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LA MP A L’INP-HB EN BREF

Nathanaël Junior VE
27 juillet 2023

1 Introduction
Félicitations à vous. Après une première année mouvementée, vous avez réussi à
mériter de lire ceci. Vous avez découvert l’institut, ses méandres comme son bon
côté et certains parmi vous ont pour la première fois connu la peur de se faire
renvoyer. Mais bon, allons de l’avant...Vous allez entamer votre dernière année
de classes préparatoires (en tout cas c’est ce que je vous souhaite). C’est une
année de concours et il est important de savoir quoi faire et à quel moment pour
ne pas se retrouver dans une situation délicate en fin d’année. Ce document est
conçu pour vous aider tout au long de l’année. Merci à tous ceux qui auront
la gentillesse de faire une relecture et/ou de me faire part de leur témoignage
en prépa. Ce document sera sans doute revisité et je suis totalement ouvert
aux suggestions. Il est vrai que ce document a vocation à s’adresser au plus
grand nombre, mais il nécessaire pour moi d’y faire une place à DIEU, car je
suis certain que sans Lui, je n’aurai pas pu survivre. Désolé à ceux qui en serait
gênés.

2 Pendant les vacances avant la MP


C’est une période assez particulière durant laquelle il faut savoir combiner repos
et travail. Je suis désolé mais vous ne pourrez pas vous relâcher totalement.
Prenez deux bonnes semaines voire trois pour vous déconnecter des études mais
après, il faut s’y remettre ! Vous pourrez vous remercier après avoir intégré
l’école de vos rêves...L’essentiel est d’abord de vous assurer que vos bases de la
MPSI sont solides. N’hésitez pas à réviser des chapitres sur lesquels vous savez
que vous êtes faibles ou à carrément les bosser si vous ne les avez jamais faits.

2.1 Maths
Je vous conseille les exercices de révision de M. Nicolas TOSEL. Ils sont vraiment
formateurs et permettent de repousser ses limites. Mais il faut vraiment les
chercher avec volonté pour en profiter.

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2.2 Physique
La chaı̂ne youtube e-learning physique de M. Benoı̂t Hébert sera une bonne
alliée. Vous pourrez y réviser tous les chapitres de MPSI et il propose des vidéos
dans lesquelles il fait la synthèse de chaque module par des exercices. Il serait
bien également de regarder le document ” 1001 questions ” pour s’assurer que
les bases du cours et les démonstrations classiques sont parfaitement connues.

2.3 Français
Si vous n’avez rien fait de toute l’année, alors c’est un énorme fossé que vous
avez creusé entre vous et vos concours. Néanmoins, il vous reste encore une
lueur d’espoir. Profitez des vacances pour apprendre la méthodologie de la
dissertation et vous exercer. Le bouquin 20 dissertations que vous pouvez avoir
avec vos parrains vous sera très utile. Cherchez également quel est le thème
de l’année de spé avec les œuvres au progamme. Si vous pouvez les acheter en
France ou les télécharger sur internet, faites-le et lisez-les avant la rentrée !

2.4 Anglais
L’idéal pour moi serait d’arriver en prépa en étant déjà bilingue. Si ce n’est pas
votre cas, je pense qu’il faut au maximum étendre votre vocabulaire et votre
capacité de traduction. Regarder des séries et des vidéos en anglais, lire des
journaux anglais en ligne (Times, Guardian), et écouter des radios en anglais
en anglais (BBC) sont de bons moyens de progresser. Savoir ce que vous voulez
également comme type d’école (ingénieur, commerce, finances/actuariat) peut
également vous guider à propos de l’intensité de travail que vous devez avoir, et
l’aspect de l’anglais sur lequel vous devez mettre l’accent.

2.5 SI/Chimie/Informatique
• Trouvez un moyen de savoir coder en Python avant la rentrée. Ce qui
peut bien fonctionner, c’est de donner des petits exercices d’algorithmique
ou de python (mais vraiment de base, si vous voulez de niveau lycée en
France) à Chatgpt et de comprendre la logique de sa réponse pour pouvoir
reproduire quelque chose de similaire après.
• Il est préférable d’avoir de l’avance dans ces matières pour pouvoir se
concentrer sur autre chose pendant l’année.

• Ce sont des matières scolaires, c’est-à-dire qu’elles demandent plus de


pratique que de théorie. Si vous avez de l’avance et des bases sur chaque
chapitre, commencez à travailler avec les anciens sujets du gbinzin et du
CNC.

Ces matières nécessitent un travail répétitif et très prévisible pour pouvoir s’en
sortir (ce qui n’est pas suffisant en maths et en physique).

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2.6 Avertissement
Tout ce qui a été dit plus haut n’est pas une raison pour arriver épuisés à la
rentrée. Tout réside dans l’organisation. Il est tout à fait possible de faire cela
et de terminer les 12 saisons de sa série préférée...Profitez aussi de vos familles
et amis et trouvez du temps pour renouveler votre relation avec DIEU.

3 Durant la MP
Si vous pensez n’avoir pas vraiment accumulé de lacunes pendant la MPSI, ce
serait bien de prendre de l’avance sur les premiers chapitres de la spé. Certains
me taperont sur les doigts en lisant ceci. Mais c’est la vérité. A l’instiut, on doit
être en confiance si on veut réussir. Le système privilégie ceux qui comprennent
vite et ont de bonnes notes au détriement des autres. Comme le dit si bien ce
proverbe manchou : ”Le bon élève, ce n’est pas celui qui suit. C’est celui qui
précède”. Je vous recommande également de ne pas toujours suivre les profs
comme de doux agneaux. Il est parfois mieux de travailler de son côté. Pour la
suite, admettons que vous êtes un élève lambda qui découvre la spé en septembre
et qui se prépare pour l’X (prévu en mars).

3.1 Entre septembre et décembre


3.1.1 Maths
Le but ici est de finir la banque CCINP et les exercices d’apprentissage du
Delaunay. Avec un travail sérieux, vous pouvez finir la banque en décembre en
faisant deux exercices par jour. Ces exercices sont précieux car leurs corrections
constituent un excellent modèle rédaction et donnent les méthodes de base. Mais
attention ! Il est inutile de bachoter des corrections. Il faut chercher soi-même
tous ces exercices, les rédiger correctement avant de regarder la solution. Parce
que les maths ne s’apprennent pas dans un livre. Il vous faut être capable de
développer vos propres éléments de compréhension devant un énoncé. Ce n’est
que comme cela qu’on progresse et qu’on devient capable de faire des exos durs
voire très durs en fin de spé.

3.1.2 Physique
Le livre 1001 questions sera votre compagnon de l’année. Ce livre est tellement
complet qu’il peut vous faire réussir toutes vos épreuves de physique à lui tout
seul. Néanmoins, il faut savoir ne pas se perdre à l’intérieur. Pour chaque
question, prenez la réponse que vous cherchez car la correction fait souvent des
digressions (pas inutiles puisque c’est pour notre culture). N’hésitez pas à faire
plusieurs fois les questions d’un chapitre. Contrairement aux maths, il y a moins
d’improvisation en physique. On demande plus de savoir retrouver rapidement
et efficacement des résultats qui sont relativement proches du cours. Un bon

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objectif serait de finir la rubrique ”le cours d’abord” de chaque chapitre en
décembre.

3.1.3 Anglais
Commencez déjà à vous familiariser avec les sujets de l’X. Je vous assure qu’ils
sont vraiment déroutants les premières fois. L’anglais, comme les maths, suit
une progression exponentielle. C’est-à-dire qu’il est très facile de se prendre un
2 si on a rien compris et il est tout à fait réalisable d’avoir 20 si l’on sait ce
qu’on a à faire. Les correcteurs sont heureux dès qu’ils voient une copie qui sort
de l’ordinaire. Et, pour deux heures, ce qu’ils demandent est selon moi énorme.
Néanmoins, je suis la preuve qu’avec de l’entraı̂nement sur plusieurs mois, on
peut produire un devoir correct. Peut-être en passant 4h sur un sujet, puis 3h30
et ainsi de suite jusqu’à y arriver dans le temps imparti.

3.1.4 Français
Avoir la moyenne dans cette épreuve est tout a fait faisable. Il faut être cultivé,
ouvert d’esprit, connaı̂tre ses méthodologies et surtout faire quelques sujets
pour voir les différentes tournures que l’énoncé de l’essai peut prendre. Cela
peut vous orienter également sur le type de rédaction que vous devrez adopter.
N’hésitez pas également à donner vos productions de manière délibérée à Mme
DOUMBIA (Ma maman < 3). Franchement, je n’ai vu jamais vu un professeur
de français aussi dévoué qu’elle depuis ma classe de 3ème.

3.2 Entre décembre et mars


3.2.1 Maths
Félicitations ! Vous avez correctement fait la banque et les exos d’apprentissage.
Si vous m’avez écouté et que vous n’avez pas corroté comme des idiots, alors
il ne sera pas nécessaire de refaire la banque à moins que vous soyiez super
motivés en mode ”no pain no gain”. Pour moi, continuer à faire le Delau-
nay n’est plus trop pertinent à ce niveau là. Les exercices d’entraı̂nement et
d’approfondissement sont souvent tirés d’oraux de concours. Ils sont difficiles
et utilisent des méthodes qu’un élève de deuxième année ne peut pas émaner
de lui-même. Il est mieux de travailler avec des ressources sans corrections.
L’objectif est de vous faire suer devant un énoncé. Vous devez être capables de
produire vos propres raisonnements qui aboutissent. Si vous visez l’X, jettez
un coup aux anciens sujets. Sans des réflexions approfondies, il est impossible
de s’en sortir car notre sac de méthodes se vide très rapidement. Pour aiguiser
votre esprit, je vous propose les exos du site progresser-en-maths de Valentin
Stratch ou les exos de khôlle du lycée St-Louis. Cet article serait raté si je ne
parlais pas du bouquin de préparation aux CCP de Sébastien Laigret. Il est
génial et hyper complet. Je vous laisse en faire l’expérience.

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3.2.2 Physique
Continuez à faire tranquillement le 1001 questions. Ne vous découragez pas car il
en vaut vraiment la peine. Vous pouvez aussi prendre des exos un peu plus longs
dans le tout-en-un Dunod (genre le plus long par chapitre pour vous tester).
Début mars, il est temps de commencer à s’attaquer aux sujets. En physique,
ne vous gêner pas ! Faites-en plein mais de manière progressive (E3A, CNC,
CCINP, Centrale, Mines, X). Le but est de vraiment asseoir des automatismes
et être capable de faire une question de cours en 2 minutes chrono!

3.3 Après l’X


Il est grave de penser que passer l’X signifie être prêt pour tous les concours.
C’est totalement faux ! Chaque concours a ses exigences. C’est pouquoi il est
préférable d’en choisir maximum trois (hormis le gbinzin) qu’on est sûr d’avoir
et de bien se concentrer sur ceux-ci. N’oubliez pas, l’objectif est d’arriver en
pleine confiance. Ainsi, en fonction des dates de vos concours, vous pouvez
translater les mois. Par exemple si votre premier concours est en avril, vous
aurez un mois de marge supplémentaire par rapport à la méthode de travail que
je vous propose.

4 Témoignages
4.1 Une personne admise à l’ESTP Paris
Concernant la prépa, j’en garde un assez mauvais souvenir, surtout de ma
deuxième année. Je trouve que c’était beaucoup de fatigue pour pas grand
chose. De ce que j’ai pu voir, pour réussir en prépa il faut éviter de rester tout
le temps enfermé(e) dans sa chambre à étudier. Malheureusement, c’était ce
à quoi nos professeurs voulaient nous forcer. Trop étudier ne fera rien d’autre
que vous faire stresser en permanence. Il faut trouver un moment pour se re-
poser. Pratiquer une activité sportive aide vraiment à se vider l’esprit. J’ai
appris à le reconnaı̂tre même si je déteste le sport. S’aérer l’esprit en s’amusant
30 ou 45 minutes avec vos amis vous permettra d’être remplis d’énergie pour
continuer à étudier. Par rapport aux cours, ils étaient vraiment très rapides et
la plupart étaient lus. Nos profs n’écrivaient pas grand chose au tableau, seules
quelques explications difficiles à comprendre. Franchement, de toute cette année
scolaire je n’ai rien compris d’utile en classe. Je dois la majorité de mes connais-
sances à mon travail personnel. J’ai regretté d’ailleurs d’avoir dormi certains
soirs à 22h en espérant avoir assez de force le lendemain pour comprendre le
cours du prof (lol). J’aurais mieux fait de suivre un programme personnel et
d’étudier lentement mais sûrement, jusqu’à (peut-être) 2h du matin en étant
sûr(e) d’avancer plutôt que de tout arrêter à mi-chemin pour vouloir compren-
dre les cours des profs (que je n’ai quasiment jamais compris). Je vous conseille
de prendre votre temps pour étudier. Ne courez pas. Votre objectif premier
est votre concours. Vous ne devez travailler que pour le préparer.

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Si vous comprennez lentement de nature, étudiez lentement comme vous l’avez
toujours fait et surtout essayez d’aller au fond des choses. Vous verrez que
même si au début vous semblerez lent, vous finirez par être en avance car là où
vos amis auront besoin de retourner en arrière pour se rappeler certaines choses
qu’ils ont bâclées, vous n’en aurez pas besoin et vous irez bien plus loin qu’eux
à la longue. Concernant la santé mentale, je retiens que l’être humain n’est pas
toujours ce que l’on croı̂t. Donc il ne faut jamais placer sa confiance en autrui.
Vous travaillez pour DIEU et vous. Pour personne d’autre. N’ayez pas peur
de décevoir quelqu’un et ne vous mettez pas de (sur)pression si je peux le dire
ainsi. Les hommes ne seront jamais satisfaits de vos efforts. Donc ne travaillez
jamais pour leur faire plaisir. Notre professeur de physique nous disait toujours
(coeur sur lui Dr N’CHO):”Prenez du plaisir à travailler”. Et il est clair que
vous ne prendrez jamais du plaisir, si vous avez trop de pression. C’est vrai
qu’on joue une partie de sa vie en prépa. Mais gardez à l’esprit que si vous avez
travaillé dur, même si les résultats n’ont pas suivi, vous réussirez tout de même.
Car votre réussite dans la vie ne dépend pas du concours que vous aurez eu en
prépa. Les deux meilleures écoles de France, HEC et l’X ne sont rien devant
Oxford, Harvard ou le MIT. Et même si l’X ne se passe qu’une fois dans la vie,
vous pourrez postuler autant de fois que vous voudrez pour intégrer Harvard
(qui donne un diplôme de bien meilleur niveau). Ceux qui auront les meilleurs
concours ne seront jamais meilleurs que vous et vice-versa. Vous avez tous la
même valeur. Tout dépendra de la dynamique que vous imposerez à votre vie
en fonction de vos objectifs. Gardez confiance en vous. Essayez de voir un
psychologue si tout va mal. En prépa, la dépression est réelle. J’ai plusieurs
fois eu envie de mourir, et je dois vous dire que si je ne croyais pas en DIEU,
je ne serais plus de ce monde. N’ayez pas peur d’en parler avec quelqu’un de
confiance (pas vos profs ou amis) surtout un membre de votre famille que vous
aimez (et qui peut-être sait ce qu’est la prépa). Ce sera grandement utile.

4.2 Aziz BERTHE, admis à l’X


Pour les écrits, j’ai fait tous les devoirs que prof TOURE avait envoyé, refait
de tête ou à l’écrit tout ce qu’on a vu en classe comme exercices ou devoirs,
et j’ai relu presque toutes les demonstrations du cours. En physique j’ai saigné
presque toutes les vidéos d’e-learning et puis les exercices vus avec les X.
Pour les oraux, j’ai :
• Refait e-learning mais la partie oraux
• Regardé toutes les vidéos de science étonnante sur la physique pour l’ADS
(environ 60/70)
• Essayé de faire les exercices du delaunay aussi.

4.3 Une personne admise à l’ENSEA


Avant d’attaquer la préparation pratique, je tiens à signifier ma motivation
à joindre la filière ISE, au cours de ma prépa et plus particulièrement en 2e

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année. Je me suis rendu(e) compte que je n’aimais plus la physique. Oui j’aimais
comprendre les phénomènes et autres mais ma curiosité s’arrêtait là , je préférais
les maths, au point où je pouvais faire toute une semaine sans toucher mon cours
de physique, ma seule motivation à bosser la physique étant nos devoirs brusques
, l’X et plus tard le gbinzin. Du coup, j’avais choisi les filières que je voulais
intégrer en fonction de ce critère (sauf l’X évidemment) : plus de physique pour
moi, que des maths. Concernant l’ENSEA, le déclic eut réellement lieu lors de la
journée carrière, où je fus convaincu par la formation que la filière ISE proposait
et la ribambelle de débouchés toutes attrayantes (autant pour la fonction que
pour la rémunération). Aussi, la possibilité de pouvoir joindre l’ENSAE finit
par me convaincre. La partie la plus importante : la préparation. Comme
signifié, je faisais déjà pas mal de Maths ( banque, Delaunay, exos pris ça et
là) sans compter la base même: les COURS, c’est franchement le MINIMUM.
C’est la 1ère partie de la préparation disons et c’est ce que je faisais jusqu’à la
mi-février. Mais après, ça ne suffit pas pour affronter le concours car chaque
concours a son ”esprit” comme on dit et la meilleure manière de l’affronter c’est
de se confronter aux anciens sujets. J’ai donc cherché à traiter les sujets des
éditions précédentes (plus ou moins les 10 dernières éditions) en conditions de
concours (2 ou 3h de réflexion) et après je me corrigeais (toutes les corrections
sont aussi disponibles). A côté, je traitais les anciens sujets des CCP, Centrale,
Mines-Ponts, X-ENS, vu que je préparais principalement le concours de l’X ,
sans oublier le CEAS. Aussi, n’oubliez pas de regarder les sujets de français,
ceux de ce concours sont d’un niveau assez ...Moi je m’essayais aux résumés et
je lisais les rapports pour voir un peu ce que les correcteurs attendaient de nous
au niveau de la dissertation. Et même pour les maths, et c’est aussi valable pour
la plupart des concours. Il est important de lire les rapports, ça permet d’éviter
les erreurs jugées agaçantes ou les réponses redondantes qui peuvent vite porter
préjudice. Ce fut un soulagement pour moi d’avoir le concours, j’ai bossé pour
l’avoir certes mais je tiens vraiment à préciser que ce n’aurait été possible sans
la grâce de Dieu. PRIEZ BEAUCOUP pendant la préparation et aussi
dans l’attente des résultats, ça permet de ne pas craquer et de garder
le cap.

4.4 Dylan Kouamé, admis à l’ECC (Son intervention est


plus axée sur l’ISFA car c’était son premier choix)
Après la classe MPSI prime , nous avions eu trois semaines de vacances avant
le retour en deuxième année. Ce moment de répit a été une phase cruciale
pour moi, car ce fut un moment pour mieux entamer la deuxième année tout en
restant en forme. Les congés devaient durer normalement 3 semaines. J’ai donc
planifié un programme strict de Vacances avec le nombre de jours de bosse et le
nombre de jours de repos bien avant de quitter la cité le samedi des vacances.
Je me suis reposé les 5 premiers jours des vacances, ensuite j’ai enchaı̂né une
semaine de bosse pdt laquelle j’ai fini la banque et repris ce qu’on a fait en anal-
yse durant la prime. Après une période de maladie de trois jours, j’ai repris la
bosse en physique maintenant sur trois jours (sans doute j’aurai dû plus faire de

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physique ), et j’ai pris les trois derniers jours pour me ressourcer et m’installer
en cité. Ce qu’il faut retenir de ces vacances, c’est qu’elles m’ont permis d’avoir
un très bon niveau en maths (qui m’a permis à la rentrée d’être toujours vif
et en accord avec prof TOURE, qui est connu pour sa vitesse d’exécution) no-
tamment grâce à la banque que j’ai finie avant mon arrivée en cité (finie une
première fois au sens de prof TOURE je précise, car la banque, il faut savoir
l’utiliser). Donc en abordant ma P2 j’avais déjà choisi tous les concours que je
devais passer et les matières qui seraient importantes. J’étais présent à tous les
cours du début jusqu’à la fin de l’année et à toutes les matières même les plus
inutiles pour moi. Ma P2 était assez mitigée. En maths, elle a été guidée à la
lettre par prof TOURE et ses conseils. Je n’ai utilisé que 3 documents à savoir
la banque , le délauney et le PC-RC (parfois j’ai lu le Monier sur conseils de
Monsieur Gnin, toujours est-il que je suivais les profs à la lettre). En physique
la P2 pour moi était désagréable du fait de la formation non conventionnelle
reçue et de la pression exercée en maths. Vu que je voulais plutôt faire une école
de finances et non d’ingénieur, les conseils de Monsieur Gnin pour préparer le
concours BECEAS m’ont guidé jusqu’à atteindre mon objectif. En physique
j’utilisais le ”prépa science” pour comprendre mieux mes cours et ”incontourn-
ables physique” pour préparer les concours de l’X et ECC. Contrairement à
plusieurs, moi le document 1001 questions ne me réussissait pas. Ce qui m’a
permis de préparer sans problème mon Gbinzin en 3 jours dans ces matières
à l’opposé de la majorité de la promo. En SI, Chimie et informatique, je ne
bossais que mes cours et je suivais beaucoup en classe en prenant le maximum
de notes. Finalement, j’ai atteint tous mes objectifs d’écoles de fiances à savoir
l’ISFA et l’ENSEA même si j’ai malheureusement echoué à l’X (de très près) et
à l’Emines ( la physique m’a tué ). En fait, je ne me suis pas préparé en tant
que tel pour l’ECC, c’est ma préparation en physique pour l’X qui m’a permis
de le passer.

4.4.1 La méthode de Dylan pour bosser l’anglais


Il est important de distinguer deux types d’élèves , ceux qui veulent des écoles
d’ingénieur et ceux qui veulent des écoles de finances. Pour Ceux qui compétissent
pour les écoles d’ingénieur (X, Estp paris, CCP,...):
• Chercher à améloiorer son vocabulaire scientifique et technologique

• S’informer sur les progrès scientifique du moment( et leurs équivalents en


anglais)
• Se familiariser à la méthode de l’essay qui diffère sur certains points avec
la dissertation française.
Documents conseillés: pros and cons (très bon document pour avoir des
arguments et contre-arguments sur plusieurs thématiques scientifiques) et le site
internet de NPR dans l’onglet science pour rester à l’affût des dernières infos
scientifiques. Perso moi j’avais un cahier pour noter tout le nouveau vocabulaire

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économique que j’apprennais et je bossais. Je faisais l’effort de faire l’anglais (
avec ce document) 30 min par jour.
Pour ceux qui compétissent pour les écoles de finances (BECEAS:ISFA,EURIA,
DUAS, Dauphine paris, ISUP)
• Chercher à améliorer son vocabulaire économique (c’est hyper crucial)

• Se familiariser avec la méthode du résumé de texte en anglais


*Documents utilisés*
Business vocabulary in use (2002) ( très bon pdf qui m’a permis de
hausser mon niveau d’anglais pour mon admission à l’ISFA ) Et le livre d’exercices
associé Business vocabulary in use tests-intermediate

4.5 Une personne admise à l’Emines


Bon personnellement, la prépa a été un peu comme toutes mes années scolaires,
bien au départ et moins bien après. J’ai particulièrement optionné (lol) ce qui
m’a permis de plus ou moins avoir de bon résultats finaux et je ne négligeais
pas les autres matières. En gros ma prépa, c’était surtout objectivité et fixette
sur les objectifs, pas de tergiversations.

4.6 Yan Bandama, admis à l’ENSTA (en passant par le


lycée Blaise Pascal)
La prépa c’était deux années qui m’ont vraiment marqué. Ça n’a pas été facile et
le piège est de croire que comme c’est une prépa intégrée on peut d’avantage se
divertir. Pour ma part, je ne conseillerais à personne d’écouter ses professeurs
à moins que tu sois en tête de classe. Certains te diront toutes les choses
abominables qui feront tout sauf t’aider. Pour ce qui est des concours, il est
essentiel de donner le meilleur de soi-même et de ne pas trop se mettre la
pression. Si vous vous êtes donnés à fond, quelque soit le résultat vous n’aurez
pas de regrets et vous pourrez avoir de bonnes surprises ! Votre objectif, c’est
d’intégrer la meilleure école dans votre domaine alors il est indispensable de fixer
votre projet professionnel et de s’y tenir. Mieux vaut intégrer une école moins
bien classée plutôt qu’une école bien classée qui ne correspond pas à notre projet
professionnel. On oubliera pas les notes catastrophiques qu’on a eu durant ces
deux années (lol).A part ça, la prépa reste une belle expérience. Le fait d’être
dans la même galère renforçait la cohésion au sein de la classe et au bout d’un
moment on était tellement habitués qu’on en rigolait.

4.7 Souleymane Ouattara, admis à l’ISFA


Après l’X et l’ENSEA, je ne passais plus de concours jusqu’en mi-Mai où il y
avait le gbinzin et BECEAS, donc j’ai utilisé les 3 dernières semaines d’Avril
et la première semaine de Mai pour préparer BECEAS. Je travaillais sans trop

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forcer et sans trop de pression jusqu’aux résultats d’admissibilité de l’X en mi-
Avril où j’ai été refusé. Après la clac j’ai accéléré la cadence et augmenter le
rythme de fermeture. Je ne voulais pas échouer à un autre concours, donc j’ai
travaillé l’anglais pour le concours en faisant des résumés et des traductions
mais aussi les résumés en français, mais j’ai surtout travaillé les maths, je pense
que c’est la période où j’ai fait le plus de maths en prépa. j’ai surtout travaillé
l’analyse et les probabilités vu que le concours tournait beaucoup autour et que
j’étais moins à l’aise là-bas qu’en algèbre donc je fermais le Delaunay à fond car
je voulais au moins finir le Delaunay analyse et je me suis entraı̂né sur les sujets
des 5 dernières années en maths (l’épreuve commune et celle d’option maths).
Ensuite on nous a prévenu que la date du gbinzin était avancée donc le gbinzin
finissait le samedi 13 Mai et on devait rentrer à Abidjan le 14 pour composer
BECEAS le 15 donc j’ai fait le choix de me concentrer sur ma préparation de
BECEAS quand même, même si j’ai regardé 2 ou 3 leçons de chimie pour le
gbinzin. Ensuite le jour de la composition de BECEAS, j’étais pas vraiment
stressé mais plus excité ou enthousiaste même si je savais que je pouvais rater
l’épreuve de maths par laquelle on commençait. On a commencé avec du retard
à cause des installations et dès qu’on a retourné les sujets je suis allé le plus
vite possible et j’ai essayé d’être le plus efficace possible sans rien bâcler. J’ai
fait pareil aussi pour l’épreuve d’option maths. En français et anglais j’ai suivi
la méthodologie que j’avais apprise durant la préparation et vu que je visais
l’ISFA je savais que pour l’admissibilité, seulement les notes en maths allaient
compter donc j’ai vraiment cherché à réussir le mieux possible mes épreuves
de maths. Ensuite après les épreuves on attendait les résultats d’admissibilité
qui sont sortis en avance d’ailleurs par rapport à la date prévue et Dieu merci
j’étais admissible à l’ISFA et à l’EURIA, les deux écoles pour lesquelles j’ai
postulé au concours BECEAS. Ensuite il fallait préparer les oraux surtout ceux
de l’ISFA avec l’épreuve d’anglais où on doit faire un Compte-rendu (CR) et
un commentaire d’un texte d’au moins 600 mots en 20 minutes de préparation
donc j’ai lu une vingtaine de rapports de jury pour préparer l’oral d’anglais,
j’écoutais des podcasts sur BBC NEWS et je m’entraı̂nais à faire des CR et
des commentaires sur des textes que je trouvais sur des sites de presse comme
The Economist et ensuite je laissais une amie bilingue juger mon travail. Pour
le français j’ai fait des recherches sur l’ISFA et sur l’actuariat et j’ai préparé
d’éventuelles questions qu’on aurait pu me poser lors de l’entretien (pareil pour
l’EURIA). Et vint enfin la date des oraux, prévus pour le 23 juin et ceux de
l’EURIA pour le 29 juin. Le jour des oraux j’étais pas particulièrement stressé
mais je savais que je pouvais rater l’épreuve d’anglais si je comprenais mal le
texte ; heureusement il était pas difficile à comprendre (un texte sur chatgpt)
mais devant le prof pour l’oral en (visioconférence), j’étais tellement stressé que
j’avais plus de vocabulaire. J’ai carrément bugger devant lui, heureusement que
j’avais écrit une grande partie de mes idées sur une feuille lors de mon temps de
préparation mais malgré ça je pouvais marquer des pauses de 10 secondes pour
chercher des mots basiques. Heureusement il ne m’en a pas tenu rigueur (au vu
de ma note), on dirait qu’il s’est rendu compte que j’étais stressé donc il a été
indulgent et j’ai pu tant bien que mal répondre à toutes les questions qu’il m’a

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posées et faire le CR et le début du commentaire et suivant la méthodologie.
Pour le français mon thème était la richesse, la présentation de mon exposé sur
la richesse et l’entretien se sont très bien passés (on a même parlé de mangas et
j’ai placé une citation de Schwarzenegger sur la richesse. A un moment, je savais
qu’il était fan) même s’il est resté stoı̈que tout le long (il fait ça pour tout le
monde) mais à cause de l’anglais j’avais peur pour mon admission. Dieu merci
les résultats de l’ISFA sont sortis très rapidement, environ 3 jours après nos
oraux et j’étais admis par la grâce de Dieu (funfact le prof d’anglais a sciencé
13 à ma grande surprise, que Dieu le bénisse). Mes oraux de l’EURIA étaient
quelques jours plus tard (les résultats de L’ISFA sont sortis un samedi et mes
oraux de l’EURIA étaient le mardi qui suivait). Bien sûr j’ai désisté pour ne
pas risquer de prendre la place de quelqu’un et pour ne pas me fatiguer à aller
faire l’oral d’EURIA vu que j’avais déjà eu ce que je voulais donc j’ai envoyé un
mail au directeur de l’EURIA pour lui annoncer que je désistais et je suis parti
célébrer mon admission à l’ISFA.

4.8 Aminata DIOMANDE, admise à l’EFREI


En integrant les CPGE de l’INPHB en MPSI, mon ambition était d’intégrer
l’une des meilleurs écoles d’ingénieurs spécialisées autour des mathématiques,
du numérique et de l’informatique. Je ne connaissais même pas l’X. Je voulais
également rehausser mon niveau d’anglais jusqu’à l’obtention de mon diplôme
afin d’avoir une carrière internationale. Mes deux années étaient plus ou moins
satisfaisantes. J’avais souvent de mauvaises notes et des gros coups de pression
mais je savais que si d’autres ont pu y survivre alors je pourrai en faire de
même. Je discutais souvent avec mes meilleurs amis (aussi élèves en prépa); on
se consolait et on se motivait les uns les autres. En Décembre 2022 pendant
mes recherches j’ai découvert l’EFREI qu’on peut intégrer via le concours EG@.
J’étais extrêmement séduite par le programme de l’école incluant une mobilité
internationale, les deux dernières années totalement enseignées en Anglais et les
doubles diplômes avec Audencia Nantes, Centrale Supelec etc. Rien que pour
le poids de l’Anglais dans la formation je préférais déjà l’Efrei aux écoles du
concours FUI-FF ( oui ). J’ai préparé le concours une semaine avant les épreuves
en traitant des anciens sujets et en essayant de comprendre leurs corrections. Je
pense que c’est suffisant pour préparer le concours EG@. Bien vrai que j’avais
déjà l’EFREI en tête, j’ai passé les concours FUI-FF, BECEAS, ESTP Paris
et ENSEA pour un challenge personnel, juste pour savoir si je pouvais le faire
mdr.

4.9 Michel KLA-BROU, admissible à CCINP/E3A


En venant en prépa, je pensais que tout allait être aussi simple, un peu comme
en terminale même si j’allais forcer un peu. Au début ça allait un peu mais
quand ils ont donné les premiers DM de Maths, tout a basculé. Je me souviens
que j’ai traversé pour travailler sur le DM (c’était ma première traversée, la
première parmi des dizaines). J’étais tellement fatigué mais le lendemain il y

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une avait interro sur les DL. J’avais vraiment pas bossé, je me suis pris une
balle monumentale, depuis ce jour-là tout s’est gâté dans ma prépa. Quelques
temps après, les kholles. Ma première khôlle fut avec M. KACOU Olivier, il
m’a bizuté comme un noob, je suis rentré à 18H, je suis sorti à 21H tout fatigué
et brisé. Arrivé en chambre, j’ai pleuré, mais le lendemain j’ai pris une balle
en pensant que j’avais piqué. Mais je voulais rentrer en étoile parce que j’étais
frustré de ne pas avoir été choisi parmi les disciples d’Aı̂né Aziz en spé. Donc je
me suis mis à fermer sérieusement pour l’étoile parce que dans ma tête, tous les
membres de la spé seraient en étoile donc le peu de place restantes, je devais en
prendre une . J’ai fermé, quand on donnait les feuilles c’était gâté hein, mais
quand je comparais pour les gens et puis je voyais ce que j’avais fourni et mon
niveau, je me disais que je méritais au moins la B. Finalement un lendemain de
traversée (la notion de lendemain de traversée est assez ambiguë je sais) de la
Data et d’exposé, j’ai vu mon nom sur la liste de la MP A. J’ai crié de joie en
chambre.(j’étais venu en chambre pour me brosser et partir faire mon exposé,
je l’ai dit, je venais de traverser). C’était hyper jouissif d’accomplir un de mes
objectifs en P1. Je pense que c’est un des seuls trucs les plus beaux en prépa.
Atteindre ses objectifs et voir tous ses efforts payer. En deuxième année, je n’ai
que des regrets. J’ai pas fermé assez, je me suis réveillé un peu vers la fin et
tout était déjà gâté. J’aurais dû mettre du sérieux dans mes révisions et me
concentrer sur les spécificités des concours qui m’intéressaient le plus. J’ai été
surpris par mes concours.
Je me suis préparé pour le concours CCP/E3A un mois avant, parce que
j’avais beaucoup d’autres concours avant. J’ai choisi une stratégie particulière
pour le concours en fonction de mon niveau et du concours. Puisque j’avais un
niveau correcte en Maths, j’ai voulu me focus sur les autres matières, le Français,
l’Anglais, la Chimie et l’Info. La physique c’était déjà gâté, j’ai voulu colmaté
un peu, mais j’ai optionné l’électromagnétisme, la mécanique quantique et la
thermodynamique parce que je m’en sortais vraiment pas en 2e année niveau
physique. Ma stratégie n’a pas vraiment payé parce qu’il y avait un gros travail
à faire dans ces secteurs là, un travail qu’on nous apprend pas en classe. Quand
j’ai vu qu’on ne nous apprenait rien de ce qui était au concours en classe, j’ai pris
les documents français pour bosser. Pour bosser le français, j’ai utilisé le docu-
ment 20 Dissertations français-Philo (c’est un bon document). Pour l’anglais, il
y avait un document qui préparait les sujets de CCINP, Centrale sur la synthèse
de document, je n’ai pas le nom mais il est très populaire aussi. La chimie, j’ai
essayé de faire un bon résumé de tous les cours de chimie de P1. Pour la P2,
j’avais un cahier qui résumait les formules de la thermochimie avec quelques in-
terprétations et explications pour mieux retenir. Faire des fiches a été un trésor
au niveau de la chimie. Mais faire des fiches et réviser c’est deux trucs différents.
Il faut toujours réviser ses fiches, c’est très rapide. J’ai de gros prérequis en info,
mais l’informatique de concours et l’info générale, ça fait deux. En classe, on
ne fait que dix pour cent du programme français d’informatique et je pèse mes
mots. J’ai du télécharger les cours de Louis-le-Grand, qui sont assez explicites et
pointus pour apprendre. Au niveau de la physique, j’ai colmaté. Je bossais es-
sentiellement dans Incontournables Physique, c’est l’un des meilleurs documents

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de physique. Je le conseille vivement, on y apprend vite surtout quand t’as pas
un grand niveau. C’est l’idéal pour la méthode d’apprentissage par Corrotage.
En maths, il suffisait juste d’apprendre son cours et ses demonstrations. Pour
CCINP, pas besoin d’avoir de grosses intuitions. Avoir une bonne expérience et
de la discipline pour reprendre ses cours et ses démos, ça suffit.

4.10 Ephraı̈m DAGROU, ayant passé Mines-Ponts


Le mot clé en prépa est “marathon”. Rien ne sert de se presser, tout réside
dans les méthodes d’étude et la capacité à tenir tout le long du cycle. Il faut
toujours avoir confiance en soi quoi qu’il arrive et ne jamais baisser les bras. En
ce qui concerne les concours, ils se préparent depuis la P1. Il faut se renseigner
au maximum pour connaı̂tre ses possibilités et pour ne pas être surpris face aux
aléas de la vie. Et surtout remettez vous entre les mains de DIEU, c’est Lui qui
vous donnera la force de réussir là où tout paraı̂t impossible. Bonne chance à
vous !

5 Conclusion
Cette seconde année en classe préparatoires vous appartient, elle est à vous
! Comme il est écrit dans l’invictus (poème que Nelson Mandela appréçiait
beaucoup): ”I’m the master of my fate”. Ne laissez personne vous diminuer
psychologiquement. Vous et vous seul, avec la grâce de DIEU, pouvez construire
ou détruire votre vie. Mais face à tout cela, mon dernier conseil est de vous
inviter à vous asseoir et vous souvenir que cette année scolaire n’est pas si
déterminante que vous le pensez. Aucun prof, parrain ou qui que ce soit, aussi
bienveillant ou malveillant soit-il ne peut savoir ce que vous serez dans dix
ans. Toute votre promo peut se retrouver à travailler dans l’entreprise de votre
dernier de promotion ! Alors confiez-vous en DIEU, faites le maximum pour ne
pas avoir de regrets, et ça devrait bien se passer.
Je termine par ce beau texte que Prof TOURE nous a maintes fois envoyé
pendant la période des écrits et des résultats:
”Un compétiteur ne fait que se préparer pour gagner. Il a le regard tourné
vers l’objectif qu’il s’est fixé : gagner. Peu lui importe l’adversité et les vicissi-
tudes de la vie, il sait qu’en se préparant sérieusement, il aura sa chance à saisir
et que finalement son seul adversaire : c’est lui-même. Dirigeons nos regards
vers l’Eternel, lumière de l’intelligence”.

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