DEI , qui a été systématiquement cachée à la
Hiérarchie ecclésiale. Cette situation a permis de
(Ce document est présenté à la Nonciature apostolique du
Saint-Siège en Espagne dans la mesure où, en tant que légation du
Pape, sa mission est de "gérer les procédures relatives au Saint-
Siège et d'agir comme intermédiaire afin de servir les fidèles et de
les aider dans sa relation avec le Saint-Père et avec les Institutions
du Vatican ».
Il est présenté par Antonio Moya Somolinos, citoyen
espagnol, DNI 50409257L, aux fins de l'enregistrement d'entrée et du
retour de la copie scellée comme étape préalable à la présentation
électronique au Département du clergé. Il est demandé que cette
plainte sous format papier et la carte mémoire jointe (contenant 12
pièces jointes) soient transmises au Service du Clergé.
Le synopsis par lequel il commence est considéré comme
une LETTRE DE TRANSMISSION, conformément à la coutume qui
nous a été manifestée pour la présentation de ce type d'écrit.
Il est présenté en espagnol, latin, italien, français, anglais,
allemand et portugais. Il est fait sur du papier timbré de l'État
espagnol, folios de 8e classe 009948501 et corrélatifs (recto et
verso) jusqu'à , tous deux inclus.
ADRESSE AUX FINS DE NOTIFICATION.
CONFIDENTIALITÉ.
Les adresses suivantes sont désignées à des fins de
notification :
Notification postale : « Antonio Moya Somolinos, PO Box
5134 ; Code postal 14080. Espagne ».
Notification par email : denunciaopus@gmail.com
Notification par SMS et Whatsapp : +34652172226. Les
appels téléphoniques à ce numéro ne sont pas répondus.
Nous rappelons l'obligation légale de confidentialité dans
tout ce qui concerne les données personnelles des plaignants afin de
ne pas être utilisées en dehors de cette matière).
PLAINTE INSTITUTIONNELLE
ECCLESIATIQUE INTERNATIONALE
CONTRE L'OPUS DEI POUR FRAUDE
REGLEMENTAIRE CONTRE LE SAINT-
SIEGE ET LES MEMBRES EUX-MEMES
Résumé de la plainte :
Il s'agit d'une PLAINTE INSTITUTIONNELLE
fondée sur un motif fondamental et sept motifs dérivés.
La raison principale est la FRAUDE
RÉGLEMENTAIRE INSTITUTIONNELLE DE L'OPUS
1
remplacer de facto les Statuts - le document juridique
normatif de l'Opus Dei - par 46 (quarante-six)
documents "internes" à caractère normatif, tant externe
qu'interne . Le gouvernement quotidien de l'Opus Dei
était basé dans ces documents , où sont posées les
bases de la violation systématique du respect de la
dignité de la personne par des abus de pouvoir, de
conscience et spirituels . Dans la foulée, Dieu est
remplacé par le fondateur , le charisme se confond
avec l'institution et une appropriation se fait orienté
vers ledit charisme - qui appartient à l'Esprit Saint pour
le service de l'Église -. En conséquence, l'Opus Dei a
pris une dérive sectaire, devenant une institution qui
partage des caractéristiques communes avec une
secte destructrice au sein de l'Église catholique . Nous
croyons que cette dérive finit par ressembler à son
environnement comme structure du péché , dans le
style décrit par saint Jean-Paul II dans son encyclique
Solicitudo rei sociales n.36 et 37.
Les sept raisons dérivées sont résumées
dans le mot « ABUS » : abus de pouvoir, de
conscience et spirituel , systématiquement perpétrés
depuis l'institution sur tous ses membres : prêtres
incardinés dans la prélature personnelle de la Sainte-
Croix et Opus Dei (clercs, selon la CDC No. 294) , et
les membres laïcs numéraires, numéraires auxiliaires,
associés et surnuméraires ( coopérateurs organiques ,
selon CDC n. 296) .
La plainte est STRUCTURÉE comme suit :
Tout d'abord, il présente l'origine historique
de cette situation de fait qui engage l' institution dans
son ensemble, sans préjudice des responsabilités
personnelles de ceux qui la dirigent.
Les raisons fondamentales pour dénoncer
la fraude institutionnelle et d'éventuelles dérives
sectaires sont exposées ci-dessous , en mentionnant
les preuves.
Troisièmement, les sept motifs dérivés et
abus sont présentés , étayés par des preuves.
Quatrièmement, ils incluent - de manière
ordonnée et en annexes - les documents
pédagogiques et législatifs violés .
Cinquièmement et enfin, une demande est faite
en plusieurs rubriques, accompagnant la plainte :
est demandée, afin qu'il protège les
catholiques qui ont été membres, qui sont membres et
qui pourraient être membres à l'avenir, avec la
suppression de l'Opus Dei tel qu'il se développe
actuellement.
 Alternativement , parallèlement ou après cette
mesure, la refondation de l'institution par la hiérarchie
de l'Église est demandée avec de nouvelles normes et
de nouvelles des gouvernants qui agissent avec le
sentiment de l'Église .
Des peines canoniques sont également
demandées pour les principaux dirigeants de l'actuel
Opus Dei.
Comme mentionné, 11 ( onze ) annexes sont
jointes , recueillies sur une carte mémoire
protocolisée avec un mot de passe (26 juin 2023).
AU SAINT PERE FRANCISCO, ET PAR SON
AUTORITE, AU DICASTERE DU CLERGE.
ANTONIO MOYA SOMOLINOS, avec DNI
d'Espagne 50409257L et les autres signataires de ce
document comparaissent devant Sa Sainteté et
déposent une plainte ecclésiastique institutionnelle
contre l'Opus Dei pour fraude réglementaire contre le
Saint-Siège et les membres eux-mêmes.
Tous les signataires sont baptisés ; Plusieurs
d'entre nous appartiennent depuis longtemps à l'Opus
Dei. Dans une plus ou moins grande mesure, ce qui
nous pousse sincèrement à présenter cet écrit, c'est le
bien de l'Église et du peuple.
Les faits dénoncés ne sont pas considérés
comme des faits spécifiques produits par des actions
individuelles (bien que des condamnations canoniques
individuelles soient également demandées aux
responsables du gouvernement de l'Opus Dei. LA
PLAINTE EST INSTITUTIONNELLE.
Les personnes physiques pour lesquelles des
sanctions canoniques sont demandées à l'issue de la
plainte, dans la mesure de leurs responsabilités, sont,
sans être exhaustives, les suivantes :
D. FERNANDO OCÁRIZ BRAÑA, prélat de la
prélature personnelle de la Sainte Croix et de l'Opus
Dei, D. MARIANO FAZIO, vicaire auxiliaire de la
prélature, D: ANTONIO PUJALS, vicaire général, D.
JORGE GISBERT, secrétaire vicaire; ainsi que d'autres
membres du Conseil général (M. Javier de Juan, M.
Carlos Cavazzoli, M. Andrew Joseph Laird, M. Luis
Romera et M. Julien Nagore) et du Conseil central
(Mme Isabel Sánchez Serrano, M. María Díaz Soloaga,
Mme Nicola Waite, Mme Fernanda Lopes, Mme
Kathryn Plazek, Mme Inocencia Fernández, Mme
Susana López et Mme Rosário Líbano Monteiro).
Sont également inclus dans la plainte les
membres de toutes les commissions régionales et
consultances régionales de l'Opus Dei et plus
particulièrement les vicaires régionaux, les secrétaires
vicaires-prêtres et les délégués du prélat dans chaque
2
région. Dans les pays où il y a des délégations, les
délégués vicaires et les secrétaires vicaires-prêtres de
chaque délégation sont également inclus dans la
dénonciation.
Nous professons la présomption d'innocence
des personnes citées tant qu'il n'y a pas de
condamnation qui porte atteinte à ladite présomption.
INDEX DU CONTENU DE LA PLAINTE
Un. Origine historique de la situation
actuelle.
Deux. Raison principale de la plainte.
Trois. Sept conséquences comme motifs
dérivés sous le facteur commun des ABUS en
conduisant l'Opus Dei à une dérive sectaire et en
en faisant une structure de facto du péché. Cette
section est ordonnée en SEPT BLEUS
THÉMATIQUES qui sont documentés, non
exhaustivement, par sept blocs documentaires
extraits d'OpusLibros correspondant à l'ANNEXE 7
de cette plainte : 1) Abus de conscience, spirituel
et de pouvoir. 2) Fraude au concept de « famille
spirituelle » (dépressions, suicides et recours
frauduleux à la psychiatrie). 3) Idéologisation de la
figure du fondateur. 4) Fraude à l'Église. 5) Fraude
à l'État et à la société civile. 6) Déformation de la
vocation chrétienne et prosélytisme agressif. 7) Le
cas des numéraires auxiliaires.
Quatre. Appui et motifs de la plainte.
Cinq. Pétitions.
Six. Les autres je dis.
Cette plainte est fondée sur un MOTIF
UNIQUE : l'existence d'une FRAUDE
RÉGLEMENTAIRE INSTITUTIONNELLE CONTRE LE
SAINT-SIEGE ET LES MEMBRES DE L'OPUS DEI
EUX-MÊMES.
De cette RAISON FONDAMENTALE, il y a
aussi d'autres SEPT RAISONS DÉRIVÉES que nous
exposerons plus tard.
I. ORIGINE HISTORIQUE DE LA
SITUATION ACTUELLE DE L'OPUS DEI .
L'origine de la situation actuelle de l'Opus Dei
remonte à ses premières années en tant que fondation
. Dès le début, saint Josémaria Escrivá semble se
considérer comme une figure spéciale et extraordinaire
avec une mission transcendantale. Il manifeste dans
ses écrits que son rôle est quasi messianique ;
fréquemment, au-dessus du Souverain Pontife et de la
hiérarchie de l'Église. Selon son principal collaborateur,
Álvaro del Portillo, il aspirait à avoir un rang épiscopal
qui lui « faciliterait » la réalisation de sa mission «
salvatrice ».
Un problème institutionnel enraciné dans
l'Opus Dei depuis sa création est son idéologisation 1.
Inévitablement, l'institution a progressivement
pris une dérive sectaire sans entrer dans les détails sur
le moment où elle régresse vers une secte destructrice.
Les membres de l'Opus Dei sont généralement
amenés à considérer le fondateur et ses successeurs
non pas avec respect et affection, mais comme
dépositaires d'une foi , qu'ils appellent « théologique. ”
Par exemple, les principaux partis fondateurs se
fondent sur de supposés "miracles" ou des révélations
particulières, qui dans l'Opus Dei servent de base pour
affirmer que le fondateur et ses écrits méritent la "foi
théologale" et sont le chemin du salut , tout comme
l'appartenance à l'Église.
Cette distorsion dans la réponse à la foi que
les membres de l'Opus Dei sont amenés à professer
mélange des vérités authentiques avec des
affirmations dénuées de sens . Par contre , l'
interprétation des textes sacrés par le fondateur diffère
de celle des autres chrétiens, due à une idéologisation
antérieure . Par exemple, la correction fraternelle
évangélique est interprétée non pas comme une
exhortation à détourner son frère du péché, mais
comme un moyen d'entraînement qui sert à la fois à
dominer par la dénonciation, et à normaliser les
comportements humains, comme croiser les jambes
lors d'une causerie.
L'idéologisation progressive et la dérive
sectaire ont été facilitées par la présence initiale dans
l'Opus Dei de personnes comme le bienheureux Álvaro
del Portillo 2, qui a soutenu et encouragé la vision
déformée de la réalité promue par le fondateur. Au fil
du temps, un groupe plus cohérent et autoréférentiel
s'est formé qui a étendu le caractère messianique du
fondateur à l'institution elle-même, plaçant sa « bonté »
au-dessus de toute autre institution de l'Église et,
parfois, au-dessus de la hiérarchie ecclésiastique.
1
Nous entendons par « idéologie » la déviation consistant à élever ses
propres idées au-dessus de la réalité et à les imposer aux autres, voire à
recourir à des moyens illégaux ou nuisibles aux droits et à la dignité des
personnes. Cette idéologie individuelle devient encore plus inquiétante
lorsqu'elle devient sociale, affectant une communauté qui agit de manière
coordonnée pour imposer cette idéologie au mépris de la réalité et de
l'éthique.
2
Des raisons psychologiques à la dépendance sont suspectées , sans
confirmation professionnelle
3
Certaines des caractéristiques de la dérive
sectaire 3que l'on remarque dans l'Opus Dei sont les
suivantes :
1. Le groupe est uni par une doctrine transmise
de manière "messianique"4 et est dirigé par une figure
charismatique qui se considère comme le possesseur
de la Vérité Absolue.
2. La structure du groupe est théocratique,
verticale et totalitaire.
3. Une adhésion totale au groupe est requise,
ce qui implique un éloignement des relations sociales,
des liens affectifs et des activités antérieures.
4. Les membres vivent dans une communauté
fermée ou en totale dépendance psychologique du
groupe.
5. Les libertés individuelles et la vie privée des
abonnés sont supprimées.
6. L'information qui parvient aux membres du
groupe est contrôlée.
7. Un ensemble de techniques de manipulation
et de persuasion coercitives sont utilisées, telles que la
méditation ou la renaissance spirituelle.
8. Un rejet plus ou moins fort du reste de la
société est encouragé, les considérant comme des
ennemis ou du moins des suspects.
9. Les principales activités du groupe sont le
prosélytisme et la collecte d'argent.
10. Sous la contrainte ou la pression
psychologique, les adeptes se voient obtenir la
livraison de leurs biens personnels et de sommes
d'argent considérables.
Ces caractéristiques sont toutes applicables à
l'Opus Dei. Logiquement, personne ne se définit
officiellement comme membre d'une secte, surtout au
sein de l'Église catholique. Ce qui est pertinent n'est
pas le terme utilisé, mais s'il existe ou non une
tendance sectaire plus ou moins importante.
L' autorité morale religieuse étant la plus
puissante , les dérives sectaires les plus dangereuses
sont celles qui soutiennent ou bénéficient d'une
manière ou d'une autre de la couverture et de l'autorité
3
Nous considérons que nous pouvons définir une "secte destructrice"
comme un groupe qui utilise des techniques de persuasion coercitives
dans son processus de recrutement ou d'endoctrinement, qui conduisent
d'une manière ou d'une autre à la destruction ou à de graves dommages
à la personnalité antérieure de l'individu . En même temps, elles
conduisent à la rupture totale ou partielle des liens affectifs et
communicationnels de l'adepte avec son environnement social et avec
lui-même. De plus, sa dynamique de fonctionnement peut porter atteinte
à des droits légaux inaliénables dans un État de droit.
4
Une phrase répétée en interne dans l'Opus Dei est qu'il y a des
personnages qui sont des figures clés de l'histoire du salut : Moïse, saint
Paul et saint Josémaria.
morale que procure l'appartenance à l'Église
catholique. Cela correspond fidèlement à la locution
latine "corruptio optimi pessima".
ce qui est considéré comme le MOTIF
CENTRAL et UNIQUE de 5cette plainte peut être
présenté.
II RAISON PRINCIPALE de cette PLAINTE
INSTITUTIONNELLE. FRAUDE RÉGLEMENTAIRE
INSTITUTIONNELLE DE L'OPUS DEI AU SAINT-
SIEGE ET AUX PROPRES MEMBRES DE
L'INSTITUTION.
Cette fraude institutionnelle fait que les
Statuts de l'Opus Dei ne vont pas au-delà d'être,
devant le Saint-Siège, une simple référence
juridique . Avant les membres de l'Opus Dei,
directement, ils étaient de facto inexistants tant qu'ils le
pouvaient. 6Les Statuts n'ont pas été traduits et les
membres de l'Opus Dei n'ont jamais été informés.
Cette situation a déjà été signalée au Saint-
Siège le 19 mars 2008 ( ANNEXE 1 ).
Les véritables RÈGLES par lesquelles l'Opus
Dei était gouverné et est gouverné étaient une série de
46 livres et documents qui étaient connus d'une partie
des membres de l'Opus Dei 7et qui étaient cachés au
Saint-Siège.
Litiges et conséquences :
Comme mentionné dans une note de bas de
page, ces documents ont fait l'objet d'un procès devant
le tribunal de commerce numéro 10 de Madrid qui a
abouti à un jugement du 24 janvier 2013. (ANNEXE 2)
Dans ce procès, l'Opus Dei a dirigé les tribunaux de
commerce contre Agustina López 8de los Mozos ,
directeur du journal numérique OpusLibros, l'accusant
de violer le droit d'auteur et les droits de propriété
5
Cette plainte a un précédent dans une procédure judiciaire que l'Opus Dei
a engagée en Espagne contre Agustina López de los Mozos, directrice et
responsable du site OpusLibros, pour la publication sur le blog des 46
documents normatifs mentionnés ci-dessus.
6
L'arrivée d'internet et quelques fuites traduites ont rendu les statuts
lisibles.
7 42. Grandir à l'intérieur, Rome 1997.
La connaissance de ces documents reposait sur l'appartenance ou non à
différents niveaux de gouvernement : central, régional, local ou ordres
particuliers. Ceux qui n'étaient pas dans le groupe ne recevaient le
règlement que par l'intermédiaire de leur supérieur immédiat.
8
Dans le jugement précité du 24 janvier 2013, le directeur de
l'OpusLibros a été condamné à retirer lesdits documents dudit site, car ils
sont la propriété intellectuelle de l'Opus Dei.
4
intellectuelle. La décision a forcé les livres à être retirés
du Web 9.
Les 46 livres de contenu normatif
susmentionnés, cachés du Saint-Siège et de référence
9
Les 46 livres susmentionnés qui ont fait l'objet du procès étaient les
suivants :
1.Ratio Institutionis. Plan de formation. Rome, 1997.
2.Catéchisme de la Prélature de la Sainte Croix et Opus Dei, Rome,
2010. Huitième et dernière édition.
3.Catéchisme de la Prélature de la Sainte Croix et Opus Dei, Rome,
2003. Septième édition.
4. Catéchisme de la Prélature de la Sainte Croix et Opus Dei. Rome,
1995. Sixième édition.
5. Règlement intérieur de l'administration, Rome, 1985.
6 Publications internes du vade-mecum, Rome, 1987.
7. Vade-mecum des prêtres, Rome, 1987.
8Vade-mecum de l'apostolat de l'opinion publique, Rome, 1987.
9. Glosses de la Société Sacerdotale de la Sainte Croix, Rome, 1987.
10. De l'esprit et des coutumes, Rome, 1990.
11. Cérémonial Operas Dei. Rome, 1999.
12.Expériences sur la manière de mener des entretiens fraternels, Rome,
2001.
13Vade-mecum du gouvernement local. Roma, 2002.
14. Expériences de travail apostolique. Roma, 2003.
15. Expériences des responsables de groupe. Rome.
16. Expériences de pratique pastorale. Rome.
17.Expériences sur les cérémonies liturgiques. Rome, janvier 2004
18. Expériences des conseils locaux. Rome, mars 2005.
19. Glosses sur l'œuvre de saint Michel, Rome, 1987.
20Vade-mecum des conseils locaux, Rome, 1987.
21Vade-mecum du Siège des Centres, Rome, 1987.
22.Programme de formation initiale (B-10). Rome, 1985.
23.Cahiers, 12 volumes publiés entre 1970 et 1999.
24. Livres de méditations, 6 volumes (2e édition, 1987/90).
25. Guide du cercle des surnuméraires masculins.
26. Les preces de l'Œuvre.
27. Instruction sur l'esprit surnaturel de l'Oeuvre de Dieu, Josemaría
Escrivá de Balaguer, 19-11-1934.
28.Instruction sur la façon de faire du prosélytisme, Josemaría Escrivá de
Balaguer, 1-IV-1934.
29. Instruction sur l'œuvre de saint Gabriel, Josemaría Escrivá de
Balaguer, 1941.
30. Instruction sur l'œuvre de saint Michel, Josemaría Escrivá de
Balaguer, 1941.
31. Instruction pour directeurs, Josemaría Escrivá de Balaguer, 31-V-
1936.
32. Lettre "Singuli meurt", Josemaría Escrivá de Balaguer, 24 mars 1930.
33. Lettre "Videns eos", Josemaría Escrivá de Balaguer, 24 mars 1931.
34. Lettre "Res omnes", Josemaría Escrivá de Balaguer, 9 janvier 1932.
35. Lettre 'Vos autem', Josemaría Escrivá de Balaguer, 16 juillet 1933.
36. Lettre circulaire, Josemaría Escrivá de Balaguer, Burgos, 1-9-1939.
37.Lettre "Non ignoratis", Josemaría Escrivá de Balaguer, Rome, 10-2-
1958.
38. Lettre 28-111-1973. Josémaria Escriva de Balaguer, Rome 1973.
39. Lettre VI-1973. Points 36,37 et 38.
40. Lettre 14-11-1974, Josemaría Escrivá de Balaguer, Rome 1974.
41. Seul avec Dieu, Rome 1996.
C) Œuvres de l'évêque Alvaro del Portillo, propriété de "Scriptor, SA"
43.Lettre "Notre Père des Cieux", Alvaro del Portillo, Rome, 26/06/1975.
44. Lettre du Père, Alvaro del Portillo, Rome, 19-3-1992.
45. Lettre du Père, Alvaro del Portillo, Rome, 1-9-1993.
O) Une œuvre de l'évêque Javier Echevarría, dont le droit d'auteur
correspond à la prélature de l'Opus Dei
46.Lettre, Rome, 17-V-2010.
constante pour la réglementation surabondante de la Au-delà du contentieux, la lecture analytique
vie de ceux qui font partie de l'Opus Dei , ont été de ces 46 livres est la preuve irréfutable de la dérive
envoyés entre 2007 et 2008 par des membres de sectaire de l'Opus Dei et de la fraude réglementaire
l'Opus Dei - certains d'entre eux étant des directeurs - institutionnelle contre le Saint-Siège et les membres de
au portail OpusLibros, dirigé par la journaliste Agustina l'Opus Dei eux-mêmes. Même depuis la date du
López de los Mozos, considérant qu'il existait un droit jugement jusqu'à aujourd'hui, dix ans et demi, ces 46
général des membres et anciens membres de les documents continuent d'être les véritables règles par
connaître. lesquelles l'Opus Dei est régi, en dehors du Saint-
Considérant que leur connaissance était une Siège et contre les normes procédurales les plus
question de transparence, OpusLibros a publié ces 46 élémentaires du droit. .
documents, en plus de traduire les lois actuelles et Il s'agit d'une FRAUDE RÉGLEMENTAIRE
antérieures du latin. contre les membres de l'Opus Dei, sous deux aspects :
Ce litige commercial 10et ses conséquences 1. D'abord, elle a de facto
sont pertinents pour cette plainte, pour les raisons remplacé les Statuts approuvés par le
suivantes : Saint-Siège 14par un ensemble de pseudo-
1. L'Opus Dei a reconnu que les normes qui reçoivent la valeur de normes
46 documents sont authentiques dans leur divines de l'intérieur de l'institution.
texte et leur origine et les a donc revendiqués 2. Il a créé en eux une
comme droits d'auteur, hérités du fondateur. conscience non critique et désintéressée qui
2. L'Opus Dei a dû reconnaître ignore les aspects clés qui doivent régler
textuellement, devant le tribunal, que "le seul 15
leur coopération organique avec la
document normatif de l'Opus Dei sont les Prélature (CIC 296).
Statuts", selon la loi. En effet, les Statuts de l'Opus Dei ont toujours
3. Il s'est avéré 11qu'il existait et été cachés aux membres, non seulement parce qu'ils
qu'il existe un important corpus ne sont jamais mentionnés dans les médias de
institutionnel étendu et exhaustif , qui règle formation internes, mais aussi parce que le fondateur
la vie des membres, parallèlement à la norme lui-même a toujours strictement interdit à la fois de les
accordée par une autorité pontificale divulguer 16et de les traduire. Cela rend la
compétente et à son insu. connaissance impossible pour les membres, étant
4. Il a également été possible de donné que la quasi-totalité des membres ne
vérifier qu'il ne s'agit pas de simples écrits connaissent pas le latin ou le connaissent mal.
ascétiques ou spirituels 12, mais de textes
normatifs, qui sont utilisés comme tels au 13
niveau gouvernemental et qu'il est dans Nous notons que les 46 documents que nous présentons en ANNEXE
3 sont identiques à ceux qu'OpusLibros a mis en ligne sur son site
l'intérêt des autorités de l'Opus Dei de tenir les internet et retirés par la suite par décision de justice. Aucun des
autorités ecclésiastiques à l'écart de la signataires n'a eu ou n'a à voir avec ce litige et, par conséquent, avec un
connaissance de la majorité des membres. , mandat judiciaire du juge espagnol. En les fournissant, nous savons
maintenant que ce sont les authentiques et nous les fournissons comme
les candidats potentiels à l'adhésion, etc. PREUVE du comportement institutionnel de l'Opus Dei que nous
EN ANNEXE 3, LES TEXTES COMPLETS DE dénonçons. Nous soulignons que nous les fournissons comme preuve
CES 46 LIVRES SONT CONTENUS AU FORMAT dans une plainte, et non comme publication.
14
PDF ET SONT PRESENTÉS SUR LA CARTE Qu'ils ne sont pas destinés à être lus par des membres actifs ou par
des candidats potentiels à l'Opus Dei.
MEMOIRE JOINTE A LA PRESENTE 15
RECLAMATION.13 CDC, livre II, partie I, titre IV, 296 Par des accords établis avec la
prélature, les laïcs peuvent se consacrer aux œuvres apostoliques de la
Lecture et analyse : prélature personnelle ; mais le mode de cette coopération organique et
les principaux devoirs et droits qui y sont attachés doivent être
adéquatement déterminés dans les statuts .
10
L'Opus Dei et la société Scriptor, interposée par elle, ont eu la ruse de 16
Concrètement, dans les Constitutions de l'Opus Dei de 1950, dans
ne pas porter plainte contre l'OpusLibros devant la juridiction pénale, mais lesquelles il a été approuvé comme Institut séculier, l'article 193 stipule ce
devant la juridiction commerciale. S'il avait été criminel, le juge aurait eu qui suit : « Ces Constitutions, les instructions publiées et celles qui
compétence pour enquêter sur le contenu et le contexte de ces pourront être publiées à l'avenir, ainsi que les les autres documents
documents. ne doivent pas être divulgués ; de plus, sans la permission du Père,
11
Cela peut être vérifié en lisant ces textes . ceux desdits documents qui sont rédigés en langue latine n'ont
12
Comme les textes et livres publiés du vivant et post-mortem du même pas à être traduits dans les langues vulgaires » .
fondateur
5
 Comme on peut le voir, certains de ces livres
ont un titre qui suggère que le contenu est de nature
ascétique ou spirituelle ou des coutumes propres à
l'institution. Mais ce n'est pas comme ça; TOUS ont un
caractère normatif.
Mais ce n'est pas seulement cela. Au sein de
chaque livre, les aspects normatifs sont mélangés à
d'autres aspects ascétiques, ce qui rend le contenu
normatif plus sérieux, car il est présenté dans un
contexte spirituel qui rend vulnérable le membre de
l'Opus Dei qui le lit en créant dans sa conscience une
disposition de spiritualité. reddition qui est détournée
vers une disposition qui est vraiment de nature
normative-institutionnelle.
Si l'on ajoute à cela la promotion d'une
mentalité non critique parmi les membres de l'Opus Dei
au nom d'une prétendue "unité" qui est plutôt une
uniformité de pensée, ce que les membres de l'Opus
Dei comprennent lorsqu'ils lisent ces livres ou sont
cités dans les médias formation interne, sont toujours
des dispositions normatives qui affectent même le for
interne au-dessus des normes de la morale chrétienne
ordinaire et de sa propre conscience.
Évidemment, pour être normatif, il doit être
PROMULGUÉ ET PUBLIÉ PAR LE LÉGISLATEUR
COMPÉTENT , et lorsqu'il s'agit de ces 46 livres sur
des sujets dont l'objet normatif, par leur nature même,
devrait être traité dans des lois, cette dissimulation
devant le Saint-Siège est une VIOLATION DU DROIT
PONTIFICAL DE LÉGISLER, puisque la fonction de
légiférer sur ces contenus statutaires revient au Saint-
Siège.
Cette usurpation législative s'est faite, non
seulement en dehors du Saint-Siège, mais dans son
dos, avec une DISSIMULATION INSTITUTIONNELLE
VOLONTAIRE , cachant aussi aux membres la gravité
d'une telle action.
Cela suppose une DÉRIVE SECTAIRE car :
1. À travers ce qui peut être perçu
à partir du contenu de ces 46 documents,
l'Opus Dei s'est volontairement
institutionnellement placé en dehors de ce
que l'Église catholique prescrit et contraint
ses membres au péché.
2. l'a fait pour sciemment ,
faisant d'eux l'objet d'une hyperrégulation
exhaustive et suffocante de leur vie qui
comprend :
a. Régulation des informations
b. limite de liberté
c. Séparation progressive de l’
environnement de chacun
3. Tous les éléments sont donnés
pour que les abus puissent se manifester :
de conscience, de pouvoir et pouvoir
spirituel sur ses membres , qui dans certains
cas a abouti au SUICIDE de certains membres
(comme en témoigne OpusLibros).
4. Un environnement de pression
psychologique extrêmement élevée a été créé
a. dans le prosélytisme
b. A la recherche d'argent
c. Dans la soumission
personnelle et le renoncement à toute
aspiration légitime
5. , des dommages intérieurs
irréparables à vie se sont produits . Au-delà
des traumatismes religieux fréquents , non
seulement chez les membres qui font encore
partie de l'institution aujourd'hui, mais chez
ceux qui l'ont quittée, avec de graves
dommages, dont beaucoup n'ont pas pu se
remettre, même après plusieurs décennies.
6. Un travail de lobbying
systématique a été mené au niveau des
autorités ecclésiastiques et de la direction de la
presse pour installer une vision qui cache une
occultation consciente devant le Saint-
Siège .
En d'autres termes, la dérive sectaire
institutionnelle aurait été très près d'être
définitivement consommée, si l'Opus Dei avait été
approuvé comme prélature nullius dioecesis , comme
cela avait été demandé du vivant du fondateur .
Nous sommes donc devant la preuve de
l'unique et fondamentale raison de cette plainte.
Cette situation suppose un grave préjudice
pour les membres de l'Opus Dei dans la mesure où ces
pseudo-normes ont un impact profond sur leur vie, leur
volonté, leur jugement moral et leur discernement
personnel, leur juridiction interne, leur dignité et leur
liberté personnelles et même l'éthique naturelle la plus
et élémentaire.
L'ANNEXE 4 développe une analyse
exhaustive de ces documents.
Nous voulons noter :
Que certains de ces 46 documents se
composent de plusieurs volumes, comme les volumes
des « Cahiers » (n° 23), d'approches différentes, ou
ceux des « Méditations » (n° 24).
Que dans les notes analytiques de ces livres
effectuées en ANNEXE 4 une lecture exhaustive de
la liste de l'ANNEXE 3 n'est pas destinée , mais
seulement à offrir un outil pour aider à identifier
6
rapidement ce caractère normatif, qui pourrait passer dérivée est en soi illégale, répréhensible et
inaperçu dans une lecture superficielle. incompatible avec une institution de l'Église. Nous les
Que la PREUVE de la RAISON PRINCIPALE avons regroupés en HUIT BLOCS avec un facteur
UNIQUE de la plainte est constituée par les commun : Tous sont des ABUS DE CONSCIENCE, DE
documents eux-mêmes, les 46 livres de l'ANNEXE 3 POUVOIR ET SPIRITUELS.
. UN : ABUS DE CONSCIENCE, SPIRITUEL
Que dans certains livres (surtout ceux des ET ABUS DE POUVOIR .
"Méditations" ou des "Lettres") des textes à valeur Dans cette section, des cas spécifiques et des
spirituelle sont mêlés à des crimes contre la témoignages de dissimulation institutionnelle de
conscience. Cela les rend particulièrement crimes, en particulier de pédophilie, commis par des
dangereux et nocifs , car non seulement ils membres de l'Opus Dei sont présentés et analysés.
dissimulent leur caractère d'une manière ou d'une Sont également abordés les cas de manipulation et de
autre, mais ils font également appel à une persuasion coercitive visant les membres ayant un
vulnérabilité provoquée ou induite et à une certain sens critique et ayant exprimé des opinions
conscience dépendante de l'institution , au lieu de divergentes au sein de l'institution. Ces tactiques
diriger cette dépendance envers Dieu. coercitives ont conduit dans de nombreux cas à agir de
En examinant la situation créée par l'Opus Dei, manière sectaire envers ces individus.
nous pensons que 5 (cinq) étapes pourraient être Il est important de noter qu'il y a dans l'Opus
détectées : Dei une supplantation du discernement et de la
Idéologisation. conscience individuelle, ainsi qu'une violation
dérive sectaire. systématique de la sphère personnelle et de la vie
Fraude réglementaire institutionnelle privée des personnes impliquées dans les activités de
Traumatisme religieux induit par l'individu. l'Opus Dei, en particulier celles qui font déjà partie de
Développement d'une structure de péché. la institution.
Le raisonnement que nous venons d'exposer Cette supplantation du discernement individuel
nous amène à conclure que si l'Opus Dei devient une se fait consciemment, à travers ce que le fondateur
structure de péché, c'est parce qu'elle a été consentie appelait un « plan incliné ». À travers ce processus, la
et promue par la direction de l'Opus Dei . C'est-à- volonté et l'intimité de ceux qui rejoignent l'institution
dire que DOLO existe de la part du gouvernement sont progressivement affaiblies, les laissant
central de l'institution 17, ce qui n'est évidemment pas psychologiquement et spirituellement vulnérables et
exempt de responsabilité canonique. privés de leur propre discernement. Ils sont
progressivement orientés à s'identifier davantage à
II. SEPT CONSÉQUENCES l'institution qu'au Christ, et sont même amenés à croire
DÉRIVÉES DE LA FRAUDE que "la volonté de Dieu se manifeste à travers les
RÉGLEMENTAIRE, LE CHANGEMENT DU directeurs" (phrase répétée avec insistance au sein de
CHARISME DE L'OPUS DEI SOUS LA l'Opus Dei). On leur fait croire que leur conscience, qui
PRESSION D'UNE DÉRIVE SECTARIENNE devrait être la norme morale la plus proche et le
ET SA STRUCTURE DE PÉCHÉ PAR LA sanctuaire de leur être, est exclue du discernement et
FRAUDE RÉGLEMENTAIRE. que seuls les directeurs et Dieu ont une place.
Nous comprenons que les conséquences qui Selon le canon 630 du Code de droit
découlent de ce qui constitue le motif principal de cette canonique, une série de préceptes sont établis relatifs
plainte SONT EN ELLES-MÊMES MOTIFS DE au respect de la liberté de conscience des membres
PLAINTE 18dans la mesure où chaque conséquence des instituts religieux en ce qui concerne le droit de
choisir un confesseur et une direction spirituelle. Ces
17
Conseil général et le Conseil central de l'Opus Dei à Rome, ainsi que préceptes devraient être appliqués encore plus
ceux qui font partie des Commissions régionales et des Conseils strictement dans le cas des laïcs, comme ceux de
régionaux dans les pays où la prélature est établie.
l'Opus Dei. Cependant, dans l'Opus Dei, ce précepte
18
est systématiquement violé, il y a un flux constant
Nous comprenons que certains de ces crimes sont également illégaux d'informations de conscience entre les directeurs et
dans l'ordre civil ou pénal des pays où opère l'Opus Dei, ce qui ne signifie
pas qu'ils ne doivent pas faire l'objet d'une plainte dans le domaine ceux qui assurent la direction spirituelle des membres,
ecclésiastique, puisque depuis les premiers chrétiens, les disciples du
Christ, nous devons vouloir être les meilleurs citoyens de la cité
temporaire.
7
qui sont nommés par les directeurs. Le secret de la
confession a même été violé, ce qui a entraîné la
démission de plusieurs prêtres de la prélature.
Il est vrai que le prélat précédent, Monseigneur
Javier Echevarría, a écrit une lettre le 4 octobre 2011
dans laquelle il soulevait l'existence de la liberté de
choix pour le directeur spirituel et la séparation entre la
juridiction interne et externe, ce qui ne s'était jamais
produit dans l'institution par mandat du fondateur et qui
n'est pas encore réalisée, malgré le fait que cette lettre
continue d'être publiée sur le site de la prélature (dans
le cadre de la désinformation institutionnelle). Ce qui
est dit dans cette lettre est non seulement
complètement faux, puisque l'Opus Dei n'a jamais vécu
de cette façon, mais il est également faux que le
fondateur ait occupé ladite position. L'Opus Dei s'est
toujours acquitté de l'obligation de rendre compte de
conscience et de le faire avec qui que ce soit que les
administrateurs désignent. Cette pratique est effectuée
chaque semaine pour les numéraires et agregés et
toutes les deux semaines pour les surnuméraires. Bien
qu'après la lettre du 4 octobre 2011, il ne reste plus
aucune trace écrite de cette manière d'agir, elle
continue à s'effectuer par le biais d'un contrôle verbal
exercé par les directeurs des centres, des délégations
et des commissions régionales.
Il y a un contrôle clair de l'intimité des
consciences depuis la direction de l'institution jusqu'à
la direction spirituelle. Dans l'Opus Dei,
l'accompagnement spirituel n'est pas pratiqué, mais
une "direction" spirituelle imposée par l'institution à
travers ses préposés, violant ainsi la conscience
secrète de ceux qu'ils guident.
Fréquemment, il y a une atteinte intolérable à
l'intimité et à la vie conjugale des surnuméraires par
l'institution par dénonciation de la direction spirituelle et
parfois violation du sceau sacramentel.
Le témoignage du prêtre numéraire sécularisé,
Don Antonio Esquivias, dans son livre "Le ciel dans
une cage" est éclairant. Dans ce livre, il raconte à la
première personne son expérience à la Commission
régionale d'Espagne, où il a géré les rapports de
conscience rédigés par les membres numéraires
espagnols, y compris des détails tels que la fréquence
avec laquelle ils s'étaient masturbés.
Cette identification de l'institution à Dieu a des
conséquences qui perturbent et détruisent l'ordre
moral, montrant des nuances de « fanatisme
d'apparence tranquille ». Au sein de l'Opus Dei, une
seule « norme morale » semble prévaloir : la fin (de
l'Opus Dei) justifie les moyens. Tout écart à l'ordre
8
moral finit par être considéré comme vertueux dans la
mesure où il bénéficie à l'institution.
Dans cette ligne se trouve la dévalorisation de
la correction fraternelle évangélique, qui dans l'Opus
Dei est pratiquée comme une dénonciation, puisque
toute correction fraternelle ne se fait pas « seule », pas
même pour un péché. Cela implique au moins le
directeur et la personne à qui le membre corrigé se
confie. Après consultation avec le directeur du centre, il
est pris pour objet de même, non pas ce que Notre-
Seigneur a établi, mais « tout ce qui peut aller contre
l'esprit de l'Œuvre », c'est-à-dire rechercher le
renforcement de l'institution, indépendamment de
l'appartenance chrétienne. moralité. Utilisation de ce
moyen pour manipuler la vie intérieure et le for interne
des membres et des coopérateurs organiques laïcs.
Les conséquences de cette dynamique sont
extrêmement destructrices pour la conscience des
gens.
Les abus de conscience, de pouvoir et
spirituels sont étroitement liés à la fraude dans
l'exercice des vertus pratiquée dans l'Opus Dei
L'Opus Dei a toujours promu une spiritualité
centrée sur la "doctrine" ( notre mission est d’enseigner
la doctrine ). Rarement fut-il encouragé à vivre les
aspects de la charité, de la miséricorde, du « soin des
veuves et des orphelins », du pardon, etc.
De la doctrine, une religiosité rigide est
promue, en proie à des scrupules de conscience,
légaliste, excluant les autres s'ils n'appartiennent pas à
la prélature. Plusieurs fois, il se souvient du profil bien-
pensant de quelqu'un qui a mille règles religieuses à
respecter, mais qui n'est pas capable de partager le
pain ou de réconforter les tristes.
Un aspect important est l'exagération dans
l'appât normatif et régulateur de la vie des membres.
Nous avons mentionné comme motif fondamental de
cette plainte les 46 livres secrets qui constituent le
véritable corpus normatif de l'Opus Dei sous le couvert
de statuts qui n'ont jamais été mentionnés ni ne sont
mentionnés dans les médias ou dans la vie des
membres.
Mais ce n'est pas quelque chose d'isolé, qui se
réfère uniquement à ces 46 livres. C'EST QUELQUE
CHOSE QUI FAIT PARTIE DU QUOTIDIEN,
spécifiquement dans le travail ordinaire de
gouvernement de l'institution, incarné dans une
multitude de lettres qui parviennent aux centres
numéraires des commissions régionales ou des
délégations et dans les lettres qui parviennent aux
commissions du conseil général.
 Ces écrits réglementent la vie des membres,
en particulier les numéraires, jusque dans des détails
extrêmement minutieux tels que les jours de l'année où
les numéraires ne peuvent pas porter de bas ou porter
des chaussures qui montrent leurs orteils, etc.
Cette hyperrégulation suffocante est réclamée
de toutes parts au point qu'à certaines occasions, au
lieu d'être expédiés ces écrits par valise interne par
d'autres membres numéraires, ils ont été portés par un
membre numéraire mandaté du Conseil général
directement à leur destination avec obligation d’être lus
à haute voix et à genoux par tous les membres du
centre de destination.
Il n'est pas étrange qu'une telle attitude
collective aboutisse à l'effondrement, non parce qu'elle
a fait de l'institution et de son gouvernement une
simple idéologie, mais parce que tel est le destin
logique de toute institution qui, dans un effort
réglementaire excessif, ne tient pas compte que
précisément cette attitude c'est sa propre ruine.
Comme l'a dit l'ingénieur français Robert Le
Ricolais, "tout univers systématique conduit fatalement
à l'ankylose".
Une conclusion à laquelle est parvenu Max
Weber est également vraie en ce sens que si un
charisme ne conduit pas à une certaine
institutionnalisation, il risque de se perdre. Cependant,
un excès d'institutions finit par brouiller le charisme ou
se l'approprier, comme cela s'est produit avec l'Opus
Dei, qui après presque cent ans a perdu de vue le
charisme au point que le Pape lui-même a dû prendre
sa défense. (Ad Charisma Tuendum)
Un autre aspect très important est la
préférence indiscutable de la bonne réputation de
l'institution sur la vérité. Dans ce sens, il y a des
mensonges sur les suicides (en mentionnant que la
personne est décédée "par accident"), les départs de
membres (en disant de préférence qu'il s'est enfui avec
quelqu'un de l'autre sexe), les maladies vénériennes
chez les prêtres, etc. Ce qui a été dit à propos de la
lettre du prélat du 4 octobre 2011 est très révélateur ;
Ils ont préféré mentir publiquement à des milliers de
membres, plutôt que de dire que l'Église avait indiqué
que l'Opus Dei allait à l'encontre des réglementations
pastorales existantes.
Tous les adolescents ont appris pendant des
décennies à mentir à leurs parents, à nier leur
incorporation à l'Opus Dei, à mentir pour assister à la
formation des médias sous la direction des
réalisateurs, etc.
Alors que l'option préférentielle pour les
pauvres était ignorée, l'exercice de la charité, la
9
pratique du pardon offert et reçu, etc. Ils insistaient sur
la « sainte impudeur », la « sainte intransigeance », «
l'unité avec le Père » et d'autres types de vertus non
évangéliques, mais de grande impulsion dans
l'institution.
La vertu de justice n'était entendue
qu'unilatéralement : ainsi, du fait de leur engagement,
les numéraires et associés devaient donner tout leur
patrimoine et les revenus de leur travail à l'institution.
Cela a conduit à l'appauvrissement progressif des
membres au nombre jusqu'à les rendre financièrement,
professionnellement, spirituellement et
émotionnellement dépendants, et à porter leur
vulnérabilité et leur médiocrité à l'extrême d'une totale
dépendance à l'égard de l'organisation.
DIEU . FRAUDE AU CONCEPT DE «
FAMILLE » SPIRITUELLE (DÉPRESSION,
SUICIDES, PROBLÈMES PSYCHIATRIQUES)
Les conséquences les plus douloureuses des
abus présents dans l'Opus Dei sont peut-être les
suicides et les personnes qui ont abandonné la foi
après avoir quitté l'institution. Cependant, il est
également important de s'attaquer aux abus dans le
domaine de la médecine psychiatrique, utilisés pour
briser la volonté de ceux qui osent exprimer une
quelconque divergence par rapport aux incohérences
institutionnelles qu'ils ont constatées.
Ces abus sont nombreux et leur effet se traduit
par la génération de dépressions chez des membres
qui jouissaient auparavant d'une bonne santé et d'un
équilibre psychologique. Bien que l'on puisse affirmer
qu'il y a toujours eu des personnes avec une certaine
vulnérabilité psychologique et que cela se manifeste
également dans le domaine religieux, la forte
proportion de personnes sous traitement
psychopharmacologique dans l'Opus Dei est
surprenante, en particulier parmi les numéraires, par
rapport aux autres institutions ecclésiales.
De plus, ces "méthodes" ont été appliquées par
des médecins membres titulaires, dont certains ne sont
pas des spécialistes en psychiatrie. Plus inquiétant
encore est le fait que ces médecins ont laissé en blanc
des ordonnances signées dans les centres, permettant
dans de nombreux cas aux directeurs du centre, qui ne
sont pas de médecins, de prescrire les psychotropes,
violant ainsi les principes les plus élémentaires de la
médecine (et chrétienne). ) éthique. Son seul objectif
est d'annuler la volonté du "dissident" jusqu'à en faire
une personne brisée, qui dans de nombreux cas a été
rendue à ses parents après avoir ruiné sa vie.
Ces types de pratiques et leurs conséquences
dévastatrices sont inacceptables et nécessitent une
profonde réflexion et une réponse énergique. Il est
essentiel de protéger l'intégrité et le bien-être
émotionnel des membres de toute institution religieuse,
en promouvant un environnement de respect, de
compréhension et de soutien au lieu de recourir à des
méthodes coercitives et abusives.
Le déséquilibre affectif et la violation de la
vulnérabilité des coopérateurs organiques reposent
également sur le fait de contraindre l'institution à être
considérée comme une famille. Cependant, cette idée
de famille diffère des véritables familles des
coopérateurs organiques et des membres de la
prélature. Il tente de véhiculer l'idée d'une famille qui
exclut les familles royales, et dont les supposés "droits"
sont contrôlés exclusivement par les administrateurs.
Ces directeurs, partant du postulat que "l'Opus Dei est
une famille aux liens surnaturels", exercent l'abus de
pouvoir, de conscience et de spiritualité sans aucune
restriction, mentionné au point précédent.
D'autre part, une opposition s'établit entre la
supposée « famille surnaturelle » au sein de l'Opus Dei
et la soi-disant « famille de sang », générant une
dynamique d'exclusion au lieu d'intégration. L'existence
de termes internes tels que "familiose" est même
mentionnée dans les médias de formation, la
considérant comme une prétendue "maladie spirituelle"
qui représente un "attachement" à la famille par
opposition à la "vocation à l'Opus Dei".
Cette vocation est presque toujours présentée
comme une « lanterne allumée » par opposition au
reste des chrétiens, qui serait la « lanterne éteinte »
(doctrine du fondateur filmée devant des milliers de
personnes). Ainsi s'opère une appropriation de la
vocation chrétienne, soutenant que l'appartenance à
l'Opus Dei n'est donnée que par un appel divin « de
toute éternité et irrévocable ». Il est progressivement
inculqué aux coopérateurs organiques laïcs que celui
qui quitte l'Opus Dei abandonne Dieu, le trahit et
devient créancier des "douleurs de l'enfer", avec
l'atteinte à la conscience que cela a signifié et
représente encore chez tant de personnes.
Dans la lignée de l'idée de l'institution comme
famille aux liens surnaturels, se construit la figure du
prélat comme « père » à fonction paternaliste. Ainsi,
une asymétrie relationnelle est générée entre lui et les
membres coopérants organiques laïcs qui approfondit
leur vulnérabilité. L'Opus Dei a parfois été qualifiée de
« pépinière pour adultes vulnérables ». Handicapés par
l'institution de prendre des décisions libres, tout le
contraire de ce que Jésus-Christ est venu nous
apporter, la liberté des enfants de Dieu.
10
Aux données précédentes s'ajoute le manque
absolu de sensibilité, avec des milliers d'événements
documentés sur le portail OpusLibros, dus à la
souffrance humaine, notamment celle générée par la
prélature elle-même. Là, le concept de la charité du
Christ est oublié de manière pratique, pratiquant le
rejet avec ceux qui ne le considèrent plus comme
"utile", les laissant dans de nombreux cas démunis.
Par exemple, à titre d'échantillon répété, on cite des
cas de numéraires et de numéraires auxiliaires qui,
après plusieurs décennies d'années dans l'Opus Dei,
sont renvoyées chez leurs parents (dans de nombreux
cas, des octogénaires) après avoir provoqué chez eux
des maladies psychologiques irrémédiables. et de les
avoir laissés sans biens patrimoniaux et sans emploi
pour vivre ni cotisations pour la vieillesse future.
TROIS. IDEOLOGISATION DE LA FIGURE
DU FONDATEUR.
L'idéologisation de la figure du fondateur est
une question préoccupante au sein de l'Opus Dei. Il y a
une appropriation du charisme et une confusion entre
le charisme et l'institution, ce qui implique que le
charisme s'identifie aux voies que le fondateur a
établies pour l'institutionnaliser. Cette
institutionnalisation et personnalisation excessive de la
figure du fondateur conduit à sa prééminence sur la
figure du Pape et des évêques, donnant même à leurs
opinions une valeur de foi théologale. Cela représente
une chute dans l'idéologie, loin du vrai charisme et du
service que les charismes rendent à l'Église, comme
l'enseigne saint Paul.
Dans d'autres institutions ecclésiales, comme
dans le cas de Marcial Maciel et des Légionnaires du
Christ, les égarements du fondateur ont donné lieu à
une intervention directe du Saint-Siège. Bien que
l'Opus Dei n'ait pas connu de scandales publics de
cette ampleur, cela ne contredit pas les dégâts causés
par un fondateur idéologique. Comme nous le voyons
dans cette plainte, les dommages aux âmes, à l'Église
et à la communion sont tout aussi graves, voire plus
grands que dans le cas susmentionné.
En effet, si le problème des Légionnaires du
Christ avait consisté uniquement dans les aberrations
du fondateur, il suffirait de le destituer et de nommer un
digne successeur pour résoudre le problème.
Cependant, tant dans le cas des Légionnaires que
dans celui de l'Opus Dei, le mal était institutionnel. La
solution dans le cas des légionnaires était adéquate,
quoique douloureuse. Selon les déclarations du
Cardinal Guirlanda, après plusieurs années, les
Légionnaires du Christ peuvent désormais aller de
l’avant par eux-mêmes.
 Pendant ce temps, l'Opus Dei reste paralysé et
ne trouve pas le moyen de servir le Christ à partir de
son propre charisme, exigeant même que le Pape lui-
même se souvienne de lui dans un motu proprio (Ad
Charisma Tuendum). Le grand obstacle pour que
l'Opus Dei déploie le service de l'Église auquel il est
appelé est son propre fondateur, qui est idéologisé au
point que, en dehors des paroles et des déclarations
officielles, les adeptes le suivent à la place de Jésus-
Christ.
Le problème de l'idéologisation du fondateur
est que ses idées et opinions sont également
devenues l'objet d'une idéologisation, mais de nature
sociale. Cette idéologie s'est enracinée dans l'
institution elle-même et en fait partie. C'est un cancer à
la fois pour l'Opus Dei et pour l'Église de comprendre
l'Opus Dei et son fondateur de l'intérieur, au-dessus de
l'Église, du Pape et des évêques, et d'agir en dehors
d'eux, en essayant de leur désobéir systématiquement
et de les discréditer quand ils s'y prêtent, par des tiers
qui font croire que ce discrédit vient des « opinions
privées de ces personnes ». Un exemple en est la
récente campagne médiatique menée par l'Université
de Navarre contre l'évêque de Teruel et contre le
pontife lui-même dans l'affaire Gaztelueta, où l'on a
même tenté de présenter le criminel condamné José
María Martínez Sanz, membre numérique de l'Opus
Dei, pour un crime de pédophilie, avec une
condamnation définitive de la Cour suprême
d'Espagne.
Il est important de reconnaître que ces cas
d'idéologie et d'abus ne représentent pas tous les
membres de l'Opus Dei. Il y a des personnes au sein
de cette institution qui vivent leur foi de manière
authentique et exemplaire. Cependant, il est crucial
d'aborder et de confronter ces problèmes pour prévenir
de nouveaux dommages et abus au nom de l'institution
et du charisme d'origine.
Il est essentiel de distinguer l'institution du
peuple.
L'Église, le Pape et les évêques ont la
responsabilité d'assurer l'intégrité et le bien-être des
fidèles. Des enquêtes impartiales et transparentes sont
essentielles pour traiter les allégations d'abus et
garantir que des mesures adéquates sont prises pour
protéger les victimes et prévenir de nouveaux abus.
Ces dernières années, il y a eu plusieurs cas
d'abus sexuels par des membres de l'Opus Dei. Il ne
faut pas oublier que les abus sexuels trouvent toujours
leur origine dans un abus préalable de pouvoir, de
conscience et de spiritualité, et que dans le cas de
l'Opus Dei ces abus sont institutionnellement induits en
11
raison de l'asymétrie relationnelle consciemment
promue par l'institution elle-même parmi ceux qui
dirigent et ceux qui ne sont pas administrateurs.
En fin de compte, l'Opus Dei et toute autre
institution religieuse doivent se rappeler que leur
mission principale est de servir le Christ et l'Église, en
suivant les principes et les enseignements de
l'Évangile. L'idéologisation et la survalorisation des
fondateurs ne doivent pas prévaloir sur l'obéissance et
la communion à l'Église universelle. Ce n'est que par
une véritable humilité et une recherche profonde de la
vérité et de la justice que l'Opus Dei pourra trouver sa
voie pour servir pleinement et authentiquement l'Église,
en se libérant des fardeaux du passé et en se
concentrant sur sa vocation spirituelle.
QUATRE. FRAUDE L'ÉGLISE.
Le fondateur a toujours soutenu que "l'Opus
Dei sert l'Église comme l'Église veut être servie". Ce
n'est pas ce qui se manifeste dans les faits. Il est perçu
que l'Opus Dei a toujours utilisé et essaie d'utiliser
l'Église, en utilisant l'Église comme une entité politique
pour réaliser ses ambitions de pouvoir en son sein.
L'autoréférentialité est une caractéristique
inquiétante de l'Opus Dei, car elle montre un manque
d'ouverture envers l'Église universelle et une tendance
à rechercher ses propres intérêts et ambitions de
pouvoir. Cette attitude se reflète dans leur rapport à
l'autorité ecclésiastique, usurpant la juridiction des
évêques et leur désobéissant systématiquement.
La vérité est souvent déformée, surtout en ce
qui concerne l'activité apostolique, qui n'en est pas
une, mais prosélyte-sectaire, visant uniquement à
obtenir plus de membres et un plus grand pouvoir au
sein de l'Église. Parfois, on pourrait même déduire
l'"achat" des testaments des évêques diocésains grâce
à l'argent de la fondation CARF ou à travers des
activités éducatives qu'ils gèrent comme des outils de
"politique ecclésiastique", prenant l'Église comme une
entité simplement mondaine.
En outre, l'Opus Dei s'est montré réticent à
participer aux instances diocésaines et aux
événements ecclésiaux importants, tels que le Congrès
national des laïcs en Espagne et des événements
similaires, ce qui montre son manque d'engagement
envers la synodalité et sa préférence pour agir de
manière isolée et autoritaire. .
L'Opus Dei a toujours entretenu une aversion
constante envers les jésuites et un mépris général
envers les religieux sous une soi-disant «mentalité
laïque» qui pourrait être interprétée comme une
compensation psychologique puisque les membres
n'étaient guère moins que des religieux camouflés en
fait, et avec une ignorance de la variété de dons par
lesquels s'exprime l'action de l'Esprit Saint dans son
Église.
Une conséquence de l'incompréhension de la
multitude des dons et charismes de l'Esprit Saint serait
l'application frauduleuse aux laïcs des normes propres
aux instituts de vie consacrée. Ils ne sont pas appelés
comme tels, ce qui génère un état d'indéfinition et
d'ambiguïté normative qui finit par générer toutes
sortes de dommages, religieux et psychologiques.
Il y a une ligne fine souvent franchie dans la
prédication, la formation et la pratique au sein de
l'Opus Dei, qui est parfois reconnue comme "semi-
pélagianisme". En ce sens, il y a très peu de
prédications qui vont dans le sens de l'abandon, de la
reconnaissance de Dieu comme Seigneur de l'histoire,
de l'action de l'Esprit Saint à travers son Église. Pour
cette raison, le fondateur a toujours parlé de "concéder,
sans céder, avec l'intention de récupérer", dans les
relations avec l'autorité du Saint-Siège concernant
l'Opus Dei.
On peut aussi mentionner qu'au moment du
Synode de l'Amazonie, le prélat, puisque rien d'autre
n'était discuté à cette époque , en fit mention voilée
dans l'un de ses messages web du 1er octobre 2019 :
« Au terme de ces lignes, je vous demande de prier
pour les fruits du mois missionnaire extraordinaire que
le pape François a appelé et pour le synode des
évêques qui commencera dans quelques jours à
Rome. » Cette façon confuse de s'exprimer est très
frappante, puisqu'il appelle "Synode des Évêques" ce
qui n'était pas proprement le Synode des Évêques - qui
depuis l'époque de saint Paul VI se tient tous les deux
ans - mais le Synode de l'Amazonie, convoqué par le
Pape, mais pas comme l'un des synodes ordinaires
des évêques.
Avec cette manière de s'exprimer, le prélat
évitait de diffuser aux membres de l'Opus Dei cette
initiative du Pape qu'il considérait intérieurement avec
suspicion, notamment au sujet du célibat sacerdotal
obligatoire, pour empêcher les membres de l'Opus Dei
de fixer leur attention sur ce synode dans lequel la
proposition que, dans ladite zone, il cesse d'être
obligatoire pour les prêtres dans les termes dans
lesquels il a été proposé a été approuvée à une large
majorité.
Au sujet du célibat sacerdotal obligatoire,
l'Opus Dei a fait appel à des tiers, en l'occurrence le
cardinal Sarah et l'archevêque Georg Ganswëin, tous
deux membres de la Société sacerdotale de la Sainte-
Croix, dont le prélat de l'Opus Dei est le président
12
général, pour impliquer, dans un des livres du cardinal
Sarah, le pape émérite Benoît XVI, qui a refusé de
s'impliquer. Sujet bien connu.
Un autre exemple de fraude envers l'Église est
la manipulation qu'ils ont effectuée dans l'Annuario
Pontificio 2023, page 1031, désobéissant aux
directives de l'Église et du Pape pour leur propre profit.
En effet, dans ledit Annuaire et sur cette page les
prélatures personnelles apparaissent dans la structure
hiérarchique de l'Église, contrairement à la lettre
Iuvenescit Ecclesia n.23 de 2016, où le Pape, à travers
le SCDF, rappelle qu'il faut respecter « le régime
ecclésial fondamental » , favorisant la promotion active
des dons charismatiques dans la vie de l'Église
universelle et particulière, évitant que la réalité
charismatique soit conçue parallèlement à la vie de
l'Église et non dans une référence ordonnée aux
dons hiérarchiques »
Dans la note de bas de page 116 dudit
document pontifical, il est dit textuellement que les
prélatures personnelles sont des « réalités
ecclésiales de nature charismatique ».
Il est évident que l'Opus Dei a fourni de
fausses informations à la Librairie Editrice Vaticana,
dépendante du Saint-Siège et éditrice de l'Annuario
Pontificio 2023, achevé le 23 janvier 2023, date à
laquelle tant la Constitution Praedicate Evangelium que
le motu proprio Ad Charisma Tuendum, datées
respectivement du 19 mars 2022 et du 22 juillet 2022,
dont la première a placé (n. 117) des prélatures
personnelles dans le dicastère du Clergé, et la
seconde a adopté une série de mesures envers l'Opus
Dei pour le rendre légalement cohérente avec sa
nature charismatique, et non hiérarchique, y compris
en ordonnant une adaptation des statuts actuels.
Il convient de noter que ce mensonge
documentaire incarné dans un document aussi
important dans l'Église que l'Annuario Pontificio est un
discrédit pour le Pape en contredisant ses dispositions
normatives en tant que plus haut législateur de l'Église.
Une autre fraude à l'Église se produit avec ses
propres membres laïcs, qui croient - par des moyens
internes de formation et de cérémonies d'incorporation
- qu'ils «sont sous la juridiction du prélat». Il s'agit d'une
fraude, car dans l'article 125.2 des statuts eux-mêmes,
qui sont systématiquement cachés aux laïcs, il est
clairement indiqué que sur eux la juridiction « ne
s'étend qu'à ce qui relève de la mission propre de la
prélature », c'est-à-dire , à la coopération organique
dans la mission pastorale, qui n'est autre que de
répandre l'appel à la sainteté par le travail et les
occupations ordinaires de la vie, laissant l'évêque
diocésain comme ordinaire de tous les membres laïcs
qui relèvent de sa juridiction conformément au Code du
droit canonique.
C'est-à-dire, de la direction de l'Opus Dei, il y a
une violation et une usurpation constantes de l'autorité
de l'évêque résidentiel, en faisant croire aux laïcs que
leur ordinaire est le prélat alors qu'en réalité, selon CIC
295.1, ce n'est qu'un ordinaire du clergé incardiné dans
la prélature personnelle.
Bref, l'Opus Dei a démontré un modèle de
tromperie, de manipulation et d'autoréférence dans sa
relation avec l'Église. Ceci est contraire à l'essence
même du christianisme, qui appelle à l'humilité, à
l'obéissance et au service désintéressé. Il est
nécessaire d'aborder ces problèmes et de rechercher
la réforme nécessaire pour que l'Opus Dei puisse
trouver son véritable objectif et remplir sa mission de
manière authentique et en communion avec l'Église.
En conclusion, la plainte exposée révèle une
série de graves problèmes dans l'Opus Dei qui vont au-
delà de simples divergences ou de critiques isolées.
Ce sont des questions fondamentales qui affectent
l'intégrité de l'institution et sa relation avec l'Église.
Les abus, la manipulation, l'idéologisation et la
fraude réglementaire décrits dans cette plainte sont
très préoccupants. Ces problèmes affectent non
seulement les membres de l'Opus Dei, mais aussi
l'Église dans son ensemble, car ils sapent les principes
fondamentaux de transparence, de justice et de service
qui doivent régir la communauté chrétienne.
Il est impératif que ces questions soient
traitées avec sérieux et responsabilité. L'Église, en
collaboration avec les autorités compétentes, doit
mener une enquête approfondie et prendre les
mesures nécessaires pour corriger ces pratiques et
protéger ceux qui ont été victimes d'abus et de
manipulations.
Il est essentiel de rappeler que la foi et
l'appartenance à une institution religieuse doivent être
en harmonie avec les principes éthiques et les valeurs
évangéliques. L'Église doit être un lieu d'accueil, de
respect et d'amour, où la dignité et le bien-être de tous
ses membres sont promus.
CINQ. FRAUDE À L'ÉTAT ET À LA SOCIÉTÉ
CIVILE.
La question de la fraude liée à la personnalité
juridique civile de l'Opus Dei dans divers pays est
présentée, notamment la publication de livres tels que
"L'Opus Dei devant la loi de l'État" aux éditions
Comares, 2007 (dont le coordinateur est M. José María
Vázquez García Peñuela, un membre numéraire de
l'Opus Dei, recteur de l'Université internationale de La
13
Rioja, dont le propriétaire principal est un membre
surnuméraire de l'Opus Dei) qui soutient que cette
organisation fait partie de la structure hiérarchique de
l'Église contre le CIC promulgué et publié en 1983.
Au cours des années précédentes, des
membres spécialisés en droit canonique et en droit
ecclésiastique d'État ont occupé des postes politiques
pertinents, en particulier dans des gouvernements de
droite, ce qui a conduit l'Opus Dei à être traité comme
faisant partie de la structure hiérarchique de l'Église
dans certains pays comme l'Espagne ( où se trouve
50% environ du total des membres de l'Opus Dei dans
le monde). Cela implique que l'Opus Dei bénéficie
d'une certaine protection et n'est pas soumis au
contrôle de l'État en matière économique et sur les
données personnelles de ses membres.
Cette situation permet à l'Opus Dei de fournir
de fausses informations, même au Saint-Siège, comme
en témoigne l'Annuario Pontificio 2023 déjà mentionné.
Dans d'autres pays, comme l'Argentine, l'Opus
Dei ne fait pas partie de la structure hiérarchique, mais
a le statut d'entité de droit public non étatique. A ce
titre, il a des prérogatives qu'il a utilisées, mais aussi
des obligations de contrôle et d'audit, qu'il a
soigneusement évitées.
Article 29 des Statuts de l'Opus Dei, ( Pendant
la durée de l'incorporation temporaire ou une fois
l'incorporation définitive effectuée, pour que quelqu'un
quitte volontairement la Prélature, une dispense est
requise qui ne peut être accordée que par le Prélat,
après avoir entendu son propre Conseil et la
Commission régionale l) établit les conditions pour
qu'un membre quitte la prélature, mais la dispense du
prélat est discutable, car elle n'est jamais fournie par
écrit mais par une communication verbale sans preuve
documentaire. Ceci est utilisé pour manipuler le
nombre de membres laïcs en fonction des intérêts de
l'Opus Dei.
Seuls les administrateurs de l'Opus Dei ont
accès aux données actuelles des membres. Sur la
base de témoignages et d'articles dans OpusLibros
"Correspondance", on estime que l'Opus Dei ne
compte actuellement pas plus de 40 000 membres
dans le monde, y compris des laïcs, des prêtres et des
membres de la Société sacerdotale de la Sainte-Croix.
Très loin des 93 784 qui figurent dans l'Annuario
Pontificio 2023 précité.
L'Opus Dei a toujours été connu pour mentir
sur le nombre de ses membres, comme le reconnaît le
livre "Histoire de l'Opus Dei" de Gullón-Coverdale, les
deux numéraires. Dans ce livre, page 447, il a été
publiquement reconnu que les 60 000 membres que
l'Opus Dei a toujours soutenus existaient à la mort du
fondateur, étaient en réalité 32 800.
De plus, il y a un manque de crédibilité dans
les données fournies par l'Annuario Pontificio
concernant les prêtres incardinés dans la Prélature. Le
Bulletin de la Prélature romaine n'est plus publié sur
papier et n'inclut pas les noms des membres décédés.
Pendant des années, il y a eu plus de pertes de prêtres
que de nouvelles ordinations. De même, ces dernières
années, il y a eu très peu de demandes d'admission,
notamment de numéraires, dans tous les pays où elles
sont implantées.
Il est conclu que l'Opus Dei a utilisé
l'importance du nombre pour gagner en respectabilité
et en crédibilité, même au prix de mentir ou de vivre de
revenus. Cette attitude de mensonge envers l'Église,
l'État et la société civile doit être corrigée
authentiquement, selon l'Évangile prêché par le Pape
François.
Cette attitude de mentir et d'utiliser des
mensonges systématiques envers les laïcs eux-
mêmes, qui ont le droit de connaître la vérité sur
l'institution à laquelle ils appartiennent, ne peut pas non
plus être banalisée.
Dans cette escroquerie contre la société civile,
il faut souligner l'escroquerie à l'éthique et à la morale
pratiquée dans l'Opus Dei institutionnellement sous la «
règle » de facto selon laquelle la fin justifie les moyens
tant que cette fin est « le bien de l'Œuvre", bien qu'un
tel "bien" soit en fait un mal moral.
De manière générale et en raison d'une
pratique cristallisée au fil des années, l'argent noir est
systématiquement utilisé, en violation :
limiter les transports transfrontaliers d'argent,
en évitant les virements bancaires qui laissent des
traces
obligations fiscales pour ne pas s'inscrire dans
certains cas jusqu'à 100% des contributions reçues
obligations fiscales ou de sécurité sociale dans
le cas des salariés, mentir ou falsifier les conditions de
travail, de manière continue.
Il y a peu d'éthique dans la gestion de l'argent
disponible pour la promotion des personnes en
situation de pauvreté ou d'indigence. Dans chaque
région et délégation des pays en développement, il y a
un bureau où les projets sont préparés pour être
présentés aux donateurs internationaux sociaux et
religieux. Dans ceux-ci, la vérité est généralement
«ajustée» de sorte qu'il semble que le travail social va
être fait avec des groupes vulnérables; Dans la plupart
des cas, l'argent est demandé pour d'autres types de
dépenses. Dans les pays développés, il y a des
14
membres de l'Opus Dei qui font le lien avec les
institutions donatrices ; dans certains cas, ce sont
même des organisations entières comme Fomento de
Fundaciones. Les liens sont trop complexes pour cette
dénonciation, mais elle a été pleinement exprimée par
le commentaire du consul de Belgique en Argentine
lorsqu'il a déclaré que "l'argent des pauvres (les impôts
belges) servait à payer les maisons des riches" (les
centre en construction).
Il n'y a aucune considération d'obligations
morales quand on parle d'argent. L'Opus Die agit en
matière économique par sociétés commerciales
opaques interposées, secrètement contrôlées par la
prélature. La prélature décide qui travaille dans
chacune, qui en seront les directeurs, quels directeurs
de délégation ou de région seront ceux qui les
surveilleront, assisteront à leurs réunions, etc. Au
moyen d'une signature en blanc de la démission de ses
administrateurs, la gestion et le contrôle des
administrateurs sont assurés. Par le biais de sociétés
interposées, les réglementations fiscales et sociales
sont violées frauduleusement, et ces sociétés servent
également à se soustraire à la responsabilité des
activités organisées dans les centres de l'Opus Dei.
De cette façon, en plus, en cas de
responsabilité civile, pénale, fiscale ou commerciale,
les responsables sont toujours les dirigeants nommés
par les administrateurs de l'Opus Dei et jamais ceux-ci,
qui contrôlent réellement ces sociétés ou sociétés. .
À titre d'exemple, en Argentine exclusivement,
l'Opus Dei a formé 17 sociétés interposées qui
possèdent une énorme quantité d'actifs. Cette
utilisation des associations permet, dans le cas des
numéraires auxiliaires qui portent plainte par salaires
non versés, elles devraient s’adresser à 5 associatons
différentes, propriétaires des centres où elles ont
travaillé.. Cela rend un litige réussi pratiquement
impossible si vous ne disposez pas d'un cabinet
d'avocats capable de suivre chaque cas.
Un autre exemple est le cas d'abus
sexuels lors d'un camp organisé par un club
d'hommes, une œuvre corporative de l'Opus Dei. En
réponse à la plainte, ils ont répondu que l'Opus Dei
n'avait rien à voir avec cela, puisque la société
interposée était l'organisateur des activités et que
l'Opus Dei n'était chargé que de la direction spirituelle.
A travers ces structures, non seulement une
certaine impunité juridique se développe, mais aussi un
désir excessif d'argent, de patrimoines, d'héritages, de
legs, de richesses matérielles. En effet, vers l'année
2010, l'opportunité de « traiter » notaires, avocats, etc.
a été signalée par une note du gouvernement. qu'ils
étaient en contact avec des personnes âgées qui
avaient de l'argent et une progéniture douteuse. Ainsi,
il pourrait leur être suggéré de témoigner en faveur de
l'Opus Dei, dans leurs sociétés interposées.
En ce sens, les actions de CARF en sont un
exemple clair.
Les biens patrimoniaux se vident peu à peu
des laïcs numéraires et associés et au fil des années
ils sont amenés à témoigner en faveur d'une de ces
opaques sociétés interposées. Les exemples de ces
cas sont abondants. En fait, ils ont presque toujours
réussi à faire tester les numéraires de cette manière en
créant en eux une conscience scrupuleuse au cas où
ils auraient l'idée de tester d'une autre manière.
Ils transmettent toujours à leurs membres laïcs
une mentalité anti-juridique ou non-juridique qui les
rend plus vulnérables, en ne discernant pas les
niveaux de légalité et d'obligation des questions qui
leur sont présentées comme normatives, entraînant
une altération et une perturbation de la l'ordre moral et
une destruction progressive de la conscience morale,
en accordant une plus grande importance à quelque
chose d'ambigu et d'autarchique comme « l'esprit de
l'Opus Dei » face aux questions morales communes
que le Magistère de l'Église enseigne, par exemple sur
les questions de Doctrine Sociale de l'église.
Compte tenu de ces données, un aspect
frappant de l'interprétation de l'Opus Dei de la manière
de vivre la morale et la doctrine chrétienne est le
concept de silence sur tout crime commis susceptible
d'affecter «l'honneur» de l'Opus Dei.
Le critère est vécu comme une sorte d'omertá,
Comme on le sait, l’omerta  implique « une interdiction
catégorique de coopérer avec les autorités de l'État ou
d'utiliser leurs services, même lorsqu'on a été victime
d'un crime ». Une personne doit éviter d'intervenir si
elle voit quelque chose qui n'est pas correct et ne peut
en aucun cas signaler un crime aux autorités.
La raison que l'Opus Dei donne toujours
pour agir ainsi est que "le linge sale est lavé à la
maison".
Nous ne commenterons que les cas connus
publiquement, en évitant ceux que nous
connaissons personnellement, mais qui n'ont pas
été rendus publics ou dont les personnes sont
décédées.
Dans ce sens, ils ont dissimulé :
Abus sexuels commis par des membres de
l'Opus Dei au Chili, en Espagne, aux États-Unis, en
Uruguay, en Argentine.
15
Destination de membres en fuite pour
détournements de fonds et faillites frauduleuses
affectant des milliers de victimes en Uruguay,
Paraguay, Mexique, Espagne, Argentine.
Crimes financiers et falsification
documentaire (éviter de donner des données)
Délits de transfert illégal de personnes
(adultes et mineurs) par des passages
transfrontaliers au Paraguay, en Bolivie, en
Argentine.
Falsification de documents (tels que les
reçus de frais dans les programmes de fonds de
coopération internationale pour des dépenses non
autorisées par le programme.)
Des délits tels que l'utilisation abusive de
talons/recettes médicaux estampillés et signés
utilisés par les directeurs de centre pour
« prescrire » des médicaments à d'autres membres
ou acheter à prix réduit en falsifiant le patient
supposé.
Effectuer de l'argent noir à partir du salaire
des numéraires sous forme de dons à des sociétés
interposées pour obtenir des avantages fiscaux dans
la déclaration de revenus des personnes physiques.
Récemment, un prêtre de la Société
sacerdotale de la Sainte-Croix, en référence à cet
aspect immoral de l'Opus Dei, et dans une claire
autocritique, nous disait en confidence que les
cancers permanents de l'Église ont toujours été « le
pouvoir, l'argent et l'hypocrisie ".
SIX. DÉFORMATION DE LA VOCATION
CHRÉTIENNE. PROSÉLYTISME AGRESSIF .
Fondamentalement, ce bloc traite de la
confusion que l'Opus Dei induit chez les membres, en
leur faisant prendre la partie pour le tout, c'est-à-dire en
mentionnant le mot "vocation" dans une clé
autoréférentielle, en ne le référant pas à la vocation
chrétienne universelle à , mentionnée par Ephésiens 1,
4. mais en comprenant que la vocation est à l'Opus
Dei, ou tout au plus que Dieu appelle à l'Opus Dei, non
à la foi au Christ, dont le charisme de l'Opus Dei,
comme d'autres charismes, est juste une manière de
vivre cette vocation universelle à la sainteté dans le
Christ.
Dans l'Opus Dei, et en particulier le prélat
actuel, ils affirment généralement correctement qu'il n'y
a que la vocation chrétienne, égale pour tous et à la
sainteté. Mais à huis clos, ils prêchent toujours la
vocation aux membres dans un sens exclusif, de telle
sorte qu'abandonner l'Opus Dei équivaut à trahir
Jésus-Christ.
Cette affirmation est toujours effectuée
lorsqu'un membre envisage la possibilité de quitter
l'Opus Dei, créant d'horribles problèmes internes de
conscience chez ceux qui se trouvent dans cette
situation.
Dans l'Opus Dei, on pratique un prosélytisme
agressif qui ne cherche qu'à augmenter le nombre de
membres à tout prix, indépendamment des dommages
spirituels et de conscience qui sont créés par une telle
action, créant toutes sortes de scrupules et de
consciences erronées sur sa vie.
SEPT. NUMÉRAIRES AUXILIAIRES.
Parmi les nombreuses contradictions
existantes dans la vie de l'Opus Dei se trouve la
question des numéraires auxiliaires. Les numéraires
auxiliaires sont traitées comme des victimes d'un
véritable esclavage.
Ces femmes n'ont pas reçu un salaire adéquat,
ni bénéficié d'horaires de travail décents, ni bénéficié
de la sécurité sociale, d'une promotion humaine,
culturelle ou professionnelle, ni bénéficié d'une vie
professionnelle équilibrée, de repos, de vacances ou
de retraite. Cela les a plongés dans une situation
extrême d'appauvrissement matériel, humain et culturel
; et une grande vulnérabilité, leur ôtant les mécanismes
de défense qui les auraient conduits à un discernement
serein dans leur vie.
Ceux qui quittent l'institution repartent souvent
sans rien d'autre que les vêtements qu'ils portent sur le
dos, et même perdent le contact avec les amis qu'ils
avaient pendant leur séjour dans l'organisation. Et
normalement, quand ils sortent, ils constatent que les
relations familiales, les amitiés, etc. qu'ils avaient
quand ils sont entrés dans l'Opus Dei ne les ont plus.
Bien qu'actuellement, en raison de diverses
condamnations judiciaires contre l'Opus Dei, les
numéraires auxiliaires aient accès à la sécurité sociale,
l'institution continue de violer et de déformer la vérité
en ce qui concerne les contributions de ces femmes,
qui ne facturent jamais leur travail réellement effectué
dans le institution. Même, à ce jour, un membre
titulaire, juge en Argentine, a déclaré à un journaliste
que l'Opus Dei "ne les paie pas, et qu'il ne paierait pas
non plus ses sœurs".
section de documents OpusLibros dédiée à ce
bloc thématique figure en ANNEXE 7 , nous tenons
également à souligner qu'une grande partie de
l'ANNEXE 9 , dont nous parlerons plus loin, fait
référence à des témoignages d'ex numéraires
auxiliaires.
16
OBSERVATIONS FINALES SUR LA
SECTION III DE LA PLAINTE.
Tous les illicites contenus dans ces sept blocs
thématiques ont le caractère de CONTINUES dans le
temps, ils n'ont donc pas été prescrits. Les dirigeants
de l'Opus Dei n'ont mené aucune action visant à
corriger cette action continue.
La base de ces sept blocs thématiques se
trouve dans l'ANNEXE 6 , qui consiste en la PAGE
WEB ENTIÈRE d'OPUSLIBROS, avec 20 ans
d'expérience, dans laquelle il y a environ 10 000
témoignages directs de personnes qui ont été témoins
de ces outrages, ainsi que plus de 450 livres qui
raconter ou analyser ces situations.
OpusLibros est en espagnol. Il existe d'autres
pages Web similaires en anglais (ODAN) et en
allemand (Opusfrei).
L'ANNEXE 7 contient une sélection de
collaborations publiées sur OpusLibros coïncidant avec
les sept blocs thématiques que nous avons traités dans
cette section de la plainte.
Cette analyse ne se veut pas exhaustive, mais
représentative d'une série de collaborations
OpusLibros, et son but est de montrer, en tant qu'outil,
une partie de la riche collection documentaire qui est
collectée sur ce site.
Par conséquent, alors que l'ANNEXE 3 a un
caractère documentaire , les ANNEXES 6 et 7 ont un
caractère testimonial , c'est-à-dire qu'elles viennent
montrer les conséquences dans la vie pratique ,
dans la destruction interne de tant de personnes
innocentes, institutionnellement appauvries, à la suite
de la différents types de violences institutionnelles.
Nous sommes conscients que nous n'avons
pas abordé la question des prêtres incardinés dans la
prélature avec l'ampleur et les détails qu'elle mériterait,
qui, avec les numéraires auxiliaires, sont, à notre avis,
les plus touchés par les abus commis
institutionnellement depuis la prélature , ayant à l'égard
du prélat une dépendance exorbitante qui porte atteinte
à la dignité humaine elle-même, puisque selon l'article
125.2 des statuts en vigueur, « La juridiction dont jouit
le prélat est pleine tant au for externe qu'interne à
l'égard des prêtres incardinés dans la prélature »
Dans cette section III de la plainte, outre les
ANNEXES 6 et 7 mentionnées, il existe d'autres
annexes qui appuient également les SEPT
CONSÉQUENCES DÉRIVÉES du motif fondamental
de la plainte. Nous vous les présentons ci-dessous...
L'ANNEXE 8 comprend une série de 35
réunions en ligne via l'application Zoom, organisées
par la plateforme Ágora Quántica et dirigées par
Antonio Moya Somolinos, qui pendant 42 ans a été
membre à part entière de l'Opus Dei. Ils sont intitulés «
Colloques de la liberté sur l'Opus Dei ». Ils ont
commencé en septembre 2022 et se sont déroulés
sans interruption le vendredi à 19h00, heure
espagnole. Ils ont commencé avec seulement une
demi-douzaine de personnes participantes.
Actuellement, environ 30 ou 40 personnes d'une
dizaine ou d'une douzaine de pays se rencontrent
généralement en ligne, des Philippines au Canada, en
passant par d'autres pays d'Europe et des Amériques
(Nord, Centre et Sud). Dernièrement, il y a aussi eu
quelques africains. Les réunions sont spontanées et
sont enregistrées et publiées sur YouTube chaque
semaine. Ils ont tendance à avoir une audience
hebdomadaire moyenne comprise entre 2 800 et 3 000
personnes, avec de nombreux commentaires sur les
forums.
Nous fournissons les vidéos de ces réunions
au format MP4 et liens Youtube, ainsi qu'un bref
synopsis du contenu de chaque vidéo.
L'ANNEXE 9 est une compilation d'entretiens
menés au fil des ans par Carlos Martinez, un ancien
membre numéraire qui a été pendant 36 ans, avec
d'autres anciens membres d'une grande variété de
pays, principalement d'anciens numérateurs auxiliaires.
L'ANNEXE 10 contient une sélection de vidéos
explicatives de l'Opus Dei. Il y en a beaucoup sur
Internet, un bon nombre d'entre eux sensationnalistes
ou faits par des gens qui ne connaissent pas bien la
réalité de l'Opus Dei. Nous avons voulu rassembler ici
celles qui nous paraissent les plus objectives et
sereines.
L'ANNEXE 11 est une réunion en ligne via la
plateforme Zoom d'une réunion interne que Mme Isabel
Sánchez León, secrétaire centrale de l'Opus Dei a eue
avec 174 femmes de l'Opus Dei d'Argentine, du
Paraguay, d'Uruguay et de Bolivie en novembre 2022 à
l'occasion d'un Commission de service de certaines
femmes du Conseil central de l'Opus Dei à Rome dans
ces pays.
La réunion a été divulguée par l'un des
participants et publiée sur Facebook. Une copie est
fournie au format MP4.
Dans cette réunion, vous pouvez voir comment
l'état de l'institution à cette époque est expliqué en
interne aux femmes de l'Opus Dei.
IV FONDAMENTAUX JURIDIQUES ET
PÉDAGOGIQUES. INFRACTION.
Tout au long de cette dénonciation, il a été fait
référence à l'encyclique de saint Jean-Paul II Solicitudo
rei socialis n. 36 et 37 pour argumenter la notion de
17
structure du péché dans laquelle nous comprenons
que l'Opus Dei est tombé.
À ces points de cette encyclique, il est
également fait référence à d'autres documents de
l'Église, principalement les documents du Concile
Vatican II , toujours peu appréciés dans l'Opus Dei, en
particulier dans les aspects qui contredisent son propre
intérêt mondain. Bien qu'elle ait été adoucie par la
suite, l'aversion du fondateur de l'Opus Dei pour le
Concile est bien connue, ainsi que la soudaine
appropriation qu'il en fit lorsqu'il vit vers 1968 qu'il ne
convenait pas à ses ambitions mondaines d'aller à son
encontre.
Nous trouvons également quelque chose
d'intéressant auquel nous avons également fait allusion
plus tôt et que le pape François traite assez
longuement dans l'exhortation apostolique Gaudete et
Exultate sur l'appel à la sainteté dans le monde
d'aujourd'hui, en particulier au chapitre 2 (Deux
ennemis subtils de la sainteté), numéros 35 à 62,
quand on parle de gnosticisme et de pélagianisme,
clairement applicables à l'Opus Dei au vu des faits que
nous venons de révéler dans cette plainte.
En paraphrasant le Pape au numéro 61, nous
pourrions dire qu'« au milieu de cette épaisse jungle de
préceptes et de prescriptions » dans laquelle l'Opus
Dei est tombé hors de l'Église, Jésus nous a donné le
visage de chaque frère dans lequel l'image même de
Dieu . (...) "A la fin des temps, le Seigneur façonnera
son œuvre d'art avec les déchets de cette humanité
vulnérable", toutes ces personnes à la vulnérabilité
induite institutionnellement, puis rejetées
La fierté collective, l'autoréférentialité, a fait
que l'Opus Dei n'a pas vu que "la charité est au centre"
(n. 60).
C'est le fondement, non seulement du
magistère de l'Église, mais aussi de sa fonction
législative, indépendamment du fait que les peines
canoniques sont dans de nombreux cas extrêmement
faibles par rapport aux dommages causés à l'Église et
à la dignité des chrétiens.
En ce sens, et en se référant à l'actuel CIC, et
au vu des faits que nous avons révélés dans cette
plainte et dans ses annexes, nous comprenons que les
actions susmentionnées pourraient être subsumées
dans le type d'ABUS DE POUVOIR
ECCLÉSIASTIQUE PAR LE PRÉLAT ET SES
VICAIRES du canon 1.389 n.1 et 2 (ils prescrivent
après trois ans, mais nous avons noté qu'ils sont des
actions continuées dans le temps).
Aussi le délit de PRIVATION ILLÉGITIME DE
LIBERTÉ contenu dans le canon 1.397, spécialement
dans les cas de pression sur la conscience d'un sécularisation (auquel cas nous demandons que leurs
membre qui a pensé à quitter l'institution ou dans les besoins matériels soient pourvus avec dignité ) soit
cas déjà décrits de numéraires auxiliaires ou de prêtres l'incardination dans l'église particulière qu'ils
numéraires incardinés dans la prélature en vertu de ce choisissent et les accueillent et dans laquelle ils se
qui précède l'article 125.2 des statuts, ou en cas d'abus sentent à l'aise en s'attendant à être traités avec amour
de pouvoir privant de liberté par usage de et à valoriser son sacerdoce pour le bénéfice et service
psychotropes. Le cas des numéraires et des des autres fidèles.
numéraires auxiliaires qui changent de résidence À ce stade, il est important de rappeler que
contre leur gré ou en violation des lois sur l'immigration (canon 294) le but des prélatures personnelles est "une
pourrait également être subsumé dans ce type. Cette répartition appropriée du clergé", et que la prélature de
infraction aurait une prescription de cinq ans, sauf s'il l'Opus Dei n'implique aucun travail pastoral ou
s'agit d'un cas continu. missionnaire particulier en faveur d'une région
Comme un abus de pouvoir ecclésiastique (c. spécifique ou groupe social ».
1389) qui prescrit après trois ans, les cas des membres DEUXIÈMEMENT : Afin que le charisme qui a
qui du jour au lendemain, sans argent ni travail, ont été initialement donné naissance à l'Opus Dei continue
placés hors de l'institution, ou qui ont été contraints de d'être utile à l'Église, NOUS DEMANDONS
quitter leur emploi ou faire des dons importants. Des ALTERNATIVEMENT , EN PARALLÈLE OU APRÈS
cas sur le thème du « bon pasteur » (violation du CETTE MESURE, LA RE-FONDATION DE
secret dans le sacrement de pénitence et dans la L'INSTITUTION PAR LA HIÉRARCHIE DEL’ ÉGLISE
direction spirituelle) et les « visions de la vocation par AVEC DE NOUVELLES RÈGLES ET DE
la grâce d'état » peuvent également être inclus ici pour NOUVELLES DES DIRIGEANTS QUI AGISSENT
contraindre les autres (essentiellement des personnes AVEC LE SENTIMENT DE L'ÉGLISE
très jeunes ) pour demander l'admission à l'Opus Dei Nous suggérons que les conférences
supplantant leur discernement personnel. épiscopales, sous l'initiative et la tutelle du Saint-Siège,
D'autres actes d'abus manifeste du pouvoir créent des associations publiques de fidèles qui
ecclésiastique sont d'ordonner, d'ordonner, des choses embrassent ce charisme et soient disposées à le
qui ne peuvent être ordonnées et ordonnées, ou diffuser dans les sphères respectives de ces
d'ordonner de faire ou d'arrêter de faire "sous peine de conférences épiscopales.
damnation éternelle" comme l'a fait le prélat précédent TROISIÈME : NOUS DEMANDONS LA
avec María del Carmen Tapia et Il continue d'être fait DISPOSITION POUR QUE, DANS LES MATIÈRES
aujourd'hui avec ceux qui envisagent de quitter ÉCONOMIQUES DÉRIVÉES DE CE QUI PRÉCÈDE,
l'institution, principalement des prêtres. LES DROITS DES PERSONNES SONT RESPECTÉS
Nous connaissons des cas récents non ET AGIS AVEC JUSTICE , en pensant avant tout au
prescrits qui ont l'actuel vicaire auxiliaire de la prélature bien des âmes.
comme protagoniste de cette action. QUATRIEME : NOUS DEMANDONS DES
SANCTIONS CANONIQUES POUR LES
V DEMANDE . PRINCIPAUX RESPONSABLES DES ACTIONS
POUR TOUT CE QUI PRÉCÈDE, et les rapports et ILLICITES INCLUSES DANS CETTE PLAINTE,
avis antérieurs qui procèdent par la loi, chacun selon le niveau et l'implication de sa
NOUS DEMANDONS: responsabilité, en application des canons 1389 et
PREMIER : INTERVENTION DU SAINT- 1397 précités .
SIEGE, AFIN DE PROTEGER LES CATHOLIQUES
QUI ONT ETE MEMBRES, SONT MEMBRES ET Nous le demandons à Madrid, à la Nonciature
POURRAIENT DEVENIR MEMBRES, AVEC LA Apostolique, le 26 juin 2023
SUPPRESSION DE L'OPUS DEI LA FAÇON DONT
ELLE EST ACTUELLEMENT DÉVELOPPÉE.
Nous comprenons que les quelque 2 000
membres qui composent la prélature peuvent avoir
besoin d'être déplacés de la manière décidée par le
département du clergé, en proposant des options aux
membres actuels qui favorisent en tout cas leur liberté
de choix et leur vocation sacerdotale. ministère, soit la
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UN AUTRE NUMÉRO UN
Au sein du groupe de travail sur cette plainte,
nous avons toujours gardé à l'esprit la primauté des
individus sur les institutions, et des doutes ont été émis
quant à savoir si la demande de suppression de l'Opus
Dei est excessivement dure au point de générer des
injustices chez les personnes issues de l'Opus Dei, des
laïcs, qui agissent avec une intention claire et l'ont
toujours fait.
Nous avons également pensé aux dommages
causés par des numéraires laïcs qui, après une vie
entière consacrée à tort à l'institution, au lieu du Christ,
mais confondus, de bonne foi, avec la suppression de
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l'Opus Dei, pourraient se retrouver littéralement
démunis, d'avoir pratiquement aucune expérience
professionnelle si ce n'est la préparation déficiente qui
les a consacrés toute leur vie à un travail interne non
rémunéré, et donc, sans vie active, sans retraite à vue,
sans patrimoine (car celui qu'ils avaient, peu à peu ils
l'ont remis à l'institution), sans amis (parce que leur
dévouement polarisé à l'institution leur a fait couper les
ponts avec ceux qui auraient pu être amis au cours de
leur vie) et même sans membres de la famille, parce
que leur dévouement à l'Opus Dei a fait négligence au
cours de sa vie relations avec des proches depuis son
enfance ou sa jeunesse.
Nous avons également pensé aux entreprises
éducatives qui seraient touchées par une suppression
de l'Opus Dei.
Nonobstant ce qui précède, nous sommes
d'avis qu'il n'y a pas de volonté institutionnelle d'obéir à
la Hiérarchie de l'Église de la part de l'Opus Dei et
donc, toute mesure ou intervention limitée ou
modification partielle qui n'entraîne pas une
modification totale des personnes qui gouverner l'Opus
Dei, s'avérera insuffisant dans quelques années, avec
les dommages qui en résultent pour l'Église et les
âmes.
Nous comprenons que l'Opus Dei est l'une de
ces institutions dans lesquelles l'arrogance
institutionnelle s'est infiltrée si profondément qu'il ne lui
est plus possible de survivre dans la communion de
l'Église avec seulement un changement partiel des
statuts.
Pour les membres de l'Opus Dei eux-mêmes,
le mieux est sans doute de procéder d'abord à la
disparition de l'institution, pour la refonder ensuite avec
d'autres postulats et d'autres dirigeants.
UN AUTRE NUMÉRO DEUX.
Indépendamment de la décision que prend le
Saint-Siège concernant l'Opus Dei, nous comprenons
qu'il n'est pas bon pour l'Église que les attributions des
églises diocésaines ou pontificales aux prêtres de la
prélature demeurent, comme, par exemple, la basilique
pontificale de San Miguel , non seulement à cause de
l'atteinte portée à la réputation du Pape qu'une
basilique pontificale soit gouvernée par une institution
ecclésiale présentant les caractéristiques énoncées
dans cette plainte, mais aussi parce qu'il est de
notoriété publique que, dans le cadre des activités
cultuelles et pastorales exercées dans lesdits temples,
la présence de prêtres de la prélature dans ceux-ci est
une couverture pour mener des activités de
prosélytisme que nous avons décrites dans cette
plainte comme l'un des types d'abus de conscience.
 En ce sens, l'Opus Dei est très loin de ce que
Benoît XVI affirmait dans son discours inaugural à
Aparecida en 2008 : « L'Église ne grandit pas par
prosélytisme mais par propagation ».
UN AUTRE NUMERO D'IDENTIFICATION 3 .
Dans l'Opus Dei, il y a un sentiment de supériorité sur
tout le monde, y compris le Pape et la Hiérarchie. D'un
point de vue juridique, ils ont toujours aspiré à être une
église privée afin d'avoir autant d'autonomie que
possible qui leur permettrait de mener à bien leur
propre manière de comprendre l'Évangile sans
restrictions. Il existe des preuves documentaires
externes dans lesquelles il est indiqué que de 1942 au
moins à 1962, le fondateur a tenté d'être évêque sans
y parvenir.
Le 14 septembre 1970, la deuxième phase du
Congrès général spécial que l'Opus Dei a tenu à Rome
pour aborder la question institutionnelle s'est terminée.
Ledit congrès est entré dans la phase d'exécution à
cette date par la Commission technique, présidée par
Álvaro del Portillo et constamment dirigée par le
fondateur lui-même.
Le résultat de ces travaux fut la rédaction de ce
qu'on appela en interne « Codex Iuris Particularis » , de
194 articles, qui fut approuvé et signé par le fondateur
le 1er octobre 1974.
Codex Iuris Particularis et ledit acte ont été
déposés au secrétariat général du général Conseil de
l'Opus Dei.
La forme juridique que le fondateur voulait
dans ce document à l'époque pour l'Opus Dei était
celle de prélature nullius . L'idée était que si le
fondateur mourait, l'Opus Dei aurait pour seul objectif
légal d'aller de l'avant avec cette forme juridique. C'est
ainsi que cela s'est passé, puisque le fondateur est
décédé le 26 juin 1975.
En 1979, déjà avec saint Jean-Paul II, le
dossier institutionnel est rouvert. A cette époque, l'idée
de prélatures personnelles existait avec un peu plus de
développement juridique. Álvaro del Portillo a vu qu'à
partir de cette forme juridique, il serait possible
d'obtenir ce que voulait saint Josémaria , faire partie de
la structure hiérarchique de l'Église à travers une
juridiction de nature personnelle au lieu de territoriale.
Cette voie a été suivie, qui a coïncidé dans sa
dernière ligne droite avec la réforme du Code de droit
canonique dans laquelle les prélatures personnelles
seraient réglementées de manière plus définie, qui
n'étaient rien de plus que des initiatives non encore
expérimentées (il n'en existait pas encore) visant à être
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un nouvel outil d'évangélisation typique des temps
nouveaux marqués par le Concile Vatican II.
Le problème pour l'Opus Dei est venu avec la
formulation finale de CIC nn . 294 à 297 (dans les
prélatures personnelles il n'y aurait que des clercs mais
ils n'auraient pas de "propio populo", puisque les laïcs
n'en feraient pas partie) et avec leur emplacement
dans le schéma du Code, c'est-à-dire en dehors de la
structure hiérarchique de l' Église.
évêques de l'OpusDei ", mais des évêques
titulaires d'anciens diocèses disparus, Vita et Cilibia ,
puisque l'Opus Dei n'était pas une église privée et
n'appartenait pas à la structure hiérarchique. de
l'Église.
De l'Opus Dei, cette forme juridique a été
acceptée, toujours avec la phrase qui est devenue
récurrente en interne au sein de l'institution depuis
1950 lorsque l'Opus Dei est devenu un institut séculier.
C'est une phrase du fondateur : « Céder sans céder
avec l'intention de récupérer ».
Cette phrase, cette idée constante, révèle à
maintes reprises que l'Opus Dei n'a jamais voulu obéir
à l'Église et à la hiérarchie. Ils ont toujours pensé qu'ils
étaient bien au-dessus des évêques et du pape, dans
cette vision messianique qu'ils ont toujours eue d' eux-
mêmes et qui a dégénéré en une arrogance
institutionnelle qui les conduit à voir la fondatrice au-
dessus de la foi et de la religion chrétienne elle-même.
Ce sont eux qui croient qu'ils ont assez de dignité pour
"concéder" et avec le pouvoir d'administrer la grâce de
"céder".
Álvaro del Portillo "céda" sur la question de la
prélature personnelle en 1982 parce qu'il comprenait
que l'entrée dans la hiérarchie de l'Église aurait pour
conséquence de créer un état d'opinion progressiste
dans lequel, à l'extérieur et à l'intérieur de l'Église,
l'Opus Dei apparaît comme un diocèse ou même bien
plus que cela, doté d'une grande puissance
médiatique, économique et spirituelle, ce dernier
s'incarnant dans une multitude de « vocations » à une
époque (années 1970 et suivantes) où d'autres
institutions ecclésiales, redevenues florissantes,
languissaient désormais.
D'où l'effort de montrer une croissance
constante du nombre de membres, faussant la réalité
autant qu'ils ont pu. Cependant, il y a des données qui
peuvent difficilement être cachées : dans l' Annuaire
pontifical de 1984, il apparaît que la prélature
personnelle de l'Opus Dei comptait 354 grands
séminaristes ; en 2023, seuls 95 apparaissent, ce qui
est cohérent avec la diminution du nombre
d'ordinations de membres à part entière ces dernières
années. La fermeture constante de centres dans le
monde est également publique, et en particulier des
centres de formation numérique, ou la fusion
(contraction) des régions jusqu'à atteindre les 28
actuels, ou que depuis 2011 il n'y a pas eu de nouveau
pays auquel s'est propagé l'Opus Dei .
Nous comprenons qu'à un moment critique
comme celui que vous traversez actuellement, dans
lequel vous êtes même confus quant à votre propre
identité au sein de l' Église, votre point de référence est
le projet de statuts , le Codex Iuris Particularis ,
approuvé et signé par saint Josémaria Escrivá le 1er
octobre 1974, dont personne ne sait rien.
Les statuts que saint Jean-Paul II leur a
donnés en 1982 étaient valables dans la mesure où ils
étaient orientés vers le Codex Iuris Particularis de saint
Josémaria . Ils ont compris les statuts de 1982 comme
acceptables dans la mesure où ils pouvaient avoir les
mêmes prérogatives de pouvoir au sein de l'Église que
celles contenues dans le texte du 1er octobre 1974, qui
pour l'Opus Dei est plus sacré que l'Évangile lui-même,
car il a été approuvé et signé par le fondateur, qui pour
eux n'est pas simplement un saint ou son fondateur,
mais bien plus encore.
Nous offrons l'explication ci-dessus parce que,
bien que l'Opus Dei la nie, toute solution juridique qui
leur est donnée , de la part de la direction de l'Opus
Dei, la considérera comme quelque chose à "céder
sans accorder avec l'intention de récupérer". Dans les
centres de formation internes de l'Opus Dei, on dit
toujours que pour eux "notre Père (Saint Josémaria )
est le Christ qui passe". Ils voient Jésus-Christ incarné
dans la figure du fondateur.
une forme juridique qui ne leur accorde pas le
pouvoir qui apparaît dans le projet de 1974 rédigé par
saint Josémaria . Ils attendront (ils le disent
ouvertement) que ce Pape ou les suivants passent
pour "récupérer" ce que saint Josémaria a écrit en
1974.
Il y a eu un membre du Congrès d'avril dernier
qui a laissé échapper le sentiment intérieur : Ils
pensent à "environ 70 ans" le temps qu'ils devront
attendre pour atteindre leur but, compte tenu de
l'environnement qui respire aujourd'hui dans l'Église
(plus grande proximité au monde, plus de tolérance, de
synodalité , plus de poids de la théologie pastorale au
détriment de la dogmatique et de la morale, plus
d'œcuménisme et de dialogue interreligieux, etc.
Otros congresistas del Opus Dei piensan que
un Concilio Vaticano III corregiría las “desviaciones”
del anterior, o que dentro de unos 20 años se volverá a
redactar un nuevo Código de Derecho Canónico en el
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que las prelaturas personales ya formen parte de la
estructura jerárquica de l'église.
Ils continuent de « céder sans concéder avec
l'intention de récupérer ».
Nous croyons sincèrement qu'une réforme de
l'Opus Dei est impossible qui ne parte pas de sa
suppression pour entreprendre plus tard une
refondation dans laquelle il est garanti que ceux qui le
gouvernent actuellement sont exclus, non seulement
de son gouvernement, mais de l'organisation lui-même.
Il est également essentiel que ce document totalement
secret de l'Opus Dei, le Codex, intervienne dans ce
processus. Iuris Particularis du 1er octobre 1974 : Si le
but ultime de l'Opus Dei n'est pas connu de l'autorité
de l'Église, il ne sera jamais possible d'aborder
adéquatement le problème institutionnel. Ils tromperont
toujours le Saint-Siège.
UN AUTRE SIDGE NUMÉRO 4 . Les 46 livres
qui composent l'ANNEXE 3 sont la PREUVE
fondamentale sur laquelle cette plainte est basée pour
démontrer la fraude réglementaire de l'Opus Dei au
Saint-Siège et aux membres eux-mêmes. Des copies
exactes de ces 46 livres que nous avons enregistrés
dans un compte ProtonDrive sont fournies . Dans ledit
compte, pour lequel nous avons notre code d'accès,
les livres susmentionnés apparaissent avec un code
attaché à chacun. Les codes desdits livres sont
reproduits séparément, un par un".
UN AUTRE NUMÉRO D'IDENTIFICATION 5
Bien qu'il n'apparaisse pas sur la première page de la
plainte, nous avons ajouté une traduction en coréen
puisque le préfet du département du clergé est de cette
nationalité, afin de la rendre plus proche de lui dans sa
langue maternelle. Nous ne connaissons pas la qualité
linguistique de celui-ci car il est traduit à partir du
traducteur Google.
UN AUTRE SIDGE NUMÉRO 6 Étant donné
que cette dénonciation a pour motifs une série d'abus
de pouvoir, de conscience et de spiritualité, nous
comprenons qu'en plus d'être adressée au
Département du Clergé, il convient également que le
Département de la Doctrine de la Foi être le
destinataire , Section des Abus. Par conséquent, nous
vous informons qu'une fois ladite plainte enregistrée à
la Nonciature apostolique d'Espagne, nous la
dirigerons par voie électronique vers les deux
départements susmentionnés .
A Madrid, le 27 juin 2023
 Antonio Moya Somolinos et autres signataires
des pages

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