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LE TEST DU MARSHMALLOW 14-10-2015

OU COMMENT RÉUSSIR SA VIE

Selon certaines études scientifiques, l'expérience du marshmallow, c’est LE test qui permet le mieux de prédire la réussite dans la vie d'un
individu. Pourquoi ? Parce qu'elle permet de mesurer la sensibilité à la gratification différée. Autrement dit, la préférence pour le long
terme. Le truc qu’on va essayer de montrer ici, c’est que la clé du bonheur, ce sont les projets. Et pour ça, on a identifié plein de moyens pour
vous aider à en avoir le plus possible. Mais bon, n'anticipons pas... Le test du marshmallow ou comment réussir sa vie, ça commence ici.
 
Temps de lecture : environ 15 mn.
 

1 - LE TEST DU MARSHMALLOW

L’expérience de Walter Mischel

On voulait vous présenter deux personnes. Lui, c'est Tom. Et ça, c'est Nico.
 

Ils ont tous les deux six ans, et pas mal de trucs en commun. Ils ont grandi dans la même ville, ils vont dans la
même école. A la récré, ils jouent tous les deux au foot avec leurs potes. Deux gamins normaux, quoi.

Un jour, en rentrant dans leur salle de classe, ils découvrent un marshmallow posé sur leur table. Sauf que derrière
le marshmallow, il y a un type un peu bizarre.
 

Con dentialité - Conditions


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Ils se disent : “Génial, un marshmallow” ! Mais là, le type bizarre leur dit :
“Vous avez deux options :
1 - manger le marshmallow tout de suite.
2 - attendre 15 minutes que je revienne. Si vous n’avez pas mangé le marshmallow, je vous en donnerai un deuxième”.

Pas la peine d’appeler la police : le type bizarre, c’est juste un chercheur en économie comportementale - aux Etats-
Unis, ils appellent ça un comportementaliste. Et il est en train de réaliser une expérience hyper célèbre inventée par
Walter Mischel, chercheur à l’université de Stanford, en 1972. Pourquoi est-ce que cette expérience est aussi
connue ? Parce qu'elle a été reproduite plusieurs fois, et qu'à chaque fois, la conclusion était la même : le résultat
au test du marshmallow est le meilleur prédicteur de la réussite future d’un individu.
 
La gratification différée : le secret de la réussite

Pour prendre un exemple, re-voici Tom et Nico, 20 ans plus tard.

Nico gère.                                                             Tom glandouille...

Ce matin, Nico est encore en retard au boulot : ils se sont faits un super petit déj’ avec sa copine, et ça a duré plus
longtemps que prévu. Tom, lui est assez relax. Il n’a pas grand chose de prévu aujourd’hui. Ni demain non plus, en
fait. La différence entre les deux ? Ce fameux jour, à l’école. Tom avait mangé le marshmallow - mais pas Nico. Lui,
il avait préféré attendre le retour du type louche pour en avoir un 2e.

Avant, Tom et Nico étaient deux gamins assez proches. Mais aujourd’hui, leurs vies n’ont plus grand chose en
commun. Nico a plein d’amis, plein de projets : il kiffe. Pour Tom, c’est un peu plus compliqué. Son agenda
ressemble un peu à ça :
 

Pourtant, il n'y avait rien de particulier dans ce marshmallow. En n, rien...


 

Ce test, c’est surtout une expérience qui permet de mesurer, selon le jargon des chercheurs comportementalistes, la
sensibilité à la gratification différée : c’est à dire la capacité d’un individu à retarder l’obtention d’une récompense
pour augmenter son montant. En fait, le concept est même assez basique : plus on attend, plus on gagne. Ce qui
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est marrant en revanche, c'est que c'est tout le contraire du dicton “un tiens vaut mieux que deux tu l’auras”. Là,
c’est “un tiens vaut moins que deux tu l’auras”. En acceptant d’attendre 15 minutes pour avoir un 2e marshmallow,
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Nico a prouvé une chose : il a démontré qu’il préférait faire un petit sacrifice dans le présent pour obtenir
un bénéfice accru dans le futur.

En gros, Nico préfère le futur.

 
Plein d’autres études montrent ce lien entre réussite et gratification différée

Et c’est ça qui fait que Nico est plutôt bien barré dans la vie. Parce que cette disposition d’esprit, elle change tout.
Et on ne parle pas que boulot : que ce soit en sport, dans les relations amoureuses, ou tout simplement pour
apprendre un instrument de musique… Le schéma, en gros, est toujours le même. On commence par le sale
boulot : faire ses gammes, c’est chiant. Mais après… ça porte ses fruits, et c’est là qu’on en pro te.
 

Tout ça, ça paraît assez intuitif. Mais ce qui est génial, c’est que des chercheurs ont plusieurs fois mis cette intuition
à l’épreuve des faits. La première étude de 1972 avait été menée sur 400 sujets. Mais depuis, elle a été renouvelée
plusieurs fois. Et tout récemment encore (en 2011) par l’Université de Pennsylvannie qui a suivi 1000 enfants
pendant plus de trois décennies, depuis leur naissance jusqu’à l’âge de 32 ans, pour étudier leur trajectoire de vie.
Et quitte à choisir à quel groupe appartenir, il suffit de regarder le tableau suivant pour comprendre qu’il vaut
vraiment mieux ne pas avoir mangé le marshmallow...
 

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Ce que montre ce tableau, c’est qu’en fait dans les domaines de la santé, de la réussite professionnelle ou sociale, les
individus qui n’avaient pas mangé le marshmallow ont en moyenne beaucoup mieux réussi leur vie. D’ailleurs,
avant cette étude, un autre article d’un chercheur de l’université de Pennsylvannie avait montré en 2005 que le test
du Marshmallow est un meilleur prédicteur du succès dans la vie d’un individu que… le score de QI. En gros, pour
réussir sa vie, il vaut mieux préférer le futur qu’être intelligent.
 
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(début de la parenthèse)

Les sciences comportementalistes

Ça, c’est un bloc qu’on trouvait intéressant mais que vous n’êtes pas obligés de lire. Pour les plus pressés, vous pouvez zapper et aller
directement plus bas.

Vous allez dire : on les sort d’où, ces études ? Et pourquoi vous n’en avez jamais entendu parler ? Tous ces travaux,
ça provient d’une discipline presque complètement ignorée en France, et à la croisée de la sociologie et de la
psychologie : l’économie comportementaliste. Bon, ok, ça sonne un peu barbare.
 

Mais c’est quand même une science qui mérite qu’on l’écoute un peu. Les Américains, eux, ils prennent ça hyper
au sérieux. Parmi les chercheurs spécialisés dans le domaine, on compte :
 

En France, on n’en est pas vraiment au même niveau... Il suffit de comparer les articles
Wikipedia américains et français consacrés à la grati cation différée pour s’apercevoir que les Français n’ont pas l’air
d’accorder beaucoup d’importance au concept...
  

Pourtant, le contrôle de soi et la sensibilité à la grati cation retardée, ce sont deux critères que beaucoup de
chercheurs US considèrent comme des déterminants essentiels du niveau de bonheur d’un individu.

 
(fin de la parenthèse)
 
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2 - POURQUOI LA GRATIFICATION DIFFEREE REND HEUREUX


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Un évènement positif ne rend heureux qu’à court terme
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Revenons à Tom. Tom, lui, avait mangé le marshmallow : il préférait le présent. Depuis qu’il a arrêté la fac, il n’a
toujours pas trouvé de boulot. Financièrement, c’est un peu galère : les pâtes, il aime bien ça, mais à force d’en
manger tous les soirs, il commence à en avoir marre. Alors il se dit que quand même, gagner au loto, ce serait
vraiment cool. Ce serait même carrément le bonheur.

Erreur.

Il va vite s’en rendre compte. Parce qu’un jour, son rêve se réalise : Tom gagne au Loto. Et pas une petite somme,
hein, carrément LE GROS LOT. Sauf que ce qu’on ne dit pas très souvent, c’est que le gros lot du Loto ne vient
jamais tout seul. Après un moment d’euphorie initiale, avec l’argent, vous recevez en bonus une grosse déprime.
Mais sympa, les mecs du Loto vous offrent justement l’accompagnement psychologique qui va avec, et même... un
abonnement gratuit de plusieurs années à un groupe de soutien. Depuis qu’il a eu son ticket gagnant, Tom a
rendez-vous tous les mardi soir à 19h15 en salle Franz Liszt, celle avec la moquette et les chaises pliantes, pour
discuter des affres de la vie de riche.

Le mec a toujours rêvé d’avoir de l’argent, et maintenant qu’il en a, il n’est pas heureux ? Le mec a atteint son but.
Alors de quoi il se plaint ? Pour un comportementaliste, derrière cette question, il y a un vrai sujet. La question
n’est pas de savoir si l’argent fait le bonheur. Mais plutôt de savoir “pourquoi l’argent ne fait-il pas le bonheur, y
compris pour ceux dont l’objectif dans la vie est d’avoir de l’argent ?”. Bref, plus largement : pourquoi est-ce
qu’atteindre nos objectifs ne nous rend pas heureux ?

Ça, ça tient a une des caractéristiques essentielles du cerveau humain : quand il se projette à long terme, il a
toujours tendance à surestimer les conséquences - et ça aussi bien pour les trucs horribles que pour les gros coups
de bol. Mais c’est là que le cerveau a tort. Réussir un exam, perdre un match, se marier, rompre avec sa copine…
Bien sûr, tout ça a un impact, mais souvent moins qu’on ne le croit : dans la plupart des cas, on revient très vite à
la situation de départ.

La meilleure preuve, c’est cette étude géniale menée en 2006 par les chercheurs américains Clark, Diener,
Georgellis et Lucas. Ils ont analysé l’impact d’évènements heureux et malheureux sur le niveau de satisfaction
globale. Et la conclusion est assez dingue : quel que soit l’évènement, après quelques années, le niveau de
bonheur revient à son niveau de départ. Par exemple, le bonheur augmente pendant les deux ou trois années
précédant le mariage… puis revient au même niveau qu’avant. Encore plus dingue, perdre un conjoint et devenir
veuf, toujours selon cette étude, ce ne serait nalement pas si grave : deux ans après, on retrouve un niveau de
bonheur équivalent, voire supérieur, à celui d’avant le décès. Voilà la courbe de satisfaction des gens qui se
marient… et celle de ceux qui deviennent veufs :

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Ce phénomène, c’est un truc que Dan Gilbert explique hyper bien dans cette conférence TED : il appelle ça la
différence entre le “bonheur naturel” et le “bonheur synthétique”. (Bon, il exagère un peu sur le coup des gagnants du loto et
des handicapés, d'ailleurs on se serait fait avoir si on avait pas été vérifier l'étude originale ici ). Le bonheur naturel, c’est la
grati cation qu’on ressent quand on obtient ce qu’on veut. Le bonheur synthétique, c’est celui que l’on se créé
quand on n’obtient pas ce qu’on veut. Et la thèse de Dan Gilbert, c’est que le bonheur synthétique est aussi fort
et durable que le bonheur naturel. Ce qui veut dire que le cerveau humain est capable de construire du bonheur
à partir de n’importe quelle situation - mais à une condition : avoir des projets.

 
La clé du bonheur long terme, ce sont les projets

Quand Tom a gagné au loto, au début, c’était l’euphorie : il a fait construire sa maison par un architecte réputé.
Quand il mangeait des pâtes, ce n’était plus des spaghettis bolo du supermarché, mais des pâtes à la truffe du resto
étoilé d’à côté. Puis un soir, il s’est retrouvé tout seul chez lui dans sa villa. Et il s’est dit qu’il était certes plus riche,
mais pas plus heureux qu’avant. Pourquoi ? Parce que même s’il a kiffé être riche au début, ça n’a rien changé au
fait que, pas plus qu’avant de remporter le gros lot, il n’a toujours pas de projet. Du coup, sa courbe de
satisfaction ressemble à ça :
 

Pour Nico, c’est complètement différent. Lui, après la fac, il s’est installé avec Ana, sa copine, ils vivent ensemble,
ça se passe hyper bien. En plus, grande nouvelle, Nico vient de demander Ana en mariage. Et elle a dit oui ! Du
coup, ils ont même décidé de partir vivre à l’étranger pour une nouvelle aventure. En fait, Ana et Nico sont tout le
contraire de leurs voisins, Scott et Kristin : un couple très sympa mais un peu pépère. Ils ont leur petit train-train
qui leur va bien. Du coup, leur courbe de satisfaction, elle ressemble un peu à la Hollande :

Ana et Nico, eux, au contraire, ils adorent se lancer des dé s. Et leur courbe de satisfaction, ça donne ça :

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Toutes les phases où le niveau de bonheur de Nico et Ana augmente, elles ont une caractéristique commune : ce
sont des phases projet. C’est à dire des phases pendant lesquelles Nico voyait plus loin, pendant lesquelles il se
xait des objectifs. On peut aussi dire : des phases pendant lesquelles il est rentré en zone de kiff.
 

Cette zone de kiff, ça correspond à tous les moments où ils sont dans une logique de grati cation différée.

Aux US, ils appellent ça le hedonic treadmill* ou... le tapis roulant du bonheur (encore une expression qui sonne
quand même dix fois mieux en anglais). Ça veut dire que pour maintenir un même niveau de bonheur, on ne peut
pas se contenter de rester au même endroit, il faut continuer à avancer. C’est comme un tapis roulant : si on
s’arrête de marcher, on tombe.

En fait, tous les couples ont un niveau de bonheur de base. Ce niveau de bonheur, il est différent pour chacun, et le
faire évoluer à long terme, c’est vraiment pas évident. Mais ce qui est très possible, c’est de se créer des “kiffs” : des
moments où on va s’élever au-dessus de cette ligne standard. Que du bonus, quoi. C’est à ça que servent les
projets, c’est pour ça que, comme Nico et Ana, il faut en avoir le plus possible, le plus souvent possible. Et surtout,
sans avoir peur de l’échec : parce que la satisfaction que l’on retire d’un projet se résume vraiment très
rarement à son résultat. C’est comme construire une cabane : c’est très marrant à faire, mais nalement, on ne va
pas l’utiliser tant que ça.  

Donc, il faut avoir des projets, plein de projets. Et qu’est-ce qu’ont en commun tous les gens qui construisent des
projets ? Une seule chose : la volonté.

3 - POUR ETRE HEUREUX, IL FAUT AMELIORER SA VOLONTE


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Petit test de volonté

La volonté, on en a tous. Mais on ne l’utilise pas de la même manière. Les comportementalistes ont mis au point
un petit test bien utile pour ça : l’exemple de la raquette et de la balle. Daniel Kahneman en parle dans le génial
bouquin Thinking Fast and Slow. Ça donne ça :

Une raquette et une balle coûtent 1,10 euro. La raquette coûte un euro de plus que la balle.

Combien coûte la balle ?

Facile, non ?

Vous êtes sûr ?

Bon, si vous avez répondu 10 centimes, rassurez-vous : même à Harvard, une personne sur deux a répondu comme
vous. Leur erreur ? Ils n’ont pas eu la volonté suffisante pour se forcer à vraiment vérifier leur résultat. Parce que
quand on se mé e un peu et qu’on essaie de formaliser le problème, on s’aperçoit assez vite du piège :

Prix de la balle + (prix de la balle +1) = 1,10€

C'est à dire que : 


x + x + 1 = 1,10
2x = 1,10-1
2x = 0,10
x = 0,10/2

Et donc x = 0,05. La raquette coûte 1,05 euro, et la balle coûte... 0,05 euro (5 centimes).

On peut appeler ça de la volonté, de la rigueur, de la discipline. Mais tout ça, ce n’est pas seulement une attitude
mentale. L’idée, c'est de toujours être son propre contradicteur, de penser contre soi. Quand on a suivi un
raisonnement pour arriver à une conclusion, il faut s'obliger tester une deuxième méthode pour voir si on arrive
encore à la même chose. Toujours double-checker.
 
La volonté, c’est un muscle

Mais la volonté n’est pas que mentale : elle est aussi physique. Et il y a des situations qui peuvent affaiblir notre
volonté. Exemple : si vous vous êtes planté dans le test de la balle et de la raquette, c’est peut-être parce que vous
n’avez pas pris de dessert ce midi. Ou parce que vous avez récemment décidé d’arrêter le sucre dans le café. Parce
que oui : si vous manquez de glucose, vous n’y pouvez rien - votre volonté est affaiblie. La volonté, c’est comme un
muscle, elle a besoin de sucre. Là encore, ça a été prouvé scienti quement grâce à cette étude : en Israël, des
scienti ques ont observé que des juges israéliens rendaient de plus de mauvais jugements juste avant l’heure du
déjeuner... parce qu’ils manquent de sucre.
 

Comme un muscle, la volonté a besoin de deux choses. De sucre, OK. Mais aussi d’un entraînement régulier -
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pour ne pas s’atrophier.
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Comment améliorer sa volonté ?

Des bouquins ou des mecs qui vous expliquent comment mener vos projets, il y en a plein, et ils donnent à chaque
fois des tas de conseils différents. On a listé ceux qui nous parlent le plus :

- Se fixer des objectifs

Ça paraît bête, mais la première chose à faire pour atteindre un objectif, c’est de s’en xer un. Un excellent
exemple, c’est celui de Tim Ferris, l’auteur de La semaine de quatre heures. C’est un mec qui a un parcours un peu
particulier : après avoir été diplômé de l’université de Princeton, il a monté une boîte qui produisait des stimulants
cérébraux. Puis il a successivement gagné des compétitions de kick-boxing chinois ou de tango argentin, à chaque
fois quelques mois seulement après avoir commencé à pratiquer. Dès qu’il se lance dans un projet, il se demande
“ce que les gens penseront de lui après sa mort”. Un peu glauque, OK, mais c’est quand même une bonne manière
de se projeter.

- Accepter d'être mauvais (enfin, au début)

Ça, ça ne veut pas dire qu'il faut se satisfaire de la médiocrité. C'est même tout le contraire. Mais trop de gens
s'arrêtent dans un projet parce qu'ils sont mécontents des premiers résultats. Qu'une première étape soit ratée, c'est
normal : en quelque sorte, c'est même à ça qu'elle sert. C'est comme le violon. Au début, tout le monde joue
faux. Après, il y a ceux qui s'arrêtent direct en disant "je n'y arriverai jamais". Et ceux qui persévèrent.

- Mesurer ses progrès

Votre objectif, c’est le cap à tenir. Ensuite, la question de savoir quand vous l’atteindrez est assez accessoire. Ce qui
va générer des nouvelles satisfactions (i.e., vous rendre heureux), c’est de progresser dans la direction prédéfinie.
Un peu comme la première fois que vous passez un ip en skate : ok, le 3-6 ip est encore loin. Mais c’est déjà
vachement bien.

- Créer des rituels

Un truc hyper important à savoir, c’est que le cerveau adore les habitudes. Plus vous faites un truc souvent, et plus
vous le ferez facilement. Le but, c’est d’adopter des routines constructives. Comme par exemple, avoir un carnet
(ou une appli de notes vraiment cool, genre Evernote), et de vous obliger à prendre des notes/écrire/dessiner (selon
votre projet) dedans tous les jours. Au début, ça vous paraîtra hyper galère. Mais au bout d'un mois, vous le ferez
sans y penser :  un mois, c'est le délai qu'on estime nécessaire pour qu'une routine de ce genre devienne une
habitude. C'est à dire un truc qu'on fait sans même y ré échir.

Là encore, les comportementalistes ont une expérience géniale. Ils ont comparé deux groupes : Le premier devait
consigner chacun de ses achats dans un carnet ; le deuxième n’avait pas de carnet. Le résultat ? Le groupe “carnet” a
très rapidement commencé à optimiser ses achats, à les structurer. Le deuxième, pas du tout. Et surtout, le premier
a commencé à adopter cette démarche d’optimisation dans d’autres aspects de leur vie, professionnelle ou
familiale. En fait, les habitudes qu’on se crée quelque part, on les retrouve ailleurs : en se mettant au sport, on
améliore sa discipline, on regarde moins la télé...

- S'adonner à sa passion

Une passion, c’est avant tout un truc dans lequel on se donne à fond. Et quel que soit le domaine, tous les efforts Con dentialité - Conditions
qu’on fait sont toujours bons à prendre : plus vous êtes habitué à faire des efforts dans un domaine, plus, de
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manière générale, vous ferez facilement des efforts ailleurs. En gros, le coût moyen de vos efforts va diminuer. C'est
un peu comme de proposer une balade en montagne à un gros sédentaire et à un marathonien : le sédentaire va
galérer, alors que pour le marathonien, ce sera une promenade de santé. En gros, faire des efforts dans un
domaine, ça a des répercussions sur tous les aspects de votre vie. Et même si votre passion n’aboutit pas
professionnellement, ça vous servira toujours à raconter des trucs cool en entretien.

Tout ça, la discipline, la volonté, ça tourne autour du même sujet : être capable de consentir un petit sacri ce
présent en vue d’une grati cation future. Ne pas manger le marshmallow, si s’abstenir pendant quelques minutes
peut vous en valoir un deuxième.

Le secret pour réussir sa vie, c’est de préférer l’avenir.  

Bon, et pour nir, voici un tout dernier récap' : 


-les phases de notre vie où on est le plus heureux, ce sont les phases projet. 
-dans un projet, le résultat compte moins que le trajet qu'on fait pour s'en rapprocher.
-le meilleur moyen pour progresser, c'est d'adopter des routines constructives, comme un carnet dans lequel vous
écrivez quotidiennement.
-il faut savoir accepter de ne pas être bon tout de suite.
 
 
 
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On cherche des plumes !


 
Ecrire sur l'immortalité, l'intelligence artificielle ou la conquête spatiale, ça vous branche ? Ce sont les prochains thèmes sur lesquels on
aimerait plancher, mais pour ça, on aurait bien besoin d'un coup de main. On cherche quelqu'un qui soit journaliste, chercheur, ou juste très
curieux, doté d'un super sens de la synthèse et capable de parler de sujets complexes tout en étant hyper marrant. La perle rare, quoi. Si ça vous
ressemble ou que ça vous fait penser à un pote à vous, surtout, écrivez-nous !
 

Topo, n.m., {escalade} : guide utilisé par les alpinistes et


décrivant la voie pour atteindre le sommet.

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