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Découvrez comment réussir vos photos lors des meeting aérien. Par Seb Danze Photography
Table des matières 2
Introduction
Le matériel à emporter le jour J
La prise de vue
Les avions à réaction
Les Hélicoptères
Les vols en patrouille
La technique du « filé »
Le Static display ou exposition statique
Ce qu’il faut retenir
Le traitement de l’image
Fin ou début d’une nouvelle aventure ?
Remerciements
Introduction 3
Faire de la photo en meeting aérien nécessite une bonne préparation et quelques connaissances de
bases en photographie. Le triangle d’exposition, le format de fichier à choisir pour s’en sortir sur le terrain
sont les prérequis. Il faut également maitriser son appareil photo et connaitre au minimum les modes
semi-automatiques pour s’en sortir et faire de belles photos lors de votre sortie.
Pour ceux qui ne se sentent pas à l’aise avec ces bases de la photo, je vous invite à télécharger mon
autre guide PDF qui reprends l’intégralité des bases de la photo, il est téléchargeable en cliquant ici .
Ce jour est généralement lié à une inscription préalable sur le site de l’organisation, payante et
réglementée par les militaires quand cette journée est faite sur une base militaire.
Le jour du meeting : Durant la journée du meeting, il est moins facile d’avoir de belle photo. En effet, le
public est cantonné plus loin des pistes que lors du spotter’s day. Il y a la foule pour se déplacer et
beaucoup de choses à voir et à faire sur un court laps de temps. Entre les démonstrations, les visites des 4
stands, de l’exposition statique (statique display), et les enfants qui accompagnent… il y a matière à
photographier et à être donc bien occupé.
En général, je combine les deux types de journées pour voir une couverture la plus complète de
l’événement.
Pour attaquer ce mini-guide, je vous offre mon premier conseil, c’est cadeau de la maison... Avant votre
shooting et votre journée à avoir la tête en l’air, dans les nuages, n’oubliez pas de nettoyer votre capteur.
Des taches de poussières capteurs sur une photo, ça fait désordre… mais quand vous faites des photos
sur un beau ciel de couleur uniforme bleue (ou gris, il ne faut pas rêver en est en Belgique) ... C’est
encore pire, car aucune des taches ne vous échappe et vous en avez des dizaines alors à nettoyer…
C’est une horreur...
Dans ce petit guide, qui servira de base théorique pour le stage d’initiation à la photo en meeting aérien
que vous pourrez trouver en cliquant ici,
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Je vais passer en revue les diverses situations possibles rencontrées lors des meetings aériens et vous donner
quelques trucs et astuces afin d’obtenir des photos parlantes.
MATÉRIEL PHOTO
Le matériel de confort est celui qui vous sera utile à vous et non à votre appareil photo pour passer une
bonne journée.
Prévoyez au minimum un siège pliant, pour vous reposer entre les démonstrations, une glacière avec
quelques en-cas et des boissons fraiches.
N’oubliez pas d’avoir un peu d’argent cash avec vous. En effet, les stands fournissant nourritures et autres
souvenir sont rarement pourvus de système de paiement électronique.
Ajoutez également à ceci une paire de bonne chaussure pouvant aller dans la boue, et selon la météo (nous
sommes en Belgique quand même) le parapluie et vêtement imperméable et/ou la casquette et la crème
solaire.
Une petite escabelle peut être intéressante lors de la journée spotter’s (bord de piste uniquement accessible
pour les photographes) pour pouvoir passer au-dessus des têtes des personnes de la première rangée de
photographes pour pouvoir photographier les avions en approches à l’atterrissage.
En journée de meeting, si vous circulez dans l’exposition statique, elle ne fera que vous encombrer (ne pas la
prendre pour le stage Sunset à Sanicole).
La prise de vue 8
Vous le verrez, prendre des photos d’avions semble simple. Pourtant, il n’y a pas un paramétrage standard pour
toutes les photos, il faut s’adapter à la démonstration que nous voyons et adapter les paramètres d’acquisition.
Sans quoi, vous aurez des photos vide de sens, d’intérêt ou de piètre qualité.
Quand un avion est en vol, il ne doit pas avoir l’air suspendu dans le vide. Rien de plus horrible qu’un “Spitfire” avec
une hélice figée dans le ciel, un hélicoptère au rotor immobile (vous savez un peu comme une maquette
suspendue à un fil nylon), ou un avion à réaction sans mouvement imprimé dans l’image....
Comme vous l’avez compris l’important dans les photos de meeting aérien, c’est d'imprimer un mouvement dans
l’image afin de la rendre dynamique. Rassurez-vous, les pilotes sont nos complices dans cette situation et usent de
plusieurs artifices pour nous permettre de faire de magnifiques photos.
Des photos sans reliefs de mouvement… Comme si l’avion était suspendu dans le
ciel…
Exifs: 1/1000 s, f/11, Iso 500, @300mm Exifs: 1/1000 s, f/11, Iso 500, @300mm
LES AVIONS À RÉACTION 10
• Ces avions sont très rapide. Il faut donc prévoir une vitesse d’obturation
élevée pour les avoirs nets.
• Le fait de tirer à haute vitesse, si les pilotes ne nous aident pas, nos photos
seront vide de mouvement et de sens comme illustré ci-dessus.
• Voici les artifices qu’ils utilisent pour nous aider à faire de magnifique photos
Les flares
Les trainées de condensations
Les fumigènes
La trainée de postcombustion
Les Avions à réaction et les FLARES 11
de condensations
Les trainées de condensations apparaissent sur les bords d’attaques des ailes quand l’air est
humide et que l’avion se déplace rapidement.
Exifs: 1/1000 s, f/11, Iso 500, @300mm Exifs: 1/800s, f/18, Iso 1000, @300mm
Les avions à réactions et les 13
fumigènes
Généralement, les avions à réaction peuvent afin de nous aider à imprimer le mouvement
dans nos photos, lâcher des fumigènes.
Certains avions comme ceux de la patrouille de France ou des Red Arrows, ont une seule
ligne de fumigène qui se situe à l’arrière de l’appareil. Lors d’un vol en patrouille ces avions
ont des fumigènes de couleurs différentes afin de dresser le drapeau national du pays qu’il
représente.
Le F-16 qui assure le solo-display de notre force aérienne est pourvu de fumigène partant
de chaque extrémité des ailes.
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de postcombustion
Les avions à réaction peuvent, lorsqu’ils volent assez vite, avoir une trainée de poste
combustion qui sort du réacteur et qui montre le mouvement également.
L’important avec les avions à hélice, c’est d’avoir le mouvement de l’hélice qui s’imprime dans
l’image sans quoi votre photo ressemblera à une photo de maquette avec un avion figé dans le
ciel.
Il faut donc une vitesse d’obturation plus lente que pour les avions à réaction, mais dépendantes
bien entendu de chaque sujet.
Exifs: 1/400 s, f/20, Iso 500, @280mm Exifs: 1/200 s, f/20, Iso 500, @300mm Exifs: 1/320s, f/18, Iso 500, @300mm
LES HÉLICOPTÈRES 17
Tout aussi lent qu’un avion à Hélice, l’hélicoptère est difficile à mettre en valeur. En
effet, son mouvement est lent, et donc imprimer le mouvement se fera principalement
par le mouvement du rotor.
Mais attention,
une vitesse trop lente et votre hélicoptère est flou
Une vitesse trop rapide figera le mouvement du rotor….
Exifs: 1/250 s, f/25, Iso 1000, @300mm Exifs: 1/320s, f/29, Iso 500, @300mm Exifs: 1/320s, f/18, Iso 500, @300mm
Les Hélicoptères et les flares 18
Exifs: 1/400 s, f/11, Iso 800, @150mm Exifs: 1/640s, f/5,6, Iso 400, @300mm
Les Hélicoptères et les vols 19
stationnaires
Dans ce genre de démonstration, nous pouvons voir des opérations d’hélitreuillage
de personnel partant secourir une personne au sol, parfois un parachutage de
personne.
La vitesse de progression de l’hélicoptère est nulle lors de cette opération, il est donc
important d’avoir le mouvement du rotor qui s’imprime dans la photo. C’est pourquoi
une vitesse d’acquisition lente, sera votre alliée dans ce cas, afin d’éviter d’avoir un
hélicoptère suspendu dans le vide.
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Les fumigènes
Les solos
Le break final
Les vols en patrouilles: Les 22
fumigènes
Il est généralement utilisé pour dresser le drapeau national de la patrouille, ou pour indiquer
le mouvement de celle-ci avec de simple fumée blanche.
Les fumigènes aux couleurs nationales sont souvent utilisées en début et fin de prestation de la patrouille.
Exifs: 1/1000 s, f/13, Iso 800, @600mm Exifs: 1/800 s, f/22, Iso 1600, @220mm
Les vols en patrouille 23
Exifs: 1/1000 s, f/29, Iso 560, @370mm Exifs: 1/1000 s, f/14, Iso 800, @180mm
Les vols en patrouille: 24
Il s’agit de la dislocation de la
patrouille avant de partir à
l’atterrissage.
Souvent, il se fait face au public.
Les avions arrivent pleins pots vers
le public et s’écartent les uns des
autres dans diverses directions
généralement en utilisant des
fumigènes.
Prévoyez donc une focale pas
trop fermée, sinon, la figure sera
coupée.
Pour ce genre de photo, qui imprimera le mouvement par le flou généré sur l’arrière-
plan, nous utilisons une vitesse de prise de vue assez lente, mais qu’il faut adapter à la
vitesse du sujet. Un mouvement trop lent ou trop rapide dans la rotation des épaules,
donnera un arrière-plan flou, mais également votre sujet flou. Une vitesse d’obturation
trop rapide n’imprimera pas le mouvement non plus.
A noter que plus la vitesse d’obturation sera faible, plus le flou d’arrière plan sera
marqué.
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statique
L’exposition statique des divers aéronefs (avions, hélicoptères, ...) est souvent entourée de
barrière… Ceci afin que les gens ne touchent pas aux avions. Le grand défi donc, s’affranchir
des barrières, et du monde pour avoir la photo de l’avion… C’est aussi pour les férus de
modélisme, l’occasion de prendre des photos de certains détails de la machine pour pouvoir
les reproduire sur une future maquette.
Dans certain cas, l’accès aux aéronefs est autorisé sous la surveillance des pilotes, ou de garde
militaire. C’est souvent l’occasion de photo unique sur la machine. Profitez de cet accès alors
sans barrière tout en respectant, la demande des militaires et les autres photographes
occupés sur le sujet. Rien de plus ennuyant qu’un photographe passant devant un autre pour
prendre sa photo…
Pensez à passer votre zoom au-dessus ou entre les barreaux des barrières, tout en respectant
les consignes des militaires alentours.
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Exifs: 1/320, f/16, Iso 400, @85mm Exifs: 11/250, f/18, Iso 400, @55mm
Les scènes de vies pendant le 30
meeting
Exifs: 1/400s, f/16, Iso 800, @40mm Exifs: 1/1000 s, f/10, Iso 500, @105mm
La météo changeante n’aidant pas à garder une vitesse constante ou une ouverture
suffisante, n’hésitez pas à utiliser les ISO automatiques.
Attention, chaque appareil photo à une montée en ISO qui lui est propre. À partir d’un
certain seuil, la qualité de l’image se dégrade. À vous de le définir avant de partir en
meeting et de configurer votre appareil photo afin qu’il ne dépasse pas la valeur que vous
définissez en mode automatique.
Ce qu’il faut retenir : (2/3) 32
Utilisez le mode rafale de votre appareil photo. Ceci permet souvent d’avoir LA bonne image dans la
série.
Le facteur limitant en dehors de la capacité de rafale de votre appareil photo, c’est la carte mémoire.
Prévoyez une carte mémoire avec une bonne vitesse d’enregistrement. Si votre appareil à une capacité de 10
photos par seconde en rafales, que votre RAW fait 30 Mo, si vous avez une carte mémoire qui enregistre à 60 Mo
par seconde, votre rafale sera limitée à 2 photos par seconde… Juste à cause de la carte mémoire.
Ce serait dommage de manquer votre photo à cause de ceci.
Rien de plus agaçant qu’une belle photo avec plein de petites taches grises dans le ciel. Est-ce lié à la pluie ? Est-ce une tâche
capteur ? En tout cas ce n’est pas esthétique.
Pour ce faire, je vous montre dans cette vidéo comme faire pour les enlever simplement via Lightroom.
10 Astuces pour améliorer vos photos avec Lightroom : Les tâches capteurs.
Bien sûr, je présente ici cette correction via Lightroom, mais il existe plein d’autre logiciel capable de faire ce travail, Capture
One en est un autre par exemple.
En dehors de ce traitement que je trouve obligatoire pour toutes photos prises en meeting aérien ou non, vous pouvez faire
tout ce que vous souhaiteriez pour rendre votre photo plus esthétique, plus artistique, ou simplement plus agréable au regard.
Dans ce domaine chacun est libre, car au final la photo doit plaire à son auteur… Si vous avez choisi comme moi, le format de
fichier RAW à l’acquisition, vous aurez plus de faciliter et de liberté pour faire votre traitement et une photo de meilleure qualité
à la sortie.
Fin ou début d’une nouvelle 35
aventure ?
En espérant que ce petit guide vous aura permis d’apprendre des choses, des nouveautés et
que vous aurez l’envie de m’accompagner en stage en bord de piste lors des prochains
meetings aériens, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire sur le site ou un petit mail
pour vos questions, remarques ou autres concernant ce guide.
Rendez-vous sur mon groupe photo sur Facebook pour partager vos photos que j’analyserai
avec plaisir et donnerai une critique qui sera constructive pour vous emmener plus loin.
Merci à tous ces valeureux pilotes qui nous offrent chaque fois un spectacle formidable.
Petite pensée à VADOR, notre pilote de démonstration sur F-16 Belge, qui a toujours pris le
soins de liker mes photos et d’apporter les explications technique quand il le pouvait.