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DEDICACE
A MA FAMILLE
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier les directeurs généraux de l’INP-HB et les membres du
personnel de l’Ecole Supérieure des Travaux Publics pour leur contribution
effective à notre formation. Nous adressons donc un sincère remerciement à :
• Monsieur KONAN Denis, Directeur de l’Ecole Supérieure des Travaux
Publics,
• Monsieur KOKO Akanza, Directeur des Etudes du Cycle Technicien
Supérieur.
Ce travail qui est pour moi une grâce de DIEU, a bénéficié de l’encouragement
et du soutien constant de nombreuses personnes. Je trouve ici l’occasion de leur
exprimer ma sincère gratitude. Je remercie particulièrement :
AVANT-PROPOS
L’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny est né, par le décret 96-678 du
4 septembre 1996, de la fusion de quatre établissements dans le but de réduire les coûts
structurels, allouer de façon plus pertinente les moyens et les ressources des écoles et
harmoniser les programmes de formation. Avant 1996, ces quatre grands établissements
fusionnés constituaient les Grandes écoles de Yamoussoukro :
L’École Nationale Supérieure d’Agronomie (ENSA), l’École Nationale Supérieure des
Travaux Publics (ENSTP), l’Institut Agricole de Bouaké (IAB), et l’Institut National
Supérieur de l’Enseignement Technique (INSET). A la suite de cette fusion, sept (7)
nouvelles écoles sont créées au sein de l'Institut, pour remplacer les anciennes :
- l'école supérieure d’agronomie (ESA) ;
- l'école supérieure d’industrie (ESI) ;
- l'école supérieure de commerce et d’administration des entreprises (ESCAE) ;
- l'école supérieure des mines et de géologie (ESMG) ;
- l'école supérieure des travaux publics (ESTP) ;
- l’école doctorale polytechnique (EDP) ;
- l'école de formation continue et de perfectionnement des cadres (EFCPC).
En outre, L'Institut abrite également trois classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE)
: biologique, technologique, et commerciale. Ces classes préparent les meilleurs
bacheliers aux concours nationaux et internationaux.
Etant qualifiantes et concurrentes, les grandes écoles de L’INPHB ont pris l’initiative
d’apporter à leurs élèves une formation théorique, complète et consistante tout en alliant à
celle-ci la connaissance pratique afin que ces élèves soient opérationnels et s’adaptent
mieux dans le monde professionnel. Consciente et soucieuse de cette démarche, l’Ecole
Supérieure des Travaux Publics (ESTP) organise chaque année des stages, dans le cadre de
la formation de ses étudiants. C’est donc dans ce sillage que nous élèves techniciens
supérieurs en Hydraulique et Environnement effectuons à la fin de la deuxième année des
stages de production afin de nous imprégner de la réalité du terrain.
SOMMAIRE
DEDICACE ....................................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ........................................................................................................................... II
AVANT-PROPOS.............................................................................................................................. III
SOMMAIRE ...................................................................................................................................... IV
LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................. V
LISTE DES TABLEAUX.................................................................................................................... VI
LISTE DES FIGURES......................................................................................................................VII
LISTE DES PHOTOS................................................................................................................... VIII
INTRODUCTION ...............................................................................................................................1
PREMIERE PARTIE : GENERALITES ...............................................................................................2
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ...................................3
CHAPITRE II : PRESENTATION DU PROJET ET DESCRIPTION DES TRAVEAUX DE
L’ENTREPRISE...........................................................................................................................9
CHAPITRE III : PRESENTATION DE LA MISSION DE
CONTROLE ...............................................................................................................................14
DEUXIÈME PARTIE : TRAVAUX EFFECTUÉS .............................................................................. 20
CHAPITRE IV : MATERIELS ET OUTILS INFORMATIQUES ..........................................21
CHAPITRE V : ETUDE HYDROLOGIQUE ET DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE
.....................................................................................................................................................21
A .ETUDE HYDROLOGIQUE..................................................................................................21
B. DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE ...........................................................................30
TROISIÈME PARTIE : EVALUATION QUANTITATIVE ET ESTIMATIVE DES OUVRAGES
HYDRAULYQUES ............................................................................................................................ 38
CHAPITRE VI : EVALUATION QUANTITATIVE ET ESTIMATIVE ................................39
PARTIE QUATRE : BILAN ............................................................................................................... 42
CHAPITREVII : ÉVALUATION DE L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL DU
PROJET ......................................................................................................................................43
CONCLUSION ................................................................................................................................. 45
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 46
WEBOGRAPHIE .............................................................................................................................. 46
ANNEXES......................................................................................................................................... 50
BV : Bassin Versant
SA : Société Anonyme
INTRODUCTION
Les infrastructures routières constituent l’une des plus grandes richesses d’un pays. Elles
représentent un facteur très important pour son développement car elles contribuent à l’essor
économique, politique et culturel du pays.
Ainsi L’Etat Ivoirien dans le cadre des préparatifs de l’organisation de la Coupe d’Afrique des
Nations (CAN 2023) pour la Confédération Africaine des Football(CAF), a initié le projet
d’aménagement et de bitumage de la voie d’accès (3,40 Km) entre le stade du Poro (Stade de
la CAN) et le village de la CAN.
Il est important de noter que, la réalisation de ce type de projet requiert aux réalisateurs un
grand nombre de ressources techniques afin de garantir la sécurité des usagers. C’est dans la
quête de cette technicité que nous avons effectué un stage de production au sein du BNETD
ayant pour thème << ÉTUDE DE DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES DE LA ROUTE
RELIANT LE STADE AU VILLAGE CAN 2023 À KORHOGO>>. Ainsi en se référant à
notre thème, comment drainer les eaux pluviales de cette route ? Pour permettre une bonne
compréhension de cette étude, le développement de ce thème s’effectuera en quatre parties :
➢ TRAVAUX EFFECTUÉS
➢ BILAN
PREMIERE PARTIE :
GENERALITES
En 1960, le jeune Etat ivoirien devait se doter de moyens de conceptions pour stimuler et
coordonner son développement. Dans le domaine des études, il créa le BNETD (Bureau
National d'Etudes Techniques et de Développement), une grande innovation qui se révéla grâce
aux hommes qui l'animèrent, un moyen puissant et très efficace de l'intervention de l'Etat. Créer
par décret du 31 juillet 1964, le BNETD ne deviendra véritablement opérant qu'en 1966. Les
études menées par le BNETD permirent à l'AURA (Atelier d'Urbanisme de la Région
d'Abidjan) d'encadrer le développement rapide de la capitale, en s'appuyant sur un schéma. Ce
premier BNETD disparut suite au remaniement ministériel de 1977 où apparaissait un nouveau
Ministère : celui des Travaux Publics, des Transports, de la Construction et de l'Urbanisme. Ce
Ministère mit en place deux structures :
• Le Bureau Central d'Etudes Techniques (BCET) né des cendres du BNETD devait
assurer les mêmes objectifs ;
• La Direction et Contrôle des Grands Travaux (DCGT) qui finalement donna la mouture
définitive de l'actuel BNETD.
C’est ainsi que fût créée, par décret N°78-660 du 04 août 1978, la Direction et Contrôle des
Grands Travaux (DCGT) sous la forme d’un établissement public à caractère administratif. Le
décret N°94-508 du 14 septembre 1994 transforme la DCGT en société d’Etat avec un capital
de 2 000 000 000 FCFA compte tenu de la diversité de ses interventions et l’élargissement de
son champ d’action. Le 14 septembre 1996, a été signé le décret N°96-676 portant changement
de dénomination de la DCGT, et le plaçant sous la tutelle de la primature. Dès lors, la DCGT
devient le Bureau National d’Études Techniques et de Développement (BNETD) et s’impose
comme un instrument privilégié du gouvernement en matière d’assistance, conseil et de maîtrise
d’œuvre des grands projets d’investissement, avec pour vocation de fournir un appui central en
matière de programmation et de choix des investissements et également d’assurer la gestion
d’une base de données techniques, économiques et financières nationale.
RUBRIQUES RENSEIGNEMENTS
Bureau National d’Études Techniques et de
Dénomination et sigle de l’entreprise Développement (BNETD). Société d’État
(SE)
Capital social 2 000 000 000 FCFA
Date de création 31 Juillet 1964
Directeur Général M. KINAPARA COULIBALY
N° du registre de commerce 180 858
N° de compte contribuable 78 03 051V
Situation géographique Cocody Bd Hassan II (Hôtel Ivoire)
Adresse postale 04 BP 945 Abidjan 04
Téléphone +225 22 44 28 05 / +225 22 48 34 00
Fax +225 22 44 56 66
Site internet et E-mail : www.bnetd.ci / contact@bnetd.ci
Dans le cadre général de son fonctionnement, et dans le souci de répondre avec rigueur et
efficacité aux besoins de ses clients, le BNETD a depuis toujours structuré ses activités en
missions dont les principales qui sont :
Mission de conception
Il s’agit de la réalisation de diverses études. Une fois la décision d’investir prise par le client, il
faut exécuter l’ensemble des études permettant de préciser les éléments, élaborer un programme
de réalisation, et gérer les dossiers d’appel d’offres.
Le BNETD est chargé de réaliser le contrôle des projets d’intérêt public en vue de maitriser les
coûts, la qualité et les délais. En effet, il s’agit de missions ponctuelles de durée variable pouvant
aller jusqu’au détachement d’experts. Ces grandes missions peuvent être :
• Le contrôle de l’exécution des projets en qualité de maître d’œuvre ;
• L’appui à la mise en œuvre des investissements ;
• La collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion des informations techniques;
• L’assistance-conseil aux structures publiques et parapubliques ;
• L’évaluation et le suivi physique et financier des investissements publics ;
• La mise en œuvre des normes et méthodologies permanentes pour optimiser
l’organisation et le fonctionnement de l’administration ;
• Le développement des compétences de haut niveau dans les secteurs publics,
etc.
Mission d’assistance et conseil
Le BNETD intervient sur demande pour apporter son expertise en tant que conseil technique
en vue d’une décision importante à prendre dans le cadre d’un investissement.
Les Départements du BNETD, au nombre de seize (16) peuvent être classés en deux (02) grands
groupes qui sont les Départements d’appuis et les Départements d’opération.
Les Départements d’appuis comprennent :
1.4 Expertises
domaines, assiste et conseille les entités dans la programmation et la mise en œuvre de leur
politique de développement.
• FORMATION
Le Centre de Formation du BNETD est à la fois un centre d'incubation pour le renforcement
des capacités en entreprise et un vecteur privilégié pour le transfert et le partage de l'expertise
du BNETD.
Créer en 2002, le Centre de Formation du BNETD (CF-BNETD), est à la fois un centre
d'incubation pour le renforcement des capacités en entreprise et un vecteur privilégié pour le
transfert et le partage de l'expertise du BNETD. Il est animé par une équipe pluridisciplinaire
composée de spécialistes en :
Le CF-BNETD dispose de quatre (4) salles totalement équipées pour un cadre favorable à
l'apprentissage et à la formation.
L’approche du CF-BNETD est fondée sur l'apprentissage par la pratique. Les formations du
CF-BNETD sont articulées autour des travaux en ateliers et cas pratiques qui impliquent
activement chacun des auditeurs, faisant d'eux des acteurs de la formation.
• INNOVATION
Outre ses missions de prospective, et de développement des projets d’intégration régionale,
cette division veille à traduire l’objectif d’émergence de la Côte d’Ivoire en projets et solutions
socio-économiques innovantes.
L'expertise innovation étudie les projets innovants grâce à une connaissance accrue des
avancées technologiques et des besoins. Cela permet d'accompagner les projets via l’incubateur
de projets à fort impact économique et social.
Les travaux d’aménagement et de bitumage des voies d’accès des sites de la CAN 2023
dans la ville de Korhogo, lot 2, s’inscrivent dans le cadre des préparatifs de l’organisation
de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2023) pour la Confédération Africaine du Football
(CAF), initié par l’Etat de la Côte d’Ivoire.
Le projet consiste à ouvrir, aménager et bitumer une voie bidirectionnelle longue de 3,40
kilomètres. Cette voie relira le stade du Poro (stade de la CAN 2023) en construction à
l’entrée sud dans la ville de Korhogo et le village de la CAN 2023 situé sur la route de
l’aéroport de Korhogo. L’objectif est de faciliter la circulation pendant la compétition et
d’améliorer le réseau routier dans la ville de Korhogo.
L’entreprise ECK BTP est titulaire du marché d’exécution des travaux pour un montant
Toutes Taxes Comprises de 4 053 233 692 Francs CFA.
Le délai d’exécution est de onze (11) mois à compter du 28 janvier 2020 et l’entreprise ECK
BTP a démarré les travaux d’implantation du projet le 19 février 2020.
Le maître d’ouvrage est le propriétaire, c’est la personne physique ou morale au nom de qui les
travaux sont exécutés. Il prend la décision de réaliser un ouvrage qui est exécuté pour son
compte et arrête les orientations essentielles aux différentes phases de cette réalisation. Il peut
être de statut public ou de statut privé.
Dans le cadre de notre projet, le maitre d’ouvrage est le Ministère des sports.
C’est la personne à qui le maitre d’ouvrage donne mandat d’exercer en son nom et pour son
compte tout ou partie de ses responsabilités et prérogatives de maitre d’ouvrage.
Dans le cadre de notre projet, le maitre d’ouvrage délégué est Office National des Sports
(ONS)
2.3.3 Maitre d’œuvre
C’est la personne physique ou morale qui, pour sa compétence technique, est chargée par le
maître d’ouvrage de concevoir et de contrôler l’exécution des marchés de travaux et de proposer
leur réception et leur règlement. Il doit s’assurer du respect de la réglementation, des
stipulations contractuelles et des règles de l’art.
La mission de maîtrise d’œuvre doit permettre d’apporter une réponse architecturale, technique
et économique de l’opération. Il met sur plan, la pensée du maître d’ouvrage depuis l’étude
préliminaire jusqu’au plan détaillé selon les normes techniques en vigueur et l’enveloppe
financière disponible.
Les travaux de VRD sont sous la responsabilité du Bureau National d’Études Techniques et de
Développement (BNETD) qui est en charge du projet depuis la phase d’étude jusqu’à la phase
de réalisation des travaux.
2.3.5 Financement
Structure de chaussée :
• 20 cm de graveleux latéritique pour la couche de fondation ;
• 18 cm de graveleux latéritique stabilisé à 3 % de ciment CPA pour la couche de
fondation ;
• 5 cm de béton bitumineux en couche de roulement ;
2.4.4 La chaussée
Le corps de chaussée est constitué :
• Couche de fondation en graveleux latéritique sur une épaisseur de 0,20 mètre ;
• Couche de base en en graveleux latéritique sur une épaisseur de 0,18 mètre et stabilisé à 4
% de ciment CPA ;
• Imprégnation au cut-back 0/1 de la couche de base à raison de 1,200 kg/m2 complétée
éventuellement à la demande de l’INGENIEUR par un sablage sur la partie imprégnée (les
travaux préparatoires et, en particulier, le balayage énergétique, le nettoyage et l’arrosage
de la couche de base ;
• Couche d’accrochage à l’émulsion de bitume cationique sur-stabilisée à 65% de bitume
résiduel à raison de 300 grammes/m² ;
• Couche de roulement en Béton Bitumineux de 0,05 mètre, après compactage ;
• Pose de pavé.
2.4.6 La signalisation
Ces travaux concernent les signalisations horizontale et verticale.
• Signalisation verticale
Pour la signalisation verticale, ces travaux consistent en la fourniture de panneaux de
signalisation, de leurs supports et de leur pose.
• Signalisation horizontale
Rédigé par : TA BI ZAWA GUY, élève Technicien Supérieur en Hydraulique et
Environnement 3ieme année
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ETUDE DE DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES DE LA
ROUTE RELIANT LE STADE AU VILLAGE CAN 2023 A
KORHOGO
▪ Travaux « Routiers »
Le suivi de l’exécution des travaux se fait conformément aux spécifications du Marché et
concerne notamment :
- Suivi et contrôle de l’implantation de l’axe du Projet et de son emprise ;
- Suivi et contrôle des travaux de terrassements ;
- Suivi et contrôle de la mise en œuvre des matériaux du corps de chaussée et du
revêtement ;
- Contrôle de la provenance et du stockage des matériaux conformément aux
dispositions arrêtées dans le Marché de travaux.
- Suivi de la mise en œuvre des mesures visant à corriger les impacts du Projet sur
l’environnement.
Outre les tâches définies ci-dessus, le BNETD assure spécifiquement les tâches suivantes :
Avant le démarrage des travaux :
• Vérifier tous les documents techniques, administratifs et financiers préliminaires au
démarrage des travaux (cautions, assurances, liste de matériels, organisation de
l’entreprise, etc. ;) ;
• Approuver les installations de chantier de l’Entreprise ;
• Approuver le PGES, le PAQ ;
• Approuver les différents plans d’exécution des entreprises.
Les travaux seront suivis qualitativement en continu par l’équipe géotechnique du BNETD.
Le contrôle topographique des travaux :
Le BNETD effectue un contrôle topographique minutieux des travaux. L’équipe topographique
du BNETD effectue, soit en liaison avec les équipes topographiques de l’entreprise, soit de
façon indépendante, les mesures et contrôles topographiques conformément aux plans
d’exécution. Ce contrôle porte sur :
• Contrôle topographique d’implantation ;
• Examen des plans d’implantation ;
• Implantation contradictoire des axes du projet ;
• Examen des cubatures des terrassements ;
• Contrôle topographique de conformité ;
• Contrôle des travaux de réglage de la chaussée ;
En fin de chantier :
Le BNETD assiste l’ONS lors des réceptions provisoires et définitives des travaux et
notamment :
• Vérifier que l’Entreprise s’est acquittée de ses obligations contractuelles ;
• Procéder à la réalisation des opérations préalables aux réceptions provisoires et
définitives et préparer les procès-verbaux correspondants ;
• Organiser les réceptions provisoires et définitives des travaux ;
• Rester disponibles et répondre sans frais supplémentaires à l’appel de l’ONS pour toute
nécessité relative au Projet pendant la période de garantie.
Pendant la période de garantie, l’entrepreneur reste soumis au délai de garantie d’un an, au
cours duquel il doit remédier à tous les désordres signalés par l’exploitant de l’ouvrage à l’ONS
et au BNETD. L’entreprise doit réparer toutes les anomalies ou dysfonctionnements constatés
de telle sorte que l’ouvrage soit conforme à l'état où il était lors de la réception provisoire.
L’entrepreneur réalise ces travaux de parfait achèvement à ses frais.
Pendant la période de garantie, le BNETD effectue des missions qui lui permettent de veiller
sur les travaux d’éventuelles réparations et l’organisation des procédures de réception
définitive.
✓ Levée des réserves
Avant la réception définitive des travaux, le BNETD visite l’ouvrage pour en relever toutes les
pathologies et les désordres subis. La liste des réserves sera dressée et communiquée aux
entrepreneurs.
Ces derniers ont un délai ne dépassant pas un mois pour lever l’ensemble des réserves émises.
Documents à fournir
Le BNETD fournit au maitre d’ouvrage délégué, au fur et à mesure de l’avancement de
l’exécution de sa mission les documents ci-après :
• Procès-verbal (PV) de réunion hebdomadaire de chantiers, deux jours après la tenue de
la réunion. Toutes les décisions prises au cours de ces réunions sontt consignées dans
un journal de chantier ;
• Rapport mensuel, quinze (15) jours après la fin du mois concerné et le rapport final,
trente jours après la réception provisoire.
Pour le suivi et contrôle des travaux, le personnel mobilisé par le BNETD depuis le début des
travaux est le suivant :
Direction de la Mission de Contrôle :
• Un Ingénieur Routier, Chef de service, Coordonnateur des projets zone 1 ;
• Un Ingénieur Routier, Chef de Mission.
Contrôleur des travaux
• Un Technicien Supérieur.
Equipe Topographique
• Un Topographe
Surveillance Environnementale et Sécurité
• Un Environnementaliste
Equipe de laboratoire
• 3 laborantins
Rédigé par : TA BI ZAWA GUY, élève Technicien Supérieur en Hydraulique et
Environnement 3ieme année
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ETUDE DE DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES DE LA
ROUTE RELIANT LE STADE AU VILLAGE CAN 2023 A
KORHOGO
DEUXIÈME PARTIE :
TRAVAUX EFFECTUÉS
4.1. Matériels
• Des véhicules de services pour nous permettre de nous rendre sur le chantier
• Un bureau
A .ETUDE HYDROLOGIQUE
La méthode de travail a consisté à faire une recherche bibliographique, une visite de terrain et
le traitement des données acquises pendant la visite du terrain.
❖ Recherche bibliographique
Elle a constitué la première prise de contact avec le sujet de Production et le
contexte dans lequel il s’inscrit. Cela a permis de faire la collecte des informations
indispensables à la conduite de l’étude. Au cours de cette phase, la recherche a été axée sur
deux types de documents à savoir :
• les documents existants sur le pays et la zone d’étude, relatifs à l’assainissement ;
• les documents abordant des thèmes similaires ou ayant certains points communs avec
le thème de Production
L’ensemble de ces documents et informations a été obtenu auprès :
• de la direction générale du BNETD sise à Abidjan
• de la mission de contrôle de Korhogo
• des sites internet via des moteurs de recherche tels que google.com, bing.com, McAfee,
fr.yahoo.com et Ask.com.
❖ visite du terrain
La première visite du terrain s’est tenue le deux août deux mille vingt et un : elle a consisté en
une prise de contact avec les responsables du BNETD puis, la visite du chantier en vue de
prendre connaissances avec les membres de l’entreprise exécutante.
Quant à la suite des visites du terrain: elles nous ont permis d’assister à l’étape de terrassement
de la route et le coulage du radier du dalot
Pour déterminer ce plus long cheminement hydraulique d’un cours d’eau, on trace d’abord son
bassin versant. Puis, du point où le bassin se referme, on suit le cours d’eau en le remontant
jusqu’à la limite la plus éloignée. On mesure cette longueur à laquelle on applique l’échelle de
carte utilisée. On obtient ainsi une distance réelle.
Les mesures ont été faites à l’aide du logiciel GLOBAL MAPPER.
La pente longitudinale d’un sous bassin est déterminée par la formule suivante :
Tableau 4: Coefficient de ruissellement selon le type d’occupation du sol [Satin, Selmi, 1999,
p 103]
Pour la suite nous choisissons 0,30<C<0,50 car nous sommes dans une zone de lotissement
Un débit brut Qbrut est calculé par la formule de CAQUOT comme suit :
Avec :
Tableau 5: Coefficient k, v, w et u
FORMULE SUPERFICIELLE
Q (m3/s) = m.K.IU.CV.AW
U V W K
REGION III
10ans 0,22 1,15 0,83 2,03
Coefficient. Débit
Long
Pente I Surface de Débit Q corrigé
BV hydraulique. M m
(m/m) A (ha) ruissèlement. (m3/s) Qcor
L (hm)
C m3/s
BV1 0,0412 60,6 0,4 10,58 1,38 0,887 9,384
1,0768
BV2 0,0373 80,1 0,4 13,051 1,56 0,92 12,05
1,3959
BV3 0,0051 27,46 0,4 5,75 0,32 0,74 4,28
0,1675
B. DIMENSIONNEMENT HYDRAULIQUE
• Connaissant Q, une première valeur de la hauteur D admissible pour le dalot est fixée,
compte tenu des caractéristiques géométriques du projet au droit de l’ouvrage ;
• On détermine la profondeur amont de l’ouvrage ;
Tout d’abord il faut fixer D, la hauteur du dalot et donner une valeur approchée de la largeur
du dalot, en utilisant pour cela la formule de base Q = S x Vmax, dans laquelle l’on déduit S, la
section mouillée (avec le débit Q connu et Vmax la vitesse maximale admissible prise égale à 3
m/s) ;
• On utilise la formule :
Pour calculer le débit réduit. Cette valeur permettra de
Calculer la valeur réduite H*1 en utilisant l’abaque de détermination
de la hauteur amont ; la valeur de H1 est ainsi
calculée par la relation
Cela permettra de connaitre la nature de la sortie de l’ouvrage par la relation
Il faut que : D*1,25 > H1 (condition de fonctionnement en sortie libre).
• On calcule la pente critique Ic :
L’ouvrage doit être capable d’évacuer le débit critique correspondant à la profondeur
H1 amont. Pour cela, il faut que la pente longitudinale de l’ouvrage soit au moins égale
à la pente critique (I ≥ Ic). La détermination de la pente critique de l’ouvrage (notée Ic)
guidera sur le choix de la pente longitudinale de l’ouvrage (notée I). Connaissant B et q,
on calcule le débit réduit pour la pente critique en fonction de la
formule suivante :
Connaissant K le coefficient de rugosité, après le calcul de Q*, on lira sur l’abaque de
calcul de la pente critique la valeur de la pente I*c qui permet d’avoir Ic, la pente critique
par la formule suivante :
• Enfin, il s’agira de calculer
la vitesse d’entrée de l’eau dans l’ouvrage et de vérifier si celle-ci ne dépasse pas
la vitesse maximale admissible (Vmax = 3 m/s).
On calculera le débit réduit Q* à partir des formules proposées
par Manning et en fonction de la pente longitudinale retenue :
Cette valeur réduite donnera, grâce à l’abaque de calcul de vitesse d’un dalot, la valeur
de V* de laquelle on déduira la valeur de la vitesse V
recherchée :
✓ La Revanche R
1 √𝐿
h= + avec h en (m) et L en (km) (d’après MALLET ET PACQUANT)
2 3
3 2
v= + h avec v en (m /s) vitesse des vagues
2 3
𝑉2
R=h+ avec R (m) la revanche
2𝑔
Les résultats des calculs des débits maximaux admissibles sont consignés dans le tableau
suivant :
• BV1
h =0,85m ; v= 2,07 m/s ; R= 1 ,06 m
Q Vmax S D B G Ks V=Q/BD
9,38 3,00 5 ,1 3,00 1,70 10 70 1,84
Q* H*1 H1
Sortie dénoyée, écoulement à surface libre
0,47 1,2 2,40
• BV2
h = 0,89m ; v = 2,09m/s ; R= 1,11m
Q Vmax S D B G Ks V=Q/BD
12,05 3,00 8,00 4,00 2,00 10 70 1,51
Q* H*1 H1
Sortie dénoyée, écoulement à surface libre
0,387 1 3
Vitesse admissible
-5
1,83 5,5 1,02.10 7,82 0,70 0,60 donc bon
dimensionnement
• BV3
h = 0,64 m ; v= 1,93 m/s ; R=0,83m
Tableau 10: Récapitulatif des calculs du débit maximal admissible du dalot amont
Q Vmax S D B g Ks V=Q/BD
4,28 3,00 2,50 2,50 1,00 10 70 1,712
Q* H*1 H1
Sortie dénoyée, écoulement à surface libre
0,55 1,2 1,8
Le choix des ouvrages est fait en tenant compte des contraintes socioéconomiques,
institutionnelles et le type de lotissement au niveau de la ville. Le choix a été porté sur un
réseau à ciel ouvert, constitué de canaux en sections trapézoïdale en béton armé (Ks=70). Ce
choix se justifie par le fait que :
• les caniveaux à ciel ouvert sont les plus utilisés en assainissement des eaux pluviales,
leur cout de réalisation est relativement bas par rapport aux réseaux enterrés et offrent
un entretien beaucoup plus facile ;
• les sections trapézoïdales, bien qu’elles possèdent une largeur en gueule plus
grande, et risquant d’avoir une grande emprise, sont celles utilisées majoritairement
dans les travaux antérieurs ;
r
B B : largeur au miroir
H : hauteur du canal
y : tirant d’eau
r : la revanche
m : fruit des berges
b : largeur au plafond
H y
1
b
Méthode de calcul
Figure 5: Caniveau trapézoïdal
➢ Détermination du débit
Pour le calcul des débits, nous nous servons de la méthode de CAQUOT car nous sommes dans
une zone urbanisée.
Le tableau ci-dessous résume les résultats obtenus (les calculs ont été faits sur Excel) :
débits débits
Allongement
longueur largr de la cha+debord longueur A (m2) A (Ha) coef ruisse pente i bruts correcteur projet
M
(m) L cumulées (m) (m) HY (m) (m3/s) (m3/s)
600 26,85 20 16110 1,611 0,95 0,025 1,262741 0,8 0,74449763 0,940
600 400 26,85 20 10740 1,074 0,95 0,025 0,901900 0,8 0,74449763 0,671
200 26,85 20 5370 0,537 0,95 0,025 0,507345 0,8 0,74449763 0,378
216 26,85 20 5799,6 0,57996 0,95 0,025 0,540811 0,8 0,74449763 0,403
432 26,85 20 11599,2 1,15992 0,95 0,025 0,961391 0,8 0,74449763 0,716
1080 648 26,85 20 17398,8 1,73988 0,95 0,025 1,346034 0,8 0,74449763 1,002
864 26,85 20 23198,4 2,31984 0,95 0,025 1,709052 0,8 0,74449763 1,272
1080 26,85 20 28998 2,8998 0,95 0,025 2,056792 0,8 0,74449763 1,531
1250 26,85 20 33562,5 3,35625 0,95 0,025 2,322117 0,8 0,74449763 1,729
1000 26,85 20 26850 2,685 0,95 0,025 1,929518 0,8 0,74449763 1,437
1250 750 26,85 20 20137,5 2,01375 0,95 0,025 1,519671 0,8 0,74449763 1,131
500 26,85 20 13425 1,3425 0,95 0,025 1,085410 0,8 0,74449763 0,808
250 26,85 20 6712,5 0,67125 0,95 0,025 0,610575 0,8 0,74449763 0,455
235 26,85 20 6309,75 0,630975 0,95 0,025 0,580009 0,8 0,74449763 0,432
470
470 26,85 20 12619,5 1,26195 0,95 0,025 1,031074 0,8 0,74449763 0,768
NB : Nous avons pris pour le coefficient de ruissellement 0,95 car nous somme sur une chaussée de route
Rédigé par : TA BI ZAWA GUY, élève Technicien Supérieur en Hydraulique et Environnement 3ieme année
35
ETUDE DE DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES DE LA
ROUTE RELIANT LE STADE AU VILLAGE CAN 2023 A
KORHOGO
Le calcul du tirant d’eau s’avère complexe. De ce fait, nous allons faire ressortir une équation
qui nous permettra de connaitre la valeur de Yn par la méthode de Solveur.
On a : Sm= (b+mY)Y et Pm= b+2Y√(1+m2)
𝟏 𝟓
( )
𝐊𝐬 𝐱 𝐈 𝟐 𝐱((𝐛+𝐦𝐘)𝐘) 𝟑
D’où Q = 𝟐
(𝐛+𝟐𝐘√(𝟏+𝐦𝟐))^(𝟑)
𝟓
( )
𝐐 𝐊𝐬 𝐱((𝐛+𝐦𝐘)𝐘) 𝟑
= 𝟐
√𝐈 (𝐛+𝟐𝐘√(𝟏+𝐦𝟐))^( )
𝟑
Avec b : largeur au plafond du caniveau ;
Q(Qév) : débit évalué.
On fixe la valeur de b et on déduit la valeur de Y par solveur sur Excel.
➢ La hauteur H du caniveau
Elle est obtenue à l’aide de la formule suivante :
H= Yn+ r
𝟐 𝑸𝒄
𝑽=
𝑯 × (𝑩 + 𝒃)
Le tableau ci-dessous résume les résultats pour le calcul des sections des caniveaux des
différents bassins versants :
TROISIÈME PARTIE :
EVALUATION QUANTITATIVE ET
ESTIMATIVE DES OUVRAGES
HYDRAULYQUES
BILAN GENERAL
TOTAL HT
496.977.448 CFA
TVA 18%
89.455.941 CFA
TOTAL TTC
586.433.389CFA
Rédigé par : TA BI ZAWA GUY, élève Technicien Supérieur en Hydraulique et
Environnement 3ieme année
40
ETUDE DE DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES DE LA
ROUTE RELIANT LE STADE AU VILLAGE CAN 2023 A
KORHOGO
NB : nous nous sommes servis du document BORDEREAU PRIX BTP 2020 pour
l’évaluation des prix.
Dans le cadre de cette étude, la réalisation des ouvrages dimensionnés peut avoir des
impacts sur l’environnement. Ces impacts peuvent être tant bien positifs que négatifs.
L’évaluation de ces impacts nécessite un travail de terrain approfondi pour une étude d’impact.
Mais, pour faute de temps, cela n’a pas pu être fait. Nous nous limitons donc dans ce travail, à
citer approximativement des impacts potentiels du projet sur son environnement.
La réalisation de ces ouvrages d’assainissement a pour impact direct le bon drainage des
eaux pluviales de la route. Les endroits supposés nocifs pour la route seront désengorgés d’eau,
ce qui favorise alors la mobilité pendant et après les évènements pluvieux, La réalisation de ces
ouvrages nécessite une mobilisation de la main d’œuvre locale et est donc une source d’emplois
pour les chômeurs. Toutefois, la mise en place de ce projet, malgré ses effets positifs, présente
aussi des impacts négatifs non négligeables.
L’entrepreneur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour atténuer les impacts
négatifs énumérés ci-dessous :
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
• Dimensionnement d'un système d'évacuation, cours M GNAN-KOUASSI
ROMEO
• Cours fosséTS2 HE_ RT, M GNAN ROMEO
• Cours d’Hydraulique en surface libre, M GNAN ROMEO
• BORDEREAU PRIX BTP 2020
• Rapport fin d’étude ainé NKO
• Le cahier des clauses techniques particulières (CCTP) délivré par le
BNETD
WEBOGRAPHIE
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Korhogo le 4/09/21 à 15h54.
• https://fr-ch.topographic-map.com/maps/a1ny/Korhogo 14/9/21 à 18h50
• Google hart 15/8/21 à 20h00
• You tube
DEDICACE ........................................................................................................................... I
REMERCIEMENTS ............................................................................................................... II
AVANT-PROPOS ................................................................................................................. III
SOMMAIRE ......................................................................................................................... IV
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. V
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................... VI
LISTE DES FIGURES .........................................................................................................VII
LISTE DES PHOTOS ........................................................................................................ VIII
INTRODUCTION ...................................................................................................................1
PREMIERE PARTIE : GENERALITES...................................................................................2
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ...................................3
1.1 Historique et statut juridique du BNETD ......................................................................................... 3
1.2 Missions et objectifs du BNETD ........................................................................................................ 4
1.2.1 Missions du BNETD................................................................................................................... 4
1.2.2 Objectifs du BNETD .................................................................................................................. 5
1.3 Organisation et fonctionnement du BNETD ........................................................................................ 5
1.4 Expertises .......................................................................................................................................... 7
CONCLUSION ..................................................................................................................... 45
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................ 46
WEBOGRAPHIE .................................................................................................................. 46
ANNEXES ............................................................................................................................ 50
ANNEXES