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MODULE : PRINCIPES DE LANGAGE AUDIOVISUEL.

FORMATEUR : ADIOUI ABDELLAH SECTEUR : AVOI /S/M ISIC


SEANCE N 1

LA PRISE DE VUES

- Après vous être familiarisé avec votre matériel audiovisuel, il vous sera utile de
connaître, avant de tourner un film, les principes régissent la prise de vues.
directement issue du cinéma, la terminologie en est identique.
- De même qu’un livre est composé des mots assemblés en phrases et structurés
en chapitre , un film est fait d’une succession de plans , de scènes , et de
séquences.
- La séquence, réunit une suite de scènes. Elle développe une continuité filmique et
constitue déjà une histoire.
- Les plans, quant a eux, sont a la base de la composition de l’image. ils lui donnent
son sens, son importance. un plan est une suite d’image enregistrée par la caméra
sans interruption, entre le début et la fin d’une prise de vues.
- Ils ont une durée variable (de quelques seconde dans un clip vidéo, a plusieurs
minutes pour un plan-séquence) et de différentes grosseurs.

LES PLANS GENEREAUX

- ils situe le film dans son contexte global : les lieux, le paysage, et créent le climat,
l’atmosphère générale. il existe deux types essentiels de plans généraux.
1_ les plans lointaines : le paysage est vu dans sa totalité ;
2- les plans d’ensemble : ils cernent les lieux de l’action et les personnages qui y
évoluent.

LES PLANS MOYENS

- ils permettent de mieux appréhender les personnages et leur psychologie ainsi


que les idées –force de l’action. ce sont les plans les plus utilisés, répartis en
quatre catégories :
1_ les plans demi-ensemble : le personnage est en pied avec une partie du décor
autour de lui ;
2_ les plans américains : le décor perd de l’importance, le personnage est cadré de
la tête a mi-cuisse ;
3_ les plans rapprochés de taille ;
4_ les plans rapprochés de poitrine ;

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SEANCE N 2

LES GROS PLANS

- ce sont les portraits qui permettent de mettre en valeur un objet ou les états
d’âme de l’acteur.
- ils ont un pouvoir suggestif et émotionnel important.
- Gros plan : de la tête au cou.
- Très gros plan : détails du visage ou d’un objet.
Ces plans sont réalisables quand l’objectif de la caméra est en position macro, de
façon a pouvoir filmer a quelques centimètres.

LA DUREE DES PLANS

-il n est pas toujours aisé de déterminer la durée d’une prise de vues. On doit
savoir que plus un plan est riche en informations, plus il faudra laisser de temps
au spectateur pour qu’il en déchiffre le contenu. Ainsi, les plans généraux sont
souvent plus longs ( 10 A 15 secondes) que les gros plans (quelques secondes).
Mais ces règles, pour être valables, n’en sont pas moins une affaire de sensibilité,
de style , de rythme.
Un film d’action nécessitera des plans brefs ; une atmosphère calme sera rendue
par des prises de vues plus longues .
C’est a travers la durée et la variation des plans que chaque déclenchera des
effets a trois niveaux : dramatique, psychologique et rythmique.

LE RACCORD DE PLANS

- le raccord est ce qui lie un plan a un autre en assurant une continuité, ou parfois
une rupture. il y a des raccords de mouvement, de lieux de temps, de situation,
d’expression, etc. .
le raccord joue pour l’image (cadre ,éclairage , position des personnages, … )
comme pour le son (dialogue , bruit , musique , ……) .
dans une même scène , quand il y a une incohérence entre deux plans qui se
suivent (objets manquants ou déplacés ,lumières différentes) on dit qu’il y a un
faux-raccord .
on peut effectuer des raccords a l’aide de plans intermédiaires dits plans de
coupe , pour marquer une pause, faire un clin d’œil ou lier deux séquences
difficiles entre elles ; ils jouent un rôle de ponctuation et permettent d’aérer le
film.
Les raccords se font soit au moment du tournage (par exemple a l’aide de fondus
au noir ou blanc ) , soit au montage .
Découvrons maintenant les caractéristiques techniques des plans , définis par
les positions et les mouvements de la caméra .

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SEANCE N «3

LES ANGLES DE PRISE DE VUES

La caméra se trouve normalement placée a la hauteur d’homme, au niveau de l’œil,


mais on peut en modifier la position : en la surélevant et en la dirigeant vers le bas
(depuis une fenêtre par exemple) : c’est la plongée.

Dans le cas de la plongée, le sujet est dominé, on a une impression d’écrasement.


C’est aussi une façon de découvrir un point de vue, un panorama.

En l’abaissant et la dirigeant vers le haut : c’est la contre plongée.

Pour la contre plongée, c est le sujet, au contraire, qui domine.


Cet ongle donne une impression de puissance.
Il existe également des cas ou la caméra prend la place du personnage .le spectateur
découvre sa vision : on dit que c’est un plan subjectif.

L’image d’un personnage ou d’un objet , cadrée par la caméra , dans un axe donné ,
définit ce que l’on nomme un champ de prise de vues.

Si l’on fait pivoter la caméra de 180 pour la braquer en sens opposé, on dit qu’elle
cadre en contre)champ, si l’on veut filmer par exemple un interlocuteur qui dialogue
avec le personnage principal du plan.

Le champ-contre-champ est fréquemment utilisé au cinéma et a la télévision


dans des scènes de conversation ou l’on découvre alternativement l’un et l’autre
personnage.

LES MOUVEMENTS DE CAMERA

Dans les mouvements de caméra, le champ de l’objectif est modifié par des
rotations ou des translations au cours de la prise de vues.
Quand la caméra pivote sur son axe , on dit qu’elle effectue un panoramique .

Le panoramique est un mouvement de caméra régulier qui permet d’embrasser


une scène impossible a filmer par un seul plan fixe. Il peut s’effectuer horizontalement,
verticalement, obliquement ou de façon brisée, soit a l’aide d’un pied, soit la caméra a la
main. Les panoramiques permettent de suivre un personnage en évolution, de présenter
un décor, d’explorer un lieu nouveau.. Ils sont d’un usage très fréquent mais leur
utilisation demande de bien savoir manier la caméra (lentement et régulièrement )
Et leur emploi, jamais abusif , devra toujours se justifier.

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SEANCEACE : N 4

ENERGIE CINETIQUE
Qu’est ce que c’est ?
- selon la loi de la physique, l’énergie cinétique est l’énergie d’un corps en
mouvement. dans le cinéma, l’énergie cinétique s’applique au mouvement de la
caméra .celle-ci peut être déplacée de multiples façons, et chaque mouvement
exprimer une intention particulière. parmi les appareils les plus fréquemment
utilisés pour faire des mouvements de caméra, il y a le chariot de travelling, le
Steadicam , la caméra portée, la grue , la Louma .

- les secousses qui résultent d’une prise de vue a la caméra portée dynamisent
une scène. Les séquences dont le mouvement doit être ample et régulier sont
tournées avec un Steadicam. les grues, Louma et autres chariots de travelling
permettent des mouvements de caméra également réguliers mais limités par la
structure des appareils.

- précisons qu’il existe toutes sortes de moyens originaux de déplacer la


caméra, comme de la fixer sur un chariot de montagnes russes , de l’attacher a
une balançoire , un manège , ou a tout autre objet qui peut être mis en
mouvement .

PANORAMIQUE HORIZONTAL :

- qu’est ce que c’est ?


- Dans le panoramique horizontal , la caméra pivote sur son axe horizontal de
la gauche vers la droite ou de la droite vers la gauche . pour vous faire une idée de
ce qu’est un panoramique horizontale , il suffit de rester bien droit et de
tourner la tête de gauche a droite ou de droite à gauche .

- Le panoramique horizontal est communément utilisé pour découvrir un très


large panorama qui n’entre pas dans le cadre fixe de la caméra – un paysage , par
exemple . il permet également de suivre des personnages ou des véhicules en
mouvement. c’est ce qu’n appelle recadrer un plan.

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-

- PANORAMIQUE VERTICAL :
- Qu’est ce que c’est ?
- Dans le panoramique vertical, la caméra pivote sur son axe vertical. Quand la
caméra (panoramique ) verticalement , elle filme de haut en bas ou de bas en
haut . pour se faire une idée du panoramique vertical, il suffit de rester bien droit
et de pivoter la tête de haut en bas ou de bas en haut .
- le panoramique vertical est fréquemment utilisé pour filmer des bâtiments
élevés, une cathédrale ou un immeuble de bureaux par exemple. Tout comme le
panoramique horizontal , cette technique permet de suivre des personnages en
mouvement (ou de recadrer un plan ).

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SEANCE N 5

TRAVELLING

- Dans un travelling, la caméra se déplace horizontalement dans l’espace . Dans sa


dynamique, cette technique est comparable à une personne qui marche, ou se
déplace grâce à un plateau en mouvement – au fauteuil roulant, par exemple.
Pour vous en faire une idée , il vous suffit de tourner la tête vers ce qui vous
intéresse tout en marchant droit devant vous : vous avez l’impression de voir
glisser le monde . c’est ainsi qu’un travelling apparaît a l’écran.

- les travellings peuvent , mais n’est pas toujours le cas , se faire au moyen d’un
chariot. C’est, en général, un plateau posé sur des roues et que l’on déplace le long
de rails. Les rails permettent d’éviter un mouvement de caméra irrégulier et
tremblotant, en particulier sur les terrains accidentés.

- Le Steadicam s’utilise aussi pour réaliser des travellings sans l’effet heurté qui ,
d’ordinaire, résulte des plans de la caméra portée. A l’image, il donne
l’impression que la caméra (flotte), si l’opérateur de prise de vue utilise un bras
anti-vibratoire, les plans de caméra portée peuvent rivaliser de souplesse avec
ceux réalisées au moyen d’un chariot de travelling.

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Mouvements d’appareil (Les grues et les Louma).

 Les mouvements d’appareil permettent de réaliser des prises de vues singulières


et intéressantes.

 Les grues et les Louma sont les appareils les plus fréquemment utilisés. Ils
peuvent être équipés d’une plate-forme sur laquelle on peut se tenir. La caméra
est fixée au bout d’un « bras » mécanique articulé sur un pivot, ce qui offre au
réalisateur une grande liberté d’action et lui permet d’imprimer à la caméra des
mouvements majestueux et saisissants.

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SEANCE N 6

Zoom ou travelling optique

 Les objectifs zooms permettent d’ajuster graduellement la distance focale et de


passer d’un plan large à un gros plan sans changer la caméra de place.

 Dans des endroits où il n’y a pas de place pour installer des rails et un chariot, un
zoom très lent peut être une alternative astucieuse au travelling.

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 Un zoom très rapide – ou zoom vif – permet, dans un décor, d’attirer l’attention
sur certains objets.

Transition

 Par transition, on entend tout moyen permettant de passer d’un plan à un autre.

 CUT:
La plus simple de toutes les transitions est le cut, c’est-à-dire la coupe franche.
Selon le montage, le cut sera peu perçu par le public ou au contraire marquera de
brusques ellipses dans l’espace et dans le temps.
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 Le fondu enchaîné :
Est très fréquemment utilisé. Il superpose une nouvelle image sur une plus
ancienne, intensifiant progressivement la nouvelle image jusqu’à ce que
l’ancienne disparaisse. Les fondus enchaînés produisent une transition « douce ».
 Dans quels films ?
Dans La Guerre des étoiles, les effets de transition sont une référence aux vieux
films de science-fiction de série B À la fin de L’Échelle de Jacob, le paysage se
fond au blanc au moment où Jacob monte au ciel avec son fils.

SEANCE N 7

LES PLANS AU CINÉMA

LES TECHNIQUES

CINÉMATOGRAPHIQUES DE BASE

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 Une des meilleures façons d’apprendre les techniques cinématographiques est
encore de regarder le plus de films possible, ceci est une compilation des
procédés les plus fréquemment utilisés.

 Pour chaque technique, je propose des définitions et des exemples permettant de


se représenter concrètement l’effet qu’elle produit. Cette visualisation vous
permettra de renouveler votre regard sur le monde, de percevoir ce dernier dans
un contexte cinématographique.

 Ce regard est celui des artistes, qui s’inspirent des lignes et des couleurs existant
dans la nature pour construire des représentations abstraites de la réalité.

Échelle des plans

 Le vocabulaire courant utilisé pour le cadrage d’un plan s’applique tout autant
aux acteurs qu’aux objets.

 Un réalisateur diversifie souvent, au tournage, la valeur de ses plans pour avoir


du choix au moment du montage et pouvoir affirmer ses intentions esthétiques
et/ou symboliques.

Plan large/d’ensemble (PL) Plan moyen (PM) Plan américain (PM)

Plan rapproché poitrine (PRP) Gros plan (GP) Très gros plan (TGP)

SEANCE N 8

1- LANGAGE CINEMATOGRAPHIQUE
Histoire du montage :

Langage cinématographique
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Historique du montage Montage d’une


mécanique : le cinématographe

Dés l’Antiquité, les hommes ont cherché à conserver le


souvenir de leur contemporains par l’image : dessin,
peinture, sculpture.Les découvertes en optique au 19 e
siècle, la naissance de la photographie, l’invention de
plusieurs appareils combinés pour reconstituer le
mouvement vont être à l’origine de la naissance du
cinématographe.

Le mot cinématographe vient du grec « kinema »


mouvement, et « graphein » écrire.

Le 28 décembre 1895, la première séance publique du

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cinématographe a lieu à Paris. 35 spectateurs assistent à


la présentation de « dix vues animées » des Frères
Lumière.

Ces deux jeune hommes, âgés respectivement de 30 et 32


ans, inaugurent l’histoire de ce qu’on appellera le 7éme
art.Sous l'influence des opérateurs Lumière, une large
part de la production cinématographique de cette fin de
siècle est consacrée à des évènements, des scènes de vie
ou à des vues filmées de monuments.

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L’art du montage appliqué au cinématographe


En France, le montage est rentré dans le vocabulaire
cinématographique dès le début des années dix, en
concurrence avec assemblage, il définissait le simple
aboutage d’une suite de tableau. C’est à la faveur de
l’évolution de la pratique cinématographique que la
signification du mot s’élargit. Dès lors, le montage
s’appliqua à la dernière étape dans l’élaboration d’un
film, celle qui assure la synthèse des éléments recueillis
lors du tournage.

Le découpage est un exercice d’analyse qui précède le


tournage ou qui l’accompagne c’est l’organisation
formelle du film en fragmentant sa continuité en unités
cinématographiques de temps et d’espace.: Les plans.
Cette fragmentation prépare le montage.

Cinéma sans montage


des vues, pas encore des plans

Les deux principaux modes de représentation du cinéma des


premiers temps, la VUE et le TABLEAU, excluaient d’emblée
l’idée de montage. Chaque « vue » des frères Lumière,
n’était rien d’autre qu’une diapositive photographique en
mouvement permettant de saisir la vie sur le vif. Tout était

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dit dans la simplicité d’une prise unique de moins d’une


minute dictée par l’appareil de prise de vues et de projection
qu’il fallait recharger ; un cadre fixe et ajusté laissait
cependant respirer les êtres et les choses. Le mouvement qui
se manifeste à l’intérieur de chaque plan-séquence porte en
lui tout les montages possibles. Georges Sadoul dans son
livre « histoire du cinéma mondial » disait que : « tous les
plans successifs dont use maintenant le cinéma ont été en
fait utilisés dans « l’arrivée du train en gare de La Ciotat »,
depuis le plan général du train qui arrive à l’horizon jusqu’au
plan rapproché.(...)

Cette perpétuelle variation du point de vue permet d’extraire


du film toute une série d’images aussi différentes que les
plans successifs d’un montage moderne ».

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Avec « la vue », la caméra se déplaçait dans le monde pour


enregistrer ses apparences.

SEANCE N 9
Le tableau

L’expression cinématographique naissante se constituait


autour de la scène (unité du récit dramatique) traitée sous la
forme d’un TABLEAU. La camera ne jouait aucun rôle
créateur : elle était l’instrument du simple enregistrement
d’un spectacle préparé sur le plateau qui lui faisait face. Elle
adoptait le point de vue du spectateur censé occuper le
premier rang des fauteuils d’orchestre.

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Nuit d’insomnie, réalisateur et date unconnus.Le tableau à la


française :Frontalité et espace scenique. Le cadre du film
reprend le cadre de la scene

Le perfectionnement technique des appareils de projection


permit très vite de coller bout à bout et sans distinction des
« vues » et des tableaux disparates. Un peu plus tard on
regroupa les éléments concernant un même sujet ou
développant une même histoire, sans que l’on puisse parler
encore de montage.

Désormais, les films de fiction furent conçus comme une


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suite de tableaux. Ces tableaux se succédaient sans solution


de continuité, chacun d’eux représentant un moment du
récit, une unité autonome d’espace et de temps destinée à
faire avancer la fiction par à-coups.

Le premier trucage

Lors d'un tournage de George Méliès (le cinémagicien), sa


caméra se bloque. Ne voulant pas gâcher du film inutilement,
il la répare et la remet en fonctionnement. Mais les
personnages ne sont plus à la même place et certains sont
partis. Méliès invente ainsi le premier trucage du cinéma par
arrêt de caméra. Méliès fasciné par sa découverte renouvelle
de nombreuses fois ce procédé simple qui consiste à l'arrêt
de caméra pour permettre la disparition d'un personnage,
puis à la reprise du tournage. Dans son film “L’escamotage
d’une dame”, il arrête la prise le temps que la comédienne
sorte du champ. Après quoi, la dame se transforme en diable.

Il y’a donc, dès le début du cinéma, montage de « trucs »,


effets de surprise.

Plus tard, Méliès utilise la surimpression dans son film


«l’homme à la tête de caoutchouc » (1901).

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