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DEPARTEMENT DE LA
COMMUNICATION
2ème ANNEE
COMMUNICATION VISUELLE
TECHNOLOGIE APPLIQUEE
AUX MEDIAS
2019 - 2020
YT
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I- APPROCHE DEFINITIONNELLE
II- LA PARTICULARITE DES THEORIES DU CINEMA APRES 1945
III- LES GRANDES THEORIES DU CINEMA
1- LA THEORIE ONTOLOGIQUE
2- LA THEORIE METHODOLOGIQUE
3- LA THEORIE DE SPECIALITE OU THEORIE DE CHAMPS
CONCLUSION
Chap. IV : SCENARISATION
I- INTRODUCTION
II- PRESENTATION DE SCENARIO
III- DIVISION CLASSIQUE D’UN RECIT FILMIQUE
IV- LES PARTIES ET TEMPS FORTS DU SCENARIO
I- VOCABULAIRE DU MONTAGE
II- LA VIDEO NUMERIQUE
III- ORGANISATION DES SEQUENCES
IV- LES DIFFERENTES ETAPES D’UN MONTAGE VIDEO
V- ADOBE PREMIERE PRO
I- PRESENTATION
II- POURQUOI PRODUIRE UN REPORTAGE VIDÉO
III- COMMENT REALISER UN REPORTAGE
IV- LE MICRO-TROTTOIR
V- L’INTERVIEW ?
III- CONCLUSION
I- PRODUCTION AUDIOVISUELLE
II- PROJET DE PRODUCTION
III- QUELQUES PRODUCTIONS AUDIOVISUELLE
La caméra est placée au-dessous du sujet et l’axe optique de la caméra est dirigé vers le haut. Cet angle
permet de faire voir aux spectateurs ce que voit un personnage qui regarde vers le haut. On peut aussi
s’en servir pour accentuer un effet de supériorité, l’élément filmé paraissant dominateur. On peut ainsi
donner une apparence de puissance, d’importance, d’orgueil, d’arrogance.
- Angle oblique : Cadrage penché. Suggère le déséquilibre, une tension plus ou moins forte.
La caméra ne garde pas ici son axe normal par rapport aux horizontales et aux verticales. Cet angle
permet de créer du rythme. On le retrouve souvent dans les vidéo-clips. On peut aussi l’utiliser pour
souligner des situations de peur, d’inquiétude, de tension.
INTRODUCTION
I. APPROCHE DEFINITIONNELLE
- Théorie
- Théorie du cinéma
mettent en lumière aussi bien l’idée qu’une société a du cinéma que les raisons qui la
poussent à s y intéresser. Elles ont été ces derniers l’objet d’une attention croissante.
1945(la seconde guerre mondiale) ne représente pas une rupture dans l’histoire des
théories du cinéma. Nous retenons qu’à partir de 1945, une série de phénomènes
largement inédits changeront les formes et le sens de la réflexion théorique : l’acceptation,
l’accentuation des aspects spécialisés des théories du cinéma et l’internalisation du débat.
Selon Francesco casetti, dans son livre : Théories du cinéma depuis 1945. Il existe trois
grandes façons de penser le cinéma, trois grandes théories ou paradigmes du cinéma à
savoir la théorie ontologique, méthodologique et de spécialité. Ces pensées servent de
référence aux chercheurs pour comprendre ou expliquer en quoi consiste le phénomène
en question.
1. La théorie ontologique
Ontologie
Partie de la philosophie qui a pour objet l’étude des propriétés les plus générales
de l’être, telles que l’existence, la possibilité, le devenir et la Durée.
- D’une part elle souligne l’idée que le cinéma est un objet identifiable en soi, qu’il
est directement saisissable
- De l’autre côté cette question nous pousse à concentrer notre attention sur la
nature même du phénomène.
La théorie ontologique opère sur la certitude, elle choisit la vérité comme sa propre
mesure. Elle vise à faire émerger une essence du cinéma, de la définir et à partir d'une
connaissance globale d'atteindre la vérité du cinéma.
Il existe trois grands types d’approche (courants) selon la théorie ontologique: le cinéma
est réalisme, imaginaire ou un langage
Le réalisme c’est l'expression d'un artiste sensible au réel qui accepte de le capter ou
de le recréer sans le dénaturer.
Le cinéma reste de la fiction mais les films réalistes essayent de contourner cette
vérité pour tendre vers une réalité crédible. Le réalisme au cinéma aspire donc à une seule
chose, plonger le spectateur dans un cadre, une atmosphère qui va lui paraître cohérente.
Les similitudes entre le cinéma et tout autre langage sont multiples. Le film est
signifiant, puisque le spectateur produit du sens à partir de ce qu'il perçoit. Divers
sentiments, symboliques et idées seront engendrés chez le spectateur en fonction des
couleurs, de la luminosité, des formes, des perspectives, des mouvements (des éléments
comme de la caméra), des durées, du jeu des acteurs, des sons, des musiques, des paroles
perçues. Ce sont là les éléments du langage cinématographique.
2. La théorie méthodologique
Méthodologique
Etude des méthodes scientifiques
Manière de procéder
Etude systématique, par observation de la pratique scientifique, des principes qui
la fondent et des méthodes de recherches utilisées.
La seconde théorie est aussi appeler paradigmes des théories méthodologiques. Ici la
question qui motive n’est plus: qu’es ce que le cinéma en tant que tel ? (De quel point de
vue doit on l’observer ?), c’est plutôt la manière dont est organisée et menée la recherche.
La nécessité de choisir une optique précise qui déterminera la collecte des données.
L’accent est mis alors sur l’ordre qui sous-tend l’investigation et le compte rendu qui
s’ensuit. La méthode sur la base de laquelle s’effectue le recueil des informations.
L’intérêt est porté ici sur des analyses plutôt que sur des définitions.
Les aspects que prennent en compte la théorie méthodologique sont nombreux : ils
correspondent aux disciplines (sociologique, psychologique, psychanalyse,
sémiologie, etc.) qui ont abordé le cinéma en lui appliquant leurs point de vue.
Cette série d’interrogation met en évidence une sorte de dialogue entre le spécialiste et
l’objet de ses recherches (travaux). L’objectif sera de saisir les questions qui se rapportent
au cinéma et de cueillir le caractère exemplaire de ces points. Ce qui émerge n’est plus
ni une essence, ni une pertinence, mais plutôt un champ d’interrogation, ou si l’on veut
une problématique.
CONCLUSION
- Producteur
Le producteur de cinéma est la personne (ou la société) qui recherche des projets de films et
se met en quête des moyens financiers pour les produire. Son rôle est aussi bien artistique que
financier. C'est lui qui choisit tel ou tel projet, présenté par un scénariste ou par un réalisateur.
- Réalisateur
- Assistant réalisateur
La formation pour l’assistanat à la réalisation est parfois combinée avec la formation pour scripte.
- Scénariste
- Directeur de production
- Régisseur
Pour accéder au poste de la régie générale il suffit d’apprendre les bases du métier par des stages.
- Scripte
La formation pour scripte est parfois combinée avec la formation pour l’assistanat à la réalisation.
- Monteur
- Mixeur
Il conçoit le cadre visuel du film, du choix des couleurs à celui du plus modeste accessoire. Au
studio, il le fait construire et aménager de toutes pièces; en extérieurs, il organise le cadre naturel.
- Créateur de costumes
Responsable des costumes, il contribue, en habillant les personnages, à définir leur caractère.
Il dessine les croquis pour les costumes qui seront créés pour le film et/ou choisit ceux qui seront
achetés ou loués.
- Chef maquilleur
- Ingénieur du son
Il est responsable de l’enregistrement: paroles, bruits, musiques et effets sonores. Son travail
consiste à indiquer la place des micros, à enregistrer les
bruits désirés et à éliminer les autres. Sa mission est de
composer une ambiance sonore qui sera propre au film.
Quand il travaille à la télévision, il capte les ambiances et
s’assure du bon enregistrement de ce qui se dit. Il gère le
son en régie au moment de l’émission. (voir aussi la
brochure « Etudes et métiers: Musique, Danse»).
- Compositeur
- Photographe de plateau
C’est un photographe qui, dans une équipe de tournage de film est chargé d’assurer les photos
de tournage qui sont destinées à la commercialisation du film. Le photographe de plateau ne
participe en aucune façon à la fabrication même du film.
Il est présent afin d'assurer les images qui serviront à l'affichage à l'entrée des salles et de fournir
aux supports fixes de la presse (salles de cinéma, dossiers de presse, journaux, magazines, etc)
des illustrations qui permettront la promotion du film avant sa sortie en salle ou en DVD et Blu-
Ray
IV- FORMATIONS
Les écoles de cinéma nationales ont l’avantage de pouvoir proposer les meilleurs cours
donnés par des professionnels de renommée internationale, ceci à des tarifs scolaires
raisonnables, et, ainsi, de permettre un accès plutôt facile à la profession. Par le fait que ces écoles
sont très réputées, les conditions d’admission via des examens, des portfolios, des entretiens etc,
sont très restrictives.
Les écoles de cinéma privées proposent une alternative intéressante, mais souvent chère, par
rapport aux écoles de cinéma publiques. On se situe ici dans un secteur où la formation devient
un commerce, donc un certain regard critique s’impose pour des écoles « nouvelles » dont les
diplômes ne sont pas reconnus par les instances étatiques.
- Les universités
Les universités proposent, de façon générale, des cursus qui sont plus orientés vers la théorie,
ce qui limite les débouchés professionnels. Toutefois, l’université peut éventuellement servir de
préparation au concours d’entrée à différentes écoles ou instituts pour les métiers de l’image et
du son. Il est très important pour les étudiants de faire des stages sur les tournages ce qui leur
permettra de se faire une idée beaucoup plus précise du travail de chacun des collaborateurs d’un
film (liste des sociétés).
Les œuvres audiovisuelles Constituent des œuvres ne relevant pas d'un des genres
suivants : journaux et émissions d'information ; variétés ; jeux; retransmissions sportives ;
messages publicitaires ; télé-achat; autopromotion ; services de télétexte.
Cette définition permet aujourd'hui de retenir les programmes relevant des genres suivants :
- documentaires,
- magazines et divertissements,
V- L’IDEE DE PRODUCTION
Le terme « idée » peut justement être employé pour désigner le résultat d’une recherche : «
qu’est-ce que X ? » ; d’abord, je ne sais pas, je cherche et puis je me dis : « voilà j’ai une idée … ».
De cette façon, on pourrait dire : « qu’est-ce qu’une idée ? », « c’est au moins un contenu de
signification permettant de répondre à la question qu’est-ce que… ».
C’est une vue plus ou moins originale que l’intelligence élabore dans le domaine de la
connaissance. Pour un idéaliste, les idées ne s'attrapent pas comme un rhume. Elles se
transmettent difficilement car elles s'acquièrent individuellement par des allers et retours entre
le concret et l'abstrait
L’Idée de production est donc une représentation d’une création artistique élaboré par la pensée
et qui repose sur une certaine originalité.
Une idée mémorable est souvent simple et inattendue. Elle s’explique facilement, tout en
étant très riche et surprenante.
Les bonnes idées sont liées à des expériences quotidiennes et concrètes. Elles doivent également
être empreintes de vérité, lorsqu’elles sont confrontées aux expériences personnelles.
Une bonne idée est difficile à oublier, surtout lorsqu’elle met la personne en rapport avec ses
émotions.
Une idée de production doit avoir les caractéristiques suivantes :
- Visuelle
- Emotionnelle
- Crédible
- Universelle
a) Aspect visuelle
Durant toute la chaine de production audiovisuelle, le son et l’image sont quasi
permanent. L’idée se structure donc en éléments visible.
b) Aspect émotionnelle
Les éléments contenus dans le sujet doivent susciter un intérêt émotif. Ils doivent
également provoquer la curiosité de connaitre le développement des actions dramatique
future de l’histoire.
c) Aspect crédibilité
Tout le monde doit être unanime sur le traitement de l’idée. Les implications et les
conséquences doivent être acceptables de tous sans aucunes contestations.
d) Aspect universalité
Cette universalité se base sur l’objectivité des concepts qu’elle comporte.
Quel que soit l’environnement dans lequel vous évoluez, vous êtes entouré d’éléments qui
peuvent vous donner une idée. Cette idée peut venir de votre entourage professionnel comme
personnel, elle peut émerger d’une passion, d’une tendance qui vous inspire, d’une technologie
qui vous intrigue, ou encore d’une constatation / observation de la vie de tous les jours.
Il n’existe pas de recette miracle pour trouver une bonne idée de création. Cependant vous pouvez
commencer par vous baser sur les facteurs suivants :
OBSERVATION : regarder ce qu’il se passe autour de vous avec un regard neuf. Avec
l’habitude, on ne se rend plus forcément compte de ce qui nous entoure. Mais interrogez-vous
sur votre environnement.
CURIOSITE : pour pouvoir s’intéresser à ce qu’il se passe autour de vous, il faut savoir faire
preuve de curiosité. N’hésitez pas à sortir des sentiers battus, et à aller voir de nouvelles
choses.
AUDACE : cela faire partie des grandes qualités que vous devez avoir. Pour pouvoir créer,
votre idée doit être ambitieuse à la hauteur de vos moyens. Vous ne devez pas avoir peur de
voir loin pour vos idées.
CREATIVITE : sans parler d’innovation, faites preuve d’imagination. Votre idée peut déjà
avoir été développée partiellement, vous devez donc y apporter votre différence pour faire
sensation.
Les catégories cinématographiques peuvent chacune être divisée en genres particuliers, en voici
quelques-uns :
La comédie, ayant pour but de divertir en représentant les ridicules des caractères et des
mœurs, d'une société.
Il existe dans ce genre plusieurs sous-genres tels que la comédie romantique ou la comédie
dramatique.
CHAP IV : SCENARISATION
I- INTRODUCTION
Plusieurs types de textes renvoient au scenario. Au sens large on parle de scenario pour tout
récit de film un peu détaillé. C’est dans ce sens que des documents préparatoires au tournage
sont parfois considérés comme des scénarios. On distingue de ce faite :
- Le synopsis
- La continuité dialoguée
- Le découpage technique
- Le story board ou scénarimages
a) Le synopsis
À l'origine, un synopsis était un document de travail destiné à présenter un projet de film aux
producteurs2, voire au réalisateur et aux acteurs pressentis. Il a par la suite été utilisé par la presse
pour présenter succinctement un film et cet usage, devenu le plus courant.
Un synopsis désigne donc le résumé condensé d'un scénario. À ce titre, il décrit les grandes
lignes de l'histoire, esquisse les principaux personnages et leur évolution, sans entrer dans les
détails. Sa longueur peut varier de quelques lignes à plusieurs pages. De façon générale, il ne
comporte pas de dialogues et est rédigé au présent de narration, dans un style simple. Il sert à
structurer le récit et valider les différents mouvements narratifs du film avant d'agencer les
séquences et de placer les dialogues.
b) La continuité dialoguée
c) Le Découpage Technique
(didascalies, auxquelles s'ajoute l'estimation en durée de chaque plan. Ce document est produit
par le réalisateur, en général avec le premier assistant réalisateur, éventuellement avec le chef
opérateur et le scénariste.
d) Storyboard
Les dessinateurs chargés d'illustrer chaque plan du découpage d'un scénario sont les les
scénarimagistes ou storyboardeurs. Plusieurs types de storyboards sont employés à travers le
monde, suivant leur utilité et les habitudes des réalisateurs.
Ce modèle s'utilise plus particulièrement aux États-Unis. Il se compose simplement d'une série
de dessins représentant chacun un plan, ce qui lui donne l'apparence d'une bande dessinée. Ne
contenant que très peu d'informations, ce modèle n'est pas le plus pratique. Toutefois, il suffit
généralement à la préparation du tournage et donne une bonne idée des plans à tourner.
Ce modèle, beaucoup plus complet, comprend généralement une page par plan. Sur chacune de
ces pages, on dessine l'image de début et l'image de fin du plan, et, si nécessaire, des cadres
intermédiaires pour des plans complexes. On y ajoute un plan au sol (comprenant les éléments
de décor, les personnages, l'angle de champ de la caméra et ses déplacements ainsi que les
mouvements des éléments actants), à l'échelle, et toutes les informations spécifiques à chacun
des plans (Scénographie, repères aux dialogues, mouvements, effets…)
Le scénario se compose de séquences, la séquence définit: (si l’action se passe à l’intérieur ou à l’extérieur;
un lieu; un temps)
La disposition actuelle du scenario (la plus rependue) se fait en portrait avec les didascalies et les dialogues
en retrait précédé du nom du personnage qui fait la réplique ou qui prend la parole ; et ce nom doit être
sur la page.
Marc
J’sais pas…
Manolo
C’est la maison qui offre
Marc
Non, ce n’est pas une bonne idée. Julia m’attend à la maison, j’dois y aller.
1- L'exposition
Les obstacles sont une barrière entre le héros et la réalisation de son but. Les obstacles extérieurs
lorsqu'il y a conflit avec quelqu'un ou quelque chose. Les obstacles intérieurs si le malheur vient
des passions propres au héros.
Les péripéties sont des évènements imprévus qui empêchent de surmonter les obstacles. On
range dans cette catégorie des mutations en profondeur de la situation du héros que sont les
renversements de situation et les coups de théâtre.
A la fin du nœud est situé l'événement inéluctable qui précipite l'issue du récit vers le
dénouement.
3- Le dénouement
Alors que la situation fixe une fois pour toutes l'état des personnages, que le problème posé
au héros semble impossible résoudre, le dénouement peut commencer. Le dénouement est
nécessaire et complet:
Le climax est placé à la fin du film alors que l'émotion du spectateur atteint un point culminant,
c'est un moment fort qui va plonger les protagonistes dans le bonheur ou le malheur.
Celle-ci ressemble fortement à celle d’un roman. Tout d'abord un film est structuré autour
de nœuds dramatiques. Il s’agit de moments où l’émotion est la plus forte, les enjeux les plus
importants. On appelle ça l’intensité dramatique. L’intensité dramatique est sensé représenter le
rythme cardiaque de vos spectateurs !
Explication du schéma :
climax il n’y a que des scènes de résolution et de détente. Il se définit comme le moment du
scénario ou le conflit entre désir du personnage et le danger qu’il cour atteint son point
culminant. C’est l’aboutissement d’une série de crises.
3- Les temps forts
Ce sont les moments ou l’émotion est à un niveau tel que le spectateur n’arrive plus à se
tenir en équilibre sur son siège. Un temps fort est en quelque sorte climax localisé.
On peut créer un temps fort avec une action ou une simple réplique.
4- Le coup de théâtre
C’est un brusque revirement qui modifie la situation et la fait rebondir de façon imprévue que ce
soit par l’inclusion d’un élément, d’un personnage, d’un changement de la fortune ou la
révélation d’un secret.
5- Le flash-back
C’est l’infraction la plus rependue dans le récit filmique. C’est le terme associé par usage et qui
signifie retour en arrière. Dans le flash-back le récit revient en arrière pour raconter un
évènement ou un fait antérieur aux faits en cours. On parle alors de rétrospective.
6- Le flash foward
C’est l’opposé du flash-back. C’est une projection sur l’avenir.
7- Happy end
C’est quand le film fini bien (fin heureuse). C’est quand les motifs de gêne, de perturbations, de
douleurs sont annulés. Les héros ont trouvé l’amour, la gloire et surtout ce qu’ils convoitaient.
V- PROCEDES NARRATIFS
Un procédé narratif est une façon spécifique d'écrire de l'auteur. C’est ce qu’on appelle les
artifices, les ficelles les trucs… Il s’agit de la description d'un lieu ou d'un objet, raconté les
événements qui ont lieu, faire la description physique et morale des personnages, élaborées
échange verbaux entre les personnages.
- La dramatisation
- La concentration
- L’émotionalisation
- L’ellipse
- Le suspense et la surprise
- La respiration
- L’accroche
L’écriture du premier acte peut être difficile à gérer du fait des obligations simultanées de
fournir des informations et de propulser le public dans le récit. Un procédé assez efficace consiste
à commencer le récit par une scène choc, spectaculaire ou intrigante, afin de lui faire quitter son
monde ordinaire pour celui de la fiction.
- Le hareng saur (red herring) ou la fausse piste
Partant du principe qu’il s’agit en permanence de jouer avec le spectateur, on peut être amené
à lui fournir une fausse piste qui va détourner son attention dans le but de le surprendre
davantage au final. C’est le principe du hareng saur (ou hareng rouge, issu d’une traduction
littérale de l’anglais pour red herring). Ce détournement peut être provoqué par un fait anodin
(un comportement qui semble suspect sans être non plus exceptionnel), ou être particulièrement
mis en avant.
- L’implant
Il s’agit d’une information que le scénariste va inclure dans la continuité de telle manière que
le spectateur ne puisse s’apercevoir de son importance sur le moment. Il est utilisé afin d’éviter
que les informations ne tombent toutes en même temps, ce qui mènerait au deus ex machina.
Les implants peuvent concerner des lieux, des objets, des personnages, des capacités
particulières…
Généralement, il s’agit de l’amener bien en amont du moment où il va servir Il s’agit d’une
technique pour tenir le spectateur en haleine en le confrontant à une forte interrogation du type
: comment le protagoniste va-t-il s’en sortir ? Que peut-il faire maintenant ? Comment va-t-il
réagir ? Il est très utilisé dans la série TV pour éviter que le public ne zappe, notamment au
moment des coupures publicitaires, ou plus généralement à la fin d’une saison pour attiser la
curiosité et créer de l’impatience. Son utilisation remonte au feuilletonisme dont chaque épisode
devait s’achever sur un gros point d’interrogation obligeant le lecteur à se précipiter sur le
numéro suivant de la revue, ou sur l’épisode filmique du serial à venir. Il est nécessaire pour tenir
le spectateur accroché, en particulier si l’on suit plusieurs intrigues parallèles.
Définition
I- VOCABULAIRE DU MONTAGE
Le plan : c’est l’unité de base cinématographique, tout ce qui est filmé entre le moment
où l’on déclenche l’enregistrement sur la camera jusqu’au moment où l’on coupe
l’enregistrement.
La scène: c’est un ensemble de plans qui décrit une action.
La séquence: permet de décomposer un scénario en plusieurs parties. Peut contenir
plusieurs scènes. En général, pour une séquence correspond une unité de lieu ou de temps.
Le plan séquence: séquence qui ne se divise pas en plusieurs plans ou scènes. La
séquence entière se déroule donc entre le déclenchement et l’arrêt de l’enregistrement. Un plan
séquence à une durée plus longue que les plans classiques.
Les rushes : c’est l’ensemble des plans tournés pour un film.
Dans les logiciels de montage, on travaille donc un timecode qui permettra de se repérer dans
le temps et qui se décompose ainsi «heure:minute:seconde:image ».
1- Le découpage technique
Le découpage technique est un travail de minutie et de précision. Il contient de façon spécifique
les scènes, les plans, les éléments de son correspondant à chaque plan, les enchaînements entre
les scènes, leur minutage et la durée cumulative.
2- Montage et optimisation
Le montage non linéaire consiste dans un premier temps en des fonctions simples telles
que l'insertion et la superposition. Ces fonctions permettent de supprimer, déplacer, agencer les
séquences vidéo capturées dans l'ordre de votre choix. Selon le logiciel avec lequel vous travaillez,
des fonctions spécifiques, plus ou moins complexes, s'ajouteront à ces fonctions de base.
L'optimisation ou l'amélioration de votre montage vous permet de traiter les images et la
bande sonore de votre document vidéo de manière à lui donner une valeur ajoutée. Ainsi, vous
pourrez ajouter des titres, sous-titres, génériques, traiter des séquences avec certains effets,
insérer des transitions, extraire, déplacer ou supprimer le son synchrone et ajouter une
narration, une musique de fond ou un fichier d'effet audio.
- le dérushage
Étape fastidieuse qui consiste à sélectionner les plans qui ont retenus votre intérêt dans l’optique
du message à faire passer dans le montage du film. On garde, on jette. Pas de sentiment car plus
on garde, plus on aura de travail par la suite. Mieux vaut un film court de qualité qu’une vidéo
longue et ennuyeuse.
- le choix de la musique
Attention aux droits d’auteur ! Sachez que si vous comptez publier la vidéo sur une plate-forme
telle que Youtube, il est de plus en plus difficile de passer entre les mailles du filet. Ne pas prendre
de risque, choisir la musique sur des sites spécifiques où vous pourrez acheter le morceau qui
vous plait. De nombreuses plates-formes existent (par exemple Audio-jungle. Le choix de la
musique est fondamental, il colore vos images et délivre une ambiance. Encore une fois, revenez
à l’essentiel : quel est le message que vous voulez faire passer ? Retenez une ambiance musicale
adaptée à votre intention.
- le montage vidéo
L’étape de l’assemblage de vos séquences et de l’animation générale de votre œuvre. Faites bien
attention au rythme qui doit être régulier et adapté à la musique choisie. Privilégiez des plans
courts et percutants et faites en sorte qu’une harmonie globale relie tous ces plans.
- L’exportation
Voilà, le montage est fini. Les différentes séquences sont alignées sur votre time-line.
Grâce à ses facilités et à ses choix d’exportation, la station de montage numérique vous permet
de transférer votre production vidéo sur le support souhaité ou de la compresser dans le format
adéquat, de manière à en permettre la diffusion.
Effets / Transitions
Ajout de titres
A l’aide du module de titrage complet d’Adobe
Premiere Pro, créez des titres fixes élégants et des
titres défilants verticaux ou horizontaux que vous
pouvez facilement surimprimer sur vidéo.
Sélectionnez Fichier > Nouveau > Titre
Si vous préférez, vous pouvez modifier les modèles de
titres fournis de votre choix parmi un large éventail.
Vitesse / durée
Sélectionnez la vidéo sur la timeline,
Faire clic droit et choisir Vitesse/Durée
Faire accélérer ou ralentir un clip vidéo
Faire un arrêt sur image
I- PRESENTATION
Bien documenté et supporté par des faits et des témoignages, le "Type Reportage" est une
forme de récit journalistique d’une circonstance ou d’un événement social, culturel ou politique
d’une société, d’un pays ou d’une région. Son objectif premier est d’informer ou d’éduquer.
Le "Type Reportage", demande un plan de travail en ayant tout préparé à l’avance votre projet.
Vous devrez laisser place au réalisme de l’événement lors du tournage.
Considéré comme production légère et amovible, le "Type Reportage" dans son application
utilise peu d’équipements ainsi que moins de personnel. L’équipe réduite de tournage travaille
très rapidement avec beaucoup de souplesse. La préparation technique est aussi plus restreinte,
ce qui permet d’être très efficace en production. L’image spontanée est avantagée.
Le ‘’Type Reportage’’ comprend les productions suivantes :
Documentaire : 24 minutes et plus
Reportage : moins de 30 minutes
Couverture journalistique : moins de 15 minutes
Journal électronique : moins de 15 minutes
Docu-réalité (reality show) : 20 minutes et plus
Plan d’action :
- Écriture (Développement)
- Préparation (Pré-production)
- Tournage (Production)
- Montage (Post-production)
- Diffusion (Distribution)
1- Écriture (Développement)
Première étape souvent négligée, l’écriture est pourtant essentielle à la réalisation d’un bon
reportage. Elle permet également de gagner beaucoup de temps au moment du tournage...
D’abord, on choisit son sujet, on trouve un angle d’approche et on produit un scénario, ensuite,
on passe au scénarimage.
Sujet, angle, scénario :
Pour déterminer son sujet, il faut d’abord une idée. Puis se documenter sur cette idée : que sait-
on à ce sujet, puis-je y apporter quelque chose d’original ? Pour s’informer, on peut questionner
son entourage ou encore aller sur internet. L’objectif, ici, est de trouver l’inspiration. Le sujet sur
lequel vous saurez apporter une information originale à travers votre propre regard...
Votre regard, c’est l’angle que vous adopterez pour traiter votre sujet. Il doit être circonscrit. Par
exemple, si vous souhaitez évoquer la “campagne au Cambodge”, on comprend bien que le sujet
est trop vaste... Quoi dire en une minute, et même en un jour ? Lire la page Wikipédia ? Surtout
pas ! Il faut raconter une histoire ! Par exemple : Sophy et le repiquage du riz à la saison des
pluies…
Votre angle est choisi, vous pouvez alors rédiger un premier texte : le scénario. Celui-ci énonce,
à partir des éléments réunis dans vos recherches et en respectant votre angle d’approche, les
grandes lignes de votre reportage.
Scénarimage (storyboard) :
Ensuite, on passe à la réalisation du scénarimage (storyboard). Simplement, c’est la
mise en images du scénario sous forme de vignettes illustrées. Ici, on va définir les différents
plans. Cette étape cruciale permet de visualiser comment s’articulent le texte et les images. Car,
en vidéo, les images et le son nous disent quelque chose, il faut les faire dialoguer, il faut qu’ils se
complètent !
En reprenant notre exemple du repiquage du riz au Cambodge, on peut très bien imaginer que
le film débute par un gros plan sur une tige de riz tenue dans une main, cette main repique le
riz dans la rizière inondée, puis la caméra se relève pour continuer avec un panoramique qui
nous montre l’étendue des champs et les paysans au travail. La caméra poursuit sa course pour
terminer sur le narrateur qui nous a donné à savoir sur la campagne cambodgienne...
Pour finir sur cette partie “Écriture”, pensez aussi au style que vous souhaitez utiliser
(journalistique, humoristique, poétique…).
N’oubliez pas non plus qu’il y a mille façons de procéder, vous pouvez intégrer des interviews,
montrer des objets, proposer des angles de vue insolites… soyez imaginatif, créatif, surprenez
votre audience !
2- Préparation (Pré-production)
Il s’agit de déterminer où, quand, avec qui et comment. Il s’agit aussi de vérifier si ce qui est
proposé dans le scénarimage est viable dans la réalité, et le cas échéant l’adapter...
Un repérage s’impose. Il doit permettre de choisir le lieu le plus parlant : y a-t-il là des paysages,
des machines, des gens qui pourront aider à illustrer le propos de notre reportage ?
Question de bon sens, choisissez le bon moment... Le bon moment, c’est avant tout le moment
où ce que l’on veut filmer se passe... Si c’est le repiquage du riz, c’est à quelle saison ? L’heure a
aussi son importance, notamment pour la lumière, elle est souvent meilleure le matin ou le
soir. Elle produit alors des ombres qui donnent de jolis paysages contrastés, tandis qu’elle tend
à tout écraser dans la journée. Quel effet souhaitez-vous produire ? Des planteurs de riz
endurant la canicule, ou une matinée joviale de travail à la campagne ?
Si des personnes participent à votre reportage, remettez-leur le storyboard afin qu’elles se
préparent au tournage, assurez-vous qu’elles sont toutes disponibles le jour J et qu’elles
acceptent d’être filmées pour une diffusion sur internet ou ailleurs.
Encore une chose (souvent sous-estimée) : anticipez les problèmes liés au bruit ! Le bruit, oui !
Votre téléphone enregistre tout ! Vous serez surpris à l’écoute en constatant que beaucoup de
sons parasites sont fortement entendus, comme le vent, la circulation... un coup de klaxon qui ne
semblait pas gêner à l’enregistrement peut rendre inaudible votre clip... Alors - vraiment -
attention au bruit ! Au risque de devoir tout refaire...
3- Tournage (Production)
Les deux premières étapes passées, vous voilà prêt pour aller filmer. Mais ici, pour bien
faire, songez à vos plans et à la composition (ce que vous avez déjà anticipé dans votre
scénarimage). Et surtout, attention au son...
Les plans :
Le plan, c’est une prise de vue sans
interruption. Vous allez cadrer, et
éventuellement faire des mouvements de
caméra.
Le cadrage est essentiel, réfléchissez à ce
qui est important dans vos images, en
découlera l’échelle de vos plans (plan
général, plan américain, gros plan...). Par
exemple, si vous filmez un grain de riz,
faites un gros plan plutôt qu’un plan
d’ensemble où l’on n’y verra rien...
Les mouvements doivent être utilisés de manière pertinente ! Attention donc aux : zoom avant,
zoom arrière, un coup à gauche, un coup à droite et dans tous les sens qui donnent le tournis...
N’oubliez pas que ce qui bouge dans une vidéo, c’est avant tout ce qu’il y a derrière la caméra.
Néanmoins, des mouvements bien choisis peuvent contribuer à la dramatique de votre film en
produisant le suspense, en créant la surprise, ou encore en générant un effet comique... En voici
quelques-uns :
• panoramique : la caméra tourne sur elle-même, révèle les alentours ou montre la distance entre
2 objects
• travelling : placée sur un rail ou encore un skateboard... la caméra suit l’action
• mouvement de grue : la caméra descend ou monte progressivement au-dessus de la scène (rue,
bâtiments...)
• point de vue : la caméra est placée de telle sorte qu’elle passe pour montrer ce que voit le
narrateur
• zoom arrière : la caméra part d’un détail pour révéler sa place dans un ensemble (inverse du
zoom avant).
4- Montage (Post-production)
Pour des reportages courts, aucun montage ne s’impose. Des mouvements de caméra bien pensés
à l’écriture du scénarimage peuvent largement suffire. Il est aussi possible de travailler en
“tourné-monté” : on presse sur la touche pause entre deux prises...
Si vous décidez de vous engager dans un montage, faites comme les professionnels : évitez les
effets de transition compliqués et “tape à- l’oeil”. Ils détournent du sujet traité et n’apportent
souvent rien au propos si ce n’est de la confusion. N’oubliez pas que ce qui compte avant tout,
c’est l’histoire que vous allez raconter.
1. Importer vos clips : cliquez sur “Importer la vidéo”
2. Fractionner vos clips : jouez la séquence jusqu’au moment où vous souhaitez couper,
3. Glisser-déposer les clips sur le banc de montage
4. Exporter la nouvelle vidéo : cliquez sur “Enregistrer sur mon ordinateur”
5- Diffusion (Distribution)
Le mode de diffusion privilégié de tous les amateurs, c’est internet. On peut s’appuyer sur les
réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Myspace...), les sites de partage de vidéos (Vimeo,
Dailymotion, Youtube...). Ils sont nombreux et proposent souvent de créer ou de rejoindre
des groupes par centres d’intérêts, ainsi vous multipliez les chances d’intéresser des gens à votre
travail.
Autre solution encore, vous pouvez créer facilement un blog ou un site en vous appuyant sur des
plateformes de publication telles que Blogger ou Wordpress.
Enfin, participer à des concours peut contribuer à faire connaître son travail. “Destination
Francophonie” est l’un d’entre eux, il accueille vos mini reportages : moins de 50 secondes...
LE MICRO-TROTTOIR
cette partie peut ne pas être représentative de la réelle opinion publique. Les résultats d'un micro-
trottoir peuvent énormément varier selon différents critères tels que le lieu et les situations
sociales des personnes questionnées. Donc on peut dès lors se poser la question sur la réalité des
résultats de cette technique journalistique.
Le micro trottoir se révèle souvent comme une technique dangereuse ? Le danger d'une telle
technique d'information, c'est qu'une personne puisse intégrer des résultats, parfois filtrés, d'un
micro-trottoir quelconque comme une source d'information, alors que, bien souvent, ce n'est pas
le cas puisque c'est une technique qui met de côté le réel travail de recherche et d'information du
journaliste au profit de l'avis des quelques personnes interrogées. Bien souvent, les micros-
trottoirs ne sont pas représentatifs du réel avis de l'ensemble de la population (s'il doit y en avoir
un), car les réponses diffèrent, évidemment, en fonction de certains critères, aller interroger des
personnes dans le centre-ville puis des personnes à la campagne sur le même sujet, les avis seront
disputés, malheureusement un micro-trottoir ne s'effectue, bien souvent, qu'à un seul endroit,
on a donc un seul même avis pour les quelques personnes questionnées. De plus, les personnes
interrogées ne peuvent pas toujours être fiables, comme le dit une journaliste du journal
"Libération" : «Quelques fois ils disent des choses extrêmement séduisantes, et puis après on se
dit : mais de quoi ils parlent ?». Cette technique est souvent décriée, puisque mettant en avant
des avis personnels au détriment du travail d'enquête et d'information du journaliste.
L’INTERVIEW ?
- Préparation de l'interview filmée.
Deux types de choix s'offrent au réalisateur d'un
reportage incluant des interviews filmées :
- Interviewer "off": Dans ce cas, il est envisagé que
l'interviewer sera hors champ, il faudra alors déterminer
si ses questions seront supprimées ou non au montage.
- Interviewer "in": Cette fois le parti pris est de laisser
l'interviewer dans le champ.
Attention, dans tous les cas, il faut apprendre à préparer un
questionnaire ouvert et permettre à la personne interviewée de répondre autrement que par oui
ou par non.
En commençant ses questions par comment et pourquoi, il est plus facile d'obtenir de la part
de ses interlocuteurs, des réponses qui vous permettront d'aborder un véritable entretien.
Il faut que l'interviewer soit capable de "rebondir" et s'adapter aux réponses de l'interviewé.
La qualité d'écoute de l'interviewer, est une des clés de la réussite d'une bonne interview filmée.
L'interviewer, ne doit pas craindre de jouer les « naïfs », pour que son interlocuteur soit plus à
même de développer des informations qui lui semblent évidentes.
- L'interviewer in :
Le micro peut-être visible et s'il est dans la main de l'interviewer, être utilisé comme un
distributeur de parole ; l'interviewé ne pouvant répondre que lorsque le micro est tendu vers lui.Il
est alors possible d’utiliser la technique du champ/contre champ, qui vous permettra de rythmer
l'interview au moment du montage et de rendre plus sensible la situation d'entretien des deux
interlocuteurs.
L'interviewer off :
Dans ce cas, la main tendant un micro devient
fort gênante si l'interviewer reste réellement hors
champ. Il vaut mieux opter dans ce cas pour un
micro également hors champ (micro perché), ou
très discret (micro-cravate).
Cas particulier: le micro-trottoir
Cette technique consiste à enregistrer une série
de réponses courtes fournies par plusieurs
interlocuteurs à une même question.
Dans ce cas la présence du micro et/ou du journaliste dans le champ est possible.
Définitions
Le film documentaire apporte à des spectateurs de tous âges, des réponses à des questions, à des
besoins d’informations ou de formations sur des sujets extrêmement variés, d’actualité ou non.
Il répond également, comme pour la fiction, à l’envie du public de « loisirs ou plaisirs », de
découvertes thématiques ou cinématographiques.
3 Objectivité
Même si un documentaire se veut refléter le réel ou restituer la réalité, la seule réalité, en fait,
sera celle de l’auteur car le documentaire sera orienté par son point de vue, par son
intervention, par un engagement. Le documentaire répond toujours à une démarche de son
auteur qui propose donc une vision personnelle et particulière. Le documentaire est donc une
œuvre de création qui ne saurait refléter une objectivité absolue.
4 Conception
La création ne vient pas du néant, la documentation est indispensable. C’est notamment le travail
de documentation, de recherche et de préparation qui permettent à l’auteur de s’imprégner de
son sujet qu’il portera jusqu’à la diffusion. Il ne faut pas oublier que le cinéaste qu’il soit
documentariste ou de fiction est un auteur qui raconte une histoire, basé sur le réel pour le
documentariste et sur l'imaginaire pour le cinéaste.
- Montage
- Le reportage :
Le reportage est une forme de récit journalistique qui privilégie le témoignage direct. Le
reportage est d'abord un compte rendu d'événements auxquels assiste le journaliste sur le
terrain.
- La fiction :
C'est l'invention de choses fictives. Elle se place dans la lignée du roman.
- Le documentaire :
De document, il enseigne, il transmet le savoir.
La fiction n'a pas à se justifier, elle est gouvernée par le récit. Alors que le
documentaire doit rendre des comptes car il fait référence à la vie.
Dans un documentaire comme dans une fiction, on choisit ce que l'on film puis on organise les
rushs au montage. Donc même si on prétend filmer la "vie", on donne un certain point de vue.
Les documentaires fait souvent appel la notion de témoin. Mais un témoin peut-il être fidèle ?
Car c'est un être humain donc il est soumis à des défaillances. On peut craindre le documentaire
car il montre la vérité. Certains ont été censurés car gênants, la vérité et parfois falsifié.
Conclusion
I- INTRODUCTION
1- Analyse de l'histoire
Il s’agit de prendre en compte le déroulement de l'histoire, ce qui constitue le monde représenté
par le film. Cette analyse tient compte de trois éléments :
a- Les personnages
caractéristiques : aspect physique, vêtements, voix, interprétation, choix de l’acteur.
relations entre les personnages : qui sont-ils ? Que veulent-ils ?…
b- les événements
Epoque à laquelle se déroule l’action
Structure dramatique et ses effets : scènes de dialogue (séduction ? dispute ?…),
suspense, effets de surprise…
Séquences clés : générique, exposition, conclusion, première apparition des
personnages…
Degré d’importance qui est accordé aux événements selon la longueur de la scène et
la manière de la filmer.
c- Le décor
Lieu(x) où se déroule l’action
Décor(s) naturel(s) ou réalisé(s) en studio ?
Espace(s) intérieur(s) ou extérieur(s) ?
Jour ou nuit ?
Champ (ce qui apparaît dans le cadre) ou hors-champ (ce qui se passe hors du cadre,
par exemple ce que voit un personnage sans que le spectateur puisse le voir.
2- La narration
Il s’agit d’analyser la manière qu’a le film de raconter l’histoire.
a- Chronologie
L’ordre des événements est-il respecté ou y a-t-il des retours en arrière (flash-back) ?
des anticipations (le contraire du flash-back) ?
Comment s’organise la vitesse du récit par rapport à celle des événements ?
b- Le(s) point(s) de vue
L’action se donne-t-elle simplement à voir (récit impersonnel) ou y a-t-il la présence
marquée d’un narrateur ?
Ce narrateur fait-il ou non partie de l’histoire ? est-il un personnage (principal ?
secondaire ?) ?
Quelles conséquences le point de vue adopté a-t-il sur le choix et la nature des
informations données, ou les modes d’expression utilisés ?
3- Analyse de l'image
Dans le cadre d’une analyse filmique, il vous faudra :
Détecter et parler des échelles de plans qui ont été privilégié, Et est-ce que ça influence la
narration ?
Le jeu sur la durée du plan participe- t-il le rythme de la narration ?
Parler de la prise de vue afin d’indiquer la position et les mouvements de la caméra.
a- Les plans
La contre-plongée est une prise de vues faite d’un point d’observation plus bas que le sujet :
c’est alors le personnage qui domine l’écran.
L’angle plat est une prise de vues faite d’un point d’observation situé au même niveau que le
sujet : c’est l’angle de prise de vues le plus courant.
NB : La position de la caméra peut également être neutre
La position du personnage par rapport à la caméra : Face ; Profil ; Trois-quarts…
4- Analyse du montage
Le montage consiste à assembler, raccorder et à organiser des plans du film dans certaines
conditions d'ordre et de durée prévu par le découpage, les différents plans choisis parmi ceux
obtenus lors des prises de vue.
Dans le cadre d’une analyse filmique, vous allez traiter de l’alternance des plans et de leur
succession.
Concernant l’alternance des plans, vous trouverez de quels genres de montage il s’agit :
montage chronologique, montage symbolique, montage parallèle, montage cut, montage alterné.
Quelles sont les transitions, etc.
Au niveau du rythme, vous décrirez la succession des plans selon leur durée. Vous
identifierez les parties du film qui ont un rythme rapide ou lent ; et vous direz s’il y a ellipse,
ralentissement ou au contraire accélération.
Vous parlerez de la longueur des plans, de leur variation, des procédés d’articulation et de leur
signification.
Une histoire peut être racontée selon différents types de montage :
Le montage chronologique, qui s'attache au déroulement chronologique de l'action.
Le montage par retour en arrière (ou flash-back), où l'action est coupée de retours sur des
actions antérieures.
Le montage parallèle, qui juxtapose des actions éloignées dans le temps ou l'espace, mais
qui peuvent entretenir entre elles un rapport métaphorique.
Le montage alterné, qui juxtapose des actions simultanées.
Montage cut : passage direct d’un plan à un autre sans effet de liaison (procédé le plus
simple et le plus courant)
Montage court : succession de plans très brefs (effet d’accélération)
5- Analyse du son
Chose assez oubliée, parler du son, c’est-à-dire parlé du dialogue, de l’ambiance sonore, de la
voix off, du décalage sonore, du silence, de la musique, des bruits divers, etc.
Vous pouvez dire quel son est diégétique, autrement dit fait partie de l’action et peut être entendu
par les personnages du film. Vous direz également quel son est extra diégétique, c’est-à-dire
extérieur à la narration comme par exemple la musique d’ambiance produite par des orchestres.
Évidemment relever ça ne suffira pas, il faudra expliquer la fonction expressive de ses éléments
et la fonction de la bande sonore sur l’œuvre.
La bande sonore est intéressante à étudier dans ses rapports avec l’image.
Le mixage est l’opération au cours de laquelle on conjugue les bandes sonores et la bande
image.
Il y a asynchronisme (ou contrepoint) quand l’image ne correspond pas au son. La voix
off en est en exemple. Off se dit d’un son, d’une réplique, d’un commentaire, d’un bruit,
d’une musique dont la source n’est visible ni dans le plan ni hors-champ. Ce terme ne
s’applique pas exclusivement au son et peut désigner tout ce qui est situé hors-champ.
III- CONCLUSION
le titre du film.
Méthode analyse l’année du film + présenter le contexte (historique, culturel,
filmique. géographique) qui a pu influencer ou non la réalisation du film.
le genre du film (comédie, action, thriller…)
Introduction : nationalité du film.
succès du film (nombre d’entrées, récompenses obtenues.)
L’intérêt de l’œuvre.
Deuxième partie : Le message du réalisateur.
le film s’insère dans une continuité ou une rupture. Pourquoi ?
Analyse de Le sens de la mise en scène :
l’œuvre. les couleurs (signification)
le cadrage
le son
Etablir des liens avec d’autres films de même genre ou de genre différent.
I- PRODUCTION AUDIOVISUELLE
1- Écriture
Tout d'abord, un synopsis comporte les
grandes lignes de l'intrigue. Puis
un script décrit l'histoire, son atmosphère et ses
caractéristiques. Celui-ci ne contient encore que peu de dialogues et d'éléments de direction
d'acteurs, mais présente souvent des croquis qui aident à visualiser les points principaux.
Un scénariste écrit ensuite un scénario, Parfois par plusieurs scénaristes pour améliorer le
caractère dramatique, la structure, les dialogues, et l'ensemble du style.
2- Développement
Le développement est l'étude de faisabilité du film : moyens techniques, acteurs, techniciens
clés, coûts mais aussi stratégie marketing et audience visée. À cette étape le producteur du film
choisit un scénario. Il propose le projet de scénario auprès d'investisseurs, de studios et d'autres
parties pour évaluation. Un distributeur peut être contacté dès ce stade afin de garantir l'accès
au marché et un succès financier potentiel.
Le producteur décidera de réaliser le film s'il estime pouvoir rentrer dans ses frais, voire faire un
bénéfice. Les recettes attendues proviennent de sources diverses :
4- Production
Ici le film est créé et enregistré. Le script, les assistants de direction, bien sûr le photographe,
l'éditeur de la photo et l'ingénieur du son. Ceux-ci tiennent les rôles les plus constants lors de la
réalisation d'un film.
Une journée habituelle commence avec l'arrivée des équipes sur le lieu du tournage. Les acteurs
ont leurs propres horaires distincts. Dès que le décor est construit, les éclairagistes peuvent être
à l’œuvre pendant plusieurs heures. L'équipe d'électriciens et d'ingénieurs de production sont en
poste avec les cameramen et le département de prise de son. Pendant que l'équipe de tournage
prépare son équipement, les acteurs revêtent leurs costumes et se soumettent aux coiffeurs et
maquilleurs. Les acteurs répètent leur texte et leurs mouvements avec le réalisateur et l'équipe
de prise de vue et de son et décident des ajustements.
Finalement, la prise de vue est réalisée, elle sera répétée et rectifiée aussi souvent que nécessaire.
5- Post-production
La post-production est l'étape finale. Elle comprend plusieurs étapes qui vont conduire à
l'achèvement de l'œuvre filmique. Cette étape comprend notamment le montage du film et le
travail sur le son (mixage).
Pendant le montage, les plans tournés et choisis au cours du tournage sont assemblés par
le monteur images.
En parallèle de ce montage image se fait le travail sur le son (« montage son », mixage). C'est ici
que sont assemblées toutes les sources sonores, que sont ajoutés les bruitages, les pistes de post-
synchronisation, etc.
6- Diffusion
Un dossier de presse, des affiches et d'autres matériels publicitaires sont produits pour la
promotion du film. Le distributeur expose le film avec des événements de lancement : des avant-
premières, une diffusion à la presse, des interviews, un site internet. Le film est projeté dans des
cinémas sélectionnés et des DVD sont diffusés quelques.
C’est un travail qui permet de présenter un document relatif à une production à venir à
un supérieur, un financier, etc. Il est composé de points étudiés dans la suite.
1- L’identification
A cette phase on spécifie l’identité de la production. Il consiste donc à révéler les caractéristiques
de la production en précisant son : Genre, Thème, Titre, Durée, Cible Primaire, Etc.
Commentaire……………………………….……………..……………….. P H Valérie
Montage ……………………………….…………..…………….……………..… Y T
2- L’objectif
Cas pratiques: Analyser des solutions durables aux problèmes de l’Eau Potable à Abidjan.
3- Synopsis
C’est le résumé du film rédigé de façon à en donner l’idée générale. C’est aussi un résumé succinct
du l’histoire racontée par le scénario.
Cas pratiques Il existe une véritable pénurie d’Eau Potable. La seule ville d’Abidjan qui
représente 70% de la consommation d’Eau Potable, connaît des perturbations considérables
dans l’alimentation en Eau Potable. Par conséquent en quoi est-ce que l’engagement des acteurs
du secteur de l’Eau peut-il contribuer à résoudre et régler les problèmes d’approvisionnement
en Eau Potable ?
4- Budget
Le budget est l’état de prévision chiffré de tous les éléments devant servir à la production
d’un film, d’une émission. C’est le coût du transport, des honoraires des techniciens, de la
communication téléphonique, internet, de la post production, des divers. Etc.
Téléphone,
Administration 150 000 FCFA
Saisie, Internet
Cassettes 2500 10 000 FCFA
Consommables
Camera et
50 000 FCFA 3 150 000 FCFA
Location Accessoires
matériels Micros et Forfait 3 50 000 F CFA
accessoires
Honoraires Réalisateur 3 350 000 FCFA
Assistant 3 250 000 FCFA
des
Réalisateur 3 150 000 FCFA
techniciens Cadreur Forfait 3 250 000 FCFA
Ingénieurs de son
Restauration 25 000 FCFA 3 75 000 FCFA
Transport Location + 25 000 FCFA 3 75 000 FCFA
carburant
Post - production 300 000 FCFA
Coût total 1 810 000 FCFA
Imprévu (10/100) 181 000 FCFA
BUDGET TOTAL 1 991 000 FCFA
Téléphone,
Administration 50 000 FCFA
Saisie, Internet
Consommables 4 Cassettes 2 500 - 10 000 FCFA
Location Camera et
Gratuit - -
matériels Accessoires
Micros et Forfait 3 50 000 F CFA
accessoires
Honoraires Réalisateur Gratuit 3 -
Assistant Forfait 3 50 000 FCFA
des
Réalisateur 3 40 000 FCFA
techniciens Cadreur 3 40 000 FCFA
Ingénieurs de son
Restauration 25 000 FCFA 3 75 000 FCFA
Transport Location + 25 000 FCFA 3 75 000 FCFA
carburant
Post – production (Monteur) 50 000 FCFA
Coût total 440 000 FCFA
Imprévu (10/100) 44 000 FCFA
BUDGET TOTAL 484 000 FCFA
5- Recherche Documentaire
C‘est une phase essentielle pour toute réalisation. Elle consiste à rechercher des informations,
des documents, des archives susceptibles d’aider à la réalisation de notre sujet.
Dans le cadre de notre cas pratiques nous avons consulté des mémoires, des journaux, et
des documents sur l’approvisionnement en eau potable des populations d’Abidjan. Dans cette
rubrique, il a été question d’explorer la documentation électronique écrite et audiovisuelle. Il y
a aussi les archives : documents écrits, personnes ressources, photographies.
6- Scénario
C’est la description détaillée du sujet et de l’action du film ou d’une émission. C’est l’histoire
du film en image. Le scénario c’est le récit de l’histoire.
N° Images Commentaire/
Musique / Effets
1 Générique début Musique
Ext / Jour : Ville d’Abidjan
2 - Voie principale du Plateau avec circulation Commentaire
- Immeuble du plateau
- Unité de production d’eau potable.
- Voie principale adjamé : Boulevard Nangui Abroguoa
- Unité de production d’eau potable
- Bassine rempli d’eau
- Femmes remplissant des bassines
Ext / Jour : vallée, ville d’Abidjan Synchrone
- Interview du chef de services ressource en eau / ONEP
4 - Cité SIR (Génie 2000)
5 - -
- - -
Ext / Jour : ville d’Abidjan
15 - Interview du chef de services ressource en eau / ONEP) Synchrone
- Cuve déterré sur la Station-service en chantier
Ext / Jour : ville d’Abidjan
16 - Tête de forage Commentaire
- Clôture de forage d’un champ captant +Musique
- Femme qui puisse de l’eau usée
- Construction anarchique
- Enfant qui joue dans l’eau
- construction anarchique dans la vallée du champ captant.
17 Générique Fin Musique
7- Repérage et contact
Cette étape permet de résoudre les problèmes qu’on pourrait rencontrer pendant le tournage.
Repérer et choisir les lieux et les invités à l’émission/film est une étape essentielle.
8- Découpage Technique
C’est un découpage plan par plan à partir du scénario avec indication de prise de vue. Il comporte
toutes indications concernant les textes et dialogues. Le découpage technique permet de prévoir
tout ce dont on a besoin pour le tournage et porte en lui le futur montage.
N° DE VALE COMMENTAIRE,
URDE
PLAN PLAN IMAGES AMBIANCE ET MUSIQUE
9- Tournage
C’est le lieu où toutes les images prévues par le scénario sont filmées.
10- Montage
Cette étape consiste à agencer des plans du film dans certaines conditions d’ordre et de temps
en respectant la règle de leur succession ou raccord.
11- Mixage
Le mixage procède au mélange des sons, les paroles, le bruitage, les voix off et divers effets
sonores pour obtenir le son final du film.
Le champ d’action de la production audiovisuelle est vaste. Il existe donc une pluralité de
productions. Cependant quelques-uns (les spots télévisés, les clips audiovisuelles, les fictions,
etc.) retiendront notre attention. Le processus de création suit une méthodologie presque
semblable.