Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
06 27 81 34 34
El Fakihi Yassir
P a g e 2 | 11
1. L’histoire de la théorie des jeux
Au XIXème siècle : des économistes comme Cournot et Bertrand ont formalisé l’interaction
stratégiques d’entreprises en concurrence sur un marché.
Mais la vraie naissance de la théorie des jeux est en 1944 par Von Neumann et Oskar
Morgenstern ont publié un traité intitulé par ‘’Theory of Games and Economic Behavior”.
En 1951, Nash a montré comment les idées développées par Cournot pouvaient servir de base
pour construire une théorie de l’équilibre non-coopératif pour des jeux à somme non nulle.
2. Introduction
La théorie des jeux est un ensemble d’outils analytiques qui ont été développés pour nous
faciliter la compréhension des situations d’interaction entre des décideurs (agents, joueurs)
rationnels.
La concurrence que se livrent les firmes sur les marchés est typiquement une situation
d’interaction.
Pour cette raison, les stratégies des firmes et leurs conséquences quant à l’organisation
industrielle nous fourniront les principales applications des concepts développés.
Mais le concept de jeu couvre une large gamme de situations : les jeux de société (les échecs,
le poker…) ; les interdépendances entre les politiques nationales (coordination des politiques
de relance en Europe…) ; la détermination des stratégies militaires (Sun-Tzu (1972), 400
AC) ; la détermination des cartes électorales…
La théorie des jeux étudie des situations où des individus prennent des décisions, chacun étant
conscient que le résultat de son propre choix dépend de celui des autres.
P a g e 3 | 11
Qu’est-ce qu’un jeu ? .
Qui? Joueurs .
Quoi? Coups (actions/choix) - Stratégies .
Quand? Déroulement du jeu .
Combien? Que rapporte chaque issue aux différents joueurs ?
A. Jeux coopératifs :
un jeu est dit coopératif lorsque les joueurs peuvent communiquer librement entre eux et
passer des accords (par ex. sous forme d'un contrat). Ils forment alors une coalition et
recherchent l'intérêt général suivi d'un partage des gains entre tous les joueurs.
Dans un jeu non coopératif, les joueurs (qui ne communiquent pas ou ne peuvent pas
communiquer entre eux) agissent selon le principe de rationalité économique : chacun cherche
à prendre les meilleurs décisions pour lui-même (c'est à dire cherche à maximiser égoïstement
ses gains individuels). Ce dernier type de jeu fait intervenir les probabilités
P a g e 4 | 11
Les "formes extensives" qui sont des formes synoptiques (arbre, branche, feuille) utiles à une
compréhension simple des stratégies possibles et où l'issue d'un jeu est assimilée à une feuille
dans laquelle nous retrouvons le vecteur des gains (ou "payements") respectif des joueurs. Ce
genre de représentation devient compliquée (longue à dessiner) lors de jeux répétitifs.
Si Max choisit la première ligne, quel que soit ce que fait Min, il fera au moins (au min)
un gain de 1. En choisissant la deuxième ligne, il risque de faire un gain nul.
Le niveau de sécurité de Max est 1 et il est assuré par le choix de la première ligne
P a g e 5 | 11
Pour le joueur Min , en choisissant la première colonne, il n’aura pas à payer (à perdre)
plus que 4, tandis que s’il choisit la seconde ou la troisième colonne, il risque de perdre
respectivement 10 ou 8.
Le niveau de sécurité de l’agent Min est 4 et il est assuré par le choix de la première
colonne.
EXEMPLE 1 Solution :
EXEMPLE 2 Solution :
P a g e 6 | 11
Avoue : stratégie dominante
stratégie dominante EX 1 :
stratégie dominante EX 2 :
P a g e 7 | 11
8. processus de dominance successive :
Utilisé lorsqu’un agent ne possède pas de stratégie dominant
la dominance successive et plus faible que celui de la stratèges dominante
éliminer les stratégie strictement dominée jusqu’à’ avoir un stratégie dominant
une stratégie et dominée s’il existe une autre stratégie qui la domaine
9. L’Equilibre de Nash :
L’équilibre de Nash est une situation où aucun joueur ne peut améliorer sa situation
en changeant unilatéralement de stratégie, compte tenu des décisions de l’autre
joueur
P a g e 8 | 11
10. Optimum de Pareto :
Est une combinaison de stratégie telle qu’il na pas possible d’en trouver une autre qui donne
plus de bien être (gain) a tous les joueurs (agents).
P a g e 9 | 11
P a g e 10 | 11
12. Conclusion :
La théorie des jeux nous offre un potentiel à exploiter à peine accélérée. Cette théorie
proposée est en pleine expansion et les recherches adaptées lui permettent d'être de plus en
plus proche du monde complexe qu'est l'économie industrielle. En effet, en portant aussi bien
sur les structures d'information que la nature des relations entre acteurs, voire la rationalité de
ces derniers, ces recherches engendrent une analyse toujours plus affinée des interactions
entre agents : la théorie des jeux est ainsi appelée à assurer un rôle très important dans
l'analyse du monde économique.
P a g e 11 | 11