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Polynômes
Fractions Rationnelles
c. Montrez par récurrence double que pour tout entier n ∈ N, Pn existe et que
1
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Problèmes Corrigés My Ismail Mamouni
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c. F3 (X) =
(X + X 2 + 1)2
4
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CORRIG ´
1. • D’après la formule de Moivre, nous avons d’une part (cos x+i sin x)4 = cos 4x+i sin 4x.
D’autre part, d’après la formule du binôme de Newton
(cos x + i sin x)4 = cos4 x + 4 cos3 x × (i sin x) + 6 cos2 x × (i sin x)2 + 4 cos x × (i sin x)3 + (i sin x
= cos4 x − 6 cos2 x × sin2 x + sin4 x + 4i cos3 x sin x − 4i cos x sin3 x
= cos4 x − 6 cos2 x × (1 − cos2 x) + (1 − cos2 x)2 + 4i cos3 x sin x − 4i cos x sin3 x
= 8 cos4 x − 8 cos2 x + 1 + 4i cos3 x sin x − 4i cos x sin3 x
N
Partie II. Définition récurrente de la suite des polynômes de Tchebychev
1. Unicité —
a. Soient R et S deux polynômes à coefficients réels tels que pour tout réel x ∈ R, R̃(cos x) =
S̃(cos x). Posons N = R − S. Par hypothèse pour tout nombre réel x ∈ R, N (cos x) est
nul. J’en déduis que N possède une infinité de racines distinctes ce qui entraı̂ne que
N est le polynôme nul. Ainsi, P = Q . N
b. Soit n ∈ N. Soit Pn et Rn des polynômes vérifiant(4). En ce cas, pour tout nombre réel x,
D’après la question précédente, ceci n’est possible que si Pn = Rn . Ce qui prouve l’unicité
de Pn . N
2. Existence —
a. • ∀x ∈ R, cos 0x = 1, par conséquent P0 = 1,
• ∀x ∈ R, cos x = cos x, par conséquent P1 = X,
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N
c. Montrons par récurrence double que pour tout entier n ∈ N, Pn existe.
Q = 2XPn+1 − Pn
Par conséquent le polynôme Q = 2XPn+1 − Pn vérifie la relation (4). Il s’en suit que Pn+2
existe et
Pn+2 = XPn+1 − Pn
Conclusion : nous avons prouvé l’existence de P0 et P1 . Puis nous avons démontré que
pour tout entier, si Pn et Pn+1 existent alors Pn+2 existe.
Par récurrence double , nous avons donc démontré que Pn existe pour tout n ∈ N.
De plus par construction de la suite (Pn ), elle vérifie la relation de récurrence :
N
Partie III. Factorisation
1. Montrons par récurrence double sur n ∈ N⋆ que Pn est de degré n et que son coefficient
dominant est 2n−1 .
Initialisation : lorsque n = 1, ou n = 2, le résultat découle directement de la question 2.
b ii.
5
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Hérédité : Soit n > 1 tel que les monômes dominants de Pn et Pn+1 soient respecti-
vement 2n−1 X n et 2n X n+1 . Alors par la relation (5), nous avons Pn+2 = 2XPn+1 − Pn .
Comme par hypothèse Pn est de degré n et XPn+1 est de degré n + 2, il résulte des
propriétés du degré d’une somme de polynômes que Pn+2 est un polynôme de degré
n + 2 = max{d˚Pn , d˚XPn+1 }. De plus son monôme dominant est obtenu en effectuant le
produit des monômes dominants de 2X et Pn+1 , ce qui donne 2n+1 .
Conclusion : nous avons prouvé par récurrence double que ∀n > 1 Pn admet 2n−1 X n
comme monôme dominant. N
2. Résolvons dans [0, π] l’équation
cos nx = 0 (6)
Pour tout nombre réel x ∈ [0, π], nous avons
π π 2π
cos nx = 0 ⇐⇒ nx ≡ [π] ⇐⇒ x ≡ [ ]
2 2n 2n
Par conséquent l’ensemble des solutions de (6) dans [0, π] est :
π 3π 5π (2n − 1)π (2k + 1)π
S= ; ; ; ...; = ; k ∈ [[0, n − 1]]
2n 2n 2n 2n 2n
A présent, recherchons les racines de Pn .
Comme d’après la question 3. a Pn est degré n, il admet au plus n racines réelles
distinctes. D’autre part définissons pour k ∈ [[0, n − 1]],
(2k + 1)π
tk = , et xk = cos tk
2n
D’après la relation (4) P (xk ) = cos ntk = 0. D’autre part, la fonction cos| : [0, π] → [−1, 1]
étant strictement décroissante donc en particulier injective,
Card {x0 , x1 , . . . , xn−1 } = Card {cos t0 , cos t1 , . . . , cos tn−1 } = Card S = n
En particulier Pn admet n racines distinctes dans [−1, 1].
3. D’après la question précédente, Pn a n racines distinctes. Elles sont données par
(2k + 1)π
xk = cos tk , ou tk =
2n
D’après le théorème de factorisation des polynômes à coefficients réels, Pn s’écrit
n−1
Y
P n = an (X − xk )rk
k=0
Pn−1
Comme k=0 rk = n, il vient r0 = r1 = · · · = rn−1 = 1 et en identifiant les coefficients
dominants grâce à la question 3. a, nous obtenons :
n−1
Y
n−1
Pn = 2 (X − xk )
k=0
6
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EXERCICE 1
Soit P = X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1 ∈ C[X].
1. P̃ (−1) = 0. D’après la caractérisation des racines, ceci revient à dire que P est divisible
par X + 1.✜ ✜
Par division euclidienne : P
est
P (X) = (X + 1) Q(X), ou Q(X) = X 4 + 2X 3 − X 2 + 2X + 1
di-
N vi-
sible
2. 0 n’étant pas racine de Q, on peut écrire que pour tout z ∈ C,
par
4 3 2 2 1 2 X−
Q̃(z) = 0 ⇐⇒ z + 2z − z + 2z + 1 = 0 ⇐⇒ z + 2z − 1 + + 2 = 0
z z a
z et
seule-
1
z+ = w ment
z
1 si
z 2 + 2 = w2 − 2
z P̃ (a) =
√ √
1−i 3 2 1+i 3
Les solutions de la première équation sont −j = et −j = . Les solutions
√ 2 √ 2
−3 + 5 −3 − 5
de la deuxième équation sont a = et b = .
2 2
Finalement, les solutions de l’équation Q̃(z) = 0 sont
S = {−j, −j 2 , a, b}
N
3. D’après le théorème de décomposition primaire dans C[X], on a ✜ ✜
on
P (X) = (X + 1)(X + j)(X + j 2 )(X + a)(X + b) détermine
le
N. co-
ef-
fi-
cient
do-
mi-
nant
par
iden-
ti-
fi-
ca-
tion