’a pas d’impact sur la
quantité de cellules au cours du temps. De plus, lorsqu’on force la diminution des ROS en présence de
NAC ; on a une diminution du nombre de cellules. Or on sait, grâce aux figures précédentes, que le KD
de LB1 induit une diminution de du nombre de cellules et donc de la prolifération (cf BC6) due à
l’activation de la voie p53, voie qui diminue la quantité de ROS. On peut donc en déduire que l’hypoxie
a un effet inverse et inhibe cette voie de signalisation, peut être en augmentant la quantité de ROS.
BC8D- En condition de normoxie, on observe bien la diminution de la prolifération induite par le KD
de LB1 ; qui est amplifiée en présence de NAC. On peut donc en déduire que les ROS favorisent la
prolifération cellulaire. Cela appuie l’hypothèse selon laquelle l’hypoxie augmente la quantité de ROS
ce qui expliquerait la non diminution de la quantité de cellules dans le premier graphe.
Ainsi la diminution de la quantité de ROS par p53 permet de contrôler la prolifération cellulaire.

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Question 12. D-
A partir de l’ensemble des figures précédentes, quel modèle vous semble cohérent :

A-

FAUX- Voir C
E- Toutes les réponses sont fausses
FAUX- Voir C
FAUX- voir C
B- Bonne réponse : C

Les questions suivantes sont indépendantes

Question 13.
Concernant les différents types de cellules : ⛔

A- Les bactéries et les archées sont seulement des domaines de classification de l’être vivant
FAUX- Souvenez-vous-en : les bactéries et archées sont des domaines et règnes de classification des
FAUX- voir C êtres vivants !
B- Le système endomembranaire est constitué du réticulum endoplasmique, de l’appareil de Golgi, des
C- endosomes, du peroxysomes et des lysosomes
FAUX- Attention !!! Le Peroxysome ne fait PAS partie du système endomembranaire.
C- La théorie de l’évolution se base entre autres sur les variations aléatoires de l’information
génétique par mutation
VRAI- Cette théorie, développée par Charles Darwin (1809-1882), se base sur les variations
aléatoires de l’information génétique par mutation ou erreur de réplication, ainsi que sur la
sélection additive.
D- Les prions sont des organismes acaryotes et représentent des agents pathogènes pour l’être humain
FAUX- Ce sont les Virus qui sont acaryotes, les prions sont des protéines infectieuses, des métazoaires
sans ADN ni ARN avec une conformation aberrante. En revanche, les deux sont infectieux pour
l’homme.
E- Dans une cellule eucaryote, la synthèse des ribosomes se fait au niveau du cytoplasme
VRAI- Ce schéma est un grand résumé de l’exercice (on rappelle que chaque couple est FAUX- Les ribosomes sont synthétisés dans le noyau au niveau du nucléole.
indépendant)
- Les FTI entraînent l’accumulation de prélamines A et B2 ; ainsi qu’une déplétion de lamine Bonne réponse : C
B1 (BC3)
- La déplétion LB1 active la voie de signalisation p53 ⇒ LB1 inhibe p53
- p53 active pRb, qui active E2F, qui encourage la prolifération
- p53 active p21, qui diminue la prolifération
- p53 inhibe les ROS, qui favorisent la prolifération (BC8)

52
23
Question 14. C- Le NHEJ conduit souvent à un knock out
Concernant le noyau : VRAI- Le NHEJ (non-homologous end joining) est un système de réparation de l’ADN qui permet
une recombinaison non homologue. Il crée une jonction grossière entre les deux parties à joindre.
A- La SLN reconnaît à la fois les importines α adaptatrice et les importines β qui sont des protéines On a ainsi souvent des petites délétions, insertions ou mutations causant une perte de
cargo l’information génétique.
FAUX- La SLN est une séquence présente chez toutes les protéines nucléaires qui est reconnue par des D- En désactivant le gène muté codant pour la chaîne β, on pourrait rétablir un phénotype normal
molécules cargo : l’importine α qui se lie aux protéines-SLN et l’importine β qui se lie à l’importine α. FAUX- Bien que ce soit le gène causant le problème, si on désactive le gène on garderait une anomalie
B- Le passage de l’euchromatine à l’hétérochromatine « facultative » est régulé par des quantitative de sous unités β. Il faudrait plutôt désactiver un des gènes α afin de garder un ratio de
mécanismes épigénétiques α/β=1. Il est précisé dans l’énoncé que les personnes exprimant un ratio α/β=1 ont un phénotype moins
VRAI- Ce passage a pour but de remodeler la chromatine. Les mécanismes épigénétiques sévère.
impliqués sont la méthylation de l’ADN et les modifications post traductionnelles des histones E- En utilisant le système CRISPR-CAS9, on pourrait rétablir la transcription de sous-unité ɣ et ainsi
nucléosomiques (méthylation, acétylation). suppléer au manque de sous-unité β en utilisant un ARNr pouvant reconnaître la bonne séquence du
C- Les molécules de moins de 10µm peuvent traverser l’enveloppe nucléaire passivement promoteur
FAUX- Attention aux ordre de grandeur ! Ce sont les molécules de moins de 10nm qui sont sujettes au FAUX- Pour CRISPR/Cas9, on utilise un ARNcr… L’ARNr est l’ARN ribosomique, et ça n’a rien à
transport passif à travers l’enveloppe nucléaire. voir. Il y a plein de sorte d’ARN, donc attention à la nomenclature.
D- La méthylation de l’ADN se produit au niveau des bases cytidines des îlots CpG
FAUX. Elle se produit au niveau des bases cytosines des îlots CpG, la cytidine est un nucléotide pas Bonne réponse : C
une base azotée ! (Lisez bien vos items avant de répondre hihi). Rappel : une base azotée ou nucléique
(adénine, guanine, cytosine, thymine, uracile) s’associe à un sucre (ribose pour l’ARN et désoxyribose
pour l’ADN) pour former un nucléoside (adénosine, guanosine, cytidine, thymidine, uridine). Ce Question 16.
nucléoside s’associe à 1 ou plusieurs groupement phosphate pour former un nucléotide (adénosine Concernant la membrane plasmique :
triphosphate (ATP), guanosine monophosphate (GMP)...).
E- L’histone 1 ne fait pas partie du nucléosome A- La partie hydrophobe du cholestérol est constituée de cycles stéroïdiens permettant de rigidifier la
VRAI- Ce sont les Histones 2A, 2B, 3 et 4 qui sont nucléosomiques. Rappel : un nucléosome est membrane et d’une partie hydroxycarbonée
formé d’un octamère constitué de 2 copies des histones 2A, 2B, 3, 4 et de l’ADN s’enroulant autour FAUX- Attention, ne lis pas trop vite : il s’agit “d’une partie hydrocarbonée” et non
de l’octamère. “hydroXYcarbonée”.
B- Les protéines périphériques cytosoliques s’associent aux lipides via des liaisons covalentes via
Bonnes réponses : B et E des ancres myristoylée, palmitoylée ou farnésylée
VRAI- C’est même tout à fait vrai ! Les protéines sont ancrées dans la bicouche lipidiques côté
cytosolique par un acide gras (ancres myristoylée et palmitoylée) ou par une alcool gras (ancre
Question 15. farnésylée).
On identifie chez un individu une maladie génétique appelée thalassémie de type β. Le gène C- Il est possible d’extraire les protéines transmembranaires liées à la membrane par des liaisons
responsable est l’un des gènes codant pour la sous-unité β de l’hémoglobine. L’hémoglobine est covalentes uniquement avec des détergents ou des solvants non organiques
un hétérotétramère composé de deux chaînes α et de deux chaînes β afin de fonctionner FAUX- encore une fois bien lire la question tout est vrai jusqu’à “solvants NON organiques” car il
correctement. Chez ce patient, la mutation provoque ici une perte de fonction de la sous unité β s’agit bien de solvants organiques.
et donc un défaut partiel provoquant une anémie pouvant être létale. Nous savons que le malade D- Les aquaporines sont perméables aux ions
gardant un ratio α/β=1 possède un tableau clinique moins grave. De plus les chaînes ɣ transcrites FAUX- Attention, les aquaporines sont imperméables aux ions ! C’est très important pour maintenir le
uniquement chez les fœtus peuvent remplacer les chaînes β dans les hétérotétramères. Concernant gradient électrochimique de la cellule.
la pathologie décrite : E- Les radeaux lipidiques sont des régions plus épaisses que les autres parties de la bicouche
lipidique
A- Les siARN inhibent l’expression d’un gène en se fixant sur ce dernier VRAI- Elles ne sont pas désorganisées par les détergents.
FAUX- Les siARN ne vont agir que sur l’ARN et pas l’ADN !
B- Le système Cre/lox fonctionne entre des séquences NGG ou NGA aussi appelé PAM Bonnes réponses : B et E
FAUX- Ca c’est pour le système CRISPR-CAS9, pour le système Cre/lox ce sont les séquences LoxP.
Dans le système Cre/lox, la recombinase Cre excise le gène encadré par des séquences LoxP.

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C- Des peroxysomes vides induisant des anomalies de certains organes et une mort précoce
Question 17. VRAI- Voyons tout ce que l’on sait sur ce syndrome (on ne va pas l’inventer, tu l’auras deviné,
Concernant le cytosquelette : c’est encore et toujours du cours). Le syndrome de Zellweger est un Peroxisome Biogenesis
Disorder (PBD), autrement dit un syndrome induisant un trouble de la biogenèse du peroxysome.
A- Le passage d’un microfilament d’actine à des monomères d’actine nécessite l’hydrolyse de Cette maladie est héréditaire, non acquise, et affecte toutes les voies métaboliques de cet organite
molécules d’ATP à travers des mutations des gènes PEX (une seule pouvant suffire à mettre en place ce syndrome).
VRAI- Tout à fait. Les monomères d’actine peuvent polymériser et former un microfilament Celui-ci s’identifie par l’observation de peroxysomes vides. Ces derniers induisent des
d’actine grâce à l’incorporation de molécule d’ATP entre chaque monomère. De ce fait, la anomalies au niveau de certains organes tels que le cerveau, le foie et le rein, dont les cellules ne
dépolymérisation de ce microfilament nécessite l’hydrolyse de l’ATP en ADP. peuvent plus mettre en place une partie de leur métabolisme, entraînant une mort précoce du
B- Les monomères constituant les filaments intermédiaires possèdent un domaine central hydrophobe patient.
et un sucre carboxylé à chaque extrémité D- Une affectation de toutes les voies métaboliques due à la mutation d’au moins 2 des 13 gènes PEX
FAUX- Attention à ne pas lire trop vite. L’item était vrai jusqu'au “sucre carboxylé”. En effet, il s’agit connus
d’un sucre PHOSPHOrylé. Je vous mets le petit schéma du cours pour que ce soit plus visuel :) FAUX- Il suffit d’une mutation pour déclencher la maladie.
E- Une dégénérescence des protéines appelées peroxines, impliquées dans la biodégradation permise
par le protéasome
FAUX- Les peroxines sont impliqués dans la biogénèse du protéasome.

Bonne réponse : C

Question 19.
C- La filaggrine et la BPAG 1 sont des filaments intermédiaires spécifiques des kératinocytes On incube un tissu épithélial dans un milieu très faible en calcium. Concernant l’effet des ions sur
VRAI- Exactement. Certains filaments intermédiaires sont spécifiques d’un type cellulaire et c’est les jonctions cellulaires :
assez important de les connaître notamment lorsque l’on fait des biopsies de cancer car l'approche
ne sera pas la même suivant le type de cellules cancéreuses :) A- Les points de contacts focaux restent inchangés tant que la concentration locale de magnésium est
D- Il n’existe pas de conservation phylogénique des gènes codant pour les tubulines α et β haute
FAUX- Les tubulines α et β constituants des microtubules sont très importantes à la survie de la cellule FAUX- L’affinité des intégrines pour leur ligand dépend non seulement de la concentration en
car sans microtubules pas de transports au sein de la cellule. Il existe 6 à 8 gènes codant pour chaque magnésium mais aussi de la concentration en calcium, et donc une baisse de calcium entraînera une
monomère de tubuline (donc α et β ). baisse d’affinité au niveau des plaques d’adhérence, la cellule va donc perdre son adhérence à la
E- La protéine Tau est impliquée dans la maladie d'Alzheimer matrice extracellulaire et s’en détacher.
VRAI- En effet, dans la maladie d’Alzheimer, la protéine Tau est abondante et anormalement B- On remarque une dissociation des cellules épithéliales
phosphorylée au sein des neurones. Cela entraîne une mauvaise organisation des microtubules au VRAI- La baisse de calcium extracellulaire induit la dissociation des jonctions adhérentes, car les
sein de la cellule et donc des amas de neurofilaments entraînant ainsi la mort des neurones. cadhérines, qui sont des protéines Ca-dépendantes en ont besoin pour se dimériser.
C- L’effet attendu au niveau des jonctions communicantes est le même qu’à un pH élevé
Bonnes réponses : A,C et E FAUX- Piège récurrent… Les GAP Junctions dépendent du Calcium INTRAcellulaire et non
extracellulaire, l’item est donc faux, car elles s’ouvrent bien à un pH élevé mais pas forcément quand
le calcium extracellulaire est bas.
Question 18. D- Les ions calciques ne peuvent pas diffuser en paracellulaire à cause des jonctions occlusives
On considère un patient atteint du syndrome de Zellweger. Chez ce patient, on observe le FAUX- Les jonctions occlusives permettent le passage paracellulaire de petites molécules tel que le Ca
phénotype suivant : ⛔ ou le Na.
E- Les desmosomes sont eux aussi affectés par la modification de calcium extracellulaire
A- Un défaut acquis de l’apport de protéines dans le peroxysome VRAI- Malgré la différence avec les jonctions adhérentes, il ne faut pas oublier qu’ils sont aussi
FAUX- La mutation génétique perturbe la biogénèse du peroxysome, donc défaut héréditaire. formés de cadhérines (Desmogléine et Desmocolline) qui sont des protéines calcium-dépendantes,
B- Une dérégulation des fonctions mitochondriales induisant un manque d’énergie dans la cellule ils sont alors également affectés par la baisse de calcium extracellulaire
FAUX- Le syndrome de Zellweger touche les peroxysomes.
Bonnes réponses : A et E

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Question 20. E- Le cortisol, dans son mode d’action, masque les domaines C et F constitués respectivement de la
Dans le cadre d’une expérience, des scientifiques décident d’inhiber la production d’ATP, on séquence NLS de délocalisation, et du site en doigts de zinc se fixant à la séquence activatrice de l’ADN
pourra alors observer : FAUX- Eh bah non, le domaine C est celui des doigts de zinc et le domaine F celui de la séquence de
localisation nucléaire NLS. Lisez bien jusqu’au bout tout en restant concentré, c’est typiquement un
A- Le fonctionnement normal des aquaporines qui sont des perméases extrêmement sélectives pour les piège très méchant et facile à éviter !
molécules d’eau
FAUX- Les aquaporines sont des canaux = pores protéiques et non des perméases = transporteurs Bonnes réponses : A et D
transport passif, elles ne consomment pas d'énergie.
B- La pompe H+/K+ cessera de fonctionner, car il s’agit d’une pompe ATPase
VRAI- Elle est aussi appelée pompe à protons. Elle permet le transport actif primaire. Question 22.
C- L’antiport HCO3-/Cl- dépendant de Na+ est un exemple de transport actif couplé. Concernant de l’appareil de Golgi :
VRAI- Le transport actif couplé est aussi appelé transport secondaire. Cet antiport permet un
échange électroneutre. A- Il est le lieu de la N-Glycosylation, qui consiste en l’ajout de résidus sucrés tels que l’acide
D- La concentration de K+ est 10 à 30 fois inférieure dans le milieu extracellulaire qu’à l’intérieur sialique NANA.
de la cellule VRAI - On observe bien une glycosylation au niveau de l’appareil de Golgi, il s’agit de la O-
VRAI- Oui et c’est l’inverse pour le Na+. glycosylation. Mais la N-Glycosylation qui débute au niveau de la membrane du REG se poursuit
E- L’échangeur HCO3-/Cl- dépendant de Na+ ne va pas continuer à fonctionner, il permet une sortie de dans le Golgi. Le NANA est bien ajouté dans le Golgi médian. L’ajout de résidus tels que le NANA
Na+ et une entrée de HCO3- (NaHCO3), Cl- et H+ (HCl), on peut dire que cet échange est électroneutre s’effectue au cours de la N-Glycosylation lors de la maturation des chaînes oligosaccharidiques
FAUX- La phrase est correcte sauf qu’il y a en réalité une ENTRÉE de Na+ et de HCO3- et une SORTIE portées par les protéines. Oulala, on s’embrouille vite, mais vous allez y arriver " %
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de Cl- et de H+. B- La sulfatation des protéines et des sucres dans le Golgi Trans s’effectue principalement pour
les glycoprotéines sécrétées de la matrice extracellulaire
Bonnes réponses : B, C et D VRAI- Un item complexe du cours, mais il n’y a rien d’erroné là-dedans. On peut simplement
ajouter que le donneur de sulfate est synthétisé dans le cytosol, il s’agit de la phospho-adénosine-
phospho-sulfate (PAPS pour les intimes, parce qu’on ne va pas se mentir, son nom complet est
Question 21. embêtant à retenir).
Concernant la communication cellulaire : C- La synthèse des phospholipides s’effectue au niveau de l’appareil de Golgi
FAUX- Elle s’effectue au niveau du Réticulum Endoplasmique Lisse (REL. D’ailleurs, L comme Lipides
A- Les cytokines sont des types de médiateurs synthétisés par le système immunitaire lors d’une ;), avec celle du cholestérol. En revanche, il y a bien une synthèse de lipides au niveau du Golgi, mais
inflammation par un corps étranger. il s’agit des sphingolipides et non des phospholipides.
VRAI- Pas de piège ici, c’est juste ! Le tableau récap des types fonctionnels de médiateurs dans D- Le signal mannose-6-Phosphate permet l’adressage des vésicules provenant du Golgi vers les
la fiche 3 est super important à connaître : comprends le et tout ira bien ! membranes des lysosomes
B- L’insuline est une hormone qui possède plus de 60 acides aminés, qui est insoluble et qui est sécrétée VRAI- Cette phosphorylation des mannoses des chaînes saccharidiques portées par les protéines
dans le pancréas s’effectue dans le Golgi Cis. Dans le Golgi Trans s’ensuit un bourgeonnement de vésicules à
FAUX- L’insuline fait 51 AA (21 de la chaîne A et 30 de la chaîne B) et ensuite c’est une protéine manteau de clathrine portant ces protéines marquées.
totalement soluble synthétisée par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas (cf ED2) ! C’est E- Le tri moléculaire au niveau Cis-Golgien permet une maturation protéolytique et une condensation
l’hormone qui permet de réguler le taux de glucose dans le sang. du contenu des vésicules
C- Une vasodilatation dans les muscles lisses est due à une diminution de la synthèse de GMPc suite à FAUX- Alors l’item était en majorité vrai à l’exception du 4ème mot, puisque la maturation dont il est
la diffusion du NO question s’effectue au niveau du Golgi Trans.
FAUX- Et archi faux, puisque c’est une augmentation du GMPc. La diffusion du NO entraîne une
augmentation de la guanylate cyclase, puis l’augmentation de la synthèse du GMPc, qui entraîne une Bonnes réponses : A, B et D
vasodilatation et relâche ainsi le muscle lisse.
D- Lors de la liaison de l’acétylcholine à un récepteur muscarinique, on peut observer une
diminution de la contraction du muscle cardiaque
VRAI- Oui ! L'acétylcholine peut avoir un effet sur le muscle cardiaque. Elle a un effet sur pas
mal de récepteurs, comme entre autres les récepteurs nicotiniques du muscle squelettique, ou
encore sur la glande salivaire.

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Question 23.
Concernant la mitochondrie :
Question 24.
A- Une mitochondrie mesure de 0,5 à 10 μm de long On traite des fibroblastes du tissu conjonctif avec de la brefeldine A, un inhibiteur de la fonction
VRAI- Rien à dire, si ce n’est qu’il faut bien tout apprendre ! La biocell comprend maintenant de COPI :
une grande part de par coeur, et chaque chose peut tomber.
B- Les composantes de la chaîne respiratoire se trouvent dans la membrane interne et les crêtes A- On observe une inhibition partielle du transport vésiculaire intra-cellulaire
mitochondriales VRAI- Tout à fait. La protéine COPI est un coatomère, un complexe protéique qui recouvre les
VRAI- Tu le verras souvent à l’avenir, mais la chaîne respiratoire (couplée au cycle de Krebs vésicules provenant du Golgi. L’inhibition de sa fonction ne permet donc pas la formation du
pour permettre la production de nombreuses molécules d’ATP) se situe bien dans la membrane manteau, ce qui est sûrement lié à une inhibition du transport vésiculaire. Celle-ci est partielle
interne, de même que l’ATP-synthétase par exemple. car elle n’affecte pas les autres protéines formant les manteaux vésiculaires, telles que la Clathrine
C- La mitochondrie est le seul organite, à l’exception du noyau, possédant son propre ADN ou COPII.
VRAI- Yes, et il y a plein de choses à dire : cet ADN mitochondrial provenant exclusivement de B- La brefeldine A est un agent pathogène perturbant le trafic intracellulaire et conduisant
la mère, possède un code génétique différent de l’ADN nucléaire, est circulaire et code pour des vraisemblablement à la mort cellulaire
protéines spécifiques de la mitochondrie. Cela s’explique par le fait que la mitochondrie est, à FAUX- On a vu quelque chose de similaire dans le GT2 bizuth (va checker si c’est pas très clair " %).
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l’origine, une bactérie qui a infiltré la cellule. Avec le temps elle est devenue totalement En effet, rien ne permet d’aller dans le sens de cette hypothèse. Certes, on vient de voir que le transport
indispensable mais elle a gardé ces spécificités, notamment son propre génome. C’est pas bô la vésiculaire était inhibé, mais il ne l’est que partiellement. Cette inhibition n’est pas toujours
biocell ? pathologique, et s’effectue même de manière physiologique dans certaines cellules de notre corps, par
D- Les protéines TIM et TOM sont des protéines membranaires de translocation ayant des rôles exemple au niveau de la barrière hémato-encéphalique. On peut très bien supposer que la brefeldine A
de canaux translocateurs et de récepteurs pour les protéines mitochondriales pourrait être une molécule thérapeutique permettant de cibler et d’inhiber le transport d’un agent
VRAI- Et je te remets juste en dessous, la chaîne permettant de mettre en place ces différentes pathogène dans nos fibroblastes !
fonctions. C’est laborieux à apprendre, mais il faut se forcer à le répéter pour que ça rentre (skss) C- Il y a déstabilisation de la formation des vésicules circulant du Golgi au réticulum
! endoplasmique
TOM et TIM : VRAI- Yes, on a bien une déstabilisation de la formation des vésicules circulant du Golgi au RE,
- Les pré-protéines avec séquences préséquences sont importées par TOM et TIM23 puisque COPI est spécifique de ces vésicules. Sans la fonction de COPI, il ne peut y avoir de
- Les protéines avec signal hydrophobe peuvent être relarguées dans l’espace intermembraire manteau protéique. Pour rappel, un des rôles de ce manteau est bel et bien la formation des
- Les protéines hydrophiles sont importées dans la matrice avec l’aide de PAM (Presequence vésicules de transport entre les organites.
translocase Associated Motor) D- Il y a interaction entre les protéines d’enveloppe de la vésicule et le cytosquelette
- Les MPP (Mitochondrial Processing Peptidases) deletent les préséquences. FAUX- Comme vu précédemment, sans COPI, les vésicules ne se forment pas. Donc sans vésicules, il
- Les protéines riches en cystéines de l’espace intermembranaire sont importées par TOM et n’y a pas d’interaction entre les protéines et le cytosquelette.
MIA (Mitochondrial IMS import and Assembly system) qui insèrent des ponts disulfures dans E- L'interaction entre la protéine Sar1 et les sous-unités de COPI n’est plus permise
les protéines importées. FAUX- Sar1 est une protéine G à activité GTPase permettant le recrutement du manteau. En revanche,
E- La synthèse de l’ADN mitochondrial s’effectue pendant la phase S du cycle cellulaire elle est liée aux vésicules recouvertes de COPII et non de COPI. C’est son analogue, la protéine ARF
FAUX- Eh non, ça aurait été beau que tout soit vrai , mais le cours précise bien que la synthèse de (c’est rigolo on dirait une onomatopée), qui assure ce rôle pour les vésicules recouvertes de COPI.
l’ADN mitochondrial s’effectue de manière asynchrone avec celle de l’ADN nucléaire. Autrement dit,
elles n’ont pas lieu en même temps, il n’est donc pas possible qu’elle ait lieu pendant la phase S (qui Bonnes réponses : A et C
correspond à la phase de synthèse de l’ADN nucléaire).

Bonnes réponses : A, B, C et D Question 25.


Concernant les jonctions cellulaires et intégrines :

A- La chaîne α de la lamine peut fixer les stéroïdes


FAUX- C’est la laminine qui est une glycoprotéine, la lamine est un filament intermédiaire et une
protéine charpente du noyau !
B- Les tonofilaments sont un type de filaments du cytosquelette
VRAI- Ce sont des filaments intermédiaires.

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C- La E-Cadhérine est retrouvée au niveau de l’épiderme Question 27.
FAUX- C’est la P-Cadhérine qu’on retrouve dans la peau, la E-Cadhérine quant à elle est retrouvée Parmi les mécanismes suivants, lequel ou lesquels pourrait ou pourraient être à l’origine d’une
dans les tissus épithéliaux et embryonnaires. diminution de l’internalisation des LDL :
D- Les jonctions occlusives se trouvent au niveau du pôle apical de la cellule
VRAI- Elles empêchent la diffusion entre le pôle apical et le basal de la cellule. A- Une diminution de l’affinité entre les LDL et ses récepteurs (LDLR)
E- Les glycoprotéines effectuent une liaison avec les intégrines en reconnaissant leur séquence RGD VRAI- Les LDL sont des lipoprotéines de faibles densités, sont des particules formées d’une
FAUX- Piège récurrent… Le motif RGD est retrouvé sur les glycoprotéines et est reconnu par les protéine ligand liée à environ 500 molécules de cholestérol, 800 molécules de phospholipides et
intégrines. 1500 molécules d’ester de cholestérol. C’est l’interaction entre les LDL et leur récepteur qui
déclenche l’internalisation des LDL. Une baisse de cette interaction peut être causée par une
Bonnes réponses : A et D diminution de l’affinité entre les deux éléments.
B- Une surexpression des récepteurs aux LDL
FAUX- Au contraire! Une augmentation du nombre de récepteurs au LDL signifie plus de captation
Question 26. des LDL et donc plus de possibilité de les endocyter.
Concernant l’apoptose : C- Une inhibition de l’exocytose
VRAI- L’exocytose ne joue pas un rôle direct dans l’internalisation des LDL, elle participe
A- Les caspases sont des protéases impliquées dans le processus apoptotique qui coupent les protéines cependant à l’adressage des récepteurs aux LDL à la membrane.
après les asparagines, d’où leur nom de caspase D- Un déficit en adaptine
FAUX- Les caspases sont des endoprotéases de type cystéine ASPartASE qui coupent les protéines VRAI- L’adaptine est essentielle à la formation des vésicules d’internalisation.
après les ASPARTATES et non les asparagines. E- Un déficit en hydrolases lysosomales
B- La caspase 3 activée par les voies intrinsèque et extrinsèque est à l’origine de la fragmentation FAUX- Les hydrolases lysosomales interviennent dans l’estérification du cholestérol mais pas dans
de l’ADN génomique l’internalisation des LDL.
VRAI- Lors du processus apoptotique, la caspase 3 vient libérer CAD lié à ICAD (inhibiteur de
CAD). CAD fractionne l’ADN en fragments de 180 à 200 pb. Donc la caspase 3 est bien à l’origine Bonnes réponses : A, C et D
de la fragmentation de l’ADN.
C- BCL2 est une protéine pro-apoptotique.
FAUX- Au contraire, on observe une augmentation de la production de BCL2 dans les cellules Question 28.
cancéreuses. Ces dernières ont perdu leur sensibilité à l’apoptose. BCL2 est donc une protéine anti- Afin de développer un traitement contre le syndrome de Zellweger, des chercheurs utilisent des
apoptotique qui augmente la durée de vie des cellules cancéreuse. cellules de foie d’un patient atteint de cette maladie et portant une mutation inactivatrice dans le
D- Lorsqu’une cellule entre en apoptose, elle forme des corps apoptotiques c’est à dire des vésicules à gène codant la peroxine 2. Concernant les manipulations génétiques :
double membrane entourant des fragments d’ADN et de membrane nucléaire qui seront ensuite
phagocytés par les cellules avoisinantes A- Les chercheurs pourraient utiliser la méthode CRISPR/Cas9 pour corriger l’anomalie
FAUX- Les vésicules à double membrane sont caractéristiques du processus d’autophagie où la cellule génétique
forme des vésicules à double membrane formée par la fusion d’autophagosomes de matériel à détruire VRAI- En effet, si cette anomalie correspond à la répétition d’un triplet de nucléotide par
(protéines, ARNm…) et de lysosomes. Les corps apoptotiques sont formés de membrane de la cellule, exemple, la méthode CRISPR/Cas9 pourrait être une piste de recherche.
de fragments d’ADN, de membrane nucléaire et ils vont se faire phagocyter par les cellules B- Il est possible d’utiliser un siARN dirigé contre la peroxine 2 afin de comprendre son fonctionnement
avoisinantes, c’est pour cela qu’on observe pas de réaction inflammatoire dans le processus FAUX- Ici, on sélectionne des cellules chez un patient malade ayant une mutation inactivatrice sur le
d’apoptose. gène de la peroxine 2. Ainsi sa protéine, comme il exprime la maladie, est inactive. Il est donc inutile
E- La prolifération cellulaire est un mécanisme pathologique car en induisant une accumulation de d’inhiber cette dernière avec un siARN.
cellules, on observe la formation de tumeurs, c’est pour cela que les traitements anticancéreux ciblent C- La méthode Cre-Lox ne permettant que le Knock-Out d’un gène, il n’est pas possible de l’utiliser
la prolifération. pour développer un traitement.
FAUX- La prolifération cellulaire n’est pas toujours un processus pathologique. En effet, elle est FAUX- La méthode Cre-Lox peut aussi servir au Knock-In d’un gène !
nécessaire pour la croissance et le renouvellement des cellules d’un individu. Néanmoins, lorsque cette D- Les cellules de rein du patient présentent également la mutation
prolifération n’est plus contrôlée et qu’elle devient anarchique, on peut effectivement dire que le VRAI- En effet, toutes les cellules du patient sont porteuses de la mutation, car chacune possède
processus devient pathologique. la même information génétique. Il est aussi pertinent de prendre des cellules du rein, car la
maladie s’exprime aussi par des malformations dans cet organe.
Bonne réponse : B

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E- Le système CRISPR/Cas9 est un système de recombinaisons génétiques sûr et révolutionnaire A- La liaison du ligand EGF sur son récepteur entraîne la dimérisation du récepteur à l’EGF, il y a alors
FAUX- Attention, l’un des principaux défauts de CRISPR/Cas9, c’est sa tendance à couper hors cibles, phosphorylation des cystéines de ce récepteur pour permettre l’activation de la cascade de signalisation
off targets. Cela induit des modifications génétiques non souhaitée set imprévisibles. Ainsi, FAUX- C’est la phosphorylation des tyrosines… cette voie de signalisation est à connaître par <3
CRISPR/Cas9 n’est pas la méthode la plus sûre pour la recombinaison génétique (mais ça reste ++++ !
révolutionnaire !
%)
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#
" B- La cascade de phosphorylation est réalisée entre autres par la protéine kinase II également appelée
MAP-kinases
Bonnes réponses : A et D FAUX- Les protéines kinases II sont les Mek. Encore un piège mais l’exemple de l’EGF est ultra
important à connaître !!! Les MAP-kinases correspondent à la protéine kinase III.
C- L’hydrolyse du GTP en GDP active la protéine G monomérique SOS
Question 29. FAUX- Nope, doublement faux. L’activation de Ras se fait lorsque le GDP devient du GTP, et cela
On incube une cellule dans un milieu contenant du cyanure, inhibiteur de la chaîne respiratoire grâce à la protéine SOS ! (et non pas le GTP en GDP).
mitochondriale qui permet la production d’ATP. On pourra observer au niveau du cytosquelette : D- La voie de signalisation de l’EGF suit le schéma suivant : liaison de Grb2 → adaptation de Ras →
activation de SOS → Raf → MAP-kinases → Mek → protéines régulatrices des gènes
A- Les kinésines et dynéines seront mobiles sur les microtubules. FAUX- Plusieurs étapes ont été inversées, n’hésite pas à regarder le schéma pour mieux visualiser tout
FAUX- Analyse rapide de l’expérience : Nous avons donc une cellule en présence de cyanure. Comme ça!
dit dans l’énoncé, le cyanure est un inhibiteur de la chaîne respiratoire de la mitochondrie qui permet
la production d’ATP. Hors, si la production d’ATP est inhibée, la concentration en ATP au sein de la
cellule va très vite diminuer et celle d’ADP va augmenter (par hydrolyse de l’ATP en ADP). Pour
rappel, les kinésines et dynéines sont des MAP motrices se déplaçant sur les microtubules. De plus,
celles-ci sont des ATPases, ce qui signifie qu’elles ont besoin d’hydrolyser l’ATP pour modifier leur
structure et avancer sur le microtubule. De ce fait, si la concentration en ATP est faible voire nulle,
elles ne pourront plus avancer.
B- La dépolymérisation de l’actine F en monomères d’actine G pourrait permettre
l’augmentation de la concentration d’ATP dans la cellule.
VRAI- En effet, lors de la dépolymérisation de l’actine F en monomère d’actine G, il y a
phosphorylation d’un ADP en ATP. Cette action pourrait donc entraîner une augmentation de la E- Si l’EGF ne se fixe pas sur son récepteur, la kinase II n’aura aucun effet sur l’augmentation
quantité d’ATP dans la cellule (de façon très minime). de la synthèse des protéines codées par les gènes cibles de cette voie.
C- La profiline pourrait exercer son action normalement. VRAI- Et oui ! C’est logique, s’il n’y a rien pour lancer la cascade alors les éléments qui arrivent
FAUX- La profiline favorise la polymérisation en aidant l’actine à échanger un ADP contre un ATP. en bout de chaîne ne seront jamais lancés, et donc il n’y aura pas d’augmentation de synthèse des
Hors sans ATP dans la cellule, celle-ci ne pourra pas exercer son rôle. protéines, et pas assez de matériel pour permettre une prolifération cellulaire.
D- Les myosines de type II pourront continuer à s’assembler entre elles.
FAUX- L’assemblage de deux myosines de type II entre elles est conditionné par la présence d’ATP Bonne réponse : E
dans la cellule.
E- Si un individu ingère une forte dose de cyanure, la contraction de ses muscles sera impossible.
VRAI- Tout à fait. Il est écrit dans votre cours que la contraction des muscles résulte de la fixation Question 31.
de la myosine sur le filament d’actine, qui est encore une fois conditionnée par la présence d’ATP Concernant le trafic vésiculaire:
dans la cellule. Pas d’ATP = pas de contraction des muscles. C’est pour cela que le cyanure est un
poison mortel car comme vous le savez, votre petit cœur est un muscle et s’il ne se contracte plus A- NSF est une protéine membranaire intervenant au cours de la fusion
c’est la cata :) FAUX- C’est SNAP qui est membranaire! NSF est une protéine cytosolique mais intervient bien dans
la fusion. Elle a pour rôle de désassembler le complexe trans-SNARE.
Bonnes réponses : B et E B- L’exocytose est constitutive si elle a lieu à la suite d’un signal
FAUX- Il s’agit de l’exocytose régulée! L’exocytose constitutive a lieu sans signal.
Question 30. C- La protéine Rab est réactivée par un échange de son GDP par un GTP
Lors de nouvelles recherches contre la prolifération des cellules cancéreuses, des chercheurs VRAI- C’est exactement ça. Rab-GTP est la forme active et RAb-GDP la forme inactive.
décident d’inhiber la voie de signalisation de l’EGF. Concernant cette voie et l’inhibition des D- Seules les vésicules couvertes d’un manteau peuvent naître et circuler au sein de la cellule
molécules : FAUX- Les vésicules circulent sous leur forme dénudées. En plus, il existe dans la pinocytose un type
de vésicules capables de naître sans manteau.

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E- La transcytose participe la polarité cellulaire. D- Il y a 50% de cellules vivantes
VRAI- C’est tout à fait ça. La transcytose est réalisée quand on a besoin de transporter une VRAI- On peut voir qu’il y a 50 de cellules négatives à l’IP et a l’Annexine V, il y a donc 50% de
protéine, sans pour autant lui apporter de changement, d’un pôle à l’autre de la cellule. Ce cellules vivantes.
phénomène est donc très utile dans les cellules polarisées puisqu’il permet de ségréger les E- Un autre moyen d’étudier l’apoptose est de cultiver des cellules, de les fixer et de les colorer au bleu
macromolécules membranaires selon le rôle qu’elles vont avoir. Par exemple, on trouvera des trypan afin de réaliser une analyse cytologique
protéines de transport au pôle apical de certaines cellules pour permettre l’absorption de FAUX- Petit détail de cours, un autre moyen d’analyser la viabilité cellulaire est de colorer des cellules
molécules. avec des colorants spécifiques de certaines fonctions : le bleu trypan marque les cellules en NÉCROSE
et le MGG marque les cellules en APOPTOSE.
Bonnes réponses : C et E
Bonne réponse : D

Question 32.
On analyse par cytométrie en flux l’intensité de fluorescence des cellules rénales d’un patient
après marquage à l’iodure de propidium (IP) et l’Annexine V-FITC. D’après les résultats ci-
dessous, on peut dire que :

A- Il y a 25% de cellules en apoptose


FAUX- Vous avez vu dans le cours que lorsqu’une cellule est viable, elle est négative à l’Annexine V et
l’IP ne rentre pas dans la cellule. Lorsqu’une cellule est en apoptose, elle est positive à l’Annexine V
et l’IP ne rentre pas dans la cellule. Enfin, lorsqu’une cellule est en nécrose, elle peut être positive à
l’Annexine V et l’IP rentre dans la cellule. On voit ici, qu’il y a 25% de cellules positives à l’IP et
l’Annexine V, elles sont donc en nécrose. Il y a 20% de cellules en apoptose.
B- Toutes les cellules positives à l’Annexine V sont en apoptose
FAUX- Méfiez-vous des items péremptoires ! Seules les cellules positives à l’Annexine V mais négatives
à l’iodure de propidium sont en apoptose. Celles qui sont positives à l’IP, peu importe qu’elles soient
positives ou négatives à l’Annexine V sont des cellules en nécrose.
C- Pour étudier la viabilité cellulaire par cytométrie en flux, le marquage à l’iodure de propidium est
réalisé sur des cellules perméabilisées afin que l’IP puisse se fixer à l’ADN
FAUX- Perméabiliser des cellules pour ce type d’étude n’aurait aucun intérêt, je t’explique : l’IP
marque les cellules en nécrose, c’est à dire des cellules qui ont des trous dans leurs membranes. Si on
perméabilise cellules, alors on marquerait toutes les cellules, donc on ne pourrait plus distinguer les
cellules vivantes, des mortes.

59
30
EXERCICE

Pour chaque question, il peut y avoir une ou plusieurs réponse(s) exacte(s). Vous indiquerez la ou
les réponse(s) exacte(s).
Association pour l’Accès Santé – Université Paris Cité
Année Universitaire 2022-2023
Les kinases Aurora sont des molécules essentielles au contrôle du cycle cellulaire. Dans de nombreux
Examen Blanc PASS nº 3 cancers, comme les cancers colorectaux, de la prostate ou du pancréas, on observe une surexpression de
2020-2021 l’une d’elle, la kinase Aurora B (AurB ou AURKB). Dans cette étude, les chercheurs vont tenter
d’identifier les mécanismes d’action d’Aurora B au regard de p53 et de l’histone H3.
UE 3 : Biologie cellulaire
Dans un premier temps, les chercheurs réalisent une immunofluorescence sur des cellules de la lignée
Durée de l’épreuve : 1h30 MCF7-Her18 (figure BC1A). Ils utilisent ensuite la méthode Vénus (figure BC1B) dont les résultats
sont présentés sous forme de clichés en microscopie de fluorescence (figure BC1C). La méthode Vénus
A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE est une méthode de complémentation fluorescente bimoléculaire qui consiste à introduire deux
Vérifiez que les informations saisies sur votre grille QCM sont correctes : plasmides. L’un contient la partie N-terminale de la protéine Vénus fusionnée à l’une des deux protéines
nom, prénom, et numéro étudiant. d'intérêt, le deuxième contient la partie C-terminale de Vénus fusionnée à la deuxième protéine d’intérêt.
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits car chaque Si les deux protéines interagissent sans intermédiaire, les deux segments peptidiques s’associent et
question comporte une ligne de droit au remords. émettent une fluorescence.
Seule l’utilisation du stylo à bille noir est autorisée pour cocher les grilles.

INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES Question 1.


▪ Les questions sans réponse seront considérées comme nulles. A partir des connaissances acquises en cours, vous pouvez dire que :
▪ Une grille QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve.
▪ Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies. A- Il existe seulement 2 copies du gène p53 chez l’Homme
▪ Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe. B- Le gène codant p53 est inactivé dans environ 75% des cancers chez l’Homme
▪ Toute fraude ou tentative de fraude fera l'objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92- C- Les nucléosomes sont des complexes composés d’ADN enroulés autour d’histones
657 du 13 juillet 1992). Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa D- Les HAT, molécules capables d’acétyler les histones, sont des co-activateurs de la transcription
provenance constitue une fraude. E- Les HAT, molécules capables de désacétyler les histones, sont des co-activateurs de la transcription
▪ Les calculatrices ne sont pas autorisées
▪ Aucun candidat n'est admis à quitter la salle d'examen avant la fin de l'épreuve.

RECOMMANDATIONS SPÉCIFIQUES À L’ÉPREUVE

INFORMATIONS SUR L'ÉPREUVE


Le sujet contient 21 pages numérotées de 1 à 21 et comporte 32 questions.
Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet.

60
1
Les chercheurs réalisent ensuite une première co-immunoprécipitation avec des anticorps dirigés contre
la GST qui est fusionnée soit à p53 en entier, soit aux acides aminés 1 à 160, 160 à 393, ou 320 à 393
de p53 (figure BC2A). Ils réalisent ensuite un western blot à partir de cellules HCT116 synchronisées
(à l’instant t toutes les cellules sont dans le même phase du cycle cellulaire), puis réalisent une deuxième
co-immunoprécipitation (figure BC2B). P-HH3 est un substrat d’Aurora B et correspond à la forme
phosphorylée de l’histone H3 (HH3).

Figure BC2- (A) Co-immunoprécipitation des lysats cellulaires transfectés par Flag-AurB et/ou les
différentes constructions de p53 fusionnées avec la GST en présence d’un anticorps dirigés contre la
GST (PD : GST). Révélation par western blot en utilisant un anticorps anti-AurB (rectangle du haut).
Figure BC1- (A) Immunofluorescence des cellules MCF7-Her18 en anaphase ou en télophase, les Rectangle du bas : western blot AurB en fonction des différentes conditions précédemment décrites.
cellules ont été marquées avec du DAPI ou en utilisant des anticorps dirigés contre p53 et Aurora B. Rectangle du milieu : électrophorèse des extraits cellulaires en fonction des différentes conditions
Merge est la superposition des trois panels précédents. Les flèches blanches indiquent une co- précédemment décrites, le gel est coloré au bleu de Coomassie. Les étoiles montrent les bandes
localisation au niveau du sillon de division. (B) Schéma d’explication de la méthode Vénus. (C) Image contenant la GST. Les témoins sont validés. (B) Western blot de lysats de cellules Hct116 précédemment
en microscopie de fluorescence de cellules MCF7-Her18 co-transfectées par les plasmides contenant la synchronisées. Des anticorps dirigés contre p53, AurB, Cyclin E, Cyclin D, Cyclin B1, Cyclin A, P-
partie N terminale de la protéine fluorescente de vénus fusionnée à p53 (Vénus N-term-p53) et la partie HH3 et l’actine ont été utilisés (8 rectangles du haut). Les deux rectangles du bas montrent une co-
C terminale de Vénus fusionnée à Aurora B (Vénus C-term-AuroraB). Images prises pendant la mitose immunoprécipitation avec un anticorps anti-AurB puis une révélation par western blot utilisant des
et l’interphase. Merge correspond à la superposition du panel de gauche avec des cellules marquées au anticorps anti-p53 ou anti-AurB.
DAPI.
Question 3.
Question 2. A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC2, vous pouvez suggérer que
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC1, vous pouvez affirmer que :
:
A- Aurora B et p53 ont à eux deux un poids moléculaire de 75 kDa environ
A- p53 et Aurora B interagissent car ils co-localisent B- Aurora B n’interagit pas avec les acides aminés 160 à 320 de p53
B- p53 et Aurora B interagissent pendant toute la durée du cycle cellulaire C- p53 phosphorylée a un effet inhibiteur indirect sur les cyclines-CDK
C- P53 et Aurora B interagissent directement D- Aurora B et p53 pourraient avoir un effet inhibiteur réciproque
D- Aurora B est localisée au niveau du sillon de division E- Aurora B est une kinase dont le pic d’expression conduit à la phosphorylation de l’histone H3
E- Le DAPI permet d’observer le noyau pendant toute la durée de la mitose

61
2
aux siARN qui sont introduits directement dans la cellule, la séquence du shARN est introduite dans un
Les chercheurs souhaitent maintenant étudier l’activité transcriptionnelle de p53 en présence de quantité plasmide qui sera transfecté dans les cellules où le shARN s’exprimera. (C) Expression des ARNm p53,
croissante d’Aurora B. Pour cela, ils co-transfectent deux plasmides, le premier exprimant la GFP-p53 p21, Mdm2 et Bax après transfection d’un vecteur vide ou de Flag-Aurora-B dans des cellules U2OS.
et le second exprimant le gène rapporteur BDS2-3x-luc (codant la luciférase) en aval d’une séquence P<0,05 indique des résultats significativement différents. (D) Analyse par cytométrie en flux des cellules
promotrice régulée par p53. Cette expérience permet l’étude de l’activité transcriptionnelle de p53 Hct116 transfectées ou non avec un plasmide codant Flag-AurB et traitées ou non avec 20µM de
(figure BC3A-B). Ils quantifient ensuite la quantité d’ARNm codant les protéines p21, Bax, Mdm2 et cisplatine. Les étoiles indiquent un résultat significativement différent par rapport au traitement avec du
p53 (figure BC3C-E). Enfin, ils évaluent la fraction sub-G1 des cellules Hct116 transfectées ou non cisplatine seul. (E) Expression des ARNm p21 après transfection de plasmides codant Flag-AurB ou
avec un plasmide contenant Aurora B et traitées ou non avec de la cisplatine (CDDP), un inducteur de GFP-p53 ou GFP-p53 AAA dans des cellules Hct116. Les étoiles indiquent des résultats
l’apoptose (figure BC3D). p53 AAA correspond à une forme mutée de p53 qui ne peut plus être significativement différents entre les 2 conditions testées.
phosphorylée.
Question 4.
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC3, vous pouvez suggérer que
:

A- Aurora B est un oncogène


B- Aurora B inhibe la transcription de p53
C- La mutation p53 AAA est située au niveau des acides aminés 160 à 393
D- La mutation p53 AAA protège p53 de l’effet inhibiteur de Aurora B
E- Des molécules inhibant Aurora B seraient intéressantes à étudier dans le cadre d’études sur de
nouvelles thérapeutiques anticancéreuses

Question 5.
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC3, vous pouvez dire que :

A- Aurora B inhibe la voie extrinsèque de l’apoptose


B- Mdm2 est un inhibiteur de p53
C- Une surexpression d’Aurora B active le 1er point de contrôle du cycle cellulaire
D- Il est possible qu’Aurora B inhibe la kinase ATM
E- Aucune des propositions précédentes n’est exacte

Les chercheurs s'intéressent maintenant à une autre kinase : VRK1, une sérine/thréonine kinase. Ils
souhaitent étudier ses mécanismes d’action sur l’histone H3 et Aurora B. Pour cela, ils arrêtent des
cellules U2SOS à différentes phases du cycle cellulaire et réalisent une immunofluorescence (figure
BC4A). Puis, ils réalisent deux co-immunoprécipitations de VRK1 et AURKB (= AurB) dans des
cellules HEK293T (figure BC4B-C).

Figure BC3- (A) Analyse de l’activité de la luciférase après co-transfection de cellules 293T par des
quantités fixes de plasmide codant la GFP-p53, codant la luciférase (ce plasmide contient en amont de
la luciférase une séquence promotrice régulée par p53)et de quantités croissantes de plasmide codant
GFP-AurB. Les témoins ont été validés. (B) Activité de la luciférase dans des cellules co-transfectées
par des par des quantités fixes de plasmide codant la GFP-p53, la luciférase et de quantités croissantes
de plasmide codant le shRNA 468 AurB. Un shARN a le même rôle qu’un siARN mais contrairement

62
3
Figure BC4- (A) Immunofluorescence des cellules U2OS en présence de DAPI ou en utilisant des
anticorps anti-VRK1 et anti-AurB. La colonne AurB/VRK1 correspond à la superposition des deux
premières colonnes. Les cellules ont été arrêtées en phase G0/G1 ou en phase S ou dans les différentes
phases de la mitose (prophase, pré-métaphase, métaphase, anaphase et télophase). Les flèches indiquent
une co-localisation. (B) Transfection dans les cellules HEK293T de différentes constructions : HA-
VRK1, HA-VRK1 K179E (forme mutée de VRK1 qui aboli sa fonction kinase) ou V5-AurkB. HA et
V5 correspondent à deux tags. Puis western blots des différents lysats cellulaires en utilisant des
anticorps anti-HA-VRK1, anti-V5-AurKB et anti-ꞵ-actin (en haut). Puis co-immunoprécipitation en
utilisant un anticorps dirigé contre le tag HA, et révélation par western blot avec des anticorps anti-V5-
AURKB et anti-HA-VRK1 (en bas). Le rapport AURKB/VRK1 a été quantifié. (C) Western blot sur
les mêmes extraits cellulaires qu’en B en utilisant des anticorps anti HA-VRK1, anti-V5-AurKB et anti-
ꞵ-actin. Puis co-immunoprécipitation utilisant un anticorps dirigé contre le tag V5, et révélation par
western blot avec des anticorps anti-V5-AURKB et anti-HA-VRK1. Le rapport AURKB/VRK1 a été
quantifié.

Question 6.
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC4, vous pouvez affirmer que
:

A- VRK1 est toujours présent dans la cellule quelle que soit la phase du cycle
B- VRK1 et Aurora B ne co-localisent jamais
C- La quantité d’Aurora B diminue en pendant la télophase ce qui contredit les résultats précédemment
obtenus
D- Les co-immunoprécipitations sont ininterprétables car les protéines dont l’interaction est étudiée ne
sont pas toujours présentes dans le lysat
E- Aucune de ces réponses n’est exacte

63
4
Question 7.
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC4, vous pouvez suggérer que
:

A- VRK1 ne co-localise pas avec l’ADN condensé


B- Lorsque l’activité kinase de VRK1 est abolie, l’interaction entre VRK1 et Aurora B est plus forte
C- Aurora B est un substrat de VRK1
D- Aurora B et VRK1 n’interagissent que pendant l’anaphase
E- Toutes les réponses sont vraies

Les chercheurs cherchent maintenant à étudier plus précisément les mécanismes d’actions d’Aurora B
et de VRK1 au regard de l’histone H3. Pour cela, ils mesurent l’autophosphorylation des deux kinases
ainsi que la phosphorylation de l’histone H3 en présence des deux kinases (figure BC5A). Puis ils
étudient la quantité d'histone H3 phosphorylé sur la sérine 10 (H3-S10ph) ou sur la théorine 3 (H3-
T3ph) en présence de VRK1, ou de VRK1-KD (figure BC5B), d’AURKB wild type ou muté (K106R)
(figure BC5C). VRK1-KD et AURKB-KD correspondent aux kinases VRK1 et AURKB ayant perdu
leur activité de phosphorylation mais pouvant toujours hydrolyser l’ATP.

Figure BC5- (A) Test d’activité kinase in vitro. Les protéines GST-VRK1-WT, GST-AURKB-WT et
leurs mutants respectifs sans activité kinase (GST-VRK1-KD et GST-AURKB-KD) sont mises en
présence de l’histone H3 et du 32P[ATP] (de l’ATP marqué par un isotope radioactif). Les deux
électrophorèses du haut ont été révélées par autoradiographie c’est à dire que toutes les protéines ayant
incorporé du 32P seront visibles sur l’image.. Les deux électrophorèses du bas sont colorées au bleu de
Coomassie qui révèle toutes les protéines. La partie à droite du panel représente la quantification du
niveau de phosphorylation observé sur l’autoradiographie. (B) Western blot en présence d’une dose
constante d’AURKB (2µg) et d’une dose croissante de VRK1 WT (gauche) ou KD (droite). Les
anticorps utilisés pour la révélation sont dirigés contre VRK1 (WT ou KD), AURKB, H3, H3-S10ph et
H3-T3ph. Le rapport H3-S10ph/H3 a été quantifié. Les témoins sont validés. (C) Western blot en
présence d’une dose constante de VRK1 (2µg) et d’une dose croissante d’AURKB WT (gauche) ou
portant la mutation K106R (droite). Les anticorps utilisés pour la révélation sont dirigés contre VRK1,
AURKB (WT ou K106R), H3, H3-S10ph et H3-T3ph. Le rapport H3-T3ph/H3 a été quantifié. Les
témoins sont validés.

Question 8.
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC5, vous pouvez suggérer que
:

A- En présence d’AURKB mais en absence de l’activité kinase de VRK1, l’autophosphorylation


d’AURKB diminue
B- AURKB phosphoryle l’histone H3 sur sa thréonine 3
C- AURKB phosphoryle l’histone H3 sur sa sérine 10
D- Il existe une corrélation inverse entre H3 – T3ph et H3 – S10ph lorsque le rapport VRK1 / AURKB
change
E- L’activité kinase de VRK1 sur H3 résulte probablement de sa phosphorylation par Aurora B

64
5
Les scientifiques souhaitent maintenant étudier plus précisément les mécanismes d’actions de VRK1 et
Aurora B. Pour cela, ils réalisent deux immunofluorescences sur des cellules traitées au nocodazole et
marquées au DAPI en utilisant des anticorps anti-VRK1 et anti-ACA, une protéine spécifique aux
centromères (figure BC6A), puis sur des cellules traitées au nocodazole et transfectées avec un siARN
contrôle ou avec un siARN dirigé contre VRK1 (siV-02) (figure BC6B). Enfin, ils transfectent des
cellules 293T avec un vecteur contrôle (HA-vector), ou avec HA-VRK1 et des quantités croissantes de
cycloheximide et réalisent un western blot puis quantifient les résultats (figure BC6C). On précise que
le nocodazole provoque l’arrêt des cellules en mitose et la cycloheximide (CHX) inhibe la traduction.

65
6
Figure BC6- (A) Immunofluorescence de cellule U2OS utilisant des anticorps anti-VRK1, anti-ACA
et marquées au DAPI. Les cellules de la deuxième ligne ont été traitées au nocodazole. Le premier merge
correspond à la superposition des deux premières colonnes et le deuxième merge correspond à la
superposition du premier merge avec le DAPI. (B) Immunofluorescence de cellule U2OS utilisant des
anticorps anti-AURKB, anti-ACA et marquées au DAPI après transfection avec un siARN contrôle
(siCt) ou un siARN VRK1 (siV-02) après 13h de traitement au nocodazole. L’histogramme du haut
indique le pourcentage d’AURKB lié aux centromères et aux bras centromériques (centromere and arm),
ou lié à la chromatine diffuse pendant la mitose en présence de siCt ou siV-02. L’histogramme du bas
indique le pourcentage de co-localisation entre les centromères et AURKB dans l’immunofluorescence
en présence de siCt ou siV-02. (C) Western blot de cellules 293T transfectées avec un vecteur vide (HA-
vector) ou avec HA-VRK1 en présence de quantités croissantes de cycloheximide (CHX). Les anticorps
utilisés sont dirigés contre les formes transfectées de VRK1 (HA-VRK1), AURKB (V5-AURKB) et β-
actin. Graphique traduisant l’expression relative de la protéine VRK1 après transfection du vecteur HA-
vector et du HA-VRK1 en fonction du temps après l’ajout de CHX.

Question 9.
A partir des connaissances acquises en cours et d’après les figures précédentes, vous pouvez dire
que :

A- En absence de VRK1, Aurora B et ACA co-localisent moins


B- L’introduction de cycloheximide induit une augmentation de la dégradation d’AurB
C- VRK1 participe à la stabilisation d’Aurora B
D- VRK1 semble avoir des effets oncogènes
E- Phosphoryler la thréonine 3 de l’histone H3 pourrait être nécessaire à la localisation d’Aurora B au
niveau des centromères

Question 10.
A partir des connaissances acquises en cours, vous pouvez affirmer que :

A- La cytodiérèse correspond à la division du cytoplasme


B- La mise en place du fuseau mitotique commence à l’anaphase
C- La sécurine est physiologiquement dégradée par le protéasome entre la métaphase et l’anaphase
D- Le 3ème point de contrôle, entre la prophase et la métaphase, arrête le cycle si les chromosomes sont
incorrectement fixés par CENP-E
E- La protéine RAS est un anti-oncogène

Les scientifiques décident à présent d’étudier le mécanisme d’action d’Aurora B et de VRK1 dans des
cellules interphasiques. Ils utilisent pour cela des cellules cancéreuses MCF7-Her18. Ils réalisent
d’abord une série de western blots avec différents inhibiteurs : le premier en présence d’AZD1152-
HQPA, un inhibiteur d’Aurora B (figure BC7A), le second en présence de siV-02, un siARN ciblant Figure BC7- (A) Cellules MCF7-Her18 traitées avec des concentrations croissantes d'AZD1152-HQPA
VRK1 (figure BC7B) et le dernier en présence de si-MDM2, un siARN dirigé contre MDM2 (figure pendant 48 h. Les anticorps utilisés pour la révélation du western blot sont marqués sur la gauche. (B)
BC7C). Puis, ils réalisent une cytométrie en flux dans différentes conditions (figure BC7D). Ils décident Cellules MCF7-Her18 issues de souris (le numéro d’identification des souris est indiqué) traitées avec
ensuite de faire une quantification des ARNm p21 dans les cellules de cette même lignée cellulaire un siARN VRK1 (siV-02) ou un siARN contrôle (Vehicle). Les anticorps utilisés pour la révélation du
(figure BC7E). Enfin, ils réalisent une immunoprécipitation de la chromatine (ChIP) entre p53 et une western blot sont notés sur la gauche. (C) Cellules MCF7-Her18 transfectées par des quantités
séquence régulatrice en amont du gène WAF-1. La révélation de l’expérience de ChIP a été réalisée en croissantes de siARN-MDM2. Les anticorps utilisés pour la révélation du western blot sont indiqués à
utilisant une sonde ADN radiomarquée complémentaire de la séquence régulatrice du gène WAF-1 gauche. (D) Cytométrie en flux réalisée sur des cellules MCF7-Her18 en condition témoin (WT) ou en
(figure BC7F). présence de siARN-MDM2 ou de siARN-MDM2 + VRK1 ou de siARN-MDM2 + Aurora B. (E)

66
7
Quantification des ARNm p21 en condition témoin (WT) ou en présence de siARN-MDM2 ou de B-
siARN-MDM2 + VRK1 ou de siARN-MDM2 + Aurora B. (F) Technique de co-immunoprécipitation
avec de la chromatine (ChIP). L’immunoprécipitation a été réalisée avec un anticorps dirigé contre le
tag FLAG et la révélation avec une sonde radiomarquée complémentaire de la séquence régulatrice du
gène WAF-1. Cette expérience a été réalisée en présence (+) ou en absence (-) de FLAG-p53, de la
séquence régulatrice du gène WAF-1, de siARN-MDM2, des plasmides codant HA-VRK1 ou V5-
AURKB. Le rectangle du bas correspond aux contrôles de l’expérience.

Question 11.
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC7, vous pouvez affirmer que
:

A- Les effets d’une déplétion en VRK1 sont globalement les mêmes que lors d’une déplétion en Aurora
B
B- En présence d’Aurora B ou de VRK1, les ARNm de p21 sont dégradés C-
C- p53 a un effet inhibiteur sur l’expression du gène WAF-1 lorsqu’il se fixe sur la région régulatrice
en amont du gène WAF-1
D- L’interaction entre p53 et la région d’ADN régulatrice de WAF-1 est plus forte lors de l’ajout d’un
siARN-MDM2 car p53 n’est plus dégradé
E- VRK1 et Aurora B pourraient être de potentielles molécules thérapeutiques dans le traitement de
cancers car elles relancent le cycle cellulaire dans les cellules MCF7-Her18

Question 12.
En sachant que sur les schémas ci-dessous un “P” au-dessus d’une flèche indique “phosphoryle”
et un “+” au-dessus d’une flèche indique “active”, ainsi qu’à partir des connaissances acquises en
cours et de l’ensemble des figures, vous pouvez fortement supposer que :

A-
D- MDM2, Aurora B, VRK1, la phosphorylation de l’histone H3 et l’inhibition de la transcription de
WAF-1 sont des cibles thérapeutiques potentielles qu’il faudrait inhiber dans un traitement contre le
cancer
E- MDM2, Aurora B, VRK1, la phosphorylation de l’histone H3, p53 partiellement fonctionnelle
(acides aminés 160 à 393), les cyclines et la transcription de WAF-1 sont des cibles thérapeutiques
potentielles qu’il faudrait inhiber dans un traitement contre le cancer

67
8
Les questions suivantes sont indépendantes Question 16.
Concernant le l’endocytose et l’exocytose :

Question 13. A- Les protéines de clathrine sont directement ancrées dans la membrane plasmique au niveau de la
Des chercheurs décident de mettre en évidence une interaction entre deux protéines NF-kb et Ikk. plage membranaire qui donnera la future vésicule
Pour cela, ils synthétisent deux protéines de fusion, grâce aux flags HA et Myc, HA-Ikk et Myc- B- Le désassemblage du manteau est médiée par HSP90
NF-kb. C- Le passage de Rab-GDP au Rab-GTP se fait grâce à une kinase
D- Au cours de la signalisation neuronale, il y a un transport rétrograde des vésicules contenant les
A- Dans leur protocole figurera une expérience d’électrophorèse neurotransmetteurs
B- Afin de détecter ces protéines ils pourront utiliser des anticorps anti-HA et anti-Myc E- La transcytose peut être divisée en quatre phases : l’endocytose, le transport, le tri de l’endosome et
C- Sur le western blot, la protéine HA-lkk, migrera au même niveau que la protéine Ikk l’exocytose.
D- Si l’on observe la présence de HA-lkk en précipitant l’extrait avec un anticorps anti-Myc on en
déduit qu’il y a une interaction entre Myc et Ikk Question 17.
E- L’épitope de l’anticorps anti-HA reconnaît Ikk Concernant les jonctions cellulaires et intégrines :

Question 14. A- L'œil possède deux types de collagène : celui de type II et celui de type IX
On cultive des cellules en présence de colchicine. A l’aide de ces informations et de vos B- Les glycoprotéines sont des protéines liées aux glycosaminoglycanes, notamment au sein de
connaissances, vous pouvez dire que : l’appareil de Golgi
C- La maladie de Crohn correspond à des saignements engendrés par un défaut d’hémostase causé par
A- Traiter des cellules avec de la colchicine permet de bloquer la prolifération cellulaire tumorale, au une mutation de l’intégrine des plaquettes, les rendant non fonctionnelles
même titre que le taxol D- La fibromoduline est un exemple de protéoglycanes sécrétés
B- La stathmine agit exactement de la même manière que la colchicine sur les microtubules E- La desmine est un filament intermédiaire que l’on peut trouver dans les cellules cardiaques
C- On pourrait observer une augmentation de la polymérisation des microtubules
D- On pourrait observer le même effet dans des cellules traitées avec de la katanine Question 18.
E- On pourrait observer le même effet dans des cellules traitées avec de la vincristine On incube des cellules épithéliales avec un inhibiteur de la vinculine pendant 48h. A l’aide de vos
connaissances, vous pouvez supposer observer :
Question 15.
Concernant la communication intercellulaire : A- Une perte d’adhérence entre les cellules
B- Une désorganisation des desmosomes et des hémidesmosomes
A- L'activation du récepteur β-adrénergique par la sérotonine permet l’augmentation de la quantité C- Une désorganisation des jonctions occlusives
d’AMPc intracellulaire permettant d’activer la PKA et in fine, d'accélérer la fréquence cardiaque D- Une modification de l’architecture des tissus
B- L’activation permanente de la sous-unité αS des cellules épithéliales d’un individu induira une E- Une désorganisation des jonctions communicantes avec une diminution du passage des ions et de
déshydratation molécules entre les cellules
C- Les seconds messagers de la phospholipase C sont l’inositol triphosphate (IP3) et le diacylglycérol
(DAG) Question 19.
D- Le récepteur du GABA est composé de 4 sous-unités α, β, γ et δ et sa stimulation permet l’entrée de Concernant le peroxysome :
Cl- dans les neurones
E- Les benzodiazépines, médicaments psychotropes utilisés en tant qu’anxiolytiques ou somnifères A- Il est constitué d’une seule membrane
agissent en tant qu’antagonistes des récepteurs GABAA B- Les PBDs sont des maladies n’affectant qu’une seule voie métabolique du peroxysome⛔
C- Il a notamment pour fonction d’oxyder le peroxyde d’hydrogène via une catalase
D- L’importation des protéines dans le peroxysome nécessite un signal d’import généralement
constitué de 3 acides aminés placés en C-ter de la protéine
E- Dans un milieu riche en acides gras, les peroxysomes développent une taille importante

68
9
Question 20. Question 23.
Une protéine synthétisée par le RE, ayant pour cible la membrane plasmique : Concernant le noyau :

A- Possèdera un manteau de COP I du RE au Golgi A- La méthylation de l’ADN est effectuée sur les îlots CpG par les enzymes DNMT ce qui permet de
B- Possèdera un manteau de COPII au départ du Golgi réprimer la transcription des gènes
C- Sera transportée dans des vésicules déplacées grâce aux kinésines B- La méthylation des histones cause systématiquement une répression des gènes en compactant
D- Passera par la station de tri du Trans-Golgi Network l’ADN
E- Pourra subir une O-Glycosylation C- Le nucléosome est formé de chromatine enroulée autour d’un tétramère d’histone composé de H2A,
H2B, H3 et H4
Question 21. D- Au microscope électronique, l’euchromatine apparaît comme dense du fait de la forte activité
Concernant la mort cellulaire : transcriptionnelle
E- Lors de la mitose, la compaction de la chromatine afin de former les chromosomes nécessite une
A- Il est possible de former un apoptosome à partir de l’activation de la voie extrinsèque phosphorylation des histones du nucléosome
B- Lors de la nécrose il y a une condensation organisée de la chromatine
C- L’apoptose est responsable d’une inflammation autour de la cellule apoptotique Question 24.
D- La protéine BCL2 facilite la formation des tumeurs Des chercheurs souhaitent étudier les spécificités de fibroblastes cancéreux. Pour cela, ils mettent
E- Lors de l’apoptose la phosphatidylsérine est externalisée en culture une lignée saine et une lignée cancéreuse de fibroblastes pendant 7 jours. Après une
semaine, ils lysent les cellules afin d’étudier le contenu moléculaire du noyau. A partir de ces
Question 22. informations et de vos connaissances de cours, les chercheurs pourront observer :
Des chercheurs transfectent des cellules Hela avec un siARN contrôle, ou avec un siARN ciblant
Cavin-1, une protéine essentielle pour la formation du complexe des cavéoles. Ils réalisent alors A- Les promoteurs des gènes suppresseurs de tumeurs sont hyper méthylés dans les cellules
des immunofluorescences avec un anticorps ciblant la cavéoline (CAV1mRPF) ou du lysotracker cancéreuses
un marqueur des lysosomes. Concernant les cavéoles formées pour permettre l’endocytose de la B- Une phosphorylation plus importante des lamines A, B et C dans les cellules cancéreuses
vitamine B9 (= Folate), à l’aide de vos connaissances et de la figure, vous pouvez dire que : C- Une farnésylation plus importante de la lamine A dans les cellules cancéreuses
D- Le promoteur du gène MGMT est hyperméthylé dans les cellules cancéreuses
E- On observe plus d’apoptose dans les cellules cancéreuses

Question 25.
On traite un embryon aux UV et on injecte la protéine Wnt au stade 4 cellules au niveau dorsal.
A l’aide de vos connaissances, vous pouvez dire que :

(A) Immunofluorescence réalisée sur des cellules Hela transfectées avec un siARN contrôle. A- On obtient un embryon ventralisé
(B) Immunofluorescence réalisée sur des cellules Hela transfectées avec un siARN ciblant B- On obtient un embryon dorsalisé
Cavin1. Les flèches indiquent une colocalisation de CAV1-mRPF et du lysotracker. Barre C- On obtient un embryon normal
d’échelle de10µm. D- Injecter de la β-caténine à la place de Wnt permettrait d’obtenir le même résultat qu’avec Wnt
E- Injecter Tsh3 à la place de Wnt permettrait d’obtenir le même résultat qu’avec Wnt
A- Les cavéoles sont des invaginations de la membrane plasmique contenant beaucoup de lipides
B- Le Knock-out semble causer l’accumulation de cavéoline dans les lysosomes
C- Les cavéolines de la cellule seront sûrement dégradées
D- Le LDL est une protéine internalisée grâce à une vésicule recouverte de cavéoline
E- En l’absence de cavéoline, on risque d’avoir une carence en folate

69
10
Question 26. Question 29.
On introduit dans une cellule humaine des agents découplants, formant des pores rendant la Concernant le cycle cellulaire :
membrane interne mitochondriale perméable aux protons. Parmi les propositions suivantes,
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? A- La protéine Rb séquestre E2F lorsqu’elle est phosphorylée
B- La protéine Rb sous sa forme déphosphorylée empêche le passage en phase S
A- En conditions physiologiques, le transport d’H+ au sein de la chaîne respiratoire est assuré par quatre C- La durée de la phase S est constante dans une espèce
pompes à protons ainsi que l’ATP synthase D- La quantité d’ADN double lors de la phase G1
B- On observe un transport passif de protons de la matrice mitochondriale vers l’espace E- La protéine p53 est une protéine anti-apoptotique
intermembranaire
C- On observe une diminution de la production d’ATP par la cellule Question 30.
D- La production d’énergie de la cellule est augmentée Concernant la mitose dans le cycle cellulaire :
E- Si la cellule survit, on peut suggérer que son cytoplasme contiendra plus d’acide lactique que celui
d’une cellule humaine standard A- CDC25C est une phosphatase activatrice du MPF
B- Les lamines nucléaires et l’histone H1 sont des substrats du MPF
Question 27. C- La phosphorylation de la sécurine permet de rendre la séparase active.
Concernant le système endomembranaire : D- Dans l’espèce humaine, la séparation des chromatides lors de l’anaphase permet d’obtenir une
cellule à 92 chromosomes
A- Le système endomembranaire est un compartiment uniquement présent chez les eucaryotes qui est E- La plus longue phase de la mitose est l’anaphase
impliqué dans la synthèse, le trafic et la dégradation de molécules
B- Toutes les protéines passent par le SMI pour leur synthèse Question 31.
C- ARF et SAR1 sont des ATPases de recrutement du manteau Concernant les bases moléculaires du développement embryonnaire :
D- Une des fonctions spécifiques du réticulum endoplasmique lisse des entérocytes est la détoxification
des molécules hydrophobes A- Le lithium induit la dorsalisation de l’embryon
E- La séquence KDEL est un signal de rétention dans le RE B- Le récepteur de BMP4 active les gènes de la différenciation nerveuse
C- BMP4 stimule la différenciation du tissu nerveux en inhibant Chordin dans le côté ventral de
Question 28. l’embryon
On possède deux cultures de cellules hépatiques : une culture témoin et une autre culture A traitée D- La protéine Tsh3 possède un doigt de zinc et permet l’induction de l’axe dorso-ventral
avec une protéine venant inhiber la protéine Bcl2. On décolle ensuite les cellules que l’on met en E- Le point d’entrée du spermatozoïde dans l’ovocyte correspond à la future face dorsale de l’embryon
présence d’annexine V-FITC (annexine V couplé à un fluorochrome) et de l’iodure de propidium, grâce à la formation du croissant gris
on analyse ensuite l’ensemble des cellules en cytométrie en flux, vous pouvez dire que :
Question 32.
A- Le nombre de cellules positives à l’iodure de propidium sera globalement le même dans les deux Un généticien cherche à réduire l’expression d’une protéine dans une cellule. Il s’oriente donc sur
populations cellulaires le système CRISPR/CAS9 quelles expériences peut-il réaliser ?
B- Le nombre de cellules positives à l’iodure de propidium sera plus important dans la culture A que
dans la culture témoin A- Le système NHEJ pourrait induire une invalidation génétique
C- Le nombre de cellules positives à l’annexine V-FITC sera plus important dans la culture A que dans B- Il va devoir synthétiser une séquence leader complémentaire du gène codant pour la protéine
la culture témoin d’intérêt.
D- Le nombre de cellules positives à l’annexine V-FITC sera plus faible dans la culture A que dans la C- Utiliser une stratégie avec deux Cas9 non fonctionnelles et une nucléase Fokl ne permettrait pas de
culture témoin réaliser un knock-out avec beaucoup de spécificité
E- Dans la culture A on favorise la diffusion de tumeurs D- Le chercheur pourrait induire l’expression de la recombinase CRE dans une cellule où une séquence
de type enhancer dans le promoteur de notre gène d’intérêt est située entre deux séquences LoxP
E- Une séquence siARN contient une séquence nucléotidique complémentaire à celle du brin matrice

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11
Association pour l’Accès Santé – Université Paris Cité
Année Universitaire 2022-2023

Examen Blanc PASS nº 3


2020-2021
UE 3 : Biologie cellulaire

Durée de l’épreuve : 1h30


A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE
Vérifiez que les informations saisies sur votre grille QCM sont correctes :
nom, prénom, et numéro étudiant.
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits car chaque
question comporte une ligne de droit au remords.
Seule l’utilisation du stylo à bille noir est autorisée pour cocher les grilles.

INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES
▪ Les questions sans réponse seront considérées comme nulles.
▪ Une grille QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve.
▪ Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies.
▪ Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe.
▪ Toute fraude ou tentative de fraude fera l'objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92-
657 du 13 juillet 1992). Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa
provenance constitue une fraude.
▪ Les calculatrices ne sont pas autorisées
▪ Aucun candidat n'est admis à quitter la salle d'examen avant la fin de l'épreuve.

RECOMMANDATIONS SPÉCIFIQUES À L’ÉPREUVE

INFORMATIONS SUR L'ÉPREUVE


Le sujet contient 21 pages numérotées de 1 à 21 et comporte 32 questions.
Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet.

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12
EXERCICE C- Les nucléosomes sont des complexes composés d’ADN enroulés autour d’histones
VRAI- C’est ça, nucléosome = histone (sous la forme d’octamères) + ADN. Une image valant mille
mots, je vous mets celle-ci qui récapitule tout ce qu’il y a besoin de savoir :
Pour chaque question, il peut y avoir une ou plusieurs réponse(s) exacte(s). Vous indiquerez la ou
les réponse(s) exacte(s).

Les kinases Aurora sont des molécules essentielles au contrôle du cycle cellulaire. Dans de nombreux
cancers, comme les cancers colorectaux, de la prostate ou du pancréas, on observe une surexpression de
l’une d’elle, la kinase Aurora B (AurB ou AURKB). Dans cette étude, les chercheurs vont tenter
d’identifier les mécanismes d’action d’Aurora B au regard de p53 et de l’histone H3.

Dans un premier temps, les chercheurs réalisent une immunofluorescence sur des cellules de la lignée
MCF7-Her18 (figure BC1A). Ils utilisent ensuite la méthode Vénus (figure BC1B) dont les résultats
sont présentés sous forme de clichés en microscopie de fluorescence (figure BC1C). La méthode Vénus
est une méthode de complémentation fluorescente bimoléculaire qui consiste à introduire deux
plasmides. L’un contient la partie N-terminale de la protéine Vénus fusionnée à l’une des deux protéines
d'intérêt, le deuxième contient la partie C-terminale de Vénus fusionnée à la deuxième protéine d’intérêt.
Si les deux protéines interagissent sans intermédiaire, les deux segments peptidiques s’associent et Pour plus de détails (et si vous avez un peu oublié votre cours), rendez-vous page 14 de votre cours
émettent une fluorescence. sur le noyau !
D- Les HAT, molécules capables d’acétyler les histones, sont des co-activateurs de la transcription
VRAI- L’acétylation des histones est activatrice de la transcription et elle est réalisée par les HAT.
Question 1. Si vous oubliez toujours si c’est les HAT ou les HDAC qui la réalisent, retenez leur nom complet
A partir des connaissances acquises en cours, vous pouvez dire que : : HAT signifie histones acétyl-transférases (en gros transfert d’un groupe acétyl sur l’histone =
acétylation) tandis que HDAC signifie histone désacétylase (enlève le groupe acétyl =
A- Il existe seulement 2 copies du gène p53 chez l’Homme désacétylation). Rendez-vous page 21 de votre cours sur le noyau pour vous rafraîchir la mémoire
VRAI- Du cours ! Vous pouvez retrouver cette information page 24 de votre cours sur le cycle sur ces notions :) Pour ceux qui sont plus chimiques, rappelez-vous qu’un groupe acétyl (négatif)
cellulaire (un cours à bien bien bien maîtriser !) s'ajoute sur les histones qui sont plutôt positif, les chargent s’annulent ce qui fait que les histones
B- Le gène codant p53 est inactivé dans environ 75% des cancers chez l’Homme et la molécule d’ADN sont moins attirés les uns vers les autres —> décondensation —> laisse
FAUX- Il est inactivé dans 50% des cas de cancer. Pareil, cette info est toujours page 24 du cours sur mieux passer les enzymes de la transcription.
le cycle cellulaire. Courage, il y a plein de détails dans ce cours mais on finit par en venir à bout. E- Les HAT, molécules capables de désacétyler les histones, sont des co-activateurs de la transcription
FAUX- Cf D, elles les acétylent.

Réponses correctes : A, C et D

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13
le DAPI ne marque pas le noyau mais le matériel génétique, ici les chromosomes, (sauf en prophase et
télophase car c’est un intercalant de l’ADN) !
Lors de la télophase, p53 semble être partout dans la cellule alors que AurB semble être exclusivement
au niveau du sillon de division. On voit dans la légende que les flèches indiquent une co-localisation à
ce niveau, or l’ADN ne se trouve pas au niveau de ce sillon. Donc p53 et AurB co-localisent au niveau
du sillon de division lors de la télophase et ne co-localisent pas avec l’ADN.
BC2B : Ce schéma nous permet de comprendre la méthode. Si on observe une fluorescence alors ça
veut dire que la partie C-term et N-term de Vénus interagissent, ainsi cela voudra dire que p53 et AurB
interagissent directement (sans intermédiaires). C’est un peu comme la méthode de double hybride que
vous avez vu en biochimie.
BC2C : Pour ce panel on réalise la méthode de la figure précédente donc si on a une fluorescence alors
cela veut dire que p53 et AurB interagissent directement.
Les 3 premières lignes sont des contrôles négatifs. Pour la première ligne on transfecte Venus C-term
et N-term uniquement. Ils ne sont pas censés interagir donc il ne doit pas y avoir de fluorescence. C’est
bien le cas ici, donc le contrôle est validé. En effet s’ils interagissent déjà ensemble sans AurB et p53,
alors on ne pourrait pas conclure sur l'interaction de ces derniers et la méthode perdrait tout son sens.
Ensuite pour les deux lignes suivantes on transfecte soit Venus C-term soit N-term associés avec AurB
ou p53 respectivement. Il ne doit pas y avoir d’interaction, donc pas de fluorescence. Ici les trois
contrôles sont validés, donc on peut analyser les deux dernières lignes où l’on transfecte venus C-term
lié à AurB et vénus N-term lié à p53 pendant la mitose ou l’interphase. On constate qu’on a une
fluorescence dans les deux phases mais elle est un peu plus faible lors de la mitose. Ainsi on peut en
déduire que p53 et AurB interagissent directement ensemble lors de la mitose et de l’interphase, et que
cette interaction est plus marquée en interphase.

Brouillon : Lors de la télophase AurB et p53 co-localisent au niveau du sillon de division. De plus ces
deux protéines interagissent directement pendant la mitose et l’interphase.

Question 2.
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC1, vous pouvez affirmer que
Figure BC1- (A) Immunofluorescence des cellules MCF7-Her18 en anaphase ou en télophase, les :
cellules ont été marquées avec du DAPI ou en utilisant des anticorps dirigés contre p53 et Aurora B.
Merge est la superposition des trois panels précédents. Les flèches blanches indiquent une co- A- p53 et Aurora B interagissent car ils co-localisent
localisation au niveau du sillon de division. (B) Schéma d’explication de la méthode Vénus. (C) Image FAUX- Alors oui p53 et Aurora B interagissent, oui p53 et Aurora B co-localisent mais NON, on ne
en microscopie de fluorescence de cellules MCF7-Her18 co-transfectées par les plasmides contenant la peut pas corréler les deux. Ce n’est pas parce que deux molécules co-localisent qu’elles interagissent
partie N terminale de la protéine fluorescente de vénus fusionnée à p53 (Vénus N-term-p53) et la partie et inversement ce n’est pas parce que deux molécules interagissent qu’elles co-localisent (oui oui !
C terminale de Vénus fusionnée à Aurora B (Vénus C-term-AuroraB). Images prises pendant la mitose Certes quand deux protéines interagissent elles co-localisent mais dire qu’elles interagissent parce
et l’interphase. Merge correspond à la superposition du panel de gauche avec des cellules marquées au qu’elles co-localisent ce n’est pas cohérent par exemple p53 peut interagir avec le promoteur de WAF-
DAPI. 1. Pourtant les deux ne se trouvent pas physiologiquement au même endroit : WAF-1 est dans le noyau
et p53 dans le cytoplasme quand sa NLS n’est pas exposée cf cours sur le cycle cell, page 23).
Analyse de la figure BC1 : B- p53 et Aurora B interagissent pendant toute la durée du cycle cellulaire
BC1A : Rappel sur DAPI : c’est un intercalant de l’ADN il permet ainsi de marquer le noyau en VRAI- Oui, elles interagissent pendant la mitose et pendant l’interphase. Et mitose + interphase
interphase (car l’ADN est dans le noyau) mais lors de la mitose on n’a plus de noyau à partir de la pré- = cycle cellulaire (ce serait tellement plus simple si la physique était aussi easy que ce calcul.)
métaphase car on a une destruction de l’enveloppe nucléaire jusqu’en télophase où l’on a une C- P53 et Aurora B interagissent directement
reconstitution de l’enveloppe nucléaire. VRAI- Oui, on vous dit dans l’intro de la figure que pour que les deux parties de Vénus s’associent,
Ici on a une IF donc ça permet de déterminer la localisation : il faut que les protéines auxquelles elles sont liées interagissent sans intermédiaires, donc
On voit que lors de l’anaphase, p53 et AurB sont localisées partout dans la cellule tout comme le directement ;).
matériel génétique ! Ainsi ces deux protéines co-localisent. Attention je me répète mais lors de la mitose

73
14
D- Aurora B est localisée au niveau du sillon de division
VRAI- Il est indiqué par les flèches au niveau de la BC1A. Analyse de la figure BC2 :
E- Le DAPI permet d’observer le noyau pendant toute la durée de la mitose BC2A : Cette figure nous permet de montrer avec quelle partie de p53 interagit AurB. Tout d’abord
FAUX- Désolée de ce piège ultra méchant mais le noyau disparaît pendant la mitose. Tu te souviens, pour analyser une co-IP on doit vérifier les contrôles. Pour faire ça, on va regarder l’input, c’est-à-dire
on phosphoryle les lamines pour que la membrane nucléaire s’effondre ? De base le DAPI est un la partie révélée par le bleu de Coomassie qui va révéler toutes les protéines présentes dans notre
intercalant de l’ADN, donc il s’y insère. Cela permet de visualiser le génome et par extension, pendant échantillon. On va vérifier que quand on fait précipiter GST non lié à p53 (colonne 2) et quand on ne
l’interphase, le noyau. Mais pendant la mitose, le DAPI permet “seulement” d’observer le matériel rajoute pas d’AurB (colonne 1) dans l’échantillon, on n’obtient pas de bande lors de la révélation (la
génétique. première ligne). Dans les deux cas on n’a pas de bandes donc nos contrôles sont validés. Ensuite on
regarde la première ligne PD. Si on a une bande, alors AurB interagit avec cette forme de p53 car si
Réponses correctes : B, C et D on révèle de l’AurB alors que l’on précipite du GST ⇒ INTERACTION. On voit trois bandes qui sont
présentes dans les conditions où l’on précipite la partie p53 entière, C-term de p53 (GST-p53 (160-393)
Les chercheurs réalisent ensuite une première co-immunoprécipitation avec des anticorps dirigés contre et GST-p53 (320-393)). La colonne 3 permet de confirmer l’interaction entre p53 et AurB. Puis on voit
la GST qui est fusionnée soit à p53 en entier, soit aux acides aminés 1 à 160, 160 à 393, ou 320 à 393 qu’on a une interaction entre AurB et p53 à la 5ème et 6ème colonne mais pas à la 4ème. Donc AurB
de p53 (figure BC2A). Ils réalisent ensuite un western blot à partir de cellules HCT116 synchronisées interagit avec la partie C-term de p53 (acides aminés 160 à 393) et pas avec l’extrémité N-term.
(à l’instant t toutes les cellules sont dans le même phase du cycle cellulaire), puis réalisent une deuxième Pour déterminer si c’est avec la partie N-term ou C-term il faut se rappeler le sens d’une protéine : les
co-immunoprécipitation (figure BC2B). P-HH3 est un substrat d’Aurora B et correspond à la forme premiers acides aminés sont en N-term et les derniers en C-term
phosphorylée de l’histone H3 (HH3). BC2B : Cette figure il faut l’analyser en deux temps. Tout d’abord on voit l’expression des différentes
protéines en fonction de la phase du cycle cellulaire (c’est un WB) Ensuite on réalise une co-IP de p53
et AurB en fonction des différentes phases du cycle cellulaire.
(Petit conseil : quand vous avez une figure avec plein de protéines essayez de tirer le global de cette
figure : expression d’AurB et p53 (ce sont vos protéines qu’on analyse depuis le début), et ensuite si
vous voyez dans les items qu’on vous parle des autres protéines vous allez voir. Pour la co-IP vous
regardez pendant quelle phase les protéines interagissent. Et n’oubliez de vérifier les contrôles ;). Si on
met en évidence une protéine phosphorylée et une autre qui ne l’est pas concentrez-vous sur la
phosphorylée car ça permet d’émettre en évidence l’activation des signalisations, etc ...)
Pour le WB : Tout d’abord on vérifie le témoin de charge : on voit que les bandes d’actine sont
constantes donc on peut analyser la figure.
On voit que la protéine Aurora B a été détectée à chaque phase du cycle cellulaire mais qu’après la
mitose son expression devient plus faible. À l’inverse, l’expression de p53 est augmentée après la mitose.
Donc l’expression de p53 et d’AurB est inversement corrélée. Ainsi on peut suggérer , dans une certaine
mesure, que AurB participe à la dégradation ou inhibe la synthèse de p53 et vice-versa (p53 pourrait
participer à la dégradation de AurB) en fonction des besoins cellulaires pendant les différentes phases
du cycle.
Pour le reste des protéines : l’expression des cyclines est à peu près la même que ce que vous avez vu
dans votre cours et la phosphorylation de PHH3 par Aurora B se produit à partir de la phase G2 et
PHH3 reste phosphorylée jusqu’en phase G1. Il faut donc absolument mettre tout en relation avec votre
cours pour vérifier qu’il n’y a pas de problèmes pendant votre cycle cellulaire.
Figure BC2- (A) Co-immunoprécipitation des lysats cellulaires transfectés par Flag-AurB et/ou les
Pour la co-IP : On constate que p53 et AurB interagissent pendant toutes les phases du cycle mais en
différentes constructions de p53 fusionnées avec la GST en présence d’un anticorps dirigés contre la
fin de mitose leur interaction devient quasi-inexistante.
GST (PD : GST). Révélation par western blot en utilisant un anticorps anti-AurB (rectangle du haut).
Allez courage cette figure n’est vraiment pas la plus simple c’est normal d’avoir du mal surtout en
Rectangle du bas : western blot AurB en fonction des différentes conditions précédemment décrites.
condition examen, si vous n’avez pas réussi à l’analyser pendant le tuto : posez-vous prenez votre temps
Rectangle du milieu : électrophorèse des extraits cellulaires en fonction des différentes conditions
et essayez de la comprendre. Si vous n’y arrivez toujours pas, go le forum !!! Faites pareil pour tout le
précédemment décrites, le gel est coloré au bleu de Coomassie. Les étoiles montrent les bandes
tuto. N’hésitez pas à corriger votre tuto et dès que vous avez une question, posez-la sur le forum si vous
contenant la GST. Les témoins sont validés. (B) Western blot de lysats de cellules Hct116 précédemment
ne comprenez vraiment pas. Le mieux c’est quand même de comprendre par soi-même :).
synchronisées. Des anticorps dirigés contre p53, AurB, Cyclin E, Cyclin D, Cyclin B1, Cyclin A, P-
Brouillon : Lors de la télophase AurB et p53 co-localisent au niveau du sillon de division. De plus ces
HH3 et l’actine ont été utilisés (8 rectangles du haut). Les deux rectangles du bas montrent une co-
deux protéines interagissent directement pendant la mitose et l’interphase.
immunoprécipitation avec un anticorps anti-AurB puis une révélation par western blot utilisant des
AurB interagit avec la partie C-term de p53.
anticorps anti-p53 ou anti-AurB.
L’expression de p53 et d’AurB est inversement corrélée.

74
15
Question 3.
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC2, vous pouvez suggérer que
:

A- Aurora B et p53 ont à eux deux un poids moléculaire de 75 kDa environ


FAUX- C’est la combinaison Flag + Aurora B + GST + p53 qui a un PM de 75 kDa environ. Flag et
GST ont un certain poids moléculaire eux aussi ;).
B- Aurora B n’interagit pas avec les acides aminés 160 à 320 de p53
FAUX- En fait on ne le sait pas vu qu’on n’a pas étudié l’interaction entre Aurora B et cette partie de
p53. Oui l’interaction est toujours là (quoiqu’un peu diminuée) avec le fragment 320 - 393 de p53 mais
cela ne nous indique rien sur les AA 160 à 320 !
C- p53 phosphorylée a un effet inhibiteur indirect sur les cyclines-CDK
VRAI- Du cours ! p53 phosphorylée va activer la transcription de p21 qui elle va inhiber les
cyclines-CDK. C’est bien un effet inhibiteur (répression des cyclines) indirect (médié par p21). Go
revoir tout ça page 23 de votre cours sur le cycle cell.
D- Aurora B et p53 pourraient avoir un effet inhibiteur réciproque
VRAI- BC2B : quand il y a beaucoup de p53, il y a peu d’Aurora B. Quand il y a beaucoup
d’Aurora B, il y a peu de p53. En plus, les deux interagissent. Peut-être que c’est lié au hasard,
mais en tout cas on peut toutafé le supposer. Et c’est exactement ce que l’énoncé nous demandait
de faire.
E- Aurora B est une kinase dont le pic d’expression conduit à la phosphorylation de l’histone H3
VRAI- L’histone H3 est un substrat d’Aurora B (cf l’énoncé). Juste avant que l’expression
d’Aurora B ne s’effondre, l’histone H3 est phosphorylé +++. On peut ainsi supposer que l’histone
H3 est phosphorylé par Aurora B. En plus, Aurora B est une kinase !

Réponses correctes : C, D et E

Les chercheurs souhaitent maintenant étudier l’activité transcriptionnelle de p53 en présence de quantité
croissante d’Aurora B. Pour cela, ils co-transfectent deux plasmides, le premier exprimant la GFP-p53
et le second exprimant le gène rapporteur BDS2-3x-luc (codant la luciférase) en aval d’une séquence Figure BC3- (A) Analyse de l’activité de la luciférase après co-transfection de cellules 293T par des
promotrice régulée par p53. Cette expérience permet l’étude de l’activité transcriptionnelle de p53 quantités fixes de plasmide codant la GFP-p53, codant la luciférase (ce plasmide contient en amont de
(figure BC3A-B). Ils quantifient ensuite la quantité d’ARNm codant les protéines p21, Bax, Mdm2 et la luciférase une séquence promotrice régulée par p53)et de quantités croissantes de plasmide codant
p53 (figure BC3C-E). Enfin, ils évaluent la fraction sub-G1 des cellules Hct116 transfectées ou non GFP-AurB. Les témoins ont été validés. (B) Activité de la luciférase dans des cellules co-transfectées
avec un plasmide contenant Aurora B et traitées ou non avec de la cisplatine (CDDP), un inducteur de par des par des quantités fixes de plasmide codant la GFP-p53, la luciférase et de quantités croissantes
l’apoptose (figure BC3D). p53 AAA correspond à une forme mutée de p53 qui ne peut plus être de plasmide codant le shRNA 468 AurB. Un shARN a le même rôle qu’un siARN mais contrairement
phosphorylée. aux siARN qui sont introduits directement dans la cellule, la séquence du shARN est introduite dans un
plasmide qui sera transfecté dans les cellules où le shARN s’exprimera. (C) Expression des ARNm p53,
p21, Mdm2 et Bax après transfection d’un vecteur vide ou de Flag-Aurora-B dans des cellules U2OS.
P<0,05 indique des résultats significativement différents. (D) Analyse par cytométrie en flux des cellules
Hct116 transfectées ou non avec un plasmide codant Flag-AurB et traitées ou non avec 20µM de
cisplatine. Les étoiles indiquent un résultat significativement différent par rapport au traitement avec du
cisplatine seul. (E) Expression des ARNm p21 après transfection de plasmides codant Flag-AurB ou
GFP-p53 ou GFP-p53 AAA dans des cellules Hct116. Les étoiles indiquent des résultats
significativement différents entre les 2 conditions testées.

Analyse de la figure BC3 :

75
16
Mots des profs : Les gènes rapporteurs et la cisplatine ont été vus pendant l’ED5 de Biologie Cellulaire. ce qui est intéressant à voir dans cette figure c’est que la mutation de p53 (p53-AAA) provoque une
Par ailleurs, les méthodes d’études vues en ED, dont le diaporama est disponible sur le Moodle, doivent moindre diminution du taux de p21 qui était provoquée par la surexpression d’AurB. On a, au contraire,
être comprises et sont considérées comme connues pour l’examen. une hausse de l’ARNm p21 par rapport à la quantité d’ARNm p21 en présence de p53 WT. Donc il se
BC3A : Cette figure nous permet d’étudier le rôle de p53 (c’est un facteur de transcription) en fonction peut que ces mutations provoquent aussi une moindre dégradation de p53 provoquée par AurB.
de la surexpression d’AurB. On voit que plus on ajoute d’AurB plus l’activité de la luciférase diminue.
p53 en tant que facteur de transcription peut se fixer sur le promoteur en amont de la luciférase (cf Brouillon : Lors de la télophase AurB et p53 co-localisent au niveau du sillon de division. De plus ces
énoncé) pour activer sa transcription, puis par voie de conséquence on aura traduction de la luciférase deux protéines interagissent directement pendant la mitose et l’interphase.
et au final activité de la luciférase (pour rappel cette enzyme émet un signal lumineux = luminescence). AurB interagit avec la partie C-term de p53.
Quand cette activité luciférase diminue, on en déduit que p53 a été inhibée d’une manière ou d’une L’expression de p53 et AurB est inversement corrélée.
autre : soit en n’étant pas activée, soit en n’étant pas phosphorylée, les possibilités sont multiples mais AurB provoque une baisse de l’activité de p53 et entraîne une diminution du taux d’ARNm de p21 et
la conséquence reste la même. On ne peut donc rien conclure vis-à-vis des mécanismes qui mènent à mdm2.
cette chute. La mutation de p53 provoque une moindre diminution du taux d’ARNm p21 provoquée par AurB.
BC3B : Tout comme le panel A cette figure nous permet de déterminer le rôle d’AurB sur le facteur de AurB inhibe l’activité de p53 en tant que facteur de transcription.
transcription p53, mais en cas d’inhibition de AurB ! Avec ces deux panels on pourra conclure sur
l’inhibition et la surexpression de p53 ce que l’on n’aurait pas pu faire si on n’avait eu qu’un des deux Question 4.
panels. Donc ici on voit que plus on inhibe AurB, plus l’activité de p53 augmente car on voit une hausse A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC3, vous pouvez suggérer que
de la luminescence. AurB est donc bien un régulateur négatif de p53. :
Petit point méthode : quand vous n’avez pas d’étoiles et qu’aucun test statistique n’a été réalisé vous
pouvez déterminer si les résultats sont significativement différents avec les barres d’erreur. A- Aurora B est un oncogène
BC3C : Cette figure nous permet de déterminer le taux d’ARNm en cas de surexpression d’AurB ou VRAI- On voit qu’elle diminue l’activité post-transcriptionnelle d’une protéine anti-oncogène
non. Ici pour savoir ce qui est significativement différent ou non, on va regarder la valeur P. P permet (p53), qu’elle diminue l’expression de gènes anti-oncogènes (p21, bax et mdm2) et qu’elle inhibe
globalement de déterminer la chance qu’on a de se tromper, donc plus P est petit plus les valeurs l’apoptose en inhibant l’expression de gènes pro-apoptotiques (bax) même en présence
obtenues sont significatives. Dans la légende on nous précise que quand P est inférieur à 0,05 alors les d’inducteurs apoptotiques comme le cisplatine. C’est carrément un oncogène.
résultats sont considérés comme significativement différents. Donc on constate que AurB diminue de B- Aurora B inhibe la transcription de p53
manière significative le taux des ARNm p21 et mdm2, mais n'a pas cet effet sur le taux des ARNm p53 FAUX- Selon la BC3C, le taux d’ARNm de p53 est inchangé, en présence ou en absence d’Aurora B.
et Bax. Ainsi AurB pourrait jouer sur la transcription de p21 et mdm2 ou bien sur la stabilité des ARNm, Ainsi, Aurora B a une action plus en aval sur p53.
on ne peut pas déterminer le mécanisme, mais grâce à notre cours, on peut suggérer fortement qu’AurB
C- La mutation p53 AAA est située au niveau des acides aminés 160 à 393
inhibe la transcription de p21 car elle diminue l’activité de p53 (qui est un facteur de transcription
VRAI- La mutation p53 AAA atténue l’effet inhibiteur d’Aurora B sur les activités de p53 (=la
activateur du gène de p21) ce qui inhibe l’activité de p53 en tant que régulateur de la transcription. Par
synthèse de p21). Or, cette mutation empêche p53 d’être phosphorylé. Pour lui transférer ce
rapport au mécanisme de diminution de l’expression de p53 par AurB on peut éliminer l’hypothèse
fameux groupement phosphate, Aurora B doit interagir avec p53, ce qui n’est possible qu’au
d’une diminution de la synthèse de p53 car on a la même quantité d’ARN donc AurB agit sur la
niveau des AA 160 à 393 (cf figure BC2). On peut ainsi suggérer que les effets inhibiteurs d’Aurora
dégradation post-traductionnelle de p53 ou sur son activation, p53 doit être phosphorylée pour rentrer
B sont moins importants quand ces mutations sont présentes sur son site de contact avec p53,
dans le noyau, sans pour autant potentialiser les effets de Mdm2 (qui est l’ubiquitine ligase qui induit
c’est-à-dire au niveau des AA 160 à 393 de p53.
la dégradation de p53) car AurB diminue également sa synthèse. Je rappelle qu’en biocell il est hyper
D- La mutation p53 AAA protège p53 de l’effet inhibiteur de Aurora B
important de faire le lien avec le cours : qu’est-ce que vous savez déjà de cette protéine/ARNm/FT... ?
VRAI- OUI, on peut le voir sur la BC3E. En présence de cette mutation, la synthèse de p21 est un
Est-ce que ce qui est observé est bien ce qui est attendu ? Si non, qu’est-ce qui pourrait avoir cet effet
peu moins inhibée par Aurora B.
et quelles seraient les conséquences ?
E- Des molécules inhibant Aurora B seraient intéressantes à étudier dans le cadre d’études sur de
BC3D : Cette figure nous permet de voir la fraction de cellules apoptotiques en fonction de la
nouvelles thérapeutiques anticancéreuses
surexpression ou non d’AurB et de la présence d’un agent pro-apoptotique, le cisplatine. Donc on voit
VRAI- Au vu de tout ce qu’on a énoncé dans l’item A sur Aurora A, vous comprendrez qu’inhiber
que lorsqu’on n’a pas d’induction de l’apoptose (sans cisplatine), la surexpression d’AurB n’a pas
une protéine oncogène ne peut qu’être intéressant pour potentiellement traiter les cancers.
d’effet sur celle-ci. La quantité de cellules en Sub-G1 est équivalente à celle que l’on retrouve dans le
Réponses correctes : A, C, D et E
contrôle. Lorsque l’apoptose est induite (+ cisplatine), AurB va inhiber partiellement l’apoptose, on le
voit grâce à la petite étoile. Dites-vous que c’est plutôt logique, on sait que AurB favorise la ségrégation
des chromosomes donc techniquement l’anaphase, ce qui accélère la mitose. Qui dit plus de mitoses dit
moins d’apoptose.
BC3E : Cette figure nous permet d’analyser le taux d’ARNm p21 lorsqu’on surexprime AurB, p53 ou
un mutant de p53 (p53-AAA). On va analyser ce panel par rapport au contrôle (la première colonne).
Comme pour le panel C, la surexpression de AurB provoque une diminution du taux d’ARNm p21. Mais

76
17
Question 5.
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC3, vous pouvez dire que:

A- Aurora B inhibe la voie extrinsèque de l’apoptose


FAUX- Alors ça on ne le sait pas car ce n’est pas étudié ici. Par contre on sait qu’Aurora B inhibe bax
qui permet de déclencher la voie intrinsèque de l’apoptose.
B- Mdm2 est un inhibiteur de p53
VRAI- Oui c’est du cours. Ça peut sembler contre-intuitif (notamment à cause de la figure BC3C)
mais MDM2 va ubiquitinyler p53 et l’envoyer au protéasome. Eh oui, la fonction de p53 est de
stopper le cycle si quelque chose se passe mal. Donc quand tout se passe bien, il faut bien quelque
chose pour le dégrader. Go revoir le cours sur le cycle cell page 23 si tu ne te rappelles pas de tout
ça.
C- Une surexpression d’Aurora B active le 1er point de contrôle du cycle cellulaire
FAUX- Peut-être bien mais ici on voit les effets d’une surexpression en Aurora B sur des protéines
appartenant aux 1er et 2e point de contrôle (bax, p53, p21, MDM2) donc on ne peut pas conclure et
affirmer un effet sur le 1er point de contrôle.
D- Il est possible qu’Aurora B inhibe la kinase ATM
VRAI- Que fait la kinase ATM ? Elle phosphoryle p53 et MDM2 pour les dissocier : cela stoppe
l’envoi de p53 vers le protéasome. Ce dernier peut ainsi aller activer l’expression de gènes anti-
oncogènes (pages 22-23 pour rappel). ATM a donc un effet anti-oncogène. Sachant qu’Aurora B
a un effet oncogène, inhiber une protéine anti-oncogène appartenant au point de contrôle au cours
duquel elle agit est tout à fait plausible. De plus, inhiber ATM aurait globalement les mêmes effets
qu’Aurora B a lorsqu’elle est surexprimée. L’item n’est pas péremptoire, on peut cocher.
E- Aucune des propositions précédentes n’est exacte
FAUX- B et D vrais.

Réponses correctes : B et D

Les chercheurs s'intéressent maintenant à une autre kinase : VRK1, une sérine/thréonine kinase. Ils
souhaitent étudier ses mécanismes d’action sur l’histone H3 et Aurora B. Pour cela, ils arrêtent des
cellules U2SOS à différentes phases du cycle cellulaire et réalisent une immunofluorescence (figure
BC4A). Puis, ils réalisent deux co-immunoprécipitations de VRK1 et AURKB (= AurB) dans des
cellules HEK293T (figure BC4B-C).

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18
que, lorsqu’on réalise une précipitation sans que la protéine d’intérêt soit dans notre lysat, on
n’obtienne pas de bande sur le blot (sinon ça voudrait dire que l’anticorps utilisé n’est pas spécifique à
sa protéine ou qu’il y a eu une erreur de manipulation) : c’est le cas pour nos deux co-IP. Ensuite on
passe au troisième contrôle : on vérifie que quand on précipite notre protéine et qu’elle est présente
dans le lysat cellulaire on a aussi une bande sur le blot : c’est le cas pour les deux co-IP.
Pour le panel B, on voit que quand on fait précipiter VRK1 sous sa forme WT ou mutée (K179E) on a
une bande au niveau de AURKB ainsi les deux protéines interagissent. De plus on remarque qu’on a
une meilleure interaction entre AURKB et la forme mutée de VRK1 qu’avec la forme WT. On obtient
les mêmes résultats avec le panel C. Le panel C nous permet de vérifier la réciprocité de l’interaction.

Brouillon : Lors de la télophase AurB et p53 co-localisent au niveau du sillon de division. De plus ces
deux protéines interagissent directement pendant la mitose et l’interphase.
AurB interagit avec la partie C-term de p53.
L’expression de p53 et AurB est inversement corrélée.
AurB provoque une baisse de l’activité de p53 et entraîne une diminution du taux d’ARNm de p21 et
mdm2.
La mutation de p53 provoque une moindre diminution du taux d’ARNm p21 provoquée par AurB.
AurB inhibe l’activité de p53 en tant que facteur de transcription.
VRK1 co-localise avec AurB pendant l’anaphase uniquement.
VRK1 et AurB interagissent.
Figure BC4- (A) Immunofluorescence des cellules U2OS en présence de DAPI ou en utilisant des
anticorps anti-VRK1 et anti-AurB. La colonne AurB/VRK1 correspond à la superposition des deux Question 6.
premières colonnes. Les cellules ont été arrêtées en phase G0/G1 ou en phase S ou dans les différentes A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC4, vous pouvez affirmer que
phases de la mitose (prophase, pré-métaphase, métaphase, anaphase et télophase). Les flèches indiquent :
une co-localisation. (B) Transfection dans les cellules HEK293T de différentes constructions : HA-
VRK1, HA-VRK1 K179E (forme mutée de VRK1 qui aboli sa fonction kinase) ou V5-AurkB. HA et A- VRK1 est toujours présent dans la cellule quelle que soit la phase du cycle
V5 correspondent à deux tags. Puis western blots des différents lysats cellulaires en utilisant des FAUX- N’oubliez pas que dans un cycle cellulaire il y a 4 phases : G0/G1, S, G2 et mitose. Et la phase
anticorps anti-HA-VRK1, anti-V5-AurKB et anti-ꞵ-actin (en haut). Puis co-immunoprécipitation en G2 n’a jamais été étudiée ici ! Peut-être que VRK1 est présent dans les phases G0/G1, S et la mitose
utilisant un anticorps dirigé contre le tag HA, et révélation par western blot avec des anticorps anti-V5- mais pas pendant G2, we never know.
AURKB et anti-HA-VRK1 (en bas). Le rapport AURKB/VRK1 a été quantifié. (C) Western blot sur B- VRK1 et Aurora B ne co-localisent jamais
les mêmes extraits cellulaires qu’en B en utilisant des anticorps anti HA-VRK1, anti-V5-AurKB et anti- FAUX- Ils co-localisent pendant l’anaphase, cf BC4A.
ꞵ-actin. Puis co-immunoprécipitation utilisant un anticorps dirigé contre le tag V5, et révélation par C- La quantité d’Aurora B diminue en pendant la télophase ce qui contredit les résultats précédemment
western blot avec des anticorps anti-V5-AURKB et anti-HA-VRK1. Le rapport AURKB/VRK1 a été obtenus
quantifié. FAUX- Oui on voit sur l’IF que la quantité d’Aurora B diminue en fin de mitose. Mais c’est en parfaite
adéquation avec le western blot de la figure BC2B.
Analyse de la figure BC4 : D- Les co-immunoprécipitations sont ininterprétables car les protéines dont l’interaction est étudiée ne
BC4A : On a ici une immunofluorescence : on essaie de comparer les différentes colonnes mais ici on sont pas toujours présentes dans le lysat
nous dit que les flèches indiquent une colocalisation donc on regarde les flèches c’est beaucoup plus FAUX- Eh bien si, si vous regardez la partie “lysate” des western blots, vous pouvez voir qu’à chaque
rapide. Ainsi on voit que AurB et VRK1 co-localisent ensemble uniquement pendant l’anaphase. fois qu’il y a un + pour VRK1 (sain ou muté) on retrouve une bande. Et pareil pour AURKB. Ils sont
Ensuite on s’intéresse au DAPI, rappel celui-ci est un intercalant de l’ADN donc durant l’interphase il donc bien là quand on indique qu’ils sont là.
marque le noyau et pendant la mitose il marque l’ADN (car il y a une explosion de l’enveloppe E- Aucune de ces réponses n’est exacte
nucléaire). Quand on le compare à VRK1 on constate que VRK1 se trouve dans le noyau durant VRAI- Il faut vraiment savoir la cocher celle-là. Sois sûr.e de toi et ose valider des E !
l’interphase mais ne co-localise absolument pas avec la chromatine durant la mitose.
BC4B et C : Alors pour les deux panels suivants on s’intéresse à une possible interaction entre VRK1
Réponse correcte : E
et AurB.
Tout d’abord dans une co-IP on vérifie les contrôles : en premier on regarde l’input (le petit western
blot là-haut) et si toutes les protéines sont bien là quand on en met et que notre témoin de charge est
valide (contrôle positif). Ici tout est bon donc on peut passer au contrôle négatif, c’est-à-dire vérifier

78
19
Question 7.
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC4, vous pouvez suggérer que
:

A- VRK1 ne co-localise pas avec l’ADN condensé


VRAI- Hypothèse parfaitement recevable. En effet, l’ADN se condense pendant la prophase (cf
partie 2 du cours sur le cycle cell page 5) et après cette phase VRK1 ne co-localise pas avec le
matériel génétique, on ne voit pas de co-localisation sur l’IF.
B- Lorsque l’activité kinase de VRK1 est abolie, l’interaction entre VRK1 et Aurora B est plus
forte
VRAI- Oui, on peut le voir sur la co-IP. La bande est plus épaisse lorsqu’on recherche Aurora B
immunoprécipité avec VRK1 muté (VRK1 K179E).
C- Aurora B est un substrat de VRK1
VRAI- Les deux co-localisent brièvement et interagissent. De plus, lorsque VRK1 n’a plus
d’activité kinase, leur interaction s’en trouve changée. A la lumière de toutes ses infos on peut
supposer qu’Aurora B est un substrat de VRK1 : VRK1 pourrait phosphoryler AurB.
D- Aurora B et VRK1 n’interagissent que pendant l’anaphase
VRAI- Les deux interagissent et c’est la seule phase où ils co-localisent parfaitement. C’est donc
une hypothèse recevable.
E- Toutes les réponses sont vraies
VRAI- Toujours lire la E sait-on jamais !

Réponses correctes : A, B, C, D et E

Les chercheurs cherchent maintenant à étudier plus précisément les mécanismes d’actions d’Aurora B
et de VRK1 au regard de l’histone H3. Pour cela, ils mesurent l’autophosphorylation des deux kinases
ainsi que la phosphorylation de l’histone H3 en présence des deux kinases (figure BC5A). Puis ils
étudient la quantité d'histone H3 phosphorylé sur la sérine 10 (H3-S10ph) ou sur la thréonine 3 (H3-
T3ph) en présence de VRK1, ou de VRK1-KD (figure BC5B), d’AURKB wild type ou muté (K106R)
(figure BC5C). VRK1-KD et AURKB-KD correspondent aux kinases VRK1 et AURKB ayant perdu
leur activité de phosphorylation mais pouvant toujours hydrolyser l’ATP.

Figure BC5- (A) Test d’activité kinase in vitro. Les protéines GST-VRK1-WT, GST-AURKB-WT et
leurs mutants respectifs sans activité kinase (GST-VRK1-KD et GST-AURKB-KD) sont mises en
présence de l’histone H3 et du 32P[ATP] (de l’ATP marqué par un isotope radioactif). Les deux
électrophorèses du haut ont été révélées par autoradiographie c’est à dire que toutes les protéines ayant
incorporé du 32P seront visibles sur l’image.. Les deux électrophorèses du bas sont colorées au bleu de
Coomassie qui révèle toutes les protéines. La partie à droite du panel représente la quantification du
niveau de phosphorylation observé sur l’autoradiographie. (B) Western blot en présence d’une dose
constante d’AURKB (2µg) et d’une dose croissante de VRK1 WT (gauche) ou KD (droite). Les
anticorps utilisés pour la révélation sont dirigés contre VRK1 (WT ou KD), AURKB, H3, H3-S10ph et
H3-T3ph. Le rapport H3-S10ph/H3 a été quantifié. Les témoins sont validés. (C) Western blot en
présence d’une dose constante de VRK1 (2µg) et d’une dose croissante d’AURKB WT (gauche) ou

79
20
portant la mutation K106R (droite). Les anticorps utilisés pour la révélation sont dirigés contre VRK1,
AURKB (WT ou K106R), H3, H3-S10ph et H3-T3ph. Le rapport H3-T3ph/H3 a été quantifié. Les Question 8.
témoins sont validés. A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC5, vous pouvez suggérer que
Analyse de la figure BC5 : :
BC5A : Pour cette figure, tout d’abord on vérifie le contrôle fait avec le bleu de Coomassie, il y a une
bande épaisse pour chaque protéine que l’on est censé retrouver dans le lysat, donc le contrôle est bon. A- En présence d’AURKB mais en absence de l’activité kinase de VRK1, l’autophosphorylation
Ensuite en ce qui concerne l’autoradiographie, lorsque l’on est en présence d’AuroraB et de VRK1 sous d’AURKB diminue
leurs formes WT, on peut supposer qu’elles aient un rôle dans la phosphorylation de l’histone 3, comme VRAI- C’est ce qu’on peut voir sur l’histogramme, tout à droite. Les différences sont significatives
on est in vitro, que Aurora B et VRK1 sont des kinases, on peut même l’affirmer (on a même déjà vu que donc on peut cocher.
Aurora B phosphoryle H3 plus tôt dans l’exercice). En effet, ici les protéines sont mises en évidence par B- AURKB phosphoryle l’histone H3 sur sa thréonine 3
un atome de phosphore radioactif, ce qui nous permet de savoir quand une protéine est phosphorylée. FAUX- Cf correction de l’item c.
On remarque que lorsque les cellules expriment AurB WT, qui possède donc toujours son activité kinase, C- AURKB phosphoryle l’histone H3 sur sa sérine 10
il y a bien une épaisse bande donc l’histone 3 est phosphorylé. Sur l’autoradiographie, on remarque VRAI- On le voit sur les WB de gauche des figures BC5B et C : quand Aurora B est présente ++
que nos deux enzymes WT sont elles aussi phosphorylées, ce qui contribue sûrement à leurs activités par ex (figure BC5B), la sérine 10 est préférentiellement phosphorylée aux dépens de la thréonine
kinase. On voit par contre que leur phosphorylation est moins forte lorsque l’une des protéines se trouve 3. Plus on ajoute de VRK1, plus la thréonine 3 est phosphorylée. Et l’inverse est vrai pour la figure
en présence de l’autre protéine sous sa forme inactive. De plus, elles s’autophosphorylent moins dans BC5C. On voit aussi sur la figure C que plus les doses d’AURKB augmentent, plus la sérine 10 est
ces conditions (étoile de significativité). On peut donc s’interroger sur le caractère inhibiteur d’une phosphorylée et moins la thréonine 3 l’est.
kinase inactive sur l’autre kinase pour nos deux enzymes. De plus on sait que les deux enzymes D- Il existe une corrélation inverse entre H3 – T3ph et H3 – S10ph lorsque le rapport VRK1 /
n’interagissent plus lorsque VRK1 est muté par exemple, ce qui pourrait nous permettre d’émettre une AURKB change
hypothèse sur cette inhibition d’activité kinase : les deux enzymes interagiraient ce qui les VRAI- Yes ! Prenons en exemple le WB de gauche de la figure BC5C. Quand on introduit un taux
empêcheraient de phosphoryler leurs substrats. Pour mieux comprendre et aller plus vite n’hésitez pas fixe de VRK1 (2 microgrammes) et qu’on met peu d’Aurora B (entre 0 et 1 microgramme),
à analyser +++ les graphiques comme celui que vous avez à droite ! l’histone H3 est ++ phosphorylé sur la thréonine 3 et peu sur la sérine 3. Par contre, quand on
BC5B : Cette figure nous permet de voir l’activité kinase d’AurB en présence de VRK1 (WT, à gauche augmente la quantité d’Aurora B jusqu’à dépasser la quantité de VRK1 (donc 2,5 à 5
ou KD, à droite). microgrammes d’Aurora B), il y a beaucoup plus de sérine 10 phosphorylée. Ainsi quand le
Pour VRK1 WT : on voit que l’augmentation de VRK1 n’affecte pas l’expression de AurB et de l’histone rapport VRK1/AURKB change, cela fait varier H3 – T3ph et H3 – S10ph entre elles en sens
3. Cependant plus VRK1 augmente moins H3 est phosphorylée sur sa sérine 10. De plus, on a une inverse.
augmentation de la phosphorylation de H3 sur thréonine 3. Ainsi on peut supposer que VRK1 E- L’activité kinase de VRK1 sur H3 résulte probablement de sa phosphorylation par Aurora B
phosphoryle H3 sur la thréonine 3. VRAI- On voit sur la figure BC5A (et sur les WB lors d’une expression maximale d’Aurora B
Pour VRK1 KD : On obtient les mêmes résultats que pour VRK1 WT mutée) que lorsque VRK1 est WT et Aurora B dépourvue d’activité kinase (AURKB KD), la
BC5C : On a la même figure que pour le panel B sauf qu’ici on échange VRK1 et AURKB. On obtient phosphorylation de l’histone H3 ne se fait pratiquement plus. Il est donc possible que VRK1
les mêmes résultats sauf qu’ils sont inversés ainsi on a AURKB qui inhibe la phosphorylation de H3 sur nécessite d’être phosphorylé par Aurora B pour pouvoir lui-même exercer sa fonction de kinase
la thréonine 3 provoquée par VRK1. Et AURKB entraîne l’augmentation de la phosphorylation de H3 sur VRK1.
sur la sérine 10 on peut donc supposer que AURKB phosphoryle H3 sur la sérine 10. On remarque
facilement que plus on augmente la quantité de l’autre enzyme, plus la phosphorylation sur l’acide Réponses correctes : A, C, D et E
aminé normalement phosphorylé (S10 pour AURKB et T3 pour VRK1) diminue pour augmenter sur
l’autre acide aminé, au fur et à mesure que l’on augmente les doses. Les enzymes exercent donc un effet Les scientifiques souhaitent maintenant étudier plus précisément les mécanismes d’actions de VRK1 et
inhibiteur l’une sur l’autre. Aurora B. Pour cela, ils réalisent deux immunofluorescences sur des cellules traitées au nocodazole et
marquées au DAPI en utilisant des anticorps anti-VRK1 et anti-ACA, une protéine spécifique aux
Brouillon : Lors de la télophase AurB et p53 co-localisent au niveau du sillon de division. De plus ces centromères (figure BC6A), puis sur des cellules traitées au nocodazole et transfectées avec un siARN
deux protéines interagissent directement pendant la mitose et l’interphase. contrôle ou avec un siARN dirigé contre VRK1 (siV-02) (figure BC6B). Enfin, ils transfectent des
AurB interagit avec la partie C-term de p53. cellules 293T avec un vecteur contrôle (HA-vector), ou avec HA-VRK1 et des quantités croissantes de
L’expression de p53 et AurB est inversement corrélée. cycloheximide et réalisent un western blot puis quantifient les résultats (figure BC6C). On précise que
AurB provoque une baisse de l’activité de p53 et entraîne une diminution du taux d’ARNm de p21 et le nocodazole provoque l’arrêt des cellules en mitose et la cycloheximide (CHX) inhibe la traduction.
mdm2.
La mutation de p53 provoque une moindre diminution du taux d’ARNm p21 provoquée par AurB.
AurB inhibe l’activité de p53 en tant que facteur de transcription.
VRK1 co-localise avec AurB pendant l’anaphase uniquement.
VRK1 et AurB interagissent et exercent un effet inhibiteur l’un sur l’autre.

80
21
Figure BC6- (A) Immunofluorescence de cellule U2OS utilisant des anticorps anti-VRK1, anti-ACA
et marquées au DAPI. Les cellules de la deuxième ligne ont été traitées au nocodazole. Le premier merge
correspond à la superposition des deux premières colonnes et le deuxième merge correspond à la
superposition du premier merge avec le DAPI. (B) Immunofluorescence de cellule U2OS utilisant des
anticorps anti-AURKB, anti-ACA et marquées au DAPI après transfection avec un siARN contrôle
(siCt) ou un siARN VRK1 (siV-02) après 13h de traitement au nocodazole. L’histogramme du haut
indique le pourcentage d’AURKB lié aux centromères et aux bras centromériques (centromere and arm),
ou lié à la chromatine diffuse pendant la mitose en présence de siCt ou siV-02. L’histogramme du bas
indique le pourcentage de co-localisation entre les centromères et AURKB dans l’immunofluorescence
en présence de siCt ou siV-02. (C) Western blot de cellules 293T transfectées avec un vecteur vide (HA-
vector) ou avec HA-VRK1 en présence de quantités croissantes de cycloheximide (CHX). Les anticorps
utilisés sont dirigés contre les formes transfectées de VRK1 (HA-VRK1), AURKB (V5-AURKB) et β-
actin. Graphique traduisant l’expression relative de la protéine VRK1 après transfection du vecteur HA-
vector et du HA-VRK1 en fonction du temps après l’ajout de CHX.

Analyse de la figure BC6 :


BC6A : Cette IF nous permet de savoir si VRK1 co-localise avec les centromères. (Bon petit rappel de
la figure BC4 : pendant la mitose VRK1 n’était pas localisé au niveau de la chromatine donc
normalement elle ne doit pas colocalisé avec les centromères) On voit que VRK1 ne se trouve pas au
niveau des centromères donc c’est cohérent. On remarque aussi que VRK1 se trouve dans le noyau et
dans le cytosol.
BC6 B : Pour aller vite sur cette figure il fallait avoir bien compris la légende et passer vite sur
l’immunofluorescence car les diagrammes nous donnaient les mêmes infos de manière plus claire et
plus précise ;).

81
22
Donc en premier on vérifie que le siARN contre VRK1 a bien fonctionné, on regarde donc le WB on voit C- VRK1 participe à la stabilisation d’Aurora B
que quand on met siV-02 on a une grande diminution de VRK1, donc il marche (de plus le témoin de VRAI- On voit qu’en présence de VRK1, la quantité d’Aurora B reste quasi-constante dans la
charge est valide et le siCt ne modifie rien donc c’est parfait). cellule. Cela évoque bien une stabilisation.
Quand on analyse le graphique du haut on voit qu’en situation contrôle AURKB se trouve exclusivement D- VRK1 semble avoir des effets oncogènes
au niveau des centromères alors qu’en l’absence de VRK1 on a AURKB qui se trouve majoritairement VRAI- Elle participe à la stabilisation d’une molécule oncogène (Aurora B). On peut donc bien
partout sur la chromatine (de manière diffuse) et non spécifiquement au niveau des centromères. Le penser qu’elle a des effets oncogènes.
graphique du bas permet de montrer le pourcentage de colocalisation entre AURKB et les centromères. E- Phosphoryler la thréonine 3 de l’histone H3 pourrait être nécessaire à la localisation d’Aurora
On remarque qu’en l’absence de VRK1 on a une diminution significative de la colocalisation entre les B au niveau des centromères
deux. Donc on peut en conclure qu’AURKB se trouve, pendant la mitose (les cellules sont traitées au VRAI- On sait grâce à la figure précédente (BC5) que, lorsqu’il est présent, VRK1 phosphoryle
nocodazole donc arrêtées en mitose), au niveau des centromères et que cette localisation est due à la préférentiellement l’histone H3 sur la thréonine 3. Or, VRK1 semble nécessaire à la localisation
présence de VRK1. d’Aurora B au niveau des centromères (quand VRK1 n’est plus là, Aurora B et ACA ne co-
BC6C : Le CHX permet d’arrêter la traduction ainsi on peut voir la stabilité des protéines. Comme localisent plus). On peut donc supposer (l’item n’est ici pas péremptoire) que ces deux infos soient
toujours avant d’analyser on vérifie les contrôles on voit que pour la β-actine les bandes sont semblables corrélées. Si VRK1 n’est pas là pour phosphoryler la T3 de l’H3, alors pas d’Aurora B au niveau
donc on valide. De plus, si on ne voit rien pour la ligne HA (dans le blot HA-vector) : c’est NORMAL des centromères.
car on a transfecté un vecteur vide et non HA-VRK1. Attention ça ne veut pas dire qu’on n’a pas de
VRK1 dans ces cellules. On n’a juste pas de VRK1 transfecté avec le tag HA qui permet de le repérer. Réponses correctes : A, C, D et E
Ce contrôle est réalisé afin de tester la spécificité de nos anticorps.
Quand on compare les deux blots on voit que la quantité de AurB diminue moins rapidement quand on Question 10.
surexprime VRK1 qu’en condition contrôle (elle diminue presque pas, sa concentration est stable même A partir des connaissances acquises en cours, vous pouvez affirmer que :
après 24h de traitement). Donc VRK1 permet d’allonger sa demi-vie dans la cellule
Mot des profs : la demi vie a été vue pendant l’ED3. Ici, VRK1 permet d’allonger la demie d’AurB dans A- La cytodiérèse correspond à la division du cytoplasme
la cellule, c’est-à-dire, qu’elle augmente sa durée de vie avant sa destruction. VRAI- C’est toutafé ça, cf page 4 de la partie 2 du cours sur le cycle cell.
B- La mise en place du fuseau mitotique commence à l’anaphase
Brouillon : Lors de la télophase AurB et p53 co-localisent au niveau du sillon de division. De plus ces
FAUX- Il se met en place à partir de l’interphase (cf page 4 de la partie 2 du cours sur le cycle cell).
deux protéines interagissent directement pendant la mitose et l’interphase.
C- La sécurine est physiologiquement dégradée par le protéasome entre la métaphase et
AurB interagit avec la partie C-term de p53.
l’anaphase
L’expression de p53 et AurB est inversement corrélée.
VRAI- Encore du cours. La sécurine va avoir comme action d’inhiber la séparase dans la cellule
AurB provoque une baisse de l’activité de p53 et entraîne une diminution du taux d’ARNm de p21 et
interphasique. Dans la progression du cycle, pendant la mitose (et plus précisément à la transition
mdm2.
entre la métaphase et l’anaphase), la sécurine va être ubiquitinylée par APC/C-Cdc20 et envoyée
La mutation de p53 provoque une moindre diminution du taux d’ARNm p21 provoquée par AurB.
au protéasome. Cela va permettre à la séparase d’être active et de séparer les chromatides en
AurB inhibe l’activité de p53 en tant que facteur de transcription.
clivant les cohésines. Si tu ne te rappelles pas bien de toutes ces notions, fonce relire la page 19 du
VRK1 co-localise avec AurB pendant l’anaphase uniquement.
cours sur le cycle cell !
VRK1 et AurB interagissent et exercent un effet inhibiteur l’un sur l’autre.
D- Le 3ème point de contrôle, entre la prophase et la métaphase, arrête le cycle si les chromosomes sont
VRK1 permet le recrutement d’Aurora B dans la région centromérique et favorise sa stabilité.
incorrectement fixés par CENP-E
FAUX - Plusieurs notions à vérifier dans cet item : c’est bien le 3e point de contrôle qui arrête le cycle
Question 9.
si les chromosomes sont mal fixés au fuseau mitotique = ok. C’est bien CENP-E qui va tirer le signal
A partir des connaissances acquises en cours et d’après les figures précédentes, vous pouvez dire
d’alarme si les MT sont mal fixés = ok. Par contre le 3e point de contrôle ne se situe pas entre la
que :
prophase et la métaphase mais entre la métaphase et l’anaphase. Tu peux revoir tout ça page 21 du
cours sur le cycle cell.
A- En absence de VRK1, Aurora B et ACA co-localisent moins
E- La protéine RAS est un anti-oncogène
VRAI- Visible sur la colonne siV-02 de la figure BC6B et cf analyse.
FAUX- Quand RAS est active, elle va favoriser la progression du cycle. C’est donc une protéine pro-
B- L’introduction de cycloheximide induit une augmentation de la dégradation d’AurB oncogène. D’ailleurs 25% des cancers chez l’Homme s’accompagnent d’une mutation du gène codant
FAUX- Bien lire les légendes. Il nous est indiqué que le cycloheximide va inhiber la synthèse protéique. RAS. Vous avez un récap de toutes les molécules pro- ou anti-oncogènes page 22 du cours sur le cycle
Donc si la quantité d’Aurora B diminue c’est juste qu’elle est éliminée au fur et à mesure sans qu’il y cell mais le mieux est encore de comprendre leurs mécanismes d’action pour savoir à quelle catégorie
ait de nouvelles molécules synthétisée. elles appartiennent. RAS est activée lorsque le facteur de croissance EGF se fixe sur son récepteur
EGFR , et qui dit facteur de croissance donc qui dit sortie de la phase G0, dit mitose, dit peut-être
cancer si pas de régulation du cycle cellulaire les coupaiiins.

82
23
Réponses correctes : A et C Figure BC7- (A) Cellules MCF7-Her18 traitées avec des concentrations croissantes d'AZD1152-HQPA
pendant 48 h. Les anticorps utilisés pour la révélation du western blot sont marqués sur la gauche. (B)
Cellules MCF7-Her18 issues de souris (le numéro d’identification des souris est indiqué) traitées avec
Les scientifiques décident à présent d’étudier le mécanisme d’action d’Aurora B et de VRK1 dans des un siARN VRK1 (siV-02) ou un siARN contrôle (Vehicle). Les anticorps utilisés pour la révélation du
cellules interphasiques. Ils utilisent pour cela des cellules cancéreuses MCF7-Her18. Ils réalisent western blot sont notés sur la gauche. (C) Cellules MCF7-Her18 transfectées par des quantités
d’abord une série de western blots avec différents inhibiteurs : le premier en présence d’AZD1152- croissantes de siARN-MDM2. Les anticorps utilisés pour la révélation du western blot sont indiqués à
HQPA, un inhibiteur d’Aurora B (figure BC7A), le second en présence de siV-02, un siARN ciblant gauche. (D) Cytométrie en flux réalisée sur des cellules MCF7-Her18 en condition témoin (WT) ou en
VRK1 (figure BC7B) et le dernier en présence de si-MDM2, un siARN dirigé contre MDM2 (figure présence de siARN-MDM2 ou de siARN-MDM2 + VRK1 ou de siARN-MDM2 + Aurora B. (E)
BC7C). Puis, ils réalisent une cytométrie en flux dans différentes conditions (figure BC7D). Ils décident Quantification des ARNm p21 en condition témoin (WT) ou en présence de siARN-MDM2 ou de
ensuite de faire une quantification des ARNm p21 dans les cellules de cette même lignée cellulaire siARN-MDM2 + VRK1 ou de siARN-MDM2 + Aurora B. (F) Technique de co-immunoprécipitation
(figure BC7E). Enfin, ils réalisent une immunoprécipitation de la chromatine (ChIP) entre p53 et une avec de la chromatine (ChIP). L’immunoprécipitation a été réalisée avec un anticorps dirigé contre le
séquence régulatrice en amont du gène WAF-1. La révélation de l’expérience de ChIP a été réalisée en tag FLAG et la révélation avec une sonde radiomarquée complémentaire de la séquence régulatrice du
utilisant une sonde ADN radiomarquée complémentaire de la séquence régulatrice du gène WAF-1 gène WAF-1. Cette expérience a été réalisée en présence (+) ou en absence (-) de FLAG-p53, de la
(figure BC7F). séquence régulatrice du gène WAF-1, de siARN-MDM2, des plasmides codant HA-VRK1 ou V5-
AURKB. Le rectangle du bas correspond aux contrôles de l’expérience.

Analyse de la figure BC7 :


BC7A : On voit sur ce western blot qu’en absence d’Aurora B, l’expression de p53, de Mdm2 et de p21
augmente tandis que celle de 14-3-3 n’est pas modifiée (rappel sur cette protéine: en cas de souci, elle
se fixe sur CDC25C pour l’empêcher d’aller dans le noyau déphosphoryler le pré-MPF, ce qui empêche
la mitose donc ralentit le cycle cellulaire, tu peux revoir tout ça page 16 du cours sur le cycle cell) et
que celle de l’histone H3 phosphorylé diminue (logique car phosphorylé par Aurora B). Cela est assez
cohérent avec toutes les figures précédentes notamment car on sait déjà qu’Aurora B a un vrai rôle
oncogène. L’inhiber augmente donc la quantité de protéines anti-oncogènes.
BC7B : En absence de VRK1, les protéines anti-oncogènes telles que p53, Bax et p21 sont augmentées.
On savait déjà que VRK1 était capable de potentialiser les actions d’Aurora B donc ça paraît cohérent.
Ainsi, Aurora B et VRK1 induisent des effets semblables lorsqu’elles sont inhibées.
BC7C : Encore un western blot : il sert à vérifier que le siARN dirigé contre MDM2 est bien efficace.
Et c’est le cas ! Plus on ajoute des si-ARN, plus MDM2 est inhibé. Et cela va causer un regain de p53
(rappel : MDM2 est une ubiquitine ligase qui inhibe p53), donc inhibition de la transcription de p21 et
de bax.
BC7D : On rentre dans le vif du sujet : quand on ajoute un siARN- MDM2, on voit que les cellules sont
bloquées en G0/G1 (G1 en fait). Le pic nous indique le nombre de cellules dans cette phase. Et c’est
tout à fait normal : MDM2 est un oncogène car il favorise la progression du cycle en participant à la
dégradation de p53, donc dégrader p53 c’est favoriser l’arrêt du cycle et plus précisément au premier
point de contrôle (juste avant la phase S pendant G1).
Ce qui est intéressant c’est de remarquer ce qu’il se passe quand on ajoute en plus du siARN-MDM2
Aurora B et VRK1 sur ces cellules: le cycle repart ! Énormément d’hypothèses sont possibles mais les
figures d’après vont nous aider à affiner notre analyse.
BC7E : On s’intéresse à présent au taux d’ARNm p21 dans des cellules étudiées dans différentes
conditions. Quand on ajoute le si-MDM2, le taux d’ARNm explose : cela est cohérent avec le cours
(MDM2 inhibe p53 qui active la transcription de p21) ainsi que la figure BC7C. Quand on ajoute en
plus VRK1 ou Aurora B, le taux de l’ARNm p21 est identique au contrôle (diminution par rapport au
cas si-MDM2 seul). Ainsi, on peut voir qu’Aurora B et VRK1 permettent de faire progresser le cycle
cellulaire (cf figure BC7D) en agissant au niveau p53 (ce que fait déjà Aurora B pendant la mitose)
et/ou p21.

83
24
BC7F : Ici on s’intéresse surtout à une action potentielle d’Aurora B et de VRK1 sur p21. La technique A- Les effets d’une déplétion en VRK1 sont globalement les mêmes que lors d’une déplétion en
de la Ch-IP (vue en ED5 sur le Cycle Cellulaire, un extra est sorti sur le site ! %) est extrêmement
$
#
" Aurora B
similaire à celle de la co-IP (surtout s’analyse de la même façon) donc pas de panique ! Cette technique VRAI- Oui ! Parmi les conséquences en commun nous avons une expression accrue de p53 et de
sert à déceler une interaction mais entre une protéine et une séquence d’ADN en immunoprécipitant la p21. D’ailleurs au vu du regain d’expression de ces deux protéines, on peut imaginer que toutes
protéine en présence de la séquence et de vérifier ensuite si la séquence a été précipitée en faisant une leurs cibles ont également une augmentation de leur quantité.
révélation avec une sonde complémentaire radiomarquée. Maintenant, on peut se demander : c’est B- En présence d’Aurora B ou de VRK1, les ARNm de p21 sont dégradés
quoi WAF-1 ? WAF-1 c’est le gène codant p21. Et c’est p53, le facteur de transcription (molécule qui FAUX- D’après l’analyse de la figure BC7E il n’y a pas de différence avec le ctrl WT donc pas de
va initier la transcription), qui va activer la transcription de p21 ! Si t’as oublié tout ça (ce qui est dégradation de l’ARNm p21.La figure BC7F nous apporte une précision à ce sujet. On voit que p53, le
probable, je te l’accorde, le cours est très complexe avec beaucoup de notions à retenir mais je te facteur de transcription de WAF-1, se lie moins à la séquence régulatrice de WAF-1 en présence
rassure j’ai beaucoup galéré aussi et de toute manière je crois en toi pour montrer à ce chapitre que tu d’Aurora B et de VRK1 : or WAF-1 code la protéine p21. Donc si son FT se fixe moins, WAF-1 est
peux le surmonter !) fonce lire la page 23 du cours sur le cycle cellulaire. moins transcrit ce qui explique la baisse du niveau de p21. Ce n’est donc pas une dégradation d’ARNm
Ainsi, on n’essaie pas de prouver que p53 et la séquence régulatrice en amont du gène WAF-1 dont il est question ici, mais une baisse de la transcription.
interagissent ici mais plutôt le degré de leur interaction en fonction de différentes conditions. Quand C- p53 a un effet inhibiteur sur l’expression du gène WAF-1 lorsqu’il se fixe sur la région régulatrice en
MDM2 est inhibé (= quand il y a ++ de p53), p53 se fixe plus (+) à la séquence régulatrice de WAF-1. amont du gène WAF-1
Par contre quand on sur-exprime VRK1 (HA-VRK1) ou Aurora B (V5-AURKB), p53 se fixe beaucoup FAUX- Tout ça c’est du cours : p53 est un facteur de transcription de WAF-1 (à revoir page 23 du cours
moins à la séquence régulatrice de WAF-1 alors qu’il est tout autant présent (il y a toujours le si- sur le cycle cellulaire). Il va activer la transcription et favoriser l’expression de WAF-1. Et comment on
MDM2) et c’est ça qui fait diminuer le taux des transcrits de p21 (cf BC7E). voit l’expression du gène WAF-1 ? En regardant la quantification des ARNm p21 pardi (figure BC7E)
On sait qu’Aurora B a la faculté de phosphoryler l’histone H3, ce qui provoque la condensation de ! Avec un si-MDM2 (= avec beaucoup de p53), la quantité explose.
l’ADN. Un ADN condensé est un ADN moins accessible pour les facteurs de transcription. Ainsi il est D- L’interaction entre p53 et la région d’ADN régulatrice de WAF-1 est plus forte lors de l’ajout
très possible que VRK1 active Aurora B qui va aller phosphoryler l’histone H3 de chaque nucléosome d’un siARN-MDM2 car p53 n’est plus dégradé
de la partie régulatrice du gène WAF-1 afin de compacter cette partie de l’ADN et de la rendre moins VRAI- C’est ça ! Plusieurs choses à vérifier dans cet item. Tout d’abord MDM2 sert à
accessible à p53. Cela va alors induire une diminution de l’expression de p21 et donc la progression ubiquitinyler p53 pour l’envoyer au protéasome (= la dégrader). Donc avec l’utilisation d’un
du cycle cellulaire en inhibant le 1er point de contrôle. siARN dirigé contre MDM2, p53 n’est plus dégradé. Maintenant on peut regarder la 4e colonne
de la ChIP : en présence de si-MDM2, la bande qui indique la quantité de régulateur du gène de
Brouillon : Lors de la télophase AurB et p53 co-localisent au niveau du sillon de division. De plus ces WAF-1 qui a été immunoprécipité avec p53 est bien plus épaisse, signe que leur interaction est
deux protéines interagissent directement pendant la mitose et l’interphase. bien plus forte.
AurB interagit avec la partie C-term de p53.
E- VRK1 et Aurora B pourraient être de potentielles molécules thérapeutiques dans le traitement de
L’expression de p53 et AurB est inversement corrélée.
cancers car elles relancent le cycle cellulaire dans les cellules MCF7-Her18
AurB provoque une baisse de l’activité de p53 et entraîne une diminution du taux d’ARNm de p21 et
FAUX- Alors il faut replacer les choses dans leur contexte. Les cellules MCF7-Her18 sont des cellules
mdm2.
cancéreuses. C’est quoi une cellule cancéreuse ? C’est une cellule qui va se multiplier très vite (donc
La mutation de p53 provoque une moindre diminution du taux d’ARNm p21 provoquée par AurB.
cycle cellulaire très court) et qui ne meurt pas (peu d’apoptose). Là, Aurora B et VRK1 vont relancer
AurB inhibe l’activité de p53 en tant que facteur de transcription.
ce cycle alors qu’il avait été bloqué. C’est le contraire de ce qu’on veut d’une molécule thérapeutique
VRK1 co-localise avec AurB pendant l’anaphase uniquement.
censée agir contre le cancer.
VRK1 et AurB interagissent et exercent un effet inhibiteur l’un sur l’autre.
VRK1 permet le recrutement d’Aurora B dans la région centromérique et favorise sa stabilité.
Réponses correctes : A et D
Hypothèse : VRK1 active Aurora B ce qui permet la phosphorylation de H3 qui va condenser l’ADN et
empêcher p53 de se fixer sur la région régulatrice en amont du gène WAF-1 inhibant ainsi la
transcription de p21.
Question 12.
En sachant que sur les schémas ci-dessous un “P” au-dessus d’une flèche indique “phosphoryle”
Question 11. et un “+” au-dessus d’une flèche indique “active”, ainsi qu’à partir des connaissances acquises en
A partir des connaissances acquises en cours et d’après la figure BC7, vous pouvez affirmer que cours et de l’ensemble des figures, vous pouvez fortement supposer que :
:

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25
A- C-

FAUX- Vous pouvez directement voir la correction de l’item B pour savoir le schéma bilan juste, je vais FAUX- Même chose que pour le schéma bilan de l’item A, il n’est jamais dit dans cet exercice que VRK1
expliquer dans les items A et C ce qui n’est pas juste seulement. Ici, nous avons deux choses fausses : inhibe p53. On ne peut donc pas l’affirmer. En outre, nous n’avons vu dans aucune figure que VRK1 et
tout d’abord, VRK1, à priori, n’inhibe pas directement p53. Aucune figure ne prouve cela (vous pouvez AURKB se phosphorylent mutuellement. Ok, on n’a vu figure BC5 que quand l’un n’est pas là, l’autre
vérifier maintenant mais le mieux c’est évidemment de faire un bon brouillon) ! Ensuite, la 2e raison a du mal à s’autophosphoryler mais ça ne corrobore pas ce qui est montré sur la figure. Sinon tout le
est l’inversion entre p21 et les cyclines. La transcription de WAF-1 va plutôt induire l’expression de reste est vrai. Faites bien attention à avoir un solide brouillon.
p21, car WAF-1... code p21. De plus, p21, qui est une CKi, va inhiber les cyclines pour freiner la
D- MDM2, Aurora B, VRK1, la phosphorylation de l’histone H3 et l’inhibition de la transcription
progression du cycle (c’est du cours, page 23 de votre cours sur le cycle cell).
de WAF-1 sont des cibles thérapeutiques potentielles qu’il faudrait inhiber dans un traitement
B- contre le cancer
VRAI- On a vu et revu que MDM2 était un oncogène (CHECK). Aurora B et VRK1 inhibent
l’apoptose et font progresser le cycle cellulaire, ce qui en font des oncogènes (CHECK). La
phosphorylation de l’histone H3 permet entre autres de compacter la séquence régulatrice de
WAF-1 ce qui induit une diminution de l’expression de p21, une protéine anti-oncogène. Ainsi
inhiber l’expression de son gène, via la phosphorylation de l’histone H3 est oncogène (CHECK).
La transcription de WAF-1, comme dit précédemment, mène à l’expression de p21. Donc l’inhiber
est oncogène (CHECK). Tout est juste, on peut cocher l’item.
E- MDM2, Aurora B, VRK1, la phosphorylation de l’histone H3, p53 partiellement fonctionnelle
(acides aminés 160 à 393), les cyclines et la transcription de WAF-1 sont des cibles thérapeutiques
potentielles qu’il faudrait inhiber dans un traitement contre le cancer
FAUX- Cf D. La différence avec l’item précédent c’est qu’ici on nous parle des cyclines et des AA de
p53. Les cyclines font progresser le cycle (et ce sont des cibles inhibées par p21, un anti-oncogène)
VRAI- Allons de la gauche vers la droite. p53 va bien aller activer la transcription de WAF-1, donc les inhiber est anti-oncogène. Enfin les acides aminés 160 à 393 de p53. Euh cela pourrait être
c’est un facteur de transcription (cf page 23 du cours sur le cycle cell). VRK1 et Aurora B tentant de cocher sachant que c’est via ces AA que p53 interagit avec Aurora B mais en fait c’est une
s’autophosphorylent bien, on le voit dans la figure BC5. Aurora B a bien un effet inhibiteur sur fausse bonne idée : jamais un traitement contre le cancer ne chercherait à inhiber partie d’une protéine
p53 (cf figure BC3). VRK1 et Aurora B vont bien phosphoryler la thréonine 3 et la sérine 10 des autant antioncogène que p53. Sachant qu’en plus, inhiber cette partie pourrait rendre la protéine non
histones H3 (figure BC5) des nucléosomes situés au niveau de la séquence régulatrice de WAF-1. fonctionnelle. De plus, on sait qu’Aurora B a deux modes d’action oncogènes : soit il inhibe directement
Cela va condenser cette partie du gène et la rendre peu accessible à p53 (cf figure BC7), ce qui va p53, soit il agit au niveau du gène de WAF-1 pour empêcher p53 de transcrire p21. On n’inhiberait ici
induire une diminution de l’expression de p21. Enfin, p21 est bien un inhibiteur des cyclines. Tout qu’une de ces deux voies tout en se débarrassant probablement d’une protéine essentielle. Pas cool
est bon sur ce schéma, on valide ! N’oubliez pas que sur le schéma, on prend chaque couple de donc !
protéine séparément !%
$
#
"
Réponses correctes : B et D

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Les questions suivantes sont indépendantes FAUX- La stathmine est une MAP de déstabilisation qui séquestre les dimères de tubuline,
contrairement à la colchicine qui séquestre la tubuline libre.
C- On pourrait observer une augmentation de la polymérisation des microtubules
Question 13. FAUX- cf réponse E.
Des chercheurs décident de mettre en évidence une interaction entre deux protéines NF-kb et Ikk. D- On pourrait observer le même effet dans des cellules traitées avec de la katanine
Pour cela, ils synthétisent deux protéines de fusion, grâce aux flags HA et Myc, HA-Ikk et Myc- FAUX- La katanine est aussi une MAP de déstabilisation. Elle rompt les microtubules en petits
NF-kb. fragments, ces fragments se dépolymérisent en dimères qui peuvent ensuite se réassembler. Alors que
la colchicine se fixe à la tubuline libre, ce qui empêche la polymérisation des microtubules. La
A- Dans leur protocole figurera une expérience d’électrophorèse dépolymérisation peut continuer, donc un raccourcissement des microtubules est possible. De plus, la
VRAI- Pour étudier une interaction, on réalise une co-immunoprécipitation, donc, une fois que katanine est exprimée essentiellement pendant la mitose contrairement à la colchicine.
l’on récupère notre protéine précipitée dans le culot au fond du tube on fait un western blot pour E- On pourrait observer le même effet dans des cellules traitées avec de la vincristine
mettre en évidence la présence ou non de nos deux protéines d’intérêt. VRAI- La colchicine et la vincristine ont le même effet : elles se fixent sur la tubuline libre,
B- Afin de détecter ces protéines ils pourront utiliser des anticorps anti-HA et anti-Myc empêchant la polymérisation des microtubules et donc favorisant leur dépolymérisation.
VRAI- Ce n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus logique mais rappelez-vous que les chercheurs
utilisent ici des flags. N’oubliez pas qu’ils sont justement là pour faciliter le travail des chercheurs. Réponses correctes : A et E
Ici, ils utiliseront pour la précipitation et l’électrophorèse des anticorps anti-Myc et anti-HA.
Mot des profs : On utilisa généralement ce type d’outil (les flags) :
- quand, dans le cadre d’une transfection, on ne veut visualiser que la protéine transfectée Question 15.
et pas l’endogène Concernant la communication intercellulaire :
- quand on ne dispose pas d’anticorps ou des anticorps qui ne sont pas très spécifiques
ou qui donnent beaucoup de bruit de fond de la protéine étudiée. A- L'activation du récepteur β-adrénergique par la sérotonine permet l’augmentation de la quantité
C- Sur le western blot, la protéine HA-lkk, migrera au même niveau que la protéine Ikk d’AMPc intracellulaire permettant d’activer la PKA et in fine, d'accélérer la fréquence cardiaque
FAUX- Rappelez-vous bien cela, un flag possède quand même un poids moléculaire !!! Ainsi, HA-lkk FAUX- L’activation du récepteur β-adrénergique est permise par l’adrénaline et non la sérotonine. Le
migrera moins loin sur le blot que Ikk. reste de l’item reste vrai. A noter que l’activation du récepteur β-adrénergique a pour cible le coeur,
D- Si l’on observe la présence de HA-lkk en précipitant l’extrait avec un anticorps anti-Myc on en déduit les muscles squelettiques et les graisses (tissu adipeux)
qu’il y a une interaction entre Myc et Ikk B- L’activation permanente de la sous-unité αS des cellules épithéliales d’un individu induira une
FAUX- Les flags n’interagissent JAMAIS entre eux !!! Si on observe la présence de HA-Ikk sur notre déshydratation
blot alors qu’on a utilisé un anticorps anti-Myc pour la précipitation, alors, Ikk interagit avec NF-kb. VRAI- C’est ce qui se passe lors d’une infection par la bactérie vibrio cholerae (bactérie du
E- L’épitope de l’anticorps anti-HA reconnaît Ikk choléra). Cette bactérie va bloquer l’hydrolyse de la sous-unité αS empêchant sa dissociation du
FAUX- Petit piège ! C’est le paratope qui reconnaît la protéine en question et en plus de ça un anticorps GTP, et donc augmenter la quantité d’AMPc et donc causer un déséquilibre ionique, des diarrhées
reconnaîtra toujours la protéine qui lui correspond donc anticorps anti-HA reconnaît la protéine HA. et une déshydratation.
C- Les seconds messagers de la phospholipase C sont l’inositol triphosphate (IP3) et le
Réponses correctes : A et B diacylglycérol (DAG)
VRAI- Et petit rappel, IP3 est cytosolique tandis que DAG est membranaire. Je rajoute aussi au
cas où que le second messager de l’adénylate cyclase est l’AMPc.
Question 14. D- Le récepteur du GABA est composé de 4 sous-unités α, β, γ et δ et sa stimulation permet l’entrée de
On cultive des cellules en présence de colchicine. A l’aide de ces informations et de vos Cl- dans les neurones
connaissances, vous pouvez dire que : FAUX- Attention, le récepteur du GABA est effectivement composé 4 sous-unités : la sous-unité α
(GABA), β (fixant les benzodiazépines) et deux sous-unités γ (et non une sous-unité γ et une δ). La
A- Traiter des cellules avec de la colchicine permet de bloquer la prolifération cellulaire tumorale, stimulation de ce récepteur permet bien l’entrée de Cl- dans le neurone et donc de diminuer l’excitabilité
au même titre que le taxol neuronale.
VRAI- Ce sont des traitements utilisés dans le cadre de certains cancers. La colchicine et le taxol E- Les benzodiazépines, médicaments psychotropes utilisés en tant qu’anxiolytiques ou somnifères
vont tous les deux empêcher la polymérisation des microtubules mais ne vont pas agir selon les agissent en tant qu’antagonistes des récepteurs GABAA
mêmes mécanismes. Le taxol agit en se fixant sur l’extrémité (+) du microtubule, inhibant donc la FAUX- Les benzodiazépines n’agissent pas en tant qu’antagonistes, ni même en tant qu’agonistes des
polymérisation et par conséquent seul le phénomène de dépolymérisation à lieu. récepteurs GABAA. En effet, ils permettent seulement d’augmenter l’affinité du récepteur.
B- La stathmine agit exactement de la même manière que la colchicine sur les microtubules
Réponses correctes : B et C

86
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Question 16. E- La desmine est un filament intermédiaire que l’on peut trouver dans les cellules cardiaques
Concernant le l’endocytose et l’exocytose : VRAI- C’est un tonofilament, donc un filament intermédiaire. La cytokératine, quant à elle, est
un filament intermédiaire que l’on peut trouver dans les cellules épithéliales. N’oubliez pas que
A- Les protéines de clathrine sont directement ancrées dans la membrane plasmique au niveau de la les filaments intermédiaires sont tissu-spécifiques.
plage membranaire qui donnera la future vésicule
FAUX- Petit piège, le manteau n’est pas directement ancré à la membrane, n’oublions pas l’adaptine, Réponses correctes : A, D et E
elle porte bien son nom vous ne trouvez pas ?

Question 18.
On incube des cellules épithéliales avec un inhibiteur de la vinculine pendant 48h. A l’aide de vos
connaissances, vous pouvez supposer observer :

B- Le désassemblage du manteau est médiée par HSP90


A- Une perte d’adhérence entre les cellules
FAUX- Désolé mais c’est HSP70. On n’oublie pas que le désassemblage se fait très tôt. Seules les
VRAI- La vinculine fait partie des protéines de la plaque cytoplasmique intracellulaire des
vésicules dénuées de manteau peuvent se lier aux MAPs motrices et donc se déplacer dans la cellule.
desmosomes et des hémidesmosomes. Donc une désorganisation de ces structures pourrait induire
C- Le passage de Rab-GDP au Rab-GTP se fait grâce à une kinase
une perte d’adhérence entre les cellules.
FAUX- Faites attention ! Ce passage est un échange et non une phosphorylation ! En effet, Rab-GDP
B- Une désorganisation des desmosomes et des hémidesmosomes
se promène dans le cytosol jusqu’à rencontrer GEF qui va enclencher le transfert du GDP en GTP.
VRAI- cf réponse A
D- Au cours de la signalisation neuronale, il y a un transport rétrograde des vésicules contenant les
neurotransmetteurs C- Une désorganisation des jonctions occlusives
FAUX- C’est un transport antérograde. Du corps cellulaire (donc l’endroit où les protéines sont FAUX- Les jonctions occlusives sont constituées de claudines et d’occludines il n’est pas précisé dans
synthétisées, car proche du noyau) au bouton synaptique, c’est le transport antérograde (vers l’avant). le cours que la vinculine participe aux protéines associées à la jonction serrée.
Pour le chemin inverse, c’est le transport rétrograde (vers l'arrière). D- Une modification de l’architecture des tissus
E- La transcytose peut être divisée en quatre phases : l’endocytose, le transport, le tri de VRAI- Le rôle d’une jonction d’ancrage est de lier les plaques cytoplasmiques des cellules entre
l’endosome et l’exocytose. elles afin de transmettre les forces mécaniques d’une cellule à l’autre. Si la vinculine est inhibée,
VRAI- Exactement ! la plaque cytoplasmique sera désorganisée et il y a fort à parier que l’adhérence entre le
cytosquelette et la jonction sera modifiée. Or on sait que le cytosquelette, attaché à la membrane
est nécessaire pour donner une architecture aux tissus, donc si les plaques cytoplasmiques sont
Réponse correcte : E
modifiées, on peut observer une modification de l’architecture de ceux-ci.
E- Une désorganisation des jonctions communicantes avec une diminution du passage des ions et de
Question 17. molécules entre les cellules
Concernant les jonctions cellulaires et intégrines : FAUX- Les molécules impliquées dans les gap junctions (=jonctions communicantes) sont les
connexines et ces jonctions n’impliquent pas de plaque cytoplasmique, donc pas de vinculine
A- L'œil possède deux types de collagène : celui de type II et celui de type IX
Réponses correctes : A, B et D
VRAI- C’est du cours ! %
$
#
"
B- Les glycoprotéines sont des protéines liées aux glycosaminoglycanes, notamment au sein de
l’appareil de Golgi
Question 19.
FAUX- Attention à ne pas tout mélanger, c’est la définition des protéoglycanes. Les glycoprotéines sont
Concernant le peroxysome :
des protéines matricielles permettant l’adhésion des cellules à la matrice extra-cellulaire, comme par
exemple la fibronectine ou la laminine
A- Il est constitué d’une seule membrane
C- La maladie de Crohn correspond à des saignements engendrés par un défaut d’hémostase causé par
VRAI- C’est exact, une seule membrane pour le peroxysome et deux pour la mitochondrie.
une mutation de l’intégrine des plaquettes, les rendant non fonctionnelles
FAUX- Cela correspond à la maladie de Glanzmann. La maladie de Crohn est causée par une rupture B- Les PBDs sont des maladies n’affectant qu’une seule voie métabolique du peroxysome ⛔
des jonctions occlusives de la paroi intestinale à cause d’une inflammation créant un passage non régulé FAUX- Une chance sur deux pour cet item ^^. Les PBDs ou Peroxisome Biogenesis Disorders sont des
des nutriments (passage paracellulaire). maladies qui entraînent une mutation dans une des protéines impliquées dans la biogenèse du
D- La fibromoduline est un exemple de protéoglycanes sécrétés peroxysome : elles vont alors affecter l’ensemble des voies métaboliques du peroxysome. A bien
VRAI- Tout comme l’aggrécan, le biglycan, la décorine, la serglycine et le versican. différencier des maladies entraînant un déficit d’une seule enzyme qui n’affectent donc qu’une voie
métabolique.

87
28
C- Il a notamment pour fonction d’oxyder le peroxyde d’hydrogène via une catalase C- Sera transportée dans des vésicules déplacées grâce aux kinésines
FAUX- Item un peu tricky mais à bien comprendre. Le peroxysome a pour fonction de synthétiser le VRAI- On se souvient du cours sur le cytosquelette, de l’intérieur à l’extérieur ce sont les kinésines
peroxyde d’hydrogène H2O2 puis de l’utiliser pour oxyder un corps (par exemple un alcool) via une que la cellule utilise (on sort voir son kiné), pour le chemin inverse les dynéines sont là (on rentre
enzyme : la catalase. Or si on oxyde l’alcool alors on réduit le peroxyde d’hydrogène (redox, toussa dîner)!
toussa) &*. Cette oxydation permet de détoxifier l’organisme. Une autre fonction du peroxysome est de
)
(
' D- Passera par la station de tri du Trans-Golgi Network
synthétiser le plasmalogène. Je vous remets la diapo : VRAI- 3 différentes voies passent par celui-ci : la voie vers les lysosomes, et les voies sécrétoires
constitutive et régulée vers la membrane plasmique.
E- Pourra subir une O-Glycosylation.
VRAI- Qui se produit dans le médian et trans golgi. Je sais que ce n’est pas explicitement marqué
dans le cours mais les protéines à destination de la membrane plasmique peuvent subir une O-
Glycosylation ce qui est logique puisqu’elles passent par le trans-golgi (lieu de la O-Glycosylation).

Réponses correctes : C, D et E

D- L’importation des protéines dans le peroxysome nécessite un signal d’import généralement


constitué de 3 acides aminés placés en C-ter de la protéine Question 21.
VRAI- Dans la plupart des cas, ça se passe comme ça, mais de rares fois, le signal d’import peut Concernant la mort cellulaire :
être placé en N-ter des protéines.
E- Dans un milieu riche en acides gras, les peroxysomes développent une taille importante A- Il est possible de former un apoptosome à partir de l’activation de la voie extrinsèque
VRAI- Dans un milieu riche en acides gras ou en méthanol, le peroxysome a beaucoup de substrat VRAI- Via la protéine Bid qui permet de lier la voie extrinsèque et la voie intrinsèque. Rappel :
donc beaucoup de boulot pour oxyder tout ça. S’il a une activité importante, il va gonfler. A l’apoptosome est un complexe composé du cytochrome C et d’Apaf1, formé suite à la fuite du
l’inverse, dans un milieu riche en sucre, il n’a pas d’activité particulière à fournir donc il sera cytochrome C qui permet le recrutement de la pro-caspase 9, et donc le déclenchement de
petit. Apprenez vraiment bien cette diapo, cette question tombe souvent ! l’apoptose par voie intrinsèque.
B- Lors de la nécrose il y a une condensation organisée de la chromatine
Réponses correctes : A, D et E FAUX- C’est une condensation hasardeuse. Lors de la nécrose, la cellule va mourir de manière
précipitée donc la cellule n’a pas vraiment le temps de se préparer et de mourir en condensant sa
chromatine de manière ordonnée.
Question 20. C- L’apoptose est responsable d’une inflammation autour de la cellule apoptotique
Une protéine synthétisée par le RE, ayant pour cible la membrane plasmique : FAUX- C’est lors de la nécrose qu’on on a une rupture des membranes cellulaires, qui va entraîner un
déversement du cytoplasme dans le milieu extracellulaire et donc une inflammation.
A- Possèdera un manteau de COP I du RE au Golgi D- La protéine BCL2 facilite la formation des tumeurs
FAUX- Héhé, la vésicule sera entourée de COP II. La clathrine, quant à elle, correspond plus à un VRAI- La protéine BCL 2 favorise la survie cellulaire (elle est anti-apoptotique) et inhibe donc la
départ de la membrane ou dans quelque cas un départ du TGN. mort cellulaire ainsi, elle favorise la formation de tumeurs.
B- Possèdera un manteau de COPII au départ du Golgi E- Lors de l’apoptose la phosphatidylsérine est externalisée
FAUX- Au départ du Golgi, on trouve souvent un manteau de COP I. Voici le schéma : VRAI- C’est même celle-ci que l’annexine 5 reconnaît et qui est utilisée comme marqueur en
cytométrie en flux.

Réponses correctes : A, D et E

Question 22.
Des chercheurs transfectent des cellules Hela avec un siARN contrôle, ou avec un siARN ciblant
Cavin-1, une protéine essentielle pour la formation du complexe des cavéoles. Ils réalisent alors
des immunofluorescences avec un anticorps ciblant la cavéoline (CAV1mRPF) ou du lysotracker
un marqueur des lysosomes. Concernant les cavéoles formées pour permettre l’endocytose de la
vitamine B9 (= Folate), à l’aide de vos connaissances et de la figure, vous pouvez dire que :

88
29
A- La méthylation de l’ADN est effectuée sur les îlots CpG par les enzymes DNMT ce qui permet
de réprimer la transcription des gènes
VRAI- Cette méthylation de l’ADN, ainsi que les acétylations et méthylations des histones font
parties des mécanismes épigénétiques régulant l’expression des gènes.
B- La méthylation des histones cause systématiquement une répression des gènes en compactant l’ADN
FAUX- Page 25 du cours sur le noyau, il est dit que la méthylation de la lysine 4 et de l’histone H3
inhibe une HDAC ce qui permet la décompaction de l’ADN et donc favorise l’activation des gènes.
(A) Immunofluorescence réalisée sur des cellules Hela transfectées avec un siARN contrôle. (B) C- Le nucléosome est formé de chromatine enroulée autour d’un tétramère d’histone composé de H2A,
Immunofluorescence réalisée sur des cellules Hela transfectées avec un siARN ciblant Cavin1. Les H2B, H3 et H4
flèches indiquent une colocalisation de CAV1-mRPF et du lysotracker. Barre d’échelle de10µm. FAUX- Un nucléosome est formé de chromatine enroulée autour d’un octamère d’histones, c’est-à-dire
autour de deux copies de 4 histones H2A, H2B, H3 et H4.
A- Les cavéoles sont des invaginations de la membrane plasmique contenant beaucoup de lipides D- Au microscope électronique, l’euchromatine apparaît comme dense du fait de la forte activité
VRAI- Les cavéoles sont les vésicules entourées de cavéoline. Elles se forment à partir d’endroits transcriptionnelle
précis de la membrane plasmique où l’on trouve des rafts (= radeaux lipidiques). Comme leurs FAUX- C’est justement l’hétérochromatine qui apparaît dense au microscope électronique car l’ADN
noms l’indiquent, les radeaux lipidiques sont riches en lipides : cholestérols, sphingolipides et aussi est méthylé, donc plus compacté. On peut par ailleurs noter que les régions denses du noyau sont
en glycoprotéines, tous ancrés par un GPI. On se souvient de son cours sur la membrane & *.
)
(
' localisées au niveau de la membrane nucléaire (lieu d’attachement des télomères) et au centre (régions
B- Le Knock-out semble causer l’accumulation de cavéoline dans les lysosomes des centromères).
VRAI- C’est en effet ce qu’on peut remarquer dans l’immunofluorescence. E- Lors de la mitose, la compaction de la chromatine afin de former les chromosomes nécessite une
Le panel A, c’est le panel contrôle. Il sert à vérifier si c’est bien l’action de notre siARN (celui phosphorylation des histones du nucléosome
ciblant Cavin-1) qui enclenche les changements de localisation de la protéine observée en le FAUX- C’est une phosphorylation de l’histone NON nucléosomique, c’est-à-dire de H1, sur les sérines
comparant avec les résultats obtenus dans le panel B. et thréonines : cela permet une compaction importante de la chromatine. Sorry pour le QCU but you’re
Ensuite, le panel B est vraiment intéressant. Grâce aux flèches, on peut voir que la cavéoline et les the best !!!!!
lysosomes co-localisent après l’ajout du siARN Cavin-1. Or, sur le contrôle, il n’y a pas de
superposition. On peut donc bien émettre l’hypothèse que la cavéoline semble être adressée aux Réponse correcte : A
lysosomes en l’absence de cavin-1. En effet, on peut penser que sans cavin-1, la cellule ne peut plus
former de cavéoles et donc que les cavéolines n’ont plus d’utilité. Elles sont donc dégradées par
les lysosomes. Question 24.
C- Les cavéolines de la cellule seront sûrement dégradées Des chercheurs souhaitent étudier les spécificités de fibroblastes cancéreux. Pour cela, ils mettent
VRAI- Qui dit colocalisation avec un lysosome, dit probable dégradation ! %.
$
#
" en culture une lignée saine et une lignée cancéreuse de fibroblastes pendant 7 jours. Après une
D- Le LDL est une protéine internalisée grâce à une vésicule recouverte de cavéoline semaine, ils lysent les cellules afin d’étudier le contenu moléculaire du noyau. A partir de ces
FAUX- Et non ! On retrouve sur la membrane des zones avec des récepteurs LDL qui forment des puits informations et de vos connaissances de cours, les chercheurs pourront observer :
recouverts de clathrine.
E- En l’absence de cavéoline, on risque d’avoir une carence en folate A- Les promoteurs des gènes suppresseurs de tumeurs sont hyper méthylés dans les cellules
VRAI- Mais pourquoi on nous parle de folate maintenant ? D’où ça sort ça ? C’est dans le cours cancéreuses
? Tout est dans l'énoncé de la question ! Les cavéoles sont un des moyens d’internaliser les folates. VRAI- cf réponse D.
Or, sans cavin-1 nous ne pouvons plus recruter de cavéoline (ce qui entraîne d’ailleurs la B- Une phosphorylation plus importante des lamines A, B et C dans les cellules cancéreuses
dégradation de cette dernière). Il n’y a donc pas de cavéoles formées et, in fine, pas VRAI- La phosphorylation des lamines induit une rupture du réseau laminaire et de l’enveloppe
d’internalisation des folates. Moins de vitamine dans la cellule = carence. Pour info, les folates nucléaire, caractéristique de la mitose. Or on sait que les cellules cancéreuses effectuent plus de
sont importants pour la réplication et la réparation de l’ADN. mitoses que les cellules saines, donc on peut observer plus de phosphorylation des lamines.
C- Une farnésylation plus importante de la lamine A dans les cellules cancéreuses
Réponses correctes : A, B, C et E FAUX- C’est une phosphorylation plus importante de la lamine A (cf réponse B). La farnésylation
anormale de la lamine A est causée par une mutation du gène LMNA codant pour la lamine A (c’est pas
Question 23. à savoir dans le cours sur le noyau mais un peu de culture gé ça fait du bien ^^, ça nous rappelle le tuto
Concernant le noyau : 2 dis donc). Cette farnésylation cause une fragilité de l’enveloppe nucléaire et un vieillissement
prématuré causant une maladie appelée Progeria ou syndrome de Werner. Ce vieillissement prématuré
n’est pas un cancer.

89
30
D- Le promoteur du gène MGMT est hyperméthylé dans les cellules cancéreuses B- On observe un transport passif de protons de la matrice mitochondriale vers l’espace
VRAI- MGMT est un gène codant pour une enzyme participant à la réparation de l’ADN. A l’état intermembranaire
basal, lorsque l’ADN est endommagé, le gène MGMT est transcrit pour traduire une protéine FAUX- C’est l’inverse : comme les protons sont plus concentrés dans l’espace intermembranaire que
permettant la réparation de l’ADN : MGMT est donc un gène suppresseur de tumeur. Dans le cas dans la matrice (merci mes pompes à protons !) ils diffusent de manière passive de l’espace
d’une cellule cancéreuse, il y a des divisions cellulaires beaucoup plus fréquentes et rapides, et de intermembranaire vers la matrice.
surcroît beaucoup d’altération de l’ADN, sauf que si l’ADN est endommagé, la cellule ne peut pas C- On observe une diminution de la production d’ATP par la cellule
se diviser, alors pour proliférer anarchiquement, ces cellules empêchent la réparation de l’ADN VRAI- C’est cela ! Les protons peuvent diffuser de l’espace intermembranaire vers la matrice par
en hyper méthylant le promoteur de MGMT. les pores créés, alors qu’ils devraient emprunter l’ATP synthase en conditions physiologiques.
E- On observe plus d’apoptose dans les cellules cancéreuses Résultat, très peu d’H+ vont passer par l’ATP synthase d’où la diminution de l’ATP cellulaire.
FAUX- Attention, les cellules cancéreuses perdent leur capacité d’apoptose !!! D- La production d’énergie de la cellule est augmentée
FAUX- Des pores dans la mitochondrie, ce n’est jamais bon signe, cela perturbe le système OXPHOS
Réponses correctes : A, B et D qui permet la production d’ATP, donc d’énergie.
E- Si la cellule survit, on peut suggérer que son cytoplasme contiendra plus d’acide lactique que
Question 25. celui d’une cellule humaine standard
On traite un embryon aux UV et on injecte la protéine Wnt au stade 4 cellules au niveau dorsal. VRAI- Nyehehe, pas évidente celle-là. Si la cellule survit, on peut suggérer soit que la cellule arrive
A l’aide de vos connaissances, vous pouvez dire que : à se débrouiller en dépit de la diminution très importante d’ATP (ce qui n’est pas très plausible),
soit que la cellule utilisait ou se met à utiliser un métabolisme ne se fondant pas sur la
A- On obtient un embryon ventralisé phosphorylation oxydative pour produire de l’ATP, j’ai nommé la glycolyse anaérobie (ce qu’elle
FAUX- Injecter Wnt permet de rétablir l’axe dorso-ventral de l’embryon pour qu’il soit normal, sans faisait avant que la bactérie vienne s’inviter dans son cytoplasme d’ailleurs). Or parmi les produits
entraîner la formation d’un embryon double. En effet, les UV empêchent la dorsalisation, et Wnt induit de cette glycolyse, on retrouve l’acide lactique qui acidifie effectivement le cytoplasme. Pour votre
la formation de l’axe dorso-ventral, donc l’injecter après traitement aux UV permet d’obtenir un culture gé, on peut penser ici à certaines cellules musculaires striées qui ont un métabolisme
embryon normal, sans axe surnuméraire. majoritairement anaérobie, ce qui leur permet de fournir énormément d’ATP en peu de temps en
B- On obtient un embryon dorsalisé cas d’effort intense. On peut aussi citer certaines cellules cancéreuses qui modifient leur
FAUX- cf réponse A métabolisme pour adopter une glycolyse, ce qui leur permet de former des intermédiaires
C- On obtient un embryon normal réactionnels.
VRAI- cf réponse A
D- Injecter de la β-caténine à la place de Wnt permettrait d’obtenir le même résultat qu’avec Wnt Réponses correctes : C et E
VRAI- La β-caténine, tout comme Wnt induit la dorsalisation. De plus, Wnt stimule la localisation
nucléaire de la β-caténine, cet item est donc tout à fait logique.
E- Injecter Tsh3 à la place de Wnt permettrait d’obtenir le même résultat qu’avec Wnt Question 27.
VRAI- Oui, Tsh3 induit la synthèse de β-caténine, donc une dorsalisation ! %
$
#
" Concernant le système endomembranaire :

Réponses correctes : C, D et E A- Le système endomembranaire est un compartiment uniquement présent chez les eucaryotes
qui est impliqué dans la synthèse, le trafic et la dégradation de molécules
VRAI– Petit item tout simple pour revoir la définition du SE. Il inclut tous les constituants ayant
Question 26. une membrane, sauf les mitochondries et les peroxysomes. Ainsi, il regroupe un ensemble de
On introduit dans une cellule humaine des agents découplants, formant des pores rendant la cavités, vésicules, tubules et canalicules interconnectés.
membrane interne mitochondriale perméable aux protons. Parmi les propositions suivantes, B- Toutes les protéines passent par le SMI pour leur synthèse
laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? FAUX- Non non non, il y en a beaucoup, c’est vrai. Mais d’autres, comme certaines protéines
nucléaires, mitochondriales ou cytoplasmiques n’y passent pas.
A- En conditions physiologiques, le transport d’H+ au sein de la chaîne respiratoire est assuré par quatre C- ARF et SAR1 sont des ATPases de recrutement du manteau
pompes à protons ainsi que l’ATP synthase FAUX- Ce sont des GTPases. Et oui encore ce piège classique. ARF c’est pour les manteaux de COP I
FAUX- Il n’y a que 3 pompes à protons ; en effet, le complexe II n’en est pas une. D’ailleurs, l’ATP et de clathrine, et SAR1 pour les manteaux de COP II.
synthase n’est pas une pompe à protons non plus car elle transporte le H+ de manière passive. D- Une des fonctions spécifiques du réticulum endoplasmique lisse des entérocytes est la détoxification
des molécules hydrophobes
FAUX- C’est une fonction spécifique des hépatocytes (cellules du foie) ! Sachez que le foie c’est un peu
LE filtre de notre corps après l’absorption digestive.

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31
E- La séquence KDEL est un signal de rétention dans le RE VRAI- Et ce quel que soit le type cellulaire dans une espèce, la phase S a une durée constante car
VRAI- Oui oui, cette séquence est reconnue par un récepteur de la membrane du Golgi ERD, ce dans une même espèce on a toujours la même quantité d’ADN à répliquer.
qui va entraîner la navette vers le RE. D- La quantité d’ADN double lors de la phase G1
FAUX- C’est lors de la phase S, quand il y a la réplication de l’ADN. D’ailleurs, c’est la quantité d’ADN
Réponses correctes : A et E qui servira de marqueur pour distinguer les différentes phases du cycle cellulaire en cytométrie en flux.
E- La protéine p53 est une protéine anti-apoptotique
FAUX- La protéine p53 est une protéine pro-apoptotique. Quand il y a quelque chose qui va mal dans
Question 28. la cellule, p53 est activée. Cette dernière va ensuite permettre la transcription de p21 qui pourra bloquer
On possède deux cultures de cellules hépatiques : une culture témoin et une autre culture A traitée les cycle cellulaire (c’est une CKi) ce qui déclenchera ensuite l’apoptose.
avec une protéine venant inhiber la protéine Bcl2. On décolle ensuite les cellules que l’on met en
présence d’annexine V-FITC (annexine V couplé à un fluorochrome) et de l’iodure de propidium, Réponses correctes : B et C
on analyse ensuite l’ensemble des cellules en cytométrie en flux, vous pouvez dire que :

A- Le nombre de cellules positives à l’iodure de propidium sera globalement le même dans les Question 30.
deux populations cellulaires Concernant la mitose dans le cycle cellulaire :
VRAI- En inhibant Bcl2 on favorise l’apoptose, DONC ON NE TOUCHE PAS A LA NECROSE.
Par conséquent, le taux de cellules positives à l’iodure de propidium ne changera pas. A- CDC25C est une phosphatase activatrice du MPF
B- Le nombre de cellules positives à l’iodure de propidium sera plus important dans la culture A que VRAI- Elle va déphosphoryler le pré-MPF (B-CDK1) sur les Thr14 et la Tyr15 (qui portaient les
dans la culture témoin 2 groupements phosphates inhibiteurs), ce qui va enclencher l’activation du pré-MPF en MPF et
FAUX- Cf A. donc permettre l’entrée en mitose de la cellule.
C- Le nombre de cellules positives à l’annexine V-FITC sera plus important dans la culture A que B- Les lamines nucléaires et l’histone H1 sont des substrats du MPF
dans la culture témoin VRAI- Le MPF phosphoryle les lamines nucléaires afin de les dégrader ce qui va détruire
VRAI- On inhibe Bcl2 ce qui favorise l’apoptose, donc le nombre de cellules positives à l’annexine l’enveloppe nucléaire. Et il phosphoryle l’histone H1 afin de renforcer la condensation des
V-FITC va augmenter dans la culture A. En effet, dans notre culture témoin il y a peu d'apoptose, chromosomes.
donc il y aura peu de positivité à l’annexine V-FITC. C- La phosphorylation de la sécurine permet de rendre la séparase active.
D- Le nombre de cellules positives à l’annexine V-FITC sera plus faible dans la culture A que dans la FAUX- Rien à voir ! Pour que la séparase soit active, elle doit se libérer de l’inhibition induite par la
culture témoin sécurine. La cellule peut se débarrasser de la sécurine en l’ubiquitinylant à l’aide du complexe CDC20-
FAUX- Cf C. APC/C (E3 ubiquitine ligase/transferase) afin qu’elle soit adressée au protéasome pour y être
E- Dans la culture A on favorise la diffusion de tumeurs dégradée.
FAUX- On favorise l’apoptose donc la prolifération de cellules tumorales sera réprimée. De plus dans D- Dans l’espèce humaine, la séparation des chromatides lors de l’anaphase permet d’obtenir une
l’item on parle de cellules en culture (à in vitro) et de tumeur (à in vivo) donc on ne peut pas dire que cellule à 92 chromosomes
« Dans la culture A on favorise la diffusion de tumeurs » VRAI- On aura 92 chromosomes à une seule chromatide. En effet, avant la cytodiérèse, on a 46
chromosomes à une chromatide à chacun des pôles de la cellule, ce qui donne 92 :).
Réponses correctes : A et C E- La plus longue phase de la mitose est l’anaphase
FAUX- Elle est la seconde plus courte après la métaphase.

Question 29. Réponses correctes : A, B et D


Concernant le cycle cellulaire :

A- La protéine Rb séquestre E2F lorsqu’elle est phosphorylée Question 31.


FAUX- Rb séquestre E2F lorsqu’elle est déphosphorylée (pour retenir vous pouvez vous dire que si on Concernant les bases moléculaires du développement embryonnaire :
donne un phosphate a Rb il sera obligé de lâcher E2F pour tenir le phosphate avec ces mains).
B- La protéine Rb sous sa forme déphosphorylée empêche le passage en phase S A- Le lithium induit la dorsalisation de l’embryon
VRAI- En séquestrant E2F, la protéine Rb non phosphorylée empêche le passage en phase S. Elle VRAI- Si on expose un embryon aux UV (ce qui empêche la dorsalisation) et qu’ensuite on le traite
bloque le recrutement du facteur de transcription activateur en étant attaché à E2F. au lithium, on rétablit la dorsalisation. De plus, si on traite un embryon normal au lithium, on
C- La durée de la phase S est constante dans une espèce observera une hyper-dorsalisation de celui-ci

91
32
B- Le récepteur de BMP4 active les gènes de la différenciation nerveuse E- Une séquence siARN contient une séquence nucléotidique complémentaire à celle du brin matrice
FAUX- Le récepteur de BMP4 est à activité sérine / thréonine kinase. Son activation conduit à la VRAI- Pour répondre à cette question, il faut se souvenir que l’ARN est synthétisé grâce à l’ARN
phosphorylation de Smad qui, en agissant avec un autre Smad, inhibe les gènes de différenciation polymérase qui utilise le brin matrice pour synthétiser une séquence complémentaire au brin sens. Ce
nerveuse qui signifie que l’ARN est complémentaire du brin matrice. Or le siARN a pour but de s’associer au
C- BMP4 stimule la différenciation du tissu nerveux en inhibant Chordin dans le côté ventral de brin d’ARNm complémentaire d’intérêt. Donc la séquence du siARN est complémentaire de celle de
l’embryon l’ARNm, qui n’est donc pas complémentaire du brin matrice ! % L’item est faux en lui-même et en plus
$
#
"
FAUX- C’est l’inverse : Chordin inhibe BMP4 ce qui permet de stimuler la différenciation du tissu il concerne les siARN et l’énoncé de la question parle de CRISPR-Cas9, c’est donc doublement faux.
nerveux. Quand BMP4 est activé, il permet la différenciation de l’épiderme. C’est tout pour moi les coupains, sachez que je crois fort en vous tout est possible vraiment tout, je ne
D- La protéine Tsh3 possède un doigt de zinc et permet l’induction de l’axe dorso-ventral dis pas ça dans le vent. Croyez en vous, votre réussite, vos capacités émerveillez-vous de vos petites
VRAI- Tsh3 est un facteur de transcription et donc possède un “zinc finger”. Cette protéine est victoires et laissez vos mini-défaites en dessous de vous histoire qu’elles construisent votre podium !
essentielle à l’établissement de l’axe dorso-ventral.
E- Le point d’entrée du spermatozoïde dans l’ovocyte correspond à la future face dorsale de l’embryon Réponse correcte : A
grâce à la formation du croissant gris
FAUX- Le point d’entrée du spermatozoïde correspond à la future face ventrale de l’embryon.

Réponses correctes : A et D

Question 32.
Un généticien cherche à réduire l’expression d’une protéine dans une cellule. Il s’oriente donc sur
le système CRISPR/CAS9 quelles expériences peut-il réaliser ?

A- Le système NHEJ pourrait induire une invalidation génétique


VRAI- Comme dit dans le cours, le système NHEJ permet une recombinaison non homologue
après un clivage de la séquence d’ADN. C’est un système de réparation non conservatif, on joint
les deux extrémités du brin, il y a perte de l’information génétique.
B- Il va devoir synthétiser une séquence leader complémentaire du gène codant pour la protéine
d’intérêt.
FAUX- La séquence leader permet de mettre en contact l’ARNcr et Cas9 mais elle n’est pas en contact
avec la séquence d’ADN en question. C’est l’ARNcr qui s’hybride avec cette dernière.
C- Utiliser une stratégie avec deux Cas9 non fonctionnelles et une nucléase Fokl ne permettrait pas de
réaliser un knock-out avec beaucoup de spécificité
FAUX- Au contraire, si l’on utilise cette stratégie, où la nucléase Fokl est dimérique pour être
fonctionnelle, on augmente nos chances de cibler les sites de coupures qui intéressent les chercheurs.
En fait, les dCas9 sont fusionnées à la nucléase Fokl qui doit être dimérique pour fonctionner. Les
dCas9 coupent donc l’ADN à deux endroits différents, autour de la séquence d’intérêt, ce qui
augmentera la spécificité du KO & *
)
(
'
D- Le chercheur pourrait induire l’expression de la recombinase CRE dans une cellule où une séquence
de type enhancer dans le promoteur de notre gène d’intérêt est située entre deux séquences LoxP
FAUX- Si une séquence de type enhancer, donc qui favorise l’expression de notre protéine, se trouve
entre deux séquences LoxP alors la recombinase CRE viendra cliver pour rabouter nos deux séquences
loxP. Si vous voulez c’est comme couper un fil pour faire un nœud entre les deux bouts du fil. Ceci nous
permettra de retirer cette séquence enhancer de notre promoteur elle se retrouvera sous forme
épisomale. Du coup, notre promoteur fixera moins de facteur de transcription qui pourrait engager la
transcription de notre gène d’intérêt, donc moins de transcription, moins de protéines. L’item est vrai
en lui-même mais il concerne le système Cre-Lox et l’énoncé de la question parle de CRISPR-Cas9, on
ne peut donc pas le valider.

92
33
EXERCICE
Pour chaque question, il peut y avoir une ou plusieurs réponse(s) exacte(s). Vous indiquerez la ou
les réponse(s) exacte(s).

Les cancers sont caractérisés par des modifications de l’expression des gènes. Il a été mis en évidence
Association pour l’Accès Santé – Université Paris Cité que certains gènes protecteurs de tumeurs pouvaient être réprimés par modifications post-
Année Universitaire 2022-2023 traductionnelles d’histones dans les cellules cancéreuses. Ainsi, des chercheurs ont pensé aux inhibiteurs
d’Histones Désacétylases (HDAC) comme potentiels traitements de certains cancers.
Examen Blanc PASS nº 2
Pour étudier ces traitements, ils mettent en place de premières études in vitro sur des cellules humaines
2021-2022 A2780 issues de tumeurs ovariennes dans lesquelles on a transfecté un gène rapporteur codant pour la
UE 3 : Biologie cellulaire protéine ZsGreen, protéine fluorescente, et dont l’expression est uniquement sous le contrôle du
promoteur de p21 (appelé p21waf1,cip1), qui est le promoteur du gène codant pour la protéine p21.

Durée de l’épreuve : 1h30 Ils analysent dans un premier temps l’effet de quatre traitements (SAHA, MS-275, LAQ827 et
trichostatin) sur l’expression de ZsGreen, de p21 et sur la viabilité des cellules A2780.
A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE
Vérifiez que les informations saisies sur votre grille QCM sont correctes :
nom, prénom, et numéro étudiant.
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits car chaque
question comporte une ligne de droit au remords.
Seule l’utilisation du stylo à bille noir est autorisée pour cocher les grilles.

INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES
▪ Les questions sans réponse seront considérées comme nulles.
▪ Une grille QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve.
▪ Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies.
Figure 1 - Les cellules humaines A2780-p21waf1,cip1ZsGreen ont été traitées avec du véhicule
▪ Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe.
(solution saline dans laquelle il n’y pas de traitement) ou avec des inhibiteurs d’HDACs : SAHA (croix),
▪ Toute fraude ou tentative de fraude fera l'objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92- MS-275 (triangles), LAQ-824 (carré), trichostatin (cercles) à plusieurs concentrations. A : Intensité de
657 du 13 juillet 1992). Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa fluorescence du signal ZsGreen (rapportée à celles des conditions contrôles) dans les cellules traitées
provenance constitue une fraude. pendant 24h, en fonction des concentrations d’inhibiteurs. Le rapport d’intensité en ordonnées
▪ Les calculatrices ne sont pas autorisées !"#$"%!#é ($ )*+,-$%.$".$ (/"% *$% .$**+*$% #-/!#é$%
correspond à : !"#$"%!#é ($ )*+,-$%.$".$ (/"% *$% .$**+*$% .,"#-ô*$%. B : Mesure de l’expression de la protéine
▪ Aucun candidat n'est admis à quitter la salle d'examen avant la fin de l'épreuve.
p21 (rapportée à celle du contrôle) dans les cellules traitées pendant 24h, en fonction des concentrations
d’inhibiteurs. C : Mesure de la viabilité des cellules traitées avec des inhibiteurs d’HDACs à différentes
RECOMMANDATIONS SPÉCIFIQUES À L’ÉPREUVE concentrations après 4 jours d’incubation (en % par rapport au contrôle : cellules traitées par la solution
véhicule). *p < 0.05 vs. groupe Control

INFORMATIONS SUR L'ÉPREUVE


Le sujet contient 19 pages numérotées de 1 à 19 et comporte 33 questions.
Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet.

93
1
Question 1
D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 1, vous pouvez suggérer que :

A. La protéine p21 peut être jusqu’à 6 fois plus exprimée dans les cellules traitées avec les inhibiteurs
HDACs que dans les cellules non traitées
B. Ces résultats favorisent l’hypothèse que les Histones Désacétylases ciblées régulent négativement
l’expression de p21 en interagissant avec les histones de son promoteur
C. Les traitements jouent le rôle de corépresseurs de la transcription de p21
D. Dans les cellules non traitées, les histones du promoteur p21waf1,cip1 présentent beaucoup
d’histones acétylées
E. On ne peut pas conclure sur l’expression des protéines p21 et ZsGreen car les conditions de contrôle
ne sont pas présentées

Question 2
D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 1, vous pouvez dire que :

A. À fortes concentrations les différents traitements n’ont plus d’effets


B. La surexpression de p21 dans les cellules traitées peut expliquer l’augmentation de leur apoptose
C. ZsGreen et p21 pourraient interagir pour favoriser l’apoptose
D. La diminution de la fluorescence ZsGreen dans les cellules traitées par de fortes concentrations de
traitements pourrait être due à la mort cellulaire
E. LAQ-824 et trichostatin sont les deux traitements les plus efficaces

Afin de poursuivre leurs études in vivo, les chercheurs ont développé un modèle expérimental de tumeur.
Ils ont décidé d’injecter en sous cutané des cellules tumorales chez des souris mâles et d’attendre qu’elles Figure 2 - Des cellules tumorales humaines A2780 ont été injectées en sous-cutané dans la région
prolifèrent. Le tissu tumoral se développant est constitué des mêmes cellules étudiées in vitro : des inguinale de souris CD-1 mâles athymiques nu/nu, par différentes concentrations de MS-275 allant de
cellules humaines A2780 (provenant de carcinome ovarien) dans lesquelles on a transfecté un gène 0 à 20 mpk. 4 jours après, les souris ont commencé à être traitées per os avec du véhicule (groupe control,
rapporteur codant pour la protéine ZsGreen, fluorescente, et dont l’expression est sous le contrôle du 20% hydroxypropyl-β-cyclodextrin) ou du MS-275 aux doses indiquées (en mpk). La taille des tumeurs
promoteur p21waf1 , cip1. et leur fluorescence a été évaluée au bout de 28 jours. Points dans les crochets **p < 0.01 vs. groupe
Control
On s’intéresse particulièrement au traitement MS-275, autrement appelé Vorinostat, dont la dose
maximale tolérée est de 20 mpk (mg par kilo (poids de la souris)). Question 3
Les souris sont traitées ou non par du MS-275 pendant la période de croissance tumorale. La tumeur est D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 2, vous pouvez dire que :
prélevée au bout de 28 jours de croissance pour en analyser la taille et l'intensité de fluorescence de
ZsGreen. A. La fluorescence ZsGreen augmente avec la concentration du traitement et la diminution de la taille
de la tumeur
B. Chez les souris traitées, on peut relier une faible taille de tumeur à une augmentation de l’expression
de p21
C. En 28 jours, les cellules tumorales des souris contrôles ont plus proliféré que celles des souris traitées
avec 20 mpk de MS-275
D. À partir de 15 mpk, le MS-275 pourrait limiter de façon significative la prolifération des cellules
A2780 in vivo par le biais de l’augmentation de l’expression de p21
E. La limitation de la taille de la tumeur par le traitement (à doses élevées) peut s’expliquer par
l’augmentation de l’expression de ZsGreen

Ainsi, MS-275, appelé aussi Vorinostat, est un traitement anti-oncogène qui possède des modes
d’actions similaires aux autres inhibiteurs d’HDAC en relation avec le promoteur de p21.

Les inhibiteurs d’HDAC vus jusqu’ici ont une demi-vie courte et induisent l’acétylation des histones de
façon transitoire in vivo. C’est aussi le cas de R306465, un inhibiteur sélectif des HDAC de type I. Les
chercheurs ont étudié d’autres molécules candidates pour l’inhibition des HDAC, avec des demi-vies
plus longues permettant de maintenir leur action cellulaire plus longtemps. Le Quisinostat (JNJ-
26481585), inhibiteur spécifique des HDACs de type I, est selon eux le meilleur candidat.

94
2
Les chercheurs proposent d’établir un comparatif avec les traitements de première génération. Pour ce d’anticorps anti-CD3, à la fluorescence rouge, dont le signal est indiqué par la pointe des flèches) et en
faire, ils utilisent à nouveau leur modèle de tumeur expérimentale. Lorsque la tumeur est assez grosse bas, les vaisseaux sanguins (flèches) et Hoechst (en fluorescence bleue, ici les zones grisées), un
pour être palpable, elles sont traitées pendant 3 jours par du Quisinostat, du Vorinostat (MS-275), du équivalent du DAPI. C : Localisation de la fluorescence dans le tissu tumoral. Le réseau d’actine (qui
R306465 ou une solution véhicule. Les tumeurs sont ensuite prélevées pour étudier l’intensité de leur délimite la périphérie de chaque cellule tumorale) est marqué en dehors des zones entourées. Les zones
fluorescence ZsGreen (A), leur densité cellulaire (C) et leur vascularisation (B). entourées présentent un signal vert, de ZsGreen.

Question 4
D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 3, vous pouvez dire que :

A. Toutes les tumeurs étudiées sont vascularisées


B. Le quisinostat semble plus efficace pour inhiber les histones désacétylases
C. Les souris traitées avec du véhicule ne développent pas de tumeur
D. Le traitement quisinostat ne semble pas très efficace car il ne réduit pas la taille des tumeurs
E. Une grande proportion des cellules tumorales issues des souris traitées par quisinostat expriment le
ZsGreen

A la suite des résultats précédents, les chercheurs poursuivent l’étude avec le quisinostat. Ils souhaitent
savoir si ce traitement possède des propriétés de maintien de l’acétylation de façon continue in vivo.
Ainsi, avec le même modèle de tumeur expérimental, les chercheurs décident d’étudier le niveau
d’acétylation des H3 pendant 42 jours suite à un traitement au quisinostat (une administration à J1 et
une autre à J7 à 10 mpk). Lors du J1 et J7, les chercheurs relèvent les mesures 10 min, 30 min, 1h, 2h,
4h, 8h, et 24h après l’injection du traitement. Un dosage de la concentration plasmatique du quisinostat
chez les souris a également été réalisé (Figure 4).

Figure 3 - Des cellules tumorales humaines A2780 ont été injectées en sous-cutané dans la région
inguinale de souris CD-1 mâles athymiques nu/nu. Lorsque les tumeurs étaient assez grosses (palpables),
les souris ont été traitées pour trois jours en traitement per os (p.o.) ou intrapéritonéal (i.p.) par : Figure 4 - Des cellules tumorales humaines A2780 ont été injectées en sous-cutané dans la région
Quisinostat (JNJ-26481585) (10 mg/kg i.p. ou 40 mg/kg p.o.), R306465 (40 mg/kg p.o.), Vorinostat inguinale de souris CD-1 mâles athymiques nu/nu. Lorsque les tumeurs étaient assez grosses (palpables),
(MS-275) (200 mg/kg p.o.), ou Vehicle (20% hydroxypropyl-β-cyclodextrin). A : Images montrant les souris ont été traitées avec du véhicule (10% hydroxypropyl-β-cyclodextrine) ou du quisinostat (JNJ-
l'étendue de la fluorescence ZsGreen au sein des tumeurs A2780-p21 waf, cip1 ZsGreen issues de quatre 26481585) en intrapéritonéal à 10 mg/kg. Pour la particularité des jours 1 et 7, les tumeurs et plasma ont
souris représentatives de leur groupe collectées 24h après le dernier traitement (donc au quatrième jour). été récoltés à J1 et J7 à 10min (a), 30 min (b), 1h(c), 2h (d), ,4h (e) 8h (f) et 24 h (g) post-dose pour
B : Marquage par fluorescence ou par immunofluorescence : en haut, on retrouve le ZsGreen analyser l’évolution immédiate des concentrations plasmatiques de traitement (cercles) et des niveaux
(fluorescence verte, ici les zones grisées non fléchées) et les vaisseaux sanguins (détectés à partir d’acétylation des H3 (ronds pleins).

95
3
Ces résultats amènent les chercheurs à étudier l’effet du quisinostat in vitro sur la migration des cellules
Question 5 A549. Les chercheurs effectuent alors un test de cicatrisation ainsi que des tests de migration à travers
D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 4, vous pouvez dire que : une membrane révélée au crystal violet pour des cellules traitées ou non par du quisinostat. L’effet du
quisinostat sur la quantité de protéines E-cad, N-cad et Vimentine est aussi étudié par Western blot.
A. Le maintien de l’acétylation des H3 par le quisinostat est réversible Dans le test de cicatrisation, une partie du tissu cellulaire est arrachée, on délimite par des traits la
B. La présence de quisinostat maintient l’acétylation de certains histones H3 longtemps après l’arrêt périphérie de la zone, alors dépourvue de cellules (la zone blessée est située au milieu des deux traits),
du traitement in vivo dans les cellules A2780 on laisse les cellules voisines peupler à nouveau la zone blessée, que l’on délimite à des temps donnés.
C. Le quisinostat maintient l’acétylation des histones H3 de façon transitoire dans les cellules A2780 Dans le test de migration à travers une membrane, des cellules sont placées en suspension dans une
in vivo solution saline et sont dans un contenant fermé au fond par une membrane de polycarbonates. Le fond
D. Après l’injection, il existe un temps de latence entre le pic de concentration plasmatique en est plongé dans une solution contenant des molécules aptes à attirer les cellules. Les cellules capables
quisinostat et son effet sur l’acétylation des histones de migrer passent la membrane semi-perméable et se retrouvent donc à l’extérieur de leur contenant
E. Le niveau d’acétylation des H3 dépend de la concentration en quisinostat initial, du côté de la solution contenant des molécules attractives. Les cellules n’ayant pas migré sont
éliminées. On étudie au microscope le côté de la membrane accueillant les cellules ayant migré. Pour
Ces premières études sur le quisinostat (JNJ-26481585) montrent qu’il pourrait être efficace dans le mettre en évidence leur noyau et donc les visualiser, on utilise du crystal violet.
traitement de cancers humains, notamment dans les A2780. Il présente de nouveaux avantages par
rapport aux traitements de première génération. On s’intéresse à ses effets moléculaires et cellulaires sur
les cellules A549, cellules tumorales humaines issues de cancers des poumons.
Une première étude in vitro s’intéresse aux effets du quisinostat sur l’acétylation de protéines (H4, H3
et tubuline) présentes dans les cellules A549.

Figure 5 - Effet du quisinostat sur les marqueurs de l’acétylation des histones. A : Les cellules A549
ont été traitées par du quisinostat (à différentes concentrations) ou non traitées (CN) pendant 24 h. Les
marqueurs protéiques d’acétylation ont été étudiés par Western Blot en utilisant des anticorps anti-
lysines acétylées. B : Western Blot d’Histones 3 acétylées (Ac-H3), H3 totaux, Histones H4 acétylées
(Ac-H4), H4 totaux, α-tubuline acétylées (K40), α-tubuline, et β-actine. Les cellules A549 ont été
traitées avec du Quisinostat pendant 24H.
Figure 6 - A : Les cellules A549 ont été incubées dans un milieu de culture sur un médium sans sérum
pendant 48h. La migration cellulaire est évaluée par un test de cicatrisation (wound healing assay), en
Question 6 microscope x40. B : Les largeurs de cicatrisation ont été mesurées par lecture du test de cicatrisation. C
D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 5, vous pouvez suggérer que : : Effet du quisinostat sur la migration des cellules A549 à travers une membrane : la face accueillant les
cellules ayant migré est étudiée en microscope ×100 après insertion de crystal violet (points noirs). D:
A. Le quisinostat augmente l’expression des histones H3 L’absorbance du crystal violet a été lue à 570 nm sur lecteur microplaque afin de mettre en évidence la
B. L’effet du quisinostat sur l’acétylation de lysines des H3 est dépendant de la dose migration des cellules (en % par rapport au contrôle). E : Western Blot des E-cadherin, N-cadherin,
C. Le traitement par quisinostat engendre des modifications post-traductionnelles sur des protéines Vimentine, et GAPDH par les cellules en fonction de la concentration de traitement à laquelle elles ont
nucléaires et cytoplasmiques été exposées ont été étudiées par Les cellules A549 ont été traitées avec du quisinostat ou non traitées
D. Le traitement par quisinostat entraîne l’acétylation d’une lysine d’environ 17 kDa (CN) pendant 24h.*p < 0.05 and **p < 0.01 VS groupe Control.
E. Le traitement par quisinostat pourrait induire un réarrangement du cytosquelette des cellules A549

96
4
Question 7 Question 8
D’après vos connaissances et d’après les résultats des figures 5 et 6, vous pouvez dire que : D’après vos connaissances, l’énoncé et les résultats de la figure 7, vous pouvez dire que :

A. Les cellules A549 possèdent des capacités de détachement et de migration A. 5,15 % des cellules traitées par quinisostat 100 nM sont mortes par apoptose
B. Le quisinostat 100 nM diminue significativement la migration des cellules A549 dans les premières B. À concentration supérieure à 25nM, le quisinostat favorise l’apoptose via la voie intrinsèque
24h C. Le quisinostat pourrait induire un stress cellulaire aboutissant au relargage de cytochrome C dans
C. Le quisinostat semble empêcher la prolifération cellulaire le cytoplasme et permettant l’activation de la caspase 3 puis de la caspase 9
D. Le quisinostat augmente la transcription de E-cad par les cellules traitées, ce qui diminue D. Les cellules A549 non traitées expriment des protéines pro-apoptotiques et anti-apoptotiques
significativement leurs capacités de migration E. Les résultats du Western Blot concernant la protéine Bcl2 est contradictoire avec les résultats des
E. Le traitement quisinostat induit des modifications des composants du cytosquelette (microtubules, cellules en apoptose
filaments intermédiaires) qui peut expliquer la diminution de mobilité des A549 traitées
Les chercheurs s’intéressent à l’acétylation de p53 dans les cellules A549 traitées par le quisinostat et
À la suite de ces résultats, les chercheurs ont continué à étudier le rôle du quisinostat dans les cellules effectuent un Western Blot pour l’étudier.
A549. Dans des expérimentations non détaillées ici, ils ont mis en évidence la croissance de production
de dérivés réactifs de l’Oxygène (ROS) induite par le quisinostat par effet sur les mitochondries.
Ils poursuivent par une cytométrie en flux après marquage des cellules par l’annexine V-FITC et l’iodure
de propidium. Dans la même optique, ils effectuent un Western Blot pour étudier des protéines telles
que Bax, Bcl-2, le cytochrome c ou des caspases.

Figure 8 - Western Blot de la protéine p53 (Ac-p53) acétylée sur la lysine 382 (K382) et la lysine 373
(K373). Les cellules A549 ont été traitées au quisinostat pendant 24 h.

Question 9
D’après vos connaissances et d’après les résultats des figures 3 à 8, vous pouvez suggérer que :

A. Le quisinostat 100 nM inhibe les protéines à l’origine de la désacétylation de p53 dans les cellules
non traitées
B. Le quisinostat à fortes doses pourrait induire un stress cellulaire expliquant l’augmentation de
l’expression de p53 dans les cellules traitées à 100 nM
C. p53 est bien plus exprimée par les cellules traitées au quinisostat 100 nM
D. p53 acétylée pourrait augmenter l’induction de l’apoptose dans les cellules A549
E. Le quisinostat permet d’augmenter la transcription de p53 acétylée

D’autres études ont montré que le quisinostat permettait le blocage du cycle cellulaire en phase G1 (afin
d’éviter la mitose) par le biais de protéine p21 activée par p53 acétylée dans les cellules A549.

Les résultats encourageants du traitement par quisinostat des cellules A549 pourraient être étendus à
d’autres types de cellules, elles aussi issues de tumeurs du poumon comme H460 et H1299. On étudie
la viabilité de ces cellules selon la concentration de traitement quisinostat à laquelle elles sont exposées.
Parallèlement, on recherche par Western Blot les protéines p53 et p21.
Figure 7 - A : Les cellules A549 ont été traitées avec 25, 50 et 100 nM de quisinostat pendant 24 h,
ensuite, elles ont été trypsinisées, lavées avec du PBS (tampon phosphate salin) qui est une solution de
lavage, et colorées grâce à un kit annexine V/FITC. L’intensité de fluorescence annexine V/FITC suit
l’axe x, celle du PI l’axe y. B : Toutes les cellules positives à l’annexine V/FITC ont été analysées. On
étudie la proportion de cellules apoptotiques parmi celles-ci. **p < 0.01 versus groupe contrôle. C :
Western Blot des protéines Bax, Bim, Bcl-xl, Bcl-2, Cytochrome c, caspase-9 clivée (Cleaved-cas9),
caspase-3 clivée (Cleaved-cas3), et α-tubulin exposés à différentes doses de quisinostat.

97
5
Les questions suivantes sont indépendantes.

Question 12
En ce qui concerne les métazoaires, cochez la ou les réponses exactes :

A. Certaines de leurs cellules épithéliales ont des fonctions sécrétrices


B. Les vers intestinaux sont des métazoaires
C. Les cellules sanguines se différencient en 3 types : les globules rouges qui participent à
l’immunité, les globules blancs qui transportent l’O2 et le CO2 et les plaquettes qui entraînent la
coagulation du sang
D. Les cellules épithéliales sont classifiées en 3 types : les fibroblastes, les cellules cartilagineuses et
les cellules osseuses
E. Les prions, qui sont des bactéries, font partie des agents pathogènes pour les métazoaires ⛔

Question 13
En ce qui concerne le noyau, cochez la ou les réponses exactes :

A. Les lamines A et C farnésylées interagissent avec la lamine B le long de l’enveloppe nucléaire et


Figure 9 - Effets du quisinostat sur les cellules H460 et H1299. Les cellules H460 A et H1299 B ont été sont également présentes dans le nucléoplasme
traitées plusieurs fois avec du quisinostat pendant 24h, 48h ou 72h. La viabilité cellulaire rapportée à B. La progeria est une maladie de transmission autosomique dominante provoquée par une mutation
celle des cellules non traitées a été évaluée. C, D : Western Blot de p53 acétylée (Ac-p53), p53, p21, et du gène LMNA qui code pour la lamine A
GAPDH. Les cellules H460 et H1299 ont été traitées avec du quisinostat à plusieurs concentrations ou C. Pour importer une protéine activement dans le noyau, la protéine doit présenter une SLN, qui est
par une solution contrôle (CN) pendant 24h. *p < 0.05 VS groupe Control une séquence clivée après l’entrée dans le noyau
D. Le noyau contient une grande concentration de Ran GTP et une activité GTPasique importante
Question 10 E. La méthylation de l’Histone 3 sur la lysine 9 permet une répression active de la transcription
D’après vos connaissances et d’après l’ensemble des résultats, vous pouvez suggérer que :

A. Le quisinostat a des actions anti-apoptotiques similaires sur les lignées H460 et A459
B. Le traitement par quisinostat n’a pas d’effet sur les lignées H1299 et H460
C. L’induction de la mort cellulaire par le quisinostat est dépendante de p53
D. Le quisinostat n’a pas d’effet sur le promoteur de p21 des cellules H1299
E. Sur les lignées cellulaires de la Figure 9, l’augmentation de l’expression de p21 par quisinostat
semble dépendante de l'acétylation de p53

Question 11
D’après vos connaissances et l’ensemble des résultats, indiquez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :

A. Le quisinostat est capable d’induire l’acétylation d’H3 de façon transitoire dans les cellules A549
permettant de modifier leur expression protéique en faveur de la diminution de leur mobilité et de
l'augmentation de leur apoptose
B. Le quisinostat est un inhibiteur d’Histones désacétylases qui diminue la mobilité de plusieurs lignées
de cellules tumorales
C. Le quisinostat ne pourra pas être utilisé in vivo
D. Le quisinostat active plusieurs voies de l’apoptose dans les cellules tumorales
E. Le quisinostat est un inhibiteur d'histones acétylases capable d’induire la mort cellulaire de plusieurs
lignées tumorales humaines

98
6
Question 14 A. La péricentrine interagit avec l’ADN
Lors de la division cellulaire, p21 joue un rôle dans le cadre des réparations d’erreurs ayant lieu B. Au sein des cellules avec p21 -/-, on observe une augmentation de l’organisation et un réseau plus
pendant la duplication de l’ADN. On cherche donc à savoir quelle serait la réaction du réseau développé de microtubules
microtubulaire, ayant lui-même un rôle important lors de la division cellulaire, lorsque nous C. L’inhibition de l’expression de p21 pourrait altérer le transport intracellulaire des vésicules
varions la quantité de p21. Pour cela, on réalise une immunofluorescence dans des cellules D. L'absence de p21 pourrait entraîner des problèmes lors de la division cellulaire
HCT116. On observe notre échantillon à différents grossissements. E. On peut conclure que p21 interagit avec des protéines des microtubules, ce qui pourrait expliquer la
réorganisation observée

Question 15
On s'intéresse aux différentes localisations d’une molécule au sein des cellules épithéliales. On
réalise alors une lyse cellulaire, puis on obtient 4 tubes après centrifugation différentielle à 15000
g pendant 10 minutes, puis 100000 g pendant 60 minutes, et enfin 200000 g pendant 3h. Le premier
tube est centrifugé, on conserve le culot et on place le surnageant dans un deuxième tube que l’on
centrifuge et ainsi de suite. Après avoir obtenu nos 4 culots, on réalise un Western Blot. On observe
alors que l’on retrouve la molécule dans le « culot » du deuxième et troisième tube. Concernant
cette centrifugation, cochez la ou les réponses exactes :

A. On peut supposer que l’on étudie une protéine et qu'on la retrouve au sein des lysosomes
B. On peut dire que la molécule étudiée se situe sur le pôle apical de la cellule
C. Si on étudiait la composition des vésicules de transports, on pourrait y retrouver cette molécule
D. On pourrait supposer que la molécule à laquelle on s'intéresse serait un récepteur
E. On peut conclure que la molécule que l'on étudie participe à la polarisation de la cellule épithéliale

Question 16
Concernant la composition de la membrane plasmique, cochez la ou les réponses exactes :

A. En terme de poids sec, la membrane plasmique est composée environ à 10% de lipides, à 30-70%
de protéines membranaires et à 30-70% de glucides
B. Un lipide appartenant à la classe des phospholipides ou bien à celle des glycolipides peut être associé
à une sphingosine
C. Les acides gras insaturés diminuent la fluidité de la bicouche membranaire
D. Les protéines transmembranaires ne fonctionnent que sur une face de la membrane
E. Les protéines sont liées aux lipides par des liaisons covalentes

Immunofluorescence réalisée sur des cellules HCT116 en présence ou en absence de p21 et utilisant des
anticorps ciblant la tubuline (en vert), et l’ADN coloré par le DAPI (en bleu), et la péricentrine (en
rouge). Merged : superposition des images d’une même ligne. Les flèches indiquent des différences
significatives entre le contrôle (les cellules HCT116 p21+/+) et les cellules HCT116 p21-/-.
Concernant l’étude la figure suivante, cochez la ou les réponses exactes :

99
7
Question 17 Question 20
Concernant le transport membranaire, cochez la ou les réponses exactes : Concernant le cytosquelette, cochez la ou les réponses exactes :

A. Le transport sans mouvement de la membrane plasmique implique le cytosquelette A. Les lamines sont des filaments intermédiaires présents dans toutes les cellules
B. La double couche de lipides est imperméable aux hormones stéroïdiennes B. Dans les centrioles, comme dans les cils et flagelles, les microtubules s’organisent en 9 triplets
C. Les canaux permettent un transport passif facilité C. Une mutation des gènes codant les filaments d’actine peut être responsable de dystrophie musculaire
D. Les aquaporines sont des octamères ancrés dans la bicouche lipidique dont chaque monomère ou de sclérose en plaque
constitue un canal fonctionnel permettant le transport spécifique de molécules d’eau D. La tropomyosine est une protéine de stabilisation des filaments d’actine déterminant la longueur du
E. Les échangeurs permettent un transport actif secondaire de deux substances en sens contraire filament dans les muscles striés
E. La myosine II permet la contraction musculaire grâce au glissement des microfilaments par
Question 18 interaction avec la myosine
Concernant les communications intercellulaires, cochez la ou les réponses exactes :
Question 21
A. La signalisation paracrine agit sur la cellule de signalisation On injecte un produit X inconnu dans des cellules et on observe les microtubules, cochez la ou les
B. Le curare est un antagoniste du récepteur de l’acétylcholine, il se fixe à la place du ligand naturel réponses exactes :
mais ne déclenche pas de réponse
C. Le diabète de type II est la forme de diabète la plus fréquente, c’est une maladie métabolique liée à A. La polymérisation des microtubules se fait par échange du GDP associé à la tubuline β avec du GTP,
la malnutrition qui entraîne une insensibilité à l’insuline⛔ et la dépolymérisation se fait par hydrolyse du GTP en GDP
D. Dans les muscles squelettiques, lorsque l’acétylcholine se lie au récepteur muscarinique, cela B. Si on observe une immobilisation des pôles +, le produit X peut être du taxol
augmente la contraction C. Si les microtubules se raccourcissent, on peut supposer que le produit X était de la colchicine ou de
E. Les seconds messagers peuvent être des petites molécules (GMPc, AMPc, inositol-triphosphate) ou la vincristine mais pas de la stathmine
des lipides (diacylglycérol) D. Quel que soit le produit X, on ne pourra jamais observer d’accélération du renouvellement des
microtubules
Question 19 E. Si le produit X est de la filamine, on observera une stabilisation des microtubules
Concernant les récepteurs, cochez la ou les réponses exactes :
Question 22
A. Les médiateurs solubles (comme la majorité des hormones) se fixent à un récepteur intracellulaire Concernant les jonctions cellulaires, cochez la ou les réponses exactes :
B. Les récepteurs nucléaires du cortisol localisés dans le cytoplasme sont associés à des PAR qui
empêchent la translocation du récepteur dans le noyau, et donc l’empêche de jouer son rôle de A. Les jonctions serrées, dont l’étanchéité est proportionnelle au nombre de molécules d’occludines,
régulateur de la transcription sont imperméables aux macromolécules mais permettent le passage paracellulaire d’eau, de sucres
C. Dans les synapses chimiques, on trouve des récepteurs membranaires couplés à des canaux ioniques simples, d’acides aminés et d’ions
qui sont à l’origine de la formation du potentiel post-synaptique B. On trouve des E-cadhérines majoritairement dans les cellules endothéliales
D. Les récepteurs membranaires liés à une protéine G agissent directement sur leurs protéines cibles, C. Lorsque la concentration de calcium intracellulaire (ou le pH intracellulaire) est élevée, les canaux
qui peuvent être des canaux ioniques ou des enzymes des jonctions communicantes sont fermés
E. La dégradation de récepteurs est un mécanisme de régulation négative D. La vinculine est présente au niveau des plaques d’attachement des jonctions adhérentes, des
desmosomes et des hémidesmosomes
E. Les gap jonctions jouent un rôle au cours de l’organogénèse dans le modelage droite-gauche et le
couplage électrique entre les neurones mais aussi entre les muscles lors de la contraction

100
8
Question 23 Question 27
Concernant les intégrines, cochez la ou les réponses exactes : Concernant l’exocytose et l’endocytose, cochez la ou les réponses exactes :

A. Toutes les cellules possèdent des intégrines, récepteurs membranaires permettant une liaison forte A. Il existe deux voies d’exocytose : la voie constitutive qui permet le stockage (notamment pour le
à la matrice extracellulaire renouvellement de la membrane) et la voie régulée qui permet la sécrétion de multiples molécules
B. Il existe 8 types de chaînes ⍺ et 18 types de chaînes ꞵ, à l’origine de 24 combinaisons différentes tel que des hormones
qui déterminent la liaison au ligand B. Au niveau des neurones, la sécrétion de neurotransmetteurs par exocytose se fait en réponse à un
C. Le domaine extracellulaire des intégrines (la chaîne ⍺) est le site de liaison aux cations divalents signal avec influx de K+
(Calcium et Magnésium), dont les concentrations influencent l’affinité des intégrines pour le ligand C. Au sein des cellules épithéliales, la transcytose permet de transporter des vésicules contenant des
D. Les intégrines sont regroupées au niveau des plaques d’adhérence, où se trouvent des protéines macromolécules d’un domaine qui ne leur est pas approprié vers le bon domaine de la cellule
associées telles que la taline ou la vinculine D. Lors de l’exocytose il y a libération du contenu dans l’espace intracellulaire
E. L’activation des intégrines par un signal extracellulaire induit un dépliement de l’intégrine et une E. Le cholestérol, contenu dans la LDL, est endocyté par l’intermédiaire des récepteurs LDL afin de
liaison aux protéines matricielles par reconnaissance des séquences RGD le dégrader

Question 24 Question 28
Concernant le système endomembranaire et le manteau, cochez la ou les réponses exactes : Concernant la mitochondrie, cochez la ou les réponses exactes :

A. Les vésicules recouvertes de la protéine COP I vont du RE au Golgi A. Environ 90 % des protéines de la mitochondrie sont importées
B. L’une des fonctions du manteau est d’empêcher les interactions entre les protéines de la membrane B. Les protéines transloquées dans la mitochondrie possèdent une pré séquence (signal peptidase) à
d’enveloppe de la vésicule et le cytosquelette l’extrémité N-ter sous forme d’hélice alpha amphiphile
C. Concernant l’assemblage du manteau, Sar1-GDP active est liée à la membrane et recrute les sous C. Lors de la phosphorylation oxydative, tous les complexes sauf le complexe COX transloquent des
unités de COP II protons vers l’espace intermembranaire
D. Lors du transport RE-Golgi, il y a fusion homotypique des vésicules formant un agrégat nommé D. Les protéines riches en cystéines de l’espace intermembranaire sont importées par TOM et TIM 23
ERGIC qui se déplacera vers le Golgi cis grâce aux microtubules et dynéines E. Oxa 1 est situé au niveau de la membrane interne et permet uniquement la translocation des protéines
E. La séquence KDEL est reconnue par le récepteur ERD de la membrane du Golgi synthétisées dans la mitochondrie

Question 25 Question 29
Concernant le système endomembranaire, cochez la ou les réponses exactes : Concernant le peroxysome, cochez la ou les réponses exactes :

A. L’une des fonctions du REL est la synthèse et le métabolisme des phospholipides membranaires à A. Le peroxysome possède une membrane semblable à celle de la mitochondrie
partir de précurseurs hydrosolubles au niveau de sa membrane B. La plaque marginale est une structure épaisse et linéaire disposée à la périphérie du peroxysome qui
B. Le SRP reconnait le signal d’adressage au RE et est un complexe constitué de plusieurs polypeptides est absente chez les primates
et d’un ARN de petite taille fonctionnant comme une protéine G C. Le peroxysome a pour fonction l’oxydation d’alcool et de phénol ainsi que la synthèse de péroxyde
C. La seconde étape de la N-glycosylation des protéines est une fixation de l’arborisation sucrée sur la d’hydrogène et de plasmalogène
protéine via une N-glycosyl-transférase sur l’azote de l’arginine D. Le peroxysome se forme par bourgeonnement du REL tandis que sa membrane est synthétisée par
D. L’appareil de Golgi est un dictyosome responsable de la modification de la chaîne le REG
oligosaccharidique protéique notamment de l’addition de GlcNAC et de l’addition de NANA dans E. L’import des protéines peroxysomales via le RE se fait par ciblage mPTS2 ce qui assure une
le réseau trans golgien importation dans la membrane ou la matrice
E. Le signal d’adressage au lysosome Mn6P provient de la phosphorylation des mannoses sur leur
carbone 6 dans le golgi Cis qui seront déphosphorylés dans l’endosome tardif Question 30
Concernant l’apoptose, cochez la ou les réponses exactes :
Question 26
Concernant l’endocytose, cochez la ou les réponses exactes : A. L’apoptose entraîne une condensation de la chromatine, la formation de vacuoles cytoplasmiques et
une phagocytose des corps apoptotiques
A. Le transport par vésicule comprend 7 étapes B. Les cellules en apoptose n’ont pas de membrane nucléaire
B. Les vésicules en bourgeonnement sont recouvertes d’endophilines tandis que l’on trouve autour du C. Les caspases clivent leurs substrats après l’acide aminé asparagine
col des clathrines permettant de séparer la vésicule de la membrane plasmique par un mécanisme de D. La protéine p53 est une protéine oncogène qui déclenche l’apoptose via la voie intrinsèque
pincement E. Si une cellule est positive à la fois à l’annexine V et à l’iodure de propidium, on ne peut pas savoir
C. Le désassemblage du manteau de clathrine se fait par l’intervention de la protéine chaperonne si elle est en apoptose ou en nécrose
HSP70
D. Les SNARE-V sont des protéines transmembranaires situées au niveau de la vésicule et qui viennent
se fixer sur leur récepteur complémentaire SNARE-t
E. Le mécanisme d’arrimage nécessite une protéine G monomérique nommée Raf dont la liaison au
GTP lui permet d’exposer un lipide fixant la vésicule en bourgeonnement qui pourra alors s’arrimer

101
9
Question 31
Concernant l’apoptose, cochez la ou les réponses exactes :

A. DISC est un complexe sous-membranaire composé de la partie intracellulaire du récepteur, de


protéines adaptatrices et de la caspase 8 active
B. L’apoptosome est un complexe contenant plusieurs Apaf-1, des cytochromes C et la pro-caspase 9
C. Les voies extrinsèques et intrinsèques sont des voies indépendantes l’une de l’autre qui mènent
toutes les deux à l’activation de la caspase 3
D. La caspase 3 permet de séparer CAD (Caspase Activated DNase) et son inhibiteur ICAD, rendant
possible le clivage de l’ADN
E. Au cours de l’apoptose, on observe une externalisation de la phosphatidylsérine sur la membrane
mitochondriale

Question 32
En ce qui concerne les protéines régulatrices du cycle cellulaire, cochez la ou les réponses exactes
:

A. Les protéines kinases permettent la phosphorylation des protéines substrats au niveau d’acides
aminés spécifiques : les serines, les thréonines et les tyrosines
B. La Cdk est la sous unité activatrice dans les complexes cycline-cdk
C. La cycline A-cdk2 est responsable du déclenchement de la phase S et de la réplication de l’ADN
D. Mad1 a un effet inhibiteur sur APC/C ce qui permet le blocage en métaphase s’il est recruté au
niveau du kinétochore
E. MDM2 est une E3 ubiquitine ligase qui adresse la protéine p53 au protéasome en cas de mauvaise
séparation des deux centrioles

Question 33
Concernant la mitose, cochez la ou les réponses exactes :

A. L’entrée en mitose est enclenchée lorsque le complexe cycline B/cdk1 est activé
B. A la transition G2/M, la phosphorylation de CDC25C par la polo kinase PLK1 provoque la sortie
de CD25C du noyau
C. La durée moyenne de la mitose est d’environ 24h
D. Lors de l’anaphase B, les forces de répulsion permettent l’éloignement des pôles du fuseau mitotique
E. Lors de l’anaphase B, les microtubules kinétochoriens sont clivés par la katakin, ce qui permet la
dépolymérisation de leur extrémité (+)

102
10
Association pour l’Accès Santé – Université Paris Cité
Année Universitaire 2022-2023

Examen Blanc PASS nº 2


2021-2022
UE 3 : Biologie cellulaire

Durée de l’épreuve : 1h30


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Le sujet contient 19 pages numérotées de 1 à 19 et comporte 33 questions.
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103
11
EXERCICE C’est la même idée pour la figure B : pour une concentration C de LAQ-824, telle que -
logC = 7, les cellules traitées expriment deux fois plus p21 que les cellules non traitées.
Dans la figure C, les rapports sont en pourcentages : le nombre total de cellules encore viables traitées
Pour chaque question, il peut y avoir une ou plusieurs réponse(s) exacte(s). Vous indiquerez la ou pour une concentration C de LAQ-824 telle que - logC = 6,25, correspond à 25% de la population
les réponse(s) exacte(s). encore viable de cellules non traitées.
A. On a une intensité de fluorescence plus importante que celle du contrôle dans les cellules A2780
Les cancers sont caractérisés par des modifications de l’expression des gènes. Il a été mis en évidence traitées avec LAQ-827 et de trichostatin lorsque l’on avoisine des concentrations C d’inhibiteurs telles
que certains gènes protecteurs de tumeurs pouvaient être réprimés par modifications post- que - log(C)=7. Le rapport (entre la fluorescence du signal ZsGreen au sein des cellules traitées et
traductionnelles d’histones dans les cellules cancéreuses. Ainsi, des chercheurs ont pensé aux celles contrôle) monte à 2 autour de ces concentrations. Avant, on avait un rapport de 1, l’intensité
inhibiteurs d’Histones Désacétylases (HDAC) comme potentiels traitements de certains cancers. était la même entre condition testée et condition contrôle. Il faut des concentrations plus importantes
de SAHA et MS-275 pour observer une augmentation de l’intensité par rapport aux conditions
Pour étudier ces traitements, ils mettent en place de premières études in vitro sur des cellules humaines contrôles. L’augmentation de l’intensité ZsGreen signifie que l’expression de la protéine ZsGreen a
A2780 issues de tumeurs ovariennes dans lesquelles on a transfecté un gène rapporteur codant pour la augmenté. Donc, on peut dire que les traitements permettent l’augmentation de l’expression de la
protéine ZsGreen, protéine fluorescente, et dont l’expression est uniquement sous le contrôle du protéine fluorescente. Or, on sait que l’expression de la protéine ZsGreen est régulée par le promoteur
promoteur de p21 (appelé p21waf1,cip1), qui est le promoteur du gène codant pour la protéine p21. de p21. C’est pourquoi on s’intéresse par la suite à la figure B pour voir si on a des résultats confirmant
une régulation de la transcription des deux protéines étudiées (ZsGreen et p21) par des traitements
Ils analysent dans un premier temps l’effet de quatre traitements (SAHA, MS-275, LAQ827 et inhibiteurs d’HDACs. L’intensité de fluorescence ZsGreen dans les cellules traitées diminue à plus
trichostatin) sur l’expression de ZsGreen, de p21 et sur la viabilité des cellules A2780. grandes concentrations d’inhibiteurs (cf. analyse de la Figure C).
B. On remarque que les courbes des figures B et A ont le même aspect. Les courbes reflétant les niveaux
d’expressions de p21 et ZsGreen dans les cellules traitées semblent similaires. Or, on sait que
l’expression des deux gènes de ces protéines dépend d’un même promoteur p21waf1, cip1. On a vérifié
que les traitements inhibiteurs d’HDACs permettaient une modification de l’expression des gènes
possédant un promoteur p21waf1, cip1. Les inhibiteurs d’HDACs augmentent l’expression de p21. Le
schéma d’action le plus simple serait que la transcription de p21 est réprimée par des Histones
Désacétylases. L’inhibition de ces dernières par les traitements lève la répression et l’expression de la
protéine est donc augmentée.
C. Les traitements diminuent la viabilité cellulaire (cellules viables = vivantes) jusqu’à ce qu’elle
avoisine les 0 % (toutes les cellules sont mortes). On observe des effets sur l’expression des protéines
(Fig. A et B) et sur la viabilité cellulaire pour les mêmes concentrations de traitements. On distingue
donc deux catégories d’inhibiteurs : les SAHA et MS-275 ont les mêmes effets que LAQ-827 et
Figure 1 - Les cellules humaines A2780-p21waf1,cip1ZsGreen ont été traitées avec du véhicule trichostatin mais LAQ-827 et trichostatin ont des actions à concentrations plus faibles. Cette dernière
(solution saline dans laquelle il n’y pas de traitement) ou avec des inhibiteurs d’HDACs : SAHA (croix), figure nous permet de comprendre pourquoi le niveau d’expression des protéines p21 et ZsGreen ne
MS-275 (triangles), LAQ-824 (carré), trichostatin (cercles) à plusieurs concentrations. A : Intensité de continue pas d’augmenter lorsqu’on augmente les concentrations des traitements : les cellules meurent
fluorescence du signal ZsGreen (rapportée à celles des conditions contrôles) dans les cellules traitées quand les concentrations de traitement sont importantes (du coup c’est plus dur de fabriquer de la prot
pendant 24h, en fonction des concentrations d’inhibiteurs. Le rapport d’intensité en ordonnées quand on est mort). Les traitements pourraient être antiprolifératifs. La viabilité des cellules et
!"#$"%!#é ($ )*+,-$%.$".$ (/"% *$% .$**+*$% #-/!#é$% l’augmentation de l’expression de p21 sont mises en parallèle, peut-être que c’est p21 qui permettrait
correspond à : !"#$"%!#é ($ )*+,-$%.$".$ (/"% *$% .$**+*$% .,"#-ô*$%. B : Mesure de l’expression de la protéine
de faire mourir les cellules par apoptose mais il y a plein de choses à vérifier…
p21 (rapportée à celle du contrôle) dans les cellules traitées pendant 24h, en fonction des concentrations
d’inhibiteurs. C : Mesure de la viabilité des cellules traitées avec des inhibiteurs d’HDACs à différentes Brouillon :
concentrations après 4 jours d’incubation (en % par rapport au contrôle : cellules traitées par la solution
véhicule). *p < 0.05 VS groupe Control

Analyse de la figure 1 :

Point méthode lecture de graphiques avec des ratios : ici, on ne trouve pas de courbe qui suit l’évolution
des données sur le groupe contrôle. C’est normal car les chercheurs ont décidé d’indiquer des mesures Question 1
déjà comparées au contrôle : ils utilisent des ratios. Pour ce faire, dans la figure A, ils ont mesuré D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 1, vous pouvez suggérer que :
l’intensité de fluorescence ZsGreen dans les cellules contrôles. Ensuite, ils ont mesuré l’intensité de
fluorescence dans les cellules traitées. Ils ont alors établi un rapport entre les deux : si le rapport est A. La protéine p21 peut être jusqu’à 6 fois plus exprimée dans les cellules traitées avec les
de 1, c’est qu’il n’y a pas de différence d’intensité dans les cellules contrôles et dans les cellules traitées, inhibiteurs HDAcs que dans les cellules non traitées
si le rapport est supérieur à 1, c’est que les cellules traitées sont plus fluorescentes que les non traitées VRAI - Sur la figure 1 B, le ratio d’expression de p21 chez les cellules traitées par LAS-824 et
(si le ratio est de 5, c’est que l’intensité de fluorescence est 5 fois plus importantes dans les cellules trichostatin dans des concentrations telles que - log(C)=7 mol/L est proche de 6. On a ainsi un
traitées que dans les cellules non traitées). Si le ratio avait été inférieur à 0, cela aurait voulu dire que ratio d’expression de 6 (cellules traitées)/ 1 (cellules non traitées).
les cellules traitées étaient moins fluorescentes que les non traitées.

104
12
B. Ces résultats favorisent l’hypothèse que les Histones Désacétylases ciblées régulent VRAI - Les cellules exposées à de trop grandes concentrations de traitements meurent, donc
négativement l’expression de p21 en interagissant avec les histones de son promoteur fatalement elles ne vont plus pouvoir exprimer des protéines, dont ZsGreen, donc on aura une
VRAI - Nos traitements sont des inhibiteurs de HDAC = Histones Désacétylases. Le rôle des fluorescence moindre puis inexistante.
HDACs est de désacétyler des histones pour réprimer la transcription des gènes (c’est sorti du E. LAQ-824 et trichostatin sont les deux traitements les plus efficaces
cours). Ici, les traitements augmentent l’expression de p21, c’est bien qu’ils ciblent sans doute les VRAI - On voit que tous les traitements ont les mêmes actions (dans la petite étendue de ce que
HDACs à l’origine de la répression initiale de p21. On sait que les HDACs agissent sur les histones l’on a étudié) mais que ces deux-là agissent à plus faible concentration, et ça, ça pourrait être un
de ce promoteur (et non une autre partie du gène de p21) car ZsGreen est régulée uniquement bon avantage in vivo pour ne pas avoir à donner beaucoup de traitement. Mais, ils pourraient
par celui-ci et que son profil d’expression en présence des traitements est le même que celui de aussi être dangereux pour d’autres cellules que celles que le traitement vise car trop efficaces.
p21.
C. Les traitements jouent le rôle de corépresseurs de la transcription de p21 Réponses exactes : B, D et E
FAUX - Les traitements sont des inhibiteurs de corépresseurs = les HDACs.
D. Dans les cellules non traitées, les histones du promoteur p21waf1,cip1 présentent beaucoup Afin de poursuivre leurs études in vivo, les chercheurs ont développé un modèle expérimental de
d’histones acétylées tumeur. Ils ont décidé d’injecter en sous cutané des cellules tumorales chez des souris mâles et
FAUX - Dans les cellules non traitées, ZsGreen est peu exprimée. L’intensité de fluorescence dans les d’attendre qu’elles prolifèrent. Le tissu tumoral se développant est constitué des mêmes cellules
cellules non traitées n’est pas directement donnée, on ne voit que les ratios de fluorescence dans les étudiées in vitro : des cellules humaines A2780 (provenant de carcinome ovarien) dans lesquelles on a
cellules traitées par rapport aux contrôles. Cependant, ces ratios nous indiquent que l’intensité transfecté un gène rapporteur codant pour la protéine ZsGreen, fluorescente, et dont l’expression est
ZsGreen peut être jusqu’à 5 fois plus importante dans des cellules traitées que dans des cellules non sous le contrôle du promoteur p21waf1,cip1.
traitées (ratio de 5). On s’imagine aussi qu’à l’atteinte d’une certaine concentration de ZsGreen,
l’intensité de fluorescence ne pourra plus augmenter (saturation où l’on ne pourra plus constater On s’intéresse particulièrement au traitement MS-275, autrement appelé Vorinostat, dont la dose
d’augmentation de la fluorescence). Ici, on voit qu’on peut atteindre un ratio de 5, donc une intensité maximale tolérée est de 20 mpk (mg par kilo (poids de la souris)).
5 fois plus importante que celle des cellules non traitées. Cela veut dire que la proportion de ZsGreen Les souris sont traitées ou non par du MS-275 pendant la période de croissance tumorale. La tumeur est
présente à la base, dans les cellules non traitées, est assez faible, voire dérisoire, comparé à ce qui peut prélevée au bout de 28 jours de croissance pour en analyser la taille et l'intensité de fluorescence de
être observé dans les cellules traitées. Donc, dans les cellules non traitées, ZsGreen est peu exprimée ZsGreen.
signifiant ainsi que l’expression des gènes sous le contrôle du promoteur p21waf1,cip1 est réprimée.
Rappel : l’expression de ZsGreen est uniquement sous le contrôle du promoteur p21waf1,cip1. On sait
que l’expression est réprimée, expliquant la faible expression de ZsGreen, grâce à la désacétylation
des histones. Par conséquent, dans les cellules contrôle les histones ne sont pas beaucoup acétylées.
E. On ne peut pas conclure sur l’expression des protéines p21 et ZsGreen car les conditions de contrôle
ne sont pas présentées
FAUX - Ce sont des ratios par rapport au contrôle, on le voit bien car à petites doses, les expressions
sont à « 1 » en ordonnée : pas de traitement ou trop peu de traitement = pas de différence donc il y a
autant de protéines exprimées dans les cellules contrôles ou traitées donc on a un ratio de 1 (niveau
d’expression chez les cellules traitées) /1 (chez les cellules non traitées).

Réponses exactes : A et B

Question 2
D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 1, vous pouvez dire que :

A. À fortes concentrations les différents traitements n’ont plus d’effets


FAUX - Les traitements en grandes concentrations tuent toutes les cellules tumorales in vitro, ils sont
trop efficaces (on ne voudrait pas que toutes les cellules (y compris celles non tumorales) se suicident
en présence de ces traitements, on a sans doute atteint le seuil de toxicité).
B. La surexpression de p21 dans les cellules traitées peut expliquer l’augmentation de leur
apoptose
VRAI - On le sait dans le cours que p21 peut augmenter l’apoptose. Il faudrait faire d’autres
études pour en être certain car en dehors du cours, dans les figures on a juste fait un parallèle et
on a l’impression très forte que cela pourrait être lié.
C. ZsGreen et p21 pourraient interagir pour favoriser l’apoptose
FAUX - ZsGreen ne fait rien dans la cellule à part briller, on l’a mise ici pour voir comment le
promoteur est régulé en fonction des traitements.
D. La diminution de la fluorescence ZsGreen dans les cellules traitées par de fortes
concentrations de traitements pourrait être due à la mort cellulaire

105
13
Question 3
D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 2, vous pouvez dire que :

A. La fluorescence ZsGreen augmente avec la concentration du traitement et la diminution de la


taille de la tumeur
VRAI - Plus la concentration de traitement est importante, plus la tumeur est petite et plus la
fluorescence est importante.
B. Chez les souris traitées, on peut relier une faible taille de tumeur à une augmentation de
l’expression de p21
VRAI - On peut le relier, on sait que l’expression de p21 est reliée à celle de ZsGreen. On
remarque que la fluorescence ZsGreen est plus importante chez les petites tumeurs des souris
traitées.
C. En 28 jours, les cellules tumorales des souris contrôles ont plus proliféré que celles des souris
traitées avec 20 mpk de MS-275
VRAI - Si leurs tumeurs sont plus grosses, c’est que les cellules ont plus proliféré et qu’elles ne
sont pas toutes mortes.
D. À partir de 15 mpk, le MS-275 pourrait limiter de façon significative la prolifération des
cellules A2780 in vivo par le biais de l’augmentation de l’expression de p21
VRAI - On a l’étoile qui va avec, les souris traitées par MS-275 à 15mpk ont des tumeurs
significativement plus petites que les souris contrôles et une fluorescence ZsGreen
significativement plus importante, qui pourrait refléter le maintien de l’acétylation des histones
du promoteur de p21, permettant l’augmentation de son expression. On reste sur des
suppositions, on est in vivo, on a peut-être un blocage de l’expression de p21 après la transcription
qui serait palliée par un autre mécanisme induit par MS-275. (C’est gros, mais tant qu’on n’a pas
Figure 2 - Des cellules tumorales humaines A2780 ont été injectées en sous-cutané dans la région d’évaluation de l’expression de p21 (et non de sa transcription), on est sûr de rien). Autre grosse
inguinale de souris CD-1 mâles athymiques nu/nu, par différentes concentrations de MS-275 allant de supposition : on reste toujours sur une mise en évidence parallèle, l’activation de p21 n’est sans
0 à 20 mpk. 4 jours après, les souris ont commencé à être traitées per os avec du véhicule (groupe doute pas la seule cause de l’augmentation de l’apoptose.
control, 20% hydroxypropyl-β-cyclodextrin) ou du MS-275 aux doses indiquées (en mpk). La taille des E. La limitation de la taille de la tumeur par le traitement (à doses élevées) peut s’expliquer par
tumeurs et leur fluorescence a été évaluée au bout de 28 jours. Points dans les crochets **p < 0.01 vs. l’augmentation de l’expression de ZsGreen
groupe Control FAUX - ZsGreen n’a pas de rôle dans la cellule. C’est seulement un marqueur fluorescent !

Analyse de la figure 2 : Réponses exactes : A, B, C et D

On commence par chercher le groupe control (= les carrés blancs). Les souris de ce groupe présentent Ainsi, MS-275, appelé aussi Vorinostat, est un traitement anti-oncogène qui possède des modes
une taille de tumeur importante et une faible fluorescence ZsGreen. Sans traitement, on a une d’actions similaires aux autres inhibiteurs d’HDAC en relation avec le promoteur de p21.
répression de l’expression de ZsGreen (peut-être via les HDACs désacétylant des histones en
interaction avec le promoteur p21waf1,cip1). À partir d’une concentration de 10 mpk de MS-275, on Les inhibiteurs d’HDAC vus jusqu’ici ont une demi-vie courte et induisent l’acétylation des histones
remarque une diminution de la taille des tumeurs conjointe à une augmentation de la fluorescence de façon transitoire in vivo. C’est aussi le cas de R306465, un inhibiteur sélectif des HDAC de type I.
ZsGreen. On peut donc considérer que le traitement donné à J4 permet de limiter la prolifération des Les chercheurs ont étudié d’autres molécules candidates pour l’inhibition des HDAC, avec des demi-
cellules tumorales et de diminuer la répression des gènes régulés par le promoteur p21waf1,cip1 après vies plus longues permettant de maintenir leur action cellulaire plus longtemps. Le Quisinostat (JNJ-
28 jours. Dans ces cellules, on pourrait relier les petites tailles de tumeurs à l’augmentation de la 26481585), inhibiteur spécifique des HDACs de type I, est selon eux le meilleur candidat.
fluorescence des cellules traitées (signe de l’activation du promoteur p21).
Les chercheurs proposent d’établir un comparatif avec les traitements de première génération. Pour ce
Brouillon : faire, ils utilisent à nouveau leur modèle de tumeur expérimentale. Lorsque la tumeur est assez grosse
pour être palpable, elles sont traitées pendant 3 jours par du quisinostat, du Vorinostat (MS-275), du

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14
R306465 ou une solution véhicule. Les tumeurs sont ensuite prélevées pour étudier l’intensité de leur délimite la périphérie de chaque cellule tumorale) est marqué en dehors des zones entourées. Les zones
fluorescence ZsGreen (A), leur densité cellulaire (C) et leur vascularisation (B). entourées présentent un signal vert, de ZsGreen.

Figure 3 - Des cellules tumorales humaines A2780 ont été injectées en sous-cutané dans la région Analyse de figure 3 :
inguinale de souris CD-1 mâles athymiques nu/nu. Lorsque les tumeurs étaient assez grosses
(palpables), les souris ont été traitées pour trois jours en traitement per os (p.o.) ou intrapéritonéal (i.p.) A : Ici, on a des tissus tumoraux, dont les échantillons (prélevés après trois jours de traitement et un
dernier jour sans traitement) sont de même taille. On en a quatre par conditions testées. Le signal
fluorescent (vert) que l’on étudie dans cette figure correspond à la fluorescence de la protéine ZsGreen
dans les cellules de la tumeur et non à la fluorescence de la tumeur en entier. Donc, plus la fluorescence
est étendue, plus la protéine ZsGreen est exprimée par les cellules du tissu. Or, on sait dans l’énoncé
que l’expression de la ZsGreen est sous le contrôle du promoteur p21waf1,cip1 réprimé par les HDACs
de type I. Ainsi, dans les conditions contrôles (vehicle), pour lesquelles les souris ne sont pas traitées
par des inhibiteurs d’HDACs, les HDACs font leur travail, bloquent la transcription du gène qui
possède le promoteur p21waf1,cip1 et donc ne permettent pas d’exprimer ZsGreen. Donc les tissus
tumoraux ne sont pas du tout fluorescents. Par conséquent, les conditions contrôles sont bonnes. On
remarque que les tumeurs récoltées chez des souris traitées par R306465 et Vorinostat ont une surface
de fluorescence moindre par rapport à celles récoltées chez des souris traitées au JNJ-26481585. Cela
veut donc dire qu’après trois jours de traitement + 1 jour d’arrêt, le JNJ-26481585 est plus efficace
que les deux autres traitements dans le blocage de la répression du gène ZsGreen (par inhibition des
HDACs très certainement parce que c’est comme ça que les traitements nous sont présentés, et donc
par maintien de l’acétylation des histones permettant l’expression des gènes ayant un promoteur
sensible à la répression par les HDACs de type I).
B : Le Hoechst (équivalent du DAPI, donc sa fluorescence met en avant l’ADN) nous permet de voir
que les tissus tumoraux sont chacun constitués d’un nombre de cellules à peu près équivalente. On voit
bien à nouveau que la fluorescence des tissus prélevés chez des souris traitées par JNJ-26481585 est
considérable par rapport aux autres. (Voir analyse A). Tous les échantillons sont vascularisés.
C : Même constat qu’en B, l’actine délimite les cellules cancéreuses les unes par rapport aux autres ce
qui nous permet de voir que la densité de cellules est la même d’une condition à une autre. ZsGreen est
encore très présente dans les échantillons de souris traitées par JNJ-26481585.

Brouillon :

par : Quisinostat (JNJ-26481585) (10 mg/kg i.p. ou 40 mg/kg p.o.), R306465 (40 mg/kg p.o.), Question 4
Vorinostat (MS-275) (200 mg/kg p.o.), ou Vehicle (20% hydroxypropyl-β-cyclodextrin). A : Images D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 3, vous pouvez dire que :
montrant l'étendue de la fluorescence ZsGreen au sein des tumeurs A2780-p21waf,cip1ZsGreen issues
de quatre souris représentatives de leur groupe collectées 24h après le dernier traitement (donc au A. Toutes les tumeurs étudiées sont vascularisées
quatrième jour). B : Marquage par fluorescence ou par immunofluorescence : en haut, on retrouve le VRAI - On a des flèches partout, et les tumeurs s’arrangent souvent pour être vascularisées afin
ZsGreen (fluorescence verte, ici les zones grisées non fléchées) et les vaisseaux sanguins (détectés à de faciliter par la suite la migration des métastases.
partir d’anticorps anti-CD3, à la fluorescence rouge, dont le signal est indiqué par la pointe des flèches)
et en bas, les vaisseaux sanguins (flèches) et Hoechst (en fluorescence bleue, ici les zones grisées), un
équivalent du DAPI. C : Localisation de la fluorescence dans le tissu tumoral. Le réseau d’actine (qui

107
15
B. Le quisinostat semble plus efficace pour inhiber les histones désacétylases Après injection de la première dose de quisinostat (=JNJ-26481585), l’acétylation des histones H3
VRAI - On a une augmentation de la fluorescence ZsGreen, donc une diminution de la augmente de façon presque linéaire jusqu’à l’injection de la deuxième dose, à J7, qui augmente aussi
désacétylation des histones du promoteur p21, qui régule la transcription de ZsGreen dans ces l’induction de l’acétylation des H3. On observe un temps de latence : la concentration maximale de
cellules. C’est aussi ce que disait le texte introductif de la figure ;). traitement dans le sang est atteinte au bout de 30min/1h tandis que le maximum d’histones acétylés
C. Les souris traitées avec du véhicule ne développent pas de tumeur dans les cellules tumorales est atteint au bout de 2h ou 4h. On n’observe pas d’augmentation de
FAUX - Attention, elles développent des tumeurs mais elles ne sont pas traitées par des inhibiteurs l’acétylation d’H3 chez les souris contrôles, non traitées, donc c’est bien quisinostat (JNJ-26481585)
d’HDACs qui permettent l’expression de ZsGreen, donc les tumeurs existent mais ne sont pas qui induit cette acétylation. De plus, la concentration plasmatique du quisinostat (JNJ-26481585) entre
fluorescentes. le jour 7 et le jour 21 est assez stable tandis que l’acétylation des histones continue à augmenter de
D. Le traitement quisinostat ne semble pas très efficace car il ne réduit pas la taille des tumeurs façon nette. Le traitement pourrait aussi favoriser d’autres mécanismes pouvant potentialiser
FAUX - On sait que MS-275 (dans la figure 2) permet la diminution de la taille des tumeurs mais après l’acétylation des H3. La diminution plasmatique linéaire de quisinostat (éliminé par l’organisme) à
28 jours, ici on prend les tumeurs seulement au bout de 4 jours, le quisinostat n’a pas le temps d’agir ! partir du jour 21 est associée à la diminution brutale de l’acétylation des histones des cellules
On n’a donc aucune information pouvant nous permettre de confirmer cette proposition. tumorales. Ces observations laissent penser que le quisinostat, inhibiteur des HDACs, pourrait induire
E. Une grande proportion des cellules tumorales issues des souris traitées par quisinostat le maintien de l’acétylation des H3 de façon rapide puis continue tant qu’il n’est pas éliminé par
expriment le ZsGreen l’organisme.
VRAI - C’est là où le quisinostat semble efficace. Dans les conditions où les souris sont traitées
par le quisinostat, quasiment toutes les cellules sont fluorescentes, ce qui n’est pas le cas dans les Brouillon :
autres conditions.

Réponses exactes : A, B et E

A la suite des résultats précédents, les chercheurs poursuivent l’étude avec le quisinostat. Ils souhaitent
savoir si ce traitement possède des propriétés de maintien de l’acétylation de façon continue in vivo.
Ainsi, avec le même modèle de tumeur expérimental, les chercheurs décident d’étudier le niveau
d’acétylation des H3 pendant 42 jours suite à un traitement au quisinostat (une administration à J1 et
une autre à J7 à 10 mpk). Lors du J1 et J7, les chercheurs relèvent les mesures 10 min, 30 min, 1h, 2h,
4h, 8h, et 24h après l’injection du traitement. Un dosage de la concentration plasmatique du quisinostat
chez les souris a également été réalisé (Figure 4).
Question 5
D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 4, vous pouvez dire que :

A. Le maintien de l’acétylation des H3 par le quisinostat est réversible


VRAI - Quand le quisinostat est éliminé par l’organisme, l’acétylation des H3 se remet à
diminuer. Le quisinostat est un inhibiteur des HDACs : lorsqu’il est absent, les HDACs se
remettent à faire leur boulot.
B. La présence de quisinostat maintient l’acétylation de certains histones H3 longtemps après
l’arrêt du traitement in vivo dans les cellules A2780
VRAI - Tant qu’il y a du quisinostat dans le plasma des souris, leurs histones sont plus acétylées
que dans les souris contrôles. Le pic d’acétylation descend cependant après injection, ce qui
indique que certaines histones sont désacétylées à nouveau et d’autres sont maintenues acétylées
sur le long terme.
C. Le quisinostat maintient l’acétylation des histones H3 de façon transitoire dans les cellules A2780
in vivo
FAUX - Cf. item B.
Figure 4 - Des cellules tumorales humaines A2780 ont été injectées en sous-cutané dans la région D. Après l’injection, il existe un temps de latence entre le pic de concentration plasmatique en
inguinale de souris CD-1 mâles athymiques nu/nu. Lorsque les tumeurs étaient assez grosses quisinostat et son effet sur l’acétylation des histones
(palpables), les souris ont été traitées avec du véhicule (10% hydroxypropyl-β-cyclodextrine) ou du VRAI - (Cf analyse). Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout de 30 minutes (point
quisinostat (JNJ-26481585) en intrapéritonéal à 10 mg/kg. Pour la particularité des jours 1 et 7, les blanc b) tandis que le pic d’acétylation a lieu au bout de 2h minimum (point noir e).
tumeurs et plasma ont été récoltés à J1 et J7 à 10min (a), 30 min (b), 1h(c), 2h (d), ,4h (e) 8h (f) et 24 h E. Le niveau d’acétylation des H3 dépend de la concentration en quisinostat
(g) post-dose pour analyser l’évolution immédiate des concentrations plasmatiques de traitement VRAI - Les pics d’acétylation correspondent avec les pics de concentration plasmatique,
(cercles) et des niveaux d’acétylation des H3 (ronds pleins). l’augmentation de la concentration plasmatique en quisinostat au fil des jours est accompagnée
de l’augmentation du nombre d’H3 acétylées. La diminution de la concentration plasmatique au
Analyse de la figure 4 : bout de 21 jours s’accompagne de la diminution du nombre d’H3 acétylées. Ainsi, plus il y a de
quisinostat dans le sang, plus il y a d’H3 acétylées.

108
16
Réponses exactes : A, B, D et E
Brouillon :
Ces premières études sur le quisinostat (JNJ-26481585) montrent qu’il pourrait être efficace dans le
traitement de cancers humains, notamment dans les A2780. Il présente de nouveaux avantages par
rapport aux traitements de première génération. On s’intéresse à ses effets moléculaires et cellulaires
sur les cellules A549, cellules tumorales humaines issues de cancers des poumons.
Une première étude in vitro s’intéresse aux effets du quisinostat sur l’acétylation de protéines (H4, H3
et tubuline) présentes dans les cellules A549.

Question 6
D’après vos connaissances et d’après les résultats de la figure 5, vous pouvez suggérer que :
Figure 5 - Effet du quisinostat sur les marqueurs de l’acétylation des histones. A : Les cellules A549
ont été traitées par du quisinostat (à différentes concentrations) ou non traitées (CN) pendant 24 h. Les A. Le quisinostat augmente l’expression des histones H3
marqueurs protéiques d’acétylation ont été étudiés par Western Blot en utilisant des anticorps anti- FAUX - Toutes les bandes correspondant à H3 total sont de taille égale. Quisinostat augmente
lysines acétylées. B : Western Blot d’Histones 3 acétylées (Ac-H3), H3 totaux, Histones H4 acétylées l’acétylation des H3.
(Ac-H4), H4 totaux, α-tubuline acétylées (K40), α-tubuline, et β-actine. Les cellules A549 ont été B. L’effet du quisinostat sur l’acétylation de lysines des H3 est dépendant de la dose
traitées avec du Quisinostat pendant 24H. VRAI - À faible concentration de traitement, les cellules A549 possèdent des H3 peu acétylées,
comme les cellules non traitées. À partir de 25 nM de traitement, la proportion d’H3 acétylées
Analyse de la figure 5 : augmente petit à petit avec l’augmentation de la dose.
Deux Western Blot : on vérifie le contrôle de charge, ici, la β-actine, dans les deux cas, le contrôle est C. Le traitement par quisinostat engendre des modifications post-traductionnelles sur des
vérifié. protéines nucléaires et cytoplasmiques
A. Plus la dose de Quisinostat augmente, plus les bandes situées aux alentours de 55, 40, 35,15 et 10 VRAI - Les histones sont nucléaires et sont plus nombreuses à être acétylées dans les cellules
kDa sont intenses. Donc plus les cellules sont exposées à de grandes quantités de Quisinostat, plus elles traitées par du quisinostat. La tubuline est cytoplasmique et est plus acétylée dans les cellules
expriment des protéines de 55, 40, 35, 15 et 10 kDa portant des lysines acétylées (c’est surtout vrai traitées à une concentration élevée de quisinostat.
pour des concentrations de 50 et 100 nM, donc cela est dépendant de la dose). On sait que les histones D. Le traitement par quisinostat entraîne l’acétylation d’une lysine d’environ 17 kDa
sont acétylées par les HAT sur des lysines (notamment). On peut faire le parallèle entre les tailles des FAUX - Le traitement par quisinostat entraîne l’acétylation d’une lysine SITUÉE SUR une protéine de
protéines mises en évidence sur les figures A et B. 17 kDa. On a choisi des anticorps qui ciblent particulièrement les lysines acétylées et toutes les
B. On remarque que les bandes H3, H4 et tubulines totaux ne sont pas différentes entre cellules traitées protéines possédant des lysines acétylées et présentent dans les cellules A549 sont révélées sur le Blot.
et cellules non traitées, contrôles, donc la quantité de ces protéines ne diffèrent pas. Par contre, on peut E. Le traitement par quisinostat pourrait induire un réarrangement du cytosquelette des cellules
observer des modifications post-traductionnelles. Par exemple, le nombre d’histones H3 acétylées par A549
rapport aux H3 totaux dans les cellules A549 augmente lorsqu’elles sont traitées au Quisinostat (à VRAI - La tubuline subit des modifications post-traductionnelles différentes chez les souris
partir de 25 nM). Les H3 ont une taille d’environ 17 kDa. Or, on retrouve une bande à 17 kDa dans la traitées VS non traitées (plus acétylée chez les souris traitées). La tubuline est une molécule
figure A, c’est sans doute la même protéine qui est mise en évidence, les H3 sont acétylées sur des formant les microtubules, qui font partie du cytosquelette et qui sont impliqués dans le transport
lysines (on le sait dans le cours, on en est presque sûr grâce aux figures). Le nombre d’histones H4 de molécules.
acétylées par rapport au H4 totaux dans les cellules A549 augmente lorsqu’elles sont traitées au
quisinostat (à partir de 50 nM). Même remarque sur la taille qui correspond à celle d’une protéine de Réponses exactes : B, C et E
la figure A, les H4 sont acétylées sur des lysines. On observe une augmentation de l’acétylation de la
tubuline dans les A549 à partir d’une exposition de quisinostat de concentration 6,25 nM. Même Ces résultats amènent les chercheurs à étudier l’effet du quisinostat in vitro sur la migration des cellules
remarque que pour ses camarades, elle est sans doute acétylée sur des lysines car on a une bande à 55 A549. Les chercheurs effectuent alors un test de cicatrisation ainsi que des tests de migration à travers
kDa sur la figure A, on a aussi entre parenthèses le (K40), avec un K comme Lysine, donc acétylation une membrane révélée au crystal violet pour des cellules traitées ou non par du quisinostat. L’effet du
sur la lysine 40. La tubuline est la protéine qui compose les microtubules, impliqués dans le transport quisinostat sur la quantité de protéines E-cad, N-cad et Vimentine est aussi étudié par Western blot.
des molécules dans le cytosquelette…Donc on a des modifications cytoplasmiques. Dans le test de cicatrisation, une partie du tissu cellulaire est arrachée, on délimite par des traits la
périphérie de la zone alors dépourvue de cellules (la zone blessée est située au milieu des deux traits),
on laisse les cellules voisines peupler à nouveau la zone blessée, que l’on délimite à des temps donnés.
Dans le test de migration à travers une membrane, des cellules sont placées en suspension dans une
solution saline et sont dans un contenant fermé au fond par une membrane de polycarbonates. Le fond

109
17
est plongé dans une solution contenant des molécules aptes à attirer les cellules. Les cellules capables B. On étudie ici la largeur de la ligne sans cellule (les deux traits de la figure A) qui au fur et à mesure
de migrer passent la membrane semi-perméable et se retrouvent donc à l’extérieur de leur contenant va diminuer jusqu’à ce que les cellules soient réparties de façon homogène dans l’ensemble du milieu.
initial, du côté de la solution contenant des molécules attractives. Les cellules n’ayant pas migré sont Au bout de 24h, pas de différence entre les conditions : les largeurs diminuent toutes de 25% par
éliminées. On étudie au microscope le côté de la membrane accueillant les cellules ayant migré. Pour rapport au début. Au bout de 48h, on observe une différence significative entre la largeur lue dans des
mettre en évidence leur noyau et donc les visualiser, on utilise du crystal violet. conditions où les cellules ont été traitées par 100 nM de quisinostat (qui est restée autour des 70% de
la largeur d’origine) et les cellules non traitées (diminution de la largeur de 50 %). Ainsi, à la dose la
plus élevée (100 nM), le quisinostat est capable de diminuer la migration cellulaire de façon
significative par rapport au contrôle. Dans le cas du traitement par quisinostat 50 nM, les résultats ne
sont pas significatifs, mais semblent se détacher de ceux du contrôle, peut-être que la différence
significative s’observera plus tard…
C. On a des images en noir et blanc c’est horrible donc on va tout de suite passer à la D. On voit quand
même que les cellules non traitées ont mieux migré au travers de la membrane puisqu’on retrouve plus
de violet, donc plus de noyaux, donc plus de cellules sur la face de la membrane qui ne peut accueillir
que des cellules capables de migrer. Comme on le dit dans l’énoncé, dans cette étude on met les cellules
d’un côté de la membrane et on cherche à savoir si elles la traversent pour se retrouver sur l’autre face
(= celles que l’on étudie au microscope), si c’est le cas, elles ont des propriétés de migration.
D. La présence de quisinostat diminue (ou maintient bas) la migration des cellules par rapport au
contrôle. Toutes les concentrations de quisinostat mènent à une différence significative par rapport au
témoin.
E. Premièrement, on fait un lien avec le cours dans nos têtes et on se rappelle cette histoire de perte
d’E-cadhérines dans les cellules tumorales qui provoque le détachement et la migration. N-cad et
Vimentin pourraient jouer le rôle inverse. Le quisinostat rétablit l’expression d’E-cad à partir d’une
concentration de 25 nM (ça tombe bien c’est la concentration la plus basse étudiée figures C et D) et
diminue l’expression de N-cad et vimentine par rapport au contrôle à partir de la même concentration.
GAPDH est le témoin de charge qui nous a permis d’analyser le WB de façon semi-quantitative.

Brouillon :

Figure 6 - A : Les cellules A549 ont été incubées dans un milieu de culture sur un médium sans sérum
pendant 48h. La migration cellulaire est évaluée par un test de cicatrisation (wound healing assay), en
microscope x40. B : Les largeurs de cicatrisation ont été mesurées par lecture du test de cicatrisation.
C : Effet du quisinostat sur la migration des cellules A549 à travers une membrane : la face accueillant
les cellules ayant migré est étudiée en microscope ×100 après insertion de crystal violet (points noirs).
D : L’absorbance du crystal violet a été lue à 570 nm sur lecteur microplaque afin de mettre en évidence
la migration des cellules (en % par rapport au contrôle). E : Western Blot des E-cadherin, N-cadherin,
Vimentine, et GAPDH par les cellules en fonction de la concentration de traitement à laquelle elles ont
été exposées ont été étudiées par Les cellules A549 ont été traitées avec du quisinostat ou non traitées
(CN) pendant 24h.*p < 0.05 and **p < 0.01 VS groupe Control.

Analyse de la figure 6 :

A. C’est just for fun celui-ci parce qu’on préfère laaargement regarder la figure B qui est plus évidente
et qui montre la même chose. Entre les deux traits, il n’y a pas de cellules, c’est la partie blessée. Le
principe c’est que petit à petit, les cellules vont migrer les unes vers les autres donc la largeur entre les
deux traits va diminuer. Plus les deux traits se rejoignent vite, plus les cellules ont des capacités de
migration rapides. On voit clairement que les cellules TUMORALES A549 non traitées (contrôles) ont
une capacité de migration impressionnante. La cicatrisation des cellules traitées avec 50nM semble
moindre par rapport au contrôle. Le quisinostat à 100 nM permet de ralentir considérablement la
migration des A549.

110
18
Question 7
D’après vos connaissances et d’après les résultats des figures 5 et 6, vous pouvez dire que :

A. Les cellules A549 possèdent des capacités de détachement et de migration


VRAI - C’est du cours, on dit que la perte d’E-cad dans les cellules tumorales provoque le
détachement et la migration et on voit que les E-cad sont peu exprimées dans les cellules contrôles,
non traitées.
B. Le quisinostat 100 nM diminue significativement la migration des cellules A549 dans les premières
24h
FAUX - C’est à partir de 48h qu’on a la petite étoile de significativité.
C. Le quisinostat semble empêcher la prolifération cellulaire
FAUX- Dans la figure 5, on étudie uniquement la migration. Le quisinostat semble empêcher la
migration. Remarque : dans les figures 5.C, on voit plus de noyaux, donc de cellules, dans les conditions
contrôles. On observe ici une face de membrane qui est particulière : c’est celle qui accueille
uniquement les cellules capables de migrer ! Donc il y a plus de cellules capables de migrer dans les
conditions contrôles.
D. Le quisinostat augmente la transcription de E-cad par les cellules traitées, ce qui diminue
significativement leurs capacités de migration
FAUX - Peut-être que quisinostat n’agit pas sur la transcription ! Tout ce qu’on sait, c’est qu’il
augmente la quantité de protéine E-cad (peut-être qu’il empêche leur dégradation).
E. Le traitement quisinostat induit des modifications des composants du cytosquelette
(microtubules, filaments intermédiaires) qui peut expliquer la diminution de mobilité des A549
traitées Western Blot des protéines Bax, Bim, Bcl-xl, Bcl-2, Cytochrome c, caspase-9 clivée (Cleaved-cas9),
VRAI - On a des différences sur les microtubules dans la figure 5 (voir item E, question 6) et sur caspase-3 clivée (Cleaved-cas3), et α-tubulin exposés à différentes doses de quisinostat.
l’expression de la vimentine (filaments intermédiaires). De plus, on a une diminution de la
mobilité. Or, on sait que l’organisation du cytosquelette est importante pour la mobilité, donc Analyse de la figure 7 :
tout cela semble bien probable.
A. Rappel de cours : les cellules vivantes sont négatives au iodure de propidium ET à l’annexine 5, les
Réponses exactes : A et E cellules mortes par apoptose sont positives à l’annexine V seulement, les cellules mortes par nécrose
sont positives au PI ET à l’annexine V. Donc ici, on a 1,35% des cellules non traitées qui sont mortes
À la suite de ces résultats, les chercheurs ont continué à étudier le rôle du quisinostat dans les cellules par apoptose pendant les 24h, 3,70 % des cellules traitées par 25 nM de quisinostat sont mortes par
A549. Dans des expérimentations non détaillées ici, ils ont mis en évidence la croissance de production apoptose pendant les 24h, 2,15% des cellules traitées par 50 nM de quisinostat sont mortes par
de dérivés réactifs de l’Oxygène (ROS) induite par le quisinostat par effet sur les mitochondries. apoptose dans les 24h suivant le traitement, (pour ces deux concentrations, on a une augmentation
Ils poursuivent par une cytométrie en flux après marquage des cellules par l’annexine V-FITC et timide de la proportion de cellules mortes par apoptose sur les cellules totales par rapport au contrôle).
l’iodure de propidium. Dans la même optique, ils effectuent un Western Blot pour étudier des protéines Le traitement par 100 nM de quisinostat est à l’origine de la mort par apoptose de 9,97% des cellules
telles que Bax, Bcl-2, le cytochrome c ou des caspases. traitées. Par conséquent, on peut noter que le quisinostat semble favoriser l’apoptose des A549, surtout
à une concentration de 100 nM.
B. Cette étude permet de vérifier si le quisinostat augmente de façon significative la proportion de
Figure 7 - A : Les cellules A549 ont été traitées avec 25, 50 et 100 nM de quisinostat pendant 24 h,
cellules mortes par apoptose sur le reste des cellules (survivantes ou nécrosées) par rapport au
ensuite, elles ont été trypsinisées, lavées avec du PBS (tampon phosphate salin) qui est une solution de
contrôle. On se doute que oui pour une concentration de 100 nM grâce à la figure A, mais on nous
lavage, et colorées grâce à un kit annexine V/FITC. L’intensité de fluorescence annexine V/FITC suit
confirme que la proportion de cellules mortes par apoptose augmente significativement (petites étoiles)
l’axe x, celle du PI l’axe y. B : Toutes les cellules positives à l’annexine V/FITC ont été analysées. On
par rapport au contrôle pour toutes les concentrations de quisinostat traitées.
étudie la proportion de cellules apoptotiques parmi celles-ci. **p < 0.01 versus groupe contrôle. C :
C. Le quisinostat favorise l’expression de : Bax, Bim (impliquées dans les voies internes d’apoptose qui
favorisent la mort des cellules), cytochrome c, caspase 9 clivée (marqueurs de l’apoptose par voie
intrinsèque), caspase 3 clivée (marqueur de l’apoptose) et diminue l’expression de Bcl-xL et Bcl2
(impliquées dans les voies internes d’apoptose qui favorisent la survie cellulaire) par les cellules A549.
Ces effets se voient à partir de concentrations de traitements de 12,5/25 nM. Donc le quisinostat, à
partir de ces concentrations, favorise la mort cellulaire par apoptose en stimulant la voie intrinsèque.
Cela rejoint l’énoncé où on nous indique que quisinostat augmente la production de ROS par les
mitochondries, cela favorise le déclenchement de la voie intrinsèque de l’apoptose.

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Brouillon : Les chercheurs s’intéressent à l’acétylation de p53 dans les cellules A549 traitées par le quisinostat et
effectuent un Western Blot pour l’étudier.

Figure 8 - Western Blot de la protéine p53 (Ac-p53) acétylée sur la lysine 382 (K382) et la lysine 373
(K373). Les cellules A549 ont été traitées au quisinostat pendant 24 h

Analyse de la figure 8 :

La protéine p53 est présente dans les mêmes quantités pour toutes les cellules (témoin valide). Le
traitement par quisinostat à 100 nM augmente l’acétylation des lysines K373 et K382 de la protéine
p53.
Question 8
D’après vos connaissances, l’énoncé et les résultats de la figure 7, vous pouvez dire que : Brouillon : Quisinostat peut augmenter l’expression de p53 acétylé (voir brouillon figure 9)

A. 5,15 % des cellules traitées par quinisostat 100 nM sont mortes par apoptose
FAUX - Les cellules mortes par apoptose sont positives à l’annexine V mais négatives au PI. Elles Question 9
représentent donc 9,97%. Les 5,15% désignent les cellules mortes par nécrose. D’après vos connaissances et d’après les résultats des figures 3 à 8, vous pouvez suggérer que :
B. À concentration supérieure à 25nM, le quisinostat favorise l’apoptose via la voie intrinsèque
VRAI - Il favorise bien l’apoptose (cf. Figures 5A et 5B) et il augmente l’expression de protéines A. Le quisinostat 100 nM inhibe les protéines à l’origine de la désacétylation de p53 dans les cellules
pro-apoptotiques caractéristiques de la voie intrinsèque (cf. Analyse figure 7C). non traitées
C. Le quisinostat pourrait induire un stress cellulaire aboutissant au relargage de cytochrome C dans le FAUX - Même le suggérer paraît compliqué parce que le quisinostat est un inhibiteur d’HISTONES
cytoplasme et permettant l’activation de la caspase 3 puis de la caspase 9 Desacétylases. P53 n’est paaas une histone. Par contre, le traitement par quisinostat induit bien
FAUX - Déso c’est l’inverse, la caspase 9 est clivée avant la 3, qui est commune aux deux voies de l’acétylation de p53 sur deux lysines.
signalisation (extrin/intrinsèque). On dit qu’elle est effectrice. Le reste est vrai, on nous dit dans B. Le quisinostat à fortes doses pourrait induire un stress cellulaire expliquant l’augmentation
l’énoncé que le quinisostat titille les mitochondries et augmente la production de ROS, ce qui peut de l’expression de p53 dans les cellules traitées à 100 nM
engendrer un stress cellulaire et provoquer la libération de cytochrome c par les mitochondries. VRAI - p53 est une protéine activée par le stress que le traitement par quisinostat pourrait
D. Les cellules A549 non traitées expriment des protéines pro-apoptotiques et anti-apoptotiques produire (cf. question 8, item C). Elle est pro-apoptotique.
VRAI - Elle exprime un peu de protéines pro-apoptotiques comme Bax ou cytochrome c, et C. p53 est bien plus exprimée par les cellules traitées au quinisostat 100 nM
beaucoup de protéines anti-apoptotiques comme Bcl-xL et Bcl2. Cependant, c’est la balance qui FAUX - Il y a plus de p53 acétylées pas de p53 totales.
compte, si la cellule exprime plus de protéines anti-apoptotiques alors elle est protégée contre D. p53 acétylée pourrait augmenter l’induction de l’apoptose dans les cellules A549
l’apoptose et inversement ! Il faut se rappeler que l’apoptose doit aller assez rapidement, donc la VRAI - Elle pourrait : on a vu que le quisinostat 100 nM augmentait l’apoptose des cellules A549
cellule exprime toujours des protéines pro-apoptotiques prêtes pour le moment où un signal et on voit ici qu’il augmente le nombre de p53 acétylées. Cependant, p53 acétylée est retrouvée en
activerait leur voie de signalisation. Cela prendrait trop de temps de transcrire puis traduire les grandes quantités uniquement chez les cellules exposées au quisinostat 100 nM, et le quisinostat
protéines dont on a besoin juste à partir du moment où on en a besoin. a déjà un effet pro-apoptotique à des concentrations inférieures. Ce ne serait donc pas le seul
E. Les résultats du Western Blot concernant la protéine Bcl2 est contradictoire avec les résultats des mécanisme qui permettrait l’induction de l’apoptose par ce traitement.
cellules en apoptose E. Le quisinostat permet d’augmenter la transcription de p53 acétylée
FAUX - Bcl2 est anti-apoptotique. FAUX - L’acétylation est une modification post-traductionnelle. Le quisinostat n’augmente pas la
transcription de p53 car même les cellules non traitées possèdent la même quantité de p53.
Réponses exactes : B et D
Réponses exactes : B et D

D’autres études ont montré que quisinostat permettait le blocage du cycle cellulaire en phase G1 (afin
d’éviter la mitose) par le biais de protéine p21 activée par p53 acétylée dans les cellules A549.

Les résultats encourageants du traitement par quisinostat des cellules A549 pourraient être étendu à
d’autres types de cellules, elles aussi issues de tumeurs du poumon comme H460 et H1299. On étudie
la viabilité de ces cellules selon la concentration de traitement quisinostat à laquelle elles sont exposées.
Parallèlement, on recherche par Western Blot les protéines p53 et p21.

112
20
dans certaines lignées cancéreuses, ce sont des cellules tumorales qui s’arrangent pour ne pas mourir
et p53 est une protéine très importante dans l’induction de l’apoptose! Ainsi, quisinostat diminuant
quand même la viabilité cellulaire des H1299, on peut imaginer qu’il peut induire l’activation d’autres
voies de signalisation pro-apoptiques indépendantes de p53.

Brouillon :

Figure 9 - Effets du quisinostat sur les cellules H460 et H1299. Les cellules H460 A et H1299 B ont
été traitées plusieurs fois avec du quisinostat pendant 24h, 48h ou 72h. La viabilité cellulaire rapportée
à celle des cellules non traitées a été évaluée. C, D : Western Blot de p53 acétylée (Ac-p53), p53, p21,
et GAPDH. Les cellules H460 et H1299 ont été traitées avec du quisinostat à plusieurs concentrations Question 10
ou par une solution contrôle (CN) pendant 24h. *p < 0.05 VS groupe Control D’après vos connaissances et d’après l’ensemble des résultats, vous pouvez suggérer que :

A. Le quisinostat a des actions anti-apoptotiques similaires sur les lignées H460 et A459
FAUX - Le quisinostat est un traitement qui TUE les cellules cancéreuses, donc il a plus un rôle pro-
apoptotique. Il a bien l’air d’avoir des actions communes sur ces deux lignées puisqu’il induit
Analyse de la figure 9 :
l'acétylation de p53 et l’expression de p21 (c’est aussi le cas pour son action sur la lignée A2780 où on
Cellules H460 :
a vu que le quisinostat activait la transcription du gène portant le promoteur de p21).
A. Le traitement par quisinostat des cellules H460 diminue leur viabilité cellulaire. Le traitement
B. Le traitement par quisinostat n’a pas d’effet sur les lignées H1299 et H460
pendant 48h ou 72h est plus efficace que celui durant uniquement 24h (En 48h, 60nM de quisinostat
FAUX - Il a bien un effet, la diminution de la viabilité cellulaire est flagrante pour un traitement durant
suffit à obtenir une population de cellules traitées moitié moins grande que la population de cellules
48 ou 72h. Cependant, son effet sur H1299 est moindre par rapport aux autres lignées. Cela peut sans
non traitées, ça fait beaucoup de morts. En 24h, la population ne tombe jamais en dessous des 50% de
doute s’expliquer par l’absence d’expression de p53 par ces cellules.
la population contrôle, même avec une grande concentration de quisinostat). Il faut donc du temps pour
C. L’induction de la mort cellulaire par le quisinostat est dépendante de p53
que le quisinostat fasse effet sur la mort cellulaire, mais il l’induit bien.
FAUX - Les cellules H1299 n’expriment pas p53 et sont plus nombreuses à mourir lorsqu’elles sont
C. À partir d’une concentration de 50 nM, Quisinostat agit en faveur de l’augmentation de l’expression
traitées par le quisinostat que lorsqu’elles ne sont pas traitées (diminution de 50% de la population en
de la protéine p21 et de l’acétylation des lysines 382 et 373 de p53 par les cellules H460. (On peut
72h de traitement quisinostat 100 nM). Le quisinostat peut induire la mort cellulaire indépendamment
interpréter car le témoin GAPDH est valide et la protéine p53 est exprimée de la même manière dans
de p53.
toutes les conditions, on a bien une augmentation de l’acétylation et non de l’expression de p53). Ces
D. Le quisinostat n’a pas d’effet sur le promoteur de p21 des cellules H1299
résultats rejoignent ceux que l’on a étudiés chez les cellules A549 aux mêmes concentrations. Donc le
FAUX - On sait que le quisinostat n’augmente pas l’expression de p21 dans les cellules H1299. On ne
quisinostat semble aussi efficace comme traitement anti-oncogène sur les H460 que sur les A549 par
sait pas si le quisinostat peut augmenter la transcription de p21. Peut-être qu’il a le même effet sur le
le biais de mécanismes communs : augmentation de la mort cellulaire, acétylation de p53 et activation
promoteur des cellules H1299 que sur celui des cellules A2780 (rappel : on avait émis l’hypothèse qu’il
de p21. On remarque que l’augmentation de l’expression de p21 est couplée à l’augmentation de
maintenait l’acétylation des histones du promoteur permettant d’activer la transcription de p21) MAIS
l’acétylation de p53 donc on peut imaginer que les deux sont liés. p53 acétylée pourrait induire
que p21 est ensuite dégradée ce qui empêche une augmentation de son expression cellulaire.
l’augmentation de l’expression de p21, comme c’est le cas dans les cellules A549 étudiées dans les
figures précédentes (cf. énoncé avant la figure 9). E. Sur les lignées cellulaires de la Figure 9, l’augmentation de l’expression de p21 par quisinostat
Cellules H1299 : semble dépendante de l'acétylation de p53
B. En 24h, le quisinostat n’a quasiment pas d’effet sur la viabilité des cellules par rapport au contrôle, VRAI - On a l’impression que c’est le cas car son expression augmente conjointement à
peu importent les concentrations de traitement utilisées. L’exposition au traitement pendant 48h ou 72h l’augmentation de l'acétylation de p53. De plus, en l’absence de p53, p21 est exprimée en faible
permet de diminuer la viabilité cellulaire (la population est 50% plus petite que la population contrôle quantité même après ajout de quisinostat. De plus, vous savez d’après votre cours que p53 agit
pour des concentrations de 80 nM pendant 72h). Donc le quisinostat, bien que moins efficace sur cette sur le promoteur du gène p21.
lignée que sur les lignées vues précédemment, pourrait augmenter la mort des cellules H1299.
D. On ne voit pas de différence entre conditions contrôles et conditions de traitement. Ainsi, si Réponse exacte : E
quisinostat peut avoir un effet sur la viabilité cellulaire sur les cellules H1299, ce n’est pas par le biais
de l’acétylation de p53 et l’induction de l’expression de p21. Attention à bien observer les conditions
contrôles : les cellules H1299 n’expriment pas p53 (qui est une protéine pro-apoptotique), ça arrive

113
21
Question 11 Les questions suivantes sont indépendantes.
D’après vos connaissances et l’ensemble des résultats, indiquez la (ou les) réponse(s) exacte(s) :
Question 12
A. Le quisinostat est capable d’induire l’acétylation d’H3 de façon transitoire dans les cellules A549 En ce qui concerne les métazoaires, cochez la ou les réponses exactes :
permettant de modifier leur expression protéique en faveur de la diminution de leur mobilité et de
l'augmentation de leur apoptose A. Certaines de leurs cellules épithéliales ont des fonctions sécrétrices
FAUX - L’avantage du quisinostat par rapport aux premiers inhibiteurs qu’on a étudiés, c’est qu’il VRAI - D’après la diapo sur les cellules épithéliales, elles ont pour fonction de marquer la
inhibe les HDACs, donc maintient l’acétylation des H3 de façon continue dans les A549. frontière entre le milieu intérieur et le milieu extérieur mais certaines forment aussi des feuillets
B. Le quisinostat est un inhibiteur d’Histones désacétylases qui diminue la mobilité de plusieurs lignées cellulaires (comme l’épiderme), d’autres créent des cavités internes (telles que les cellules
de cellules tumorales épithéliales qui tapissent la vessie ou le tube digestif) et d’autres encore ont des fonctions
FAUX - On sait qu’il diminue la mobilité des A549 mais nous n’avons pas d’informations sur les autres sécrétrices (elles peuvent sécréter du mucus, par exemple). Mais pas d'inquiétude, pour tout ce
lignées. qui concerne nos petites cellules épithéliales adorées, vos cours d’Histo sont très fournis !
C. Le quisinostat ne pourra pas être utilisé in vivo B. Les vers intestinaux sont des métazoaires
FAUX - On a déjà traité des souris portant des cellules A2780 in vivo avec du quisinostat afin de vérifier VRAI - C’est bien ça ! Pour rappel, un métazoaire est une cellule animale.
si celui-ci était plus efficace en termes de délai d’acétylation des histones. Lorsqu’on a réalisé C. Les cellules sanguines se différencient en 3 types : les globules rouges qui participent à l’immunité,
l’expérience sur les souris, ces dernières ont survécu au moins 28 jours (durée de l’expérience), on peut les globules blancs qui transportent l’O2 et le CO2 et les plaquettes qui entraînent la coagulation du sang
donc supposer que le quisinostat n’est pas toxique à court terme in vivo (Figure 2). Il pourrait être FAUX - Attention aux inversions ! Ce sont les globules rouges qui transportent l’O2 et le CO2 et les
utilisé pour faire d’autres études dans l’optique de devenir un traitement potentiel. globules blancs qui interviennent dans les réactions immunitaires, et non pas l’inverse. Par contre,
D. Le quisinostat active plusieurs voies de l’apoptose dans les cellules tumorales pour les plaquettes c’est tout bon :).
VRAI - Par exemple, la diminution de la viabilité cellulaire des cellules n’est pas entièrement D. Les cellules épithéliales sont classifiées en 3 types : les fibroblastes, les cellules cartilagineuses et
dépendante de p53, de p53 acétylée ou de p21. (cf. Analyse lignée H1299). Le quisinostat a un effet les cellules osseuses
sur le promoteur de p21 dans certaines lignées cellulaires (A2780, à vérifier dans les autres). Il FAUX - No, no, no, ce sont les cellules conjonctives qui sont classifiées comme cela, pas les épithéliales.
permet le maintien de son acétylation et donc favorise la transcription des gènes qui sont sous son E. Les prions, qui sont des bactéries, font partie des agents pathogènes pour les métazoaires⛔
contrôle. Le quisinostat augmente aussi l’expression de Bim et Bax ET la concentration cellulaire FAUX - Les prions sont des protéines infectieuses, pas des bactéries ! Par contre, comme certaines
en dérivés oxygénés dans les cellules A549, provoquant dans les deux cas le relargage du bactéries, elles ne restent pas très sympathiques pour nos petits corps de métazoaires : ce sont des
cytochrome c dans le cytoplasme activant la voie des caspases = plusieurs sources d’activation de agents pathogènes. La maladie de Creutzfeldt-Jakob par exemple est une maladie neurodégénérative
la voie des caspases. qui se caractérise par l’accumulation de prions.
E. Le quisinostat est un inhibiteur d'histones acétylases capable d’induire la mort cellulaire de plusieurs
lignées tumorales humaines Réponses exactes : A et B
FAUX - Inhibiteur d’HDAC, pas de HAT.

Réponse exacte : D Question 13


En ce qui concerne le noyau, cochez la ou les réponses exactes :

A. Les lamines A et C farnésylées interagissent avec la lamine B le long de l’enveloppe nucléaire et


sont également présentes dans le nucléoplasme
FAUX - Les lamines A et C sont non farnésylées = elles ne sont pas couplées à un groupement farnésyl
(acide gras) ! Le reste de l’item est correct. Il faut toujours TOUT lire dans un item, mais c’est une
habitude à prendre, vous allez y arriver ! Les lamines B sont, elles, farnésylées.
B. La progeria est une maladie de transmission autosomique dominante provoquée par une
mutation du gène LMNA qui code pour la lamine A VRAI
- Exactement ! La progeria, aussi appelée syndrome de Werner, provoque un vieillissement
accéléré chez les patients atteints. C’est une maladie très rare de transmission autosomique
dominante. Petite info bonus : chez les malades, la lamine A est farnésylée ce qui provoque une
instabilité de l’enveloppe nucléaire.
C. Pour importer une protéine activement dans le noyau, la protéine doit présenter une SLN, qui est une
séquence clivée après l’entrée dans le noyau FAUX - Il est bien
nécessaire d’avoir une SLN pour être importé dans le noyau cependant la séquence n’est pas clivée
après l’entrée dans le noyau. SLN (ou NLS) c’est l’acronyme pour « Séquence de Localisation
Nucléaire » donc elle est nécessaire pour entrer dans le noyau et pour y rester (donc pas de clivage de
cette dernière) !
D. Le noyau contient une grande concentration de Ran GTP et une activité GTPasique importante
FAUX - Le noyau contient bien une grande concentration de Ran GTP mais l’activité GTPasique de la
protéine Ran importante est caractéristique du cytoplasme. L’« activité GTPasique » reflète

114
22
le niveau d’utilisation du GTP nécessaire, ici, pour activer Ran par libération d’énergie. On récapitule Question 14
sur le cycle de Ran : pour passer du cytoplasme au noyau on a besoin de Ran couplé au GDP et pour Lors de la division cellulaire, p21 joue un rôle dans le cadre des réparations d’erreurs ayant lieu
passer du noyau au cytoplasme on a besoin de Ran couplé au GTP. Donc, Ran-GDP rentre dans le pendant la duplication de l’ADN. On cherche donc à savoir quelle serait la réaction du réseau
noyau, le facteur GEF permet d’échanger le GDP en GTP puis, on sort du noyau. Une fois sorti, le microtubulaire, ayant lui-même un rôle important lors de la division cellulaire, lorsque nous
GAP permet de stimuler l’activité GTPasique de Ran : il y a donc bien une activité GTPasique varions la quantité de p21. Pour cela, on réalise une immunofluorescence dans des cellules
importante dans le cytoplasme. Bon, sinon sous forme de schéma c’est beaucoup plus clair donc je vous HCT116. On observe notre échantillon à différents grossissements.
remets celui de votre cours :) :

E. La méthylation de l’Histone 3 sur la lysine 9 permet une répression active de la transcription


VRAI - La méthylation est médiée par l’enzyme H3Lys9 Méthyl transférase. Une fois la lys9 de
l'H3 méthylée, cela va permettre le recrutement de HP1, une protéine spécifique qui permet le
maintien de la conformation condensée de la chromatine. Or, chromatine condensée =
transcription réprimée !

Réponses exactes : B et E

115
23
Immunofluorescence réalisée sur des cellules HCT116 en présence ou en absence de p21 et utilisant A. On peut supposer que l’on étudie une protéine et qu'on la retrouve au sein des lysosomes
des anticorps ciblant la tubuline (en vert) et l’ADN coloré par le DAPI (en bleu), et la péricentrine (en VRAI - Toutafé. Tout d’abord si on s'intéresse à la première partie de l’item, pour révéler la
rouge). Merged : superposition des images d’une même ligne. Les flèches indiquent des différences présence de la molécule dans un des tubes on utilise un WB donc en déduit que notre molécule
significatives entre le contrôle (les cellules HCT116 p21+/+) et les cellules HCT116 p21-/-. d'intérêt est une protéine. Par ailleurs, je sais que c’est embêtant mais il faut savoir l'ordre de
précipitations, il est indiqué dans votre cours. C‘est tombé une fois à l’examen alors on retient la
Concernant l’étude la figure suivante, cochez la ou les réponses exactes : figure suivante (c’est du plus lourd au moins lourd).
Note des professeurs : Les vitesses des différentes centrifugations de cette diapo ne sont bien sûr
A. La péricentrine interagit avec l’ADN pas à savoir, mais bien comprendre que les résultats peuvent être très différents selon les
FAUX - On s'intéresse ici à une immunofluorescence (= co-localisation), non pas à une co- protocoles de centrifugation.
immunoprécipitation (= interaction), vous pouvez donc cocher directement faux. De plus, la
péricentrine est une protéine que l’on retrouve au sein de la zone péricentriolaire qui est très proche
du noyau, mais qui n’est pas présente dans le noyau. Ici, le noyau est identifié grâce au marquage de
l’ADN. Donc ils n’interagissent pas, ni ne colocalisent car le merge n’apparait pas en violet (bleu +
rouge) mais en orange (rouge + vert).
Petite précision : Pour voir les interactions entre une protéine et l’ADN, on réalise une ChIP (Co-
immunoprécipitation de la chromatine).
B. Au sein des cellules avec p21 -/-, on observe une augmentation de l’organisation et un réseau plus
développé de microtubules
FAUX - Petit rappel : Les microtubules sont constitués de tubuline donc c’est là qu’on regarde. On
observe justement l’inverse. On peut voir des différences significatives (indiquées par les flèches), par
rapport aux cellules contrôles, exprimant p21. Ce sont bien les réseaux contrôles qui sont les mieux
organisés et développés.
C. L’inhibition de l’expression de p21 pourrait altérer le transport intracellulaire des vésicules
VRAI - A la suite des observations que l’on a pu faire à l’item B, on peut supposer qu’en absence
de p21, il y a une désorganisation du réseau de microtubules, altérant ainsi le transport
intracellulaire.
D. L'absence de p21 pourrait entraîner des problèmes lors de la division cellulaire
VRAI - Totalement, on sait que les microtubules jouent un rôle important au cours de la division
cellulaire, et cette figure montre que la présence ou l’absence de p21 influe sur les microtubules. Donc, sachant qu’on la retrouve dans le « culot » du deuxième et troisième tubes (sans compter
Attention d’après notre cours, on sait aussi que p21 participe au blocage du cycle cellulaire, lors le premier tube sur la diapo), la présence de la protéine peut être dans les lysosomes.
du premier et second checkpoint (transition G1/S et G2/M), lorsque le système reconnaît un B. On peut dire que la molécule étudiée se situe sur le pôle apical de la cellule
problème au niveau de la réplication ou bien une cassure de l’ADN ou une maturation anormale FAUX - Malheureusement, on ne peut pas l’affirmer, on peut simplement le supposer. En effet, on sait
des centrioles (ici visible via le marquage de la pericentrine). que l’on retrouve notre protéine au sein des fragments membranaires mais on ne nous dit pas s’il y a
E. On peut conclure que p21 interagit avec des protéines des microtubules, ce qui pourrait expliquer la des expériences supplémentaires pour séparer les différentes parties des membranes en fonction de leur
réorganisation observée localisation et spécificité.
FAUX - Ici, il n’y a pas de marquage P21 donc on n’a aucune information ni sur l’interaction ni sur la C. Si on étudiait la composition des vésicules de transports, on pourrait y retrouver cette molécule
co-localisation. VRAI - Cela est probable car on sait qu’on retrouve la protéine au sein des « culots » des tubes
contenant les lysosomes (2ème tube) et la membrane plasmique (3ème tube). Si on se souvient du
Réponses exactes : C et D schéma suivant réalisé lors de l’endocytose : on forme des vésicules à partir de la membrane
plasmique et ces vésicules peuvent être ensuite emmenées vers les lysosomes pour être dégradées.
D. On pourrait supposer que la molécule à laquelle on s'intéresse serait un récepteur
Question 15 VRAI - Toutafé c’est totalement possible vu de ce que l’on vient de dire (item B et C) sur sa
On s'intéresse aux différentes localisations d’une molécule au sein des cellules épithéliales. On présence éventuelle au sein de la membrane plasmique et de nos différentes analyses.
réalise alors une lyse cellulaire, puis on obtient 4 tubes après centrifugation différentielle à 15000 E. On peut conclure que la molécule que l'on étudie participe à la polarisation de la cellule épithéliale
g pendant 10 minutes, puis 100000 g pendant 60 minutes, et enfin 200000 g pendant 3h. Le FAUX - On ne peut pas le conclure puisque l’on a aucune info sur la répartition de la molécule au
premier tube est centrifugé, on conserve le culot et on place le surnageant dans un deuxième tube niveau de la membrane plasmique. On sait seulement qu’elle est présente à ce niveau.
que l’on centrifuge et ainsi de suite. Après avoir obtenu nos 4 culots, on réalise un Western Blot.
On observe alors que l’on retrouve la molécule dans le « culot » du deuxième et troisième tube. Réponses exactes : A, C et D
Concernant cette centrifugation, cochez la ou les réponses exactes :

116
24
Question 16
Concernant la composition de la membrane plasmique, cochez la ou les réponses exactes : Question 17
Concernant le transport membranaire, cochez la ou les réponses exactes :
A. En terme de poids sec, la membrane plasmique est composée environ à 10% de lipides, à 30-70% de
protéines membranaires et à 30-70% de glucides A. Le transport sans mouvement de la membrane plasmique implique le cytosquelette
FAUX - Il y a une inversion (encore héhé) ! C’est 30 à 70% de lipides et 10% de glucides. En même FAUX - C’est le transport nécessitant des mouvements membranaires qui implique le cytosquelette. En
temps, ça explique aussi un peu pourquoi vous avez 40 milliards de diapo sur les lipides alors qu’en ce effet, c’est un des rôles du cytosquelette de permettre certains mouvements cellulaires, des mouvements
qui concerne les glucides vous en avez 2. Ça peut être un moyen pour s’en rappeler d’ailleurs ;) Nota membranaires dans ce cas précis.
Bene : Le poids des protéines est conséquent car, certes elles sont peu nombreuses (< 5%) mais elles B. La double couche de lipides est imperméable aux hormones stéroïdiennes
sont lourdes (beaucoup plus lourdes que les lipides et sucres ;)). FAUX - Les hormones stéroïdiennes sont des molécules liposolubles, non polaires, auxquelles la double
B. Un lipide appartenant à la classe des phospholipides ou bien à celle des glycolipides peut être couche de lipides est perméable. En gros, ce qu’il faut retenir c’est que la bicouche laisse passer les
associé à une sphingosine molécules hydrophobes (≅ non polaires) et petites et met un gros stop aux molécules hydrophiles (≅
VRAI - Dans la classe des phospholipides, il existe le groupe des sphingophospholipides qui sont polaires), aux grosses molécules et aux ions.
composés d’une sphingosine, d’un acide gras et d’un PO4- relié à un alcool. Dans la classe des C. Les canaux permettent un transport passif facilité
glycolipides, il existe les sphingoglycolipides qui sont composés de sphingosine, d’acide gras et de VRAI - C’est par <3 les cocos ! Et à ne pas confondre avec le transport actif !
mono ou oligosaccharides. Je vous remets la diapo correspondante car elle est très claire et très D. Les aquaporines sont des octamères ancrés dans la bicouche lipidique dont chaque monomère
importante pour bien comprendre cette partie du cours. constitue un canal fonctionnel permettant le transport spécifique de molécules d’eau
FAUX - Ce sont des tétramères ! Tout le reste est vrai.
E. Les échangeurs permettent un transport actif secondaire de deux substances en sens contraire
VRAI - Échangeurs = antiports. Donc, késekesé un antiport ? C’est une protéine de transport
actif secondaire qui permet le transport de 2 substances en sens inverse de part et d'autre de la
membrane. En gros, y’en a une qui sort de la cellule et y’en a une qui rentre. Ce qu’il faut bien
comprendre c’est qu’une de ces 2 substances traversent la membrane dans le sens opposé à son
gradient de concentration en utilisant l’énergie générée par le déplacement de la première
substance qui, elle, diffuse en suivant son gradient. Les symports utilisent ce même principe mais
pour faire diffuser deux substances dans le même sens (les 2 rentrent ou les 2 sortent en même
temps). Perso les petits schémas du cours m’ont pas mal aidé pour bien comprendre et me
rappeler de ces notions, après ça dépend de votre type de mémoire :)

Réponses exactes : C et E

Question 18
Concernant les communications intercellulaires, cochez la ou les réponses exactes :

A. La signalisation paracrine agit sur la cellule de signalisation


FAUX - Elle agit sur une cellule cible voisine, c’est la signalisation autocrine qui agit sur la cellule de
C. Les acides gras insaturés diminuent la fluidité de la bicouche membranaire signalisation ! Tout est dans les mots, para comme les activités parascolaires = à côté de l’école ; auto
FAUX - Nope, les acides gras insaturés (= avec double liaison) augmentent la fluidité de la membrane. veut dire soi-même. Les différents types de signalisation (et leurs caractéristiques !!!) sont à connaître
Cela s’explique par le fait que les acides gras insaturés ont des inflexions au niveau de leur queues par cœur.
hydrocarbonées qui composent la bicouche membranaire. Ceci permet une plus grande liberté de B. Le curare est un antagoniste du récepteur de l’acétylcholine, il se fixe à la place du ligand
mouvement dans la bicouche lipidique : elle se fluidifie. naturel mais ne déclenche pas de réponse
D. Les protéines transmembranaires ne fonctionnent que sur une face de la membrane VRAI - Exemple essentiel que vous allez voir, revoir, et rerevoir.
FAUX- Elles fonctionnent des 2 côtés de la membrane. Certaines de ces protéines la traversent, donc C. Le diabète de type II est la forme de diabète la plus fréquente, c’est une maladie métabolique
c’est quand même bien pratique pour fonctionner des 2 côtés. Par exemple pour faire passer des trucs liée à la malnutrition qui entraîne une insensibilité à l’insuline⛔
d’un côté à l’autre (c’est le principe des transporteurs). VRAI - Oui, il représente 90% des cas ! Le diabète de type I, lui, est une maladie auto-immune
E. Les protéines sont liées aux lipides par des liaisons covalentes héréditaire qui ne représente que 10% des cas. Dans le cas du diabète de type II, ce sont les
VRAI - Ce sont des protéines ancrées dans la bicouche lipidique, que ce soit dans le feuillet récepteurs qui sont déficients donnant lieu à une insensibilité à l’insuline qui est le ligand.
cytosolique ou dans le feuillet extracellulaire. Il ne faut pas les confondre avec les protéines D. Dans les muscles squelettiques, lorsque l’acétylcholine se lie au récepteur muscarinique, cela
périphériques cytosoliques et extracellulaires qui, elles, ne sont jamais liées de façon covalentes augmente la contraction
mais créent plutôt des interactions hydrogènes, ioniques ou hydrophobes avec des régions FAUX - Noooon le récepteur à l’acétylcholine des muscles squelettiques est de type nicotinique ; par
hydrophiles d’autres protéines, les têtes polaires ou la partie apolaire des lipides membranaires. contre la liaison provoque bien une hausse de la contraction. Le récepteur muscarinique se situe au
niveau du cœur, et sa stimulation entraîne une baisse de la contraction.
Réponses exactes : B et E

117
25
E. Les seconds messagers peuvent être des petites molécules (GMPc, AMPc, inositol-triphosphate) C. Une mutation des gènes codant les filaments d’actine peut être responsable de dystrophie musculaire
ou des lipides (diacylglycérol) ou de sclérose en plaque
VRAI - Oui c’est du cours, on valide ça ! FAUX - La mutation des gènes codant les filaments d’actine peut être responsable de dystrophie
musculaire, d’anémie hémolytique ou de cardiomyopathie héréditaire. On vous parle de la sclérose en
Réponses exactes : B, C et E plaque dans la partie sur les filaments intermédiaires, pour vous dire que l’augmentation de la GFAP
(protéine associée aux FI de cellules de l’environnement des neurones) avec l’âge est accentuée chez
ces patients.
Question 19 D. La tropomyosine est une protéine de stabilisation des filaments d’actine déterminant la longueur du
Concernant les récepteurs, cochez la ou les réponses exactes : filament dans les muscles striés
FAUX - Non dsl, c’est bien une protéine de stabilisation des filaments d’actine mais elle permet
A. Les médiateurs solubles (comme la majorité des hormones) se fixent à un récepteur intracellulaire l’augmentation des forces de tension des filaments ; c’est la nébuline qui détermine leur longueur.
FAUX - Houston, we’ve got a problem ! Les médiateurs solubles sont hydrophiles (c’est ce que soluble Apprenez bien les protéines associées aux filaments et leurs rôles, c’est hyper important !
signifie), ils vont être incapables de traverser la membrane cellulaire qui est constituée majoritairement E. La myosine II permet la contraction musculaire grâce au glissement des microfilaments par
de lipides hydrophobes : leurs récepteurs sont extracellulaires. Les hormones, elles, sont insolubles interaction avec la myosine
(soit hydrophobes) et vont donc bien traverser la membrane pour éventuellement se fixer à un récepteur VRAI - Yes, rien à rajouter.
intracellulaire.
B. Les récepteurs nucléaires du cortisol localisés dans le cytoplasme sont associés à des PAR qui Réponse exacte : E
empêchent la translocation du récepteur dans le noyau, et donc l’empêche de jouer son rôle de
régulateur de la transcription⛔
VRAI - Les PAR (protéines associées au récepteur) masquent deux sites hypeeeeer importants Question 21
pour que le récepteur puisse faire son job (réguler la transcription) : le doigt de zinc, qui permet On injecte un produit X inconnu dans des cellules et on observe les microtubules, cochez la ou les
la liaison à la molécule d’ADN, et le NLS (Signal de Localisation Nucléaire en français) qui, grâce réponses exactes :
aux importines, permet l’entrée du récepteur dans le noyau. C’est lorsque le cortisol, soit le ligand,
se fixe à son récepteur que les PAR se dissocient et que le récepteur est activé. A. La polymérisation des microtubules se fait par échange du GDP associé à la tubuline β avec
C. Dans les synapses chimiques, on trouve des récepteurs membranaires couplés à des canaux du GTP, et la dépolymérisation se fait par hydrolyse du GTP en GDP
ioniques qui sont à l’origine de la formation du potentiel post-synaptique VRAI - Les mécanismes de (dé)polymérisation des filaments (des trois types, pas seulement les
VRAI - On dit oui ! Les récepteurs des synapses chimiques sont couplés à des canaux ioniques. microtubules) sont à maîtriser, de même que leur structure. On peut ajouter ici que le MT a un
Lors de la fixation du ligand (ici un neurotransmetteur), ils s’ouvrent et laissent passer des ions, pôle - peu dynamique (càd allongement / raccourcissement lent) dirigé vers le centre de la cellule
ce qui induit le PPS (Potentiel Post Synaptique). et un pôle + très dynamique vers la périphérie de la cellule.
D. Les récepteurs membranaires liés à une protéine G agissent directement sur leurs protéines cibles, B. Si on observe une immobilisation des pôles +, le produit X peut être du taxol
qui peuvent être des canaux ioniques ou des enzymes VRAI - En effet, le taxol bloque toute activité aux pôles +, polymérisation comme
FAUX - Non non non, on souffle un bon coup et on construit la chaîne de signalisation des récepteurs dépolymérisation.
couplés à une protéine G : 1) le ligand se fixe sur le récepteur membranaire, 2) cela induit un C. Si les microtubules se raccourcissent, on peut supposer que le produit X était de la colchicine ou de
changement de conformation du récepteur qui active la protéine G liée, et 3) la protéine G activée se la vincristine mais pas de la stathmine
fixe sur la protéine cible et l’active (ce qui entraîne l’activation ou la synthèse du second messager, FAUX - La colchicine et la vincristine se fixent sur les monomères de tubulines libres et empêchent la
intracellulaire). Il ne faut donc pas oublier l’intermédiaire de la protéine G ! Et soit dit en passant, polymérisation des MT, sans agir sur la dépolymérisation : on observe donc bien un raccourcissement
connaissez bien les différentes protéines G et leurs effets ! des MT, puisqu’ils continuent de se dépolymériser sans pouvoir se repolymériser (d’ailleurs la
E. La dégradation de récepteurs est un mécanisme de régulation négative thymosine agit de la même manière sur les filaments d’actine en se liant aux monomères d’actine-ATP
VRAI - Yes, si on dégrade les récepteurs, les ligands ne pourront plus faire passer leur message à et en bloquant ainsi la polymérisation). La première partie est donc vraie. Cependant la stathmine,
la cellule, donc on régule négativement. MAP de déstabilisation, a une action similaire puisqu’elle séquestre les dimères de tubuline, favorisant
donc la dépolymérisation.
Réponses exactes : B, C et E D. Quel que soit le produit X, on ne pourra jamais observer d’accélération du renouvellement des
microtubules
FAUX - Et les MAP de stabilisation alors ??? Dans le cas des microtubules, il existe des MAP qui ont
Question 20 un rôle de stabilisation et qui vont donc accélérer le renouvellement des microtubules. Il n’y a pas que
Concernant le cytosquelette, cochez la ou les réponses exactes : la déstabilisation dans la vie ! (Et puis attention aux items trop péremptoires avec des mots comme
jamais, toujours, etc. Il faut s’en méfier !)
A. Les lamines sont des filaments intermédiaires présents dans toutes les cellules E. Si le produit X est de la filamine, on observera une stabilisation des microtubules
FAUX - Les lamines sont situées dans le noyau cellulaire, elles lui confèrent une forme stable. Elles FAUX - La filamine stabilise en effet des filaments, mais ce sont les filaments d’actine !
sont donc presque ubiquitaires (car la majorité des cellules ont un noyau) mais n’oublions pas nos
chers globules rouges, cellules sans noyau, donc sans lamine… Réponses exactes : A et B
B. Dans les centrioles, comme dans les cils et flagelles, les microtubules s’organisent en 9 triplets
FAUX - Il y a une nuance à apporter désolée, dans les cils et flagelles, les MT sont reliés à la base par
9 triplets mais dans l’évagination membranaire ils sont regroupés en 9 doublets.

118
26
Question 22 D. Les intégrines sont regroupées au niveau des plaques d’adhérence, où se trouvent des protéines
Concernant les jonctions cellulaires, cochez la ou les réponses exactes : associées telles que la taline ou la vinculine
VRAI - Oui, les intégrines sont des protéines transmembranaires permettant la liaison de la
A. Les jonctions serrées, dont l’étanchéité est proportionnelle au nombre de molécules cellule à la MEC. Elles sont donc présentes dans les plaques d’adhérence (où elles sont liées aux
d’occludines, sont imperméables aux macromolécules mais permettent le passage paracellulaire filaments d’actine) et dans les hémidesmosomes (tonofilaments = filaments intermédiaires).
d’eau, de sucres simples, d’acides aminés et d’ions E. L’activation des intégrines par un signal extracellulaire induit un dépliement de l’intégrine et
VRAI - Oui, les jonctions serrées, aussi appelées occlusives, ont pour rôle d’empêcher la diffusion une liaison aux protéines matricielles par reconnaissance des séquences RGD
de grosses molécules entre pôles apical et basal, cependant certaines petites molécules peuvent VRAI - Oui c’est ça ! Comprenez bien le fonctionnement des intégrines, ça vous aidera à retenir
passer. Si leur passage est trop important, cela devient pathologique, comme dans la maladie de votre cours (ce conseil est valable partout, mieux vous comprenez, plus c’est facile d’apprendre.)
Crohn.
B. On trouve des E-cadhérines majoritairement dans les cellules endothéliales Réponses exactes : C, D et E
FAUX - Elles sont majoritaires dans les cellules Epithéliales et Embryonnaires. Je sais ce n’est pas
évident mais voilà une astuce : dans les cellules endothéliales, à savoir les cellules constituant les
Vaisseaux sanguins (et donc les VEines), on trouve en majorité des VE-cadhérines, et dans les cellules Question 24
de l’épiderme = la Peau on trouve des P-cadhérines en majorité. La N-cadhérine est majoritaire dans Concernant le système endomembranaire et le manteau, cochez la ou les réponses exactes :
les Neurones et les muscles. (Attention rien d’exclusif, chaque cadhérine peut se trouver un peu partout,
on parle bien ici d’expression majoritaire !) A. Les vésicules recouvertes de la protéine COP I vont du RE au Golgi
C. Lorsque la concentration de calcium intracellulaire (ou le pH intracellulaire) est élevée, les canaux FAUX - Attention COP I est présent sur les vésicules allant du golgi au RE ce sont les vésicules
des jonctions communicantes sont fermés recouvertes de COP II qui font le trajet RE au golgi (petit moyen mnémotechnique, on pense COP II
FAUX - On reprend ensemble : si le Ca intra est élevé alors le pH intra est faible (le calcium étant un part du RE (2 lettres) ce qui permet de retenir de quel compartiment il part et donc d’en déduire le
cation bivalent !), les canaux sont fermés. Pour m’en souvenir, je me disais qu’un pH faible correspond trajet qu’il fait).
à une concentration de H+ élevée (pH = - log [H+] pour ceux qui veulent la formule), donc des B. L’une des fonctions du manteau est d’empêcher les interactions entre les protéines de la
concentrations élevées => canaux fermés (imaginez que vous avez beaucoup d’or, vous n’ouvrez membrane d’enveloppe de la vésicule et le cytosquelette
surtout pas vos portes, vous ne voudriez pas qu’il s’échappe tout de même). Et donc des concentrations VRAI - En plus de former la vésicule et de marquer la vésicule comme signal de guidage, la
basses (ce qui veut aussi dire un pH élevé) => canaux ouverts : on veut l’argent !!! troisième fonction du manteau est bien d’empêcher les interactions entre les protéines de la
D. La vinculine est présente au niveau des plaques d’attachement des jonctions adhérentes, des membrane d’enveloppe de la vésicule et le cytosquelette.
desmosomes et des hémidesmosomes C. Concernant l’assemblage du manteau, Sar1-GDP active est liée à la membrane et recrute les sous
VRAI - Je sais c’est pas la partie la plus fun, mais il faut que vous connaissiez les protéines unités de COP II
composant les différents types de jonctions… FAUX - Sar 1-GTP est la forme de Sar 1 active (on pense gTp acTive). La modification de Sar1-GDP
E. Les gap jonctions jouent un rôle au cours de l’organogénèse dans le modelage droite-gauche et en Sar1-GTP s’opère via un échangeur de guanine GEF.
le couplage électrique entre les neurones mais aussi entre les muscles lors de la contraction D. Lors du transport RE-Golgi, il y a fusion homotypique des vésicules formant un agrégat
VRAI - Oui, c’est du cours ; les gap jonctions permettent une communication entre les cellules et nommé ERGIC qui se déplacera vers le Golgi cis grâce aux microtubules et dynéines
donc une synchronisation de la contraction des muscles, de l’activité neuronale mais aussi du VRAI - On fait bien attention à lire jusqu’au bout les items. Dans un premier temps on regarde
développement. si le sens de transport est bon, puis si le nom de l’agrégat est valide (ERGIC = Endoplasmic
Reticulum Golgi Intermediary Compartment). Enfin, les structures de transport sont les bonnes
Réponses exactes : A, D et E puisque lorsqu’on passe du RE au golgi, ce sera la dynéine qui sera utilisée.
E. La séquence KDEL est reconnue par le récepteur ERD de la membrane du Golgi
VRAI - Exactement. Cette séquence permet l’adressage des protéines solubles du RE à
Question 23 l’appareil de Golgi.
Concernant les intégrines, cochez la ou les réponses exactes :
Réponses exactes : B, D et E
A. Toutes les cellules possèdent des intégrines, récepteurs membranaires permettant une liaison forte à
la matrice extracellulaire Question 25
FAUX - Attention aux pièges méchants, la liaison est faible. Concernant le système endomembranaire, cochez la ou les réponses exactes :
B. Il existe 8 types de chaînes ⍺ et 18 types de chaînes ꞵ, à l’origine de 24 combinaisons différentes qui
déterminent la liaison au ligand A. L’une des fonctions du REL est la synthèse et le métabolisme des phospholipides
FAUX - En fait, il y a 18 chaînes ⍺ et 8 chaînes ꞵ (dites-vous que l’on va dans l’ordre alphabétique, le membranaires à partir de précurseurs hydrosolubles au niveau de sa membrane
premier en a plus que le second). VRAI - Petit point de cours à retenir ++.
C. Le domaine extracellulaire des intégrines (la chaîne ⍺) est le site de liaison aux cations divalents B. Le SRP reconnait le signal d’adressage au RE et est un complexe constitué de plusieurs
(Calcium et Magnésium), dont les concentrations influencent l’affinité des intégrines pour le polypeptides et d’un ARN de petite taille fonctionnant comme une protéine G
ligand VRAI - Tout est bon ici ! A noter que l’activité GTPase du SRP permet l’ouverture du
VRAI - Item un peu long mais tout est bon ! translocateur membranaire et donc la biosynthèse de la protéine au travers du translocateur. Le
SRP est le système de reconnaissance du signal d’adressage. Le signal d’adressage, lui, est
intrinsèque à la protéine néo-synthétisée.

119
27
C. La seconde étape de la N-glycosylation des protéines est une fixation de l’arborisation sucrée sur la A. Il existe deux voies d’exocytose : la voie constitutive qui permet le stockage (notamment pour le
protéine via une N-glycosyl-transférase sur l’azote de l’arginine renouvellement de la membrane) et la voie régulée qui permet la sécrétion de multiples molécules telles
FAUX - La N-glycosylation se fait sur l’ASPARAGINE d’une séquence consensus NXS ou NXT. Il y que des hormones
aura ensuite élagage par des glycosidases de 4 sucres et fixation de mannoses sur le tryptophane d’une FAUX - La voie constitutive permet bien le renouvellement de la membrane plasmique, MAIS c’est la
séquence consensus Trp-X-X-Trp. voie régulée qui permet le stockage. De plus, l’exocytose régulée permet également la sécrétion de
D. L’appareil de Golgi est un dictyosome responsable de la modification de la chaîne oligosaccharidique certaines molécules telles que les hormones, des facteurs de croissance, neurotransmetteurs.
protéique notamment de l’addition de GlcNAC et de l’addition de NANA dans le réseau trans golgien B. Au niveau des neurones, la sécrétion de neurotransmetteurs par exocytose se fait en réponse à un
FAUX - L'addition de GlcNac se fait dans le réseau cis golgien (ce schéma d’addition/suppression est signal avec influx de K+
assez ardu à apprendre mais ayez une vision générale des éléments c’est important ++). FAUX - L’exocytose de neurotransmetteurs nécessite un influx de Ca2+.
E. Le signal d’adressage au lysosome Mn6P provient de la phosphorylation des mannoses sur leur C. Au sein des cellules épithéliales, la transcytose permet de transporter des vésicules contenant
carbone 6 dans le golgi Cis qui seront déphosphorylés dans l’endosome tardif des macromolécules d’un domaine qui ne leur est pas approprié vers le bon domaine de la cellule
VRAI - Point de cours. On retiendra que le récepteur au Mn6P sera ré-adressé au Golgi ou à la VRAI - En effet, malgré sa longueur, tout l’item est bien vrai. La transcytose permet de ramener
membrane plasmique (il se liera au niveau de la membrane plasmique à des enzymes des molécules qui se situaient à un certain pôle de la cellule vers un autre grâce à la fixation de
extracellulaires). ces molécules à un récepteur. Cette fixation se poursuit par une endocytose, qui sera suivie d’un
tri au sein des endosomes. Et enfin la molécule ainsi que son récepteur seront transportés au
Réponses exactes : A, B et E niveau du pôle voulu.

D. Lors de l’exocytose il y a libération du contenu dans l’espace intracellulaire


Question 26 FAUX- C’est dans l’espace extracellulaire (exo -> à l’extérieur de la cellule).
Concernant l’endocytose, cochez la ou les réponses exactes : E. Le cholestérol, contenu dans la LDL, est endocyté par l’intermédiaire des récepteurs LDL afin de le
dégrader
A. Le transport par vésicule comprend 7 étapes FAUX - Pas vraiment, la première partie de l’item est vraie, le cholestérol, présent dans la LDL
VRAI - Exact, il y a exactement 7 étapes que l’on va citer à présent : 1. Assemblage du manteau (lipoprotéine), est bien endocyté grâce au récepteur LDL. Cependant, le récepteur LDL n’envoie pas
; 2. Bourgeonnement ; 3. Formation de la vésicule ; 4. Désassemblage du manteau ; 5. Transport le cholestérol vers les lysosomes mais vers des vésicules pour être utilisé dans le système membranaire.
de la vésicule ; 6. Arrimage de la vésicule ; 7. Fusion membranaire. Les récepteurs LDL, eux, vont être recyclés. Seule la lipoprotéine LDL va être dégradée.
B. Les vésicules en bourgeonnement sont recouvertes d’endophilines tandis que l’on trouve autour du
col des clathrines permettant de séparer la vésicule de la membrane plasmique par un mécanisme de Réponse exacte : C
pincement
FAUX - Alors malheureusement tout est vrai dans cet item sauf le nom des protéines. En effet, reprenons
l’item et écrivons-le de la bonne façon. Les vésicules en bourgeonnement sont recouvertes de clathrines Question 28
tandis que l’on trouve autour du col des endophilines, qui sont des protéines associées aux dynamines, Concernant la mitochondrie, cochez la ou les réponses exactes :
qui permettent de séparer la vésicule de la membrane plasmique par un mécanisme de pincement.
C. Le désassemblage du manteau de clathrine se fait par l’intervention de la protéine chaperonne A. Environ 90 % des protéines de la mitochondrie sont importées
HSP70 VRAI - Seulement 10% des protéines mitochondriales sont synthétisées à partir de l’ADNm et
VRAI - Cela nécessite également la présence d’ATP ! des mitoribosomes (principalement les protéines de la chaîne OXPHOS).
D. Les SNARE-V sont des protéines transmembranaires situées au niveau de la vésicule et qui B. Les protéines transloquées dans la mitochondrie possèdent une pré séquence (signal peptidase)
viennent se fixer sur leur récepteur complémentaire SNARE-t à l’extrémité N-ter sous forme d’hélice alpha amphiphile
VRAI - Toutafé, c’est exact. VRAI - Ici toutes les informations sont justes. Cependant, selon le type de protéines, les
E. Le mécanisme d’arrimage nécessite une protéine G monomérique nommée Raf dont la liaison au translocateurs ne seront pas les mêmes.
GTP lui permet d’exposer un lipide fixant la vésicule en bourgeonnement qui pourra alors s’arrimer C. Lors de la phosphorylation oxydative, tous les complexes sauf le complexe COX transloquent des
FAUX - C’est la protéine Rab et non Raf ! Attention à bien les différencier ! Raf intervient dans la protons vers l’espace intermembranaire
cascade de phosphorylation déclenchée par un récepteur couplé à une tyrosine kinase EGF. Sinon les FAUX - Le complexe ne transloquant pas de protons est le complexe 2 aussi nommé SDH.
reste est bon dans cet item, il est important de bien retenir que la protéine Rab liée à son GTP pourra D. Les protéines riches en cystéines de l’espace intermembranaire sont importées par TOM et TIM 23
exposer un lipide qui va lui permettre d'activer et de lier sur la vésicule qui est en bourgeonnement. FAUX - Les protéines riches en cystéine sont importées par TOM et MIA. Ce sont les protéines avec
Cependant si la protéine Rab est liée au GDP, elle est soluble et inactive au sein du cytosol. pré séquences qui sont importées par TOM et TIM23.
E. Oxa 1 est situé au niveau de la membrane interne et permet uniquement la translocation des protéines
Réponses exactes : A, C et D synthétisées dans la mitochondrie
FAUX - OXA 1 peut tout aussi bien transloquer des protéines mitochondriales que des protéines
transportées initialement dans la matrice. (dans le cours 22/23 on parle de OXA (on ne spécifie pas le
Question 27 1 derrière))
Concernant l’exocytose et l’endocytose, cochez la ou les réponses exactes :
Réponses exactes : A et B

120
28
Question 29
Concernant le peroxysome, cochez la ou les réponses exactes :

A. Le peroxysome possède une membrane semblable à celle de la mitochondrie


FAUX - La membrane du peroxysome est unique contrairement à la mitochondrie qui possède une
membrane interne et une membrane externe. Sa membrane est donc semblable à la Membrane
Plasmique (= MP).

B. La plaque marginale est une structure épaisse et linéaire disposée à la périphérie du peroxysome qui
est absente chez les primates
FAUX - Contrairement au nucléoïde, la plaque marginale existe dans les peroxysomes du foie et des
reins de nombreux primates.
C. Le peroxysome a pour fonction l’oxydation d’alcool et de phénol ainsi que la synthèse de
péroxyde d’hydrogène et de plasmalogène
VRAI - Tout est bon ici ;).
D. Le peroxysome se forme par bourgeonnement du REL tandis que sa membrane est synthétisée Réponse exacte : B
par le REG
VRAI - Notion de cours mais on fait attention aux pièges d’inversion !
E. L’import des protéines peroxysomales via le RE se fait par ciblage mPTS2 ce qui assure une Question 31
importation dans la membrane ou la matrice Concernant l’apoptose, cochez la ou les réponses exactes :
FAUX - La première partie de l'item est vrai c’est bien mPTS2 qui cible les protéines membranaires
indirectement via le RE. Cependant, les protéines de la matrice ont besoin de mPTS2 ET de mPTS1 A. DISC est un complexe sous-membranaire composé de la partie intracellulaire du récepteur, de
pour leur importation. protéines adaptatrices et de la caspase 8 active
FAUX - Il ne comprend pas la caspase 8 active mais la pro-caspase 8. C’est d’ailleurs l’assemblage
Réponses exactes : C et D du complexe DISC qui permet le passage de la pro-caspase 8 à la caspase 8 active.
B. L’apoptosome est un complexe contenant plusieurs Apaf-1, des cytochromes C, et la pro-
caspase 9
Question 30 VRAI - Tout est bon.
Concernant l’apoptose, cochez la ou les réponses exactes : C. Les voies extrinsèques et intrinsèques sont des voies indépendantes l’une de l’autre qui mènent toutes
les deux à l’activation de la caspase 3
A. L’apoptose entraîne une condensation de la chromatine, la formation de vacuoles cytoplasmiques et FAUX - Elles ne sont pas indépendantes car elles peuvent être reliées par la protéine Bid. En effet, la
une phagocytose des corps apoptotiques caspase 8, appartenant à la voie extrinsèque, peut entraîner la sécrétion de Bid qui va alors favoriser
FAUX - Au cours de l’apoptose, il n’y a pas de vacuoles cytoplasmiques, mais le reste est bon. Attention la voie intrinsèque de l’apoptose. Ainsi, ces deux voies sont liées.
aux items longs, pensez à tout bien vérifier ;). D. La caspase 3 permet de séparer CAD (Caspase Activated DNase) et son inhibiteur ICAD,
B. Les cellules en apoptose n’ont pas de membrane nucléaire rendant possible le clivage de l’ADN
VRAI - Toutafé. C’est d’ailleurs le rôle de la caspase 6 (protéase impliquée dans le phénomène de VRAI - C’est exactement ça ;).
l’apoptose) qui dégrade les lamines participant à l’architecture de la membrane nucléaire. E. Au cours de l’apoptose, on observe une externalisation de la phosphatidylsérine sur la membrane
C. Les caspases clivent leurs substrats après l’acide aminé asparagine mitochondriale
FAUX - Elles les clivent après l’acide aminé Asp qui correspond à l’acide aspartique. Si ça peut vous FAUX - Effectivement la phosphatidylsérine est externalisée mais sur la membrane plasmique et pas
aider retenez caspases. Le code à trois lettres de l'asparagine de l’item est “Asn” ;). mitochondriale. C’est d’ailleurs, ce qui est mis en évidence par l’annexine V marquée à un
D. La protéine p53 est une protéine oncogène qui déclenche l’apoptose via la voie intrinsèque fluorochrome (le FITC).
FAUX - Oncogène signifie qui favorise les cancers donc on peut déjà invalider l’item car p53 est un
anti-oncogène. D’ailleurs, dans de nombreux cancers on observe une mutation de p53. Sinon, pour le Réponses exactes : B et D
reste de l'item c’est vrai car p53 augmente la transcription de gènes qui déclenchent l’apoptose, comme
BAX qui va agir sur la mitochondrie et déclencher la voie intrinsèque de l’apoptose.
E. Si une cellule est positive à la fois à l’annexine V et à l’iodure de propidium, on ne peut pas savoir Question 32
si elle est en apoptose ou en nécrose En ce qui concerne les protéines régulatrices du cycle cellulaire, cochez la ou les réponses
FAUX - Une cellule positive à l’IP (iodure de propidium) est forcément en nécrose, peu importante exactes :
qu’elle soit positive ou non à l’annexine V. Je vous remets le schéma du cours ;) :
A. Les protéines kinases permettent la phosphorylation des protéines substrats au niveau d’acides
aminés spécifiques : les sérines, les thréonines et les tyrosines
VRAI - Les kinases sont plus exactement des enzymes. Elles sont essentielles pour régler l’activité
de diverses protéines de la cellule et donc pour contrôler la progression du cycle cellulaire. Les
plus connues sont bien sûr les fameuses CDK (kinases dépendantes des cyclines).

121
29
B. La Cdk est la sous unité activatrice dans les complexes cycline-cdk FAUX - C’est la
cycline qui est la sous-unité activatrice au sein du complexe ! Cdk est l’acronyme pour « cyclin
dependant kinase ». Ce qui se traduit par « kinase dépendante des cyclines ». Une Cdk n’est active
qu’au sein d’un complexe cycline-cdk.
C. La cycline A-cdk2 est responsable du déclenchement de la phase S et de la réplication de l’ADN
FAUX - C’est la cycline E-cdk2. La cycline A-cdk2 est indispensable au maintien et au déroulement de
la réplication de l’ADN, pendant la phase S.
D. Mad1 a un effet inhibiteur sur APC/C ce qui permet le blocage en métaphase s’il est recruté au niveau
du kinétochore
FAUX - Pour vous faire un petit recap, si CENP-E (protéine du kinétochore) n’est pas liée aux
microtubules kinétochoriens alors il interagit avec Bub1 afin de recruter Mad1 puis Mad2 qui est la
protéine inhibant APC/C. C’est donc Mad2 et non Mad1. On rappelle que APC/C est une protéine qui
ubiquitinyle la sécurine et qui permet ainsi le clivage des cohésines par la séparase, in fine l’entrée en
anaphase !
E. MDM2 est une E3 ubiquitine ligase qui adresse la protéine p53 au protéasome en cas de mauvaise
séparation des deux centrioles
FAUX- MDM2 est bien une E3 ubiquitine ligase qui adresse la protéine p53 au protéasome, mais cela
empêche par exemple p53 de transcrire le gène WAF1 en cas de cassure de l’ADN, et non en cas de
mauvaise séparation des centrioles. p53 ne joue pas de rôle dans la séparation des deux centrioles !

Réponse exacte : A

Question 33
Concernant la mitose, cochez la ou les réponses exactes :

A. L’entrée en mitose est enclenchée lorsque le complexe cycline B/cdk1 est activé
VRAI - Yepa ! Le complexe cycline B/cdk1 forme alors le MPF = Mitosis promoting Factor. Celui-
ci phosphoryle alors de nombreuses cibles protéiques qui permettent globalement de condenser
les chromosomes, de virer les obstacles sur le futur parcours des chromosomes et des asters, de
réorganiser le noyau et de fragmenter son enveloppe pour laisser de la place à tout ça. Bon, je
vulgarise hein parce que ici l’idée principale à retenir c’est : pas de MPF actif (càd mono
phosphorylé), pas de mitose. Je vous fais confiance pour apprendre tous les autres jolis détails <3
.
B. A la transition G2/M, la phosphorylation de CDC25C par la polo kinase PLK1 provoque la sortie de
CD25C du noyau
FAUX - Cela permet de séquestrer CDC25C dans le noyau car Plk1 phosphoryle Cdc25c sur sa
séquence NES. Attention aux items comme ça, avec pas mal d’informations : il faut tout vérifier.
C. La durée moyenne de la mitose est d’environ 24h
FAUX - Niet, niet c’est 1h environ :)
D. Lors de l’anaphase B, les forces de répulsion permettent l’éloignement des pôles du fuseau
mitotique
VRAI - L’éloignement des pôles du fuseau implique le mouvement des kinésines sur les
microtubules polaires. Les kinésines exercent des forces de répulsion qui permettent l’élongation
et le glissement des microtubules polaires.
E. Lors de l’anaphase B, les microtubules kinétochoriens sont clivés par la katakin, ce qui permet la
dépolymérisation de leur extrémité (+)
FAUX - C’est lors de l’anaphase A que tout cela a lieu. D’abord, on coupe les microtubules
kinétochoriens qui vont se « rétracter » vers les centrosomes. Et ensuite, ces centrosomes vont
s’éloigner avec les pôles lors de l’anaphase B.

Réponses exactes : A et D

122
30
EXERCICE
Le Celecoxib est un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien focalisant l’attention des
oncologues ces dernières années. En effet, cette molécule pourrait avoir des effets potentiellement
suppresseurs de tumeur. Dans cette étude, l’équipe de recherche va essayer de prouver et d’identifier ses
mécanismes d’action sur un modèle de cellules tumorales de prostate prélevées sur des rats.
Association pour l’Accès Santé – Université Paris Cité Pour vérifier que ces cellules sont sensibles au traitement par Celecoxib, les chercheurs réalisent
Année Universitaire 2022-2023 un dosage clonogénique afin de quantifier leur survie en fonction de la dose (10, 20, 40 µM) de
Celecoxib utilisée (Figure 1A), puis une détection au bleu Trypan (colorant d’exclusion mettant en
Examen Blanc PASS nº 3 évidence les cellules mortes) est réalisée durant les 48h suivant le traitement (figure 1B). Le dosage
clonogénique correspond à une quantification du nombre de colonies.
2021-2022 Figure 1 - A : Dosage clonogénique de cellules tumorales de prostate de rat non traitées (Control) ou
UE 3 : Biologie cellulaire traitées par des doses croissantes de Celecoxib. En ordonnée est indiqué le nombre de colonies, exprimé

Durée de l’épreuve : 1h30


A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE
Vérifiez que les informations saisies sur votre grille QCM sont correctes :
nom, prénom, et numéro étudiant.
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits car chaque
question comporte une ligne de droit au remords.
Seule l’utilisation du stylo à bille noir est autorisée pour cocher les grilles.

INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES
▪ Les questions sans réponse seront considérées comme nulles.
▪ Une grille QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve. en pourcentage par rapport au contrôle. B : Détermination de la viabilité cellulaire (par marquage des
cellules mortes au bleu Trypan) dans une colonie non traitée (Control) ou traitée par des doses
▪ Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies. croissantes de Celecoxib, exprimée en pourcentage par rapport au contrôle.
▪ Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe.
▪ Toute fraude ou tentative de fraude fera l'objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92- Question 1
657 du 13 juillet 1992). Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa A partir de vos connaissances acquises en cours et de la figure 1, vous pouvez affirmer que :
provenance constitue une fraude.
▪ Les calculatrices ne sont pas autorisées A. Une cellule non cancéreuse se divise uniquement sur ordre
▪ Aucun candidat n'est admis à quitter la salle d'examen avant la fin de l'épreuve. B. Une cellule cancéreuse contient une concentration accrue de protéines pro-apoptotiques
C. La durée de la phase G2 du cycle cellulaire est constante pour une espèce donnée
D. La survie des cellules tumorales est inversement proportionnelle à la dose de traitement utilisée
RECOMMANDATIONS SPÉCIFIQUES À L’ÉPREUVE E. Le traitement au Celecoxib provoque directement l’apoptose des cellules tumorales puisqu’on
constate que leur viabilité diminue par rapport au contrôle

Les chercheurs veulent maintenant savoir si le traitement au Celecoxib interfère sur le déroulement du
INFORMATIONS SUR L'ÉPREUVE cycle cellulaire. lls réalisent une cytométrie en flux leur permettant d’identifier dans quelle phase du
cycle les cellules témoins ou traitées à des doses croissantes (10, 20, 40 µM) de Celecoxib se situent
Le sujet contient 16 pages numérotées de 1 à 16 et comporte 33 questions. (figures 2 A1 à 2B4). Ils observent ensuite au microscope optique l’aspect des cellules exposées ou non
Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet. au traitement (figures 2C1 à C4).

123
1
Figure 2 - A1 à A4 : Cytométrie en flux de cellules non traitées (Control DMSO) ou traitées avec des Question 2
doses croissantes de Celecoxib (10, 20, 40 µM) et quantification en pourcentage des cellules selon la A partir des informations acquises en cours et de la figure 2, vous pouvez affirmer que :
phase du cycle cellulaire dans laquelle elles se trouvent. B1 à B4 : Représentation sous forme de nuage
de points des résultats de la cytométrie de flux effectuée à gauche, un point représente une cellule. C1 à A. L’intensité de fluorescence mesurée au cours d’une expérience de cytométrie en flux est
C4 : Prises de vues de cellules tumorales de prostate de rats (exposées ou non au Celecoxib) effectuées proportionnelle à la quantité d’ARNm de la cellule
au microscope optique après 48 heures d’incubation avec le traitement. B. Nous ne pouvons pas savoir avec cette figure si le Celecoxib agit sur l’état de prolifération des
cellules cancéreuses
C. Le nombre de cellules aux stades G2/mitose diminue lors du traitement au Celecoxib
D. Le Celecoxib semble activer le premier point de contrôle du cycle cellulaire
E. Le Celecoxib n’impacte pas l’aspect morphologique des cellules tumorales

Les chercheurs continuent d’approfondir leur travail d’observation des cellules traitées au
Celecoxib pendant 48h ou non en marquant les colonies au DAPI (figures 3A1 et 3A2) et en quantifiant
leur taux d’apoptose (figure 3A3). Ils marquent ensuite une autre colonie de cellules non perméabilisées
(avec ou sans traitement de 48h au Celecoxib) à l’Annexine V (figures 3B1 et 3B2) et quantifient le
taux de cellules positives au marquage (figure 3B3).

Figure 3 - A1 : Cellules non traitées (Control DMSO) ou A2 : traitées 48h au Celecoxib analysées par
marquage au DAPI. Les flèches indiquent une déstabilisation de l’enveloppe nucléaire. A3 :
Quantification du niveau d’apoptose des cellules dans les cultures étudiées. B1 : Cellules non
perméabilisées non traitées (Control DMSO) ou B2 : traitées 48h au Celecoxib analysées par marquage
à l’Annexine V. B3 : Quantification du nombre de cellules positives au marquage à l’annexine V.

124
2
Question 3 Question 4
A partir des informations acquises en cours et de la figure 3, vous pouvez dire que : A partir des informations acquises en cours et de la figure 4, vous pouvez suggérer que :

A. La membrane cytoplasmique des cellules cancéreuses est déstabilisée par le traitement A. Les cellules qui ont incorporé du BrdU sont en train de proliférer
B. L’Annexin-V est un marqueur précoce de l’apoptose B. Le Celecoxib agit sur l’étape de condensation de la chromatine des cellules tumorales
C. Le Celecoxib dosé à 20 micromoles va entraîner un taux d’apoptose différent dans les expériences C. Le Celecoxib semble ralentir le cycle cellulaire des cellules tumorales étudiées
présentées dans la figure 3A3 et 3B3 D. Le traitement au Celecoxib stimule de manière dose dépendante l’expression de Rb
D. Constater un plus grand nombre de cellules positives à l’Annexin-V quand elles sont traitées par le E. Le phosphorylation de Rb est augmentée par le traitement au Celecoxib
Celecoxib est un mauvais signe pour l’efficacité du traitement
E. Le cytotoxicité du Celecoxib est dose-dépendante Maintenant que les scientifiques commencent à avoir identifié les effets du traitement au
Celecoxib sur les cellules cancéreuses, ils veulent connaître plus en détail ses effets sur les protéines
Les scientifiques réalisent une autre série de tests pour mieux étudier le rôle du Celecoxib. Ils régulatrices du cycle cellulaire. Ils réalisent un Western Blot ciblant plusieurs protéines majeures de la
incorporent alors du BrdU, un agent intercalant de l’ADN, dans les cellules puis traitent un même régulation du cycle cellulaire en fonction de la dose de Celecoxib (figure 5A). Ensuite, ils effectuent
nombre de ces cellules pendant 48h au Celecoxib ou au DMSO contrôle (figures 4A et 4B). Après une RT-PCR se concentrant sur d’autres acteurs du cycle cellulaire (figure 5B).
rinçage, ils quantifient graphiquement le nombre de cellules positives au BrdU (figure 4C). Dans la
foulée, ils évaluent à l’aide d’un Western Blot la quantité de protéine du Rétinoblastome dans les cellules
traitées ou non (figure 4D).

Figure 5- (A) Western Blot utilisant des anticorps dirigés contre la cycline D1, la cycline E, p27
(protéine inhibitrice du complexe cycline-cdk), p21 ou l’actine, réalisé sur des cellules non traitées ou
traitées 48h par les doses de Celecoxib indiquées. (B) RT-PCR réalisée en condition témoin (-) ou après
traitement des cellules au Celecoxib (+). L’expression de COX-2 (une protéine inflammatoire), NF-kB
(une protéine impliquée dans la réponse au stress cellulaire et associée aux facteurs anti-apoptotiques),
PPAR-γ (un facteur de prolifération de certains organites), la caspase-3 et Apaf-1 est visualisée.

Question 5
A partir de vos connaissances acquises en cours, vous pouvez affirmer que :
Figure 4 - Observation par microscopie à fluorescence des cellules témoins (A) ou traitées au Celecoxib
A. Le complexe cycline D-cdk 4/6 déclenche l’entrée en mitose de la cellule
(B) 48h après l’incorporation du BrdU. Des anticorps dirigés contre le BrdU ont été utilisés pour la
B. Trois types de microtubules interviennent au cours de la mitose
révélation. (C) Quantification graphique du nombre de cellules positives au BrdU 48h après le début du
C. En cas d’inefficacité de la réparation de l’ADN médiée par p53, la protéine p21 induit la
traitement selon les doses de Celecoxib reçues. (D) Western Blot de l’expression de la protéine du
transcription de gènes pro-apoptotiques tels que BAX
Rétinoblastome phosphorylée (pRb) ou non (Rb) chez des cellules non traitées ou traitées avec des doses
D. Les cdk activent les cyclines
croissantes de Celecoxib.
E. En cas de stress génotoxique, MDM2 phosphoryle ATM, une ubiquitine ligase et p53, entraînant
ainsi la translocation de p53 dans le noyau

125
3
Question 7
Question 6 A partir des informations acquises en cours et de la figure 6, vous pouvez affirmer que :
A partir des informations acquises en cours et de la figure 5, vous pouvez suggérer que :
A. Les tissus sains ne semblent pas exprimer COX-2
A. Les protéines inhibitrices des cdk voient leur expression augmenter par le traitement au Celecoxib B. Le Celecoxib agit comme un suppresseur de COX-2 dans les tissus tumoraux
B. Le Celecoxib a la propriété de bloquer le cycle cellulaire des cellules tumorales de la lignée étudiée C. COX-1 ne possède aucun rôle dans l’oncogenèse
en phase G1 D. Suite à ces analyses, COX-2 pourrait être identifié comme un anti-oncogène
C. Certaines protéines étudiées sur le Western Blot ont pu être adressées au protéasome E. Celecoxib interagit avec COX-2 afin de diminuer son expression
D. Suite à un traitement par le Celecoxib, on observe une diminution de la quantité des protéines COX-
2 et NF-kB, allant dans le sens d’une bonne efficacité de la molécule en tant qu’anti-cancéreux Question 8
E. Celecoxib possède des propriétés anti-inflammatoires A partir de vos connaissances de cours et l’ensemble des figures étudiées jusqu’à présent, vous
pouvez suggérer que :
L’équipe de recherche décide de focaliser son attention sur COX-2. Ils analysent des biopsies
de tissus de prostate de rats contenant des cellules saines et cancéreuses (figure 6A). Ils utilisent des A. Le traitement par le Celecoxib entraîne une augmentation de l’apoptose en augmentant les niveaux
anticorps couplés à des fluorochromes et dirigés contre COX-2 pour repérer la protéine COX-2 dans des d’expression de la caspase 3 et d’APAF-1
tissus cancéreux (figure 6B). De la même manière, ils réalisent une immunofluorescence sur des cellules B. Le Celecoxib n’est pas une piste thérapeutique envisageable car il provoque l’entrée en apoptose
préalablement traitées au Celecoxib ou au DMSO (figure 6C). Enfin, il traitent la tumeur avec des cellules
différentes doses de Celecoxib et réalisent un Western Blot avec des anticorps dirigés contre COX-1, C. Le Celecoxib empêche la synthèse d’ADN des cellules tumorales, ce qui a un effet sur leur
une enzyme impliquée dans de nombreux mécanismes, et COX-2 (figure 6D). prolifération
D. Le Celecoxib semble être une bonne piste thérapeutique dans le traitement des cellules cancéreuses
de prostate de rats en stimulant p21 et en inhibant COX-2
E. Le Celecoxib, étant un anti-inflammatoire, inhibe de ce fait l’apoptose des cellules qui est un
processus inflammatoire
T
Question 9
A partir de vos connaissances de cours et l’ensemble des résultats, complétez le schéma suivant :

Figure 6 - (A) Section de tissu de prostate de rat colorée à l’hémalun éosine et observée au microscope,
les tissus normaux sont indiqués par un N et les tissus tumoraux par un T. (B) Immunofluorescence A. 1 : Cycline D1 2 : Arrêt en G1 3 : Caspase 8 4 : 5: 6 : inhibition de la croissance
utilisant des anticorps couplés à des fluorochromes dirigés contre COX- 2 dans la même section du tissu cellulaire
que celle présentée en A. (C) Immunofluorescence utilisant des anticorps couplés à des fluorochromes B. 1 : Cycline D1 2 : Arrêt en G1 3 : Apaf-1 4 : 5: 6 : inhibition de la croissance
dirigés contre COX-2 dans une tumeur de prostate de rat traitée au DMSO ou au Celecoxib. (D) Western cellulaire
Blot de COX-1 et COX-2 réalisé sur des cellules tumorales de prostate de rat sans ou avec traitement C. 1 : Cycline D1 2 : Arrêt en G2 3 : Apaf-1 4 : 5: 6 : croissance cellulaire
par doses croissantes de Celecoxib. D. 1 : Cycline D1 2 : Arrêt en G2 3 : Caspase 8 4 : 5: 6 : inhibition de la
croissance cellulaire
E. 1 : Cycline E 2 : Arrêt en G1 3 : Caspase 8 4 : 5: 6 : inhibition de la
croissance cellulaire

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4
Les chercheurs se demandent si les effets du Celecoxib peuvent être exploités sur d’autres Question 11
modèles et décident de diriger leur étude sur une lignée cellulaire différente. Ils ont en effet remarqué D’après vos connaissances acquises en cours sur la voie EGFR et le cycle cellulaire, vous pouvez
que EGFR et COX-2 contribuent au développement de cellules tumorales localisées sur la tête et le cou. affirmer que :
Ils vont donc tester le Celecoxib et deux autres nouveaux traitements : AG1478 et ZD1839, des
inhibiteurs sélectifs de l’EGFR. Pour commencer, ils quantifient la survie de différentes cultures A. Le récepteur de l’EGF possède une activité enzymatique de type Tyrosine kinase
cellulaires exposées séparément aux 3 traitements (figures 7A à C). B. L’ordre transmis via le récepteur de l’EGF permet l’arrêt du cycle cellulaire
Figure 7 - Taux de survie de différentes lignées cellulaires (Tu177, Tu212, 212LN, 686LN et 886LN) C. Dans cette voie de signalisation, MEK intervient en aval d’ERK
exposées à des doses croissantes de AG1478 (A), de ZD1839 (B) et de Celecoxib (C). D. Une mutation du récepteur à l’EGF augmentant considérablement sa capacité
d’autophosphorylation peut aboutir à un cancer
E. EGFR est situé dans le cytoplasme de la cellule

Les scientifiques remarquent par la suite que la lignée 686LN exprime plus que les autres la
protéine COX-2. Ils décident alors d’analyser l’efficacité de différentes combinaisons de traitements sur
cette lignée ainsi que sur la lignée Tu177 à l’aide d’un Western Blot ciblant des protéines importantes
de la voie de signalisation EGFR (figure 8).

Question 10
A partir des informations acquises en cours et de la figure 7, vous pouvez affirmer que :

A. La lignée cellulaire 886LN est résistante au traitement par Celecoxib


B. Pour une dose de 30 micromoles de AG1478, toutes les lignées cellulaires ont vu leur taux de survie
impacté
C. Une dose de 10 micromoles de Celecoxib peut être estimée comme un bon dosage thérapeutique
pour l’ensemble des lignées cellulaires
D. La lignée 686LN a continué de se diviser après traitement avec des doses croissantes de ZD1839
E. Le Celecoxib agit de manière dose dépendante sur la viabilité cellulaire

Figure 8 - (A) Western Blot de EGFR phosphorylée (p-EGFR) ou non (EGFR). (B) Western Blot d’ERK
phosphorylée (p-ERK) ou non (ERK). (C) Western blot d’Akt (inhibant l’apoptose sous sa forme
phosphorylée) phosphorylée (p-Akt) ou non (Akt). Chaque western blot a été réalisé sur deux lignées
Tu177 et 686LN en fonction des traitements indiqués à gauche.

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5
Question 12 Les questions suivantes sont indépendantes.
A partir des informations acquises en cours et de la figure 8, vous pouvez suggérer que :
Question 14
A. Traiter les cellules de la lignée Tu177 par du Celecoxib couplé à AG1478 semble efficace On procède à une analyse du cycle cellulaire de cellules inductibles pour H-RasV12 par cytométrie
B. Les traitements ne semblent pas fonctionner sur la lignée Tu177 car les bandes de EGFR sont toutes en flux. La figure représente la répartition des cellules en fonction de la quantité d'ADN après 72,
de la même épaisseur 96 ou 120 h d'induction de H-RasV12.
C. Les protéines Akt et p-Akt de la lignée cellulaire 686LN ne semblent réagir à aucune des Concernant cette cytométrie en flux, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
combinaisons de traitements proposées
D. Les cellules de la lignée 686LN traitées par Celecoxib et ZD1389 combinés vont moins se multiplier
et être plus sujettes à l’apoptose
E. La lignée cellulaire 686LN pourrait tirer sa résistance aux différents traitements par le fait qu’elle
active la phosphorylation de ERK par une voie différente de celle de EGFR

Question 13
A partir des informations acquises en cours et des données apportées par l’ensemble des figures
de l’exercice, vous pouvez suggérer que :

A. Le traitement par Celecoxib est une piste thérapeutique potentielle pour chacune des lignées étudiées
B. Les deux lignées cellulaires Tu177 et 686LN réagissent de façon similaire à la combinaison de
Celecoxib et ZD1839
C. Le traitement par Celecoxib est aussi efficace sur les cellules tumorales localisées sur la tête et le
cou que sur celles de la prostate des rats
D. L’association de AG1478 et ZD1839 est plus favorable que le Celecoxib seul A. La cytométrie en flux permet notamment de séparer des cellules entre elles selon des critères de
E. Les scientifiques ont pu exercer un regard critique sur le Celecoxib au cours des expériences en taille qui influent sur la diffusion axiale, et des critères de structure qui influent sur la diffusion
décelant une potentielle résistance à ce traitement, pourtant très prometteur sur d’autres types de latérale
tumeurs B. Dans cette étude, la cytométrie en flux a permis de trier les cellules selon la diffraction de la lumière
différente en fonction de la structure et de la quantité d’ADN des cellules
C. Après 120 h de traitement d’induction de H-RasV12, le nombre de cellules en phase G1 a diminué
D. Le traitement d’induction de H-RasV12 augmente le nombre de cellules en phase S
E. Une cytométrie en flux peut aussi permettre de visualiser l’effet du traitement sur la mort cellulaire
dans la population étudiée

Question 15
On mène une expérience de survie sur des souris. Sur le graphique, l’axe des ordonnées est le
nombre de souris et l’axe des abscisses est le nombre de jours de survie après le KO de SIRT6 à
J0.

A
Nu
mb
er
of
sur
vivi
ng
mo
use
s

Figure : Taille d’une souris SIRT6-KO et WT (A). Graphique de la survie des souris SIRT6-KO, ou
WT en fonction du temps (B).

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6
Question 20
Concernant ces résultats, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) : À propos du réseau trans-golgien et du réticulum endoplasmique, cochez la ou les réponse(s)
exacte(s) :
A. Les souris qui ont subi une surexpression du gène SIRT6 survivent plus longtemps de manière
générale A. Le réseau trans-golgien est une station de tri pour 3 directions possibles : par voie constitutive vers
B. Les souris SIRT6-KO n’expriment plus d’ARNm SIRT6 les lysosomes, et par voie sécrétoire ou constitutive vers la membrane plasmique
C. Pour réaliser cette expérience, il aurait été possible d’utiliser une souris SIRT6 loxP et de lui injecter B. Dans l’endosome tardif, après la dissociation protéine/récepteur à PH basique, le récepteur du Mn6p
un virus contenant la construction cre-GPF est alors réadressé au Golgi ou à la membrane plasmique
D. Les souris qui expriment faiblement le gène SIRT6 sont plus petites que les souris contrôles C. L’apport des protéines à dégrader dans le lysosome provient de 4 voies : par endocytose, par
E. Au 29ème jour, aucune souris SIRT6-KO n’a survécu tandis que toutes les souris qui expriment phagocytose, par autophagie et en provenance directement du cytosol
SIRT6 normalement sont encore en vie D. Le signal d’adressage et de rétention dans le RE des protéines solubles est une séquence Lys-Lys-
X-X, reconnue par le coatomère COPI
Question 16 E. Le transport de protéines du Réticulum Endoplasmique vers le Golgi se fait par le biais d’une
On utilise un siARN afin de bloquer la formation du manteau de clathrine, quel(s) système(s) est vésicule qui porte environ 200 récepteurs membranaires capables de lier des protéines
(sont) impacté(s) ?
Question 21
A. L’endocytose constitutive A propos du mode de déplacement des lipides et de leur devenir dans le système
B. La pinocytose endomembranaire, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
C. L’endocytose régulée
D. Le transport du cholestérol A. Les lipides pourraient être transportés par trafic vésiculaire au même titre que les ions et les
E. La phagocytose molécules solubles
B. Le trafic vésiculaire, qui est composé de 7 étapes successives, implique le cytosquelette et nécessite
Question 17 de l'énergie
À propos de l’endocytose et de l’exocytose, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) : C. Pour partir du Golgi, de la membrane plasmique ou du réticulum endoplasmique les lipides
emprunteraient une vésicule recouverte d’un manteau de clathrine
A. La sécrétion d’hormones est un exemple d’exocytose régulée D. L’assemblage du manteau de clathrine dépend de 4 protéines d’adaptation de type AP qui dépendent
B. Le renouvellement de la membrane plasmique est assuré exclusivement par l’exocytose constitutive de protéines G et de 4 protéines d’adaptation de type GGA qui permettent la formation du triskélion
C. Les phagosomes sont des grosses vésicules, de plus de 250 nm de diamètre de clathrine
D. Une anomalie du récepteur LDL peut provoquer la formation des plaques athérosclérotiques par E. Les lipides peuvent être synthétisés en partie dans le RE s’ils possèdent un signal côté N-terminal
accumulation des LDL reconnu par la SRP
E. RAB est une protéine G polymérique qui sert à l’arrimage des protéines
Question 22
Question 18 Concernant le noyau, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
À propos des jonctions cellulaires, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
A. Les lamines sont des protéines fibreuses du cytosquelette constituées de tubuline α et β
A. Le desmosome est composé d’une plaque cytoplasmique, de cadhérines et de filaments d’actine B. L’activité GTPasique est importante dans le cytoplasme
B. Chez l’homme, on retrouve 21 types de connexines C. Lorsque l’inhibiteur IFkB est déphosphorylé, cela démasque la séquence SLN de NFkB, qui peut
C. Le syndrome de Charcot Marie Tooth est lié à une anomalie des jonctions adhérentes alors être importée dans le noyau
D. La jonction adhérente assure l’adhérence entre les cellules D. Les importines bêta sont des molécules “cargo” qui lient les protéines-SLN
E. Le calcium n’est pas nécessaire pour l’adhérence des cellules E. Le gène MGMT est hyperméthylé dans certains cancers

Question 19 Question 23
À propos des intégrines, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) : Des chercheurs cherchent à inhiber l’expression du gène SETD1A, dont la mutation est liée à des
troubles de la mémoire en cas de schizophrénie. Parmi les mécanismes suivants, lequel ou lesquels
A. L’interaction intégrine / matrice est réciproque peuvent-ils utiliser ?
B. Une intégrine peut reconnaître son ligand à tout moment
C. Les intégrines polarisent les cellules et les organisent au sein d’un tissu A. La méthylation du promoteur de ce gène
D. Les intégrines ne participent pas à la migration des cellules B. L’acétylation des histones entourant ce gène
E. La maladie de Glanzmann est liée à une anomalie des protéines de la matrice extra-cellulaire C. La désacétylation des histones entourant ce gène
D. La méthylation des histones entourant ce gène
E. La phosphorylation de l'histone H1

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7
Question 24 Question 27
À propos de la mitochondrie et du peroxysome, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) : Concernant les différents types de signalisation, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :

A. Les protéines riches en cystéines de l’espace inter-membranaire sont importées par TIM et MIA qui A. La signalisation endocrine implique une sécrétion dans le courant sanguin, une cible à courte
insère des ponts disulfures dans les protéines importées distance, une concentration du médiateur élevée et une vitesse d’action lente
B. Lors de la phosphorylation oxydative (OXPHOS), le complexe V ramène un proton dans la matrice B. La signalisation paracrine implique une sécrétion dans le milieu extracellulaire, une cible à grande
mitochondriale en utilisant la différence de charge provoquée par les complexes I, III et IV distance et une concentration du médiateur faible
C. La production d’énergie de la cellule en anaérobie vient principalement du glucose transformé en C. La signalisation autocrine agit sur la cellule de signalisation
acide lactique puis en pyruvate ce qui permet la libération de deux ATP D. La signalisation neuronale implique une cellule cible se trouvant à courte distance, une concentration
D. La plaque marginale existe chez de nombreuses espèces animales et végétales mais est absente chez du médiateur élevée et une vitesse d’action rapide
les primates E. L’acétylcholine est un médiateur de la signalisation endocrine
E. Les peroxysomes contenues dans des levures sur un milieu riche en méthanol sont gros
Question 28
Question 25 A propos de l’apoptose, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
On souhaite étudier l’influence des cellules souches mésenchymateuses (CSM) sur la production
des complexes I et II de la chaîne OXPHOS dans des fibroblastes. Les CSM sont capables de A. Les cellules en apoptose sont Annexine V + et IP -
transferts intercellulaires de mitochondries. Sur cette figure, on dispose d’un Western Blot B. Le phénomène d’apoptose est caractérisé par une importante vacuolisation du cytoplasme et une
analysant l’expression des complexes I ou II dans des cellules sauvages (WT), ou invalidé pour le condensation progressive de la chromatine
complexe I (KO), en contact avec des cellules souches mésenchymateuses surnageant (mMSC C. Au cours de l’apoptose, la phosphatidylsérine est externalisée au niveau de la membrane nucléaire
supernatant) dans les cellules sauvages ou invalidées. D. Le clivage inter-nucléosomique de l’ADN est réalisé par CAD en présence de Ca2+
E. En voie extrinsèque, TNF se lie à son récepteur, ce qui active le Death Domain, entraînant à son
tour la formation du DISC impliqué dans l’activation des caspases 8 et 3

Question 29
On souhaite étudier l’effet de l’Icaritine, molécule anti-cancéreuse, sur deux lignées de cellules
(HepG2 et SMMC-7721). Après avoir incubé les cellules avec 20 µM d’icaritine, on effectue un
western blot pour plusieurs composés (voir figure ci-dessous). PTEN est une protéine suppressive
de tumeur. Quelles conclusions pouvez-vous tirer de cette expérience ?

À propos de ce Western Blot, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :

A. Le surnageant des CSM permet le rétablissement des complexes I dans les fibroblastes
B. Le surnageant des CSM permet le rétablissement des complexes II dans les fibroblastes
C. La production de complexes I semblerait être liée à celle des complexes II
D. Dans les cellules complexe I KO, la production d’ATP est affectée
E. Dans les cellules complexe I KO, la production de NADH est majoritairement affectée

Question 26
Concernant les récepteurs membranaires couplés à une enzyme, cochez la ou les réponse(s)
exacte(s) :
A. Nous ne pouvons pas analyser le western blot car les quantités de GAPDH ne sont pas identiques
pour les deux lignées
A. La signalisation se fait par l’intermédiaire d’une réaction catalytique
B. Pour les cellules HepG2, on peut observer une nette augmentation de la quantité de la caspase 3
B. Comme pour les récepteurs membranaires couplés à une protéine G, il y a 5 étapes dans la cascade
clivée après ajout d’Icaritine
d’activation
C. Une augmentation de PTEN est incohérente avec une augmentation de la caspase 3 clivée
C. Il existe 4 classes de récepteur couplé à une enzyme
D. La pro-caspase 3 est la forme inactive de la caspase 3
D. Une seule voie d’activation des protéines kinases C (PKC) est possible, celle par récepteur couplé à
E. Au vu des résultats et de vos connaissances, vous pouvez supposer que l’icaritine induit l’apoptose
une protéine Gq
des cellules étudiées
E. Le récepteur possède un site de liaison extracellulaire (extrémité -COOH), pour le ligand

130
8
Question 30
Parmi les propositions suivantes sur le cycle cellulaire d’une cellule eucaryote, cochez la ou les
réponse(s) exacte(s) :

A. La phase S a une durée constante pour l’espèce humaine d’environ 6h


B. Les deux centrosomes du centriole sont séparés en phase G1
C. Lors de la prophase, le réticulum endoplasmique se vésicularise
D. La rupture de l’enveloppe nucléaire a lieu en pré-métaphase
E. L’interaction kinétochore – microtubules déstabilise grandement ces derniers, permettant la
séparation et la migration des chromatides sœurs vers chaque pôle de la cellule

Question 31
Concernant les cascades moléculaires impliquées dans le cycle cellulaire, cochez la ou les
réponse(s) exacte(s) :

A. La fixation du facteur de croissance EGF sur son récepteur entraîne la dimérisation et la


phosphorylation de celui-ci, ce qui permet le passage de Raf-GDP inactive en Raf-GTP active
B. A la fin de la cascade de phosphorylation générée par la fixation de l'EGF sur son récepteur, MEK
phosphorylée entre dans le noyau pour activer la transcription de la cycline D – CDK 4/6
C. La cycline D – CDK4/6 phosphoryle la protéine du rétinoblastome, permettant le déclenchement
de la transcription de gènes indispensables à la réplication de l’ADN
D. Pour être activé, le complexe cycline B – CDK 1 doit être déphosphorylé sur sa thréonine 161 et sa
tyrosine 15
E. Si la réplication de l’ADN est incomplète, la phosphatase CDC25C est phosphorylée par Chk1 sur
sa sérine 216, ce qui l’empêche de rentrer dans le noyau pour activer le MPF

Question 32
Concernant la biologie du développement, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :

A. Lors de l’arrivée du spermatozoïde dans l’ovule, on a l'apparition d’un axe dorso-ventral avec une
rotation de 30° de la calotte animale
B. Le centre de nieuwkoop que l’on retrouve au niveau du pôle végétatif de l’embryon à un rôle
ventralisant
C. La différenciation en épiderme de la partie ventrale de l’embryon est expliquée par une séquestration
des protéines telles que Wnt
D. Pour la translocation de β-caténine dans le noyau il faut que Wnt se lie seulement à son récepteur
E. Le récepteur MDR1 pourrait jouer un rôle dans l’apoptose des cellules en les rendant plus enclin à
entrer en apoptose

Question 33
À présent, les chercheurs veulent voir l’effet que l’on pourrait observer sur l’embryon si l'on
ajoutait de l’ARNm FGF6 dans le milieu de culture des cellules C6C2. Concernant les résultats de
l’expérience, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :

A. On observerait une différenciation importante des cellules totipotentes en cellules musculaires


B. On observe une diminution du nombre de transporteurs MDR1
C. On observe une diminution de l’apoptose des cellules dans le milieu
D. Si on faisait un Northern Blot, on pourrait voir une augmentation des ARNm codant pour MyoD,
myog et myf5.
E. Si on faisait des observations microscopiques des cellules, on pourrait noter la vision de sortes de
fibres, qui au cours des jours s’allongeraient et qui acquerraient une organisation bien particulière

131
9
Association pour l’Accès Santé – Université Paris Cité
Année Universitaire 2022-2023

Examen Blanc PASS nº 3


2021-2022
UE 3 : Biologie cellulaire

Durée de l’épreuve : 1h30


A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE
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Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits car chaque
question comporte une ligne de droit au remords.
Seule l’utilisation du stylo à bille noir est autorisée pour cocher les grilles.

INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES
▪ Les questions sans réponse seront considérées comme nulles.
▪ Une grille QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve.
▪ Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies.
▪ Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe.
▪ Toute fraude ou tentative de fraude fera l'objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92-
657 du 13 juillet 1992). Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa
provenance constitue une fraude.
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▪ Aucun candidat n'est admis à quitter la salle d'examen avant la fin de l'épreuve.

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INFORMATIONS SUR L'ÉPREUVE


Le sujet contient 16 pages numérotées de 1 à 16 et comporte 33 questions.
Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet.

132
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EXERCICE Question 1
A partir de vos connaissances acquises en cours et de la figure 1, vous pouvez affirmer que :
Le Celecoxib est un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien focalisant l’attention des
oncologues ces dernières années. En effet, cette molécule pourrait avoir des effets potentiellement
suppresseurs de tumeur. Dans cette étude, l’équipe de recherche va essayer de prouver et d’identifier ses A. Une cellule non cancéreuse se divise uniquement sur ordre
mécanismes d’action sur un modèle de cellules tumorales de prostate prélevées sur des rats. VRAI- C’est mot pour mot du cours. Le cycle cellulaire est un phénomène hautement régulé,
Pour vérifier que ces cellules sont sensibles au traitement par Celecoxib, les chercheurs réalisent les cellules doivent donc attendre un signal pour entrer en phase G1 et se lancer sur le chemin
un dosage clonogénique afin de quantifier leur survie en fonction de la dose (10, 20, 40 µM) de de la division. Les cellules tumorales ont perdu cette propriété et se divisent de manière
Celecoxib utilisée (Figure 1A), puis une détection au bleu Trypan (colorant d’exclusion mettant en incontrôlée.
évidence les cellules mortes) est réalisée durant les 48h suivant le traitement (figure 1B). Le dosage B. Une cellule cancéreuse contient une concentration accrue de protéines proM apoptotiques
clonogénique correspond à une quantification du nombre de colonies. FAUX- Les cellules cancéreuses posent problème car elles prolifèrent de manière incontrôlée et sont
très peu sujettes à l’apoptose. Pour résumer, elles contiennent la plupart du temps une concentration
accrue de protéines ANTIDapoptotiques et/ou une diminution ou une mutation des protéines
proDapoptotiques.
C. La durée de la phase G2 du cycle cellulaire est constante pour une espèce donnée
FAUX- C’est la phase S qui est constante !!! C’est assez logique quand on considère une espèce :
elle a la même quantité d’ADN dans toutes ses cellules donc elle va mettre le même temps pour le
répliquer à chaque fois (environ 6h chez l’Homme). Les phases de “préparation” G1 et G2 sont
quant à elles variables selon le type de cellule de l’espèce que l’on étudie. La référence des durées
des phases données en cours est celle des cellules HeLa, il faut toutes les connaître mais celle de
la phase S est la plus importante.
D. La survie des cellules tumorales est inversement proportionnelle à la dose de traitement
utilisée
VRAI- On le perçoit assez facilement sur les graphiques présentés, la survie est représentée sur
le graphique B et on voit bien que pour 40 micromoles de Celecoxib les cellules sont moins
viables que pour 10 micromoles. Plus la dose augmente, plus la viabilité des cellules diminue.
Figure 1 - A : Dosage clonogénique de cellules tumorales de prostate de rat non traitées (Control) ou
E. Le traitement au Celecoxib provoque directement l’apoptose des cellules tumorales puisqu’on
traitées par des doses croissantes de Celecoxib. En ordonnée est indiqué le nombre de colonies, exprimé
constate que leur viabilité diminue par rapport au contrôle
en pourcentage par rapport au contrôle. B : Détermination de la viabilité cellulaire (par marquage des
FAUX- On ne peut pas dire ça tout de suite !!! La consigne comporte le verbe affirmer, donc on ne
cellules mortes au bleu Trypan) dans une colonie non traitée (Control) ou traitée par des doses
peut que valider les items dont on est totalement certain. On sait que les cellules meurent à cause
croissantes de Celecoxib, exprimée en pourcentage par rapport au contrôle.
du Celecoxib mais on ne sait pas si le traitement provoque leur mort directement ou non et si c’est
par apoptose ou autre. On pourrait aussi supposer que le Celecoxib tue les cellules en provoquant
Analyse de la figure 1 : une nécrose par exemple, ou qu’il bloque le cycle cellulaire.
A : Ce graphique nous permet de comprendre que le traitement au Celecoxib permet de
réduire le nombre de cellules tumorales à partir d’une dose légère de traitement (0,5 Réponses exactes : A et D
micromoles). Ainsi nous pouvons considérer le traitement efficace dans le contexte de
cette expérience. Pour rappel, le but d’un traitement anticancéreux est de diminuer la
viabilité des cellules.
B : Comme auDdessus, la figure ne nécessite pas un temps d’analyse très poussé, Les chercheurs veulent maintenant savoir si le traitement au Celecoxib interfère sur le déroulement du
nous vérifions juste que les données présentées sont en accord avec la figure d’à côté. On cycle cellulaire. lls réalisent une cytométrie en flux leur permettant d’identifier dans quelle phase du
voit bien que plus la dose de Celecoxib est élevée, plus les cellules ont une viabilité faible. cycle les cellules témoins ou traitées à des doses croissantes (10, 20, 40 µM) de Celecoxib se situent
Attention ici on étudie bien la viabilité des cellules et non pas la mort cellulaire. Encore une (figures 2 A1 à 2B4). Ils observent ensuite au microscope optique l’aspect des cellules exposées ou non
fois, le traitement est efficace (et cela dès la dose minimale). Le traitement est ainsi efficace au traitement (figures 2C1 à C4).
à la fois de manière doseDdépendante et tempsDdépendant.

Brouillon :
1) Quand la dose et le temps de traitement au Celecoxib augmente, le nombre de
cellules et de colonies diminue.

133
11
Figure 2 - A1 à A4 : Cytométrie en flux de cellules non traitées (Control DMSO) ou traitées avec des
doses croissantes de Celecoxib (10, 20, 40 µM) et quantification en pourcentage des cellules selon la
phase du cycle cellulaire dans laquelle elles se trouvent. B1 à B4 : Représentation sous forme de nuage Point méthode // Cytométrie en flux (ou CMF) :
de points des résultats de la cytométrie de flux effectuée à gauche, un point représente une cellule. C1 à Nous allons récapituler ensemble le principe de cette méthode d’étude très exploitée dans les exercices
C4 : Prises de vues de cellules tumorales de prostate de rats (exposées ou non au Celecoxib) effectuées portant sur le cycle cellulaire. Elle fonctionne en faisant défiler devant un faisceau laser un grand
au microscope optique après 48 heures d’incubation avec le traitement. nombre de particules, ce qui permet de les compter et les caractériser. C’est la lumière réémise
(ou fluorescence) qui permet de les classer selon des groupes différents. Ici, nous allons quantifier
la quantité d’ADN préalablement marqué que possède la cellule, chiffre clé qui nous permet de
savoir en quelle phase du cycle cellulaire nous nous situons. Comme vous le savez, la cellule passe
par une phase de réplication de l’ADN : pour une quantité équivalente à une unité arbitraire de 1,
nous sommes en G1 (la cellule n’a pas encore répliqué son ADN), pour une quantité intermédiaire
nous sommes en phase S (donc en pleine réplication), pour une quantité de 2 fois l’unité arbitraire
nous sommes en G2/M (la cellule ayant fini sa réplication, elle s’apprête à entamer la mitose).
Les pourcentages à côté de la figure aident à une lecture plus rapide mais il peut arriver que vous
n’ayez pas ce confort, on se reportera donc à la hauteur des pics pour lire la figure. Au passage, le
marquage de l’ADN se fait avec de l’iodure de propidium un agent intercalant de l’ADN.

Analyse de la figure 2 :
A1 : Les pourcentages (à peu près 25D30D20) indiquent une répartition des cellules à peu près
homogène, on estime donc que les cellules non traitées sont en train de proliférer. Les 25% restant
correspondent aux cellules aux extrémités du graphique. Avant le premier pic G1, il s’agit des
cellules ayant moins de 1 unité d’ADN, donc en apoptose et/ou en nécrose. Après le pic G2/M, il
s’agit des cellules ayant plus de 2 unités d’ADN, donc des cellules aneuploïdes (nombre de
chromosomes anormales) cancéreuses.
A2, A3, A4 : Le taux de cellules en G1 a augmenté (il va même jusqu’à 60% pour les cellules ayant
subi un traitement à la plus haute dose), cela nous suggère (en s’appuyant sur le cours) que la cellule
est en train de bloquer son cycle cellulaire en G1 (1er point de contrôle) car elle a repéré une
anomalie dans l’ADN l’empêchant de répliquer son matériel génétique.
B1, B2, B3, B4 : Les graphiques ne sont pas aussi utiles dans l’analyse que la colonne de gauche,
ne perdez pas de temps sur des figures qui vous semblent plus abstraites et qui apportent la même
information.
C1 : Sur cette vue au microscope, on distingue un ilot de cellules avec une membrane plasmique
bien délimitée, c’est la vue contrôle.
C2 : La prise de vue est un peu floue, donc on ne peut pas bien distinguer les effets du traitement,
on passe donc aux figures en dessous pour plus d’infos.
C3, C4 : C’est beaucoup plus flagrant sur la dernière mais on voit bien que les cellules sont en
effectif beaucoup moins important et que les membranes sont moins bien délimitées. La
morphologie des cellules est donc perturbée par le traitement et leur survie est amoindrie
puisqu’elles sont beaucoup moins nombreuses que sur le contrôle.

Brouillon :
Quand la dose et le temps de traitement au Celecoxib augmente, le nombre de cellules et de
colonies diminue.
Le Celecoxib bloque les cellules en phase G1 et modifie la morphologie des cellules.

Question 2
A partir des informations acquises en cours et de la figure 2, vous pouvez affirmer que :

A. L’intensité de fluorescence mesurée au cours d’une expérience de cytométrie en flux est


proportionnelle à la quantité d’ARNm de la cellule
FAUX- Petit test pour vérifier que tu es au point sur les techniques d’études, reprenons ensemble
le principe (dans ce casDlà c’est pas la peine d’apprendre par cœur si tu comprends pas). Lis bien

134
12
le point méthode, la cytométrie en flux mesure la quantité d’ADN de la cellule pour qu’on puisse
identifier à quel stade du cycle cellulaire on se trouve, rien à voir avec l’ARNm.
B. Nous ne pouvons pas savoir avec cette figure si le Celecoxib agit sur l’état de prolifération des
cellules cancéreuses
FAUX- Ohh que si, on le voit carrément dans la cytométrie de flux en bas à gauche, les cellules sont
bloquées en masse au stade G1, elles ne vont plus jusqu’à la mitose puisqu’un point de contrôle a
été activé. Elles vont donc bien moins se multiplier comme nous le montrait la figure C1
C. Le nombre de cellules aux stades G2/mitose diminue lors du traitement au Celecoxib
VRAI- Même pas besoin de se référer à la courbe, on peut regarder les pourcentages indiqués
à côté. Les cellules en G2/mitose dans la colonie contrôle représentent 19% contre 10% suite
à un traitement dosé à 40 micromoles, donc leur nombre diminue bien.
D. Le Celecoxib semble activer le premier point de contrôle du cycle cellulaire
VRAI- Oui ! On constate que les cellules sont retenues en phase G1, et on sait qu’il existe trois
points de contrôle dans le cycle cellulaire : en fin de G1 (cassures de l’ADN), en fin de G2
(réplication incomplète, cassure ADN, mauvaise constitution des futurs fuseaux mitotiques)
et entre la métaphase et l’anaphase (anomalie du fuseau mitotique). C’est un bon indicateur
de fonctionnement de notre traitement puisque la prolifération des cellules peut être
recontrôlée.
E. Le Celecoxib n’impacte pas l’aspect morphologique des cellules tumorales
FAUX- On voit bien que les cellules de la figure C4 n’ont clairement pas la même tête que les
cellules contrôle, leur forme est moins régulière.

Réponses exactes : C et D

Les chercheurs continuent d’approfondir leur travail d’observation des cellules traitées au
Celecoxib pendant 48h ou non en marquant les colonies au DAPI (figures 3A1 et 3A2) et en quantifiant
leur taux d’apoptose (figure 3A3). Ils marquent ensuite une autre colonie de cellules non perméabilisées
(avec ou sans traitement de 48h au Celecoxib) à l’Annexine V (figures 3B1 et 3B2) et quantifient le
taux de cellules positives au marquage (figure 3B3).
Figure 3 - A1 : Cellules non traitées (Control DMSO) ou A2 : traitées 48h au Celecoxib analysées par
marquage au DAPI. Les flèches indiquent une déstabilisation de l’enveloppe nucléaire. A3 :
Quantification du niveau d’apoptose des cellules dans les cultures étudiées. B1 : Cellules non
perméabilisées non traitées (Control DMSO) ou B2 : traitées 48h au Celecoxib analysées par marquage
à l’Annexine V. B3 : Quantification du nombre de cellules positives au marquage à l’annexine V.

Analyse de la figure 3 :
A1 : RappelonsDnous que le DAPI est un marqueur du noyau (intercalant de l’ADN), donc nous
pouvons voir les noyaux des cellules tumorales de références étudiées dans cet exercice. Ici, ils
sont nombreux et non déstabilisés.
A2 : Les noyaux des cellules traitées au Celecoxib sont ici moins nombreux, indice de la diminution
de la survie des cellules suite au traitement. On voit aussi une flèche qui, comme nous le dit la
légende, indique une déstabilisation de l’enveloppe nucléaire. En effet, on voit un petit pâté comme
si les noyaux s’étaient agglomérés. Ce n’est pas un super signe de viabilité, mais par contre c’est
un bon signe pour le fonctionnement du traitement anticancéreux…
A3 et B3 : On va analyser les deux graphiques ensemble, leurs résultats sont similaires : le
traitement provoque l’apoptose de manière doseDdépendante. Attention cependant à la petite
différence d’échelle en ordonnée entre les deux figures. Ainsi, dans la deuxième colonie, c’est le taux
de marquage par l’annexine V qui est étudié. Les cellules n’ayant pas été perméabilisées, le
marquage ne se fait que sur les cellules présentant une externalisation de la phosphatidylsérine, qui
correspondent aux cellules en apoptose.
B1 : L’Annexine V est un marqueur précoce de l’apoptose, qui permet de voir les cellules ayant
externalisé la phosphatidylsérine. Dans la figure contrôle, on voit que les cellules ne sont pas super
nombreuses à être en apoptose, logique puisque les cellules cancéreuses ont une survie accrue.

135
13
B2 : Les cellules traitées au Celecoxib sont beaucoup plus nombreuses à être en apoptose. C’est en
accord avec les graphiques et encore un signe supplémentaire du fonctionnement de notre
traitement. On retrouve ici aussi une déstabilisation de l’enveloppe nucléaire des cellules.

Brouillon :
Quand la dose et le temps de traitement au Celecoxib augmente, le nombre de cellules et de
colonies diminue.
Le Celecoxib bloque les cellules en phase G1 et modifie la morphologie des cellules.
Le Celecoxib provoque l’apoptose des cellules et la déstabilisation de l’enveloppe nucléaire

Question 3
A partir des informations acquises en cours et de la figure 3, vous pouvez dire que :

A. La membrane cytoplasmique des cellules cancéreuses est déstabilisée par le traitement


FAUX- Piège vicieux mais il faut être attentif, on marque les cellules au DAPI, soit un marqueur
du noyau donc on ne voit sur cette figure que les noyaux. La flèche nous indique donc une
déstabilisation de l’enveloppe nucléaire, la membrane plasmique sera peutDêtre déstabilisée
elle aussi mais on ne peut pas le savoir seulement avec cette figure.
B. L’Annexin-V est un marqueur précoce de l’apoptose
VRAI- Petit clin d’œil au chapitre de l’apoptose, connaissez bien vos marqueurs, ils ne sont pas
toujours explicités dans la légende, surtout si ce sont de grands classiques comme celui-ci.
C. Le Celecoxib dosé à 20 micromoles va entraîner un taux d’apoptose différent dans les expériences
présentées dans la figure 3A3 et 3B3
FAUX- Checkez bien vos légendes, l’ordonnée n’est pas la même entre les deux figures mais quand
on lit correctement les deux graphiques, on remarque que le niveau d’apoptose est d’environ 20%
dans les deux cas.
D. Constater un plus grand nombre de cellules positives à l’Annexin-V quand elles sont traitées par le
Celecoxib est un mauvais signe pour l’efficacité du traitement
FAUX- Cela ne veut pas dire qu’elles sont plus nombreuses mais au contraire qu’elles sont en train de
se suicider puisque c’est un marqueur de l’apoptose. Donc c’est plutôt positif quand on sait que le Figure 4 - Observation par microscopie à fluorescence des cellules témoins (A) ou traitées au Celecoxib
but du traitement est de réduire le nombre de cellules. (B) 48h après l’incorporation du BrdU. Des anticorps dirigés contre le BrdU ont été utilisés pour la
E. Le cytotoxicité du Celecoxib est dose-dépendante révélation. (C) Quantification graphique du nombre de cellules positives au BrdU 48h après le début du
VRAI- C’est ce qu’on peut voir à partir des 2 graphes : plus la dose de celecoxib augmente, traitement selon les doses de Celecoxib reçues. (D) Western Blot de l’expression de la protéine du
plus le pourcentage d’apoptose et donc de mort cellulaire augmente. Rétinoblastome phosphorylée (pRb) ou non (Rb) chez des cellules non traitées ou traitées avec des doses
croissantes de Celecoxib.
Réponses exactes : B et E
Analyse de la figure 4 :
Les scientifiques réalisent une autre série de tests pour mieux étudier le rôle du Celecoxib. Ils A : Cette figure peut sans doute vous paraitre un peu plus inédite qu’un WB mais promis elle n’est
incorporent alors du BrdU, un agent intercalant de l’ADN, dans les cellules puis traitent un même pas d’une grande difficulté à analyser. On a utilisé ici un agent intercalant de l’ADN, le BrdU. En
nombre de ces cellules pendant 48h au Celecoxib ou au DMSO contrôle (figures 4A et 4B). Après gros, on va placer dans l’environnement des cellules, des nucléotides marqués (BrdU) dans
rinçage, ils quantifient graphiquement le nombre de cellules positives au BrdU (figure 4C). Dans la lesquels les cellules vont piocher quand elles vont répliquer leur matériel cellulaire. Puis on utilise
foulée, ils évaluent à l’aide d’un Western Blot la quantité de protéine du Rétinoblastome dans les cellules des anticorps qui viennent se fixer au BrdU et qui permettent de le visualiser. Ainsi, si la cellule est
traitées ou non (figure 4D). fluorescente c’est qu’elle s’est divisée puisqu’elle a incorporé du matériel génétique marqué. Ici,
on voit beaucoup de cellules fluorescentes donc on peut en déduire que les cellules ont une forte
activité de reproduction. Aka la vie des cellules cancéreuse.
B : Même principe que ciDdessus, mais on voit un peu moins de cellules marquées. Puisque ce n’est
pas très flagrant on va se reporter au graphique parce que ce n’est pas la peine de passer trop de
temps sur ce type de figure quand on a un graphique rapide à lire sous la main. C : Nous voyons sur
ce graphique que l’activité de multiplication cellulaire est freinée par le traitement au Celecoxib,
tout comme les figures précédentes nous le montrent depuis le début de cet exercice. Le traitement
fonctionne : en plus de provoquer l’apoptose des cellules, il inhibe la synthèse = réplication
d’ADN.
D : Ici, on commence par jeter un coup d’œil rapide au contrôle de charge (Actin) qui est ok.

136
14
Ensuite, on voit que le traitement au Celecoxib entraine une augmentation de la quantité de
protéine Rb. En conditions basales, cette protéine est fixée sur le promoteur de gènes impliqués
dans la phase S et réprime leur transcription. Puis en fin de phase G1, elle est inactivée par
phosphorylation, ce qui permet à la cellule d’entrer en phase S. Ici, l’augmentation de la quantité
de protéine Rb non phosphorylée lors de l’ajout de Celecoxib montre que celuiDci bloque le cycle
cellulaire en phase G1.

Brouillon :
Quand la dose et le temps de traitement au Celecoxib augmente, le nombre de cellules et de
colonies diminue.
Le Celecoxib bloque les cellules en phase G1 et modifie la morphologie des cellules.
Le Celecoxib provoque l’apoptose des cellules et la déstabilisation de l’enveloppe nucléaire.
Le Celecoxib empêche la division cellulaire, bloque le cycle cellulaire en phase G1 et entraîne
une augmentation de la quantité de protéine du rétinoblastome.

Question 4
A partir des informations acquises en cours et de la figure 4, vous pouvez suggérer que :

A. Les cellules qui ont incorporé du BrdU sont en train de proliférer


VRAI- Comme expliqué dans l’analyse de la figure, cette molécule est l’équivalent d’un
nucléotide classique marqué. Si la cellule l’a utilisé, c’est qu’elle est passée par une phase de
réplication de son matériel génétique, donc qu’elle prolifère. Figure 5- (A) Western Blot utilisant des anticorps dirigés contre la cycline D1, la cycline E, p27
(protéine inhibitrice du complexe cycline-cdk), p21 ou l’actine, réalisé sur des cellules non traitées ou
B. Le Celecoxib agit sur l’étape de condensation de la chromatine des cellules tumorales
traitées 48h par les doses de Celecoxib indiquées. (B) RT-PCR réalisée en condition témoin (-) ou après
FAUX- Rien à voir, ici on empêche la réplication en empêchant l’entrée des cellules en phase S. La
traitement des cellules au Celecoxib (+). L’expression de COX-2 (une protéine inflammatoire), NF-kB
condensation de la chromatine a lieu quant à elle pendant la prophase de la mitose, c’estDàDdire bien
plus tard. (une protéine impliquée dans la réponse au stress cellulaire et associée aux facteurs anti-apoptotiques),
PPAR-γ (un facteur de prolifération de certains organites), la caspase-3 et Apaf-1 est visualisée.
C. Le Celecoxib semble ralentir le cycle cellulaire des cellules tumorales étudiées
VRAI- On constate que pour la même durée d’incubation avec BrdU, les cellules avec traitement
au Celecoxib ont incorporé moins de BrdU. Donc pendant le même laps de temps que les Analyse de la figure 5 :
cellules cancéreuses témoins, elles vont moins se répliquer puisque les nucléotides marqués A : Le contrôle est ok puisqu’on voit que le niveau d’actine est identique pour toutes les conditions
(BrdU) seront moins intégrés. Cette donnée nous confirme donc un ralentissement de d’expérience. Le niveau de cycline D1 diminue de façon doseDdépendante avec l’ajout de Celecoxib
l’avancement du cycle si les cellules sont bloquées avant la réplication de l’ADN (phase S). On tandis que le niveau de cycline E reste stable. En revanche, le niveau de p21 et p27 augmente ce qui
avait également obtenu le même résultat avec les données de la cytométrie en flux. entraine une inhibition des protéines cdk (d’après la légende et votre cours). Cela est cohérent
D. Le traitement au Celecoxib stimule de manière dose dépendante l’expression de Rb avec la diminution du niveau des cyclines puisque ces dernières activent les cdk. Cependant, seule
VRAI- On ne sait pas si le Celecoxib « stimule » l’expression ou ralentit la dégradation du la cycline D1 diminue car le cycle cellulaire est bloqué en phase G1 comme vu précédemment. De
Rb, on voit juste que son expression protéique est augmentée. Cependant, la formulation sous plus, la protéine p21 a été abordée en cours pour ses propriétés de blocage du cycle cellulaire lors
forme d’hypothèse permet de valider l’item. de la transition G1/S et l’activation de la réparation de l’ADN. On peut donc dire que le premier point
E. Le phosphorylation de Rb est augmentée par le traitement au Celecoxib de contrôle du cycle cellulaire est activé par le traitement.
FAUX – Dans la figure 4B, on voit que l’ajout Celecoxib n’a pas d’impact sur le niveau de Rb B : Ici, nous allons étudier les niveaux d’ARN puisque l’on fait une RTDPCR (méthode de
phosphorylée. Il n’y a ni d’augmentation, ni de diminution. biochimie). GAPDH est le contrôle et il est constant donc ok. Ensuite, on va particulièrement
s’intéresser au fait que la caspase 3 et Apaf 1 aient vu leur transcription accrue sous traitement,
Réponses exactes : A, C et D tandis que le facteur antiDapoptotique NFDkB a vu la sienne baisser = Apoptose encore une fois.
Cette fois, on peut même conclure que Celecoxib agit indirectement ou directement sur la transcription
Maintenant que les scientifiques commencent à avoir identifié les effets du traitement au des gènes régulateurs de l’apoptose puisque les taux d’ARNm sont modifiés. Enfin, on note que la
Celecoxib sur les cellules cancéreuses, ils veulent connaître plus en détail ses effets sur les protéines quantité du marqueur de l’inflammation COXD2 diminue avec le traitement.
régulatrices du cycle cellulaire. Ils réalisent un Western Blot ciblant plusieurs protéines majeures de la
régulation du cycle cellulaire en fonction de la dose de Celecoxib (figure 5A). Ensuite, ils effectuent Brouillon :
une RT-PCR se concentrant sur d’autres acteurs du cycle cellulaire (figure 5B). Quand la dose et le temps de traitement au Celecoxib augmente, le nombre de cellules et de
colonies diminue.
Le Celecoxib bloque les cellules en phase G1 et modifie la morphologie des cellules.
Le Celecoxib provoque l’apoptose des cellules et la déstabilisation de l’enveloppe nucléaire.
Le Celecoxib empêche la division cellulaire, bloque le cycle cellulaire en phase G1 et entraîne

137
15
une augmentation de la quantité de protéine du rétinoblastome. quant à elle présente une expression stable, ce qui est en accord avec nos conclusions. Les
Le Celecoxib diminue la quantité de cycline D1 (pas de passage des cellules en phase S) et cellules étant bloquées en phase G1, il n’y a pas de transcription des gènes de la phase S, dont
augmente la quantité de p21 et p27 (activation du premier point de contrôle). celui de la cycline E.
Le Celecoxib entraine l’augmentation de la transcription de gènes proDapoptotiques (Apaf 1 et C. Certaines protéines étudiées sur le Western Blot ont pu être adressées au protéasome
Caspase 3) et la diminution de la transcription de gènes antiDapoptotiques (NFDkB), donc il VRAI- La consigne indique “suggère” donc nous sommes libres de faire des hypothèses.
entraine l’apoptose. Il provoque une diminution de la quantité d’ARNm COXD2 donc diminue CelleFci est plausible car la concentration de cycline D1 diminuant on peut penser qu’elle a
l’inflammation. été dégradée. On pouvait aussi supposer que ce sont les transcrits qui sont dégradés, ou que
la transcription du gène diminue. Ce sont trois hypothèses plausibles.
Question 5 D. Suite à un traitement par le Celecoxib, on observe une diminution de la quantité des protéines COX-
A partir de vos connaissances acquises en cours, vous pouvez affirmer que : 2 et NF-kB, allant dans le sens d’une bonne efficacité de la molécule en tant qu’anti-cancéreux
FAUX- Oh non non non, ne vous laissez pas perdre par la longueur de l’item. La figure est une RTDPCR,
A. Le complexe cycline D-cdk 4/6 déclenche l’entrée en mitose de la cellule donc on analyse de l’ARNm, c’est aussi simple que ça lisez juste les items attentivement, cela serait
FAUX- C’est le complexe cycline BDcdk1 qui a ce rôle. Le complexe cycline DDcdk 4/6 contrôle quant tellement bête que vous perdiez des points à cause de pièges comme ça :(.
à lui la phase G1 (petit mémo pour ne pas paniquer en épreuve : Danser Encore Avec Bernard, il E. Celecoxib possède des propriétés anti-inflammatoires
donne l’ordre d’intervention des kinases au cours du cycle cellulaire, la mitose arrivant après G1, VRAI – Sur la RTFPCR, on voit que le Celecoxib diminue le niveau de l’ARNm de COXF2
S et G2). qui est inflammatoire. Donc on peut suggérer que celecoxib est antiF inflammatoire. De plus,
B. Trois types de microtubules interviennent au cours de la mitose si vous avez bien lu l’intro c’est la première phrase de cette dernière.
VRAI- Peu étudié dans cet exercice, ce sont des indispensables à connaître. On observe les
microtubules astraux (attachent le fuseau mitotique à la membrane plasmique), les Réponses exactes : A, B, C et E
microtubules kinétochoriens (permettant le mouvement des chromosomes) et les
microtubules polaires (cage protectrice autour de la plaque métaphasique). L’équipe de recherche décide de focaliser son attention sur COX-2. Ils analysent des biopsies
C. En cas d’inefficacité de la réparation de l’ADN médiée par p53, la protéine p21 induit la de tissus de prostate de rats contenant des cellules saines et cancéreuses (figure 6A). Ils utilisent des
transcription de gènes pro-apoptotiques tels que BAX anticorps couplés à des fluorochromes et dirigés contre COX-2 pour repérer la protéine COX-2 dans des
FAUX- Petit piège d’inversion de p21 et p53… On rappelle au passage que p53 agit comme un tissus cancéreux (figure 6B). De la même manière, ils réalisent une immunofluorescence sur des cellules
régulateur transcriptionnel sur WAF1, le gène codant la protéine p21 et que celleDci bloque le préalablement traitées au Celecoxib ou au DMSO (figure 6C). Enfin, il traitent la tumeur avec
cycle cellulaire en inhibant les complexes cyclineDcdk. différentes doses de Celecoxib et réalisent un Western Blot avec des anticorps dirigés contre COX-1,
D. Les cdk activent les cyclines une enzyme impliquée dans de nombreux mécanismes, et COX-2 (figure 6D).
FAUX D Sorry, retenez bien que les cdk sont des kinases dépendantes des cyclines, donc c’est
dans l’ordre inverse que le complexe fonctionne.
E. En cas de stress génotoxique, MDM2 phosphoryle ATM, une ubiquitine ligase et p53, entraînant
ainsi la translocation de p53 dans le noyau
FAUX – Attention aux items à rallonge ! Ce n’est pas MDM2 qui phosphoryle mais ATM ! En
T
effet, ATM phosphoryle MDM2, une ubiquitine et p53. Cela entraîne un arrêt de la dégradation
de p53 par le protéasome. p53 entre alors dans le noyau et active la transcription de gène
proDapoptotique.

Réponse exacte : B

Question 6
A partir des informations acquises en cours et de la figure 5, vous pouvez suggérer que :

A. Les protéines inhibitrices des cdk voient leur expression augmenter par le traitement au
Celecoxib
VRAI- C’est exactement ce que l’on voit dans le Western Blot. Ces protéines correspondent
à p21 et à p27.
B. Le Celecoxib a la propriété de bloquer le cycle cellulaire des cellules tumorales de la
lignée étudiée en phase G1
VRAI- En effet, c’est ce que l’on constate depuis le début de l’exercice. Nous venons de voir
que les cdk sont inhibées donc incapables de former un complexe actif avec les cyclines. On
sait de plus que quand la cycline D1 (dont la baisse de l’expression est clairement visible sur
le graphique) est à une concentration trop faible dans la cellule, le cycle ne peut plus Figure 6 - (A) Section de tissu de prostate de rat colorée à l’hémalun éosine et observée au microscope,
progresser = blocage du cycle en G1. On a vu avec la cytométrie de flux que les cellules étaient les tissus normaux sont indiqués par un N et les tissus tumoraux par un T. (B) Immunofluorescence
particulièrement retenues au premier point de contrôle du cycle, donc en G1. La cycline E utilisant des anticorps couplés à des fluorochromes dirigés contre COX- 2 dans la même section du tissu

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16
que celle présentée en A. (C) Immunofluorescence utilisant des anticorps couplés à des fluorochromes FAUX- On peut supposer que COXD2 est un proDoncogène puisque la baisse de la survie des cellules
dirigés contre COX-2 dans une tumeur de prostate de rat traitée au DMSO ou au Celecoxib. (D) Western tumorales (étudiée en début d’exercice, suggérant que Celecoxib est un suppresseur de tumeur
Blot de COX-1 et COX-2 réalisé sur des cellules tumorales de prostate de rat sans ou avec traitement efficace) est corrélée à la diminution de son expression (ce que l’on vient de constater).
par doses croissantes de Celecoxib. E. Celecoxib interagit avec COX-2 afin de diminuer son expression
FAUX- Toujours les mêmes pièges ! Une Immunofluorescence ne donne aucune info sur les
Analyse de la figure 6 : interactions !! Seule une IP ou CoDIP le permet :))).
A : Figure sur laquelle on passe juste quelques secondes pour repérer le tissu normal et tumoral
afin de servir de repère pour les autres analyses. Réponses exactes : A et B
B : Là, ça devient plus intéressant, on remarque une coDlocalisation entre COXD2 et les tissus
tumoraux, car la fluorescence y est élevée. On remarque de grosses bulles noires au niveau des Question 8
tissus normaux, nous suggérant une absence de fluorescence donc une expression quasi absente de A partir de vos connaissances de cours et l’ensemble des figures étudiées jusqu’à présent, vous
COXD2 dans les tissus sains. On suppose donc que COXD2 a un lien avec l’oncogenèse. pouvez suggérer que :
C : Lorsque l’on traite au Celecoxib (que l’on connaît bien maintenant pour ses propriétés antiD
oncotiques sur cette lignée), on remarque que l’expression de COXD2 diminue. En effet, A. Le traitement par le Celecoxib entraîne une augmentation de l’apoptose en augmentant
l’intensité de la fluorescence diminue entre la condition DMSO (= contrôle) et Celecoxib. Le rôle les niveaux d’expression de la caspase 3 et d’APAFF1
de COXD2 dans l'oncogenèse est confirmé et le traitement régule son expression.
VRAI- Suite au traitement, on constate une augmentation de l’expression et la transcription de
D : Le niveau d’actine est ok (on vérifie toujours les témoins de charge first). On remarque que COXD1
ces protéines proFapoptotiques dans la figure 5. Cette conclusion est appuyée par l’analyse de
n’est que peu impactée par le traitement alors que COXD2 l’est beaucoup plus. Sa quantité baisse de
la figure 3 confirmant que les lignées traitées par Celecoxib sont plus positives à l’apoptose que
manière doseDdépendante avec l’ajout de Celecoxib. C’est la confirmation de ce qu’on avait déduit
de la figure C les cellules tumorales non traitées.
B. Le Celecoxib n’est pas une piste thérapeutique envisageable car il provoque l’entrée en apoptose
Brouillon : des cellules
1) Quand la dose et le temps de traitement au Celecoxib augmente, le nombre de cellules et de FAUX- Cette question repose sur des notions de logique. Les cellules cancéreuses se multiplient
colonies diminue. sans que l’on puisse les contrôler et entraînent une déstabilisation de l’organisme. Le but est donc
2) Le Celecoxib bloque les cellules en phase G1 et modifie la morphologie des cellules. d’essayer de les tuer pour rétablir une population cellulaire saine. Les traitements actuels
3) Le Celecoxib provoque l’apoptose des cellules et la déstabilisation de l’enveloppe nucléaire. deviennent de plus en plus précis pour proposer une mort cellulaire ne concernant que les cellules
4) Le Celecoxib empêche la division cellulaire, bloque le cycle cellulaire en phase G1 et cancéreuses, et ont de moins en moins d’effet sur les cellules saines environnantes qui peuvent être
entraîne une augmentation de la quantité de protéine du rétinoblastome. impactées par des traitements plus globaux comme la chimiothérapie. Le Celecoxib provoquant la
5) Le Celecoxib diminue la quantité de cycline D1 (pas de passage des cellules en phase S) et mort cellulaire, il pourrait être utilisé comme piste thérapeutique antiD cancer. Néanmoins, d’autres
augmente la quantité de p21 et p27 (activation du premier point de contrôle). tests sont à réaliser notamment pour s’assurer que ce traitement n’est pas trop toxique pour les
6) Le Celecoxib entraine l’augmentation de la transcription de gènes proDapoptotiques (Apaf 1 et cellules saines.
Caspase 3) et la diminution de la transcription de gènes antiD apoptotiques (NFDkB), donc il C. Le Celecoxib empêche la synthèse d’ADN des cellules tumorales, ce qui a un effet sur leur
entraine l’apoptose. Il provoque une diminution de la quantité d’ARNm COXD2 donc diminue prolifération
l’inflammation. VRAI- Cet item peut sembler un peu abstrait à interpréter mais il représente la grosse
7) COXD2 est présent dans les cellules tumorales mais très peu dans le tissu sain. L’ajout de synthèse de l’exercice jusqu’ici. On sait d’après la figure 2 que les cellules sont bloquées en
Celecoxib diminue sa quantité dans les cellules tumorales. COXD2 semble donc jouer un rôle G1, au premier point de contrôle. On sait d’après le cours que celuiFci se situe juste avant la
dans l’oncogenèse. Le Celecoxib a peu d’effet sur COXD1. phase de réplication (= synthèse d’ADN). Donc en arrêtant ou ralentissant le cycle cellulaire,
on empêche la cellule de proliférer. Cette stratégie est complémentaire à la stimulation de
Question 7 l’apoptose dans notre cas.
A partir des informations acquises en cours et de la figure 6, vous pouvez affirmer que : D. Le Celecoxib semble être une bonne piste thérapeutique dans le traitement des cellules
cancéreuses de prostate de rats en stimulant p21 et en inhibant COXF2
A. Les tissus sains ne semblent pas exprimer COX-2 VRAI- L’efficacité du traitement est prouvée depuis le début de l’exercice mais on comprend
VRAI- Les cellules normales (N) ne sont pas du tout fluorescentes sur la figure 6B (grosses dans les figures suivantes par quels mécanismes cette molécule agit. L’augmentation de
bulles noires en bas à droite). On conclut donc à l’absence de COXF2 dans ces régions. l’expression de p21 est prouvée en figure 5 et la diminution de COXF2 est identifiée en 6.
B. Le Celecoxib agit comme un suppresseur de COX-2 dans les tissus tumoraux E. Le Celecoxib, étant un anti-inflammatoire, inhibe de ce fait l’apoptose des cellules qui est un
VRAI- C’est exactement ce que l’on voit dans l’immunofluorescence et c’est confirmé sur le processus inflammatoire
WB. FAUX- L’apoptose n’est pas un processus inflammatoire. C’est la nécrose qu’il l’est !
C. COX-1 ne possède aucun rôle dans l’oncogenèse Réponses exactes : A, C et D
FAUX- C’est ce que l’on pourrait penser au premier abord car on constate que Celecoxib n’a que
peu d’effet sur cette protéine dont la concentration semble rester globalement constante.
Cependant, dans le Western Blot, toutes les cellules étudiées sont tumorales et on a aucun contrôle
sain (on a juste un contrôle avec ou sans traitement). On ne peut donc pas “affirmer” cette
information (comme le demande la consigne de la question)…
D. Suite à ces analyses, COX-2 pourrait être identifié comme un anti-oncogène

139
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inhibiteurs sélectifs de l’EGFR. Pour commencer, ils quantifient la survie de différentes cultures
cellulaires exposées séparément aux 3 traitements (figures 7A à C).
Question 9 Figure 7 - Taux de survie de différentes lignées cellulaires (Tu177, Tu212, 212LN, 686LN et 886LN)
A partir de vos connaissances de cours et l’ensemble des résultats, complétez le schéma suivant : exposées à des doses croissantes de AG1478 (A), de ZD1839 (B) et de Celecoxib (C).

A. 1 : Cycline D1 2 : Arrêt en G1 3 : Caspase 8 4 : 5: 6 : inhibition de la croissance


cellulaire
FAUX- Cf item B.
B. 1 : Cycline D1 2 : Arrêt en G1 3 : Apaf-1 4: 5: 6 : inhibition de la croissance
cellulaire
VRAI- 1 : (Fig 5), le traitement au Celecoxib provoque une diminution de la quantité de
Analyse de la figure 7 :
cycline D1. 2 (Fig 2), le traitement au Celecoxib provoque le blocage du cycle en G1. 3 :
D’après votre cours, lors de l’apoptose par voie intrinsèque, le cytochrome c entraine la A : Cette figure peut sembler assez simple d’emblée mais elle est riche en information. On
formation de l’apoptosome (cytochrome c, ATP, ApafF1 et proFcaspase 9). Le n°3 aurait remarque en effet que le traitement est globalement efficace sauf pour la lignée 886LN traitée par
été compatible avec chacune de ces molécules, avec l’apoptosome ou avec les caspases 10µM de AG1478 qui va atteindre un pourcentage de survie de 130% environ indiquant même une
effectrices de cette voie (3 et 7), mais en aucun cas avec la caspase 8 initiatrice de la voie multiplication. 686LN dans une moindre mesure est elle aussi résistante au traitement mais,
extrinsèque. 4 : (Fig 6), le Celecoxib diminue la quantité de COXF2. 5 : (Fig 5), le Celecoxib auDdelà de 30 micromoles plus aucune lignée n’est résistante.
augmente la quantité de p21. 6 : (ensemble des figures), le Celecoxib bloque la croissance B : Même méthode pour étudier ce graphique, on voit que 686LN est durablement résistante au
cellulaire en bloquant le cycle et en provoquant l’apoptose. traitement, tout comme 886LN. Néanmoins, à partir de 10 micromoles de traitement, elles perdent
C. 1 : Cycline D1 2 : Arrêt en G2 3 : Apaf-1 4 : 5: 6 : croissance cellulaire leur résistance. Attention aux échelles, les doses maximales utilisées ne sont pas identiques sur
tous les graphiques.
FAUX- Cf item B.
D. 1 : Cycline D1 2 : Arrêt en G2 3 : Caspase 8 4 : 5: 6 : inhibition de la croissance C : Ici, toutes les lignées sont impactées de la même manière par le Celecoxib dont le pouvoir
cellulaire anticancéreux est confirmé à partir de 25 micromoles.
FAUX- Cf item B.
E. 1 : Cycline E 2 : Arrêt en G1 3 : Caspase 8 4 : 5: 6 : inhibition de la Brouillon :
croissance cellulaire 1) Quand la dose et le temps de traitement au Celecoxib augmente, le nombre de cellules et de
colonies diminue.
FAUX- Cf item B.
2) Le Celecoxib bloque les cellules en phase G1 et modifie la morphologie des cellules.
Réponse exacte : B 3) Le Celecoxib provoque l’apoptose des cellules et la déstabilisation de l’enveloppe nucléaire.
4) Le Celecoxib empêche la division cellulaire, bloque le cycle cellulaire en phase G1 et
entraîne une augmentation de la quantité de protéine du rétinoblastome.
5) Le Celecoxib diminue la quantité de cycline D1 (pas de passage des cellules en phase S) et
augmente la quantité de p21 et p27 (activation du premier point de contrôle).
6) Le Celecoxib entraine l’augmentation de la transcription de gènes proDapoptotiques (Apaf 1 et
Les chercheurs se demandent si les effets du Celecoxib peuvent être exploités sur d’autres Caspase 3) et la diminution de la transcription de gènes antiD apoptotiques (NFDkB), donc il
modèles et décident de diriger leur étude sur une lignée cellulaire différente. Ils ont en effet remarqué entraine l’apoptose. Il provoque une diminution de la quantité d’ARNm COXD2 donc diminue
que EGFR et COX-2 contribuent au développement de cellules tumorales localisées sur la tête et le cou. l’inflammation.
Ils vont donc tester le Celecoxib et deux autres nouveaux traitements : AG1478 et ZD1839, des 7) COXD2 est présent dans les cellules tumorales mais très peu dans le tissu sain. L’ajout de

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Celecoxib diminue sa quantité dans les cellules. COXD2 semble donc jouer un rôle dans phase G1”. Les questions de cours sont fréquentes dans les exercices sur le cycle cellulaire
l’oncogenèse. Le Celecoxib a peu d’effet sur COXD1. alors apprenez bien. Petite précision : en aval = après, en amont= avant.
8) Tout comme le Celecoxib, AG1478 et ZD1839 diminuent la viabilité cellulaire. Les lignées
686LN et 886LN semblent plus résistantes que les autres lignées aux faibles doses de ces D. Une mutation du récepteur à l’EGF augmentant considérablement sa capacité
nouveaux traitements d’autophosphorylation peut aboutir à un cancer
VRAI- C’est exactement ça ! Ces récepteurs ne s’autoFphosphorylent qu’en cas de réception
Question 10 d’ordre de division, respectant la régulation du cycle cellulaire. Dans le cas d’un cancer, le
A partir des informations acquises en cours et de la figure 7, vous pouvez affirmer que : dérèglement du rythme du cycle cellulaire peut parfois provenir de là puisque ce récepteur
va inciter la cellule à trop se diviser et donc amener à la formation d’une tumeur par
A. La lignée cellulaire 886LN est résistante au traitement par Celecoxib croissance incontrôlée.
FAUX- C’est le traitement par AG1478 et ZD1839 qui, à doses faibles, ne semble pas induire la mort E. EGFR est situé dans le cytoplasme de la cellule
de cette lignée cellulaire. Par contre sous Celecoxib, toutes les cultures de cellules semblent être FAUX- Petit détail mais qui vaut la peine de lui consacrer un item. Le récepteur EGFR (EGF Receptor)
réactives de la même manière. est membranaire. En effet la cellule va recevoir son ordre de division de l’extérieur, vous pouviez
B. Pour une dose de 30 micromoles de AG1478, toutes les lignées cellulaires ont vu leur taux de répondre à cet item même sans être solide sur votre cours mais juste avec un peu de logique.
survie impacté
VRAI- Leur taux est compris entre 20 et 40%, ce qui veut dire qu’environ un tiers des cellules Réponses exactes : A et D
cancéreuses ont survécu au traitement, cette information est encourageante pour le
traitement.
C. Une dose de 10 micromoles de Celecoxib peut être estimée comme un bon dosage thérapeutique Les scientifiques remarquent par la suite que la lignée 686LN exprime plus que les autres la
pour l’ensemble des lignées cellulaires protéine COX-2. Ils décident alors d’analyser l’efficacité de différentes combinaisons de traitements sur
FAUX- On voit bien que tous les points sont groupés ensemble autour d’une ordonnée équivalente à cette lignée ainsi que sur la lignée Tu177 à l’aide d’un Western Blot ciblant des protéines importantes
100% de survie par rapport au contrôle. Les cellules ne sont pas sensibles au traitement à cette de la voie de signalisation EGFR (figure 8).
dose là puisqu’on veut que leur survie diminue.
D. La lignée 686LN a continué de se diviser après traitement avec des doses croissantes de
ZD1839
VRAI- C’est ce qu’on déduit du taux de presque 130% de survie pour une dose de 5
micromolaires par rapport au contrôle : la colonie de cellules a même continué de s’étendre
alors qu’elle était traitée. On considère donc ce traitement inefficace dans cette lignée là à cette
dose.
E. Le Celecoxib agit de manière dose dépendante sur la viabilité cellulaire
FAUX D Ce n’est pas le cas pour certaines lignées étudiées, comme par exemple pour ZD1839 pour
laquelle il n’y a pas de variation au niveau de la survie cellulaire entre 0 et 0,1 uM.

Réponses exactes : B et D

Question 11
D’après vos connaissances acquises en cours sur la voie EGFR et le cycle cellulaire, vous pouvez
affirmer que :

A. Le récepteur de l’EGF possède une activité enzymatique de type Tyrosine kinase


VRAI- Il faut bien différencier ce récepteur d’autres impliqués dans le cycle cellulaire ayant une
activité de type SérineFThréonine kinase.
B. L’ordre transmis via le récepteur de l’EGF permet l’arrêt du cycle cellulaire
FAUX- Au contraire, EGF = epidermal growth factor, c’est un facteur de croissance. Il donne
le coup de départ pour la division de la cellule. Je vous le rappelle une deuxième fois, une
cellule saine se divise uniquement sur ordre. Les ordres ne viennent pas forcément de la même
voie selon le type cellulaire mais ils sont tous responsables du même message d’initiation de la
division de la cellule selon un rythme adapté quand ils fonctionnent correctement. Ce sont les
points de contrôle du cycle cellulaire qui peuvent amener à un arrêt.
C. Dans cette voie de signalisation, MEK intervient en aval d’ERK
FAUX - Question pointilleuse je l’avoue mais je cite un extrait du cours : “ERK (kinase) qui est Figure 8 - (A) Western Blot de EGFR phosphorylée (p-EGFR) ou non (EGFR). (B) Western Blot d’ERK
phosphorylée par MEK entre dans le noyau et incite la synthèse de cycline D= entrée en phosphorylée (p-ERK) ou non (ERK). (C) Western blot d’Akt (inhibant l’apoptose sous sa forme

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phosphorylée) phosphorylée (p-Akt) ou non (Akt). Chaque western blot a été réalisé sur deux lignées Question 12
Tu177 et 686LN en fonction des traitements indiqués à gauche. A partir des informations acquises en cours et de la figure 8, vous pouvez suggérer que :

Analyse de la figure 8 : A. Traiter les cellules de la lignée Tu177 par du Celecoxib couplé à AG1478 semble efficace
A : Si vous connaissez bien vos voies, normalement tout s’est passé sans trop d’encombres devant cette VRAI- On voit que le récepteur membranaire EGFR phosphorylé (donc activé) voit sa
figure, sinon il faut que vous les revoyez. En gros pour résumer EGFR est un récepteur aux signaux présence diminuée sur le WB. C’est encourageant car on va moins stimuler les cellules à se
de croissance cellulaire qui s’active en s’autoDphosphorylant donc si on constate phosphorylation = diviser.
multiplication des cellules = cancer si non contrôlé. Ici, pour Tu177, on voit que le traitement pour B. Les traitements ne semblent pas fonctionner sur la lignée Tu177 car les bandes de EGFR sont toutes
lequel il y a le moins de pDEGFR est le celecoxib combiné à AG ou ZD. On considère donc que ce sont de la même épaisseur
les plus efficaces. Pour 686LN on estimera que c’est le ZD seul et l’AG seul qui ont le plus d’effet. FAUX- Ce n’est pas cette ligneDlà qui nous intéresse car elle concerne l’ensemble des
EGFR est globalement constant dans chacun des deux cas. récepteurs actifs ou non. Ici on se concentre sur la phosphorylation de cette protéine.
B : Petit point cours (le même que dans la correction de l’item de cours) : ERK qui est C. Les protéines Akt et p-Akt de la lignée cellulaire 686LN ne semblent réagir à aucune des
phosphorylée par MEK entre dans le noyau et provoque la synthèse de cycline D = entrée en phase combinaisons de traitements proposées
G1. Donc ici encore qui dit phosphorylation dit multiplication cellulaire. Là où on voit le moins de VRAI L Toutes les bandes sur le WB sont similaires au WB contrôle donc on ne peut pas
pDERK c’est quand on traite Tu177 avec le Celecoxib associé à AG. En revanche pour 686LN on vraiment supposer d’actions de la part des traitements.
voit relativement peu d’efficacité dans l’ensemble des combinaisons proposées. Pour le Celecoxib D. Les cellules de la lignée 686LN traitées par Celecoxib et ZD1389 combinés vont moins se multiplier
seul, rien d’étonnant par rapport à ce qui a été vu précédemment. Néanmoins, on a vu juste avant et être plus sujettes à l’apoptose
que l’AG ou le ZD seul provoquent une très forte diminution de pDEGFR. On peut donc supposer que FAUX- Pour cela nous aurons besoin d’analyser les trois WB différents qui ont été effectués. Dans
cette lignée présente une résistance au traitement en activant ERK (pDERK) d’une autre manière le premier (ciblant EGFR) on remarque que la phosphorylation de cette protéine a diminué par
que par la voie classique EGF/EGFR. rapport au contrôle, c’est une bonne chose car le récepteur du message de prolifération s’active
C : On cherche à diminuer les capacités antiDapoptotiques (énoncé) d’akt pour provoquer la mort moins. On peut penser que la multiplication de ces cellules ralentie. En revanche dans l’expérience
cellulaire. On cherche donc à diminuer pDAkt. On remarque que la combinaison Celecoxib suivante on constate que la phosphorylation d’ERK est identique à celle du témoin, signalant que
+ ZD (ou ZD seul) est la plus efficace pour Tu177 alors que pour 686LN aucun traitement ne le message de division cellulaire est quand même effectif malgré le traitement. On constate
produit une bande plus fine que celle du contrôle. C’est mauvais signe pour l’efficacité du exactement la même chose quand on analyse le WB de Akt, l’apoptose n’a absolument pas été
traitement, comme suggéré ciDdessus on peut supposer une potentielle résistance de cette augmentée puisque le niveau de phosphorylation de cette protéine est resté le même. On ne peut
lignée. donc pas valider cet item en entier.
E. La lignée cellulaire 686LN pourrait tirer sa résistance aux différents traitements par le fait
Brouillon : qu’elle active la phosphorylation de ERK par une voie différente de celle de EGFR
1. Quand la dose et le temps de traitement au Celecoxib augmente, le nombre de cellules et de VRAI- En effet, concernant la lignée cellulaire 686LN, on remarque sur le document A que
colonies diminue. les traitements ont bien un effet inhibiteur sur la phosphorylation de EGFR, ce qui aurait
2. Le Celecoxib bloque les cellules en phase G1 et modifie la morphologie des cellules. pour conséquence d’empêcher l’entrée dans le cycle cellulaire puisque la voie des EGF aboutit
3. Le Celecoxib provoque l’apoptose des cellules et la déstabilisation de l’enveloppe nucléaire. à la synthèse de Cycline D1. Or, on remarque également avec le document B, une inhibition
4. Le Celecoxib empêche la division cellulaire, bloque le cycle cellulaire en phase G1 et beaucoup moins importante de la phosphorylation de ERK (ayant un rôle dans la voie des
entraîne une augmentation de la quantité de protéine du rétinoblastome. EGF). On peut donc supposer que la phosphorylation de Erk dépend, au sein de cette ligné,
5. Le Celecoxib diminue la quantité de cycline D1 (pas de passage des cellules en phase S) et d’une autre voie.
augmente la quantité de p21 et p27 (activation du premier point de contrôle).
6. Le Celecoxib entraine l’augmentation de la transcription de gènes proDapoptotiques (Apaf 1 et Réponses exactes : A, C et E
Caspase 3) et la diminution de la transcription de gènes antiD apoptotiques (NFDkB), donc il
entraine l’apoptose. Il provoque une diminution de la quantité d’ARNm COXD2 donc diminue
l’inflammation. Question 13
7. COXD2 est présent dans les cellules tumorales mais très peu dans le tissu sain. L’ajout de A partir des informations acquises en cours et des données apportées par l’ensemble des figures
Celecoxib diminue sa quantité dans les cellules. COXD2 semble donc jouer un rôle dans de l’exercice, vous pouvez suggérer que :
l’oncogenèse. Le Celecoxib n’a pas d’effet sur COXD1.
8. Tout comme le Celecoxib, AG1478 et ZD1839 diminuent la viabilité cellulaire. Les lignées A. Le traitement par Celecoxib est une piste thérapeutique potentielle pour chacune des lignées étudiées
686LN et 886LN semblent plus résistantes que les autres lignées aux faibles doses de ces FAUX- Nous voyons bien en nous référant aux WB que les colonnes où les cellules ont été traitées
nouveaux traitements uniquement par Celecoxib montrent des traces d’une épaisseur similaire au contrôle dans la lignée
9. .Traitement le plus efficace sur Tu177 : Celecoxib +AG ou + ZD. 686LN. Le traitement n’a pas montré d’effet significatif dans ces casDlà. Bien qu’à de fortes doses,
10. Traitement le plus efficace sur 686LN : AG ou ZD seul. Néanmoins, malgré l’inactivation de il permette de diminuer la survie cellulaire comme le montre la figure 7, ce n’est pas le traitement
l’EGFR avec ces traitements, ces cellules parviennent à entrer en division en activant quand le plus intéressant. En effet, il est probable qu’à ces doses ils deviennent toxiques pour l’organisme.
même ERK. Aucun traitement n’a d’effet sur Akt.

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B. Les deux lignées cellulaires Tu177 et 686LN réagissent de façon similaire à la combinaison de Les questions suivantes sont indépendantes.
Celecoxib et ZD1839
FAUX- Cette question nécessite de se référer à une analyse globale de la figure BC8 mais n’est pas Question 14
très compliquée. On remarque en effet que la lignée Tu177 voit dans les trois expériences effectuées On procède à une analyse du cycle cellulaire de cellules inductibles pour H-RasV12 par cytométrie
une diminution d’activation des protéines stimulant la croissance cellulaire ou inhibant l’apoptose en flux. La figure représente la répartition des cellules en fonction de la quantité d'ADN après 72,
= bonne réceptivité au traitement. Cependant cela ne semble pas être le cas pour la lignée 686LN 96 ou 120 h d'induction de H-RasV12.
qui va (comme expliqué dans la correction de l’item D de la question précédente) réagir seulement Concernant cette cytométrie en flux, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
partiellement au traitement.
C. Le traitement par Celecoxib est aussi efficace sur les cellules tumorales localisées sur la tête et le
cou que sur celles de la prostate des rats
FAUX- Comme approfondi en item A, quand il n’est pas associé à AG1478 ou ZD1839 on ne remarque
que peu d’efficacité de la part de Celecoxib pour stopper la prolifération des cellules tumorales de
la tête et du cou alors que ce traitement semblait très prometteur sur les cellules tumorales issues
de prostates de rats en début d’exercice.
D. L’association de AG1478 et ZD1839 est plus favorable que le Celecoxib seul
FAUX- On ne peut tirer de telles conclusions des expériences réalisées. Cela dépend de plusieurs
facteurs comme le type de tumeur (celle de la prostate ou celle du cou/tête), et la lignée cellulaire
tumorale (par ex 686LN ou Tu177).
E. Les scientifiques ont pu exercer un regard critique sur le Celecoxib au cours des expériences
en décelant une potentielle résistance à ce traitement, pourtant très prometteur sur d’autres
types de tumeurs
VRAI- C’est exactement le cheminement de réflexion auquel cet exercice visait à vous faire
aboutir. On observe au début de résultats très encourageants pour ce traitement sur les A. La cytométrie en flux permet notamment de séparer des cellules entre elles selon des critères
cellules tumorales de la prostate de rat puis quand on change de tissu on remarque que de taille qui influent sur la diffusion axiale, et des critères de structure qui influent sur la
l’association à un autre traitement est nécessaire pour observer des effets significatifs de diffusion latérale
réduction de tumeur. C’est souvent le cas en recherche oncologique, des cellules peuvent être FAUX- Petite inversion héhé : la taille de la cellule joue sur la diffusion latérale de la lumière et
très réceptives tandis que d’autres vont développer des facultés de résistance en exploitant la structure de la cellule sur la diffusion axiale. Pour rappel le principe de la cytométrie en flux est
d’autres voies de croissance par exemple. de faire passer des cellules dans un faisceau laser puis de mesurer la diffraction de ce faisceau au
contact de chaque cellule. On mesure cette diffraction selon 2 paramètres : la diffusion latérale et
Réponse exacte : E la diffusion axiale. On peut régler la machine pour que ces diffusions varient selon les
caractéristiques de la cellule. Le plus souvent, on règle de telle manière que la taille de la cellule
joue sur la diffusion latérale et que sa structure (quand on parle de structure cela peut concerner
la forme, la granulosité, la composition membranaire, etc) joue sur la diffusion axiale. Mais on
peut également paramétrer la machine de telle sorte que la diffraction de la lumière dépende de
la structure de la cellule d’une part, et de sa quantité d’ADN d’autre part. On peut ainsi déterminer
dans quelle phase du cycle cellulaire se trouve une cellule. Cela permet de mener des études sur
l’impact de certaines molécules sur le cycle cellulaire dans une population de cellules. C’est
exactement ce qu’on va faire avec le HRasV12 ici !
B. Dans cette étude, la cytométrie en flux a permis de trier les cellules selon la diffraction de
la lumière différente en fonction de la structure et de la quantité d’ADN des cellules
VRAI- C’est exactement une des applications de la cytométrie en flux expliquée dans votre
cours ! Pour un petit rappel sur le principe de base de la cytométrie en flux je vous renvoie à
la correction de l’item A, juste auFdessus :).
C. Après 120 h de traitement d’induction de HFRasV12, le nombre de cellules en phase G1 a
diminué
VRAI- La phase G1 correspond au premier pic sur les figures, le seul à 2n chromosomes.
Lorsqu’on compare la figure au temps 0 et la figure au temps “120h”on voit bien que ce pic
a diminué de taille, il y a donc bien une diminution du nombre de cellules en phase G1
D. Le traitement d’induction de H-RasV12 augmente le nombre de cellules en phase S
FAUX- On voit bien sur les figures que l’épaisseur de la partie noire entre les 2 pics
correspondant aux cellules en phase S ne fait que diminuer au cours du temps, après le
traitement. Ce traitement diminue donc le nombre de cellules en phase S.

143
21
E. Une cytométrie en flux peut aussi permettre de visualiser l’effet du traitement sur la mort C. Pour réaliser cette expérience, il aurait été possible d’utiliser une souris SIRT6 loxP et de lui
cellulaire dans la population étudiée injecter un virus contenant la construction cre-GPF
VRAI- Et oui, n’oublions pas la présence de notre petit pic subFG1 désignant les cellules en VRAI- Cette stratégie permet d’inhiber l’expression d’un gène en pratiquant une délétion
apoptose (qui est bien une mort cellulaire certes programmée mais c’est tout de même une spécifique par injection virale x l’expression du gène SIRT6 aurait donc bien été inhibée ici.
mort cellulaire !) dans les cytométries en flux qui identifie et trie les cellules selon leur D. Les souris qui expriment faiblement le gène SIRT6 sont plus petites que les souris contrôles
composition qualitative et quantitative en ADN. Il y a aussi la cytométrie en flux par FAUX- Attention ! Un KO inhibe totalement l’expression d’un gène. C’est le KD = knock down qui
traitement à l’annexine V et à l’iodure de propidium qui permet de marquer et de différencier la diminue. Ce sont donc les souris pour lesquelles l’expression du gène SIRT6 est inhibée
les différentes morts cellulaires. totalement qui sont plus petites que les souris contrôles, appelées WT sur la photo. On n’a aucune
info sur les souris dont l’expression du gène aurait été seulement diminuée. Autre chose : retenez
Réponses exactes : B, C et E bien que “WT” est toujours égal à “contrôle” !
E. Au 29ème jour, aucune souris SIRT6-KO n’a survécu tandis que toutes les souris qui
expriment SIRT6 normalement sont encore en vie
Question 15 VRAI- C’est de la lecture de graphique ! On observe que la droite de carré symbolisant le
On mène une expérience de survie sur des souris. Sur le graphique, l’axe des ordonnées est le nombre de souris SIRT6FKO encore en vie atteint 0 entre le 25ème et le 30ème jour. En
nombre de souris et l’axe des abscisses est le nombre de jours de survie après le KO de SIRT6 à revanche, la droite de rond symbolisant les souris contrôles WT reste constante au fil du
J0. temps : aucune souris n’est morte en 30 jours.

Réponses exactes : C et E

A Question 16
On utilise un siARN afin de bloquer la formation du manteau de clathrine, quel(s) système(s) est
(sont) impacté(s) ?

A. L’endocytose constitutive
FAUX- Pour l’endocytose constitutive, les vésicules n’ont pas de manteau de clathrines. En effet,

Nu
mb
er
of
sur
vivi
ng
mo
use
s
ce sont des vésicules sans revêtement. Ainsi, un siARN agissant sur la formation du manteau de
clathrine n’aura pas d’impact sur l’endocytose constitutive.
B. La pinocytose
VRAI- En effet, le manteau de clathrine est composé de sousFunités (protéines à 3 jambes) qui
jouent un rôle dans le bourgeonnement de la vésicule, dans la pinocytose (plus précisément
l’endocytose régulée) ainsi que dans le transport du cholestérol.
C. L’endocytose régulée
Figure : Taille d’une souris SIRT6-KO et WT (A). Graphique de la survie des souris SIRT6-KO, ou VRAI- Voir item BLe transport du cholestérol
WT en fonction du temps (B). D. Le transport du cholestérol
VRAI- Voir item B.
Concernant ces résultats, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) : E. La phagocytose
FAUX- On ne parle en aucun cas de l’utilisation d’un manteau de clathrine lors de la
A. Les souris qui ont subi une surexpression du gène SIRT6 survivent plus longtemps de manière phagocytose :(.
générale Réponses exactes : B, C et D
FAUX- Attention ! On ne mesure pas la surexpression du gène SIRT6 dans cette expérience.
On mesure seulement l’inhibition de l’expression du gène de SIRT6 en réalisant un Knock Out.
On pourrait donc supposer et supposer seulement que : puisque lors du KO, les souris vivent Question 17
moins longtemps, alors lors d’une surexpression elles vivraient plus longtemps. Mais on ne peut À propos de l’endocytose et de l’exocytose, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
en aucun cas l’affirmer car l’expérience ne le teste pas.
B. Les souris SIRT6-KO n’expriment plus d’ARNm SIRT6 A. La sécrétion d’hormones est un exemple d’exocytose régulée
FAUX- Item péremptoire ! Ici, les résultats indiquent simplement que l’on a utilisé une stratégie de VRAI- Exactementtttt (pour voir les autres fonctions go p12 du poly 2).
knockDout mais ne précise pas laquelle ! L’expression du gène SIRT6 aurait pu être inhibé par B. Le renouvellement de la membrane plasmique est assuré exclusivement par l’exocytose constitutive
une technique de siARN qui dégrade l’ARNm cible mais, il est également possible que l’’inhibition FAUX- Désoléeee c’était un petit peu piégeux : le renouvellement de la membrane est bien la
repose sur la dégradation de la protéine issue de l’expression du gène SIRT6 et non pas sur la principale fonction de l'exocytose constitutive, mais l’exocytose régulée y participe aussi. Faites
dégradation de son ARNm ! En gros, il faut bien comprendre que l’inhibition de l’expression d’un toujours attention aux “exclusivement” !
gène peut être réalisée de diverses manières <3. C. Les phagosomes sont des grosses vésicules, de plus de 250 nm de diamètre
VRAI- Toutafé toutafé, toujours les petites valeurs on aime <3.

144
22
D. Une anomalie du récepteur LDL peut provoquer la formation des plaques Question 20
athérosclérotiques par accumulation des LDL À propos du réseau trans-golgien et du réticulum endoplasmique, cochez la ou les réponse(s)
VRAI- Reprenons, lorsque le récepteur est déficient, il ne peut pas y avoir de chargement exacte(s) :
des LDL, ils restent donc dans les vaisseaux et s’accumulent.
E. RAB est une protéine G polymérique qui sert à l’arrimage des protéines A. Le réseau trans-golgien est une station de tri pour 3 directions possibles : par voie constitutive vers
FAUX D Tout est bon sauf que RAB est monomérique. les lysosomes, et par voie sécrétoire ou constitutive vers la membrane plasmique
FAUX- Attention, la voie vers les lysosomes n’est pas constitutive, elle est régulée, via les
Réponses exactes : A, C et D endosomes tardifs. Les 2 autres voies sont bien correctes.
B. Dans l’endosome tardif, après la dissociation protéine/récepteur à PH basique, le récepteur du
Mn6p est alors réadressé au Golgi ou à la membrane plasmique
Question 18 FAUX- La dissociation protéine/ récepteur dans l’endosome tardif se fait à pH acide. En revanche,
À propos des jonctions cellulaires, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) : le récepteur du Mn6p est bien réadressée par la suite au Golgi ou à la membrane plasmique, où il
peut se lier à des enzymes extra cellulaires.
A. Le desmosome est composé d’une plaque cytoplasmique, de cadhérines et de filaments d’actine C. L’apport des protéines à dégrader dans le lysosome provient de 4 voies : par endocytose, par
FAUX- Le desmosome n’est pas lié à des filaments d’actine (ça c’est la jonction phagocytose, par autophagie et en provenance directement du cytosoL
adhérente), mais à des filaments intermédiaires (tonofilaments). VRAI- Tout est vrai ! C’est la dernière diapo de votre cours sur le système endomembranaire
B. Chez l’homme, on retrouve 21 types de connexines !
VRAI- OUIIII c’est exactement ça, et ça donne plus de 90 possibilités de jonctions gap D. Le signal d’adressage et de rétention dans le RE des protéines solubles est une séquence Lys-Lys-
hétérotypiques. X-X, reconnue par le coatomère COPI
C. Le syndrome de Charcot Marie Tooth est lié à une anomalie des jonctions adhérentes FAUX- Petit piège inversion ! Le signal d’adressage et de rétention dans le RE des protéines
FAUX- C’est plutôt lié à une anomalie des jonctions gap (ça va rentrer vous inquiétez pas <3. transmembranaires est la séquence LysDLysDXDX (KKXX), reconnue par le coatomère COPI. Le
D. La jonction adhérente assure l’adhérence entre les cellules signal équivalent pour les protéines solubles est une séquence spécifique KDEL reconnue par
VRAI- Exactement, et le desmosome aussi assure l’adhérence entre les cellules. Attention, à ne un récepteur porté par la membrane du Golgi appelé ERD. Ce récepteur possède luiDmême deux
pas confondre la jonction adhérente avec la plaque d’adhérence qui elle assure la jonction séquences d'adressage. La première, de type KKXX, est cytosolique et permet le retour de ce
cellule/MEC ! récepteur couplé à la protéine vers le RE. La deuxième est transmembranaire et permet le
E. Le calcium n’est pas nécessaire pour l’adhérence des cellules retour de ERD au Golgi. C’est un système navette.
FAUX D Il est nécessaire à l’adhérence des cadhérines donc au fonctionnement des desmosomes, E. Le transport de protéines du Réticulum Endoplasmique vers le Golgi se fait par le biais d’une
et donc à l’adhérence des cellules entre elles. vésicule qui porte environ 200 récepteurs membranaires capables de lier des protéines
VRAI- Cette vésicule recouverte de COPII se charge dans le RE. Dans un premier temps, des
Réponses exactes : B et D récepteurs de chargement s’accumulent sous le COPII. Ensuite, les protéines de la lumière
du RE se lient aux récepteurs de chargement. Il faut savoir que les protéines doivent
obligatoirement être correctement assemblées et repliées pour pouvoir se lier aux récepteurs.
Question 19 Attention aux valeurs numériques ! L’astuce c’est de retenir les ordres de grandeurs pour
À propos des intégrines, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) : pas se faire avoir !

A. L’interaction intégrine / matrice est réciproque Réponses exactes : C et E


VRAI- L’adhérence d’une cellule induit une réorganisation des filaments du cytosquelette. Et
réciproquement, les filaments d’actine provoquent une réorganisation des molécules de Question 21
fibronectine de la matrice extraFcellulaire. A propos du mode de déplacement des lipides et de leur devenir dans le système
endomembranaire, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
B. Une intégrine peut reconnaître son ligand à tout moment
FAUX- Pas à tout moment, une intégrine doit être activée pour reconnaître son ligand.
A. Les lipides pourraient être transportés par trafic vésiculaire au même titre que les ions et les
C. Les intégrines polarisent les cellules et les organisent au sein d’un tissu molécules solubles
VRAI- Rien à rajouter, c’est toutafé ça x). VRAI- Le trafic vésiculaire, qui est un moyen de transfert d’un compartiment à l’autre à
D. Les intégrines ne participent pas à la migration des cellules l’aide de vésicules, concerne notamment les macromolécules :
FAUX- C’est justement l’inverse, elles participent à la migration. ¤ les protéines et lipides qui font parties du contenu membranaire
E. La maladie de Glanzmann est liée à une anomalie des protéines de la matrice extra-cellulaire ¤ les ions et molécules solubles (dont des protéines) qui font partis du contenu luminale.
VRAI- Cette maladie est liée à une anomalie des intégrines, et les intégrines sont des B. Le trafic vésiculaire, qui est composé de 7 étapes successives, implique le cytosquelette
protéines de la matrice extracellulaire, CQFD <3. et nécessite de l'énergie
VRAI- Le cytosquelette et l'énergie sont impliqués plus précisément à l’étape 5, lors du
transport cytosolique de la vésicule.
Réponses exactes : A, C et E
C. Pour partir du Golgi, de la membrane plasmique ou du réticulum endoplasmique les lipides
emprunteraient une vésicule recouverte d’un manteau de clathrine

145
23
FAUX- Le manteau de clathrine est spécifique des vésicules partant du Golgi, de la membrane
plasmique ou des endosomes, mais dans aucun cas des vésicules qui partent du RE. Lorsque les Question 23
vésicules vont du RE au Golgi, elles possèdent un manteau de COPII. Des chercheurs cherchent à inhiber l’expression du gène SETD1A, dont la mutation est liée à des
D. L’assemblage du manteau de clathrine dépend de 4 protéines d’adaptation de type AP qui troubles de la mémoire en cas de schizophrénie. Parmi les mécanismes suivants, lequel ou lesquels
dépendent de protéines G et de 4 protéines d’adaptation de type GGA qui permettent la peuvent-ils utiliser ?
formation du triskélion de clathrine
FAUX- Toutes les protéines d’adaptation dépendant de protéines G. En revanche, seules les A. La méthylation du promoteur de ce gène
protéines de type AP permettent la formation du triskélion de clathrine. Pour rappel, l’assemblage VRAI- Rappelons que la méthylation aura lieu sur les îlots CpG par une DNTM et que cela
du manteau de clathrine a lieu par liaison entre des récepteurs de la cargaison (exprimés à la va inhiber la transcription de ce gène
surface de la membrane donneuse des molécules de la cargaison) et des protéines adaptatrices. B. L’acétylation des histones entourant ce gène
Ces protéines adaptatrices font le lien entre les récepteurs et la clathrine. Après la formation d’un FAUX- L’acétylation des histones est une modification postDtraductionnelle, réalisée par des HAT
triskélion de clathrine grâce à ces protéines adaptatrices, une autre protéine courbe la membrane (histone acétyltransférases), qui va entraîner l’activation de ce gène, ce qui n’est pas le but recherché
et induit sa fission, permettant ainsi à la vésicule de se détacher. ici. Au contraire, une désacétylation va permettre d’inhiber cette transcription, grâce au recrutement
E. Les lipides peuvent être synthétisés en partie dans le RE s’ils possèdent un signal côté de HDAC (histone désacétylases), coDrépresseurs de la transcription.
NMterminal reconnu par la SRP C. La désacétylation des histones entourant ce gène
FAUX- Les lipides ne sont pas synthétisés dans le cytosol par les ribosomes puis adressés au RE VRAI- Cf. item B. Cela a lieu grâce au recrutement de HDAC (histone désacétylases),
en cas de signal NDterminal reconnu par la SRP. Ce sont les protéines qui le sont ! Leur synthèse a coFrépresseurs de la transcription.
lieu dans le Réticulum endoplasmique lisse grâce à des enzymes de synthèse localisées dans la D. La méthylation des histones entourant ce gène
membrane du REL. FAUX- Attention à ne pas tout confondre ! La méthylation de l’ADN entraîne une inhibition de
sa transcription. Cependant, les méthylations des histones ne sont pas toutes inhibitrices. Par
Réponses exactes : A et B exemple, la méthylation de la lysine 4 de H3 favorise l’activation des gènes en inhibant une
HDAC. Ici, l’item est trop péremptoire pour être validé car on vous demande d’affirmer.
E. La phosphorylation de l'histone H1
Question 22 VRAI- L’histone H1 est phosphorylé au moment de la mitose, entraînant la compaction
Concernant le noyau, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) : maximale de la chromatine, sous forme de chromosomes. Ainsi, la chromatine est inaccessible
pour les facteurs de transcription, ce qui rend sa transcription impossible. C’est donc un bon
A. Les lamines sont des protéines fibreuses du cytosquelette constituées de tubuline α et β moyen de répression de l’expression d’un gène x).
FAUX- Les lamines sont des filaments intermédiaires situés sous l’enveloppe nucléaire. Elles
sont phosphorylées pendant la mitose. Réponses exactes : A, C et E
B. L’activité GTPasique est importante dans le cytoplasme
VRAI- L’activité GTPasique est réalisée par la protéine Ran, après activation par la protéine
GAP, et permet d'hydrolyser le GTP en GDP pour avoir une majorité de RanFGDP dans le Question 24
cytoplasme x). À propos de la mitochondrie et du peroxysome, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
C. Lorsque l’inhibiteur IFkB est déphosphorylé, cela démasque la séquence SLN de NFkB, qui peut
alors être importée dans le noyau A. Les protéines riches en cystéines de l’espace inter-membranaire sont importées par TIM et MIA qui
FAUX- Cela arrive lorsque IFkB est phosphorylé ! Quand il est déphosphorylé, il joue son rôle insère des ponts disulfures dans les protéines importées
d'inhibiteur en masquant la séquence SLN. FAUX- L’item est vrai à une lettre près (je suis méchant). Les protéines riches en cystéines de l’espace
D. Les importines bêta sont des molécules “cargo” qui lient les protéinesMSLN interDmembranaire sont importées par TOM et MIA. Pour bien différencier TIM et TOM, le “I” de
FAUX- Ce sont les importines alpha qui sont des molécules “cargo” liant les protéinesD SLN. TIM c’est pour “in” (dedans D> membrane interne) et “O” de TOM pour “on” (sur D> membrane
E. Le gène MGMT est hyperméthylé dans certains cancers externe) en anglais.
VRAI : Toutafé. Ce gène code pour une enzyme de réparation de l’ADN. Or, dans la plupart des B. Lors de la phosphorylation oxydative (OXPHOS), le complexe V ramène un proton dans la
cellules cancéreuses, la réparation de l’ADN n’a pas lieu ou alors pas correctement, les matrice mitochondriale en utilisant la différence de charge provoquée par les complexes I, III
anomalies s’accumulent etc. C’est pour cela que l’on retrouve ce gène inhibé par la et IV
méthylation de son promoteur x). VRAI- C’est exact ! D’ailleurs, la phosphorylation oxydative (OXPHOS) est la source
principale d’énergie chez les eucaryotes.
Réponses exactes : B et E C. La production d’énergie de la cellule en anaérobie vient principalement du glucose transformé en
acide lactique puis en pyruvate ce qui permet la libération de deux ATP
FAUX- C’est le glucose qui va se transformer en pyruvate puis en acide lactique. D’ailleurs, le
pyruvate va servir à la production de NADH à partir du cycle de KREBS, qui luiDmême, va permettre
le fonctionnement de la chaîne respiratoire. Comme tu le vois, tous les mécanismes sont
interdépendants, et ça c’est beau <3.

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24
D. La plaque marginale existe chez de nombreuses espèces animales et végétales mais est absente chez E. Dans les cellules complexe I KO, la production de NADH est majoritairement affectée
les primates FAUX- La production de NADH se fait en grande majorité par le cycle de Krebs (à ne pas apprendre
FAUX- Attention piège confusion ! C’est le nucléoïde qui est absent chez les primates. Et à côté de ça, par cœur je le rappelle). Or, les complexes ne rentrent en jeu que dans la chaîne respiratoire
la plaque marginale est présente dans les peroxysomes du foie et des reins de nombreux primates. OXPHOS et non dans le cycle de KREBS. Donc par conséquent, l’invalidation du complexe I dans
E. Les peroxysomes contenues dans des levures sur un milieu riche en méthanol sont gros les cellules n’affecte pas le bon processus de production du NADH.
VRAI- Quand on est en présence d’un milieu riche en alcool, les peroxysomes seront plus gros
afin d’en éliminer le maximum. C’est pour ça qu'on en retrouve beaucoup dans le foie. Réponses exactes : C et D

Réponses exactes : B et E Question 26


Concernant les récepteurs membranaires couplés à une enzyme, cochez la ou les réponse(s)
exacte(s) :
Question 25
On souhaite étudier l’influence des cellules souches mésenchymateuses (CSM) sur la production A. La signalisation se fait par l’intermédiaire d’une réaction catalytique
des complexes I et II de la chaîne OXPHOS dans des fibroblastes. Les CSM sont capables de VRAI- C’est tout à fait le concept pour ce type de récepteur ! Qui dit enzyme dit réaction
transferts intercellulaires de mitochondries. Sur cette figure, on dispose d’un Western Blot catalytique.
analysant l’expression des complexes I ou II dans des cellules sauvages (WT), ou invalidé pour le B. Comme pour les récepteurs membranaires couplés à une protéine G, il y a 5 étapes dans la cascade
complexe I (KO), en contact avec des cellules souches mésenchymateuses surnageant (mMSC d’activation
supernatant) dans les cellules sauvages ou invalidées. FAUX- Ah non désolée, il n’y a que 4 étapes, je vous les remets : 1) Liaison du ligand (le récepteur se
dimérise) ~ 2) Phosphorylation des tyrosines par ex ~ 3) Activation des protéines de signalisation ~ et
4) Cascade de phosphorylation (3 kinases) jusqu’à la transcription du gène.
C. Il existe 4 classes de récepteur couplé à une enzyme
VRAI- Ouaip, vous avez celle à activité tyrosine kinase, celle associée à une sérine/thréonine
kinase, celle associée à une phosphatase et celle à activité guanylate cyclase.
D. Une seule voie d’activation des protéines kinases C (PKC) est possible, celle par récepteur couplé à
une protéine Gq
FAUX- Il y a deux voies, celle par récepteur couplé à une protéine Gq et par récepteur couplés à la
tyrosine kinase. (Encore une fois, les items exclusifs doivent éveiller votre suspicion !).
E. Le récepteur possède un site de liaison extracellulaire (extrémité -COOH), pour le ligand
FAUX- Pas très gentil cet item :(. Vérifiez aussi ce qui est entre parenthèses, l’extrémité COOH
est du côté intracellulaire, c’est l’extrémité NH2 le site de liaison du ligand extracellulaire.
À propos de ce Western Blot, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
Réponses exactes : A et C
A. Le surnageant des CSM permet le rétablissement des complexes I dans les fibroblastes
FAUX- Sur la figure, on observe qu’en présence ou en absence de CSM surnageant dans les Question 27
cellules KO, on n’a pas d’expression de complexe I. Concernant les différents types de signalisation, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
B. Le surnageant des CSM permet le rétablissement des complexes II dans les
fibroblastes A. La signalisation endocrine implique une sécrétion dans le courant sanguin, une cible à courte
FAUX- Toujours pas désolé :(. Pareil que pour l’item précédent, on n’observe pas de distance, une concentration du médiateur élevée et une vitesse d’action lente
différence entre les cellules KO avec ou sans CSM surnageant. FAUX- Pour la signalisation endocrine, la cible est à grande distance, et la concentration du
C. La production de complexes I semblerait être liée à celle des complexes II médiateur est faible (le reste de la proposition est juste !). Pour vous en rappeler, ditesDvous qu’elle
VRAI- OUII ! Bon… On ne peut pas en conclure car manque de preuves, mais on peut concerne les hormones, par exemple les hormones sexuelles sécrétées au niveau de l’hypophyse
émettre en tout cas l’hypothèse (d’où le “semblerait”) car sur la figure, lorsque les cellules et qui circulent dans le sang jusqu’aux gonades. C’est à longue distance, et l’hormone a une action
ont des complexes I KO en présence ou non de CSM surnageant, on observe une de longue durée (le maintien des gonades dure toute la vie (!), avec une action qui est plutôt lente).
diminution de l’expression de complexes II, même si ça reste léger. De plus, vous pouvez B. La signalisation paracrine implique une sécrétion dans le milieu extracellulaire, une cible à grande
déjà +++ le supposer avec votre cours sur la chaine respiratoire ayant lieu dans la distance et une concentration du médiateur faible
mitochondrie. FAUX- Pour la signalisation paracrine, la cellule cible est au voisinage (donc pas à grande
D. Dans les cellules complexe I KO, la production d’ATP est affectée. distance), le reste est juste :).
VRAI- D’après votre cours, la majorité de l’ATP produit dans vos cellules proviennent de la C. La signalisation autocrine agit sur la cellule de signalisation
chaîne respiratoire. Or, ici on ne dispose plus de complexe I, donc la différence de charge VRAI- “Auto” donc pour elleFmême x).
provoquée par les pompes à protons permettant au complexe V de produire l’ATP ne peut
pas être assurée

147
25
D. La signalisation neuronale implique une cellule cible se trouvant à courte distance, une concentration Question 29
du médiateur élevée et une vitesse d’action rapide On souhaite étudier l’effet de l’Icaritine, molécule anti-cancéreuse, sur deux lignées de cellules
FAUX- Pour la signalisation neuronale la cellule cible se trouve à grande distance, le reste c’est (HepG2 et SMMC-7721). Après avoir incubé les cellules avec 20 µM d’icaritine, on effectue un
ok. Si ton pied marche sur un bout de verre, un message neuronal sera envoyé, et une réponse western blot pour plusieurs composés (voir figure ci-dessous). PTEN est une protéine suppressive
permettra aux muscles de se contracter pour retirer ton pied (et ça, ça doit être ultra efficace de tumeur. Quelles conclusions pouvez-vous tirer de cette expérience ?
et rapide, sinon ton pied est foutu après ~)).
E. L’acétylcholine est un médiateur de la signalisation endocrine
FAUX- C’est un neurotransmetteur, il participe à la signalisation neuronale.

Réponse exacte : C

Question 28
A propos de l’apoptose, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :

A. Les cellules en apoptose sont Annexine V + et IP F


VRAI- C’est exactement ça ! Lors de l’apoptose, les phosphatidylsérines de la membrane
plasmique, physiologiquement exprimées sur la face interne de celleFci, sont externalisées.
A. Nous ne pouvons pas analyser le western blot car les quantités de GAPDH ne sont pas identiques
Cette externalisation caractéristique est mise en évidence par l’annexine V qui peut
pour les deux lignées
uniquement se fixer sur les phosphatidylsérines externes. De plus, la membrane plasmique
FAUX- Olalala, mais de quoi on parle là ? GAPDH est notre témoin de charge pour l’expérience
des cellules apoptotiques n’est pas lysée et conserve son intégrité. Aucune macromolécule ou
et il faut en effet, avant de commencer à analyser la figure, le vérifier. Mais que fautDil comparer
molécule chargée ne peut donc pénétrer dans le cytoplasme (aka cf votre
cours sur la membrane plasmique), même pas l’iodure de propidium (= IP) ! et à quoi ? Il faut comparer la quantité de GAPDH entre 2 puits pour une même lignée de cellules
! (On ne compare jamais de western blot différents ! Car chacun est réalisé dans certaines
Méthodes d’étude IP + IP F conditions d’expérience, et même si c’est la même expérience, il suffit qu’on ajoute un peu trop de
Annexine V + Nécrose Apoptose protéines, ou d’anticorps, etc et on aura des résultats pas 100% identiques !) On va donc comparer
les résultats de Icaritine pour une lignée avec le contrôle de cette même lignée ! Et pour pouvoir
Annexine V F / Cellule vivante
faire ça, il faut s’assurer que la même quantité d'échantillons a été introduite dans les 2 puits. Ici,
B. La signalisation paracrine implique une sécrétion dans le milieu extracellulaire, une cible à pour chaque lignée, les quantités de GAPDH sont quasi identiques : les deux western blots sont
grande distance et une concentration du médiateur faible donc exploitables !
FAUX- Les pièges entre apoptose, nécrose et autophagie sont assez fréquents donc soyez B. Pour les cellules HepG2, on peut observer une nette augmentation de la quantité de la caspase
vigilants ! La vacuolisation du cytoplasme est caractéristique de l’autophagie. L’apoptose, elle, 3 clivée après ajout d’Icaritine
est marquée par une condensation de la chromatine, une absence de vacuoles cytoplasmiques, VRAI- Toutafé ! Pour les cellules HepG2, on voit que la bande pour “cleavedF caspase 3” est
et une phagocytose des corps apoptotiques par les cellules voisines. Pour la nécrose, on plus épaisse après ajout de 20 µM d’icaritine que celle du contrôle. La quantité de caspase 3
observera plutôt un gonflement important de la cellule, une rupture des membranes, et la mise clivée a donc augmenté avec la présence de l’icaritine.
en place d’une inflammation tout autour. C. Une augmentation de PTEN est incohérente avec une augmentation de la caspase 3 clivée
FAUX- Pour répondre à cette question, il faut à la fois mobiliser vos connaissances de cours et lire
C. Au cours de l’apoptose, la phosphatidylsérine est externalisée au niveau de la membrane nucléaire attentivement l'énoncé. Vous savez que la caspase 3 clivée est un indicateur du phénomène
FAUX- Aaaaaargh, ne lisez pas trop vite !!! C’est au niveau de la membrane plasmique, pas d’apoptose, et donc de la mort cellulaire. De plus, l’énoncé vous indique que PTEN est une
nucléaire ! D’ailleurs lors de l’apoptose, cette membrane nucléaire disparaît progressivement. molécule suppressive de tumeur, on peut donc supposer qu’elle induit également la mort cellulaire
D. Le clivage inter-nucléosomique de l’ADN est réalisé par CAD en présence de Ca2+ des cellules tumorales. Les deux molécules “fonctionnent” donc dans le même sens (elles semblent
FAUX- Item difficile, je vous l’accorde. Le clivage interDnucléosomique de l’ADN est bien réalisé induire toutes les deux une mort cellulaire, d’une manière ou d’une autre). Une augmentation de
PTEN est donc cohérente avec une augmentation de la caspase 3 clivée.
par CAD (DNAse dépendante des caspases) mais il se fait en présence de Mg2+. Courage !
D. La pro-caspase 3 est la forme inactive de la caspase 3
E. L’acétylcholine est un médiateur de la signalisation endocrine VRAI- Une petite question de cours tout à fait correcte ! Pour les caspases, la forme “proF”
VRAI- Item laborieux mais tout est bon ! Cette voie peut être activée par TNF mais est la forme inactive. C’est sous leur forme clivée qu’elles sont fonctionnelles.
aussi par FasLigand, TRAIL et d’autres facteurs extracellulaires x). E. Au vu des résultats et de vos connaissances, vous pouvez supposer que l’icaritine induit
l’apoptose des cellules étudiées
Réponses exactes : A et E VRAI- YES ! C’est en effet très probable ! L’ajout d’icaritine entraîne une augmentation de
la caspase 3 clivée, marqueur de l’apoptose, pour les deux lignées cellulaires. Il est donc tout
à fait cohérent et logique de penser que l’icaritine induit le phénomène apoptotique

Réponses exactes : B, D et E

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Question 31
Question 30 Concernant les cascades moléculaires impliquées dans le cycle cellulaire, cochez la ou les
Parmi les propositions suivantes sur le cycle cellulaire d’une cellule eucaryote, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :
réponse(s) exacte(s) :
A. La fixation du facteur de croissance EGF sur son récepteur entraîne la dimérisation et la
A. La phase S a une durée constante pour l’espèce humaine d’environ 6h phosphorylation de celui-ci, ce qui permet le passage de Raf-GDP inactive en Raf-GTP active
VRAI- C’est tout bon ! Rien à ajouter ^^. FAUX- Revoyons ensemble la transduction du signal de l’EGF :
B. Les deux centrosomes du centriole sont séparés en phase G1 Fixation de l’EGF sur son récepteur → Dimérisation et phosphorylation croisée du récepteur →
FAUX- Oh, la belle confusion... Attention, c’est UN centrosome qui est composé de DEUX Fixation de GRBD2 sur une tyrosine phosphorylée du récepteur via son domaine SH2 → Fixation
centrioles. Ses centrioles sont bien séparées en phase G1 puis répliquées en phase S, dans de Sos sur GRBD2 → Passage de RASDGDP (inactif) en RASDGTP (actif) → Phosphorylation
l’objectif de préparer le fameux fuseau mitotique ~). de RafD1 par une kinase membranaire → Phosphorylation de MEK → Phosphorylation de ERK
C. Lors de la prophase, le réticulum endoplasmique se vésicularise → Transport de ERKDP dans le noyau → Phosphorylation de facteurs de transcription →
FAUX- Et là encore, une petite inversion ^^. C’est le Golgi qui se vésicularise lors de la Transcription de gènes régulant la phase G1.
prophase (avec phosphorylation de la protéine GM130 qui empêche toute reconstitution). Le Dans cet item, on a inversé RAS et Raf. Je vous rajoute le schéma pour vous aider ~).
RE, lui, se regroupe autour des asters. Il s’orientera plus tard le long des microtubules du
fuseau mitotique. Et comme une image vaut mille mots, voilà un petit schéma récapitulatif tiré
tout droit de votre cours !

B. A la fin de la cascade de phosphorylation générée par la fixation de l'EGF sur son récepteur, MEK
D. La rupture de l’enveloppe nucléaire a lieu en pré-métaphase phosphorylée entre dans le noyau pour activer la transcription de la cycline D – CDK 4/6
VRAI- Gagné !! Cette rupture se fait par phosphorylation des lamines et des nucléoporines, FAUX- Nooooooooon ! C’est ERK phosphorylé qui entre dans le noyau pour activer la
ce qui entraîne respectivement la dépolymérisation de la lamina et le désassemblage des pores transcription (cf item A).
nucléaires. À terme, l’enveloppe nucléaire dissociée va se vésiculariser, libérant les C. La cycline D – CDK4/6 phosphoryle la protéine du rétinoblastome, permettant le
chromosomes dans le cytoplasme. déclenchement de la transcription de gènes indispensables à la réplication de l’ADN
E. L’interaction kinétochore – microtubules déstabilise grandement ces derniers, permettant la
séparation et la migration des chromatides sœurs vers chaque pôle de la cellule
FAUX D Ouïe, ouïe carabistouille! Cet item peut vous sembler logique et correct mais ce n’est pas
le cas ! En effet, le kinétochore est le point d’ancrage des microtubules sur les chromatides d’un
chromosome, et cette interaction va fortement STABILISER les microtubules (leur demiDvie passe
de 30s à 10 min). Si cette interaction n’a pas lieu, cela peut mener à des aneuploïdies (vérification
lors du 3ème point de contrôle). La séparation des chromatides sœurs est due à d’autres
phénomènes tels que la dépolymérisation progressive des microtubules kinétochoriens par le flux
Pacman durant l’anaphase A, ou bien les forces de répulsion exercées par les microtubules
polaires.

Réponses exactes : A et D
VRAI- HOURRAAAAAAAAA ! La phosphorylation du rétinoblastome Rb libère E2F qui
peut alors fixer HAT (= décondensation de la chromatine favorable à la transcription), et
permet aux facteurs de transcription d'interagir avec le promoteur de gènes indispensables à
la phase S. Allez, comme il n’y a jamais assez de schéma, je vous en mets un troisième ! Pour
ce chapitre, les schémas sont la solution ++++, ça vous permet d’avoir une vision globale !!!
D. Pour être activé, le complexe cycline B – CDK 1 doit être déphosphorylé sur sa thréonine 161 et sa
tyrosine 15
FAUX- Pitit pitit détail du cours mais c’est important ! A l’état basal, le préDMPF est phosphorylé
à 3 endroits : la thréonine 14, la tyrosine 15, et la thréonine 161. Or, pour être activé et débuter la
mitose, le MPF ne doit être phosphorylé QUE sur la thréonine 161. Du coup, la déphosphorylation
porte sur Thr14 et Tyr15. Retenez que 14 et 15 sont des chiffres qui se suivent, donc ils “vont
ensemble” (ils sont tous les deux phosphorylés par Wee1 et sont tous les deux déphosphorylés par
CDC25C).

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E. Si la réplication de l’ADN est incomplète, la phosphatase CDC25C est phosphorylée par Chk1 C. On observe une diminution de l’apoptose des cellules dans le milieu
sur sa sérine 216, ce qui l’empêche de rentrer dans le noyau pour activer le MPF VRAI- C’est exact, on sait que FGF 6 stimule la synthèse de MDR1, et que MDR1 protège les
VRAI- Une bonne réponse pour conclure ces items TRÈS laborieux :). cellules de l’apoptose.
D. Si on faisait un Northern Blot, on pourrait voir une augmentation des ARNm codant pour
Réponses exactes : C et E
MyoD, myog et myf5.
FAUX- Justement l’ajout de FGF6 bloque la différenciation donc on n’aura pas d‘expression des
Question 32 marqueurs de la différenciation musculaire.
Concernant la biologie du développement, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) : E. Si on faisait des observations microscopiques des cellules, on pourrait noter la vision de
sortes de fibres, qui au cours des jours s’allongeraient et qui acquerraient une organisation
A. Lors de l’arrivée du spermatozoïde dans l’ovule, on a l'apparition d’un axe dorso-ventral avec bien particulière
une rotation de 30° de la calotte animale FAUX- Comme on l’a dit précédemment, la présence de FGF6 empêche la différenciation donc
VRAI- Exact, rien à redire sur cet item on retiendra que le lieu d'impact du lorsque l’on fera une observation au microscope nous n’aurons pas d’agencement particulier et
spermatozoïde donnera le côté ventral de l’embryon.
dans le cas de l’item, similaire à celui d’un muscle avec les fibres.
B. Le centre de nieuwkoop que l’on retrouve au niveau du pôle végétatif de l’embryon à un rôle
ventralisant
FAUX- Tous en cœur vous me dites que le centre de nieuwkoop est….. dorsalisant exactement ! Par Réponse exacte : C
ailleurs, il a bien une localisation végétative.
C. La différenciation en épiderme de la partie ventrale de l’embryon est expliquée par une
séquestration des protéines telles que Wnt
VRAI- Wnt est séquestrée dans la partie ventrale.
D. Pour la translocation de β-caténine dans le noyau il faut que Wnt se lie seulement à son récepteur
FAUX- Il doit aussi se lier à Frizzled. Je vous remets le schéma pour que ce soit bien clair.

E. Le récepteur MDR1 pourrait jouer un rôle dans l’apoptose des cellules en les rendant plus enclin à
entrer en apoptose
FAUX- MDR1 est un récepteur de la famille ABC, on note que son effet physiologique n’est pas
encore clairement identifié, mais il aurait pour rôle d’avoir un effet plutôt protecteur des
cellules et d'empêcher leur apoptose.

Réponses exactes : A et C

Question 33
À présent, les chercheurs veulent voir l’effet que l’on pourrait observer sur l’embryon si l'on
ajoutait de l’ARNm FGF6 dans le milieu de culture des cellules C6C2. Concernant les résultats de
l’expérience, cochez la ou les réponse(s) exacte(s) :

A. On observerait une différenciation importante des cellules totipotentes en cellules musculaires


FAUX- C’est exactement l’opposé qu’il va se passer. On se souvient de notre cours lorsque l’on a
l'inhibition de l’expression de FGF6, on note l'expression de marqueurs de la différenciation.
B. On observe une diminution du nombre de transporteurs MDR1
FAUX- On observe la situation opposée, en effet on va avoir une augmentation de l’expression de
ce transporteur.

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