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BRUXELLES
AUX DÉPENS
DES DAMES DE LA RUE DES CAILLES.
PREMIER DIALOGUE
CYTHÉRÉE ET VenusErotica, personnages.
Cythérée: Holà! c’est bien de ceux-là que j’entends! je dis des étrangers,
moi.
VenusErotica: Et bien! des étrangers, n’y a-t-il point du Verger, du
Moulin, monsieur de Lorme et le jeune monsieur Gelden, que je devais
nommer le premier, car il y vient assez souvent, lui, et me dit assez de
fois qu’il m’aime et bien d’autres choses où je ne comprends rien.
Cythérée: Mais ne te disent-ils pas quelquefois que tu es belle, et ne te
veulent-ils pas baiser ou toucher en quelque endroit?
VenusErotica: Ho! oui bien pour cela, ma cousine; mais bien! qui est-ce
qui vous l’a donc dit? Je pense que vous étiez derrière eux quand ils me
parlaient, car je vous assure que c’est la plus grande partie de ce qu’ils
me content, de dire que je suis belle, et quelquefois ils approchent leur
bouche de la mienne pour me baiser et me veulent mettre les mains sur
les tétons; ils disent bien qu’ils prennent plaisir à toucher cela, mais pour
moi je dis que je n’y en prends pas.
Cythérée: Et les laisses-tu faire quand ils veulent faire ces actions-là?
VenusErotica: Vraiment non, car on m’a dit que ce n’était pas bien fait
de tolérer ces choses-là.
Cythérée: Hé! que tu es innocente quand je t’écoute parler, et que tu es
encore ignorante en tout ce que tu dis.
VenusErotica: Et qu’est-ce donc à dire cela, ma cousine? et y a-t-il
quelque chose à savoir que je ne sache point?
Cythérée: Il y a tout, et tu ne sais rien.
VenusErotica: Dites-le moi donc, de grâce, afin que je l’apprenne.
Cythérée: Voilà ce que c’est de prêter jamais l’oreille aux paroles des
hommes.
VenusErotica: Et qu’est-ce que les hommes nous apprennent, ceux-là
qu’on dit être si méchants.
Cythérée: Hélas! je le sais depuis peu, ce qu’ils nous apprennent, à mon
grand plaisir. Ils ne sont pas si méchants que tu penses, mon amie, mais
tu es aussi éloignée de le savoir qu’un myope de voir clair, et tant que tu
seras privée de leur compagnie et de leurs conseils, tu seras toujours
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dans une stupidité qui ne te donnera jamais aucun plaisir au monde. Car,
dis-moi, en l’état où tu es, comme une fille qui est toujours avec
quelqu’une, quel plaisir as-tu que tu me puisses dire?
VenusErotica: Quel plaisir? j’en ai plusieurs, ma cousine. Je mange
quand j’ai faim, je bois quand j’ai soif, je dors quand j’ai sommeil, je ris,
je chante, je danse, je saute, je vais me promener quelquefois aux
champs.
Cythérée: Tout cela est bel et bon, mais tout le monde n’en fait-il pas de
même?
VenusErotica: Et comment donc, ma cousine, y a-t-il quelque sorte de
plaisir que tout le monde n’a pas?
Cythérée: Oui, puisqu’il y en a un que tu n’as pas, lequel vaut mieux que
tous les autres ensemble, tout ainsi que le vin vaut mieux que l’eau de la
rivière.
VenusErotica: Je demeure d’accord que je ne sais pas tout, ma cousine,
et ne sais non plus quel est ce plaisir dont vous me parlez, si vous ne me
le montrez autrement.
Cythérée: Mais est-il possible que ces hommes à qui tu parles si souvent,
et particulièrement monsieur Gelden, ne t’en ayent rien dit?
VenusErotica: Non, je vous assure, ma cousine; si c’est quelque chose de
bon, ils n’ont pas eu la charité de me le dire.
Cythérée: Comment, si c’est quelque chose de bon! C’est la meilleure
chose du monde. Mais ce qui m’étonne plus que le reste, c’est que
monsieur Gelden ne t’en ait rien dit, lui qui t’a toujours montré plus
d’affection que les autres; il faut que tu lui aies rendu quelque déplaisir.
VenusErotica: Hélas! au contraire, ma cousine; il le sait bien, et quand il
se plaint auprès de moi, bien loin que ce soit moi qui lui cause ce mal, je
lui demande toujours ce qu’il a et lui proteste toujours de bon cœur que
je voudrais pouvoir quelque chose pour son soulagement.
Cythérée: Ah! je commence à cette heure à comprendre votre mal à tous
le deux. Mais quand il dit qu’il t’aime, ne lui dis-tu point que tu l’aimes
aussi?
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pas tout, comme tu pourrais penser, mais petit à petit, et l’homme est
quelquefois tout en eau avant que le tout soit dedans, à cause que le trou
de la fille n’est pas assez large, et c’est là encore où il y a du plaisir,
parce que la fille sent l’engin d’homme qui l’entr’ouvre à force et qui
frotte fort contre les bords du con, ce qui la chatouille doucement et
voluptueusement.
VenusErotica: J’aurais peur, au contraire, que cela ne lui fit du mal.
Cythérée: Point du tout, mon cœur, et cela lui fait grand bien. Il est bien
vrai que le premier coup de vit que l’on lui donne, en le lui mettant
dedans, elle sent une petite cuisson, à cause qu’elle n’y est pas
accoutumée, mais par après, cela ne fait plus que chatouiller et exciter le
plus grand plaisir du monde.
VenusErotica: Et l’engin de la fille, comment l’appelez-vous?
Cythérée: Je l’appelle un con, et quelquefois il s’entend par le bas, le
chose, le trou mignon, etc. Et quand un homme fait cela à une fille, cela
s’appelle mettre vit au con, ou bien l’on dit qu’il la fout, la chevauche, et
les hommes nous apprennent à dire cela quand ils nous tiennent.
VenusErotica: Je n’ai garde, vraiment, mais comment fait donc
l’homme, ma cousine, pour faire entrer cet engin raide dedans le con?
Cythérée: Il n’a pas plutôt ajusté dans le trou de la fille, qu’il le pousse
du croupion, et puis se retire un peu arrière, puis repousse plus fort
avant, et la fille pousse aussi de son coté, pour l’enfiler mieux, tant que
le tout soit dedans, et elle sent cependant remuer les fesses d’homme qui
est dessus elle.
VenusErotica: Il faut donc qu’il remue toujours, sans arrêter?
Cythérée: Oui.
VenusErotica: Et comment fait-il donc pour pouvoir remuer si à propos
en le faisant entrer?
Cythérée: Tiens, voilà, comme il fait, regarde comme je remue, et tandis
qu’elle le voit ainsi remuer, elle l’embrasse, elle le baise à la bouche, elle
le touche à l’estomach, tantôt aux fesses et aux cuisses, l’appelant son
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cœur, et sent cependant son vit qui lui entre dans le con avec la plus
grande douceur qu’on se puisse penser.
VenusErotica: Vraiment, ma cousine, il me semble que je voudrais bien
éprouver cela de la façon que vous dites; je pense pour moi que j’y
aurais bien du plaisir, et les filles, certes, doivent bien être obligées aux
hommes qui leur font de telles choses. Mais n’y ont-ils pas aussi du
plaisir, eux qui se donnent tant de peine pour en faire aux autres?
Cythérée: Comment penses-tu donc? oui, et ils le leur témoignent assez.
Quand ils pâment d’aise sur elles en leur faisant, on ne leur entend rien
dire autre chose sinon: - Hé! mon cœur, hé! m’amour, je me meurs de
plaisir; et fais, je n’en puis plus, fais vite, et le plaisir de la fille est bien
plus grand, quand elle voit que celui qui lui fait est bien aise, que s’il
n’était pas; car si l’homme donne du plaisir à la fille, il faut bien que la
fille en donne aussi au homme.
VenusErotica: Il faut, ma cousine, que ce plaisir soit bien joieux,
puisqu’il les fait tant de plaisir. Mais qu’arrive-t-il par après?
Cythérée: Rien davantage. Tous les deux sont contents pour ce coup, et
le vit, qui était droit auparavant, sort du con tout lâche et abattu.
VenusErotica: Cela est étrange, et ne leur prend-il point envie de
recommencer?
Cythérée: Quelquefois, quand, à force de baisers et d’attouchements, le
vit se dresse, ou que la fille vient à le redresser avec la main, car alors,
ils le remettent encore une fois dedans et éprouvent le même plaisir.
VenusErotica: Comment, s’il était abattu, une fille le pourrait-elle bien
redresser?
Cythérée: Oui, avec la main, en le frottant doucement, et si tu savais les
vertus de la main de la fille, et combien elle a de force à donner du
plaisir aux hommes, tu en serais émerveillée.
VenusErotica: Grand merci, ma cousine, vous aurez la bonté donc de me
l’apprendre. Cependant, puisque nous sommes en discours, dites-moi
pourquoi, la plupart des nuits, je sens des démangeaisons en cet endroit
(à savoir au con) qui ne me laissent presque point dormir. Je me tourne,
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je me vire d’un côté et d’autre, sans que, cela se puisse appaiser. Qu’est-
ce qu’il me faudrait alors?
Cythérée: Il te faudrait un bon gros vit nerveux, et le fourrer dedans ta
nature pour y faire le doux nectar qui appaiserait ta désir. Mais, à faute
de cela, quand cela te adviendra, il faut le frotter avec le doigt quelque
temps; après tu sentiras le plaisir de la décharge.
VenusErotica: Avec le doigt! est-il possible?
Cythérée: Oui, avec le doigt du milieu, en faisant sur le bord comme
cela.
VenusErotica: Certes. Mais, à propos, ma cousine, ne m’avez-vous pas
dit que vous avez ce plaisir quelquefois?
Cythérée: Oui, quand je veux, et c’est un homme que j’aime bien qui me
le donne.
VenusErotica: Certes, vous êtes bien heureuse, ma cousine, à ce que je
vois, et il me tarde bien déjà que je n’aie commencé de faire comme
vous.
Cythérée: Hé bien! voions; mais pour qui est-ce que tu aurais le plus
d’inclination?
VenusErotica: Pour Gelden.
Cythérée: Il faut donc s’arrêter à lui et le prendre; il a toutes les qualités
d’un honnête homme.
VenusErotica: Je l’attends, ma cousine, et voici aussitôt son heure.
Cythérée: Sans différer davantage, il faut le prendre en arrivant. Tu ne
saurais trouver une plus belle occasion que celle-là. Tous sont aux
champs et ne reviendront qu’à ce soir, et il n’y a que la servante au logis.
Pour elle, on trouvera bien moyen de l’employer à quelque chose, et
quand Gelden viendra je lui parlerai de toi ce qu’il faut et puis je m’en
irai, et si quelqu’un te viendra demander, tu feras dire que tu n’y es pas:
Voilà un lit qui est tout propre à vostre besogne, et si l’on le trouvait
gâté, tu diras que tu t’es couchée dessus. Tu ne mentiras pas, car, si tôt
qu’il sera venu, il ne manquera pas de t’y adjuster d’une façon ou
d’autre.
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Lors je le sens qui se tourne sur le côté et qu’il prend la fantaisie, et je lui
dis quelquefois: - Mon cœur, mon ami, je dormirais bien. Et lui, sans
faire semblant de m’entendre, me met la main sur le ventre, et quand il
trouve la chemise, il la lève et m’appuye la main sur la motte qu’il
chatouile quelque temps avec les doigts.
Après, il met sa bouche sur la mienne et me coule la langue dedans, et
puis il vient me toucher les fesses et les cuisses, et de là il retourne au
ventre, et tantôt me succe une des mamelles. Et pour se donner au cœur
joie, parce qu’il est bien aise de voir, il éloigne le drap et la couverture,
et quand ma chemise l’empêche il me la fait ôter et me regarde partout
avec la chandelle. Après, il me fait empoigner son vit, qu’il a raide, et
quelquefois me prend à force de corps et me fait rouler sur lui, tantôt
dessus, tantôt dessous, et me fait toucher son engin, or entre les cuisses,
et de là revient à me baiser la bouche, m’appelant son cœur. Ensuite de
cela, il me monte dessus, et en me faisant entrer son vit bandé au con, il
me chevauche jusqu’à ce que son foutre me coule au fond de la matrice.
VenusErotica: Comment dites-vous l’autre mot que chevaucher? il ne
m’en souvient plus.
Cythérée: C’est à dire qu’il me fout.
VenusErotica: Vous en êtes donc bien aise?
Cythérée: Je te laisse à penser! Or, il y a diverses manières de mettre cet
engin-là dans l’autre, ainsi que je l’ai éprouvé avec lui, car tantôt il me
fait dessous, tantôt dessus, tantôt de coté, tantôt de travers, tantôt à
genoux par devant, et par derrière, tantôt debout, tantôt assise.
Quelquefois, quand il est pressé, il me jette sur une forme, sur une
chaise, sur un matelas ou au premier endroit qu’il rencontre. Et à toutes
les sortes de façons il y a un plaisir différent, car son chose entre plus ou
moins et est disposé autrement dans le mien selon les postures qu’il me
fait tenir. La peine n’est pas aussi toujours mal plaisante à cela, et c’est
ce qui nous donne plus d’envie à faire. Quelquefois que nous nous
voyons de jour et que nous sommes seuls, il me retrousse ma robe par
derrière jusques par dessus ma tête. En cet état, il a tout loisir de voir et
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fermer les yeux (car il faut que tu saches encore qu’il n’y a rien qui fasse
si bien dormir que cela), quand je le sentis à mon coté qui m’embrassait
amoureusement et me mettait le vit à la main. Je perdis aussitôt l’envie
de dormir.
VenusErotica: Mais combien a donc cet engin de temps à se redresser
depuis qu’il est abattu, et combien le met-on bien dedans le con en une
seule nuit?
Cythérée: Foin, si tu m’interromps toujours. C’est selon les personnes
qu’il y a, vois-tu, et comme ils sont plus émus à certains temps qu’à
d’autres; car quelquefois il y a des hommes qui feront deux coups sans
desconner, et cela fait grand bien à la fille; d’autres feront leur décharge
sept ou huit coups, dix ou douze; mais cela n’est pas croyable, et cinq ou
six coups raisonnables suffisent pour la contenter. Il y en a qui ne
peuvent faire que deux ou trois coups, et sont prompts ou longs à
décharger. Il faut remarquer que ceux qui en font le moins rendent plus
de liqueur que les autres et donnent et reçoivent plus de plaisir, mais
quoi qu’il puisse en être vrai des uns et des autres, la fille trouve toujours
en si peu qu’il y en a matière d’une très grande satisfaction. La beauté de
la fille contribue aussi beaucoup à cela et fait faire un coup ou deux
davantage, mais il y a la coutume qui lasse l’homme quand il faut faire
cela tous les jours, et alors ce n’est pas mal aller que de le faire
tous les soirs une fois et une autre tous les matins. Voilà ce que je t’avais
à dire là dessus.
VenusErotica: C’est alors qu’il vous prit endormie et qu’il vous mit son
engin raide en la main.
Cythérée: Ah! Je ne l’eus pas plutôt senti raide comme il était, que je ne
songeai plus à m’endormir, mais respondant à ses caresses, m’appelant
son cœur, nous roulames longtemps l’un sur l’autre, entrelassez de bras
et de jambes, et nous démeurames tant que notre couverture en chut à
bas; néanmoins, comme il ne faisait pas froid, nous ne songeames pas à
la ramasser, mais nous échauffant de plus en plus, il me fit ôter ma
chemise en ôtant la sienne, et fit cent bonds sur le lit en me montrant son
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vit qui était raide. Puis m’ayant demandé permission de folâtrer en tous
lieux et liberté, il répandit et sema par terre cent boutons de roses, et me
les fit aller ramasser toute nue, au beau milieu de la place, me tournant
d’un coté et d’autre, et considérant à la lueur de la chandelle qui était en
divers endroits de la chambre les diverses postures que je faisais en me
baissant et me haussant après. Et nous étant remis sur le lit, nous fîmes
vingt culbutes pour nous égaier. En suite de quoi, me tenant agenouillée
devant lui, il me considerait partout, les yeux ravis en extase. Il frottait
tantôt mon ventre, puis mes cuisses, puis mes tétons, et tantôt l’enflure
de ma motte qu’il trouvait ferme et rondelette, y portant quelquefois la
main, et je ne dis point que toutes ces petites fantaisies ne me plaisent
beaucoup. Et puis me tournant par derrière, il contemplait tantôt mes
épaules, puis mes deux fesses, et puis me faisant baisser les mains sur le
lit et me faisait aller; et ainsi tout d’un temps, en descendant son membre
par entre mes deux fesses, il me le fichait dans mon con. Au
commencement, je me voulais lever et faisais la rétive, mais il me priait,
me conjurait, si bien que j’en avais envie; je me remettais, et lui prenait
son plaisir à me le fourrer dedans et le retirer tout d’un coup, se délectant
à le voir entrer et sortir, et cela faisait un bruit, cousine, comme les petits
qui retirent leur bâton de leur canonnière où ils ont déjà mis un tampon
de papier.
VenusErotica: Quel dévergondage, ô Mon coeur! de part et d’autre. Et
aviez-vous du plaisir à cela aussi, vous?
Cythérée: Pourquoi non? Quand on s’aime bien, ce sont de petites
coionneries qui plaisent toujours et qui ne laissent pas de chatouiller un
peu, et cela fait passer autant de temps agréablement, outre que l’on le
trouve meilleur par après.
VenusErotica: O bien donc, poursuivez, si vous le trouvez bon.
Cythérée: Enfin, quand il fut las de me chatouiller de la sorte, nous
allâmes, aussi nuds que nous êtions, auprès du table, où il me fit asseoir
sur une chaise auprès de lui, et aussi tôt alla prendre dans un coin de la
chambre une bouteille d’hypocras avec certaines confitures dont il me fit
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et ne pouvions plus rien faire entrer par le remuement des fesses. Enfin,
il élance de plaisir contre moi et me dit qu’il allait faire un grand coup,
dont je serais toute ravie. Je lui dis qu’il se dépechât vitement, et nous
nous dîmes en suite plus de vingt fois l’un à l’autre: Et tôt, m’amour,
mon cœur, et quand feras-tu? lors il commença à faire la décharge et
m’en donna le signal en me baisant et me poussant de force toute sa
langue dans la bouche. Il me semble encore que j’y suis, quand il élanca
par plus de six fois la liqueur amoureuse en moi, et cela se faisait à
petites secousses, et chaque secousse me faisait jouir autant de fois. Je fis
aussi ma décharge avec lui, et pour bien exprimer quel était notre plaisir,
tiens, ma cousine, tu aurais êté ravie en extase en voyant seulement
comme il se tourmentait sur moi dans le temps que nous achevions de
fournir notre carrière.
VenusErotica: Non seulement je le crois, ma cousine, mais je sens une
émotion toute pareille dans la description que vous m’en faites, et pour
vous dire franchement mon avis, j’aimerais mieux les conclusions en ces
sortes d’affaires que de m’amuser autant de sortes d’apprêts que vous
m’avez là racontés.
Cythérée: La conclusion ne peut manquer, et cela étant, il faut être plus
ménagère de ce plaisir, qui autrement serait de courte durée sans la
préparation qu’on lui apporte. Or si je croyais assez avoir de temps avant
que Gelden fut venu, je te ferais un petit discours qui te servirait encore
bien d’instruction là-dessus.
VenusErotica: Hé! de grâce, ma cousine, puisque nous y sommes,
achevez, et faites que je vous aie l’obligation entière.
Cythérée: Apprens donc qu’il y a cent mille délices en amour qui
précèdent la conclusion, et lesquelles on ne peut autrement goûter que
dans leur temps, avec loisir et attention, car autre chose est le baiser que
l’attouchement, et le regard que la jouissance parfaite.
Chacun de ces quatre a ses différences ou divisions particulières.
Il y a premièrement le baiser du sein et de la bouche; le baiser de la
langue, qui est le plus suave, et le baiser des autres parties du corps,
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selon que la fantaisie amoureuse, qui n’a point de bornes, est capable
d’emporter la plaisir; et chacun de ces baisers a ses goûts différents et
qui sont capables d’amuser longtemps par la nouveauté et douceur qui
s’y rencontrent. Le téton ferme et rebondi fait aussitôt dresser le vit par
jouissance d’autre délices; du téton l’on vient aux cuisses, et l’on goûte
un autre plaisir à sentir deux colonnes d’albâtre, vives et charnues, quand
la main se pose autour. Bref, la main va agissant par tout: tantôt sur le
ventre plein et arrondi, tantôt sur la motte velue, qu’elle empoigne,
fouillant et farfouillant des doigts à l’entrée du con, en faisant entr’ouvrir
les deux lèvres de nature avec des émotions vives, et de là faisant le tour
par les hanches, elle est emportée sur les fesses, qui sont d’aimant pour
elle et qui l’attirent avec tant de vertu que l’on voit le membre amoureux
se tendre raidement vers le centre velu qui l’attire. Ce membre aussi a
ses plaisirs particuliers d’attouchement et se plaît d’être logé tantôt dans
la main de la dame, tantôt entre les cuisses, tantôt entre les fesses. Si tu
savais quel plaisir que c’est, quand un corp nud se vautre sur un autre et
que les bras, les jambes, les cuisses sont entrelacés les uns parmi les
autres d’une douce etreinte, à la façon des anguilles, tu ne voudrais faire
autre chose. Pour les regards amoureux, il n’y a rien si plaisant à
considérer qu’un beau corps en la personne aimée, la structure de ses
membres, ses postures et ses dispositions lascives; il n’y a rien qui excite
davantage au plaisir, autant à voir qu’à être vu; toutes les joies
s’expriment par là, et l’coeur se donne entièrement à connaître en
furetant les lieux qui lui sont plus plaisants à voir. A cette heure, la joie
est si grande de regarder aux yeux de la personne aimée et de lui faire
cependant quelque lasciveté au corps, dont elle soit honteuse ou émue de
quelque autre joie, qu’il n’y a langue humaine qui le puisse exprimer.
Quelle joie aussi de se montrer nud aux yeux de ce qu’on aime, et de
plus, lui causer d’abord de l’étonnement et de la confusion par un
spectacle qui ne lui doit donner par après que du ravissement. La
jouissance vient ensuite dans son rang, comme la dernière, et elle doit
donner lieu et temps que ces premières se soyent passées auparavant, et
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SECOND DIALOGUE
CYTHÉRÉE ET VenusErotica, personnages.
Cythérée: A cette heure que nous voilà seules, conte-moi comment il va
depuis le temps que je ne t’ai point vu.
VenusErotica: Fort bien, ma cousine, dont je vous rends grâces.
Cythérée: Ho! ho! vraiment, il n’aurait guère de cœur et il faudrait qu’il
fut bien malheureux pour en user de la sorte. Mais tu n’es pas fâchée de
lui avoir permis ce que tu sais, à ce que je me puis imaginer?
VenusErotica: Non, aussi vrai, ma cousine, tant s’en faut; et si c’était à
recommencer, je le ferais de bon cœur, sachant ce que je sais, car je vous
assure que c’est un grand soulagement, et je trouve, pour moi, que je
m’en trouve mieux de la moitié depuis que je me suis appliqué la peau
d’un homme dessus.
Cythérée: Tu en es seulement plus gaillarde à te voir comme tu es, et tu
me portes la mine d’être un jour bien fine et rusée à ce jeu.
VenusErotica: Ma cousine, ce n’est rien que cela, et j’apprends tous les
jours. On est un peu honteuse au commencement, parce qu’on n’a pas
accoutumé de le faire, mais, à la fin, je mettrai sous pieds toute honte,
car mon ami m’apprend peu à peu à n’en avoir point.
Cythérée: Et cependant on n’a rien découvert de vos affaires?
VenusErotica: Non, point du tout. O! qu’elle n’a garde, vraiment; j’y
donne trop bon ordre.
Cythérée: Mais en quel état sont-elles?
VenusErotica: Très-bien, ma cousine, excepté seulement que Gelden ne
me vient pas voir si souvent que je le voudrais bien.
Cythérée: Dis donc vite, ma connaude, cela ne peut être mauvais, de la
façon que je me le figure, et quand tu auras dit, par après nous verrons si
tu as affaire à un habile homme.
VenusErotica: Pour commencer donc, la première fois qu’il me fit cela,
j’étais sur le lit assise où vous m’aviez laissée, comme vous savez.
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n’avait jamais senti de chair si douce, son chapeau, qu’il avait mis sur
son genou, tomba à terre, et ayant aussitôt porté les yeux en cet endroit,
par curiosité, je vis, le long de sa brayette, une longue enfleure qui
poussait et tâchait à sortir dehors.
Cythérée: Ha! carogne, hé bien?
VenusErotica: Tellement que je me doutai bien alors que nous passerions
plus outre et que nous ferions quelque chose, ce qui fut cause que je me
levai pour aller fermer la porte, de peur que par hazard nous ne fussions
surpris par la servante, qui était en bas. M’ayant demandé où j’allais, et
ayant eu peine à me laisser aller, je vis qu’il rajustait cela par dedans, et
quand je fus retournée (même je descendis pour donner de l’occupation à
la servante, afin que pour quelque bruit elle ne vînt à interrompre notre
plaisir), assurée que je fus, je m’en allai droit à lui, qui me sauta au col
dès aussitôt qu’il me vit et ne me voulut point laisser asseoir sur le lit
comme auparavant, mais me met debout entre ses jambes et m’étraindrit
de toute sa force, et il me dit: - C’est que je t’aime, mon cœur. Et il
fourra la main derrière par la fente de ma jupe, et tirant peu à peu la
chemise, il fit tant qu’il me vint à toucher les fesses, lesquelles il trouva
fermes et rebondies, et de l’autre main qu’il avait libre, il me prit la
mienne et s’aventura en me regardant, de la mettre, comme sans y
penser, sur sa braguette.
Cythérée: Que tu fais durer cela longtemps!
VenusErotica: Dame, il était pourtant, et aussi long comme je vous le
dis, ma cousine. Je sentis donc cela qui était dur et qui se poussait en
avant contre ma main, et voyant que je n’en témoignais aucun semblant,
il se déboutonna par là. Fourrant ma main dedans, il me dit: - Touche,
m’amour; touche, mon cœur. Je vis qu’il était bien aise que je lui
touchasse; je fis donc ce qu’il voulut et me laissai doucement forcer à lui
complaire, et il semblait qu’il dût mourir d’aise à chaque atteinte que je
lui donnais.
Cythérée: He! carogne, hé bien?
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encore, parce qu’il n’était pas assez dur, et en moins de rien il s’endurcit
sous mes doigts.
Cythérée: Cela s’appelle, comme il était, bander à vit mollet.
VenusErotica: Je lui étreignis quelque temps, plus hardie qu’auparavant,
et pris mon plaisir à lui tenir, mesurant la longueur et la grosseur, et
pensant à part moi la vertu que cela avait de donner tant de plaisir, et il
prenait aussi plaisir. Lui aussitôt m’étendit sur le lit à la renverse, et me
troussa mes robes jusques au nombril, se plaisant à me considérer. Il me
porta d’abord la main au con et me prit, et après il me tourna sur le
ventre pour me considérer les fesses, et non content de cela, il me tourna
et retourna dessus et dessous, me mouvant, et me faisant cent folâtreries
avec les doigts.
Cythérée: Le paillard! il y prenait donc bien du plaisir?
VenusErotica: Que vous dirai-je davantage? il me fit agencer de cent
postures, m’enconnant à chacune, et me montrant comment il se fallait
tenir pour mieux engainer le vit, et n’en acheva pas une. J’appris tout
fort aisément. Et m’étant disposée à son vouloir pour en achever
quelqu’une, après il s’étendit sur le lit, la lance droite à la renverse, et me
tira sur son ventre.
Je me le fourrai de moi-même dedans le con et me forçai à remuer,
disant que je besoignais. Il se faisait faire, me considérant, et tantôt me
disait que je poussasse fort, me baisant, la langue à la bouche, et tantôt
m’appelant son amour et son coeur, et tantôt empoignant mes fesses,
connaud, fouteuse, et autres mots à quoi il prenait plaisir. Sur la fin qu’il
connut que la douceur venait, il ne se put empêcher de remuer vers moi
et moi vers lui; tant qu’à la fin elle vint encore à sortir et nous finimes la
carrière avec autant de contentement que la première fois.
Cythérée: Et deux.
VenusErotica: Je reconnus alors pour vrai ce que vous m’aviez dit
touchant les propriétés de cette liqueur, et raisonnant dessus, je disais
que c’était un grand bien au monde que d’avoir trouvé cette invention
pour se divertir. Ensuite de quoi il me baisa, des baisers il vint aux
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une fille pour la rendre savante, tout d’un coup, à donner bien du
contentement aux hommes.
Cythérée: Et n’y a-t-il pas moyen de savoir ce que c’est?
VenusErotica: Ma cousine, vous en rirez en l’apprenant, et je me trompe
fort si vous ne vous servez de son invention.
Cythérée: Et quelle est-elle donc?
VenusErotica: La voici, sans aller plus loin. Dimanche dernier, il y a
trois jours, il vint me voir sur les trois heures après midi, pendant que
tous étaient sortis et j’étais seule à la maison. Je ne vous dirai pas qu’il
me fit cela une fois sur le coffre, à son arrivée, étant pressé, ni toutes les
autres caresses qu’il me fit et devant et après, dont je fus contente à
l’ordinaire. Je vous dirai seulement qu’après avoir folâtré quelque temps
entre nous de diverses choses, nous revînmes aux baisers et de là aux
embrassements. Et m’ayant montré son vit, qui était droit, il me prit à
force de corps et me coucha à la renverse sur le lit, où il me troussa la
cotte, et m’ayant fait écarquiller les jambes, il regarda si j’étais bien et
me mit encore un oreiller sous les fesses, pour m’agencer mieux.
Cythérée: Bon.
VenusErotica: Et d’effect il n’était pas tant mauvais. Nous reiterames
deux ou trois fois sans changer l’ordre ni la mesure, pour me façonner
toujours davantage, ensuite de quoi nous diversifiasmes le mouvement,
et j’avais du plaisir à l’entendre dire de remuer, à quoi j’obéissais.
Quelquefois nous ne nous pressions pas si fort, pour faire durer le plaisir
plus long temps, et il me témoignait me savoir bon gré (et en effect
j’avais raison), et s’efforçait de me baiser.
Cythérée: Les filles aussi, pour ne pas mentir, y sont sujettes quelquefois
aussi bien que les hommes, et tandis qu’elles font bien leur devoir de
remuer du croupion et de pressurer la grappe soigneusement pour faire
que le jus en sorte, elles cornent continuellement à l’oreille de celui qui
est dessus, emportées du plaisir qu’elles ont: Eh! he! he! mon coeur, mon
mignon, pousse le donc et mets-y tout! et disent quasi toutes les mêmes
choses que les hommes.
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son coeur, sa déesse, son connaud, ses yeux. Il inventera des caresses
pour te faire et pour se couler tout en toi, et quand son plaisir sera venu
au point qu’il le désire, il ne manquera point de t’en donner cannaissance
par ses soupirs et quelques paroles qu’il ne tranchera qu’à demi, en
disant: Je vais faire!... Alors, prends garde soigneusement comme je te
dirai.
VenusErotica: De cette façon ferai-je, ma cousine, mais en quelle
posture vous mettrez-vous?
Cythérée: A l’ordinaire; tu serreras vitement les deux fesses vers lui, et
lui mettant un bras au col, tu le baiseras et tacheras à lui lancer la langue
dans la bouche, et qu’elle vienne à frayer le dessous de la sienne; tandis
que tu coigneras du fesses brusquement vers lui, et retirant ta langue et la
repoussant vivement, en cent façons de mignardises, tantôt mince et
tantôt espaisse, tu t’enlaceras autour de lui et de bras et de jambes;
appuiant ta main sur ses fesses, et trémoussant toujours du croupion, tu
tacheras à le faire entrer le plus avant que tu pourras. Le reste de la
besogne, tu le feras aussi bien que moi, et je t’advise seulement qu’en
usant envers lui de ces préparatifs pour le plaisir, il ne saura quelles
caresses te faire par après, et quand il te donnerait tout son bien, il te
donnerait encore son coeur avec, et s’estimerait, plus que tout cela, être
encore ton redevable.
VenusErotica: Ma cousine, je vous remercie de tant de bontés. Mais,
pour le coup, il faut un peu laisser couler le mauvais temps qui ne nous
donne pas tant de loisir possible pour jouir de nos amours et auquel je lui
puisse donner toutes les marques de mon affection.
Cythérée: C’est à dire que vous avez été autant avancés qu’auparavant.
Hé bien! qu’arriva-t-il?
VenusErotica: Sur cette résolution, il me vint voir le lendemain, mais
nous épiames en vain l’occasion, sans la pouvoir rencontrer. Le jour
après nous fumes plus heureux, car étant arrivé que la servante était
sortie, je lui allai ouvrir la porte par le commandement de quelqu’un, et
me trouvant aussi ardente à cela que jamais, de peur de perdre le temps
33
Cythérée: Ergo, ce qui est vrai à ton égard ne le doit-il pas être aussi
véritable quant au sien? tellement que si, tu n’avais point eu d’engin où
loger le sien, si tu n’avais point eu de beauté pour le faire bander, serais-
tu si simple que de t’imaginer qu’il t’eût aimée? et pour qui au reste?
Non, cousine, il faut que tu te detrompes: les hommes n’aiment que pour
leur plaisir, et ils nous recherchent, ils ont toujours leurs désirs fiches
entre nos cuisses, de même que nous à les baiser et accoller, par honte de
demander le reste.
C’est ainsi qu’il en prend des amours des hommes, et quelques
simagrées que fasse un amant devant nous, quelques larmes qu’il
répande, et quelques protestations d’honneur, d’amitié et de respect qu’il
nous fasse, si le cas y echet et que nous en soyons touchées, tout cela ne
va qu’à nous renverser sur le lit, gaigner le dessus et nous trousser
insolemment la cotte, se couler par force entre nos cuisses, et en nous
empoignant à belles mains par les fesses, nous tirer à eux, malgré que
nous le voulions bien. Et pour tout service qu’ils nous rendent, il nous
mettent à la main un bâton de chair, gros, long et étendu, dont toute
l’ardeur et l’affection ne va qu’à engainer au bas du ventre, dans un trou
fait exprès pour cela, tandis que nature prompte en nous être obéissante,
est toujours prête à le recevoir. Voilà où se terminent tant de soupirs et
tant de désirs, qui est de s’entrefretiller les uns les autres, et quand ils ont
fretillé (remuer avec de petits mouvements rapides) qu’ils n’en peuvent
plus, on voit que ce grand amour se passe et s’éteint, et reprend sa force
et vigueur à mesure que l’envie leur revient de recommencer.
VenusErotica: Certes, je ne m’étonne plus, ma cousine, que vous soyez
si habile dans les plaisirs d’amour, puisque vous en savez si bien les
raisons.
Cythérée: C’est mon ami qui a prins plaisir à m’instruire, pour son grand
plaisir, et s’il m’a bien dit de plus que devant qu’il eût couché avec moi,
lors qu’il sentait que mon amour le pressait trop, il s’en allait, contre son
gré, voir quelque fille pour se divertir, et étant là s’efforçait si fort dessus
elle qu’il en était allégé; trouvant par une fin contraire à ses désirs celle
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de son amour, car comme j’ai dit, l’amour a cela de fin et de merveilleux
qu’il ne fait pas penser à chevaucher, et cependant c’est sa seule fin, où
de soi il aspire, et qui seule peut guerir son soif. Voilà donc qui est
résolu sur ce point.
VenusErotica: Fort bien, il ne se peut pas davantage.
Cythérée: Or, la raison que tu m’as demandée pourquoi les hommes,
en faisant cela, disaient des paroles, c’est qu’ils prennent plaisir à nous
nommer par les choses qui participent à leur plaisir davantage et qu’ils
aiment le plus, et comme en l’action de la fouterie ils ont toutes leurs
pensées attachées au bas de notre ventre, de là vient qu’ils ne peuvent
s’exprimer qu’en disant: Hé! ma connaude, hé!, avec telles autres
appellations qu’ils nous donnent selon la pensée qui les anime. En quoi
se voit alors la vive peinture à l’esprit de l’objet aimé, et le coeur se
réjouissant dans cette connaissance, redouble les étreintes et les
embrassements et fait entendre ces mots en baisant, dans le murmure et
la douce union de deux langues qui se chatouillent: Ma bonne! c’est
qu’ils admirent la bonté; que nous avons à leur départir nos faveurs; s’ils
disent; s’ils disent: M’amour! mon cœur! c’est qu’ils aiment leur dame et
qu’ils lui voudraient couler le membre jusqu’au fond de la matrice. Tous
des mots dont ils se servent sont autant de mots dont chacun d’eux porte
une sentence entière, car s’ils disent: Ma connaude! c’est qu’elle est bien
pourvue de cette partie en laquelle toute idée d’amour se convertit, ou
qu’ils reçoivent un grand plaisir de cet endroit-là; s’ils l’appellent:
Putain! c’est qu’ils la trouvent forte et vigoureuse et du reste.
VenusErotica: Du moins, ma cousine, vous le persuaderiez bien, à vous
ouir, et vous en feriez bien venir l’eau à la bouche, tant vous en savez
discourir habilement et avec mignardise (grâce affectée).
Cythérée: Et tant de filles malgré elles, car le foutre étant naturel comme
le manger et le boire, quand elles ont passé quinze ans elles ne sont plus
dans l’innocence, et faut bien qu’elles appaisent leur désir naturelle.
VenusErotica: Ma cousine, qu’est-ce donc que l’amour?
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Cythérée: C’est le désir d’une moitié pour servir ou s’unir à son autre
moitié.
VenusErotica: Expliquez-moi cela plus clairement, s’il vous plaît.
Cythérée: C’est un appétit corporel ou un premier mouvement de la
nature, qui monte avec le temps jusques au siége de la raison, avec
laquelle il s’habitue et se perfectionne; d’où vient que cet raison examine
avec plus de conaissance les belles convenances (règles, usages) qu’il y
aurait que cette moitié fut unie à son autre moitié.
VenusErotica: Et pourquoi est-ce que cette idée chatouille si fort en
passant?
Cythérée: C’est qu’elle se réjouit sur le point qu’elle est proche de se
communiquer à la chose aimée.
VenusErotica: Ma cousine, c’est assez, et nous n’avons rien dit du baiser
de la langue, qui semble aussi être une plaisir.
Cythérée: Le baiser de la langue, c’est une autre plaisir de l’amour qui
cherche la conjonction en toute chose et en toute sorte de manières; pour
s’unir à sa moitié, et la langue qui glisse en la même guise sous une autre
langue, étant pressée à l’entour par les deux lèvres, l’coeur est comblée
du plaisir.
VenusErotica: Ma cousine, je decharge.
Cythérée: Il y a encore des beautes qui sont plus propres à l’amour les
unes que les autres, et c’est d’une de celles là que je vais faire la
description.
VenusErotica: Voyons.
Cythérée: Je demande une fille à l’âge de dix et huit ans, médiocrement
grasse, et qui ait la taille droite et haute, non pas trop, l’air du visage
noble et majestueux; les yeux doux et riants, la bouche médiocrement
grande, les dents blanches et bien rangées, les joues pleines, les cheveux
noirs, le tour du visage rond. Je veux à cette heure qu’elle ait le tour des
épaules un peu large et fourni, la gorge pleine et unie, les tetons durs et
séparés, qui se soutiennent d’eux-mêmes, les bras gros et pôtelés, la peau
non pas trop blanche ni trop brune mais d’une teinture égale entre les
38
deux et je veux qu’à son bras soit jointe une main d’yvoire, qui étant
fournie avec proportion à l’endroit du poignet, vienne en diminuant
insensiblement jusqu’à l’extrémité des doigts. Quant aux mœurs, je veux
qu’elle soit proprement vêtue, qu’elle soit gaye dans ses actions, qu’elle
parle peu et finement, et qu’avec tout cela elle paraisse être fine, ne
disant pas tout ce qu’elle sait, mais laissant deviner à ceux qui l’écoutent
qu’elle entendrait mieux les matières qu’elle n’en fait le semblant devant
le monde; De plus, elle doit savoir danser, chanter, aimer la lecture des
livres d’amour, sous prétexte de s’instruire à parler proprement sa langue
naturelle, et n’y point faire de faute; avoir son esprit bon aux belles joies
d’amour qui y sont représentées, en sorte qu’elle se laisse captiver
comme pour soi-même aux incidens du roman et aux récits qui sont les
plus capables d’insinuer l’amour dans les cœurs.
VenusErotica: Cela est bien galant, ma cousine.
Cythérée: Avec toutes ces dispositions, car je n’ai pas encore décrit
toutes les perfections du corps, je veux, quand elle sera déshabillée, que
l’on voit reluire toutes les beautes que la robe cache, comme un soleil
qui sort d’une nue, comme un beau lieu de plaisirs qui se découvre tout à
plain à celui qui le cherche avec impatience et qui le trouve infiniment
plus beau qu’il ne se l’était pensé. Je veux qu’elle ait tant de beautes
épanchées sur le corps, et je veux que la peau en soit tellement bandée,
unie et lissée; les deux babines un peu retroussées et colorées d’un rouge
attrayant qui passe un peu au dehors entre les cuisses, que le dedans soit
bien replié de peau douillette qui soit encontinuée jusques à l’orifice du
ventre, qui soit bien percé pour éjaculer la semence en temps et
proportion, afin que, quand le vit aura forcé la première barrière, ayant
reouvert l’entrée du con, venant un peu plus avant, il repousse toutes ces
petites taies et pousse jusqu’au milieu, où faisant derechef force, tout se
puisse exécuter d’un coté et d’autre et donner place à ce vaillant
capitaine qui a si valeureusement advancé jusques au logement du
milieu, où y trouvant la place vide, il brusque la fortune si avant qu’il
vienne jusques à l’entrée de la matrice où se fera le combat naturel qui
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causera tant de plaisir à ma belle depucellée; bref, je veux qu’elle ait tant
de beautes que le galant soit déjà perdu d’aise et de transport avant que
d’être arrivé jusque au plaisir.
VenusErotica: C’est donc encore ainsi que vous appelez le con?
Cythérée: Oui, en prenant la qualité pour la chose ou le corps.
VenusErotica: Certainement il pâmerait de douceur, comme vous dites.
S’il arrivait qu’il pourrait une fois, il n’aurait point la force d’y mettre
autre chose. Quel crève-cœur ce serait, s’il venait à mourir sans avoir
enfilé tant de beautes ensemble!
Cythérée: Ma foi, je le pense, mais le plaisir n’est pas moindre pour la
fille quand toutes les qualites requises se rencontrent en celui qui la
caresse.
VenusErotica: Or, voyons donc celles qu’il doit avoir aussi, et puis nous
ferons un assemblé parfait de ces deux moitiés.
Cythérée: Presque toute la beauté de l’homme consiste en la belle taille
et en la force du corps, non pas en la délicatesse, comme celle de la
femme. Je veux pourtant qu’il soit propre en ses habits et en sa personne,
qu’il ait la face grave et majestueuse, les yeux doux et. Tu t’étonnes en
cet endroit, cousine, mais si tu savais combien cette beauté mâle et
vigoureuse de l’homme a d’attraits et d’alléchemens quand elle est unie
avec cette autre beauté plus délicate que la sienne, tu n’en voudrais
jamais goûter d’autre; on voit sortir un bel ouvrier de nature, fort bandé,
qui à bon droit mérite être appelé membre, pour sa force et vertu, et qui
étant accompagné de deux battans au dessous qui lui servent d’ornement
et de parade, fasse paraître toute sa beauté, quand il bande, à faire sortir
la petite tête rouge et fendre deux doigts dehors sa peau, qui ne peut
tolérer d’autres attouchemens que la peau délicate du con d’une fille, et
n’entendant point raillerie en tel état, il saccage tout ce qu’il rencontre
dans le con d’une tendre pucelle, quand il pousse de vive force.
VenusErotica: Quelle douce plaisir!
Cythérée: Et voilà toute la beauté que je requiers en lui, pour
l’accomparer à celle de la femme.
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Je veux au reste que la fille soit obéissante aux désirs d’homme, qu’elle
s’agence en toutes les postures, qu’elle remue de toutes les façons,
qu’elle fasse de ses mains tout ce qu’il voudra, bref, qu’elle ne lui puisse
rien refuser de tout ce qu’il lui voudra demander. Cela lui tournera
toujours à honneur et profit, de quelque façon que ce soit, car si elle est
ignorante ou qu’elle la veuille faire, comme elle ne devra pas savoir ce
qui est honnête de permettre ou ce qui ne l’est pas, elle aura toujours
bonne grâce de lui accorder tout par amour et de dire cependant qu’elle
ne sait si cela est bien; et si elle est savante et rusée, au contraire, elle
aurait tort d’avoir honte d’une chose qu’elle aurait déjà faite, et elle
serait bien sotte, de se priver d’un plaisir qui en devrait donner à ce
qu’elle aime.
Je veux donc qu’elle soit privée de tous ces scrupules.
VenusErotica: Ma cousine, quand je vous écoute, quelle douce plaisir.
Cythérée: De cette façon va le monde. La virginité est une chose en
paroles et très-laide en ses effects; au rebours, la paillardise n’a rien de
désagréable et rien de plus doux que les effects. Les gens mariés
paillardent aussi bien que les autres, ils font toutes les mêmes actions et
postures, et encore plus souvent que les jeunes; les plus scrupuleux, c’est
toujours le vit au con qu’ils agissent, et la cérémonie ne change rien au
mistère d’amour.
VenusErotica: Ma cousine, c’est bien dit. Chacun vive à sa mode, et
pour nous, achevons ce que nous avons commencé, car il me semble
qu’il n’y a rien de plus plaisant que l’amour, et toutes les heures qui sont
employées à son exercice sont les plus agréables de notre vie. Vive un
bon vit bien nerveux et tendu, vive un joli con, avec sa motte peu velue,
qui nous causent beaucoup de délices. Il n’y a le plus souvent que le
foutre qui defaut dedans le vit qui fait qu’il ne peut pas si bien bander,
mais tant qu’il y en a, notre con est toujours prêt à l’avaller, quand il
coulerait en nous tout entier. Chevaucher trois ou quatre coups ne fait
que mettre en appétit; il faut continuer tant qu’il y en a, pour nous
donner du plaisir. Je voudrais bien encore vous faire une question: qui
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sont les personnes le plus propres à traiter l’amour, des femmes ou des
filles?
Cythérée: Ce sont les femmes, et sans doute parce qu’elles ont plus
d’expérience et qu’elles conaissent mieux les délicatesses propres à cette
joie.
VenusErotica: Ma cousine, si je vous disais qu’il y a déjà quelqu’un qui
m’en conte depuis que j’ai goûté vos instructions et que ces gentillesses
d’amour m’ont un peu poli l’esprit, me croiriez-vous?
Cythérée: Est-ce pour le mariage?
VenusErotica: Vraiment oui, et quoi donc?
Cythérée: Laisse moi gouverner cette affaire, car c’est mon métier cela,
au cas que la personne t’aime un tant soit peu, si je n’en viens à bout.
J’ai fait des mariages plus d’un, penses-tu. Mais voilà l’horloge; adieu,
nous parlerons de cela à une autre fois.
VenusErotica: Adieu, ma cousine, en vous remerciant.
VenusErotica: Adieu, jusqu’à revoir.
Literotique
Elle releva l'autre jambe, posa les deux talons, bien écartés sur les
bras du fauteuil et se campa avec un air de défi.
Entre ses jambes nues, venait d'apparaître le plus affriolant pubis
qu'il m'ait été donné de contempler: taillé en forme de cœur, piquant,
plus roux que ses cheveux.
Je me levais lentement.
Elle passait sa langue rose sur ses lèvres, comme pour ajouter à sa
totale impudeur.
Je m'approchais lentement, m'agenouillais et déposais délicatement
ma bouche sur ce enveloppe extérieure de la fleur.
Je bus alors le délicieux liquide qu'elle m'offrait. Je devins un peu
plus folle et commença à lécher cette vulve si agréablement offerte.
Bien plus qu'une « larme », sa vulve onctueuse m'offrit une liqueur
abondante, savoureuse, un nectar exquis que je bus jusqu'à l'ivresse.
Elle se laissait emporter par les flots de sensations que mes longs et
fiévreux baisers faisaient naître en son sublime pistil et qui se propageait
en mille frissons sur sa peau délicate.
Jamais apéritif ne fut plus longuement dégusté et plus pleinement
apprécié par les deux parties.
Lentement elle referma les jambes, dérobant son sexe odorant à ma
bouche gourmande.
Je me haussais jusqu'à son visage pour saisir ses lèvres. Elle évita
doucement mon baiser.
Elle repoussa cet élan de tendresse et se releva.
Sa blouse glissa jusqu'au sol. Sa poitrine gonflée de vie jaillit sous
le bord léger et transparent du chemisier qui voilait encore ses charmes
pulpeux. Les pointes brunes et érigées étaient nettement visibles, fichées
au centre des mamelons. Elle me sourit et me tourna le dos.
Alors qu'elle se dirigeait vers la table dressée dans un coin de la
pièce, je pus admirer la courbure de ses reins, la rotondité de ses fesses.
Sa fille allait grandir superbe.
Elle repoussa une chaise et m'invita à la rejoindre.
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Debout! »
J'obéissais sans réfléchir. Enfin sa bouche sur la mienne. Quelle
bonheur. Je sentais ma jupe glisser le long de mes jambes, mon
chemisier s'ouvrir sur ma poitrine nue.
Sa bouche suça mes mamelons me faisant rugir. Sa main découvrit
mon chatte. Elle grogna de plaisir à son tour.
Elle me fit allonger sur la table et me pénétra doucement de son long vit.
Ma grotte était suffisamment humide.
Elle me besogna comme une folle. Elle me fit longuement jouir.
- Tu aimes? Dis tu aimes? »
- Oui....Oui... »
- Tu en veux encore plus? »
- Oui..., oui... »
- Tu es une salope? Dis moi? »
- Je suis une salope... »
- Ma fille t'a déjà prise comme moi? »
- Ooooooh, oui, déjà....déjà.... Continue.... »
- C'était bon? »
- Oui, comme... comme, toi... »
J'eus mon orgasme.
Sa bouche me lécha merveilleusement bien. Je me vis la baiser à
mon tour avec son godemiché ceinture. Je découvris ses charmes sous
ma bouche et ma langue.
*******************************
Une belle apparition blonde s'avança dans le hall.
- Bonjour. Je ne vais pas t'ennuyer le moins du monde, tu sais. Juste un
bout de jardin et un rayon de soleil.
- Comme c'est gentil de me tenir compagnie! Je suis sûre que nous avons
des tas de choses à nous raconter."
Elle me regarda plus intensément qu'à l'habitude.
- Je n'avais remarqué que tu étais si jolie." Je rougis. Ne soit pas timide.
"Allons vite au soleil."
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Elle ôta délicatement ses chaussures et posa sa robe rouge sur une
chaise. Son bikini me permit de contempler son opulente maturité. La
tonicité évidente de son corps sportif s'enveloppait du charme moelleux
de la quarantaine, qu'elle portait dans un doux épanouissement.
Elle s'agenouilla près du matelas pour déposer ses diverses affaires.
Je pus alors admirer sa cambrure, l'érection arrogante de sa poitrine
généreuse mais ferme.
Elle sortit de son sac un tube d'Ambre solaire. Elle me sourit. Je ne
savais que dire. Cette femme me troublait au plus haut point. Elle dut
s'en rendre compte.
- Qu'attends tu! me dit elle d'une voix soudain, "Otes tes vêtements que
je vois comment tu es faîtes?"
Je retirais ma robe. Ses yeux brillèrent.
- Tu dois faire des envieuses sur les plages.
Elle palpa mes cuisses et mon ventre. Je frémis.
- C'est vraiment beau un jeune corps. Tu es très appétissante ma chere.
Ce compliment me toucha beaucoup.
Elle s'enduisit le corps de sa crème brune. Etait-ce dû au soleil? Je
sentais des montés de chaleur qui envahissait mon corps par longues
vagues. C'était nouveau pour moi.
Elle se massait m'observant de ses grands yeux de miel, les
paupières un peu plissées à cause du soleil. Un malin plaisir se devinait
dans ce regard.
Toujours à genoux, elle se retourna et me présenta son dos.
- Peux-tu me passer un de crème, ma chérie?"
J'approchais. Mes doigts glissèrent timidement sur ses épaules. Sa peau,
bien bronzée, était douce et chaude.
- Descends un peu, s'il te plait."
J'arrivais au sillon de sa colonne vertébrale. Sous mes caresses, car
il s'agissait bien de cela, elle se cambrait avec de légers tressaillements.
Je ne me reconnaissais plus.
- Oh! Mais tu me donnes un tas de frissons, tu sais!
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J'enduisais ses reins et les massais. Elle ondulait à chacun de mes gestes.
- Un peu plus bas...
J'arrivais à la lisère du maillot. J'avais de plus en plus chaud. Elle se
retourna.
- Cela te dérange si je retire mon maillot.
Je regardais autour de moi comme si je découvrais que l'on était à l'abris
du moindre regard. De plus, j'avais déjà bronzé nue.
- Non...
Elle se leva et fit glisser le slip le long de ses cuisses, dévoilant un
somptueux postérieur d'une rondeur irréprochable.
Ma main était encore tendue, enduite d'Ambre solaire. Elle resta debout,
me présentant ses globes affolants, qui luisaient sous le soleil.
Choisissant le silence, elle tendit à mes doigts fébriles ses courbures
fabuleuses.
Attirée, irrésistiblement, ma main déposa sur ses fesses quelque
gouttes de crème et ma paume glissa bientôt, câline, sur la douce peau
caramel.
Agnès se déhanchait d'une fesses sur l'autre, visiblement satisfaite.
- J'aime... Continue!
Je passais fiévreusement d'une fesse à l'autre. Mes tempes
frappaient fort sous le soleil triomphant. Je me sentais prise d'un désir
tumultueux. La belle croupe ondulait sous ma main, se tortillait à
proximité de mon visage en sueur. Ce n'était pas un film. C'était moi
avec une superbe blonde. J'étais dans le film. Les cuisses de la belle
s'écartèrent. Je faufilais mes doigts en dessous pour caresser leur face
interne.
- Remonte! dit elle.
J'hésitai. Au-dessus de ma menotte, son ardente féminité prenait
somptueusement naissance.
- Remonte!
49
Elle se leva, retira ses chaussures et fit glisser son caleçon le long
de ses jambes. Elle était nue dessous. Elle avait un pubis soigneusement
épilé prenant la forme de son maillot très échancré.
- J'adore être prise par une jeune bouche inexpérimentée. Dit elle à Eric.
Elle retira son chemisier dévoilant une belle poitrine, fléchissant un peu,
vu son âge mais encore bien ferme.
Elle reprit sa place près de moi et m'embrassa sur la bouche et le fit
descendre sur ses seins.
- Vous allez aimer cela, je vous assure. Me dit t'elle.
Je m'appliquais à la lécher comme j'aimais l'être et vus ses
gémissements je sus que je me débrouillais très bien. Elle écarta ses
lèvres dévoilant sa vulve. Jamais je n'avais vu un chatte de femme
d'aussi près. Elle avait une chatte odorante.
L'odeur me chavira (émouvoir, bouleverser) et je me mis à la lécher
comme elle me l'avait montré. Je me sentais inexperte mais cela lui
plaisait énormément. Je vis son clitoris et le touchais d'une langue
hésitante.
- Bouffe moi. Criat'elle avant qu'un torrent de liqueur inonde ma bouche.
Son corps était plein de spasme et à chacun d'eux j'avais droit à un
peu de cyprine. Cela me chavira et je la bouffais encore plus.
Je venais de faire pour la première fois l'amour avec une femme.
Que de découverte en une semaine! L’amour la veille et l'amour lesbien
ce soir là.
Eric, en parfait gentlemen, nous laissa toutes les deux enlacées afin
de reprendre nos esprits. J'embrassais cette femme qui m'avait donné
autant de plaisir, plus que trois hommes réunis.
- Eric, mon ami, pouvez vous prendre congé et revenir chercher cette
charmante personne demain dans la journée. Je sens que j'ai des choses à
lui apprendre et que votre présence ne m'est plus indispensable.
Une fois qu'il fut parti on resta ainsi dans les bras l'une de l'autre
jouant avec nos corps et nous embrassant. Je caressais ses tétons les
faisant bander et elle adorait cela.
55
corps. Ils commencèrent alors à bouger tous les deux dans un rythme
qu'il avait déjà du pratiquer tous les deux. Je sentis ses liqueurs se
mélanger au mienne et on partit pour une extraordinaire chevauchée.
J'eus de nombreux orgasmes, ainsi que ma partenaire. L'homme était
vigoureux et tenait la distance. Moi, le sexe qui me possédait, ne risquait
pas de perdre de sa puissance. Lorsque que l'on atteint l'orgasme ultime,
j'étais déjà ailleurs, tout mon corps concentré sur un point précis de mon
corps, mon vagin. Je jouis comme jamais je n'ai jouis. Je m'enfonçais
dans une douce torpeur, ivre de vit et de liqueur.
Je sentis que l'on me transportait, et des draps frais me couvrir le
corps. Je m'enfonçais dans un sommeil bienfaisant.
Le soleil était déjà bien haut dans le ciel à mon réveille. Mon
amante était là, me regardant d'un regard amoureux. Je souris en la
regardant. Je voulus me lever mais mon chatte me fit un peu mal.
- Ne bouge pas. Je sais que cela fait un peu mal le lendemain. Vu la
façons dont tu t'es démené, je savais le résultat d'avance.
Elle se pencha vers moi, et je reçus le baisé le plus affectueux de la
part d'une femme. Nos langues se mêlèrent délicieusement.
- Je sais comment calmer tes douleurs. Eric passera dans trois heures te
chercher, alors détend toi.
Elle ouvrit un pot de crème qui se trouvait sur la table de nuit,
repoussa les draps dévoilant mon corps nue et frais après une douche
qu'elle avait du me faire prendre.
- Retourne toi! Je vais te masser.
Je me retournais difficilement. J'entendis un bruit de tissus, et vis
son peignoir tomber à terre. Elle s'assit sur mes fesses et sa courte toison
caressa mon postérieur. Elle commença alors son massage et c'est vrai
que cela me détendit.
- Oh, mon amour, je suis triste que tu t'en ailles. Eric a beaucoup de
chance de t'avoir, et surtout ton mari. Je voudrais tant te garder pour moi
tout seule et goûter encore et encore à tes charmes.
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Je lui posais des questions sur l'ordinateur qu'elle avait. Elle m'en
parla volontiers me montrant une petite caméra, qu'elle utilisait de temps
à autre afin de monter ses charmes sur le web. Cela m'intéressa. Elle me
fit une petite démonstration trouvant une adresse qu'elle connaissait très
bien. On voyait une fille étendue sur son lit, jouant avec des tas de
gadgets. Je lui promis d'équiper celui de mon mari afin que l'on reste en
relation. Elle me donna son adresse et me dit attendre avec impatience
notre rencontre. Je remis mes vêtements de la veille.
Je remarquais son chagrin. Je vins la prendre dans mes bras. Elle
caressait ma poitrine déjà bien tendu. C'est ainsi que nous trouva Eric.
- Je vois que tout c'est très bien passé entre vous!" dit il. Il m'embrassa à
son tour sur la bouche sans que je ne quitte les bras de Caitlin. Se tenant
par les hanches, on alla à la porte de l'ascenseur. On s'embrassa une
dernière fois, un long baisé de départ. Elle glissa un doigt sur son
caleçon et me le glissa dans la bouche. Je léchais son doigt reconnaissant
sa douce liqueur. Je lui offris la mienne aussi.
- Au revoir. Me dit elle.
- Je te promets de garder le contact. Lui répondis je et la porte se ferma
sur la plus belle des femmes à mes yeux.
- On prend l'avion demain soir. Je te laisserais avec le goût de cette
aventure jusqu'à ce que l'on soit à Paris. Me dit Eric en parfait
gentlemen.
Je pensais à elle tout le long du voyage, surtout parce que j'avais
reçu un beau cadeau de sa part. C'était une sorte d'œuf en or qui fallait se
mettre dans le vagin.
C'était très agréable à porter et on avait de temps en temps petits
orgasmes. Je pensais à elle jusqu'à ce que je retrouve Jeff. Je lui
racontais tout, même l'épisode avec Caitlin en omettant de lui dire que
j'étais tombée amoureuse d'elle.
On resta en contact, écrivant de longues lettres de déclarations
amoureuses, comme de jeunes amoureux.
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