Chapitre-4-Transformateurs Monophasã©s

Chapitre 4: Transformateur monophasé
Définition :
C’est un convertisseur d’énergie réversible qui transforme une

énergie altérative en une autre énergie alternative de même
fréquence mais d’amplitudes différentes. Les transformateurs sont
des machines statiques et possèdent un excellent rendement. Leur
utilisation est primordiale pour le transport d’énergie électrique. Ils
assurent l’élévation de la tension entre les alternateurs (source) et le
réseau de transport ,puis ils abaissent la tension du réseau.
121
Constitution
Le transformateur monophasé est constitué de deux enroulements
indépendants et un circuit magnétique commun .
- Circuit magnétique: Il est traversé par un champ magnétique variable

et est le siège de pertes magnétiques ( pertes par courants de Foucault et
par hystérésis).
- Enroulements : Ils sont placés de manière à limiter les fuites
magnétiques. Sur les noyaux du circuit magnétique, on trouve
plusieurs enroulements (isolés électriquement entre eux).
122
Constitution
- Le primaire est alimenté par le réseau alternatif et se comporte
comme un récepteur. Il va crée un champ et un flux magnétique
(alternatif dans le circuit magnétique feuilleté.
- Le secondaire est soumis à la variation de ce flux, il est le siège d'une

fém. induite due à la loi de Lenz et alimente la charge.
Les circuit magnétiques utilisés pour la construction des transformateurs

monophasés sont de la forme :
123
Représentation normalisée – convention de signes
• V2 > V1 le transformateur est dit ″Elévateur″, ou survolteur ;

• V2 < V1 le transformateur est dit ″Abaisseur″, ou dévolteur ;
• V2 = V1 le transformateur est dit ″Isolateur″.
• Le sens positif des tensions est défini en adoptant la convention
récepteur pour le primaire et générateur pour le secondaire.
• Les f.e.m e1 et e2 induites dans les enroulements primaires et
secondaires sont orientés dans le même sens que les courants i1 et i2.
124
Etude d’un transformateur parfait
▪ Hypothèses
- Les pertes fer et les pertes joule sont nulles
- Les fuites magnétiques sont négligeables
- La reluctance du circuit magnétique est nulle
▪ Equations aux tensions :
Au primaire:
d d
e1 = − N1 v1 = −e1 = N1 V1 = jN1
dt dt
V2 N
Au Secondaire :  =− 2
V1 N1
d d
e2 = − N 2 v2 = e2 = − N 2 V2 = − jN 2 V2 = −mV1
dt dt
125
La grandeur m s’appelle le « rapport de transformation »
V20 N 2
m= = Relation entre les valeurs efficaces
V1N N1
Avec V20 et V1N tensions efficaces au primaire et au secondaire et
N1 et N 2 nombres de spires au primaire et au secondaire.
▪ Equations aux intensités
D’après la loi d’Hopkinson appliquée au schéma magnétique équivalent,
on aura : N1i1 + N 2i2 =  = 0 si on considère la perméabilité du matériau
très grande.
- Si m > 1 ⇒ (Le transformateur est élévateur)
Donc : - Si m < 1 ⇒ (Le transformateur est abaisseur)
I 2 − N1 1 - Si m = 1 ⇒ (Le transformateur est un isolateur
= =−
I1 N 2 m 126
▪ Formule de Boucherot
Si on suppose que le champ est sinusoïdal alors : b(t ) = Bˆ sin t
v1 = N1
(
d SBˆ sin t )=N 2 f
 SBˆ cos t V1 = 2 ˆ
N1 fBS ˆ
V2 = 4, 44 N 2 fBS
dt
1 2
V1 2 4,44
▪ Schémas équivalents
Le schéma équivalent d’un transformateur parfait est donné par :
127
▪ Diagramme de Frenel
Supposant que le transformateur débite le courant I 2 sous la tension V2

dans un récepteur qui présente un déphasage φ2, on peut représenter
le diagramme vectoriel des tensions comme suit:
Ce diagramme vectoriel traduit les équations aux tensions et aux

intensités précédentes :
I 2 − N1 1
= =−
I1 N 2 m
V2 = −mV1
128
▪ Comportement énergétique
On a déjà établit que :
*
V1 I 2 I 2
= = *  V1I1 = V2 I 2  S1 = S 2
* *
V2 I1 I1
Sachant que :
S1 = P1 + jQ1
S 2 = P2 + jQ2
Les puissances active et réactive absorbées par le primaire seront

totalement transmises à la charge connectée au secondaire( pas des
pertes).Le rendement d’un transformateur parfait est égal à 1.
129
▪ Impédance ramenée au primaire
Soit (T) un transformateur monophasé parfait de rapport de
transformation m, qui alimente une impédance Z 2 . L’objectif est de
transférer l’impédance Z 2 du secondaire au primaire:
I1 Z2 Z2
=  =  =
' '
V2 = Z 2 I 2 or V2 = −mV1 et I 2 = − On obtient 1
V I
2 1
Z 2 2
V1 Z 2 I1
m m m
Finalement, tout se passe, comme si le réseau primaire (la source)
alimentait directement l’impédance Z 2 ' , ayant des caractéristiques mieux
adaptées à la source.
130
▪ Impédance ramenée au secondaire
Soit (T) un transformateur monophasé parfait de rapport de
transformation m, qui alimente une impédance Z 2 . L’objectif est de
transférer l’impédance Z1 du primaire au secondaire:
V2
V1 = Z1I1 −  −mV1 = −m Z1I1 + V2  −mV1 = m 2 Z1I 2 + V2
m
Le fonctionnement n’est pas modifié si on respecte les règles suivantes : -

- Règle 1 : on peut transférer(ou ramener) une impédance, située
initialement au secondaire, vers le primaire. En la divisant par m² .
- Règle 2: on peut transférer(ou ramener) une impédance, située
initialement au primaire, vers le secondaire. En la multipliant par m²
131
Etude d’un transformateur réel
Pour modéliser le transformateur réel, on doit tenir compte des
grandeurs qui ont été négligées au cours d’étude d’un transformateur
parfait. On distinguera : r1 et r2 les résistances séries des bobinages,
l1 et l2 les inductances de fuites des bobinages, Rf et Lm la résistance
équivalente aux pertes fer et l’inductance magnétisante vue du
primaire
132
▪ Equations de fonctionnement :
Soit :
1 =  +  f 1 Le flux à travers l’enroulement primaire
2 =  +  f 2 Le flux à travers l’enroulement secondaire

On aura :
N1 f 1
l1 = : Inductance de fuites au primaire
I1
N 2 f 2
l2 = : Inductance de fuites au secondaire
I2
133
Au primaire : appliquons la loi des mailles au primaire:
d1
v1 (t ) + e1 (t ) = r1.i1 (t ) Avec e1 (t ) = − N1
dt
d1 (t ) d (t ) d f 1 (t )
v1 (t ) = N1 + r1i1 (t ) = N1 + N1 + r1i1 (t )
dt dt dt
Avec R1 : Résistance de l’enroulement primaire)
d1 (t ) d (t ) di (t )
v1 (t ) = N1 = N1 + l1 1 + r1i1 (t )
dt dt dt
Et en écriture complexe : V1 = j N1   + j l1 I1 + r1 I1
On pose E1 = − j N1   V1 = − E1 + j l1 I1 + r1I1
134
Au secondaire : appliquons la loi des mailles au secondaire :
d 2
e2 (t ) − v2 (t ) = r2 .i2 (t ) Avec e2 (t ) = − N 2
dt
d (t ) d f 2 (t )
− N2 − N2 − v2 (t ) = r2i2 (t )
dt dt
Avec R2 : Résistance de l’enroulement secondaire)
di2 (t )
e2 (t ) = l2 + v2 (t ) + r2i2 (t )
dt
Et en écriture complexe : E2 = V2 + j l2 I 2 + r2 I 2
135
▪ Equations aux ampères-tours :
- A vide, la force magnétomotrice(f.m.m) est égale àN1I10 , elle va crée un
flux dans  le circuit magnétique.
- En charge, la force magnétomotrice(f.m.m) est égale à N1I1 + N2 I 2 ,elle
va crée le même flux  dans le circuit magnétique.
▪ Schéma équivalent :
▪ Si on désigne respectivement par :
- r1 : résistance de l’enroulement primaire
- r2 : résistance de l’enroulement secondaire
- l1: Inductance de l’enroulement primaire
- l2: Inductance de l’enroulement secondaire
- Rf : résistance de circuit magnétique –
- X m : réactance de circuit magnétique
136
Le schéma équivalent du transformateur réel est représenté par la figure
Rf Xm
Pour un transformateur parfait on a: V2 = I1 = −m

V1 I 2
alors que pour un transformateur réel on a V2 /V1 diffère de m ,Compte
tenu de ces ordres de grandeurs.
137
Transformateur monophasé dans l’approximation de Kapp
▪ Hypothèse :
L’hypothèse de Kapp consiste à négliger le courant I10 devant le courant I1
▪ Schéma équivalent
Ne pas tenir compte de I10 , revient à débrancher l’impédance magnétisante
( Rf // X m ), le schéma équivalent devient :
X 1 = l1 : Réactance de fuite au primaire

X 2 = l2 : Réactance de fuite au secondaire
138
▪ Schéma équivalent ramené au secondaire:

On peut faire passer l’impédance Z1 = r1 + jl1 du primaire au secondaire,
il suffît de la multiplier par m² .
on obtient le schéma suivant :
Rs = r2 + m2 r1 : la résistance du transformateur ramenée au secondaire

X s = X 2 + m2 X1 : La réactance de fuites magnétiques ramenée au secondaire
La loi des mailles appliquée au secondaire donne :
V2 = V20 − ( Rs + jX s ) I 2 139
▪ Bilan énergétique
La puissance utile Pu d’un transformateur est la puissance P2

disponible au secondaire, la puissance absorbée Pa est la puissance P1
reçue par le primaire ; Pour un transformateur réel, la puissance P1 est
supérieure à la puissance P2, la différence P1–P2 représente
l’ensemble des pertes qui sont :
- Pertes par effet Joule dans les enroulements (on les appelle pertes
cuivre)
- Pertes ferromagnétiques ou pertes fer (pertes par hystérésis et par
courant de Foucault) ;
140
▪ Rendement du transformateur
Puissance absorbée : Pa = P1 = V1I1 cos 1 = P2 +  Pertes

Puissance utile : Pu = P2 = V2 I 2 cos2
Pjt = Pj1 + Pj 2 = Rs I 2 = R p I1
2 2
Pertes par effet joule totales :
Pj1 = r1I1 Pj 2 = r2 I 2
2 2
Pertes par effet joule par enroulement :
Pertes fer : Pfer = P0 − r1I10  P0
2
Rendement : =
Pu P2
= =
P2
Pa P1 P2 +  Pertes
141
▪ Rendement du transformateur
L’allure de la courbe de rendement
est donnée par la figure .C’est une
courbe croissante au début, elle passe
par un maximum puis elle décroit.
Remarque :
- Le transformateur statique aura
toujours un rendement meilleur que
celui d’une machine tournante à cause
des pertes mécaniques.
- Le rendement nominal d’un transformateur est supérieur à 90%.
- Le meilleur rendement est obtenu avec une charge résistive.
- Le rendement maximal est obtenu par un courant optimal
d Pfer
= 0  Pj = Pfer  I 2opt =
dI 2 Rs 142
▪ Détermination du Rendement d’un transformateur
Il existe deux possibilités pour mesure le rendement d'un
transformateur:
• Mesure directe des puissances P1 et P2 .

• Mesure indirecte : cette méthode consiste à déterminer les
pertes fer par un essai à vide et les pertes dans le cuivre avec un
essai en court-circuit. (méthode des pertes séparées).
Cette méthode est plus précise que la première et permet de
calculer le rendement du transformateur en un point de
fonctionnement quelconque.
Pu P2 P2 P2
La relation utilisée est la suivante : = = = =
Pa P1 P2 +  Pertes P2 + Rs I 2 2 + Pfer
143
▪ Détermination du Rendement d’un transformateur
On effectue deux essais :
- Essai à vide :
Cet essai consiste à alimenter
l’enroulement primaire par sa
tension nominale et on mesure la
tension à vide au secondaire, le
courant et la puissance à vide
absorbées par le primaire comme
le montre la figure suivante :
Puissance absorbée à vide: P0 = V1I10 cos10 = Pj 0 + Pfer
On a : I10  1 à 5% I1n donc : P0 = Pfer
144
▪ Détermination des éléments du schéma équivalent :
V20
-Le rapport de transformation : m =
V10 2
V1 V1
2
-La résistance de circuit magnétique : Rf = =

2
V1 V1
2 Pf P0
-La réactance magnétisante : X m = =
Q f Q0
- Essai en court- circuit sous tension primaire réduite :
On applique au primaire une tension réduite V1cc<<V1n (tension
nominale), on augmente progressivement V1cc depuis 0 jusqu’à
avoir I 2cc = I 2 N
145
▪ Détermination des éléments du schéma équivalent :
- Pfer sont proportionnelles à la tension ⇒ les pertes fer en court-circuit
sont négligeables.
L'équation de fonctionnement: − mV1 = V2 + Z s I 2
En court-circuit devient: − mV1 = Z s I 2
Triangle de court-circuit ou triangle de kapp

φcc, argument de Zs, angle de court-circuit
mV1cc
mV1cc = Z s I 2cc  Z s =
I 2cc
On retrouve: P1cc = V1cc I1cc coscc X s = Rs tancc P1cc = Rs I 2cc

2
X s = ( Z s )² − ( Rs )² 146
▪ Schéma équivalent ramené au secondaire (en court-circuit)
▪ Chute de tension
Par définition la chute de tension V2 est donnée par la différence
entre valeurs efficaces de la tension à vide et la tension en charge :
V2 = V20 − V2
Remarque:
- V2 dépend de I 2 et  2
- V2 est une grandeur algébrique elle peut être négative V2  V20
147
Pour déterminer la chute de tension , on peut se servir de l’une des
deux méthodes suivantes : V2
- Diagramme de Kapp :(solution graphique):
C’est une application de la relation :
V2 = V20 − I 2 ( Rs cos + X s sin  ) Avec : V20 = mV1
Les données sont : V1 , m, Rs , X s , I 2 , 2 . On va déterminer V
2
Les étapes à suivre pour déterminer V2 sont les suivantes :
• On choisit une échelle en fonction de V20.
• L’axe horizontal étant l’origine des phases, on choisit I 2 comme
origine des phases.
• On trace un arc de cercle (O,V20)
• On trace OA tel que OA = RsI2 • On trace AB⊥ OA tel que AB = XsI2
• On trace une droite (∆) passant par B et faisant un angle ϕ2 avec
l’horizontale
• V2 sera donnée par le segment [BC] prise `a l’échelle. 148
Pour déterminer la chute de tension , on peut se servir de l’une des
deux méthodes suivantes : V2
- Diagramme de Kapp :(solution graphique):
En considérant le modèle du transformateur réel avec les impédances
ramenées au secondaire, on peut écrire :
La tension au secondaire du transformateur parfait du modèle

correspond à la tension à vide mesurée sous la même tension primaire
nominale ( V20 ), d’où : V20 = mV1
V2 = V20 − I 2 ( Rs + jX s ) Avec : V20 = mV1
149
▪ Diagramme de Kapp ( chute de tension)
L'écart entre V2 et V20 varie généralement de 5 à 15% ⇒ θ est toujours
très petit. ⇒ la chute de tension est donnée par l’expression : ∆V = V20 –
V2
∆V = AC (C intersection du cercle de centre O et de rayon OB avec
l'horizontale). θ petit ⇒ C est pratiquement confondu avec H (projection
de B sur l'horizontale).
∆V = AH = Rs cos I 2 + X s sin  I 2
150
La caractéristique en charge du transformateur est la fonction V2 = f (I2 ,
Cosϕ2) pour une tension d’alimentation fixe. On obtient deux courbes :
V2 = f (I2 ) à Cosϕ2 = cste et V2 = f (Cosϕ2) à I2 = cste
151
Chapitre 5: Transformateur triphasé
Intérêt
La production de l’énergie électrique et son transport se fait
généralement en triphasé. Par ailleurs on démontre facilement que le
transport de l’énergie en haute tension est plus économique d’ou la
nécessité d’employer des transformateurs élévateurs à la sortie de
centrale de production et abaisseur tout proche des centres de
consommation. En effet pour modifier la tension d’un système triphasé
on peut choisir d’utiliser :
• Soit 3 transformateurs monophasés identiques :
152
Bobine triphasée
▪ Constitution
3 bobines identiques alimentées par un système triphasé V1 ,V2 ,V3

Système triphasé V1 ,V2 ,V3 ⇒ 1 , 2 , 3 système triphasé système à
flux libre (chaque flux possède son propre circuit magnétique).
Pour réduire le fer, on peut réaliser un seul circuit magnétique
sous forme d'étoile ou de triangle.
153
Bobine triphasée
▪ Constitution
Le circuit magnétique est constitué de trois colonnes en général

alignées et de deux culasses qui assurent la fermeture du circuit.
Il est réalisé par empilage de tôles d'acier au silicium.
Chacune des colonnes reçoit les bobinages primaires et
secondaires d'une phase comme pour les transformateurs
monophasés
154
Bobine triphasée
▪ Constitution
Transformateur triphasé : ce sont des transformateurs réalisés en

unités triphasés et se classent en deux catégories :
- à flux libres : transformateurs à cinq colonnes.

- à flux forcé : transformateurs à trois colonnes.
Les deux types de transformateurs ont :
* Le même fonctionnement en régime équilibré

* Des fonctionnements différents en régime déséquilibré
155
Bobine triphasée
▪ Constitution du transformateur triphasé
Le circuit magnétique est formé de trois noyaux fermés par 2

culasses .Il est fabriqué en tôles
Magnétiques feuilletées .chaque noyau porte :
- Un enroulement primaire
- Un ou plusieurs enroulements secondaires
Remarque : L’enroulement primaire (à N1 spires) et

l’enroulement secondaire (à N2 spires) étant bobinés dans le
même sens et traversés par le même flux → les tensions Va et VA
sont En phase
156
Bobine triphasée
▪ Constitution
Un transformateur est constitué de trois noyaux (minimum : cas de
flux forcé), et sur chaque noyaux sont placés deux enroulements
constituant le primaire et le secondaire de chaque phase du
transformateur triphasé.
A l'enroulement figurant sur chaque noyau (enroulement primaire) est

associé un des enroulements secondaires. Les extrémités des bobines
primaires sont repérées par des lettres majuscules A, B, C, celles des
bobines secondaires par des lettres minuscules a, b, c. 157

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Chapitre 4: Transformateur monophasé

C’est un convertisseur d’énergie réversible qui transforme une

- Circuit magnétique: Il est traversé par un champ magnétique variable

- Le secondaire est soumis à la variation de ce flux, il est le siège d'une

Les circuit magnétiques utilisés pour la construction des transformateurs

• V2 > V1 le transformateur est dit ″Elévateur″, ou survolteur ;

▪ Equations aux tensions :

Si on suppose que le champ est sinusoïdal alors : b(t ) = Bˆ sin t

Supposant que le transformateur débite le courant I 2 sous la tension V2

Ce diagramme vectoriel traduit les équations aux tensions et aux

Les puissances active et réactive absorbées par le primaire seront

Le fonctionnement n’est pas modifié si on respecte les règles suivantes : -

2 =  +  f 2 Le flux à travers l’enroulement secondaire

Pour un transformateur parfait on a: V2 = I1 = −m

X 1 = l1 : Réactance de fuite au primaire

▪ Schéma équivalent ramené au secondaire:

Rs = r2 + m2 r1 : la résistance du transformateur ramenée au secondaire

La puissance utile Pu d’un transformateur est la puissance P2

Puissance absorbée : Pa = P1 = V1I1 cos 1 = P2 +  Pertes

• Mesure directe des puissances P1 et P2 .

On a : I10  1 à 5% I1n donc : P0 = Pfer

-La résistance de circuit magnétique : Rf = =

Triangle de court-circuit ou triangle de kapp

On retrouve: P1cc = V1cc I1cc coscc X s = Rs tancc P1cc = Rs I 2cc

La tension au secondaire du transformateur parfait du modèle

• Soit 3 transformateurs monophasés identiques :

3 bobines identiques alimentées par un système triphasé V1 ,V2 ,V3

Le circuit magnétique est constitué de trois colonnes en général

Transformateur triphasé : ce sont des transformateurs réalisés en

- à flux libres : transformateurs à cinq colonnes.

Les deux types de transformateurs ont :

* Le même fonctionnement en régime équilibré

Le circuit magnétique est formé de trois noyaux fermés par 2

Remarque : L’enroulement primaire (à N1 spires) et

A l'enroulement figurant sur chaque noyau (enroulement primaire) est

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