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Problématique : Comment Rimbaud mêle -t-il ici bonheur et émancipation poétique ?

Intro duction

- Récit d’une de ses errances


- Intrigue réduite au maximum = arrivée au cabaret de ch rleroi
- Simplicité du poème

Plan :

- Récit réaliste d’une pause d’un voyageur


- Arrivée de la serveuse

Au Cabaret Vert, cinq heures du soir - Titre qui détonne car plein de réalisme :
lieu visité lors de sa fugue +
- indication temporelle précise
Depuis huit jours, j’avais déchiré mes - S’éloigne structure traditionnelle car
bottines rimes croisées
Aux cailloux des chemins. J’entrais à - Autre innovation =) s’éloigne des topoi
Charleroi. car poésie autobiographique
- Impression d’être dans un roman avec
temps des verbes = temps du récit PQP
imparfait et passé simple
- Ancrage temporel avec « huit jours »
- + second détail réaliste avec un lieu
réel = ville du Nord
- « bottines » diminutif =) compassion
n’a-t-il pas aussi abîmé ses pieds ?
- Rejet =) Rimbaud troubadour errant
sans le sou
- Allitération en ch = évoque la fin d’un
chemin difficile à parcourir
– Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines - Mise en valeur du lieu par la
De beurre et du jambon qui fût à moitié froid. ponctuation du tiret et les deux points à
la césure
« fût » subjonctif= SOUHAIT - Réalisme =) lecture de la pancarte noms
avec majuscules
- Scène tout à fait trivial avec « tartines »
- Trivialité assumée avec rejet qui met en
valeur des éléments tout à fait
communs
Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la
table Mise en relief de l’adjectif + synérèse ie
=) prononcé en une seule syllabe =
signe de sa décontraction
- Poursuite de son récit avec mention
d’une action simple
Verte : je contemplai les sujets très naïfs - Rejet de l’adjectif =) rappel du titre du
poème
- Autre action prosaïque avec passé
simple
De la tapisserie. – Et ce fut adorable, - Tiret qui déstructure un peu
l’alexandrin mais elle traduit aussi les
Problématique : Comment Rimbaud mêle -t-il ici bonheur et émancipation poétique ?

émotions et les pensées vagabondes du


jeune poète
- Expression du jugement du poète
patente avec adjectif attribut du sujet
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux - Scène qui se poursuit ave description
vifs, provocante de la serveuse
- Temps du blason poétique révolu
- Enormes mis à la césure =) mise en
évidence
– Celle-là, ce n’est pas un baiser qui - Poursuite de la déconstruction de
l’épeure ! – l’alexandrin avec une apposition
exclamative encadrée par des tirets
- Pronom personnel « celle- là » =)
impression qu’il est prononcé
oralement =) spontanéité du jeune
homme
- Eveil à la sensualité
Rieuse, m’apporta des tartines de beurre, - Poète qui ne craint pas les répétitions cf
Du jambon tiède, dans un plat colorié, émancipations
- Trois diérèses ri/euse + ti/ède + colori/é
=) assonance en i = atmosphère
agréable
Du jambon rose et blanc parfumé d’une - Poursuite de l’idée du bonheur avec
gousse répétition du mot « jambon » expansé
D’ail, – et m’emplit la chope immense, avec avec deux adj de couleur =) le poète
sa mousse nous donne à voir mais aussi à sentir le
Que dorait un rayon de soleil arriéré. mets apporté
- Rejet du mot « ail » =) mise en valeur
d’un mot trivial =) nous éloigne de la
poésie traditionnelle
- Phrse complexe qui se poursuit avec
une autre action de la serveuse
- Douceur de ces vers avec allitération en
m et en s
- Nouveau sens présent : toucher avec
« mousse »
- Beaucoup de sens présents =) lecteur
plongé au cœur de la scène
- Poème qui se clôt sur une propos
subordonnée relative : allusion à la
couleur dorée de la bière et du soleil
- Impression toujours positive avec idée
de chaleur et de bien être avec trois
mots
- « arriéré » choix de ce dernier
qualificatif qui n’est pas anodin =) clin
d’œil à une époque, à une écriture
arriérée

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