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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DES TRANSPORTS ET VOIES DE
COMMUNICATIONS ET DE DESENCLAVEMENT
VERSION PROVISOIRE
Mars 2022
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Photo n° 1 : Les experts en pleine réunion avec l’Adjointe de Matadi, photo prise par l’Expert
Nathan………… .................................................................................................................136
Photo n° 2 : L’expert en plein consultation, photo prise par l’Expert Nathan .......................136
Photo n° 3 : ........................................................................................................................136
Photo n° 4 : ........................................................................................................................136
Photo n° 5 : Les experts en plein consultation, photo prise par Richard K. .........................136
Photo n° 6 : Séance photo avec .........................................................................................136
Photo n° 7 : chaussures de sécurité répondant à la norme NF EN 345 antidérapantes, avec
embout renforcé (type S3) ..................................................................................................217
Photo n° 8 : gants de protection contre les risques mécaniques (norme NF EN 388),
l'abrasion et la perforation ..................................................................................................217
Photo n° 9 : gilets de flottaison ......................................................................................217
Photo n° 10 : casque de protection (norme NF EN 397) ..................................................217
Photo n° 11 : gilet de signalisation et brassards luminescents ........................................217
Photo n° 12 : protections auditives (coquille antibruit, bouchons d'oreille) .......................218
Photo n° 13 : vêtements de travail adaptés aux conditions climatiques ...........................218
Photo n° 14 : Lunettes anti UV ........................................................................................219
Photo n° 15 : Gants de protection chimique ....................................................................219
Photo n° 16 : harnais muni d'un dispositif antichute ........................................................219
Photo n° 17 : masque respiratoire avec filtre adapté .......................................................219
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Le promoteur du projet est Société Commerciale des Transports et des Ports « SCTP »
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Cadre institutionnel
Il sied de signaler que tous les ministères ci-dessous, œuvrent en synergie conformément à
leurs attributions conférées par l’ordonnance n° 20/017 du 27 Mars 2020 fixant les
attributions des ministères, dans le sens, de veiller au respect de tous les textes légaux et
règlementaires de la République Démocratique du Congo.
C’est une institution de l’Etat chargée du développement des processus d'Etudes d'Impact
Environnemental et Social (EIES) à travers l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE)
qui est créée pour développer les modalités de mise en œuvre systématique de telles
études.
Ainsi, par le décret n° 14/030 du 18 Novembre 2014 fixant les statuts d’un établissement
public dénommé Agence Congolaise de l’Environnementales, ACE en sigle, fût créée et
entre en vigueur le 1er Août 2015 par la lettre N° CAB/PM/CJFAD/JNK/2014/16022 du 20
Novembre 2014 et N° CAB/PM/CFJAD/LPHM/2015/5255 du 17 Août de son Excellence
Monsieur le Premier Ministre. Ce décret instruit de prendre les dispositions nécessaires en
vue de l’application du décret cité ci-haut. L‘ACE est une institution technique du Ministère
de l'Environnement et Développement Durable qui a comme attributions l’évaluation et
l’approbation de l’étude d’impact environnemental ainsi que le suivi de sa mise en œuvre.
3) Les autres ministères impliqués
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Le secteur de l’environnement en RDC est régi par la loi n° 11/009 du 09 Juillet 2011 portant
principe fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement.
Ces mécanismes sont :
L’évaluation environnementale stratégique ;
L’étude d’impact environnemental et social ;
Les conditions et les modalités de réalisation de l’audit environnemental ;
La procédure de l’enquête publique environnementale qui donne l’obligation de faire
les études d’impact environnemental et social en amont de tout projet. Et complété par
le décret n° 14/019 du 02 Août 2014 fixant les règles de fonctionnement des
mécanismes procéduraux de la protection de l’environnement défini au chapitre 3 de
ladite loi citée ci-dessus.
Loi et règlements sur les transports ;
Loi n° 78-022 portant nouveau code de la route ;
Lois sur les assurances ;
Les Conventions et normes internationales relatives à l’environnement.
Consultation du publique
La consultation du publique a été réalisée et s'est appuyée, d'une part, sur des visites de
terrain, l'exploitation des documents de base, et d'autre part, sur les entretiens avec la
population environnante de la ZIP.
Tout au long de la mission, les Experts ont réalisé les activités suivantes (munis d’un bloc
note d’enregistrement des données recueillies, un appareil photo numérique et d’un GPS) :
Entretien avec le gouverneur du Kongo Central et la population riveraine ;
Evaluation des impacts environnementaux du projet ;
Observation des composantes environnementales et sociales entre autres les impacts ;
Evaluation des biens et maisons qui seront affectée par les travaux réhabilitation du
terminal conteneurs du port de Matadi ;
Etudes socio-économiques du projet ;
Consultation du publique ;
Rédaction du rapport de visite avec un avis environnemental et social préliminaire.
Perception
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Conclusion
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I. INTRODUCTION
I.2. BUT
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En suivant les différentes étapes de réalisation d’une Etude d’Impact Environnemental (EIE),
une démarche méthodologique a été adoptée en vue d’atteindre les objectifs visés par
l’étude. Cette démarche méthodologique a consisté essentiellement à faire une recherche
documentaire, à effectuer des visites sur le site du projet, la consultation du public, le
traitement des données et la rédaction du rapport d’EIES.
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Le projet se déroule sur le port de Matadi de SCTP, ville de Matadi, province du Kongo
Central. L’EIES s’est déroulée juste avant à la phase de construction du projet.
Pour cela, l’analyse de l’état du site et de son environnement se fonde sur les données
documentaires et bibliographiques, mais surtout s’appuyer sur des investigations de terrain
et des enquêtes publiques.
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En raison des délais de réalisation du projet, les méthodes de collecte des données et
d’analyse ont été adoptées au thème et à l’aire de l’étude car, il n’existe pas un outil
universel d’évaluation, mais des outils à chaque phase d’étude et d’espace.
Mission
Vision
La JICA, avec ses partenaires, jouera un rôle moteur pour tisser des liens de confiance à
travers le monde, aspirant à un monde libre, pacifique et prospère où chacun peut espérer
un avenir meilleur et réaliser son potentiel unique.
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Le cadre institutionnel, légal et juridique met en évidence les textes légaux et juridique en
vigueur en RDC, en matière de protection de l’environnement, incluant les conventions
internationales, ainsi que tout ce qui se réfère à la protection des travailleurs, notamment
leur santé et leur sécurité mais aussi la politique sectorielle en matière d’infrastructures
industriels.
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La Congolaise des Voies Maritimes a été créée par l'ordonnance-loi n° 71-003 du 26 Janvier
1971 comme une entreprise publique à caractère technique et commercial ayant son siège
social à Boma.
Conformément à cet ordonnance-loi et à la loi n° 008/2002 du 16 Juillet 2002, la CVM avait
pour objet :
l'étude de la navigabilité et l'aménagement du bief maritime du fleuve Congo et de la
mer territoriale de la République Démocratique du Congo ;
l'exécution des travaux d'aménagement et d'entretien du bief maritime du fleuve Congo
et de la mer territoriale de la République Démocratique du Congo ;
le pilotage des bateaux empruntant la mer territoriale de la République Démocratique du
Congo, parcours pour lequel le pilotage par les marins de la CVM est obligatoire ;
l'exploitation et la gestion de la Station Côtière de radiocommunications maritimes ;
la perception, pour son compte, des redevances de navigation telle que les redevances
de ports généraux, de pilotage et de radio communications maritimes y relatives
instituées par le Gouvernement.
Cette intervention est d'une grande importance économique et stratégique au plan national
et permet au pays malgré ses moyens de fortune, d'éviter le transbordement sur le port
étranger des frets lui destinés ou en sa provenance.
Pour accomplir sa mission lui dévolue, la Régie des Voies Maritimes s'emploie à une série
d'activités dont principalement :
les études hydrographiques : permettant la surveillance du mécanisme alluvionnaire et
érosif du fleuve ;
les travaux de balisage : sont des activités qui consistent à matérialiser par des signaux
lumineux et non lumineux la route de navigation maritime et, permettant aussi d'orienter
et de sécuriser les navires qui y passent.
les travaux de dragage et de curage de quais consistent à approfondir la route de
navigation maritime et les quais d'accostage dans les ports de façon à maintenir les
profondeurs souhaitées par les utilisateurs de cette route ;
la Radiocommunication : rôle dévolu à la station côtière de Banana, qui consiste à entrer
en contact radio avec les navires ayant pour destination le Congo afin d'obtenir tous les
renseignements possibles leur concernant.
le pilotage des navires qui desservent nos ports maritimes, les navires aussitôt arrivés
dans les eaux territoriales sont pris par les pilotes de la CVM, usages de la route de
navigation conformément à la réglementation en la matière.
A toutes ces activités s'ajoutent la maintenance des équipements du chantier naval,
l'administration et les finances.
La Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP), autrefois appelée « Office
National des Transports (ONATRA) » est une société anonyme unipersonnelle de la
République démocratique du Congo Nous sommes actifs essentiellement à l’ouest, au
centre et au nord du pays pour assurer le désenclavement, l’approvisionnement de l’industrie
locale et la mobilité des biens et des personnes. Basée à Kinshasa, nous sommes
spécialisés dans l’exploitation ferroviaire, fluviale et portuaire (maritime et fluviale) telle
l’épine dorsale de l’économie Congolaise.
Dans son rôle de catalyseur de l’économie congolaise et au regard de l’éparpillement de
l’étendue nationale qui nécessite une intégration régionale, la Société Commerciale des
Transports et des ports, SCTP SA en sigle, se charge des activités lui confiées par l’État
Congolais, propriétaire unique, liées à son objet social :
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a) Historique
Anciennement appelé CAOCA (Compagnie des Anciens Officiers Coloniaux en Afrique) au
début de la colonisation de notre pays la RDC, la Régie des Voies Fluviales a une longue
histoire derrière elle. Le 04 Août 1886, elle commença par être appelé « La direction de la
marine et des voie navigables ». Une institution, qui était rattachée au Ministère des Travaux
Publics dont le siège fut à Boma dans le Bas-Congo jusqu’en 1890. Son siège sera plus tard
transféré à Léopold Ville actuellement Kinshasa en 1929.
A l’époque de l’indépendance, la marine et des voies navigables connaître une scission. Elle
sera ainsi divisée en deux services distincts à savoir : le service de la marine de l’inspection
à la navigation qui sera rattaché au Ministère des Transports et Communication ; le service
des voies navigables rattaché au Ministère des Travaux Publics.
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Ces deux services seront plus tard fusionnés en un seul service appelé « le service de la
marine et des voies navigables ».
Il faut noter que ce service est l’ancêtre direct de la Régie des Voies Fluviales dans la
mesure où, la principale tâche lui assignée à l’époque par le gouvernement général, avant
l’accession de notre pays à l’indépendance était l’inspection et l’aide à la navigation du
fleuve Congo et ses affluents.
Avant l’avènement de la 2ème République le 24 Novembre 1965, le service de la marine et
des voies navigables a connu des difficultés énormes pour l’accomplissement de la tâche lui
assignée, car les moyens qui étaient mis à sa disposition étaient insignifiant par rapport au
service qu’il devait rendre.
Ce qui entraîna une immobilisation du matériel par manque de pièces de rechange et les
difficultés financières ne permettaient pas le renouvellement des autres unités flottantes.
C’est ainsi qu’à partir d’un financement du Programme des Nations Unies pour le
Développement « PNUD », la Régie des Voies Fluviales naîtra à la date du 26 Janvier 1971
par ordonnance n° 71/04 et son statut sera déterminé le 14 Septembre 1972 par une autre
ordonnance loi n° 72/008.
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Ainsi par le décret n° 14/030 du 18 Novembre 2014 fixant les statuts d’un établissement
public dénommé Agence Congolaise de l’Environnement, ACE en sigle, fût créée et entre en
vigueur le 1er Août 2015 par la lettre N° CAB/PM/CJFAD/JNK/2014/16022 du 20 Novembre
2014 et N° CAB/PM/CFJAD/LPHM/2015/5255 du 17 Août de son Excellence Monsieur le
Premier Ministre, instruisant de prendre les dispositions nécessaires en vue de l’application
dudit décret cité ci-haut. L’ACE est une institution technique du Ministère de l'Environnement
et Développement Durable qui a comme attribution l’évaluation et l’approbation de l’étude
d’impact environnemental ainsi que le suivi de sa mise en œuvre.
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Il a pour mission de :
appuyer l’action sociale et humanitaire du gouvernement dans le cadre de la politique
sociale et humanitaire telle que définie par le ministère des affaires sociales, action
humanitaire et solidarité nationale ;
jouer le rôle d’interface pour l’appui aux structures de prise en charge du ministère des
affaires sociales, action humanitaire et solidarité nationale et des partenaires et
intervenants sociaux et humanitaires ;
organiser la plate-forme de l’aide sociale et humanitaire ;
prendre en charge des opérations de lancement des projets de relèvement social ;
mobiliser des fonds nécessaires à la réalisation des actions à caractère social et
humanitaire ;
gérer la caisse de solidarité nationale ;
participer aux actions de promotion sociale ;
octroyer de l’aide sous forme de dons en matériels ou en espèce et des prêts gardant
un caractère exceptionnel ;
servir de banque sociale de proximité pour la promotion et la protection des personnes
nécessiteuses et défavorisées ;
émettre des avis techniques sur les projets à caractère social et humanitaire ;
servir d’organe consultatif pour les questions relatives aux facilités administratives,
fiscales et douanières au profit des partenaires et intervenants sociaux et humanitaires ;
tenir la gestion de l’observatoire de la vulnérabilité sociale et de la banque de données
des partenaires et des intervenants dans le domaine social et humanitaire.
Le Fonds Forestier National a vu le jour sous la loi n° 01/2002 du 29 Août 2002 portant Code
Forestier et le Décret n° 09/24 du 21 Mai 2009 portant création, organisation et
fonctionnement du FFN.
Le Fonds Forestier National est un établissement public à caractère technique et financier. A
ce titre, il est doté de l’autonomie de gestion administrative et financière. Depuis 2015, le
Fonds a acquis le statut de compte d’affectation spéciale.
Il est représenté dans 16 provinces où il a implanté des antennes provinciales, parmi ces
provinces nous avons : Kinshasa, Kongo-Central, Kwilu, Kwango, Mai-ndombe, Equateur,
Haut-Katanga, Tanganyika, Lualaba, Tshopo, Ituri, Sud-Kivu, Nord-Kivu, Haut-Uélé, Sud et
Nord Ubangi et Mongala.
Il a pour attributions, d’assurer le financement des opérations de reboisement,
d’aménagement forestiers et toute autre opération de nature à concourir à la reconstitution
du capital forestier sur toute l’étendue du territoire national.
L’accomplissement de cette mission nécessite la mobilisation des ressources financières
conséquentes.
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d'étudier, analyser et évaluer toutes les questions lui soumises par le Président de la
République en rapport avec la transition écologique et le développement durable ou
ayant un impact sur ceux-ci et lui faire des propositions ;
de donner au Président de la République des avis structurants sur la politique de la
transition écologique et sur la stratégie bas-carbone ;
d’établir des indicateurs nationaux de performance et de développement durable pour
mesurer l’avancement de la transition écologique ;
de concevoir et implémenter une feuille de route crédible pour la transition écologique
et suivre l’exécution de tous les projets de transition écologique et de développement
durable mis en œuvre sur tout territoire de la République Démocratique du Congo et en
évaluer les effets immédiats et médiats ;
de proposer des actions concrètes susceptibles d’orienter un flux approprié de capitaux
vers des solutions innovantes et bancables permettant d’atteindre les objectifs du
développement durable ;
de contribuer à la mobilisation des ressources nécessaires dont les produits financiers
innovants susceptibles de financer ou d’’accélérer la transition écologique, la
croissance verte et d’atteindre les objectifs du développement durable en vue de
l’inclusion sociale ;
de proposer au Président de la République des stratégies idoines susceptibles de
permettre à la République Démocratique du Congo d’accéder à des énergies propres,
à l’agriculture durable, à la restauration de la biodiversité et de faciliter une transition
vers une économie verte florissante et inclusive.
Créé en 1934, avec une modification de son statut en Mai 1978 par l’ordonnance n° 78-190,
l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) a pour mission : d’assurer la
protection de la faune et de la flore dans les aires protégées ; de favoriser en ces milieux la
recherche scientifique et le tourisme dans le respect des principes fondamentaux de la
conservation de la nature ; de gérer les stations dites de « capture » établies dans ou en
dehors des aires protégées. Le patrimoine naturel de l’ICCN est formé de : 7 Parcs
Nationaux (90 000 km²) ; 57 Réserves et Domaines de Chasse (110.000 km²) ; 5 Aires
Protégées qui figurent sur la liste du Patrimoine Mondial (69.000 km²). Ses activités visent à
assurer la conservation et la gestion efficace et durable de la biodiversité dans tout le
Réseau National des Aires Protégées de la RDC, en coopération avec les communautés
locales et les autres partenaires pour le bien-être des populations congolaises et de toute
l’humanité.
La DEHPE est l’une de neuf directions que compte le Secrétariat Général à l’Environnement
et Développement Durable. Son intervention dans le projet sera d’assurer et suivre
l’exécution des activités visant l’assainissement du milieu, l’aménagement des espaces et la
protection de l’environnement, telles que l’évaluation des effets des activités sur
l’environnement, la prévention, la rétention et la lutte contre toutes les nuisances dues à la
pollution des eaux, sols et de l’air, etc.
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Cette direction assure également le contact et la liquidation des recettes dues au Trésor
Public perçues à l’initiative du Ministère de l’Environnement et Développement Durable.
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des édifices publics en collaboration, le cas échéant, avec les Ministères sectoriels
concernés par les projets d’infrastructures ;
Conception, construction, aménagement et entretien des ouvrages à caractère national
de drainage, d’assainissement et de lutte antiérosive ;
Surveillance et contrôle technique et financier des études et des travaux en régie et à
l’entreprise ;
Expertise et contre-expertise en matière d’études portant sur les travaux publics et les
biens mobiliers de l’Etat ;
Promotion des matériaux et des techniques de construction ;
Enregistrement et agrément d’entreprises, bureaux d’études et indépendants du secteur
de la construction ;
Inventaire, analyse et interprétation des données sur les infrastructures et les
équipements ;
Elaboration des normes en matière de construction ;
Contrôle de l’application des normes légales, réglementaires ou techniques relatives à la
construction ;
Conception de la politique de reconstruction en collaboration avec les Ministères
concernés ;
Gestion du parc automobile de l’Etat ;
Gestion des stocks et suivi de la consommation des hydrocarbures de l’Etat ;
Gestion du patrimoine immobilier du domaine public de l’Etat ainsi que de tous les
équipements y relatifs.
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Elaboration et suivi des projets de développement dans les campagnes, milieux ruraux et
péri urbains ;
Organisation et encadrement des paysans dans des coopératives et associations en
milieu rural, en collaboration avec le Ministère ayant l’Agriculture dans ses attributions ;
Elaboration et conduite des politiques et stratégies de développement rural ;
Elaboration des techniques de forages manuels et mécaniques ;
Organisation et encadrement de la population rurale pour l’accroissement de la production
agricole, en collaboration avec le Ministère ayant l’Agriculture dans ses attributions ;
Aménagement et équipement de l’espace rural ;
Coordination et intégration des programmes de développement en milieu rural ;
Promotion du bien-être social des populations rurales par la sensibilisation et l’animation
rurales ;
Promotion et soutien de la pêche en milieu rural ;
Aménagement, construction, réhabilitation, entretien des infrastructures socio-
économiques de base en milieu rural et péri urbain dont :
Voies de desserte agricole et cours d’eau ;
Sources d’eau, adduction granitaire et forage des puits ;
Electrification rurale, en collaboration avec les Ministères ayant les Travaux Publics
ainsi que l’Electricité dans leurs attributions.
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Collecte et tenue à jour des données statistiques relatives aux conditions d’emploi, de
travail et aux opérations de la prévoyance sociale ;
Gestion des relations avec les organisations régionales et internationales en matière de
travail, de formation professionnelle et de prévoyance sociale.
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Principes Équateur
Les Principes Équateur (PE) sont des normes informelles et non exécutoires utilisées par les
établissements de crédits internationaux pour promouvoir le financement de projets axés sur
la durabilité sociale et environnementale. La JICA s’est alors engagée à respecter ces
principes lors de la réalisation du projet d’amélioration du terminal a conteneurs du port de
Matadi. Les lignes directrices et normes internationales spécifiquement applicables au projet
sont les normes de performance en matière de durabilité environnementale et sociale de
l’International Finance Corporation (IFC 2006b). D’autres lignes directrices internationales
relatives à la qualité de l’air, à la qualité de l’eau, au bruit et à d’autres aspects (tels que les
lignes directrices du Groupe de la Banque Mondiale et de l’Organisation Mondiale de la
Santé) peuvent également s’appliquer au projet.
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Chaque NP définit des objectifs clairs, suivis d’exigences particulières pour chacune de 8
thématiques abordées. Pour parvenir au résultat escompté, les clients doivent mettre en
place des moyens adaptés à la nature et à l’échelle des activités commerciales et
proportionnels à l’ampleur des risques et/ou impacts environnementaux et sociaux.
Ces exigences donnent fondamentalement lieu à l’application d’une hiérarchie de mesures
d’atténuation qui ont pour objet de prévoir et d’éviter les impacts négatifs que pourraient
subir les travailleurs, les communautés et l’environnement et, s’il n’est pas possible d’éviter
ces impacts, de les minimiser et, enfin de dédommager/compenser les risques et les impacts
de manière appropriée.
Ces NP sont les suivantes :
NP 1 : évaluation et gestion des risques et des impacts environnementaux et sociaux ;
NP 2 : main-d’œuvre et conditions de travail ;
NP 3 : utilisation rationnelle des ressources et prévention de la pollution ;
NP 4 : santé, sécurité et sûreté des communautés ;
NP 5 : acquisition de terre et réinstallation involontaire ;
NP 6 : conservation de la biodiversité et gestion durable des ressources naturelles
vivantes ;
NP 7 : Peuples autochtones ;
NP 8 : Patrimoine culturel.
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3.1.1. Objectif
L'objectif du projet est de restaurer l'espace de stockage des conteneurs dans le parc à
conteneurs, et d'améliorer la sécurité et l'efficacité du travail de manutention des conteneurs
en améliorant la chaussée en béton du parc à conteneurs et en installant un système
d'exploitation de terminal (TOS) au terminal à conteneurs SCTP, contribuant ainsi à
l'amélioration de la capacité de manutention des conteneurs du port de Matadi, où la
demande de conteneurs a augmenté.
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Carte n° 2 : emplacement du site du projet et des sites associés tels que la route
temporaire, le parc à conteneurs et le stockage des déchets de construction
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Bordure type T2 ;
Bordure type A2 ;
Bordure type P3.
5°) Eclairage/Eau/Incendie/Signalisation
Fourniture/Pose de fourreaux PVC 60 ;
Chambre de tirage (1,20 x 1,20 x 0,50) ;
Massifs supports de candélabres ;
Candélabres (hauteur 10 m) ;
Ensemble d’éclairage (filerie, luminaires,…) ;
Remise en état du réseau d’eau existant ;
Tuyaux 100 + B1 et vannes pour réseau incendie ;
Fourniture/Pose de panneaux de signalisation ;
Signalisation horizontale.
6°) Autres aménagement
Salle des serveurs ;
Guichet de contrôle ;
Bâtiment TCM ;
Bureau d'embarquement du terminal comprenant le guichet de contrôle à côté de
l'entrée Nkala Nkala ;
Bâtiment administratif (serveur informatique) ;
Bureau de contrepointage ;
Bureau de contrôle de sortie ;
Mise en place d’une clôture.
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a) Géologie et pédologique
Les sols du Kongo Central appartiennent à la famille des sols intertropicaux qui peuvent
aboutir à des sols pauvres ferralitiques, c'est-à-dire de valeur agricole médiocre. En effet, les
sols du Kongo Central ont une faible teneur en humus car les matières organiques sont
rapidement décomposées et lessivées.
Quatre types des sols s’observent dans la province du Kongo Central et dans la zone du
projet, à savoir :
les sols sablonneux du type arénoferral : ces sont des sols médiocres qui ne
conviennent pas à l’agriculture, mais pourraient convenir à l’élevage. Ces sols couvrent
le territoire de Muanda et le Nord de l’Île de Mateba ;
les sols argilo-sablonneux à argileux : s’observent à Lukula, Tshela, Nord et Nord-Ouest
de Seke-Banza dans le district du Bas-Fleuve. Ces sols appartiennent au groupe
ferralsols sur les roches basiques, excepté l’Ouest de Seke-Banza où ils sont du type
grès sublittoraux crétacés. En général, la fertilité est moyenne à bonne, excepté la partie
Ouest où le sol est sablonneux ;
les sols argilo-sablonneux : s’observent au Sud de Seke-Banza dans le district du Bas-
Fleuve, au Sud-Ouest de Luozi dans le district des Cataractes et à Mbanza-Ngungu,
excepté le Nord-Ouest du district des Cataractes, Madimba, vallée d’Inkisi dans le
district de la Lukaya. De l’Ouest à l’Est, on distingue le système Mayumbe, le système
Haut-Shiloango, la tillite et le système schisto-calcaire. La texture des sols est argilo-
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limoneuse à argilo-sablonneuse. Ces sont des sols fertiles, sauf au Sud de Mbanza-
Ngungu dans le district des Cataractes où la texture est constituée de sable fin ;
les sols sablo-argileux avec tâches argilo-sablonneuses : se trouvent au Nord et Est de
Luozi (District des Cataractes), Nord-Ouest de Mbanza-Ngungu (District des Cataractes)
et dans le District de la Lukaya. Ces sols sont fragiles et faiblement fertiles.
Les sols du Kongo Central sont classifiés suivant leur valeur agricole :
les sols de peu d'intérêt agronomique ou de valeur agricole faible : ce type des sols
s’observent entre Songololo et Matadi, en bordure du fleuve, au nord de la cité de Luozi,
sur les plateaux de Bateke et du littoral ;
les sols alluvionnaires des vallées et pentes, s’observent dans le Mayumbe
les sols à valeur agricole élevé : ce type des sols s’observent dans les plaines alluviales
de l'Inkisi, du Kwilu, de Luala/Luozi, et de la Lukunga.
En conclusion, les sols du Kongo Central apparaissent dans l'ensemble comme des sols
pauvres.
b) Relief
Le Kongo Central a un relief très varié dans le détail ; mais il est essentiellement un pays des
plateaux plus ou moins vivement disséqués et jamais très élevés. On y trouve des vallées,
des collines, des plaines. L'altitude dépasse rarement 750 m. On peut distinguer quatre
régions dans le Kongo Central : la région côtière, la région de Mayumbe, la région des
Cataractes et les confins du Kongo Central/Kwango.
c) Climat
La province du Kongo Central est caractérisée par un climat tropical du type soudanien avec
deux saisons caractérisées par une courte saison sèche de Mai à Septembre (du 15 Mai au
25 Septembre) et une longue saison de pluies d'Octobre à Mai, entrecoupée d'une petite
saison en Janvier ou Février. Les précipitations annuelles varient entre 900 et 1.500 mm. La
température moyenne annuelle est assez uniforme et oscille autour de 25 ° C.
Suivant la répartition locale, l’année compte cinq saisons : la grande saison des pluies ou
saison A, appelée « Masanza », allant de mi-Octobre à Décembre, la petite saison sèche ou
« Kianzu ou Kundi » de Janvier à Février, la petite saison des pluies ou saison B appelée «
Kintombo » de Mars à mi-Mai, la saison sèche ou saison C appelée « Sivu » de mi-Mai à mi-
Octobre. Celle-ci comporte deux variantes caractérisées par une période fraîche allant de
Juin à Août, ainsi qu’une période très chaude dénommée « Mbangala » de septembre à mi-
Octobre.
Selon la classification de Köppen, le climat du Kongo Central peut être subdivisé en deux
zones, à savoir :
dans l’Hinterland côtier (littoral), on observe un climat tendant vers le type de climat
steppique avec une variabilité très élevée des précipitations ;
par contre dans la quasi-totalité de la province, on observe le climat du type Aw avec
quatre mois de saison sèche.
L'originalité du climat du Kongo Central réside dans le régime des pluies et la durée de la
saison sèche. En effet, à la même latitude, il pleut moins, surtout dans la région côtière, que
plus à l'Est, à l'intérieur du pays. Le nombre de jours de pluies y est aussi moins élevé. La
saison sèche, par contre, est plus longue, et la petite saison sèche, plus nette. Le Kongo
Central est la province la moins arrosée du pays avec la plus Grande variation inter annuelle
des précipitations. Ce qui explique la fréquence de phénomène de sécheresse. Le courant
marin de Benguela y est pour beaucoup.
La sécheresse est un phénomène périodique et perturbateur au Kongo Central. Il est dû :
484
47
à la faiblesse des cumuls pluviométriques : le Kongo Central enregistre les plus faibles
taux pluviométriques du pays. Les pluies diminuent d'Est à l'Ouest (1.500 mm au
Kwango et 900 mm sur la Côte Atlantique) ;
aux irrégularités inter annuelles : on y assiste à une succession d'années sèches et
d'années pluvieuses.
L’insolation est particulièrement faible (de l’ordre de 50 % entre 7 et 17 heures), notamment
au Mayumbe où elle est inférieure à 20 % en saison sèche (la durée annuelle d’insolation ne
dépasse pas 1.300 heures par an, soit 3 à 4 heures par jour). Ceci explique la faiblesse de
l’évaporation notamment dans les vallées que bénéficient ainsi d’un avantage correspondant
à 150 mm d’eau.
Il existe au Kongo Central des sensibles variétés climatiques régionales. On peut les
résumer comme suit :
la région littorale : températures élevées, sécheresse très prononcée ;
le Mayumbe : sécheresse moins accentuée, grande irrégularité de précipitations,
températures plus fraîches ;
le Manyanga et le pays de Songololo : région assez sèche dans l'ensemble sauf les
zones élevées (massifs, montagnes, crêtes) où les précipitations sont abondantes et les
températures fraîches ;
le Sud des Cataractes de Mbanza-Ngungu à Kinshasa : zone de transition assez
humide avec des fortes pluies ; températures moins élevées sur les sommets (Bangu,
Mbanza-Ngungu) et plus chaudes et moins arrosées dans la dépression ;
le Kwango : bien arrosé et températures fraîches au Nord et chaudes au Sud. Au total,
le Kongo Central est une province défavorisée en RDC sur le plan climatique par
l'insuffisance et l'irrégularité des précipitations ; ce qui constitue un handicap pour
l'agriculture. Aussi, l'eau constitue-t-elle un problème fondamental au Kongo Central.
d) Hydrographie
Le Kongo Central fait partie du grand bassin du fleuve Congo, à l'exception du Mayumbe
drainé par le fleuve Shiloango. Cependant l'apport des affluents du Kongo Central au débit
du fleuve est minime (1,5 % au maximum). De même, si le fleuve Congo est une voie de
communication principale pour la RDC, la partie navigable du Kongo Central n'est que de
168 km entre Matadi et Banana. Ainsi, sur 400 km entre Kinshasa et Banana, 202 km
(Kinshasa-Matadi) ne sont pas navigables à cause des chutes et des rapides.
Le Kongo Central est traversé par le fleuve Congo dans le Nord-Est/Sud-Ouest sur une
longueur de 400 km dont 160 seulement sont navigables entre l'embouchure et Matadi, ville
portuaire et chef-lieu des institutions politico-administratives du Kongo Central.
En outre, le fleuve Congo regorge un formidable potentiel hydro-électrique estimé à 100.000
Mégawatts dont 58.000 Mégawatts entre Kinshasa et Matadi sur le territoire du Kongo
Central. En dehors du fleuve Congo, le réseau hydrographique du Kongo Central est formé
de nombreuses rivières aux dimensions plus modestes dont les plus importants sont :
Inkisi, Nsele, Mfidi, Lubishi, Lumene, Bombo, Lufimi, Luidi, Lukunga, Ngufu, Mosi, Mobi,
Luguga, N'djili,… dans le District de la Lukaya :
Kwilu, Lukunga, Lufu, Mfumu, Yambi, Luala, Tombe, Lunionzo, Madiadia, Luima,
Sanzikua, Lukasu,
Ngudi, Luozi, Luenda, Mbu, Lubuzi,… dans le District des Cataractes ;
Lukula, Lubuzi, Mbavu, Lemba, ainsi que le Fleuve Shiloango dans le District du Bas-
Fleuve.
485
48
e) Flore
La végétation du Kongo Central comprend trois types de formation naturelle distincts :
l’hinterland côtier ou le littoral, caractérisé par une végétation de mangroves dans les
terrains marécageux de l’embouchure du Fleuve Congo et de steppes dans les plateaux
dominant la côte de Moanda ;
le district du Bas-Fleuve recouvert par la forêt sur toute son étendue ;
le district des Cataractes et le District de la Lukaya lesquels, malgré une forte pluviosité,
correspondent à une région de savane entrecoupée par des lambeaux de forêt. Ces
savanes plus ou moins arbustives, dominantes, n’offrent qu’une faible protection contre
la sécheresse et le ruissellement.
Le Kongo Central est une province extrêmement hétérogène sur le plan végétal depuis les
forêts denses humides du Mayumbe jusqu'aux formations steppiques du plateau de Bateke.
Mais à l'exception des forêts du Mayumbe, prolongement de la forêt équatoriale et
Gabonaise, la formation dominante est la savane herbeuse ou plus fréquemment arbustive,
traversée par les galeries forestières, le long des cours d'eau.
En réalité, le climat du Kongo Central est favorable à des formations boisées. Les savanes
ne sont que les conséquences des actions anthropiques :
déboisements inconsidérés ;
jachères de plus en plus courtes (3 à 4 ans) ;
feux de brousse ;
défrichement dû à la demande accrue des produits vivriers pour les villes ;
abattage des arbres en vue de fabriquer le charbon de bois (makala) ;
les pratiques culturales inappropriées.
Potentialités
La flore de la zone du projet comprend les types de forêt cités ci haut. Cette flore constitue
un puits de carbone qui contribue à la mitigation des effets des changements climatiques.
Tout en servant d’habitat faunique, elle produit de la biomasse ligneuse exploitée
industriellement et de manière artisanale. On en tire plusieurs Produits Forestiers Non
Ligneux (PFNL) comestibles et ayant des vertus thérapeutiques.
Tels que décrit ci-haut, la faune du Kongo-central est riche et diversifiée, de ce fait on
remarque une présence continuelle de la viande de gibiers, surtout sous forme boucanée
dans le marché de la viande de brousse de Boma.
La population du Kongo Central consomme toutes les espèces animales comestibles de son
écosystème : oiseaux, reptiles, invertébrés (escargots, insectes, larves d’insectes, chenilles,
etc.).
Ainsi, la dégradation du patrimoine forestier constitue, au Kongo Central, un problème
majeur qui exige la mobilisation des énergies et des intelligences.
f) Faune
La province du Kongo Central regorge d’importantes ressources fauniques, qui pour la
plupart font l’objet du braconnage excessif occasionné par des chasseurs. Faute
d’inventaire, les ressources fauniques de cette province sont peu connues. Mais, l’on
observe sur les marchés, comme celui de la viande de brousse de Boma, des gibiers étalés
par les vendeuses et vendeurs.
486
49
487
50
488
51
a) Coordonnées géographiques
Longitude : 13° 30′ Est ;
Latitude : 5° 50′ Sud ;
Altitude : 18,29 m.
489
52
b) Climat
Il y a lieu de préciser que de par sa position géographique, la ville portuaire de Matadi est
soumise au groupe de climats tropicaux avec des saisons alternées qui se présentent de la
manière que voici :
la saison des pluies va d’octobre jusqu’à Mai de l’année suivante, soit 8 mois avec une
petite saison sèche en Janvier et Février de l’année.
la saison sèche est particulièrement sensible par son extension et sa durée ; elle dure
plus de 4 mois en moyenne. Celle-ci débute généralement vers la deuxième quinzaine
du mois de mai jusqu’au mois d’octobre de la même année.
c) Sol
Il est à noter que la ville de Matadi présente la nature du sol rocailleux, sablonneux, et
argileux. Le sous-sol dispose en grande partie des matériaux de construction à usage
courant notamment, des pierres (moellon, caillasse) et sable sans oublier le fer et l’or qui ne
sont pas encore exploités.
d) Hydrographie
La ville est baignée par la rivière Mpozo jusqu’à Ango-Ango et par le fleuve Congo.
e) Végétation
La ville étant bâtie sur un site rocailleux, explicitant la dénomination (Matadi) qui signifie
pierre ou roc, elle présente un relief très pittoresque caractérisé par les collines, chaînes,
vallées et diverses altitudes.
Notamment :
Mont Kinzau : 496,87 m d’altitude ;
Soyo Village : 448,58 m ;
Tshimpi Terme Nord : 342,462 m ;
Tshimpi Terme Sud : 331,144 m ;
Belvédère : 295,434 m ;
Ango-Ango : 11,850 m.
Matadi est située dans la zone couverte par une savane herbeuse, caractérisée par d’herbes
et d’arbustes dispersés : le long de la rivière M’pozo, formation forestière humide (forêt
galerie) et la périphérie de la ville, quelques bosquets forestiers notamment au Sud de la ville
et sur la rive droite du Fleuve Congo.
En ce qui concerne la flore terrestre sur le site du projet, elle est essentiellement constituée
des herbes sauvages et quelques arbres non fruitiers.
Tableau n° 7 : Liste de quelques espèces végétales
490
53
f) Faune
Quant à la faune terrestre, le site du projet ne regorge pas assez d’espèces animales étant
donné que le projet s’exécute dans un milieu urbain et habité.
491
54
g) Population
La population de la ville de Matadi est hétérogène, composée des nationaux de toutes les
provinces de la RDC aussi bien de quelques étrangers des pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie,
d’Amérique, et d’Océanie.
Statistiques
Particularités culturelles
Il y a 4 clans dans cette ville à savoir : Ndumbu a Nzinga, Mbenza, Vuzi, Nsaku.
i) Données culturelles
Grandes tribus
Les Bamboma, les Bayombe, les Bamanianga, les Bawoyo, les Bandibu, les Bantandu, les
Balubas, les Baswahili, et les Bangala.
Caractéristiques culturelles
Il y a une bonne entente entre toutes les tribus se trouvant à Matadi. Par exemple, les gens
de différentes tribus se marient facilement. C’est une ville réunissant presque toutes les
tribus se trouvant en RDC.
Langues parlées
Kikongo (80 %) ;
Lingala (10 %) ;
Tshiluba (10 %) ;
Swahili (5 %).
Le kikongo est la langue la plus populaire. C’est-à-dire quelle que soit votre origine, vous
êtes appelés à parler le kikongo dans la ville de Matadi.
Le lingala permet à toutes les tribus et aux étrangers se trouvant à Matadi de se comprendre
facilement.
Le tshiluba se parle entre les Balubas ; et le swahili entre les Baswahili.
492
55
Principales activités
Vivrières et maraichères : manioc, maïs, arachide, haricot, igname, légume.
Pérennes : palmier à huile, caféier, cocotier, canne à sucre, tabac, kolatier,...
Fruitières : Bananier, Ananas, Avocatier, Manguier, Papayer, Safoutier,
Oranger, Mandarinier, Pamplemousse, Citronnier,...
Le manioc, le maïs, et le riz sont les aliments les plus consommés dans la ville de
Matadi.
j) Situation économique
Taux de change est de :
Vendeur : 1 $ = 20.000 FC
Acheteur : 1 $ = 22.000 FC
493
56
494
57
Le présent chapitre analysera deux variantes : « variante sans projet » et « variante avec
projets » avant de retenir celle qui conviendrait mieux pour la réalisation de l’ouvrage.
L'étude a procédé à une analyse comparative de deux variantes :
la variante « sans projet » (pas de réhabilitation du terminal conteneurs du port de
Matadi) ;
la variante « avec projet » (réhabilitation du terminal conteneurs du port de Matadi).
Les deux variantes ont été évaluées en considérant leurs effets sur l’environnement, le
milieu humain et socioéconomique.
V.4. CONCLUSION
Sur tous les plans évoqués ci-dessus, la réhabilitation du terminal conteneurs du port de
Matadi est la meilleure alternative. S’il ne se pose aucun problème tant sur la technologie à
utiliser, sur le plan environnemental les impacts environnementaux et sociaux seront tous
gérables. Sur le plan économique et social, le projet induira un développement socio-
économique de la zone du projet et ainsi que de la république.
495
58
Dans ce chapitre, il sera identifié, analysé, évalué les impacts potentiels du projet. Ensuite,
en fonction de leurs importances respectives des mesures seront proposées en vue de
l’atténuation des impacts négatifs et, éventuellement, de bonification pour les impacts
positifs.
496
59
497
60
Le projet et son milieu d'accueil (environnement immédiat) ont été décrits précédemment ; la
mise en corrélation d’une part des activités associées aux travaux avec d’autre part, les
éléments de l'environnement, a permis d'identifier les interactions possibles pouvant
découler de la mise en œuvre du projet. La matrice de Léopold traduit cette interaction des
activités du projet avec les composantes de l'environnement. Il s’agit dans cette section de
traduire les interactions en impacts, de les décrire, de les évaluer, de proposer des mesures
environnementales conséquentes.
Le tableau ci-dessous résume sous forme de matrice simplifiée, les types d’interactions
potentielles des activités du projet avec les composantes de l’environnement. Il s’agit
notamment des activités listées ci-après :
installation du chantier ;
démolition des bâtiments existants ;
levés altimétrique/implantation ;
terrassement : décapage/débroussaillage général, démolitions ouvrages existants,
fouille (cunettes de surfaces, de dallages, réseaux enterrés, remblais en terre apport),
déblai et décapage ;
construction des ouvrages de drainage et d’un tank pour approvisionnement en eau de
la bouche d’incendie ;
bétonnage ;
mise des terres pleines des lieux de stockage des marchandises, construction des voies
de circulation pour les camions, construction des bâtiments et replie du chantier ;
installation du système d’éclairage, eau, incendie
mise en place d’une clôture ;
dragage du lit du fleuve jusqu’à 11.00/00 hydro ;
chargement-déchargement interne des marchandises par les dockers (navires) ;
fourniture en eau dans le navire (ravitaillement du navire en besoins en eau) ;
chargement-déchargement des marchandises sur terre par RTG ;
travaux de réparation et maintenance ;
fonctionnement du groupe électrogène industriel ;
transports et évacuation des marchandises par les camionneurs ;
contrôle et régulation de tous les mouvements ;
versement des taxes et redevances à l’import-export.
Ce projet comporte trois phases à savoir :
phase de préparation ;
phase de construction ;
phase d’exploitation du projet.
498
61
Préparation
surfaces, de dallages, réseaux
enterrés, remblais en terre
apport), déblai et décapage
Construction des ouvrages de
drainage et d’un tank pour
approvisionnement en eau de la x x x
499
bouche d’incendie
Bétonnage x x x x x
Mise des terres pleines des lieux
de stockage des marchandises,
construction des voies de x x x x x x x x x
Construction
circulation pour les camions,
construction des bâtiments
Mise en place d’une clôture x x x x x x
Repli du chantier x x x x
Chargement-déchargement
interne des marchandises par x x x x
les dockers (navires)
Transports et évacuation des
marchandises par les x x x x
camionneurs
Exploitation
Contrôle et régulation de tous
les mouvements x
62
500
Légende :
X : l’activité affecte la composante (air, sol, eau, paysage, flore, faune, santé, emploi, sécurité)
: l’activité n’affecte pas la composante
63
Le seul enjeu du projet est lié au milieu humain. Le risque permanent d’incendie pouvant
aller jusqu’à l’explosion peut causer des incidences sociales inquiétantes allant de la perte
des infrastructures à la perte des vies humaines. C’est l’enjeu social le plus déterminant. Il
peut être géré par le respect scrupuleux des mesures de sécurité.
501
64
Impacts liés à la pollution de l’air par les gaz d’échappements des véhicules
1°) Causes et manifestations
La circulation des véhicules pour les déplacements des matériaux et matériels de
construction va occasionner la pollution de l’air par les gaz sortant des tuyaux
d’échappement des véhicules tels que : COx, NOx, SOx, N2O, etc.
502
65
503
66
504
67
505
68
poissons ; d’étendue ponctuelle (l’espace occupé par le projet), sa durée est longue.
Il en résulte un impact d’importance relativement mineure.
506
69
507
70
508
71
PARAMETRES DE CARACTERISATION ET
ELEMENTS DU
ACTIVITES/SOURCE D’IMPACTS IMPACTS D’EVALUATION
MILIEU
Nature Intensité Durée Etendue Importance
Démolition des bâtiments existants,
installation de chantier et acheminement
des matériels et matériaux, décapage Pollution de l’air par les
Négative Moyenne Momentanée Locale Moyenne
du sol, déblais de monticules de terre, poussières
Air nettoyage du site, remblaiement et
tassement
Circulation des véhicules pour les Pollution de l’air par les gaz
déplacements des matériaux et d’échappements des Négative Moyenne Momentanée Locale Moyenne
matériels de construction véhicules
Démolition des bâtiments existants,
installation de chantier et acheminement Pollution du sol Négative Faible Momentanée Locale Mineure
des matériels et matériaux, décapage
Sol
du sol, déblais de monticules de terre,
Modification de la structure du
nettoyage du site, remblaiement et Négative Moyenne Momentanée Locale Moyenne
509
sol
tassement
Démolition des bâtiments existants,
Physique installation de chantier et acheminement
des matériels et matériaux, décapage Modification de l’écoulement
Négative Faible Momentanée Locale Mineure
du sol, déblais de monticules de terre, des eaux
nettoyage du site, remblaiement et
tassement
Eau Démolition des bâtiments existants,
installation de chantier et acheminement
des matériels et matériaux, décapage
du sol, déblais de monticules de terre, Modification de la qualité de
Négative Faible Momentanée Locale Mineure
l’eau (pollution de l’eau)
nettoyage du site, remblaiement et
tassement et ainsi que circulation des
engins sur le site
Démolition des bâtiments existants,
installation de chantier et acheminement
Paysage Modification du paysage Négative Faible Momentanée Locale Mineure
des matériels et matériaux, décapage
du sol, déblais de monticules de terre,
72
510
Présence des ouvriers sur le site Négative Faible Temporaire Locale Mineure
COVID-19
Humain Démolition des bâtiments existants,
installation de chantier et acheminement
des matériels et matériaux, décapage Risques des accidents tels
que : blessures, les noyades,
Sécurité du sol, déblais de monticules de terre, Négative Moyenne Temporaire Locale Moyenne
brulures, fractures dû à la
nettoyage du site, remblaiement et glissade
tassement et ainsi que circulation des
engins sur le site
73
Impacts liés à la pollution de l’air par les gaz d’échappements des véhicules
1°) Causes et manifestations
La circulation des véhicules pour les déplacements des matériaux et matériels de
construction va occasionner la pollution de l’air par les gaz sortant des tuyaux
d’échappement des véhicules (COx, NOx, SOx, N2O, etc).
511
74
512
75
513
76
Eviter d’obstruer les cours d’eau, les fossés ou tout autre canal ;
Enlever tout débris qui entrave l’écoulement normal des eaux de surface, rétablir,
s’il y a lieu, l’écoulement normal des cours d’eau et remettre le lit et les berges
dans leur état original.
514
77
515
78
Pollution sonore
1°) Causes et manifestations
Pendant la phase de construction, les travailleurs pourraient subir quelque nuisance
sonore occasionnée par les bruits des engins et véhicules utilisés sur le chantier.
L’utilisation d’engins de travaux publics peut générer beaucoup de bruit susceptible
d’induire une nuisance significative sur la santé des travailleurs.
516
79
517
80
518
Déversement accidentel des
Pollution de l’eau Négative Faible Momentanée Locale Mineure
carburants sur le site
Physique
Présence des bétonneuses,
des graviers, sable, métaux et
Eau
autres matériaux, des camions Modification d’écoulement Faible Mineure
Négative Momentanée Locale
et des nouvelles structures des eaux
construites, et ainsi que des
déchets
Mise des terres pleines des
lieux de stockage des
marchandises, construction des
voies de circulation pour les
camions, construction des
bâtiments
Paysage Modification du paysage Négative Faible Momentanée Locale Mineure
Présence des bétonneuses,
des graviers, sable, métaux et
autres matériaux, des camions
et des nouvelles structures
construites, et ainsi que des
déchets
81
519
Cohabitation entre les Négative Moyenne Temporaire Locale Moyenne
VIH/SIDA
personnels et la population
Risque de propagation du
environnante Négative Faible Temporaire Locale Moyenne
COVID-19
82
520
83
521
84
522
85
523
86
524
87
525
88
526
89
527
Travaux de réparation et
maintenance des engins et aussi à
la. Ces derniers sont
Présence de navires
Pollution de l’eau Négative Moyenne Longue Locale Moyenne
Ravitaillement des navires en :
Eau
vivres, eau, boissons, quincaillerie,
matériels divers (électriques,
mécaniques, pharmaceutiques, etc.),
carburant (soute)
Modification
Présence de navires Négative Moyenne Ponctuelle Locale Moyenne
d’écoulement des eaux
Présence des nouvelles structures,
des bateaux et des conteneurs et Moyenne
Paysage Modification du paysage Négative Permanente Locale Moyenne
ainsi que la présence des déchets
sur le site
Travaux de dragage
Flore Présence prolongée des navires sur Destruction de la flore Négative Moyenne Permanente Locale Moyenne
Biologique le fleuve
Travaux de d’entretien et
Faune Destruction de la faune Négative Moyenne Permanente Locale Moyenne
maintenance des engins sur le site
90
528
91
Le PGES du présent projet est donc conçu pour faciliter l'organisation, la documentation, la
communication, la formation, le contrôle, le suivi de la mise en œuvre et, le cas échéant,
l’optimisation des actions réductrices, correctives et compensatoires proposées dans le
cadre de cette étude. Le PGES se doit d’identifier et de proposer les moyens, les procédures
et les techniques, de délimiter les responsabilités et d’estimer les coûts induits.
529
92
Responsables Indicateurs de
Composante Impacts performance/
Mesures d’atténuation et compensation Surveillance
affectée potentiels Exécution objectifs de
et suivi
performance
Pollution de l’air Doter tous les ouvriers exposés des EPI (Equipement de Protection
Diminution de
par les Individuelle) Entreprise ACE
la poussière
poussières Arrosage régulier du site
Utiliser des véhicules munis d’un système d’échappement anti-pollution
Air Pollution de l’air
fonctionnel afin de réduire les émissions et autres particules dangereuses Pollution de l’air
par les gaz
induits par les tuyaux d’échappements des véhicules Entreprise ACE réduite au
d’échappements
Arrêter les moteurs des véhicules en stationnement niveau zéro
des véhicules
Faire la maintenance et le contrôle des engins régulièrement
Augmenter au maximum la surface de contact des engins en choisissant
des pneus aussi grands et larges que possible pour la préparation du Cas de
chantier déversement
accidentel
Adapter la pression de gonflage des pneus, si possible en dessous de 1
constaté/aucun.
530
bar
Existence d’un
Sol Pollution du sol Choisir les machines en fonction de leur taille (donc de leur poids) : éviter Entreprise ACE
plan de gestion
les excès en matière de dimensions et de machinisme
des urgences
Former les ouvriers et autres intervenants sur la gestion des déchets (déversements
Eviter tout déversement des déchets sur le sol accidentels et
Evacuer tous les déblais (ou gravats) restant et ainsi que les déchets sur autres)
le site.
Ne pas laisser pendant longtemps la surface décapée et les tas de
Modification de matériaux jonchant le sol, sans être remblayés ou évacués ; Toutes les
la structure du Mise en place d’un système d’évacuation des eaux de ruissellement ; Entreprise ACE mesures sont
sol Les sols décapés et excavés doivent être soit déplacés ou réutilisés du respectées
site.
Modification de Toutes les
Mettre sur pied un bon système d’écoulement des eaux en éliminant tous
Eau l’écoulement Entreprise ACE mesures sont
les déchets (gravats, détritus,…) se trouvant sur le site
des eaux respectées
Evacuer rapidement tous les déchets issus des travaux préparatoires
Toutes les
Pollution de Eviter tout déversement accidentel des carburants sur le site
Entreprise ACE mesures sont
l’eau Mettre à la disposition des ouvriers des sacs ou bacs à poubelle
respectées
Placer des panneaux de signalisation interdisant tout pratique ayant effet
93
531
respectées
Doter les ouvriers des Equipements de Protection Individuelles
Santé Pollution de l’air
par les La poussière sera éliminée par l’arrosage de la piste d’accès sur le site
Toutes les
poussières du projet, la limitation de la vitesse et l’entretien régulier de tous les
Entreprise ACE mesures sont
occasionnant véhicules et équipements. Les activités qui produisent de la poussière
respectées
des maladies seront réduites ou suspendues par temps de vent
respiratoires
Lavez-vous fréquemment les mains avec de l’eau et du savon
Couvrez-vous la bouche et le nez lorsque vous toussez ou éternuez
Evitez tout contact rapproché avec toute personne présentant les
Risque de Toutes les
symptômes d’un rhume ou de la grippe
propagation du Entreprise ACE mesures sont
COVID-19 Consultez un médecin en cas de fièvre, de tout ou des difficultés à respectées
respirer
Et aussi placer sur le site les panneaux ou affiches qui informent sur cette
maladie
Sensibiliser en matière d’hygiène et de sécurité, surtout des accidents,
Risque Toutes les
dans un site d’exécution des travaux ;
Sécurité d’accident de Entreprise ACE mesures sont
Nettoyer immédiatement les déversements ;
travail prises
Marquer clairement les endroits mouillés ou humides ;
94
532
95
Responsables Indicateurs de
Composante Impacts performance/
Mesures d’atténuation et compensation Surveillance
affectée potentiels Exécution objectifs de
et suivi
performance
Pollution de l’air Utiliser du ciment bien conditionné Présence des
par les Doter systématiquement les ouvriers exposés de cache-nez, Entreprise ACE poussières et gaz
poussières des EPI (Equipement de Protection Individuelle) dans l’air
Utiliser des véhicules munis d’un système d’échappement anti-
pollution fonctionnel afin de réduire les émissions et autres
Air Pollution de l’air particules dangereuses induits par les tuyaux d’échappements
Pollution de l’air
par les gaz des véhicules
réduite au niveau
d’échappements Maintenir la machinerie en bon état de fonctionnement pour
zéro
des véhicules réduire les émanations atmosphériques
Arrêter le moteur des véhicules affectés aux travaux lorsqu’ils
sont en stationnement
Prévoir un endroit approprié le stockage des déchets
533
Former les ouvriers et autres intervenants du chantier sur la Cas de déversement
gestion des déchets accidentel
Eviter tout déversement intentionnel ou accidentel des déchets constaté/aucun.
toxiques sur les sols Existence d’un plan
Pollution du sol Entreprise ACE
Bétonner le poste de pompage des produits pétroliers afin de gestion des
d’éviter de polluer le sol urgences
Posséder des plans de lutte contre les déversements (déversements
accidentels et former le personnel sur les risques potentiels liés accidentels et autres)
à la construction de chantier
Sol
Faire des relevés topographiques détaillés avant les débuts des
travaux
Ne pas laisser pendant longtemps la surface décapée et les tas
Déstabilisation de matériaux jonchant le sol, sans être remblayés ou évacués
et la modification Mise en place d’un système d’évacuation des eaux de
de la structure ruissellement
du sol Les sols décapés et excavés doivent être soit réutilisés ou
déplacés du site
Augmenter au maximum la surface de contact des engins en
choisissant des pneus aussi grands et larges que possible pour
96
la préparation du chantier
Adapter la pression de gonflage des pneus, si possible en
dessous de 1 bar
Choisir les machines en fonction de leur taille (donc de leur
poids)
Pollution de Eviter tout déversement des produits dangereux sur le site
l’eau Mettre à la disposition des ouvriers des sacs ou bacs à
poubelle
Toutes les mesures
Eau Placer des panneaux de signalisation interdisant tout pratique Entreprise ACE
sont respectées
ayant effet sur la qualité de l’eau
Se conformer à des normes de qualité de l’eau et de demander
des autorisations pour le rejet des eaux du site
Orienter les eaux de ruissellement et de drainage de façon à ce
qu’elles contournent le site des travaux et ne nuisent pas aux
populations
Utiliser des moyens appropriés (buses par exemple) quand cela
est nécessaire, pour maintenir un débit laminaire d’écoulement
Modification de l’eau et limiter la perturbation de l’écoulement des eaux Toutes les mesures
d’écoulement
534
Aux traversées de cours d’eau sont respectées
des eaux
Eviter de créer des zones d’eau stagnante
Eviter d’obstruer les cours d’eau, les fossés ou tout autre canal
Enlever tout débris qui entrave l’écoulement normal des eaux de
surface, rétablir, s’il y a lieu, l’écoulement normal des cours
d’eau et remettre le lit et les berges dans leur état original
Utiliser juste l’espace approprié pour les travaux
Classer de façon ordonnée les différents matériaux afin de ne
Modification du pas perturber le paysage Toutes les mesures
Paysage Entreprise ACE
paysage Etablir un plan de gestion des déchets en plaçant des bacs à sont respectées
déchets et ainsi que des panneaux de signalisation interdisant
tout rejet des déchets sur le sol
Destruction de la Instruire l’équipe des travailleurs sur l’importance des espaces
flore aquatique verts
et terrestre Aménager les espaces verts dans le site (replanter les plantes
Toutes les mesures
Flore et d’autres espèces des végétaux d’ornements) après les Entreprise ACE
sont respectées
travaux
Utiliser seulement l’espace nécessaire pour l’exécution des
travaux
97
535
élevés d’accidents la nuit. Certains engins-préparateurs, etc.
Toutes les mesures
Pollution sonore seront isolés (les éloigner suffisamment des bureaux), le cas Entreprise ACE
sont prises
échéant. Il faudra ajuster le calendrier de travail des employés
de manière à limiter leur temps d’exposition. Des équipements
de protection contre les bruits seront fournis aux travailleurs
Pollution de l’air La fumée sera éliminée en faisant l’entretien régulier de tous les
par les gaz véhicules et équipements et en réduisant la vitesse et aussi
d’échappement arrêtant le moteur lors du stationnement
Toutes les mesures
des véhicules et Entreprise ACE
sont prises
de la poussière
occasionnant
des maladies
Sensibiliser en matière d’hygiène et de sécurité, surtout des
accidents, dans un site d’exécution des travaux ;
Risque Nettoyer immédiatement les déversements ;
Toutes les mesures
Sécurité d’accident de Marquer clairement les endroits mouillés ou humides ; Entreprise ACE
sont prises
travail Essuyer ou balayer les planchers ;
Garder les passages libres de tout obstacle et de tout
encombrement.
98
536
masque respiratoire avec filtre adapté, combinaison et
gants de protection chimique en cas d'exposition chimique ;
harnais muni d'un dispositif antichute en cas d'évolution en
hauteur.
Mettre sur pied un système de secours rapide aux victimes des
accidents pour les premiers soins (trousse de secours) ;
Transférer la victime au centre hospitalier le plus proche pour le
cas grave
99
Responsables Indicateurs de
Composante performance/
Impacts potentiels Mesures d’atténuation et compensation Surveillance
affectée Exécution objectifs de
et suivi
performance
Arrêter les moteurs des véhicules s’ils sont en stationnement
Pollution de l’air par Pollution de
Utiliser des engins et des groupes électrogènes ayant une
Air les gaz Entreprise ACE l’air réduite au
technologie de pointe et répondant aux normes environnementaux
d’échappement niveau zéro
Faire l’entretien régulier des engins
Cas de
Ne pas jeter les résidus à même le sol lors des entretiens
déversement
Sol Pollution du sol Entretien régulier des véhicules (engins) Entreprise ACE
accidentel
Eviter tout déversement des hydrocarbures et ainsi que des déchets constaté/aucun
Réaliser un socle en béton dans les endroits d’entretien des
différents équipements
Effectuer de temps en temps la maintenance des navires
537
Mettre en place une bonne pratique de manipulation des produits
transportés afin d’éviter tout rejet des déchets sur le fleuve. Dans le
Toutes les
cas du transport de conteneurs, par exemple, un chargement
Eau Pollution de l’eau Entreprise ACE mesures sont
équilibré et conforme aux capacités du navire limite les risques de
respectées
perte de conteneurs
Etablir une réglementation relative aux aménagements, aux
prélèvements et aux rejets dans les milieux
Mettre en place des panneaux de signalisation sensibilisant les
personnels sur les meures à prendre
Etablir des recommandations pour la gestion des matières en
suspension (MES) lors des activités de dragage
Choisir les itinéraires pour le transport des matériaux et
Modification Toutes les
l’établissement d’horaires pour les travaux visant à éviter les
d’écoulement des Entreprise ACE mesures sont
accidents et les nuisances
eaux respectées
Créer un comité de suivi impliquant notamment les citoyens du
secteur (composition, modes de fonctionnement et de diffusion,
calendrier des rencontres, etc.)
Modification du Sensibiliser la population à faire bon usage de ces biens Toutes les
Paysage paysage Entreprise ACE
Faire l’entretien régulier de différentes structures mesures sont
100
respectées
restaurer le couvert végétal des lieux altérés et l’aménagement
paysager, lesquels devront privilégier le choix d’espèces indigènes ; Toutes les
Destruction de la
Flore créer un comité de suivi impliquant notamment les citoyens du Entreprise ACE mesures sont
flore aquatique
secteur (composition, modes de fonctionnement et de diffusion, respectées
calendrier des rencontres, etc.).
Eduquer les travailleurs sur l’importance de la biodiversité
Ne pas jeter l’eau et hydrocarbures dans le fleuve après
maintenance des équipements
Ne pas verser les produits dangereux dans le fleuve
Pour ce qui est du dragage, il faut :
atténuation du bruit des travaux pour limiter les nuisances pour les
populations avoisinantes et la faune subaquatique
choisir la meilleure période pour mener les travaux dans le but
d’éviter les zones et les périodes sensibles pour la faune terrestre,
avienne et aquatique, et de ne pas compromettre la pratique Toutes les
Destruction de la
Faune d’activités récréatives Entreprise ACE mesures sont
faune aquatique
établir des recommandations pour la gestion des matières en respectées
538
suspension (MES) lors des activités de dragage
choisir les itinéraires pour le transport des matériaux et
l’établissement d’horaires pour les travaux visant à éviter les
accidents et les nuisances
restaurer le couvert végétal des lieux altérés et l’aménagement
paysager, lesquels devront privilégier le choix d’espèces indigènes
créer un comité de suivi impliquant notamment les citoyens du
secteur (composition, modes de fonctionnement et de diffusion,
calendrier des rencontres, etc.)
Recruter la population riveraine est de nature à minimiser cet impact
Risque de Toutes les
Sensibiliser la population riveraine et les travailleurs sur le VIH/SIDA
propagation du Entreprise ACE mesures sont
en faisant appel à des ONG spécialisés en la matière
VIH/SIDA respectées
Distribuer des préservatifs et les informer de leur bonne utilisation
Lavez-vous fréquemment les mains avec de l’eau et du savon
Santé
Couvrez-vous la bouche et le nez lorsque vous toussez ou
Risque de Toutes les
éternuez
propagation du Entreprise ACE mesures sont
Evitez tout contact rapproché avec toute personne présentant les
COVID-19 respectées
symptômes d’un rhume ou de la grippe
Consultez un médecin en cas de fièvre, de tout ou des difficultés à
101
respirer
Et aussi placer sur le site les panneaux ou affiches qui informent sur
cette maladie
Mettre les extincteurs aux endroits indiqués
Placer des panneaux de danger, ainsi l’interdiction de fumer et
d’autres interdictions de manière bien visible par des pictogrammes
ou d’autres panneaux au niveau des accès aux locaux concernés
Utiliser les équipements de protection individuelle adaptés au risque
(vêtement de protection, lunettes de sécurité, cache-nez, gants
résistants aux produits chimiques, bottes, etc.)
Laver les mains régulièrement après avoir manipulé des matières
dangereuses, se doucher et, le cas échéant, changer de vêtements,
ainsi qu’une protection cutanée préventive
Installer un dispositif anti incendie nécessaire et capable d’éteindre
rapide tout type de feu en plaçant des sirènes et alarme de sécurité
en cas d’incendie
Disposer d’un système incendie avec système de mousse et un
Risque d’incendie ou Toutes les
véhicule anti-incendie, bien équipé et près à faire face à toute
Sécurité d’explosion Entreprise ACE mesures sont
539
intervention
accidentelle prises
Elaborer un plan des mesures d’urgences
Maintenir la température des réservoirs à la normale
Disposer d’instrument de supervision de niveau et de pression pour
les réservoirs
Enfouir une partie du réservoir dans le sol et bien protégé se dernier
contre les fuites pouvant entrainer la pollution du sol et de la nappe ;
Interdire formellement aux personnes non autoriser d’accéder aux
installations de l’entreprise
Mettre des Photos et affiches illustrant des produits inflammables,
(ne pas allumer du feu)
Placer des pictogrammes et panneaux interdisant de fumer et
d’allumer du feu
Assurer la formation du personnel en matière de sécurité et
comment intervenir en cas d’urgence
Doter les personnels et ainsi que des ouvriers (Dockers) des
Toutes les
Risque d’accident de Equipements de Protection Individuelle, des Equipements de
Entreprise ACE mesures sont
travail Protection Collective et des Equipements Individuels de prises
Flottaison (EIF) tels que :
102
540
Mettre sur pied un système de secours rapide aux victimes des
accidents pour les premiers soins (trousse de secours)
Transférer la victime au centre hospitalier le plus proche pour le cas
grave
103
Les coûts des mesures d’atténuation et de la mise en œuvre du PGES s’élèvent à environ
14.000 US $.
Ils sont répartis tel indiqué au tableau nº 18 ci-dessous :
541
104
542
105
543
106
544
107
545
108
a) Principe d’instabilité
Ce principe permet d’appliquer les pratiques réglementaires et normatives en fonction de
chacune des catégories de produits contrôlés. Pour ce faire, les fiches signalétiques et les
étiquettes peuvent être consultées afin d'obtenir ces renseignements.
A titre illustratif :
546
109
547
110
inspecter les contenants pour s’assurer qu’ils ne sont pas brisés et qu’ils ne
comportent pas de fuites avant de les manipuler ;
manipuler les contenants avec soin afin d’éviter de les endommager ;
garder les contenants bien fermés, sauf quand vous utilisez la matière ;
éviter de remettre des matières dangereuses utilisées dans des contenants de
matières inutilisées ;
garder seulement les plus petites quantités possible (au plus, la quantité nécessaire
pour une journée) de matières dangereusement réactives dans le lieu de travail ;
retourner les contenants qui n’ont pas été ouverts dans l’aire d’entreposage appropriée
à la fin de la journée ;
manipuler et éliminer chaque type de déchet de matière dangereuse de façon
appropriée et sécuritaire ;
mettre en pratique de bonnes habitudes d’entretien ménager, d’hygiène personnelle et
d’entretien de l’équipement ;
des inspections régulières du lieu de travail permettent d’identifier les situations où des
matières dangereuses sont entreposées, manipulées ou utilisées de façon
potentiellement dangereuse ;
obtenir la formation appropriée sur l’utilisation de toutes les matières et de tout
l’équipement qui est utilisé ;
savoir comment réagir en cas d’urgence (incendie, fuite, blessures) ;
savoir où se trouvent la douche oculaire et la douche d’urgence le plus près et
connaître leur fonctionnement ;
porter l’équipement de protection individuelle approprié pour chaque tâche effectuée.
Pour transporter des matières dangereuses :
planifiez votre trajet ;
pensez à éliminer les risques de trébuchage ou d’obstruction ;
utilisez des chariots, lorsque c’est possible ;
utilisez des contenants de sécurité, au besoin ;
utilisez des plateaux, des courroies ou autres dispositifs pour prévenir les
déversements.
Pour transférer ou verser des matières dangereuses :
assurez-vous que les outils utilisés pour transférer et contenir le produit chimique sont
compatibles avec celui-ci ;
soyez prudent et évitez de trop remplir le contenant ;
utilisez des pompes ou des dispositifs mécaniques, au besoin, plutôt que de verser le
produit ;
utilisez un contenant secondaire pour recueillir les fuites et les déversements ;
appliquez des techniques de mise à la masse et de réalisation de liaisons électriques,
le cas échéant, pour prévenir l’électricité statique.
8. Planification des mesures d’urgence, intervention en cas de déversement et premiers
soins : il est toujours possible qu’un déversement ou une fuite se produise lorsque des
produits chimiques sont utilisés dans un lieu de travail. L’employeur est responsable de
l'élaboration de procédures appropriées aux lieux de travail et aux conditions d’utilisation
d’un produit. Il est obligatoire d’élaborer des méthodes de travail sécuritaires, en incluant
des procédures de prévention, de préparation et d’intervention en cas de déversement.
548
111
549
112
550
113
551
114
X.1. RECOMMANDATIONS
Au niveau de la gestion des risques, il est important d’exercer un contrôle sur tout individu
qui peut être présent sur le site. Et ce, pendant toutes les phases de la durée de vie du site
concerné. L'opérateur détermine les personnes pouvant accéder à ce site et procure les
informations utiles.
Lors de la planification des travaux, une distinction doit être systématiquement faite entre les
tâches à exécuter dans et en-dehors du gabarit de sécurité. De cette façon, les mesures
nécessaires peuvent être planifiées. La procédure de sécurité à suivre doit donc faire partie
de la description des tâches.
Lors de l’accès au port de Matadi, quelques règles simples peuvent fortement réduire les
risques d’exposition excessive liée aux activités du site :
tout corps étranger voulant accéder au site doivent en obtenir l’autorisation ;
tous les travailleurs affectés au site selon les postes doivent obtenir une information afin
qu’ils soient conscients des risques potentiels ;
la délimitation matérielle des zones de stockage de matériaux, matériels et équipement,
ravitaillement en carburant, dépôt des agrégats, etc.
Il convient de respecter toutes les réglementations concernant la sécurité et la prévention :
le site d’exploitation doit être soumis aux dispositions de sécurité harmonisée en raison
des accidents les plus fréquents tels que les blessures, incendies, etc. ;
disposer des extincteurs dans toutes les installations vulnérables à un incendie.
Il convient de respecter tous les règlements et indications concernant la sécurité :
placer à l’intérieur du site des panneaux des consignes de sécurité à certains endroits
clés ;
afficher les numéros de téléphone de responsables pour contact en cas de problème ;
pendant des travaux dans le site tout personnel doit être muni des EPI selon la
procédure convenue avec l'opérateur.
X.2. INFORMATIONS
Une information de base doit être dispensée à tous les travailleurs pour des raisons
professionnelles, afin de les sensibiliser aux risques potentiels. Cette information de base est
disponible dans une brochure comprenant divers éclaircissements quant à la terminologie
utilisée et quelques lignes directrices élémentaires notamment en ce qui concerne les
gabarits de sécurité, dans le but d'éviter ou de diminuer les risques.
Le programme de surveillance sera assuré par les gardiens sur site et quant au suivi, sera
assuré par les agents de l’ACE sur le site du port de Matadi. L’ACE s’assurera que les
mesures de bonification et d'atténuation soient mises en œuvre, qu'elles produisent les
résultats escomptés. Le suivi concernera la vérification de l’état de conformité
environnementale et sociale, une série des mesures périodiques la finalité des déchets. Le
contrôle de la mise en œuvre du PGES sera essentiellement effectué par l’ACE ainsi que le
ministère de l’industrie.
552
115
10.3.1. Surveillance
On vise par la surveillance à s'assurer que les mesures tant de bonification que d’atténuation
préconisées soient effectivement mises en œuvre.
La surveillance sera assurée par les gardiens des sites et aux agents qualifiés du port de
Matadi, sur le site de la ville de Matadi dans la province du Kongo Central.
Quant aux débris de verre, la SCTP veillera à veiller aux bruits lors de casse des verres et
s’équiper selon ces moyens des machines modernes pouvant sensiblement réduire les
nuisances sonores sur la santé des agents travailleurs, il profitera également des tournées
régulières de ses responsables pour constater l’état du site, la sensibilisation en matière de
santé, de sécurité et d’environnement.
10.3.2. Suivi
Le suivi du Ministère en charge de l’environnement est une tâche qui incombe à l’ACE sous
tutelle du MEDD.
Ces thèmes concernent tant les agents que les cadres de l’entreprise ainsi que d’autres
partenaires locaux :
553
116
10.3.5. Informations
Une information de base doit être dispensée à tous les travailleurs se rendant pour des
raisons professionnelles sur ce site, afin de les sensibiliser aux risques potentiels. Cette
information de base est disponible dans une brochure comprenant divers éclaircissements
quant à la terminologie utilisée et quelques lignes directrices élémentaires notamment en ce
qui concerne les gabarits de sécurité, dans le but d'éviter ou de diminuer les risques.
L’étape suivante sera la distinction des tâches pour lesquelles le gabarit de sécurité doit être
emprunté ou non. Les personnes qui exécutent ces tâches à l’intérieur de cette zone auront
besoin d’une formation plus poussée.
La diffusion sera faite par l’Agence Congolaise de l’Environnement, après l’avis favorable du
Ministère de l’Environnement et Développement Durable, ce plan de mise en conformité
environnementale et sociale deviendra la propriété de l’Etat Congolais.
554
117
Le plan de contingence est un outil destiné à anticiper et résoudre les problèmes inhérents à
la réponse humanitaire. C’est un outil qui permet d’anticiper et de résoudre les problèmes qui
se présentent généralement au cours d’une intervention humanitaire.
L’élaboration d’un plan de contingence est un processus de gestion utilisé pour analyser
l’impact des crises potentielles afin d’établir des modes d’action à l’avance pour permettre en
temps opportun, des réponses appropriées et efficaces aux besoins des populations
touchées.
Dans le cadre de notre étude, nous avons eu à constater sur le site quelques problèmes qui
pourraient avoir des conséquences très graves si on n’y prend pas garde.
Le risque majeur est : risque d’incendie dû à la présence des marchandises inflammables et
le risque d’accident.
555
118
Scénario du Les marchandises s’enflamment dans le site, provoquant ainsi un incendie. L’intervention des sapeurs-pompiers sur le site
meilleur cas
Scénario le Les marchandises s’enflamment dans le site, provoquant ainsi un incendie. L’intervention des sapeurs-pompiers sur le site n’a pas
plus probable empêchés qu’on puisse enregistrer quelque cas de brulure
Les marchandises s’enflamment, provoquant ainsi un incendie. Malgré l’intervention des sapeurs-pompiers et ainsi que de la population,
on signale 50 cas de décès, 100 blessés ou brulés, les équipements endommagés, l’établissement et ainsi que les maisons alentours
Scénario du
brulés
pire cas
Indicateurs/Eléments Conséquences Population Acteurs disponibles Contraintes dans la réponse/
déclencheurs humanitaires affectée/Localisation Facteurs aggravants
potentielles/Besoin
Indicateurs Conséquences Localisation Les personnes qui Contraintes
Nombre d’infrastructure 50 décès Dans l’enceinte du port ne sont pas affectées Insuffisance des camions
et équipements affectés 100 blessés ou brulés de Matadi Les personnels du anti-incendie
Cas de blessés et 20 maisons détruites site Insuffisance des
décès Le Gouvernement équipements des anti-
Les sapeurs- incendie sur le site
556
pompiers Insuffisance des structures
Le Croix-Rouge sanitaires
Société-civile Facteur aggravant
Les ONGs La lenteur des personnels ou
secouriste
Absence des équipements
anti-incendie
Eléments déclencheurs Besoin Nombre des personnes
Présence des fûts de Evacuation des blessés affectées : 800
carburant sur le site Gestion des cadavres
Laisser-aller et Les médicaments
négligence des Abris pour les personnels
personnels sur le site et ouvriers touchés
Mauvais entreposage
des marchandises
inflammables
Hypothèses de planification, contraintes et réponses
119
557
C1 : Contraintes 1 C4 : Contraintes 4
R1 : Réponse 1 R4 : Réponse 4
H2 : Hypothèse de planification 2 H5 : Hypothèse de planification 5
C2 : Contraintes 2 C5 : Contraintes 5
R2 : Réponse2 R5 : Réponse 5
H3 : Hypothèse de planification 3
C3 : Contraintes 3
R3 : Réponse 3
120
Scénario du Accident de circulation des gros camions dû aux mauvais états des engins et des routes
meilleur cas Blessures dues au déchargement et chargement des produits au port de Matadi
Scénario le plus Accident de circulation des gros camions dû aux mauvais états des engins et des routes
probable Blessures dues au déchargement et chargement des produits au port de Matadi
Accident de circulation des gros camions (engins), blessures dues au déchargement et chargement des produits au port de Matadi
Scénario du pire Indicateurs/Eléments Conséquences Population Acteurs disponibles Contraintes dans la
cas déclencheurs humanitaires affectée/Localisation réponse/
potentielles/Besoin
Facteurs aggravants
Indicateurs Conséquences Localisation Les personnes qui ne Contraintes
Dans l’enceinte du port sont pas affectées
Nombre de cas 50 décès Insuffisance des
d’accidents enregistrés Les personnels du site médicaments
39 des survécus aux de Matadi
(cas de blessés et décès) accidents des véhicules Insuffisance des
23 des blessés personnels soignants
Insuffisance des
558
ambulances
Insuffisance des
structures sanitaires
Manque
Facteurs aggravants
Non-contrôle des
engins
Absence des
panneaux permettant
limitant les
personnes non-
habilités sur le site
Insuffisance de
structure sanitaire
Eléments déclencheurs Besoin Nombre des personnes
affectées : 56
Vétustés des engins et Mise en place de centre
matériaux médical temporaire pour
121
559
R4 : Faire recours au Ministère de l’Intérieur et Sécurité, Ministère du Travail, Emploi et Prévoyance Sociale
L’évaluation des risques sert à planifier des actions de prévention lors des travaux de
réalisation, en tenant compte des priorités. La méthodologie utilisée comporte principalement
trois étapes :
l’identification des situations à risques liées au travail de construction de la station-
service et d’aménagement des voies d’accès ;
l’estimation pour chaque situation dangereuse de la gravité des dommages potentiels et
de la fréquence d’exposition ;
la hiérarchisation des risques pour déterminer les priorités du plan d’action.
L’identification des risques a été basée sur le retour d’expérience (accidents et maladies
professionnels sur les chantiers d’infrastructures routière et de construction d’une station de
service) et les visites de site. Pour l’évaluation des risques un système de notation a été
adopté. Cette notation est faite dans le but de définir les risques importants et prioriser les
actions de prévention. Les critères qui ont été pris en compte dans cette évaluation sont : la
fréquence de la tâche à accomplir qui contient le risque et la gravité de l’accident / incident.
L’estimation du risque consiste à considérer pour chaque situation dangereuse deux facteurs
à savoir : la fréquence d’exposition au danger et la gravité des dommages potentiels. Les
niveaux de fréquence peuvent aller de faible à très fréquente les niveaux de gravité de faible
à très grave.
P1 P2 P3 P4
G4 41 42 43 44
G3 31 32 33 34
G2 21 22 23 24
G1 11 12 13 14
560
123
Un risque très limité aura une couleur verte. Dans ce cas la priorité sur les actions à
mener est du troisième ordre ;
La couleur jaune matérialise un risque important. Dans ce cas la priorité sur les actions à
mener est de 2 ;
Tandis qu’un risque élevé et inacceptable va nécessiter une des actions prioritaires de
première importance. Il est représenté par la couleur rouge.
C’est un risque consécutif à l’exposition à une ambiance sonore élevée pouvant aboutir à un
déficit auditif irréversible et générant des troubles pour la santé (mémoire, fatigue,…).
561
124
562
125
Ce risque est causé par les installations de chantier, les planchers de travail (notamment lors
des travaux d’installation de la base-vie), etc. C’est un risque de blessure qui résulte de la
chute d’objets provenant de stockage de matériaux et matériels, ou de l’effondrement de
fouille, rupture de la corde/ceinture de soutien, etc.
563
126
Tableau n° 26 : Évaluation des risques d’accidents de circulation dans la zone d’influence du projet
Lors des travaux de construction, les personnels travaillent ou circulent à une hauteur de plus
de trois mètres en se trouvant exposé à un risque de chute dans le vide.
564
127
Ce risque est lié à tout problème susceptible d’avoir un impact négatif sur la santé physique
des ouvriers, employés de la société et même celle de la population riveraine.
565
128
Protections collectives
Sensibilisation des employés sur le règlement intérieur et code de bonne conduite de
l’entreprise donnant des stratégies de gestion des risques ;
Mise en place d’une convention médicale avec une structure médicale de la place qualifiée
propre à l’entreprise avec moyen d’évacuation d’urgence ;
Nécessité d’avoir une infirmerie ambulante et une trousse médicale de secours pour les
premiers soins ;
Mise en place un plan de gestion des déchets efficace (séparer les déchets biodégradabes,
inerte et huiles usagées, etc.) ;
Mise en place d’un plan de santé et hygiène ;
Mise en place d’un système d’audite et vérification interne.
Protections individuelles
Vigilance et respect des consignes de sécurité ;
Port complet des EPI approprié.
566
129
Les chutes de plain-pied sont souvent consécutives à une glissade ou à une perte d’équilibre
La protection contre les chutes et la sécurité sont des préoccupations majeures sur les
chantiers de construction. Qu’il s’agisse de réparer un toit, de construire une nouvelle maison
ou de construire le prochain bâtiment, les travailleurs peuvent se blesser de nombreuses
façons. Des précautions et des procédures de sécurité doivent être établies pour protéger la
vie de vos travailleurs, notamment en ce qui concerne la sécurité en cas de chute.
Les chutes à partir d’échelles, d’échafaudages, de toits et d’autres espaces de travail
surélevés peuvent être évitées. Les paramètres à prendre en compte pour évaluer le risque de
chute par glissage sont l’état des sols au cours de l’intervention, la visibilité dans la zone
d’intervention, la technique de travail utilisée. Et enfin, les paramètres à prendre en compte
pour évaluer le risque de chute par perte d’équilibre, sont la nature du travail réalisé,
l’encombrement du sol, la fatigue de l’opérateur.
567
130
568
131
Certaines activités s’exercent dans une ambiance thermique contraignante, voire extrême
est à l’origine du risque : activité physique importante, vêtements de travail inadaptés (trop
épais ou trop minces), les conditions météorologiques extrêmes (ensoleillement direct,
intempéries, humidité trop faible ou trop élevée,…).
La chaleur provoque déshydratation, déficit en sel, accélération du rythme cardiaque avec
risque de syncope. Le froid provoque des gelures, des affections du nez, de la gorge et des
bronches,… Ce coup de chaleur et hypothermie peuvent aller jusqu’à entraîner la mort. Mais
le plus souvent, il s’agit d’inconfort permanent ou occasionnel.
Mesures préventives
Contrainte par le froid : boire des boissons chaudes ;
Contrainte par le chaud : boire de l’eau ou boissons non-gazeuse et non-sucrées ;
Eviter dans les deux cas : les boissons gazeuses, les boissons sucrées, le café ou thé
fort, les boissons alcoolisées, l’eau trop froide, des grandes quantités en une fois, l’eau
salée ;
Améliorer les postures : bras en dessous du cœur, tronc plus droit, éviter les torsions,
améliorer les hauteurs de travail, les distances de préhension,…
569
132
La mise en œuvre du projet va entrainer une forte mobilité des engins et véhicules du projet
et cette la fluidité de la circulation va donc se répercuter sur le nombre des potentiels
usagers de la route. Cette situation peut entrainer des accidents notamment pour les
chauffeurs imprudents ou distraits. Aussi la phase de démobilisation de la base vie (replis
matériels et personnels) présente des risques d’accidents.
Les mesures de prévention et de protection suivantes sont proposées :
mettre en place une signalisation verticale appropriée (limitation de vitesse) ;
mettre des ralentisseurs de vitesse sur les voies d’accès au site ;
sensibiliser les usagers et les populations de la zone du projet.
Le brassage dû au mouvement des personnes dans la zone d’influence du projet (ZIP) et les
riverains peut être source de maladies.
En effet certains conducteurs/chauffeurs ou personnel du projet s’adonnent à des
comportements déviants.
Les mesures de prévention et de protection suivantes sont proposées :
sensibiliser les populations et les usagers des voies d’accès à la zone d’influence du
projet ;
mettre en place des panneaux de sensibilisation sur le VIH/SIDA.
c) Risques électriques
570
133
d) Risque d’incendie/explosion
C’est un risque grave qui peut entrainer des dégâts matériels important et des pertes en vie
humaine.
Les mesures de prévention et de protection suivantes sont proposées :
mise en place des installations, des moyens de transport et d’intervention, et des
procédures DCI (Défense Contre Incendie) ;
formation des opérateurs DCI sur les scénarios d’interventions potentielles,
sensibiliser les opérateurs DCI sur le port des EPI ;
respecter des consignes de sécurité définit dans le plan DCI ;
arrêt des opérations en cours (mise en sécurité) et évacuation d’urgence des employées
et riverains (selon le scénario produit du plan DCI).
571
134
Même si le projet est une bonne initiative de l’avis des acteurs consultés, il n’en demeure
pas moins qu’il soulève un certain nombre de craintes et de préoccupations pour lesquelles
des recommandations ont été formulées.
572
135
573
136
Photo n° 1 : Les experts en pleine réunion avec l’Adjointe Photo n° 2 : L’expert en plein consultation, photo
de Matadi, photo prise par l’Expert Nathan prise par l’Expert Nathan
Photo n° 3 : Photo n° 4 :
Photo n° 5 : Les experts en plein consultation, photo Photo n° 6 : Séance photo avec
prise par Richard K.
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CONCLUSION
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576
139
XV. BIBLIOGRAPHIE
A. Bibliographie
1. https://www.caid.cd/index.php/donnees-par-villes/ville-de-matadi/?domaine=fiche
2. https://www.actu-environnement.com/ae/news/matieres-dangereuses-arrete-navires-
reparation-39207.php4
3. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dragage#Approfondissement_ou_agrandissement_portuaire
4. https://www.senenews.com/actualites/incendie-au-port-de-dakar-les-causes-
identifiees_340139.html
5. https://www.preventica.com/dossier-risque-incendie-causes-consequences.php
6. https://www.imo.org/fr/about/Conventions/Pages/ListOfConventions.aspx
7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Convention_des_Nations_unies_sur_le_droit_de_la_mer
8. https://en.wikipedia.org/wiki/SOLAS_Convention
9. https://www.imo.org/fr/about/Conventions/pages/nairobi-international-convention-on-the-
removal-of-wrecks.aspx
10. https://www.imo.org/fr/about/Conventions/Pages/International-Convention-for-the-
Prevention-of-Pollution-from-Ships-(MARPOL).aspx
11. https://congovirtuel.com/page_province_bas_congo.php
577
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ANNEXES
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Photo n° 7 : chaussures de sécurité répondant à la norme NF Photo n° 8 : gants de protection contre les risques
EN 345 antidérapantes, avec embout renforcé (type S3) mécaniques (norme NF EN 388), l'abrasion et la
perforation
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Photo n° 16 : harnais muni d'un dispositif antichute Photo n° 17 : masque respiratoire avec filtre adapté
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KINSHASA
2 15/03/2022 Mardi Rencontre avec Mr YUKIHIRA
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- Réunion de cadrage et démarrage avec l’équipe de la JICA, SCTP 12 h 30
Matadi, et BIOCENOSE Sarl
- Prospection du terrain
- Collecte et analyse des informations existantes du terrain sur
4 18/03/2022 Vendredi
environnement, biophysiques et socio-économique des aires de
projet ciblées ;
MATADI
N
H
KI
7 22/03/2022 Mardi
Kinshasa
221
8 23/03/2022 Mercredi
10 25/03/2022 Vendredi
NB : En cas de modification ou imprévus, nous ferons toujours signe pour le recadrage de ce programme.
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RAPPORT DE L’ETUDE PREPARATOIRE
POUR LE PROJET DE REHABILITATION
DU TERMINAL CONTENEURS DU PORT DE MATADI
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RAPPORT DE L’ETUDE PREPARATOIRE
POUR LE PROJET DE REHABILITATION
DU TERMINAL CONTENEURS DU PORT DE MATADI
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POUR LE PROJET DE REHABILITATION
DU TERMINAL CONTENEURS DU PORT DE MATADI
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