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Technologies Appliquées - 2ère Année

MINISTERE DE REPUBLIQUE DE COTE


L’ENSEIGNEMENT D’IVOIRE
SUPERIEUR Union-Discipline-Travail

----------- -----------

ETABLISSEMENTS ISFM
-----------
DEPARTEMENT DE LA
COMMUNICATION

2ème ANNEE

COMMUNICATION VISUELLE

TECHNOLOGIE APPLIQUEE

AUX MEDIAS

2019 - 2020

YT

Communication Visuelle - IFSM 1


Yeo Tênon 07 30 67 22 yeotenonlkn@gmail.com
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SOMMAIRE

NOTIONS & RAPPELS

Chap. I : HISTORIQUE DU CINEMA ET DE L’AUDIOVISUEL

INTRODUCTION

I- APPROCHE DEFINITIONNELLE
II- LA PARTICULARITE DES THEORIES DU CINEMA APRES 1945
III- LES GRANDES THEORIES DU CINEMA
1- LA THEORIE ONTOLOGIQUE
2- LA THEORIE METHODOLOGIQUE
3- LA THEORIE DE SPECIALITE OU THEORIE DE CHAMPS

CONCLUSION

Chap. II : METIERS DU CINEMA ET DE LA TELEVISION


I- LES DOMAINES DU CINEMA ET DE LA TELEVISION
II- LES PRINCIPAUX METIERS DU CINEMA ET AUDIOVISUELLE
III- APTITUDES REQUISES
IV- FORMATIONS

Chap. III : CONCEPTION D’UNE ŒUVRE AUDIOVISUELLE


I- L’IDEE DE PRODUCTION
II- CARACTERISTIQUES DE L’IDEE
III- COMMENT TROUVER UNE IDEE ?
IV- LES GENRES CINEMATOGRAPHIQUES

Chap. IV : SCENARISATION

I- INTRODUCTION
II- PRESENTATION DE SCENARIO
III- DIVISION CLASSIQUE D’UN RECIT FILMIQUE
IV- LES PARTIES ET TEMPS FORTS DU SCENARIO

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Chap. V : LE MONTAGE AUDIOVISUEL

I- VOCABULAIRE DU MONTAGE
II- LA VIDEO NUMERIQUE
III- ORGANISATION DES SEQUENCES
IV- LES DIFFERENTES ETAPES D’UN MONTAGE VIDEO
V- ADOBE PREMIERE PRO

Chap. VI : REPORTAGE VIDEO

I- PRESENTATION
II- POURQUOI PRODUIRE UN REPORTAGE VIDÉO
III- COMMENT REALISER UN REPORTAGE
IV- LE MICRO-TROTTOIR
V- L’INTERVIEW ?

Chap. VII : LE FILM DOCUMENTAIRE

I- CARACTERISTIQUES DU FILM DOCUMENTAIRE


II- LES GENRES DU DOCUMENTAIRE
III- LA DIFFERENCE ENTRE FICTION, DOCUMENTAIRE ET REPORTAGE

Chap. VIII - ANALYSE FILMIQUE


I- INTRODUCTION
II- ETAPES DE L’ANALYSE FILMIQUE

III- CONCLUSION

Chap. X : ACTIVITES DE PRODUCTION AUDIOVISUELLE

I- PRODUCTION AUDIOVISUELLE
II- PROJET DE PRODUCTION
III- QUELQUES PRODUCTIONS AUDIOVISUELLE

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QUELQUES NOTIONS & RAPPELS

RECAPITULATIF DES TERMES TECHNIQUES


Mouvements de caméra
PANO Panoramique DG GD HB BH
Cadrages TRAV Travelling HV DG GD HB BH AV
AR
PG Plan Général ZOO AV AR
M
PE Plan d'Ensemble
PD plan de Demi- Angle de prise de vue
E Ensemble
PM Plan Moyen PL Plongée
PA Plan Américain CPL Contre-Plongée
PR Plan Rapproché C Champ
T Taille
PR Plan Rapproché CC Contre-Champ
P Poitrine
GP Gros Plan
TG Très Gros Plan Profondeur
P
1/PL Premier Plan
2/PL Second Plan
A/PL Arrière-Plan

LES ANGLES DE PRISE DE VUE

Une position destinée à donner à un plan la qualité la plus expressive.


L’angle de prise de vues définit la position de la caméra par rapport au sujet filmé. Le choix d'un angle
peut obéir à un souci descriptif ou expressif ou encore à la volonté de traduire la vision d'un personnage.
Un angle de vue déterminé indique une vision particulière liée au caractère propre du film et s’il y a lieu à
la psychologie des personnages.
Il peut y avoir quatre angles de prise de vue : Droit / frontal, plongée, contre plongée, Oblique.
- Droit: Position des éléments. Notre vision, frontal, sans différence de hauteur
- La plongée : caméra domine le sujet. Elle aplatit, suggère l’écrasement, l’étouffement, l’angoisse,
le danger, la tristesse, l’isolement ou la domination
La caméra est placée au-dessus du sujet filmé et l’axe optique de la caméra est dirigé vers le bas. Cet
angle sert à montrer ce que l’on peut voir de haut. Utilisé dans un cadre dramatique, il peut servir à
accentuer certaines émotions. Étant donné que l’on crée l’impression que l’on domine la vue, que l’on
écrase le sujet filmé, qu’on l’amenuise, on peut en tirer des effets psychologique ou symbolique.
- La contre plongée: donne de l’importance aux objets filmés, la caméra pointe vers le haut. Angle
qui suggère la puissance, la domination …

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La caméra est placée au-dessous du sujet et l’axe optique de la caméra est dirigé vers le haut. Cet angle
permet de faire voir aux spectateurs ce que voit un personnage qui regarde vers le haut. On peut aussi
s’en servir pour accentuer un effet de supériorité, l’élément filmé paraissant dominateur. On peut ainsi
donner une apparence de puissance, d’importance, d’orgueil, d’arrogance.
- Angle oblique : Cadrage penché. Suggère le déséquilibre, une tension plus ou moins forte.
La caméra ne garde pas ici son axe normal par rapport aux horizontales et aux verticales. Cet angle
permet de créer du rythme. On le retrouve souvent dans les vidéo-clips. On peut aussi l’utiliser pour
souligner des situations de peur, d’inquiétude, de tension.

Nom Définition Rôle (A quoi ça sert)


Un déplacement réel de la
Le Travelling caméra durant la prise de vue Rendre une scène plus réaliste, créer une immersion
(à l'aide d'un chariot, rail, avec le sujet, ressentir vraiment la difficulté que peut
grue, hélicoptère, caméra rencontrer le personnage lors de son déplacement.
portée…).
5 grands travellings.
Le travelling Suit au même rythme un sujet, Montrer un décor qui se dévoile ou qui change
1 horizontal ou une voiture ou un progressivement aux yeux du spectateur, montrer le ou
latéral personnage. les personnages principaux d’une séquence ou d’un film.
Le travelling Descendre ou monter la caméra Introduire une séquence, révéler progressivement le lieu
2 vertical vers un sujet ou une action. et l’action, montrer une information importante.
Suivre un personnage, en adopter le point de vue,
3 Le travelling La caméra s’approche du sujet conclure une scène, révéler au spectateur un objet ou une
avant filmé. émotion (fin en gros-plan)
Révéler de nouvelles informations au spectateur, montrer
4 Le travelling La caméra recule, s’éloigne du les émotions d’un personnage qui se déplace (le voir
arrière sujet filmé. avancer vers la caméra), créer une certaine distance entre
le spectateur et le sujet
Renforcer l’idée de mouvement, le dynamisme d’une
5 Le travelling Mouvement de caméra autour scène ou indiquer la folie, le changement chez un
circulaire de l’action. personnage.

un mouvement, une rotation


Les de la caméra sur sa position. Donner une vision globale d’un lieu
Panoramiques Il en existe deux types
Panoramique Mouvement de caméra autour Révéler un personnage ou un objet jusqu’à hors cadre,
1 Horizontal de l’action. suivre un personnage ou un véhicule se déplaçant dans le
décor.
Panoramique Mouvement de haut en bas (et Montrer l’intégralité d’un bâtiment élevé, montrer un
2 Vertical inversement). personnage, de bas en haut, progressivement, le
panoramique est fluide sans arrêt brutal.

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CHAP I : LES THEORIES DU CINEMA

INTRODUCTION

Le cinéma, appelé également le septième art est, en général, un art de composer et


de réaliser des films cinématographiques. La cinématographie est un procédé qui permet
de procurer l’illusion du mouvement par la projection, à cadence suffisamment élevée, de
vues fixes enregistrées en continuité sur un film.

A partir de cette approche définitionnelle, le cinéma en lui-même est pratique. Ceci


laisse entrevoir que, faire du cinéma nécessite des hommes pratiques ou de terrain.
Cependant, il est important de signifier que, bien que le cinéma soit beaucoup plus
pratique, il renferme également des théories. L’histoire du cinéma aujourd’hui est
confrontée à un triple objet :

 La machine industrielle qui régit la production et la distribution des films


 La machine psychologique qui régit leur compréhension et leur consommation
 La machine discursive qui régit leur mise en évidence et leur valorisation

I. APPROCHE DEFINITIONNELLE

- Théorie

Une théorie est un ensemble cohérent d’explications, de notions ou d’idées en rapport


avec un sujet donné ou précis, pouvant inclure ainsi des lois et des hypothèses, induites
par l’accumulation de fait provenant de l’observation, de l’expérimentation. Elle doit être
au moins un savoir partager au moyen duquel on tente d’expliquer le monde.

- Théorie du cinéma

Les théories cinématographiques passent particulièrement en revue les différentes


façons dont le cinéma a été pensé (étudié, défini, observé). Les théories du cinéma

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mettent en lumière aussi bien l’idée qu’une société a du cinéma que les raisons qui la
poussent à s y intéresser. Elles ont été ces derniers l’objet d’une attention croissante.

II. LA PARTICULARITE DES THEORIES DU CINEMA APRES 1945

1945(la seconde guerre mondiale) ne représente pas une rupture dans l’histoire des
théories du cinéma. Nous retenons qu’à partir de 1945, une série de phénomènes
largement inédits changeront les formes et le sens de la réflexion théorique : l’acceptation,
l’accentuation des aspects spécialisés des théories du cinéma et l’internalisation du débat.

- Le premier phénomène est l’acceptation du cinéma en tant que fait de culture. Le


film est ainsi reconnu comme une œuvre d’art.
- Le second phénomène est l’accentuation des aspects spécialisés des théories du
cinéma, le débat ne se résume plus dans des cercles privé et animé par des amateurs
passionnés mais au sein de groupe de recherche et de pression. L’enseignement du
cinéma ne se développe plus seulement dans les écoles professionnelles de cinéma,
il s’étend à partir du début des années 1960 au sein des universités.
- Le troisième phénomène c’est l’internalisation du débat. Avant la guerre les
discussions se déroulais dans un cadre local (autochtones ne franchie pas de
frontières). Apres la guerre les panoramas nationaux éclatent laissant un champ
libre à des courants de pensées souvent indifférents les uns des autres, pendant que
se renforce la communication entre des groupe géographiquement éloigné.

III. LES GRANDES THEORIES DU CINEMA

Selon Francesco casetti, dans son livre : Théories du cinéma depuis 1945. Il existe trois
grandes façons de penser le cinéma, trois grandes théories ou paradigmes du cinéma à
savoir la théorie ontologique, méthodologique et de spécialité. Ces pensées servent de
référence aux chercheurs pour comprendre ou expliquer en quoi consiste le phénomène
en question.

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1. La théorie ontologique

Ontologie

 Partie de la philosophie qui a pour objet l’étude des propriétés les plus générales
de l’être, telles que l’existence, la possibilité, le devenir et la Durée.

Le thème renvoie à André de Bazin dans son volume, « Ontologie et


langage » publié en 1958. Pourquoi ontologique, parce qu’au-delà de la référence
habituelle aux problématique propres à l’art, ce qui caractérise cette approche, c’est la
question autour de laquelle elle tourne, et que Bazin lui-même formule ainsi : Qu’est-ce
que le cinéma ?

Cette question met en lumière deux choses.

- D’une part elle souligne l’idée que le cinéma est un objet identifiable en soi, qu’il
est directement saisissable
- De l’autre côté cette question nous pousse à concentrer notre attention sur la
nature même du phénomène.

La théorie ontologique opère sur la certitude, elle choisit la vérité comme sa propre
mesure. Elle vise à faire émerger une essence du cinéma, de la définir et à partir d'une
connaissance globale d'atteindre la vérité du cinéma.

Il existe trois grands types d’approche (courants) selon la théorie ontologique: le cinéma
est réalisme, imaginaire ou un langage

a) le cinéma est réalisme

Le réalisme c’est l'expression d'un artiste sensible au réel qui accepte de le capter ou
de le recréer sans le dénaturer.

Le cinéma reste de la fiction mais les films réalistes essayent de contourner cette
vérité pour tendre vers une réalité crédible. Le réalisme au cinéma aspire donc à une seule
chose, plonger le spectateur dans un cadre, une atmosphère qui va lui paraître cohérente.

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b) le cinéma est imaginaire

Le cinéma est une représentation de l’esprit en images. Et en tant que représentation,


il nous amène à réfléchir sur l’imaginaire, catégorie essentielle de la vie en société qui fait
ressortir et permet de saisir: les désirs, les rêves, les aspirations des individus ; bref, le
sensible.

c) le cinéma est langage.

Les similitudes entre le cinéma et tout autre langage sont multiples. Le film est
signifiant, puisque le spectateur produit du sens à partir de ce qu'il perçoit. Divers
sentiments, symboliques et idées seront engendrés chez le spectateur en fonction des
couleurs, de la luminosité, des formes, des perspectives, des mouvements (des éléments
comme de la caméra), des durées, du jeu des acteurs, des sons, des musiques, des paroles
perçues. Ce sont là les éléments du langage cinématographique.

2. La théorie méthodologique
Méthodologique
 Etude des méthodes scientifiques
 Manière de procéder
 Etude systématique, par observation de la pratique scientifique, des principes qui
la fondent et des méthodes de recherches utilisées.

La seconde théorie est aussi appeler paradigmes des théories méthodologiques. Ici la
question qui motive n’est plus: qu’es ce que le cinéma en tant que tel ? (De quel point de
vue doit on l’observer ?), c’est plutôt la manière dont est organisée et menée la recherche.
La nécessité de choisir une optique précise qui déterminera la collecte des données.
L’accent est mis alors sur l’ordre qui sous-tend l’investigation et le compte rendu qui
s’ensuit. La méthode sur la base de laquelle s’effectue le recueil des informations.
L’intérêt est porté ici sur des analyses plutôt que sur des définitions.

Les aspects que prennent en compte la théorie méthodologique sont nombreux : ils
correspondent aux disciplines (sociologique, psychologique, psychanalyse,
sémiologie, etc.) qui ont abordé le cinéma en lui appliquant leurs point de vue.

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3. La théorie de spécialité ou théorie de champs

La théorie des champs, est soutenue par les questions suivantes :

- Quels sont les problèmes que soulève le cinéma ?


- Quels éclairage particulier apportent’ il a ces questions ?

Cette série d’interrogation met en évidence une sorte de dialogue entre le spécialiste et
l’objet de ses recherches (travaux). L’objectif sera de saisir les questions qui se rapportent
au cinéma et de cueillir le caractère exemplaire de ces points. Ce qui émerge n’est plus
ni une essence, ni une pertinence, mais plutôt un champ d’interrogation, ou si l’on veut
une problématique.

CONCLUSION

Le cinéma est analysé comme la représentation qu'une société se donne d'elle-


même. C'est dans la mesure où le cinéma est apte à reproduire des systèmes de
représentation ou d'articulations sociales qu'on a pu dire qu'il prenait la relève des grands
récits mythiques. La typologie d'un personnage ou d'une série de personnages peut être
tenue pour représentative non seulement d'une période du cinéma, mais aussi d'une
période de la société.

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CHAP II : METIERS DU CINEMA ET DE LA TELEVISION

I- LES DOMAINES DU CINEMA ET DE LA TELEVISION

Les domaines du cinéma et de la télévision couvrent un grand nombre de métiers. Les


secteurs essentiels sont ceux de la réalisation, de l’image (directeur de la photo, cadreur,
éclairagiste), du son (ingénieur du son, perchman, mixeur), du montage (monteur image,
monteur son…) et de la production (producteur, directeur de la production, régisseur). S’y
ajoutent des métiers comme le maquillage, les décors et la création de costumes pour lesquels il
existe des filières spécialisées. De façon générale, la nature du travail peut changer
considérablement selon que l’on travaille pour le cinéma ou dans un studio de télévision.
Pourtant, au Luxembourg, un certain nombre de monteurs ou de caméramen indépendants
travaillent aussi bien dans le milieu du cinéma que dans celui de la télévision, de même quelques
créateurs de costumes et de maquilleurs gagnent leur pain aussi bien sur des plateaux de film
cinéma comme au théâtre.

Il y a de nombreuses opportunités. En effet, il existe un grand nombre de professions,


connues ou moins connues. Le secteur se tournant de plus en plus vers l’informatique,
de nouvelles compétences sont requises.

II- LES PRINCIPAUX METIERS DU CINEMA ET AUDIOVISUELLE

- Producteur

Le producteur de cinéma est la personne (ou la société) qui recherche des projets de films et
se met en quête des moyens financiers pour les produire. Son rôle est aussi bien artistique que
financier. C'est lui qui choisit tel ou tel projet, présenté par un scénariste ou par un réalisateur.

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En d’autre thermes il est responsable de la production du film et notamment de son


financement, de l’état de projet jusqu’à la sortie, le producteur rassemble les capitaux, gère le
budget, prend sous contrat les artistes et techniciens et assure la commercialisation du film.
Selon le pays, les usages et les personnalités, le producteur s’engage plus ou moins dans les
décisions artistiques ou abandonne l’essentiel de celles-ci au réalisateur.

- Réalisateur

Réalisateur C’est, du moins en Europe, le maître d’œuvre et «


l’auteur » du film. Il est souvent celui qui a l’idée du film et participe
généralement à l’écriture du scénario. Il choisit les lieux où sera tourné
le film, de même que les interprètes principaux. Il travaille étroitement
avec le producteur, le directeur de la photo, l’ingénieur du son, le
directeur artistique, le monteur et le compositeur. Pendant le tournage,
il donne les instructions aux acteurs et décide si une prise est utilisable
ou non.

- Assistant réalisateur

Assistant réalisateur Il est le collaborateur direct du réalisateur. Engagé dès la phase de


préparation d’un film, il rassemble toutes les données nécessaires à leur réalisation. Il étudie le
scénario, propose un plan de tournage, participe aux repérages des lieux, organise les castings et
réalise les essais. Pendant le tournage, l’assistant réalisateur est responsable de la coordination
de l’équipe technique et veille à ce que le plan de travail soit respecté.

La formation pour l’assistanat à la réalisation est parfois combinée avec la formation pour scripte.

- Scénariste

Le scénariste peut assurer seul la rédaction du scénario à partir


d’une idée qui lui est propre, comme il peut travailler avec le réalisateur
à la construction de l’intrigue et des dialogues. Il peut avoir aussi à
adapter des œuvres littéraires ou développer un canevas fourni par un
producteur.

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- Directeur de la photographie / Chef opérateur

Il est le responsable de la prise de vues. C’est un métier qui nécessite de grandes


connaissances techniques, mais aussi un sens artistique certain. On y accède après une
expérience de cameraman. En collaboration avec le réalisateur, le directeur de la photo définit la
composition des images. Un grand directeur de la photo est une
sorte de « sculpteur de la lumière ». Il s’occupe de l’éclairage, de
la composition des couleurs, des lentilles, des filtres et de la
pellicule employés, de l’emplacement et des déplacements de la
caméra et de l’intégration des effets spéciaux. Il est généralement
assisté par un cadreur qui manipule la caméra mais, il arrive
fréquemment que le directeur de la photo et le cadreur soient une
seule et même personne. La plupart des directeurs photo ont
commencé leurs carrières professionnelles en travaillant comme
assistant caméra et caméraman. L’assistant caméra est
responsable du maintien du matériel technique, de changer les
focales et de faire le point pendant les prises.

- Cadreur, Caméraman, ou Opérateur de prise de vues

Un cadreur, caméraman, ou opérateur de prise de vues est un


technicien qui est aux commandes d'une caméra lors d'une prise de
vues pour le cinéma ou la télévision, qu'il s'agisse de films ou
d'émissions en direct ; il est responsable du cadrage, soit sous les
recommandations ou indications d'un réalisateur, soit selon sa propre
initiative. Il exerce sur le terrain ou en studio. Sur le terrain, il peut
aussi être responsable de l’éclairage et enregistrer le son.

- Directeur de production

Chargé de coordonner et de contrôler l’exécution d’un film, il lui appartient de surveiller le


respect du planning et du devis. Intermédiaire entre le producteur et l’équipe de tournage, il
occupe une position fortement inconfortable. Il lui faut donc un sens aigu des relations humaines
et de la négociation pour éviter les conflits.

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- Régisseur

Responsable de la régie, soit l’organisation matérielle du tournage, il établit le plan de


tournage et réunit le matériel nécessaire. Il opère les démarches pour obtenir les autorisations
de tournage, engage une partie du personnel, contrôle la mise en place des décors et des
accessoires, prévoit le transport matériel et l’hébergement de l’équipe lors des déplacements.

Pour accéder au poste de la régie générale il suffit d’apprendre les bases du métier par des stages.

- Scripte

Le ou la scripte est « responsable de la tenue des documents et de la continuité de la


réalisation » Il ou elle assure donc la continuité du film et l’enchaînement harmonieux des plans,
note tous les éléments du plan tourné en portant une attention particulière aux détails pour
assurer des raccords sans faute.

La formation pour scripte est parfois combinée avec la formation pour l’assistanat à la réalisation.

- Monteur

Le chef monteur, ou monteur film ou simplement monteur, assure l'assemblage des


plans et séquences d'un film pour en délivrer toute l’« essence » décrite par le scénario et voulue
lors du tournage par le réalisateur. En collaboration étroite avec le réalisateur, le monteur impose
au développement de l’intrigue un rythme en déterminant le choix, la longueur et l’ordre des
séquences et des plans. A la télé, le monteur construit, avec
le journaliste, le sujet à partir du stock d’images et
d’interviews issus du tournage. Il mixe ensuite le tout en
ajoutant si besoin des ambiances sonores, de la musique.

- Mixeur

Il est le responsable du mixage, de l’équilibre, du


mélange et de la correction des bandes sonores. Le mixeur
a la charge de mélanger, équilibrer, harmoniser toutes les
pistes sonores afin d'élaborer la bande sonore finale du film. Il doit mettre en œuvre les choix
esthétiques et techniques, qui répondent aux attentes du réalisateur et du producteur.

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- Décorateur (Scénographe/ Production Design)

Il conçoit le cadre visuel du film, du choix des couleurs à celui du plus modeste accessoire. Au
studio, il le fait construire et aménager de toutes pièces; en extérieurs, il organise le cadre naturel.

- Créateur de costumes

Responsable des costumes, il contribue, en habillant les personnages, à définir leur caractère.
Il dessine les croquis pour les costumes qui seront créés pour le film et/ou choisit ceux qui seront
achetés ou loués.

- Chef maquilleur

Il est responsable de la création du maquillage, en collaboration avec le directeur de la


photo. Le maquillage ne sert pas seulement à cacher les imperfections de la peau mais aussi à
accentuer le caractère du personnage et, parfois, à créer des effets spectaculaires (vieillissement,
blessures, etc.).

- Ingénieur du son

Il est responsable de l’enregistrement: paroles, bruits, musiques et effets sonores. Son travail
consiste à indiquer la place des micros, à enregistrer les
bruits désirés et à éliminer les autres. Sa mission est de
composer une ambiance sonore qui sera propre au film.
Quand il travaille à la télévision, il capte les ambiances et
s’assure du bon enregistrement de ce qui se dit. Il gère le
son en régie au moment de l’émission. (voir aussi la
brochure « Etudes et métiers: Musique, Danse»).

- Compositeur

Le compositeur intervient le plus souvent dans la


phase finale du film. Il écrit la musique selon les indications du réalisateur concernant le
minutage et le placement des différents morceaux.

- Photographe de plateau

C’est un photographe qui, dans une équipe de tournage de film est chargé d’assurer les photos
de tournage qui sont destinées à la commercialisation du film. Le photographe de plateau ne
participe en aucune façon à la fabrication même du film.

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Il est présent afin d'assurer les images qui serviront à l'affichage à l'entrée des salles et de fournir
aux supports fixes de la presse (salles de cinéma, dossiers de presse, journaux, magazines, etc)
des illustrations qui permettront la promotion du film avant sa sortie en salle ou en DVD et Blu-
Ray

- Digital imaging technician (DIT )

Le DIT remplace l’assistant opérateur traditionnel et travaille en collaboration avec le chef


opérateur. Son but est la réalisation d’images dans la meilleure qualité et surtout son intégration
dans les technologies HD.

III- APTITUDES REQUISES

Polyvalence, ouverture d’esprit, intérêt pour les questions interdisciplinaires et souplesse


sont des qualités essentielles pour ces études. Le produit audiovisuel est le résultat d’un travail
collectif et nécessite donc un travail en groupe. Tous les professionnels ont un point en commun
: chacun, à son niveau, doit faire preuve de créativité pour rendre l’effet désiré et assurer le succès
du produit audiovisuel. Le sens artistique doit être doublé d’une bonne connaissance technique
et de la capacité à anticiper les goûts du public. Il est souhaitable d’avoir fait en amateur ses
propres expériences de photographie ou de vidéo : cela favorise la compréhension des procédés
techniques et facilite le jugement esthétique. Mais quelles que soient les contraintes du secteur,
les métiers de l’audiovisuel restent une affaire de passionnés.

IV- FORMATIONS

De façon générale, on peut distinguer entre 4 catégories de formations post secondaires :

- Les écoles de cinéma nationales

Les écoles de cinéma nationales ont l’avantage de pouvoir proposer les meilleurs cours
donnés par des professionnels de renommée internationale, ceci à des tarifs scolaires
raisonnables, et, ainsi, de permettre un accès plutôt facile à la profession. Par le fait que ces écoles
sont très réputées, les conditions d’admission via des examens, des portfolios, des entretiens etc,
sont très restrictives.

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- Les écoles de cinéma privées

Les écoles de cinéma privées proposent une alternative intéressante, mais souvent chère, par
rapport aux écoles de cinéma publiques. On se situe ici dans un secteur où la formation devient
un commerce, donc un certain regard critique s’impose pour des écoles « nouvelles » dont les
diplômes ne sont pas reconnus par les instances étatiques.

- Les formations courtes

(BTS-Brevet de Technicien Supérieur) ou Bachelor professionnel sont davantage axées sur


l’apprentissage des techniques audiovisuelles et les pratiques du métier. Si ces formations
permettent un bon accès à certaines professions plus techniques du cinéma et de la télévision,
les durées d’enseignement plus courtes de deux à trois ans s’avèrent parfois insuffisantes pour
fournir les compétences pour des postes à responsabilité ou avec plus d’implication créative.

- Les universités

Les universités proposent, de façon générale, des cursus qui sont plus orientés vers la théorie,
ce qui limite les débouchés professionnels. Toutefois, l’université peut éventuellement servir de
préparation au concours d’entrée à différentes écoles ou instituts pour les métiers de l’image et
du son. Il est très important pour les étudiants de faire des stages sur les tournages ce qui leur
permettra de se faire une idée beaucoup plus précise du travail de chacun des collaborateurs d’un
film (liste des sociétés).

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CHAP III : CONCEPTION D’UNE ŒUVRE AUDIOVISUELLE

Les œuvres audiovisuelles Constituent des œuvres ne relevant pas d'un des genres
suivants : journaux et émissions d'information ; variétés ; jeux; retransmissions sportives ;
messages publicitaires ; télé-achat; autopromotion ; services de télétexte.

Cette définition permet aujourd'hui de retenir les programmes relevant des genres suivants :

- fiction télévisuelle (téléfilms, feuilletons, séries, œuvres d'animation…),

- documentaires,

- magazines et divertissements,

- œuvres cinématographiques de court métrage …

V- L’IDEE DE PRODUCTION

Le terme « idée » peut justement être employé pour désigner le résultat d’une recherche : «
qu’est-ce que X ? » ; d’abord, je ne sais pas, je cherche et puis je me dis : « voilà j’ai une idée … ».
De cette façon, on pourrait dire : « qu’est-ce qu’une idée ? », « c’est au moins un contenu de
signification permettant de répondre à la question qu’est-ce que… ».

C’est une vue plus ou moins originale que l’intelligence élabore dans le domaine de la
connaissance. Pour un idéaliste, les idées ne s'attrapent pas comme un rhume. Elles se

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transmettent difficilement car elles s'acquièrent individuellement par des allers et retours entre
le concret et l'abstrait

L’Idée de production est donc une représentation d’une création artistique élaboré par la pensée
et qui repose sur une certaine originalité.

VI- CARACTERISTIQUES DE L’IDEE

Une idée mémorable est souvent simple et inattendue. Elle s’explique facilement, tout en
étant très riche et surprenante.
Les bonnes idées sont liées à des expériences quotidiennes et concrètes. Elles doivent également
être empreintes de vérité, lorsqu’elles sont confrontées aux expériences personnelles.
Une bonne idée est difficile à oublier, surtout lorsqu’elle met la personne en rapport avec ses
émotions.
Une idée de production doit avoir les caractéristiques suivantes :
- Visuelle
- Emotionnelle
- Crédible
- Universelle

a) Aspect visuelle
Durant toute la chaine de production audiovisuelle, le son et l’image sont quasi
permanent. L’idée se structure donc en éléments visible.

b) Aspect émotionnelle
Les éléments contenus dans le sujet doivent susciter un intérêt émotif. Ils doivent
également provoquer la curiosité de connaitre le développement des actions dramatique
future de l’histoire.

c) Aspect crédibilité
Tout le monde doit être unanime sur le traitement de l’idée. Les implications et les
conséquences doivent être acceptables de tous sans aucunes contestations.
d) Aspect universalité
Cette universalité se base sur l’objectivité des concepts qu’elle comporte.

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VII- COMMENT TROUVER UNE IDEE ?

Quel que soit l’environnement dans lequel vous évoluez, vous êtes entouré d’éléments qui
peuvent vous donner une idée. Cette idée peut venir de votre entourage professionnel comme
personnel, elle peut émerger d’une passion, d’une tendance qui vous inspire, d’une technologie
qui vous intrigue, ou encore d’une constatation / observation de la vie de tous les jours.

Il n’existe pas de recette miracle pour trouver une bonne idée de création. Cependant vous pouvez
commencer par vous baser sur les facteurs suivants :
 OBSERVATION : regarder ce qu’il se passe autour de vous avec un regard neuf. Avec
l’habitude, on ne se rend plus forcément compte de ce qui nous entoure. Mais interrogez-vous
sur votre environnement.

 CURIOSITE : pour pouvoir s’intéresser à ce qu’il se passe autour de vous, il faut savoir faire
preuve de curiosité. N’hésitez pas à sortir des sentiers battus, et à aller voir de nouvelles
choses.

 OUVERTURE D’ESPRIT : ne soyez pas réfractaire à certaines tendances ou nouveautés. Ne


vous limitez pas à ce que vous connaissez, et écouter ce qu’il se passe autour de vous.

 AUDACE : cela faire partie des grandes qualités que vous devez avoir. Pour pouvoir créer,
votre idée doit être ambitieuse à la hauteur de vos moyens. Vous ne devez pas avoir peur de
voir loin pour vos idées.

 CREATIVITE : sans parler d’innovation, faites preuve d’imagination. Votre idée peut déjà
avoir été développée partiellement, vous devez donc y apporter votre différence pour faire
sensation.

VIII- LES GENRES CINEMATOGRAPHIQUES

Le genre cinématographique permet de catégoriser les films en fonction de leur thème.


La classification en genre et sous-genre n'a aucune connotation méliorative ou péjorative.

Les catégories cinématographiques peuvent chacune être divisée en genres particuliers, en voici
quelques-uns :

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 La comédie, ayant pour but de divertir en représentant les ridicules des caractères et des
mœurs, d'une société.

 Il existe dans ce genre plusieurs sous-genres tels que la comédie romantique ou la comédie
dramatique.

 Le drame, dont l'histoire tourne autour de faits tragiques.


 La Romance amoureuse, dont l'histoire met l'emphase sur l'évolution de la relation
amoureuse entre les protagonistes.
 Le film d'action, qui mise sur l'enchaînement des péripéties.
 Le film historique, ayant pour vocation de restituer un évènement réel en y étant plus ou
moins fidèle. Lorsqu'il retrace la vie d'une personne, on parle plutôt de film biographique.
 Le western : Le film d'aventure, qui, à l'inverse du film d'action, ne s'intéresse pas aux
péripéties en elles-mêmes, mais aux circonstances qui les amènent.
 Le thriller ou « film à suspense », qui cherche à faire ressentir du suspense et une certaine
tension à l'idée de ce qui pourrait arriver au(x) personnage(s) du film.
 Le film d'opéra qui met en scène en studio ou en extérieurs une œuvre du répertoire lyrique,
généralement interprétée par des chanteurs, mais parfois par des comédiens dont les voix
sont doublées par celles de chanteurs.
 La science-fiction, développant un univers souvent basé sur le monde réel, puis décalé dans
un contexte spatial ou temporel différent.
 Le film d'horreur, cherchant à jouer sur les peurs du spectateur. Cette peur peut être attisée
par des scènes violentes (slasher, film gore…).
 Le film catastrophe, qui met en scène une catastrophe naturelle (astéroïde percutant la Terre,
volcan, raz de marée, animal tueur) ou technologique (accident d'avion, de bateau, nucléaire)
face à laquelle l'homme rencontre de multiples difficultés.
 Le film de portrait, souvent hagiographique et historique, qui développe, au travers des
dialogues et des évènements (anodins ou non), la psychologie d'un ou plusieurs personnages.
C'est souvent un film biographique, mais sinon, la catégorie comédie dramatique est surtout
utilisée en France par les médias.
 Le film d'anticipation, dont l'action se déroule dans un futur proche ou plus lointain. Il est
souvent lié à la science-fiction, mais pas toujours.
 Le film de fantasie ou "heroic fantasy", qui mêle, dans une atmosphère d'épopée, les mythes,
les légendes et les thèmes du fantastique et du merveilleux.

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CHAP IV : SCENARISATION

I- INTRODUCTION

Un scénario, appelé également continuité dialoguée, est l'œuvre écrite par un ou


plusieurs scénaristes qui permet la mise en production d'un film et permet sa réalisation (long-
métrage de cinéma, unitaire TV, épisode de série télévisée, documentaire, court-métrage, etc.).
Le scenario est une Trame écrite et détaillée des différentes scènes d'un film. C’est le récit verbal
qui correspond à un film. Autrement dit ce que le film raconte avec des images et du son, le
scenario le raconte avec des mots.

L'écriture scénaristique se caractérise principalement par la présentation toujours au présent


de faits visuels (comme certains sentiments) et auditifs (bruits, dialogues). Elle fait une part plus
importante à l'image, aux descriptions (appelées aussi didascalies) et une autre part au dialogue.

II- PRESENTATION DE SCENARIO


1- Textes qui renvoient au scenario

Plusieurs types de textes renvoient au scenario. Au sens large on parle de scenario pour tout
récit de film un peu détaillé. C’est dans ce sens que des documents préparatoires au tournage
sont parfois considérés comme des scénarios. On distingue de ce faite :

- Le synopsis
- La continuité dialoguée
- Le découpage technique
- Le story board ou scénarimages

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a) Le synopsis

À l'origine, un synopsis était un document de travail destiné à présenter un projet de film aux
producteurs2, voire au réalisateur et aux acteurs pressentis. Il a par la suite été utilisé par la presse
pour présenter succinctement un film et cet usage, devenu le plus courant.

Un synopsis désigne donc le résumé condensé d'un scénario. À ce titre, il décrit les grandes
lignes de l'histoire, esquisse les principaux personnages et leur évolution, sans entrer dans les
détails. Sa longueur peut varier de quelques lignes à plusieurs pages. De façon générale, il ne
comporte pas de dialogues et est rédigé au présent de narration, dans un style simple. Il sert à
structurer le récit et valider les différents mouvements narratifs du film avant d'agencer les
séquences et de placer les dialogues.

b) La continuité dialoguée

La continuité dialoguée (le plus souvent : séquencier) : description visuelle et auditive


chronologique de l'histoire. Elle décrit les séquences dans l'ordre prévu pour la version définitive
du film, numérotées, accompagnées de quelques mentions techniques nécessaires («
intérieur/nuit », par exemple), et des didascalies (Une didascalie, dans le texte d'une pièce de
théâtre ou le scénario d'un film, est une note ou un paragraphe, rédigé par l'auteur à l’intention
des acteurs ou du metteur en scène, donnant des indications d'action, de jeu ou de mise en scène.
Elle permet de donner des informations, notamment, sur le comportement, l'humeur ou encore
la tenue vestimentaire d'un personnage). Une norme de mise en page (plus ou moins respectée)
permet le chronométrage de l'œuvre avec comme principe qu'une page équivaut à une minute de
film après montage.

c) Le Découpage Technique

Le découpage technique est un document que le réalisateur rédige après le scénario. Il


consiste en une fragmentation en plans de la continuité dialoguée. Il contient toutes les
indications techniques nécessaires au tournage, à savoir : division et numérotation en plans,
précisions plus ou moins strictes sur les cadrages, indication des mouvements de caméra, des
effets de lumière, description éventuelle des effets spéciaux, énumération des éléments de la
bande-son (dialogues mais aussi musiques et effets sonores), prévision du jeu des comédiens

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(didascalies, auxquelles s'ajoute l'estimation en durée de chaque plan. Ce document est produit
par le réalisateur, en général avec le premier assistant réalisateur, éventuellement avec le chef
opérateur et le scénariste.

d) Storyboard

Un scénarimage ou storyboard en anglais, est la représentation illustrée d'un film avant


sa réalisation. Il s'agit d'un document technique généralement utilisé au cinéma en pré-
production afin de planifier l'ensemble des plans qui constitueront le film. On y décrit l'ensemble
des paramètres cinématographiques (cadrages, mouvements de caméra et de personnages,
raccords, etc.) avec la plus grande exactitude possible, afin de visualiser et planifier le tournage
du film. Il est très pratique car il améliore la circulation des informations entre les équipes de
tournage, et constitue donc un outil de référence lors de la production du film.

Les dessinateurs chargés d'illustrer chaque plan du découpage d'un scénario sont les les
scénarimagistes ou storyboardeurs. Plusieurs types de storyboards sont employés à travers le
monde, suivant leur utilité et les habitudes des réalisateurs.

- Les Modèles (Américains) Bande Dessinée

Ce modèle s'utilise plus particulièrement aux États-Unis. Il se compose simplement d'une série
de dessins représentant chacun un plan, ce qui lui donne l'apparence d'une bande dessinée. Ne

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contenant que très peu d'informations, ce modèle n'est pas le plus pratique. Toutefois, il suffit
généralement à la préparation du tournage et donne une bonne idée des plans à tourner.

- Les Modèles Plan Par Plan

Ce modèle, beaucoup plus complet, comprend généralement une page par plan. Sur chacune de
ces pages, on dessine l'image de début et l'image de fin du plan, et, si nécessaire, des cadres
intermédiaires pour des plans complexes. On y ajoute un plan au sol (comprenant les éléments
de décor, les personnages, l'angle de champ de la caméra et ses déplacements ainsi que les
mouvements des éléments actants), à l'échelle, et toutes les informations spécifiques à chacun
des plans (Scénographie, repères aux dialogues, mouvements, effets…)

2- La forme ou présentation du scenario

Le scénario se compose de séquences, la séquence définit: (si l’action se passe à l’intérieur ou à l’extérieur;
un lieu; un temps)

La disposition actuelle du scenario (la plus rependue) se fait en portrait avec les didascalies et les dialogues
en retrait précédé du nom du personnage qui fait la réplique ou qui prend la parole ; et ce nom doit être
sur la page.

Séquence 1 : INT – BAR – NUIT


Marc est accoudé au bar. De l’autre côté du bar Manolo s’approche de lui une bouteille de whisky à la
main.
Manolo
Je suppose que t’en reprendras une goutte ?

Marc
J’sais pas…

Manolo
C’est la maison qui offre

Marc
Non, ce n’est pas une bonne idée. Julia m’attend à la maison, j’dois y aller.

Marc se lève et passe la porte.

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Séquence 2 : EXT – BAR / RUE – NUIT


Marc sort du bar et disparaît au coin de la rue.

Le changement de séquence dépend du changement de lieu.

III- DIVISION CLASSIQUE D’UN RECIT FILMIQUE

Le récit cinématographique s'articule autour de de trois parties distinctes :

- Début ou exposition (qualifiée parfois de situation initiale).


- Un milieu où l'histoire se développe une charnière dramatique.
- Une fin ou dénouement (ou résolution).

1- L'exposition

C'est le premier temps du récit; on communique au spectateur le minimum d'information


pour mettre en route le récit. Il ne faut pas oublier que la fonction d'exposition est continue, c'est-
à-dire que durant tout le film de nouvelles données sont divulguées. Les informations sont
données dans l'action. L'exposition commence par le point d'attaque, moment précis par lequel
on commence le récit. Lorsque les conditions de démarrage du récit sont réunies on peut faire
survenir le premier nœud dramatique.

2- Un milieu où l'histoire se développe (les obstacles et les péripéties.)

Les obstacles sont une barrière entre le héros et la réalisation de son but. Les obstacles extérieurs
lorsqu'il y a conflit avec quelqu'un ou quelque chose. Les obstacles intérieurs si le malheur vient
des passions propres au héros.

Les péripéties sont des évènements imprévus qui empêchent de surmonter les obstacles. On
range dans cette catégorie des mutations en profondeur de la situation du héros que sont les
renversements de situation et les coups de théâtre.

A la fin du nœud est situé l'événement inéluctable qui précipite l'issue du récit vers le
dénouement.

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3- Le dénouement

Alors que la situation fixe une fois pour toutes l'état des personnages, que le problème posé
au héros semble impossible résoudre, le dénouement peut commencer. Le dénouement est
nécessaire et complet:

- Nécessaire: il découle logiquement de ce qui précède et non pas artificiellement projeté.


On évitera ainsi soigneusement les dénouements qui sont des échappatoires scénaristiques dont
les deux plus importantes sont la mort et le rêve. On ne construit pas toute une histoire pour ne
rien résoudre en déclarant "tout cela n'était qu'un rêve" ou bien en faisant mourir le héros, ce qui
inévitablement débarrasse des problèmes.

- Complet: il arrive naturellement porté par la dynamique de l'action. Il va à l'essentiel,


permettant au spectateur des déductions évidentes. Toutefois il faudra donner suffisamment de
précisions pour être clair. Cela ne signifie pas pour autant que la fin du film doit tout résoudre ;
elle doit seulement ne rien passer sous silence. Il ne faut pas oublier que, si des éléments ont été
évoqués dans le récit, c'est pour leur fonction, et non gratuitement. Le dénouement est l'un des
générateurs de ces fonctions.

Le climax est placé à la fin du film alors que l'émotion du spectateur atteint un point culminant,
c'est un moment fort qui va plonger les protagonistes dans le bonheur ou le malheur.

STRUCTURE GENERALE D'UN FILM

Celle-ci ressemble fortement à celle d’un roman. Tout d'abord un film est structuré autour
de nœuds dramatiques. Il s’agit de moments où l’émotion est la plus forte, les enjeux les plus
importants. On appelle ça l’intensité dramatique. L’intensité dramatique est sensé représenter le
rythme cardiaque de vos spectateurs !

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Explication du schéma :

 Un film commence par une scène


d’exposition, elle sert à planter le décor et
présenter les personnages, on voit le héros dans sa
vie quotidienne. On dit qu'il est en situation
"d’équilibre".
 Elément perturbateur : un évènement va

sortir le héros de cet état de paix (exemple: un


méchant psychopathe tue sa femme), c’est le
premier nœud dramatique. Dès lors, le but du
héros sera de retrouver un état d’équilibre (il doit se
venger).
 Cette quête va entrainer des péripéties, évènements, etc. Celles-ci peuvent être ponctuées
de nœuds dramatiques secondaires, qui sont des revirements de situation au milieu
du film, ou encore des révélations (le tueur était en fait son frère !).
 Dans la formule hollywoodienne, le film progresse ainsi jusqu’au climax, c’est le nœud
où l’intensité est maximale (le méchant frère s’apprête à fusiller le héros qui est suspendu
par une liane qui commence à céder au-dessus d’un précipice de 200 mètres au fond
duquel se trouve un torrent infesté par des crocodiles !).
 Puis vient la résolution, par laquelle le héros atteint le but qu'il s'était fixé (le héros fait
un triple salto arrière et tranche la gorge du méchant frère !)
 Une scène de conclusion permet de montrer le héros qui a retrouvé sa situation
d’équilibre.

IV- LES PARTIES ET TEMPS FORTS DU SCENARIO

1- La loi de progression continue :


La loi de progression continue au cinéma produit une tension dramatique conçue pour se
développer en croissant jusqu’au climax.
La loi de progression continue nécessite que les évènements les plus frappants, et surtout les
émotions les plus fortes, interviennent au terme d’une montée.
2- Climax
En grec, le climax signifie "point culminant", c'est le moment fort du drame qui se joue. C’est le
point culminant en émotions, en drame, en intensité dans la progression dramatique. Apres le

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climax il n’y a que des scènes de résolution et de détente. Il se définit comme le moment du
scénario ou le conflit entre désir du personnage et le danger qu’il cour atteint son point
culminant. C’est l’aboutissement d’une série de crises.
3- Les temps forts
Ce sont les moments ou l’émotion est à un niveau tel que le spectateur n’arrive plus à se
tenir en équilibre sur son siège. Un temps fort est en quelque sorte climax localisé.
On peut créer un temps fort avec une action ou une simple réplique.
4- Le coup de théâtre
C’est un brusque revirement qui modifie la situation et la fait rebondir de façon imprévue que ce
soit par l’inclusion d’un élément, d’un personnage, d’un changement de la fortune ou la
révélation d’un secret.
5- Le flash-back
C’est l’infraction la plus rependue dans le récit filmique. C’est le terme associé par usage et qui
signifie retour en arrière. Dans le flash-back le récit revient en arrière pour raconter un
évènement ou un fait antérieur aux faits en cours. On parle alors de rétrospective.
6- Le flash foward
C’est l’opposé du flash-back. C’est une projection sur l’avenir.
7- Happy end
C’est quand le film fini bien (fin heureuse). C’est quand les motifs de gêne, de perturbations, de
douleurs sont annulés. Les héros ont trouvé l’amour, la gloire et surtout ce qu’ils convoitaient.

V- PROCEDES NARRATIFS
Un procédé narratif est une façon spécifique d'écrire de l'auteur. C’est ce qu’on appelle les
artifices, les ficelles les trucs… Il s’agit de la description d'un lieu ou d'un objet, raconté les
événements qui ont lieu, faire la description physique et morale des personnages, élaborées
échange verbaux entre les personnages.

- La dramatisation
- La concentration
- L’émotionalisation
- L’ellipse
- Le suspense et la surprise
- La respiration

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- L’accroche
L’écriture du premier acte peut être difficile à gérer du fait des obligations simultanées de
fournir des informations et de propulser le public dans le récit. Un procédé assez efficace consiste
à commencer le récit par une scène choc, spectaculaire ou intrigante, afin de lui faire quitter son
monde ordinaire pour celui de la fiction.
- Le hareng saur (red herring) ou la fausse piste
Partant du principe qu’il s’agit en permanence de jouer avec le spectateur, on peut être amené
à lui fournir une fausse piste qui va détourner son attention dans le but de le surprendre
davantage au final. C’est le principe du hareng saur (ou hareng rouge, issu d’une traduction
littérale de l’anglais pour red herring). Ce détournement peut être provoqué par un fait anodin
(un comportement qui semble suspect sans être non plus exceptionnel), ou être particulièrement
mis en avant.
- L’implant
Il s’agit d’une information que le scénariste va inclure dans la continuité de telle manière que
le spectateur ne puisse s’apercevoir de son importance sur le moment. Il est utilisé afin d’éviter
que les informations ne tombent toutes en même temps, ce qui mènerait au deus ex machina.
Les implants peuvent concerner des lieux, des objets, des personnages, des capacités
particulières…
Généralement, il s’agit de l’amener bien en amont du moment où il va servir Il s’agit d’une
technique pour tenir le spectateur en haleine en le confrontant à une forte interrogation du type
: comment le protagoniste va-t-il s’en sortir ? Que peut-il faire maintenant ? Comment va-t-il
réagir ? Il est très utilisé dans la série TV pour éviter que le public ne zappe, notamment au
moment des coupures publicitaires, ou plus généralement à la fin d’une saison pour attiser la
curiosité et créer de l’impatience. Son utilisation remonte au feuilletonisme dont chaque épisode
devait s’achever sur un gros point d’interrogation obligeant le lecteur à se précipiter sur le
numéro suivant de la revue, ou sur l’épisode filmique du serial à venir. Il est nécessaire pour tenir
le spectateur accroché, en particulier si l’on suit plusieurs intrigues parallèles.

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CHAP V : LE MONTAGE AUDIOVISUEL

Définition

Le montage intervient en post-


production, c’est à dire une fois que le
tournage est effectué. Il s’agit de
proposer un ordre, un rythme, un sens
au récit qui convient au réalisateur et
qui correspond à sa vision du film.
C’est aussi à cette étape que viennent
s’ajouter les bruitages, les musiques, les
effets visuels, les habillages (titrages,
génériques).

I- VOCABULAIRE DU MONTAGE

Le plan : c’est l’unité de base cinématographique, tout ce qui est filmé entre le moment
où l’on déclenche l’enregistrement sur la camera jusqu’au moment où l’on coupe
l’enregistrement.
La scène: c’est un ensemble de plans qui décrit une action.
La séquence: permet de décomposer un scénario en plusieurs parties. Peut contenir
plusieurs scènes. En général, pour une séquence correspond une unité de lieu ou de temps.
Le plan séquence: séquence qui ne se divise pas en plusieurs plans ou scènes. La
séquence entière se déroule donc entre le déclenchement et l’arrêt de l’enregistrement. Un plan
séquence à une durée plus longue que les plans classiques.
Les rushes : c’est l’ensemble des plans tournés pour un film.

II- LA VIDEO NUMERIQUE


 Le temps
L’illusion du mouvement dans la vidéo est créée par le défilement d’images fixes. Au cinéma,
les pellicules était composes de 24 images pour une seconde de film. En vidéo, le format
numérique le nombre d’images par une seconde a été fixé à 25.

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Dans les logiciels de montage, on travaille donc un timecode qui permettra de se repérer dans
le temps et qui se décompose ainsi «heure:minute:seconde:image ».

 La taille / les proportions


Comme en photographie numérique », chaque image d’une vidéo est composée de pixels. Ce sont
ainsi des milliers de petits carrés qui mis les uns à côté des autres retranscrivent la réalité. Le
format se nomme ainsi donc : « largeur x hauteur »
Exemple : 1080x576 : 1080 pixels de large x 576 pixels de haut (soit 622 080 pixels enregistrés
à chaque image !)
La vidéo numérique a vu son format évoluer au cours des années passant d’un format quasiment
carre (appelé 4/3 : quatre tiers) au format 16/9 : seize neuvième. Puis sont arrivé la HD (Haute
définition) et la FullHD (Haute définition complète). Aujourd’hui la majorité des cinémas sont
équipé en 4 K.

 ORGANISATION DES SEQUENCES


Ici, vous devez réfléchir, à partir de votre scénario original et de l’inventaire de vos séquences
effectué précédemment, à la forme finale et à l’enchaînement de vos images pour atteindre vos
objectifs.
Toute structure montée comporte nécessairement les éléments suivants :
- Un début qui expose et accroche;
- Un milieu qui développe, explique et apporte de nouveaux éléments;
- Une fin qui surprend, propose des solutions et conclut sur un nouveau point de vue.
Ces trois moments sont importants car vous vous devez de conserver l’intérêt de vos spectateurs
du début à la fin du visionnement de votre production.

1- Le découpage technique
Le découpage technique est un travail de minutie et de précision. Il contient de façon spécifique
les scènes, les plans, les éléments de son correspondant à chaque plan, les enchaînements entre
les scènes, leur minutage et la durée cumulative.

2- Montage et optimisation
Le montage non linéaire consiste dans un premier temps en des fonctions simples telles
que l'insertion et la superposition. Ces fonctions permettent de supprimer, déplacer, agencer les

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séquences vidéo capturées dans l'ordre de votre choix. Selon le logiciel avec lequel vous travaillez,
des fonctions spécifiques, plus ou moins complexes, s'ajouteront à ces fonctions de base.
L'optimisation ou l'amélioration de votre montage vous permet de traiter les images et la
bande sonore de votre document vidéo de manière à lui donner une valeur ajoutée. Ainsi, vous
pourrez ajouter des titres, sous-titres, génériques, traiter des séquences avec certains effets,
insérer des transitions, extraire, déplacer ou supprimer le son synchrone et ajouter une
narration, une musique de fond ou un fichier d'effet audio.

I- LES DIFFERENTES ETAPES D’UN MONTAGE VIDEO


A un montage doit correspondre un message à faire passer. N’oubliez pas que la règle d’or,
c’est de faire en sorte que le spectateur ne s’ennuie jamais. Vous devez capter son attention et la
faire durer jusqu’à la fin !

- l’importation des vidéos sur le logiciel


En termes de logiciel, de nombreux produits existent sur le marché et tous ont leurs qualités
et défauts. Pour ma part, j’utilise Adobe Première Pro. Citons également Final Cut
Pro et Da Vinci Resolve qui sont également très performants.

- le dérushage
Étape fastidieuse qui consiste à sélectionner les plans qui ont retenus votre intérêt dans l’optique
du message à faire passer dans le montage du film. On garde, on jette. Pas de sentiment car plus
on garde, plus on aura de travail par la suite. Mieux vaut un film court de qualité qu’une vidéo
longue et ennuyeuse.

- le choix de la musique
Attention aux droits d’auteur ! Sachez que si vous comptez publier la vidéo sur une plate-forme
telle que Youtube, il est de plus en plus difficile de passer entre les mailles du filet. Ne pas prendre
de risque, choisir la musique sur des sites spécifiques où vous pourrez acheter le morceau qui
vous plait. De nombreuses plates-formes existent (par exemple Audio-jungle. Le choix de la
musique est fondamental, il colore vos images et délivre une ambiance. Encore une fois, revenez
à l’essentiel : quel est le message que vous voulez faire passer ? Retenez une ambiance musicale
adaptée à votre intention.

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- le montage vidéo
L’étape de l’assemblage de vos séquences et de l’animation générale de votre œuvre. Faites bien
attention au rythme qui doit être régulier et adapté à la musique choisie. Privilégiez des plans
courts et percutants et faites en sorte qu’une harmonie globale relie tous ces plans.

- L’exportation
Voilà, le montage est fini. Les différentes séquences sont alignées sur votre time-line.
Grâce à ses facilités et à ses choix d’exportation, la station de montage numérique vous permet
de transférer votre production vidéo sur le support souhaité ou de la compresser dans le format
adéquat, de manière à en permettre la diffusion.

II- ADOBE PREMIERE PRO

Création d'un projet & importation des fichiers


Classer et renommer les fichiers source
Créer des séquences usuelles (DV, HDV, DSLR,
AVCHD, etc.) ou personnalisées
Importer des fichiers simples via les fenêtres Projet et
Explorateur de médias

Montage (barre d'outils)

- Allonger et réduire des plans avec ou sans raccord des éléments


adjacents
- Couper des plans
- Faire accélérer ou ralentir les plans
- Zoomer sur sa zone de travail
- Placer des images clé sur les clips pour faire varier le volume ou
l'opacité des plans. Faire glisser ou coulisser des plans.

A. Outil Sélection I. Outil Cutter B. Outil Propagation

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J. Outil Déplacer dessus C. Outil Allongement compensé K. Outil Zoom


D. Outil Déplacer dessous E. Outil Plume F. Outil Main
G. Outil Sélection de piste H. Outil Modification compensée

Effets / Transitions

Ajouter des effets audio et vidéo.


Régler les effets via la fenêtre option d'effets ou sur les
clips directement
Ajouter ou modifier des transitions audio et vidéo

Audio (mixage audio, voix off, musique, gain,


volume)

Ajouter une musique et une voix-off au montage


Type de fichiers audio pris en charge (wav, mp3, etc.)
Améliorer la puissance du son avec la fonction de gain
audio
Faire varier le volume d'un fichier son
Effectuer le mixage audio de plusieurs pistes son en live
ou avec les images clé

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Ajout de titres
A l’aide du module de titrage complet d’Adobe
Premiere Pro, créez des titres fixes élégants et des
titres défilants verticaux ou horizontaux que vous
pouvez facilement surimprimer sur vidéo.
Sélectionnez Fichier > Nouveau > Titre
Si vous préférez, vous pouvez modifier les modèles de
titres fournis de votre choix parmi un large éventail.

Vitesse / durée
Sélectionnez la vidéo sur la timeline,
Faire clic droit et choisir Vitesse/Durée
Faire accélérer ou ralentir un clip vidéo
Faire un arrêt sur image

Exportations tous supports avec Adobe Media Encoder CS6

Sélectionnez Fichier > Exportation >


Média. Spécifiez les paramètres d’exportation.
Une fenêtre s’affiche permettant de gérer les
réglages d’exportation. Pour notre exemple nous
choisirons le format d’exportation « H.264 »
Rappels des principales notions (codecs,
formats, débit vidéo, débit audio, pixel,
entrelacement ou scan progressif, résolutions,
images clé d'encodage)

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CHAP VI : REPORTAGE VIDEO

I- PRESENTATION

Les liens entre le cinéma et l’histoire se


sont accrus avec l’arrivée de la télévision.
Auparavant, les gouvernements utilisaient les
cinémas à leurs avantages pour diffuser de
l’information. Dans les années 60, les
documentaires furent de moins en moins
présents dans les salles et furent récupérés
par la télévision, au point de voir naître par la
suite un genre nouveau : le reportage et le
documentaire aux actualités du journal télévisé.

Bien documenté et supporté par des faits et des témoignages, le "Type Reportage" est une
forme de récit journalistique d’une circonstance ou d’un événement social, culturel ou politique
d’une société, d’un pays ou d’une région. Son objectif premier est d’informer ou d’éduquer.

Le "Type Reportage", demande un plan de travail en ayant tout préparé à l’avance votre projet.
Vous devrez laisser place au réalisme de l’événement lors du tournage.
Considéré comme production légère et amovible, le "Type Reportage" dans son application
utilise peu d’équipements ainsi que moins de personnel. L’équipe réduite de tournage travaille
très rapidement avec beaucoup de souplesse. La préparation technique est aussi plus restreinte,
ce qui permet d’être très efficace en production. L’image spontanée est avantagée.
Le ‘’Type Reportage’’ comprend les productions suivantes :
Documentaire : 24 minutes et plus
Reportage : moins de 30 minutes
Couverture journalistique : moins de 15 minutes
Journal électronique : moins de 15 minutes
Docu-réalité (reality show) : 20 minutes et plus

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II- POURQUOI PRODUIRE UN REPORTAGE VIDÉO

Le reportage est un moyen de transmission d'informations très rigoureux, qui nécessitant la


synthèse d'informations diverses, qui doivent ensuite faire l'objet d'un traitement linguistique et
audiovisuel.
La réalisation d'un reportage audiovisuel permet de s'initier à la communication et
d'apprendre à traiter des informations orales écrites, visuelles et sonores. Le traitement de
l'information passe par la maîtrise de la langue orale que les élèves mettront en œuvre par la
pratique de l'interview. Elle passe également par la maîtrise des images et des sons. Il faut être
capable de choisir des cadres, des plans et des matériaux sonores qui permettront, à travers un
point de vue, de construire un propos cohérent.

 COMMENT REALISER UN REPORTAGE


Faire un reportage vidéo semble beaucoup
plus facile que ça ne l’est en fait : je pars avec
ma caméra, je filme et on verra au montage…
Mais qui sera là, quelles questions se poser, n’y
a-t-il pas trop de bruit, qu’est-ce que je vais
révéler que l’on ne sait déjà, me suis-je bien
documenté, et puis, comment rendre mon
histoire intéressante, et le cadrage, comment
cadrer ? Il paraît que poser la caméra suivant tel
ou tel angle, c’est déjà dire quelque chose…

Plan d’action :

- Écriture (Développement)
- Préparation (Pré-production)
- Tournage (Production)
- Montage (Post-production)
- Diffusion (Distribution)

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1- Écriture (Développement)
Première étape souvent négligée, l’écriture est pourtant essentielle à la réalisation d’un bon
reportage. Elle permet également de gagner beaucoup de temps au moment du tournage...
D’abord, on choisit son sujet, on trouve un angle d’approche et on produit un scénario, ensuite,
on passe au scénarimage.
 Sujet, angle, scénario :
Pour déterminer son sujet, il faut d’abord une idée. Puis se documenter sur cette idée : que sait-
on à ce sujet, puis-je y apporter quelque chose d’original ? Pour s’informer, on peut questionner
son entourage ou encore aller sur internet. L’objectif, ici, est de trouver l’inspiration. Le sujet sur
lequel vous saurez apporter une information originale à travers votre propre regard...
Votre regard, c’est l’angle que vous adopterez pour traiter votre sujet. Il doit être circonscrit. Par
exemple, si vous souhaitez évoquer la “campagne au Cambodge”, on comprend bien que le sujet
est trop vaste... Quoi dire en une minute, et même en un jour ? Lire la page Wikipédia ? Surtout
pas ! Il faut raconter une histoire ! Par exemple : Sophy et le repiquage du riz à la saison des
pluies…
Votre angle est choisi, vous pouvez alors rédiger un premier texte : le scénario. Celui-ci énonce,
à partir des éléments réunis dans vos recherches et en respectant votre angle d’approche, les
grandes lignes de votre reportage.
 Scénarimage (storyboard) :
Ensuite, on passe à la réalisation du scénarimage (storyboard). Simplement, c’est la
mise en images du scénario sous forme de vignettes illustrées. Ici, on va définir les différents
plans. Cette étape cruciale permet de visualiser comment s’articulent le texte et les images. Car,
en vidéo, les images et le son nous disent quelque chose, il faut les faire dialoguer, il faut qu’ils se
complètent !
En reprenant notre exemple du repiquage du riz au Cambodge, on peut très bien imaginer que
le film débute par un gros plan sur une tige de riz tenue dans une main, cette main repique le
riz dans la rizière inondée, puis la caméra se relève pour continuer avec un panoramique qui
nous montre l’étendue des champs et les paysans au travail. La caméra poursuit sa course pour
terminer sur le narrateur qui nous a donné à savoir sur la campagne cambodgienne...
Pour finir sur cette partie “Écriture”, pensez aussi au style que vous souhaitez utiliser
(journalistique, humoristique, poétique…).

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N’oubliez pas non plus qu’il y a mille façons de procéder, vous pouvez intégrer des interviews,
montrer des objets, proposer des angles de vue insolites… soyez imaginatif, créatif, surprenez
votre audience !

2- Préparation (Pré-production)

Il s’agit de déterminer où, quand, avec qui et comment. Il s’agit aussi de vérifier si ce qui est
proposé dans le scénarimage est viable dans la réalité, et le cas échéant l’adapter...
Un repérage s’impose. Il doit permettre de choisir le lieu le plus parlant : y a-t-il là des paysages,
des machines, des gens qui pourront aider à illustrer le propos de notre reportage ?
Question de bon sens, choisissez le bon moment... Le bon moment, c’est avant tout le moment
où ce que l’on veut filmer se passe... Si c’est le repiquage du riz, c’est à quelle saison ? L’heure a
aussi son importance, notamment pour la lumière, elle est souvent meilleure le matin ou le
soir. Elle produit alors des ombres qui donnent de jolis paysages contrastés, tandis qu’elle tend
à tout écraser dans la journée. Quel effet souhaitez-vous produire ? Des planteurs de riz
endurant la canicule, ou une matinée joviale de travail à la campagne ?
Si des personnes participent à votre reportage, remettez-leur le storyboard afin qu’elles se
préparent au tournage, assurez-vous qu’elles sont toutes disponibles le jour J et qu’elles
acceptent d’être filmées pour une diffusion sur internet ou ailleurs.
Encore une chose (souvent sous-estimée) : anticipez les problèmes liés au bruit ! Le bruit, oui !
Votre téléphone enregistre tout ! Vous serez surpris à l’écoute en constatant que beaucoup de
sons parasites sont fortement entendus, comme le vent, la circulation... un coup de klaxon qui ne
semblait pas gêner à l’enregistrement peut rendre inaudible votre clip... Alors - vraiment -
attention au bruit ! Au risque de devoir tout refaire...

3- Tournage (Production)
Les deux premières étapes passées, vous voilà prêt pour aller filmer. Mais ici, pour bien
faire, songez à vos plans et à la composition (ce que vous avez déjà anticipé dans votre
scénarimage). Et surtout, attention au son...

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Les plans :
Le plan, c’est une prise de vue sans
interruption. Vous allez cadrer, et
éventuellement faire des mouvements de
caméra.
Le cadrage est essentiel, réfléchissez à ce
qui est important dans vos images, en
découlera l’échelle de vos plans (plan
général, plan américain, gros plan...). Par
exemple, si vous filmez un grain de riz,
faites un gros plan plutôt qu’un plan
d’ensemble où l’on n’y verra rien...
Les mouvements doivent être utilisés de manière pertinente ! Attention donc aux : zoom avant,
zoom arrière, un coup à gauche, un coup à droite et dans tous les sens qui donnent le tournis...
N’oubliez pas que ce qui bouge dans une vidéo, c’est avant tout ce qu’il y a derrière la caméra.
Néanmoins, des mouvements bien choisis peuvent contribuer à la dramatique de votre film en
produisant le suspense, en créant la surprise, ou encore en générant un effet comique... En voici
quelques-uns :
• panoramique : la caméra tourne sur elle-même, révèle les alentours ou montre la distance entre
2 objects
• travelling : placée sur un rail ou encore un skateboard... la caméra suit l’action
• mouvement de grue : la caméra descend ou monte progressivement au-dessus de la scène (rue,
bâtiments...)
• point de vue : la caméra est placée de telle sorte qu’elle passe pour montrer ce que voit le
narrateur
• zoom arrière : la caméra part d’un détail pour révéler sa place dans un ensemble (inverse du
zoom avant).

4- Montage (Post-production)
Pour des reportages courts, aucun montage ne s’impose. Des mouvements de caméra bien pensés
à l’écriture du scénarimage peuvent largement suffire. Il est aussi possible de travailler en
“tourné-monté” : on presse sur la touche pause entre deux prises...
Si vous décidez de vous engager dans un montage, faites comme les professionnels : évitez les
effets de transition compliqués et “tape à- l’oeil”. Ils détournent du sujet traité et n’apportent

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souvent rien au propos si ce n’est de la confusion. N’oubliez pas que ce qui compte avant tout,
c’est l’histoire que vous allez raconter.
1. Importer vos clips : cliquez sur “Importer la vidéo”
2. Fractionner vos clips : jouez la séquence jusqu’au moment où vous souhaitez couper,
3. Glisser-déposer les clips sur le banc de montage
4. Exporter la nouvelle vidéo : cliquez sur “Enregistrer sur mon ordinateur”

5- Diffusion (Distribution)
Le mode de diffusion privilégié de tous les amateurs, c’est internet. On peut s’appuyer sur les
réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Myspace...), les sites de partage de vidéos (Vimeo,
Dailymotion, Youtube...). Ils sont nombreux et proposent souvent de créer ou de rejoindre
des groupes par centres d’intérêts, ainsi vous multipliez les chances d’intéresser des gens à votre
travail.
Autre solution encore, vous pouvez créer facilement un blog ou un site en vous appuyant sur des
plateformes de publication telles que Blogger ou Wordpress.
Enfin, participer à des concours peut contribuer à faire connaître son travail. “Destination
Francophonie” est l’un d’entre eux, il accueille vos mini reportages : moins de 50 secondes...

 LE MICRO-TROTTOIR

Le micro-trottoir est une technique journalistique


qui consiste à interroger des personnes ciblées, le
plus souvent dans la rue, pour leur poser une
question et collecter leur opinion spontanée sur un
sujet. Une question se pose: est-ce une technique
journalistique apportant des résultats fiables?
Représentent-ils réellement ce que pense tout le
monde ?
La question est toujours la même pour chaque
personne interrogée. Elle peut être fermée, c’est-à-dire
demander une réponse qui soit «oui» ou «non» ou encore «pour» ou «contre» avec une
argumentation, ou alors ouverte, c’est-à-dire demander des réponses développées, par exemple
: « que pensez-vous de... », « Que faut-il faire pour...». Le micro-trottoir peut être par lui-même
considéré comme un sondage d'opinion publique sur une petite partie de la population. Mais

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cette partie peut ne pas être représentative de la réelle opinion publique. Les résultats d'un micro-
trottoir peuvent énormément varier selon différents critères tels que le lieu et les situations
sociales des personnes questionnées. Donc on peut dès lors se poser la question sur la réalité des
résultats de cette technique journalistique.
Le micro trottoir se révèle souvent comme une technique dangereuse ? Le danger d'une telle
technique d'information, c'est qu'une personne puisse intégrer des résultats, parfois filtrés, d'un
micro-trottoir quelconque comme une source d'information, alors que, bien souvent, ce n'est pas
le cas puisque c'est une technique qui met de côté le réel travail de recherche et d'information du
journaliste au profit de l'avis des quelques personnes interrogées. Bien souvent, les micros-
trottoirs ne sont pas représentatifs du réel avis de l'ensemble de la population (s'il doit y en avoir
un), car les réponses diffèrent, évidemment, en fonction de certains critères, aller interroger des
personnes dans le centre-ville puis des personnes à la campagne sur le même sujet, les avis seront
disputés, malheureusement un micro-trottoir ne s'effectue, bien souvent, qu'à un seul endroit,
on a donc un seul même avis pour les quelques personnes questionnées. De plus, les personnes
interrogées ne peuvent pas toujours être fiables, comme le dit une journaliste du journal
"Libération" : «Quelques fois ils disent des choses extrêmement séduisantes, et puis après on se
dit : mais de quoi ils parlent ?». Cette technique est souvent décriée, puisque mettant en avant
des avis personnels au détriment du travail d'enquête et d'information du journaliste.

 L’INTERVIEW ?
- Préparation de l'interview filmée.
Deux types de choix s'offrent au réalisateur d'un
reportage incluant des interviews filmées :
- Interviewer "off": Dans ce cas, il est envisagé que
l'interviewer sera hors champ, il faudra alors déterminer
si ses questions seront supprimées ou non au montage.
- Interviewer "in": Cette fois le parti pris est de laisser
l'interviewer dans le champ.
Attention, dans tous les cas, il faut apprendre à préparer un
questionnaire ouvert et permettre à la personne interviewée de répondre autrement que par oui
ou par non.
En commençant ses questions par comment et pourquoi, il est plus facile d'obtenir de la part
de ses interlocuteurs, des réponses qui vous permettront d'aborder un véritable entretien.
Il faut que l'interviewer soit capable de "rebondir" et s'adapter aux réponses de l'interviewé.

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La qualité d'écoute de l'interviewer, est une des clés de la réussite d'une bonne interview filmée.
L'interviewer, ne doit pas craindre de jouer les « naïfs », pour que son interlocuteur soit plus à
même de développer des informations qui lui semblent évidentes.

- L'interviewer in :
Le micro peut-être visible et s'il est dans la main de l'interviewer, être utilisé comme un
distributeur de parole ; l'interviewé ne pouvant répondre que lorsque le micro est tendu vers lui.Il
est alors possible d’utiliser la technique du champ/contre champ, qui vous permettra de rythmer
l'interview au moment du montage et de rendre plus sensible la situation d'entretien des deux
interlocuteurs.

L'interviewer off :
Dans ce cas, la main tendant un micro devient
fort gênante si l'interviewer reste réellement hors
champ. Il vaut mieux opter dans ce cas pour un
micro également hors champ (micro perché), ou
très discret (micro-cravate).
Cas particulier: le micro-trottoir
Cette technique consiste à enregistrer une série
de réponses courtes fournies par plusieurs
interlocuteurs à une même question.
Dans ce cas la présence du micro et/ou du journaliste dans le champ est possible.

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CHAP VII : LE FILM DOCUMENTAIRE

Définitions

Genre cinématographique à part entière et opposé


au cinéma de fiction, on
appelle documentaire un film qui a caractère de
document, un film qui s'appuie sur des documents
pour décrire une certaine réalité ou l'arranger
selon les convenances.

Le film documentaire se définit aussi comme étant


des films didactiques présentant des documents
authentiques, non élaborés pour l’occasion.

III- CARACTERISTIQUES DU FILM DOCUMENTAIRE

Le film documentaire apporte à des spectateurs de tous âges, des réponses à des questions, à des
besoins d’informations ou de formations sur des sujets extrêmement variés, d’actualité ou non.
Il répond également, comme pour la fiction, à l’envie du public de « loisirs ou plaisirs », de
découvertes thématiques ou cinématographiques.

3 Objectivité

Même si un documentaire se veut refléter le réel ou restituer la réalité, la seule réalité, en fait,
sera celle de l’auteur car le documentaire sera orienté par son point de vue, par son
intervention, par un engagement. Le documentaire répond toujours à une démarche de son
auteur qui propose donc une vision personnelle et particulière. Le documentaire est donc une
œuvre de création qui ne saurait refléter une objectivité absolue.

4 Conception

La création ne vient pas du néant, la documentation est indispensable. C’est notamment le travail
de documentation, de recherche et de préparation qui permettent à l’auteur de s’imprégner de
son sujet qu’il portera jusqu’à la diffusion. Il ne faut pas oublier que le cinéaste qu’il soit

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documentariste ou de fiction est un auteur qui raconte une histoire, basé sur le réel pour le
documentariste et sur l'imaginaire pour le cinéaste.

- Montage

C’est l’ultime phase de l’écriture audiovisuelle où la narration documentaire s’organise en un récit


structuré. Le montage est une élaboration, une création. Le montage des documentaires a connu
plusieurs grandes mutations au cours du XXe siècle. Mutations dues surtout à l’évolution de la
technologie.

IV- LES GENRES DU DOCUMENTAIRE


Il existe différente types de documentaires, quelques-uns retiendront notre attention.
Le documentaire romancé : c'est un documentaire où il y a un récit (mais sans
chronologie) avec du suspens. Il y a une certaine complicité entre les personnes filmées et le
réalisateur et avec un peu de "mise en scène" mais toujours dans un souci de réalité, de vérité. Le
but est d'attirer le public par le récit.
Le documentaire social : le documentaire social se développe (souvent grâce à des
commandes). Son but est de saisir la vie sur le vif, de montrer des faits authentiques. Mais il est
réinterprété au montage pour exprimer un point de vue particulier. Certains cinéastes vont se
spécialiser dans le documentaire ; ils filment les gens dans leur vie quotidienne pour montrer
leurs difficultés.
Les symphonies urbaines : ce sont des documentaires sur des villes, ils montrent leur
dynamique et s'intéressent aux nouveaux moyens de transport.
Le portrait : c’est un genre documentaire qui nous conduit à une rencontre personnel et
intimiste avec un invité(Protagoniste). C’est un film qui nécessite beaucoup de relationnel, de la
confiance et surtout de la patience.
Le Documentaire historique : c’est un film qui porte sur une question (portion) de
l’histoire en mettant en exergue un fait majeure avec son développement et sa résolution.
Le Documentaire animalier : ce type décrit le mode vie du monde animal avec les
animaux comme personnages. On parle même de personnalisation des animaux. C’est le plus
long et le plus difficiles à faire.
Le Documentaire géographique: il a trait à l’espace(le relief) et au climat.
Une docufiction (ou documentaire-fiction), parfois incorrectement désignée comme
docudrama, est un genre cinématographique qui mélange le film documentaire et la fiction.

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V- LA DIFFERENCE ENTRE FICTION, DOCUMENTAIRE ET REPORTAGE

Voici quelques termes qu'il faut connaître quand on parle de documentaire :

 Qu'est-ce que le réel ? la vérité ?


- Le réel c'est ce qui existe ou qui a existé véritablement, c'est authentique et véritable par
opposition à imaginaire.
- La vérité c'est en adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. C'est une idée qui
s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité.
 Peut-on rendre compte du réel ?
Le réalisme c'est voir la réalité, la nature telle qu'elle est, de manière objective, sans rien masquer
de ces aspects les plus crus. C'est la représentation exacte de la réalité humaine et sociale, non
idéalisée. Le documentaire fait preuve de réalisme.
 La notion de témoin :
Témoigner c'est révéler, rapporter ce que l'on sait, servir de preuve à. Tout témoignage suppose
un point de vue, même si le témoin se veut sincère et jure dire la vérité, toute la vérité.

- Le reportage :
Le reportage est une forme de récit journalistique qui privilégie le témoignage direct. Le
reportage est d'abord un compte rendu d'événements auxquels assiste le journaliste sur le
terrain.

- La fiction :
C'est l'invention de choses fictives. Elle se place dans la lignée du roman.

- Le documentaire :
De document, il enseigne, il transmet le savoir.
La fiction n'a pas à se justifier, elle est gouvernée par le récit. Alors que le
documentaire doit rendre des comptes car il fait référence à la vie.
Dans un documentaire comme dans une fiction, on choisit ce que l'on film puis on organise les
rushs au montage. Donc même si on prétend filmer la "vie", on donne un certain point de vue.
Les documentaires fait souvent appel la notion de témoin. Mais un témoin peut-il être fidèle ?
Car c'est un être humain donc il est soumis à des défaillances. On peut craindre le documentaire
car il montre la vérité. Certains ont été censurés car gênants, la vérité et parfois falsifié.

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Conclusion

Ce n'est pas : une restitution du réel, une


copie du réel, une tranche de vie, une preuve,
une “fenêtre ouverte“ sur le monde (et Dieu
sait si cette formule fait florès notamment
pour la télévision). Un documentaire, c'est
toujours une proposition, c'est toujours une
narration, c'est toujours une représentation.

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CHAP VIII : ANALYSE FILMIQUE

I- INTRODUCTION

La théorie du cinéma ou l'analyse de film


(ou analyse filmique) ou encore la
filmologie est un ensemble très varié de
méthodes de recherche sur la signification,
l'esthétique, la structure, la technique ou
historique d'un objet filmique. C’est aussi
présenter le film, ses enjeux, son scénario,
son découpage, son montage, sa portée, bref
expliquer son esthétisme.

L’analyse filmique nous permet donc de


saisir la signification, la structure, la
technique, l’intérêt historique ou sociologique
et/ou l’esthétique des films et autres métrages audiovisuels. Cela vous aidera par la suite à
participer plus efficacement à la conception, la réalisation, et à la production de films ou tout
autres projets audiovisuel. Et pour ne rien gâcher, vous allez peut-être même y prendre plaisir.
La méthode d'analyse varie suivant le film.

II- ETAPES DE L’ANALYSE FILMIQUE

Il existe diverses manières de réaliser l’analyse filmique.


Présenter un film, c’est bien sûr en donner le titre. Mais c’est également fournir le nom du
réalisateur, du scénariste, éventuellement du producteur ou de la société de production, ou
encore des acteurs. C’est aussi parler du contexte historique (ou sociologique) du film, de son
genre.
N’oubliez pas également de fournir sa date de sortie et de parler brièvement de son scénario.
La présentation des résultats de l’analyse filmique tourne généralement autour des cinq
matières d’expressions en vidéo. Il s’agit essentiellement des images, des sons, du texte, de
la musique et des bruitages.

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1- Analyse de l'histoire
Il s’agit de prendre en compte le déroulement de l'histoire, ce qui constitue le monde représenté
par le film. Cette analyse tient compte de trois éléments :
a- Les personnages
 caractéristiques : aspect physique, vêtements, voix, interprétation, choix de l’acteur.
 relations entre les personnages : qui sont-ils ? Que veulent-ils ?…
b- les événements
 Epoque à laquelle se déroule l’action
 Structure dramatique et ses effets : scènes de dialogue (séduction ? dispute ?…),
suspense, effets de surprise…
 Séquences clés : générique, exposition, conclusion, première apparition des
personnages…
 Degré d’importance qui est accordé aux événements selon la longueur de la scène et
la manière de la filmer.
c- Le décor
 Lieu(x) où se déroule l’action
 Décor(s) naturel(s) ou réalisé(s) en studio ?
 Espace(s) intérieur(s) ou extérieur(s) ?
 Jour ou nuit ?
 Champ (ce qui apparaît dans le cadre) ou hors-champ (ce qui se passe hors du cadre,
par exemple ce que voit un personnage sans que le spectateur puisse le voir.
2- La narration
Il s’agit d’analyser la manière qu’a le film de raconter l’histoire.
a- Chronologie
 L’ordre des événements est-il respecté ou y a-t-il des retours en arrière (flash-back) ?
des anticipations (le contraire du flash-back) ?
 Comment s’organise la vitesse du récit par rapport à celle des événements ?
b- Le(s) point(s) de vue
 L’action se donne-t-elle simplement à voir (récit impersonnel) ou y a-t-il la présence
marquée d’un narrateur ?
 Ce narrateur fait-il ou non partie de l’histoire ? est-il un personnage (principal ?
secondaire ?) ?
 Quelles conséquences le point de vue adopté a-t-il sur le choix et la nature des
informations données, ou les modes d’expression utilisés ?

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3- Analyse de l'image
Dans le cadre d’une analyse filmique, il vous faudra :
 Détecter et parler des échelles de plans qui ont été privilégié, Et est-ce que ça influence la
narration ?
 Le jeu sur la durée du plan participe- t-il le rythme de la narration ?
 Parler de la prise de vue afin d’indiquer la position et les mouvements de la caméra.

a- Les plans

 Les plans larges :


Plan général : situe la totalité d'un décor vaste, d'un espace important, dans lequel les
personnages ne sont pas perceptibles.
Plan d'ensemble : comme précédemment, de façon plus précise, mais les individus sont
perceptibles, voire identifiables.
Plan de demi-ensemble : réduction du décor, individus en groupe. Ce type de plan situe les
personnages dans leur décor.
 Les plans personnage :
Plan moyen: personnage en pied. Son rôle est multiple dans la mesure où, selon le contexte,
son effet varie : introduction d'un personnage, menace, humour, détente…
Plan italien: personnage coupé au niveau de la cheville ou du mollet.
Plan américain: personnage coupé à mi-cuisse (mise en valeur des colts dans le western). Très
utilisé, par exemple, pour organiser une conversation entre 2 personnages.
Plan rapproché: trois valeurs: ceinture, poitrine, épaules. Les plans rapprochés entraînent une
appréhension plus intime du personnage (situation morale, psychologique, intentions,
caractère).
Gros plan: isolement d'un objet, d'un visage. Il supprime les distances, favorise le rejet ou
l'identification, trahit les émotions et les sentiments.
Très gros plan (ou insert): il focalise, comme une loupe, l'attention sur un objet, un geste, un
détail qui occupe soudain tout l'écran.

 Les angles de prise de vue


Les angles de prise de vues sont définis par l’emplacement de la caméra.
La plongée est une prise de vues faite d’un point d’observation plus haut que le sujet filmé : elle
le domine, l’écrase.

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La contre-plongée est une prise de vues faite d’un point d’observation plus bas que le sujet :
c’est alors le personnage qui domine l’écran.
L’angle plat est une prise de vues faite d’un point d’observation situé au même niveau que le
sujet : c’est l’angle de prise de vues le plus courant.
NB : La position de la caméra peut également être neutre
La position du personnage par rapport à la caméra : Face ; Profil ; Trois-quarts…

 Les mouvements de la camera


A l’intérieur d’une scène, la caméra peut opérer un certain nombre de mouvements de
caméra.
 Le panoramique est le mouvement de la caméra qui pivote sur son axe (donc ne se
déplace pas) de droite à gauche (ou inversement) ou de haut en bas (ou inversement).
 Le travelling est le mouvement par lequel la caméra se déplace dans l’espace (sur des
rails par exemple). Il peut être :
 Avant (la caméra s’approche du sujet filmé),
 Arrière (la caméra s’éloigne du sujet filmé),
 Latéral (la caméra accompagne une action ou parcourt un décor, généralement de
gauche à droite),
 Ascendant (la caméra s’élève au-dessus du sujet filmé).
 Descendant (la caméra descend par rapport au sujet filmé).
NB : Le zoom est un travelling avant ou arrière réalisé avec un objectif-zoom sans
déplacement de la caméra

4- Analyse du montage
Le montage consiste à assembler, raccorder et à organiser des plans du film dans certaines
conditions d'ordre et de durée prévu par le découpage, les différents plans choisis parmi ceux
obtenus lors des prises de vue.
Dans le cadre d’une analyse filmique, vous allez traiter de l’alternance des plans et de leur
succession.
Concernant l’alternance des plans, vous trouverez de quels genres de montage il s’agit :
montage chronologique, montage symbolique, montage parallèle, montage cut, montage alterné.
Quelles sont les transitions, etc.

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Au niveau du rythme, vous décrirez la succession des plans selon leur durée. Vous
identifierez les parties du film qui ont un rythme rapide ou lent ; et vous direz s’il y a ellipse,
ralentissement ou au contraire accélération.
Vous parlerez de la longueur des plans, de leur variation, des procédés d’articulation et de leur
signification.
Une histoire peut être racontée selon différents types de montage :
 Le montage chronologique, qui s'attache au déroulement chronologique de l'action.
 Le montage par retour en arrière (ou flash-back), où l'action est coupée de retours sur des
actions antérieures.
 Le montage parallèle, qui juxtapose des actions éloignées dans le temps ou l'espace, mais
qui peuvent entretenir entre elles un rapport métaphorique.
 Le montage alterné, qui juxtapose des actions simultanées.
 Montage cut : passage direct d’un plan à un autre sans effet de liaison (procédé le plus
simple et le plus courant)
 Montage court : succession de plans très brefs (effet d’accélération)

5- Analyse du son
Chose assez oubliée, parler du son, c’est-à-dire parlé du dialogue, de l’ambiance sonore, de la
voix off, du décalage sonore, du silence, de la musique, des bruits divers, etc.
Vous pouvez dire quel son est diégétique, autrement dit fait partie de l’action et peut être entendu
par les personnages du film. Vous direz également quel son est extra diégétique, c’est-à-dire
extérieur à la narration comme par exemple la musique d’ambiance produite par des orchestres.
Évidemment relever ça ne suffira pas, il faudra expliquer la fonction expressive de ses éléments
et la fonction de la bande sonore sur l’œuvre.
La bande sonore est intéressante à étudier dans ses rapports avec l’image.

 Le mixage est l’opération au cours de laquelle on conjugue les bandes sonores et la bande
image.
 Il y a asynchronisme (ou contrepoint) quand l’image ne correspond pas au son. La voix
off en est en exemple. Off se dit d’un son, d’une réplique, d’un commentaire, d’un bruit,
d’une musique dont la source n’est visible ni dans le plan ni hors-champ. Ce terme ne
s’applique pas exclusivement au son et peut désigner tout ce qui est situé hors-champ.

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III- CONCLUSION

En résumé, l'analyse filmique c'est :


- la recherche des relations signifiant / signifié : telle forme, tel moment du film mobilisent mon
attention. L’analyse consistera à essayer de comprendre la relation entre cette forme et un sens
possible.
- la recherche des relations film / spectateur. Il s’agit de faire appel à l'histoire, la compréhension
du fonctionnement des idéologies, etc.
La méthode de La recherche des sens possibles d'un film correspond : à une hypothèse clairement
établie (qu'est-ce que je veux dire à propos de ce film ?). Ici, il s’agit d’expliquer en quoi tous les
éléments esthétiques du film ou de la séquence ont réussi à retranscrire les enjeux narratifs de
ce/cette dernière.

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TABLEAU RECAPITULATIF (Analyse Filmique)

 le titre du film.
Méthode analyse  l’année du film + présenter le contexte (historique, culturel,
filmique. géographique) qui a pu influencer ou non la réalisation du film.
 le genre du film (comédie, action, thriller…)
Introduction :  nationalité du film.
 succès du film (nombre d’entrées, récompenses obtenues.)

1/ Situer la scène étudiée


Première partie :  A quel moment du film (début, milieu, fin.)
 A quelle époque se déroule l’action ?
A) Présentation 2/ Le décor
des éléments de  lieu(x) où se déroule l’action
l’œuvre.  décor(s) naturel(s) ou réalisé(s) en studio ?
 espace(s) intérieur(s) ou extérieur(s) ?
B) Présentation de
 jour ou nuit.
la mise en scène.
3/ Les personnages
(image et son)
 caractérisation : aspect physique, vêtements, voix,
interprétation, choix de l’acteur
 relations entre les personnages : qui sont-ils ? que veulent-
ils ?…
1/ le cadrage :
 le champ/ hors champ
 les échelles de plan
 les mouvements de caméra
 les angles de prises de vue
2/ la lumière :
 Contrastée ou non
 Réaliste ou non
 les couleurs dominantes
3/ le son :
 Musique diégétique ou extra-diégétique
 Bruits divers

 L’intérêt de l’œuvre.
Deuxième partie :  Le message du réalisateur.
 le film s’insère dans une continuité ou une rupture. Pourquoi ?
Analyse de  Le sens de la mise en scène :
l’œuvre.  les couleurs (signification)
 le cadrage
 le son
Etablir des liens avec d’autres films de même genre ou de genre différent.

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CHAP IX : ACTIVITES DE PRODUCTION AUDIOVISUELLE

I- PRODUCTION AUDIOVISUELLE

La production audiovisuelle est l'industrie de la conception et de la réalisation des


œuvres audiovisuelles telles que les films, les vidéos et les émissions de télévision. Elle est assurée
par les sociétés de production, dites
aussi « maisons de production ».

La production (nom donné habituellement


à la production de film) est le processus de
fabrication d'un film et elle comprend
différentes étapes.

1- Écriture
Tout d'abord, un synopsis comporte les
grandes lignes de l'intrigue. Puis
un script décrit l'histoire, son atmosphère et ses
caractéristiques. Celui-ci ne contient encore que peu de dialogues et d'éléments de direction
d'acteurs, mais présente souvent des croquis qui aident à visualiser les points principaux.

Un scénariste écrit ensuite un scénario, Parfois par plusieurs scénaristes pour améliorer le
caractère dramatique, la structure, les dialogues, et l'ensemble du style.

2- Développement
Le développement est l'étude de faisabilité du film : moyens techniques, acteurs, techniciens
clés, coûts mais aussi stratégie marketing et audience visée. À cette étape le producteur du film
choisit un scénario. Il propose le projet de scénario auprès d'investisseurs, de studios et d'autres
parties pour évaluation. Un distributeur peut être contacté dès ce stade afin de garantir l'accès
au marché et un succès financier potentiel.

Le producteur décidera de réaliser le film s'il estime pouvoir rentrer dans ses frais, voire faire un
bénéfice. Les recettes attendues proviennent de sources diverses :

- Les aides publiques : subventions, incitations fiscales, sociétés d'investissement...


- Le placement de produit et autres formes de sponsoring (villes, régions, etc.) ;
- Les droits de diffusion : vente à des distributeurs, pré-vente à des chaînes de télévision…

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- La diffusion sur des supports physiques comme le DVD ou Blu-ray.


3- Pré-production
Pendant la pré-production, chaque étape est réellement établie pour concevoir précisément
le film et le planifier. La production séquencée dans le storyboard est visualisée avec l'aide des
illustrateurs et des concepteurs. Un budget de production est établi pour planifier les dépenses
du film. Pour les productions importantes, des assurances sont souscrites pour garantir une
protection contre les accidents éventuels.

Le producteur embauche une équipe. Quelques fonctions typiques de l'équipe sont : Le


réalisateur, Le directeur de production, L'assistant-réalisateur, Le directeur de la photographie
(DOP), Le directeur artistique, Les maquilleurs et les coiffeurs, …

4- Production
Ici le film est créé et enregistré. Le script, les assistants de direction, bien sûr le photographe,
l'éditeur de la photo et l'ingénieur du son. Ceux-ci tiennent les rôles les plus constants lors de la
réalisation d'un film.

Une journée habituelle commence avec l'arrivée des équipes sur le lieu du tournage. Les acteurs
ont leurs propres horaires distincts. Dès que le décor est construit, les éclairagistes peuvent être
à l’œuvre pendant plusieurs heures. L'équipe d'électriciens et d'ingénieurs de production sont en
poste avec les cameramen et le département de prise de son. Pendant que l'équipe de tournage
prépare son équipement, les acteurs revêtent leurs costumes et se soumettent aux coiffeurs et
maquilleurs. Les acteurs répètent leur texte et leurs mouvements avec le réalisateur et l'équipe
de prise de vue et de son et décident des ajustements.

Finalement, la prise de vue est réalisée, elle sera répétée et rectifiée aussi souvent que nécessaire.

5- Post-production
La post-production est l'étape finale. Elle comprend plusieurs étapes qui vont conduire à
l'achèvement de l'œuvre filmique. Cette étape comprend notamment le montage du film et le
travail sur le son (mixage).

Pendant le montage, les plans tournés et choisis au cours du tournage sont assemblés par
le monteur images.

En parallèle de ce montage image se fait le travail sur le son (« montage son », mixage). C'est ici
que sont assemblées toutes les sources sonores, que sont ajoutés les bruitages, les pistes de post-
synchronisation, etc.

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Le film est ensuite exporté et dupliqué pour sa distribution en salles.

6- Diffusion
Un dossier de presse, des affiches et d'autres matériels publicitaires sont produits pour la
promotion du film. Le distributeur expose le film avec des événements de lancement : des avant-
premières, une diffusion à la presse, des interviews, un site internet. Le film est projeté dans des
cinémas sélectionnés et des DVD sont diffusés quelques.

II- PROJET DE PRODUCTION - 1

C’est un travail qui permet de présenter un document relatif à une production à venir à
un supérieur, un financier, etc. Il est composé de points étudiés dans la suite.

1- L’identification

A cette phase on spécifie l’identité de la production. Il consiste donc à révéler les caractéristiques
de la production en précisant son : Genre, Thème, Titre, Durée, Cible Primaire, Etc.

Cas Pratique Identification

Genre ……………………………………………..……… Documentaire de Reportage

Durée ………………………………………………………………………… 13 minutes

Cible ……………………………………………………………..……………Tout public

Commentaire……………………………….……………..……………….. P H Valérie

Format …………………………………………………………………………… DVcam

Réalisation ……………………………….……………..…………………… Yéo Tenon

Montage ……………………………….…………..…………….……………..… Y T

Cible ………………………………………………………..…. Population Abidjanaise

Périodicité : …………………………… tous les soirs, à 20 heures pendant 2 mois

2- L’objectif

C’est le lieu d’indiquer la finalité du travail à élaborer.

Cas pratiques: Analyser des solutions durables aux problèmes de l’Eau Potable à Abidjan.

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3- Synopsis

C’est le résumé du film rédigé de façon à en donner l’idée générale. C’est aussi un résumé succinct
du l’histoire racontée par le scénario.

Cas pratiques Il existe une véritable pénurie d’Eau Potable. La seule ville d’Abidjan qui
représente 70% de la consommation d’Eau Potable, connaît des perturbations considérables
dans l’alimentation en Eau Potable. Par conséquent en quoi est-ce que l’engagement des acteurs
du secteur de l’Eau peut-il contribuer à résoudre et régler les problèmes d’approvisionnement
en Eau Potable ?

Quelle politique de communication pour un changement de comportement et des mentalités ?

4- Budget

Le budget est l’état de prévision chiffré de tous les éléments devant servir à la production
d’un film, d’une émission. C’est le coût du transport, des honoraires des techniciens, de la
communication téléphonique, internet, de la post production, des divers. Etc.

Budget du estimatif Cas pratiques

ACTIVITES DETAILS COÛT UNITAIRE JOURS COÛT

Téléphone,
Administration 150 000 FCFA
Saisie, Internet
Cassettes 2500 10 000 FCFA
Consommables
Camera et
50 000 FCFA 3 150 000 FCFA
Location Accessoires
matériels Micros et Forfait 3 50 000 F CFA
accessoires
Honoraires Réalisateur 3 350 000 FCFA
Assistant 3 250 000 FCFA
des
Réalisateur 3 150 000 FCFA
techniciens Cadreur Forfait 3 250 000 FCFA
Ingénieurs de son
Restauration 25 000 FCFA 3 75 000 FCFA
Transport Location + 25 000 FCFA 3 75 000 FCFA
carburant
Post - production 300 000 FCFA
Coût total 1 810 000 FCFA
Imprévu (10/100) 181 000 FCFA
BUDGET TOTAL 1 991 000 FCFA

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Budget du définitif cas pratiques

ACTIVITES DETAILS COÛT UNITAIRE JOURS COÛT

Téléphone,
Administration 50 000 FCFA
Saisie, Internet
Consommables 4 Cassettes 2 500 - 10 000 FCFA
Location Camera et
Gratuit - -
matériels Accessoires
Micros et Forfait 3 50 000 F CFA
accessoires
Honoraires Réalisateur Gratuit 3 -
Assistant Forfait 3 50 000 FCFA
des
Réalisateur 3 40 000 FCFA
techniciens Cadreur 3 40 000 FCFA
Ingénieurs de son
Restauration 25 000 FCFA 3 75 000 FCFA
Transport Location + 25 000 FCFA 3 75 000 FCFA
carburant
Post – production (Monteur) 50 000 FCFA
Coût total 440 000 FCFA
Imprévu (10/100) 44 000 FCFA
BUDGET TOTAL 484 000 FCFA

5- Recherche Documentaire

C‘est une phase essentielle pour toute réalisation. Elle consiste à rechercher des informations,
des documents, des archives susceptibles d’aider à la réalisation de notre sujet.

Dans le cadre de notre cas pratiques nous avons consulté des mémoires, des journaux, et
des documents sur l’approvisionnement en eau potable des populations d’Abidjan. Dans cette
rubrique, il a été question d’explorer la documentation électronique écrite et audiovisuelle. Il y
a aussi les archives : documents écrits, personnes ressources, photographies.

6- Scénario

C’est la description détaillée du sujet et de l’action du film ou d’une émission. C’est l’histoire
du film en image. Le scénario c’est le récit de l’histoire.

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N° Images Commentaire/
Musique / Effets
1 Générique début Musique
Ext / Jour : Ville d’Abidjan
2 - Voie principale du Plateau avec circulation Commentaire
- Immeuble du plateau
- Unité de production d’eau potable.
- Voie principale adjamé : Boulevard Nangui Abroguoa
- Unité de production d’eau potable
- Bassine rempli d’eau
- Femmes remplissant des bassines
Ext / Jour : vallée, ville d’Abidjan Synchrone
- Interview du chef de services ressource en eau / ONEP
4 - Cité SIR (Génie 2000)
5 - -
- - -
Ext / Jour : ville d’Abidjan
15 - Interview du chef de services ressource en eau / ONEP) Synchrone
- Cuve déterré sur la Station-service en chantier
Ext / Jour : ville d’Abidjan
16 - Tête de forage Commentaire
- Clôture de forage d’un champ captant +Musique
- Femme qui puisse de l’eau usée
- Construction anarchique
- Enfant qui joue dans l’eau
- construction anarchique dans la vallée du champ captant.
17 Générique Fin Musique

7- Repérage et contact

Cette étape permet de résoudre les problèmes qu’on pourrait rencontrer pendant le tournage.
Repérer et choisir les lieux et les invités à l’émission/film est une étape essentielle.

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8- Découpage Technique

C’est un découpage plan par plan à partir du scénario avec indication de prise de vue. Il comporte
toutes indications concernant les textes et dialogues. Le découpage technique permet de prévoir
tout ce dont on a besoin pour le tournage et porte en lui le futur montage.

N° DE VALE COMMENTAIRE,
URDE
PLAN PLAN IMAGES AMBIANCE ET MUSIQUE

SEQUENCE I - GENERIQUE DEBUT

Musique instrumentale (R.


Bonard)

SEQUENCE II - EXT / JOUR – VILLE D’ABIDJAN

01 PE Voie principale Plateau avec Musique instrumentale (R.


circulation. Bonard)

02 PDE Immeuble du Plateau La ville d’Abidjan et ses


environs sont alimentés en eau
03 PC Verre d’eau potable à partir de la nappe d’eau
souterraine du continental
04 PDE bâtiment SODECI face 1 terminal appelé communément
nappe d’Abidjan. La production de
06 PDE Rue d’Adjamé cette nappe représente 70% de la
production nationale. Par ailleurs
07 PDE Cuve d’eau la bonne qualité physico-chimique
de ces eaux fait que son traitement
08 GP Cuve d’eau est peu onéreuse.
Aussi, cette nappe d’Abidjan est
09 PC Bassin d’eau
très importante dans le dispositif
en eau potable des populations.
SEQUENCE II - EXT / JOUR : VILLE D’ABIDJAN
12 PE Tête de Forage La nappe d’Abidjan est exploitée
par des forages. Un forage est un
13 PDE Forage d’un Champ captant trou d’un certain de diamètre,
14 PC Forage d’un Champ captant creusé dans le sol pour capter
l’eau que celui-ci contient. La
15 PDE Forage d’un Champ captant profondeur de ces forages varie
entre 80 mètres et 150 mètres.
16 PDE Bâtiment SODECI face 1 Abidjan est alimenté à partir de 8
17 PDE Bâtiment SODECI face 2 unités de production d’eau potable
situées toutes dans les communes
18 PDE Unité de production d’eau potable d’Abobo, d’Adjamé, de Cocody et

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19 PDE Quartier Abidjan de Yopougon. Chaque unité de


production est alimentée en eau à
20 PDE Moteur unité de production d’eau partir d’un ensemble de forages
potable regroupés sur le nom de champ
captant.

SEQUENCE III - EXT / JOUR - VILLE D’ABIDJAN

SEQUENCE XVI - EXT / JOUR : VILLE D’ABIDJAN

110 GP Tuyau de cuve d’hydrocarbure Nous lançons un SOS au

111 GP Tête de cuve d’hydrocarbure gouvernement afin que ces champs


captant soient protégés pour éviter
112 PE Tête de forage champ captant
une grave pénurie d’eau qui
113 PDE Champ captant Zone Est Riviéra priverait des centaines de millier
de familles si rien n’est fait.

119 PE Enfant jouant dans un lac Musique instrumentale (R.


Bonard)
121 PDE Quartier en construction Zone Est

123 GP Tuyau de cuve d’hydrocarbure

SEQUENCE XVII - GENERIQUE DE FIN

Musique instrumentale (R.


Bonard

9- Tournage

C’est le lieu où toutes les images prévues par le scénario sont filmées.

Pour ce film documentaire, nous avons tourné pendant 3 (trois) jours.

10- Montage

Cette étape consiste à agencer des plans du film dans certaines conditions d’ordre et de temps
en respectant la règle de leur succession ou raccord.

Plan de Montage Il détermine l’agencement linéaire et chronologique des plans à retenir


au cours du montage, l’agencement des différentes séquences que constituent les plans de
manière logique et esthétique.

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N° Description des séquences Commentaire, Durée


Musique et
ambiance
01 Séquence I : Générique début Musique 15 s
02 Séquence II : Situation du sujet Commentaire 30 s
03 Séquence III : Description des champs captant Commentaire 1 min 10 s

Séquence XV : Problèmes liés au manque de


15
texte de loi sur l’eau (Intervention du chef de Synchrone 1 min 26 s
services ressource en eau / ONEP).
16 Séquence XVI : Proposition de solutions Commentaire 13 s
+Musique
17 Séquence XVII : Générique Fin Musique 55 s

11- Mixage

Le mixage procède au mélange des sons, les paroles, le bruitage, les voix off et divers effets
sonores pour obtenir le son final du film.

III- QUELQUES PRODUCTIONS AUDIOVISUELLES

Le champ d’action de la production audiovisuelle est vaste. Il existe donc une pluralité de
productions. Cependant quelques-uns (les spots télévisés, les clips audiovisuelles, les fictions,
etc.) retiendront notre attention. Le processus de création suit une méthodologie presque
semblable.

- les spots télévisés


- les clips audiovisuels
- les films de fictions
- les films documentaires

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