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SVT 3e Les COURS
SVT 3e Les COURS
DES
SCIENCES DE LA
VIE ET DE LA
TERRE
CLASSE DE TROISIEME
1
PrésentéS PAR:
Cellule de
SVT
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SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE
CLASSE DE TROISIEME
LES COURS
A. GENERALITES
I. DEFINITION
Le Système Nerveux (S.N) est un ensemble organique qui assure la transmission des
informations entre l’Encéphale, la Moelle Epinière et le reste du corps par l’intermédiaire des
Nerfs.
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comportement. Cette perception des divers excitants ou stimuli du monde extérieur est
résumée dans le tableau suivant :
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Excitants ou Sens ou Organe Tissu Nerveux Types de Sensations
Stimuli Fonction Récepteur Récepteur
Lumière, Couleur Vue ou Œil Rétine Des formes et des
Vision couleurs
Bruit, Musique, Ouïe Oreille Cochlée Des sons
Cris
Odeurs, Parfums Odorat Nez Epithélium olfactif Des odeurs
Sucre, Sel, Piment Goût Langue Papilles gustatives Des saveurs
Chaud, Froid, Toucher Peau Corpuscules du Température et Tact
Piqûre derme
B. LA COMMANDE NERVEUSE
Conclusion : le Système Nerveux est donc une organisation complexe du corps humain qui
lui permet de contrôler et de coordonner ses sensations et ses actes dans la vie de tous les
jours.
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Leçon 2 : L’ETUDE DE LA VISION
Introduction : l’Homme, dans son environnement, entretient des relations multiformes. Pour
cela, il lui faut recevoir des informations grâce à des organes de sens comme l’œil qui capte
toutes les lumières.
I. FONCTIONNEMENT DE L’ŒIL
1. Organisation de l’œil
L’œil est un organe sphérique ou globe oculaire accompagné d’organes annexes.
a) Les Organes Annexes
Les organes annexes sont : les paupières, les cils, les sourcils, les glandes lacrymales, les
muscles…
b) Le Globe Oculaire
La paroi du globe oculaire est formée de trois membranes qui sont de l’extérieur vers
l’intérieur :
La Sclérotique qui forme en avant de l’œil la Cornée ;
La Choroïde qui forme en avant l’Iris ;
La Rétine qui tapisse intérieurement l’œil et qui « se prolonge » dans le Nerf
Optique.
A l’intérieur, le globe oculaire renferme trois milieux transparents qui sont, de la Cornée à
la Rétine : l’Humeur Aqueuse, le Cristallin et l’Humeur Vitrée.
2. L’Accommodation
a) Mise en évidence
Regarde un instant un objet éloigné (par exemple, un arbre) puis fixe brusquement un objet
proche (une page écrite, par exemple). Que remarques-tu ?
Au départ, l’objet proche est flou. Mais après un instant, il est vu nettement. Il faut faire un
effort pour voir un objet proche, alors que pour un objet éloigné, on ne ressent aucun effort.
Cette mise au point de l’œil qui permet de voir nettement les objets proches est appelée
Accommodation.
b) Mécanisme de l’Accommodation
Si on regarde un objet éloigné, l’image nette est exactement dans le point focal, c’est-à-dire
sur la rétine.
Par contre, si on regarde un objet très proche, l’image se forme derrière la rétine. Ceci
explique le fait que la vision est floue pendant un instant. Pour rendre l’image claire et nette,
le Cristallin se modifie en bombant la face antérieure pour mieux réduire l’image et la former
sur la rétine : c’est l’Accommodation. Le Cristallin est donc l’organe responsable de
l’Accommodation.
Remarque :
La distance minimale à partir de laquelle la vision est nette sans accommodation est
appelée le Ponctum Remotum. Elle se situe à 6m.
La distance minimale à partir de laquelle la vision est nette avec accommodation est
appelée le Punctum Proximum. Elle va de 10 à 20cm.
3. La Diaphragmation
En fonction de la quantité de lumière qui pénètre dans l’œil, le diamètre de la Pupille varie.
Ce qui modifie la quantité de lumière qui arrive sur la rétine. Ce mécanisme de régulation de
la quantité de lumière qui entre dans l’œil est appelé Diaphragmation.
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II. LES ANOMALIES DE LA VISION ET LEUR CORRECTION
1. La Myopie
L’individu myope voit mal les objets éloignés. C’est pourquoi on dit que l’œil myope est
« trop long » ou trop convergent : l’image se forme avant la rétine.
La correction se fait avec des verres divergents biconcaves.
2. L’Hypermétropie
Chez l’hypermétrope, les objets proches sont flous et les objets éloignés sont vus nettement
mais avec accommodation. L’Hypermétropie est l’inverse de la Myopie. L’image se forme
derrière la rétine : l’œil est dit « trop court » ou peu convergent.
Elle est corrigée par des verres convergents biconvexes.
3. La Presbytie
Le presbyte éprouve des difficultés à voir les objets rapprochés. Avec l’âge, le Cristallin perd
sa souplesse et a des difficultés d’accommodation.
Cette anomalie se corrige avec des verres convergents biconvexes.
4. L’Astigmatisme
C’est une mauvaise distinction des formes rondes. L’image d’un point est un trait à cause de
la courbure irrégulière de la cornée.
La correction exige des verres spéciaux.
Remarque : il existe aussi d’autres défauts optiques (de vision) tels que le Daltonisme (vue
du vert à la place du rouge), le Strabisme (mauvaise coordination des muscles oculaires, d’où
un défaut d’orientation des yeux).
Conclusion : la vision est une fonction sensorielle qui nous permet d’être en relation avec le
milieu extérieur. Le message reçu est transmis par le Nerf Optique au Cerveau où il est
analysé dans les aires visuelles. Une hygiène rigoureuse est nécessaire pour un bon
fonctionnement de l’œil.
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Leçon 3 : LA RESPIRATION CHEZ L’ESPECE HUMAINE
Introduction : l’Homme ne peut pas vivre plus de quelques minutes sans respirer. A tout
moment, de l’air entre et sort de ses poumons : c’est la Respiration.
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b) Analyse du tableau
Au niveau des poumons, l’air inspiré perd de l’Oxygène pour s’enrichir en Dioxyde de
Carbone et en vapeur d’eau. L’air expiré est chaud et humide.
Ces données permettent de mettre en évidence les échanges entre l’air et les poumons.
GAZ TRANSPORTES
100 ml de SANG O2 CO2 N
Sang arrivant aux Poumons 10 ml 60 ml 30 ml
Sang sortant des Poumons 20 ml 50 ml 30 ml
b) Analyse du tableau
Le sang sortant des poumons est riche en Oxygène et pauvre en Dioxyde de Carbone. L’Azote
n’est pas utilisé dans la respiration.
Les échanges gazeux entre les poumons et le sang sont :
- Une partie de l’Oxygène inspiré passe dans le sang ;
- Une partie du Dioxyde de Carbone du sang passe dans l’air expiré.
Ces échanges sont favorisés par l’existence d’une surface d’échange efficace. Cette surface
d’échange est constituée d’alvéoles pulmonaires représentant une superficie de 200 m2 en
contact avec un réseau très dense de capillaires sanguins.
Remarque : en arrivant dans les poumons, le sang est rouge sombre car il est chargé de CO2
et en y ressortant, il est rouge vif parce qu’il chargé d’O2.
2. Le Transport des Gaz Respiratoires par le Sang
L’Oxygène est transporté sous forme dissoute (2%) mais sa plus grande partie se combine à
l’hémoglobine des hématies pour être transportée.
Hb + O2 ↔ HbO2
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2. Les Effets de la Pollution Atmosphérique
Les substances rejetées dans l’air par les industries, les automobiles… sont très nocives à
l’organisme car elles sont les causes de plusieurs maladies respiratoires (Rhume, Asthme,
Bronchite, Tuberculose,…).
Conclusion : pour assurer le bon fonctionnement de l’appareil respiratoire, il faut :
- Respirer par le nez et non par la bouche ;
- Faire des exercices physiques ;
- Eviter de fumer ;
- Surveiller la qualité de l’air en diminuant les rejets des polluants atmosphériques.
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Leçon 4 : LES PHENOMENES ENERGETIQUES ACCOMPAGNANT LA RESPIRATION
Mesures Consommation
Fréquence Cardiaque Volume de Sang éjecté à
Conditions d’Oxygène en ml /
en Battements / mn chaque Contraction en ml
mn
2. Analyse
Pendant l’effort ou l’exercice physique, la consommation d’oxygène, la fréquence cardiaque
et le volume de sang éjecté à chaque contraction du cœur augmentent.
3. Interprétation
L’organisme s’adapte à l’effort en augmentant la fréquence respiratoire et la fréquence
cardiaque pour apporter l’oxygène et les nutriments nécessaires au bon fonctionnement des
muscles.
Remarque : l’effort musculaire s’accompagne aussi d’un dégagement de chaleur et d’une
transpiration.
Nutriments
(Glucose)
OXYDATION
Oxygène
Eau
(Sueur)
Schéma fonctionnel de la Libération d’Energie
Conclusion : la respiration est un phénomène cellulaire par lequel les nutriments sont
dégradés en présence de l’oxygène. Elle fournit de l’énergie et produit des déchets qui sont
éliminés par les poumons (CO2), par la peau (sueur) et les reins (urée, acide urique et acide
lactique).
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Leçon 5 : LA FERMENTATION : UN AUTRE MOYEN DE SE PROCURER DE
L’ENERGIE
Introduction : la respiration n’est pas la seule voie de dégradation des nutriments pour libérer
de l’énergie. La Fermentation, dont les effets sont connus depuis très longtemps, assure aussi
cette transformation.
I. DEFINITIONS
1. Le Ferment
C’est l’agent responsable de la fermentation. Ex : bactérie, levure…
2. La Fermentation
La Fermentation est la transformation du Sucre en Alcool ou en Acide par un Microorganisme
(Bactérie ou Champignon).
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Glucose (sucre) + Levures → Alcool + CO2 + Energie
2. Analyse
Ce tableau montre que la respiration utilise de l’Oxygène, produit plus d’énergie, dégage plus
de Dioxyde de Carbone et a un meilleur rendement énergétique.
La respiration se déroule en milieu aérobie alors que la fermentation alcoolique et la
fermentation lactique se déroulent en milieu anaérobie.
3. Interprétation
La différence des rendements énergétiques est due au fait que lors de la respiration, le glucose
est complètement dégradé en CO2 et en eau tandis que lors des fermentations alcoolique et
lactique, il reste à l’arrivée, respectivement, de l’alcool et de l’acide lactique contenant encore
de l’énergie.
Donc, la respiration est une dégradation complète des molécules carbonées alors que la
fermentation les dégrade de manière incomplète.
Conclusion : les fermentations sont des dégradations incomplètes des molécules carbonées
qui libèrent peu d’énergie. Elles représentent, comme la respiration, des processus permettant
de fournir de l’énergie.
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Leçon 6 : LE RÔLE DU REIN DANS L’EXCRETION URINAIRE ET LA REGULATION
DU MILIEU INTERIEUR
Introduction : en fonctionnant, les organes produisent des déchets qu’ils rejettent dans le
milieu intérieur (Sang et Lymphe). Certains, comme le Dioxyde de Carbone, sont éliminés au
cours de la respiration. Mais, la majorité des déchets est prise en charge par les Reins qui les
évacuent par l’urine : c’est l’Excrétion Urinaire.
I. L’APPAREIL URINAIRE
L’appareil urinaire comprend les voies urinaires et les reins.
1. Les Voies Urinaires
Elles comprennent :
a) Les Uretères
Ce sont des conduits par lesquels l’urine arrive dans la vessie à partir des reins.
b) La Vessie
C’est un réservoir dans lequel s’accumule l’urine.
c) L’Urètre
C’est un conduit par lequel s’écoule l’urine pendant la miction.
2. Les Reins
Ce sont des organes en forme de haricot et richement vascularisés. Sur une coupe
longitudinale d’un rein, on observe de l’intérieur vers l’extérieur : la zone du bassinet, la
zone médullaire ou pyramidale et la zone corticale ou granuleuse.
La zone médullaire présente de nombreux tubes urinifères ou néphrons (environ 1 million
chez l’homme). Chaque néphron est entouré d’un riche réseau de capillaires sanguins et
comprend une capsule ou glomérule, un tube contourné et un tube collecteur.
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IV. LES DIFFERENTES ETAPES DE LA FORMATION DE L’URINE
Les différentes étapes de la formation de l’urine sont :
1. La Filtration
Elle est sélective. Le Plasma est filtré au niveau de la Capsule du Néphron. Tous les
constituants du Plasma passent, sauf les molécules de grande taille : les Protides et les
Lipides.
2. La Réabsorption
La totalité du Glucose, une partie des Sels Minéraux et la plus grande partie de l’Eau sont
réabsorbées par les Reins.
3. La Sécrétion
Des déchets tels que l’Ammoniaque… sont sécrétés par les parois du Tube Urinifère puis
éliminés par la suite.
Remarque : il existe d’autres organes d’excrétion : les Glandes Sudoripares de la Peau qui
sécrètent la Sueur et les Poumons qui rejettent du Dioxyde de Carbone.
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Leçon 7 : L’IMMUNITE ET LA REPONSE IMMUNITAIRE
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Leçon 8 : LE SYSTEME IMMUNITAIRE
Introduction : les réactions de défense immunitaire visent à éliminer tout élément étranger
pénétrant dans l’organisme. Ces réactions de défense font intervenir différents organes et
cellules qui constituent le système immunitaire.
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La découverte d’un nouvel antigène appelé le facteur Rhésus a conduit à une nouvelle
appellation des groupes sanguins. Ainsi, lorsqu’un individu du groupe B possède sur ses
hématies l’antigène Rhésus, on notera qu’il est du groupe B Rhésus positif (ou B Rh+ ou
B+). Par contre, si l’antigène Rhésus est absent, on notera B Rhésus négatif (ou B Rh- ou
B-).
Pendant les transfusions sanguines, on ne doit pas donner du sang de Rhésus positif à un
individu de Rhésus négatif ; il y a dans ce cas risque d’incompatibilité.
Remarque : notre organisme est capable de distinguer ce qui lui est propre, le « soi » et ce
qui lui est étranger, le « non soi ». Cette reconnaissance est basée sur la forme de certaines
protéines (antigènes) à la surface des cellules. Ex : rejet de greffes, agglutination d’hématies.
Conclusion : la connaissance des différents groupes sanguins ainsi que les possibilités de
transfusions sanguines et de greffes sans risques ont permis de savoir que notre organisme est
capable de reconnaître ce qui lui est compatible ou non : c’est la spécificité immunologique.
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Leçon 10 : AIDE A L’IMMUNITE
Introduction : les naturelles de l’organisme ne suffisent pas toujours pour vaincre les
agressions microbiennes. Il est alors nécessaire de renforcer les moyens de défense du
système immunitaire par des actions complémentaires pour lutter contre les infections.
I. LA PREVENTION
1. La Vaccination
La Vaccination est une méthode préventive qui consiste à utiliser les Vaccins.
a) Découverte (Voir Planche, Texte 1 et Figure 5)
C’est en 1797 que le médecin Anglais JENNER découvre le Premier Vaccin contre la
Variole. Plus tard, en 1880, le Français PASTEUR découvre le vaccin contre le Choléra
des poules.
b) Définition
Le Vaccin est une préparation contenant des microbes non dangereux (antigènes ou toxines
atténués ou tués) dont l’introduction dans l’organisme entraîne une production d’Anticorps ou
d’Antitoxines et de cellules mémoires spécifiques contre une maladie à venir.
c) Caractéristiques du Vaccin (Voir Planche, Figure 1)
Analyse de la figure 1 : après l’injection, il y a une faible production d’Anticorps. Les
injections suivantes entraînent une augmentation rapide et importante du taux d’Anticorps
dans le sang qui commence à diminuer 3 mois après. L’injection du rappel déclenche une
production plus élevée d’Anticorps qui reste constante pour une durée plus longue.
Le Vaccin est préventif. Son action est spécifique, lente, mais de longue durée. Son
immunité est active.
Toutefois, il faut faire des rappels pour maintenir l’immunité et développer la mémoire
immunitaire de l’organisme.
2. Autres Moyens Préventifs
Il existe d’autres méthodes préventives qui empêchent la pénétration ou la multiplication de
microbes dans notre corps. Ce sont :
a) L’Asepsie
C’est l’absence de microbes. Elle consiste à éviter leur contact. Elle associe la désinfection de
l’environnement et de l’air, l’utilisation de matériel stérile et d’antiseptiques.
b) L’Antisepsie
C’est l’ensemble des méthodes qui permettent de détruire les microbes dès qu’ils prennent
contact avec l’organisme. On utilise pour cela des antiseptiques (Alcool, Eau de Javel,
Mercurochrome, Savon…).
c) Le Dépistage
En cas d’épidémies, il est nécessaire de dépister (rechercher) ceux qui sont atteints afin de les
isoler et de les traiter rapidement pour éviter qu’ils ne contaminent les autres.
d) La Chimio-prévention
Elle consiste à prendre des médicaments chimiques afin de détruire ou empêcher le
développement des microbes déjà entrés dans l’organisme avant que la maladie ne se
déclenche.
Ex : la chloroquine pour le Paludisme
e) La Séro-prévention
C’est l’utilisation des sérums qui fournissent à l’organisme des anticorps ou des antitoxines
déjà fabriqués et prêts à la lutte. On les utilise comme préventifs pendant l’incubation (période
qui sépare la pénétration du microbe et le déclenchement de la maladie).Ex : le Sérum
Antitétanique (SAT)
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II. LE TRAITEMENT
1. La Sérothérapie
La Sérothérapie est une méthode curative qui consiste à utiliser des Sérums.
VACCIN SERUM
2. La Sérovaccination
La Sérovaccination associe les deux méthodes (Sérothérapie et Vaccination). En cas
d’urgence, on protège immédiatement le sujet par une injection de Sérum qui permet de
soigner la maladie, en même temps on le vaccine pour assurer une immunité durable.
3. L’Antibiothérapie
L’Antibiothérapie est une méthode curative qui utilise des Antibiotiques pour tuer les
microbes ou empêcher leur multiplication.
a) Découverte (Voir Planche, Document 1, Figure 3a et 3b)
C’est en 1928 que le médecin chercheur Anglais Dr FLEMING découvre le Premier
Antibiotique appelé Pénicilline, en cultivant des bactéries dans des boîtes de pétri.
b) Définition
Un Antibiotique est une substance antimicrobienne sécrétée par un microorganisme ou
produite par synthèse au laboratoire pour guérir des maladies infectieuses.
c) L’Antibiogramme
C’est un procédé médical permettant de faire un bon choix des Antibiotiques pendant le
traitement d’infections complexes. Il permet de connaître l’Antibiotique le plus efficace.
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Conclusion : diverses méthodes aident l’organisme à combattre les infections : la Prévention
(Vaccination) et le Traitement (Sérothérapie, Antibiothérapie). Pour mieux aider l’immunité
de notre organisme, il faut éviter les infections en limitant le contact avec les microbes.
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Leçon 11 : DYSFONCTIONNEMENT DU SYSTEME IMMUNITAIRE : CAS DE
L’INFECTION AU VIH/SIDA
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2. La Prévention
Actuellement, il n’existe pas de vaccin contre le Sida, mais il y a des médicaments qui
permettent de ralentir son développement chez une personne contaminée sans la guérir.
On peut empêcher la transmission du Sida :
Par l’utilisation du sang et des objets non contaminés ;
Par l’usage des préservatifs ;
Par l’abstinence sexuelle ;
Par la fidélité dans le couple ;
En encourageant à faire le test de dépistage.
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Deuxième Partie : SCIENCES DE LA TERRE
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Remarque : deux Plaques peuvent glisser côte à côte horizontalement (latéralement) ou
verticalement dans un sens inverse et créer les mêmes effets (failles, rifts, séismes, volcans,
montagnes).
1. Les Forces
La présence de forces entre les plaques explique leur rapprochement grâce aux forces
d’attraction (forces de signes contraires : + et -) ou leur écartement du fait des forces de
répulsion (forces de même signe : - et - ou + et +).
2. L’Energie
La mise en place du magma, suite à la fusion des roches magmatiques sous l’effet d’une
très forte température, traduit la production d’énergie. Ce magma étant bouillant, son
mouvement de bas en haut, pour un refroidissement, crée un transport d’énergie. Ce
mouvement du magma provoque ainsi des courants de convection qui expliquent la
divergence ou la convergence des plaques.
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Leçon 13 : LA FORMATION DES ROCHES METAMORPHIQUES
Introduction : la Terre est une planète géologiquement active. Très peu de terrains sont restés
intacts (inchangés) depuis leur formation. Ils subissent l’influence des phénomènes
géologiques qui surviennent après leur mise en place. Lors de remobilisation, les roches vont
être déformées, enfouies et transformées : c’est le Métamorphisme.
I. NOTION DE METAMORPHISME
Le métamorphisme se fait en profondeur de la terre. N’importe quel type de roche peut être
métamorphisé ou transformé : les roches sédimentaires, les roches magmatiques ou même les
roches métamorphiques déjà existantes.
1. Roche Métamorphique
Une roche métamorphique est une roche sédimentaire ou magmatique qui a subi des
transformations dans sa forme et/ou sa composition sous l’action de la pression et/ou de la
température très élevées.
2. Série Métamorphique
Une série métamorphique est une succession de métamorphisme. Elle comporte trois
étapes :
Le Para-métamorphisme : c’est le métamorphisme d’une roche sédimentaire.
Le Poly-métamorphisme : c’est le métamorphisme d’une roche métamorphique.
L’Ortho-métamorphisme : c’est le métamorphisme d’une roche magmatique.
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IV. LES TYPES DE METAMORPHISME
On estime que pour 100 m de profondeur, la pression augmente 25 à 30 kg/cm2 et la
température s’élève d’environ 3°C. C’est pourquoi les sédiments ou roches se transforment au
fur et à mesure qu’elles s’enfoncent en roches métamorphiques.
Ainsi, on distingue deux types de métamorphisme : le métamorphisme régional ou général et
le métamorphisme de contact.
1. Le Métamorphisme Régional ou Général
En profondeur, des montées du magma peuvent se produire et changer la nature chimique des
roches. De grandes surfaces peuvent ainsi subir ce phénomène de transformation : c’est le
métamorphisme régional ou général.
2. Le Métamorphisme de Contact
Le métamorphisme peut avoir lieu aussi lorsqu’une montée des roches magmatiques à travers
des roches sédimentaires apporte chaleur et pression. Les roches autour de la roche
magmatique sont métamorphisées : c’est le métamorphisme de contact.
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Leçon 14 : LE CYCLE DES ROCHES
Introduction : plusieurs types de roches forment la croûte terrestre. On peut les classer en deux
grands groupes : les roches exogènes appelées roches sédimentaires qui se sont formées sur les
continents ou dans les mers et les roches endogènes qui ont pris naissance en profondeur, il s’agit des
roches métamorphiques et des roches magmatiques.
ROCHES SEDIMENTAIRES
(Roches déposées)
Transport
Métamorphisme Erosion
Diagenèse
Erosion
Fusion
Transport
Métamorphisme
Recristallisation Erosion
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NB : il existe un laboratoire complet de Datation par Radioactivité dans les locaux de l’IFAN
(Institut Fondamental de l’Afrique Noire) à Dakar.
II. LES TEMPS GEOLOGIQUES
Au cours des temps géologiques, il y a eu une disparition massive de certains groupes
d’animaux et de végétaux qui sont remplacés par de nouvelles espèces mieux adaptées au
contexte.
Ces disparitions et apparitions d’espèces constituent des événements géologiques. Il y a
également d’autres événements géologiques tels que la formation des chaînes de montagnes,
les phénomènes de transgression et régression marines, le volcanisme et les séismes qui
modifient l’aspect des paysages.
Ainsi, l’histoire de la Terre est divisée en 5 Temps Géologiques appelés Eres.
1. L’Ere Précambrienne
Le Précambrien est l’ère qui débute l’histoire de la Terre à partir de sa formation. Son âge
serait d’environ 4,6 milliards d’années.
A sa naissance, la Terre formait une boule de feu qui dégageait des gaz (Azote, CO 2 et CH4)
qui ont formé l’atmosphère. L’eau se condense à la surface du globe et forme les premiers
océans.
Les premiers êtres vivants sont des êtres unicellulaires (protozoaires) vivant sans oxygène.
Vers 2 milliards d’années, des algues bleues fabriquent de l’oxygène qu’elles rejettent dans
l’atmosphère. Les métazoaires (êtres pluricellulaires) apparaissent à la fin du Précambrien qui
a duré 4 milliards d’années.
2. L’Ere Primaire
Elle a duré environ 350 millions d’années.
La Terre émergée forme un seul continent appelé la Pangée qui est entouré par un océan
unique du nom de Panthalassa. Les chaînes de montagnes calédoniennes et hercyniennes se
forment. Ce sont aujourd’hui les vieilles montagnes qui ont été usées par l’érosion.
La vie dans les mers chaudes et peu profondes est importante : on y trouve des algues, des
coraux, des méduses, des trilobites et des poissons cuirassés.
Des forêts marécageuses au carbonifère se développent avec des fougères arborescentes, des
lépidodendrons, des sigillaires et des gymnospermes (conifères).
La faune terrestre est formée d’amphibiens ou batraciens, de reptiles et d’insectes.
A la fin du Primaire, la vie végétale et la vie animale s’installent sur la terre ferme.
3. L’Ere Secondaire
Elle a duré à peu près 150 millions d’années.
Le continent unique, la Pangée, se divise en deux blocs séparés par une mer appelée la
Téthys.
Dans les mers, vivent des algues calcaires, des coraux, des ammonites, des bélemnites et des
reptiles.
Sur les continents, vivent des animaux comme les reptiles terrestres (les Dinosaures), les
reptiles volants (les Ptérosaures), les oiseaux (les Archéoptéryx) et les premiers mammifères
de taille réduite, y vivent aussi des végétaux tels que les gymnospermes et les plantes à fleurs.
4. L’Ere Tertiaire
Sa durée est de 70 millions d’années environ. Les continents se séparent de plus en plus.
L’Océan Atlantique s’élargit. Les montagnes des Pyrénées et des Alpes se forment.
Dans les mers, vivent des nummulites qui ont une coquille calcaire en forme de pièce de
monnaie, des mollusques (les gastéropodes et les lamellibranches), des poissons.
Sur les continents, se développent les insectes (Coléoptères, Mantes religieuses, mouches), les
oiseaux, les batraciens et les reptiles semblables aux espèces actuelles.
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Le Tertiaire est l’ère des mammifères. La plupart des ordres est représentée : insectivores,
rongeurs, carnivores, herbivores, ongulés…
La flore terrestre est représentée par les angiospermes, les arbres à feuilles caduques et les
palmiers.
5. L’Ere Quaternaire
Elle couvre environ 2 millions d’années, comprend deux parties et se caractérise surtout par
l’apparition de l’Homme.
a. Les parties du Quaternaire
Les deux parties du Quaternaire sont le Paléolithique et le Néolithique.
a1 ) Le Paléolithique ou Pléistocène
C’est une partie durant laquelle alternent des périodes sèches et des périodes humides qui
correspondent respectivement aux périodes glaciaires et interglaciaires de l’Europe. Les pluies
abondantes provoquent chaque fois le creusement des lits des cours d’eau. Ce qui favorise la
formation des lacs, des rivières et des mers.
a2 ) Le Néolithique ou Holocène
C’est la période où nous vivons.
La flore est la même qu’aujourd’hui. Toutefois, à cause de la désertification, certaines espèces
végétales ont disparu.
La faune a peu varié. Quelques espèces ont disparu (Ex : l’éléphant Mammouth).
b. L’Apparition de l’Homme
Le Quaternaire est surtout marqué par l’apparition de l’Homme. L’étude des restes découverts
montre que Singes et Hommes ont des ancêtres communs. Mais les deux lignées se sont
séparées peu à peu du fait de la modification de la charpente osseuse et du squelette de la tête,
accompagnée du développement de l’intelligence.
b1 ) Les Singes
Au début du Quaternaire, les singes actuels existaient. Ceux appelés Anthropoïdes ont une
forme humaine. Parmi les plus célèbres, on peut citer :
- L’Australopithèque découvert en Tanzanie qui vivait à l’époque du Mammouth et du
Rhinocéros laineux ;
- Le Pithécanthrope qui vivait à la période de la pierre taillée.
b2 ) L’Homme de Néandertal
Il fut contemporain du Mammouth et du Rhinocéros laineux. Il avait des jambes courtes et
un corps massif, faisait des outils en pierre et connaissait le feu. En Afrique, il se trouvait en
Tanzanie, au Zimbabwe et au Maroc.
b3 ) L’Homo Sapiens ou l’Homme actuel
C’est l’Homme sage, différent des précédents par le grand développement de son crâne et
de son intelligence. Il est apparu à l’époque du Renne. On lui reconnaît 3 races successives :
La race de Grimaldi apparentée aux négroïdes actuels du Sud de l’Afrique ;
La race de Cro-Magnon apparentée à la race blanche ;
La race de Chancelade apparentée aux Esquimaux.
Suivant leur évolution, les hommes ont laissé des outils de plus en plus perfectionnés : pierre
éclatée puis pierre taillée et enfin pierre polie. Ils ont aussi laissé des peintures et des
sculptures. Ils vivaient de cueillette, de chasse, de pêche, d’élevage et de culture. Ils utilisaient
tous le feu.
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Conclusion :
la Chronologie est donc une science qui étudie la succession des ères ou temps géologiques
très anciens et de très longue durée, ainsi que les événements historiques qui les composent.
Elle permet ainsi, grâce à ses méthodes de datation, de déterminer l’âge exact ou approximatif
des restes d’organismes vivant autrefois, mais aussi celui des différentes roches de la Terre.
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