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Lieux d’Histoire Automobile, ZFE, entre

défense d’un patrimoine et


préoccupations écologiques

MAAJOR 2 Audiovisuel
FRAUD Arthur

Directeur de Mémoire
CABROLIE Stephane

Année 2022-2023

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Lieux d’Histoire Automobile, ZFE, entre défense
d’un patrimoine et préoccupations écologiques

MAAJOR 2 Audiovisuel
FRAUD Arthur

Directeur de Mémoire
CABROLIE Stephane

Je, soussigné Arthur FRAUD certifie que le contenu de ce mémoire


est le résultat de mon travail personnel. Je certifie également que
toutes les données, tous les raisonnements et toutes les conclusions
empruntés à la littérature sont soit exactement recopiés et placés
entre guillemets dans le texte, soit spécialement indiqués et
référencés dans une liste bibliographique en fin de volume. Je certifie
enfin que ce document, en totalité ou pour partie, n’a pas servi
antérieurement à d’autres évaluations, et n’a jamais été publié.

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Remerciements
Je tiens à remercier les personnes qui ont participé à ce mémoire, tout d’abord
Jacque COSSERAT et Marielle BINSINGER, en répondant à quelques questions
par écrits. Je tiens également à remercier le personnel pédagogique pour
l’encadrement apportés et leurs réponses aux questions. Enfin merci à ceux qui
prendront le temps de lire ce mémoire.

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Introduction :................................................................................................... 5
L’automobile Classique en France et la FFVE.
- Mon implication sur ce sujet
- Histoire de l’automobile en France et son importance dans notre
histoire
- Des groupes de passionnées créent la FFVE
Première partie : .............................................................................................. 7
L’Importance des débats écologiques dans notre société.
- Bilan carbone en France
- L’impact des transports dans ce bilan
- Mesures gouvernementales pour le réduire
- Résultats de ces mesures sur l’industrie automobile
- Mobilisation de la part de la population
Deuxième partie : ........................................................................................... 20
Préserver un patrimoine en communiquant son importance.
- La FFVE
- Leurs actions
- Implications dans des débats à l’échelle nationale
- Sensibiliser
- L’industrie automobile et les essais de préservation des véhicules
thermiques via des solutions vertes (exemple Porsche/Simiens)
Conclusion : ................................................................................................... 29
Bibliographie : ................................................................................................ 31
Annexes : ....................................................................................................... 33

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Introduction :
Je suis réunionnais, je suis né et ai vécu à la Réunion toute ma vie, du plus loin
que je puisse me souvenir, l’automobile a été pour moi un sujet passionnant.
Dès que j’ai commencé à m’y intéresser, aux alentours de mes 6 ans, j’ai su que
ça serait chez moi une passion qui ferait partie intégrante de ma vie, de qui je
suis, de qui je voulais devenir, que plus tard, quoi que je fasse dans la vie, tant
que l’automobile pourra y être rattachée de près ou de loin, je ne pourrais pas
faire fausse route. Voilà la place que prend l’automobile dans ma vie, mais pour
préciser les choses, c’est l’automobile classique qui me passionne le plus, les
voitures anciennes, de collections. Ces voitures en particulier, sont plus
analogiques, il y a plus de sensations, de ressentis, d’histoire aussi. Dans le
domaine de l’automobile ancienne, l’histoire est un point clé, car faire rouler
une voiture ancienne c’est maintenir en vie le patrimoine dont elle est chargée,
c’est transmettre aux autres tout ce que le véhicule peut raconter que ça soit
sur son histoire propre ou le contexte dans lequel le véhicule a vu le jour. Mais
voilà, en tant que passionné, je ne peux pas ignorer le contexte écologique
dans lequel j’évolue. Ce dernier est de plus en plus alarmant, rapports du GIEC,
mise en garde d’ONG et associations écologiques, les bilans s’accordent pour
un bon nombre, la planète va mal et il faut agir pour ne pas atteindre le seuil de
l’irréparable. Or dans ce cadre, quelle est la place des véhicules, et des véhicules
plus anciens, donc plus polluants. Voilà pourquoi j’ai décidé de faire mon
mémoire sur ce sujet, pour présenter les problèmes et les différentes solutions
apportés que l’on soit passionné d’automobile classique ou militant
écologique, l’un n’empêchant pas l’autre. C’est de par mon implication en tant
que passionné que je veux présenter d’une manière objective la situation que
nous vivons en France, les acteurs qui sont impliqués et ce qui est fait pour
alimenter le débat.
Avant de me lancer dans le vif du sujet, je tiens à contextualiser un peu la place
de l’automobile en France dans les questions écologiques découlant de l’image
et la place qu’elle occupe en France et chez les Français au cours du dernier
siècle. En France, l’automobile a été un symbole d’industrialisation et de
progrès. Que cela passe par l’invention du premier moteur à combustion
interne inventé par un Français, Etienne Lenoir, en 1860, la création de
marques automobiles emblématiques et toujours existante aujourd’hui tel que
Peugeot, Renault, Citroën ou encore Bugatti, ou de marques d’équipementier
comme l’entreprise Michelin. L’automobile dès son arrivée a symbolisé le
pouvoir et la liberté, en France nous avons vite vu la naissance de circuit et de
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courses légendaires comme les 24H du Mans ou le Grand Prix de Monaco des
rallyes tel que le Tour de Corse ou encore le Paris-Dakar. L’automobile en
France a fait de nombreux emplois, développées de nombreuses industries et
marchés et a marqués l’histoire à de nombreuses reprises, créant de
l’engouement, de l’intérêt chez les Français. Tout cela engendre la création de
passionnés, des passionnés qui se rassemblent et qui partage ensemble cet
engouement, recherchant à préserver ce patrimoine. C’est ainsi qu’en 1967, la
Fédération Française des Véhicules d’Epoques est créé. Officialisant cette
passion sur le territoire français.
Mais depuis quelques décennies maintenant, la question écologique mondiale
et en France se fait entendre de plus en plus. Les jeunes générations prennent
de plus en plus conscience de l’urgence vers laquelle nous allons et se
mobilisent pour changer les mentalités et manière que nous avons de
consommer pour réduire l’impact écologique et la pollution de l’homme sur
l’environnement. Le gouvernement et les différents élus cherchent aussi à agir
sur l’écologie en mettant en place des lois et législations visant à modifier le
comportement des individus, mais aussi des industries les plus polluantes.
Parmi ces dernières, l’automobile c’est vu depuis l’an 2000 faire face à des
restrictions sur les émissions carbones des voitures amenant petit à petit à une
hybridation et une électrification des automobiles modernes en masse, là où il
y a 10 ans ces véhicules dits plus « vert » étaient très minoritaires du a des
contraintes d’autonomie ou de recharge, aujourd’hui, la part des véhicules
hybrides et électriques en France sur le marché du neuf est de 40% (nous
parlons ici en intentions d’achat pour 2023). Nous passons de 0,7% de part de
marché totale en 2014 à 18,3% en 2021 (ce qui fait tout de même passer le
nombre de 12 496 à 303 100 véhicules hybrides ou électriques acheté en France
en moins de 10 ans). Ces achats facilités par des aides de l’état et une publicité
importante sur l’aspect écologique positif de ce nouveau type de véhicule.
Toute une communication c’est donc construite sur la marche à suivre dans le
domaine du transport pour diminuer l’impact écologique que ce dernier a sur
l’environnement en France.

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Problématique : Par quoi passe la préservation d’un patrimoine
automobile historique dans le contexte écologique actuel ?

Première partie :
L’Importance des débats écologiques dans notre société.

Comme j’ai pu l’amener un peu plus tôt, les débats sur l’écologie en France se
font de plus en plus entendre et de plus en plus d’acteurs proposent et mettent
en place des solutions. Que ce soit les dirigeants ou des groupes de citoyens,
la mobilisation est effective pour changer les choses.
En 1979 s’est tenu, à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies, la première
conférence mondiale sur le Climat à Genève, durant laquelle, parmi de
nombreuses mesures mises en œuvre, la France accompagnée d’autres pays
européens va se munir de dispositifs d’évaluation et de régulation des
émissions de Gaz à Effets de Serres (aussi appelés GES) donnant lieu à un
dispositif de comptabilités carbone, que nous connaissons mieux aujourd’hui
sous le nom de Bilan Carbone. Le Bilan Carbone, consiste donc à garder un œil
sur les émissions de carbone en France, sur quels secteurs émet le plus de ses
émissions et donc de comment agir sur chaque secteur pour réduire ces
émissions. Dès 1998, un premier objectif européen est de réduire ces émissions
de 8%. Il y avait déjà une prise de conscience de la situation écologique et un
désir d’agir pour que celle-ci ne se détériore pas d’avantage. Depuis 2006, ce
dispositif de compatibilité carbone prend le nom de Système National
d’Inventaire d’Emissions et de Bilans dans l’Atmosphère ou SNIEBA et a pour
but d’abord d’accompagner les organisations privées et publiques dans la
réalisation de leur bilan carbone, mais surtout de produire un bilan national sûr
de prendre en compte le maximum d’acteurs pour une précision accrue lors de
la soumission du bilan à la convention de La Convention cadre des Nations
Unies sur le changement climatique ou CCNUCC.

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Dispositif Français de compatibilité carbone (https://www-cairn-info.lama.univ-amu.fr/revue-responsabilite-et-
environnement-2019-1-page-99.htm)

La construction d’un bilan carbone est toujours logiquement la même, elle


doit d’abord évaluer les quantités de gaz à effet de serre (identifiés par le
GIEC), pour ensuite convertir ses quantités en masses de CO2, en kilo (kgCO2)
ou en tonne (tCO2) en fonction de leur pouvoir de réchauffement global.
Le bilan carbone est donc comme on a pu le voir une mesure forte pour la
protection de l’environnement, c’est une mesure régulée précisément et avec
un impact direct sur l’identification des secteurs les plus polluants. Et parmi ces
secteurs, le transport est l’un des principal, d’où l’adoption de nombreuses
mesures pour agir.
L’impact réel des transports dans le bilan carbone en France, c’est, en 2019,
16% des émissions de gaz à effet de serre en France, avec un total de 37,7
millions de véhicules en circulation sur le territoire. Au niveau européen, c’est
30% des émissions qui sont dû au transport, comptons 61% parmi ceux-là due

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au transport individuel. On parle donc ici des déplacements effectués par les
Français via leurs véhicules personnels. Mais les transports restent néanmoins
un secteur qui a fait le moins d’évolution au cours des dernières années, on
réduit plus difficilement l’impact carbone du transport du fait du parc
automobile très important en France et de l’importance des véhicules
individuels aux yeux des Français, particulièrement ceux ne vivant pas dans des
grandes villes et ayant besoin quotidiennement de parcourir de longues
distances.
C’est pour cette raison que de la part de l’Etat, mais aussi de la population on
voit des mesures qui sont prises et des mouvements se créer. Au niveau de
l’Etat, des mesures et lois ont été adoptées pour réduire l’impact carbone des
transports.
Cela passe d’abord par un investissement dans le développement de meilleurs
systèmes de transport en commun court et longues distances, des transports
qui vont soit transporter plus de personnes, ou utiliser des énergies
renouvelables ou vertes pour effectuer les déplacements (les bus électriques
tout comme les métros et tramways, réduisant ainsi l’empreinte des
déplacements dans les villes). L’idée est ici de réduire le nombre de véhicules
dans les villes déjà saturées en voitures et favoriser les déplacements en trains
entre les villes, en se mettant à desservir plus de communes dans les endroits
les plus reculés, qui jusqu’ici ne bénéficiait pas de ligne les desservant. Sur les
10 dernières années, grâce à des mesures de ce genre, on a vu une
augmentation de 30% du nombre de trajets réalisés chaque semaine via les
transports en commun, soit 57 millions de voyages en métro et en bus à Paris,
46 millions en province et 19 millions en trains et aussi plus d’1 million
d’utilisateurs en plus depuis 2001. Cependant il y a toujours beaucoup de
projets d’évolutions de systèmes en cours ainsi que des projets futurs en cours
partout en France, par exemple, le trafic TER va se voir multiplié par 4 d’ici 2030.
Depuis 2009, près de 130 projets sur 72 agglomérations ont vu le jour que ça
soit des bus, tramway, ou métro et transport ferroviaires inter-régions. A Paris,
le projet nommé Grand Paris, à terme, compte quant à lui générer 2 à 3 millions
de voyageurs en plus par jours.
Nous avons vu aussi dans le courant 2018 le passage de la vitesse de 90km/h à
80km/h sur bon nombre de routes en France, cette mesure avait
principalement pour but de réduire le risque d’accidents et rendre les routes
plus sécurisées, mais elle avait aussi une dimension écologique. En théorie

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réduire la vitesse fait que les voitures rejettent moins de polluants sur un trajet
et cette théorie a pu être confirmée. En effet la réduction a été de 7% de gaz à
effet de serre en moins, pouvant atteindre 20% pour les particules fines. Cette
réduction de vitesse permet d’économiser jusqu’à 45 000 tonnes de carburant
chaque année (en imaginant que tout le monde respecte les limitations), en se
projetant jusqu’en 2030 c’est plus de 12 millions de tonnes de CO2 qui pourront
ainsi être évitées. Bien que depuis 2018 une quarantaine de départements ont
réinstauré les 90km/h, l’effort fait par les départements qui ont maintenu le
changement de vitesse fait effet chaque année.
Une autre mesure, plus effective dans les milieux fortement urbains,
l’encouragement à la mobilité douce, c’est-à-dire encouragés la population
dans les centres urbains à favoriser des déplacements à pied, à vélo ou à
trottinette, des moyens de transport ne nécessitant pas plus que l’effort
physique pour se déplacer. On a pu voir la mise à disposition de vélo et
trottinettes électriques dans plein de villes françaises et la création de plus
d’espaces réservés aux piétons pour permettre des trajets plus sécurisé et plus
optimisé pour les personnes non véhiculées. L’Union Sport Cycle ou USC a pu
voir une augmentation considérable d’achat de vélos et de vélos électriques,
en deux ans plus de 43%, soit 2,7 millions de vélos en France en 2021. Parmi
ceux-là, on compte 28% de vélos à assistance électrique (VEA) permettant
même de diminuer le prix moyen de ses derniers de 4%.
Au niveau des véhicules personnels, on peut noter deux mesures importantes,
les primes à l’achat de véhicules plus écologique et l’encouragement à recourir
au covoiturage. Depuis 2018, on a vu arriver des primes à la conversion des
voitures, c’est-à-dire que l’état versait de l’argent aux Français qui décidait de
changer leur voiture ancienne pour de nouveaux modèles électriques ou
hybrides, ou des véhicules thermiques moins polluant répondant à des critères
écologiques strictes. De 2018 à 2022, ce n’est pas moins de 1 million de Français
qui ont bénéficiés de ces aides faisant passer le nombre de véhicules
électriques ou hybride rechargeable neuf achetés en France de 3% en 2018 à
18% en 2020 puis 44% l’an dernier. En 2019 une étude a révélé que la prime à la
conversion a permis d’éviter 2900 tonnes d’oxyde d’azote, 310 tonnes de
particules fines et 790 000 tonnes de CO2. Cependant la destruction
prématurée de véhicules entraînés par la conversion s’élevait à 97 000 tonnes
de véhicules. Le montant de ses primes a varié depuis 2018 mais la prime est
toujours en vigueur et le gouvernement encourage toujours autant les Français
à passer à l’hybride ou à l’électrique.
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Pour ce qui est du covoiturage, on a vu l’essor d’un certain nombre
d’application permettant d’organiser du covoiturage sur des cours ou longs
trajets, sur 100 000 millions de déplacements quotidiens en France, 900 000
sont effectués en covoiturage. Le gouvernement se fixe donc un objectif pour
que d’ici 2027, le nombre de trajets effectués en covoiturage soient équivalents
à 3 millions de trajets quotidiens. Pour cela, en 2019, la loi d’orientation des
mobilités promulguée au 24 décembre, met en avant des points pour le
covoiturage qui sont. L'intégration du covoiturage parmi les leviers d'action des
intercommunalités et des Régions. Elles peuvent dorénavant verser une
allocation aux conducteurs et aux passagers dans le cadre de déplacements en
covoiturage (subvention des trajets, défiscalisation de ces aides). L'inscription
des questions de déplacements des travailleurs comme un des thèmes des
négociations obligatoires à mener dans les entreprises de plus de 50 salariés
sur un même site. L’accélération de la création de voies réservées sur les axes
routiers structurants et facilitera le stationnement dédié au covoiturage. La
création du forfait mobilités durables qui permettent aux employeurs du
secteur privé de prendre en charge jusqu’à 600 euros par an et par salarié les
frais de déplacement de leurs salariés sur leur trajet domicile-travail effectué à
vélo, en covoiturage ou à l’aide d’autres services de mobilité partagée.

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Également une prime effective au 1er Janvier 2023, du montant de 100 €, pour
les utilisateurs de plateformes de covoiturage définies et reconnues par l’état,
sous la forme d’un versement progressif. Une première partie au 1er
covoiturage (25 € minimum) et le reste au 10éme covoiturage, dans un délai de
3 mois à compter de son premier covoiturage.
Pour terminer avec ses grosses mesures mise en place par l’état et les
collectivités, il y a les Zone à Faible Emissions, ou ZFE. Initialement mise en place
en 2015, sous le nom de Zone à Circulation restreinte, ou ZCR, en 2019, on ne
les trouve qu’à Grenoble, Paris et Strasbourg, elle ne concerne d’abord que les
poids lourds et utilitaires. Puis en 2020, elles prennent le nom ZFE et
commencent à être mises en place dans les grands centres de métropoles
telles que Paris, Lyon, Grenoble et Strasbourg et des projets sont proposés
pour les villes comme Rouen, Reims, Montpellier, Clermont Ferrant ou encore
Toulouse ou Marseille. Ces zones ont donc pour but de permettre aux maires
d’interdire la circulation des véhicules les plus polluants sur tout ou une partie
d’un territoire qu’il administre. Ces véhicules les plus polluants sont déterminés
par l’année et le type de carburant qu’il utilise, ainsi donc les véhicules essences
immatriculées avant 1997 et les diesels avant 2001. Or pour 2025 la régulation
va changer à avant 2006 pour l’essence et avant 2011 pour les diesels. Les
vignettes Crit’Air rentrent également dans le calcul de droit d’accès à ces
zones. Ces vignettes fonctionnent comme une classification d’émissions de
polluants par un véhicule selon la norme européenne. Les ZFE seront rendu
obligatoire dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants avant
le 31 Décembre 2024, ce qui de ce fait concerne les 45 agglomérations les plus
peuplées de France.

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Bien que des mesures soient adoptées par l’état français, il y a également des
mouvements qui viennent de la population, mouvements souvent
internationaux qui trouvent des personnes qui se rallient à la cause écologique
et la défendent via différents mouvements et actions.
Je vais donc parler de Greenpeace et de la Vélorution. Greenpeace est une
ONGI, c’est-à-dire une Organisation Non Gouvernementale Internationale,
fondée en 1971 par Irving Stowe, Dorothy Stowe, Jim Bohlen, Paul Côté, Bob
Hunter, Ben Metcalfe. Depuis sa fondation, cette ONG a toujours défendu des
causes écologiques autour du monde via des actions visant les plus gros
pollueurs ou ciblant la mise en lumière et l’entrave d’exactions écologiques
perpétrés par des entreprises ou des gouvernements. Présents dans 55 pays
répartis sur 28 bureaux nationaux et régionaux, ainsi que 3 bateaux couvrants
tous les océans. On peut notamment citer dans leurs premiers combats, dans
les années 70, s’appelant alors toujours le groupe « Don’t Make a Wave
Committee » (nom qui changera pour Greenpeace Fondation le 4 Mai 1972),
une mobilisation contre les essais nucléaires atmosphériques français sur l’atoll
de Moruroa en Polynésie française. Ces dernières années, Greenpeace a
soutenu grandement les mouvements d’électrifications du parc automobile et
l’encouragement à une mobilité plus verte et douce. Leurs combats sont
présentés via leur site officiel sous forme d’enquêtes, accompagnées parfois
de vidéos et de rapports d’information étayant le propos pour donner les
informations sur le but de l’action et le résultat attendu de ces dites actions.
On peut citer en ce moment leur combat envers le géant Total Energie, où ils
cherchent à montrer l’impact négatif de cette entreprise sur l’environnement.
Via un article nommé « Total : réseau d’influence et soft power » Greenpeace
communique sur le fait ce dernier fait tout pour se donner une bonne image en
ayant fait le changement de nom de Total à Total Energie, ainsi que via des
mouvements de soft power tel que le sponsoring d’équipes de sport, le
soutiens de musées et d’écoles via la Fondation Totale. Un soft power que
Greenpeace met en avant pour mettre en garde la population que cette
entreprise reste malgré tout un gros pollueur et que s’il s’assure une place
importante il ne pourra que polluer plus en toute impunité. L’article relais
d’autres articles connexes de Greenpeace, et est accompagné d’une vidéo
teaser d’un documentaire de 4 épisodes nommé « L’Emprise Totale- Le pouvoir
silencieux du géant du pétrole » visionnable depuis la page de l’article
également. Toujours via leur site officiel on peut accéder à des articles tels que
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« Face à l’urgence climatique et sanitaire, changeons les transports urbains » ou
« Le droit à un air pur : repenser la mobilité urbaine » présentés sous la même
forme que le premier, faisant état de la qualité de l’air mauvaise dans mes
milieux urbains, de solutions pour y remédier ainsi que des prévisions sur le
futur par rapport à ce qui pourrait être fait dès aujourd’hui, on a également
accès à un document PDF qui fait rapport de l’état actuel de la mobilité urbaine
et de comment la changer pour améliorer la qualité de vie et la situation
écologique. Via le site, il est possible de faire des dons à Greenpeace ainsi que
de rejoindre le mouvement en s’inscrivant pour devenir membre, il y a de
multiples interactions possibles. Il y a la possibilité de participer à des pétitions,
militer en ligne en relayant sur les réseaux les causes diverses, faire pression sur
des responsables politiques et économiques, lancer sa propre campagne
écologique en soumettant des projets sur une plateforme mise en place par
Greenpeace : GreenVoice, ou également rejoindre un réseau social créé par
Greenpeace : WeGreen qui a pour but de rassembler la communauté de
personnes préoccupées par l’écologie et voulant défendre et communiquer sur
leurs causes, il est possible de s’inscrire en tant que bénévole, allant qu contact
des populations pour relayer des causes et pétitions ou pour proposer de
l’apprentissage ou de la sensibilisations auprès des enfants et des jeunes dans
un cadre scolaire. Les méthodes sont varier pour transmettre leur valeurs mais
s’oriente majoritairement vers les jeunes, les personnes connectés et présente
sur les réseaux, c’est une communication directe qui cherche à impacter les
gens en menant des actions sur multiples sujets en même temps, agir sur des
grands groupes, préserver des environnements et habitat naturel ou espèces
en voie de disparition, contre la déforestation, la préservation des océans, et
comme vu plus tôt la réduction du nombre de véhicules thermiques et la
régulation de ces derniers dans des milieux urbains dans un premier temps et
de manière générale à long terme jusqu’à une disparition complète.

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Le mouvement Vélorution lui cible une cause écologique plus précise,
anagramme de Vélo et Révolution, ce mouvement international prône
l’abandon en masse des moyens de transport polluants lorsqu’il est possible
de les remplacer par des moyens de transport complètement verts tels que la
marche ou le vélo. Ils font la promotion de la mobilité active en mettant en
avant le vélo. La première Vélorution se tient en Avril 1972 via l’appellation
« masse critique », ce premier rassemblement avait pour but de protester
envers la construction d’une portion d’autoroute dans la région parisienne.
C’en suit dans le monde plusieurs autres manifestations du même genre,
reprenant ce nom de « masse critique ». Un collectif Vélorution est créé en
2003 à l’initiative de Stéphane Lavignotte, lançant alors des manifestations
chaque premier samedi du mois à partir de Septembre 2003. Suite à ce
lancement, on va voir apparaitre partout en France la création d’associations
du même nom, on peut citer en 2004 à Toulouse, en 2005 à Paris, en 2006 à
Cherbourg, en 2015 à Paris (Bastille), en 2016 à Poissy, en 2017 à Périgueux, en
2019 à Épinal. Chaque groupe reste cependant indépendant et autonome et
s’organise de manière informelle via une hiérarchie horizontale. Les actions
militantes des groupes Vélorutions ont pour but de mettre en avant les
déplacements à vélos ainsi que de valoriser et améliorer les infrastructures
dédiées aux cyclistes, les rendant plus faciles d’accès, plus sécurisés et plus
nombreuses. Après la crise COVID, les groupes de Paris ont obtenu de la
municipalité la création de lignes de pistes cyclables plus sécurisées et
réglementées, appelés le RER-V.

Source : https://rerv.fr/

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Slogan : « Vélorution ! Nous réclamons la rue pour les cyclistes et autres non-
motorisé·e·s (et les trottoirs pour les piéton·ne·s). Éteignez vos moteurs !
Respirez le bonheur ! »
Le principal moyen de communiquer qu’utilise Vélorution est via les réseaux
(type, Facebook, Instagram, Twitter) mais aussi et surtout via des moyens plus
informels, par exemple en taguant des panneaux publicitaires ou avec des
affiches collées proche de grands axes routier ou d’endroit, ou beaucoup de
gens se rassemblent (places, jardins publics). Le rassemblement à vélos pour
parcourir des distances en militant est la principale action entreprise par
Vélorution. Là aussi, le public à qui s’adresse Vélorution est un public jeune
évoluant le plus souvent dans les milieux fortement urbains ou le
remplacement des véhicules polluants est le plus simple.

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Entretien par mail avec Marielle Binsinger, une des participante et
organisatrice de mouvements Vélorution à la Réunion ;

Que défendez-vous ?
Nous souhaitons mettre en valeur les solutions alternatives au tout-auto,
interpeller les élus afin qu'ils développent les transports doux (marche, vélo,
trottinette, rollers, etc.) et améliorent l'offre de transport en commun.

De quelle manière le défendez-vous ?


Nous organisons de façon régulière des "Vélorutions", c'est-à-dire des
manifestations à vélo, parfois en musique avec la participation de DJ dans
plusieurs communes de l'île et plus récemment des "Carnavélos" ou carnavals
à vélo, c'est-à-dire des rassemblements citoyens à vélo, déguisés et festifs.

Quelles actions principales vous mettez en place ?


Voir ci-dessus.

Par quels canaux passent la communication sur ces actions ?


Réseaux sociaux et affichages par affiches collées et par slogans écrits à la
peinture sur des panneaux publicitaires (si possible ventant des voitures...)
repeints en blancs par nos soins.

Quel est le but à long terme de ces actions ?


Interpeller le public sur la nécessité de modifier nos habitudes de déplacement
etc interpeller les élus pour qu'ils favorisent les déplacements doux et en
commun.

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Nous avons donc vu tous ses mouvements écologiques visant à réduire le
nombre de véhicules thermiques jusqu’à leur quasi-disparition. L’enjeu
écologique est important et les résultats de ces mesures pour faire évoluer les
situations doivent l’être tout autant. Mais alors qu’en est-il des voitures
classiques, des automobiles de collections ? Qui rassemblent un bon nombre
de Français autour de clubs et d’activités de passionnés. Ces véhicules sont, de
par leur conception dépassée, plus polluants mais utilise aussi des composants
qui ont disparu de notre environnement (essence avec additif au plomb,
amiante et autres matériaux toxiques interdis depuis). Ces voitures ne
répondent plus aux normes anti-pollution depuis bien longtemps et ne sont
pas dotées de tous les systèmes modernes pour réduire leur emprunte
carbone. Ces véhicules devraient donc être une priorité pour la diminution de
véhicules thermiques sur nos routes, chose logique quand on additionne tous
les points relevés plus tôt. Mais les groupes de passionnés, sous l’égide de la
Fédération française des véhicules d’époques, entendent bien défendre leur
passion et leur droit de maintenir roulant le parc automobile de collection
français.

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Deuxième partie :
Préserver un patrimoine en communiquant son importance.

« Les premiers clubs de véhicules anciens apparaissent, en France, dans les


années 50 et 60, à l’initiative de collectionneurs séduits par les charmes des
vieux tacots. Des films comme « Geneviève », en 1953, qui raconte l’histoire
d’un rallye automobile entre Londres et Brighton, ainsi que la couverture
médiatique des premiers rallyes historiques (Tour de la Principauté de Monaco,
Paris-Nice, Paris-Deauville, etc.) consolident l’intérêt du public pour ces
véhicules d’antan. Le 11 janvier 1967, Bernard De LASSÉE, membre du Bureau
de l’ACO, (Automobile Club de l’Ouest), et président de la FEVA (Fédération
Européenne des Véhicules Anciens, créée en 1966), réunit à Paris quelques
responsables de clubs et de musées, dont Guy BURNAT, Lucien LOREILLE et
Adrien MAEGHT, avec pour objectif de jeter les bases d’une Fédération. La
création de la FNCAAF (Fédération Nationale des Clubs d’Automobiles
Anciennes en France) est décidée. A l’invitation du Club des 3A (Amateurs
d’Automobiles Anciennes fondé à Lyon en 1956), l’assemblée constitutive se
tient à Lyon le 16 décembre 1967 et c’est là que naît officiellement notre
Fédération sous le nom de Fédération Française des Automobiles d’Epoque.
Elle adoptera, le 14 février 1987, sa dénomination et son sigle actuels
de Fédération Française des Véhicules d’Epoque, la FFVE, entérinant
l’élargissement de son champ d’action aux motos, utilitaires, engins militaires
et agricoles motorisés.

Huit clubs et dix musées en ont été à l’époque les glorieux fondateurs :

Les clubs :

• Le Club des Teuf Teuf (né en 1935, sans doute le plus ancien de France),
(Paris)
• Les 3A, (Lyon)
• La Section Automobiles Anciennes de l’ACO du Mans,
• L’AAHA de MM. Pozzoli et Cornière, (Paris)
• Les Trapadelles, (St-Rémy-de-Provence)
• L’Automobiliste (Adrien MAEGHT), (Paris, Mougins)
• Le Tacot Club Gascon (Laissac)
• Les Amis de Delage (Paris)

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Les musées :
Rochetaillée, Forez, Sarthe, Nantes (aujourd’hui à Talmont St Hilaire), Vatan
(aujourd’hui à Valençay), tous les cinq encore en activité, ainsi que ceux de
Briare, Clères, Lourdes, Rennes, et Yerres, aujourd’hui disparus. »
Source : Site officiel de la FFVE : https://www.ffve.org/la-ffve-plus-de-50-ans-au-service-de-la-passion-des-vehicules-d-
epoque#:~:text=Pour%20les%20aider%20%C3%A0%20vivre,que%20jamais%20%C3%A0%20vos%20c%C3%B4t%C3%A9s.

Le FFVE aujourd’hui c’est 1745 adhérents, 1300 clubs affiliés, 400


professionnels reconnus et 45 musés, tout cela pour un total de 230 000
collectionneurs propriétaires d’environ 800 000 véhicules anciens.
L’automobile classique rassemble donc un bon nombre de Français et fait vivre
une industrie autour de sa préservation. Elle fédère tous ceux qui participe de
près ou de loin à la vie automobile classique en France. Un tel rassemblement
sous une fédération sert à donner un aspect officiel à cette passion, d’avoir plus
de poids dans les débats et plus de visibilités auprès de la population française
lorsqu’il s’agit de s’inscrire dans des débats publics.

La FFVE prend bien évidemment part aux débats sur l’écologie et la pertinence
de maintenir le parc automobile de collection roulant sur le territoire français.
Elle cherche à défendre non seulement les passionnés et leurs véhicules mais
aussi les lieux fort de l’histoire automobile française. Il est donc important pour
la FFVE de maintenir sur la route les véhicules en proposant des services de
réparations via des partenaires officiels, il s’agit également de former les
nouvelles générations à la mécanique spécifiques aux anciens véhicules ou de
proposer des partenaires qui sauront trouver ou remanufacturer des pièces
plus fournies par les constructeurs originels. La FFVE soutient et encourage la
restauration de véhicules anciens retrouves dans des états de dégradations
plus ou moins avancés, et se charge de les identifier et les répertories via la

21
carte grise de collection. Le discours avancé par la FFVE est l’importance de la
préservation d’un patrimoine par des passionnés en avançant les avantages
contre les inconvénients pour la plupart écologiques. Et cela passe par des
interventions et activités auprès des instances gouvernementales et de la
population pour montrer l’existence de cette communauté de passionnés et
l’accessibilité de cette passion au plus grand nombre.
Ainsi, de nombreuses actions sont entreprises par la fédération pour mener à
bien cette mission de préservation. Le soutien de plusieurs musées en France
autour de l’automobile classique est une des premières choses mise en place
par la fédération dès les années 60, aujourd’hui on peut citer le Musée
Nationale de la Voiture et du Tourisme a Compiègne dans l’Oise (comptant une
collection de plus de 70 véhicules de collections, motos et vélos ainsi que des
objets et document liés à l’histoire du tourisme), le Musée de l’Aventure
Peugeot a Sochaux dans le Doubs (qui retrace l’histoire de Peugeot au travers
de plus de 200 véhicules de la marques ainsi que documents et objets liés a
l’histoire de la marque), le Musée Automobile de Reims Champagne dans la
Marne (comptants plus de 230 véhicules historiques dont voitures motos ou
encore camions), le Musée de la Moto et du Vélo a Amnéville dans la Moselle
(plus de 300 motos et vélos de collections et des documents historiques de ce
type de transports), ou encore le Musée de la Moto a Marseille (plus de 100
motos de collections retraçant l’histoire de la moto en France). On peut parler
également de l’édition trimestrielle d’un magazine par la fédération,
l’Authentique, qui a été publié pour la première fois en Hiver 2018 (notons un
une édition spéciale en hiver 2017marquant la naissance de la revue et qui ne
compte pas dans les numéros d’éditions) et en est aujourd’hui à son 19ème
numéro, ce magazine sert à tenir informé des actions organisé la FFVE au cours
de chaque trimestre et comme tout magazine auto type proposes des
enquêtes pour en apprendre plus sur certaines marques ou modèles de
véhicules, proposant également des entretiens avec des passionnés ou
personnalités importantes de l’histoire automobile en France.

22
Bien évidemment en tant que fédération automobile des actions ou les
véhicules sont présentés au publiques sont organisés chaque année, sous
forme de Salons tel que le salon Rétromobile, qui est organisé chaque année
et est consacré à l’automobile de collection. Ce salon voit le jour dans les
années 70 (alors appelé l’exposition Alpha Auto), c’est en Février 1976 qu’il
prendra le nom Rétromobile, il durera 9 jours à l’époque. Chaque année a son
thème dédié qui peut aller d’une marque spécifique, à un événement sportif,
un lieu historique ou un domaine automobile spécifique (conception, mise en
vente, etc). Le salon en est à sa 47éme édition cette année (du 1er au 5 Février).
Ce salon est donc une vitrine du parc automobile collection en France ainsi que
pour le savoir faire autour de la restauration et l’entretien des véhicules anciens
accueillant chaque année depuis 10 ans entre 90 000 et 120 000 visiteurs en
moyenne.

Des journées sont également mises en place pour célébrer les véhicules
anciens : la Journée Nationale des Véhicules d’Epoque et les Journées
Européennes du Patrimoine. La première est lancée en 2017 à l’occasion des 50
ans de la FFVE. Cette journée consiste à mobiliser le maximum de club sur tout
le territoire français pour organiser des événements autour de l’automobile
classique et de son patrimoine. Ce déroulant chaque année le dernier dimanche
du moins d’Avril elle a pour but de communiquer et partager la passion
automobile au plus grand nombre et affirme la place de la fédération comme
défenseur du patrimoine roulant français. L’événement se veut aussi
numérique avec la mise en place d’un site collaboratif et interactif ayant pour
but de partager photos et vidéos autour de l’événement. En 2022 il a été
comptabilisé 800 participations pour un total de 1600 photos qui restent
disponible créant une archive de la JNEV. Ce site sert également depuis cette
année à répertorier les différentes manifestations organisées par les clubs sur
tout le territoire, via une carte interactive permettant au plus grand nombre de
retrouver ses rassemblements de manière plus simple et intuitive. Les Journées
Européennes du Patrimoine quant à elles, ont été créées en 1984 sous le nom
de Journées Portes ouverte des monuments historiques, par le ministère de la
Culture, et sont à la base dédiée à montrer à la population française des endroit
insolites ou inédits pour partager les richesses du patrimoine français. De nos

23
jours ses journées se déroulent dans plus de 50 pays dans le monde. Dans le
même principe que le patrimoine bâti, les véhicules d’époques sont partie
intégrante de ce patrimoine, c’est dans ce sens qu’un partenariat avec
Demeure Historique est né : « une belle union entre architecture et industrie ».
Le 14 Mars 2022, le président de le FFVE Jean-Louis BLANC et le président de
Demeure Historique Olivier de LORGERIL officialise un contrat de partenariat.
La FFVE se voit donc attribuée la représentation des musées, collections
privées de collectionneurs ouvertes au public et des divers événement
organisés par les clubs. Les premières actions communes découlant de ce
partenariat ont été réalisées le 16 et 17 Septembre 2022 dans le cadre des JEP.
Un tel partenariat a permis à la FFVE d’accéder à une exposition encore plus
grande aidant sa quête de transmission et de défense de la cause de
préservation du patrimoine automobile français.
Depuis 2021, une autre action a vu le jour, les Lieux d’Histoires Automobile. Au-
delà du patrimoine roulant, la FFVE cherche à également valoriser des mieux
fort en histoires automobiles, ces lieux sont divers. D’anciens sites industriels
majeur (usines automobiles, stations-services, hôtel étapes dans des tracés de
courses, etc), des tracés sportifs automobiles ou circuits emblématiques, des
lieux de résidence de personnalités importante du monde automobile. Ces
lieux peuvent à la fois avoir conservé ou abandonné leurs fonctions d’origine,
dans les deux cas le but est de perpétuer et célébrer le souvenir. Une fois un
lieu identifié et reconnu par la fédération, une plaque officielle est placée et
l’endroit peut devenir un point de visite lors de rassemblements de passionnés
ou pour faire découvrir ces lieux à des personnes non passionnées, notons que
cette action se marie bien avec le récent partenariat avec Demeure Historique.
Depuis 2021, une cinquantaine de lieux ont été inauguré, dont un à la Réunion
(le premier dans l’Océan Indien).
Pour finir, trois actions s’inscrivent directement dans le contexte écologique
français, l’engagement « une Attestation, un Arbre », un dispositif de transition
énergétique en partenariat avec Bosch Classique et enfin la fédération a œuvré
pour défendre les droits des véhicules classiques dans les ZFE. Le programme
une attestation un arbre est un partenariat avec Fransylva, l’association
française des propriétaires forestiers privés, dans un souci écologique au vu du
nombre grandissant de nouveaux adhérents à la FFVE chaque année, la
fédération a eu l’idée de ce partenariat avec un objectif de 40 000 arbres
plantés par an. Les périodes de plantations sont réalisées de Novembre à Mars,
pour la première saison les sites de Saint-Alban dans les Côtes d’Armor et de
24
Chanteloup en Nouvelle Aquitaine ont vu la plantation de 10 000 arbres
chacun. Depuis 2019, date de prise d’effet de la mesure, le 100 000ème arbre
planté a été atteint (à la date du 16 Mars 2023), événement célébré et suivis
par la presse. La FFVE encourage vivement les collectionneurs à soutenir ce
type d’actions ainsi qu’une conduite responsable pour préserver les véhicules
autant que l’environnement. Le dispositif de transition énergétique est
également un partenariat avec Bosch Classic Service. Il consiste en la mise en
place d’un dispositif visant à régler les véhicules anciens de la meilleure manière
possible dans le but d’optimiser et de préserver les véhicules. Cette démarche
vise à engager les collectionneurs dans l’aspect « collectionneur citoyen » via
des stations de contrôles installés dans des salons dédiés aux véhicules
anciens. Il faut savoir que sur les véhicules anciens, au fil du temps, la
mécanique ancienne a tendance à se dérégler, s’encrasser, engendrant de la
pollution supplémentaire. Il s’agira donc de proposer un diagnostic gratuit pour
des véhicules anciens, pendant une dizaine de minutes, suite auquel des
experts pourront recommander aux propriétaires comment régler au mieux la
mécanique du véhicule pour le rendre plus économique et plus écologique.
Cette opération gratuite fait état de la direction que veut prendre la FFVE pour
défendre leurs actions en s’ancrant dans un cadre écologique. Pour finir avec
les actions, dés l’annonce de la mise en place des ZFE la fédération c’est
mobilisé pour obtenir des dérogations pour les véhicules répertoriés dans la
liste des véhicules immatriculés avec une carte grise de collection. La
mobilisation s’est faite directement auprès des Métropoles concernées, avec
un large soutient obtenu au Sénat et à l’Assemblée permettant une vraie
écoute de la part du gouvernement. Les deux grandes avancées significatives
due a cette écoute ont été d’abord la mise en place des dérogations. Cette
mesure c’est fait à la demande du Premier ministre aux présidents des
agglomérations concernés par la mise en place des ZFE via un courrier du
ministre délégué chargé des Transports auprès du ministre de la Transition
écologique M. Jean-Baptiste Djebbari. Ensuite il a eu l’instauration d’une
vignette spécifique notifiant les véhicules bénéficiant de la dérogation, avec
une mise en place d’un système automatisé de contrôle dans les ZFE. Les
dérogations sont d’abord apparues dans les métropoles de Paris, Reims,
Rouen, Nice et Toulouse. En 2023, les 11 ZFE en France ont adopté les
dérogations pour les véhicules immatriculés en carte grise de collection. Le
combat de la FFVE pour défendre la place du patrimoine roulant est en bonne
voie et s’oriente dans la direction que chaque nouvelle ZFE adoptera la
dérogation comme les précédente.
25
La FFVE a donc pris une place importante dans les débats écologique à l’échelle
nationale, de par ses nombreux membres, ses partenaires et les alliances
qu’elle a pu faire avec des acteurs extérieurs. Elle atteint la population et les
dirigeants via de nombreuses actions pour communiquer et transmettre
l’importance du patrimoine roulant en France, montrant son importance, sa
richesse et la nécessité de l’entretenir. Allant jusqu’à prendre une part active
dans des agissements écologiques pour exposer un lien de compatibilité entre
parc automobile de collection et écologie. Rappelant que la place des voitures
de collections en France ne représente que moins d’1% du parc automobile en
France avec des véhicules qui parcourent en moyenne plus ou moins 1000km
par an (le plus souvent lors des actions organisées par la fédération). Il est
question de sensibiliser le plus grand nombre à la cause de préservation de ce
patrimoine, via la transmission des valeurs des passionnés. Encourageant à
garder les anciens véhicules longtemps, plutôt que d’en changer tous les 4 ans,
en les entretenant.

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Entretien par mail avec Jacques Cosserat, président du club 4C, le Créole
Classic Car Club, également délégué régionale de la FFVE à la Réunion :

Que défendez-vous ?
La liberté totale d'utiliser nos anciennes quand bon nous semble et ceux quel
que soit le lieu (même dans les ZFE) ainsi que la défense du patrimoine
automobile et industriel.
De quelle manière le défendez-vous ?
Via des interventions auprès des maires, des conseils généraux et régionaux.
Des discussions avec la population et messages auprès des médias. Il y a
également un partenariat de la FFVE avec le ministère de la Culture,
notamment avec la Journée Européenne du Patrimoine.
Quelles actions principales vous mettez en place ?
De nombreuses sorties, rendez-vous du club participent à la défense de
l'automobile ancienne, ainsi qu’au développement du monde du véhicule
ancien.
Par quels canaux passent la communication sur ces actions ?
Informations auprès de tous les passionnés, de tous les clubs via des médias
de tous genres (télévision, journaux et réseaux sociaux du type de Facebook).
Il y a aussi des interventions auprès des politiques (lorsqu'ils veulent bien
répondre !).
Quels est le but à long terme de ces actions ?
Le but rejoint les réponses précédentes :
Que les ZFE ne soient pas un obstacle au monde des véhicules anciens, que
dans chaque ZFE une dérogation soit officielle pour la libre circulation de nos
autos-motos (soit 0.3 % du parc auto-moto donc sans conséquence sur la
pollution sachant que les anciennes font en moyenne... 1000 km par an).
À noter : 3 ZFE à la Réunion puisque 3 communautés urbaines de plus de 150
000 habitants : St Denis, St Pierre et Saint Paul.

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Si on effectue une analyse plus large du monde automobile, on constate que
de grands efforts ont été faits pour diminuer l’impact écologique de cette
industrie. J’ai parlé plus tôt de l’évolution de la production en plus grand
nombre de véhicules électriques et hybrides, des limitations et quotas
d’émissions de CO2 que les marques doivent respecter. Mais des innovations
pour permettre la production de véhicules thermiques non-polluants ce fait
également. Je veux parler ici de l’exemple de la recherche conjointe entre la
marque automobile Porsche et l’industriel Siemens Energy. A la fin de l’année
2020, ces deux groupes ont annoncé le projet « Haru Oni » débutant la
construction d’une usine de production de « eFuel ». Le principe est d’arriver à
produire à échelle mondiale un carburant de synthèse pour les véhicules
thermiques n’émettant pas de rejet de CO2 à la combustion. Permettant ainsi
de mettre fin à la pollution de ces véhicules et de la même manière aux
nombreuses restrictions encadrant la production automobile. Après plus de 90
000 millions de dollars d’investissements en trois ans, les premiers 2600 litres
de ce nouveau carburant ont enfin pu être testé. En termes de conception,
l’usine qui a été implantée au Chili dans la région de Puntas Arenas va procéder
à la séparation moléculaire de l’au en hydrogène et oxygène par principe
d’électrolyse, l’hydrogène extrait via ce processus est ensuite combiné avec du
CO2 extrait de l’air pour créer une forme de méthanol qui une fois raffiné peut
être utilisé comme carburant. Le procédé consommant de fortes quantités
d’électricité, le site de Puntas Arenas a été choisi pour ses coups en électricités
très bas dû à la présence de forts vents une majore partie de l’année rendant
parfaite l’utilisation d’éoliennes pour produire l’électricité. Pour l’instant
toujours en phase de test, ce carburant de synthèse reste cher à produire mais
Porsche a pour objectif d’ouvrir d’autres sites pour augmenter la capacité de
production annuelle et réduire de ce fait le coup à l’achat de ce carburant.
Actuellement le site de Puntas Arenas est capable de produire 130 000 litres
par an, avec le but d’atteindre 55 millions de litres d’ici 2024 et 500 millions de
litres d’ici 2026. Porsche cherche donc à maintenir la production de véhicules à
moteur thermique à l’instar de marques tel que Mercedes Jaguar ou encore
Bentley qui projettent de passer au tout électrique. Ce type d’innovation se fait
pour éviter la mesure visant à mettre fin à la vente de véhicules thermiques d’ici
2035 (mesure annoncée par la Commission Européenne).

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Conclusion :

Pour conclure, on a pu voir qu’en France la question écologique et celle de la


mobilité sur le territoire sont des questions qui vont de pair. La réduction de la
pollution en France passe, entre autres, par des actions sur les transports. Par
des lois et projets du gouvernement il a été question d’inciter les Français à
utiliser plus de transports verts, via la modernisation et l’optimisation des
transports en commun, l’encouragement à recourir au covoiturage, des
avantages économiques à l’achat et utilisation de véhicules électriques et
hybrides ainsi que la facilitation de l’utilisation de moyens de transport tels que
le vélo ou la trottinette. Dans la population, des mobilisations se sont aussi
organisées via des mouvements comme la Vélorution ou des groupes tel que
Greenpeace, alarmant à la fois les populations sur l’urgence de changer les
choses pour la préservation de l’environnement, ainsi que l’amélioration de la
qualité de vie des Français en influant sur les manières que l’on a de se déplacer.
Des actions cherchant à directement impacter et mobiliser la population pour
pousser les gouvernements à adopter des mesures dans le sens l’amélioration
de la situation écologique. Des mesures qui dans l’ensemble et de manière
stratégique, sont douces et gratifiantes pour les Français qui décident de faire
les efforts qui découlent de ce changement de manière de concevoir et
d’utiliser les transports sur le territoire. Les mesures comme les Zones à Faibles
Emissions quant à elles sont plutôt des mesures plus dures qui vont plutôt
chercher à impacter les plus polluants pour les pousser à change leur manière
de faire proportionnellement à l’urgence de la situation. Ce qui a expliqué les
quotas d’émissions à respecter, fixés par la Commission Européenne, poussant
l’industrie automobile à l’accélération du développement et de productions de
véhicules électriques et hybrides. Face à cela, la communauté de passionnés
d’automobile de collection en France a dû se mobiliser en masse pour faire
valoir leur droit et leur passion. Défendre leur passion dans ce contexte a dû
passer par la nécessité de montrer l’intérêt historique et de préservation d’un
patrimoine que nous avons en France. Il fallait toucher le plus de Français
possibles en montrant la richesse culturelle qui risque d’être perdue si l’on
supprime les voitures anciennes et ce à quoi elles sont rattachées. La
disparition des véhicules anciens de nos routes est présentée par la FFVE
comme la mort de tout un secteur qui apporte une plus-value à l’identité de la
France. Le défi pour la FFVE est de montrer l’impact minimal des véhicules de
collections sur l’écologie mais aussi de se montrer favorables aux mesures de

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préservations de l’environnement en adoptant des mesures tels que la plante
d’arbres ou l’entretien des véhicules pour les pérenniser et les rendre plus
efficients. L’image que se donne la FFVE est celle d’un groupe de passionnés
favorable aux démarches écologiques et prêts à agir en accord avec les efforts
qui doivent être faits sur le territoire français. La population française quant à
elle a réagi de manière favorable aux différentes mobilisations pour l’écologie,
par le succès de l’électrification du parc automobile neuf Français, l’utilisation
grandissante des transports en commun et des transport actifs (vélos, …) tout
comme pour l’augmentation chaque année de trajets réalisés en covoiturage.
Les mesures gouvernementales et citoyennes ont toute reçu un succès
certains via la mobilisation des nouvelles génération plus préoccupés par l’état
de l’environnement. Cependant la FFVE a elle aussi réussi à défendre ses
intérêts avec par exemple l’instauration des dérogations pour les véhicules de
collections leur permettant de circuler librement dans les ZFE. Chaque année,
les événements tels que le salon Rétromobile, les journées dédiées au
patrimoine roulant et les actions des différents clubs automobiles classiques en
France intéresses les Français de plus en plus, qui répondent présent à l’appel
de la FFVE à s’intéresser à ce patrimoine riche, prêt à être partagé et mis en
avant. Cette passion s’ouvre et se rend accessible à qui veut bien s’y intéresser.
Les avancées technologiques comme celle de l’alliance Porsche/Siemens
Energy se multiplieront, en découlera une nouvelle manière d’envisager l’avenir
des transports en accord avec la question de préservation de l’environnement.
Dans les futures années on peut donc se dire que la préservation du patrimoine
roulant français et la préservation de l’environnement pourront se faire sans
s’empêcher l’une l’autre et coexister.

30
Bibliographie :
https://www.ffve.org/la-ffve-plus-de-50-ans-au-service-de-la-passion-des-vehicules-d-
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Greenpeace
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9lorution
https://velorution.org/
https://velorution.org/velosophie/

31
https://www.ffve.org/la-journee-nationale-des-vehicules-d-epoque-204
https://ffve-jnve.org/?current_page=1&editions=2023&medias=photos
https://www.ffve.org/les-journees-europeennes-du-patrimoine
https://www.ffve.org/la-ffve-celebre-les-lieux-de-l-histoire-automobile
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https://www.ffve.org/Un-arbre-plante-pour-chaque-attestation
https://www.ffve.org/le-100-000eme-arbre-plante-par-la-ffve
https://www.ffve.org/partager-notre-passion-grace-aux-lieux-de-l-histoire-automobile
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producing/?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuZ29vZ2xlLmNvbS8&guce_r
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https://newsdanciennes.com/lentretien-ecologique-et-durable-solution-pour-les-anciennes-
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https://www.auto-moto.com/actualite/societe/zfe-une-derogation-pour-les-vehicules-de-
collection-afin-de-preserver-le-patrimoine-400435.html

32
Annexes :

- Passage sur le document de « Loi Mobilités » (provenant du site


ecologie.gouve.fr)
- Passage sur le document « Le Droit de Respirer » (provenant du site
officiel de Greenpeace)
- Flash Info de la FFVE sur les ZFE (provenant du site officiel de la FFVE)
- Fiche explicative des Lieux d’Histoire Automobile (provenant du site
officiel de la FFVE
- Fiche explicative du partenariat « Une Attestation, un Arbre »
(provenant du site officiel de la FFVE)
- Fiche explicative de l’opération « Bien régler son véhicule d’époque »
(provenant du site officiel de la FFVE)

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