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-le photogramme : une image isolée dans la série de celles enregistrées sur la pellicule
-le plan : 1) série de photogrammes enregistrés lors d’une même prise, sans arrêt de la caméra. 2) au montage,
série de photogrammes encadrée par deux collures ou deux points de montage.
-la scène : elle se fonde sur la continuité de la suite de plans (même lieu, même temps, continuité de l’action
principale) et donc une durée réelle (à la différence de la séquence marquée par les ellipses temporelles).
-la séquence : 1) une suite d’actions ayant une certaine unité (unité de lieu, unité de temps jour/nuit) qui peut
être marquée des ellipses temporelles (à la différence de la scène) ; et qui permet de l’isoler dans un film. 2) une
unité d’analyse d’un film
-le cadre : limite matériel du champ visuel enregistré sur la pellicule, séparant le champ et le hors-champ (figure
2)
-le champ : Le champ est l’espace contenu dans le cadre. Il est l’espace « du réel » de l’action pour l’œil du
spectateur. Il se définit en trois dimensions : hauteur, largeur et profondeur (figures 1 et 2)
-le contre-champ : Figure de découpage qui fait succéder au champ le champ opposé. Il est utilisé pour filmer une
conversation : nous voyons successivement de face un interlocuteur, puis l’autre. Traditionnellement, la caméra
ne doit pas franchir la ligne imaginaire des 180° qui réunit les personnages, pour que les regards donnent
l'impression de se croiser (figure 3)
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<= Figure 3. Le champ et
le contre-champ
-la profondeur de champ : cela désigne la
Source : https://devenir-realisateur.com portion d'espace dans laquelle l'image est
nette. Le choix de la profondeur de champ est
révélateur de la construction du récit car elle
désigne ce qui est à voir (figure 4)
Source : http://blog.ac-
versailles.fr/monsieurte
ste/index.php/post/07/
11/2016/Le-cadrage-
%3A-les-
%C3%A9chelles-de-
plan
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4-Les angles de prise de vue et les mouvements de caméra
-l’angle de prise de vue : il est définit par la position de la caméra (sur son axe) par rapport à la ligne horizontal et
à la ligne verticale du champ filmé
-l’angle neutre -la contre plongée -La plongée -l’anglé débullé ou dutch
angle
Eté précoce de Yasujiro Citizen Kane d’Orson Citizen Kane Les Enchaînés d’Alfred
d’Orson
Ozu (1951) Welles (1941) Hitchcock (1946)
Welles (1941)
-le panoramique : rotation horizontale ou verticale de la caméra sur son axe (figure. 10)
-le travelling : déplacement horizontal ou vertical de l’axe de la caméra (figure 11, 12, 14)
Figure 10. Panoramique (horizontal) Figure 11. Travelling arrière Figure 12. Travelling avant
Figure 13. Travelling compensé Figure 14. Travelling latéral Figure 15. La caméra portée
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5-Le montage
5.1-Les raccords
-le raccord : au montage les raccords assurent la continuité visuelle et diégétique (espace et temps) entre deux
plans. Le raccord concerne l’image comme le son.
-le faux raccord : le passage (volontaire ou involontaire) d’un plan à un autre qui est clairement visible. Lorsque le
faux raccord est volontaire, il permet d’insérer dans l’histoire une discontinuité, une cassure, un malaise…
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5.2-Les ponctuations
-une ponctuation : un effet de liaison entre deux plans pour indiquer la fin d’une séquence ou d’une partie et
suggérer une coupure spatio-temporelle (figure. 16)
-le cut : coupe franche qui signifie qu'on passe d'un plan à un autre sans effet de liaison (fondu, enchaîné...)
-le plan de coupe : plan, généralement bref, inséré dans la continuité d’un autre plan ou introduit entre deux
plans pour faciliter la transition de l’un à l’autre
-le climax : point culminant de la progression d’un scénario et de l’action dramatique d’un film. Il implique la
résolution du conflit principal du film dans un moment de violence (physique, affective…) qui produit chez le
spectateur une intense émotion, voir un soulagement
-la diégèse/diégétique : le monde fictionnel construit conjointement par le film et le spectateur, ressenti et
imaginé comme « vrai » (= « l’histoire »)
-l’ellipse : un saut dans le temps diégétique (de l'histoire) où le récit passe ainsi d'une action à une autre, d'un
temps et souvent d'un espace à un autre, attendant du spectateur qu'il comble ce manque, qui n'est pas toujours
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mesurable. C'est le cas de la plupart des récits, dans lesquels le temps diégétique est supérieur au temps de la
lecture ou de la projection, le temps du récit.
-l’extra-diégétique : élément qui n’appartient pas au monde fictionnel du film, au « réel » construit par le film
-le flash-back : plan, scène ou séquence qui interrompt la chronologie de l’histoire en évoquant un moment du
passé
-le flash-forward : plan, scène ou séquence qui interrompt la chronologie de l’histoire en évoquant un moment à
venir (futur)
-le plan-séquence : un plan assez long qui possède une unité narrative équivalente à une séquence. Il est sans
montage et filmé en temps réel.
6-Le son
Univers
sonore
Figure 18.
Figure 21.
Figure 22.
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7.4-Construire une tension dramatique ou comique
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