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Mariages arabes

préislamiques

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Selon les chroniqueurs musulmans, il


existait, au moins, sept mariages arabes
préislamiques avant Mahomet[2],[3],[4],[5].
Avec l'avènement de l'islam, Mahomet a
aboli six types de mariages coutumiers
pour ne conserver que le mariage actuel,
en y ajoutant, toutefois, quelques
nouvelles règles. Requalifiés en adultère,
ces pseudo-mariages ont donc été par la
suite justiciables de la peine de mort.

Les Arabes pratiquaient la polygynie et certaines formes proches de la polyandrie avant Mahomet. Ces dernières
furent prohibées pour le fait de la difficulté à déterminer le vrai père pour les règles d'héritage[1].

Mariage actuel

Tahlil
Tahlil

Cela consistait à demander la fille chez


ses parents, le mari donnait une dot en
échange du mariage à sa future femme.
Cela autorisait les rapports sexuels avec
celle-ci appelé tahlil. Ce type de mariage
avec des témoins et un contrat écrit a été
conservé par Mahomet.

Mariages requalifiés en
adultère

Istibza

Le terme arabe istibda’ signifie la


recherche d’une progéniture.
Sa
réalisation est la suivante : pour obtenir
une progéniture noble, le mari envoie sa
femme chez une personne considérée
comme noble et évite toute relation
sexuelle avec elle jusqu'à ce qu'elle
tombe enceinte de l'autre.

L’enfant né de ses relations est rattaché à


son mari. L’initiative vient parfois de la
femme. On peut comparer ce mariage à
l’insémination artificielle où la femme
recourt au sperme d’un autre homme que
le sien pour des raisons de stérilité. Ce
type de mariage a été interdit par
Mahomet.

Badal
Le terme arabe Nikah al-badal signifie
mariage par échange d’épouse : deux
hommes échangent les femmes après en
avoir divorcé. Ceci fut interdit aussi.

Râba'

Le "nikah ar-râba'" consiste en ce qu'une


femme dispose un drapeau devant sa
porte et accueille des hommes
(sexuellement). Lorsqu'elle tombe
enceinte et accouche, tous les hommes
qui ont eu un rapport avec elle se
rassemblent, et un kaif (à partir des
formes des pieds des mâles et ceux du
nourrisson) determine qui est le père. Ce
mariage a également été prohibé par
Mahomet.

Mukhadanah

Le "nikah mukhadanah" s'opère ainsi :


jusqu'à dix mâles ont des rapports avec
une même femme. Lorsque celle-ci
tombe enceinte, elle choisit comme père
celui qu'elle désire. L'homme ne peut pas
refuser. Cela fut également prohibé en
islam.

Shighar

Le "nikah shigar" se réalise de la manière


suivante.
Un homme donne en mariage
sa fille ou sa sœur, contre la fille ou la
sœur d'un autre, sans payer de dot. Cette
pratique a encore cours dans les pays
arabes, même si un récit de Mahomet
l’interdit. Les juristes musulmans sont
partagés concernant la validité de ce
mariage. Certains estiment qu’il est
valide, mais que chacune des femmes a
droit à la dot d’équivalence. D’autres
estiment qu’il s’agit d’un mariage nul.
D’autres encore le considèrent comme
nul ou valide selon l’expression utilisée.

Mut'a

Article détaillé : Mut'a.


Pour un "nikah mut'a", l'homme convient
avec une femme d'une durée pour un
mariage, toujours une esclave, jamais
une femme libre.
Ce type de mariage a
été également prohibé selon les quatre
écoles sunnites, les chiites zaydite et les
chiites ismaéliens. Selon les chiites
imamites et certains savants sunnites,
ce mariage est toujours autorisé.

Mudamadah

Le terme mudamadah signifie avoir des


rapports avec un autre homme que le
mari. En période de famine, des tribus
pauvres poussent leurs femmes à se
rattacher à des hommes riches lors des
marchés publics. Par la suite, elles
reviennent vers leurs maris avec ce
qu’elles ont acquis comme nourriture et
biens. Cela est interdit en Islam.

Dhawaq

Le terme dhawaq signifie dégustation.


Cette coutume aurait été largement
répandue parmi les arabes
préislamiques. N'aimant pas être liés par
des mariages permanents, ils préfèrent le
mariage dhawaq. Ce terme provient du
nom d’une femme appelée Dhawaqah,
qui se serait mariée avec des hommes
les uns après les autres pour les
déguster. La littérature rapporte de
nombreux cas de femmes agissant de la
sorte. L’une d’elles, appelée Um Kharijah,
aurait épousé une quarantaine
d’hommes provenant de vingt tribus. Une
locution arabe di(sai)t à cet égard: "Plus
rapide que le mariage d’Um Kharijah" .

Al-maqt

En Arabie préislamique, lorsqu'un


homme meurt et laisse une femme et
des enfants d'une autre femme, le plus
âgé de ces enfants hérite de la veuve en
mariage. S'il la refuse ou y renonce
ultérieurement, elle passe à un autre
enfant. Ce mariage se faisait sans
contrat et sans dot. En l'absence
d'enfants, elle passait aux plus proches.
La femme ne pouvait s'en libérer que si
elle parvenait à payer son acquéreur. On
connaît une variante de ce système dans
l'Ancien Testament sous le nom du
lévirat (Dt 25,5-10). Le principe est le
même à l'exception qu'il s'applique
lorsqu'un homme meurt sans laisser de
fils. Sa femme revient alors à son frère et
si ce dernier conçoit un enfant avec elle,
alors l'enfant portera le nom du défunt et
non du frère.
Le Coran a condamné ce
genre de mariage (4:19 et 22).

Notes et références
1. (ar) Sahîh-u İbnu Hibbân VI, 175
2. 'Sosyal Bilimler Ansiklopedisi', Risale
Yayınları, 2 tomes, rubrique "evlilik".
3. (ar) Sahih al-Muslim, Kitab al-Talaq IX :
181
4. (ar) Sahih al-Bukhari, LXII, Kitab al-
nikah : 36
5. (ar) Ibn Hajar al-Asqalani, Fethu'l-Bari,
11, 88

Voir aussi

Articles connexes

Nikah urfi
Nikâh al Misyar
Histoire de l'Arabie préislamique
Réformes de la société par Mahomet
'Amr ibn Luhay, Hicham ibn al-Kalbi

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le 15 novembre 2020 à 13:33. •
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