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Le mariage est une Sunna exemplaire des Messagers. Cela est plus méritoire
que de s’abstenir pour une adoration surérogatoire car le Prophète (‘Alayhi
salat wa salam) a refusé de permettre à ‘Uthman ibn Madh'un de pratiquer
une telle abstinence et il a dit :
« Ô vous les jeunes ! Celui d'entre vous qui en a les capacités qu'il se marie car
ceci va lui faire baisser le regard et est plus chaste pour le sexe. Et celui qui
n'en a pas la capacité alors qu'il jeûne car le jeûne sera pour lui une
protection. » (Rapporté par Muslim n°1400)
« Ô les croyants! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu’en
pleine soumission. » (Sourate al-’Imran – V.102)
« Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et
craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe
parfaitement. » (Sourate an-Nisa – V.1)
« Ô vous qui croyez! Craignez Allah et parlez avec droiture, afin qu’Il améliore
vos actions et vous pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à Son
messager obtient certes une grande réussite. » (Sourate al-Ahzab – V.70-71)
Il n’y a pas de mariage sans tuteur et deux témoins hommes parmi les
musulmans. Pour donner une femme libre (en mariage), la personne la plus
qualifiée est son père, puis son père (c’est à dire le grand-père) et ainsi de
suite dans la lignée ascendante des générations, ensuite son fils, puis son fils
et ainsi de suite dans la lignée descendante des générations, ensuite le plus
proche de ses parents paternels, puis son émancipateur (si elle a été libérée
de l'esclavage), puis le plus proche de ses parents paternels, puis le souverain
(sultan). Chacun de ceux-ci peut être représenté par son représentant.
Quand un proche parent existe, il n’est pas permis pour un parent plus
lointain de la donner en mariage, à moins que le premier est un mineur ou
mentalement incompétent ou un membre d’une religion différente ou
opposé à tort au mariage ou absent dans un lieu éloigné. Personne n'a la
tutelle d'un membre d'une religion différente, à l'exception d'un musulman s'il
est dirigeant ou chef d'une communauté.
FASL :
Le père a le droit de donner son enfant mineur, garçon et fille, et ses filles
vierges, en mariage sans leur consentement. Dans le cas d’un adulte vierge,
chercher son consentement est recommandé. Concernant ses fils adultes et
ses filles veuves ou divorcées, il (le père) n’a pas le droit de les donner en
mariage sans leur consentement. Les autres tuteurs n'ont pas le droit de
donner en mariage un mineur, homme ou femme, ni de donner une femme
adulte en mariage sans son consentement. Le consentement de la veuve ou
du divorcé est exprimé verbalement, tandis que le consentement de la
vierge est indiqué par le silence, à cause de la parole du Messager d'Allah
(SallaAllahu ‘alayhi wa salam) :
« La veuve est plus en droit de décider pour elle-même que son tuteur. On
devrait demander à la vierge de donner son consentement en son nom
propre et son consentement est son silence. » (Muslim n°1421)
FASL :
Ce sont les mères, les filles et les sœurs, les filles des frères et les filles de sœurs,
tantes paternelles et tantes maternelles, les mères des épouses, les épouses
des pères et fils et belle-fille avec la mère de qui le mariage a été consommé.
La relation d'accueil rend le mariage illégal au même titre que la parenté.
Les filles de femmes illégales sont illégales, à l'exception des filles de tantes
paternelles et maternelles, de mères de femmes et les épouses de pères et
de fils. Leurs mères sont également illégales, à l'exception de celles des filles,
des belles-filles et des épouses de pères et de fils. Si quelqu’un a un rapport
sexuel avec une femme – permise ou interdite – elle devient interdite pour son
père et pour son fils et leurs mères et filles sont interdites pour lui.
FASL :
Il n’est pas permis pour un homme libre d’avoir plus de quatre femmes en
même temps, ni pour un esclave (homme) d’avoir plus de 2 (femmes). Si
quelqu'un combine ceux qu'il n'est pas autorisé à combiner dans un seul
contrat, le contrat est invalide. S'il le fait dans deux contrats (distincts), le
second n'est pas valide. Si un mécréant embrasse l’Islam quand il a deux
sœurs (en épouse), il doit choisir une des deux. Si elles sont une mère et une
fille et il n'a pas cohabité avec la mère, son mariage seul sera annulé. S'il a
cohabité avec elle, leurs deux mariages seront annulés et la mère et la fille
deviendront définitivement interdites pour lui. S’il accepte l’Islam quand il a
plus de 4 femmes à sa disposition, il doit garder 4 d’entre elles et se séparer
du reste, qu'il conserve la première ou la dernière de ceux avec qui il a
contracté le mariage. La même chose s’applique dans le cas de l’esclave
(homme), s’il accepte l’Islam quand il a plus de 2 femmes à sa disposition. Si
quelqu’un divorce une femme et se marie à sa sœur ou sa tante maternelle
ou n’importe quelle cinquième épouse pendant son ‘iddah (période
d’attente) de la divorcée, le mariage n'est pas valable, que le divorce soit
révocable ou irrévocable.
FASL :
FASL :
Le musulman n’a pas le droit, même s’il est un esclave, de se marier avec une
esclave mécréante. Un homme libre n'a pas non plus le droit d'épouser une
esclave musulmane, à moins qu'il ne trouve pas les moyens de subvenir aux
besoins d'une femme libre ou le prix d'une esclave et qu'il craigne la
fornication. Il est autorisé à en épouser quatre, à condition que les conditions
préalables nécessaires soient remplies.
Les règles de l’allaitement (relation d'accueil) sont les mêmes que les règles
de la parenté, en ce qui concerne l'interdiction du mariage et l'état de
consanguinité. Quand une femme allaite un enfant, il devient donc un fils
pour elle ainsi que pour l'homme dont les rapports sexuels produisent le lait
qu'elle produit. Il est donc interdit pour son fils adoptif d'épouser une de ces
femmes qui sont interdites par son parent envers son fils, à cause de la parole
du Messager d'Allah (Salla Allahu ‘alayhi wa salam) :
« Ce qui est interdit à cause d'un allaitement est tout ce qui est interdit à
cause de la parenté. »
[Hadith rapporté par Al-Bukhary n°2645 et Muslim n°1447]
L’interdiction conjugale due à l’allaitement est causée par le lait avalé, qu’il
pénètre dans la gorge en tétant le sein ou en buvant ou en respirant et qu’il
soit pur ou mélangé, tant qu’il n’a pas été pourri.
Le lait nourricier ne cause pas d'interdiction conjugale, sauf à trois conditions :
1. Cela doit être le lait d’une femme, qu’elle soit vierge ou non et si il est bu
pendant sa vie ou après sa mort. Concernant le lait d’un animal, ou d’un
homme, ou d’un hermaphrodite, cela ne rend rien d’interdit.
2. Il doit être bu durant les deux ans (d’enfance), par rapport à la parole du
Messager d’Allah (‘Alayhi salat wa salam) :
« Aucune forme de tétée ne cause d'interdiction conjugale, sauf celle qui
ouvre les intestins et se produit avant le sevrage. »
[Hadith rapporté par At-Tirmidhi n°1152]
FASL :
Si un homme se marie avec une femme adulte, mais qu’il n’a pas cohabité
avec elle et qu’il s’est aussi marié avec une mineure, que la femme adulte a
allaitée, la femme adulte serait interdite pour lui tandis que le mariage avec
la mineure serait établi. S’il se marie avec deux mineures et que la femme
adulte a allaitée les deux, la femme adulte serait interdite pour lui, le mariage
des deux mineures serait annulé et il aurait le droit de se marier avec l'une des
deux mineures qu'il souhaiterait.
Si elles étaient trois et qu’elle a allaitée chacune d’entre elles séparément, la
femme adulte serait interdite pour lui, le mariage des deux premières
(mineures) qui ont été allaitées seraient annulés et le mariage de la troisième
serait établi. Si elle a allaité une d’entre elles séparément et ensuite les deux
ensembles, le mariage de toutes les 3 est annulé et il aurait le droit de
contracter un mariage séparé avec celle qu’il souhaite. S’il a cohabité avec
une femme adulte, tout cela lui serait en permanence interdit. Aucune dot
ne serait due à la femme adulte s'il n'avait pas cohabité avec elle, mais s'il
l'avait fait, elle aurait droit à sa dot. Il serait également responsable de la
moitié de la dot des mineurs, à récupérer de la femme adulte. Si la mineure
se glissait à côté de la femme adulte, alors qu'elle dormait et qu'elle lui tira
cinq tétées, elles seraient toutes deux interdites pour le mari et la femme
adulte aurait droit à la moitié de sa dot, pour être réclamé par lui de la
mineure, si cela a eu lieu avant la cohabitation. Si cela se produisait ensuite,
elle aurait droit à la totalité de sa dot, qu’il ne pourrait réclamer à personne
et aucune dot ne serait due au mineur. S'il épousait une femme et disait:
"C'est ma sœur de famille d’allaitement", son mariage serait annulé. Elle
aurait droit à la moitié de sa dot s'il avait cohabité avec elle et à la moitié de
la dot s'il ne l'avait pas cohabité et si elle ne l'avait pas cru. Si elle le croyait
avant la cohabitation, elle n'aurait droit à rien. Si c'est elle qui dit: "Il est mon
frère de famille d'accueil", mais il la traite de menteuse et elle n'a aucune
preuve, elle est sa femme conformément à la loi.
FASL :
Chaque fois que l’un des deux époux découvre que l’autre est un (une)
esclave ou un (une) lunatique ou un lépreux ou victime d’éléphantiasis ou
l’homme découvre que la femme est une de ces femmes dont le vagin est
complètement fermé ou si elle découvre qu’il a son pénis coupé, la partie
offensée a le droit d’annuler le mariage, à condition que il ou elle n’a pas eu
connaissance (du défaut) avant le contrat (de mariage), mais l’annulation
n’est pas permis sauf par le verdict d’un juge. Supposons que la femme
prétende que son mari soit impuissant, donc il n’a pas de relation sexuelle
avec elle et il admet qu’il n’a pas de relation sexuelle avec elle depuis un an
depuis sa mise en accusation pour cette plainte.
S’il n’a toujours pas de relation sexuelle avec elle, elle a alors le choix entre
rester avec lui ou se séparer de lui. Si elle choisit de se séparer de lui, le juge
les séparera formellement, à moins qu'elle ne connaisse son impuissance
avant son mariage ou à moins qu'elle ne dise à un moment quelconque: « Je
suis satisfait de lui comme impuissant ». Si elle vient à connaître son
impuissance après le contrat mais s’abstient d’exprimer un recours, son droit
n’est pas perdu. Supposons qu’il dise : « Elle a appris mon impuissance, mais
elle était satisfaite après l’avoir appris. » Si elle le contredit, sa parole est celle
qui est acceptée.
S’il a un rapport sexuel avec elle une fois, il n’est pas impuissant. S'il fait cette
affirmation, mais qu'elle le contredit, alors, si elle était vierge (quand elle l'a
épousé), les femmes de confiance devraient être consultées et leur opinion
respectée. Si elle était veuve ou divorcée, le dernier mot est sa déclaration
avec son serment.
FASL :
Si une femme est affranchie alors que son mari est un esclave, elle a le choix
entre rester avec lui ou se séparer de lui et elle a le droit de se séparer de lui
sans le verdict d’un juge.
S’il est affranchi avant qu’elle fasse son choix ou s’il a un rapport sexuel avec
elle, sa liberté de choix est annulée. Si elle n’est que partiellement affranchie
ou affranchie complètement alors que son mari est un homme libre, elle n’a
pas de liberté de choix.
Tout ce qui est permis en tant que prix est également permis en tant que dot,
que ce soit peu ou beaucoup, en raison de la réponse du Messager d'Allah
(‘Alayhi salat wa salam) à quelqu'un qui lui a dit : « Donnez-moi cette femme
en mariage, si vous n'avez pas besoin d’elle. » Il a dit: « As-tu quelque chose
pour payer al-Mahr ? » [...] « Essaye (de trouver quelque chose) même si
c’était anneau de fer ! »
[Hadith rapporté par Al-Bukhary n°5135 et Muslim n°1425]
Si un homme donne sa fille en mariage pour n’importe quelle dot, cela est
donc permis. Nul autre que le père ne peut la priver de la dot qui lui est
habituellement donnée, sauf avec son consentement. S'il spécifie un esclave
particulier comme dot et qu'elle le trouve défectueux, elle peut choisir entre
accepter une compensation pour son défaut et le rejeter ou recevoir son prix.
Si elle le trouve mal approprié ou émancipé, elle a droit à son prix. Si elle est
consciente de sa liberté ou de son appropriation illicite au moment du
contrat, elle a droit à la dot de son égale. Si le mari l'épouse à la condition
qu'il lui achète un esclave particulier, mais que son maître ne le vende pas ou
n'exige un prix plus élevé que sa valeur, elle a droit à son prix normal.
FASL :
Si le mari l’épouse sans aucune dot, le mariage est valide. S’il la divorce par
répudiation avant la consommation (du mariage), elle n’a droit à rien sauf le
« Mut’a » (compensation payée à une femme divorcée) proportionnellement
à la capacité des riches et à la capacité des nécessiteux. Le maximum est un
serviteur et le minimum est un vêtement dans lequel il lui est permis
d'accomplir la prière rituelle.
Si une des deux parties meurt avant que le mariage soit consommé et la dot
est attribuée, elle a le droit à la dot habituelle des femmes comme elles, pas
moins ni plus. Celui qui survie à le droit à l’héritage et si c’est la femme, elle
est dans l’obligation d’observer al-’Idda (période prescrite d’attente avant
de se remarier) à cause de précédent suivant : Dans le cas de Buru’ bint
Wahid, quand son mari est mort sans avoir consommé le mariage et sans lui
avoir attribuée sa dote, le Prophète (Salla Allahu ‘alayhi wa salam) a décrété
qu’elle avait droit à la dot habituelle d’une femme comme elle, pas plus pas
moins, qu’elle avait droit à l’héritage et que la ‘idda lui incombait.
Si elle lui demande, avant la consommation, qu'il lui attribue sa dot, elle y a
droit. S'il lui attribue la dot habituelle des femmes comme elle ou plus, elle n'a
droit à rien d'autre. La même règle s'applique s'il lui attribue moins que cela et
qu'elle y consent.
FASL :
FASL :
Le mari est obligé de passer une nuit sur quatre en sa compagnie, si elle est
une femme libre et une sur huit si elle est esclave, à moins d'avoir une excuse
valable. Il est également obligé d’avoir un rapport sexuel (au moins) avec
elle une fois tous les quatre mois, à moins d'avoir une excuse valable. S'il jure
de s'abstenir de relations conjugales avec elle pendant plus de quatre mois
ou s'il prétend qu'il a copulé avec elle et qu'elle est non vierge, le mot est sa
parole avec son serment. S'il reconnaît cela (serment d'abstinence), il lui sera
ordonné de l'expier à sa demande, ce qui impliquera un rapport sexuel
conjugal. S'il expie, Allah est Tout-Pardonnant, Tout Compatissant, mais s'il
n'expie pas, il lui sera ordonné de divorcer par répudiation (talaq). S'il la
divorce par répudiation, l'affaire est réglée, mais dans le cas contraire, le juge
prononcera un jugement de divorce contre lui. Ensuite, s’il retourne chez elle
ou la quitte jusqu’à ce que le divorce l’ait séparée, puis la remarie, quand il a
gardé le serment plus de quatre mois, son obligation envers elle est celle que
je viens de décrire.
Si une personne est incapable d'expiation à sa demande, il doit dire: « Quand
je le pourrai, j'aurai un rapport conjugal avec elle » et différer l'expiation
jusqu'à ce qu'il en soit capable.
« S’il a l’intention d’accomplir un voyage, il doit tirer au sort parmi ses femmes
et celle qui part avec lui sera celui dont la flèche est jetée. »
[Hadith rapporté par Al-Bukhary n°2593 et Muslim n°2445]
La femme a le droit de donner son droit de partage dans la répartition à une
des coépouses, avec le consentement du mari. Alternativement, elle peut le
lui donner, afin qu'il puisse l'assigner comme bon lui semble, car Sawda a
donné son jour (avec le Prophète ‘alayhi salat wa salam) à ‘Aisha, de sorte
que le Messager d'Allah (‘Alayhi salat wa salam) a attribué à ‘Aisha son jour
et celui de Sawda.
Lorsqu'il devient l'époux d'une vierge, il devrait passer sept nuits avec elle, puis
se relayer. S'il devient l'époux d'une non-vierge, il devrait passer trois nuits
avec elle, à cause de la parole d'Anas Ibn Malik : « Selon la Sunna, s’il épouse
une vierge en plus d’une non-vierge, il doit passer sept nuits avec elle. S'il
épouse une non-vierge en plus d'une vierge, il doit passer trois nuits avec
elle. » [Hadith rapporté par Al-Bukhary n°5214 et Muslim n°1461]
Si la non-vierge souhaite qu'il passe sept nuits avec elle, il peut le faire et les
attribuer également aux autres, car le Prophète (‘Alayhi salat wa salam),
quand il a épousé Umm Salama, a passé trois nuits avec elle, puis a dit :
FASL :
FASL :
Si la femme a peur que son mari puisse violer ses droits ou la rejette, il n’y a
rien de mal si elle cherche à lui plaire en renonçant à certains de ses droits,
comme le fit Sawda (Radiya Allahu ‘anha) lorsqu'elle craignait que le
Messager d'Allah (Salla Allahu ‘alayhi wa salam) pourrait divorcer par
répudiation.
Si l’homme craint que sa femme puisse violer ses droits, il devrait la mettre en
garde. Ensuite, si elle affiche une violation, il devrait éviter tout contact avec
elle au lit. Si cela ne l’empêche pas, il a le droit de la battre sans lui infliger de
douleur intense.
Si la discorde entre eux est considérée comme dangereuse, le juge doit
envoyer un arbitre de la famille de l’homme et un arbitre de la famille de la
femme, tous deux croyants, qui les réconcilieront s’ils le jugent opportun ou
les séparent. Quoi que les arbitres fassent à cet égard, cela est contraignant
pour les deux époux.