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Technique pour travailler son DAEFLE

INTRODUCTION :

Je partage mon expérience dans ce document, du début de la formation à la révision de


l’examen et à l’examen en lui-même. Ce qui se voulait être les trucs pour réussir est devenu un
témoignage. Vous y trouverez aussi toutes mes astuces pour réussir l’examen.
Important à savoir : j’ai bâclé la formation du CNED et je n’ai pas lu les bouquins (sauf
les chapitres pour faire les microtâches) et j’ai commencé à travailler l’examen début avril pour
la session de juin. Je l’ai eu du 1er coup, avec 80/100 (mention très bien). Donc c’est une
méthode qui fonctionne !
Vous n’avez pas besoin de tout lire bien sûr ! Voici le sommaire pour aller à ce qui vous
intéresse directement, le début étant mon expérience, la fin étant un détail des épreuves et ma
méthode pour réviser :

PARTIE I : Pourquoi j’ai fait la formation et mes débuts. Témoignage…………………………….. 2


PARTIE 2 : La préparation au DAEFLE……………………………………………………………… 3
1. Recherche d’information : c’est quoi, le DAEFLE ? Comment se passe l’examen ?........... 3
2. Que faut-il savoir par cœur à tout prix ?........................................................................... 3
3. Préparer sa T1………………………………………………………………………………… 4
a. Avec quoi ? Le matériel………………………………………………………………….. 4
b. Comment est composée la T1 ?.................................................................................. 4
c. Qu’est-ce qui est attendu dans chaque partie ?........................................................... 5
d. Par quoi commencer et comment s’organiser ?........................................................... 8
e. Préparer le vrai examen en conditions réelles…………………………………………… 9
4. La T2 et l’option………………………………………………………………………………. 10
a. La T2……………………………………………………………………………………… 10
b. L’option…………………………………………………………………………………… 10
5. Le jour de l’examen…………………………………………………………………………… 11

Vanessa Nau 1
PARTIE I : Pourquoi j’ai fait la formation et mes débuts. Témoignage.

Pour la faire courte, je me suis décidée à obtenir un diplôme d’enseignante de Français


Langue Étrangère afin de pouvoir avoir plus d’opportunités dans le cadre d’un déménagement
aux États-Unis. Après quelques recherches, je trouve le site de l’Alliance Française avec un lien
vers le site du CNED et, après réflexion, je décide de passer le DAEFLE.

Je m’inscris en juillet dès l’ouverture des inscriptions. En attendant que mes cours
arrivent par la poste, je lis très attentivement les messages sur la plateforme CNED et je prends
les renseignements nécessaires : microtâches et animations, comment valider ses modules et tout
ce qui va avec. Très motivée, je suis super active sur les forums. Rien ne m’arrête, je vais tout
finir en moins de deux !
Les livres arrivent : je commence par la didactique et la grammaire et, après une
semaine, je pars en vacances (oui, juillet, c’est normal). Je rentre deux semaines après, et je ne
m’y remets pas… Je travaille à 39h semaine et je n’ai tout simplement pas la motivation, l’envie
de me mettre dans mes cours. Les premiers chapitres de didactique sont plus rapport à l’histoire
de l’enseignement qu’autre chose. Intéressant, mais en quoi ça m’aide ? Je ne vois pas l’intérêt.
Du coup, je laisse traîner…
Et cela jusqu’en janvier. Du moins, pour les microtâches ! Parce que j’avais noté les dates
pour les animations et un rappel sur le portable m’a aidé à m’en souvenir. Curieuse, je suis allé
voir sur la plateforme du CNED pour voir à quoi ça ressemble… Et là, la grosse blague :
« Qu’est-ce que vous pensez de… ? ». Donc on ouvre un thème avec une question ouverte, on
donne son opinion, on a même pas besoin de répondre aux autres ou d’argumenter plus sur son
point de vue et la participation est validée à la fin de la semaine. Non mais la grosse blague,
vraiment ! Je suis dépitée, mais je prends tout de même 10 minutes de mon temps en milieu de
semaine (on s’inspire des premiers à poster) pour faire ma réponse et la poster. Et voilà, c’est
fini. Vraiment, ça promet cette formation…

J’en reviens à janvier : je n’ai fait aucune microtâche, je n’ai pas lu les livres, je ne sais
pas ce que je suis censé faire et je dois tout rendre pour fin mars. Youpi… Du coup, je regarde
celles de didactique (il y en a deux) et je vois que les chapitres pour la réaliser sont indiqués
dessus. Du coup, je ne lis que ces derniers pour les faire… Je les envoie et j’attends (genre 3
semaines) et je ne fais rien. À quoi bon si je dois recommencer ?
Puis, enfin, voilà mes corrections qui reviennent. Du rouge partout, un 2 et un 1 comme
notes… Mais c’est validé. Et là, prise de conscience : les notes n’éliminent pas, c’est juste pour
dire si c’est acquis ou non. Donc concrètement, on s’en fiche de la note, il faut juste faire
« sérieusement » la microtâche. Oui, parce que certaines personnes ont tellement bâclé qu’elles
ont dû les refaire… Du coup, je fais la même chose pour toutes les microtâches : je lis les
chapitres indiqués pour la faire, je travaille dessus à fond et je produis un truc bancal mais
potable. J’ai tout fait un peu à l’arrache, tout est passé. Grosse majorité de 1, beaucoup de 2 et un
seul et unique 1. Début avril, je reçois mon papier m’autorisant à passer le DAEFLE :
maintenant, il va falloir bosser pour de vrai.

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PARTIE 2 : La préparation au DAEFLE.
1. Recherche d’information : c’est quoi, le DAEFLE ? Comment se passe l’examen ?

Bon, j’ai validé ma formation, mais c’est quoi le DAEFLE en réalité ? Ça se présente comment ?
Qu’est-ce qui est attendu de nous ? Et ça dure combien de temps ? Quand est-ce qu’on a les
résultats ?...

Il y a tellement de questions et c’est difficile de trouver les réponses, vu qu’il y a des


informations partout et dans tous les sens (merci Internet !). Mais, quand on sait trier
l’information et qu’on sait où regarder, Internet est une vraie mine d’or ! Donc voilà ce qu’il y a
à savoir sur l’examen du DAEFLE :
- Il est composé de 3 parties : la T1, la T2 et l’option (FOS pour ma part).
- La T1 vaut 60 points et il est obligatoire d’avoir minimum 30/60 pour réussir l’examen.
On planche 3 heures dessus lors de l’examen.
- La T2 et l’option valent respectivement 20 points chacune. On y passe 1h30.
- Résumé : 3 épreuves, 6 heures, noté sur 100, il faut minimum 50 points dont 30 avec la
T1 pour réussir.
- A retenir : si on a 50/60 à la T1, on obtient le DAEFLE direct.

Voilà pour comment est constituée l’épreuve. Maintenant, que doit-on réviser ? Et bien si on
regarde bien, les cours du CNED ne servent pratiquement à rien. C’est une vague introduction
à ce qui est attendu à l’examen, mais rien de plus ! Surtout, ne faites pas l’erreur de vous
focaliser là-dessus, c’est l’échec assuré !

Pour commencer, il faut voir à quoi ressemblent les épreuves, ce qui est attendu. Il y a deux
fiches qui aident pas mal pour se faire une idée du format :
- Fiche pour épreuve T1
- Fiche pour épreuve T2
Vous verrez, juste avec ces fiches, que vos microtâches sont bien loin de la réalité de l’examen.
Pour les options, il existe des groupes Facebook dédiés où on peut en discuter.

2. Que faut-il savoir par cœur à tout prix ?

Au final, il n’y a pas énormément de fiches à mémoriser ou de choses à savoir sur le bout des
doigts. Cela dit, le peu à savoir est quand même conséquent…

Dans un premier temps, il faut absolument que vous soyez à l’aise avec toutes les règles de
grammaire ! En effet, vous devez être capable de décomposer et expliquer en détails les règles
de grammaire. Par exemple, le passé composé :

« Le passé composé est un temps formé de l'auxiliaire avoir ou être au présent suivi du participe passé du
verbe conjugué. Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire être s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du
verbe. Avec l’auxiliaire avoir, le participe passé ne s'accorde pas avec le sujet, il s'accorde (sauf cas particuliers)
avec le complément d'objet direct lorsque celui-ci est placé avant le verbe. »

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C’est bête, mais c’est tellement intuitif chez les personnes dont le français et la langue maternelle
qu’on ne sait pas forcément expliquer précisément comment fonctionne une règle de grammaire.
C’est donc la première chose à savoir.

Ensuite, il y a plusieurs fiches à connaître par cœur afin de réussir les épreuves :
- Le tableau des relations vocaliques et consonantiques  Pour la T1.
- Les corrections phonétiques  Pour la T1.
- Les niveaux du CECR (descripteurs)  Pour la T1.
- Les tableaux d'évaluation  Pour la T2.

Avec ça, on couvre les parties les plus importantes des épreuves. C’est le minimum vital à savoir
pour s’en sortir convenablement, après vous pouvez toujours travailler plus. Pour ma part, j’étais
limitée en temps et je me suis motivée sur les 10 semaines avant l’examen pour travailler. Au
final, je l’ai eu haut la main donc c’est carrément faisable !

3. Préparer sa T1 :
a. Avec quoi ? Le matériel.

Je l’ai déjà dit mais ça ne fait jamais de mal de répéter : travaillez à fond la T1 ! Si vous
réussissez cette épreuve, le reste c’est que du bonus ! Ça vaut vraiment le coup de mettre un
maximum là-dessus ! Il faut minimum 30/60 pour réussir l’examen à cette épreuve et si vous
avez 50/60, vous avez déjà réussi ! Alors gardez ça en tête ! Travaillez la T1 plus que les autres
épreuves parce que c’est là que vous ferez des points ! Pour ma part, j’ai eu 50,5/60 à cette
épreuve, donc c’est jouable même en commençant à « réviser » tard !

Pour préparer cette épreuve, une seule solution afin de bien gérer : faire des EXAMENS
BLANCS en conditions réelles.

Nous avons une chance inouïe : une base de données avec un bon nombre d’anciens sujets des
années passées. Alors oui, c’est fait de tête par ceux qui viennent de passer l’examen et les
corrigés viennent d’autres étudiants, mais elles sont pareilles aux vraies épreuves et les corrigés
sont très proches de ce qui est attendu au DAEFLE !

Donc, la première chose à faire, c’est de télécharger toutes les annales du DAEFLE avec les
corrigés sur les sites dédiés. Les sites :
- https://sites.google.com/site/annalesdaefleenfolie/home
- http://club.quomodo.com/b-n-daefle/accueil_bnd_.html
- Le groupe Facebook

b. Comment est composée la T1 ?

Elle se présente toujours de la même façon donc vous n’aurez pas de mauvaise surprise. Il y a 2
grandes parties : « I. Les objectifs du cours » et « II. La démarche ». Cette deuxième partie
est elle-même divisée en 7 parties :

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- 1. La mise en route.
- 2. Compréhension globale.
- 3. Compréhension finalisée.
- 4. Conceptualisation lexicale.
- 5. Conceptualisation grammaticale.
- 6. Phonétique.
- 7. Production

c. Qu’est-ce qui est attendu dans chaque partie ?

Pour expliquer rapidement ce qui est attendu dans chaque partie :

Les objectifs du cours : c’est un tableau d’objectifs à compléter. Et il ressemble à ça :

Fonctionnels (2 ou 3) Grammaticaux Lexicaux (2) Objectifs


socioculturels (1)
- - XXXX - XXXX -
- - XXXX -
- - XXXX

Certaines parties sont déjà complétées donc il faut remplir le reste.


La mise en route : il suffit « d’introduire le sujet » qui va être traité. Par exemple, le texte sur
lequel on va travailler est une recette de cuisine (niveau A2). On va projeter une photo d’une
personne en train de faire la cuisine et on va demander aux apprenants ce qu’ils voient. Il faut
écrire le dialogue et les modalités de travail (travail en grand groupe, en binôme, individuel…). Il
faut TOUT écrire, c’est ce qui prend le plus de temps. Je vous donne un exemple tout de suite.
Pour faire simple, le mieux et de faire comme ça sur votre copie (rapide et clair) :

Travail en grand groupe (GG), l’enseignant (E) pose des questions aux apprenants (A). L’E
projette une photo d’une femme en train de faire une recette dans sa cuisine au tableau.
Enseignant Apprenants
- Que voyez-vous ? - Une dame
- Où est-elle ? - Dans une cuisine
- Que fait-elle ? - À manger ?
- Oui, c’est ça. Est-ce qu’elle s’aide de - Oui, d’un livre.
quelque chose pour faire à manger ?
- Et qu’est-ce qu’il y a dans ce livre ? - Des recettes
- Oui, très bien !
… …

- Maintenant, nous allons passer au


document suivant.

Il n’y a pas de longueur requise, c’est à vous de juger. Cependant, cette partie est courte et ne sert
que d’introduction, n’y passez pas trop de temps !

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Autre chose : vous avez vu que j’utilise des termes et que j’abrège derrière : « grand groupe
(GG). » Il faut absolument que vous fassiez ça dès le début ! Vous allez gagner un temps fou
en abrégeant par la suite ! Et croyez-moi, même si on a 3h, c’est vraiment juste pour tout
faire…

La compréhension globale : on va maintenant attaquer le document de manière superficielle.


C'est-à-dire qu’on va, en général, projeter le document en floutant le texte. On va demander aux
apprenants ce qu’ils voient (on écrit là encore les modalités de travail et le dialogue complet
comme pour la mise en route) et on leur fait « deviner » de quel type de document il s’agit. Puis,
on passe à la suite.

La compréhension finalisée : c’est là que l’on peut un peu retrouver l’utilité des microtâches (et
pour les deux questions qui vont suivre). En tant que prof, on va décortiquer le texte avec les
apprenants en les mettant sur la voie pour les différentes sections à avoir sur le tableau de
compréhension globale. Avec nos questions sur le texte, on va commencer à sortir les éléments
majeurs à trouver/trier. Il est donc très important de poser des questions pertinentes et qui vont
amener à constituer notre tableau !

Toujours dans le cadre de ma recette, on va avoir des phrases comme : « Cassez les œufs » ou
« Mélangez les ingrédients dans un grand récipient » ou encore « Faites cuire au bain marie. »
On a donc, en grammaire, l’impératif, en vocabulaire les ingrédients et ustensiles en cuisine, en
objectif socioculturel ce sera découvrir la cuisine française. Il y a d’autres choses, mais le but est
juste de vous montrer comment faire.

Du coup, il faut faire sortir les éléments à vos étudiants quand vous travaillez sur le texte au tout
début. De ces éléments, vous allez faire sortir les grandes parties de votre tableau de
compréhension finalisée. Une fois ça fait, vous les laissez compléter (tout seul, puis mise en
commun en binôme puis correction en grand groupe par exemple). Vous avez donc 2 tableaux à
faire dans cette partie : le premier vierge, avec les éléments que vous avez fait sortir aux
apprenants, le deuxième complété après la correction.

À chaque fois, il faut écrire les modalités de travail et le dialogue avec les étudiants pour montrer
comment vous arrivez à la prochaine étape. Il faut beaucoup écrire dans ces épreuves, alors
accrochez-vous !

Pour donner un exemple de ce que peut donner le tableau :

Action Quoi ? Où ?
Cassez les œufs
Mélangez les ingrédients dans un récipient
Faites cuire au bain marie
… … …

Il faut, de préférence, que votre tableau soit construit de telle manière que vous allez pouvoir
l’utiliser pour les parties suivantes. Donc pour résumer, cette partie doit se diviser comme suit :

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- Dialogue E – A pour dégager les éléments du tableau (préciser « E note les réponses au
tableau interactif blanc (TBI). »)
- Tableau vierge à mettre sur la copie + demander aux A de compléter (donner les
modalités, comme travail individuel, 10 minutes).
- Puis mise en commun en binôme et correction en GG : écrire le dialogue E – A + le fait
que l’E note les réponses au TBI.
- Faire le tableau de compréhension globale complété.
Et là, vous avez fini cette partie. La compréhension finalisée est très importe, donc faites-la
bien car si c’est bien fait, les deux autres questions iront très vite !

La conceptualisation lexicale : voilà que votre tableau au-dessus va vous servir. Concrètement,
on refait un dialogue E – A en reprenant les éléments du tableau qui nous intéressent pour faire
sortir le vocabulaire. Une fois le dialogue écrit, on refait un tableau avec le vocabulaire (qui n’est
rien d’autre qu’une partie du tableau de la compréhension finalisée) et c’est fini.

La conceptualisation lexicale : on refait la même chose que pour la conceptualisation


grammaticale sauf qu’il faut amener les étudiants à déduire la règle de grammaire. Pareil, vous
reprenez votre tableau dans votre dialogue E – A pour l’étoffer de la règle de grammaire qui va
bien avec (dans le cas de ma recette, on va travailler sur l’impératif). Il faudra, bien sûr, refaire
un tableau après le dialogue (quand je vous dis qu’on écrit énormément !)

La phonétique : cette épreuve est sur 10 point, ça fait 1/6ème de la note globale, c’est énorme !
Surtout, ne négligez pas cette question ! Pour la réussir, il n’y a pas 30 solutions : il faut
apprendre par cœur les tableaux de relations vocaliques et consonantiques. J’aime beaucoup
ceux avec les phrases mémo-techniques pour aider, ils sont très bien et j’ai appris ça en moins de
deux ! Dites-vous qu’après l’examen, vous n’aurez plus à les savoir par cœur, il n’empêche
qu’avant c’est obligé de les connaître sur le bout des doigts. Il vous faudra également apprendre
tous les sons existants pour corriger « les sons fautifs ».

Cette épreuve se compose de deux parties : la 1ère, il faut créer une activité de phonétique pour
identifier un phonème. Pour faire simple, on va aider les apprenants à reconnaître un son
spécifique : prenons [ã] (an ou en). On va piocher (dans le texte de préférence) les mots avec ce
son et des mots proches de ce son. Pour les « sons proches », je recommande vivement de
regarder la deuxième partie de cette question car il faudra corriger le son [ã] avec un autre, cela
vous mettra sur la voie. Pour l’activité, on prendra le son [ ɛ]̃ (in ou im). Du coup, vous devez
(encore) écrire le dialogue avec vos A car vous devez donner les indications pour l’exercice. Du
coup, ça peut donner ça :

E : « Maintenant, nous allons écouter une série de mots. Vous allez devoir différencier les sons
[ã] et [ɛ]̃ . Mettez une croix dans le son qui vous semble juste. » Travail individuel, première
écoute. L’E distribue le support (donc vous donnez un support vierge et vous montrez à quoi ça
ressemble).

Support :

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Mots [ã] [ɛ]̃
1
2
3
4
5
6
7
8

Vous pouvez faire une deuxième écoute en les mettant par deux puis, on fait une correction en
GG. Vous écrivez les modalités et le fait que l’E va écrire les réponses au TBI. Puis, vous
refaites le support avec les réponses (en écrivant les mots avec bien entendu).

Mots [ã] [ɛ]̃


1. Enfant X
2. Ingénieux X
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Puis, on passe à la 2ème partie : correction phonétique. Dans notre cas, l’A va prononcer
[ɛp̃ ɔrtɛ]̃ au lieu de [ɛp̃ ɔrtã] (donc importin au lieu d’important). On devra faire le diagnostic puis
proposer une correction. Dans les deux cas, il faut connaître par cœur les éléments.

Correction :
- [ã] est grave (A-), non labial (L-) et non tendu (T-)
- [ɛ]̃ est aigüe (A+), non labial (L°) et non tendu (T-)
On voit donc qu’il faut corriger l’acuité (de A+ vers A-).
Puis, on propose les sons pour corriger avec la gestuelle qui va bien en faisant répéter une série
de mots/sons à l’A jusqu’à arriver à la bonne prononciation. Puis c’est fini.

La production : et la dernière question, la production. Très simple : on doit créer une activité,
écrite ou orale (même les deux si ça nous amuse) pour vérifier que le sujet est bien acquis. Par
exemple, pour mon sujet de recette de cuisine, je peux les faire se mettre en groupe pour qu’ils
rédigent une recette de leur pays (ils ont le choix) en français. Puis ils peuvent venir la présenter
devant toute la classe. Cette partie est très rapide.

d. Par quoi commencer et comment s’organiser ?

Vous avez probablement remarqué que certaines questions se suivent : on ne peut pas en faire
une sans avoir fait l’autre. Et pourtant, il y a des astuces pour éviter de perdre du temps et faire
un maximum de points en un minimum de stress. La première chose à retenir est : ne faites pas
les questions dans l’ordre !

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En effet, beaucoup de gens perdent un temps fou à rester bloquer sur la partie 1, les objectifs du
cours. Ils cherchent, restent bloqués et n’avancent pas, il s’est passé une demie heure qu’ils n’ont
toujours rien fait… Mon conseil : faites cette partie en dernier ! En effet, si vous ne voyez pas
les objectifs au début, vous allez les voir en avançant dans les questions de la partie deux. En
faisant la compréhension finalisée, vous aurez (normalement) toutes vos réponses ! Vous pouvez
donc compléter la partie 1 à ce moment-là ou à la fin, mais vraiment, éviter de rester bloqué là-
dessus : ça vaut des points, mais ce n’est pas le plus « rentable. »

La première chose à faire lors ce que vous commencez l’épreuve : écrivez vos tableaux de
relations vocaliques et consonantique ! Avant même de lire le sujet, faites-le ! Parce que si
vous attendez, vous risquez d’oublier, d’avoir le syndrome de la page blanche, ou le stress vous
fera faire n’importe quoi. Cette partie vaut 10 points, ce n’est pas rien ! Et la phonétique c’est
beaucoup de stress pour beaucoup de gens en général, du coup débarrassez-vous en ! En plus, en
faisant cette question en premier, vous ferez une première lecture du texte (pour trouver les mots
de votre activité de phonétique) ce qui vous donnera une première approche. Il faut compter une
bonne demie heure maximum pour cette question. Elle n’est pas liée aux autres, donc cela n’aura
pas d’impact sur le reste de votre sujet.

Ensuite, vous faites la partie 2 complète, dans l’ordre. Les questions se suivent, ça coule de
source. Éviter de faire tout au brouillon : quand j’ai passé l’épreuve, une de nos collègues de
galère avait tout mis au brouillon et la surveillante a balancé « il vous reste 30 minutes. » Du
coup, panique à bord, elle n’avait rien écrit sur sa feuille d’examen ! Et vous avez pu vous faire
une idée, il y a énormément à rédiger… Donc le brouillon, c’est pour les tableaux de relations
vocaliques et consonantiques, les idées importantes (mots, abréviation, rien d’autre) et le tableau
de compréhension finalisée. En effet, pour ce dernier, c’est important de le faire car vous pouvez
voir ce qui fonctionne (ou pas) et faire des corrections avant de le mettre au propre. Et c’est tout !
Ne perdez pas de temps avec vos brouillons, vous avez beaucoup trop à écrire !

Complétez la partie 1 à la fin, comme ça vous avez une bonne vision/connaissance du texte donc
vous serez sûr de vos réponses à ce stade.

Félicitations, vous êtes arrivé au bout de la T1 !

e. Préparer le vrai examen en conditions réelles.

Maintenant qu’on a vu comment s’y prendre, par quoi commencer et ce qui est attendu, reste la
question de la préparation à l’examen. Comme je vous l’ai dit, j’étais de la session de juillet et
j’ai validé ma formation début avril. J’ai travaillé sur les 10 semaines avant l’examen. Mon
rythme était le suivant (à peu près) :
- Avril : une fois par semaine, faire les 3 épreuves (T1, T2 et option) une fois en conditions
réelles, sur des jours différents. Soit 4 épreuves T1, 4 T2 et 4 options.
- Mai : minimum chaque épreuve deux fois par semaine, donc 2 T1/T2/option par semaine.
- Juin : pour les deux dernières semaines, 3 examens blancs, soit une journée complète en
faisant la T1 de 9h à 12h, la T2 de 13h à 14h30 et l’option de 15h à 16h30.

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Quand je dis en conditions réelles, ça veut dire le même temps que celui donné à l’examen, le
même matériel et pas de distraction autour (droit d’aller aux toilettes tout de même, je reste
humaine). Et si vous oubliez un truc, une règle pour tracer votre tableau ou quoi que ce soit, tant
pis ! On ne vous autorisera pas à rentrer chez vous pour en prendre une le jour de l’examen. À la
limite, si l’examinateur est sympa, vous pourrez demander au voisin cela dit. Quoi qu’il en soit,
mieux vaut être préparé !

Pour les éléments nécessaires, c’est vite vu : surligneurs (au moins 4 de couleurs différentes),
stylos (plusieurs couleurs aussi), du blanc (liquide ou non) pour corriger vos erreurs, une grande
règle (pour vos tableaux), de quoi boire et grignoter en cas de fringale. Cette liste n’est pas
exhaustive, bien entendu, mais c’est le minimum vital !

4. La T2 et l’option.
a. La T2.

Pour la T2, la préparation est moins dense mais ça n’en est pas moins une épreuve facile. Je vous
renvoie vers la fiche « Fiche pour épreuve T2 » qui vous résume tout de manière concrète. De
mon expérience, il y a beaucoup de chance dans cette épreuve : si le sujet vous inspire, c’est
bon ! Si ce n’est pas le cas, dommage…
La chose qu’il faut absolument connaître pour cette épreuve, c’est les tableaux d’évaluation
des niveaux A1 à B2. Ça compte pour une bonne partie des points et c’est juste de la
mémorisation, rien de bien méchant !

Là aussi, même préparation que pour la T1 : faites des examens blancs, encore et encore, et ça
devrait bien se passer ! Cette épreuve est un peu plus « abstraite » mais pas impossible.
Personnellement, je suis tombée sur un sujet qui ne m’a pas inspirée du tout (genre j’ai bloqué 20
bonnes minutes avant de démarrer). J’ai quand même eu 11,5/20 et clairement, c’est parce que
j’avais déjà fait d’autres T2.

b. L’option :

Pour ma part, j’avais pris FOS - Français sur Objectifs Spécifiques, donc je ne peux pas me
prononcer sur les autres épreuves d’option. C’était très simple et logique à mon avis (j’ai eu
18/20 à celle-ci). On nous demande de créer des tâches pour un groupe spécifique. Par exemple,
des maîtres d’hôtel qui doivent apprendre les bases de la restauration en français. Du coup, on va
leur apprendre comment répondre au téléphone et prendre une réservation, ou comment
accueillir les clients, leur faire des propositions car ils ne savent pas quels plats choisir…

Là aussi, faites des examens blancs. Les corrections sont bien faites donc profitez-en !

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5. Le jour de l’examen.

Si vous avez fait plein d’examens blancs en conditions réelles, vous devriez être plus serein
avant l’examen. Vous aurez appris à gérer le temps pour l’épreuve, ce qui n’est pas une mince
affaire. Beaucoup de personnes se sont fait avoir par le temps le jour J car ils n’étaient pas assez
préparés et, du coup, ils n’ont pas pu répondre à toutes les questions. C’est des points perdus
bêtement, alors travaillez bien le timing, c’est important !

Si le centre de passation est loin de chez vous, n’y allez pas le matin même, allez-y la veille et
dormez chez des amis/à l’hôtel. Essayez d’aller repérer où se trouve le centre (je ne l’ai pas fait,
j’étais en avance et j’ai fini par arriver tout juste et en stress parce que je ne trouvais pas). Ne
révisez pas comme des fous, ça fera monter la pression ! Au possible, faites-vous une soirée avec
des amis, prenez du temps pour vous. Et surtout, couchez-vous tôt ! Une bonne nuit de sommeil
est un facteur important de votre réussite ! Et si vous êtes du genre à stresser, essayez les plantes
pour vous apaiser, c’est mieux qu’un somnifère et vous êtes sûr de vous réveiller !

Prenez de quoi boire et grignoter pendant l’examen, ça peut vraiment aider. Au pire, vous
ramènerez ça à la maison. Et vérifiez bien que vous avez tout avant de partir : votre carte
d’identité, votre convocation, votre matériel pour passer l’examen et tout ce que vous jugez
nécessaire.

Voilà, vous êtes prêt ! J’espère que ce document vous aura aidé, j’aurais aimé l’avoir moi-même
quand j’ai fait le DAEFLE. Et si jamais vous avez des questions, vous pouvez toujours passer par
le groupe Facebook ;-)

Bonne chance à tous !

Vanessa

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