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Introduction générale

I. Partie bibliographique :
Chapitre 1 : généralité sur le miel
Définition du miel
Classification du miel
Origine géographique
Types du mile dans le Maroc
Production du miel par les abeilles
Récolte du miel par l’apiculteur
Composition du miel
Teneur en minéraux
Propriétés physico-chimiques
Propriétés nutritives
Propriétés antimicrobiennes
Propriétés anti-oxydantes
Propriétés anti-cicatrisation
Propriétés anti-inflammatoires
Travaux antérieurs du miel d’euphorbia officinarum
Chapitre 2 : généralité sur la plante
Généralité sur la famille Euphorbiacées
Le genre Euphorbia
 Présentation d’Euphorbia
 Métabolites secondaires d’Euphorbia
 Utilisation traditionnelle d’Euphorbia
 Toxicité d’Euphorbia
Présentation de l’espèce Euphorbia officinarum
 Description botanique
 Répartition géographiques
 Utilisation traditionnelles d’Euphorbia officinarum
 Toxicité d’Euphorbia officcinarum

II. Partie expérimentale :


III. Conclusion générale et perspectives
IV. Références bibliographiques
V. Annexes
Partie bibliographique :
Travaux antérieurs du miel
d’euphorbia officinarum

(Terrab et al., 2014)

Le but de ce travail est de caractériser les miels de deux espèces


d'Euphorbia (d’Euphorbia. officinarum subsp. echinus et d’Euphorbia.
regis-jubae) du sud-ouest de la région du massif de l'Ifni, ainsi que d'établir des repères
géographiques pouvant aider à distinguer les miels de cette région de ceux d'origine
géographique différente.

L’auteur de cet article a déclaré que la seule étude précédemment menée sur ce miel a été
réalisée par (damblon, 1998), ce dernier a étudié 28 miels récoltés dans les principales régions
apicoles du Maroc, deux de ces échantillons ont été prélevés dans le massif de l'Ifni (Anti Atlas
méridional, SW Maroc) et caractérisés comme monofloral d'Euphorbia officinarum subsp.
échinus.

(Bettar & Hernanz, 2015)

L’objectif principal de cette étude, est la caractérisation physico-chimique de deux miels


d'Euphorbia du Maroc: (11 échantillons d’Euphorbia. officinarum subsp. echinus et 16
échantillons d’Euphorbia. regis-jubae). L'étude comprend huit paramètres physicochimiques
communs (teneur en eau, pH, acidité libre, acidité lactonique, acidité totale, teneur en cendres
et conductivité électrique), les principaux éléments minéraux (Na, Mg, Al, K, Ca et Fe) et les
caractéristiques de couleur CIELAB (L *, a *, b *, C *ab et Hab).

Tous les échantillons (27) ont été collectés directement auprès d'apiculteurs professionnels
en 2009 et 2010 dans la région du massif de l'Ifni (sud-ouest marocain).

Selon (Tóth-Soma et al., 1993).

Les examens toxicologiques et pharmacodinamiques des miels mixtes


contenant du miel d'Euphorbia sont recommandés.
Partie bibliographique :
Travaux antérieurs sur
la Plante
Euphorbia officinarum

(Ben harref & lavergne, 1985)

L’objectif de ce travail est d’isoler et faire une étude comparative par RMN C13 des
quatre classes tétracycliques, (eupho-lanostane, élémo-lanostane, lanostane et nor-31
lanostane) issus des latex des trois espèces d’euphorbia cactoïdes du maroc, Euphorbia
resinifera, E,echinus et E, officinarum

(Mazoir et al.,2004) :

Dans cette étude deux triterpènes issus du latex d’euphorbia officinarum ont été isolés et
identifiés par RMN H1 et C13. Ces deux triterpènes soumis des modifications pour produire
des nouveaux dérivés triterpéniques à haute valeur ajoutée.

(Daoubi et al., 2007) :

Le but est d’isoler, déterminer la structure et l’effet biologique des trois nouveaux dérivés
de phénylacétylingol issus du latex d’euphorbia officinarum, composer 1 (ingol 7,8,12-
triacétate 3-phenylacétate), composer 2 (ingol 7,8,12-triacétate 3-(4- méthoxyphényl)
acétate) et composer 3 (8-méthoxyingol 7,12-diacétate 3-phénylacétate), le composer trois
montra deux effets importants, effet sur l’arrêt du cycle cellulaire et effet sur l'activation du
promoteur du VIH-1-LTR, donc est un composé utile pour développer la thérapie contre la
latence du VIH-1.

(Mazoir et al., 2008) :

23 dérivés des terpénoïdes sont semi-synthétisés par des modifications chimiques des
principaux composants du latex d'Euphorbia resinifera (a-euphol et a-euphorbol) et Euphorbia
officinarum (obtusifoliol et 31-norlanostenol), ces 23 dérivés des trepénoides ont été évaluer
leur cytotoxicité sur trois insectes, cellules CHO de mammifères et leurs effets phytotoxiques
sur la plante Lactuca sativa.

(Mazoir et al., 2011) :

Dans ce travail, les activités in vitro sur leishmania infantum, Trypanosoma cruzi et l’effet
cytotoxique sur les cellules CHO de mammifères ont été évalués par 25 dérives terpénoides
semi-synthétisées à partir des principales composées d’euphorbia resinifera et euphorbia
officinarum.
(Bailen et al., 2016) :

15 dérivés terpénoïdes semi-synthétisés à partir des principaux composants du latex


d'Euphorbia officinarum, les 15 dérivés ont été évalués contre un insecte, deux espèces de
parasites protozoaires, ainsi que contre Sf9 (cellules du tissu ovarien d’un insecte) et les
cellules CHO de mammifères pour tester leur cytotoxicité.

(Smaili et al., 2016) :

Quatre dérivés triterpéniques, le dérivé 1 (3b-tosyloxy- 4a,14a-dimethyl-5a-cholesta-


7,9-diene), le dérivé 2 (4a,14a-dimethyl-5a-cholesta-7,9-dien-3b-ol), le dérivé 3 (24-methylen-
élémo-lanosta-8,24-dien-3-one) et le dérivé 4 (élémo-lanost-8-en-3,11,24-trione) issus à deux
composés principale alpha-euphorbol et 31-norlanostenol du latex d’euphorbia resinifera et
euphorbia officinarum respectivement. Les quatre dérivés ont été évalués pour la protection
des plants de tomates contre Verticillium dahliae dans une serre.

(smaili et al., 2017) :

Dans ce travail, deux dérivés triterpéniques, composer 1 (3β-acétoxy-norlup-20-one) et


composer 2 (3-chloro-4α, 14α-diméthyl-5α-cholest-8-ène) issus du latex d'Euphorbia
officinarum, les deux composent triterpénique ont été évalués leur effet antimicrobien contre
des phytopathogènes fongiques et bactériens.

(Smaili et al., 2019) :

Ce travail a pour but d’évaluer l’effet de deux Triterpènes sur la croissance des plants de
tomates dans des conditions normales et lorsqu'ils sont mis à l'épreuve avec des agents
pathogènes tels que Verticillium dahliae et Agrobacterium tumefaciens. Les deux triterpènes
(3β-acetoxy-norlup-20-one) et (and 3-chloro- 4α,14α-dimethyl-5α-cholest-8-ene) sont semi-
synthétitisés par l’oxydation de l’acétate de lupéol et 31-norlanosténol isolés d'Euphorbia
officinarum.

Résumé des travaux antérieurs :

Toutes ces études basèrent sur des composés issus du latex de la plante et
évaluèrent leurs effets antimicrobiens, mais n’aucun étude firent sur le profil
phytochimique ou sur l’effet pharmacologique ou toxicologique de cette
plante.
Chapitre 1 : généralité sur le miel
Synthèse bibliographique

Composition du miel :
A l’heure actuelle, tous les constituants n’ont pas encore été identifiés. On y retrouve
en majorité des sucres simples (ou oses) et de l’eau (Bruneau, 2009). Ainsi ces constituants
dépendent de très nombreux facteurs comprenant, l’espèce végétale butinée, la nature du
sol, la race de l’abeille, l’état physiologique de la colonie, les conditions environnementales et
la compétence de l’apiculture (Azeredo et al., 2003; jeanprost & Médori, 2005)

 Eau
La teneur en eau peut varier de 14 à 25% avec un optimum de 17%, plus cette teneur est
élevée plus y a un risque de fermentation (Carvalho et al. 2009). De plus cette teneur
renseigner sur le degré de la maturité des miels et sa stabilité contre la fermentation et la
cristallisation au cours du stockage.

 Glucides
La teneur en sucre se situe entre 95 et 99% de la matière sèche. Il existe une quinzaine
de sucre différents, jamais présents tous à la fois. Les principaux sucres sont les
monosaccharides le fructose et le glucose avec une prédominance du fructose, plus d’une
quantité faible d’oligosaccharides, disaccharides et trisaccharides (Delphine, 2010). Ces sucres
proviennent soit du nectar soit du miellat (d’origine végétale) ou soit par une transformation
enzymatique par l’abeille (Lequet, 2010).

 Lipides
Les stérols forment la très grande majorité des lipides présents dans les miels, on les
retrouve sous forme de cholestérol libre et sous forme d’esters de cholestérol, les autres
lipides présents sont les triglycérides et les acides gras libres mais en très faible quantité.

 Protéines
Les protéines sont présentes en très faible quantité dans le miel (0,26 %), Il s’agit
essentiellement de peptones, d’albumines, de globulines, de nucléoprotéines (Domerego et
al. 2009). Proviennent des nectars, des grains de pollen ou des sécrétions des abeilles. De
même on retrouve tous les acides aminés essentiels ainsi que la proline qui présent dans tous
les types des miels. Le miel contient également une protéine d’intérêt, la bee-defensin 1
(Kwakman et al., 2010).

 Vitamines
Le miel en contient très peu des vitamines hydrosolubles appartiennent presque
exclusivement au groupe B : la thiamine (B1), la riboflavine (B2), la pyridoxine (B6), l’acide
pantothénique (B5), l’acide nicotinique (B3), la biotine (B8) et l’acide folique (B9) apporté par
les graines du pollen. Les vitamines liposolubles A, D, E et K sont présents de façon virtuelle.
Elles ne sont quasiment pas détectées par nos méthodes de dosage actuelles. Il est également
possible d’y trouver de la vitamine C (Desmouliere et al., 2013).

 Enzymes
Le miel présente une activité enzymatique importante, Ces substances sont issues soit
de la salive de l’abeille, soit du nectar (Domerego et al. 2009).

Les principales enzymes du miel sont :

 Les α et β-amylases : ces enzymes sont responsables de la dégradation de l’amidon en


molécules de glucose.
 L’invertase ou gluco-invertase : catalyse l’hydrolyse du saccharose en glucose et
fructose
 Une catalase : elle est responsable de l’inhibition du peroxyde d’hydrogène.
Ces enzymes sont détruites par la chaleur, et leur présence ou leur absence peut servir
d’indication de sur-chauffage du miel (Rossant, 2011).

 Composées phénoliques
Ce sont des métabolites secondaires des plantes, présents dans le miel en faibles quantités
mais en grand nombre. Leur principale origine est le nectar et les secrétions végétales (Al-
Mamary et al., 2002 ; Bogdanov et al., 2004). On retrouve parmi eux les caroténoïdes ou les
flavonoïdes qui jouer un rôle d’antioxydant et d’anti-radicalaire (Desmouliere et al., 2013).

 Composées aromatiques
Ces molécules odorantes confèrent au miel tout son arôme et son parfum. Leur
composition peut varier au fil du temps, ce sont des mélanges d’alcools, de cétones,
d’aldéhydes, de quinones ou encore d’acides (Apimondia, 2001). Ces molécules sont
également en correspondance avec les plantes butinées.

 Hydroxyméthylfufural
Egalement appelé « HMF », est un composé issu de la transformation du fructose en milieu
acide selon la réaction détaillée ci-dessous, ce composé est un indicateur de fraîcheur et de
surchauffe du miel, Sa teneur doit être en général inférieur à 40 mg/kg (CETAM, 2010).

Une teneur élevée en HMF pourra être expliquée par :

 La teneur élevée en eau favoriser la transformation des sucres en HMF Selon Marceau
et al., (1994)
 L'excès de la chaleur et l'entreposage prolongé (Marceau et al., 1994).
 Une acidité élevée du miel favorise la dégradation du fructose en HMF (Gonnet, 1982
; Marceau et al., 1994).
L'indice du HMF n'augmente pratiquement pas la première année, mais s'accroît fortement
aux cours des deux années suivantes (Philippe, 1999).
 Pigments
Les pigments participent dans une moindre mesure à la coloration des miels, selon (El-
Hady et Hegazi 2001) on retrouve :

 Caroténoïdes
 Flavonoïdes (0,006%)

Caractères physico-chimiques
Les caractères physico-chimiques sont importants pour bien différencier les miels les uns des
autres d’une part et d’autre part pour évaluer la qualité de ceux-ci.

 pH :
Le pH ou potentiel hydrogénait ou indice de Sorensen est défini comme le cologarithme
de concentration en ions H dans une solution.
Le miel est acide, son pH varie de 3,2 à 5,5, cette variation est attribuable à deux facteurs,
d’abord, la quantité d’acides ionisable dans le miel, ensuite, sa composition minérale
(Bogdanov et al., 2004).Mais le pH est généralement inférieur à 4 dans le cas des miels de
nectar, et supérieur à 5 pour ceux de miellats. Cette propriété est due à la présence d’acides
organiques dans le miel tel que l’acide gluconique (Jean-prost & le conte, 2005).

 Acidité :

 Teneur en cendres :
Est généralement utilisée pour déterminer l'origine botanique (floral, mixte ou miellat)
de miels (White, 1978).

 Densité et viscosité :
La viscosité du miel dépend de leur teneur en eau, de leur composition chimique ainsi que
de la température extérieure, Certains miels possèdent des propriétés particulières. Celui de
bruyère callune est par exemple thixotrope : il a le pouvoir de se liquéfier par agitation et de
se gélifier au repos. Le miel d’eucalyptus quant à lui contient une dextrine qui le rend au
contraire « dilatant » : il est très liquide au repos mais devient très visqueux par agitation
(Apimondia, 2001).
La densité du miel est comprise entre 1,14 et 1,435. Elle dépend de sa teneur en eau
(Ouchemoukh, 2003 ; Jean-prost & Médori, 2005).
 Conductivité électrique :
La conductivité électrique (CE) du miel est l’un des paramètres efficaces pour la
distinction entre le miel de miellat et le miel de nectar. La CE de miel de miellat est supérieure
à 0,8 ms/cm et celle de nectar est inférieure à 0,8 ms /cm. Elle est d’autant plus élevée que sa
teneur en substances minérales est élevée(Bogdanov et al., 2004).

 Couleur :
En fonction de l’origine florale, géographiques et la composition, le miel présente
différentes couleurs (Hoyet, 2018) Plus il est clair, moins il est riche en minéraux et
inversement.

Teneur en minéraux :
 Eléments majeurs
 Eléments mineurs

Propriétés nutritive :
Le miel est un aliment glucidique à haute valeur énergétique (320 calories par 100
grammes de miel) assimilable par l’organisme par sa haute teneur en glucose et fructose
(Melliou & Chinou, 2011; Gonnet, 1982). Il est également recommandé en cas de carence en
tant que complément alimentaire, pour l’assimilation d’autres éléments… (Donadieu 1984)

Propriétés antibactérienne :
Le spectre antibactérien de nombreux miels est large, sur les bactéries à Gram positif et à
Gram négatif et sur celles sensibles ou résistantes à des antibiotiques (Kwakman et al. 2011 ;
Kwakman et al. 2010 ; Tomczak 2010 ; Boukraâ et Sulaiman 2009 ; Apimondia 2001 ; Al-Waili
2005), cette activité est attribuée à des facteurs physiques (pression osmotique et l’acidité) et
chimiques (peroxyde d’hydrogène et inhibines non peroxyde) (Weston, 2000 ; Molane et al.,
1988 )

 L’effet osmotique :
Le miel est une solution sursaturée de sucres, il est hypertonique. L’hypertonicité
provoque la lyse des membranes bactériennes et inhibe la croissance des bactéries avant
d’induire leur mort.
 pH faible :
Un pH acide est un milieu défavorable au développement de la plupart des germes.
 Le peroxyde d’hydrogène :
Il est très actif contre les bactéries et provient du système glucose oxydase/catalase.
Glucose + eau + O2 ---------» Acide gluconique + H2O2 (White et al., 1963).
 Les facteurs non peroxydes :
Sont nombreux et ne sont pas tous identifiés. On retrouve généralement des acides (le
méthylglyoxal, la bee-defensin 1, la pinocembime), des flavonoïdes et des composées
phénoliques transmises par la plante.

Propriétés anti-fongiques :
Propriétés anti-oxydantes :
Les composés responsables de l’activité antioxydante du miel sont les flavonoïdes, les
acides phénoliques, l’acide ascorbique, les caroténoïdes, et les produits de la réaction de
Maillard (Malonide), ces composées jouent un rôle important dans la préservation des
aliments et la santé humaine, par désactivation et stabilisation des agents d’oxydation
(espèces réactivent Oxygénées), qui sont responsables à de nombreuses maladies telles que
le cancer, la cataracte, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les différents processus
d’inflammation (Ames et al., 1993 ; Meda et al., 2005 ).

Propriétés anti-cicatrisation :
Propriétés anti-inflammatoires :

Chapitre 2 : généralité sur la plante


Synthèse bibliographique

Généralité sur la famille euphorbiaceae :


La famille Euphorbiaceae comprend 317 genres regroupés en cinq sous-familles
(phyllanthoïdeae, oldfieldioideae, Acalyphoideae, crotonoideae et Euphorbiadeae.) (Webster,
1994). Est l’une des familles les plus vastes et les plus cosmopolites que compte le sous-
embranchement des Angiospermes. Cependant la position systématique de cette famille est
moins connue en raison de deux explications peut être apportées. D’abord, Sa distribution,
puisque principalement localisée en des zones tropicales, ensuite l’existence éphémère des
fleurs ou « fleurs minutes » chez certains de ses représentants, ce que ne facilitant
évidemment en rien toute étude botanique (Webster, 1987).

Cependant l’ensemble des auteurs se sont toujours accordés à penser que la principale
famille, représentative de l’ordre des Euphorbiaceae, définie par Lindley en 1833, restait les
Euphorbiaceae (Webster, 1987). Et pour les modifications apportées aux différents systèmes
de classifications, ne l’étaient véritablement qu’en amont de l’ordre des Euphorbiaceae
(Spichigera, 2000).

Dans ce sens, plusieurs systématiciens ont émis des hypothèses de classification suivantes :

Selon Engler (1896), la famille des Euphorbiaceae appartenait aux Spermaphytes,


Angiospermes, Dicotylédones, Dialypétales, Thalamiflores et à l’ordre des Géraniales, sous
ordre des Euphorbiaceae.

Cronquist (1981), situait la famille des Euphorbiaceae dans le super-ordre des Rosidae et
l’ordre des Euphorbiales.
Dahlgren (1989), classait cette même famille dans le super-ordre des Malviflorae et l’ordre
des Euphorbiaceae.

Thorne (1992), situant les Euphorbiaceae dans le super-ordre des Malvanae et l’ordre des
Euphorbiales.

(Webstar, 1987) à élaborer la classification botanique suivante

Taxon : Rhizophytes

Embranchement : Spermaphytes

Sous-embranchement : Angiospermes

Classe : Dicotylédones

Sous-classe : Dialypétales

Série : Thalamiflores

Sous-série : Méristémones

Ordre : Tricoques

Famille : Euphorbiaceae

Sous-famille : Euphorbiadeae.

L’euphorbiaceae dans la médecine traditionnelle :


Depuis l’Antiquité les Euphorbiaceae sont utilisés dans de nombreuses régions pour
traiter les maladies, dans le traitement de la diarrhée, contre la toux et les maux de ventre
(Chhabra, 1994), dans le traitement des maladies gastro-intestinales (Hernández, 2003), en
plus les espèces de cette famille possédantes aussi des propriétés antibactériennes,
antifongiques et anti-inflammatoires, cicatrisantes, contre les ulcères et la conjonctivite
(Manga, 2004), antioxydante, antidiurétique, et anti-malarique (Chaabi, 2007).

Métabolites secondaires de la famille euphorbiaceae


La famille Euphorbiaceae caractérisé par la présence des composées Terpènes dans
toutes les parties de la plante (racine, tige, feuille, fruit, graine) qui sont fortement irritantes
pour les muqueuses et possèdent des propriétés vésicantes (Hegnauer, 1973). En outre Cette
famille regroupe d’autres métabolites secondaires tels que les flavonoïdes (en général des
flavonols) (Rivière, 2009), les composés cyanogénétiques (Prawat, 1995), l’acide ellagique plus
tanins ellagiques (Mavar, 2004 ; Okuda, 1980) et les saponines (Aderibigbe, 1997).
Le genre Euphorbia :

Présentation d’Euphorbia :
L’Euphorbia vient du nom Euphorbos le médecin du roi Juba II de Mauritanie au 1 er siècle
avant Jésus Christ, et conservé par Linné (Jassbi, 2006).

Ce genre est le plus grand de la famille euphorbiaceae, avec plus de 2000 espèces trouvées
dans les régions tropicales et régions subtropicales d'Afrique et d'Amérique, ainsi que dans les
zones tempérées du monde entier, Les plantes de ce genre sont connues depuis longtemps
pour produire des latex (liquide blanc) aux propriétés irritantes et cancérigènes.

Métabolites secondaires du genre euphorbia :


 Monoterpènes C10 :
 Sesquiterpènes C15 :
 Diterpènes C20 :
 Triterpènes C30 :
 Carotenoides C40 :
 Polyterpènes Cn :

Utilisation traditionnelle du genre Euphorbia

Euphorbia resinifera Berg. :

Le nom vernaculaire zakkum ou zaggoum, la plante séchée est utilisée pour traiter le
diabète de type 2 (Errajraji et al., 2010), Elle est également employée pour soigner les piqûres,
les morsures venimeuses et les algies dentaires. Les femmes emploient aussi un mélange à
base de la résine d’euphorbe comme abortif malgré ses dangers.

Euphorbia hirta L :

Occupe une place très importante dans diverses pharmacopées traditionnelles d’Asie
orientale et d’Afrique tropicale. Les feuilles de cette plante utilisée pour traiter les hépatites
B et C au Bénine, (Peltier & Msanda, 1995). Divers autres lui sont également attribués, telles
que des propriétés antalgiques, fébrifuges, anti-inflammatoires et cicatrisantes (Lanther,
2005). D’autres études montrèrent que les feuilles, l’inflorescence et la plante entier
employèrent pour traiter la diarrhée (Zerbo et al., 2007 ; Tra-Bi et al., 2008 ; Pousset, 1996,
Nikiema, 2010).

Euphorbia helioscopia L. :

La plante entire est utilisée pour traiter l'ascite, l'oedème, la tuberculose pulmonaire, la
teigne, le paludisme, la dysenterie bacillaire et l'ostéomyélite lymphoïde tuberculeuse
cervicale (Abou-El-Hamd et al, 2012; Bettar et al, 2019; Ouhaddou et al., 2015).
E. granulata Forssk :

Cette plante utilisée contre les vers intestinaux, l'oedème, la toux, les impuretés
sanguines et les maladies rénales (Ahmad et al., 2019; Malik et al., 2015).

Euphorbia neriifolia L.

Son latex est utilisé comme carminatives et expectorant, ainsi que dans le traitement des
tumeurs, des problèmes abdominaux et cutanés, de la lèpre, de l'asthme et des calculs rénaux,
tandis que les racines sont utilisées dans le traitement des piqûres de scorpion et du serpent
morsures. Les feuilles peuvent également être utilisées comme carminatif et dans le
traitement de la douleur, de l'inflammation, des infections bronchiques et du manque
d'appétit (Mali & Panchal, 2017)

Euphorbia kansui L. :

Les racines séchées de cette plante, connues sous le nom de « Kan Sui » dans la médecine
traditionnelle chinoise, sont préconisées comme remède contre le cancer(Smara, 2014)

Présentation de l’espèce Euphorbia officinarum :

Description botanique :
L’euphorbe officinarum a été reconnue en 1935 par (Maire & Emberger, 1935) et par la
suite diverses missions ont eu lieu dans le sud-ouest marocain (Maire 1938: ZolaTterevsky &
Murat 1938; Murart 1944; Sauvage 1948).

Euphorbia officinarum : est un arbuste succulent monoïque touffu de 1 à 1,5 mètre de


haut, à tiges dressées et épineuses, ramifiées à la base mais plus courtes que celles
d'Euphorbia resinifera. Cet arbuste est connu par son nom vernaculaire arabe daghmous
(dghmous) et son nom vernaculaire berbère tikiwt..

Répartition géographique :
L’euphorbia offincinarum : est une espèce endémique du Maroc à tiges très charnues et
d’aspect cactiforme. Cette espèce forme des peuplements plus ou moins denses le long de
L’Océan Atlantique, du sud de I’oued Souss au cap Barbas, et arrive, mais avec une fréquence
faible, jusqu’au cap Blanc, en Mauritanie (figure 1). L’euphorbia officinarum couvre également
une grande partie du revers nord-occidental de I’ Anti-Atlas jusqu’i une altitude voisine de
1500 m, voire 1800 m en situation rupicole fortement insolé. (Peltier & Msanda, 1995)
Figure 1 : air de distribution d’euphorbia officinarum au Maroc (Peltier & Msanda, 1995)

Utilisations traditionnelles d’Euphorbia officinarum

(Daoubi et al., 2007)


 Euphorbia officinarum est utilisé en médecine traditionnelle pour traiter les maladies de la
peau et ophtalmologiques.
(Abouri et al., 2012)

 La partie aérienne de la plante E, offficinarum est administrer par voie oral pour traiter le
diabète.
(Ghourri et al., 2013)

 Un décocté d’Euphorbia officinarum ajouté à tous repas sert comme un remède


antidiabétique.
 Une préparation à base d’E, officinarum et Zygophyllum gaetulum, sous forme de poudre
ajoutée au lait bouillant, est administré contre le diabète à raison de poignée par un verre de
lait.
 L’écorce interne de la tige préchauffée au four, en poudre, est utilisé par les diabétiques de la
région de Tan-Tan.
 La poudre d’E, officinarum ajoutée à la soupe (ELhssowa), est prescrit contre le diabète à raison
d’une poignée par 1,5 L de la soupe.
 La poudre d’E, officinarum est appliqué sur les plaies des pieds causées par le diabète.
 Un mélange de la poudre d’E, officinarum et celle d’Aristolocbia longa est ajouté à tous les
repas comme un traitement de diabète à raison d’une pincée par repas.
 La poudre d’E, officinarum associée au miel est utilisée avant les repas à raison de trois
cuillerées par jour (deux cuillerées de poudre par ½ litre du miel).

(Benkhnigue et al, 2014)


 Une macération des côtes d’Euphorbe dans le lait fermenté est utilisée contre le diabète. Le
latex de Euphorbia echinus est ajouté à la soupe de l’orge (elhssowa) est indiqué comme anti-
diabétique à raison de prendre une goutte dans une boule de soupe.
(Ouhaddou et al., 2015)

Euphorbia officinarum subsp. echinus (Hook. f. & Coss.)

 La Parties aériennes administré par voie oral et utilisée sous forme poudre pour traiter les
maladies respiratoires, circulaires et maladies du squelette.
Euphorbia officinarum L. subsp. Officinarum

 La Parties aériennes et le latex de la plante utilisé pour traiter les maladies respiratoires,

Toxicité d’Euphorbia officcinarum :

Références :
Abou-El-Hamd H. Mohameda,*, Mohamed-Elamir F. Hegazyb, h, M. F. M., & Moustafac,
Magdi A. El-Sayedd, Ibrahim B. Abdel-Faridd, Abeer M. Esmaila, Mohamed H.
Abdelrazike, Naglaa S. Mohameda, Gomah Nenaahf, Tarik A. Mohamedb, Abdelaaty A.
Shahatb, Joe Karchesyg , Hisashi Matsudah, and P. W. P. (2012). Euphorbia Helioscopia:
Chemical Constituents and Biological Activities. International Journal of
Phytopharmacology, 3(1), 78–90.
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