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Annales corrigées 2020-2021

TOME CONCOURS PACES PARIS DIDEROT 2016


à 2018

UE4 : PHYSIQUE

SUJET ET CORRECTION

ASSOCIATION POUR L’ACCES SANTE UNIVERSITE DE PARIS


A2SUP

Bureau T203 - 45, rue des Saints-Pères – 75006 PARIS


Local TP15 - 4, Avenue de l’Observatoire – 75006 PARIS

REVENTE INTERDITE
SOMMAIRE

Mot des VP Tuto……………………………...…………………………………………..……………p4


Mot des RM………………...…………………………………………………………..……………...p5

Sujet UE4 2016-2017………………………………………..…………………………………...…….p6


Correction UE6 2016-2017………….……………….…………………………………………....….p10

Sujet UE4 2017-2018…..…………………………………….……………...………………….....….p18


Correction UE4 2017-2018………………………………………………………….………..…...….p21

Sujet UE4 2018-2019…..…………………………………….……………...………………….....….p26


Correction UE4 2018-2019………………………………………………………….………..…...….p29

Pour la confection de ce tome merci à Adam Fuchs (DFGSM2), Lucas Mocci (DFGSM2), Alexandre
Grange (DFGSM2), Armelle Godet (DFGSM2), Sarah Gaïdi (DFGMS2), Simon Mazimann (DFGSM2),
Andres Esquivel (DFGSM3), Camille Laguens (DFGSM3), Rafin Chowdhury (DFGSM3), Valentin
Arrous (DFGSM3), Cléo Lussignol (DFGSM2)

Un grand merci à Adam Fuchs (DFGSM2), Andres Esquivel (DFGSM3), Lucas Mocci (DFGSM2), Inès
El Haddad (DFGSM3), Dorian Bochaton (SV module 1 2018-2019 TSP7), Valentin Arrous (DFGSM3)
et Judith Ravetta (DFGSM3) d’avoir longuement retravaillé la correction proposée par le TSP7

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Chère péhune, cher péhun,  Les QCMs : le Questionnaire à Choix Multiple est la principale méthode de notation des PASS.
Le principe en est simple : une question, cinq items, cocher la ou les réponses exactes.
Tout d’abord, nous tenons à te féliciter pour le chemin que tu as accompli depuis le début de ton PASS. o S’il n’y a qu’une réponse exacte à la question, l’attribution des points est binaire, tu ne
Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais tu as fait énormément au cours de ce semestre. Tu as appris peux avoir que 0 ou 1 point.
des cours très denses, tu t’es entraîné.e sur des exercices parfois difficiles, tu t’es réveillé(e) chaque o En revanche, s’il y a plusieurs réponses à la question, il existe différents cas :
matin en te disant que tu allais travailler pour pouvoir exercer le métier de tes rêves… C’est tout  Tu as tout bon : tu as 1 point, félicitations !
simplement grandiose !  Tu as une erreur (exemple : une réponse juste non cochée, OU une réponse
fausse cochée) : tu as 0,7 point.
La période des annales arrive maintenant, alors NE FAIS PAS ATTENTION AUX NOTES ET AUX  Tu as deux erreurs (exemple : une réponse juste non cochée ET une réponse
CLASSEMENTS QUE TU AS PU AVOIR CE SEMESTRE. Nous insistons beaucoup là-dessus. C’est fausse cochée OU deux réponses fausses cochées OU deux réponses justes non
maintenant que tout peut se jouer, maintenant que tu vas faire tes plus grands progrès. Tu vas voir que cochées) : tu as 0,1 point.
tes notes monteront peu à peu. En effet certaines questions sont redondantes d’une année à une autre et  Tu as plus de deux erreurs : tu as 0 point.
les examens blancs sont parfois plus difficiles que ce qui t’attend réellement le jour J. Tu l’as compris
ne gâche surtout pas cet outil précieux que représentent les annales. Si tu ne connais pas encore certains  Pour les QROCs et commentaires de texte :
cours REFERME CE TOME IMMÉDIATEMENT. Il te desservirait au lieu de te faire progresser. Une grille officielle est utilisée, cependant, celle-ci est confidentielle, tu n’y auras donc pas
accès. Ainsi, pour progresser, tu peux te servir de la proposition de correction qui est faite dans
Maintenant passons aux choses sérieuses : ces tomes. Essaie de repérer les notions essentielles auxquelles tu n’avais pas forcément pensé
Tu trouveras dans ce tome des sujets des anciens concours de Paris Descartes et de Paris Diderot, et n’hésite pas à les refaire, c’est en refaisant les choses qu’on finit par progresser.
sélectionnés par tes professeurs et tes RMajestueux ainsi que des sujets hybrides afin qu'ils
correspondent le mieux au format l'examen final. Voici quelques petits conseils pour t’aider à les faire : Pour conclure, nous aimerions te féliciter. Tu es une personne incroyable ! C’est une année
 Reproduis au mieux les conditions du jour J (mets-toi dans un endroit calme et minimaliste, ça excessivement difficile et si tu commences les annales, cela signifie que tu as tenu bon ce premier
m’aidait beaucoup perso) semestre. Nous sommes extrêmement fiers de toi et t’incitons à l’être également : tu es allé là où
 NE T'ÉPUISE PAS À VOULOIR FAIRE 7 ÉPREUVES EN UNE JOURNÉE, ça te fatiguerait beaucoup n’auraient pas eu le courage de s’aventurer, tu as travaillé sans répit, sans relâche pendant de
plus qu’autre chose. N’hésite pas à les répartir et à les faire dans le même ordre que le jour J longs mois, tu as affronté et vaincu la novembrose…
tout en gardant des créneaux pour la correction (qui est EXTRÊMEMENT importante, on ne le
répétera jamais assez : bien s’exercer et bien corriger sont deux éléments clés pour progresser.) Toute l’A2SUP est fière de toi et te souhaite bon courage en cette période <3 <3
 Une fois ta correction faite, note le tout dans ton carnet d’erreur, tu peux en faire un spécial
annales ! C’est le moment de l’enrichir et de retenir les erreurs que tu as faites qui sont Tes VP Tutos, Armelle et Alexandre, qui t’aiment !
susceptibles de retomber d’une année à l’autre et surtout chercher à comprendre ces erreurs. Tu
n’as pas l’habitude des carnets d’erreurs ? Pas de panique, tu es libre de travailler comme tu le
souhaites, l’important étant de ne pas reproduire tes erreurs le jour J.

Si tu as une quelconque question ou un problème, respire, prends le temps de relire ton cours/la partie
qui te pose problème et si tu n’as toujours pas compris, n’hésite pas à venir au bureau ou à poser tes
questions sur le forum.

Si tu as du retard, ne t’inquiète pas, tu es loin d’être le ou la seul(e). Fais le point entre les cours que tu
connais/maîtrises, ceux que tu connais moins bien ou pas du tout. Essaie de cibler les notions que tu ne
connais pas et que tu juges essentielles. Il faudra que tu y consacres du temps sans pour autant délaisser
les notions que tu maîtrises bien. Nous en profitons pour te rappeler que tous les cours sont importants
;). Ce n’est pas parce que le dernier chapitre arrive à la fin que tu auras moins de questions dessus.
Chaque chapitre que tu as vu ce semestre peut potentiellement tomber.

C’est la dernière ligne droite du semestre. Tu es fatigué(e), physiquement comme mentalement. N’hésite
pas à venir au bureau, ou sur le forum. Ne reste pas seul(e) face à tes cours. Fais aussi des pauses ! Tu
peux lire, dessiner, regarder une série, un film, écouter de la musique, faire des mots-fléchés… Tu dois
savoir décompresser pour ne pas saturer et tenir les quelques jours qui te séparent de l’examen. Pense
aux vacances que tu peux déjà presque apercevoir au bout du tunnel !

Va lire le mot des Responsables Matière, cela te motivera !

Petite piqûre de rappel sur les méthodes de notation :

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Bonjour ! Un immense merci à Inès El Haddad, Andres Esquivel, Dorian Bochaton, Malik Salhi, Farouk
Lounis Khodja, Sleiman Farhat, Guillaume Stutzmann, Mathilde Messaoud, Hélène Rubin pour
Bravo, vous l’avez fait. Après des mois de travail vous êtes là, encore prêt à vous surpasser. tout leur travail dans l’élaboration de ce poly.
Alors pour tout ce que vous avez accomplis, soyez fier de vous.
+les MA pour le poly <3 Valentin Arrous (DFGSM3), Judith Ravetta (DFGSM3), Julia
Les cours furent denses, rapides, les tutos difficiles, longs et les matières de réflexion comme Saldanha (DFGSM3), Camille Laguens (DFGSM3), Sandra Beddek (DFGSM3), Simon
la physique ne sont pas facile pour tous. Mais il est encore temps pour que vienne le déclic en Mazimann (DFGSM2), Sarah Gaidi (DFGSM2), Marguerite Couturier (DFGSM2), Adèle
physique, la progression lors des annales est réelle. Vous avez maintenant toutes les clés pour Sichtermann (DFGSM2), Louise Bocquentin (DFGSM2), Cléo Lussignol (DFGSM2)
cartonner en UE4, alors encore une fois : persévérez.
Sous la coordination de Adam Fuchs (DFGSM2, RM2T de Physique 2020-2021) et Lucas
Ce poly c’est le DERNIER entraînement, maintenant que vous l’avez entre vos mains, faites Mocci (DFGSM2, RMGT de Physique 2020-2021).
les sujets en conditions examen (grille QCM, chrono, même calculatrice qu’à l’examen et
surtout, on n’abandonne jamais) !

Vous le savez peut-être les modalités de l’épreuve ont beaucoup changé. C’est pourquoi les
sujets de ce tome font une durée de 45/55 mins, or l’examen durera 1h30. Alors pour que vous
ayez un maximum d’entrainements représentatifs, nous vous avons préparé un polycopié
d’exercices : Le Projet Embry-Loutre.

Le principe est le suivant : pour chaque année d’annale d’examen, vous ajoutez 2 exercices
qu’on a présélectionnés du projet Embry-Loutre pour compléter le sujet afin qu’il fasse en
définitive 1h30. Veillez à respecter l’ordre suivant pour avoir des sujets équilibrés : sujet 2016-
17 + exo 1 et 2, sujet 2017-18 + exo 3 et 4, sujet 2018-19 + exo 5 et 6, sujet 2019-20 + exo 7 et
8.

Encore quelques conseils pour trust la physique :

1) Comprendre l’énoncé et ce que l’on vous demande (schéma et brouillon ++).

2) Vous ne paniquez pas, vous pouvez toujours vous en sortir, parce que vous savez
RAISONNER. Donc posez-vous des questions : les unités sont-elles correctes ? les dimensions
de part et d’autre de l’égalité sont-elles homogènes ? Comment varient les grandeurs ? Les
limites en ±∞ ont-elles un sens ? Les valeurs numériques sont-elles vraisemblables ? Si on fait
un feu dans un champ de maïs obtient-on du popcorn ?

3) Faites très attention à votre temps et aux pièges faciles (unités, puissance, signe -)

Si vous avez une question, besoin d’un conseil, envie de parler, de rire, pleurer, sachez que nous
sommes là pour vous. Vous n’avez jamais été aussi proche de vos rêves, vous êtes
extraordinaires ne l’oubliez jamais. Vous avez donné votre maximum ce semestre ce n’est pas
vos moments chill qui changerons ça.

« Aucune culpabilité ne peut changer le passé. Aucune angoisse ne peut changer le futur. »

Omar ibn al-Khattab

Maintenant à vous d’aller jusqu’au bout, vous pouvez tous le faire, car rien n’est trop beau, et
tout est possible.

Adam et Lucas vos RMagnétiques de Physique

5
PHYSIQUE
Université Paris Diderot Paris 7
Faculté de Médecine Stimulateurs et défibrillateurs cardiaques
Année universitaire 2016/2017
On implante dans l’organisme des dispositifs de surveillance et de correction du rythme cardiaque. On
Concours de PACES compare un stimulateur (pacemaker) qui délivre continuent de faibles impulsions électriques pour
compenser des battements trop lents, et un défibrillateur qui délivre un fort choc électrique au
UE 3
ventricule si ses battements s’emballent (fibrillation, tachycardie). Les deux dispositifs sont munis de
Physique et Biophysique condensateurs plans qui déchargent rapidement leur différence de potentiel au bout de longues
électrodes disposées sur les parois internes des cavités cardiaques. Les électrodes qui délivrent les
impulsions et qui sondent l’état électrique du cœur sont contenues dans un tube souple qu’on insère
Le 15 Décembre 2016 par la veine cave supérieure jusqu’à l’oreillette droite et au ventricule droit du cœur (voir le schéma
Durée de l’épreuve : 1h30 ci-dessous). A gauche comme à droite, les veines sous-clavières et jugulaire alimentent la veine
brachio-céphalique. Les deux veines brachio-céphaliques se rejoignent pour alimenter la c=veine cave
supérieure et l’oreillette droite.
A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE Pour une circulation optimale, avec ou sans dispositif, le cœur du patient doit avoir un débit 𝑄𝑐 = 6
Vérifiez que les informations saisies sur votre carte de réponse QCM sont correctes : nom, prénom et numéro étudiant.
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits. litres par minute, une fréquence 𝜈𝑐 = 1 𝐻𝑧, une tension moyenne veineuse pv = 0.01 atm à l’entrée de
Chaque question comporte une ligne de droit au remords. l’oreillette droite.
On donne les caractéristiques suivantes :
INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
 Les questions sans réponse seront considérées comme nulles.  Condensateur plan du stimulateur de capacité 𝐶 = 5 . 10−6 𝐹 et fournissant une différence de
 Une seule carte de réponse QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve. potentiel électrique |Δ𝑉| = 2𝑉 à ses bornes lorsqu’il est pleinement chargé,
 Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies.
 Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe.  Condensateur plan du défibrillateur de capacité 𝐶′ = 20x𝐶 et fournissant une différence de
 Les calculatrices ne sont pas autorisées. potentiel électrique |Δ𝑉′| = 400x|Δ𝑉| à ses bornes lorsqu’il est pleinement chargé,
 Toute fraude ou tentative de fraude fera l’objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92-657 du 13 juillet 1992). Tout  Tube cylindrique d’électrodes, de rayon 𝑟 = 1𝑚𝑚 et qui parcourt une longueur 𝐿1 = 5𝑐𝑚 dans
signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa provenance constitue une fraude.
 Aucun candidat n’est admis à quitter la salle d’examen avant la fin de l’épreuve. la veine sous-clavière, 𝐿2 = 𝐿1 dans la veine brachio-céphalique et 𝐿3 = 𝐿1 dans la veine cave
supérieure.
RECOMMANDATIONS SPECIFIQUES A L’EPREUVE  Les veines sont cylindriques et de rayon constant sur les longueurs considérées, de rayon 𝑟1 =
 Bien lire l’ensemble d’un énoncé et réfléchir aux réponses avant de lire les choix de propositions. Beaucoup de questions 4 𝑚𝑚 pour la veine sous clavière, 𝑟2 = (3/2)x𝑟1 pour la veine brachio-céphalique, et 𝑟3 =
sont indépendantes.
3x𝑟1pour la veine cave supérieure.
 Des valeurs numériques et approximations éventuellement utiles sont regroupées en annexe en dernière page. Faire des
calculs numériques approximatifs pour choisir les bonnes réponses. Pour simplifier les calculs, on considère qu’en
présence du tube d’électrodes dans une veine
de rayon 𝑟𝑖, la partie libre pour la circulation
sanguine est équivalente à un tuyau
cylindrique de rayon 𝑟𝑖 − 𝑟.
INFORMATIONS SUR L’EPREUVE

Le sujet contient 5 pages numérotées de 1 à 5 et comporte 14 questions.


Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet.

6
Échographie Doppler de la veine sous-clavière

On vérifie par écographie le débit de la veine sous-clavière après la pose du stimulateur et de son tube
Question n°1 d’électrodes. Le patient est allongé. La veine et le tube sont horizontaux et parallèles à la peau selon le
On considère le champ électrique et le potentiel électrique entre les armatures planes et parallèles des schéma ci-dessous. La sonde ultra-sonore envoie un faisceau d’ondes planes, de fréquence 𝑓0 avec un niveau
condensateurs. sonore 𝐿0. Celle-ci est recouverte d’un gel d’adaptation d’impédance pour transmettre intégralement les
Cocher la ou les propositions vraies : ultra-sons. On note 𝑅𝑇𝑉 et 𝑅𝑆𝑇 les coefficients de réflexion en intensité des ultra-sons aux interfaces tissus-
veine et sang-tube. Les tissus et le sang ont un coefficient d’absorption des ultra- sons compris entre 0.2 et
A. Le champ entre les armatures est uniforme. 2 dB 𝑐𝑚−1 𝑀𝐻𝑧−1. On note c la vitesse du son dans les différents milieux. Elle est indépendante de la
B. Le champ décroît linéairement de l’armature positive à l’armature négative. fréquence des ondes.
C. Le potentiel entre les armatures est uniforme.
D. Le potentiel décroit linéairement de l’armature positive à l’armature négative.
E. Le potentiel croit linéairement de l’armature positive à l’armature négative.

Question n°2
Calculer le rapport des charges électriques de l’armature positive du condensateur du stimulateur (Q)
et du défibrillateur (Q’) lorsqu’ils sont pleinement chargés. Calculer le rapport des énergies potentielles
électriques E et E’ qu’ils délivrent en pleine décharge.
Cocher la ou les propositions vraies :

A. Q/Q’ = 8000
B. Q/Q’ = 400 Question n°5
C. E/E’ = 3,2 106 Pour localiser la veine, le médecin oriente la sonde perpendiculairement (𝛼 = 90°) et fait une première
D. E/E’ = 1,6 105 image à une fréquence assez basse pour négliger l’absorption dans les tissus et le sang. Exprimer le
E. E/E’ = 8000 niveau sonore L de l’écho qui se réfléchit sur la surface du tube la plus proche de la sonde.
Cocher LA proposition vraie :
La question n°3 est annulée car hors-programme
A. 𝐿 = 𝐿0 + 10 𝑙𝑜𝑔 𝑅𝑇𝑉
Question n°4 B. 𝐿 = 𝐿0 + 10 𝑙𝑜𝑔 𝑅𝑇𝑉 + 10 𝑙𝑜𝑔 𝑅𝑆𝑇
Pour un volume d’éjection systolique 𝑽𝑬𝑺 constant, exprimer la puissance 𝑷𝑪 du cœur en C. 𝐿 = 𝐿0 + 10 𝑙𝑜𝑔 (1 − 𝑅𝑇𝑉) + 10 𝑙𝑜𝑔 𝑅𝑆𝑇
fonctionnement normal. On considère la puissance P’c fournie pendant un épisode de D. 𝐿 = 𝐿0 + 20 𝑙𝑜𝑔 (1 − 𝑅𝑇𝑉) − 10 𝑙𝑜𝑔 𝑅𝑆𝑇
tachycardie ou la fréquence cardiaque triple (𝑣 = 3𝑣 ) alors que le volume systolique et la résistance E. 𝐿 = 𝐿0 + 20 𝑙𝑜𝑔 (1 − 𝑅𝑇𝑉) + 10 𝑙𝑜𝑔 𝑅𝑆𝑇
hydraulique de toute la circulation restent inchangés. Calculer le rapport 𝑃/𝑃
Cocher la ou les propositions vraies :
Question n°6
Le médecin augmente la fréquence pour obtenir une image plus précise. On s’intéresse au niveau sonore
A. 𝑃𝑐 = (𝑝𝐴 − 𝑝𝑉)/𝑄𝑐
L’ du même écho que précédemment.
B. 𝑃𝑐 = (𝑝𝐴 − 𝑝𝑉)/𝑄𝑐
Cocher la ou les propositions vraies :
C. =

D. =3 A. 𝐿’ = 𝐿
B. 𝐿’ < 𝐿 à cause de l’absorption plus forte
E. =9 C. 𝐿’ < 𝐿 car les impédances acoustiques des milieux traversés ont changé
D. 𝐿’ décroit linéairement avec la profondeur de l’électrode sous la peau
E. 𝐿’ décroit exponentiellement avec la profondeur de l’électrode sous la peau

7
Tension dans la veine sous-clavière
Question n°10
Le sang est visqueux. Les veines sous-clavières et brachio-céphaliques sont horizontales, à une Exprimer la perte de charge totale 𝚫𝒑𝒕𝒐𝒕 entre le futur point d’insertion du tube du stimulateur et
altitude 𝐿3 au-dessus de l’oreillette lorsque le patient est debout. En fonctionnement cardiaque l’entrée de l’oreillette droite, en faisant les approximations nécessaires.
normal, en présence ou non d’un stimulateur, les débits veineux valent 𝑄1 = 𝑄𝑐/8 dans la veine sous- Cocher LA proposition vraie :
clavière gauche, 𝑄2 = 𝑄𝑐/4 dans la veine brachio-céphalique gauche et 𝑄3 = 𝑄𝑐/2 dans la veine cave
A. Δ𝑝𝑡𝑜𝑡 ≈ Δ𝑝1 Δ𝑝2 / (Δ𝑝1 + Δ𝑝2 )
supérieure. La masse volumique 𝜌 du sang et l’accélération g de la pesanteur donnent un produit 𝜌𝑔
B. Δ𝑝𝑡𝑜𝑡 ≈ Δ𝑝1 Δ𝑝2 / (Δ𝑝1 − Δ𝑝2 )
= 104𝑃𝑎/𝑚. Pour la vitesse moyenne 𝑣1 déduite des mesures précédentes dans la veine sous clavière,
C. Δ𝑝𝑡𝑜𝑡 ≈ Δp3
on obtient la densité volumique d’énergie cinétique 𝑝𝑣 D. Δ𝑝𝑡𝑜𝑡 ≈ Δ𝑝3 + Δ𝑝2
E. Δ𝑝𝑡𝑜𝑡 ≈ Δ𝑝1 + Δ𝑝2

On donne : (2/3)² = 0,4 (2/3 )4 = 0,2 (4/3)4 = 3.2 (4/3)² = 1,8 (4/5)² = 0,6 (4/5 )4 = 0,4
Question n°11
Exprimer la pression veineuse 𝒑𝟏 au futur point d’insertion du tube.
Question n°7
Exprimer les débits 𝐐𝐉 dans la veine jugulaire gauche et 𝑸𝑩𝑮 dans la veine brachio-céphalique droite. Cocher LA proposition vraie :
Cocher la ou les propositions vraies :
A. 𝑝 = 𝑝 + 𝛥 − ⍴𝑣 + ⍴𝑔𝐿
A. 𝑄𝐽 = 𝑄𝑐/8 B. 𝑝 = 𝑝 + 𝛥 + ⍴𝑣 − ⍴𝑔𝐿
B. 𝑄𝐽 = 𝑄𝑐/4 C. 𝑝 = 𝑝 + 𝛥 − 0,8 ⍴𝑣 ⍴𝑔𝐿
C. 𝑄𝐽 = 𝑄𝑐/2
D. 𝑝 = 𝑝 + 𝛥 − 0,8 ⍴𝑣 − ⍴𝑔𝐿
D. 𝑄𝐵𝐺 = 𝑄𝑐/4
E. 𝑄𝐵𝐺 = 𝑄𝑐/2 E. 𝑝 = 𝑝 − 𝛥 − ⍴𝑣 − ⍴𝑔𝐿

Question n°8
Le stimulateur n’est pas encore implanté. Calculer le rapport de vitesses moyennes 𝜈1 dans la veine Question n°12
sous-clavière gauche, et 𝜈3 dans a veine cave supérieure. On met le stimulateur en place. On s’intéresse au changement de vitesse moyenne du sang dans la
Cocher LA proposition vraie : veine sous-clavière. Calculer le rapport des vitesses 𝑣′ avec
1 tube et 𝑣1 sans tube.
Cocher LA proposition vraie :
A. 𝜈1/𝜈3 = 3/4
B. 𝜈1/𝜈3 = 9/8 A. 𝑣1′ /𝑣1 = 3,2
C. 𝜈1/𝜈3 = 9/4 B. 𝑣′1/𝑣1 = 1,8
D. 𝜈1/𝜈3 = 3 C. 𝑣′1/𝑣1 = 1,3
E. 𝜈1/𝜈3 = 9 D. 𝑣′ /𝑣1 = 1
E. 𝑣′ 1/𝑣1 = 0,6
Question n°9
On s’intéresse aux pertes de charges 𝚫𝒑𝟏 dans la veine sous-clavière gauche (pour la longueur
𝑳𝟏 que parcourra le tube du stimulateur), 𝚫𝒑𝟐 dans la veine brachio-céphalique gauche et 𝚫𝒑𝟑 dans la
veine cave supérieure. Calculer les rapports 𝚫𝒑𝟏/𝚫𝒑𝟐 et 𝚫𝒑𝟑/𝚫𝒑𝟏.
Cocher la ou les propositions vraies :

A. Δ𝑝1/Δ𝑝2 = 0,2
B. Δ𝑝1/Δ𝑝2 = 0,4
C. Δ𝑝3/Δ𝑝1 = 1/81
D. Δ𝑝3/Δ𝑝1 = 4/9
E. Δ𝑝3/Δ𝑝1 = 4/81

8
Question n°13
On s’intéresse aux nouvelles pertes de charge 𝛥𝑝 dans la veine sous-clavière gauche et 𝛥𝑝 dans la veine
brachio-céphalique gauche alors que le tube est en place. Calculer leur rapport sur la perte de charge 𝚫𝒑𝟏
dans la veine sous-clavière sans tube.
Cocher la ou les propositions vraies :

A. = 3,2
B. = 1,8
C. = 1,3

D. = 0,4
E. = 0,8

Question n°14
Calculer le rapport de la perte de charge totale entre le point d’insertion et l’entrée de l’oreillette avec tube
(𝚫𝑝 ) et sans tube 𝚫𝑝 , en faisant les mêmes approximations qu’à la question 13.
Cocher LA proposition vraie :

A. = 0,3

B. = 0,6

C. =1

D. = 2,9

E. = 6,9

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Université Paris Diderot Paris 7
Faculté de Médecine
Année universitaire 2016/2017

Concours de PACES
UE 3
Physique et Biophysique

Le 15 Décembre 2016
Durée de l’épreuve : 1h30

A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE


Vérifiez que les informations saisies sur votre carte de réponse QCM sont correctes : nom,
prénom et numéro étudiant.
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits.
Chaque question comporte une ligne de droit au remords.

INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
 Les questions sans réponse seront considérées comme nulles.
 Une seule carte de réponse QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve.
 Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies.
 Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe.
 Les calculatrices ne sont pas autorisées.
 Toute fraude ou tentative de fraude fera l’objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92-657 du
13 juillet 1992). Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa provenance
constitue une fraude.
 Aucun candidat n’est admis à quitter la salle d’examen avant la fin de l’épreuve.

RECOMMANDATIONS SPECIFIQUES A L’EPREUVE


 Bien lire l’ensemble d’un énoncé et réfléchir aux réponses avant de lire les choix de propositions.
Beaucoup de questions sont indépendantes.

 Des valeurs numériques et approximations éventuellement utiles sont regroupées en annexe en


dernière page. Faire des calculs numériques approximatifs pour choisir les bonnes réponses.

INFORMATIONS SUR L’EPREUVE

Le sujet contient 5 pages numérotées de 1 à 5 et comporte 12 questions.


Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet.

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PHYSIQUE Question n°1
On considère le champ électrique et le potentiel électrique entre les armatures planes et parallèles des
Stimulateurs et défibrillateurs cardiaques condensateurs.
Cocher la ou les propositions vraies :
On implante dans l’organisme des dispositifs de surveillance et de correction du rythme cardiaque. On
compare un stimulateur (pacemaker) qui délivre continuent de faibles impulsions électriques pour A. Le champ entre les armatures est uniforme.
compenser des battements trop lents, et un défibrillateur qui délivre un fort choc électrique au B. Le champ décroît linéairement de l’armature positive à l’armature négative.
ventricule si ses battements s’emballent (fibrillation, tachycardie). Les deux dispositifs sont munis de C. Le potentiel entre les armatures est uniforme.
condensateurs plans qui déchargent rapidement leur différence de potentiel au bout de longues D. Le potentiel décroit linéairement de l’armature positive à l’armature négative.
électrodes disposées sur les parois internes des cavités cardiaques. Les électrodes qui délivrent les E. Le potentiel croit linéairement de l’armature positive à l’armature négative.
impulsions et qui sondent l’état électrique du cœur sont contenues dans un tube souple qu’on insère
par la veine cave supérieure jusqu’à l’oreillette droite et au ventricule droit du cœur (voir le schéma
En tous points entre les deux armatures, le champ est le même, égal à la somme des champs produits
ci-dessous). A gauche comme à droite, les veines sous-clavières et jugulaire alimentent la veine
par chacune des deux armatures. Il est alors égal à 𝜎 /𝜖 .
brachio-céphalique. Les deux veines brachio-céphaliques se rejoignent pour alimenter la c=veine cave
A vrai, B et C faux
supérieure et l’oreillette droite.
Le potentiel est l’énergie potentielle qu’aurait une charge de +1 Coulomb à cet endroit. Le potentiel
Pour une circulation optimale, avec ou sans dispositif, le cœur du patient doit avoir un débit 𝑄 = 6
est donc maximum au niveau de la plaque positive (une charge de +1 C à côté d’une plaque chargée +
litres par minute, une fréquence 𝜈 = 1 𝐻𝑧, une tension moyenne veineuse pv = 0.01 atm à l’entrée de
aurait une forte énergie potentielle) et minimum au niveau de la plaque négative.
l’oreillette droite.
D vrai, E faux
On donne les caractéristiques suivantes :
Bilan de réponses : AD
 Condensateur plan du stimulateur de capacité 𝐶 = 5 . 10 𝐹 et fournissant une différence de
potentiel électrique |Δ𝑉| = 2𝑉 à ses bornes lorsqu’il est pleinement chargé,
 Condensateur plan du défibrillateur de capacité 𝐶 = 20x𝐶 et fournissant une différence de Question n°2
potentiel électrique |Δ𝑉′| = 400x|Δ𝑉| à ses bornes lorsqu’il est pleinement chargé, Calculer le rapport des charges électriques de l’armature positive du condensateur du stimulateur (Q)
 Tube cylindrique d’électrodes, de rayon 𝑟 = 1𝑚𝑚 et qui parcourt une longueur 𝐿 = 5𝑐𝑚 dans et du défibrillateur (Q’) lorsqu’ils sont pleinement chargés. Calculer le rapport des énergies potentielles
la veine sous-clavière, 𝐿 = 𝐿 dans la veine brachio-céphalique et 𝐿 = 𝐿 dans la veine cave électriques E et E’ qu’ils délivrent en pleine décharge.
supérieure. Cocher la ou les propositions vraies :
 Les veines sont cylindriques et de rayon constant sur les longueurs considérées, de rayon 𝑟 =
4 𝑚𝑚 pour la veine sous clavière, 𝑟 = (3/2)x𝑟 pour la veine brachio-céphalique, et 𝑟 = A. Q/Q’ = 8000
3x𝑟 pour la veine cave supérieure. B. Q/Q’ = 400
C. E/E’ = 𝟑, 𝟐 𝟏𝟎𝟔
Pour simplifier les calculs, on considère qu’en
D. E/E’ = 1,6 10
présence du tube d’électrodes dans une veine
E. E/E’ = 8000
de rayon 𝑟 , la partie libre pour la circulation
sanguine est équivalente à un tuyau
cylindrique de rayon 𝑟 − 𝑟.
● On a pour le stimulateur : 𝐶 =
Donc :
Q=𝐶×𝑉
● Et pour le défibrillateur : 𝐶’ =
Donc avec les données de l’énoncé, on peut traduire :
𝑄’ = 20 𝐶 × 400 𝑉

11
A faux, B vrai
● Donc, quand on fait le rapport des deux comme demandé :
On nous dit maintenant que la vitesse du fluide est triplée. Puisque la surface de section du tube est
∗ constante, cela revient à dire que le débit est triplé (le sang va 3 fois plus vite dans le même vaisseau,
= = 20 × 400 = 8000

donc le volume qui passe chaque seconde est triplé) :
𝑣 = 3𝑣
A vrai et B faux
𝑄 =𝑣×𝑆
Avec S constant
● De la même manière, on a pour le stimulateur : 𝐸 = × 𝐶 × 𝑉² Donc :
𝑄 = 3𝑄
● Et pour le défibrillateur : 𝐸 = × 𝐶’ × 𝑉’ = × 20𝐶 × 400 × 𝑉²
On se souvient alors que dans la formule de l’item B (𝑃 = Δ𝑝 × 𝑄 ), le Δ𝑝 dépend lui aussi du
Donc en faisant le rapport des deux : débit, et des résistances du tube :
Δ𝑝 = 𝑅 × 𝑄
’ ½× × × ² En remplaçant Δ𝑝 par cette valeur dans la formule de l’item B, on obtient :
= ½× × ² 𝑃 = 𝑅 × 𝑄²
Puisque les résistances R sont constantes, et qu’on a montré que 𝑄 = 3𝑄,

= 20 × 16 × 10 = 𝟑, 𝟐 × 𝟏𝟎𝟔 On peut dire que :
𝑃’/𝑃 = 𝑄’²/𝑄² = 3² = 9
C vrai, D et E faux Item E vrai, CD faux

Bilan de réponses : AC Bilan de réponses : BE

La question n°3 est annulée car hors-programme

Question n°4 Échographie Doppler de la veine sous-clavière


Pour un volume d’éjection systolique 𝑉 constant, exprimer la puissance 𝑃 du cœur en
fonctionnement normal. On considère la puissance P’c fournie pendant un épisode de tachycardie où On vérifie par écographie le débit de la veine sous-clavière après la pose du stimulateur et de son tube
la fréquence cardiaque triple (𝜈 = 3 𝜈 ) alors que le volume systolique et la résistance hydraulique d’électrodes. Le patient est allongé. La veine et le tube sont horizontaux et parallèles à la peau selon
de toute la circulation restent inchangés. Calculer le rapport 𝑃 /𝑃 . le schéma ci-dessous. La sonde ultra-sonore envoie un faisceau d’ondes planes, de fréquence 𝑓 avec
Cocher la ou les propositions vraies : un niveau sonore 𝐿 . Celle-ci est recouverte d’un gel d’adaptation d’impédance pour transmettre
intégralement les ultra-sons. On note 𝑅 et 𝑅 les coefficients de réflexion en intensité des ultra-sons
A. 𝑃 = (𝑝 − 𝑝 )/𝑄 aux interfaces tissus-veine et sang-tube. Les tissus et le sang ont un coefficient d’absorption des ultra-
B. 𝑷𝒄 = (𝒑𝑨 − 𝒑𝑽 )/𝑸𝒄 sons compris entre 0.2 et 2 dB 𝑐𝑚 𝑀𝐻𝑧 . On note c la vitesse du son dans les différents milieux.
C. 𝑃 /𝑃 = 1/3 Elle est indépendante de la fréquence des ondes.
D. 𝑃 /𝑃 = 3
E. 𝑷𝒄 /𝑷𝒄 = 𝟗

On se souvient dans un premier temps que la puissance d’une pompe (ici le cœur) dépend de la
différence de pression qu’elle génère (plus de puissance donnera plus de différence de pression), et
du débit dans le conduit (plus il y a de débit, plus on doit fournir de puissance pour générer une
différence de pression) :
𝑃 = Δ𝑝 × 𝑄

12
Question n°6
Le médecin augmente la fréquence pour obtenir une image plus précise. On s’intéresse au niveau
sonore L’ du même écho que précédemment.
Cocher la ou les propositions vraies :

A. 𝐿’ = 𝐿
B. 𝑳’ < 𝑳 à cause de l’absorption plus forte
C. 𝐿’ < 𝐿 car les impédances acoustiques des milieux traversés ont changé
Question n°5
D. 𝑳’ décroit linéairement avec la profondeur de l’électrode sous la peau
Pour localiser la veine, le médecin oriente la sonde perpendiculairement (𝛼 = 90°) et fait une première E. 𝐿’ décroit exponentiellement avec la profondeur de l’électrode sous la peau
image à une fréquence assez basse pour négliger l’absorption dans les tissus et le sang. Exprimer le
niveau sonore L de l’écho qui se réfléchit sur la surface du tube la plus proche de la sonde.
Cocher LA proposition vraie : Il est dit dans le cours que « L’atténuation augmente souvent avec la fréquence ». On peut aussi
regarder l’énoncé de la question précédente, qui dit qu’on peut négliger l’atténuation pour les
A. 𝐿 = 𝐿 + 10 𝑙𝑜𝑔 𝑅 fréquences basses. Ainsi, en augmentant la fréquence, on a plus d’absorption, et le niveau sonore
B. 𝐿 = 𝐿 + 10 𝑙𝑜𝑔 𝑅 + 10 𝑙𝑜𝑔 𝑅 de l’écho est donc plus faible : 𝐿’ < 𝐿
C. 𝐿 = 𝐿 + 10 𝑙𝑜𝑔 (1 − 𝑅 ) + 10 𝑙𝑜𝑔 𝑅 A faux, B Vrai
D. 𝐿 = 𝐿 + 20 𝑙𝑜𝑔 (1 − 𝑅 ) − 10 𝑙𝑜𝑔 𝑅
L’impédance est une caractéristique du milieu, elle ne dépend pas du son qui le traverse. Par
E. 𝑳 = 𝑳𝟎 + 𝟐𝟎 𝒍𝒐𝒈 (𝟏 − 𝑹𝑻𝑽 ) + 𝟏𝟎 𝒍𝒐𝒈 𝑹𝑺𝑻
exemple l’eau à une impédance Z de 1.5 × 10 .
C Faux
Le son est d’abord transmis [ × (1 – 𝑅 )] puis réfléchi sur le deuxième changement de
milieux [ × 𝑅 ] puis transmis [ × (1 – 𝑅 )]
L’atténuation provoque une diminution exponentielle de l’intensité sonore avec la distance :

On a donc :
𝐼(𝑥) = 𝐼 × 𝑒 µ.
𝑰 = 𝑰𝟎 × 𝑹𝑺𝑻 × (𝟏 – 𝑹𝑻𝑽 )²
Ce qui revient à une diminution linéaire du niveau sonore, puisqu’il y a un passage au log dans :

𝑂𝑟 𝐿 – 𝐿0 = 10 𝑙𝑜𝑔 (𝐼/𝐼0)
𝐿 = 10 𝑙𝑜𝑔 (𝐼/𝐼0)

(Remarquer que 𝐿 = 0 dB, c’est la limite inférieur de ce qu’on peut percevoir)


D vrai

Donc en remplaçant par la formule de I :


C’est l’intensité qui décroît exponentiellement avec l’épaisseur parcourue, pas le niveau sonore,
𝐿 − 𝐿0 = 10 𝑙𝑜𝑔 ([𝐼 × 𝑅 × (1 – 𝑅 )²]/𝐼 ) qui quant-à-lui diminue linéairement (voir item D).
E faux
L = L0 + 10 log (RST) + 20 log (1-RTV)
Bilan de réponses : BD
{Rappel : log (X²) = 2 log (X)}

Bilan de réponses : E

13
Tension dans la veine sous-clavière On applique la loi de conservation du débit :

Le sang est visqueux. Les veines sous-clavières et brachio-céphaliques sont horizontales, à une altitude 𝑄3 = 𝑄𝐵𝐺 + 𝑄2
𝐿 au-dessus de l’oreillette lorsque le patient est debout. En fonctionnement cardiaque normal, en
présence ou non d’un stimulateur, les débits veineux valent 𝑄 = 𝑄 /8 dans la veine sous-clavière Donc
gauche, 𝑄 = 𝑄 /4 dans la veine brachio-céphalique gauche et 𝑄 = 𝑄 /2 dans la veine cave
supérieure. La masse volumique 𝜌 du sang et l’accélération g de la pesanteur donnent un produit 𝜌𝑔 = 𝑄𝐵𝐺 = 𝑄3 − 𝑄2
10 𝑃𝑎/𝑚. Pour la vitesse moyenne 𝑣 déduite des mesures précédentes dans la veine sous-clavière,
On remplace par leurs valeurs :
on obtient la densité volumique d’énergie cinétique 𝜌𝑣 proche de 200 𝑃𝑎.
𝑄𝐵𝐺 = 𝑄𝑐/2 – 𝑄𝑐/4
On donne : (2/3)² = 0,4 (2/3 ) = 0,2 (4/3) = 3.2 (4/3)² = 1,8 (4/5)² = 0,6
(4/5 ) = 0,4 𝑸𝑩𝑮 = 𝑸𝒄/𝟒

D vrai, E faux
Question n°7
Exprimer les débits Q dans la veine jugulaire gauche et 𝑄 dans la veine brachio-céphalique droite.
Bilan de réponses : AD
Cocher la ou les propositions vraies :

A. 𝑸𝑱 = 𝑸𝒄 /𝟖 Question n°8
B. 𝑄 = 𝑄 /4 Le stimulateur n’est pas encore implanté. Calculer le rapport de vitesses moyennes 𝜈 dans la veine
C. 𝑄 = 𝑄 /2 sous-clavière gauche, et 𝜈 dans a veine cave supérieure.
D. 𝑸𝑩𝑮 = 𝑸𝒄 /𝟒 Cocher LA proposition vraie :
E. 𝑄 = 𝑄 /2
A. 𝜈 /𝜈 = 3/4
B. 𝜈 /𝜈 = 9/8
C. 𝝂𝟏 /𝝂𝟑 = 𝟗/𝟒
On applique la loi de conservation du débit (le volume qui passe en une seconde au point 2 est le D. 𝜈 /𝜈 = 3
même que le volume qui passe en une seconde au point J : du liquide n’a pas disparu ou apparu E. 𝜈 /𝜈 = 9
entre les deux points) :

𝑄2 = 𝑄𝑗 + 𝑄1 On a :

Donc : 𝑄=𝑆× 𝑣

𝑄𝑗 = 𝑄2 – 𝑄1 On peut faire l’analyse dimensionnelle pour s’en assurer


(L = longueur (m), T = temps (s)) : 𝐿 . 𝑇 = 𝐿 × 𝐿. 𝑇
Et en remplaçant par les valeurs en énoncé :
Donc 𝑣 = 𝑄 / 𝑆
𝑄𝑗 = 𝑄𝐶/4 − 𝑄𝑐/8
On remplace par les valeurs en ces deux points :
𝑸𝑱 = 𝑸𝒄/𝟖
𝑣 = 𝑄 / 𝜋𝑟 ² = 𝑄𝑐 / 8𝜋𝑟 ²
A vrai, B et C faux

14
𝑄 𝑄𝑐 A faux, B vrai
𝑣 = =
𝜋𝑟 ² 2𝜋(3𝑟 )²
Ici c’est pareil, on va faire un rapport, on isole donc tout ce qui ne change pas entre les deux points
/( ) sous le terme d’une constante, qui va s’éliminer quand on fera la division des deux :
Donc : = /( ( ) )
4𝜂𝐿 𝑐𝑡𝑒 𝑣
Divisions de 2 rapports : ce qui est au dénominateur de chacun des rapports change d’étage ∆𝑝 = 𝑅 × 𝑄 = 𝑅 × 𝑆 × 𝑣 = × 𝜋𝑟 × 𝑣 = × 𝑟 × 𝑣 = 𝑐𝑡𝑒 ×
𝜋𝑟 𝑟 𝑟

𝑣1 2𝜋(3𝑟 ) 2 ∗ 𝜋 ∗ 9 ∗ 𝑟1 9 Donc on fait le rapport et on élimine la constante :


= =
𝑣3 8𝜋𝑟 8 ∗ 𝜋 ∗ 𝑟1 4
∆𝑝 𝑟 ×𝑣 1 4 4
= = [ ] × =
Bilan des réponses : C ∆𝑝 𝑟 ×𝑣 3 9 81

E vrai, C et D faux

Question n°9 Bilan des réponses : B et E


On s’intéresse aux pertes de charges Δ𝑝 dans la veine sous-clavière gauche (pour la longueur 𝐿 que
parcourra le tube du stimulateur), Δ𝑝 dans la veine brachio-céphalique gauche et Δ𝑝 dans la veine
cave supérieure. Calculer les rapports Δ𝑝 /Δ𝑝 et Δ𝑝 /Δ𝑝 . Question n°10
Cocher la ou les propositions vraies : Exprimer la perte de charge totale Δ𝑝 entre le futur point d’insertion du tube du stimulateur et
l’entrée de l’oreillette droite, en faisant les approximations nécessaires.
A. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 0,2 Cocher LA proposition vraie :
B. 𝚫𝒑𝟏 /𝚫𝒑𝟐 = 𝟎, 𝟒
C. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 1/81 A. Δ𝑝 ≈ Δ𝑝 Δ𝑝 / (Δ𝑝 + Δ𝑝 )
D. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 4/9 B. Δ𝑝 ≈ Δ𝑝 Δ𝑝 / (Δ𝑝 − Δ𝑝 )
E. 𝚫𝒑𝟑/𝚫𝒑𝟏 = 𝟒/𝟖𝟏 C. Δ𝑝 ≈ Δp
D. Δ𝑝 ≈ Δ𝑝 + Δ𝑝
On a ∆𝑝 = 𝑅 × 𝑄 E. 𝚫𝒑𝒕𝒐𝒕 ≈ 𝚫𝒑𝟏 + 𝚫𝒑𝟐

Et : ∆𝑝 = 𝑅 × 𝑄 = ×
Sans faire d’approximation, entre l’insertion du tube et l’oreillette droite, on a une différence de
pression totale qui est la somme des pertes sur chaque segment entre ces deux points :
Comme on va faire un rapport, on isole tout ce qui ne change pas entre les deux points sous le
terme d’une constante, qui va s’éliminer quand on fera la division des deux :
∆𝑝 = ∆𝑝1 + ∆𝑝2 + ∆𝑝3
𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑄𝑐 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑄𝑐
∆𝑝 = 𝑅2 ∗ 𝑄2 = × = × Or on a vu à la question 3 que Δ𝑝 /Δ𝑝 = 4/81, donc ∆𝑝3 ≪ ∆𝑝1 ; on peut donc le négliger.
𝑟 4 3𝑟 4
[ ]
2
Donc : ∆𝑝𝑡𝑜𝑡 ≈ ∆𝑝1 + ∆𝑝2
4 × 4 × 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑄𝑐
∆𝑝 = ×
81 × 𝑟 4 Bilan des réponses : E

×
∆ [ × ] ×
×
Donc : ∆
= = = ≈ 0.4
[ × ]

15
Question n°11 E. 𝑣 /𝑣 = 0,6
Exprimer la pression veineuse 𝑝 au futur point d’insertion du tube.
Cocher LA proposition vraie :
𝑄 𝑄
𝑣= =
A. 𝑝 = 𝑝 + Δ𝑝 − ( 𝜌𝑣 ) + 𝜌𝑔𝐿 𝑆 𝜋𝑟²

B. 𝑝 = 𝑝 + Δ𝑝 + ( 𝜌𝑣 ) − 𝜌𝑔𝐿
Le débit Q étant constant sur cette section après la pose du dispositif, on a v proportionnel à
²
C. 𝑝 = 𝑝 + Δ𝑝 − 0,8 𝜌𝑣 𝜌𝑔𝐿
D. 𝒑𝟏 = 𝒑𝑽 + 𝚫𝒑𝒕𝒐𝒕 − 𝟎, 𝟖( 𝜌𝑣 ) − 𝝆𝒈𝑳𝟑 𝑣 ′ 𝑟² 𝑟² 4 16
= = = [ ] = = 1.778 ≈ 1.8
𝑣 𝑟 ′² (𝑟 − 𝑟)² 3 9
E. 𝑝 = 𝑝 − Δ𝑝 − ( 𝜌𝑣 ) − 𝜌𝑔𝐿
Bilan des réponse : B
Selon la loi de Bernoulli, entre le futur point d’insertion et l’entrée de l’oreillette droite on a :

1 1 Question n°13
𝑝 + 𝜌𝑔𝐿 + 𝜌 𝑣 = 𝑝 + 𝜌 𝑣 + ∆𝑝
2 2 On s’intéresse aux nouvelles pertes de charge Δ𝑝 dans la veine sous-clavière gauche et Δ𝑝 dans la
 Attention, ∆𝑝 est la perte de pression entre l’insertion du tube (p1) et l’oreillette droite veine brachio-céphalique gauche alors que le tube est en place. Calculer leur rapport sur la perte de
(pv) (question 4), il faut donc l’ajouter à l’équation du côté de pv, pour que l’égalité soit charge Δ𝑝 dans la veine sous-clavière sans tube.
vraie.) Cocher la ou les propositions vraies :
 On exprime l’altitude en fonction de l’oreillette droite : on a donc du côté de 𝑝 le terme
𝜌𝑔𝐿 avec 𝐿 l’altitude relative, et rien du côté de 𝑝 puisqu’il est d’altitude 0
A. 𝚫𝒑𝟏/𝚫𝒑𝟏 = 𝟑, 𝟐
B. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 1,8
On isole 𝑝 comme demandé :
C. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 1,3
1
𝑝1 = 𝑝 + ∆𝑝 − 𝜌𝑔𝐿 − 𝜌 (𝑣 + 𝑣 ) D. 𝚫𝒑𝟐/𝚫𝒑𝟏 = 𝟎, 𝟒
2
On remplace 𝑣 par sa valeurs calculées en question 2 pour simplifier avec 𝑣 : E. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 0,8
1 4
𝑝1 = 𝑝 + ∆𝑝 − 𝜌𝑔𝐿 − 𝜌 (𝑣 − [ 𝑣 ] )
2 9
Comme vu QCM 11 item E :
Après simplification on obtient au final :
1 𝑣
𝑝1 = 𝑝 + ∆𝑝 − 𝜌𝑔𝐿 − 0.8 [ 𝜌 𝑣 ] ∆𝑝 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 ×
2 𝑟²

Réponse vraie : D Donc quand on fait le rapport, les constantes s’annulent :


∆𝑝 ′ 𝑣 ∗ 𝑟²
=
Question n°12 ∆𝑝 𝑣 ∗ 𝑟 ′²
On met le stimulateur en place. On s’intéresse au changement de vitesse moyenne du sang dans la Or = [ ] (Question 6)
veine sous-clavière. Calculer le rapport des vitesses 𝑣 avec tube et 𝑣 sans tube.
Cocher LA proposition vraie : ∆
Donc en remplaçant par cela, on a : ∆
= [ ] = 1. 8 = 3.24
A. 𝑣 /𝑣 = 3,2 A vrai, B et C faux
B. 𝒗𝟏 /𝒗𝟏 = 𝟏, 𝟖
C. 𝑣 /𝑣 = 1,3 De la même manière :
D. 𝑣 /𝑣 = 1

16
∆𝑝 ′ 𝑣 ∗ 𝑟² Question n°14
=
∆𝑝 𝑣 ∗ 𝑟 ′²
Calculer le rapport de la perte de charge totale entre le point d’insertion et l’entrée de l’oreillette avec
tube (Δ𝑝 ) et sans tube Δ𝑝 , en faisant les mêmes approximations qu’à la question 13.
Or = [ ] (Question 6) Cocher LA proposition vraie :

∆𝒑𝟐 𝒓 A. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 0,3


Donc ∆𝒑𝟏
= [𝒓 𝟏 ]𝟒
𝟐 B. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 0,6
C. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 1
Calculons donc , qui mis à la puissance 4 nous donnera la réponse : D. 𝚫𝒑𝒕𝒐𝒕 /𝚫𝒑𝒕𝒐𝒕 = 𝟐, 𝟗
E. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 6,9
Selon l’énoncé :

𝑟 /𝑟 = 2/3 Et 𝑟 = 4𝑚𝑚 Comme vu question 12 :


∆𝑝𝑡𝑜𝑡 ≈ ∆𝑝1 + ∆𝑝2
Donc : Donc :
3 3
𝑟 = × 𝑟 = × 4 = 6𝑚𝑚 ∆𝑝 ′ ∆𝑝1 + ∆𝑝2
2 2 =
∆𝑝 ∆𝑝1 + ∆𝑝2
Avec le tube, comme dit dans l’énoncé : 𝑟 = 1𝑚𝑚
∆𝑝 ′ 𝑄 ∗ 𝑅 ′ + 2𝑄 ∗ 𝑅 ′
=
Et ∆𝑝 𝑄 ∗ 𝑅 + 2𝑄 ∗ 𝑅

𝑟′ = 𝑟 –𝑟 = 𝑟 – 1𝑚𝑚 1 2
∆𝑝 ′ +
𝑟′ 𝑟′
=
Ainsi : ∆𝑝 1 2
+
𝑟 𝑟
1 2
𝑟 ’ = 𝑟 − 1 = 5𝑚𝑚 ∆𝑝 ′ +
= 3 5 = 2.853
∆𝑝 1 2
Et donc : +
4 6

𝒓𝟏/𝒓𝟐 ’ = 𝟒/𝟓 PS : vu l’écart entre les items, en cas de temps limité, on pouvait aussi simplifier la dernière
expression de cette manière :

On peut maintenant calculer ∆
:
∆𝑝 ′ 𝑟 4 ≈ = = = 3.16 ≈ 2.9
= [ ] = [ ] = 0.4096
∆𝑝 𝑟′ 5
Bilan de réponses : D
Bilan des réponses selon moi : AD

Bilan officiel des réponses : AE

17
PHYSIQUE

Université Paris Diderot Paris 7 Appareil respiratoire (extrait du sujet Paris 7 Diderot 2015-2016)
Faculté de Médecine En milieu toxique, les pompier peuvent utiliser un appareil respiratoire en circuit fermé. Ils respirent toujours
Année universitaire 2017/2018 le même air, recyclé par piégeage du CO2 et apport de O2 grâce à la réaction de l’air expiré humide sur du
superoxyde de potassium : 4 KO2 + 2 CO2  2 K2CO3 + 3 O2. L’air expiré a la composition suivante, αN2 =
Concours de PACES 75% de N2, αO2 = 16% de O2, αCO2 = 4% de CO2 et αH2O = 6% de H2O, en fractions molaires, et une
température T = 37°C. Il se comporte comme un gaz parfait. On donne les masses molaires du carbone MC =
UE 3 12 g/mole, de l’oxygène MO = 16 g/mole et du potassium MK = 39,1 g/mol. Le pompier respire avec une
Physique et Biophysique fréquence f = 15 cycles par minute et il échange un volume V = 0,6 l d’air à la pression p = 1 atm à chaque
cycle. On prendre R  8 J K-1 mole-1 pour la constante des gaz parfaits. On cherche à calculer la masse de KO2
nécessaire pour garantir une durée ∆t = 200 minutes d’autonomie pour ce pompier.
Jeudi 14 décembre 2017 de 8h30 à 10h00 Question n°1
Durée de l’épreuve : 1h30 Exprimer le nombre n de moles d’air et le nombre nCO2 de CO2 expirés à chaque cycle, ainsi que la pression
partielle pCO2 de CO2.
Cocher la ou les propositions vraies :
A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE
Vérifiez que les informations saisies sur votre carte de réponse QCM sont correctes : nom, prénom et numéro A. nCO2 = αCO2 n
étudiant. B. pCO2 = αCO2 p
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits. C. pCO2 = p / αCO2
Chaque question comporte une ligne de droit au remords. D. n = pV / (RT)
E. n = pV / (αCO2 RT)
INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
 Les questions sans réponse seront considérées comme nulles.
Question n°2
 Une seule carte de réponse QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve.
 Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies. Exprimer le nombre N de cycles respiratoires sur la durée ∆t et calculer le nombre total de moles n’CO2
 Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe. expirées. Cocher la ou les propositions vraies :
 Les calculatrices ne sont pas autorisées.
 Toute fraude ou tentative de fraude fera l’objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92-657 du 13 juillet 1992). A. N = ∆t / f
Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa provenance constitue une fraude. B. N = f ∆t
 Aucun candidat n’est admis à quitter la salle d’examen avant la fin de l’épreuve. C. n’CO2 = 10-3 mole
D. n’CO2 = 2,9 moles
RECOMMANDATIONS SPECIFIQUES A L’EPREUVE E. n’CO2 = 24,3 moles
 Bien lire l’ensemble d’un énoncé et réfléchir aux réponses avant de lire les choix de propositions. Beaucoup de
questions sont indépendantes. Question n°3
Exprimer le nombre total n’O2 de moles de O2 fournies par la réaction pendant la durée ∆t et le nombre total
 Des valeurs numériques et approximations éventuellement utiles sont regroupées en annexe en dernière page. Faire n’KO2 de moles de KO2 requises.
des calculs numériques approximatifs pour choisir les bonnes réponses. Cocher la ou les propositions vraies :

A. n’O2 = 3 n’CO2 / 2
B. n’O2 = 3 n’CO2
C. n’KO2 = 2 n’CO2 / 3
D. n’KO2 = n’CO2
E. n’KO2 = 2 n’CO2
INFORMATIONS SUR L’EPREUVE
Question n°4
Le sujet contient 5 pages numérotées de 1 à 5 et comporte 12 questions. Calculer la masse molaire MKO2 et la masse mKO2 de KO2 nécessaire pour assurer l’autonomie ∆t désirée.
Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet. Cocher la ou les propositions vraies :

A. MKO2 = 71,1 g/mole


B. MKO2 = 55,1 g/mole
C. mKO2 = 320 g
D. mKO2 = 413 g
E. mKO2 = 3,5 g
18
Effets hémodynamiques de la nicotine Question n°7
Calculez le rapport Q′/Q du débit sanguin dans un capillaire après et avant la prise de nicotine.
La prise de nicotine affecte la circulation sanguine périphérique. On effectue Cocher la proposition vraie :
des mesures Doppler (échographie) par laser de la vitesse moyenne du sang
visqueux dans les vaisseaux capillaires de la peau. On considère que chaque A. Q′/Q = √3/2
capillaire à la même longueur et le même rayon a constant sur la longueur. B. Q′/Q = 3/4
Le module v de la vitesse moyenne est identique dans tous les capillaires. C. Q′/Q = 1
Les rayons laser, de fréquence f0, pénètrent dans les tissus D. Q′/Q = 2√3
perpendiculairement à la surface de la peau. On s’intéresse aux rayons E. Q′/Q = 3
réfléchis par les globules dont les vecteurs vitesse sont parallèles ou anti-
parallèles aux rayons incidents. Le récepteur les reçoit à la fréquence f2 après
réflexion sur des globules s’approchant du récepteur et à la fréquence f’2 après réflexion sur des globules Effets cardiaques de la nicotine
s’éloignant du récepteur.
On rappelle l’approximation (1 + ϵ)α ≈ 1 + αϵ si ϵ ≪ 1. De nombreux fumeurs ont une fréquence F de battements cardiaques supérieure de 10% à celle F des non-
fumeurs. Ils ont également une tension artérielle plus forte. Le diagramme pression-volume du sang dans le
Chaque capillaire présente une résistance hydraulique R au débit Q qui le traverse. Les N capillaires sont ventricule gauche est donné (simplifié) ci-contre pour un non-fumeur (en trait plein) et pour un fumeur (en
disposés en parallèle sous une différence de pression ∆p (en valeur absolue). On note RN la résistance trait pointillé). La phase isobare de remplissage est identique, à la tension basse de 12 mm Hg. Les parois du
équivalente du réseau de N capillaires et QN le débit qui alimente le réseau. On néglige les différences ventricule se contractent et se relâchent au même volume, mais la phase isobare d’éjection s’effectue à une
d’altitude dans l’épaisseur de la peau. tension moyenne de 100 mm Hg pour le non-fumeur et de 106 mm Hg pour le fumeur. On évalue le travail
net du sang au cours d’un cycle (W pour le non-fumeur et W pour le fumeur) en le calculant comme pour un
Question n°5 gaz parfait.
Cocher la ou les propositions vraies :

A. La pression sanguine est plus forte en amont qu’en aval d’un capillaire. Question n°8
B. La tension sanguine est constante le long d’un capillaire. Cocher la ou les propositions vraies :
C. La résistance R est N fois supérieure à la résistance individuelle R.
D. Le débit individuel Q est N fois inférieur au débit Q . A. La pression p est supérieure à la pression atmosphérique.
E. La résistance R augmente si le capillaire se dilate. B. Le sang échange du travail pendant les phases isochores.
C. Les travaux pendant les phases de remplissage et d’éjection ont des signes opposés.
Après la prise de nicotine, les mesures Doppler révèlent une diminution de la vitesse moyenne du sang dans D. |W | > |W|
les capillaires qui passe à la valeur v < v. On note a , Q et R le rayon, le débit et la résistance d’un capillaire E. |W | < |W|
après la prise de nicotine. La différence de pression Δp aux bornes des capillaires et la longueur des capillaires
n’ont pas changé. Question n°9
Calculez le rapport des travaux net W′/W et le rapport P′/P des puissances mécaniques du ventricule des deux
Question n°6 personnes.
Cocher la ou les propositions vraies : Cocher la ou les propositions vraies :
A. v /v = (a /a) A. W′/W = 1,07
B. v /v = (a /a) B. W′/W = 1,06
C. a <a C. W′/W = 1,007
D. Q /Q = v /v D. P′/P = 1,1 W′/W
E. R >R E. P′/P = (W′/W)/1,1
La mesure du décalage en fréquence (𝑓 − 𝑓 )/𝑓 , prise dans les mêmes conditions et au même endroit que Cancer de la vessie
précédemment, est passée de 𝛥𝑓/𝑓 sans nicotine à 𝛥𝑓′/𝑓 après la prise de nicotine. On mesure 𝛥𝑓′/𝛥𝑓 =
√3/2. Le tabagisme augmente le risque de cancer de la vessie. Une échographie permet de mesurer la taille de la
On donne ∆𝑓 ⁄𝑓 = 4v/c et ∆𝑓 /𝑓 = 4v /c avec c la vitesse de l’onde émise par l’appareil à échographie tumeur. La sonde émet des ondes ultrasonores planes. On assure une parfaite adaptation d’impédance entre la
Doppler. sonde et la peau. L’intensité I pénètre dans la peau. Les ultrasons traversent une épaisseur δI = 1,5 cm de
tissus de coefficient d’absorption α = 4 dB/cm, puis l’urine de la vessie dont on néglige l’absorption. Le
coefficient de réflexion en intensité de l’interface tissus-urine vaut R = 10 pour la paroi de la vessie ainsi
que celle de la tumeur. On note I l’intensité qui atteint la paroi de la vessie dans les tissus, I l’intensité qui
pénètre dans l’urine, I l’intensité de l’écho juste après sa réflexion sur la tumeur, et I l’intensité de l’écho
de retour au récepteur de la sonde. On note L , L , L , L et L les niveaux sonores associés à ces intensités.
On donne l’approximation log (1 + 𝜀) ≈ 0,43 𝜀 pour 𝜀 << 1.

19
Question n°10
Cocher la ou les propositions vraies :

A. L’intensité des ultrasons décroît pendant leur propagation dans l’urine.


B. La fréquence des ultrasons est inchangée à la transition tissus-urine.
C. L’intensité ultrasonore décroît linéairement dans les tissus.
D. Le niveau sonore décroît linéairement dans les tissus.
E. L’intensité ultrasonore se réfléchit intégralement sur la tumeur.

Question n°11
Cocher la ou les propositions vraies :

A. L − L = −4 dB
B. L − L = −6 dB
C. L − L = +4 dB
D. I =RI
E. I = (1 − R) I

Question n°12
Cocher la proposition vraie :

A. L −L ≈ 18 dB
B. L −L ≈ −12 dB
C. L −L ≈ −30 dB
D. L −L ≈ −42 dB
E. L −L ≈ −72 dB

20
Université Paris Diderot Paris 7
Faculté de Médecine
Année universitaire 2017/2018
Concours de PACES
UE 3
Physique et Biophysique

Jeudi 14 décembre 2017 de 8h30 à 10h00


Durée de l’épreuve : 1h30

A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE


Vérifiez que les informations saisies sur votre carte de réponse QCM sont correctes : nom, prénom et numéro
étudiant.
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits.
Chaque question comporte une ligne de droit au remords.

INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
 Les questions sans réponse seront considérées comme nulles.
 Une seule carte de réponse QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve.
 Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies.
 Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe.
 Les calculatrices ne sont pas autorisées.
 Toute fraude ou tentative de fraude fera l’objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92-657 du 13 juillet 1992).
Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa provenance constitue une fraude.
 Aucun candidat n’est admis à quitter la salle d’examen avant la fin de l’épreuve.

RECOMMANDATIONS SPECIFIQUES A L’EPREUVE


 Bien lire l’ensemble d’un énoncé et réfléchir aux réponses avant de lire les choix de propositions. Beaucoup de
questions sont indépendantes.

 Des valeurs numériques et approximations éventuellement utiles sont regroupées en annexe en dernière page. Faire
des calculs numériques approximatifs pour choisir les bonnes réponses.

INFORMATIONS SUR L’EPREUVE

Le sujet contient 5 pages numérotées de 1 à 5 et comporte 12 questions.


Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet.

21
PHYSIQUE C. n’CO2 = 10-3 mole
D. n’CO2 = 2,9 moles
Appareil respiratoire (extrait du sujet Paris 7 Diderot 2015-2016) E. n’CO2 = 24,3 moles

En milieu toxique, les pompier peuvent utiliser un appareil respiratoire en circuit fermé. Ils respirent toujours Pour les items A et B, il fallait fonctionner par raisonnement logique et lecture d’énoncé. La fréquence f est
le même air, recyclé par piégeage du CO2 et apport de O2 grâce à la réaction de l’air expiré humide sur du exprimée en cycles par minute soit des cycles.min-1. Ainsi, pour avoir des cycles, il faut multiplier f par un
superoxyde de potassium : 4 KO2 + 2 CO2  2 K2CO3 + 3 O2. L’air expiré a la composition suivante, αN2 = temps ∆t.
75% de N2, αO2 = 16% de O2, αCO2 = 4% de CO2 et αH2O = 6% de H2O, en fractions molaires, et une Donc N = f ∆t.
température T = 37°C. Il se comporte comme un gaz parfait. On donne les masses molaires du carbone MC = Réponse B vraie.
12 g/mole, de l’oxygène MO = 16 g/mole et du potassium MK = 39,1 g/mol. Le pompier respire avec une
fréquence f = 15 cycles par minute et il échange un volume V = 0,6 l d’air à la pression p = 1 atm à chaque Pour les items C, D et E, il fallait procéder en plusieurs étapes. 𝑛 est le nombre total de moles expirées sur
cycle. On prendre R  8 J K-1 mole-1 pour la constante des gaz parfaits. On cherche à calculer la masse de KO2 les N cycles. En un cycle, le pompier expire 𝑛 .
nécessaire pour garantir une durée ∆t = 200 minutes d’autonomie pour ce pompier. Calcul du nombre N de cycles effectués en ∆t :
𝑁 = 𝑓 × ∆𝑡 = 15 × 200 = 3000 cycles
Question n°1
Exprimer le nombre n de moles d’air et le nombre nCO2 de CO2 expirés à chaque cycle, ainsi que la pression Expression de 𝑛 :
partielle pCO2 de CO2. 𝑛 =𝛼 ×𝑛=𝛼 × selon la question 1, items A et D.
Cocher la ou les propositions vraies :
Expression 𝑛′ :
A. nCO2 = 𝛂CO2 n 𝑝𝑉
B. pCO2 = 𝛂CO2 p 𝑛 =𝑁×𝑛 =𝑁×𝛼 ×
𝑅𝑇
C. pCO2 = p / αCO2 Conversions en unités du système international (à faire impérativement avant le calcul numérique !) :
D. n = pV / (RT) 𝑝 = 1 𝑎𝑡𝑚 = 10 Pa
E. n = pV / (αCO2 RT) 𝑉 = 0,6 𝑙 = 0,6 × 10 𝑚 = 6 × 10 m3
𝑇 = 37°𝐶 = 37 + 273 𝐾 = 310 K
Pour les items A, B et C il fallait se rappeler des formules liées aux mélanges de gaz parfaits. La loi de Dalton 𝛼 = 4% = 0,04
indique que la pression p d’un mélange est égale à la somme des pressions pression partielles pi de chaque
espèce. Application numérique :
On a également = = avec p les pressions, n les nombres de moles et N le nombre de molécules. Ainsi, 10 × 6 × 10 3 × 10 × 4 × 10 × 6 × 10
𝑛 = 3000 × 0,04 × =
le rapport de pression partielle est égal à la fraction molaire et à la fraction moléculaire d’une espèce. 8 × 310 8 × 3,1 × 10
3×4×6 6
Or, ces fractions sont égales à la proportion de l’espèce dans le mélange. 𝒏𝑪𝑶𝟐 = ≈ 4 × = 𝟑 𝒎𝒐𝒍𝒆𝒔
Ainsi, = =𝛼 8 × 3,1 8
Considérant les approximations, 3 est assez proche de 2,9 pour dire que la réponse D est vraie.
On trouve donc :
𝒏𝑪𝑶𝟐 = 𝜶𝑪𝑶𝟐 𝒏 Bilan de réponses : B et D
𝒑𝑪𝑶𝟐 = 𝜶𝑪𝑶𝟐 𝒏
Réponses A et B vraies. Question n°3
Exprimer le nombre total n’O2 de moles de O2 fournies par la réaction pendant la durée ∆t et le nombre total
Les items D et E sont une manipulation de la loi des gaz parfaits 𝒑𝑽 = 𝒏𝑹𝑻 (à connaître +++). On cherche n’KO2 de moles de KO2 requises.
à exprimer n le nombre total de moles d’air. Cocher la ou les propositions vraies :
On divise de part et d’autre par RT et on obtient :
𝒑𝑽 A. n’O2 = 3 n’CO2 / 2
𝒏=
𝑹𝑻 B. n’O2 = 3 n’CO2
Réponse D vraie.
C. n’KO2 = 2 n’CO2 / 3
D. n’KO2 = n’CO2
Bilan de réponses : A, B et D
E. n’KO2 = 2 n’CO2
Question n°2
Cette question requiert l’utilisation d’un raisonnement logique et de la lecture d’énoncé.
Exprimer le nombre N de cycles respiratoires sur la durée ∆t et calculer le nombre total de moles n’CO2 On s’intéresse à la réaction donnée :
expirées. Cocher la ou les propositions vraies : 4 KO2 + 2 CO2  2 K2CO3 + 3 O2
Elle signifie que pour 2 moles de CO2 consommées, la réaction fournit 3 moles d’O2.
A. N = ∆t / f Donc on fournit 3/2 fois plus d’O2 qu’on ne consomme de CO2.
B. N = f ∆t Ainsi, sur toute la durée ∆t, on a : 𝒏𝑶𝟐 = 𝒏𝑪𝑶𝟐.

22
Réponse A vraie. D. Le débit individuel Q est N fois inférieur au débit 𝐐𝐍 .
On effectue le même raisonne pour KO2 : pour 4 moles de KO2 consommée, on consomme 2 moles de CO2. E. La résistance R augmente si le capillaire se dilate.
Ainsi, la réaction demande 4/2 = 2 fois plus de moles de KO2 que de moles de CO2.
Sur toute la durée ∆t, on a donc : 𝒏𝑲𝑶𝟐 = 𝟐𝒏𝑪𝑶𝟐. Cette question nécessite une bonne compréhension physique de la situation et un raisonnement logique.
Réponse E vraie. L’énoncé précise que nous sommes à l’horizontale, par conséquent, la variation de pression entre avant
(amont) et après (aval) le capillaire est liée uniquement à la perte de charge dans le capillaire.
Bilan de réponses : A et E Ainsi, comme il y a une perte de charge dans le capillaire, la pression sanguine en amont est plus forte que
celle en aval du capillaire.
Question n°4 Réponse A vraie.
Calculer la masse molaire MKO2 et la masse mKO2 de KO2 nécessaire pour assurer l’autonomie ∆t désirée.
Cocher la ou les propositions vraies : La tension sanguine est 𝑇 = 𝑝 − 𝑝 . La pression atmosphérique est constante, donc si la pression du
sang varie au long du capillaire (en raison des pertes de charge), alors la tension varie également.
A. MKO2 = 71,1 g/mole Réponse B fausse.
B. MKO2 = 55,1 g/mole
C. mKO2 = 320 g On sait que les capillaires forment un réseau en parallèle. La résistance d’un réseau en parallèle (à connaître
D. mKO2 = 413 g +++) est :
E. mKO2 = 3,5 g 1 1 𝑁
=Σ =
𝑅 𝑅 𝑅
Pour cette question, il fallait faire une application des formules du cours. Car chaque capillaire a une même résistance R.
𝟏 On a donc
𝑀 = 𝑀 + 2 × 𝑀 = 39,1 + 2 × 16 = 𝟕𝟏, 𝟏 𝒈. 𝒎𝒐𝒍
Réponse A vraie. 1 𝑅
=
𝑅 𝑁
𝑚 =𝑛 ×𝑀 =2×𝑛 ×𝑀 = 2 × 2,9 × 71,1 Donc la résistance RN est N fois inférieure à la résistance individuelle R.
𝑚 = 142,2 × 2,9 = 142,2 × 3 − 142,2 × 0,1 = 426,6 − 14,22 Réponse C fausse.
𝒎𝑲𝑶𝟐 ≈ 𝟒𝟏𝟑 𝒈
Réponse D vraie. Dans un circuit en parallèle avec N capillaires de même rayon, le débit total QN va se répartir de manière égale
entre les N branches. On a ainsi
Bilan de réponses : A et D 𝑄
𝑄=
𝑁
Effets hémodynamiques de la nicotine Donc le débit individuel Q est N fois inférieur au débit QN.
Réponse D vraie.
La prise de nicotine affecte la circulation sanguine périphérique. On effectue
des mesures Doppler (échographie) par laser de la vitesse moyenne du sang Enfin, d’après la loi de Poiseuille, on a 𝑅 = avec a le rayon du capillaire.
visqueux dans les vaisseaux capillaires de la peau. On considère que chaque Ainsi, la résistance est inversement proportionnelle au rayon du capillaire : si le capillaire se dilate (rayon
capillaire à la même longueur et le même rayon a constant sur la longueur. agrandi), la résistance diminue.
Le module v de la vitesse moyenne est identique dans tous les capillaires. Les Réponse E fausse.
rayons laser, de fréquence f0, pénètrent dans les tissus perpendiculairement
à la surface de la peau. On s’intéresse aux rayons réfléchis par les globules Bilan de réponses : A et D
dont les vecteurs vitesse sont parallèles ou anti-parallèles aux rayons
incidents. Le récepteur les reçoit à la fréquence f2 après réflexion sur des globules s’approchant du récepteur Après la prise de nicotine, les mesures Doppler révèlent une diminution de la vitesse moyenne du sang dans
et à la fréquence f’2 après réflexion sur des globules s’éloignant du récepteur. les capillaires qui passe à la valeur v < v. On note a , Q et R le rayon, le débit et la résistance d’un capillaire
On rappelle l’approximation (1 + 𝜖)𝛼 ≈ 1 + 𝛼𝜖 si 𝜖 ≪ 1. après la prise de nicotine. La différence de pression Δp aux bornes des capillaires et la longueur des capillaires
n’ont pas changé.
Chaque capillaire présente une résistance hydraulique R au débit Q qui le traverse. Les N capillaires sont
disposés en parallèle sous une différence de pression ∆p (en valeur absolue). On note RN la résistance Question n°6
équivalente du réseau de N capillaires et QN le débit qui alimente le réseau. On néglige les différences Cocher la ou les propositions vraies :
d’altitude dans l’épaisseur de la peau.
A. v /v = (a /a)
Question n°5
B. 𝐯 /𝐯 = (𝐚 /𝐚)𝟐
Cocher la ou les propositions vraies :
C. 𝐚 <𝐚
A. La pression sanguine est plus forte en amont qu’en aval d’un capillaire. D. Q /Q = v /v
B. La tension sanguine est constante le long d’un capillaire. E. 𝐑 >𝐑
C. La résistance R est N fois supérieure à la résistance individuelle R.
23
On sait que 𝐐 = 𝐒𝐯 avec Q le débit, S la section du conduit et v la vitesse. Question n°7
𝟖𝛈𝐋 Calculez le rapport Q′/Q du débit sanguin dans un capillaire après et avant la prise de nicotine.
On sait également que ∆𝐩 = 𝐐𝐑 avec 𝐑 = 𝟒 .
𝛑𝐚 Cocher la proposition vraie :
L’énoncé indique que la différence de pression aux bornes des capillaires et la longueur des capillaires n’ont

pas changé. Ainsi, on sait que ∆p = ∆p soit = 1. A.
∆ Q′/Q = √3/2
Or, ∆p = Sv × et ∆p = S v × B. 𝐐′/𝐐 = 𝟑/𝟒
( )
C. Q′/Q = 1
La section d’un conduit est égale à la surface d’un disque soit S = πa
∆ D. Q′/Q = 2√3
On fait donc le rapport : E. Q′/Q = 3

8ηL
∆p π(a ) × v ×
π(a ) On peut d’ores et déjà éliminer des items par la logique.
= =1
∆p 8ηL
πa × v × On sait que < 1 et que =
πa
8ηLv a
× =1 Donc < 1.
(a ) 8ηLv
v a Les réponses C, D et E donnent ≥ 1 donc elles sont fausses.
× =1
v a
𝟐
𝐯 𝒂 Pour le calcul, il est important de savoir faire apparaître les données de l’énoncé :
=
𝐯 𝒂 ∆𝑓
Réponse B vraie. ∆𝑓 𝑓 ∆𝑓 𝑓 √3
= = × =
∆𝑓 ∆𝑓 𝑓 ∆𝑓 2
L’énoncé indique que : v < v. Donc 𝑓
v 4v c v √3
<1 × = =
v c 4v v 2
a On a donc, à l’aide de la question 6 :
<1 Q v 𝟑
a √3
= = =
a Q v 2 𝟒
<1 Réponse B vraie.
a
Car a et a’ sont tous deux positifs.
𝐚 <𝐚 Bilan de réponses : B
Et on sait que la résistance est inversement proportionnelle au rayon donc lorsque le rayon diminue, la
résistance augmente soit 𝐑 > 𝐑.
Réponses C et E vraies. Effets cardiaques de la nicotine

On sait que Q = Sv donc De nombreux fumeurs ont une fréquence F de battements cardiaques supérieure
𝟐 de 10% à celle F des non-fumeurs. Ils ont également une tension artérielle plus
Q Sv π(a ) v a v 𝐯
= = = × = forte. Le diagramme pression-volume du sang dans le ventricule gauche est donné (simplifié) ci-contre pour
Q Sv πa v a v 𝐯 un non-fumeur (en trait plein) et pour un fumeur (en trait pointillé). La phase isobare de remplissage est
Réponse D fausse. identique, à la tension basse de 12 mm Hg. Les parois du ventricule se contractent et se relâchent au même
volume, mais la phase isobare d’éjection s’effectue à une tension moyenne de 100 mm Hg pour le non-fumeur
Bilan de réponses : B, C et E et de 106 mm Hg pour le fumeur. On évalue le travail net du sang au cours d’un cycle (W pour le non-fumeur
et W pour le fumeur) en le calculant comme pour un gaz parfait.
La mesure du décalage en fréquence (𝑓 − 𝑓 )/𝑓 , prise dans les mêmes conditions et au même endroit que
précédemment, est passée de 𝛥𝑓/𝑓 sans nicotine à 𝛥𝑓′/𝑓 après la prise de nicotine. On mesure 𝛥𝑓′/𝛥𝑓 = Question n°8
√3/2. Cocher la ou les propositions vraies :
On donne ∆𝑓⁄𝑓 = 4v/c et ∆𝑓 /𝑓 = 4v /c avec c la vitesse de l’onde émise par l’appareil à échographie
Doppler. A. La pression 𝐩𝟐 est supérieure à la pression atmosphérique.
B. Le sang échange du travail pendant les phases isochores. (Hors Programme)
C. Les travaux pendant les phases de remplissage et d’éjection ont des signes opposés.
D. |𝐖 | > |𝐖|
E. |W | < |W|

24
Il y a deux manières de résoudre l’item A. Premièrement, la logique : la pression p est celle dans le sang, 𝑾
≈ 𝟏, 𝟎𝟕
donc nécessairement plus élevée que celle de l’atmosphère. 𝑾
Sinon, par formule : t = p − p et la tension est forcément supérieure à zéro, donc p > p . Réponse A vraie.

Par définition, durant les phases isochores, le sang ne travaille pas car le volume ne change pas. La fréquence cardiaque des fumeurs F’ est 10% supérieure à celle des non-fumeurs F.
Réponse B fausse. Autrement dit, 𝐹′ = 1,1𝐹.
De même, l’item C peut se faire par raisonnement logique. Le remplissage du cœur et l’éjection du sang hors On sait aussi que la durée du cycle cardiaque vaut 𝑡 = é et que la puissance vaut 𝑃 = .
du cœur sont deux phénomènes de sens opposé. Ainsi, leurs travaux doivent être de signes opposés.
Par calcul, avec 𝑊 le travail d’éjection et 𝑊 le travail de remplissage :
On a donc :
𝑊 = 𝑃 𝑑𝑉 = 𝑃 𝑑𝑉 = 𝑃 [𝑉] = 𝑃 (𝑉 − 𝑉 ) 𝑊
𝑃 𝑊 𝑡 𝑊 𝑡
= 𝑡 = × = ×
On a un facteur +P car la pression exercée par le ventricule gauche est favorable à l’éjection du sang. Le 𝑃 𝑊 𝑡 𝑊 𝑊 𝑡
travail va donc dans le même sens. 𝑡
1
𝑃 𝑊 𝑊 𝐹
𝑊 = −𝑃 𝑑𝑉 = −𝑃 𝑑𝑉 = −𝑃 [𝑉] = −𝑃 (𝑉 − 𝑉 ) = × 𝐹 = ×
𝑃 𝑊 1 𝑊 𝐹
On a un facteur −𝑃 car la pression exercée par le ventricule gauche est défavorable au remplissage (il résiste). 𝐹
𝑷 𝑾
Le travail va donc dans le sens inverse. = 𝟏, 𝟏 ×
Les deux pressions 𝑃 et 𝑃 sont positives, donc les travaux de remplissage et d’éjection sont bien de signes 𝑷 𝑾
Réponse D vraie.
opposés.
Réponse C vraie.
Bilan de réponses : A et D
𝑊 = 𝑊 + 𝑊 = 𝑃 (𝑉 − 𝑉 ) − 𝑃 (𝑉 − 𝑉 ) = (𝑃 − 𝑃 )(𝑉 − 𝑉 )
𝑊 = 𝑊 + 𝑊 = 𝑃 (𝑉 − 𝑉 ) − 𝑃 (𝑉 − 𝑉 ) = (𝑃 − 𝑃 )(𝑉 − 𝑉 ) Cancer de la vessie
Or, selon le graphique de l’énoncé on a 𝑃 > 𝑃 et 𝑉 > 𝑉 . De même, 𝑃 > 𝑃 .
𝑃 − 𝑃 < 0 et 𝑉 − 𝑉 > 0 donc 𝑊 < 0. Ainsi, |𝑊 | = −𝑊 Le tabagisme augmente le risque de cancer de la vessie. Une échographie
Par le même raisonnement, |𝑊 | = −𝑊′. D’après l’énoncé : permet de mesurer la taille de la tumeur. La sonde émet des ondes
𝑃 >𝑃 ultrasonores planes. On assure une parfaite adaptation d’impédance entre la
𝑃 −𝑃 > 𝑃 −𝑃 sonde et la peau. L’intensité I pénètre dans la peau. Les ultrasons traversent une épaisseur δI = 1,5 cm de
(𝑃 − 𝑃 )(𝑉 − 𝑉 ) > (𝑃 − 𝑃 )(𝑉 − 𝑉 ) tissus de coefficient d’absorption α = 4 dB/cm, puis l’urine de la vessie dont on néglige l’absorption. Le
|𝑾 | > |𝑾| coefficient de réflexion en intensité de l’interface tissus-urine vaut R = 10 pour la paroi de la vessie ainsi
Réponse D vraie. que celle de la tumeur. On note I l’intensité qui atteint la paroi de la vessie dans les tissus, I l’intensité qui
pénètre dans l’urine, I l’intensité de l’écho juste après sa réflexion sur la tumeur, et I l’intensité de l’écho
Bilan de réponses : A, C et D de retour au récepteur de la sonde. On note L , L , L , L et L les niveaux sonores associés à ces intensités.
On donne l’approximation log (1 + 𝜀) ≈ 0,43 𝜀 pour 𝜀 << 1.
Question n°9
Calculez le rapport des travaux net W′/W et le rapport P′/P des puissances mécaniques du ventricule des deux Question n°10
personnes. Cocher la ou les propositions vraies :
Cocher la ou les propositions vraies :
A. L’intensité des ultrasons décroît pendant leur propagation dans l’urine
A. 𝐖′/𝐖 = 𝟏, 𝟎𝟕 B. La fréquence des ultrasons est inchangée à la transition tissus-urine
B. W′/W = 1,06 C. L’intensité ultrasonore décroît linéairement dans les tissus
C. W′/W = 1,007 D. Le niveau sonore décroît linéairement dans les tissus
D. 𝐏′/𝐏 = 𝟏, 𝟏 𝐖′/𝐖 E. L’intensité ultrasonore se réfléchit intégralement sur la tumeur
E. P′/P = (W′/W)/1,1
L’énoncé définit l’absorption de l’urine comme négligeable. Il n’y a donc pas de perte d’intensité des ultrasons
On a ici une application numérique. On a des rapports donc inutile de convertir. De même pour la tension, pas lors de la propagation dans l’urine.
besoin de passer par la pression car avec la soustraction, les pressions atmosphériques s’annulent ! Réponse A fausse.
On a donc :
𝑊 (𝑃 − 𝑃 )(𝑉 − 𝑉 ) 𝑃 − 𝑃 ′ La fréquence ne change jamais (sauf dans le cas d’un effet Doppler qui n’est pas au programme !). Donc la
= = fréquence des ultrasons est inchangée à la transition tissus-urine. Seule l’intensité change.
𝑊 (𝑃 − 𝑃 )(𝑉 − 𝑉 ) 𝑃 −𝑃 Réponse B vraie.
𝑊 12 − 106 94 47 44 3 3
= = = = + = 1+
𝑊 12 − 100 88 44 44 44 44
Or, ≈ ≈ ≈ × ≈ 0,33 × 0,2 ≈ 0,066 ≈ 0,07
25
La décroissance de l’intensité dans les tissus est décrite par la formule suivante : 𝐼 = 𝐼 × 𝑒 , avec 𝑥 la
distance. L’intensité a donc une décroissance exponentielle, et non linéaire.
Réponse C fausse.

Le niveau sonore décroit de la façon suivante : 𝐿 = 10 log = 10 log 𝑒

10 ln 𝑒 10
𝐿= =− ×𝑥
ln 10 ln 10 × 𝐿
Avec une constante.
×
Donc le niveau sonore décroit de manière linéaire. On a une onde d’intensité I qui passe par les tissus où elle est en partie absorbée et subit donc une décroissance
𝜹𝑰
Réponse D vraie.
exponentielle d’intensité. On a donc 𝐈𝟏 = 𝐈𝟎 × 𝐞 𝐋𝐚𝐛𝐬 et 𝐋𝟏 − 𝐋𝟎 = −𝟔 𝐝𝐁.
A l’interface tissus-urine, l’onde est partiellement réfléchie avec un coefficient de réflexion R et perd encore
Le coefficient de réflexion à l’interface urine-tumeur vaut 𝑅 = 10 . Autrement dit, seul 1/1000ème de
en intensité. On a donc 𝐈𝟐 = 𝐈𝟏 × (𝟏 − 𝐑).
l’intensité ultrasonore est réfléchie sur la tumeur, ce qui est loin de l’intégralité.
A l’interface urine-tumeur, l’onde est de nouveau réfléchie. C’est la fraction réfléchie qui revient vers la source
Réponse E fausse.
avec une intensité I telle que 𝐈𝟑 = 𝐈𝟐 × 𝐑.
Ensuite, l’onde est partiellement réfléchie à l’interface urine-tissus donc 𝐈𝟒 = 𝐈𝟑 × (𝟏 − 𝐑).
Bilan de réponses : BD 𝜹𝑰
𝐋𝐚𝐛𝐬
Enfin, l’onde subit la même décroissance exponentielle qu’à la première étape : on a donc 𝐈𝐄 = 𝐈𝟒 × 𝐞 et
Question n°11 𝐋𝐄 − 𝐋𝟒 = −𝟔 𝐝𝐁.
Cocher la ou les propositions vraies : On peut maintenant procéder au calcul, qui se fait par deux méthodes.

A. L − L = −4 dB Méthode 1 : On passe par l’intensité I en fonction de I .


B. 𝐋𝟏 − 𝐋𝟎 = −𝟔 dB
I = I ×e = I × (1 − R) × e
C. L − L = +4 dB
D. I =RI I = I × R × (1 − R) × e = I × (1 − R) × R × (1 − R) × e
E. 𝐈𝟐 = (𝟏 − 𝐑) 𝐈𝟏
I = I × R × (1 − R) × e
Pour trouver le niveau sonore L après première traversée de tissus, il fallait comprendre l’énoncé. On passe ensuite au logarithme :
On a une absorption de niveau sonore par cm de α dans les tissus. L’onde a traversé 𝛿𝐼 cm de tissus.
Le niveau sonore L est donc le niveau sonore L auquel on soustrait la perte de niveau sonore. I × R × (1 − R) × e
On sait donc d’ores et déjà que la C est fausse, puisque L > L . L = 10 log
L = L − αδI I
L − L = L − αδI − L = −αδI I
𝐋𝟏 − 𝐋𝟎 = −4 × 1,5 = −𝟔 𝐝𝐁 L = 10 log + 10 log R + 10 log (1 − R) + 10 log e
I
Réponse B vraie.
L = L + 10 log R + 20 log (1 − R) + 2 × 10 log e
I est l’intensité juste après le passage des tissus à l’urine, et I est l’intensité juste avant.
On a donc I = T × I = (𝟏 − 𝐑) × 𝐈𝟏 On sait que 10 log e = −αδI car cela correspond à l’absorption en décibels de l’onde dans les tissus.
Réponse E vraie. L = L + 10 log R + 20 log (1 − R) − 2αδI
L = L + 10 log 10 + 20 log 1 − 12
Bilan de réponses : B et E L − L = −30 + 0 − 12
𝐋𝐄 − 𝐋𝟎 = −𝟒𝟐 𝐝𝐁
Question n°12
Cocher la proposition vraie : Méthode 2 : On passe par les niveaux sonores
On sait que L = L − 6 dB et I = I × (1 − R) × R (de la même manière qu’en méthode 1) donc :
A. L − L ≈ 18 dB I I
L = 10 log × (1 − R) × R = 10 log + 20 log (1 − R) + 10 log R
B. L − L ≈ −12 dB I I
C. L − L ≈ −30 dB L = L + 0 − 3 = L − 6 − 30
D. 𝐋𝐄 − 𝐋𝟎 ≈ −𝟒𝟐 dB Donc
L = L − 6 − 30 − 6
E. L − L ≈ −72 dB
𝐋𝐄 − 𝐋𝟎 = −𝟒𝟐 𝐝𝐁
Bilan de réponses : D
Tout d’abord, il faut essayer de comprendre le trajet des ondes – et pour cela, rien de mieux qu’un schéma !
26
PHYSIQUE
Université Paris Diderot Paris 7
Faculté de Médecine
Année universitaire 2018/2019 Exercice 1 : Expérience du foie lavé de Claude Bernard (1855) (Questions 1 à 6)
Cette expérience a montré que le foie peut stocker puis
Concours de PACES libérer du glucose pour réguler la glycémie. Pour cela,
UE 3 Claude Bernard a lavé un foie pour le débarrasser du
Physique et Biophysique glucose sanguin. Il l’a retrouvé le lendemain de nouveau
riche en glucose. Le dispositif d’injection d’eau de lavage
dans le réseau sanguin est modélisé ci-contre. L’eau
provient d’un réservoir légèrement pressurisé. La pression
Jeudi 14 décembre 2018 de 8h30 à 10h00 au point O d’altitude 𝐻 = 20cm est maintenue à 𝑝 =
Durée de l’épreuve : 1h30 1,06 atm pour une pression atmosphérique 𝑝 = 1 atm.
L’eau, de masse volumique 𝜌 = 10 𝑘𝑔. 𝑚 , s’écoule
dans un tube inséré dans la veine porte. Le tube et la veine
A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE ont le même rayon 𝑟 et l’ensemble des deux a une
Vérifiez que les informations saisies sur votre carte de réponse QCM sont correctes : nom, prénom et numéro longueur 𝐿 . L’eau traverse le foie et ressort à l’air libre
étudiant.
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits. par les 3 veines hépatiques qu’on supposera identiques, de rayon 𝑟 = 𝑟 /2 et de longueur 𝐿 = 𝐿 /20. Tout
Chaque question comporte une ligne de droit au remords. l’écoulement après la sortie du réservoir est horizontal. On néglige la vitesse de l’eau dans le réservoir devant
celles dans les veines. On prendra l’accélération de la pesanteur 𝑔 ≈ 10 𝑚. 𝑠 pour simplifier les calculs.
INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
 Les questions sans réponse seront considérées comme nulles.
 Une seule carte de réponse QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve. Question n°1
 Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies.
 Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe. Comparer le débit 𝑄 et la vitesse 𝑣 dans la veine porte au débit 𝑄 et à la vitesse 𝑣 dans une veine hépatique.
 Les calculatrices ne sont pas autorisées. Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
 Toute fraude ou tentative de fraude fera l’objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92-657 du 13 juillet 1992).
Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa provenance constitue une fraude. A. 𝑄 <𝑄
 Aucun candidat n’est admis à quitter la salle d’examen avant la fin de l’épreuve. B. 𝑄 ≥𝑄
C. 𝑣 /𝑣 = (𝑟 /𝑟 )
RECOMMANDATIONS SPECIFIQUES A L’EPREUVE D. 𝑣 /𝑣 = 3(𝑟 /𝑟 )
 Bien lire l’ensemble d’un énoncé et réfléchir aux réponses avant de lire les choix de propositions. Beaucoup de
E. 𝑣 /𝑣 = 3(𝑟 /𝑟 )
questions sont indépendantes.

 Des valeurs numériques et approximations éventuellement utiles sont regroupées en annexe en dernière page. Faire
On néglige tout d’abord la viscosité de l’eau.
des calculs numériques approximatifs pour choisir les bonnes réponses.

Question n°2
Comparer les pressions 𝑝 , 𝑝 , 𝑝 et 𝑝 aux points O, A, B et en sortie C.
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
A. 𝑝 =𝑝
INFORMATIONS SUR L’EPREUVE B. 𝑝 <𝑝
C. 𝑝 =𝑝
Le sujet contient 6 pages numérotées de 1 à 6 et comporte 13 questions.
Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet. D. 𝑝 =𝑝
E. 𝑝 =𝑝

27
Question n°3 Exercice 2 : Radiographie de la veine porte (Questions 7 et 8)
Calculer la vitesse 𝑣 de sortie de l’eau par une veine hépatique.
L’image en rayons X ci-contre montre une veine porte
Cocher la proposition vraie :
et ses ramifications ainsi que la colonne vertébrale et
A. 𝑣 = 1,4 m/s les côtes. La veine et les côtes ont un diamètre 𝐷 =
B. 𝑣 = 2 m/s 1cm. Le coefficient d’absorption des tissus mous, aux
C. 𝑣 = 4 m/s énergies des rayons X utilisés, vaut 𝜇 = 50 𝑚 .
D. 𝑣 = 14 m/s L’opacifiant iodé injecté dans la veine pour la faire
E. 𝑣 = 20 m/s ressortir a un coefficient d’absorption 𝜇 = 20 𝜇 .
Les côtes ont un coefficient d’absorption 𝜇 = 9 𝜇
dans la partie osseuse et un coefficient égal à 𝜇 dans
On prend en compte la viscosité de l’eau. On note 𝑅 la résistance hydraulique de l’ensemble du tube et de la ma moelle interne de diamètre 𝐷/2. Les rayons X
veine porte (entre les points A et B) et 𝑅 la résistance de chaque veine hépatique. La résistance 𝑅 du réseau parallèles traversent une longueur totale L de tissus.
en amont de chaque veine hépatique représente les lobes du foie et vaut 𝑅 = 50 𝑅 . On néglige les résistances L’intensité 𝐼 pénètre sur la face arrière et on s’intéresse aux intensités détectées suivantes : 𝐼 au travers des
hydrauliques ailleurs. seuls tissus mous, 𝐼 vers le centre d’une côte, et 𝐼 vers le centre de la veine.
Question n°4
Comparer les résistances 𝑅 et 𝑅 des veines. Calculer en fonction de 𝑅 la résistance totale 𝑅 entre les points
Question n°7
B et C de l’un des trois tronçons hépatiques.
Exprimer ces intensités.
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
A. 𝑅 /𝑅 = 1/16
A. 𝐼 =𝐼 𝑒
B. 𝑅 /𝑅 = 5/4
B. 𝐼 =𝐼 𝑒 𝑒
C. 𝑅 /𝑅 =5 )
C. 𝐼 = 𝐼 𝑒(
D. 𝑅 /𝑅 = 51 )
D. 𝐼 = 𝐼 𝑒(
E. 𝑅 /𝑅 = 50/51 ) /
E. 𝐼 = 𝐼 𝑒(

Question n°5
Comparer la perte de charge Δ𝑝 entre A et B dans le tube et la veine porte et la perte de charge Δ𝑝 entre B Question n°8
et C dans l’un des tronçons hépatiques. Calculer le rapport des intensités 𝐼 /𝐼 détectées entre la côte et la veine.
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) : Cocher la proposition vraie :
,
A. 𝑝 >𝑝 A. 𝐼 /𝐼 =𝑒
,
B. 𝑝 =𝑝 B. 𝐼 /𝐼 =𝑒
,
C. La perte de charge la plus forte vient du réseau 𝑅 et des capillaires qu’il contient C. 𝐼 /𝐼 =𝑒
,
D. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 204/15 D. 𝐼 /𝐼 =𝑒
E. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 40 E. 𝐼 /𝐼 =𝑒

Question n°6
Exprimer la conservation de l’énergie entre les points O et C.
Cocher la proposition vraie :

A. 𝑝 − 𝑝 = 𝜌𝑣 + 40𝑅 𝑄 + 𝜌𝑔𝐻
B. 𝑝 − 𝑝 = 𝜌𝑣 + 41𝑅 𝑄 − 𝜌𝑔𝐻
C. 𝑝 − 𝑝 = 𝜌𝑣 − 𝑅 𝑄 − 𝜌𝑔𝐻
D. 𝑝 − 𝑝 = 𝜌𝑣 + 𝑅 𝑄 + 𝜌𝑔𝐻
E. 𝑝 − 𝑝 = 𝜌𝑣 + 𝑅 𝑄 − 𝜌𝑔𝐻

28
Exercice 3 : Scanner X (Question 9)
Un scanner X tridimensionnel utilise souvent un faisceau de rayons X en Question n°12
éventail. Les ondes électromagnétiques cylindriques sont confinées dans Comparer la vitesse 𝑐 du son dans les poumons remplis d’air pur et la vitesse 𝑐 du son dans les poumons
un secteur de largeur angulaire 𝜃 et d’épaisseur h. Une intensité 𝐼 pénètre remplis du mélange gazeux dans les mêmes conditions. Comparer la hauteur des sons que prononce l’étudiant
dans le patient à la distance 𝑟 de la source. Exprimer l’intensité 𝐼(𝑟) sachant que les longueurs d’onde des vibrations de ses cordes vocales sont inchangées.
émergente de l’autre côté du patient, à la distance 𝑟 de la source, à travers Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
des tissus mous de coefficient d’absorption 𝜇.
A. 𝑐 = 𝑐 car la température est identique
B. 𝑐 < 𝑐 car la densité volumique des molécules a changé
C. 𝑐 > 𝑐 car la masse molaire du gaz a changé
Question n°9
D. La voix de l’étudiant est plus aigüe après inhalation d’hélium
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
E. La voix de l’étudiant est plus grave après inhalation d’hélium
A. L’énergie des rayons X est inchangée à la transition air-tissus
( )
B. = Question n°13
( )
L’étudiant parle avec un niveau sonore 𝐿 = 70 𝑑𝐵 à une distance 𝐷 = 0,5 m. Il émet des ondes sonores
C. = 𝑒 sphériques.
( ) ( ) Calculer me niveau sonore 𝐿′ à une distance 𝐷 = 1 m.
D. = 𝑒
Cocher la proposition exacte :
E. L’intensité 𝐼 diminue de moitié si on double l’ouverture 𝜃 du faisceau.
A. 𝐿 = 64 𝑑𝐵
B. 𝐿 = 67 𝑑𝐵
Exercice 4 : Voix de fausset (Questions 10 à 13) C. 𝐿 = 70 𝑑𝐵
D. 𝐿 = 73 𝑑𝐵
Les poumons d’un étudiant contiennent au repos un volume 𝑉 = 3,1 litres d’air, de masse molaire 𝑀 = 29 E. 𝐿 = 76 𝑑𝐵
g/mol, à la température 𝑇 = 37°𝐶 et à la pression atmosphérique 𝑝 = 1 atm. Pour maquiller sa voix, il va
inhaler un volume 𝑉 = 0,5 litre d’hélium d’un réservoir à la pression atmosphérique et à la température 𝑇 =
27°𝐶. La masse molaire de l’hélium vaut 𝑀 = 4 g/mol. La constante des gaz parfaits vaut 𝑅 =
8,2 𝐽. 𝐾 . 𝑚𝑜𝑙 . On donne également = 0,12 𝐽 . 𝐾. 𝑚𝑜𝑙.

Question n°10
Calculer les nombres 𝑛 de moles d’air et 𝑛 de moles d’hélium qui constitueront le mélange gazeux final.
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
A. 𝑛 = 120 moles
B. 𝑛 = 0,12 moles
C. 𝑛 = 0,0012 moles
D. 𝑛 = 0,02 moles
E. 𝑛 = 0,0002 moles

Question n°11
L’étudiant retient sa respiration quelques instants pour laisser l’hélium se mélanger à l’air.
Calculer la pression partielle d’hélium, 𝑝 , dans le mélange et exprimer la masse molaire 𝑀 du mélange.
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
A. 𝑝 = 1/7 atm
B. 𝑝 = 1/6 atm
C. 𝑀 =𝑛 𝑀 +𝑛 𝑀
D. 𝑀 = (𝑛 𝑀 + 𝑛 𝑀 )/𝑛
E. 𝑀 = (𝑛 𝑀 + 𝑛 𝑀 )/(𝑛 + 𝑛 )

29
Université Paris Diderot Paris 7
Faculté de Médecine
Année universitaire 2018/2019
Concours de PACES
UE 3
Physique et Biophysique

Jeudi 14 décembre 2018 de 8h30 à 10h00


Durée de l’épreuve : 1h30

A LIRE AVANT DE COMMENCER L’EPREUVE


Vérifiez que les informations saisies sur votre carte de réponse QCM sont correctes : nom, prénom et numéro
étudiant.
Les correcteurs liquides ou en ruban de type Blanco, Tipp-Ex et autres sont interdits.
Chaque question comporte une ligne de droit au remords.

INFORMATIONS REGLEMENTAIRES
 Les questions sans réponse seront considérées comme nulles.
 Une seule carte de réponse QCM est à remplir pour l’ensemble de l’épreuve.
 Veiller à remplir complètement toute la surface des cases choisies.
 Ne pas gratter, ne pas raturer, ne pas mettre de croix ni aucun autre signe.
 Les calculatrices ne sont pas autorisées.
 Toute fraude ou tentative de fraude fera l’objet de poursuites disciplinaires (Décret n°92-657 du 13 juillet 1992).
Tout signe distinctif porté sur la grille QCM pouvant indiquer sa provenance constitue une fraude.
 Aucun candidat n’est admis à quitter la salle d’examen avant la fin de l’épreuve.

RECOMMANDATIONS SPECIFIQUES A L’EPREUVE


 Bien lire l’ensemble d’un énoncé et réfléchir aux réponses avant de lire les choix de propositions. Beaucoup de
questions sont indépendantes.

 Des valeurs numériques et approximations éventuellement utiles sont regroupées en annexe en dernière page. Faire
des calculs numériques approximatifs pour choisir les bonnes réponses.

INFORMATIONS SUR L’EPREUVE

Le sujet contient 10 pages numérotées de 1 à 10 et comporte 28 questions.


Merci de vérifier au début de l’épreuve que le sujet est complet.

30
Exercice 1 : Expérience du foie lavé de Claude Bernard (1855) (Questions 1 à 6)
Cette expérience a montré que le foie peut stocker puis On néglige tout d’abord la viscosité de l’eau.
libérer du glucose pour réguler la glycémie. Pour cela,
Question n°2
Claude Bernard a lavé un foie pour le débarrasser du
Comparer les pressions 𝑝 , 𝑝 , 𝑝 et 𝑝 aux points O, A, B et en sortie C.
glucose sanguin. Il l’a retrouvé le lendemain de nouveau
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
riche en glucose. Le dispositif d’injection d’eau de lavage
dans le réseau sanguin est modélisé ci-contre. L’eau A. 𝒑𝑨 = 𝒑𝑩
provient d’un réservoir légèrement pressurisé. La pression B. 𝑝 <𝑝
au point O d’altitude 𝐻 = 20cm est maintenue à 𝑝 = C. 𝑝 =𝑝
1,06 atm pour une pression atmosphérique 𝑝 = 1 atm. D. 𝑝 =𝑝
L’eau, de masse volumique 𝜌 = 10 𝑘𝑔. 𝑚 , s’écoule
E. 𝒑𝑪 = 𝒑𝒂𝒕𝒎
dans un tube inséré dans la veine porte. Le tube et la veine
ont le même rayon 𝑟 et l’ensemble des deux a une
longueur 𝐿 . L’eau traverse le foie et ressort à l’air libre
par les 3 veines hépatiques qu’on supposera identiques, de rayon 𝑟 = 𝑟 /2 et de longueur 𝐿 = 𝐿 /20. Tout L’énoncé indique que la viscosité de l’eau sera négligée, ainsi il faudra travailler avec la loi de Bernoulli :
l’écoulement après la sortie du réservoir est horizontal. On néglige la vitesse de l’eau dans le réservoir devant 1 1
celles dans les veines. On prendra l’accélération de la pesanteur 𝑔 ≈ 10 𝑚. 𝑠 pour simplifier les calculs. 𝑝 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌𝑣 = 𝑝 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌𝑣
2 2
On applique cette formule entre les points 𝐴 et 𝐵 :
Question n°1 Les points 𝐴 et 𝐵 sont situés à la même hauteur, donc 𝑧 = 𝑧 ; les vitesses 𝑣 et 𝑣 sont identiques car les
Comparer le débit 𝑄 et la vitesse 𝑣 dans la veine porte au débit 𝑄 et à la vitesse 𝑣 dans une veine hépatique. points 𝐴 et 𝐵 se trouvent dans la même partie du système car le tube et la veine porte ont les mêmes propriétés
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) : des fluides.

A. 𝑸𝟐 < 𝑸𝟏 Ainsi 𝑝 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌𝑣 = 𝑝 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌𝑣 ⇔ 𝑝 =𝑝


B. 𝑄 ≥𝑄
La pression au point 𝐶 se trouve sans faire de calculs. L’énoncé indique que les extrémités des veines
C. 𝑣 /𝑣 = (𝑟 /𝑟 )
hépatiques sont à l’air libre, or le point 𝐶 se trouve justement à l’extrémité d’une veine hépatique, donc la
D. 𝒗𝟏 /𝒗𝟐 = 𝟑(𝒓𝟐 /𝒓𝟏)𝟐
pression au point 𝐶 est la même que celle à l’extérieur, c’est-à-dire la pression atmosphérique.
E. 𝑣 /𝑣 = 3(𝑟 /𝑟 )
𝑝 =𝑝

Comparaison des débits : Selon le sens du courant le point 𝐵 est situé en amont du point C et à la même hauteur que ce dernier, or l’eau
se déplace du point où la pression est la plus haute à celle où elle est la plus faible lorsque ces deux points sont
D’après la loi de conservation du débit on sait que le débit dans la veine porte est égal à la somme des débits à la même hauteur. Donc 𝑝 > 𝑝 or 𝑝 = 𝑝 . Finalement :
dans chacune des 3 veines hépatiques.
𝑝 >𝑝
Or les trois veines sont identiques, elles ont donc un débit identique.
Réponses vraies : A et E
Donc : 𝑄 = 𝑄 + 𝑄 + 𝑄 ⇔ 𝑄 = 3𝑄 ⇔ 𝑄 >𝑄
Calcul de 𝑣 /𝑣 :
Question n°3
Par définition : 𝑄 = 𝑆 × 𝑣 ⇔ 𝑣 = Calculer la vitesse 𝑣 de sortie de l’eau par une veine hépatique.
Cocher la proposition vraie :
𝑄 3𝑄 𝑄 𝑄
𝑣 = = 𝑒𝑡 𝑣 = = A. 𝑣 = 1,4 m/s
𝑆 𝜋𝑟 𝑆 𝜋𝑟
B. 𝑣 = 2 m/s
𝑣 3𝑄 × 𝜋𝑟 𝑟 C. 𝒗𝟐 = 𝟒 m/s
Donc ∶ = =3×
𝑣 𝑄 × 𝜋𝑟 𝑟 D. 𝑣 = 14 m/s
𝑣 𝑟 E. 𝑣 = 20 m/s
=3
𝑣 𝑟
Réponses vraies : A et D

31
La vitesse 𝑣 correspond à la vitesse dans l’une des veines hépatiques, c’est-à-dire au point C. Pour rappel voici la formule de la résistance hydraulique :
Les seules données présentes dans l’énoncé sont celles concernant le point O. Ainsi afin de calculer 𝑣 , on va 8𝜂𝐿
𝑅=
appliquer la loi de Bernoulli entre les points O et C. 𝜋𝑟
1 1 Afin de trouver 𝑅 il nous faut 𝐿 et 𝑟 .
𝑝 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌𝑣 = 𝑝 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌𝑣
2 2 𝐿 𝑟
𝐿 = et 𝑟 =
D’après l’énoncé la vitesse en O (dans le réservoir) est négligeable par rapport à celle dans les veines, on peut 20 2
donc approximer 𝑣 = 0. Ainsi :
1 𝐿
𝜌𝑣 = 𝑝 + 𝜌𝑔𝑧 − 𝑝 − 𝜌𝑔𝑧 8𝜂
2 8𝜂𝐿 8𝜂𝐿 20
𝑅 = 𝑒𝑡 𝑅 = =
2 𝜋𝑟 𝜋𝑟 𝑟
𝑣 = (𝑝 − 𝑝 ) + 2𝑔(𝑧 − 𝑧 )
𝜋 2
𝜌
Donc :
2
𝑣 = (𝑝 − 𝑝 ) + 2𝑔𝐻 𝑟 𝑟
𝜌 𝑅 8𝜂𝐿 × 𝜋 𝐿 16 20 5
= 2 = = =
𝑅 𝐿 𝐿 16 4
Application numérique : 𝜋𝑟 × 8𝜂 20 𝑟 20
Il faut avoir toutes nos valeurs en unités du système international. Ici il manque la hauteur 𝐻 et les pressions. 𝑅′ correspond à la résistance entre les points B et C, c’est-à-dire à la somme de la résistance du foie avec la
résistance d’une veine hépatique car les deux résistances sont branchées en séries.
𝐻 = 20 𝑐𝑚 = 0,2 𝑚 ; 𝑝 = 1,06 𝑎𝑡𝑚 = 1,06.10 𝑃𝑎 ; 𝑝 = 1 𝑎𝑡𝑚 = 10 𝑃𝑎
𝑅 =𝑅 +𝑅
Ainsi on trouve :
𝑅 = 50𝑅 + 𝑅 = 51𝑅
2 2 × 6.10
𝑣 = (1,06.10 − 10 ) + 2 × 10 × 0,2 = + 4 = √12 + 4 = √16 𝑅
10 10 = 51
𝑅
𝑣 = 4𝑚. 𝑠 Réponses vraies : B et D
Réponse vraie : C

Question n°5
Comparer la perte de charge Δ𝑝 entre A et B dans le tube et la veine porte et la perte de charge Δ𝑝 entre B
On prend en compte la viscosité de l’eau. On note 𝑅 la résistance hydraulique de l’ensemble du tube et de la
et C dans l’un des tronçons hépatiques.
veine porte (entre les points A et B) et 𝑅 la résistance de chaque veine hépatique. La résistance 𝑅 du réseau
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
en amont de chaque veine hépatique représente les lobes du foie et vaut 𝑅 = 50 𝑅 . On néglige les résistances
hydrauliques ailleurs. A. 𝒑𝑨 > 𝒑𝑩
B. 𝑝 =𝑝
C. La perte de charge la plus forte vient du réseau 𝑹𝑯 et des capillaires qu’il contient
Question n°4 D. 𝚫𝒑𝟐 /𝚫𝒑𝟏 = 𝟐𝟎𝟒/𝟏𝟓
Comparer les résistances 𝑅 et 𝑅 des veines. Calculer en fonction de 𝑅 la résistance totale 𝑅 entre les points
E. Δ𝑝 /Δ𝑝 = 40
B et C de l’un des trois tronçons hépatiques.
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
A. 𝑅 /𝑅 = 1/16
L’eau est maintenant considérée comme une fluide réels avec une viscosité. Le débit hydraulique est désormais
B. 𝑹𝟏/𝑹𝟐 = 𝟓/𝟒
défini comme la perte de charge (différence de pression entre deux points) divisée par la résistance
C. 𝑅 /𝑅 = 5 hydraulique.
D. 𝑹𝟐/𝑹𝟐 = 𝟓𝟏
E. 𝑅 /𝑅 = 50/51 Δ𝑃
𝑄=
𝑅
Ainsi tout le long du système il y a une diminution de la pression qui va générer le débit.

32
De ce fait la pression au point 𝐴 est supérieure à celle au point 𝐵, car le point 𝐴 est situé en amont dans le Par définition : Δ𝑝 = ∑ Δ𝑝 = Δ𝑝 + Δ𝑝 + Δ𝑝
système. De même la pression au point 𝐵 est supérieure à celle au point 𝐶.
Δ𝑝 = 0 + Δ𝑝 + Δ𝑝
𝑝 >𝑝 >𝑝
204 204
Δ𝑝 = Δ𝑝 + Δ𝑝 = 𝑄 𝑅 + 𝑄𝑅
A débit constant, s’il y a une résistance plus grande, la perte de charge est aussi plus grande (par exemple si 15 15
on multiplie par 2 la résistance il faut aussi multiplier par 2 la perte de charge. Ainsi c’est bien le réseau 𝑅 5 204 5
et les capillaires qui provoquent la plus forte perte de charge. Δ𝑝 = 3𝑄 × 𝑅 + × 3𝑄 × 𝑅
4 15 4
Par manipulation de la formule initiale : Δ𝑝 = 𝑄 × 𝑅 15 204 × 15 219
Δ𝑝 = + 𝑄 𝑅 = 𝑄 𝑅
D’après les questions précédentes : 4 15 × 4 4

Δ𝑝 = 𝑄 × 𝑅 = 𝑄 × 51𝑅 Finalement :

5 1 219
Δ𝑝 = 𝑄 × 𝑅 = 𝑄 × 𝑅 𝑝 −𝑝 = 𝜌𝑣 + 𝑄 𝑅 − 𝜌𝑔𝐻
4 2 4

𝑄 1 Réponse vraie : E
=
𝑄 3 Exercice 2 : Radiographie de la veine porte (Questions 7 et 8)
Ainsi on trouve : L’image en rayons X ci-contre montre une veine
Δp 𝑄 × 51𝑅 1 51 × 4 204 porte et ses ramifications ainsi que la colonne
= = × = vertébrale et les côtes. La veine et les côtes ont un
Δp 5 3 5 15
𝑄 × 𝑅 diamètre 𝐷 = 1cm. Le coefficient d’absorption des
4
tissus mous, aux énergies des rayons X utilisés, vaut
Réponses vraies : A, C et D
𝜇 = 50 𝑚 . L’opacifiant iodé injecté dans la veine
pour la faire ressortir a un coefficient d’absorption
𝜇 = 20 𝜇 . Les côtes ont un coefficient
Question n°6 d’absorption 𝜇 = 9 𝜇 dans la partie osseuse et un
Exprimer la conservation de l’énergie entre les points O et C. coefficient égal à 𝜇 dans ma moelle interne de
Cocher la proposition vraie : diamètre 𝐷/2. Les rayons X parallèles traversent une longueur totale L de tissus. L’intensité 𝐼 pénètre sur la
A. 𝑝 − 𝑝 = 𝜌𝑣 + 40𝑅 𝑄 + 𝜌𝑔𝐻 face arrière et on s’intéresse aux intensités détectées suivantes : 𝐼 au travers des seuls tissus mous, 𝐼 vers le
centre d’une côte, et 𝐼 vers le centre de la veine.
B. 𝑝 − 𝑝 = 𝜌𝑣 + 41𝑅 𝑄 − 𝜌𝑔𝐻
C. 𝑝 − 𝑝 = 𝜌𝑣 − 𝑅 𝑄 − 𝜌𝑔𝐻
Question n°7
D. 𝑝 − 𝑝 = 𝜌𝑣 + 𝑅 𝑄 + 𝜌𝑔𝐻
Exprimer ces intensités.
𝟏 𝟐𝟏𝟗
E. 𝒑𝑶 − 𝒑𝒂𝒕𝒎 = 𝟐 𝝆𝒗𝟐𝟐 + 𝑹𝟐𝑸𝟐 − 𝝆𝒈𝑯 Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
𝟒

A. 𝑰𝒎 = 𝑰 𝟎 𝒆 𝝁 𝒎 𝑳
B. 𝐼 =𝐼 𝑒 𝑒
Il faut maintenant appliquer la loi de Bernoulli modifiée, en rajoutant la perte de charge totale. C. 𝑰𝒗 = 𝑰𝒎 𝒆(𝝁𝒎 𝝁𝒗 )𝑫
1 1 )
D. 𝐼 = 𝐼 𝑒(
𝑝 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌𝑣 = 𝑝 + 𝜌𝑔𝑧 + 𝜌𝑣 + Δ𝑝 𝝁
2 2 E. 𝑰𝒄 = 𝑰𝒎 𝒆(𝝁𝒎 𝒄 )𝑫/𝟐
1
𝑝 − 𝑝 = 𝜌(𝑣 − 𝑣 ) + 𝜌𝑔(𝑧 − 𝑧 ) + Δ𝑝
2
Comme vu dans les questions précédentes, on peut écrire : L’intensité 𝐼 ne traverse que les tissus mous (sur une longueur 𝐿), il ne subit donc pas de changement de
milieu. La décroissance est exponentielle.
𝑝 =𝑝 ; 𝑣 = 0 ; 𝑧 − 𝑧 = 𝐻 ⇔ 𝑧 − 𝑧 = −𝐻
Ainsi il faut appliquer la formule simple :
Ainsi :
𝐼 =𝐼 𝑒
1
𝑝 −𝑝 = 𝜌𝑣 − 𝜌𝑔𝐻 + Δ𝑝
2
33
L’intensité 𝐼 traverse des tissus mous ainsi qu’une veine, en passant par son centre, de diamètre 𝐷. Il faut 𝐼 𝑒( ) 𝑒
donc multiplier la décroissance exponentielle sur la longueur des tissus mous (𝐿 − 𝐷) à celle sur la longueur = = =𝑒
𝐼 )
de la veine (𝐷). 𝑒( 𝑒
𝐼 )
𝐼 =𝐼 𝑒 ( ) ×𝑒 = 𝑒( =𝑒
𝐼
𝐼 =𝐼 𝑒 ×𝑒 =𝐼 𝑒 ×𝑒 ×𝑒
Application numérique :
𝐼 = 𝐼 ×𝑒 ×𝑒 𝜇 = 50𝑚 𝑒𝑡 𝐷 = 1𝑐𝑚 = 10 𝑚
𝐼 =𝐼 𝑒 = 𝐼 𝑒( )
𝐼 × × × ,
=𝑒 =𝑒 =𝑒
L’intensité 𝐼 traverse des tissus mous, une côte en passant, par son centre et les tissus mous dans la côte. Cette 𝐼
fois-ci la partie des tissus est de longueur 𝐿 − 𝐷, la partie osseuse est d’une longueur de et la les tissus mous Réponse vraie : B
dans l’os sont aussi d’une longueur . Exercice 3 : Scanner X (Question 9)

𝐼 =𝐼 𝑒 ( )𝑒 𝑒 Un scanner X tridimensionnel utilise souvent un faisceau de rayons X en


éventail. Les ondes électromagnétiques cylindriques sont confinées dans
𝐼 =𝐼 𝑒 𝑒 𝑒 𝑒 un secteur de largeur angulaire 𝜃 et d’épaisseur h. Une intensité 𝐼 pénètre
dans le patient à la distance 𝑟 de la source. Exprimer l’intensité 𝐼(𝑟)
𝐼 =𝐼 𝑒 𝑒 =𝐼 𝑒 𝑒 émergente de l’autre côté du patient, à la distance 𝑟 de la source, à travers
des tissus mous de coefficient d’absorption 𝜇.
)
𝐼 = 𝐼 𝑒(
Réponses vraies : A, C et E Question n°9
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :

Question n°8 A. L’énergie des rayons X est inchangée à la transition air-tissus


Calculer le rapport des intensités 𝐼 /𝐼 détectées entre la côte et la veine. ( )
B. =
Cocher la proposition vraie :
( )
, C. = 𝑒
A. 𝐼 /𝐼 = 𝑒
𝟕,𝟓 𝑰(𝒓) 𝒓𝟎 𝝁(𝒓 𝒓𝟎 )
B. 𝑰𝒗 /𝑰𝒄 = 𝒆 D. 𝑰𝟎
= 𝒓
𝒆
,
C. 𝐼 /𝐼 = 𝑒 E. L’intensité 𝑰𝟎 diminue de moitié si on double l’ouverture 𝜽 du faisceau.
,
D. 𝐼 /𝐼 = 𝑒
E. 𝐼 /𝐼 = 𝑒
L’énergie des rayons ne dépend que de leur longueur d’onde, or la longueur d’onde reste la même peu importe
le milieu ! Donc l’énergie des rayons X reste inchangée à la transition air-tissus. Cependant, attention, c’est
Comme vu à la question précédente : l’intensité des rayons qui diminue et que l’on étudie.
𝐼 = 𝐼 𝑒( )
Dans le modèle qui nous est présenté, deux phénomènes sont responsables de l’atténuation de l’intensité des
rayons X : la dispersion dans l’espace et l’absorption par le milieu.
)
𝐼 = 𝐼 𝑒(
La dispersion dans l’espace se calcule grâce à la propriété suivante :
Ainsi :
𝐼(𝑟) 𝑆
𝐼 𝐼 𝑒( ) 𝑒( ) 𝐼 × 𝑆 = 𝐼(𝑟) × 𝑆(𝑟) ⇔ =
𝐼 𝑆(𝑟)
= =
𝐼 ) )
𝐼 𝑒( 𝑒( La surface sur laquelle notre onde se disperse ici est un arc de cylindre. Pour rappel, la surface d’un arc de
cylindre est égale au produit de la hauteur du cylindre par la longueur de l’arc de cercle. La hauteur est donnée,
D’après l’énoncé :
c’est ℎ. La longueur de l’arc de cercle se calcule avec :
𝜇 = 20𝜇 𝑒𝑡 𝜇 = 9𝜇
𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 × 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒
Ici notre rayon vaut 𝑟 pour 𝑆 et 𝑟 pour 𝑆(𝑟). L’angle est constant, c’est l’angle 𝜃.
34
On a donc les surface 𝑆 et 𝑆(𝑟) :
𝑆 = 𝑟 𝜃×ℎ Afin de calculer le nombre de moles d’air ainsi que de moles d’hélium, il faut utiliser la loi des gaz parfaits :
𝑆(𝑟) = 𝑟𝜃 × ℎ 𝑝𝑉 = 𝑛𝑅𝑇
Donc le rapport entre les deux vaut : On isole le nombre de moles :
𝑆 𝑟 𝜃×ℎ 𝑟 𝑝𝑉
= = 𝑛=
𝑆(𝑟) 𝑟𝜃 × ℎ 𝑟 𝑅𝑇
𝐼(𝑟) 𝑟 Unités :
⇔ =
𝐼 𝑟 𝑝=𝑝 = 1 𝑎𝑡𝑚 = 10 𝑃𝑎
Il faut maintenant calculer l’absorption dans le milieu :
𝑉 = 3,1 𝐿 = 3,1 × 10 𝑚 𝑒𝑡 𝑉 = 0,5 𝐿 = 0,5 × 10 𝑚
L’énoncé nous dit que les rayons ne traversent que des tissus mous de coefficient d’atténuation 𝜇.
𝑇 = 37°𝐶 = 310 𝐾 𝑒𝑡 𝑇 = 27°𝐶 = 300 𝐾
L’intensité décroit exponentiellement selon la relation :
Application numérique :
𝐼(𝑟) = 𝐼 𝑒
𝑝𝑉 1 10 × 3,1 × 10 3,1
𝑛 = × = × 0,12 = × 0,12 × 10
Avec 𝐷 la distance entre 𝐼 et 𝐼(𝑟), c’est-à-dire 𝑟 − 𝑟 𝑇 𝑅 310 310
( ) 𝑛 = 10 × 0,12 × 10 𝑚𝑜𝑙𝑒𝑠
𝐼(𝑟) = 𝐼 𝑒
𝐼 ( ) 𝑝𝑉 1 10 × 5 × 10 5
⇔ =𝑒 𝑛 = × = × 0,12 = × 0,12 × 10
𝐼 𝑇 𝑅 300 300
Il faut maintenant multiplier les deux phénomènes d’atténuation et on obtient : 0,12
𝑛 = × 10 = 2 × 10 𝑚𝑜𝑙𝑒𝑠
𝐼(𝑟) 𝑟 60
( )
= 𝑒
𝐼 𝑟 Réponses vraies : B, D

Si on double l’ouverture 𝜃 du faisceau, cela va affecter la surface 𝑆 pour donner une surface 𝑆 ′, on obtient :
𝑆 𝑟 𝜃ℎ 𝜃 𝜃 1 Question n°11
= = = =
𝑆 ′ 𝑟𝜃ℎ 𝜃 2𝜃 2 L’étudiant retient sa respiration quelques instants pour laisser l’hélium se mélanger à l’air.
Calculer la pression partielle d’hélium, 𝑝 , dans le mélange et exprimer la masse molaire 𝑀 du mélange.
On a donc bien une diminution de moitié de 𝐼 si on double l’ouverture 𝜃 du faisceau. Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
Réponses vraies : A, D et E A. 𝑝 = 1/7 atm
Exercice 4 : Voix de fausset (Questions 10 à 13) B. 𝒑𝒉 = 𝟏/𝟔 atm
C. 𝑀 =𝑛 𝑀 +𝑛 𝑀
Les poumons d’un étudiant contiennent au repos un volume 𝑉 = 3,1 litres d’air, de masse molaire 𝑀 = 29
D. 𝑀 = (𝑛 𝑀 + 𝑛 𝑀 )/𝑛
g/mol, à la température 𝑇 = 37°𝐶 et à la pression atmosphérique 𝑝 = 1 atm. Pour maquiller sa voix, il va
E. 𝑴𝒎 = (𝒏𝒂 𝑴𝒂 + 𝒏𝒉 𝑴𝒉 )/(𝒏𝒂 + 𝒏𝒉 )
inhaler un volume 𝑉 = 0,5 litre d’hélium d’un réservoir à la pression atmosphérique et à la température 𝑇 =
27°𝐶. La masse molaire de l’hélium vaut 𝑀 = 4 g/mol. La constante des gaz parfaits vaut 𝑅 =
8,2 𝐽. 𝐾 . 𝑚𝑜𝑙 . On donne également = 0,12 𝐽 . 𝐾. 𝑚𝑜𝑙.
Pour rappel, pression partielle d’un gaz se calcule par le produit de la fraction molaire par la pression totale.
Question n°10 La fraction molaire d’un gaz est définie comme le nombre de moles d’un gaz divisé par le nombre total de
Calculer les nombres 𝑛 de moles d’air et 𝑛 de moles d’hélium qui constitueront le mélange gazeux final. moles.
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
A. 𝑛 = 120 moles 𝑛 0,02 0,02 1
𝑓 = = = =
B. 𝒏𝒂 = 𝟎, 𝟏𝟐 moles 𝑛 0,12 + 0,02 0,14 7
C. 𝑛 = 0,0012 moles 1 1
D. 𝒏𝒉 = 𝟎, 𝟎𝟐 moles 𝑝 =𝑓 ×𝑝 = × 1 = 𝑎𝑡𝑚
7 7
E. 𝑛 = 0,0002 moles On calcule ici en atm car c’est ce qui est proposé dans les items !
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La masse molaire totale correspond à « une moyenne des masses molaires », c’est-à-dire qu’on va multiplier Selon la formule du cours :
la masse molaire de chacun des gaz au nombre de moles du même gaz, additionner les deux et diviser le tout
𝑐 = 𝜆𝑓
par le nombre de moles totales.
𝑛 𝑀 +𝑛 𝑀 Avec 𝑐 la vitesse.
𝑀 = 𝑐
𝑛 +𝑛
𝑓= ⇔ 𝑓∝𝑐
𝜆
Réponses vraies : B, E
Une vitesse du son plus grande provoque une augmentation de la fréquence.
La voix de l’étudiante est donc plus aigüe après inhalation de l’hélium (devinable sans calcul, par « culture
Question n°12 générale », comme quoi les exercices ne font que simplifier la réalité !).
Comparer la vitesse 𝑐 du son dans les poumons remplis d’air pur et la vitesse 𝑐 du son dans les poumons
remplis du mélange gazeux dans les mêmes conditions. Comparer la hauteur des sons que prononce l’étudiant Réponses vraies : C, D
sachant que les longueurs d’onde des vibrations de ses cordes vocales sont inchangées.
Cocher la (ou les) proposition(s) vraie(s) :
Question n°13
A. 𝑐 = 𝑐 car la température est identique L’étudiant parle avec un niveau sonore 𝐿 = 70 𝑑𝐵 à une distance 𝐷 = 0,5 m. Il émet des ondes sonores
B. 𝑐 < 𝑐 car la densité volumique des molécules a changé sphériques.
C. 𝒄𝒎 > 𝒄𝒂 car la masse molaire du gaz a changé Calculer me niveau sonore 𝐿′ à une distance 𝐷 = 1 m.
D. La voix de l’étudiant est plus aigüe après inhalation d’hélium Cocher la proposition exacte :
E. La voix de l’étudiant est plus grave après inhalation d’hélium
A. 𝑳 = 𝟔𝟒 𝒅𝑩
B. 𝐿 = 67 𝑑𝐵
La vitesse d’un son, ou plutôt sa célérité, peu être calculée grâce à la formule suivante : C. 𝐿 = 70 𝑑𝐵
D. 𝐿 = 73 𝑑𝐵
𝛾×𝑝 𝛾 × 𝑅𝑇 E. 𝐿 = 76 𝑑𝐵
𝑐= =
𝜌 𝑀

En se basant sur la deuxième formule, on remarque que 𝛾 et 𝑅 sont des constantes et que la température 𝑇 ne Pour finir, une question récurrente sur les ondes, à savoir maîtriser.
varie presque pas entre les deux situations. Ainsi la vitesse varie comme l’inverse de la masse molaire. L’énoncé nous donne 𝐿, 𝐷 et 𝐷′. L’objectif est de trouver 𝐿′.
1
𝑐∝ Ici il faut faire attention à ne pas travailler avec les niveaux sonores (𝐿) mais avec les intensités (𝐼 et 𝐼′).
𝑀
D’après le cours :
D’après la question précédente :
𝑛 𝑀 +𝑛 𝑀 𝐼=𝐼 × 10
𝑀 =
𝑛 +𝑛
𝐼 est l’intensité de référence, sa valeur est connaître, elle vaut 10 𝑊. 𝑚 .
Application numérique :
0,12 × 29 + 0,02 × 4 3,48 + 0,08 3,56 𝐼 = 10 × 10 = 10 = 10 𝑊. 𝑚
𝑀 = = =
0,14 0,14 0,14 Une fois 𝐼 calculée, il faut poser la même relation qui avait été vue à l’exercice précédent. La différence ici
1 1 est que les ondes sont, comme dit dans l’énoncé, sphériques. L’atténuation en fonction de la distance se fait
< 0,14 < donc au carré, telle que :
8 7
7 × 3,56 < 𝑀 < 8 × 3,56 𝐼′ 𝐷
=
𝐼 𝐷
24,92 < 𝑀 < 28,48
1
Donc 𝑀 > 𝑀 , c’est-à-dire : 𝐷 2 1
𝐼′ = ×𝐼 = × 10 = × 10
𝐷 1 4
𝑐 <𝑐
Une voix « aigüe » correspond à une fréquence élevée du son, une voix « grave » correspond à une fréquence Une fois qu’on a obtenu 𝐼′, il suffit d’appliquer la première formule, mais à l’envers.
basse du son.
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𝐼′ = 𝐼 × 10

𝐼′ 𝐼′ 𝐿′
= 10 ⇔ log =
𝐼 𝐼 10

𝐼′
𝐿′ = 10 log
𝐼

Application numérique :
1
× 10 1 1
𝐿 = 10 log 4 = 10 log × 10 = 10 log + 10 log(10 )
10 4 4

𝐿 = −10 log(4) + 10 × 7 = 70 − 10 × 0,6 = 70 − 6 = 64 𝑑𝐵


L’astuce qu’il SURTOUT connaître est le fait que log(2) ≈ 0,3. En plus des propriétés des logarithmes, bien
évidemment.
Réponse vraie : A

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