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THESE
en Février 1978
par
J u R y
-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:
i'
La Faculté n'entend donner aucune approbation
1
1
ni improbation aux opinions émises dans cette thèse;
j ces opinions doivent être considérées comme propres
.j'
è leur auteur.
~
1
J URY
-:-:-:-:-:-
Aux nombreux amis que mon épouse et moi-même nous nous sommes
faits depuis nos premiers jours dans cette cité, et dont les encouragements
répétés m'ont été d'un réel secours dans ce labeur; je ne saurais les citer
tous, de peur de dresser une trop longue liste : M. et Mme BULTHEIL,
M. et Mme PEROL, ces véritables "parents" que nous avons désormais en Auver-
gne, M. et Mme FILRON, M. et feue Mme FEGER, M. G. CHAMBAS et Melle
Claire TERRIOU, Mme GAUZENTE, notre charmante et toujours souriante biblio-
thécaire, et j'en passe •••
G.K. GBAKA
A Agnès GBAKA, ma chère épouse,
qui as dO supporter des absences
répétées et souvent très longues
à des moments où la présence du
mari s'avérait parfois indispen-
sable ; sans ton esprit de com-
préhension et ton soutien moral
permanent, cette oeuvre n'aurait
certainement pas connu une issue
pareille.
G.K. GBAKA
UNIVERSITE
___ D
DE CLERMONT I
D_a_
PREMIERE PARTIE
• LA FISCALITE COMME INSTRUMENT DE COLLECTE
DES RESSOURCES BUDGETAIRES :
un instrument peu exploité dans les pays du
Tiers -Monde 17
Titre l : IMPÔTS ET TAXES INDIRECTS :
une prédominence générale dans les systèmes
fiscaux contemporains ••••••••••••••••••• 33
Titre II : IMPÔTS DIRECTS : des carences
tenant aux administrations fiscales •.••• 105
DEUXIEME PARTIE
• LA FISCALITE COMME INSTRUMENT DE POLITIQUE
ECONOMIQUE : une pseudo-application dans les
pays du Tiers-Monde .•••••••••..•••••••.••••• 238
CONCLUSION GENERALE
• Le rejet de la traditionnelle opposition
pression fiscale - croissance économique .... 454
5
1 N T R 0 D li C T ION GENERALE
mais en même temps cet exemple sera notre guide sur ce chemin
cmmbien difficile qu'est la recherche des caractéristiques
communes des impôts et de la politique fiscale dans les pays
du Tiers-Monde; enfin le cas de la Côte d'Ivoire, dans la
mesure où il dépasse de quelques années la période d'observa-
tion des autres cas que comprend l'échantillon, nous servira
peut-être à présager de l'évolution future probable des struc-
tures fiscales des pays étudiés.
•
Î 1
... ~
LA FISCALITE COMME
INSTRUMENT DE COllECTE
l N T R 0 DUC T ION
1) Le critàre êconomique
2) Le critère fiscal
..
(10) SCHOMOLDERS (G.) : Psychologie des finances et de
l'impÔt, Coll. SUP, Paris 19730 cf également
DUVERGER (M.) op. cit. et GAUDEMET (P.-M.) op. cit.
....
,
3) Le critère administratif
Titre 1
·· ImpOts et taxes indirects
CON
. " TE M PO RAI N.S.
TITRE l
CON T E M P 0 RAI N S.
Les impôts et taxes indirects constituent de nos
jours la majeure partie des ressources budgétaires des col-
lectivités publiques en raison de leur facilité de perception
et surtout de leur caractère impersonnel. Ce sont en effet
des impôts dits "aveugles" en ce sens qu'ils ne tiennent
compte ni de la personne, ni de la fortune du contribuable.
Ce caractère impersonnel leur confère un~ qualité essentiel-
le : ce sont des impôts communément qualifiés "d'indolores".
Selon l'expression du professeur L. TRarABAS, "l'impôt indi-
rect bénéficie de cette anesthésie fiscale, grâce à laquelle
le contribuable ne se rend pas compte de la charge qu'i1 sup-
porte ••• " Quelle est la ménagère qui, dans le prix de la
livre de sucre qu'e11e achète, connait le droit que pré1è,e
le fisc sur ce qu'e11e paie à son épicier? .0. (1).
'" 86 88
1. CorE d'IVOIRE 87 89 89 89
2. EMPIRE CENTR. 72 69 67 62 60 63
3. ETHIOPIE 71 71 73 71 69 71
4. GHANA - 79 80 86 80 77
5. HAUTE-VOLTA (1) 70 73 75 74 76 74
6. KENYA - 61 58 56 56 56
7. MALAWI - 53 53 58 61 59
8. MALI (1) 85 86 85 79 78 75
9. MAROC 66 71 75 76 76 73
11. OUGANDA 76 82 80 80 76 80
12. RWANDA 60 57 62 62 63 60
14. SOUDAN 90 90 84 84 82 83
15. TANZANIE - 66 70 67 63 69
16. TOGO - 86 82 81 81 81
17 0 BAHAMAS - - 86' 85 81 84
18. BOLIVIE - 47 49 41 42 37
19. BRESIL 78 74 74 74 72 69
20. CHILI 59 59 58 65 72 68
21 0 COLOMBIE - 45 49. 47 50 51
22 0 EL SALVADOR 69 72 76 75 75 75
230 EQUATEUR 84 81 81 81 76 77
..
24 0 HAITI - - 89 89 89 90
25. PANAMA 60 60 58 58 62 59
26 0 PARAGUAY - 75 74 72 75 85
27 0 PEROU 67 64 62 67 62 62
29. AFGHANISTAN - - - - 87 84
30. COREE (Rêp. de) - 62 63 61 64 61
31 0 INDE - - 78 79 79 79
32 0 INDONESIE - - 62 63 55 46
33. MALAISIE - - 67 66 68 72
34. NEPAL - - 92 92 93 93
35 0 PAKISTAN - - 82 83 76 83
36 0 PHILIPPINES - - 71 72 72 74
37. REP. DEM. POP. 92 91 91 87 90 87
LAO
38. SRI LANKA - 83 81 80 82 78
39. SYRIE - - 50 49 54 59
1 0 ALLEMAGNE 62 63 58 57 59 54
2. AUTRICHE 60 59 60 59 60 -
3 0 BELGIQUE 58 57 55 53 50 47
4 0 CANADA 47 45 43 43 44 42
50 DANEMARK 50 50 45 41 41 40
6 0 ETATS-UNIS 29 29 31 27 25 25
7. FINLANDE 61 60 58 58 56 54
8., FRANCE - - 71 72 70 71
9. ITALIE 66 66 67 66 63 64
10 e LUXEMBOURG 48 45 42 44 46 43
11. PAYS-BAS 45 42 45 44 44 43
12. ROYAUME-UNI 50 50 48 47 47 46
_.
Moyennes du groupe 52,4 51,5 51,9 50,9 50,4 44,1
CHAPITRE 1
...
IMParS ET TAXES INDIRECTS
~~_!~~~E~~~~_~~~g~~!!E~_~E!~~!~2!E!
~!~~_!~~_j~~~~~_~!~!2~! ?
...
ou
VT
V'
-- Valeur Taxable
Valeur dêclarêe
d = Durée des travaux
L "" Longévité du matériel importé
§ II - PROTECTIONNISME ET INDUSTRIALISATION
LE TEMOIGNAGE DE L'HISTOIRE.
cit o , p. 8"
(17) Expression assez significative qu'emploieront souvent
les princes européens de l'époque pour "riposter" aux
tarifs douaniers des peys voisins ••• Les termes mili-
taires prennent ainsi largement le pas sur les termes
économiques.
(18) SCHNERB (R.) : opo cit o , P. 15.
Sl
(19) Ces propos ont été rapportés par Robert SCHNERB dans
"Libre-échange et Protectionnisme" op. cit., P. 39.
~~isle protectionnisme français prit l'allure
d'une véritable guerre au XVIIe siècle avec Colbert qui
s'acharna alors l "mettre les François en estat de se pouvoir
passer de tous les autres peup1es"o Il organisa le dévelop-
pement des compagnies de commerce et surtout des manufactures
de France en cherchant à faciliter l'entrée de tout ce qui
est nécessaire à l'industrie française et en repoussant tout
ce qui se produit à l'étrarger. En 1667, Colbert mis sur
pied un important tarif douanier qui taxait 700 articles à
la sortie et 500 à l'entrée.
pays du Tiers-Monde o
est une pratique courante dans presque tous les pays même
les plus 1ibéraux o Les pays en voie de développement, qui en
sont encore au stade de balbutiement de leurs industries
devraient donc s'inspirer de ces exemples historiques.
-------- -----
Sous-Section 2
...
. ega
pourra1t , 1 ement {:cre
..... b"enel.~q1Je
,... en ma. t 1ere
'~ d e T\TA d oua-
nière qui est également un droit ad valorem œais dont le
principe est différent de celui du droit fiscal d'entrée.
B - LA TAXE t Li \Î0-,LiL, AJOU'i'EE, REGIHE DOUANIER.
--------_.. _--
(24) Cf Am1uaire StatistiquE: d~s Nations-Unies, éd o 1975.
SECTIOl, Il UfPOTS ET TAXES INDIRECTS
A L'EXPORTATION
Ces 'economies d'exportation" (25) ont ainsi la maj Eure par 1-ie
de leurs productions tcurn~e vers l'extérieur o C'est cett
caractéristique qui r~nd possible et souvent indispensable la
taxation des exportati.ons~ Mais il fatit reconnaî:tre que l'im-
position des Exportetions rev~t diverses forces suivant les
pays : à côté des ir..pc<E- A l'état pl'X tels q'Je les t;roits
(26) Kou_s lE-'s C!t121ii]ons d'iFl;jôi"S tl[~ l'f·t.s.t il"-:~)l.1r'f Cêr ]eE~
produ:L.ts Ge C(".5 ltuz (lE: C1;;.-,;liiC HI:llt:Lpll-_S üu lE.:S b::;~,é
fic e s réa1 i s GSpA r ces ' 'r,~ h r LEt i ng board s" n € s ,)r, t pas
touj ours avoué 8 COE,ne des rece tte.S fiscales.
(27) STALEY (C. E.) : EJ:[i,):t T&xe~ in Ccy1 t:.r~ 19[+8-52, Public
Finance, 1959, P. 2~9-268.
(28) BAllER (P .. T a ) : West African Trade, part 5, "The statu-
tory Marketing boards and their policies, CoUop.,
Cambridge, 1954, po 263 à 343.
organismes d'Etat~
Sour~Se('t:ion ,,~
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IVOTRIEt~ Dt~S
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AVAKT
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L.A. REfORME
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~
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Avant la réforme douanière qui s'est operee en
1960, en Côte d'Ivoire, diverses taxes frapPaient les mar~
chandises A la sortie C'étaient g
oeo 0000
(30) BoS.I E c :
5 B~dgct Sp{ciEl d'lnvLftissEffient et
dlEquipe~2nt (cf 2~mc pErtiE).
CONCLUSION DU CHAPITRE l
2. E}1PIRE CENTR o 48 47 44 42 34 30
3. ETHIOPIE 54 54 56 56 51 53
4. Gll.ANA .. 65 69 74 69 60
50 hAUTE-VOLTA (1) 32 33 68 69 71 71
6 0 Kt:1'i"YA - 56 56 56 53 44
7 YJALAWI
0 - 80 74 59 48 45
12. RWANDA 64 65 64 61 54 51
13 0 SENEGAL (1) 75 74 70 70 68 70
14 0 SOUDAN 73 75 71 69 68 69
150 TANZANIE 64 64 47 44 42 35
.. 43 43 42 38 41
16" TOGO
--~-_._-_.
Moyennes du groupe
__ ._,.._.",._- -_._..
60,3
~-, .-.- . ._ . . . .U & _ _
58,6
._.....
58,4
-"~._-- " ...... " .........
56,6
_- .._---_._- _.-
53,3 51,3
,~ . . . . _.-_.... -~.. .,_..-..... _~ ~, .._- ....>_...'"' ~~ -..,. ~~.~- ....-'" ,~~" .. -- ~-'~ _.. ~ ..,.". '.' .~.- --..,...... '. , •.. -. - .,~. '-" -."._. -,~ ... ~.. ~ ...... ...
_.~ ,. ... ". -- ~ -.
20. CHILI 20 20 19 16 14 10
21. COLOl'lBIE - 51 57 52 46 53
22. EL SALVADOR 51 52 57 51 52 55
23. EQUATEl'R 76 72 70 63 61 70
..
24. P./,ITI - - 63 62 5S 59
25. PANAMA 50 49 50 49 44 43
26" PARAGUAY - 52 49 46 38 40
2 ï • PEROU 47 43 42 41 35 33
290 AFGHANISTAN - - - - 61 66
31- IN1)E - - 13 14 16 17
32. INDONESIE - - 39 34 32 29
34. Nr:PAL - - 62 50 52 50
35. PAKISTAN - - 35 35 33 49
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5_. PFI LIPPTN·'·S - - 27 27 30 30
39. SYRIE - - 53 57 66 57
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1.8
1J'.E::sure où tout vien~ de l'extérieur (capitaux, hommes, biens
d'équipement mais également produits manufacturés de luxe ou
d'utilisation courante), dans la mesure où la quasi totalité
de la production commercialisée va à l'extérieur (cultures
d'exportation, produits miniers), il est tout à fait logique
que les collectivités publiques tirent la grande partie de
leurs r·-cettes des échanges:xtérieurs 0
CHAPITRE Il
~:~~~E~!_e~~~~~!~!!~~!_;!!~~!~!
!~~~p!~!~~~~-~~~_!~!_j~~~~!_~~~!~~!
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SECTION 1
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TAXES
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SUR .. LE _ CHIFFRE D'AFFAIRES
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d'Ivoire sont c1r:::nc de: ('(cm: s(Jrte~ : (L:- 'I.\:.!~. et- lç: T.P.S.),
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un im::>ôt sur les df2E-nSeS appelé lltaxe sur les pe.ieffi:;r:.t:s ll
dont l'échec en 1917 nous permet de situer en 1920 le début
de l'histoire des taxes sur le chiffre d'affaires avec la
création de la "taxe générale sur les aff;üres " (3).
(2) GAI.z:(,.VIELIE (J. P.) : Lé: T. V .A. t i l pôt r :>Gernc, pur Paris
1972.
(3) cf. cours dE:. t.s.X8S sur li. chifin: d'<..lIEireE vo1urr:.e l,
éd. 1972, Ecole Natior~le des Impôts, 1 rue Ledru,
Clermont-Ferrand.
la "taxe générale", h régime s'est considfrablemcILt compli-
qué avec la coexistence d'une taxe générale sur les affaires
et de 34 "taxes uniques spéciales". Une réforme s'imposait
alors.
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sur la valeur ajoutée (T.V.A.)".
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. .........
l' e):istE;r!c.~ Û 1 une fiscalité plus attrayante que celle prati-
quée àans les pays développés" (5). déclare par exemple le
Rapporteur Général de la Commission des Finances du Parle-
ment Ivoirien en 1976. Cela se remarque par une grande sou-
plesse tant dans la délimitation du champ d'application des
taxes sur le chiffre d'affaires et la déter 'ination de leurs
montants que dans leur recouvre r.1ent. Trois paragraphes snc-
Budget Général 12 % 19 % 9 % 14 %
B.S.I.E. 1 % 1,5 i. 3 i. 4,75 %
C.A.A. 3 % 4,5 % 3 % 4,75 %
O.S.H.E. - - 1 % 1,5 i.
Taux applicables 16 % 25 % 16 % 25 %
.- (
000 0 000
94
(17) IdeDi.
(18) cf. PHILIPPE (JoJ.) .
La taxe sur la valeur ajoutée ,.
éd. Berger-Levrau1t, 1973, Paris, p. 332.
000 0 000
l'AR CA'l'EGOllIE5 D' IHPOTS EN HILLIeRS DE FCFA
de 1960 • 1975 ENFRANC$ COURANTS.
- 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975
. 1./
l ••
ImD!)t:. f!!t: taxe. 1nd1rec ta .Ul
6ebaftRe. eztêrieurs (Droit ~ 18747,3 23638,4 21406,2 24621 29394, e 30733 27853, 28329,E 34533,,, 37791,'! 46321,~ 49955 53287 63633 75102 91810
!»orte) : - - --
,,1 ~ta et taxes l l' importa- 1259~4 15958.9 14838,8 16823, ~ 20784,7 20696,E 1;476 19760,a 22137,E 23477,2 27786 2931~8 311.45 39535
--
48015
--
62145
- Droit de douane ••••••••••• 1772,4 885 852,5 960,2 1095,6 842" 790,E 814,~ 84~1 958,4 957,2 1065,5 1224.] 1930 2148 5485
,
- Droits fiscaux ........... 6933,3 9250,5 8096,8 8994,9 10551,2 10882~ 11163,3 12939," 13802,~ 14532,~ 16524,Q 17412,1 19132, 21442 20823 21087
- T.V.A. + CN sur T.V.A ••••• 2983,'! 3606 3930,5 4565,4 6590,8 6957,6 7210~ 791~c 10863,E 11944, 13323,3 14094,6 15229~ 20753 29734 24594
- Taxe sur le carburant ••••• 1107,8 1213,7 1067,1 1165,7 1190. 2 1392,. 1752,~ 1540,1: - - - - - - - -
- Taxe sur tabacs, cartouches
et boissons alcooliques 801,6 1003,7 891,CJ 1137,7 1356,9 1540," 1579,1 1792,5 2027 1981,E 2057 2321,6 2437, a 2652 2580 10109
- Prê1lvements sur transports
maritimes
- - - - - - - - - - - 269 229 260 348 870
~I lrggu
et taxes à l'exporta-
~ ~.U.S. tt Droits spécifique! 6148,9 7679,5 6567,4 7797,1 8610,1 10036,~ 10377,1 8569 12396,1 14314,1 18535,2 20635,3 21770,3 23698 26642 29085
eoiasort e sur diamants et
......................
- Pr61tIements sur transports
. .r me8 ••••••••••••.••..
- - - - - - - - - - - - 371 400 445 580
III Impét8 et taxes indirects
.. intêrieurs 3134 3257,9 4428,9 4925,2 7257,7 9254,1 809~E 8924,~ 11299,3 15818, 16828,6 23223,4 26142,5 34614 37128 39924
,,1 Taxe• •ur le chiffre d'affai-
--
res
- TVA et TPS r6gime int6rieur 1230 1539,1 .2041,2 2225,3 2912,3 4561~ 4239, 4604 5731 7897 8627,8 10873,3 12794" 14045 18456 23602
~ Taxe. .ur les carburants ••••
~I Taxe• •pfcifiques sur tabac.,
- - - - - - - - 1898 2877,5 4403,5 4855, 5386, E 5343 4937 5983
TOTAL IMPalS INDIRECTS . 21881,3 26896,'l 25835,1 29546,2 36652,5 39987,7135950,7 3725"1 45833 53610 63149,e 73178;' 79429,5 98247 12230 P-J17 34
CONCLUSION DU TITRE l
000 0 000
TITRE n
1MPOTS DIRECTS:
CHAPITRE l
§ IV ImpÔts fonciers.
des ImpOts, "il est établi un impÔt annuel sur les b~n~fices
des professions commerciales, industrielles, artisanales, des
exploitations forestières ou agricoles et des entreprises mi-
nières". L'impôt est dQ en raison des b~néfices r~alis~s en
CÔte d'Ivoire.
§ IV - IMPOTS FONCIERS.
l la 1 x
1 151 x
350 000
600 000 -
- ••••••••
• •••••• 0
35 000
90 000
à 20 1 x 850 000 - • • • • • • • • 170 000
000 0 000
000 0 000
133
CHAPITRE II
§ IV - PATENTES ET LICENCES.
000 0 000
14.:,
...
1. COTE d'IVOIRE 26 25 25 21 24 23 24
2. EMPIRE CENTR. 28 31 33 38 40 37 34,5
3. ETHIOPIE 29 29 27 29 31 29 29
4. GHANA - 21 20 14 20 23 19,6
5. HAUTE-VOLTA 30 27 25 26 24 26 26,3
6. KENYA - 39 42 44 44 44 42,6
7. Ml\LAWI - 47 47 42 39 41 43,2
8. MALI 15 14 15 21 22 25 18,7
..
9. MAROC 34 29 25 24 24 27 27,2
.17. BAHAMAS - - 14 15 19 16 16
23. EQUATEUR 16 19 19 19 24 23 20
..
24. HAITI - - Il Il Il 10 10,8
27. PEROU 33 36 38 33 38 38 36
-- --
Moyennes du groupe 29,9 35 31,1 31,3 31,3 31,2 31,2
35. PAKISTAN - - 18 17 24 17 19
39. SYRIE - - 50 51 46 41 47
-- - -- --
Moyennes du groupe - 26 27,~ 27,5 26,1 26 ,' 26,3
--
Moyennes du groupe 47,6 148,5 48,1 49,1 49,6 55,9 48,5
(6) Cf. les mesures prises en conseil des Ministres dans les
années 60 et constamment reprises par circulaires du Mi-
nistère de l'Intérieur, à propos des réceptions des au-
torités administratives.
Contre l'impôt en nâ.ture, le premier type d'ar-
guments que l'on soutient depuis David RICARDO est que le
prélêvementatteint "la production brute, et non le revenu
net" (7) ; ainsi, tout en restant la même proportion du reve-
nu brut, il deviendra une proportion de plus en plus grande
du produit net •. On comprend les préoccupations du député
RICARDO pour lequel toute aggravation de la pression fiscale
dans le pays doit être considérée comme la principale cause
du ralentissement de l'économie ~tionale. Un autre argument
contre les prélèvements en nature est que "la perception,
qui doit être suivie de stockage et de revente, selon
Lucien MERL, est dispendieuse" (8).
(17) 'METRAUX (A.) : op. cit., également citê par René DUMONT
dans "L'Afrique Noire est mal partie", op. cit. p. 195.
Quant à Monsieur DUMONT, il va plus loin et fait des proposi-
tions de prestation en travail pour nos pays. Il écrit : "La
Chine a exigé de ses paysans un effort surhumain pendant le
grand bond; mais l'Inde ne leur réclame qu'un impOt foncier
três insuffisant. Entre ces deux extrêmes, pourrait se déga-
ger une 80lution raisonnable; le décollage r6el de l"cono-
mie agraire africaine exigerait autour de 501 60 jours d'in-
vestissement de travail par adulte et par an, en plus des
efforts consentis pour la production courante" (18). Il cite
alors l'exemple de la République de Guinée qui a institué une
prestation de 7 jours par adulte et par an. On pourrait égale-
ment citer l'exemple de la campagne "retroussons les manches"
en République du Congo par laquelle la population adulte est
invitée à fournir deux journées de travail manuel par an pour
le développement. Par ailleurs, les travaux de nettoyage des
piste; villageoises, les travaux de propreté des chefs-lieux
de certaines sous-préfectures rurales exécutés par les rési-
dents ou les villages environnants, entrent parfaitement dans
cet ordre d'idée; mais leur système s'avère inefficace, car
ces "travaux forcés déguisés" comme on l'entend parfois dire
en milieu rural, relèvent d'une entente à l'amiable avec l'Ad-
ministrateur local qui est souvent à court de crédits budgé-
taires d'entretien, plutÔt que d'une mesure institutionnelle.
L'institutionnalisation de ce système le rendràit peut-être
un peu plus efficace. Mais les mesures prises dans ce domaine
devraient être en relation avec les spécificités de chaque ré-
gion et ses exigences de développement C'est dire que l'impÔt
0
(18) DUMONT (R.) : l'Afrique Noire est mal partie, op. cit.
p. 196.
1. .. -
(19) DUMONT (R.) : l'Afrique Noire est mal partie, op. cit.
p. 197.
re adaptation de l'outil fiscal aux réalités du pays, en vue
de la pleine exploitation de toutes les facultés contributi-
ves nationales surtout en matière d'impÔts directs. Et ceci
est valable pour tous les pays du Tiers-Monde.
000 0 000
TI TRE :DI
DROITS n'ENREGISTREMENT:
CHAPITRE 1
dans les recettes fiscales est aussi faible que celui des
droits sur les mutations entre vifs pour les mêmes raisons
que celles que nous avons êvoquées plus haut. Mais ici, une
raison supplémentaire fait volontairement limiter l'importan-
ce de ces droits: la négligence de certains actes de l'état
civil par la population (les décàs n'étant pas souvent enre-
gistrês) et peut être par l'administration elle-même. Cela
entraine alors que les successions ont souvent lieu sans qu'au-
cun droit ne se perçoive surtout en milieu rural. C'est encore
une autre carence de l'administration.
CHAPITRE II
000 0 000
0000000
1·
1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 L971 L972 L973 1974 L975
COti.ation••ocial•• 467 66~S 104~1 1087,9 1176,9 1958.L 2620.9 2489.5 282~3 2730.5 3505.7 384~9 4672p 5354 6556 9796
r..
Int'rlt. et divIdende.
t. du•• u
ImpOt. indirects
70.'~ le>.i 29.1 117," 180,2 492.4 53~ 528,8 729.9 1606.9 2637.3
2573.6 367~e 4535.8 4885,8 649806 7787, 8 14322.6 13756.1 15984.4 17570.5 ~1566,1 19869,1 25274.. 29336
21881;J 26896, 25835,1 29546.2 36652.5 39987.7 35950. 7 37254.1 45833 53610
-
3007
63149.8 7317S;
223lJ
7942~
3417
35463
8310
Recette. fi.caLe. totale. 24454.CI 30571,1 30371,9 34432 43151.1 4777~5 50273. '1 51010.2 6L817.4 71180.5 84615,9 93047~ 104703,t 127583 147693 170295
Transfert; :
- Subventionl 76). 36 58~,a 3887,1 521\3 .",4 535~ 1616, J 11971..J 1166'"
143, 588': 1000 10298 49575 18052
... . ..
- Subventionl entre 1165 1595,8 150z.t 2048,9 2399,5 2648.3 3025,3 2921,1 3094.6 2912.4 3417.4 3593.2 3884i 3775 4161 5892 "'
adminiltrationl
282S 3769 6863.4 6095.E 6787 6518,6 6791.9 78611+ 8089 8671,5 12371,2 12584 1601"E 23354 22654 23283
- Coop4ration internat
Bececte. estfrieurel 2893,8 328t..2 3510.E 3326,5 3853,7 4064 1696 2488.1 2920. ~ 3556, 1 3956,4 4850 595~ 6150 7919 9059
939~ 109~ 1318,. 1215,.; 1620,5 1615,8 2044.1 1598.7 2010 2535.6 3692.5 5095,4 5091,2 5601 6684 7093
Op6ratlonl dlverl.1 de
dpertition
TOtAL RESSOURCES COURAlfTES 32891.4140984.6 45226 52210/1 64388,2 65169,], 67129. 74252,2 89103,2 ml7l,2 l31.857,9 13l~.3 143553 185532 253552 251070
..
"cecte. filcale. 1 67,21- 65,91. 67 1- 73.3 t 740 9 1- 68.7 1- 69.4 1- 67.7 1- 64,2 1- 70.5 1- 72,9 1- 68,S 1. 5S,2 1- 67.8 ~
74,3 " 74,61-
..
'rDcal cie. re ••ource. Clour.n-
t ••
..
....
1. COTE d'IVOIRE 69 68 64 71 73 69 69
2. EMPIRE CENTR. 77 83 80 76 78 74 78
3. ETHIOPIE - 67 66 67 66 69 67
4. GHANA - 87 89 89 85 84 87
5. HAUTE-VOLTA (1) 84 88 89 90 99 90 90
6. IŒNYA - 79 79 76 79 82 79
7. MAlAWI - 54 58 60 68 69 61,8
8. MALI (1) 71 70 76 74 72 74 72,8
9. MAROC 54 60 64 64 61 76 63,2
(
17. BAHAMAS - - 85 83 83 85 84
29. AFGHANISTAN - - - - 50 48 49
32. INDONESIE - - 99 97 93 94 96
33. MAIAISIE - - 82 84 80 87 83,1
34. NEPAL - - 55 56 54 52 54,2
3. BELGIQUE 82 82 81 81 82 82 81,7
4. CANADA. 83 83 82 82 80 82 82
5. DANEMARK 90 93 92 92 91 95 92,2
6. ETATS-UNIS 85 85 84 83 83 83 84
7. FINLANDE 81 82 81 82 83 82 82
8. FRANCE 71 70 70 71
9 •. ITALIE 72 73 68 66 66 66 68,5
12. ROYAUME-UNI 82 82 82 81 80 80 81
-'.- .....
. "
190
..
~, .
191
, ~ -
195
000 0 000
196
ANNEXES
DE lA PREMIERE PARTIE:
1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 197.5
Coti.ation8 .ociale. 1,4 1,6 2,3 2,1 1,8 3,0 3,9 3,4 3,2 2,6 2,6 2,9 3,3 2,9 2,6 3,9
Int'r't. et Dividende. . 0,2 - 0,1 0,2 0,3 0,8 0,8 0,7 0,8 1,5 2,0 2,2 1.6 1,8 3,3 3,1
IIIIPIJt. directl 5,4 6,6 7,5 6,8 7,2 7,5 9,6 8,2 8,7 7,5 7,1 8,0
8,8 8,5 8,2 10
I.,IJt. indirect. 69,0 68,0 59,7 59,1 59,9 65,8 65,3 60,5 60,7 60,2 57,1 62,5 64,1 60,3 '0,1 57,8
1
~ total de. recette. fiscales (74,4 (74,6) (67,2' (6' ,9) (67,1) (73,3 k74,9) (68,7) (69,4) (67,7 (64,2) (70,5 (72,9 (68,8' ('8,3) (67,8)
Tran.fert.
• Subventions 0,3 0,1 1,3 7,4 8,1 0,1 0,2 7,2 8,5 11,4 13,4 4,4 0,7 5,6 19,6 7,2
• Subventions entre adœinistration. 3,5 3,9 3,3 3,9 3,7 4,1 4,5 3,9 3,5 2,8 2,6 2,7 2,7 2,0 1,6 2,3
• Coopfration internationale 8,6 9,2 15,2 11,7 10,5 10,0 10,1 10,6 9,1 8,2 9,4 9,7 11,2 12,6 8,9 9,3
aecatta. ext'rieure. 8,8 8,0 7,7 6,4 6,0 6,2 2,5 3,3 3,3 3,4 3,0 3,7 4,1 3,3 3,1 3,6
Op4ratlon. diver.e. da r'partition 2,8 2,6 2,9 2,4 2,5 2,5 3,1 2,2 2,2 2,4 2,8 3,9 3,5 3,0 2,6 2,8
ae••ource. publiques totales 100 '1. 100 '1. 100 '1. 100 '1. 100 '1. 00'1. 100 '1. 100 '1. 100 1. 100 1. 100 1. 100 ~ 100 1. 100 1. ~OO ~ 100 '1.
Sourc•• : COlIIPte. de la nation ann'e. 1960 l 197'. l'publique de Ceta d'Ivoire, Kinist~re du Plan.
198
•• Revenus du domaine
Contributions et
Subventions
282
415
347
400
313
415
403
550
30 c
50< 1'525
211
- - -
:
• Autres recettes
courantes
1 585 1 027 1 560 1 849 2 15] 1 787
Total recettes
courantes 82.9 1 96.26 1L21.9~ 137.31 142.9: 185.94
Total recettes
courantes 9 779 18 85( 21 863 21 177 24 ()(]] 25 592
Total impôts
indirects 1 306 1 685 2 229 ~ 145 2 290 2 526
*Recettes
totales
fiscales
1 976 2 365 2 959 2 843 3 025 3 448
.Fonds de
D6veloppement
1 711 1 574 1 667 1 607 2 008 1 064
.Autres recettes
courantes 1
Total recettes
courantes 4 488 4 866 5 243 ~ 761 6 367 6 453
• Recettes fiscales
totales 9 512 9 591 10113 10 648 9 999 10 987
Total recettes
courantes 9 570 9 953 ~O 806 ~0935 U 886 ~3 098
Autres imp8ts
indirects 25 26,1 47/4 58,1 112 152,1.
Total imp8ts
indirects 621,2 599.9 81qs 89~ 944;3 1003,2
_Recettes fiscales
totales 1 041,; 1059Jl l304E 142&1 1 4949 1663,7
_Autres recettes
courantes 28~ 362A 63a; 415,5 379,7 68&8
Total recettes
courantes 1 32~5 1422,2 19415 1843 1 874,6 2 357,5
Pourcentage des 79 7. 75 7. 67 7. 77 7. 80 7. 71 7.
recettes fiscales
.Recettes fiscales
totales 32 650 B4 010 ~4 953 rJ7 073 ~R 1la.n la.l r;~,
_Autres recettes
courantes 3 19C 2 183 3 98C 4 344 6 786 5 45C
Revenu de la
propriété 5 11,7 28,2 24,4 12,6 16,9
Total recettes
courantes ~OO 1114,6 149,2 164,4 )63,4 173,3
• Total impôts
indirects 365,9 424,8 384,5 429,9 534,fJ 967,9
Pourcentage des
recettes fiscales 90 % 81 % 86 % 78 oz. 58 oz. 45 %
Autres impôts
indirects 1887,4 2807,8 3796,] 5229 8320,1 7449f
• Total impôts
indirects 7778,5 ~0637). 1363~L 18447: 25845,] ~1278,8
* Recettes
totales
fiscales 9951,6 ~44OQ9 1852~ 2495Q· 35826 ~5064..6
Pourcentage des
recettes fiscales 96 % 98 % 98 % 95 % 93 % 90 %
• Total imp8ts
directs ~434,9 5068 7664 785~7 10047~ 5981C
• Total impôts
indirects ~932,1 7420 ,~ 1065~4 14802,5 260971 12458]
Total recettes
courantes 8757,6 ~3068,E 1!t30~ ~392~lt 38375,1. 198171
Total recettes ,
courantes 112491 13l5~5 1665\7 1770'46 23947,a ~26l5,l
Pourcentage des
recettes fiscales 96 '%. 95 '1 96 '1 95 '%. 96 '%. 96 %.
Pourcentage des 89 t 88 % 89 t 98 h 98 1- 98 ~
recettes fiscales
1
Total droits
12936,C ~717,5 2552,l 2221,7 2706 ,~ 2966
o
de porte
Autres impôts
indirects 2719,5 2845,6 2937,1 3559,7 4094~ 3653,l
o Total impôts
indirects 5655,5 15563,1 5489 ,~ 5781,~ 6801,1 6619~
• Recettes fiscales
totales 7370,E 7512 7577 J 7697.5 8042J 8985 :J
Total recettes
courantes 8832,1 8863,3 8985 ;:. 9405, C 11696,4 12607 J
Pourcentages des 89 1 87 ~ 87 1 86 ~ 86 ~ 89 t
recettes fiscales
Total recettes
courantes 189,4 214,3 240,3 276 315,3 360,3
Pourcentage recettes 50 % 48 % 57 1. 79 1.
fiscales
Autres impôts
indirects 109,8~ 147,05 180,3 l 203,22 ~50,46 417,35
*' Revenu de
propriété
la 10,64 15,56 . 19,1' 18,81 11,01 13,55
Total recettes
courantes 71 035 77 602 93 053 107334 U168l
Pourcentage des
recettes fiscales 59 1. 61 1. 60 t 60 t 60 %.
Remarques : Les données que nous livrons ici ont été regrou-
pées (Gouvernement Central et Gouvernements des
Etats) contrairement l la présentation de l'ONU où
elles sont séparées.
On remarquera spécialement l'importance des
"autres recettes courantes" (40 1. du Total) : elles
comprennent essentiellement les revenus provenant
des entreprises publiques et les remboursements de
prêts.
228
.Recettes fiscales
totales 240,5 331.5 400,5 556 918
Total recettes
courantes 243.6 344.E 428 590.6 967.7
Pourcentage recettes
fiscales 99 ·1 97 'Z. 93 1 94 1 95 1
Pourcentage recettes 82 t 84 1 80 t 87 t 88 t
fiscales
Pourcentage recettes 56 ~ 57 ~ 56 t 55 1- 51 1.
fiscales
...... , .
_Recettes fiscales
5 971~ 5 923:' 5 179,~ 6 532J 8 850,l
totales
_Autres recettes
courantes 1 926;: 1 978~ 1 735 2 061t 3 183,J
Total recettes
courantes 7 898~ 7 901;1 6 914, 8 593 ~ ll2 034,'
- .. ... _.
Autres imp8ts
indirects 834 757 913 1 345 1 875 2 105
• Recettes fiscales
totales 6 815 6 514 7 540 6 191 8 301 6 950
Total recettes
courantes 7 278 7 104 8 177 6 791 9100 8 OOB
Total recettes
courantes 2509 ~792,4 ~699 ,4 3856,1 ~800 ~669,9
Pourcentage recettes
fiscales 91 ~ 90 1 87 ex 87 1- 87 ~ 86 ~
Pourcentage recettes 42 % 43 % 50 1. 40 1.
fiscales
Total recettes courantes 8 955 Ik> 419 P 225 5 986 112 046
li fllCIII'f CIIII
111'1.111'
·DI POllfl8Df fell.llilf 1
. . ;. . . . -
',/ ,:" .
, ' ...
«•.. 1/ est de moinS en moms possible
Cujas 1977 p. 90
- .?- :~.
240
INTRODUCT 1 ON:
TI TRE 1
THEDRIE FISCALE
ET CROISSANCE ECONOMIQUE:
CHAPITRE l
(1) KAHN (R. -F.) : cité par J .M. KEYNES dans la "Théorie
Générale" Livre III Chap. 10 p. 129.
= c.1 R + A l
/j R
d'où li R - c lî R = ~ l
= _ l tl I.
li R (1 - c) = b l j donc 6R
l - c
*
SECTION 1 : MULTIPLICATEURS BUDGETAIRES DANS
DES MODELES D'ECONOMIE FERMEE.
c'est-à-dire Y = cY + Co + 1
donc Y (1 - c) = Co + 1
d'où 1
Y= (Co + 1)
1- c
*
SECTION II MULTIPLICATEURS BUDGETAIRES DANS DES
MODE LES D'ECONOMIE OUVERTE SUR L'EX-
TERIEUR.
y - c(Y-T)+co+T+G+X-mY
y - c (y - tY - To) + Co +1 + G + X - mY
y - cY - etY - eTo + Co + T + Cf + X - mY
y - cY + ctY + mY - Co - cTo + G + T + T
y (1 - c + ct + m)" Co - cTo + G + T + X
y .. Co - cTo + G + 1 + X-
l - c + ct + m
nal le rapport (ce mot. est de J.M. KEYNES) gui existe entre
la variation de cet élément et la variation du revenu na tio-
nal gui en résulte (32). Ainsi nous aurons alors successive-
ment un rapport relatif aux investissements privés (multipli-
cateur des investisaement8 privé8), un rapport relatif aux
d6pense8 publiques (multiplicateur des dépen8es publiques),
un rapport relatif aux imp~ts autonomes ou au taux marginal
de l'impôt (multiplicateur des impôts autonomes ou multipli-
cateur du taux des impÔts sur le revenu), un rapport relatif
aux importations ou aux exportations (multiplicateurs du com-
merce extérieur). Nous les classerons en deux groupes: les
multiplicateurs correspondant aux variables exogénes G, 1
et X, et les multiplicateurs fiscaux qui se distinguent net-
tement des premiers.
1
1 - c + ct + m
1
1 - c + ct + m
1
c'est-à-dire k = ce qui avait été
1 - c + ct + m
trouvé plus haut.
. li T >
0, c'est-à-dire lUle augmentation de ces
li T <
0, c'est-à-dire une réduction des impôts,
entratnera il y >
o. Les raisons sont analogues car la réduc-
tion des impôts par des allègements divers ou des exonérations
de tous ordres a pour effet de stimuler la consommation et
donc la production par le biais du revenu disponible qui se
trouve alors accru.
V = 1 - c + ct + m )' V't = c
d'où ~ =
o - c (Co - cTo + Ï + G + X)
at (1 - c + ct + m)2
- c
• (Co - cTo + Ï + G + X) •
(1 - c + ct + m)2
y .... C+I+G
y = CA + CB + 1 + G ; ce qui revient à
AY = aclâY -c("C
2 ÔT + c2l:Jy - ac 2 l!iY - c2~T +o(c 2 L)T
+[11 +AG ;
et 6 y =
ÂY 1
=
287
âY ... 1
----------- • Quant au
li G 1 - a (cl - cZ) - Cz
multiplicateur des recettes fiscales il revêt une certaine
particularité sous l'influence de la répartition du revenu
et des charges fiscales entre les différents groupes d'agents.
..
288
l - a (cl - c2) - c 2
â T.
2) ex =1=- a
Lorsque les deux coefficients de répartition sont
différents, l'expression n'est plus 'gale l l'unité d'une
part, et d'autre part de. ructions diff6rentes .e produisent
au niveau du 1IlUltiplicateur de. recettes fiscales : la mau-
vaise répartition du revenu et de la charge fiscale n'a d'ef-
fets que sur le multiplicateur des recettes fiscales.
CHAPITRE II
!!!_!2~!!!!_~~~&!E!!~!!_!~_!!!~!~
!2!~!!!g~!!_!~_2!I!_~~_!!!~!:~2~~!
§ 1 - EXPOSE DU MODELE.
e =
F
5) Soient f = ~ le taux moyen de pression
fiscale et a = ~ le taux moyen de l'aide extêrieure.
II - RESOLUTION DU MODELE.
d'où
_f'D_ _+_a ) • _I_a_o_
6,f =
k' CI ê Y1
. zéro, on obtient
réalisé en annee
fo+ a s.
Af - 8. + jgo +e
k'. e. •
(1+80)
1
Monsieur LEROUX s'appuie alors sur cette relation
pour dire que dans "un Etat africain moyen pour lequel les
paramètres auraient les valeurs g. - 0,04, e .... 0,15,
fo E 0,10, a"" 0,08, T1 = 2, 50 = 0,12 et k' -= 4, il
serait nécessaire d'accrottre d'au moins 0,6 % le taux moyen
de pression fiscale pour assurer une accélération de la
croissance de 20 %" (5).
l ~ APPORT DU MODELE.
Il - LIMITES DU MODELE.
1 l - EXPOSE DU MODELE.
y = C + l + G + X M
avec ..
y = Revenu national
C = Consommation des ménages
I - Investissement privé
G = Dépenses publiques en achats de biens
et services
X = Exportations
M - Importations
X - M = Solde de la balance commerciale ; cette
prise en compte des importations et exportations montrant
ainsi l'importance de l'Extérieur dans les pays sous-dévelop-
pés, précisent les auteurs.
309
Gc = jcG
Gk =- jkG
GL = jLG
Kp = Investissement privé
Ke- Investissement public
L = Offre de travail
Olp et ~G = Elasticités de substitution de L
par rapport à Kp et KGo
k ct=
... - p
lfKp
oKp Kp
Q
~ = O<G
--= lf KG
dl); 1);
Cf"
312
- lf L (11 bis)
AK = AKp + A~
AKp - 1 (1
- Investissement privé)
~ = r\GL
L L
II - RESOLUTION DU MODELE.
(16)
~ J
1
AQ c: ÀQ +lfKp 1 + lf~ J
K
G
(l-t)
[ 1 - + e mu -
+.nlfLjL g
[ l-
c ( 1-t )
1 +9
1
mu - g
] (18)
c
---
Al
1
Y-l c ( l-t)
1 - ------m-g
1 +9
= g. Cf KG
= 0
= 0
c
il =
d t 1 + 9
- b ( 1-m-g)
1..f.' =
d t c ( l - t ) - m - g ]2
1 + 9
- b (c) (l-t)
(1 + 8)2
- c (l-t) 12
1- -m-g
[ 1+8
§ II - CRITIQUE DU MODELE.
000 0 000
~ ')'
j _et
CONCLUSION DU TITRE 1
000 0 000
.- • >
331
chapitres :
Chapitre II
·• Politique fiscale d'intervention
directe dans l"conomie des pays
du Tiers-Monde : une mosatque
d'actions peu convaincantes.
333
CHAPITRE 1
l'Algérie (500 000 dinars, soit environ 100 000 dollars U.S.)
(6), la Guinée (150 millions de francs guinéens, soit environ
600 000 dollars U.S.) (6), le Pakistan (50 000 roupies, 80it
environ 10 400 dollars U.S.) (7), le S'n'sal (40 aillions de
francs CFA, soit environ 160 000 dollars U.S. l r'a1i8er sur
trois ans) (7) etc•••
a) Exemptions permanentes
b) Exe~tions temporaires
c) Réductions de droits
f II - LE CODE DU TOURISME :
DISPOSITIONS ESSENTIELLES.
II - REGIME DE L'AGREMENT
, PRIORITAIRE.
qu'ils ont reçus jusqu ''ici-, et que d' autre'- pa'rt les entre-
prises qui s'implantent dans les pays où elles sont attirées
ne respectent pas toujours les objectifs des plans de déve-
loppement économique et social tracés par les autorités
locales. Deux paragraphes nous permettront de développer ces
idées pour montrer la faiblesse de l'impact réel des stimu-
lants fiscaux sur les investissements en pays sous-développés,
et donc contester les mérites qui leur sont communément
attribués.
MONTANTS RANG DU
PAYS %
30 CONGO 24 000 Se 7 %
....
40 COTE d'IVOIRE 92 000 1er 27 %
r~-~---
l-
f
o, 100 km
El essences
®
* Coton 1 PalmIer a huile
Banane ~ Café
Ananas ~ Café-Cacao
1 9 7 li 197 5
Nom- ~ Nom-
br. Inves- Chiffre br. Iave.- Chiffre
'.ntr,- d ...... nt. d'affaires '.atr th.eMatl d' affdn.
prb., prh••
au au au au
1H-75 1-1-75 1974 1-1-76 1-1-76 1975
TOT A U X 442 186 119 254 278 458 216 503 302 834
Total : 100 i.
II - L'ENQUETE.
Rang Facteurs
2e la stabilité politique
5e le marché ouest-africain
ge la promotion industrielle
000 0 000
CONCLUSION DU CHAPITRE l
(3) Les tenants de cette thèse se basent sur le fait que l'E-
tat se prive de moyens financiers qu'il aurait pu investir
lui-même ; cf. par exemple FOUNEKE KEITA: "Quelques élé-
ments d'appréciation du rôle de la fiscalité dans le déve-
loppement économique du Sénégal ; RSF n° 2 Avril-Juin 1973
p. 304.
(4) CHEVASSU (J.) et VALETTE (A.) signalent par exemple en CÔte
d'Ivoire "une véritable substitution de facteurs qui va à
l'encontre des objectifs officiels". Cette substitution
s'oppère du facteur travail au profit du facteur capital:
on "emploie de plus en plus des techniques capital-using".
ORSTOM op. cit. Fév. 1973 p. 14.
des capitaux étrangers aurait même été plus accentué que par
le passé. D'une manière générale, tous les stimulants fiscaux
offerts par les pays du Tiers-Monde peuvent donc s'atténuer
sans compromettre la croissance économique. Et pourquoi ne
s'entendraient-ils pas pour une certaine harmonisation des
concessions fiscales offertes aux firmes étrangères" C'est
le point de vue actuel de nombreux organismes et auteurs qui
s'intéressent au problème de la fiscalité dans les pays en
voie de développement, comme le signale P. NGAOSYVATH (13).
000 0 000
4Ü.5
CHAPITRE Il
E TA T
Budget Général de Fonctionnement 24921, 1 59306 64901,3 71722,~ 92200,7 110499 131331
Budget Spécial d'Inv. et d'Equipe 4764,1 12693 13901,3 16351,S 17442,3 15992 15394
Caisse Autonome d'Amortissement
- 8971, 3 9928,1 12149,6 12794 15024 16523
Office de Soutien à l'Habit. Eco. - 1123,f 1510,2 1668,4 1894 2i82 5150
Office Nat-. de la Form. Prof. - 342, j 340,1 369,6 417 527 618
Centre Ivoirien des Chargeurs - 289,4 269 300,2 330 397 357
of-
C
\0
Recettes fiscales totales 30370,9 84615,9 93048,8 104i\l3, 6 127583 147693 171866
Sources : Tableau construit à partir des données des comptes de la Nation 1960 à 1975.
Tableau nO 14 bis : REPARTITION DES RECETTES FISCALES IVOIRIENNES PAR.
BùDGETSEN POURCENTAGES
Sources: Tableau construit à partir des donnêes des comptes de la nation 1960 à 1975.
externes
Ressources totales 44100 ~1698 34939 36984 44297 54041 60143
du BSIE
~.
416
- la promotion immobilière ;
- le tourisme et l'hOtellerie ;
- la reforestation ;
- diverses activités agricoles modernisées aux-
quelles les agriculteurs locaux ne s'intéressent que très peu:
l'hévéaculture, les fruits et légumes, le riz, le sucre, l'éle-
vage, etc •••
- 3 points de la T.V.A. j
- 3 points de la T.P.S. j
(11) On sait par exemple que l'O.N.F.P. prévoit pour son exer-
cice 1918 (cf Budget Général de l'O.N.F.P., octobre 1917-
septembre 1978) un contrat d'assistance. technique avec la
COFRECO qui mettra "à sa disposition une équipe d'experts
dans l'intervention en entreprise et dans les problèmes
de la formation continue" pour un coQt total de
104 510 250 francs CFA 1 Les constructions d'établisse-
ments de formation professionnelle n'auraient-elles pas
été plus utiles 1
(18) cf. d'cret nO 75-940 du 26.12.1975.
428
CAFE CACAO
Campagnes de
commercialisation Prix Prix Prix Prix Prix
F.O.B. saranti nu- garanti nu-
bascule bascule
1957-58
- 112,50 120 68,75 75
1958-59 - 108,15 115 83,75 90
1959-60 - 98,15 105 88,75 95
1960-61 - 88,15 95 73,75 95
1961-62 - 73,15 80 63,75 70
1962-63 - 73,15 80 63,75 70
1963-64 - 90 97,50 70 76,95
1964-65 - 90 97,44 70 76,99
,
1965-66 - 75 82,68 55 62,50
1966-69 - 90 97,45 70 77,15
1969-70 - 95 104,76 80 89,16
1970-71 221,1 105 115,53 85 94,97
1971-72 228,2 105 116 85 94,43
1972-73 191,4 P.05 116,22 85 94,54
1973-74 203,4 ~20 131,03 110 119,54
1974-75 243,1 P.50 163,09 175 187,60
II
- les certificats IIA qui sont remis en contrepartie des
versements effectués par les assujettis aux impÔts sur les bé-
néfices industriels, commerciaux, non commerciaux ou des ex-
ploitations agricoles ;
- et les certificats "B" qui rémunèrent les versements
effectués par les assujettis à la contribution foncière des
propriétés bâties.
• Procédure d'agrément.
CONCLUSION DU CHAPITRE II
-
Et pourquoi ne pas évoquer le cas d'une intégra-
tion de ces recettes fiscales spéciales dans une stratégie
CODlDUDe du ~dêveloppement général du pays '1 Cela aurait le
000 0 000
444
000 0 000
1961 7 PALACE de
0 Complexe hate1ier Accord. du 20.4.61
COCODI
8. KARRATH Immobilier D. 61-159 du 18.~.61
9 CIP
0 Fabrication de chaussures D. 61-USO du 18.5.61
10. SAR Fabrication de rêcepteurs D. 61-161 du 18.5.61
T.V. et radio
11. SIPEC Peintures, colorants, vernis D. 61-162 du 18.5.61
1962 12. WASTON Extraction de diamants D. 62-311 du 2.9.62
13. SOHICO Hate1 des Relais Aêriens D. 62-314 du 2.9.62
14. SOTREC Trêfi1erie - clouterie - Viss D. 62-315 du 2.9.62
15. SAPH Plantations d'ho et usine D. 62-319 du 2.9.62
1962 1 16. SAB Bonneterie D. 62-321 du 2.9.62
17. ABI Fonderie - mécanique D. 62-322 du 2.9.62
18. ICODI Impression de tissus D. 62-323 du 2.9.62
19. DRA Bonneterie D. 62-325 du 2.9.62
20. SAEC Peintures et vernis D. 62-326 du 2.9.62
21. CCP Plantations d'h., usine D. 62-327 du 2.9.62
de latex
22. SACO 1 Beurre, pite et tourteaux 1 D. 62-328 du 2.9.62
de cacao
23. GFCI 1 Immobilier D. 62-329 du 2.9.62
1963 1 24. AFRlLAIT 1 Reconditionnement du lait D. 63-118 du 25.3.63
~
25. PHCI Plantation palmier A huile D. 63-274 du 12.6.631 ~
\.0
et huilerie
1964 1 26. SIR Raffinerie de pétrole D. 64-24 du 2.1.64
27 0 BATA Fabrication de chaussures D. 64-25 du 9.1.64
28. BEST-LAIT Reconditionnement du lait D. 64-26 du 9.1 064
IVOIRLAIT
29. SHELL 1 Formulation d'insecticides 1 D. 64-27 du 9 01.64
(insecticides)
30. SOFACO Formulation d'insecticides D. 64-28 du 9.1.64
31. MACODI Confection de vêtements D. 64-29 du 9.1.64
32. CIB Bois déroulés et tranchés D. 64-30 du 90 1 .64
33. MIPA Chaussures et articles en Do 64-31 du 9.1.64
plastique
1964 1 34. HSL-BLOHORN 1 Savonnerie-huilerie D. 64-32 du 90 1 064
35. SAPROCSY Produits détergents D. 64-33 du 9.1.64
36. MECANEMBAL Emballages métalliques
1
D. 64-34 du 9.1.64
37. SAPRIM Immeuble Nour-A1-HAYAT D. 64-192 du 22.5.64
38. SICM Broyage de c1inkers D. 64-193 du 22.5.64
39. SCA Broyage de c1inkers D. 64-194 du 22.5.64
40. SALCI Conserverie d'ananas D. 64-195 du 22.5.64
1965 1 41. SONACO Conditionnement de bananes D. 65-146 du 12.5.65
42. A. D. K. Scierie-Menuiserie D. 65-185 du 4.6.65
43. SIBOIS D.rou1age - Contreplaqué D. 65.186 du 4.6.65 1 .1:'
\.T'
0
1966 1 44. SHELL(Hui1es Formulation de lubrifiants D. 66-160 du 26.4.66
45. S.I.B.C Immobilier D. 66-161 du 26.4.66
46. SIFCI Déroulage - Scierie D. 66-162 du 26.4.66
47. SOIP Conserverie - P~che D. 66-163 du 26.4.66
48. SOGIP Conserverie - P~che D. 66-164 du 26.4.66
49. SPTR Scierie D. 66-542 du 24.11 066
50. IVOIRAL Traitement de l'aluminium D. 66-544 du 24.11 66
0
(Théorème de Haavelmo).
462
1•• " .
..; .'·i
',.E,:~ :J]
"ULOJ.t:ClU Ll J.7. I:IVVl"V.LJ.Vl't \JV1'U;lU\.1:I1:I UI:I .LoM. J;ru;,,~.;JJ.Vl't s: J.~vnJ..o.l:o 1:1.1. UI:I ~ rI\.VUU\.".LLVI.'f
: ' (- somme des valeurs ajout~es) AU coOT DES FACTEURS EN CÔTE d'IVOIRE de 1960 à 1975
..
..",
Production
P.N.B. Recettes Pression fiscale = -PNB
RF
=1: Va leurs aj out~es
ann~es au prix dl: Fiscales taux -accroisse taux Masses" ' taux
marché totales
, ,
,en millions annuels des taux d'accrois t en millioœ d'accroiss t
'FCFA roumnts annuels des taux FCFA c.
1960 138 875 24 454,9 17,60 70 - - 11i. 147
1965(1) 228 ,118 47 775,5 20,94 % 3,34 3,8 % 176 755 Il,5 1-
1966 249 461 50 273',3 20,15 % - 0,79 - 3,8 % 191 721 8,5 "!.
1967 266 26'0 51 010,2 19,15 % - 1 - 5 % 202 154 5,4 1-
1968 316 165 61 817,4 19,55 % 0,40 2,1 % 240 959 19,2 %
1969 359 399 ' 71 180,5 19,80 % 0,25 1,3 % 261 259 8,4 1- ~
0'\
W
'1970 409 084 84 615,9 20,68 % 0,88 4,4 % 289 778 10,9 %
1971 432 589 93 047,9 21,50 % 0,82 4 % 315 661 8.9 1-
1972 464 357 104 703,6 22,54 % 1,04 4,8 % 341 378 8,1 1."
1973 552 912 127 583 23,07 % 0,43 1,9 % 399 681 17,1 1-
1974 717 283 147 693 20,59 % - 2 , 48 -10,7 % 460 805 15,3 %
1975 - 170 295 - - - 550 224 19.4 1.
Taux d'accroissement moyen du Tx de pression Il,9 i.
fiscale et de la production -1,3 %
~.-.
Sources Tableau construit et complété à partir des données des comptes de la Nation
1960 à 1975 (Rép. de Côte d'Ivoire).
~.:.!';"'
..'
(1) Les taux de pression fiscale et de croissance pour l'année 1965
'l~~t<
~~l
sont des moyennes des cinq années de 1960 à 1965.
~~./~'"
io.~ .'
:.,.';.)1\
464
a) Nos hypothèses
Dans ces hypothèses, nous garderons les symboles
du modèle de LEROUX pour mieux faire remarquer d'une part ce
que nous y prenons et d'autre part les modifications que nous
y portons.
donc par "P" le niveau général des prix et intègrerons son poids
dans les charges récurrentes de la façon suivante :
= e. P. (4)
= F + n + Al - A2 - (5)
avec
= A1 -
= + ; (7)
avec
Y = production au temps t ;
t
Yt - 1 = production de la période précédente ;
I
t = investissement total au temps t
Y
t
= Yt - l + t, "
1
l
Ip
t
; (8)
AY
t = 1 1 I p
k' t ; (9)
f
La relation (1) permet également d'écrire
AY t = (go + j) Yt - 1
AY t = 1
k' . -1 I = (go + j) Yt - 1 (10)
f Pt
- Ft - Dt = o
= + W ) (11 )
Pt
c'est le montant des recettes fiscales qu'il faut au
temps t pour couvrir exactement toutes les dépenses publiques de t.
C'est donc le minimum de recettes fiscales nécessaires.
"F m." En divisant le tout par Yt - 1 , on obtient
Nous le noterons
= + +
Fm
Appelons -- la pression fiscale minimale que nous
Yt-1
ftf ft D
noterons m, le coefficient des revenus domaniaux que
Yt
f
m = d+a+ Zi (l2)
= d + a + z
Ip
En notant par St le rapport t , c'est-à-dire le
Yt
taux moyen d'investissement public, on obtient:
f S
m = t - d + a + z
ou encore :
(l4 )
o
+ j) St-1 - d + a + z
fm = (g
Cec~
n'e$t pas 1mposs~ble. Car partant de l'hypo-
thèse selon .la.quellel'1nvestissement public est le principal
moteur de la. c%;'oissance . (relat~on 2) et connai.ssant désormais
un niveau de pression fiscale permettant une ftcroissance au
~ux zéro" (notre seui! de pression fiscale), il nous suffit
- l1 y t Cfro + d - a) + epI
-
Ai .......
Pt-l
472
Les relations (2), (3), (B), (9), (lO) et (l3) donnent
alors :
( go + J") l - 1. 1 (go +j) l (f + d - a) + epl p
Pt-l k' E Pt"';]. · m t-]
Il f = ------:.:..-.::.....-------------
(l "+ go + j) .Yt - 1
(g
0
+ j + ep) - 1
k'
.1 (90 + j) (fm + d - a) '" l
Pt-l
Af =
t. •
1 + 9 + j Yt - 1
0
f
m = (go + j) St':l - d + a + z
=> f
m + d -
a = St + z = (g 0 + j) St-l + z
ep
+
9 t/:1 - 1
k'·
1
Ë (gSt-l + Z)]
l + 9
go + ) + ep - '](,
o 1 ( go + JO)
1 .. E (fm + d - a)
6f=
ep + 9 f - ~, f (fm + d - a) ) = 0
ep .. g ~ - Î;. ~ (fL .. d - al J= 0
l
En multipliant le tout par k [ on obtient
(g + ep) k 'E gf L - g (d - a) =0
f
L
= Cep + 9) k e -d + a
9
Investissements publics
= montant du B.S.I.E. 34,939 36,985 44,297
Investissements totaux
= F.B.C.F. .. . . . .... . 94,2 122 148,3
F.B.C.F.
= 1 . . . . . . .... . . 2,69 3,29 3,34
B.S.I.E. E
Sources : Tableau construit à partir des données des
comptes de la nation 1972, 1973 et 1974.
f = 26,~ %
m
égales ailleurs
1 1
ep + g Cl - k" ~ (gSt_l + z) )
Af = • St-l
1 + g
- - -
J
Î ilf = 4. 5%
= f
m
+ 26,1% + 4,5% = 30,6%
000 0 000
480
••
SCHMOLDERS (G.) : Psychologie des finances et de l'impOt.
Coll. SUP. Paris. 1973.
:;'-~.c • • ,
..
Institut International du Finances Publiques : Les aspects
financiers, fiscauX et budgétaires des pays sous-
clêveloppês j 7e Session, Londres, Septembre 1951.
Ed. Van StochUm ët Zoon, La Haye.
BIRD (R.) and OLMAN (O.) : Tax research and tax reform in Latin
America : A survey and commentary. La tin American Re-
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II - BIBLIOGRAPHIE SPEcIÂi.Ê
concernant.l'Afrique et la COte d'Ivoire.
FUA (G.) : A survey of Ghana 's tax system and finances. Public
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Budget
•
1978
1.
• disp.osit,ions fiscales ':~" ,'c
V.rl.tlon + 4 + 3 + 3 _+ 2 + , + ,.
1 1
tMPOTS DIVERS
pages
Tableau n O l a : Evolution de 1& part des impOts
indirects dana les recettes fiscales de .
16 paya africains ••••••••••••••••••••••••• 36
Tableau nO 1 b : Evolution de 1& part des impOts
indirects dans les recettes fiscales de
12 pays sous-développés d'Amérique •••••••• 37
Tableau n° 1 c : Evolution de la part des impOts
indirects dans les recettes fiscales de
12 pays sous-développés d'Asie •••••••••••• .38
Tableau nO 1 d : Evolution comparée de la part
des impOts indirects dans 12 pays de
l'O.C.D.E. ••••••••••••••••••••••••••••••• 39
Tableau nO 2 a : Evolution comparée de la part
des "droits de porte" dans les impÔts indi-
rects de 16 pays d'Afrique •••••••••••••••• 67
Tableau nO 2 b : Evolution comparée de la part
des "droits de porte" dans les impOts indi-
rects de 12 pays sous-développés d'Amérique 68
Tableau nO 2 c : Evolution comparée de la part
des "droits de porte" dans les impOts indi-
rects de 12 pays sous-développés d'Asie ••• 69
Tableau nO 3 : Répartition des taux des taxes
sur le chiffre d'affaires entre les budgets
bénéficiaires ••••••••••••••••••••••••••••• 89
Tableau nO 4 : Evolution des impôts et taxes
indirects ivoiriens par catégories d'impOts
en millions de francs CFA de 1960 à 1975 •• 98
Tableau nO 5 a : Evolution comparée de la part
des impOts directs dans les recettes fisca-
les de 16 pays africains •••••••••••••••••• 149
Tableau nO 5 b : Evolution comparée de la part
des impOts directs dans les recettes fisca-
les de 12 pays d'Amérique latine •••••••••• 150
521
pages
Annexes de la première partie •••••••••••••• 196
Tableau annexe n· 1 : Eva1ution des recettes
publiques courantes des pays suivants :
- annexe nO 1-1 : COte d'Ivoire •••••••••• 197
- annexe nO 1-2 •• Empire Centrafricain ••• 198
·
annexe n~ 1-3 • Ethiopie •••••••••••••••
- annexe nO 1-4 : (;1lIl1léL ••••••••••••••••••
199
200
- annexe nO 1-5 •• Haute-Volta •••••••••••• 201
- annexe nO 1-6 : Kenya •••••••••••••••••• 202
- annexe nO 1-7 •• ~lawi ••••••••••••••••• 203
- annexe nO 1-8 : 1'ta.li ••••••••••••••••••• 204
- annexe nO 1-9 : ~roc •••••••••••••••••• 205
- annexe nO 1-10 : Niger •••••••••••••••••• 206
- annexe nO 1-11 : Ouga.nda. •••••••••••••••• 207
annexe nO 1-12 : Rwanda. ••••••••••••••••• 208
annexe nO 1-13 : Sénéga.1 •••••••••••••••• 209
- annexe nO 1-14 : Soudan ••••••••••••••••• 210
annexe nO 1-15 : Tanzanie ••••••••••••••• 211
- annexe n~ 1-16 : Togo ••••••••••••••••••• 212
annexe nO 1-17 : Ba,:,1la.IDElS •••••••••••••• •• 213
annexe nO 1-18 : Bolivie •••••••••••••••• 214
annexe nO 1-19: Brésil (GVT fédéral) ••• 215
annexe nO 1-20: Chili •••••••••••••••••• 216
annexe nO 1-21 : Colombie ••••••••••••••• 217
annexe nO 1-22 : El Salvador •••••••••••• 218
- annexe nO 1-23 : Equateur ••••••••••••••• 219
annexe nO 1-24 : lIa.tti •••••.••••.•••• 0 •• 220
- annexe nO 1-25: Panama ••••••••••• 0 ••••• 221
annexe nO 1-26 : Paraguay ••••••••••••••• 222
annexe nO 1-27 : Pérou •••••••••••••••••• 223
- annexe nO 1-28 : République Dominicaine • 224
annexe nO 1-29 : Afghanistan •••••••••••• 225
- annexe nO 1-30 : Répub 1ique de Corée •••• 226
- annexe nO 1-31 : Inde ••••••••••••••••••• 227
- annexe nO 1-32 : Indonésie •••••••••••••• 228
- annexe nO 1-33 : 1'ta.laisie ••••••••••••••• 229
annexe nO 1-34 : Népal •••••••••••••••••• 230
- annexe n~ 1-35 : Pakistan ••••••••••••••• 231
- annexe nO 1-36 : Philippines •••••••••••• 232
- annexe nO 1-37 : Rép. Dém. Populaire Lao 233
annexe nO 1-38 : Sri Lanka •••••••••••••• 234
annexe nO 1-39 : Syrie •••••••••••••••••• 235
annexe n~ 1-40 : Yêmen Démocratique ••••• 236
;", ':,~nnex.e,s d,e.' la de\1xième'partie ,.'.~ 1 ••• '. ~~ ..... ~ • -. : •••~.••• :
~~~leau annexe nO 2 : Entreprises agréées prioritaires de
-/ ~ l.s
;y,~ l ' '!
524
...
1 - IMPOTS ET TAXES
Il - DIVERS
A.O.F. :
Ex-Afrique occidentale française.
B.G.F. :
Budget général de fonctionnement.
B.N.D.A. :
Banque nationale de développement agricole.
B.S.I.E. :
Budget spécial d'investissement et d'équipement.
C.A.A. :
Caisse autonome d'amortissement.
C.E.D.E.A.O. :
Communauté économique des Etats de l'Afrique
de l'Ouest.
C.I.C.E. : Centre ivoirien du commerce extérieur.
C.S.S.P.P.A. : Oiisse de stabilisation et de soutien des prix
des produits agricoles.
C.P.D. : Convention à paiement différé.
O.N.F.P. : Office national de formation professionnelle.
O.I.C. : Office ivoirien des chargeurs.
O.S.R.E. : Office de soutien à l'habitat économique.
R.S.F. - R.S.L.F. : Revue de s~ience financière, ou de science
et de législation financières.
525
Pages
INTRODUCTION GENERALE
Fiscalité, structures fiscales et développe-
ment économique du Tiers-Monde ••••••••••••••••• 5
PREMIERE PARTIE
La fiscalité comme instrument de collecte des
ressources budgétaires : un instrument peu
exploité dans les pays du Tiers-Monde •••••••••• 17
• Introduction
Fiscalité, Impôt, classification des
impôts 0 Ct. 0 •••••• 0 Ct • 0 0 • • • • 00 • • • 0 • • • • 00 • • • • • • 19
• Titre II
Impôts directs : des faiblesses tenant aux
carences des administrations fiscales
elles-mêmes ••••••••••••••••••••••••••••••• 105
Chapitre l : Impôts sur les revenus : une invitation
pure et simple des systèmes fiscaux des pays indus-
trialis6s o..•••o~................................... 107
Section l : Impôts cédulaires ••••••••••••••••• 111
§ 1. Impôts sur les bénéfices industriels,
commerciaux et agricoles •••••••••••••••••• 113
§ II. Impôt sur les bénéfices non
commerciaux ••••••••••••••••••••••••••••••• 116
§ III. Impôt sur les traitements et
salaires •••••••.••••••••.••••••••••••••••• 117
§ IV. Impôts fonciers ••••••••••••••••••••• 118
§ V. Impôts sur les revenus des capitaux
mobiliers .0............................... 120
Section II : L'imPôt général sur le
revenu (I.G.R.) ••••••••••••••••••••••••••••••• 123
528
§ 1. Le domaine d'application de
l'I.G.R. •••••••••••••••••••••••••••••••••• 123
f II. Calcul de l'I.G.R. •••••••••••••••••• 125
DEUXIEME PARTIE
La fiscalité comme instrument de politique
économique : une pseudo-application dans les
pays du Tiers-Monde •••••••••••••••••••••••••••••• 238
• Introduction de la deuxième partie :
Evolution de la théorie fiscale à travers la
théorie financière : de la "finance adminis-
trative" à la "finance fonctionnelle" •••••••• 240
1 • Théorie fiscale avant l'école
classique ••••••••••.••••••• 0 ••••••••••••••• 241
II • Les implications financières de la
doctrine classique : la neutralité absolue
de l'Etat et des Finances Publiques •••••••• 244
III. L'apport de John Maynard KEYNES et
des autres auteurs contemporains: l'avène-
ment de la théorie fiscale intervention-
niste volontariste ••••••••••••••••••••••••• 249
510
• Titre 1
Théorie fiscale et croissance économique :
une théorie conçue pour les pays industria-
lisés mais adaptable aux pays du
Tiers-Monde ••••••••••••••••••••••••••••••••• 257
Chapitre l : Eléments de théorie fiscale d'impul-
sion keynésienne pure : la théorie des multipli-
cateurs •••.••.••...••.•..•..........•.....•...•..... 260
Section 1 : Multiplicateurs budgétaires dans
des modèles d'économie fermée •••••••••••••• 0 •••• 265
Section II : Multiplicateurs budgétaires dans
des modèles d'économie ouverte sur l'extérieur.. 271
§ 1. Les multiplicateurs globaux : la
particularité du multiplicateur fiscal • 0 •••• 272
§II. Origine des recettes fiscales et
effets multiplicateurs : les multiplica-
teurs sectoriels •••••••••••••••••••••••••••• 283
Chapitre II : L'adaptation de la théorie fiscale
aux réalités nouvelles : les modèles fiscaux
spécifiques aux pays du Tiers-Monde 0.. 0... 0......... 295
Section 1 : Taux de pression fiscale comme
instrument privilégié de la stratégie de la
croissance: le modèle de LEROUX •••••••••••••••• 296
§ 1. Exposé du modèle de LEROUX •••••••••••• 296
1 Hypothèse de base o • • • • • • • • • • • • • • • • • 299
II Résolution du modèle ••••••••••••••• 301
§ II. Essai d'analyse critique du modèle
de LEROUX ••••••••••••••••••••••••••••• 0 ••••• 303
1 Apport du modèle ••••••••••••••••••• 303
II Limites du modèle •••••••••••••••••• 304
Section II : Structures économiques, structures
fiscales et importance du taux de pression
fiscale dans la croissance des jeunes nations :
le modèle de DUE et LEUTHOLD ••••••••••••• 0 •••••• 307
§ 1. Exposé du modèle •••••••••••••••••••••• 308
1 Hypothèses de base ••••••••••••••••• 308
II Résolution du modèle ••••••••••••••• 312
531
::..' ,., . ..;..
,"'"
• Titre II
Application de la th~orie fiscale dans les
pays du Tiers-Monde : une application frag-
mentaire et peu coh~rente ••••••••••••••••••• 3~0
"
534
Bibliographie • • • • • • • • • • e • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 480
Annexe nO 1 : Budget 1978 : Dispositions fiscales ••••• 503
Annexe nO 2 : Evolution des règles d'assiette des
impôts sur les revenus •••••••••••••••••• S04
." ." ; ... -.
:
535
Annexe nO 3 Evolution des règles d'assiette des
impôts fonciers et des patentes • • • • • • • • • 509
Annexe nO 4 Evolution des règles d'assiette des
taxes sur le chiffre d'affaires • • • • • • • • • 512
Annexe nO 5 Evolution des règles d'assiette de
divers autres imp6ts • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 516
ClerlDOllt-Ferrand. le
Le Pr'sid~nt de Thèse t
P. PASCALLON
Vu
Clermont-Ferrand, le
Le Doyen,
J • P. VEDRlNE
Vu et permis d'imprimer
Clermont-Ferrand, le
Le Président de l'Université,
L. JOYON
.,,'