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AVANT PROPOS
A MA FAMILLE
REMERCIEMENT
Ce rapport de stage n’aurait été rédigé sans le soutien de ceux qui de près ou de loin ont
contribué à sa réussite. Je tiens de ce fait à leur exprimer toute ma gratitude. Mes
remerciements vont à l’endroit de :
_Monsieur le Directeur Général Patrice MELOM qui m’a permis d’effectuer mes premiers
pas d’expériences professionnels au sein du PAK
__Monsieur SABOMPAGU RMANA Julian Eric pour son soutien qui a facilité mes travaux
de terrains
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Figure 3…………………………………………………………………………………page 19
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Lexique
Risque : Danger éventuel plus ou moins prévisible inhérent à une situation ou une activité
RESUME
Le présent stage a été réalisé au sein du Port Autonome de Kribi plus précisément à la
Direction de l’Aménagement et l’Environnement. Elle porte sur notre insertion dans
l’Enterprise afin d’acquérir une expérience professionnelle en Entreprise. Notre objectif dans
cette Entreprise était d’observer les travaux de terrassement, de déforestations, et de participer
de manière générale aux activités quotidiennes de la DAME.
INTRODUCTION
L’Exploitation Forestière est le premièreétape de transformation et de la valorisation de la
production forestière. Elle comprend l’ensemble des opérations techniques et commerciales
_D’être capable de détecter certains difficultés que nous rencontrons au sein de l’Entreprise
dans notre structure d’attache ou d’autres structures ;
_D’émettre quelques suggestions vis-à-vis des difficultés rencontrées dans ces différentes
structures. Notre rapport sera axé sur trois chapitres : la présentation générale du Port
Autonome de Kribi (PAK) ; ensuite les activités menées au sein du PAK et de la DAME et
afin les manquements et les suggestions.
I.1. Historique :
Créer par les décrets n°99/127 et n°99/128 de 15 Juin 1999 portant respectivement
création des organismes portuaires autonomes, organisation et fonctionnement des organismes
portuaires autonomes, le Président Paul BIYA dans sa Politique de grandes Ambitions et
Réalisation a fait du Port de Kribi une plateforme Portuaire et logistique dans la Sous-région
de l’Afrique Centrale grâce à sa position géographique stratégique. C’est pourquoi l’on assiste
à quelques dates historiques.
Les Conseillers Techniques : qui exécutent toutes les missions qui leur sont confiées
par la Direction Générale ;
Les Attachés de Direction : qui sont chargés des affaires réservées et de toute autre
mission confiée par le Directeur Général ou le Directeur Général Adjoint ;
Les Chargés d’Etudes : qui sont chargés du traitement des dossiers confiés par le
Directeur Général ou le Directeur Général Adjoint ;
Le Secrétariat du Directeur Général : qui traite de la logistique et des audiences du
Directeur Général
I.4.2. Les Structures Rattachées à la Direction Générale :
Elles sont composées de :
Durant toute la période de notre stage, nous avons travaillé sur l’évolution des travaux
de déforestation, de terrassement et d’aménagement dans les sociétés de la zone industrielle
du PAK telle que SICAME ; TRACTAFRIC ; KIS ; APM ; SEPBC. Afin de proposer des
suggestions pour remédier aux difficultés rencontrées. Cette mission a été réalisée par nos
multiples descentes dont les rapports font fois de l’évolution des travaux jusqu’à ce jour
(ANNEX 1).
De plus, hors mis des descentes dans les sociétés, nous avons aussi effectués les
rencontre avec tous les Chefs du 3e degré, des villages situés sur la route de la ville de Kribi
au Port en Eau profonde donc l’objectif principal était de leurs expliquer le programme
d’accompagnement socio-économique de Kribi (PASEK) élaboré par le PAK pour un
meilleur encadrement, et enfin nous avons effectués le survie des occupations anarchiques,
participer à la journée WORLD CLEAN-UP DAY. En effet, le Mardi 20 Août 2019, nous
avons fait une visite de chantier dans la société SICAMEC dont l’objectif était d’observer de
façon succincte, l’évolution des travaux de déforestation, de débitage, afin de rendre compte à
la hiérarchie. De ce fait, nous sommes arrivés au site à 09 heures 30 minutes, après avoir fait
un tour complet du chantier, nous avons contactés que le taux des travaux de déforestation et
de débitage serait de 40% selon le Chef des travaux et il existe encore plusieurs essences à
débiter parmi lesquelles : le LILOMBA, le FRAKE, le SIPO, le NIOVE, le DABIMA. De
plus, nous avons constaté que cette société faisait une exploitation illicite de certaines
essences de bois d’œuvre par le délignage des planches de LIMBA au niveau des bornes ''14''
et ''19''. Au vu de cette activité illicite, nous avons suggéré au Chef d’Entreprise de construire
une zone de débardage (parc provisoire) pour les essences débitées et que la DAME met à la
disposition des équipe de contrôle un matériel adéquat pour les travaux d’inventaire
(comptage des arbres), de cubage, d’anatomie et d’identification du bois.
De plus, le Mercredi 21 Août 2019, nous avons fait une visite de chantier de
TRACTAFRIC dont l’objectif principal était de faire l’inspection et le suivi du plan de
gestion environnemental de ce chantier. Nous avons fait quelques observations sur les
différents non conformités présentes dans le site. A l’issu de cette inspection, nous avons
relevé des problèmes qui pourraient présenter des risques d’accident pour les travailleurs, les
visiteurs et les dangers sur l’environnement physique. Comme risques, nous avonspu relever
le déversement des hydrocarbures (le gazoil) sur le sol lors des consommations des engins. Ce
qui peut contaminer la nappe phréatique et des cours d’eau par ruissellement sans oublier le
risque des incendies exposés à cet endroit. Pour pallier à ces non-conformités, nous avons
suggéré à ces partisans, l’utilisation d’un filme polyane afin de recueillir les hydrocarbures
qui se déversent sur le sol, ainsi que les méthodes d’excavation.
Le Mardi 27 Août 2019, nous avons fait une descente dans le chantier de NOUBRU
dans le but d’effectuer un contrôle HSE (Hygiène Sécurité Environnemental). Arrivée au site
à 10 heures 06 minutes, nous avons constaté qu’il existe plusieurs irrégularités parmi
lesquelles : l’absence d’un abri pour un groupe électrogène, d’un magasin approprié pour le
dépôt et la conservation des huiles et des hydrocarbures utilisés, d’un bac de récupération des
huiles usées, un dépôt de déchets hors des collecteurs. Au vu de tous ces manquements, nous
avons suggéré au Chef de l’Entreprise, la construction d’un abri pour le groupe électrogène,
d’un magasin pour les produits utilisés, l’aménagement des bacs de dépôts de déchets.
Du Mardi 03 Septembre au Vendredi 06 Septembre 2019, nous avons faire le suivi des
occupations anarchiques par la sensibilisation, et la préparation des rencontres avec les Chefs
de chaque village dans l’optique de leur expliquer le programme d’accompagnement socio-
économique de Kribi (PASEK) tout en les invitant à la participation effective et au dépôt de
leur plan de développement afin qu’il soit examiné et financé par le projet PASEK dans le
cadre de l’accompagnement des populations de la ville de Kribi. A l’issu de ces rencontres, il
en ressort que chaque Chef souhaiterait que le PAK puisse prendre en charge les emplois des
jeunes de ces villages, réhabiliter leurs écoles et l’accompagnement socio-culturel des
personnes du troisième âge. Ensuite, le Mercredi 11 Septembre, nous avons fait une descente
dans la société SEPBC afin de mener à bien notre formation dans l’exploitation du bois. Nous
sommes arrivés au site à 09 heures 30 minutes, le Chef de parc nous a accueilli et nous a
confié à son cuber. Ce dernier nous a entretenu sur les types d’essences stockés, leur mode de
reconnaissance, ainsi que certaines techniques de cubages. De prime à bord, il nous a expliqué
que la SEPBC n’exploite pas le bois, c’est juste un lieu de stockage et de transport en fonction
des commandes reçues par leurs clientèles. Les types d’essences stockées dans leur parc sont
entre autre : le SAPELI RCA, RDC ; le DABEMA ; le PACHILOBA RCA ; l’EKOP NAGA
et BELI ; l’ABALE ; l’OKAN. Ces essences se caractérisent par les diamètres moyens variant
entre 7 cm et 180 cm et la longueur des billes est comprise entre 4 et 15 mètres, leur mode de
reconnaissance est l’écorce, la lettre de voiture correspondant à chaque grume. Enfin leur parc
a une capacité de stockage de billes de bois, de volumes compris entre 4500 m 3 et 25000 m3.
A la fin de cet entretien, nous avons suggéré au Chef de parc de mettre à notre disposition une
fiche d’information complète sur la manutention d’un parc.
Estampillage d’une bille dans une grume de 22 m3 Tas de billes de DABEMA (RCA)
Le Vendredi 13 Septembre 2019, nous avons fait une descente dans la société APM
dont le but était de s’acquérir des nouvelles connaissances liées à la gestion d’un parc à bois.
Nous sommes arrivés au site à 09 heures 06 minutes, le Chef de parc nous a édifié sur les
différentes essences stockées dans son parc parmi lesquelles : l’EKOP NAGA et BELI ; le
TALI, l’OKAN ; l’ANDOUNG rose ; l’AZOBE ; le PADOUK ; le DABEMA (en série). Pour
la reconnaissance de ces essences, elle se fait par l’écorce, la lettre de voiture, le numéro du
contrat (25-30). En effet, son parc de 7,3 ha a un volume de stockage des billes de bois variant
entre 30000 m3 et 40000 m3. De plus, ces essences ont des diamètres variant entre 70 cm à
190 cm. Pour les longueurs de billes, elles sont comprises entre 7,9 m et 15 m, le transport se
fait par le chargement des conteneurs exemple un conteneur de 40 pieds transporte les billes
de 10 à 11 mètres de longueur. Au sortir de cet enseignement, il nous a recommandé de se
rapprocher des agents du Ministère des Forêts et de la Faune de l’océan pour plus
d’information.
Le Jeudi 04 Octobre 2019, nous avons fait une descente dans la société SICAMEC
afin d’observer les travaux de déforestation et de terrassement. Arrivée au site à 09 heures 38
minutes, après avoir passé quatre heures d’observation, nous pouvons dire que les travaux de
déforestation sont presque achevés, mais ceux de débitage et terrassement (évacuation des
arbres) restent encore inachevés. Nous avons aussi observé l’aménagement d’une zone de
débardage (4ha) ainsi le bâtiment provisoire des bureaux. Ces observations nous ont permis
d’améliorer nos connaissances sur les techniques de déforestation et débitage des arbres
comme le TALLI. Les travaux suivent alors leur cours normal. Comme suggestion, nous
avons proposé que ces travaux doivent être en permanente supervision pour éviter l’extraction
du bois de manière illicite, et l’Entreprise doit renforcer les équipements de sécurité des
personnels pour éviter les risques d’accident liés à ces travaux.
Par la suite nous sommes passés à la phase de réalisation proprement dite. Nous nous
sommes attelés à la collecte des informations services par service afin de renseigner la base de
données relationnelles (Spatiale et Attributaire) de la DAME. Nous sommes passés par la
suite au processus et son d’incorporation de ladite base de données dans notre logiciel SIG, en
l’occurrence Qgis.
Nous nous sommes heurtés à de nombreuses difficultés durant notre travail. Nous
pouvons noter entre autre :
NUMERO DU POINT LATITUDE NORD (X) LONGITUDE EST (Y) ALTITUDE (Z)
01 596426,0205 301245, 9764 2,0196
02 596424, 4129 301257, 0235 2,1548
03 596475, 8339 301347, 0235 2,2556
04 596503, 3816 301390, 8971 2,2380
05 596548,7328 301443, 0754 2,4046
06 596613, 6412 301504, 4366 2,2392
07 596680, 7394 301557, 0133 2,2190
08 596751, 0924 301632, 4703 2,4364
09 596787, 3640 301673, 7352 3,0160
10 596808, 7999 301699, 5926 4,5407
11 596893, 1547 301802, 2595 8,4738
12 596876, 228 301798, 866 7,482
13 596883, 839 301850, 219 2,633
- De mettre sur pied un matériel de sécurité adéquat (EPI) aux stagiaires, aux personnels
du PAK pour mieux effectuer leurs travaux de terrain, ceci pour justifier nos
difficultés rencontrées durant notre stage.
- De faciliter le recrutement du personnel qualifié.
- De renforcer le projet PASEK.
- D’encourager les analyses Environnementale par le Département de l’Environnement
et du Développement Durable dans les Parcs à bois et les sociétés industrielles.
Conclusion :
BIBLIOGRAPHIE
Figure 4: Chantier de réhabilitation d'un hangar pour archivage pour le compte du PAK