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Chapitre 6 : La droite dans l’espace (  ) 3

Une droite dans l’espace est complètement caractérisée par :

• Deux points.
• Un point et un vecteur directeur.

N.B. : Un vecteur directeur n’est pas unique.

Les équations d’une droite D dans 3 :

S1 : Équation vectorielle de la droite et équations paramétriques d’une droite dans 3

1.1 Def.
  
Un vecteur d = ( d1 , d 2 , d3 ) ≠ 0 est un vecteur directeur de la droite D ⇔ d // D .

Ex. : Soit la droite passant par les points P (1, −3,0 ) et Q ( 5, 2, 0 ) alors PQ = ( 4,5,0 ) est un vecteur

directeur de la droite D . De même, t = k ( 4,5,0 ) où k ∈ \ {0} est aussi un vecteur directeur.

N.B. : ♣ Un vecteur directeur n’est pas unique.


♣♣ Il suffit de connaître deux points de la droite pour trouver un vecteur directeur.

1.2 Équation vectorielle de la droite

Soit un point connu A(a1 , a2 , a3 ) ∈ D et un autre point quelconque X ( x, y, z ) ∈ D de la droite D.


 
Soit d = (d1 , d 2 , d3 ) ≠ 0 un vecteur directeur de la droite D .
D Le point quelconque X ( x, y, z ) ∈ D

AX / / D
 
⇔ AX = sd où s ∈ 
X(x, y, z) ⇔ ( x − a1 , y − a2 , z − a3 ) = s ( d1 , d 2 , d3 )
⇔ ( x, y, z ) − ( a1 , a2 , a3 ) = s ( d1 , d 2 , d3 )
⇔ ( x, y, z ) = ( a1 , a2 , a3 ) + s ( d1 , d 2 , d3 )

Donc toute droite est décrite à l’aide de ses points par l’équation vectorielle
 
D : ( x, y, z ) = ( a1 , a2 , a3 ) + s ( d1 , d 2 , d3 ) = a + sd où s ∈ 

Ex. : Trouvez l’équation vectorielle de la droite passant par les points P ( 2, 4, 6 ) et Q ( −1, 2, 7 ) .

Sol. :

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, Chapitre 6 : La droite dans l’espace (  ) 3

Une droite dans l’espace est complètement caractérisée par :

• Deux points.
• Un point et un vecteur directeur.

N.B. : Un vecteur directeur n’est pas unique.

Les équations d’une droite D dans 3 :

S1 : Équation vectorielle de la droite et équations paramétriques d’une droite dans 3

1.1 Def.
  
Un vecteur d = ( d1 , d 2 , d3 ) ≠ 0 est un vecteur directeur de la droite D ⇔ d // D .

Ex. : Soit la droite passant par les points P (1, −3,0 ) et Q ( 5, 2, 0 ) alors PQ = ( 4,5,0 ) est un vecteur

directeur de la droite D . De même, t = k ( 4,5,0 ) où k ∈ \ {0} est aussi un vecteur directeur.

N.B. : ♣ Un vecteur directeur n’est pas unique.


♣♣ Il suffit de connaître deux points de la droite pour trouver un vecteur directeur.

1.2 Équation vectorielle de la droite

Soit un point connu A(a1 , a2 , a3 ) ∈ D et un autre point quelconque X ( x, y, z ) ∈ D de la droite D.


 
Soit d = (d1 , d 2 , d3 ) ≠ 0 un vecteur directeur de la droite D .
D Le point quelconque X ( x, y, z ) ∈ D

AX / / D
 
⇔ AX = sd où s ∈ 
X(x, y, z) ⇔ ( x − a1 , y − a2 , z − a3 ) = s ( d1 , d 2 , d3 )
⇔ ( x, y, z ) − ( a1 , a2 , a3 ) = s ( d1 , d 2 , d3 )
⇔ ( x, y, z ) = ( a1 , a2 , a3 ) + s ( d1 , d 2 , d3 )

Donc toute droite est décrite à l’aide de ses points par l’équation vectorielle
 
D : ( x, y, z ) = ( a1 , a2 , a3 ) + s ( d1 , d 2 , d3 ) = a + sd où s ∈ 

Ex. : Trouvez l’équation vectorielle de la droite passant par les points P ( 2, 4, 6 ) et Q ( −1, 2, 7 ) .

Sol. : trouvons un recteur


directeur :
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Ainsi
b:(x,4,2) =
(4,,92,95) + SId, dz, di) â+ son =

sel
8:(X,4,2) (2,4,6) 5) 3, 2,1)
=

+
-
-
on SERR

0:(x,4,2) (-1,2,7) b) -7, -2,1) outER


=> =

=)
0:(x,4,2) (- 1,2,7) r23,2,-1) rEA
=
+

0:(x,4,2) (2,4,6) k7 9, 6,3)


=>

et C... aktIR
+ -

N.B. : L’équation vectorielle n’est pas unique. Les points et les vecteurs directeurs peuvent varier. Il suffit
d’avoir un point qui se trouve sur la droite et un vecteur parallèle à la droite.

1.3 Équations paramétriques de la droite


 
Comme D : ( x, y, z ) = ( a1 , a2 , a3 ) + s ( d1 , d 2 , d3 ) = a + sd où s ∈  , nous trouvons que

 x = a1 + sd1

 y = a2 + sd 2 où s ∈  . Ces équations sont dites équations paramétriques de la droite D .
 z = a + sd
 3 3

Ex. : Soit D : ( x, y, z ) = ( 2, 4,6 ) + s ( −3, −2,1) où s ∈ 

E
x 2 =
-
35
alors
y 4
-
25 où SGR. Les équations sont
dites
paramétriques
=

2 6 3
=
+

deladroite o

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S2 : Positions relatives de deux droites dans 3
 
Soit D1 une droite de vecteur directeur d1 et D2 une droite de vecteur directeur d 2 .

Les deux droites peuvent être


 
• Parallèles distinctes : d1 = kd 2 où k ∈  {0} et si P ∈ D1 alors P ∈/ D2 .
 
• Parallèles confondues : d1 = kd 2 où k ∈  {0} et si P ∈ D1 alors P ∈ D2 .
 
• Sécantes (concourantes) : d1 ≠ k d 2 et s’il y a un seul point de rencontre entre D1 et D2 .

 
• Gauches : d1 ≠ k d 2 et s’il n’y a pas de point de rencontre entre D1 et D2 .
Les droites ne sont ni parallèles et ni sécantes.

Cas I : Deux droites parallèles distinctes

Soit D1 : ( x, y, z ) = (1, 2,3) + s ( 4,5, 6 ) et D2 : ( x, y, z ) = ( 6, 6, 6 ) + t ( 8,10,12 ) où s et t ∈  .

Sir in >(i) n("]=>


10)

i k,(k 2) 0,402
=
=

=> =

= =>
k2
=

20) Droites parallèles distinctes ou confondues ?


Si les deux droites sont confondues alors tout point de D1 appartient à D2 .

Vérifions si 16,6,67 0, i.e (6,6,6) (1,2,3)


=
+5 (4,5,6) si oui,
les deux
droite,
sontconfondues
On écrit la droite D1 sous forme paramétrique et on pose (x, y, z) = (6,6,6)

{y E E
E
8,:x 1 + 4 6= 1 + 4S
3 4S s
E
= =
=

- =7
2 sy 62 53
=

E)
+

IdSER
4=55
= +

2B
6S 6 3 65
+

3 6S s
=

fonctionne
=

5 =

IE
D’où les deux droites sont parallèles distinctes.

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Cas II : Deux droites parallèles confondues

Soit D1 : ( x, y, z ) = (1, 2,3) + s ( 0, 0,1) et D2 : ( x, y, z ) = (1, 2,1) + t ( 0, 0, 2 ) où s et t ∈  .

curd,Iz
=" ( k i 0,1182
10) k, (x=2)
=

=>

20) Droites parallèles distinctes ou confondues ?


Si les deux droites sont confondues alors tout point de D1 appartient à D2 .

Vérifions si
(1,2,3) (0, i.e (1,2,3) (1,2,1) +
=
+
(0,0,2)
On écrit la droite D2 sous forme paramétrique et on pose (x, y, z) = (1,2,3)

syste E* (=
0.: si+ E, léquatione
Fonctionnent
toutes

D’où les deux droites sont parallèles confondues.

Cas III : Deux droites sécantes

Soit D1 : ( x, y, z ) = ( 2, 2,3) + s ( 0, 0,1) et D2 : ( x, y, z ) = ( 0, 0, 2 ) + t ( −1, −1, −1) où s et t ∈  .

10) a (0,0,13
= =) dz ka date de resontpas
purrable
d ( +, =
-

1, -1)
20) Les deux droites sont-elles sécantes? Se coupent-elles en un point?
Si oui, ce point appartient à la fois à D1 et à D2 .
On écrit les droites D1 et D2 sous forme paramétrique.

E 4, 02:,
x 2 0S
=

0, e
+

-
SERet

+ OS 2

E öljfgt-fili=
=
-

"
E
+

=3
Hosz ->
f 3
+
= -
1

Le système est compatible; les deux droites n’étant pas parallèles, elles sont sécantes au point (2,2,4)
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 
N. B. : Deux droites perpendiculaires : D1 ⊥ D2 ⇔ d1 ⊥ d 2 .

Soit D1 : ( x, y, z ) = ( 4,5, 6 ) + s ( 2, −1, 0 ) et D2 : ( x, y, z ) = ( 2,3, 4 ) + t (1, 2,3) où s et t ∈  .

 
Puisque d1 • d 2 = (2, −1, 0) • (1, 2,3) = 0 alors les deux droites sont perpendiculaires.
Sont-elles sécantes ?

 x = 4 + 2s  x=2+t
 
D1 :  y = 5 − s , s   et D2 :  y = 3 + 2 t , t  
 z = 6 + 0s  z = 4 + 3t
 

x :  4 + 2s = 2 + t  t − 2s = 2 1 −2 2  1 −2 2  1 −2 2
       
y :  5 − s = 3 + 2 t ⇒  2 t + s = 2 ⇒ 2 1 2   0 5 −2   0 5 −2 
z : 6 + 0 s = 4 + 3t 3t + 0 s = 2
  3 0 2  0 6 −4  0 0 −8

Puisqu’il n’y a pas de solution, les deux droites ne sont pas sécantes. On dira qu’ils sont
gauches.

     
ATTENTION : Si u • v ≠ 0 ⇒ que u et v sont parallèles. Pour déterminer si u et v sont parallèles, il faut
 
\ {0} tel que u = kv .
voir s’il existe k ∈ 

Cas IV : Deux droites gauches

Soit D1 : ( x, y, z ) = (1, 2,3) + s ( 0, 0,1) et D2 : ( x, y, z ) = ( 0, 0, 2 ) + t ( −1, −1, −1) où s et t ∈  .

10,0,1 det
(ai ntl
10) =

=
= m sont das

d ( 1, +, 17
=

-
-

Paralle'o
20) Les deux droites sont-elles sécantes ?

30) Puisque D1 et D2 ne sont pas parallèles, ni sécantes alors elles sont

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Ch 6 S3 : Angle entre deux droites et angles directeurs

3.1 Angle entre deux droites : 00 ≤ θ ≤ 900


 
Soit deux droites ayant respectivement d1 et d 2 . Soit θ l’angle entre les deux droites.
 
    a b
Rappel : a  b = a b cos θ cos θ =  
a b
Soit α l’angle entre les deux vecteurs directeurs.

D1

Cas 1 : L’angle entre les deux droites et l’angle entre les deux vecteurs
directeurs sont égaux.

d1  d 2
Ainsi cos θ =   où 0 ≤ cos θ ≤ 1
d1 d 2
D2

cos θ = cos (1800 − α )


Cas 2 : D1 = cos1800 cos α + s in1800 sin α
= − cos α
 
d1  d 2
=−  
d1 d 2
D2  
d1  d2
Comme 00 ≤ θ ≤ 900 alors cos θ =  
d1 d 2
 
d1  d 2
Donc l’angle entre les deux droites sera donné par cos θ =   où 00 ≤ θ ≤ 900
d1 d 2

Ex. : Soit D1 : (x, y, z) = (2, 4, 6) + s(1, 4, 0) où s ∈ 


D2 : (x, y, z) = (0, 4, 3) + t(2, 1, 0) où t ∈ 
D3 : (x, y, z) = (1, 2, 3) + t(-4, 1, 0) où t ∈ 
 
d1  d 2
L’angle entre les deux droites D1 et D2 sera obtenu à l’aide de cos θ1 =   =
d1 d 2
 
Ainsi θ1 l’angle entre les deux droites D1 et D2 est θ1 = arc cos  .
 
L’angle θ 2 entre les deux droites D1 et D3 sera obtenu à l’aide de
 
d1  d3
cos θ 2 =   = . Ainsi θ 2 =
d1 d3

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3.2 Angles directeurs α , β et γ

   d1 d 2 d 3 
Soit u un vecteur directeur et unitaire de la droite. Ainsi u =  ,  ,  .
 d d d 
 

D
  (u1 , u 2 , u 3 )  (1, 0, 0) = u1
10 ) u  i =    d’où u1 = cos α
 u i cos α

  (u1 , u 2 , u 3 )  (0,1, 0) = u 2
20 ) u  j =    d’où u2 = cos β
 u j cos β

  (u1 , u 2 , u 3 )  (0, 0,1) = u 3


30 ) u  k =    d’où u3= cos γ
 u k cos γ
 
D’où u = (u1, u2, u3) = ( cos α , cos β , cos γ ) où u est un vecteur directeur unitaire associé à la droite.

De plus u 2 = cos 2 α + cos 2 β + cos 2 γ = 1


Les trois cosinus directeurs cos α , cos β et cos γ sont obtenus à l’aide des coordonnées de u .

α = arc cos u1

Les angles directeurs sont  β = arc cos u2
 γ = arc cos u
 3

Ex. : Soit D : (x, y, z) = (-2, 8, -1) + s(5, 4, -2) où s ∈ R . Trouvez les trois cosinus directeurs et les trois
angles directeurs.

Sol. :

Ainsi u1 = cos α = ⇒ α =

u2 = cos β = ⇒ β =

u3 = cos γ = ⇒ γ =

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 x = 4 − 2t

Ex. : Trouvez les trois cosinus directeurs et les trois angles directeurs de la droite D :  y = 2 où t ∈
z =t

Sol. :

Ainsi u1 = cos α = ⇒ α =

u2 = cos β = ⇒ β =

u3 = cos γ = ⇒ γ =

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La droite dans le plan (  2 )

Ce que nous avons vu pour la droite dans  3 s’applique aussi dans  2 seulement que les vecteurs ont deux

composantes au lieu de trois. Cependant, il existe une autre type d’équation pour d’écrire une droite dans  2

qui n’est pas possible dans  3 , l’équation cartésienne (ou algébrique) d’une droite.

Équation cartésienne.

Soit un point connu A(a1 , a2 ) ∈ D et un autre point quelconque X ( x, y ) ∈ D de la droite D .


 
Soit n = (c, d ) ≠ 0 un vecteur normal de la droite D (i.e. ⊥ à la droite D ).
 
AX ⊥ n
  
n D ⇔ AX • n = 0
• X ( x, y ) ⇔ ( x − a1 , y − a2 ) • (c, d ) = 0
⇔ c( x − a1 ) + d ( y − a2 ) = 0
• A(a1 , a2 ) ⇔ cx + dy − (ca1 + da2 ) = 0 )
⇔ cx + dy − e = 0

Donc toute droite est décrite à l’aide de ses points par l’équation cartésienne

D : cx + dy − e = 0 où e = ca1 + da2

   
N.B. : Si d = (a, b) est un vecteur directeur de D , alors n = (−b, a ) est un vecteur normal de D car d ⊥ n .

Ex. : Trouvez l’équation vectorielle, l’équations paramétriques et l’équation cartésienne de la droite passant
par les points P (2,5) et R (−8,3) .

Solution : Trouvons un vecteur directeur d :

Donc,

Équation vectorielle :

Équations paramétriques :

Équation cartésienne :

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Ex. : Trouvez l’équation vectorielle de la droite D : 2x + 7 y + 6 = 0 .

Solution :

Les coefficients de x et y nous donnent les composantes d’un vecteur normal ⇒ n =

Un vecteur directeur de la droite sera d =

Il nous manque un point qui se trouve sur la droite. Pour le trouver, il faut tout simplement
choisir des valeurs de x et y qui vérifient l’équation D : 2x + 7 y + 6 = 0 .

On peut prendre

Ainsi, l’équation vectorielle de la droite est

Remarque : Dans  3 , il n’y a pas d’équation cartésienne da la droite.

Dans  2 , les vecteurs normaux sont tous // entre eux. Dans



 3 , il y a une infinité de vecteurs normaux
pas // entre eux. Donc on prend quoi comme vecteur normal n ?

n?

n?

n?
 D
n?

n?

n?

Ou bien, une autre façon de le voir, c’est qu’il y a une infinité de droites qui sont perpendiculaires à un
vecteur normal. Donc, il est impossible de déterminer la direction de la droite.

n

D?
D? D? D? D?

N.B. : Dans  2 , deux droites peuvent être parallèles distinctes, parallèles confondues ou sécantes (concourantes).

Dans  2 , deux droites ne peuvent pas être gauches.

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Distance d’un point à une droite dans  2


PQ = (x 0 − x1 , y0 − y1 )   

   PQ  n = a(x 0 − x1 ) + b(y0 − y1 )
n = (a, b) et n ⊥ D 

d Q(x0, y0) d ( Q, D ) = projn PQ =
d
P(x1, y1)

D : ax + by - c = 0

Malheureusement, on ne peut pas utiliser cette formule dans  3 car elle utilise un vecteur normal.
Comme on a mentionné plus haut (page 10), il y a une infinité de vecteurs perpendiculaires à une droite et non
perpendiculaire entre eux.

Heureusement, il y a une méthode pour calculer la distance entre un point et une droite qui peut s’appliquer
dans  et  3 , la méthode du point mobile.
2

Distance d’un point à une droite dans R3

 
Soit D : (x, y ,z) = a + sd = (a1 , a 2 , a 3 ) + s(d1 , d 2 , d3 ) où s ∈  .

P Soit le point mobile M (a1 + sd1 , a 2 + sd 2 , a 3 + sd3 )


  
10 Connaissant P, nous pouvons calculer PM ⊥ D ⇒ PM  d = 0
et trouver la valeur de «s» pour laquelle la distance est minimale.
M D

20 d(P, D) = min PM

Note: Il existe des formules pour calculer les distances. Cependant, dépendament de la situation, la
formule sera différente.

Page | 11
Distance d’un point à une droite vs l’aire d’un parallélogramme dans R3

10 L’aire d’un parallélogramme = (base) (hauteur)



P = d d(P, D)

 
d 20 L’aire d’un parallélogramme = AP x d

A D   
De 10 et 20, nous avons d d(P, D) = AP x d
 
AP x d
Donc, d(P, D) = 
d

EX : Trouvez la distance entre le point (1,3,4) et la droite D : ( x, y, z ) = (1, 4,8) + k (2, 0, 2) où k ∈  .

Solution :
Méthode du point mobile :

Page | 12
Avec la formule de la distance :

NOTE : De plus, avec la méthode du point mobile, on peut trouver le point de la droite le plus près du
point (1,3, 4) .

Page | 13
Distance entre deux droites

Cas I : Les deux droites sont parallèles

Si les deux droites sont parallèles confondues alors la distance qui les sépare est de 0.
Si les deux droites sont parallèles distinctes, il suffit d’appliquer la distance d’un point à une droite.

Ex. : Soit D1 : (x, y, z) = (1, 2, 3) + t(0, 0, 2) et D2 : (x, y, z) = (-1, 2, 0) + s(0, 0, 6) où s et t ∈  .

Méthode du point mobile :

a kd(k==30402
10)

(aid (0,0,2
=

=
=

P(-1, 2, 0) D2

20) (0,0,6)
=

Prenons pointP (1,2,8) t0zet M(1,2,3 727 tO,


i
(203 2H.(0,0,2) 0
=>

30)
=
+
=

pi.d = 0 =
(2,0,1+2H). 10,0,2) =
6 4+= M D1
0
+
=>

=> A = -

3/2

40) d (D1, D2) =


=? 282 le
et
pointde la droite re plan pres
de Pet
(1,2,01
Avec la formule de la distance :
On a le point Pl-1,,
002, point Al1,2,3) 0, est le rect

d(01,02) dSP,0!
A
=

3x
1002e
=181.1 ((l=pan,a
2
+ 2 i

-to) s =zuriee
=
=

Note: La méthode du point mobile est utile pour trouver le point d’une droite le plus près d’un point
extérieur à la droite. ( Dans le livre, ils utilisent la projection orthogonale pour déterminer ce point.
C’est un peu plus complexe.)

Page | 14
Distance entre deux droites gauches vs le volume d’un parallélépipède

    
10 V = a  (b x c) où b et c forment la base du parallélipipède.
  
= A1A 2  (d1 x d 2 )
D2
20 V = (Surface de la base) (Hauteur)
 
A2 = d1 x d 2 d(D1 , D 2 )

De 10 et 20, nous avons


A1 D1
  
A1A 2  (d1 x d 2 ) Volume
d(D1 , D 2 ) =   =  
d1 x d 2 d1 x d 2

Distance entre deux droites gauches vs la projection

  


 A A  d xd  
projdxd A1A 2 = 1 2  12 2 (d1xd 2 )
1 2
d1xd 2

  


 A1A 2  d1xd 2        
projd1xd A1A 2 =   2 (d1xd 2 ) A1A 2  d1xd 2   A1A 2  d1xd 2
2
d1xd 2 =   2 d1xd 2 =   = d(D1, D2)
d1xd 2 d xd
1 2

Note:
• On peut aussi utiliser des points mobiles pour trouver la distance entre deux droites non parallèles. Il
faut prendre un point mobile sur une droite et un point mobile sur l’autre droite (voir l’exemple à la
page 16).

• On ne peut pas utiliser un seul point mobile et un point arbitraire fixe de l’autre droite comme dans le
cas de deux droites parallèles car il est très peu probable que cette distance soit la distance entre les
deux droites non parallèles qu’on cherche. Si cela se produit, vous êtes extrêmement chanceux.

P1 D1

d ( D1 , D2 )
d ( P1 , D2 )
D2

Page | 15
• La méthode avec les deux points mobiles est très longue et les chances de faire des erreurs de calcul
sont très grandes. Il est conseiller de l’utiliser seulement si on demande de trouver les deux points sur
chacune des droites qui sont le plus près l’un de l’autre. Si on demande de trouver seulement la
distance entre les deux droites non parrallèles, il est mieux d’utiliser la formule.

• Au chapitre 7, on va simplifier cette formule et on va voir que la distance entre deux droites non
parallèles peut être vue comme la distance entre deux plans parallèles.

Cas II : Les deux droites ne sont pas parallèles


 
 M1M 2 • d1 = 0
La distance entre les deux droites D1 et D2 sera minimum lorsque    où M1  D1 et M2  D2
M1M 2 • d 2 = 0
Ex. : Soit D1 : (x, y, z) = (-2, 1, 0) + s(1, 2, 3) et D2 : (x, y, z) = (3, -1, 1) + t(2, 1, 3) où s et t ∈  .
. M2
10)
Sail=EkokeR1983 ->
= 0, n'est
Pas
Parallele
D2

20) construisons M, M2
D1

EM2:(3
M,: (2 3,1
25,35) 5 (5 27 3,
+

2
2,13)
- = -
+
+
-

2+, + +t,1+3t)
+
M13 S
7
-

30) La distance entre M1 et M2 sera minimum lorsque

site Sites et -

(inst-t-t-
*


D’où M1M 2 =
(1) 1,51 =
-

3)
=E
0
4 ) d (D1, D2) =
minymmill, ili

--2 unites

De plus, les deux points sur chacune des droites qui sont les plus près l’une de l’autre sont

Mif, Me() tr
tO, et

Page | 16
0, le pointAz (3,11) E0n, le
Avec la formule de la distance :
on a le pointA, f2, 1,0
recteur

directeur, Diz, sletne recteur


-

A.Az=(3,-1) (-2,10) (5,2,1)


-
=

calculors i x =(1,2,3) x 12,1,3)


(i) it2?) (i)) 1,,)
=

Ainsi
d10.0)
i
=

=115, 2,1.
(3,3, 3)
-

Il(3,3, -311
=
(5(3) (-2)3 173))
+
+

32 32 + (-3)2
+

=E unitis
I -
=

Page | 17
Chapitre 7 : Les plans
Un plan dans l’espace est complètement caractérisé par :

- Trois points non alignés


- Deux points et un vecteur directeur
- Un point et deux vecteurs directeurs (les vecteurs sont pas parallèles entre eux)
- Un point et un vecteur normal (au plan)

S1 : Équation vectorielle d’un plan et équations paramétriques d’un plan

1.1 Équation vectorielle d’un plan



Soit un plan π dont le vecteur normal est n = (a, b, c) ∈  3 .
 
Soit un point A connu du plan et deux vecteurs directeurs u  (u1 , u2 , u3 ) et v  (v1 , v2 , v3 ) qui
déterminent ce plan.
 
Il existe un seul plan qui passe par le point A(a1, a2, a3) et ayant comme vecteurs directeurs u et v .

Cherchons l’équation de ce plan π :


Si P = (x, y, z)   alors  t et s ∈  tels que
  
AP = su + tv
= (a, b, c)    
OP  OA = su + tv
   
OP = OA + su + tv

Donc (x, y, z) = (a1 , a 2 , a 3 ) + s(u1 , u2 , u3 ) + t(v1 , v2 , v3 ) où s et t ∈ 


est dite l’équation vectorielle du plan.
P
A  x = a1  su1  tv1

De plus, les équations paramétriques sont  y = a 2  su2  tv2 où s et t ∈ 

 z = a 3  su3  tv3

Ex. : Trouvez l’équation vectorielle du plan passant par le point P(1, 2, 3) et ayant les vecteurs directeurs
 
u  (1, 2,  3) et v  (1, 0, 4) . Donnez les équations paramétriques du plan.

SOLUTION :

• Équation vectorielle : T:(x,4,z) (1,2,3) (1,2,3) * (- 1,0,4) On setF


+
*
=

GIR

• Équations paramétriques : i:
E
Edstot
2 3 BS+4t
=
-
ou set e +

Page | 18
On peut utiliser les équations paramétriques pour déterminer si un point se trouve sur le plan. Par
exemple, est-ce que le point ( 4, 0, 0 ) ∈ π ?

On pose ( x, y, z ) = ( 4, 0, 0 ) dans le équations paramétriques du plan.

:St St
E Pie
[
-fil?]-(il] - contradiction

Donc
1.2 Équation cartésienne (algébrique) d’un plan
140, 06 AI


Soit un plan π dont le vecteur normal est n = (a, b, c) ∈  3 .
un point A(a1 , a 2 , a 3 ) connu
Soit deux points    
 un point P(x, y, z) quelconque

AP = (x – a1, y – a2, z – a3)
  
n = (a,
= (a, b, c) b, c)  AP n = 0
 
 AP  n = (x – a1, y – a2, z – a3)  (a, b, c) = 0
 a(x – a1) + b(y – a2) + c(z – a3) = 0
 ax – aa1 + by – ba2 + cz – ca3 = 0
 ax + by + cz – (aa1 + ba2 + ca3)= 0
 ax + by + cz – (a1, a2, a3)  (a, b, c) = 0
 
P  ax + by + cz – d = 0 où d = OA  n
A  
 ax + by + cz = d où d = OA  n
 
L’équation  : ax + by + cz = d où d = OA  n est dite équation algébrique du plan.

N.B. : Si le plan passe par l’origine alors l’équation du plan est  : ax + by + cz = 0.


L’équation algébrique du plan X0Y est 0x + 0y + z = 0  z = 0.
L’équation algébrique du plan X0Z est 0x + 1y + 0z = 0  y = 0.
L’équation algébrique du plan Y0Z est 1x + 0y + 0z = 0  x = 0.
z z

Cas 2 : k = ( 0, 0,1) Cas 3 :

x x

y y j = ( 0,1, 0 )

Page | 19
Ex. : Trouvez l’équation algébrique du plan passant par le point (1, 2, 3) et perpendiculaire au vecteur
(4, 5, 6).

SOLUTION :
 
Équation algébrique (cartésienne) :  : ax  by  cz  d où d = OA • n .

Il est beaucoup plus facile d’utiliser la forme cartésienne pour déterminer si un point se trouve sur le
plan. Par exemple, est-ce que le point ( 4, 0, 0 ) ∈ π ?

Ex. : Trouvez l’équation algébrique du plan passant par les points P1(1, 2, -1), P2(2, 3, 1) et P3(3, -1, 2).
 
SOLUTION : Soit  : ax + by + cz = d où d = OA  n . Cherchons les valeurs de a, b, c et d.

Formons les vecteurs directeurs (des vecteurs non parallèles)

 
Trouvons n : n =
 
À l’aide de P1, trouvons la valeur de d : d = OP1  n =

Donc l’équation algébrique du plan est


 
Autre solution : Soit  : ax + by + cz = d où d = OA  n alors
 P1 : a + 2b - c = d  a + 2b - c - d = 0
 
 P2 : 2a + 3b + c = d  2a + 3b + c - d = 0 . Utilisons la méthode de
 
P3 : 3a - b + 2c = d  3a - b + 2c - d = 0
 9 
 
a  16 
   
b  1 
Gauss afin d’obtenir la solution de ce système :    s  16  où s ∈  \ {0}.
c  
   5 
d   
   16 
 
 1 
Si s = -16 alors a = -9, b = -1 et c = 5  -9x – y + 5z = -16

Si s = 32 alors a = 18, b = 2 et c = -10  18x + 2y - 10z = 32  9x + y - 5z = 16


Nous obtenons des équations équivalentes. (Il faut toujours simplifier)
Page | 20
Ex. : Trouvez l’équation vectorielle du plan  : 2 x  3 y  5 z  12 .

SOLUTION :
Il faut trouver trois points du plan qui ne sont pas colinéaires.
soit P, (6,0,01, R (0, 4,0) Er
-
et P, (1,0,2) Er

Formons deux vecteurs directeurs non parallèles.

=cot of
3 dette sont
pas pariet

• Équation vectorielle :

T:(x,4,z) (6,010)
=

5) 6, 4,0) H7 5,0,2) oset tER


+
-
-
+

1.3 Équation normal d’un plan

C’est l’équation cartésienne d’un plan où le vecteur normal est unitaire. On note

  a b c 
N   , , 
 a 2  b 2  c 2 a 2  b 2  c 2 a 2  b 2  c 2 
et

a b c d
: x y z 0
2 2 2 2 2 2 2 2 2
a b c a b c a b c a  b2  c2
2

Page | 21
S2 : Positions relatives de deux plans et d’une droite par rapport à un plan dans R3
Positions relatives de deux plans
 
Soit π1 et π 2 deux plans de vecteurs normaux n1 et n2 .

Les deux plans peuvent être


 
• Parallèles distincts : n1 = k n2 où k ∈  {0} et si P1 ∈ π1 alors P1 ∉ π 2

 
• Parallèles confondus : n1 = k n2 où k ∈  {0} et si P1 ∈ π1 alors P1 ∈ π 2

• Sécants : Leur intersection est une droite.

ATTENTION : Des plans ne peuvent pas être gauches. S’ils ne sont pas parallèles, les plans vont se couper et leur
intersection sera une droite.

Positions relatives d’une droite par rapport à un plan


 
Soit π un plan de vecteur normal n et une droite D de vecteur directeur d .
La droite et le plan peuvent être
 
• Parallèles distincts : d  n = 0 et si P ∈ D alors P ∉ π
 
• Parallèles confondus : d  n = 0 et si P ∈ D alors P ∈ π (Attention : Si P ∈ π ⇒ P ∈ D )

• Sécants : Leur intersection est un point.

ATTENTION : Dans le cas d’une droite et d’un plan, il faut toujours prendre un point de la droite et voir si ce point se
trouve sur le plan et non le contraire. C’est-à-dire si on prend P ∈ D , est-ce que P ∈ π ?
(Il ne faut pas prendre P ∈ π et voir si P ∈ D ).

Cas I : Deux plans parallèles distincts


Soit π1 : 3x – 9y + 6z = 10 et π 2 : x – 3y + 2z = 1

10)
E=ce => i kn2 (k 31 illTz
=
=

20) Plans parallèles distincts ou confondus ?


Flo) sontdis
he
Le point(1,0,0) Iz mais, lar(Il -3(0, 630) 3 dem plans Hinats
E.
+ =

Donc, les deux plans sont parallèles distincts.

Page | 22
Cas II : Deux plans parallèles confondus
Soit π1 : 3x – 9y + 6z = 24 et π 2 : x – 3y + 2z = 8
ni (3, 9,6)
{i n, ani/k 3)
= -

10) milli
=

=
=

=)
(1, 3,2)
=

20) Plans parallèles distinctes ou confondues ?


Le point D(8,0,01 = Tz etPEI, (ar 3(8) -9(0) + 6(0) 24). Les deux
=

plans sontconfonden
Donc, les deux plans sont parallèles confondus.

n'est pas simplifie. Or on peutdirer par s


Note : l'équation :3x-94 + 62=24
ix:x-34 22 8
Ainsi, onaque 12 x 34
=
=> +
22 8.
=

1, x-34 +22 8
=
=

et =
-
+

long tes
deuxplans sontparrallite confondues

Cas III : Deux plans sécants


Soit π1 : 3x + 2y - 4z – 6 = 0 et π 2 : x – 3y - 2z – 4 = 0

10)
=2 niEOKER1903 => i, n'estpas Parrallellien

Donc, les deux plans sont sécants.

20) Trouvons la droite qui est à l’intersection des deux plans :

On cherche les points qui vont vérifier les équations cartésiennes des deux plans en même temps. Il faut
donc résoudre le système suivant :

E
3x 24

E
+
-

42 6 0
34 24 42 6
-
=
+

L7
-

=
=

x -

3y -
22 -

4 0
=

x 3y 22 4
-

Posons 2 ER

-(=i]-
=

it)=ensti
Itit
X

out -EaPavani et

D’où
0:(,4,z) (,,,4,0) =
+

(i) outer est intersetdes deman


Page | 23

Cas IV : Une droite et un plan parallèles distincts


Soit D : (x, y, z) = (1, 2, 3) +s(2, 1, 1) où s ∈  et π :x–y–z=4.

10)
34 (,1,) d. == Ladroite est Parrallell plan
=

a
=

n (1, 1, 1)
=
-
-

20) ↳
Point P(1,2,3) Et mais Pat ((ar(l) -2(z) () =
=
- 4*4) dû D etdistinct du plant

Donc, la droite et le plan sont parallèles distincts.

Cas V : Une droite et un plan parallèles confondus


Soit D : (x, y, z) = (8, 2, 2) +s(2, 1, 1) où s ∈  et π :x–y–z=4.

si (2,6,1) do==hadroite est parrallic


=

0
1)
=
au plan
i (), ) 1)
=
-
-

20) ↳
point (8,2,2) tb etPei Kor283-(2) (2) 4). D'oùO nest ir
pas distinct
=
du plan
-

Donc, la droite et le plan sont parallèles confondus.

Cas VI : Une droite et un plan sécants


Soit D : (x, y, z) = (4, 0, 5) +s (1, 1, 3) où s ∈  et π : 9x + y – 5z = 16 .
10) " n (1,1,5). (9,1,
=
-
5) 4
= +
1 -
15 = -
510 =) ladroite et plan recontPasparralleles

E
4 S
20) Les équations paramétriques de D sont : x = +

4 0
= +
SOS ER

3
35
2 =
+

30) Substituons ces équations dans le plan :

40) Le point d’intersection entre la droite et le plan est le point (3,


-

1,2)

 
N. B. : ♣ Deux plans peuvent être perpendiculaires : π1 ⊥ π 2 ⇔ n1 ⊥ n 2 .
 
♣ Une droite et un plan peuvent être perpendiculaires : D ⊥ π ⇔ d // n .

Page | 24
S3 : Angle entre 2 plans

Définition : L’angle θ (où 0o ≤ θ ≤ 90o ) entre les plans π1 et π 2 est l’angle formé par les deux vecteurs normaux
 
n1 et n 2 de ces plans (Voir figure 9.13 à la page 401 du livre).

   


n1 • n 2  n1 • n 2 
cos(θ ) =   ⇒ θ = arccos    
n1 n 2  n1 n 2 
 

Angle formé par une droite et un plan



Définition : Soit une droite D et un vecteur normal n à un plan π .

Soit α ∈ 0o ,90o  , l’angle aigu que forme cette droite avec la droite ayant n comme vecteur
 
directeur.

L’angle θ ∈ 0o ,90o  que forme la droite D et le plan π est donné par θ = 90o − α
 

n D

α
θ

EX : D : ( x, y, z ) = (1,1,1) + k ( 3, 0, 2 ) où k ∈ 
π : 3x + 4 y + z − 5 = 0

SOLUTION : Icion i=
1,4,1) etd (3,0.2), l'angle
a
trouvons
=

entre aiyo
a la droite D et
la droite
ayantin comme recteur directeur

Page | 25
Ch 7 S4 : Distance d’un point à un plan, distance entre deux plans parallèles et distance entre une droite // à
un plan.

4.1 Distance d’un point à un plan



Soit un plan π dont le vecteur normal est n = (a, b, c) ∈  3 . Soit un point A quelconque du plan et un
point P(x0, y0, z0) connu. Cherchons la distance entre le point P et le plan a 
n :

   
 AP  n  AP n 
d(P, π ) = projn AP =   n   2 n
nn n
= (a, b, c)  
AP  n
 
 P (x0, y0, z0) n
d(0,a)

·
A
·

 
 AP  n
Donc d(P, π ) = projn AP = 
n

Remarque : On peut jouer avec la formule de la distance pour l’obtenir sous la forme suivante
 
AP  n
d ( P, π ) = 
n
         
(OP − OA) n n (OP − OA) n OP − n  OA
=  =  = 
n n n
(a, b, c)  (x 0 , y0 , z 0 ) − d
=
a 2 + b2 + c2
ax 0 + by0 + cz 0 − d
=
a 2 + b2 + c2

Page | 26
Ex. : a) Trouvez la distance entre le point P(1, -4, -3) et le plan  : 2x – 3y + 6z = -1

SOLUTION :
Soit P (1,4,3) et A (111,0) {

= (a, b, c) EP (1
4,3) (11,0) (0,
=>

3)
-

5,
=
-
= -
-

soit i
 P (x0, y0, z0) (21 3,6)
=
-

Donc,

A de,a) In
=

=(0,- 3, -
3). (2, 3.6) 1 -

11(2.-3,5)Il

-S E
b) Trouvez le point du plan le plus proche de P.
1- 31
*

SOLUTION :
Pour trouver le point Q(x, y, z) ∈ π le plus près d’un point connu P(x0, y0, z0), il suffit
de trouver l’intersection de la droite passant par le point P(x0, y0, z0) qui est
perpendiculaire à π .

Le vecteur normal du plan sera le vecteur directeur de notre nouvelle droite passant par
P (1, 4, 3) . Ainsi, notre droite est

D:(,y,z) (1
= -

4, -3) +
+

(2, 3,6) -
o+EIR

Cependant, pour trouver l’intersection entre une droite et un plan, l’équation de la


droite doit être sous forme paramétrique

Sy est
x 12t
=

D:
= - of

On remplace les équations paramétriques dans l’équation cartésienne de  .

2(H2H) 3( 4 37) 673 6t)


-

-
- +
+
= -
1
e>
=

2 4+ 12 97
+
+
+

18 36t
1
-
+

= -

=7 t3 =

49

Page | 27
Donc, le point du plan le plus près de P est

a(13,2 (1 4,- 3)
q(2. 3,5) a(
it, )
=
- +

4.2 Distance entre deux plans parallèles et d’une droite // à un plan

Il suffit de prendre un point P du plan (ou de la droite D) et de calculer la distance entre le point P et
l’autre plan.

1 : x  2 y  2 z  3
Ex. : Calculez la distance entre les plans 
2 :2 x  4 y  4 z  7

SOLUTION :
soitni (112-2)
=
et2 (2, 4. -4)
=

Puisque 2 25, n et=


1,2,-2) (2,4.4)
=

sontparallèles
=

soit PB,0,0) 9m, cotculons la distance entre Pet the. Airsi,

A
d(e,t) d(P, A)
(=,0.0)
=

or A
ex-
=((3,0.0 -(,0,0)). (2,4, -4)/
-4711
(=,0,0). (2,4, -4)
=

54 -4)11
I
#+
0
+42

-Ni s =
=

Page | 28
NOTE : On peut utiliser la distance entre deux plans // pour calculer la distance entre deux droites gauches.

EX : Soit D1 : (x, y, z) = (-2, 1, 0) + s (1, 2, 3) et D2 : (x, y, z) = (3, -1, 1) + t (2, 1, 3) où s et t   .

SOLUTION :
soit i (1,2,3)
=

et d (2, 1.3)
=

Est-ce qu'ils sontparallèles? i.e. A-t-il

Or,
GIR telgue di rde?
=

d rdz
=

x =

(12.3) r(2,113) =

E2 = [EE
c7
=
1 22
=

r EER qui fonctionne pour les 3


equations
Donc D, et D2 ne sont
pas paralleles
on
peutcrier deux parallites ette
plans
Trouvons recteur
(ou Dax in et Dr
CA)
un
normal pour ces de
> plans
n d,=

xde
=(1,2,3) (en)
(îlitz'),kY))
x
=

=
(3,3. -

3)
Soit
P72,1,0) Ex. (Pf2, 1,011 9D2
aussi), calculons la distance entre pet a,
Ainsi,

d(x) d(P,x2) =

= oiA (3,11) San


(A (Bil) EDa aussi)
=

-.
-11). (3,3, 3) (5,2.1). (3,3, -3)
II (3,3. -311
-

11 (3,3, -3) 11
=

Page | 29
u
NOTE : On peut utiliser la distance entre deux plans // pour calculer la distance entre deux droites gauches.

EX : Soit D1 : (x, y, z) = (-2, 1, 0) + s (1, 2, 3) et D2 : (x, y, z) = (3, -1, 1) + t (2, 1, 3) où s et t   .

SOLUTION :

6 31
a
+

32=

--3 =

= -

Page | 29
Chapitre 8 (Partie 1): Espaces vectoriels sur 

1. Introduction

Au chapitre 2 et au chapitre 3, nous avons vu l’ensemble  n et l’ensemble Am×n des matrices


réelles m × n . Dans les 2 cas, nous avons défini une somme et un produit par un scalaire (PPS).
Dans ces deux cas, la somme et le pps respectaient les propriétés suivantes :

Somme : Commutativité, associativité, existence d’un élément neutre et existence d’un inverse
additif.

PPS : La double distributivité, l’associativité et la propriété 1A = A .

Voici deux autres exemples où cette situation se répète.

EX 1: Soit P1 = L { x,1} : L’ensemble de tous les polynômes de degré 0 et 1.

Définissons la somme et le pps :

Soit p ( x ) = p1 x + p0 et q ( x ) = q1 x + q0

Somme: p ( x ) + q ( x ) = ( p1 + q1 ) x + ( p0 + q0 )

PPS: kp ( x ) = ( kp1 ) x + ( kp0 )

Cet ensemble muni de cette somme et de ce pps respecte les mêmes propriétés que  n et
Am×n .

EX 2 : Soit l’ensemble des vecteurs géométriques défini au chapitre 2. Nous avons également
défini la somme et le pps. Encore une fois, ces opérations possèdent les mêmes propriétés que
celles énoncées plus haut.

Ainsi, dans ces 4 situations, nous avons un ensemble V dans lequel une loi de composition
interne (somme) et une loi de composition externe (PPS) sont définies.

Parce que les propriétés de ces lois sont respectivement les mêmes d’une situation à l’autre,
nous dirons que les quatre situations présentent une structure algébrique commune. Elle porte
le nom d’espace vectoriel sur  . Nous dirons sur  , parce que la loi de composition externe
fait appel aux nombres réels. Les quatre situations présentées sont des modèles d’espace
vectoriel sur  .

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Les éléments d’un espace vectoriel sont appelés des vecteurs. Ainsi, dans le contexte général
d’espace vectoriel, les matrices, les n-uplets, les polynômes, …, sont des vecteurs.

2. Définition d’opérations
Soit V , un ensemble non vide et  , les nombres réels.
   
• L’opération * est interne par rapport à V ⇔ ∀ x , y ∈ V on a que ( x ∗ y ) ∈ V

 
• L’opération ∆ est externe par rapport à V ⇔ ∀ k ∈ , ∀ x ∈ V on a que ( k ∆x ) ∈ V

  
Note : Dans la plupart des livres on écrit x + y et k x même si les opérations ne sont pas les
  
opérations usuelles. Dans certains livres on écrit x ⊕ y et k ⊗ x .

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3. Définition d’un espace vectoriel

Soit V ,*, ∆ , où V est un ensemble non vide dans lequel deux loi de compositions sont
définies : * et ∆ .
  
∀ x , y, z ∈ V et ∀ k , m ∈  , ces deux lois doivent satisfaire les 10 axiomes suivants :

Les 10 axiomes d’un espace vectoriel V

Propriétés de *
 
I1 x ∗ y ∈V Fermeture àl'interne

   
I2 x∗y = y∗x Commutativitéde l'opération interne
     
I3 x ∗ ( y ∗ z ) = (x ∗ y) ∗ z Associativitéde *

     Existence d'un neutre


I4 ∃ n ∈ V tel que x ∗ n = x ∀ x ∈ V

    
I5 ∀ x ∈ V ∃ x ' ∈ V tel que x ∗ x ' = n Inverse additif

Propriétés de ∆

E1 k∆x ∈ V Feructure à l'externe

   
E2 k∆ ( x ∗ y ) = ( k∆x ) ∗ ( k∆y ) * istributivite

  
E3 ( k + m ) ∆x = ( k∆x ) ∗ ( m∆x ) Distributivité

E4
 
k∆ ( m∆x ) = ( km ) ∆x Associativite de l'externe

 
E5 1∆x = x

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Exemples d’espaces vectoriels sur 

1.  est un espace vectoriel sur  où * : addition (+) et ∆ : multiplication (  ).

2.  2 est un espace vectoriel sur  où * : addition 2 vecteurs dans  2 et


∆ : multiplication par un scalaire (pps) dans  2 .

3.  n est un espace vectoriel sur  où * : addition 2 vecteurs dans  n et


∆ : multiplication par un scalaire (pps) dans  2 .

(Voir chapitre 2)

4. P2 ( x) : l’ensemble des polynômes de degré 2 ou moins est un espace vectoriel sur  .

EX : Si on prend l’ensemble des polynômes de degré 2 seulement avec les opérations

usuelles, ceci n’est pas un espace vectoriel sur  .

Cet ensemble n’est pas fermé à l’interne et à l’externe car :

Soit p ( x) = x 2 + 3 x − 8 et q ( x) = − x 2 + 5 x + 3 . On a que

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5. P3 ( x) : l’ensemble des polynômes de degré 3 ou moins est une espace vectoriel sur  .

6. Pn ( x) : l’ensemble des polynômes de degré n ou moins est une espace vectoriel sur  .

(Voir document exemples espaces vectoriels 1)

7. L’ensemble des matrices réelles Am×n est un espace vectoriel sur 

où * : addition 2 matrices et ∆ : multiplication par un scalaire (pps)


matricielle

(Voir chapitre 3)

8. L’ensemble des fonctions réelles

(Voir document exemples espaces vectoriels 1)

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Exemples d’espaces vectoriels sur 

EX 1: Soit V = {( x, 0) ∈  2 } muni des opérations usuelles.

Montrez que V est un espace vectoriel sur  .

Solution :
    
Soit x = (a, 0), y = (b, 0), z = (c, 0), n = (n, 0), x ' = (d , 0) ∈ V et k , m ∈  .
 
I1 : Montrez que x ∗ y ∈ V . (Fermeture de l’interne)
 
x ∗ y = (a, 0) + (b, 0) = (a + b, 0 + 0) = (a + b, 0) ∈ V
   
I2 : Montrez que x ∗ y = y ∗ x . (Commutativité)
   
x ∗ y = (a, 0) + (b, 0) = (a + b, 0 + 0) = (b + a, 0 + 0) = (b, 0) + (a, 0) = y ∗ x
     
( ) ( )
I3 : Montrez que x ∗ y ∗ z = x ∗ y ∗ z . (Associativité)

  
( )
x ∗ y ∗ z = (a, 0) + ( (b, 0) + (c, 0) )
= (a, 0) + (b + c, 0 + 0)
= ( a + (b + c), 0 + (0 + 0) )
= ( (a + b) + c, (0 + 0) + 0 )
= (a + b, 0 + 0) + (c, 0)
= ( (a, 0) + (b, 0) ) + (c, 0)
  
(
= x∗ y ∗z )
      
I4 : Montrez que ∃ n ∈ V tel que x ∗ n = n ∗ x = x ∀ x ∈ V . (Neutre)
  
x ∗ n = x ⇔ (a, 0) + (n, 0) = (a, 0)
⇔ (a + n, 0 + 0) = (a, 0)
a + n = a
⇔
 0=0
n = 0
⇔
0 = 0

Donc, n = (0, 0) ∈ V est le neutre additif.

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      
I5 : Montrez que ∀ x ∈ V , ∃ x ' ∈ V tel que x ∗ x ' = x ' ∗ x = n . (Inverse additif)
  
x ∗ x ' = n ⇔ (a, 0) + (d , 0) = (0, 0)
⇔ (a + d , 0 + 0) = (0, 0)
a + d = 0
⇔
 0=0
d = −a
⇔
 0=0
 
Donc, x ' = (−a, 0) ∈ V est l’inverse additif de x = (a, 0) .

E1 : Montrez que k ∆ x ∈ V . (Fermeture de l’externe)

k ∆ x = k (a, 0) = (ka, k 0) = (ka, 0) ∈ V
   
( ) ( ) ( )
E2 : Montrez que k ∆ x ∗ y = k ∆ x ∗ k ∆ y . (Distributivité d’un scalaire sur une somme de

vecteurs)
 
( )
k ∆ x ∗ y = k ( (a, 0) + (b, 0) )
= k (a + b, 0 + 0)
= ( k ( a + b ) , k ( 0 + 0))
= ( ka + kb, k 0 + k 0 )
= ( ka, k 0 ) + ( kb, k 0 )
= k ( a, 0 ) + k ( b, 0 )
 
= k∆x ∗ k∆ y
  
( ) ( )
E3 : Montrez que ( k + m ) ∆ x = k ∆ x ∗ m∆ x . (Distributivité de la somme de deux scalaires sur

un vecteur)

( k + m ) ∆ x = ( k + m ) (a, 0)
= ( (k + m)a, (k + m)0 )
= ( ka + ma, k 0 + m0 )
= ( ka, k 0 ) + ( ma, m0 )
= k ( a, 0 ) + m ( a, 0 )
 
= k ∆ x ∗ m∆ x
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 
( (
E4 : Montrez que k ∆ m∆ x ) ) = ( km ) ∆ x . (Associativité)

( )
k ∆ m∆ x = k ( m(a, 0) )
= k ( ma, m0 )
= ( k ( ma ) , k ( m0 ) )
= ( ( km ) a, ( km ) 0 )
= ( km )( a, 0 )

= ( km ) ∆ x
 
E5 : Montrez que 1∆ x = x .
 
1∆ x = 1( a, 0 ) = (1a,1( 0 ) ) = ( a, 0 ) = x

 a a + b 
EX2: Soit V =    ∈ M 2×2  muni des opérations usuelles.
a + b b  

Montrez que V est un espace vectoriel sur  .

Solution :

Soit

  a a + b    c c+d   e e+ f 
x= , y= , z= ,
a + b b  c + d d  e + f f 

  n n1 + n2    a ' a '+ b '


n= 1 , x ' = ∈ V et k , m ∈ 
 n1 + n2 n2   a '+ b '
 b ' 
 
I1 : Montrez que x ∗ y ∈ V . (Fermeture de l’interne)

   a a + b  c c+d  a+c ( a + b) + (c + d ) 
x∗ y =  + =
a + b b  c + d 
d   ( a + b) + (c + d ) b+d 

 a+c (a + c) + (b + d ) 
=  ∈V
(a + c) + (b + d ) b+d 

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   
I2 : Montrez que x ∗ y = y ∗ x . (Commutativité)

   a a + b  c c+d  a+c ( a + b) + (c + d ) 
x∗ y =  + =
a + b b  c + d 
d   ( a + b) + (c + d ) b+d 

 c+a (c + d ) + ( a + b)   c c+d  a a + b   
=  = c + d  + = y∗x
 (c + d ) + ( a + b) d +b   d  a + b b 
     
( ) ( )
I3 : Montrez que x ∗ y ∗ z = x ∗ y ∗ z . (Associativité)

    a a + b   c c+d  e e+ f 
(
x∗ y∗z =  ) +
b   c + d
+
d  e + f

f  
a + b

 a a + b  c+e (c + d ) + (e + f ) 
=  + 
a + b b   (c + d ) + (e + f ) d+ f 

 a + ( c + e) ( a + b) + ( (c + d ) + (e + f ) ) 
= 
 ( a + b) + ( (c + d ) + (e + f ) ) b + (d + f ) 

 (a + c) + e ( ( a + b) + (c + d ) ) + (e + f ) 
= 
( ( a + b ) + (c + d ) ) + (e + f ) (b + d ) + f 

 a+c ( a + b) + (c + d )   e e+ f 
=  + e + f
 ( a + b ) + (c + d ) b+d   f 

 a a + b  c c + d  e e+ f
=   + c + d +
  a + b b   d   e + f f 

  
(
= x∗ y ∗z )

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      
I4 : Montrez que ∃ n ∈ V tel que x ∗ n = n ∗ x = x ∀ x ∈ V . (Neutre)

    a a + b   n1 n1 + n2   a a + b
x∗n = x ⇔  + =
a + b b   n1 + n2 
n2   a + b b 
 a + n1 ( a + b ) + ( n1 + n2 )  a a + b 
⇔ =
 a + b + ( n1 + n2 ) b + n2  a + b b 
 a + n1 = a
 a+b + n +n = a+b
( ) ( 1 2)
⇔
( a + b ) + ( n1 + n2 ) = a + b
 b + n2 = b
n = 0
⇒ 1
n2 = 0

  0 0 + 0  0 0 
Donc, n =  = ∈ V est le neutre additif.
0 + 0 0  0 0 

      
I5 : Montrez que ∀ x ∈ V , ∃ x ' ∈ V tel que x ∗ x ' = x ' ∗ x = n . (Inverse additif)

    a a + b  a ' a '+ b ' 0 0 


x∗x' = n ⇔   + =
a + b b   a '+ b ' b '  0 0 
 a +a' ( a + b ) + ( a '+ b ') 0 0
⇔ =
 a + b + ( a '+ b ') b +b'  0 0 
 a +a' = 0
 a + b + a '+ b ' = 0
( ) ( )
⇔
( a + b ) + ( a '+ b ') = 0
 b +b' = 0
a ' = −a
⇒
 b ' = −b

 
Donc, x ' = 
−a ( −a ) + ( −b )    a
x=
a + b
 ∈ V est l’inverse additif de .
( −a ) + ( −b ) −b  a + b b 

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E1 : Montrez que k ∆ x ∈ V . (Fermeture de l’externe)

  a a + b   ka k ( a + b) 
k∆x = k   =
a + b b   k ( a + b) kb 

 ka ka + kb 
= ∈V
 ka + kb kb 
   
( ) ( ) ( )
E2 : Montrez que k ∆ x ∗ y = k ∆ x ∗ k ∆ y . (Distributivité d’un scalaire sur une somme de

vecteurs)

   a a + b  c c + d
( )
k∆ x ∗ y = k    +
d  

 a + b b  c + d
 a+c ( a + b) + (c + d ) 
=k 
 ( a + b) + (c + d ) b+d 
 k (a + c) k ( ( a + b) + (c + d ) ) 
= 
 k ( ( a + b) + (c + d ) ) k (b + d ) 
 ka + kc k ( a + b) + k (c + d ) 
= 
 k ( a + b) + k (c + d ) kb + kd 
 ka k ( a + b )   kc k ( c + d )
= + 
k ( a + b ) kb   k ( c + d ) kd 
 a a + b  c c+d
=k  +k
a + b b  c + d d 
 
= k∆x ∗ k∆ y

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  
( ) ( )
E3 : Montrez que ( k + m ) ∆ x = k ∆ x ∗ m∆ x . (Distributivité de la somme de deux scalaires sur

un vecteur)

  a a + b
( k + m) ∆ x = ( k + m) 
a + b b 
 ( k + m) a ( k + m )( a + b )
=
( k + m )( a + b ) ( k + m ) b 
 ka + ma k ( a + b ) + m ( a + b )
= 
k ( a + b ) + m ( a + b ) kb + mb 
 ka k ( a + b )   ma m ( a + b )
= + 
k ( a + b ) kb   m ( a + b ) mb 
 a a + b  a a + b
=k  +m
a + b b  a + b b 
 
= k ∆ x ∗ m∆ x
 
( (
E4 : Montrez que k ∆ m∆ x ) ) = ( km ) ∆ x . (Associativité)
   a a + b 
( )
k ∆ m∆ x = k  m  
b  
 a + b
 ma m ( a + b )
=k 
m ( a + b ) mb 
 k ( ma ) k ( m ( a + b ) )
= 
 k ( m ( a + b ) ) k ( mb ) 
 ( km ) a ( km )( a + b ) 
=
( km )( a + b ) ( km ) b 
 a a + b
= ( km ) 
a + b b 

= ( km ) ∆ x
 
E5 : Montrez que 1∆ x = x .

  a a + b   1a 1( a + b )   a a + b 
1∆ x = 1   = = =x
a + b b  1( a + b ) 1b   a + b b 

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EX 3: Soit V = {( x, y, z ) = t (a, b, c)} i.e. l’ensemble des points d’une droite passant par l’origine
et le point (a, b, c) , muni des opérations usuelles.

Montrez que V est un espace vectoriel sur  .

Solution :

Soit
    
x = t1 (a, b, c), y = t2 (a, b, c), z = t3 (a, b, c ), n = n(a, b, c ), x ' = t '(a, b, c ) ∈V
.
et k , m ∈ 
 
I1 : Montrez que x ∗ y ∈ V . (Fermeture de l’interne)
 
x ∗ y = t1 (a, b, c) + t2 (a, b, c)
= (t1a, t1b, t1c) + (t2 a, t2b, t2 c)
= ( t1a + t2 a, t1b + t2b, t1c + t2 c )
= ( ( t1 + t2 ) a, ( t1 + t2 ) b, ( t1 + t2 ) c )
= ( t1 + t2 ) (a, b, c) ∈ V
   
I2 : Montrez que x ∗ y = y ∗ x . (Commutativité)
 
x ∗ y = t1 (a, b, c) + t2 (a, b, c)
= (t1a, t1b, t1c) + (t2 a, t2b, t2 c)
= ( t1a + t2 a, t1b + t2b, t1c + t2 c )
= ( t2 a + t1a, t2b + t1b, t2 c + t1c )
= (t2 a, t2b, t2 c) + (t1a, t1b, t1c)
= t2 (a, b, c) + t1 (a, b, c)
 
= y∗x
     
( ) ( )
I3 : Montrez que x ∗ y ∗ z = x ∗ y ∗ z . (Associativité)

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  
( )
x ∗ y ∗ z = t1 (a, b, c) + ( t2 (a, b, c) + t3 (a, b, c) )
= (t1a, t1b, t1c) + ( (t2 a, t2b, t2 c) + (t3 a, t3b, t3c) )
= (t1a, t1b, t1c) + ( t2 a + t3 a, t2b + t3b, t2b + t3c )
= ( t1a + ( t2 a + t3 a ) , t1b + ( t2b + t3b ) , t1c + ( t2 c + t3c ) )
= ( ( t1a + t2 a ) + t3 a, ( t1b + t2b ) + t3b, ( t1c + t2 c ) + t3c )
= ( t1a + t2 a, t1b + t2b, t1c + t2 c ) + (t3 a, t3b, t3c)
= ( (t1a, t1b, t1c) + (t2 a, t2b, t2 c) ) + (t3 a, t3b, t3c)
= ( t1 (a, b, c) + t2 (a, b, c) ) + t3 (a, b, c )
  
(
= x∗ y ∗z )
      
I4 : Montrez que ∃ n ∈ V tel que x ∗ n = n ∗ x = x ∀ x ∈ V . (Neutre)
  
x ∗ n = x ⇔ t1 (a, b, c) + n(a, b, c) = t1 (a, b, c)
⇔ (t1a, t1b, t1c) + (na, nb, nc) = (t1a, t1b, t1c)
⇔ ( t1a + na, t1b + nb, t1c + nc ) = (t1a, t1b, t1c)
t1a + na = t1a

⇔  t1b + nb = t1b
 t c + nc = t c
1 1

⇔ {n = 0

Donc, n = 0(a, b, c) = (0, 0, 0) ∈ V est le neutre additif.
      
I5 : Montrez que ∀ x ∈ V , ∃ x ' ∈ V tel que x ∗ x ' = x ' ∗ x = n . (Inverse additif)
  
x ∗ x ' = n ⇔ t1 (a, b, c) + t '(a, b, c) = (0, 0, 0)
⇔ (t1a, t1b, t1c) + (t ' a, t ' b, t ' c) = (0, 0, 0)
⇔ ( t1a + t ' a, t1b + t ' b, t1c + t ' c ) = (0, 0, 0)
t1a + t ' a = 0

⇔  t1b + t ' b = 0
t c + t 'c = 0
1
⇔ {t ' = −t1
 
Donc, x ' = −t1 (a, b, c) ∈ V est l’inverse additif de x = t1 (a, b, c) .

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E1 : Montrez que k ∆ x ∈ V . (Fermeture de l’externe)

k ∆ x = k ( t1 (a, b, c) ) = k (t1a, t1b, t1c) = ( ( kt1 ) a, ( kt1 ) b, ( kt1 ) c ) = kt1 (a, b, c) ∈ V
   
( ) ( ) ( )
E2 : Montrez que k ∆ x ∗ y = k ∆ x ∗ k ∆ y . (Distributivité d’un scalaire sur une somme de

vecteurs)
 
( )
k ∆ x ∗ y = k ( t1 (a, b, c) + t2 (a, b, c) )
= k ( (t1a, t1b, t1c) + (t2 a, t2b, t2 c) )
= k ( t1a + t2 a, t1b + t2b, t1c + t2 c )
= ( k ( t1a + t2 a ) , k ( t1b + t2b ) , k ( t1c + t2 c ) )
= ( kt1a + kt2 a, kt1b + kt2b, kt1c + kt2 c )
= (kt1a, kt1b, kt1c) + (kt2 a, kt2b, kt2 c)
= k (t1a, t1b, t1c) + k (t2 a, t2b, t2 c)
= k ( t1 (a, b, c) ) + k ( t2 (a, b, c) )
 
= k∆x ∗ k∆ y
  
( ) ( )
E3 : Montrez que ( k + m ) ∆ x = k ∆ x ∗ m∆ x . (Distributivité de la somme de deux scalaires

sur un vecteur)

( k + m ) ∆ x = ( k + m )( t1 (a, b, c) )
= ( k + m ) (t1a, t1b, t1c)
= ( ( k + m ) t1a, ( k + m ) t1b, ( k + m ) t1c )
= ( kt1a + mt1a, kt1b + mt1b, kt1c + mt1c )
= (kt1a, kt1b, kt1c) + (mt1a, mt1b, mt1c)
= k (t1a, t1b, t1c) + m(t1a, t1b, t1c)
= k ( t1 (a, b, c) ) + m ( t1 (a, b, c) )
 
= k ∆ x ∗ m∆ x
 
( (
E4 : Montrez que k ∆ m∆ x ) ) = ( km ) ∆ x . (Associativité)

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( )
k ∆ m∆ x = k  m ( t1 (a, b, c) ) 
= k ( m(t1a, t1b, t1c) )
= k (mt1a, mt1b, mt1c)
= ( k ( mt1a ) , k ( mt1b ) , k ( mt1c ) )
= ( ( km ) t1a, ( km ) t1b, ( km ) t1c )
= ( km ) (t1a, t1b, t1c)
= ( km )( t1 (a, b, c) )

= ( km ) ∆ x
 
E5 : Montrez que 1∆ x = x .
 
1∆ x = 1( t1 (a, b, c) ) = 1(t1a, t1b, t1c) = (1t1a,1t1b,1t1c) = (t1a, t1b, t1c) = t1 (a, b, c) = x

EX 4: Soit V l’ensemble des nombres  positifs (non nuls) (i.e V = *+ ) muni des opérations
suivants :
   
 x ∗ x ' = x x ' ( Interne )
   x∗ y = x y
 ( Interne )  .
   ou bien   
k ∆ x = x

k
( Externe ) 
 k ∆ x = x

k
( Externe ) 

Montrez que V est un espace vectoriel sur  .

Solution :
    
Soient x = x, y = y, z = z , n = n, x ' = x ' ∈ *+ et k , m ∈  .
 
I1 : Montrez que x ∗ y ∈ V . (Fermeture de l’interne)
 
x ∗ y = x ∗ y = xy ∈ *+
   
I2 : Montrez que x ∗ y = y ∗ x . (Commutativité)
   
x ∗ y = x ∗ y = xy = yx = y ∗ x = y ∗ x
     
( ) ( )
I3 : Montrez que x ∗ y ∗ z = x ∗ y ∗ z . (Associativité)

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  
( )
x ∗ y ∗ z = x ∗( y ∗ z)
= x ∗ ( yz )
= x ( yz )
= ( xy ) z
= ( xy ) ∗ z
= ( x ∗ y)∗ z
  
(
= x∗ y ∗z)
      
I4 : Montrez que ∃ n ∈ V tel que x ∗ n = n ∗ x = x ∀ x ∈ V . (Neutre)
  
x∗n = x ⇔ x∗n = x
⇔ xn = x
x
⇔ n = =1 ( x ≠ 0)
x


Donc, n = 1 ∈ *+ est le neutre additif.
      
I5 : Montrez que ∀ x ∈ V , ∃ x ' ∈ V tel que x ∗ x ' = x ' ∗ x = n . (Inverse additif)
  
x∗ x' = n ⇔ x∗ x' =1
⇔ xx ' = 1
1
⇔ x' = > 0 car x ∈ *+
x

 1 
Donc, x ' =  ∈ V est l’inverse additif de x .
x

E1 : Montrez que k ∆ x ∈ V . (Fermeture de l’externe)

k ∆ x = k ∆x = x k > 0 ∀k ⇒ x k ∈ *+

(Pour un x fixe, il faut le voir comme une fonction exponentielle f (k ) = x k ∀k ∈  . Ainsi, si

x ∈ ]0,1[ , on a une fonction exponentielle décroissante. Si x = 1 , c’est la fonction constante

f (k ) = 1 ∀k ∈  et si x > 1 , on a une fonction exponentielle croissante.)

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   
( ) ( ) ( )
E2 : Montrez que k ∆ x ∗ y = k ∆ x ∗ k ∆ y . (Distributivité d’un scalaire sur une somme de

vecteurs)
 
( )
k∆ x ∗ y = k∆ ( x ∗ y )
= k ∆ ( xy )
= ( xy )
k

= xk y k
= xk ∗ y k
= ( k ∆x ) ∗ ( k ∆y )
 
(
= k∆x ∗ k∆ y ) ( )
  
( ) ( )
E3 : Montrez que ( k + m ) ∆ x = k ∆ x ∗ m∆ x . (Distributivité de la somme de deux

scalaires sur un vecteur)



( k + m ) ∆ x = ( k + m ) ∆x
= x(
k +m)

= xk xm
= xk ∗ xm
 
= ( k ∆x ) ∗ ( m∆x ) = k ∆ x ∗ m∆ x ( ) ( )
 
( (
E4 : Montrez que k ∆ m∆ x ) ) = ( km ) ∆ x . (Associativité)

( )
k ∆ m∆ x = k ∆ ( m∆x )
= k ∆ ( xm )

= ( xm )
k

= x mk
= x km

= ( km ) ∆x = ( km ) ∆ x
 
E5 : Montrez que 1∆ x = x .
 
1∆ x = 1∆x = x1 = x = x

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Exemples d’ensembles qui ne sont pas des espaces vectoriels sur 

EX 1: L’ensemble des couples ( x, y ) ∈  2 muni des opérations

( x, y ) * ( u , v ) = ( x + u , y + v )

k ∆ ( x, y ) = ( 2kx, 2ky )

SOLUTION :

EX 2: L’ensemble des couples ( x, y ) ∈  2 muni des opérations

( x, y ) * ( u, v ) = ( x + u + 1, y + v + 1)

k ∆ ( x, y ) = ( kx, ky )

SOLUTION :

La fermeture de l’opération interne (I1), la commutativité (I2) et l’associativité (I3) sont


vérifiées. Vérifions, le neutre (I4).

I4 (Neutre) :

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Vérifions, l’inverse (I5).

I5 (Inverse) :

Or, même si l’opération interne est définie différemment que la somme usuelle pour des
vecteurs de  2 et que tous les axiomes à l’interne sont vérifiés, il existe un problème avec les
axiomes de l’opération externe même si c’est le pps traditionnelle pour les vecteurs de  2 .

Vérifions, la distributivité (E3).

E3 :

Note : E2 n’est pas vérifié aussi.

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E2 :

EX 3: L’ensemble V = {( x, y, z ) ∈  3 } muni de l’addition usuelle et

k ∆ ( x, y, z ) = ( kx, y, z )

SOLUTION : Ici, s’il y a un problème, il sera dans les axiomes de l’opération externe.

Vérifions, la distributivité (E3).

E3 :

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Note : Cependant, E2 est vérifié ici.

E2 :

EX 4: L’ensemble V = {( x, y, z ) ∈  3 } muni de l’addition usuelle et

k ∆ ( x, y, z ) = ( 0, 0, 0 )

SOLUTION :

EX 5: L’ensemble V = {( x, y ) ∈  2 | x ≥ 0 et y ∈ } muni des opérations usuelles.

SOLUTION :

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Note :

Théorème 1: (Propriétés découlant des 10 axiomes, elles s’appliquent à tous les modèles.)
  
Soient x, y, z ∈ V où V est un espace vectoriel muni de l’opération interne ∗ et de
l’opération externe ∆ . Soit k ∈  .
     
1. x ∗ y = x ∗ z ⇔ y = z

2. Le vecteur n est unique (le neutre de l’opération interne ∗ ).

  
3. 0∆ x = n, ∀ x ∈ V .


4. L’inverse de x est unique.

 
5. k ∆ n = n, ∀k ∈  .

   
6. k ∆ x = n ⇒ k = 0 ou x = n .

  
( )
7. (−k )∆ x = k ∆ x ' = k ∆ x ' .

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Preuves :

1.
         
( ) (
x ∗ y = x ∗ z ⇔ x ' ∗ x ∗ y = x ' ∗ x ∗ z Op. élém. et I5 )
     
( )
⇔ x '∗ x ∗ y = x '∗ x ∗ z ( I3 )
   
⇔ n∗ y = n∗ z I5
 
⇔ y=z I4

 
2. Soient n1 et n2 , deux neutres de V .

   
n1 = n1 ∗ n2 car n2 est un neutre
 
= n2 car n1 est un neutre

3.
  
( 0∆ x ) ∗ n = 0∆ x I4

= ( 0 + 0) ∆ x op. élém. dans 
 
(
= 0∆ x ∗ 0∆ x ) ( ) E3

 
⇔ 0∆ x = n par simplification (propriété 1)

  
4. Soient x '1 et x '2 , deux inverses de x .

   
x ∗ x '1 = n car x '1 est un inverse (I5)
  
= x ∗ x '2 car x '2 est un inverse (I5)

 
⇔ x '1 = x '2 par simplification (propriété 1)

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5. Soit x ∈ V .

   
( k ∆n ) ∗ ( k ∆ x ) = k ∆ ( n ∗ x ) E2

= k∆x I4
 
( )
Puisque k ∆ x ∈ V ⇒ k ∆ x ' ∈ V ( ) I5

Donc,
    
(( k ∆n ) ∗ ( k ∆ x )) ∗ ( k ∆ x ) ' = ( k ∆ x ) ∗ ( k ∆ x ) ' op. elém
    
⇔ ( k ∆ n ) ∗ ( ( k ∆ x ) ∗ ( k ∆ x ) ') = ( k ∆ x ) ∗ ( k ∆ x ) ' I3
  
(
⇔ k ∆n ∗ n = n ) I5
 
⇔ k ∆n = n I4

6. Si k ≠ 0 ,
  1  1 
k ∆ x = n ⇒ ∆ k ∆ x = ∆n
k k
( ) op. élém.

1   
⇒  k  ∆x = n E4 et prop. 5
k 
 
⇒ 1∆ x = n op. élém.
 
⇒x=n E5

Si k = 0 , propriété 3.
 
( )
7. L’inverse de k ∆ x est noté k ∆ x ' . ( )
Premièrement,
  
( k ∆ x ) ∗ (−k )∆ x = ( k + (−k ) ) ∆ x E3

= 0∆ x op. élém.

=n prop. 3
   
( )
Donc, (−k )∆ x est l’inverse de k ∆ x i.e (−k )∆ x = k ∆ x ' . ( )

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Deuxièmement,
   
( k ∆ x ) ∗ ( k ∆ x ') = k ∆ ( x ∗ x ') E2

= k ∆n I5

=n prop. 5
   
( ) (
Donc, k ∆ x ' est l’inverse de k ∆ x i.e. k ∆ x ' = k ∆ x ' . )
  
( )
Ainsi, (−k )∆ x = k ∆ x ' = k ∆ x ' .

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