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Rapport final
Novembre 2022
RAPPORT DE LA NOTICE D´IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE
FORMATION AUX METIERS DE LA MER (CFM) A BWAMBE ARRONDISSEMENT DE KRIBI Ier DEPARTEMENT DE
L’OCEAN, REGION DU SUD
SOMMAIRE
SOMMAIRE .............................................................................................................................................................. i
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................................. ii
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................................................... iii
RESUME EXECUTIF ........................................................................................................................................... iv
EXECUTIVE SUMMARY .................................................................................................................................. vii
0 - INTRODUCTION ............................................................................................................................................ 1
CHAPITRE 1. : CADRE JURIDQUE ET INSTITUTIONNEL ................................................................... 5
CHAPITRE 2. : DESCRIPTION DE L’ENVIRONNEMENT INITIAL DU SITE ............................... 12
CHAPITRE 3. : DESCRIPTION DU PROJET ............................................................................................. 17
CHAPITRE 4. : ENQUETES DE VOISINAGE ............................................................................................ 23
CHAPITRE 5. : IDENTIFICATION ET ANALYSE DES POTENTIELS IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX DU PROJET ............................................................................... 25
CHAPITRE 6. : CAHIER DE CHARGES ENVIRONNEMENTALES.................................................... 46
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ................................................................................................ 57
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ......................................................................................................... 58
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Tableau 1 : Liste des conventions et protocoles pertinents ratifiés par le Cameroun .......... 5
Tableau 2 : Spécialités et effectifs des apprenants projetés au CFMM ...................................... 17
Tableau 3 : Typologie des déchets qui seront produits ................................................................... 22
Tableau 4 : Paramètre de caractérisation des impacts .................................................................... 26
Tableau 5 : Matrice des interactions des activités du projet avec les composantes de
l’environnement ............................................................................................................................................... 28
Tableau 8 : Typologie des déchets en phase des travaux ................................................................ 42
Tableau 9 : Typologie des déchets en phase d’exploitation ........................................................... 44
Tableau 8 : Matrice de caractérisation des impacts .......................................................................... 45
Tableau 9 : Planification de la mise en œuvre des mesures .......................................................... 49
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RESUME EXECUTIF
Le présent rapport restitue les résultats de la notice d’impact environnemental (NIE) et
social de construction d’un centre des métiers de la mer à Bwambè. Cette étude avait
pour objet l’évaluation des incidences des activités du projet sur le milieu naturel et le
cadre de vie des populations riveraines.
Le projet se trouve à Kribi, plus précisément dans le village Bwambè, arrondissement de
Kribi 1er, département l’Océan, Région du Sud Cameroun. Le promoteur du projet
d’Appui à la Promotion de l’Entreprenariat, l’Amélioration des Compétences et la
Compétitivité dans le secteur BTP-Transports-Energie est le Ministère de l’Emploi et de
la Formation Professionnelle (MINEFOP).
Cette étude s’est déroulée conformément à l’arrêté n°000002/MINEPDED du 08 février
2016 définissant le canevas type des termes de référence et le contenu de la notice
d’impact environnemental.
Le cadre du cadre juridique fait ressortir un ensemble de texte de loi encadrant les NIE
et les activités du projet. Le cadre institutionnel présente un ensemble de partie
prenante pour la mise en œuvre du projet en détaillant le rôle de chacun.
Le milieu physique montre un climat type équatorial côtier caractérisé par quatre
saisons ; deux saisons sèches et deux saisons de pluies. Le relief général est fait de
petites collines et des vallées de faible envergure. L’altitude est d’environ 100 m au-
dessus de la mer.
Sur le plan biologique, la flore est de la zone péri-urbaine et on peut encore observer une
forêt secondaire constituée d’espèces mixtes semi-caducifoliées tandis que la faune a
complètement disparue.
La population est composée des peuples autochtones Mabi et des allogènes qui sont
aussi en grand nombre. La construction du Port Autonome de Kribi a également causé
l’installation d’une importante population qui y travaille ainsi que dans les entreprises
construites dans le Complexe Industrialo-Portuaire de Kribi. Ces populations vivent en
harmonie avec des occupations diverses.
Pour ce qui est des caractéristiques du projet, il est à noter qu’il s’agit de la construction
de bâtiments plein pied (ateliers), d’un bâtiment R+3 et l’équipement de ces derniers.
Les impacts identifiés et les mesures d’atténuation/bonification ont été identifiés et
proposés suivant le phasage des activités du projet. Ils se présentent ainsi qu’il suit :
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PHASE DE PRECONSTRUCTION
Recruter un socio-environnementaliste
Pollution de l’air - doter les ouvriers des (EPI) ;
- limiter la vitesse des camions
-Equiper les ateliers de dispositifs pour aspirer et stocker les poussières
Pollution des sols -Respecter les procédures de travail du béton
-Définir et respecter un itinéraire de circulation des camions
-Interdire les travaux de terrassement par temps de pluie
-le plan de masse du site doit limiter les VRD et les bâtiments au strict
minimum -Prévoir le nettoyage de la zone une fois le chantier terminé
Pollution des eaux -Planifier les travaux de terrassement en saison sèche
-drainer les eaux ruissellement du campus jusqu’au cours d’eau
-prévoir un plan d’assainissement du campus
-procéder à un nettoyage général du chantier à la fin des travaux
-récupérer systématiquement la terre souillée en cas de déversement
accidentel
Destruction de la flore -Indemniser les cultures ;
-Favoriser la collecte et l’utilisation du bois déjà abattu
-Prévoir un aménagement paysager du site
Risque d’accidents de - Signaliser les zones des travaux par les panneaux ;
circulation - Prescrire la limitation de vitesse à 30km/h ;
- Proscrire l’alcool par les conducteurs en service
Risques d’accidents de travail -sensibiliser sur les mesures d’hygiène et de sécurité
-se conformer à la règlementation en matière de sécurité
-règlementer l’accès aux installations (clôture, agents)
Risque de maladies et -Sensibiliser sur les IST/VIH
propagation des IST/VIH ; - sensibiliser les communautés riveraines
covid-19 -faire le test covid aux employés avant leur recrutement
Conflits sociaux - Ouvrir des négociations franches avec la communauté de Bwambè qui
est très favorable au projet et disposée à mettre à sa disposition un site
pour la construction du centre pourvu que la procédure des
indemnisations soit respectée ;
- Sensibiliser le personnel de l’entreprise sur le respect des us et
coutumes locales ;
- Indemniser les cultures le cas échéant ;
- Entourer le centre d’une clôture pour éviter les intrusions dans le
campus.
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EXECUTIVE SUMMARY
This report presents the results of the environmental and social impact notice (NIE) for
the construction of a Training center for sea trades in Bwambè. The purpose of this study
was to assess the impact of project activities on the natural environment and the living
environment of local populations.
The project is located in Kribi, more precisely in the Bwambè village, Kribi 1st
subdivision, Ocean division, South region Cameroon. The promoter is the Support
project for the Promotion of Entrepreneurship, Skills Improvement and Competitiveness
in the Sectors BTP-Transport-Energy (PEACC) of the Ministry of Employment and
Vocational Training (MINEFOP).
This study was carried out in accordance with Order No. 000002/MINEPDED of
February 8, 2016 defining the standard framework for the terms of reference and the
content of the environmental impact notice.
The framework of the legal framework highlights a set of laws governing the NIEs and
the activities of the project. The institutional framework presents a set of stakeholders
for the implementation of the project by detailing the role of each.
The physical environment shows a coastal equatorial type climate characterized by four
seasons; two dry seasons and two rainy seasons. The general relief is made up of small
hills and small valleys. The altitude is about 100 m above the sea.
Biologically, the flora is from the peri-urban zone and one can still observe a secondary
forest made up of mixed semi-deciduous species while the fauna has completely
disappeared.
The population is made up of indigenous Mabi peoples and non-natives who are also in
large numbers. The construction of the Autonomous Port of Kribi also caused the
installation of a large population who work there as well as in the companies built in the
Industrial-Port Complex of Kribi. These populations live in harmony with various
occupations.
With regard to the characteristics of the project, it should be noted that it is the
construction of single-storey buildings (workshops), an R+3 building and the equipment
of the latter.
The impacts identified and the mitigation/enhancement measures have been identified
and proposed according to the phasing of the project activities. They look like this:
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IMPACTS MEASURES
PRECONSTRUCTION PHASE
Management of socio-environmental
issues within the PMU of the PEACC and
Recruit a socio-environmentalist
monitoring of the implementation of the
CCE
WORK PHASE
Improvement of the training -Establish a punctual and routine maintenance program at the end of the work
infrastructure offer
Waste management Clean the campus at the end of the works
OPERATING PHASE
Fire hazard -Train each new promotion of the center
-Institute firefighting simulations
-Maintain firefighting equipment
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IMPACTS MEASURES
A set of environmental clauses has been proposed and includes a planning for the
implementation of the prescribed measures. The total and estimated cost of its
implementation amounts to six hundred and ninety million five hundred thousand
(690,500,000) CFA francs..
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0 - INTRODUCTION
0.1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET
Le Gouvernement du Cameroun a reçu un financement du groupe de la Banque Africaine
de Développement FAT-FRI afin de couvrir le coût de préparation du projet d’Appui à la
Promotion de l’Entrepreneuriat, à l’Amélioration des Compétences et la Compétitivité
dans les secteurs des BTP, transports et Energie (PEACC).
C’est dans le cadre de cet accord que le Gouvernement du Cameroun à travers le
MINEFOP (Maître d’Ouvrage) a initié le projet de construction d’un Centre de Formation
aux Métiers (CFM) de la Mer à Bwambè, Département de l’Océan, Région du Sud.
La construction du Centre de Formation aux Métiers (CFM) de la Mer de Bwambè est la
matérialisation de l’une des réponses apportées par les pouvoirs publics face à
l’épineuse question de l’insertion socioéconomique des jeunes. A cet effet, grâce à une
offre de formation professionnelle, pratique, de qualité dans les métiers de la mer, le
futur CFM pourra contribuer à sortir des milliers de jeunes du circuit de l’informel, du
chômage, du manque de qualification et de l’inaptitude à la compétitivité.
Conformément à la règlementation nationale, aux exigences de la Politique de
Sauvegarde Opérationnelle de la BAD et du Cadre de Gestion Environnemental et Social
(CGES) du PEACC, la mise en place de cette infrastructure est assujettie à la réalisation
d’une Notice d’Impact Environnemental (NIE). Le présent document constitue la Notice
d’Impact Environnemental du projet de Construction d’un Centre de Formation aux
Métiers (CFM) de la Mer à Bwambè dans la commune de Kribi 1er, Département de
l’Océan, Région du Sud.
0.2. NATURE DU PROJET
Le projet de construction d’un Centre de Formation aux Métiers de la Mer vise à :
1) renforcer le système national de formation professionnelle ;
2) développer les compétences techniques et professionnelles, promouvoir
l'entreprenariat et l’auto-emploi productif des jeunes en particulier dans les
BTP, les transports, l’énergie, les TIC et les métiers verts ;
3) améliorer la compétitivité des entreprises ;
4) renforcer les capacités institutionnelles des acteurs.
L’objectif de ce dernier est d’élargir la capacité d’accueil de la formation professionnelle
afin de réaliser une meilleure adéquation quantitative et qualitative entre l’offre, la
demande de formation et les exigences du marché de l’emploi.
L’atteinte de ces objectifs va s'appuyer sur trois (03) composantes que sont (i)
Renforcement du système national de formation professionnelle ; (ii) Promotion de
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l'entreprenariat des jeunes, des femmes et des personnes socialement vulnérables (PSV)
et de la compétitivité des entreprises et ; (iii) Gestion et coordination du projet.
Le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP) est le Maître
d’Ouvrage du Projet. La Banque Africaine de Développement (BAD) quant à elle, est le
partenaire financier du MINEFOP. Dans le cadre de la présente étude, la Banque est le
Maitre d’Œuvre. A ce titre, elle exécute l’étude, en conformité avec l’aide-mémoire du
projet signé d’accord parti le 18 octobre 2017 entre le MINEFOP et le BAD.
La nature du projet tel que stipulée dans la liste de référence des activités soumises à la
réalisation de la notice d’impact environnemental est inscrit dans le secteur des
infrastructures socioculturelles et éducatives.
0.3. OBJECTIF DE LA NOTICE
L’objectif de la Notice d’impact environnemental (NIE) est d'anticiper sur les impacts
environnementaux aussi bien négatifs que positifs des projets de faibles envergures sur
le milieu physique, biologique et socioéconomique, et de proposer des mesures
permettant d’éviter, d’atténuer, de compenser ou de minimiser les impacts potentiels
négatifs ou de bonifier les potentiels impacts positifs.
Il s’agira plus spécifiquement de :
- examiner le cadre réglementaire, législatif et institutionnel ;
- décrire le projet sous toutes ses composantes ;
- présenter la zone d’influence du projet ;
- identifier et évaluer les impacts
- prescrire les mesures afin de limiter les impacts résultant du projet ;
- procéder à l’enquête du voisinage
- élaborer le cahier des clauses environnementales et sociales.
0.4. APPROCHE METHODOLOGIQUE
La validation de la notice d’impact environnemental a été transférée aux communes
suivant le décret n°2012/0882/PM du 27 mars 2012 fixant les modalités d’exercice de
certaines compétences transférées par l’Etat aux communes en matière
d’environnement. Cette validation se fait après l’avis technique motivé du délégué
départemental de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement
Durable (DDEPDED) ainsi que du Délégué Départemental de l’Emploi et de la Formation
Professionnelle (DDEFOP) lors de la validation du rapport final.
La réalisation de cette notice est conforme à l’arrêté n°000002/MINEPDED du 08 février
2016 définissant le canevas type des termes de référence et le contenu de la notice
d’impact environnemental. Cette réalisation comporte deux étapes principales :
- La rédaction des termes de référence ;
- La rédaction du rapport de la notice d´impact environnemental.
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Les termes de référence ont été déposés à la commune de Kribi 1er avec une quittance de
paiement de 50 000 frs auprès du receveur municipal en quatre exemplaires. Ces termes
de référence ont été approuvé (voir annexe 1) et nous sommes passé à la rédaction du
rapport de la notice.
La collecte des données dans la zone du projet pour la rédaction du rapport de la NIE a
comporté essentiellement trois phases :
une revue de la littérature, auprès du Projet d’appui à la Promotion de
l’Entreprenariat à l’Amélioration des Compétences et la Compétitivité dans
les secteurs BTP-Transports-Energie (PEACC) pour la description du projet et
des services techniques déconcentrés des départements ministériels partie
prenantes pour la description de l’environnement du site ;
des rencontres avec les populations riveraines de leur faire une description du
projet et de ses impacts, de recueillir leurs attentes et leurs craintes et
d’envisager de façon consensuelle des mesures d’atténuation appropriées.
la troisième phase était celle de l’analyse et du traitement des données collectées
sur le terrain pour la rédaction du rapport.
Le rapport de la notice sera déposé en six exemplaires auprès de la Mairie de Kribi 1er
avec une quittance de versement de 100 000 frs pour frais d’analyse du rapport. Le
rapport sera enfin approuvé par la Commune avec avis technique motivé de la DDEPDED
et de la DDEFOP.
Les différentes parties prenantes qui interviennent dans le processus de validation sont
donc :
- Le Maire la Commune d’Arrondissement de Kribi 1er;
- Le Délégué Départemental /MINEPDED/Océan ;
- Le Délégué Départemental /MINEFOP/Océan.
0.5. PRESENTATION DU PROMOTEUR
Le promoteur du projet d’Appui à la Promotion de l’Entreprenariat, l’Amélioration des
Compétences et la Compétitivité dans le secteur BTP-Transports-Energie est le Ministère
de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP).
Ce projet, pour sa mise en œuvre, est piloté par une Unité de Gestion du Projet logée à
l’Institut National de Formation des Formateurs.
Le MINEFOP est créé en 2004 et le siège se trouve à la Rue Albert ATEBA EBE à
YAOUNDE.
0.6. PRESENTATION DU CONSULTANT
Monsieur TEICHEUGANG Blaise Pascal, titulaire d’un diplôme d’Ingénieur des Eaux et
Forêts obtenu à l’Université de Dschang à la Faculté d’Agronomie et des Sciences
Agricoles en 2000 et titulaire d’un DESS/Master en Aménagement et Gestion
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Statut du
Aspect Convention et objet
Cameroun
La Convention de Bamako sur l’interdiction des déchets
dangereux en Afrique et le contrôle de leur mouvement
transfrontalier et la Convention de Bâle sur les déchets
toxiques et dangereux.
Déchets
Objectif : L’objectif est de protéger la santé des populations et Signée et
toxiques et
dangereux l’environnement des pays africains vis-à-vis du transit, du dépôt ratifiée en
et de la manipulation de déchets dangereux en provenance
d’autres pays. La convention vise aussi à améliorer et à assurer 1995
la gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux,
ainsi que la coopération des états africains impliqués.
Accord de Partenariat Volontaire FLGT entre le Cameroun et 2003
l’Union Européenne (APV-FLEGT)
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2.1.5. Bruits
L’ambiance sonore sur site est marquée essentiellement par les cris et chants d’oiseaux.
On note néanmoins le vrombissement lointain des véhicules surtout gros porteurs qui
circulent sur l’autoroute Lolabé-Kribi.
2.2. MILIEU BIOLOGIQUE
2.2.1. Flore
Le projet se trouve dans la zone péri-urbaine où on peut encore observer une forêt
secondaire constituée d’espèces mixtes semi-caducifoliées. Le site du projet est occupé
par les jachères et une forêt secondaire très jeune, ne renfermant pratiquement pas
d’arbres, mais beaucoup d’arbustes.
2.2.2. Faune
La faune sauvage est inexistante dans la zone du projet mais on peut distinguer les petits
ruminants, les rongeurs, les serpents et certaines espèces d’oiseaux.
2.3. ENVIRONNEMENT SOCIOECONMIQUE
2.3.1. Population
Le quartier BWAMBE est composé des peuples autochtones Mabi et des allogènes qui
sont aussi en grand nombre. La construction du Port Autonome de Kribi a également
causé l’installation d’une importante population qui y travaille ainsi que dans les
entreprises construites dans le Complexe Industrialo-Portuaire de Kribi. Ces populations
vivent en harmonie avec des occupations diverses.
2.3.2. Activités des populations
L’agriculture
Elle est pratiquée non loin des habitations pour l’autoconsommation et l’excédent est
vendu localement.
La pêche
Elle se pratique le plus souvent par les autochtones dans le fleuve Lobé et en mer. C’est
une pêche qui sert à l’autoconsommation et à la commercialisation. On utilise des
pirogues, des nasses, des filets, des cannes à pêche etc.
Le commerce
On compte des petits commerces pour la vente des produits de première nécessité. Les
populations se ravitaillent dans les grands marchés de Kribi.
L’élevage
C’est un élevage de subsistance comme le poulet, les chèvres, les canards et les porcs.
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2.3.3. Infrastructures
Infrastructures routières
La nationale relie Kribi à Campo. C’est également la voie d’accès pour relier le Port
Autonome de Kribi. Le site se trouve à proximité de l’autoroute Lolabé-Kribi.
Infrastructures sanitaires
La zone du projet est couverte par le Centre Médical d’Arrondissement de Kribi Ier.
Infrastructures scolaires
Les élèves du quartier BWAMBE fréquentent à l’école publique de ce quartier et au lycée
de Grand Batanga. On dénombre également un établissement privé secondaire.
Infrastructures économiques
Dans la zone, on dénombre des hôtels pour l’accueil des touristes, un Centre de Visite
Technique pour véhicules et la proximité avec les chutes de la Lobé.
2.3.4. Aspects humains et socioculturels
La population de Kribi 1er est cosmopolite. Pour des raisons liées à son attraction
touristique, elle a connu une évolution très rapide. Le Rapport du 3e Recensement
Général de la Population et de l’Habitat de novembre 2005 publié en 2010 par le Bureau
Central du Recensement et des Etudes de la Populations présente la Commune de Kribi
1er avec une population estimée à environ 29 886 habitants.
Par contre, si l’on s’en tient aux estimations de la Commune dans le compte administratif
de 2016, la Commune de Kribi 1er compte près de 22 700 âmes dont environ 16 809
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dans l’espace urbain et 5 891 habitants dans les villages. Une densité de population
d’environ 214 hbts/ km².
Outre les pygmées qui sont les premiers habitants de la Région du Sud et qui par la suite
se sont retrouvés dans les petits hameaux dans la forêt desquels ils sont aujourd’hui
bousculés par la construction du complexe industrialo portuaire, deux ethnies, les
Batanga et les Mabi constituent la population autochtone de la localité. Les Ndowé (les
Benga, les Avendjié), (Banoho, Bapuku, Batangabanda…), les Mvae, les Ewondo, Bassa,
Boulou, Ngoumba et Fang, tous originaires du Département de l’Océan, cohabitent.
On y retrouve également les autres ressortissants des quatre coins du pays dont, les
Bamilekés, les anglophones et même des nordistes venus pour la plupart à la poursuite
des opportunités économiques qu’offre la ville. Par ailleurs, nous avons les populations
des pays étrangers, touristes attirées par la cité balnéaire.
2.3.5. Aspect genre
Il existe au sein de la Commune de Kribi 1er, des normes culturelles qui relèguent les
femmes au second rang par rapport aux hommes. Ces normes étant aujourd’hui
fragilisées, la tendance de la parité homme/ femme est moins irréaliste. En effet, les
femmes au sein de la Commune sont de moins en moins marginalisées par rapport aux
hommes. Plusieurs mécanismes mis en place par l’Etat, à travers la délégation
départementale spécialisé sur la question, et les organisations de la société civile, ont
contribué à inverser la tendance qui a longtemps retardé l’épanouissement de la femme
et de la jeune fille à Kribi 1er. Cependant, un problème persiste, celui de la difficulté liée à
l’encadrement de la femme rurale. Ce problème est causé par l’absence de dialogue ; le
faible pouvoir économique de la femme ; la faible représentativité et participation de la
femme dans les instances politiques et du développement (prise en compte de leurs
intérêts) ; l’ignorance des droits de la famille ; la sous scolarisation de la jeune fille ; la
surcharge des travaux ménagers ; le fort attachement à la tradition/Poids culturel ;
l’insuffisance de matériel dans le centre de promotion de la femme et de la famille.
2.3.6. Handicap et vulnérabilité
Les populations autochtones vulnérables recensées dans la Commune de Lokoundjé
sont : les pygmées, les autres populations vulnérables parmi lesquelles les handicapées,
les aveugles et mal voyants, les orphelins ainsi que les personnes du troisième âge sont
présents dans la Commune.
2.3.7. Aspects socioculturels
La Commune de Kribi 1er compte un centre urbain composé de 10 quartiers et 11
villages, tout ceci à l’intérieur de 03 chefferies de groupement. A la tête de ces
groupements on retrouve un chef (1er ou 2e degré) qui supervise les activités des chefs
de villages (3e degré généralement). À côté de ces chefs, on note la présence d’un conseil
de notable ou des sages, le chef de famille, un représentant légal choisit par le chef.
Comme chez les Ewondos, la succession au trône est héréditaire. Toutefois, le conseil de
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sage peut choisir en cas de non désignation du successeur du chef décédé. Le chef
désigne au sein du conseil, un notable qui le représente en cas d’absence ou
d’empêchement. Il peut de manière unilatérale mettre fin à ses fonctions. Tous ces
acteurs chargés de l’encadrement traditionnel des populations, apportent leur
contribution à l’administration locale dans la gestion des affaires de la cité.
Cependant, un problème crucial est relevé dans le secteur de l’administration locale des
communautés. Il s’agit du faible respect de l’autorité traditionnelle, causé par la
contestation de la chefferie, l’irresponsabilité des chefs et le non-respect des chefs par la
population avec pour effets les conflits entre les populations et l’anarchie.
La Commune d’Arrondissement de Kribi 1er est multiconfessionnelle. En effet, certaines
populations animistes (Peuples autochtones) sont attachées aux rites traditionnels qui
côtoient allègrement les religions séculaires que sont le catholicisme, le protestantisme
et l’islam. Toutefois, on y dénombre plusieurs dénominations religieuses dont plusieurs
se recrutent parmi les églises réformées et les églises nouvelles ou réveillées.
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La formation initiale sont des filières et des spécialités de formation initiale en priorité
pour les jeunes, notamment chercheurs d’emploi, de niveau minimum à la 4ème année
(BEPC) d’enseignement général ou 4ième année (CAP) d’enseignement technique pour
la formation d’ouvrier qualifiés et, de niveau 1ère /Tle pour la formation de techniciens
qualifiés. La formation initiale pourra également être accessible à des jeunes ayant déjà
une expérience professionnelle et qui pourront justifier du niveau suffisant. Les durées
de formation initiale seraient de 6 mois à 3 ans en fonction de la filière ou de la
spécialité.
La formation continue sont celles, qui seront ouverts aux ouvriers et techniciens en
activité professionnelle. La formation sera organisée sous forme de modules courts de 5
à 10 jours. Elle sera dispensée au centre de formation ou au sein des entreprises
bénéficiaires (modalités de type intra-entreprises ou intra-entreprises). Les centres
élaboreront un catalogue de formations qui seront facturées aux entreprises.
3.2. DESCRIPTION DETAILLEE DES INFRASTRUCTURES
Au stade actuel de conception du projet, les plans architecturaux ne sont pas encore
disponibles. Les premières études APS sont en cours d’élaboration. De manière
spécifique la conception le CFM devra disposer de locaux administratifs, des salles de
formation, des ateliers pratiques de moyenne et grande taille, d’une aire de manœuvre,
de salles des formateurs, d’un bloc sanitaire, des logements d’astreint. La superficie
totale à prévoir est d’environ 4 200 m² pour ces infrastructures.
Chaque atelier comprend un espace principal dans lequel sont implantés les machines-
outils, les systèmes et les équipements industriels à usage pédagogique, un espace muni
de tables et chaises déplaçables pour apporter un complément théorique au cours d’une
séquence pratique, un magasin d’outillage et de consommables, un bureau des
formateurs.
La salle de formation banalisée du centre, doit contenir des tables, chaises, tableau pour
au moins 16 places et être d’une surface de ± 40 m².
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POINTS GÉOGRAPHIQUES
X 601502 m
Y 319093 m
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Photo 2 : Vues partielles du site de CFM de la mer de Bwambè (Cliché Teicheugang, octobre 2022)
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Photo 3 : Visite du site du projet avec le DDEFOP de l’Océan et un cadre de la Mairie de Kribi 1er (Cliché
Teicheugang, octobre 2022)
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principe selon lequel « prévenir vaut mieux que guérir ». Ces mesures
permettent de réduire les impacts à un niveau acceptable.
- Les mesures de bonification des impacts positifs. Il s’agit de proposer les
mesures permettant de maximiser ou d’amplifier les avantages tirés du
projet.
- Les mesures d’accompagnement et de compensation. Il s’agit des mesures
nécessaires pour intéresser, motiver et susciter l’adhésion des populations
au projet. En général, ces mesures viennent compenser les impacts
résiduels négatifs du projet et portent essentiellement sur l’appui à la
résolution de certains problèmes des populations.
5.2. IDENTIFICATION ET INTERACTIONS DU PROJET AVEC COMPOSANTES
VALORISEES DE L’ENVIRONNEMENT
La mise en corrélation des activités associées au projet avec les éléments de
l’environnement a permis d’identifier les interactions possibles pouvant découler de la
mise en œuvre du projet.
La matrice de Léopold traduit cette interaction des activités du projet avec les
composantes de l’environnement.
Les activités source d’impacts associées au projet sont :
- Terrassement et préparation du site ;
- Amenée du matériel ;
- Travaux d’infrastructures (fondation, poteaux, élévation des murs,…) ;
- Recrutement de la main d’œuvre ;
- Gestion des déchets ;
- Fonctionnement du projet
Les récepteurs de l’environnement pris en compte sont :
Pour le milieu physique : l’air, le sol, l’eau ;
Pour le milieu biologique : la faune, la flore ;
Pour le milieu socioéconomique : l’emploi, la santé, l’économie et la sécurité
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Tableau 5 : Matrice des interactions des activités du projet avec les composantes de l’environnement
PHASE ACTIVITES MILIEU
Amenée du matériel x x x x
Fonctionnement du projet x x x x x x x
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Coût de la mesure
5 000 000 FCFA pour le nettoyage général du chantier à la fin des travaux
5.3.1.4. Destruction de la végétation
Causes et manifestations
Les activités de terrassement du site et de ses alentours occasionneront certainement la
destruction de la forêt et des plantations recensées sur le site. Le terrassement effectué
permettra certes de faciliter l’accès au site d’implantation mais causera une destruction
de la végétation ; ce qui fragiliserait l’écosystème. De plus l’occupation des terres de
cultures par les installations poussera les populations riveraines à la recherche des
nouvelles plantations et dont à l’abattage de plusieurs arbres.
Caractérisation et évaluation
Cet impact est de nature négative avec une interaction directe, son ampleur est moyenne,
sa portée est locale car limitée uniquement au site et sa durée de long terme. Il en résulte
un impact d’importance absolue et relative moyenne.
Mesures d’atténuation
- Sensibiliser les paysans afin de leur permettre de récolter les cultures avant le
début des travaux ;
- Indemniser éventuellement les cultures endommagées ;
- Favoriser la collecte et l’utilisation du bois déjà abattu ;
- Prévoir un aménagement paysager du site assorti des arbres.
Coût de la mesure
- 3 000 000 FCFA
5.3.1.5. Risques d’accidents de circulation
Causes et manifestations
Au cours des travaux, les accidents de circulation peuvent survenir pendant l’amenée et
de repli du matériel, l’approvisionnement du chantier en matériaux de construction, le
transport pour déblais et remblais le cas échéant.
Caractérisation et évaluation
Cet impact est de nature négative avec une interaction directe ; le retour d’expérience
des projets similaires permet d’affirmer que l’ampleur des accidents de circulation
durant les travaux est basse. La portée est locale et la durée de court terme. Il en résulte
un impact d’une importance absolue et relative mineure.
Mesures d’atténuation
- Signaliser adéquatement les zones des travaux par les panneaux et balises à
l’intérieur à l’extérieur du chantier ;
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Mesures d’atténuation
- Former chaque nouvelle promotion du centre sur les gestes et mesures urgentes
en cas d’incendie et instituer des simulations de lutte contre les incendies au
moins une fois l’an ;
- Entretenir régulièrement et suivant les prescriptions des fabricants les
équipements de lutte contre les incendies
- Interdire l’utilisation des équipements électriques ménagers (chauffe-eau, plaque
chauffante, fer à repasser, etc.) dans les dortoirs ;
- Intégrer dans les plans architecturaux de construction du centre une buanderie et
une cuisine communautaire.
Coût de mise en œuvre des mesures
- 1 000 000 FCFA chaque année pour les exercices de simulation de lutte contre les
incendies pendant 10 ans.
- 1 000 000 FCFA * 2fois l’an et pendant 10 ans = 20 000 000 FCFA pour l’entretien
des équipements de lutte contre les incendies
5.3.3.2. Nuisances sonores et olfactives
Mesures d’atténuation
Pendant le fonctionnement les nuisances olfactives peuvent avoir pour origine la
mauvaise gestion des déchets du campus et les mauvaises peintures pendant les travaux
d’entretien. Les nuisances sonores sont susceptibles d’apparaitre aussi bien pendant les
travaux que pendant le fonctionnement. Au cours des travaux, les activités comme les
terrassements emploient de la machinerie lourde dont le ronflement est susceptible de
créer des nuisances sonores dans les environs du chantier.
Pendant la phase d’exploitation les ateliers de certaines unités seront équipés des
appareils bruyants. Les nuisances sonores au cours de cette phase peuvent être
dommageables aussi bien pour les unités voisines que pour le voisinage.
Caractérisation et évaluation
Les nuisances sonores sont un impact négatif d’interaction directe. Il s’agit d’un impact
d’ampleur basse, de portée locale car limitée à l’intérieur du site et à une durée à long
terme. Il en résulte un impact d’importance absolue moyenne.
Mesures d’atténuations
- Doter les apprenants d’EPI pour les travaux pratiques
- Entretenir régulièrement les appareils dans les ateliers
Mesures d’atténuation
PM
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Mesures d’atténuation
- Fournir les EPI adaptés aux différents ateliers à tous les apprenants en début de
formation et le renouveler en cas de besoin pendant toute la formation ;
- Construire une barrière autour du centre et contrôler les accès ;
- Construire et équiper une infirmerie avec un plateau technique adéquat ;
- Instituer un module d’éducation sexuelle dans toutes les filières du centre sous la
coordination du personnel de l’infirmerie.
Coût de mise en œuvre des mesures
25 000 000 FCFA pour l’achat des EPI pour les différents ateliers
5.3.3.5. Conflits sociaux
Causes et manifestations
Pendant le fonctionnement les conflits peuvent provenir de :
- le recrutement des apprenants ;
- le recrutement du personnel du centre ;
- les intrusions des populations riveraines dans le campus.
En effet, si les jeunes des villages environnants ne participent aux formations dans le
centre, les populations locales pourraient se sentir exclues et cela pourrait engendrer
des conflits. La non-participation des populations locales à la formation pourrait résulter
de l’incapacité des parents à payer les frais de formation.
Caractérisation et évaluation
C’est un impact négatif, d’interaction indirecte et d’ampleur moyenne. Sa portée est
ponctuelle et sa durée est le long terme. Son importance absolue a donc été évaluée
moyenne.
Mesures d’atténuation
- Recruter les ouvriers et les employés du centre prioritairement au sein de la
population locale ;
- Mettre en place des mesures incitatives pour le recrutement des locaux pour les
formations au centre ;
- Former le personnel du centre dans la recherche de financement et les lobbyings
pouvant octroyer des bourses de formation.
Coût de mise en œuvre des mesures
- 2 000 000 FCFA pour la formation du personnel du centre.
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Le principe de gestion des déchets proposé pendant la phase des travaux est celui de
Prévention (ou Réduction), Valorisation (Réutilisation et Recyclage) et Elimination
(PVE).
La prévention consiste à réduire la quantité de déchets produits, mais également de
réduire leur nocivité en ayant recours à des produits moins nocifs. Il s’agira de faire le
choix du produit ou du matériau présentant des caractéristiques de durabilité acceptable
suivant la réglementation camerounaise.
La valorisation des déchets peut être faite suivant deux méthodes que sont :
- la réutilisation: à l’instar des gravats issus des démolitions qui peuvent être
utilisés dans les remblais, le fûts vides pour y mettre de l’eau sur le chantier. Cette
action permet de réduire les flux de matières ou de matériaux utilisés sur le
chantier. Ici il s’agira aussi de donner une autre utilité à la terre végétale issue des
aménagements paysagers sur le site du projet ;
- le recyclage : il consiste à mener une action de production des matières
premières secondaires à partir de déchets.
L’élimination consiste à détruire, rejeter ou évacuer les déchets de leur site de
production. Cette élimination peut se faire par incinération, par dépôt en décharge ou
par traitement auprès des entreprises agrées.
En phase de fonctionnement la gestion des déchets devra suivre le même principe de
PVE.
Pour optimiser la gestion des déchets sur le chantier, il est important de procéder à une
évaluation de ces déchets, à la sensibilisation du personnel du chantier et à la mise en
œuvre des moyens de maîtrise.
L’évaluation consiste à déterminer les quantités suivant les types de déchets produits et
de donner leur situation spatiale (localisation sur le site des travaux). Suivant le type de
déchet, le responsable Environnement ou HSE du projet déterminera le principe de
gestion (réutilisation, recyclage, élimination, etc.). Les déchets industriels devront
cependant faire l’objet d’un suivi minutieux à travers l’élaboration d’une fiche
hebdomadaire d’évaluation de ce type de déchets.
Il est indispensable de sensibiliser et d’inciter le personnel à la pré-collecte, au tri et au
stockage des déchets. L’entreprise en charge des travaux devra publier des notes de
service sur la récupération et le traitement des différents déchets.
Pour une maîtrise de la gestion des déchets, l’étude préconise comme moyens :
- Aménagement d’une zone de stockage des hydrocarbures et huiles bétonnée,
compartimentée, à l’abri des intempéries (toiture), équipée d’un bac de rétention
et sécurisée ;
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Destruction de la
ique
Risques de
Fonctionnement
propagation des - I Lt R M Pro Ir Mo
du Campus
IST/VIH
Pollution et
Fonctionnement nuisances dues aux + D Lt L B Cer Rév Mo
déchets
Travaux et Nuisances sonore
- D Ct L M Pro Rév Mo
Cadre de vie fonctionnement et olfactive
Construction et Développement
+ D Ct L B Pro Rév Mi
fonctionnement socioéconomique
Renforcement de
Recrutement des
inégalités et - I Lt L F Pro Rév Mo
apprenants
clivages sociaux
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contenues dans le CCES, en assurer la mise en œuvre dans le cadre strict des travaux
dont il a la charge.
6.3.3. Le MINEFOP
Afin de pouvoir s’assurer de la bonne marche du projet pendant le fonctionnement, un
certain nombre le MINEFOP à travers ses démembrements locaux ou la direction du
centre assurera la mise en œuvre des prescriptions du CCES. Le MINEFOP sera
accompagné par un certain nombre d’acteurs à savoir :
- Le bailleur de fond (BAD) pourvoyeur de fonds ;
- Le maire Kribi 1er facilitateur dans la mise en œuvre du projet ;
- Délégué départemental du MINEPDED qui veillera au respect de la conformité
environnementale des activités du projet ;
- Délégué départemental du MINAS qui veillera au respect de la prise en compte
des aspects sociaux dans la mise en œuvre du projet.
6.4. ACTEUR DE SUIVI DU CCE
Les activités de suivi environnemental et social visent à évaluer la mise en œuvre
effective des mesures environnementales préconisées et leur efficacité.
6.4.1. Le Maître d’Ouvrage (MINEFOP)
Le suivi environnemental du chantier est d’abord assuré par le Maître d’Ouvrage à
travers un responsable des questions environnementales et sociales qui devra être
recruté sein de l’UG du PEACC. Recruté pour s’occuper de la prise en compte des
questions environnementales et sociales pour la maturation du projet, il devra assurer le
suivi environnemental de la construction, réhabilitation/équipement de tous les centre
dont le PEACC aura la charge.
6.4.2. La Maîtrise d’œuvre (Mission de Contrôle)
La maîtrise d’œuvre aura pour responsabilité sur le plan environnemental de :
Approuver les prestations environnementales et sociales ;
S’assurer de la mise en œuvre effective du présent CCE ;
Approuver les Plans de Gestion des Déchets, et Plans Hygiène Sécurité
Santé proposés par l’entreprise ;
S’assurer que les processus de recrutement de la main d’œuvre sont inclusifs et
non-discriminatoires ;
Surveiller régulièrement le respect des prescriptions environnementales et
sociales de chantier par l’Entreprise ;
Assister l’entreprise dans la prise de décision en matière environnementale ;
Identifier les non-conformités environnementales sur le chantier ;
S’assurer que le règlement intérieur de l’entreprise est rédigé et connu du
personnel.
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La Maîtrise d’œuvre sera recrutée par appel d’offres national et l’adjudicataire devra
disposer d’une cellule environnement sous la direction d’un responsable HSE.
6.4.3. La Cellule Banque Africaine de Développement du Projet
En sa qualité de partenaire technique et financier du Maître d’Ouvrage dans le cadre du
projet PEACC, la BAD est un acteur important du suivi environnemental et social du
projet qui est soumis à la prise en compte de son Système de Sauvegardes Intégré (SSI)
et de sa politique de Sauvegardes Opérationnelles (PSO). Le regard de la BAD pendant la
mise en œuvre du projet portera sur l’effectivité de la prise en compte tout le long du
cycle du projet, de ses politiques de Sauvegardes Opérationnelles et son Système de
Sauvegardes Intégré.
6.4.4. La Mairie Kribi 1er
Dans le cadre du suivi environnemental et social du projet la Mairie devra : effectuer des
visites d’inspections programmées ou inopinées sur le site des travaux ; participer aux
différentes réunions de chantier, formuler des recommandations au Maître d’Ouvrage en
vue d’améliorer les performances environnementales et sociales du projet.
6.4.5. Le MINEPDED
Dans le cadre du suivi de la conformité environnementale du projet pendant sa mise en
œuvre, le MINEPDED interviendra à travers le DDEPDED du l’Océan. Le DDEPDED
effectuera des visites d’inspections et de contrôle et de suivi pour veiller au respect de
l’ensemble prescriptions environnementales et sociales du CCES.
6.4.6. Le MINAS
Le MINAS interviendra à travers ls Délégation Départementale des Affaires Sociales de
l’Océan et le centre social de Kribi 1er. Afin de veiller à la conformité sociale du projet
pendant sa mise en œuvre, la DDMINAS pourra effectuer des visites d’inspections et de
contrôle et de suivi conformément à la législation en vigueur. Il devra s’assurer de
l’absence de toutes pratiques discriminatoires ou non inclusives aussi bien pendant les
travaux que pendant le fonctionnement du centre. Le MINAS définira également les
critères d’octroi des bourses aux personnes nécessiteuses, de même que le choix des
participants devant bénéficier de ces bourses.
6.4.7. Les populations riveraines
Elles ont le droit et le devoir de connaître toutes les directives environnementales à
respecter et de veiller à la sauvegarde de leur milieu de vie. Elles doivent s’assurer que
les activités qui se développent autour du Projet ne dégradent pas leur cadre de vie.
Coût du suivi du CCE
- 500 000 FCFA *24 mois = 12 000 000 FCFA
6.5. PLAN DE MISE EN ŒUVRE DES MESURES D’ATTENUATION ET DE
BONIFICATION DES IMPACTS DU PROJET
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ARRONDISSEMENT DE KRIBI Ier DEPARTEMENT DE L’OCEAN, REGION DU SUD
PHASE DE PRECONSTRUCTION
Gestion des Gestion efficiente Contrat de travail UGP PEACC MINEFOP 500 000 *36
questions socio- des aspects socio- mois =
- lancer un appel à candidature
environnementales environnementaux 18 000 000
Recruter un socio- - Définir les critères de sélection
au sein de l’UGP du pour la maturation FCFA
environnementaliste - définir le cahier de charges de ce
PEACC et suivi de du projet et le suivi
responsable
mise en œuvre du de mise en œuvre
CCE des CCE
Toutes les activités Recruter un socio- - lancer un appel à candidature Mise en œuvre du Contrat de travail Entrepreneur -PEACC 750 000 * 24
de la phase de environnementaliste - Définir les critères de sélection CCE -Maîtrise = 18 000 000
construction - définir le cahier de charges de ce d’œuvre
responsable.
Pollution de l’air -Terrassement, - doter les ouvriers des (EPI) ; - Achat des EPI, distribution et Limiter les -DAO des études -Cabinet en charge -PEACC
-Transport des - limiter la vitesse des camions affichage d’obligation de port émissions de architecturales des études -Maîtrise 1 500 000
matériaux -Equiper les ateliers de dispositifs - Insertion dans le Dao de poussières par le -Factures d’achat des architecturales d’œuvre
-Construction de la pour aspirer et stocker les construction l’équipement en projet EPI -Entreprise -DDEPDED
superstructure poussières aspirateur -Contrat d’entretien
Pollution des sols -Terrassement -Respecter les procédures de -Définir le cahier de charges en -PEACC
-Déversement travail du béton matière de lutte contre la -Maîtrise
incontrôlés du -Définir et respecter un itinéraire pollution Cabinet en charge d’œuvre
béton des sacs de de circulation des camions -Inclure ces spécificités dans le des études -DDEPDED
ciment de vides et -Interdire les travaux de DAO des études architecturales Limiter les risques architecturales Dja et Lobo
DAO des études
les rebuts de terrassement par temps de pluie de pollution du sol -Entreprise en PM
architecturales
ferraille -le plan de masse du site doit sur le site charge des travaux
limiter les VRD et les bâtiments -Direction du
au strict minimum -Prévoir le centre
nettoyage de la zone une fois le
chantier terminé
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Risque -Amenée et de repli - Signaliser les zones des travaux -Fabrication et pose des panneaux Prévenir les Entreprise en PEACC 500 000
d’accidents de du matériel par les panneaux ; -Elaborer le règlement intérieur accidents de -Présence des charge des travaux -Maîtrise
circulation -Transport - Prescrire la limitation de vitesse -Organiser des campagnes de circulation panneaux d’œuvre
à 30km/h ; sensibilisation -règlement intérieur DDEPDED
- Proscrire l’alcool par les affiché Dja et Lobo
conducteurs en service
Risques Toutes les activités -sensibiliser sur les mesures -Construction d’une clôture en Limiter les -Présence de la Entreprise en PEACC 4 000 000
d’accidents de d’hygiène et de sécurité matériaux provisoire accidents liés au clôture autour du charge des travaux -Maîtrise
travail -se conformer à la règlementation -Quart d’heure de sécurité travail sur le site chantier d’œuvre
en matière de sécurité -PV sensibilisation DDEPDED
-règlementer l’accès aux -Achat et Dja et Lobo
installations (clôture, agents) distribution des EPI
Risque de Toutes les activités -Sensibiliser sur les IST/VIH Définir le cahier de charges en Eviter l’apparition -PV de Entreprise en PEACC 1 000 000
maladies et - sensibiliser les communautés matière en matière de protection et la propagation sensibilisation charge des travaux -Maîtrise
propagation des riveraines de la santé aussi bien des ouvriers des maladies -Rapport des tests d’œuvre
IST/VIH ; covid- -faire le test covid aux employés que des communautés de covid19 DDEPDED
50
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ARRONDISSEMENT DE KRIBI Ier DEPARTEMENT DE L’OCEAN, REGION DU SUD
Amélioration de Construction du -Mettre sur pied un programme - Elaborer un contrat d’entretien Pérenniser les Contrat d’entretien MINEFOP BAD 5 000 000
l’offre en centre d’entretien ponctuel et courant à - Sélectionner une entreprise acquis DDEPDED
infrastructure de la fin des travaux -Elaborer un programme
formation d’entretien
Gestion des Travaux de Nettoyer le campus à la fin des Recruter une entreprise chargée Lutter contre la Contrat du sous- Entreprise PEACC 5 000 000
déchets construction travaux du nettoyage général pollution due aux traitant chargé du Maîtrise
déchets nettoyage général d’œuvre
PHASE DE FONCTIONEMENT
Risque -Cours circuit, -Former chaque nouvelle - Inclure dans le DAO des études Limiter le risque -Plan MINEFOP DDEPDED 1 000 000
d’incendie -Mauvaise promotion du centre architecturales une cuisine d’occurrence des architecturaux ; PEACC PEACC
utilisation de -Instituer des simulations de lutte communautaire te une buanderie incendies - Contrat d’entretien Direction du
certains appareils contre les incendies de la RIA centre
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ARRONDISSEMENT DE KRIBI Ier DEPARTEMENT DE L’OCEAN, REGION DU SUD
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Abus sexuel : Intrusion physique à caractère sexuel commise par la force, sous la
contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ou la menace d’une telle intrusion
(Glossaire des Nations Unies sur l’exploitation et les attentes sexuelles, 2017).
6.6.1.2. Cadre stratégique du MGP
Toutes les plaintes et requêtes sont recevables. Les plaintes peuvent être émises par écrit
(courrier, SMS), oralement (face à face, téléphone) ou par personne interposée, dans
toutes les langues locales de la zone d’intervention du Projet, de même que dans les
langues officielles du Cameroun (français et anglais). Elles sont reportées sur un
formulaire et enregistrées dans un registre des plaintes dans la base de données
sociétale du Projet. Un accusé de réception est remis au requérant.
Une fois la plainte enregistrée, l’Officier de Gestion des Requêtes et des Plaintes examine
son admissibilité. Seules les plaintes qui se rapportent directement aux engagements,
aux activités, aux impacts, ainsi qu’à la responsabilité et au mandat du projet sont
admissibles.
Une investigation est menée une fois que la plainte ou la requête est jugée admissible
pour déterminer si la plainte est fondée.
Une fois la plainte jugée fondée, elle est traitée par le Projet.
Un Comité de Médiation sera accessible au plaignant s’il n’est pas satisfait du traitement
apporté par le Projet.
Une Commission de Recours est accessible en dernier ressort si le plaignant n’est pas
satisfait de la solution proposée par le Comité de Médiation.
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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Au terme de la réalisation de la NIE du projet de construction du centre des métiers de la
mer à Bwambè, les différents impacts et risques environnementaux et sociaux ont été
inventoriés, caractérisés et évalués. L’étude a abouti à la formulation de mesures
d’atténuation de compensation et d’optimisation devant permettre une insertion
harmonieuse du projet dans son milieu d’accueil.
La finalité étant la mise en conformité environnementale du projet, l’étude a de ce fait
été réalisée suivant les procédures réglementaires et normatives en matière de NIE en
vigueur au Cameroun.
Ainsi, les impacts environnementaux négatifs inhérents à la mise en œuvre de ce projet
sont entre autres :
- La pollution de l’air ;
- La pollution des sols ;
- La pollution des eaux de surface et souterraines ;
- La perte du couvert végétal ;
- Les risques d’accident de circulation ;
- Les risques d’accidents de travail ;
- La propagation des IST/VIH et covid 19 ;
- Les conflits sociaux.
Pendant la phase de fonctionnement, les impacts négatifs comprennent :
- Les risques d’incendie ;
- Les nuisances sonores et olfactives ;
- Les risques de propagation des IST/VIH
- Les risques d’accidents de travail dans les ateliers d’apprentissage ;
- Les conflits sociaux ;
- Le renforcement des inégalités et clivages sociaux ;
- Le harcèlement sexuel et autres VBG.
Quant aux impacts positifs, on recenser en phase de construction les opportunités
d’emplois et d’affaires, l’amélioration de l’offre en infrastructure de formation de qualité
et en phase de fonctionnement, le développement des activités génératrice de revenus, la
création d’emplois permanents.
Pour tous ces impacts des mesures d’atténuation ont été proposées pour les impacts
négatifs et les mesures de bonification pour les impacts positifs.
Le coût total et prévisionnel pour la mise en œuvre des différentes mesures
environnementales et sociales est estimé à six cent quatre-vingt-dix millions cinq cent
mille (690 500 000) francs.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Arrêté N°00002/MINEPDED du 08 Février 2016 définissant le canevas type des
termes de référence et le contenu de la notice d’impact environnementale. 8p.
Commune d’Arrondissement de Kribi 1er (2015), Plan d’Occupation des Sols de la
Commune d’Arrondissement de Kribi 1er, Diagnostic de la situation actuelle (rapport
définitif) ;
Commune d’Arrondissement de Kribi 1er (2020), Plan Communal de Développement
(PCD) de Kribi 1er
FECTEAU, 1997. Grille d’de détermination de l’importance absolue des impacts. Paris
129p
Suchel J.B., 1987. Les climats du Cameroun. Thèse. Doc. d'Etat, Université de Bordeaux
III. France, 1186 p.
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ANNEXES
Annexe 1 : Lettre d’approbation des TDR et TDR
Annexe 2 : liste des personnes rencontrées
Annexe 3 : Fiche d’enquête
Annexe 4 : Arrêté du maire de Kribi affectant le site de construction du CFMM
Annexe 5 : Croquis de la parcelle attribuée par la Mairie de Kribi 1er
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REPUBLIC OF CAMEROUN
REPUBLIQUE DU CAMEROUN Peace-Work-Fatherland
Paix- Travail- Patrie ------------------
------------------ MINISTRY OF EMPLOYMENT
MINISTERE DE L’EMPLOI ET DE LA AND VOCATIONAL TRAINING
FORMATION PROFESSIONNELLE ------------------
------------------ MINISTER’S CABINET
CABINET DU MINISTRE -----------------
----------------
OCTOBRE 2022
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L’OCEAN, REGION DU SUD
1. INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 64
1.1. Contexte et justification du projet .......................................................................................... 64
1.2. Objectif de la notice ....................................................................................................................... 65
1.3. Contexte juridique ......................................................................................................................... 65
1.4. Présentation du promoteur ....................................................................................................... 66
1.5. Présentation du consultant........................................................................................................ 67
1.6. Procédure de réalisation ............................................................................................................. 67
2. DESCRIPTION DU PROJET................................................................................................................... 67
2.1. Localisation administrative et géographique .................................................................... 67
2.2. Situation foncière ........................................................................................................................... 68
2.3. Activité de pré construction ou de construction .............................................................. 68
3. PRESENTATION DE LA ZONE D’INFLUENCE DU PROJET ...................................................... 69
3.1. Milieu biophysique ........................................................................................................................ 69
3.1.1. Climat ......................................................................................................................................... 69
3.1.2. Relief ........................................................................................................................................... 69
3.1.3. Hydrographie .......................................................................................................................... 69
3.1.4. Sols .............................................................................................................................................. 69
3.1.5. Flore ............................................................................................................................................ 69
3.1.6. Faune .......................................................................................................................................... 70
3.1.7. Géologie ..................................................................................................................................... 70
3.2. Milieu humain, socioculturelles et socio-économique ................................................... 70
3.2.1. Population ................................................................................................................................ 70
3.2.2. Sante ........................................................................................................................................... 71
3.2.3. Caractéristiques socioculturelles et socioéconomiques....................................... 71
4. IDENTIFICATION ET EVALUATION DES IMPACTS.................................................................... 72
4.1. Objectifs.............................................................................................................................................. 72
4.2. La portée ............................................................................................................................................ 72
4.3. Contexte du projet ......................................................................................................................... 72
4.4. Description du projet ................................................................................................................... 72
4.5. Description de l’état initial ......................................................................................................... 72
4.6. Description des composantes pertinentes de l’environnement ................................ 72
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1. INTRODUCTION
1.1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET
Le Cameroun aspire au statut de pays émergent à l’horizon 2035. Cette posture permettra au
pays de disposer d’une masse critique de ressources Humaines de qualité afin de relever les
défis de développement notamment dans les domaines de l’industrialisation, de l’intégration
régionale, de l’innovation, de la croissance et du développement durable. Cet impératif
recommande d’adopter une démarche holistique de gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences, tant dans les entreprises que dans les territoires. L’un des axes majeurs pour y
parvenir est de booster le développement des compétences et de l’emploi dans les secteurs de
l’économie camerounaise.
Pour appréhender ces secteurs nous travaillerons dans les chaînes de valeurs sectorielles et par
filière. Il s’agira d’analyser les chaines de valeurs pour identifier tous les métiers et emplois
qui y participent afin de développer les compétences et les emplois dans lesdits secteurs ; d’où
l’élaboration du Projet d’Appui à la Promotion de l’Entreprenariat, l’Amélioration des
Compétences et la Compétitivité dans les secteurs BTP-Transports-Energie (PEACC) de
l’économie camerounaise.
Ce projet d’appui aux infrastructures est conçu dans le but de renforcer les acquis des grands
projets structurants développés, et de capitaliser les investissements de la Banque Africaine de
Développement (BAD) dans les domaines des BTP, Transport, et Energie, afin de promouvoir
l’emploi ; les NTICs et les énergies renouvelables viendront en appui de manière transversale
à ces trois secteurs. En effet, 79% des investissements publics de la Banque en cours au
Cameroun ont été fait en infrastructures (Energie, TIC et Transport). Au plan stratégique, le
projet envisagé reste parfaitement aligné sur les différents Documents de Stratégie Pays et les
Top 5 des priorités de la Banque, plus particulièrement éclairer l’Afrique ; Nourrir l’Afrique ;
Industrialiser l’Afrique ; Intégrer l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations en
Afrique.
Elaborer par le MINEFOP dans le but de renforcer les acquis des grands projets
d’infrastructure, le Projet d’Appui à la Promotion de l’Entreprenariat, l’Amélioration des
Compétences et la Compétitivité dans les secteurs BTP-Transports-Energie (PEACC) dans le
département de l’océan plus précisément dans la commune de Kribi 1er vise à la Construction
d’un centre de Formation aux Métiers de la Mer (CFM).
Au regard de la Loi 96/012 du 05 août 1996 portant loi cadre relative à la gestion de
l’environnement et ses textes d’application notamment, le Décret N°2013/0171/PM du 14
février 2013 fixant les modalités de réalisation des études d’impact environnemental et social
et l’Arrêté N°00002/MINEPDED du 08 février 2016 définissant le canevas type des termes de
références et le contenu des de la notice d’impact environnemental, ce projet doit faire l’objet
d’une Notice d’Impact Environnemental (NIE) en vue de l’obtention d’une Attestation de
Conformité Environnementale indispensable pour le démarrage des travaux.
La Banque Africaine de Développement qui apporte l’assistance financière dans la réalisation
de ces études, a conçu un Système de Sauvegardes Intégré (SSI) pour promouvoir la durabilité
des résultats des projets par la protection de l’environnement et des personnes contre les
éventuels impacts négatifs des projets. En outre, conformément aux politiques de sauvegardes
de la BAD, le projet est soumis à la réalisation d’une Notice d’Impact Environnemental et
Social (NIES) assortie d’un Cahier de Charge Environnementale et Sociale (CES). Le système
de sauvegardes intégré (SSI) à travers ses sauvegardes opérationnelles qui seront détaillés et
qui pourront être déclenchées concernent entre autre :
Sauvegarde opérationnelle 1 : Évaluation environnementale et sociale ;
Sauvegarde opérationnelle 2 : Réinstallation involontaire (déplacement des occupants
du bâtiment) ;
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2. DESCRIPTION DU PROJET
2.1. LOCALISATION ADMINISTRATIVE ET GÉOGRAPHIQUE
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Sur le plan administratif le site devant abriter le projet relatif à la mise en place d’un Centre
de Formation aux Métiers de la Mer (CFM) dans la région du Sud se trouve dans
l’Arrondissement de Kribi 1er et plus spécifiquement le quartier Bwambè.
L’accès à la propriété sur le site du projet est régi par deux droits :
- Le droit moderne d’après lequel seul l’autorité administrative compétente peut accorder
des titres fonciers sur une parcelle du territoire après une procédure bien définie et précise ;
- Le droit coutumier qui permet à des citoyens de s’octroyer des terres et d’en devenir
propriétaires légitimes.
2.3. ACTIVITÉ DE PRÉ CONSTRUCTION OU DE CONSTRUCTION
Plusieurs activités relatives aux différents travaux de mise en œuvre du projet vont permettre
lors des études spécifiques, de mieux définir les impacts de ce dernier sur l’environnement.
De façon générique, la construction de bâtiments se fait en deux étapes majeures, constituées
des tâches listées comme suit
Activité de pré construction
- Installation de chantier ;
- Mobilisation de la main d’œuvre
- Amené et replie du matériel ;
- Etude technique et projet d’exécution des ouvrages à construire.
Activité de construction
Les différentes activités qui seront exécutées dans le cadre de ce projet lors de la construction
sont les suivants :
- Abattage d’arbres ;
- Nettoyage et terrassement ;
- Construction de la fondation ;
- Maçonnerie – élévation plein pied et RDC de l’immeuble ;
- Dalle nervuré (immeuble R+3) ;
- Escalier et rampe d’accès ;
- Maçonnerie- élévation étage ;
- Toiture ;
- Plomberie ;
- Électricité ;
- Enduit ;
- Equipement ;
- Peinture ;
- Plomberie Sanitaire-Assainissement ;
- Remise en état des lieux.
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Les températures sont relativement élevées et quasi constantes toute l’année, et l’amplitude
thermique n’excède pas 3°c. Les moyennes sont comprises entre 24°c et 27°c.
3.1.2. Relief
Le relief de Kribi 1er est dominé par les basses terres s’étendant du Nord au Sud, le long de la
côte Atlantique sur plus de 30 km. A partir des plages de Ngoyé au Nord, en direction du Sud
jusqu’au rocher du Loup, cette plaine se relève progressivement mais se rétrécit ensuite pour
faire place à une côte rocheuse au fur et à mesure qu’on se rapproche du port en eau profonde.
On est ici en présence d’un socle ancien fait de micaschiste et de gneiss, et se caractérisant par
une succession de petites anses comme dans la zone d’Ebomé, de petites capes et par une
succession de falaises ou de plages rétrécies.
3.1.3. Hydrographie
L’Arrondissement de Kribi 1er présente un vaste réseau hydrographique dont les principaux
cours d’eau en plus de l’océan atlantique sont : la Kienké qui traverse la zone urbaine, la Lobé
au niveau des villages qui sont les plus importants, à côté desquels nous avons le Lolabe 2, le
Boussibalika et le Nlendé qui sont peu importants.
3.1.4. Sols
Dans la zone on note des sols ferralitiques jaunes sur gneiss, des sols ferralitiques jaunes sur
roches sédimentaires, et des ferralitiques rouges.
3.1.5. Flore
Dans sa cartographie phytogéographie de l’ensemble du territoire camerounais, Letouzey
(1985) présente Kribi comme un ensemble situé dans le domaine de « façade atlantique »
avec : La forêt littorale de basse altitude au Nord vers Londji et la forêt atlantique de moyenne
altitude sur le reste du territoire communautaire.
La forêt littorale de basse altitude couvre les basses terres, derrière la zone des fourrés
arbustifs avec cocotiers qui confinent directement à la mer. Elle se caractérise par sa richesse
en essences exploitables telles que les Sacoglottis gabonensis (Bidou), Coula edulis (Ewomé)
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et surtout Lophira alata (Azobé). Ce dernier témoigne des défrichements culturaux réalisés
dans la Région depuis au moins 3 000 ans.
La forêt atlantique de moyenne altitude ou forêt biafréenne de moyenne altitude, colonise les
bas et moyens plateaux qui dominent la côte basse. Deux variétés la caractérisent : la forêt
atlantique toujours verte à césalpiniacées et dégradée et, la forêt sub-montagnarde très
localisée. Comme la forêt littorale, elle est aussi riche en essences de valeur.
Les principales essences qu’on y rencontre sont : Azobé, Bidou, Fraké, Movingui, Moabi, Etc.
On y trouve également des essences non ligneuses importantes, mais très peu exploitées
comme le raphia, le rotin et le yohimbé, des bambous de chine. Des raphiales marécageuses et
des raphiales ripicoles forment souvent des peuplements plus ou moins vastes en bordure des
drains et dans les vallées périodiquement inondées.
3.1.6. Faune
Le Sud-Cameroun forestier se caractérise par une faune très diversifiée. Le Département de
l'Océan n'échappe pas à cette réalité. En effet, on y rencontre une faune variée, constituée de
mammifères, de reptiles, d'insectes qui fourmillent dans le sous-bois humide. « La faune
aquatique est également l'une des plus diversifiées du pays : 110 espèces de poissons
appartenant à 13 familles ichtyologiques sont péchées dans les cours d’eau et dans la mer ». «
Par ailleurs, plusieurs espèces ichtyophages, d'amphibiens et de tortues sont identifiées.
S'agissant spécialement des tortues, quatre espèces sont rencontrées sur la côte dans la zone
d'Ebodié (Campo) : Dermochelys conacea et Lepidochelis olicavéa qui pondent sur les plages
de sable et, Chelonia mydas et Eretmochelys imbrica qui se nourrissent au niveau des prairies
rocheuses de la côte ».
3.1.7. Géologie
On rencontre dans le Département deux grandes formations géologiques : (i) les
formations sédimentaires d’une part qui longent la côte atlantique et comporte deux bassins :
le bassin sédimentaire de Lokoundjé-Nyong et celui de Campo et d’autre part (ii) les éléments
métamorphiques qui constituent l'ossature du socle du Département et même de l’essentiel du
plateau Sud-camerounais. Elles comprennent des migmatites, du gneiss, des micaschistes, des
granités d'anatexie ou orientés.
3.2. MILIEU HUMAIN, SOCIOCULTURELLES ET SOCIO-ÉCONOMIQUE
3.2.1. Population
La population de Kribi 1er est cosmopolite. Pour des raisons liées à son attraction touristique,
elle a connu une évolution très rapide. Le Rapport du 3e Recensement Général de la
Population et de l’Habitat de novembre 2005 publié en 2010 par le Bureau Central du
Recensement et des Etudes de la Populations présente la Commune de Kribi 1er avec une
population estimée à environ 29 886 habitants.
Par contre, si l’on s’en tient aux estimations de la Commune dans le compte administratif de
2016, la Commune de Kribi 1er compte près de 22 700 âmes dont environ 16 809 dans
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l’espace urbain et 5 891 habitants dans les villages. Une densité de population d’environ 214
hbts/ km².
Outre les pygmées qui sont les premiers habitants de la Région du Sud et qui par la suite se
sont retrouvés dans les petits hameaux dans la forêt desquels ils sont aujourd’hui bousculés
par la construction du complexe industrialo portuaire, deux ethnies, les Batanga et les Mabi
constituent la population autochtone de la localité. Les Ndowé (les Benga, les Avendjié),
(Banoho, Bapuku, Batangabanda…), les Mvae, les Ewondo, Bassa, Boulou, Ngoumba et
Fang, tous originaires du Département de l’Océan, cohabitent.
On y retrouve également plusieurs allogènes, les Bamilekés, les anglophones et même des
nordistes venus pour la plupart à la poursuite des opportunités économiques qu’offre la ville.
Par ailleurs, nous avons les populations des pays étrangers, touristes attirées par la cité
balnéaire.
3.2.2. Sante
Dans le domaine de la santé, nous avons plusieurs établissements qui sont insuffisamment
dotés en ressources humaines en quantité et en qualité. De plus, ils ne disposent pas de
matériel roulant, et ne sont que très sommairement équipés, aussi bien dans les laboratoires
que dans le domaine radiologique.
3.2.3. Caractéristiques socioculturelles et socioéconomiques
La Commune de Kribi 1er compte un centre urbain composé de 10 quartiers et 11 villages,
tout ceci à l’intérieur de 03 chefferies de groupement. A la tête de ces groupements on
retrouve un chef (1er ou 2e degré) qui supervise les activités des chefs de villages (3e degré
généralement). À côté de ces chefs, on note la présence d’un conseil de notable ou des sages,
le chef de famille, un représentant légal choisit par le chef. Comme chez les Ewondos, la
succession au trône est héréditaire. Toutefois, le conseil de sage peut choisir en cas de non
désignation du successeur du chef décédé.
On note au sein de la Commune de Kribi 1er, des normes culturelles qui relèguent les femmes
au second rang par rapport aux hommes. Ces normes étant aujourd’hui fragilisées, la tendance
de la parité homme/ femme est moins irréaliste.
Les personnes vulnérables recensées sont essentiellement : les pygmées, les handicapées, les
aveugles et mal voyants, les orphelins ainsi que les personnes du troisième âge.
Les activités économiques de la Commune de Kribi 1er sont reparties en : Agriculture,
élevage, Pêche, exploitation forestière, chasse et activités minières, pour le secteur primaire ;
l’industrie de bois, la transformation des produits agricoles, l’artisanat, les BTP et l’eau et
l’Energie, pour le secondaire et principalement le tourisme, le commerce et le transport pour
le tertiaire.
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L’étude devra faire un diagnostic de l’environnement susceptible d’être affecté par le projet,
analyser les effets positifs et négatifs du projet et proposer des mesures pour prévenir,
atténuer, ou compenser les effets négatifs et optimiser les effets positifs.
4.2. LA PORTEE
L’étude sera menée conformément aux procédures d’évaluation environnementale développée
par la législation au Cameroun d’une part et conformément aux politiques de sauvegardes de
la BAD d’autre part. La méthodologie adoptée par le consultant devra être rigoureuse et
impliquer une étude de l’état initial, l’identification des impacts potentiels, l’évaluation des
impacts pertinents, l’identification des mesures pertinentes afin d’atténuer ou compenser les
impacts négatifs et bonifier les impacts positifs.
4.3. CONTEXTE DU PROJET
Il s’agira pour le consultant de rappeler les contextes écologique, socio-économique et
environnemental sous-tendant le projet. Il fera une analyse du cadre juridique dans lequel le
projet se réalise, en ressortant la règlementation qui lui est applicable.
4.4. DESCRIPTION DU PROJET
L’identification d’impacts vise à déterminer comment le projet peut toucher les éléments de
l’environnement. L’étude déterminera les impacts les plus significatifs, positifs ou négatifs.
b. Caractérisation
Une fois que l’étude établira qu’un impact est susceptible de se produire, elle devra le
caractériser. Pour y parvenir, le Consultant utilisera les caractères suivants (liste non
exhaustive) :
- La nature de l’impact ;
- L’interaction ;
- L’intensité ou l’ampleur de l’impact ;
- L’étendue de l’impact ;
- La durée de l’impact ;
- La fréquence de l’impact ;
- L’occurrence ;
- L’effet d’entraînement ;
- L’effet cumulatif (lien entre le projet et les autres projets ayant des impacts similaires
ou synergiques) ;
- La résidualité (lien entre l’impact et la mesure d’atténuation préconisée).
Le consultant fera une description exhaustive des causes et des manifestations des impacts
retenus comme pertinents.
d. Evaluation de l’importance des impacts
L’évaluation portera uniquement sur les impacts significatifs. A cet effet, il est conseillé au
Consultant de déterminer au préalable les éléments valorisés de l’environnement.
5. MESURES À PRESCRIRE
L’étude précisera les actions à mettre en œuvre pour éliminer ou réduire les impacts négatifs
du projet d’une part, et proposera les mesures envisagées pour optimiser les impacts positifs.
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Le consultant proposera s’il y a lieu, les mesures visant le respect des droits culturels des
populations et la préservation du patrimoine archéologique.
6. ENQUETE DE VOISINAGE
Le décret N°2013/0171/PM du 14 février 2013 fixant les modalités de réalisation des études
d’impact environnemental et social prescrit en son article 20 alinéa 1, que la réalisation de
l’étude d’impact environnemental et social ou de l’évaluation environnementale stratégique
doit être faite avec la participation des populations concernées à travers des consultations et
audiences publiques, afin de recueillir les avis des populations sur le projet.
S’agissant ici de la NIES, le consultant procèdera aux enquêtes de voisinage des riverains du
site et recueillera leurs avis et préoccupations éventuels vis-à-vis du projet.
8. CONCLUSION
8.1. PROFIL DU CONSULTANT
Le Consultant requis pour ce type d'étude devra avoir respectivement une expérience des NIE
dans le cadre de projets similaires au Cameroun et dans la mise en œuvre des politiques de
sauvegarde de la BAD ou d’autres partenaires techniques et financiers.
Le consultant environnementaliste justifie d’au moins :
- Un diplôme (BAC+5) c’est-à-dire DEA, DESS, Master ou un diplôme équivalent en
ingénierie ou gestion de l’environnement ou toute autre discipline connexe ;
- 05 années d'expérience professionnelle pertinente en analyse environnementale et
sociale de projet d’infrastructure et activités connexes ;
- Des expériences similaires, notamment la réalisation d’EIES et des NIE pour des
projets d’infrastructure BTP, énergie ;
- Des connaissances des dispositions et normes internationales en matière
d’environnement, y compris le Système de sauvegarde intégré de la BAD;
- Une expérience de projets d’infrastructure en Afrique Centrale ;
- Des connaissances avérées en matière d’approche participative ;
- La capacité de communiquer aisément à l'écrit et à l'oral en français ou en anglais.
RAPPORT DE LA NOTICE D´IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET DE CONSTRUCTION D’UN CENTRE DE
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