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• Deux points.
• Un point et un vecteur directeur.
1.1 Def.
Un vecteur d = ( d1 , d 2 , d3 ) ≠ 0 est un vecteur directeur de la droite D ⇔ d // D .
Ex. : Soit la droite passant par les points P (1, −3,0 ) et Q ( 5, 2, 0 ) alors PQ = ( 4,5,0 ) est un vecteur
directeur de la droite D . De même, t = k ( 4,5,0 ) où k ∈ \ {0} est aussi un vecteur directeur.
Donc toute droite est décrite à l’aide de ses points par l’équation vectorielle
D : ( x, y, z ) = ( a1 , a2 , a3 ) + s ( d1 , d 2 , d3 ) = a + sd où s ∈
Ex. : Trouvez l’équation vectorielle de la droite passant par les points P ( 2, 4, 6 ) et Q ( −1, 2, 7 ) .
Sol. :
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, Chapitre 6 : La droite dans l’espace ( ) 3
• Deux points.
• Un point et un vecteur directeur.
1.1 Def.
Un vecteur d = ( d1 , d 2 , d3 ) ≠ 0 est un vecteur directeur de la droite D ⇔ d // D .
Ex. : Soit la droite passant par les points P (1, −3,0 ) et Q ( 5, 2, 0 ) alors PQ = ( 4,5,0 ) est un vecteur
directeur de la droite D . De même, t = k ( 4,5,0 ) où k ∈ \ {0} est aussi un vecteur directeur.
Donc toute droite est décrite à l’aide de ses points par l’équation vectorielle
D : ( x, y, z ) = ( a1 , a2 , a3 ) + s ( d1 , d 2 , d3 ) = a + sd où s ∈
Ex. : Trouvez l’équation vectorielle de la droite passant par les points P ( 2, 4, 6 ) et Q ( −1, 2, 7 ) .
sel
8:(X,4,2) (2,4,6) 5) 3, 2,1)
=
+
-
-
on SERR
=)
0:(x,4,2) (- 1,2,7) r23,2,-1) rEA
=
+
où
et C... aktIR
+ -
N.B. : L’équation vectorielle n’est pas unique. Les points et les vecteurs directeurs peuvent varier. Il suffit
d’avoir un point qui se trouve sur la droite et un vecteur parallèle à la droite.
x = a1 + sd1
y = a2 + sd 2 où s ∈ . Ces équations sont dites équations paramétriques de la droite D .
z = a + sd
3 3
E
x 2 =
-
35
alors
y 4
-
25 où SGR. Les équations sont
dites
paramétriques
=
2 6 3
=
+
deladroite o
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S2 : Positions relatives de deux droites dans 3
Soit D1 une droite de vecteur directeur d1 et D2 une droite de vecteur directeur d 2 .
• Gauches : d1 ≠ k d 2 et s’il n’y a pas de point de rencontre entre D1 et D2 .
Les droites ne sont ni parallèles et ni sécantes.
i k,(k 2) 0,402
=
=
=> =
= =>
k2
=
{y E E
E
8,:x 1 + 4 6= 1 + 4S
3 4S s
E
= =
=
- =7
2 sy 62 53
=
E)
+
IdSER
4=55
= +
2B
6S 6 3 65
+
3 6S s
=
fonctionne
=
5 =
IE
D’où les deux droites sont parallèles distinctes.
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Cas II : Deux droites parallèles confondues
curd,Iz
=" ( k i 0,1182
10) k, (x=2)
=
=>
Vérifions si
(1,2,3) (0, i.e (1,2,3) (1,2,1) +
=
+
(0,0,2)
On écrit la droite D2 sous forme paramétrique et on pose (x, y, z) = (1,2,3)
syste E* (=
0.: si+ E, léquatione
Fonctionnent
toutes
10) a (0,0,13
= =) dz ka date de resontpas
purrable
d ( +, =
-
1, -1)
20) Les deux droites sont-elles sécantes? Se coupent-elles en un point?
Si oui, ce point appartient à la fois à D1 et à D2 .
On écrit les droites D1 et D2 sous forme paramétrique.
E 4, 02:,
x 2 0S
=
0, e
+
-
SERet
+ OS 2
E öljfgt-fili=
=
-
"
E
+
=3
Hosz ->
f 3
+
= -
1
Le système est compatible; les deux droites n’étant pas parallèles, elles sont sécantes au point (2,2,4)
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N. B. : Deux droites perpendiculaires : D1 ⊥ D2 ⇔ d1 ⊥ d 2 .
Puisque d1 • d 2 = (2, −1, 0) • (1, 2,3) = 0 alors les deux droites sont perpendiculaires.
Sont-elles sécantes ?
x = 4 + 2s x=2+t
D1 : y = 5 − s , s et D2 : y = 3 + 2 t , t
z = 6 + 0s z = 4 + 3t
x : 4 + 2s = 2 + t t − 2s = 2 1 −2 2 1 −2 2 1 −2 2
y : 5 − s = 3 + 2 t ⇒ 2 t + s = 2 ⇒ 2 1 2 0 5 −2 0 5 −2
z : 6 + 0 s = 4 + 3t 3t + 0 s = 2
3 0 2 0 6 −4 0 0 −8
Puisqu’il n’y a pas de solution, les deux droites ne sont pas sécantes. On dira qu’ils sont
gauches.
ATTENTION : Si u • v ≠ 0 ⇒ que u et v sont parallèles. Pour déterminer si u et v sont parallèles, il faut
\ {0} tel que u = kv .
voir s’il existe k ∈
10,0,1 det
(ai ntl
10) =
=
= m sont das
d ( 1, +, 17
=
-
-
Paralle'o
20) Les deux droites sont-elles sécantes ?
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Ch 6 S3 : Angle entre deux droites et angles directeurs
D1
Cas 1 : L’angle entre les deux droites et l’angle entre les deux vecteurs
directeurs sont égaux.
d1 d 2
Ainsi cos θ = où 0 ≤ cos θ ≤ 1
d1 d 2
D2
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3.2 Angles directeurs α , β et γ
d1 d 2 d 3
Soit u un vecteur directeur et unitaire de la droite. Ainsi u = , , .
d d d
D
(u1 , u 2 , u 3 ) (1, 0, 0) = u1
10 ) u i = d’où u1 = cos α
u i cos α
(u1 , u 2 , u 3 ) (0,1, 0) = u 2
20 ) u j = d’où u2 = cos β
u j cos β
Les trois cosinus directeurs cos α , cos β et cos γ sont obtenus à l’aide des coordonnées de u .
α = arc cos u1
Les angles directeurs sont β = arc cos u2
γ = arc cos u
3
Ex. : Soit D : (x, y, z) = (-2, 8, -1) + s(5, 4, -2) où s ∈ R . Trouvez les trois cosinus directeurs et les trois
angles directeurs.
Sol. :
Ainsi u1 = cos α = ⇒ α =
u2 = cos β = ⇒ β =
u3 = cos γ = ⇒ γ =
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x = 4 − 2t
Ex. : Trouvez les trois cosinus directeurs et les trois angles directeurs de la droite D : y = 2 où t ∈
z =t
Sol. :
Ainsi u1 = cos α = ⇒ α =
u2 = cos β = ⇒ β =
u3 = cos γ = ⇒ γ =
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La droite dans le plan ( 2 )
Ce que nous avons vu pour la droite dans 3 s’applique aussi dans 2 seulement que les vecteurs ont deux
composantes au lieu de trois. Cependant, il existe une autre type d’équation pour d’écrire une droite dans 2
qui n’est pas possible dans 3 , l’équation cartésienne (ou algébrique) d’une droite.
Équation cartésienne.
Donc toute droite est décrite à l’aide de ses points par l’équation cartésienne
D : cx + dy − e = 0 où e = ca1 + da2
N.B. : Si d = (a, b) est un vecteur directeur de D , alors n = (−b, a ) est un vecteur normal de D car d ⊥ n .
Ex. : Trouvez l’équation vectorielle, l’équations paramétriques et l’équation cartésienne de la droite passant
par les points P (2,5) et R (−8,3) .
Solution : Trouvons un vecteur directeur d :
Donc,
Équation vectorielle :
Équations paramétriques :
Équation cartésienne :
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Ex. : Trouvez l’équation vectorielle de la droite D : 2x + 7 y + 6 = 0 .
Solution :
Les coefficients de x et y nous donnent les composantes d’un vecteur normal ⇒ n =
Un vecteur directeur de la droite sera d =
Il nous manque un point qui se trouve sur la droite. Pour le trouver, il faut tout simplement
choisir des valeurs de x et y qui vérifient l’équation D : 2x + 7 y + 6 = 0 .
On peut prendre
Ou bien, une autre façon de le voir, c’est qu’il y a une infinité de droites qui sont perpendiculaires à un
vecteur normal. Donc, il est impossible de déterminer la direction de la droite.
n
D?
D? D? D? D?
N.B. : Dans 2 , deux droites peuvent être parallèles distinctes, parallèles confondues ou sécantes (concourantes).
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Distance d’un point à une droite dans 2
PQ = (x 0 − x1 , y0 − y1 )
PQ n = a(x 0 − x1 ) + b(y0 − y1 )
n = (a, b) et n ⊥ D
d Q(x0, y0) d ( Q, D ) = projn PQ =
d
P(x1, y1)
D : ax + by - c = 0
Malheureusement, on ne peut pas utiliser cette formule dans 3 car elle utilise un vecteur normal.
Comme on a mentionné plus haut (page 10), il y a une infinité de vecteurs perpendiculaires à une droite et non
perpendiculaire entre eux.
Heureusement, il y a une méthode pour calculer la distance entre un point et une droite qui peut s’appliquer
dans et 3 , la méthode du point mobile.
2
Soit D : (x, y ,z) = a + sd = (a1 , a 2 , a 3 ) + s(d1 , d 2 , d3 ) où s ∈ .
Note: Il existe des formules pour calculer les distances. Cependant, dépendament de la situation, la
formule sera différente.
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Distance d’un point à une droite vs l’aire d’un parallélogramme dans R3
d 20 L’aire d’un parallélogramme = AP x d
A D
De 10 et 20, nous avons d d(P, D) = AP x d
AP x d
Donc, d(P, D) =
d
Solution :
Méthode du point mobile :
Page | 12
Avec la formule de la distance :
NOTE : De plus, avec la méthode du point mobile, on peut trouver le point de la droite le plus près du
point (1,3, 4) .
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Distance entre deux droites
Si les deux droites sont parallèles confondues alors la distance qui les sépare est de 0.
Si les deux droites sont parallèles distinctes, il suffit d’appliquer la distance d’un point à une droite.
a kd(k==30402
10)
(aid (0,0,2
=
=
=
P(-1, 2, 0) D2
20) (0,0,6)
=
30)
=
+
=
pi.d = 0 =
(2,0,1+2H). 10,0,2) =
6 4+= M D1
0
+
=>
=> A = -
3/2
d(01,02) dSP,0!
A
=
3x
1002e
=181.1 ((l=pan,a
2
+ 2 i
-to) s =zuriee
=
=
Note: La méthode du point mobile est utile pour trouver le point d’une droite le plus près d’un point
extérieur à la droite. ( Dans le livre, ils utilisent la projection orthogonale pour déterminer ce point.
C’est un peu plus complexe.)
Page | 14
Distance entre deux droites gauches vs le volume d’un parallélépipède
10 V = a (b x c) où b et c forment la base du parallélipipède.
= A1A 2 (d1 x d 2 )
D2
20 V = (Surface de la base) (Hauteur)
A2 = d1 x d 2 d(D1 , D 2 )
Note:
• On peut aussi utiliser des points mobiles pour trouver la distance entre deux droites non parallèles. Il
faut prendre un point mobile sur une droite et un point mobile sur l’autre droite (voir l’exemple à la
page 16).
• On ne peut pas utiliser un seul point mobile et un point arbitraire fixe de l’autre droite comme dans le
cas de deux droites parallèles car il est très peu probable que cette distance soit la distance entre les
deux droites non parallèles qu’on cherche. Si cela se produit, vous êtes extrêmement chanceux.
P1 D1
d ( D1 , D2 )
d ( P1 , D2 )
D2
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• La méthode avec les deux points mobiles est très longue et les chances de faire des erreurs de calcul
sont très grandes. Il est conseiller de l’utiliser seulement si on demande de trouver les deux points sur
chacune des droites qui sont le plus près l’un de l’autre. Si on demande de trouver seulement la
distance entre les deux droites non parrallèles, il est mieux d’utiliser la formule.
• Au chapitre 7, on va simplifier cette formule et on va voir que la distance entre deux droites non
parallèles peut être vue comme la distance entre deux plans parallèles.
20) construisons M, M2
D1
EM2:(3
M,: (2 3,1
25,35) 5 (5 27 3,
+
2
2,13)
- = -
+
+
-
2+, + +t,1+3t)
+
M13 S
7
-
site Sites et -
(inst-t-t-
*
D’où M1M 2 =
(1) 1,51 =
-
3)
=E
0
4 ) d (D1, D2) =
minymmill, ili
--2 unites
De plus, les deux points sur chacune des droites qui sont les plus près l’une de l’autre sont
Mif, Me() tr
tO, et
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0, le pointAz (3,11) E0n, le
Avec la formule de la distance :
on a le pointA, f2, 1,0
recteur
Ainsi
d10.0)
i
=
=115, 2,1.
(3,3, 3)
-
Il(3,3, -311
=
(5(3) (-2)3 173))
+
+
32 32 + (-3)2
+
=E unitis
I -
=
Page | 17
Chapitre 7 : Les plans
Un plan dans l’espace est complètement caractérisé par :
Ex. : Trouvez l’équation vectorielle du plan passant par le point P(1, 2, 3) et ayant les vecteurs directeurs
u (1, 2, 3) et v (1, 0, 4) . Donnez les équations paramétriques du plan.
SOLUTION :
GIR
• Équations paramétriques : i:
E
Edstot
2 3 BS+4t
=
-
ou set e +
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On peut utiliser les équations paramétriques pour déterminer si un point se trouve sur le plan. Par
exemple, est-ce que le point ( 4, 0, 0 ) ∈ π ?
:St St
E Pie
[
-fil?]-(il] - contradiction
Donc
1.2 Équation cartésienne (algébrique) d’un plan
140, 06 AI
Soit un plan π dont le vecteur normal est n = (a, b, c) ∈ 3 .
un point A(a1 , a 2 , a 3 ) connu
Soit deux points
un point P(x, y, z) quelconque
AP = (x – a1, y – a2, z – a3)
n = (a,
= (a, b, c) b, c) AP n = 0
AP n = (x – a1, y – a2, z – a3) (a, b, c) = 0
a(x – a1) + b(y – a2) + c(z – a3) = 0
ax – aa1 + by – ba2 + cz – ca3 = 0
ax + by + cz – (aa1 + ba2 + ca3)= 0
ax + by + cz – (a1, a2, a3) (a, b, c) = 0
P ax + by + cz – d = 0 où d = OA n
A
ax + by + cz = d où d = OA n
L’équation : ax + by + cz = d où d = OA n est dite équation algébrique du plan.
x x
y y j = ( 0,1, 0 )
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Ex. : Trouvez l’équation algébrique du plan passant par le point (1, 2, 3) et perpendiculaire au vecteur
(4, 5, 6).
SOLUTION :
Équation algébrique (cartésienne) : : ax by cz d où d = OA • n .
Il est beaucoup plus facile d’utiliser la forme cartésienne pour déterminer si un point se trouve sur le
plan. Par exemple, est-ce que le point ( 4, 0, 0 ) ∈ π ?
Ex. : Trouvez l’équation algébrique du plan passant par les points P1(1, 2, -1), P2(2, 3, 1) et P3(3, -1, 2).
SOLUTION : Soit : ax + by + cz = d où d = OA n . Cherchons les valeurs de a, b, c et d.
Trouvons n : n =
À l’aide de P1, trouvons la valeur de d : d = OP1 n =
SOLUTION :
Il faut trouver trois points du plan qui ne sont pas colinéaires.
soit P, (6,0,01, R (0, 4,0) Er
-
et P, (1,0,2) Er
=cot of
3 dette sont
pas pariet
• Équation vectorielle :
T:(x,4,z) (6,010)
=
C’est l’équation cartésienne d’un plan où le vecteur normal est unitaire. On note
a b c
N , ,
a 2 b 2 c 2 a 2 b 2 c 2 a 2 b 2 c 2
et
a b c d
: x y z 0
2 2 2 2 2 2 2 2 2
a b c a b c a b c a b2 c2
2
Page | 21
S2 : Positions relatives de deux plans et d’une droite par rapport à un plan dans R3
Positions relatives de deux plans
Soit π1 et π 2 deux plans de vecteurs normaux n1 et n2 .
• Parallèles confondus : n1 = k n2 où k ∈ {0} et si P1 ∈ π1 alors P1 ∈ π 2
ATTENTION : Des plans ne peuvent pas être gauches. S’ils ne sont pas parallèles, les plans vont se couper et leur
intersection sera une droite.
ATTENTION : Dans le cas d’une droite et d’un plan, il faut toujours prendre un point de la droite et voir si ce point se
trouve sur le plan et non le contraire. C’est-à-dire si on prend P ∈ D , est-ce que P ∈ π ?
(Il ne faut pas prendre P ∈ π et voir si P ∈ D ).
10)
E=ce => i kn2 (k 31 illTz
=
=
Page | 22
Cas II : Deux plans parallèles confondus
Soit π1 : 3x – 9y + 6z = 24 et π 2 : x – 3y + 2z = 8
ni (3, 9,6)
{i n, ani/k 3)
= -
10) milli
=
=
=
=)
(1, 3,2)
=
plans sontconfonden
Donc, les deux plans sont parallèles confondus.
1, x-34 +22 8
=
=
et =
-
+
long tes
deuxplans sontparrallite confondues
10)
=2 niEOKER1903 => i, n'estpas Parrallellien
On cherche les points qui vont vérifier les équations cartésiennes des deux plans en même temps. Il faut
donc résoudre le système suivant :
E
3x 24
E
+
-
42 6 0
34 24 42 6
-
=
+
L7
-
=
=
x -
3y -
22 -
4 0
=
x 3y 22 4
-
Posons 2 ER
-(=i]-
=
it)=ensti
Itit
X
out -EaPavani et
D’où
0:(,4,z) (,,,4,0) =
+
10)
34 (,1,) d. == Ladroite est Parrallell plan
=
a
=
n (1, 1, 1)
=
-
-
20) ↳
Point P(1,2,3) Et mais Pat ((ar(l) -2(z) () =
=
- 4*4) dû D etdistinct du plant
0
1)
=
au plan
i (), ) 1)
=
-
-
20) ↳
point (8,2,2) tb etPei Kor283-(2) (2) 4). D'oùO nest ir
pas distinct
=
du plan
-
E
4 S
20) Les équations paramétriques de D sont : x = +
4 0
= +
SOS ER
3
35
2 =
+
1,2)
N. B. : ♣ Deux plans peuvent être perpendiculaires : π1 ⊥ π 2 ⇔ n1 ⊥ n 2 .
♣ Une droite et un plan peuvent être perpendiculaires : D ⊥ π ⇔ d // n .
Page | 24
S3 : Angle entre 2 plans
Définition : L’angle θ (où 0o ≤ θ ≤ 90o ) entre les plans π1 et π 2 est l’angle formé par les deux vecteurs normaux
n1 et n 2 de ces plans (Voir figure 9.13 à la page 401 du livre).
L’angle θ ∈ 0o ,90o que forme la droite D et le plan π est donné par θ = 90o − α
n D
α
θ
EX : D : ( x, y, z ) = (1,1,1) + k ( 3, 0, 2 ) où k ∈
π : 3x + 4 y + z − 5 = 0
SOLUTION : Icion i=
1,4,1) etd (3,0.2), l'angle
a
trouvons
=
entre aiyo
a la droite D et
la droite
ayantin comme recteur directeur
Page | 25
Ch 7 S4 : Distance d’un point à un plan, distance entre deux plans parallèles et distance entre une droite // à
un plan.
AP n AP n
d(P, π ) = projn AP = n 2 n
nn n
= (a, b, c)
AP n
P (x0, y0, z0) n
d(0,a)
·
A
·
AP n
Donc d(P, π ) = projn AP =
n
Remarque : On peut jouer avec la formule de la distance pour l’obtenir sous la forme suivante
AP n
d ( P, π ) =
n
(OP − OA) n n (OP − OA) n OP − n OA
= = =
n n n
(a, b, c) (x 0 , y0 , z 0 ) − d
=
a 2 + b2 + c2
ax 0 + by0 + cz 0 − d
=
a 2 + b2 + c2
Page | 26
Ex. : a) Trouvez la distance entre le point P(1, -4, -3) et le plan : 2x – 3y + 6z = -1
SOLUTION :
Soit P (1,4,3) et A (111,0) {
= (a, b, c) EP (1
4,3) (11,0) (0,
=>
3)
-
5,
=
-
= -
-
soit i
P (x0, y0, z0) (21 3,6)
=
-
Donc,
A de,a) In
=
=(0,- 3, -
3). (2, 3.6) 1 -
11(2.-3,5)Il
-S E
b) Trouvez le point du plan le plus proche de P.
1- 31
*
SOLUTION :
Pour trouver le point Q(x, y, z) ∈ π le plus près d’un point connu P(x0, y0, z0), il suffit
de trouver l’intersection de la droite passant par le point P(x0, y0, z0) qui est
perpendiculaire à π .
Le vecteur normal du plan sera le vecteur directeur de notre nouvelle droite passant par
P (1, 4, 3) . Ainsi, notre droite est
D:(,y,z) (1
= -
4, -3) +
+
(2, 3,6) -
o+EIR
Sy est
x 12t
=
D:
= - of
-
- +
+
= -
1
e>
=
2 4+ 12 97
+
+
+
18 36t
1
-
+
= -
=7 t3 =
49
Page | 27
Donc, le point du plan le plus près de P est
a(13,2 (1 4,- 3)
q(2. 3,5) a(
it, )
=
- +
Il suffit de prendre un point P du plan (ou de la droite D) et de calculer la distance entre le point P et
l’autre plan.
1 : x 2 y 2 z 3
Ex. : Calculez la distance entre les plans
2 :2 x 4 y 4 z 7
SOLUTION :
soitni (112-2)
=
et2 (2, 4. -4)
=
sontparallèles
=
A
d(e,t) d(P, A)
(=,0.0)
=
or A
ex-
=((3,0.0 -(,0,0)). (2,4, -4)/
-4711
(=,0,0). (2,4, -4)
=
54 -4)11
I
#+
0
+42
-Ni s =
=
Page | 28
NOTE : On peut utiliser la distance entre deux plans // pour calculer la distance entre deux droites gauches.
SOLUTION :
soit i (1,2,3)
=
et d (2, 1.3)
=
Or,
GIR telgue di rde?
=
d rdz
=
x =
(12.3) r(2,113) =
E2 = [EE
c7
=
1 22
=
xde
=(1,2,3) (en)
(îlitz'),kY))
x
=
=
(3,3. -
3)
Soit
P72,1,0) Ex. (Pf2, 1,011 9D2
aussi), calculons la distance entre pet a,
Ainsi,
d(x) d(P,x2) =
-.
-11). (3,3, 3) (5,2.1). (3,3, -3)
II (3,3. -311
-
11 (3,3, -3) 11
=
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u
NOTE : On peut utiliser la distance entre deux plans // pour calculer la distance entre deux droites gauches.
SOLUTION :
6 31
a
+
32=
--3 =
= -
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Chapitre 8 (Partie 1): Espaces vectoriels sur
1. Introduction
Somme : Commutativité, associativité, existence d’un élément neutre et existence d’un inverse
additif.
Soit p ( x ) = p1 x + p0 et q ( x ) = q1 x + q0
Somme: p ( x ) + q ( x ) = ( p1 + q1 ) x + ( p0 + q0 )
Cet ensemble muni de cette somme et de ce pps respecte les mêmes propriétés que n et
Am×n .
EX 2 : Soit l’ensemble des vecteurs géométriques défini au chapitre 2. Nous avons également
défini la somme et le pps. Encore une fois, ces opérations possèdent les mêmes propriétés que
celles énoncées plus haut.
Ainsi, dans ces 4 situations, nous avons un ensemble V dans lequel une loi de composition
interne (somme) et une loi de composition externe (PPS) sont définies.
Parce que les propriétés de ces lois sont respectivement les mêmes d’une situation à l’autre,
nous dirons que les quatre situations présentent une structure algébrique commune. Elle porte
le nom d’espace vectoriel sur . Nous dirons sur , parce que la loi de composition externe
fait appel aux nombres réels. Les quatre situations présentées sont des modèles d’espace
vectoriel sur .
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Les éléments d’un espace vectoriel sont appelés des vecteurs. Ainsi, dans le contexte général
d’espace vectoriel, les matrices, les n-uplets, les polynômes, …, sont des vecteurs.
2. Définition d’opérations
Soit V , un ensemble non vide et , les nombres réels.
• L’opération * est interne par rapport à V ⇔ ∀ x , y ∈ V on a que ( x ∗ y ) ∈ V
• L’opération ∆ est externe par rapport à V ⇔ ∀ k ∈ , ∀ x ∈ V on a que ( k ∆x ) ∈ V
Note : Dans la plupart des livres on écrit x + y et k x même si les opérations ne sont pas les
opérations usuelles. Dans certains livres on écrit x ⊕ y et k ⊗ x .
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3. Définition d’un espace vectoriel
Soit V ,*, ∆ , où V est un ensemble non vide dans lequel deux loi de compositions sont
définies : * et ∆ .
∀ x , y, z ∈ V et ∀ k , m ∈ , ces deux lois doivent satisfaire les 10 axiomes suivants :
Propriétés de *
I1 x ∗ y ∈V Fermeture àl'interne
I2 x∗y = y∗x Commutativitéde l'opération interne
I3 x ∗ ( y ∗ z ) = (x ∗ y) ∗ z Associativitéde *
I5 ∀ x ∈ V ∃ x ' ∈ V tel que x ∗ x ' = n Inverse additif
Propriétés de ∆
E1 k∆x ∈ V Feructure à l'externe
E2 k∆ ( x ∗ y ) = ( k∆x ) ∗ ( k∆y ) * istributivite
E3 ( k + m ) ∆x = ( k∆x ) ∗ ( m∆x ) Distributivité
E4
k∆ ( m∆x ) = ( km ) ∆x Associativite de l'externe
E5 1∆x = x
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Exemples d’espaces vectoriels sur
(Voir chapitre 2)
Soit p ( x) = x 2 + 3 x − 8 et q ( x) = − x 2 + 5 x + 3 . On a que
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5. P3 ( x) : l’ensemble des polynômes de degré 3 ou moins est une espace vectoriel sur .
6. Pn ( x) : l’ensemble des polynômes de degré n ou moins est une espace vectoriel sur .
(Voir chapitre 3)
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Exemples d’espaces vectoriels sur
Solution :
Soit x = (a, 0), y = (b, 0), z = (c, 0), n = (n, 0), x ' = (d , 0) ∈ V et k , m ∈ .
I1 : Montrez que x ∗ y ∈ V . (Fermeture de l’interne)
x ∗ y = (a, 0) + (b, 0) = (a + b, 0 + 0) = (a + b, 0) ∈ V
I2 : Montrez que x ∗ y = y ∗ x . (Commutativité)
x ∗ y = (a, 0) + (b, 0) = (a + b, 0 + 0) = (b + a, 0 + 0) = (b, 0) + (a, 0) = y ∗ x
( ) ( )
I3 : Montrez que x ∗ y ∗ z = x ∗ y ∗ z . (Associativité)
( )
x ∗ y ∗ z = (a, 0) + ( (b, 0) + (c, 0) )
= (a, 0) + (b + c, 0 + 0)
= ( a + (b + c), 0 + (0 + 0) )
= ( (a + b) + c, (0 + 0) + 0 )
= (a + b, 0 + 0) + (c, 0)
= ( (a, 0) + (b, 0) ) + (c, 0)
(
= x∗ y ∗z )
I4 : Montrez que ∃ n ∈ V tel que x ∗ n = n ∗ x = x ∀ x ∈ V . (Neutre)
x ∗ n = x ⇔ (a, 0) + (n, 0) = (a, 0)
⇔ (a + n, 0 + 0) = (a, 0)
a + n = a
⇔
0=0
n = 0
⇔
0 = 0
Donc, n = (0, 0) ∈ V est le neutre additif.
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I5 : Montrez que ∀ x ∈ V , ∃ x ' ∈ V tel que x ∗ x ' = x ' ∗ x = n . (Inverse additif)
x ∗ x ' = n ⇔ (a, 0) + (d , 0) = (0, 0)
⇔ (a + d , 0 + 0) = (0, 0)
a + d = 0
⇔
0=0
d = −a
⇔
0=0
Donc, x ' = (−a, 0) ∈ V est l’inverse additif de x = (a, 0) .
E1 : Montrez que k ∆ x ∈ V . (Fermeture de l’externe)
k ∆ x = k (a, 0) = (ka, k 0) = (ka, 0) ∈ V
( ) ( ) ( )
E2 : Montrez que k ∆ x ∗ y = k ∆ x ∗ k ∆ y . (Distributivité d’un scalaire sur une somme de
vecteurs)
( )
k ∆ x ∗ y = k ( (a, 0) + (b, 0) )
= k (a + b, 0 + 0)
= ( k ( a + b ) , k ( 0 + 0))
= ( ka + kb, k 0 + k 0 )
= ( ka, k 0 ) + ( kb, k 0 )
= k ( a, 0 ) + k ( b, 0 )
= k∆x ∗ k∆ y
( ) ( )
E3 : Montrez que ( k + m ) ∆ x = k ∆ x ∗ m∆ x . (Distributivité de la somme de deux scalaires sur
un vecteur)
( k + m ) ∆ x = ( k + m ) (a, 0)
= ( (k + m)a, (k + m)0 )
= ( ka + ma, k 0 + m0 )
= ( ka, k 0 ) + ( ma, m0 )
= k ( a, 0 ) + m ( a, 0 )
= k ∆ x ∗ m∆ x
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( (
E4 : Montrez que k ∆ m∆ x ) ) = ( km ) ∆ x . (Associativité)
( )
k ∆ m∆ x = k ( m(a, 0) )
= k ( ma, m0 )
= ( k ( ma ) , k ( m0 ) )
= ( ( km ) a, ( km ) 0 )
= ( km )( a, 0 )
= ( km ) ∆ x
E5 : Montrez que 1∆ x = x .
1∆ x = 1( a, 0 ) = (1a,1( 0 ) ) = ( a, 0 ) = x
a a + b
EX2: Soit V = ∈ M 2×2 muni des opérations usuelles.
a + b b
Solution :
Soit
a a + b c c+d e e+ f
x= , y= , z= ,
a + b b c + d d e + f f
a a + b c c+d a+c ( a + b) + (c + d )
x∗ y = + =
a + b b c + d
d ( a + b) + (c + d ) b+d
a+c (a + c) + (b + d )
= ∈V
(a + c) + (b + d ) b+d
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I2 : Montrez que x ∗ y = y ∗ x . (Commutativité)
a a + b c c+d a+c ( a + b) + (c + d )
x∗ y = + =
a + b b c + d
d ( a + b) + (c + d ) b+d
c+a (c + d ) + ( a + b) c c+d a a + b
= = c + d + = y∗x
(c + d ) + ( a + b) d +b d a + b b
( ) ( )
I3 : Montrez que x ∗ y ∗ z = x ∗ y ∗ z . (Associativité)
a a + b c c+d e e+ f
(
x∗ y∗z = ) +
b c + d
+
d e + f
f
a + b
a a + b c+e (c + d ) + (e + f )
= +
a + b b (c + d ) + (e + f ) d+ f
a + ( c + e) ( a + b) + ( (c + d ) + (e + f ) )
=
( a + b) + ( (c + d ) + (e + f ) ) b + (d + f )
(a + c) + e ( ( a + b) + (c + d ) ) + (e + f )
=
( ( a + b ) + (c + d ) ) + (e + f ) (b + d ) + f
a+c ( a + b) + (c + d ) e e+ f
= + e + f
( a + b ) + (c + d ) b+d f
a a + b c c + d e e+ f
= + c + d +
a + b b d e + f f
(
= x∗ y ∗z )
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I4 : Montrez que ∃ n ∈ V tel que x ∗ n = n ∗ x = x ∀ x ∈ V . (Neutre)
a a + b n1 n1 + n2 a a + b
x∗n = x ⇔ + =
a + b b n1 + n2
n2 a + b b
a + n1 ( a + b ) + ( n1 + n2 ) a a + b
⇔ =
a + b + ( n1 + n2 ) b + n2 a + b b
a + n1 = a
a+b + n +n = a+b
( ) ( 1 2)
⇔
( a + b ) + ( n1 + n2 ) = a + b
b + n2 = b
n = 0
⇒ 1
n2 = 0
0 0 + 0 0 0
Donc, n = = ∈ V est le neutre additif.
0 + 0 0 0 0
I5 : Montrez que ∀ x ∈ V , ∃ x ' ∈ V tel que x ∗ x ' = x ' ∗ x = n . (Inverse additif)
Donc, x ' =
−a ( −a ) + ( −b ) a
x=
a + b
∈ V est l’inverse additif de .
( −a ) + ( −b ) −b a + b b
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E1 : Montrez que k ∆ x ∈ V . (Fermeture de l’externe)
a a + b ka k ( a + b)
k∆x = k =
a + b b k ( a + b) kb
ka ka + kb
= ∈V
ka + kb kb
( ) ( ) ( )
E2 : Montrez que k ∆ x ∗ y = k ∆ x ∗ k ∆ y . (Distributivité d’un scalaire sur une somme de
vecteurs)
a a + b c c + d
( )
k∆ x ∗ y = k +
d
a + b b c + d
a+c ( a + b) + (c + d )
=k
( a + b) + (c + d ) b+d
k (a + c) k ( ( a + b) + (c + d ) )
=
k ( ( a + b) + (c + d ) ) k (b + d )
ka + kc k ( a + b) + k (c + d )
=
k ( a + b) + k (c + d ) kb + kd
ka k ( a + b ) kc k ( c + d )
= +
k ( a + b ) kb k ( c + d ) kd
a a + b c c+d
=k +k
a + b b c + d d
= k∆x ∗ k∆ y
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( ) ( )
E3 : Montrez que ( k + m ) ∆ x = k ∆ x ∗ m∆ x . (Distributivité de la somme de deux scalaires sur
un vecteur)
a a + b
( k + m) ∆ x = ( k + m)
a + b b
( k + m) a ( k + m )( a + b )
=
( k + m )( a + b ) ( k + m ) b
ka + ma k ( a + b ) + m ( a + b )
=
k ( a + b ) + m ( a + b ) kb + mb
ka k ( a + b ) ma m ( a + b )
= +
k ( a + b ) kb m ( a + b ) mb
a a + b a a + b
=k +m
a + b b a + b b
= k ∆ x ∗ m∆ x
( (
E4 : Montrez que k ∆ m∆ x ) ) = ( km ) ∆ x . (Associativité)
a a + b
( )
k ∆ m∆ x = k m
b
a + b
ma m ( a + b )
=k
m ( a + b ) mb
k ( ma ) k ( m ( a + b ) )
=
k ( m ( a + b ) ) k ( mb )
( km ) a ( km )( a + b )
=
( km )( a + b ) ( km ) b
a a + b
= ( km )
a + b b
= ( km ) ∆ x
E5 : Montrez que 1∆ x = x .
a a + b 1a 1( a + b ) a a + b
1∆ x = 1 = = =x
a + b b 1( a + b ) 1b a + b b
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EX 3: Soit V = {( x, y, z ) = t (a, b, c)} i.e. l’ensemble des points d’une droite passant par l’origine
et le point (a, b, c) , muni des opérations usuelles.
Solution :
Soit
x = t1 (a, b, c), y = t2 (a, b, c), z = t3 (a, b, c ), n = n(a, b, c ), x ' = t '(a, b, c ) ∈V
.
et k , m ∈
I1 : Montrez que x ∗ y ∈ V . (Fermeture de l’interne)
x ∗ y = t1 (a, b, c) + t2 (a, b, c)
= (t1a, t1b, t1c) + (t2 a, t2b, t2 c)
= ( t1a + t2 a, t1b + t2b, t1c + t2 c )
= ( ( t1 + t2 ) a, ( t1 + t2 ) b, ( t1 + t2 ) c )
= ( t1 + t2 ) (a, b, c) ∈ V
I2 : Montrez que x ∗ y = y ∗ x . (Commutativité)
x ∗ y = t1 (a, b, c) + t2 (a, b, c)
= (t1a, t1b, t1c) + (t2 a, t2b, t2 c)
= ( t1a + t2 a, t1b + t2b, t1c + t2 c )
= ( t2 a + t1a, t2b + t1b, t2 c + t1c )
= (t2 a, t2b, t2 c) + (t1a, t1b, t1c)
= t2 (a, b, c) + t1 (a, b, c)
= y∗x
( ) ( )
I3 : Montrez que x ∗ y ∗ z = x ∗ y ∗ z . (Associativité)
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( )
x ∗ y ∗ z = t1 (a, b, c) + ( t2 (a, b, c) + t3 (a, b, c) )
= (t1a, t1b, t1c) + ( (t2 a, t2b, t2 c) + (t3 a, t3b, t3c) )
= (t1a, t1b, t1c) + ( t2 a + t3 a, t2b + t3b, t2b + t3c )
= ( t1a + ( t2 a + t3 a ) , t1b + ( t2b + t3b ) , t1c + ( t2 c + t3c ) )
= ( ( t1a + t2 a ) + t3 a, ( t1b + t2b ) + t3b, ( t1c + t2 c ) + t3c )
= ( t1a + t2 a, t1b + t2b, t1c + t2 c ) + (t3 a, t3b, t3c)
= ( (t1a, t1b, t1c) + (t2 a, t2b, t2 c) ) + (t3 a, t3b, t3c)
= ( t1 (a, b, c) + t2 (a, b, c) ) + t3 (a, b, c )
(
= x∗ y ∗z )
I4 : Montrez que ∃ n ∈ V tel que x ∗ n = n ∗ x = x ∀ x ∈ V . (Neutre)
x ∗ n = x ⇔ t1 (a, b, c) + n(a, b, c) = t1 (a, b, c)
⇔ (t1a, t1b, t1c) + (na, nb, nc) = (t1a, t1b, t1c)
⇔ ( t1a + na, t1b + nb, t1c + nc ) = (t1a, t1b, t1c)
t1a + na = t1a
⇔ t1b + nb = t1b
t c + nc = t c
1 1
⇔ {n = 0
Donc, n = 0(a, b, c) = (0, 0, 0) ∈ V est le neutre additif.
I5 : Montrez que ∀ x ∈ V , ∃ x ' ∈ V tel que x ∗ x ' = x ' ∗ x = n . (Inverse additif)
x ∗ x ' = n ⇔ t1 (a, b, c) + t '(a, b, c) = (0, 0, 0)
⇔ (t1a, t1b, t1c) + (t ' a, t ' b, t ' c) = (0, 0, 0)
⇔ ( t1a + t ' a, t1b + t ' b, t1c + t ' c ) = (0, 0, 0)
t1a + t ' a = 0
⇔ t1b + t ' b = 0
t c + t 'c = 0
1
⇔ {t ' = −t1
Donc, x ' = −t1 (a, b, c) ∈ V est l’inverse additif de x = t1 (a, b, c) .
Page | 14
E1 : Montrez que k ∆ x ∈ V . (Fermeture de l’externe)
k ∆ x = k ( t1 (a, b, c) ) = k (t1a, t1b, t1c) = ( ( kt1 ) a, ( kt1 ) b, ( kt1 ) c ) = kt1 (a, b, c) ∈ V
( ) ( ) ( )
E2 : Montrez que k ∆ x ∗ y = k ∆ x ∗ k ∆ y . (Distributivité d’un scalaire sur une somme de
vecteurs)
( )
k ∆ x ∗ y = k ( t1 (a, b, c) + t2 (a, b, c) )
= k ( (t1a, t1b, t1c) + (t2 a, t2b, t2 c) )
= k ( t1a + t2 a, t1b + t2b, t1c + t2 c )
= ( k ( t1a + t2 a ) , k ( t1b + t2b ) , k ( t1c + t2 c ) )
= ( kt1a + kt2 a, kt1b + kt2b, kt1c + kt2 c )
= (kt1a, kt1b, kt1c) + (kt2 a, kt2b, kt2 c)
= k (t1a, t1b, t1c) + k (t2 a, t2b, t2 c)
= k ( t1 (a, b, c) ) + k ( t2 (a, b, c) )
= k∆x ∗ k∆ y
( ) ( )
E3 : Montrez que ( k + m ) ∆ x = k ∆ x ∗ m∆ x . (Distributivité de la somme de deux scalaires
sur un vecteur)
( k + m ) ∆ x = ( k + m )( t1 (a, b, c) )
= ( k + m ) (t1a, t1b, t1c)
= ( ( k + m ) t1a, ( k + m ) t1b, ( k + m ) t1c )
= ( kt1a + mt1a, kt1b + mt1b, kt1c + mt1c )
= (kt1a, kt1b, kt1c) + (mt1a, mt1b, mt1c)
= k (t1a, t1b, t1c) + m(t1a, t1b, t1c)
= k ( t1 (a, b, c) ) + m ( t1 (a, b, c) )
= k ∆ x ∗ m∆ x
( (
E4 : Montrez que k ∆ m∆ x ) ) = ( km ) ∆ x . (Associativité)
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( )
k ∆ m∆ x = k m ( t1 (a, b, c) )
= k ( m(t1a, t1b, t1c) )
= k (mt1a, mt1b, mt1c)
= ( k ( mt1a ) , k ( mt1b ) , k ( mt1c ) )
= ( ( km ) t1a, ( km ) t1b, ( km ) t1c )
= ( km ) (t1a, t1b, t1c)
= ( km )( t1 (a, b, c) )
= ( km ) ∆ x
E5 : Montrez que 1∆ x = x .
1∆ x = 1( t1 (a, b, c) ) = 1(t1a, t1b, t1c) = (1t1a,1t1b,1t1c) = (t1a, t1b, t1c) = t1 (a, b, c) = x
EX 4: Soit V l’ensemble des nombres positifs (non nuls) (i.e V = *+ ) muni des opérations
suivants :
x ∗ x ' = x x ' ( Interne )
x∗ y = x y
( Interne ) .
ou bien
k ∆ x = x
k
( Externe )
k ∆ x = x
k
( Externe )
Solution :
Soient x = x, y = y, z = z , n = n, x ' = x ' ∈ *+ et k , m ∈ .
I1 : Montrez que x ∗ y ∈ V . (Fermeture de l’interne)
x ∗ y = x ∗ y = xy ∈ *+
I2 : Montrez que x ∗ y = y ∗ x . (Commutativité)
x ∗ y = x ∗ y = xy = yx = y ∗ x = y ∗ x
( ) ( )
I3 : Montrez que x ∗ y ∗ z = x ∗ y ∗ z . (Associativité)
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( )
x ∗ y ∗ z = x ∗( y ∗ z)
= x ∗ ( yz )
= x ( yz )
= ( xy ) z
= ( xy ) ∗ z
= ( x ∗ y)∗ z
(
= x∗ y ∗z)
I4 : Montrez que ∃ n ∈ V tel que x ∗ n = n ∗ x = x ∀ x ∈ V . (Neutre)
x∗n = x ⇔ x∗n = x
⇔ xn = x
x
⇔ n = =1 ( x ≠ 0)
x
Donc, n = 1 ∈ *+ est le neutre additif.
I5 : Montrez que ∀ x ∈ V , ∃ x ' ∈ V tel que x ∗ x ' = x ' ∗ x = n . (Inverse additif)
x∗ x' = n ⇔ x∗ x' =1
⇔ xx ' = 1
1
⇔ x' = > 0 car x ∈ *+
x
1
Donc, x ' = ∈ V est l’inverse additif de x .
x
E1 : Montrez que k ∆ x ∈ V . (Fermeture de l’externe)
k ∆ x = k ∆x = x k > 0 ∀k ⇒ x k ∈ *+
Page | 17
( ) ( ) ( )
E2 : Montrez que k ∆ x ∗ y = k ∆ x ∗ k ∆ y . (Distributivité d’un scalaire sur une somme de
vecteurs)
( )
k∆ x ∗ y = k∆ ( x ∗ y )
= k ∆ ( xy )
= ( xy )
k
= xk y k
= xk ∗ y k
= ( k ∆x ) ∗ ( k ∆y )
(
= k∆x ∗ k∆ y ) ( )
( ) ( )
E3 : Montrez que ( k + m ) ∆ x = k ∆ x ∗ m∆ x . (Distributivité de la somme de deux
= xk xm
= xk ∗ xm
= ( k ∆x ) ∗ ( m∆x ) = k ∆ x ∗ m∆ x ( ) ( )
( (
E4 : Montrez que k ∆ m∆ x ) ) = ( km ) ∆ x . (Associativité)
( )
k ∆ m∆ x = k ∆ ( m∆x )
= k ∆ ( xm )
= ( xm )
k
= x mk
= x km
= ( km ) ∆x = ( km ) ∆ x
E5 : Montrez que 1∆ x = x .
1∆ x = 1∆x = x1 = x = x
Page | 18
Exemples d’ensembles qui ne sont pas des espaces vectoriels sur
( x, y ) * ( u , v ) = ( x + u , y + v )
k ∆ ( x, y ) = ( 2kx, 2ky )
SOLUTION :
( x, y ) * ( u, v ) = ( x + u + 1, y + v + 1)
k ∆ ( x, y ) = ( kx, ky )
SOLUTION :
I4 (Neutre) :
Page | 19
Vérifions, l’inverse (I5).
I5 (Inverse) :
Or, même si l’opération interne est définie différemment que la somme usuelle pour des
vecteurs de 2 et que tous les axiomes à l’interne sont vérifiés, il existe un problème avec les
axiomes de l’opération externe même si c’est le pps traditionnelle pour les vecteurs de 2 .
E3 :
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E2 :
k ∆ ( x, y, z ) = ( kx, y, z )
SOLUTION : Ici, s’il y a un problème, il sera dans les axiomes de l’opération externe.
E3 :
Page | 21
Note : Cependant, E2 est vérifié ici.
E2 :
k ∆ ( x, y, z ) = ( 0, 0, 0 )
SOLUTION :
SOLUTION :
Page | 22
Note :
Théorème 1: (Propriétés découlant des 10 axiomes, elles s’appliquent à tous les modèles.)
Soient x, y, z ∈ V où V est un espace vectoriel muni de l’opération interne ∗ et de
l’opération externe ∆ . Soit k ∈ .
1. x ∗ y = x ∗ z ⇔ y = z
2. Le vecteur n est unique (le neutre de l’opération interne ∗ ).
3. 0∆ x = n, ∀ x ∈ V .
4. L’inverse de x est unique.
5. k ∆ n = n, ∀k ∈ .
6. k ∆ x = n ⇒ k = 0 ou x = n .
( )
7. (−k )∆ x = k ∆ x ' = k ∆ x ' .
Page | 23
Preuves :
1.
( ) (
x ∗ y = x ∗ z ⇔ x ' ∗ x ∗ y = x ' ∗ x ∗ z Op. élém. et I5 )
( )
⇔ x '∗ x ∗ y = x '∗ x ∗ z ( I3 )
⇔ n∗ y = n∗ z I5
⇔ y=z I4
2. Soient n1 et n2 , deux neutres de V .
n1 = n1 ∗ n2 car n2 est un neutre
= n2 car n1 est un neutre
3.
( 0∆ x ) ∗ n = 0∆ x I4
= ( 0 + 0) ∆ x op. élém. dans
(
= 0∆ x ∗ 0∆ x ) ( ) E3
⇔ 0∆ x = n par simplification (propriété 1)
4. Soient x '1 et x '2 , deux inverses de x .
x ∗ x '1 = n car x '1 est un inverse (I5)
= x ∗ x '2 car x '2 est un inverse (I5)
⇔ x '1 = x '2 par simplification (propriété 1)
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5. Soit x ∈ V .
( k ∆n ) ∗ ( k ∆ x ) = k ∆ ( n ∗ x ) E2
= k∆x I4
( )
Puisque k ∆ x ∈ V ⇒ k ∆ x ' ∈ V ( ) I5
Donc,
(( k ∆n ) ∗ ( k ∆ x )) ∗ ( k ∆ x ) ' = ( k ∆ x ) ∗ ( k ∆ x ) ' op. elém
⇔ ( k ∆ n ) ∗ ( ( k ∆ x ) ∗ ( k ∆ x ) ') = ( k ∆ x ) ∗ ( k ∆ x ) ' I3
(
⇔ k ∆n ∗ n = n ) I5
⇔ k ∆n = n I4
6. Si k ≠ 0 ,
1 1
k ∆ x = n ⇒ ∆ k ∆ x = ∆n
k k
( ) op. élém.
1
⇒ k ∆x = n E4 et prop. 5
k
⇒ 1∆ x = n op. élém.
⇒x=n E5
Si k = 0 , propriété 3.
( )
7. L’inverse de k ∆ x est noté k ∆ x ' . ( )
Premièrement,
( k ∆ x ) ∗ (−k )∆ x = ( k + (−k ) ) ∆ x E3
= 0∆ x op. élém.
=n prop. 3
( )
Donc, (−k )∆ x est l’inverse de k ∆ x i.e (−k )∆ x = k ∆ x ' . ( )
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Deuxièmement,
( k ∆ x ) ∗ ( k ∆ x ') = k ∆ ( x ∗ x ') E2
= k ∆n I5
=n prop. 5
( ) (
Donc, k ∆ x ' est l’inverse de k ∆ x i.e. k ∆ x ' = k ∆ x ' . )
( )
Ainsi, (−k )∆ x = k ∆ x ' = k ∆ x ' .
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