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3me édition, Décembre 1934. Rapport no 15

ASSOCIATION BELGE DE STANDARDISATION


(A. B. S.)
Rue Ducal ~, 33- BRUXELLES

INSTRUCTIONS
RELATIVES AUX OUVRAGES EN BÉTON ARMÉ

• INTRODUCTION A LA PREMIERE ÉDITION

ORIGINE DU TRAVAIL

L'élaboration des Instruction s relativel; a ux ouvrages en béton armé a été


entreprise par l' Association Belge de Standardisation , à la demande de l'Union
Belge d'Entrepreneurs de Travaux Publics .
La Commiss ion technique, chargée de ce travail, a été composée de délég ués
des admini strations et g roupements suivants :
Le Ministère des Chernins de Fer;
Le Ministère de la Déf ense Nationale;
La Socié té Centrale d'Architecture de Belgique;
La Fédération Na tionale Belge du Bâtiment et des Travaux Publics;
L'Union Belge d'Entrepreneurs de Travau x Pu[?li cs.

Enfin, l' A dministration des Ponts et Chaussées a bien voLllu envoyer un


délég ué pour assister aux séances qui ont suivi la clôture de l'enquête publique
à laquelle un texte provisoire avait été soumis. Il est cependant entendu que la
participation de ce délégué aux travaux de la Commission ne peut être inter-
prétée comme témoignant de l'acquiescem ent de l'Administration des Ponts et
Chaussées aux décisions prises et que les normes arrêtées n'obligent a uc unement
la dite administration.
La Commission s'est réunie la première foi s le 13 juillet 1920 et, après
avoir tenu vingt-trois séan ces, a publi é, au début de 1922, un texte provisoire,
accompag·né de notes explicatives et devant servir de base à 1.me en quête
publique.
-2-

Cette enquête, clôturée à la fin de 1922, a produit des r ésultats elu plus
grand intérêt, le projet d 'instructions ayant été l'obj et de nombreuses remarques
émanant de per sonnalités fran çaises, sui sses et belges.
Les résultab de l'enquête publique ont été étudiés par la Commission qui
a tenu , à cet effet , quatre séances au début de 1923. Il en est r ésulté le texte
modifié reproduit ci-dessous. lNTRODUCTION A LA DEUXlEME EDlTlON
!l{EVIS IO N DE 1929)
OBJET DES INSTRUCTIONS
Le but poursuivi par l'élaboration des Instruction s relatives aux ouvrages en
béton armé consiste à créer une spéc ificatim1 -t ype pour le calcul et la construc- La première édition des htstructions relatives aux ouvrages en béton armé
tion de ces ouvrages, propre à uniformiser les méthodes emp loyées par les diffé- a trouvé un accueil partic ulièrement favorabl e a uprès du public technique et il
rents spécialistes et à 1nettre ceux-ci sur le même pied lors de l' établissem ent des est devenu de pratiqt1e courante de s'y référer lors de l'élaboration des
proj ets pour lesquels il s sont en concurren ce. contrats.
Il est, au surplus, bien entendu, que les présentes instructions concernent Une telle fav e ur n 'es t durable , ceptmclant, que si. le travail qui en est l'objet
essentiellement les entreprises pr ivées pour lesquelles il n'existe pas de cahiers est mi s à jour au fur ct à mes ure que la technique évolue et que les applications
de charges complets et précis et que les ouvrages exécutés par les administrations pratiques mettent en lumière certaines imperfections du texte primitif.
publiques n e sont pas visés par ces prescriptions. C'est dans cet esprit que, dans sa séance du 29 décembre 1926, le" Bureau
de l'A . B. S. a décidé d 'inviter la Commission compétente à procédP.r à une
première revision du Rapport no 15.
COMPOSITION DE LA COMMISSION En plus de la correction attentive elu texte des Instmctions, il importait
de tenir compte de l' évolution assez profonde de la technique du béton armé,
Préside nt : Chaque membre à to ur de rôle. depuis 1923, et qui est due à troi s cau ses principales : l'amélioration de la qua-
Mentbres : MM. Bau de, Co urea ux, Dagnelies, Fricero , Grondel C), Mihrta- lité des ciments et la fab rication devenue courante des ciments à durcissement
diantz , :Monnoyer, Ongenae (rem.placé dans la suite par M. Lenfant), Prax, rapide ou à haute résistance, une connai ssance plus approfondie des relations
Rousse, Thilly et Verly. entre la composition des bétons et leurs propriétés physiques, enfin, la fréquence
Secrétaire-Rapporteu1· : M. G. Magnel. plus g rande des relations entre le chantier et le laboratoire.
Secrétaire : M. G.-L . Gérard, secrétaire de l' A. B. S.
En vue de fournir une base sùre aL; travail de revision, un appel a été fait
aax spécialistes elu béton armé pour qu'ils communiquent à l' A. B. S. leurs cri-
tiques et leurs s uggestions éventuelles.
(1) M. Grondel n'a suivi les travaux qu'après la clôture de l'enqu ête publique.
La Commission s'est réunie la première fol s le 20 décembre 1927 et, après
avoir tenu di x séances, a arr êté un nouveau texte, accompagné de n otes expli-
catives, et devant servir de ba se à l' enquête publique prévue par les statuts de
l' A. B. S.
Cette enquête a été ouverte du 1er janvier au 31 mars 1928 et elle a pro-
duit des résultats du plus g rand intérèt, le projet de texte revisé ayant fait l'objet
de nombreuses remarq ues émanant tant de personnalités du monde scientifique
que de spécialistes de l'indu strie du bâtiment et des travaux publics .
La Commission s'est réunie le 30 avril 1929 pour examiner les résultats de
l'enquête publiqu e et elle a adopté différentes additions et modifications au
projet. Le rapport ainsi amendé a été soumis une dernière foi s à la Commission
et, comme conséqi1ence des observations faites par certains m embres de celle-ci,
quelques retouch es ont encore été apportées au texte, qui s'est trouvé ainsi défi-
nitivem ent adopté.
En plus des corrections de détail, les modifirations essentielles à la pre-
mière édition ont porté sur les articles 2, 6, 19 et 32. Un article 15bis, relatif
- 4-
aux colonn es, et trois ann exes nor1v ellcs ont éiP introduites dans le tex te pn-
mitif ; l'article 17 a été supprimé.
On trouvera san s doute que ces nouvelles prescriptions marquent un pro-
grès sen sible sur celles de 1923. Elles ne satisfont cependant pas encore entière-
m ent la Commission. Celle-ci, dont l'activité sera désormais permanenle, va
aborder maintenant l'élude de question s particuli èrement complexes, en v ue INTRODUCTION A LA TROISIEME ÉDITION
d 'une nOLlvelle revision des In structions qui serait en treprise dans deux ou
trois ans. (J\EVISION DE 1934)
Dans sa séance du 31 juillet 1929, le Bureau de l'A . B. S., agissant au nom
de la Commission Générale, a approuvé le rapport de la Commi ssion technique
et en a autorisé la publication.

COMPOSITION DE LA COMMISSION DE REVISION

. La Commission de rev ision a été composée comme suit


Pqur le Min istère des Co lonies : lVI. David;
Pour le Ministè re de la Déf ense Nationale : MM. Rabozée et Verly;
Pour la S ociété Nationale d es Chemins de Fer Belges : MM. Desprets et
Duchâteau;
Pour la Soc iété Centrale d 'A rchitec ture de Belgique : MM. Baude et Thilly;
Pour la Féd ération JVationale dt~ Bâtiment et des Travat~x Publics :
MM. Dorsinfang et Prax;
Pour l'Union Belge d 'E ntrepreneurs de Travaux Publics : MM. Monnoyer
et Fricero;
Pour la Chambre S:yndicale du Béton Armé : M. Dorsinfang;
A titre p ersonnel : M. G. Mag nel.
MM. Christophe, Dustin, Eug. François et Rabozée ont fait également
partie de la Commi ssion , en qualité de délégués de la Commission in stituée le
11 juin 1927 par lVI. le Ministre de l'Industrie, du Travail et de la Prévoyan ce
sociale et chargée d' élaborer un projet de réglementation éventuellement appli -
cable aux constructions en béton armé .

La Commission a composé son bureau comme 'suit


Président : M. Monnoyer ;
• Secrétaire-Rappo rteur : lVI. G. Magnel;
Secrétaire :M. Heichert , se CI~étaire de l' A· B. S.
-ô- 7

COMPOSITION DE LA COMMISSION DE REVISION

La Commission de revision a été composée comme suit :


Pour le Ministère des Co lonies : lVI. Sc hocntj c~;
Pour le Ministère de la Défense National e : MM . Rabozée et Verly;
Pour le Minis tère dtL Travail et de la Prévoyance Sociale : M. Haidant ; OBSERVATIONS IMPOR TAN 'l'ES
Pour la Socié té Nationale des Chemins de Fu Belges : lVIM. Desprets et
Duch âteau ;
1. Il est bien entendu que les prescriptions ci-après forment un tout et qu'il
Pour la Société Centrale d' A rchitecture de Belgique :MM. Baes et Blomme;
Pour le Groupement Professionnel des Fabri cants d e Cirrwnt Portland rt' est pas permis de les appliquer isolément.
Ar'tijiciel : M. Dutron;
Pour le Group ement des Hauts Fourneaux et Aciéries Belges : MM. Beau - 2. Il est également entendu que le fait d'avoir observé int8gralement les
j ean, Houbaer et Lecocq;
stipulations des instructions ci-après ne dégage pas la responsabilité des entre-
Pour le Comptoir de Ven te du P orphyre : M. Lefèbvre;
Pour la Fédémtion Nationale du Bâtirnent et dd Tmvaux Publics :MM. Dor - preneurs, ingénieurs ou architectes, telle qu'elle est définie par le Code civil.
sinfang et Prax;
Pour l'Assoc iation d es Entrepreneurs de Maçonnerie et de Béton Armé : 3. Les annexes, 1, II et III placées à la fin des « Instructions >> sont de
M. Monnoyer;
simples recommandations destinées à aider les ingénieurs et entrepreneurs dans
Pour l' Union des Intérêts Pr'o f essio nnels des Entrepreneurs de Maçonnerie
et de Béton A nné. :M . Fricero; la solution de diverses questions restées plus ou moins controversées jusqu'ici;
Pour la Charnbre Syndicale dtL Béton A rmé : lVI. Rossbach; elle ne font toutefois pas partie des « 1nstructions n et leur observance ne rentre
A titre personnel : lVI. G. Magnel. donc pas dans les obligations .contractuelles de l'entrepreneur qui a souscrit à
MM. Baes, Campu s, Chri stophe, Du stin , Eug . François, Haidant, Magnel, celles-ci.
Polak et Habozée ont fait également partie de la Commission, en qualité de
délégués de la Commission institu ée le 31 mai 1930 par lVI. le Ministre de l'Indu s-
trie, du Travail et de la Prévoyance sociale pour la détermination des règ les à Les autres annexes décrivent des modes opératoires relatifs à certaines opé-
observer dans les constructions en béton armé au point de vu e de la sécurité, rations dont il est fait mention dans les « instructions >>. Ces modes opératoires
et ayant pour but de patronner publiquement des in struction s de l'A ssociation
Belge de Standardisation r elati ve au béton armé et de collaborer à leur rédaction. doivent être suivis obligatoirement par ceux qui doivent appliquer les « 1nstruc-
tions >>.
La Commi ssion a composé son bureau comme s uit
Prés ident : M. Monnoyer ;
Secrétaire-Rapporteur : lVI . G. Magnel ;
Secrétaire : M. Reichert, secrétaire de l' A. B. S
- 8 --

...
PREMIERE PARTIE

RECOMMANDATIONS
CONCERNANT L'ÉTUDE ET L'EXÉCUTION Données à admettre dans la préparation
DES OUVRAGES EN BÉTON ARMÉ des projets
A. -Surcharges, Retrait, Variatiqns de T~mpérature.

La Commission croit utile d'attirer L'attention de quiconque ARTICLE PREMIER. -- Prescription générale. - Les ouvrages en béton armé
désire faire exécuter des travaux en béton armé sur deux doivent se calculer, comme tout autre ouvrage, pour les sollicitation s effectiv es
les plus défavorables, tant statiques que dynamiques, qu'ils pourront avoir à
points essentiels supporter et avec des coefficients de sécurité suffi sants pour qu~ ces charges ne
puissent, en aucun cas, les mettre en danger.
to L'étude de telles constructions doit être faite par des
ART. 2. -Vent. - a) Intensité. - La pression de vent par mètre carré de
personnes expérimentées, connaissant à fond la résistance des surface frapp ée normalement à sa direction et appelée ci-après pression de base
variera avec le niveau des surfaces frappée s, s ui vant le diagramme de la figure 1.
matériaux et la stabilité des constructions telles que ces sciences
sont enseignées dans nos Uni1Jersités ;

2° L'exécution doit être confiée à des entrepreneurs habitués ~ 180


10
.c
~
à ce genre de travail et capables de déLéguer sur place un ~170
0
·;r; ",,,, 7 7
conducteur compétent, entièrement familiarisé avec la lecture des
-
~ =>-"'
~60
--~ ~l" ./
plans et ayant déjà exécuté des travaux similaires d'importance •"~> y
150 ·.o'V'
comparable. ~
'/

140 Q,

C'est l'oubli de ces principes qut a été la cause principale 1'1.'-'Y

130
des mécomptes auxquels, dans certains cas, le béton armé a /

120 --
donné lieu.
110

..
100

100 200 300 m


hautQur au-dessus du sol
FIG. 1.

Éventuellemen.L pour la facilité des calculs, les valeurs de la pression de base


à des niveaux intermédiaires à ceux indiqu és ci-après pourront être obtenu es par
interpolation.
10 - H
b) Coe ffi cie nts d' utilisation . - La pression de .base « 1 p ; >> prescrite : ~ . l' a. l! ­
PRESSION DE BASE.
., . néa a) sera co~ sidérée dan s le calcul des toitures, paro isi . et pig_nops des bâtiments
jusque 25' .mètr-es de hauteur 100 kgjm 2 ' • .. . . ' 1 - ' • \ t • • 1 ~ 1

directement exposés au vent. , 1:


à 50 )) )) 120 ))
,· ! · ;à; . d.OO .. )) )) 137 )) Toutefoi s, lorsque des constructions protectrices de carac tère 1pe.rmanent sont
1,: ' : à 200 l) •. )) 164 )) situées à moin s de 5 fois leur h a uteur d' un bâtiment proLégé, l'action du vent sur
' i .. .. à 300, )~ )) ' 187 )) ce dernier p eut être r éduite de moitié s ur une hauteur égale à celle':des constru<>-
EN BELGIQ,UE, AU BORD DE LJ\ MER (soit SUr une bande de tions protectrices. :' .... , _<; . ; . ; ; • · : J .. ;~' r,
,, ,.,5 km ,de larg.eur. longeai1t le contour géographiqu e de Dans le cas de b âtiments accolés, on déterminera ·l'actiOü ·du·: vent ~ ur la
:. , :cett~ ,,dernière) s urface frapp ée de chacun d' eux en supposant que le vent souffle "sui vant une
jusque 50 mètres de hauteur 150 )) inclinaison de 10o s ur l'horizon. · ·· ' ' · ··' ,,
157
4
~~ci ·:. L'effet simultané du vent et de la neige ne sera pas considéré; les calculs
)) " )) ))

.'
à ))
'
)) 167 ))
seront établis dans l'hypothèse soît du vent seul, soit de la neig~: ~et1le.
à 300 :•'; )) )) 187 ))

• jo . '' • ' . ' • ' ' • ' . On pourra négliger entièrement la pression du vent sur des bâtiments _d: hab ·-
. ,' " ..L~~<·yo'n ~tr'uciio:ns é~·ig-ées au Congo Belge sont assimilées à celles de la tati on de moins de 25 mètres de hauteur convenableme:rit 'é ritretoi sés .. r~~~; l<ins
.~B ë lc /flJ. é. ,. . " ' . ·} •· . 1

planch er s et des murs de refend à condition que la l~. ~ut~u,r ne . ~~~a,~~e : P.~~ deux
~-~~·· P S~~Ü'trî-d1càiiofi ~o:~h:aÙe du client, les chiffres indiqués ci-dessus sont égale- foi s le plus p etit côté de la base. . .:: ._,:. ···• :.. : 1 : 1 ., , : ., ,, 1
ment applicables aux constructions d'outre-mer en général. .'
,_, ,, La 1pr.essiçm, Q. ~ base: O.éfinie ci-dessus résulte de la sollicitation totale de la c) Formule de d éco mposition du ·vent SUl' le versant; .r.o.:.: Lk corh.posan'tJ de la
pression et qe;,la. 4épression. Pour les bâtiments étanches, la pression sur la face pression normale au versant sera calculée par la formule ' emf! irlqüe ~ : · :1r · ;·:c, · ~ · :
\•1 ,); ,: .i -~~-_:; :, ;, .'}i:.·:- ·'~ · .. i ;.
directement frappée peut être comptée aux 7/ 10 et la dépression sur les face s t :. ·

l'·. ( ' J :J: . : . 1;.: .: _; l ' J '' l ,\J•


arrière et latérale, aux 3/ 10 de la pression de base.
a étant l'inclinaison de la toiture. ., . , 1 1 1 ",~ · .• ,· . i , . _~· :
Pour des constructions exceptionnelles dont les dispositions sont telles que
Toutefois, pour les lanterneaux composés de per~~ ~nne~, i.Jl.cli,n~Ms~ :·o.~ ..co:ps.\-
·1élif' ca:l6ul'Ba:se :s~i11 lefpi·deriptions précédentes pourrait être inopérant, il appar-
dérera l'effort du vent comme s' exerçant sur une paroi , pl~Ane. i , : .;l, ':': w:' .,,.,,
tiendra au client d'îriaiquér le mode de sollicitation du vent à prendre en consi-
dération
·1 ~ 1 ,
dans le calcul.
}' ' ; ! i ·r ; \.1
~~ · · ,·· · ·:
· · · ~
d) Efforts
...
de soulèvement. - Pour les charpentes. pdsé~~
• •• ' •
's\:ir
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'Hihrs• · ·~\ i:..1. i pÔ~ü:·
- ~ •
_. . ..E:u ç~ ca_s, _on
·."' . \. ::" H. ' • 1 1 • . l -·
1 cqnsidérera comme base de calcul la vitesse moyenne de base
1 t · , 1. :
les lanterneaux, on vérifiera la tendance au soulèvem~nt so'us l'~6tioh d'u,iie' pres-
)quj: \;arlera_·-~~~~ l~ p;,r,e~~ ~e s surfaces frappée suivant le diagramme de la fi g ure 2. si on verticale uniformément répartie, dirigée de bai eii'-haût ,' égâ.fe· à>o;1 p' gt
1

dont il y a lieu de déduire le poids propre. , . 1''!(!


43 r --.-.-~-.-.--.-.--.-~-.-.--.-.-~-..-~
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ci,·.:: · ,> ,! , !i ...v1 •
ART. 3. - Neige. - Dans le calcul des charpentes, on a~mèU.rr que la sur-
- .·\,

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~ ' (~~~~~~+--+-+--+-+--+-+--+-~~-~_..,~-~~
~1 . q r•·:· ·; , ' t....,...-'v charge de neige, par m ètre carré de surface horizontale, varie Belg1que suivant en , tt.'

~@~~--+-~--+-~--+--+--+--+~+-~~+--+--~~~ l'altitude, d'après l'échelle suivante : · ····· -- -- ---·-1,)!;. ;~-


~ \. ~..à. à~~~~ 40 kg pour une altitude de 0 _à 490 m; · - --; ,_, ~
38
1
&-v
~-~_l9 ~~--~~~~~~~~~~~I+~~-+--+--+--4-~~

~~--~~~~~--+-~~~~~~-+~·+--+--+--+--+-~~
èii I~~~~ • ~~

60 k g pour une altitude plus élevée::---..:.......: .....; ~.


' 1 •


·-<,~t'V
(!;'/
' .
Cette surcharge est supposée pouvoir ag·ir en même t ëiiip s: que l'effort du
vent; toutefois, elle pourra être négligée pour les --incl~naisqns--;dg 50o et plus,
à condition que la rencontre de deux versants n e prodl,l.t$e.p:as.. 4e..nrv.-es où la n eige
puisse s' accumuler. , ~. · -~-- __ .--- __\ •.
34 v ·-·-.:. !
..... i -
1
_1 .. . • •

~..-; (JJJP i 'i B ·: ~- S ~ Ir:t-,- -0;:ci:f::-.J-c;,-;,.c\1;4-t-:--~'7-:-~-~-+--+-+--+-+--+--+---:-+~+---1


3 ART. 4. - Variationsde tempérâtute. - Sauf dans l~,s cas <j> iJ<les vanatwns
>.':1! ;.·;·:,':':-') 1t_. SK f--:--r:-
· ~/_b'·H-:-· j,.·: -'-+-'-'--1---l----+--+__,__+--+-'---'-4--+-+--+-+---l de température ou leurs effets sont relativement . impertàn-ts, Otl dressera les
calculs comme si la température po}Jvait _va1:ier de .± 15~ C ~~ .p~rt et d'~utre . de
:·,f ':il '1:r ·;-y !:_ 3~'' p.'.::..:,.'~--'·f11"-'-'-++-l--l---l--+-+--+-+---+--l--+--l--+-+---l
{1 ( 1 i .j J)j _tj ~ _h ,~!~~l i" -~· -;_'·.:~_:· ··· la températ~re ~e pose et comme si le,bét~n . a.v~it ~? coeq~~!.~N: de ~Ilatatwn
.
(~l ,; ' ,';
3o ~
- ------r~
'i \ )
. ~
r.t~~--b--~~--~-+--+--+--+--+--+--+--+--+~
. 1 •.
thermique egal a 1/ 10 5 et un module d elasticite egal a 200 ~00 ~~_lem ·
29 ---
.. .i 6~
28 .L----'-''--.L....l---'-'--'-----'-'--'--........L-..L_........L_..L_........L_J.__....J._..J___j__j

0 100 200 300 m


haut(?ur au-de55U5 du 5ol
FIG. 2.
- i2 - -- i3 -
Tout~fois cette variation de température pouri'a être réduite à ± 10° C dans
les deux cas suivants : B. - Tensions de sécurité.

a) . L'ouvrage est protégé contrE; les variations de température de l'air ambiant ART. 6. - Composition des bétons et tensions de sécurité en compression.
p. ex . par une couche de remb lai d 'au moins 50 cm d 'épaisse ur; _ Pour fixer la composition des bétons et les tensions de sécurité en compres-
sion on admettra l'une des deux méthodes suivantes :
b) Les dimensions transversales minima des pièces dépassant 70 cm . '
La première vise surtout les travaux d'importance secondaire, la seconde les
travaux importants.
La valeur fi xée ci-dess us pour le module d' élasticité du béton n 'est applicable
qu'à 'd es bétons pouvant portet, en vèrtu de l'article 6, des ten sions de sécurité PREMIERE METHODE
en compression comprises entre 45 et 100 kg j cm 2 ; dans d'autres cas il appartien- Qualité des matériaux. - Les matériaux inertes auront une dureté de l'ordre
dra à l'auteur du projet de j'ustifiei\ la valeur admise poui' le module d 'élasticité. de celle du gravier de la Meuse ou du Rhin, des plaquettes de porphyre ou d 11
Le présent article est coüçu en vue des conditions climatériques belges. grès dur.
Ne peuvent être considérées comme pierrailles : les briquaillons, les matière~
schisteuses, les cendrées et produits analogues. _. .
ART. 5. - Retrait. - Sauf stipulation s contraires, on admettra, à titre de
En ca s de cloute sur la qualité des matériaux inertes, c' est-à-dire quand JI
simplification, que le retrait du béton produit les mêmes effets qu'une chute
s'ao·ira de matériaux non générale'rnent reconnus comme de bonne qualité pour
de température . La chute fictive de température à prendre en considération est 0

fi xée comme suit : béton, on appliqùera les règlès suivantes :


a) Les courbes de composition granulométriquc des éléments 5/20 ou 5/ 25
a) Éléments de construction soustraits aux variations atmosphériques exté- seront comprises entre les courbes de la fi g ure 3 auxquelles correspon-
rieures (par exemple, poutres à l'intérieur d'immeubles) : dent les modules de fines se 6 et 7;
20o C si le pourcentage d'armatures long itudinales ne dépasse pas 1 %; b) Les courbes de composition g ranulométrique des éléments d és i ~·nés sous
le nom de << gros sable naturel >> et << pouss iers >> seront compnses entre
15o C si ce puurcentag e est compris entre 1 et 2%;
les courbes limites de la figure 3 au xquelles correspondent les modules
10o C si ce pourcentage dépasse 2 %. de fin esse 1 ,'15 et 3;

b) Éléments de coùstruction subi ssant les variations atmosphériques exté- c) Les courbes de composition granulométrique des éléments dé s i ~·n~s sou s
ri'ettres (par exeni ple, les ponts) : le nom de << sable rude >> seront comprises entre les .courbes l~m1tes ~e
la figure 3 aùxquelles correspondent les modules de fmesse 1,2v et 1, 7v .
les trois quarts des chiffres ci-dessus. --
100
/ _LU_ __ 1
m· -1 25 1 /m --1751 m•5 rrt' 6 1 m=7
Dans 1es cas spéciaux 'o ù on bétohne par segments et où on n e ferme les joints 1 -L 1 j
,., ""' 1 1/ 1 / 1
qu'un certain nombre de semaines après le bétonnage ' d'es segm ents, on pourra oQ
j -r'}}_j_
èl 1 .!!1 1
diminuer la chute fictive de température à prendre en considération. Le degré de .] /. Q, 1 d_ 1 1/ Ji 1
diminution est à déterminer dans chaque cas spécial.
(}
/ !S I ~ 1 ~ 1
IR 1/ 1 t 1 ç 1
Pour les parties des constructions enterrées, on pourra négliger les effets du :S I ~ _L 1 . (} 1
reüait. (jO w
1 1 ~ 1 1 ' 1
1 1 1::: 1 1 ti 1
1 1 ~ _j_ 1
1 1/ 't7 / 11 Q;"" 1
Joints de dilatation et de retrait. - Dans la construction de j_ J 'a; 1
ok"' /
ART. 5bis . -
/ / ~ 1
bâtiments et d'ouvrages similaires, on devra prévoir des joints de dilatation et ll_ ''/ _L --"'-
j_
lt_ 1 .
de retr-ait répartis de telle façon qu'aucun tronçon ne mesure en plan plus de / 1 ~ t----
40 m, à mo ins que la libre dilatation ne soit possible.
v 1 ~
./ 1 /
IL v /
Dans le cas 'o'Ùl •les variations de tempétature ou leurs effet s sont particulière- 9A 2 18.85 38.10 .J~ ."ZO --
ment importants, la 'limite d-dessus dev'r a êti•e ·a.baiss·ée . 7" J OUR. D~ b TA Mib .,.. ........

FIG. 3. - rn = module de finesse .


Courbes limites pour sables et graviers.
- 14 -- - 15 -
Les po urcentages en poids des m ati ères terreuses e t imp alpables réunies ne Dosag e des bétons. - L'entrepren e ur devr a m ettre en œ uvre un des
dépasseront pas :
bétons A, B, C ou D ci-après
a) pour les sables de ri vière BÉTON A. :
b) pour les sabl es de carri ère 800 litres de galets roulés 5/20 ou 5/25,
3%
400 litres de gros sable naturel ,
c) pottr les poussier s . et sables de laitier 1() % 300, 350 o u 400 kil ogrammes de ciment ,
d) pour les gravier s et plaquettes l% Quantité d 'ea u telle qu e l'affai ssemen t au côn e d ' Ahrams soit compns
(Pour la détermination de ce pourcentage, voir Annexe VIII. ) entre 2 et 6 cm.
Ces bétons seront désignés par A300, A350, A400 .
La ten eur en matières organiqu es sera assez faible pour qu'à l'essai calori- B ÉTON B :
m étrique classique la teinte obtenue r este jaune claire. 840 litres de pierrailles concassées 5/20 ou 5/25 ,
(Pour le détail de cet essai , voir Ann exe VII.) 420 litres de poussier de pierrailles 0 /2,
300, 350 o u 400 kilogrammes de cim ent,
Le béton n e renfermer a aucun élém en t pouvant nuire à sa r ésistance ni ~ Quantité d'ea u tell e qtt e l ' a ff a1·ssem en t au C(.'Jt1e cl' Abr·a ms soit corn
_ pr ts
celle des armatures tant au m om ent du g âchag·e que par la suite. entre 2 et 6 cm .
Ces béton s ser ont dés ignés par B300, B350, B400 .
On évitera la mise en œ u vre de matériaux dont les grains sont entourés d 'une
couche adhérente de matières terreuses ou org aniques ; si de tels matériaux arri- BÉTON c :
vent sur le chantier, on devr a les soumettre à un lavage én erg ique et au besoin, 840 litres de pierrailles concassées 5/ 20 ou 5/25,
par des essai s de résistance sur béton, s'assurer qu'ils peuvent être mis en œuvre. 420 litres de gros sable naturel,
300, 350 ou 400 kilogrammes de ciment,
Les sables et poussiers qui ne r épondraient pas aux stipulations ci-dessu s
·
Quantité d 'eau te lle que l ' aff· a1ssem en t au co'ne d'Abrams ·Soit compn s
q~ant aux poùrc~ntages en m atières terreu ses et impalp ables n e sont pas pour
entre 2 et 6 cm.
cela définitivement rebutés; on pou rra les soumettre à un essai de résistance à la
Ces béton s seront désign és par C300, C350, C400. ,
compression sur mortier 1: 3 donnant une fluidité de 1,70 à la table à secousses.
Ce mortier devra donner après sept jours de conservation sous eau entre 15° et D :
BÉTON

20o ;G une r ésistance au moins égale à K foi s celle obtenue dans les mêmes condi- 840 litres de pierrailles concassées 5/20 ou 5/25 , .
tions avec du sable normal ; la valeur de K sera de O. 75 ou de 0,60 suivant qu'il 420 litres de sable rude,
s'ag·it de « gros sable naturel » et« poussier >> ou de << sable rude >> . L'essai se fera 300, 350 ou 400 kilogrammes de ciment,
sur 'des cùbes de' lO ou de 7 cm de côté. Quantité d' eau telle que l'affaissement au cône d ' Ab1iat:ns soit compris
entre 2 et 6 cm.
Le poussier de gTès sera obligatoirem ent soumis à cet essai comparatif de
Ces bétons sont désignés par D300, D350 , D400. .
compression m ême si son pourcentage de matières terreuses et impalpables n e
dépasse 'pas· lè·s 16 %tolérés. L'attention est appelée sur le fait que l es quantités ci-dessu s n e. forment _pas
nécessairement un m ètre cube de béton.
Le .ciment mis en œuvr e sera Les tensions de séc urité en compression R~ admis-
Tension de séc urité. -
a) Du ciment Portland d 'une des trois catég·ories :P . N., P. H. R. , P. D. R.; sibles en cas d 'emploi d 'un des bétons ci-dessus sont données p ar le tableau
SUivant en kg/CID 2 CIM ENT EMPLOYE (1 )
b) Du ciment de· haut~ fourne au d'une des deux catégories : H. F. N.,
H. F.H. R. P . N. P. H . R.
ou H . F. N . ou H. F: H . R. P. D. R.

Les ciments doi vent répondre aux normes décrites dans les · Rapports BÉTO NS A, B et D......... . .. 300 . 45 50' 55
n os 48· et ... de l' ABS. 350 50 ·.· 55 60
400 55 60 65
L' attention est attirée su r le fait que la p r ise et le durcissem ent des cimen ts ' .
B ÉTON c ........ ... ..... ... .... . 300 50 55 qO
des différ entes catégori es ne sont p as égalem ent influen cés par les températm'es '
350 55 60 65
froide~ de l'hiver , ni par les excès d 'eau de gâchage. P areillem ent tous les ciments - 400 60 65 70 '
.. ' ~

ne se comportent pas de même vis-à-vis des ag·ents agressifs. - 1

1
( ) P . N. = Port1and NormaL H .F. N. = Haut Fourneau Normal. .
P. H . R. = Port1and à Haute Résistan ce. H. F. H . R. = Haut Fourneau à Haute Résist ance.
P . D. R. = Portland à Durcissem ent Rapide. Voir Rapport No .. .. .. de l'A. B. S.
Voir Ra pport N° 48 de l 'A. B. S.
-17-
- 16 -
. i • • • • : Dans sa soum ission , il indique la composition qu'il ·a choisie, toutes les parti-
, Le;s chiffres ci.Jcless us supposent que la mis~ en charge .de la construction -n e cularités du béton qu'il désire mettre en œ uvre et éventuellement la ten sion de
se fa sse pas avant : sécurité adoptée.
Chaque m 3 de béton renferme au moin s 250 kg de ciment.
. .. ;, _a) ?n r:éri, ~ 4.~; d~ te~i.pér~t~~re ~ormaie Le béton sera s uffi samment plastique et après mise en œu vre assez compact
"·4 setnaihes 'e n cas d' emploi de P. N. Otl H.F. N. pour assurer le bon enrobem ent des armatures et éviter l'oxydation de ces
dernières.
2 semaines en cas d' emploi de P. H. R. ou H. F . H. H .
.. . , ... : , l .. se~afl);e . ,en cas .d'erpploi de P. D. :R. Fluidité des bétons. - La fluidit é dtl béton est laissée au choix de l'entre-
: ' ' : · " 'b) ·'En péribde·ae· te'tnpérature hivernale : preneur qui doit toutefois indiquer son ch oix clans sa soumission. Elle n e pourra
.. 1 J ! . .l ;• 1. ' . ~' : \'l 1 i : ·, l 1 . • • • pas, mesurée à la table à secousses , dépasser 2,1. Elle devra être respectée clans le s
un temps suffisant pour que le béton ait atteint la résistance qu'il aura.it essais journali ers avec des écarts maxima de ± 5 %.
atteinte après les délai s spécifiés sous << a >> en période de température
: ~ · . n~wmqle ;
•.. '·!·· . T ensio n de sécurité en fonction de la rés istance . - Les ten sions de séc u-
.· :: · .· s·n. le j ufre :utile·, l'ai'chitecte ou l'ingénieur pourra prélever des c ubes d 'essa i rité en compression R~ adm iss ibles sont égales au tiers de la résistance à l'écrase-
stwl:e .chântier . ...,, ' . :r;nent (moyenne de 3 cubes) mesurée, d'après la méthode exposée dans l'Annexe V,
Leur r ésistance aux âges spécifiés ci-dessus devra atteindre le triple des ten- à l'âge de :
sions. ,de sécurité tolérées , '
f; ) il ' , "' { 1:1 1 , ; , 28 jours en cas d' emploi de P . N. ou H. ·F. N. ou ' L. S. ou P. M.
, r j ; . .. ) ,
14 Jours en cas d'emploi de P. H. R. o u H. F. H. R.
tl · '
DEUXIEME METHODE
7 jours en cas d'emploi de P. D. 1_1.
On décide de faire dépendre les tensions de sécurité des résistances à l' écra-
sement sur cubes ·'ffe· 115 à. 20 cm de côté. Toutefoi s, les ten sion s ne peuvent en aucun cas dépasser
50 kgjcm 2 avec le L. S. et le P. M.
Qualité d es m.at ériaux . -
Les m.atériaux inertes auront une dureté suffisante. 75 kg'fcm 2 avec le P. N. et H.F. N.
Leur teneur en matière.s organiques sera assez faibl e pour qu'à l'essai calorimé- P. H. R. èt le ·H.F. H. R.
90 kg jcm 2 avec le
trique la teinte reste ja'une claire.
100 kgjcm 2 avec le P. D. R.
Le ciment mis en œuvre sera
Sauf les exceptions des articles 9ter et 11, ces maxima n e soàt à employer
: 1 ~) > Du 61ü~~n't P'6ijÜànd d'une des trois catégories: P. N., P. H . H., P. D. R.;
1
,,,;
qu'à titre exceptionnel et après due justifiqp.tion . .
, ,. ·b) ,Du. , c!iment, de - ~faut- fourn eau d'une des deux . catégories : H.F . N., Les r ésistances dont il est question dans ce ·qui précède sont relatives à des
·,,, ···· .. )d:, - F. · f:L ~ lt ;..... cubes conservés dans du sable humide et à un e température comprise entre
c) Du çiment de laitier spécial (L. S.).
15 et 20° C.
• : •~ : • :· ;.. ' 1 ' .• ' •; !) · 'r ,' 1 ·, 1 · On ne prélèver_a pas seulement des. cubes po1;1..r être conservés dans ces condi-
cirpents_. q~IY.~~ont réponclre aux normes décrites dans les Happ orts
.l ! .. ; (Ges . tions, mai·s ég alement pour être conservés dan s des cmtclitions aussi semblables
: ,nj~~: 48, t ... ,.. e.t : 49~ ;de , I: A;l3S. ;· que possible à celles a uxquelles les élém ents correspondants de la constr uction
d) Du ciment permétallurgique (P. M.) . sont exposés : ·
•.r q ! ' r' . ' ' J • ~l; ; ' 1 1: : !. ... . i 1 ~ La mi se en service de ces éléments ne pourra pas se fair e avant que ces der-
D'autres ciments 'poùlrront également être mis en œuvre sur due justifica- niers cubes n'aient atteint les résistances spécifiées ci-dessus.
-~ , ' ~i'6n:; · Wa}Jpélrli e't':tft.< à1Pin génieurresponsab.le de préciser les conditions de récep- Le nombre de c ubes à prélever sera fixé comme suit : pendant, les sept premiers
{: Tidri' êti lè's pci'i-tl t'J;l'Îàrit'é~ ·de la mise eri œuvre et de l'emploi · de tels ciments ainsi
1 1 jours du bétonnage, on prélèvera tou ~ les j ou rs 6 cubes dont 3 à . conserver à
'";•~t.ü/U:I!r J, ~m'ert1) permétallurg·ique: 15 à 20o Cet 3 à con server à l' extérieur . Dans la suite, on n e prélèvera qué 6 cubes
tous les trois jours .
,~, - ~ " '; ;, D·ogage ''de f :Bêtoris. -
L' entrepren eur choisit lui-même composition du la Toutefois, le nombre de prél èvem~nts pourra être augmenté en cas de danger
·.'' ib'étbb. :dans le bht de r éaliser la résis tan~e qui correspond à la tension de sécurité de gelée ou au cas où certains cubes n'auraient pas donné les rés ist~!}ces
imposée par le cahier des ch arges ou, à défaut de cette spécification, .choisie escomptées.
par lui.
- ·19 -
- 18
H~,. est la tension d'écrasement du béton non armé, mesurée s ur cube,
PRESCRIPTIONS COi'I'IMUNES AUX DEUX METHODES Bar est la tension de rupture par traction de l'aci<~l' des frett es;
V' d v désignent respectivement les volumes de la frette et du noyau J'rel léi pottr
Lorsque dans certaines pièces comprimées, on admet à titre d 'approxima- une même longueur de pri sme,
tion qne . la compxession soit axiale, les tensions de séc urité tolfirées ci-dessus rn,. est le coefficient d'équivalence de l'armai ure longitudinale par rapport au
seront abaissées de 25 %. béton non fr etté, au moment de ]a rupture dLt pilier non frel1 é: , . . ·
Afin de permettre le contrôle journalier de la fluidit é, l'entrepreneur aura
sur son chantier un cône d' Abrams s'il travaille d'après la prcm·ière méthode, On prendra pour les bétons compacts 'l'

2
et une table à secousses s'il travaille d'après la deuxième méthode. Pour le m,. =40 si R~r sur cube est inférieure o u égale à 300 kgjcm ,
modèle de ces appareils, voir Annexes IV et IV bis . m,. = 30 Sl n;,. sur cube est égale à 350 ko· jcm 2 ' ; 1 ;·

0
Afin de per.m ettre le prélèvement des cubes, il aura sur son chantier des 2
rn,. = 20 Sl R~r sur c ube est égale ou s upérie ure à 400 kg /cm •
moules permettant de faire six cubes à la foi s.
· ·· Dans les cas .v:isés à l'article 10, les ten sion s de sécurité sont abaissées confor- Une majoration analogue de la tension de sécurité R;i peut être aqmise dans
mément à ce· ·qu'exige cet article 10. la zone comprimée d'un prisme fléchi lorsq uc cette zone est -munie·. de frettes
L'attention des intéressés est atlirée sur le fait que le dosage des sables en répondant au x conditions stipulées ci-dessus. · . · · :
· volume .c onduît , à , d~s irrégularités assez fortes à cause de la variation du poids Le frettao·e 11e se ju stifie que lorsque la rési.s tance axiaJe d:u prisme ca.lcltlée
spécif~que appar.e nt avec la teneur en eau des sables. Il est recommandé de faire s uivant les fo~·mules ci-dessus est s upérieure à la résistance ahstfaction ' faite ·des l
le dosage des sables soit en poids, soit en corrigeant les dosages en volume en
frettes.
tenant compte des teneurs en eau des sables. ·•'"!( ,:1' f

' · ART. 7. -- Béton fretté. - On ne considère comme fretté et calculable par ART. 7bis. __ Armatures transversales en nappes, --': La, ir~~is'tance b)a com-

les formule s ·suivantes··q u'un noyau de béton à section circulaire enserré par une pression d'un pilier soumis à une charge centrée peut être 9,ug~entée par ~es
hélice· en fil rond à pa·s suffi samment petit 01.1 par des cercles métalliques fermés, armatures transversales composées de nappes; chaqu'e nappe Cdn?tJ.tue une g nUe
suffisamment rapprochés. se composant de deux couches de barres à angle droit l'nne' su;·· l.au;tr~;, .~b.a:q:tte
En• pratique, le. pas de la frette n'excèdera jamais le cinquième du diamètre couche se compose d'une s.érie de barres par.allèles pr~venaD:t ~ une · me~e ~a1~re
d'eruoule:Fnent du· fil frettant. d l·oite pliée en zio·-zaO'
o O'
le raccordement entre deux bnns paralleles·.consee;uhfs .
se
, .
· LÇt cha1~ge· bien centrée que l'on peut admettre ·e n sécurité sur un pilier f:a~.Sant par un demi-cercle de raeem~dement .e t les extrémjtés· de la·, b.at:re ,pi·Jmlt.l-
fretté est la plus petite des trois charges suivantes : vement d;roite étant conv.enahlement ancrées ,d-ans l!:l masse ·.d u hetnn, :-· · . · · ·
·0,6o ( m,.)/) , Q'
Ni == l,~O 1 + 10b t Hbr . Soit :
.Q~ Ja .section trail:u;ve,r -s.ale du pr.isme,
ce ·qui correspond :à tn~~ .séc urité ·d'au moins 1,8 contre la fissuration d.e l' enve-
0~ la section transversale de son armature lon,g~.tu_dinalé, : . ' :, ,.
loppe de béton si tuéè 'à l'extérieur des frettes;
'': :. ' N ' Oïft>lf'
' 2
' br Q'
= --3-- n ,
( 1 20 ·À1
+ 100 Q;,
!il')V1 + 4 VV' RR~,.
ar
- · le volume des armatures ·t1·ansvei·sales d''l.vl·.se' par le volume corres·pondant
N'
V du béton, . ,,., ·
e 'la distance de deux brins voisins dans une même couche,
ce qui correspond à une sécurité d'au moins 3 contre l'écrasement; R ae la limite élastique apparente de 'l'acier, · · ·' :· ' ' · •· i' ··
' J • '
1 R;,. la tension d'écrasement du béton non armé mesurée sur cube à 2g jours,
N3 = 3 NF b la plus petite dîmension transversa-le du ·prisme.
ce qui cor~~sppn
:J ' .• •
d _aq 'tiiers de la charge de flamb ement N r calculée en fai sant
' 1 La 11ési stance :à 1' écraseme.Iilrt. dtt .pr-isme e-st .doimé.e tpal;'ra l,foi}&ül~ ' ':'1 .i '' p •. ,
~ i'. ~ 1', ( l f ~
a·b straction de la presenèe des Îret'tes. • • • ' • ' ' • : •• ' • J ; •\

'

Dans ces formü.\es :


;'' /
Pr = V' ( i - 2 ~e) ·:Ra:e ' '~'
(Q~ + .mO~) [.B~,.+ 3.,60 V 1 J 'i' ''J' ,., ·· ·
!!'~ ' •est iJa section t~tale ·du ·pilier., ·i

' ()' ElSt la .section ·4'u lllG1 aLL •ensetrré par la frette,
"""'"n
Toutefois, en aucun cas, on n'adoptera une valeur ·de "F\. sup'i~l'ie.ure à.
' '
),' est le pourcentage d'armatures longitudinales rapporté à la secti.oB tota-le .du ·' , : ' ' ' • 1 "<1

pilier,
- 20 --'--- - 21 .,.--

'-'~'p'a t; 'rappoh 'à 'lâi ch~rge de ru i)'L'ù1~e donnée par la tilus ' p ~tite valeur de P 'rensiou de sécurité. . à l'adlu'
A RT. 8 bis
';
. __..., •
rence., --
.
La ten
. ' t
sim} Ae ~ éç9.dte
L:• •.· 1 '.,~.,,. ' _f-_, J . 1

r~~ultant des\1elix folm~le·s précédente~, on adoptera Lm cocf:ricie!1~ de' 'sétu1;ité;


1 à l'adhérence clll béton "\U..mét~l sera p r évu e égale aux v q.~e~l.l'~ .SU~:a_ute~:. : ;,, ,, ; 1 1 ••

au.rpoi:r:;ts . ~g;~l . à 3 .. : . ... a) Dans le cas où les barres ne sont pas munies de crochdts'·e:xfiêmès' 'rl'u :·
Il , ~ ' j ' • J: : 1 ' ' • : : : ' <) ' ' \ ; type décrit c i-après : un dixième de la ten sion de sécurité à la compres-
•--:"-:· .'1 ~ nsiott -tle sécurité. au glissemet:tt. ,- La ten sion tangentielle
" . A RT. , ffi.
1
sion . to] é'r ée par l'article 6, · sans toutefois potwoü· ·dep àsser l a valeur
maxirri11m dan s le béton, calculée en fonction de l' effort tranchant, et comme ab solue de 6kg / cm 2 ; .,., · •• • ,'i . .

.il est indiqué à l'article 14 po ur le profil h étéroo·èn e supposé formé uniquem ent . . .. ' .. .

b) Dan~ le cas où les b~rres sont muni es de croch~t~ · ext~~~A~~s du ty,p~ '#q it , .
0
du: . h,~F:or· .::t: 'd?s·. ~hl.'J~fu·r e~ lon g itud in a'h~s, ne peut pas .eh géi1é1~al dépasser
1

1 f5~ 'R~1 '(ad. 1 '6). ,· ,.. '" '· · 1 ci-après :un cinquièm e de la tension de séc urité à la ~· ~mpres~ io.n ' tol~\~é.~ . ;_
1 - :; 1 il . '!:. . ... ·~. . par l'article 6, sans toutefois pouvoir dépasser la valeur absolue -de
A ce point de vue on peut considérer trois ca s 12 kgjcm 2 • .. • . • • • .: •.

: '•a) La :1Jen sio!1'Ümg-entielle m aximum calculée ne dépasse pas 1/ 10 R~; dans Les crochets, s' il en est fait usage, devront se cotnpose_r ,d:une p;a :rrtie ' semi-
' : · · ·· é'e das··le·'béton 'seul suffit pour y résister, mais il est cependant r ecom- circulaire d'un diamètre mo yen de trois à cinq foi s le diam,ètJ]è,, çl.e;la b.ane; cette
,, rrlandttble ·d·e :pr'évoir des armatures transver sales (étri ers) sauf dans les
1
• •
partie sera terminée par une parti e rectili gn e parallèle à la ba,rre.et; d\ tn.e }qngue ur
dalles minces ; il est m êm e r ecommandable qLte l' espacement de ces au moins ég ale à trois fois le diamètre de celle-ci. ., . .-· . .::; .. , .;" ..
'' ., '•· ' a'r :trüitl'tres ne' depasse pas la hauteur effective de la poutre ; Dans l'étude des ancrages ou des joints à r eco uvr~rp..e nt, .. on .tj m1,çlra1, compte
.• : ' ~ ) • } ,t . 1 • t \ 1 ; : ' • ' i ' . , .... ~ .. 1 de la longueur développ ée des crochets dans le calcul de la surface intervenant
i b.); L.a . rt e n !'Yi o,n~ tang-0ntielle maximum dépasse 1/ 10 R~ sans dépasser dans la résistance à l'adhérence ; on ne fera intervenit 1 dan s le ca:lcül •de =la dsis-
: .. · ; • 1 ·l /7J~/, . ·;· dan s.'€e .c às on devra prévoir des étriers ou des barre s relevées tance à l'adhérence que les paorties des barres entourées · d'uné ' cou:eh é de béton
(o~l'l ·le s 1.d.k'i1Jtx). Gœsl1 armatures
sont calculées en les r eg-ardant comme d'une épaisseur au moins égale au diamètre des armatui·es . considér-ée$.:
·t'" " • · éq:ulhbirant;seml'es,· par leur r ésistance à la· traction , les effet s de l'effort Toutefois, aucun recouvrement ne pourra être exécuM· s an sc:c!l.:0ch e;ts~ et san s
·:·>:. ' 1 rl -tranc.ha~ t j J Po ur ce calcul, on fait donc abstraction de toute résistance que sa longueur m esurée uniquement le lon g des parties· re<ttilig:nes' .des barres
à la traction du béton; n e soit au moins égale à nd. · .: .. ,, :: ' il · 1

La ten sion qe1siécuri.té du m étal est celle qui est indiquée à l'article 9. n valant 20 pour un diamètre d de 20 m1n et •ffiOÜl S)· t'\
1 '~ i

c) La ten sion · tangentielle maximum dépasse 1/ 7 R~ ; on fera le calcul n valant 40 pour un diamètre d de 50 mm .. . - ···: ' : ~- ~ j · ·: :l r.; î
et variant linéairem ent entre ces deux extrêm es . · 1 .. .... L' .i ·, · . 1 n 111· . · ,
comme ci-dessus, mais en r éservant aux barres obliques la plus g-rande
., , ;, .. ~~~:Œt l€~e · la! (ré sis tanc e , le surplus étant repris par les étriers. Les barres se recouvrant pour former un joint doiveiiltxêtre ·•:Placétjs à une
1
! 1 -, ~ ' ! . 1: ; 1 1
1 'f l t 1 ~~ ·"": . "~~ ! ) . j ': ' 1 distance libre l'une de l'autre, et à une distance des coffrages au moins égale
· ·i 'ÜÏÏ ' adfuettt1al 1niêtilé·'q:Ue la plus g rande tension tangentielle puisse dépasser au diamètre de la plus forte barre. On évitera autant .q\le .. p.osp.iltll'l :Q.:an Qr\'W.des
1/ 5. R~ , sans toutefois atteindre 0,75 R~ , à condition que les barres obliques barres dans les zon es où le béton est fortem ent tendu , . . . t , • , " ·1 "'1 · l · • , •
cal'6«Iées cdriifue11ci~âés;s ùs,· soient disposées de façon que leur écartement suivan~ Si l'auteur du proj et le préfère, il pourra faire la vérific-&J~on, ~~~)a ~és\,rit.é
1

l'cix'i:( tle 1~J.! p 6'lit{~ ~ he 1 tl€p'ci.1/se pas sept fois leur diamètre. au point de vue adhér ence des armatures au béton en . ~.imitfl,~lt au~ ,yc;tlem:s .s p é,gi ~ ·
;;1 Si' fa tëh~ ion t~·N~lélitÙlle maximum dépassait 0, 75 RL i'l faudrait , au préa-
1 1 fiées ci-dessus non pas la ten sion locale maximum · 9 :~4}1~!:C:.t;;c~~, -~~l1a:i~ ~ irJ1 la
lable, modifier le profil en vu e de descendre sou s cette limite. ten sion moyenne maximum. . . . . · : ~ · , 1 • 1 : ; ' : :. 1:_.. ;" • , . ,
t 1\ •
1 1 • ,;., J 1 ' 1. '
-: . l ~ i' t\ l •' . 1 • ., . ' 1 ' ..-. • • •
1
1 Dans les cas visés à l'article 10 les tenswns limites ci-dessus :;peciflees seront
· Les ·barres bbhques n e provenant pas du repliem en t â es barres pi'in'cipales . ', · ! , , l ' ~!l i i: ' ; ) ( •l i '
.• 11 l .
1
' )
1 1 1
• ':_

. ne seront prises en considératio~ qt~ e si elle~ solit poùrv{té's d'uii ahcràge 'suffisant .
1 abaissées conformément à ce qu'exige cet article 10. ·1 ' .' .• : j 1' • '
. ' ' . . l 1 :_ ! ":'. i 'j' l t j
' . lj .. ! ,,J t~· . T 1 1 .') AJ 1 1 : l:

à~;.:levf~ .cJ.eux ex~t~~l(lités


n c . ·-. 1 L] . l, r. .J •1 L .1+. flf, l \
,, ,·
. . . . .\ . , . : .· •t .... · .: :L t . . , ' . . _,
1 . ART .. 9. - Tension de sécurité des armatures. - J;o~i~ ''fi~Jelé§' :ren sfbds t':
r: . Ji ' (J il J ·-' 1 1J , lJ j 1 1 '· J 1J • 11 [Il ' ,_ '
• L, Les,. etn~r~ d~yropt ê~re convenablem ent ancrés à leurs deùx extrémités· s'ils
d~ sécurité à ·admettre potu' les armatures; on . adop tera Yù.i{(dés' ~d.é{-li'\M.~ü'tod es
1
. . . . i' . . . ' • . • . " ' .. • ' . .
sont obliques, on veillera spécialem ent à assurer leur résistance au é lissè'm eï.l.t lé" · .1 ., . .. . · · 1 , " \' I I J' t/ !~ l i r ""' ~1 ;J t.• \JdU frtu .o;
suivantes. .1 t 1 ;
l?~g; , P,~s" b,Q. TS~ i J?f:~p..p~,pal~s :q.yxqu~ll~?s il ~ s ont ancr~~ - .. La première vise s urtout les travaux d'importal1cè ~e ét)ii.cM ifê',' ' 1i ' sé:Cdrl-(:fè';''
Les principes énoncés dans le présent article sont appli cables, a'u cas de la . lès travaux importants. ·· r.. l : ' i · ,, ~ ; •· : •1 •. !
flexion composée, aussi bien qu'à celui de la flexion s impl~ . · .. ..: : " ! 1J ' • ••· , . l ~ 11 . \ _1 1 ' ._.; 1 :.J ; 1~

- rr ; 1 '1l>a~~~ les· 1b'a.SI ' t ·rsés par l'article 10; les• tensions limites oi"dess us spécifiées Pren11ière rn.éthode. - L'acier mis en · œ uvre sera .de 1 a(j:.~er:. Ldou x dl~' :,qom- 1

sëfdnt 1abàisS'éëSl (è(9nfot:t.ln>ément ·à cè ·qu'·exig-e cet · atticle 1:0. · . · '1, 1 , •• :


m erce . Il sera admis si· les barres ne présent~e nt pas .de dé(~t\t;;,._a;ppa ~'enl& i !'}t ~ \3.( .l~.
-22- -23-
confect~on des crochets extrêmes des barres est poss ible san s produ ction de o·er-
d) Si les aig·uilles chan genl de direc li on clans l 'étendue de leur enrobement,
çurès dans le métal. 1:1
elles seront r etenues par des agrafes dont la tension ne po urra p3 s
La ten sion . de sécurile' ser'a 1an 1; en compresswn · qu'en traction de
1 200 kg/cm 2 • dépasser 1 000 kg'/ cm 2 ;
e) On placera clans les têtes des pièces à r éunir par l'articulati on des arma-
Deux ièm e m éthode. -- On décide de fair e dépendre les tensions de séc urité
tures transver sales suffisantes pour s'opposer efficacement ÇJ.ux dilala-
de la limite ap parente d 'élastici té de l'acier.
tions transversales ;
a) Qua~ité de l'ac ier . - L'acier a ura une rés istance à la r upture d 'au moin s
3 tOO kg) cm et un allongement d 'au moins 20 % s ur 10 diamètres . Il
2 f) Les aig uilles seront placées avec un soin particulier , de telle façon que
devra être tel qu'il soit possible de confectionner des crochets normaux les axes des barres inclinées dan s un sen s soient aussi ri goureusement
sans production de gerç ures; que possible dans un plan, l'intersection des deux plans ayant la clirec-
tion de l'axe de l'articulation qu'on désire réaliser;
b) Tensions de sécur~té. - Tant pour les barres travaillant .en traction que
pour celles travmllant en com pression, la tension de sécurité est fi xée à g) L'articulation con çue conformément aux rè.gles précédentes présente une
la moitié de la limite apparente d 'élasticité sans pouvoir dépasser la sécurité s uffisante tant que l'angle de rotation relative des parties qu'elle
valeur absolue de 1 800 kg) cm 2 • réunit n e dépasse pas 0,006.

. Toutefois .pour les barres étendues , les tensions s upérie ures à 1 200 kg)cm 2
ART. 9ter. -- Articulations Freyssinet. - Les articulations type Freyssinet
n e seront aclm1ses que sur due justification et pour autant que la fi ssuration éven-
tuelle du béton pouvant résulter de l'emploi de tens)ons aussi élevées n e puisse doivent répondre aux prescriptions suivantes :
causer aucun préjudice, ni au point de vue de la conservation des aciers, ni de a) La tension moyenne de compression s ur le noyau de la partie rétrécie
celle des éléments décoratifs appliqnés au béton. formant articulation ne pourra pas dépasser les trois quarts de la résis-
, .D'autre part, en cas d'emploi de ten sions élevées on prendra des précautim~s tance à l'écrasem ent du béton m esurée s ur des tubes de 15 à 20 cm de
sp eciales p~ur assurer qu' e.~ cas de production de fi ssures, celles-ci se répartïssent côté au moment de la mise sous charge ;
en de multJples fentes capillaires .
b) On placera dans les têtes des pièces à réunir par l'articulation des arma-
, Dan s les dèux m éthodes, les barres présentant des défauts de structure mar-
tures transversales suffisantes pour s'opposer efficacement aux dilata-
qués seront écartées .
tions transversales;
Dan s les cas visés à l'article 10, les tensions limites ci-dessu s spécifiées seront
abaissées conformément à ce qu'exige cet article 10. . c) Si l'articulation doit résister à un effort tranchant, on placera des aiguilles
capables d'y résister.
. An.T ., 9bis . ---:- Articulations Mesnager. - Les articul.a;tiam.s type M<esnal!rer d) La long ueur axiale de la partie rétrécie formant articulation n e dépassera
d01vent repondre aux pre sc r~ption s suivantes pas le dixième de sa plu s petite dimension transversale; en aucun cas,
a) La section des aiguilles devra être suffisante pour que la tension ne dépasse elle ne sera plus grande que 2 cm.
pas ~50 kg) cm sou s l'action de l'effort maximum qui y est créé par
2

l:act~on o~mbiné.e cl~ ~' effort tranchant et de l'effort lon gitudinal auquel ART. 10. - Efforts t1épétés et chocs. - Pour des pièces soumises à des
l artlculatwn -d01t resister· efforts fréquemment répétés, les limites de tension spécifiées aux articles 6, 7, 8
'
et 9 seront abaissées d'autant plus que les variations seront plus grandes ou plus
b) Jusqu'à la fin de la mise en charge de l'aDticulation, on lai ssera .autant
fréqu entes, sans qu e la diminution exigée puisse être de plus de 25 %.
qu e possible les aiguH·l es :à om ; letur long ue ur libi'e devtt'a êt.11e c0mprise
entre 2 et 10. cl. Après mise en charge, on devra les enrober dans un Les limites de ten sion seront également abaissées dan s la même mesure pour
:mort'Ïèr p'~L'l résistant; celui-ci sera entouré d' ~1ne chape imperméable les pièces soumises à des causes de fatigue ou d 'affaiblissement dont Je calcul n'a
lo1'sque des infiltrations d'•ean sont à crai ndre.; pas tenu compte; en outre, pour les pièces soumises à de_s chocs ou à des effets
d'impact, comme celles situées directement so us les rails 4'une '.'o!e ferrée, les
c) La .longueur d'enrobement des aiguilles dans les pi èces à réunir paT l'arti-
cahiers des charges spéciaux devront indiquer les conditions du calcul.
ctdation devra être a u moin s 40 cl; il est indispensable de munir les
aig uilles de crochets lorsque l'articula ti on traYaiUe en traction ; par Pour les bâtiments industriels, les fondati ons de machines, etc . le client sera
contre, quand elle travaille en compression , les croch ets sont plu s nuisi- tenu de signaler s' il existe, clans la construction , un état dynamique ou vibratoire
bles qu'ntiles; et d 'indiquer dans quelle mesure le constructeur doit en tenir compte.
- 24-
:q '!
AnT. 10bis. - Raideur. -- Les éléments de la con stru ction en béton armé ~ ! '

' !' . .
(dalles, poutr~ s, colo~ne s, etc.) devront avoir une raideur sÜffisante pour ne pas :> .. ~ ; j 1'
' •.

prendre de deformatwns telles qu'il puisse en résulter des inconvénients 0oTaves ; '
so~t au poi~t de vue de la conservation des éléments décoratifs appliqués au béton:
1
• '1 .jl 1 1

smt au pomt de vue de l'écou lement des eaux, soit à tout autre point de vue du ..
: ~ '

,:\
même ordre.

"
DEUXlEME PARTIE

Calculs de résistance
ART. 11. - Prescription générale. - Dan s les calcul s de résistance des
ouvrages en béton armé, jJ sera tenu compte non se ulen1ent des forces exté-
rieures les plus défavorables, y compris les actions simultanées dù vent et de la
neige que les OLlvrages pourront avoir à supporler, mais au ssi des effets ther-
l11iques et de ceux du retrait du béton, ceci tou tes les fois qu'il ne s' agira pas
d'ouvrages que l'expérience permet de regarder approximativement comm e Libre-
ment dilatables.
Toutefois, dans le cas où la coïncidence de tous les efforts portés simultané-
ment à leur maximum n'est pas pratiquement concevable, on pourra adopter des
dimensions telles que les deux conditions suivantes soient remplies :
a) QLle les tensions élastiques ne dépassent pas celles tolérées par les arti-
cles 6 à 10 sou s l'action de tou s les effor ts dont la production simultanée
rentre dans le domaine des h ypothèses pratiquement possibles;
b) Que les tensions élastiques ne dépassent pas, pour l'acier 1,5 foi s et pour
le béton 1, 75 foi s celles tolérées par ïes articles 6 à 10 sous l'action de
tous les efforts quels qu'ils soient.

ART. 12. - lUétho<le à. employer. ·- Les calculs de résistance seront faits


selon des méthodes scientifiques appuyées s ur des données expérimentales, et
non par des procédés emp iriques.

ART. 13 . - Yaleur de m. -- Dans le calcul des tension s élastiques, con-


naissant les moments fl éclüssan ts, efforts tranchants et efforts long itudinaux,
on adoptera la valeur rn = 15 pour le rapport du module d'élasticité de l'acier à
celui du béton à condition que la tension de sécurité permise en compression par
l'article 6 soit comprise entre 45 et 100 kg jcm 2 • To utefoi s, les au te urs de projets
peuvent admettre des valeurs différentes de m sur clue justification.
Pour des bétons ayant des tensions de sécurité en dehors des limites incli-
quées ci-dessus la justification de la valeur adoptée pour m devra toujours être
donnée.
Pour le calcul des réactions hyperstatiques et des déformations, la valeur
m = 15 ci-dess us sera remplacée par m = 10. On pourra adopter d'autres valeurs
sur due justification.
- 2o -- -27-

AnT. 14. - Cas où il faut prendre le béton étendu en considération. - la esl le mom ent d'ine rti e des armalures par apport à l'axe cenlral normal au
Les ten sions normales sur les sec li ons transversales des pièces se calculeront en plan de fl ambement ,
s upposant le béton sans résistance à l'exten sion et en fai sant abstraction des étriers À, e~ t le pourcenl age des armatures.
et des barres relevées. Ces formul es serv iront à la détermination des dimensions Pour le calc ul de i., 01 1 adop tera m = 15.
du profil (section et armatures principales) ou bien à un e première vérification Pour le coefficien t de séc urit é n, on adop tera an moin s 4.
d 'un profil donné
Le diao-rammc de la fio·u re 4 fait bien apparaî tre que pour ch aque valeur
Le calc ul des tensions tange1~ tielles clans le profil p récédent se fera en suppo-
sant le béton résistant à l'exten sion.
de R~,. il y t'al une li m ite du ~'apport d'élancem ent a u-desso us de laq ur;lle il n 'es t
pas question de fl ambement.
Dans cette hypothèse, on pourra adop ter comme valeur approchée du bras
de levier les 0,75 de la haute ur e ~'::o.:;live po ur les poutres rectang ulaires et les 0,85 La fi gure 4 traduit l'express ion de ? en g rap hique.
pour les poutres en T. On pourra également calculer ces bras de levier exactement. -1-- - - - - - - - - - - - - -
Si la plus grande ten sion tangentielle ainsi calculée dépasse 1/ 5 R~ , on fera
un nouveau calcul dans l'hypothèse où le béton est sans r és istance à l'extension et
c'est cette nouvelle valeur que l'on adoptera.
Le résultat de ces calculs pourra conduire éventtiellement à une modification
du profil (art. 8).
Dan s la détermination des déformations et dans tou s les calculs où celles-ci
interviennent, la résistance à l'extension du béton sera prise en considération.

AnT. 15 . - Flambement. - La ch arge de sécurité admissible pour les


pri sm es en danger de flamb ement est donnée par
0,75 R~,. rv
N = - - - (~'b
n
+ mOa), ' Cil.

Le coefficien t de réduction pour le flamb ement répond en moyenne à la


formul e
1,25
cp= 1 1 (l)2
+ 10 ouo i
D'une manière plus exacte, ce coeffi cient dépend de la résistance Rb' ,. et vaut

<f =
1+ - 2
1 (t)2
-
20

n 1-'· i
=-1 t 125{-Li2 .;,· p-? J'~
avec, pour R~,. compris entre 150 et 400 kg par cm ~
LJ "' 7 (0 ,'[ n 'e.s i' l'"'s
.r... .rormt./tO moyunne.· T
..; "1000(; i.l
y ·ve.sez·on de /lom&emené'j
nz p. = 20 000- 3o R~,.
l'a/-''"'~"' _,oe"rz·r ,P"r
. _ (0,8 R~,.- t00)2
'l -
1+ oi ~00 . (o,alf.:..-œdz
Dan s ces formules
dYf?C r. = 1 + .5.1! 300

et! Rjt< = 2tJ tJoo ·- ~s.R!.o


est la long ueur de flambement de la pièce, ,;0ovr .Jij: eon>,Pn'$e ~ni'~ :".5tJ ~i'~o/f?k,2
est le ra yon d 'inertie de la section transversale, compte tenu des armatures ,
par rapport à l'axe cen tra l normal au plan de flamb ement, FIG. 4.
1
1 +(m-1)~J Lorsque le prJ.sm e est en mem• e temp s so umrs . a un . moment fl. échissant,
, ·r· on
,
. .
t = 1o V 1+(m-1)1~~
i 0 et 1 concernant la section
non armée
, . . . . ..
fera en core la ven fl catwn au flamb ement comme u ct c -] -'t ·-lessus rna1s on ven wra
' .· c l ass .1que cl e l a c omr)ress
de plus la tension par la theone -
, . _
ion· excen1r Jque.
-28-

ART . 15bis. - Armatures des piliers. - Les colonnes et piliers des ouvrages
en béton armé devront renfermer un nünimum de 0,8 % d 'armatures long itu-
dinales, même si le calc ul m on tre qu e la section de ces éléments tra,;aille à la
compression à un tau x inférieur à celui que tolère l'article 6.
Toutefois, dans ce ~ erni er éas, les 0,8 % seront calculés sur une section
de béton telle que si elle était réalisée , la ten sion de compression serait celle
tolérée p ar l'article 6.
Pour les piliers renfermant plus de 2,5 % d'armatures long itudinales, '
l'excès au delà de 2,5 % interviendra dans les calcu ls m ultiplié seulement par
TROISlEME PARTIE
7,5 au lieu de 15.
Le présent article ne s' appliqu e qu'aux pili ers calc ulés à la compression simple.

Exécution des travaux


A RT. 16, 17 et 18. - Supprimés.

A RT. 19. - Soudure des armatures. - La sot1dure à la forge es t interdite .


Sont autorisées sauf stipulation contraire, la soudure électrique à l' arc, la soudure
aux g az, la soudure électrique par résistance . Po ur les deux premiers procédés,
seule la soudure bout à bout à préparation en V est autorisée.
Le procédé à employer sera clairement spécifié par l'entrepene ur.
a) Barres éte ndues . - La rési stance du joint pourra être considér ée égale
à 80 %de celle de la barre pour autant que :
un essai de traction sur trois éch antillon s de barres soudées dans les
conditions d' emploi ait donné chaque foi s la rupture en pleine
barre;
un essai de pliage en crochet aux dimension s normales, sur trois échan-
tillons de barres soudées ait été exécuté san s criques ni fissures, la
soudure se trouvant au milieu du pli , la pointe du V à l'intérieur;
les soudures so ient exéc utées de manière à ass urer le parfait aligne-
ment des barres ;
chaque ouvrier soudeur exéc ute avec s uccès les éprouvettes de traction
et de pliage définies ci-dess us.
b) Barres comp rirnées . - Les soudures répondron t aux conditions spécifiées
au paragraphe << a >> ci-dess us ; la résistance du joint pourra être con si-
dérée comme égale à celle de la barre;
. c) Fixation des barres. - La soudure sera admise dans tous les cas pour la
fixation des barres qui se croisent dans le but d' empêcher qu'e]]p.s se
déplacent pendant le bétonnage.

ART . 20. - Cnffrages. - Les coffrages, les étançon nages et les échafauda ge~-'
seront tels que les tensions qui s'y produisent , par l'action des charges qu'ils on t
à porter pendant l'exécuti on du travail et ju squ'aux déco ffrage et décintrement ,
ne dépassent pas les tensions de sécurité consacrées par l' expérien ce pour le s
matériaux qui les composent. Les coffrages devront présenter , en outre, une
étanchéité suffisante.
ao - 31 -
Les déform ations qu'il s pourront s ubir ne dépasseront p as celles gén érale- l'ép aisseur effective dc. la dalle et leur vo 1um e _pm~ m e'1r e carre' de dalle sera au
ment adoptées pour les construction s p erman ent e~ faites à l'aide des mêmes moins éo·al au cinquième de celui des barres prmc1pales .
matériaux . ToL~efois , en aucun cas, leur diamètre ne sera inférieur à 5 mm, ni leur
distance d'axe en axe s upérie ure à 30 cm. .
ART. 21. - Travail du béton. - Le travail du béton (confection , mise en Lorsqu'un e n erv ure aura une haut eur dépassa1:t 1_ m , il sera placé près de
place et damage) devra dans tous les cas être terminé avant qu'il y ait eu commen- ses fac es latérales et parallèlement à son axe long11 ucl mal des barres ayant au
cement de prise, ccci quelle s que soient la qualité elu ciment employé et la plus moin s 8 mn1 de diam<\tre ct dont les di sta n ces d'axe en ax e ne dépa ssent pas 50 cm.
ou moins grande quantité d' eau incorporée dans le béton .
Le gâchage du béton sera continué jusqu 'au m oment où sa con sistance ne A RT. 26. _ Armatures comprim~es . - Quand on mettra en œuvre des arma-
paraît plus g uère varier par un travail plu s prolon gé . turcs pouvant êt re cOinprim ées, on devra les ancrer tran sversalem ent dans :ou~
les sen s suivant lesquels le flam.bage individuel des armatures n 'est pas empec~1 e
ART. 22. - Damage du béton relativement sec. -- Dan s le cas où le béton par d'autres nwyen s ; cet an cr age se fera p a~· _des li~· atu~'es ou étri e,l~'> dont la dis-
est confectionné avec un minimum d' eau de g âchage, celle-ci devra cependant tance d 'axe en axe ne dépasser a pas trente fot s le cllametrc des bau es ancrées .
être en quantité s uffisante pour donner au béton la plasticité n écessaire pour le
bon enrobage des armatures et le r empli ssage de tou s les vides . ART. 27. - Enrobage des profilé s. - Lmsqu 'on emploiera pour _l~s arm~­
Ce béton devra être damé avec le plu s grand soin, par couches ne dépassant tures des fers profilés et non des barres rondes, on prendra des dt spo,si_tw~s spe-
pas en épaisseur, après damage, la plu s grande dimension des morceaux de ciales pour qu e leur enrobage se fasse parfaitement s ur tottt le ur penmetre et,
matière inerte mise en awvre augmentée de 1 ou de 2 cm, sans qu'en aucun cas notamment, dans les angl es r entrants.
l'épaisseur des couches doi ve cependant être inférieure à 5 cm .
Toutefois, lorsqu'il s' agira de hourdis d'une épais~eur de moins de 8 cm, on ART. 28. - - Iteprises. - Lorsque l'exécution d'une pièce aura été inter-
pourra les bétonner en une seule foi s. rompu e, chose qu'on évitera d'ailleurs autant que ~o ss ible, on devra fai~e en
Le béton pourra aussi être tassé par vibration , procédé très supérieur au sorte que la surface destinée à assurer la r eprise smt rugueuse e~ ne pres(mte
damage . aucune poussière ni aspérité détachable. On lavera cette surface a g rande eau
avant de recommen cer le bétonnage.
ART. 23. - Damage du béton plus fluide. - Dans le cas où le béton est con-
fectionné avec une quantité d'eau supérieure à cell e visée à l'article 22, on devra ART. 29. _ Gelée. - · En temp s de gelée, le travail sera interrompu, à moin s
le mettre en œ uvre de façon à obtenir une matière compacte et à éviter l' empri- qu'on n e dispose de moyens effi caces potŒ prévenir tout effet nuisible. . .
sonnement d'air dans la masse. · A la reprise elu travail , on opérera la démolition de toute~ les p~r:Ie~ qt~l
auront subi les atteintes de la gelée, pui s on procédera comme Il est dJt a l arti-
ART. 24. ~ Distance minimum de s armatures. - Les distances des arma- cle 28.
tures entre elles et aux parois des coffrages seront telles qu'elles permettent le
parfait damage, le coulage ou la vibration du béton en contact avec les armatures. ART. 30. - Sécheresse. ·- ·Pendant les périodes de sécheresse, on entretiendra
Les di stan ces des armatures aux parois des coffrages devront toujours être clans le béton l'humidité n écessaire pour en ass urer la · prise et le durcissement
égales ou supérieures .au diamètre de la plus forte barre sans pouvoir descendre dans de bonnes conditions, ct ce au moins ju squ'a11 d écoffrage.
en dessous de 15 à 20 mm , sauf pour les armatures d'un diamètre inférie ur à
10 mm; clans ce dernier cas, une distance de 10 mm suffit. ART. 31. - Décoffrage et décintrement. - Le décoffrage et le décintrement
Toutefois pour des constructions soumises aux intemp éries ou à l'action de seront faits sans chocs, par des efforts purement statique~ , et seulement apr,ès q~~
substances pouvant attaqu er les armatures, la distance aux coffrages sera le béton aura acquis la résistance suffisante pour pouvoi~' p_orter, a_vec la secun~e
augmentée (voir également art. 8bis) . exi gée par l'article 6 les charges auxqu elles il sera soumis 1mmedwtement apres
eette opération. .,
A RT. 25. - Armatures des dalles - Barres de répartition. - La distance Le décoffrao-e et le décintrem ent seront opérés de telle mamere que, au cours
d'axe en axe des armatures principales clans les dalles ne dépassera pas le double de ces opérati~ns, il ne se développe pas d:efforts défavorables ou même dange-
de l'épaisseur effective de la dalle ni le chiffre absolu de 20 cm. reux clan s certaines parties de la constructiOn.
Dans le cas où la dalle sera considér ée dan s les calculs comme fléchi e dan s
une direction seulement, on devra prévoir des armatures de r épartition clans
l'autre direction ; leur distance d'axe en axe n e dépassera pas le quintuple de
--33-

d 'épreu ve sera déterminée de façon à réaliser les plus grands efforts dans les
diver s élém ents du pont.
L'épreuve par ch arges roulantes sera exécutée au m oyen du même train
roulant à la vitesse de 40 km à l'heure, à m oins que des c irconstances spéciales
(voisinage de plaques tournanles, ins uffisan ce du rayon de co urbure, cie.)
n 'exigen l de r éduire cette vitesse, r éd uction qui sera toutefois la ph.Is petite pos-
sible.
QUATRIÈME PARTIE Po ur les ponts à double voie, l' épreuYe se fera d'abord sur chaqu e voie sépa-
rément , l'autre restant libre, puis s ur · les deux voies simultan ém ent; dan s le
dernier cas, pour l' épreuve par charges roulantes, les trains march eront dans
le m êm e sen s à la vitesse indiquée ci-dessu s.
Epreuve des ouvrages Ponts-routes . - Po ur l'épreu ve par charges statiques, la s urcharge sera
étendue s uccessivement d'une extrémité à l'autre, avec interruption au m om en t
ART. 32. - Prescriptions gén éra.les. - Les ouvrages en béton armé seront où elle aura atteint la inoitié de la portée.
éprouvés avant d' être mis en service. Les conditi ons des épreuves ainsi que les L'épreu ve p ar charges roulantes s'eff ec lnera en fa isant circuler, à leur vil esse
délais de mise en service seront insérés au cahier des charges o u dan s les conven- courante, d 'un e extrémité à l' atlt,re du pont , les véhic ul es prévus lors du calcul
tions spéciales à l' entreprise .
de l'ouvrage.
Dan s le cas où aucune prescription ne serait faite à ce s uj et, les épreuves se
feront conformément aux prescriptions des articles 33, 34, 35 et 36. Ponts continus, en arc, etc. - Pour tou s ces pon ts, le constructe ur établira
Sa uf stipulation contraire, les épreuves se feront aux frais du client. un programme d'épreuves jndiqvant la fa çon dont les surcharges devront être
Les flèch es mesurées ne pourront, en aucun cas, dépa sser les flèch es calcu- réparties pour en gendrer les plu s grands effort s dans les divers éléments de l' ou-
lées en prenant pour m la valeur 10, si l' épreuve se fait à 90 j ours, et 15 si elle vrage; les épreuves seront organi sées de façon à suivre d'aussi près que possible
se fait à 30 jours. Toutefois ces valeurs de m n e s' appliqu ent qu'à des bétons ce programme, san s toutefois qu'il faille prévoir de di scontinuité dans les s ur-
pouvant travailler, en vert u de l'article 6, à des ten sions de compression comprises ch arges .
entre 45 et 100 kg)cm 2 • Pour d'autres béton s l'in géni e ur responsable devra justi-
fi er la valeur de m qu'il admet. ART. 34. - Combles. - - Les combles ne seront soumis à des épreuves que si
La fl èche permanente ne pourra pas dépasser le quart de la flèch e totale; les conventions sp éciales régissant l' entreprise le prescrivent expli citcn1ent. Dans
toutefois, si dans une première mise en charge elle dépassait ce pourcentage , ce dernier cas, une ou plusieurs fermes seront soumi ses autant que possible à des
on fera une deuxièm e mise en charge dans laquelle le pourcentage indiqué devra épreuves ayant pour but de mesurer les déformations sous des effort s analogues à
être respecté à partir du nouvel état initial. ceux qu'elles sont appelées à supporter en service.
L'âge que le béton devra avoir au moment des épreu ves sera fi xé par le cahier
des charges ou par les con ventions spéciales rég-issant l'entreprise. Lorsque le ART. 35. - Colonnes. - Les colonnes ne seront soumises à des épreuves que
béton est fait avec du ciment Portland, cet âge sera , sauf stipulation contraire, si les conventions spéciales régissant l'entreprise le prescrivent explicitement.
au moins de 90 jours pour les g rands OLnrrages, de 45 jours pour ce ux de moyenne
importance et de 30 jours pour les plancher s. A RT. 36. - Planchers et autres parties. - Les planchers et autres parties de
Tous les essais se feront sou s des ch arges équivalentes à celles qui ont servi constr uctions non spécifiées au x articles 33, 34 et 35 seront sonmi s à une épreuve
de base aux calculs. consistant à appliquer les surch arges prévu es, soit à la totalité du plancher, soit
Sauf exception, dùment ju stifiée, on laissera les surcharges statiques en place au moins à une travée, de fa çon à réaliser la fati gue maxima dans chac un des
pendant un nombre d 'he ures supérieur de 50 % à celui pendant lequel on aura éléments de la travée considérée.
constaté des a ugmentations de flèch e.

ART. 33. - Ponts. - Sauf stipulations contraires, tout pont sera soumis à
deu x genres d'épre uves, l'Lm par charges statiques, l'autre par charges roulantes,
d'après les règles suivantes :

Ponts-rails. - L'épreu ve par ch arg·es statiques s'effe ctuera au moyen d 'un


t.rain se rapprochant le plus possible du train type prescrit; la longueur du train
') ,.
- l)i), -

d diamètre d'une armat ure .


Q section transversale brute.
section tra nsversale d'armature et de béton étendus.
Qa, Qb
section transversale d'armature et de béton comprimés.
Q~, Q~
À, ).,'
pourcentage d'armatures étendues et comprimées.
a, a
1 distance du centre de gravité des armatures étendues cl
comprimées à la limite du profil.
ClNQUIÈiYlE PARTIE êa• €b OU Ea, Eb module d'éla sticité des armatures et du béton.
fi- ou rn r apport de E" à Eb.
v, v' di stance de l'axe ncLtlre au centre de gravité des arma-
tures étendues et à la fibre la plus comprimée.
Notations bras de levier cl u couple des forces élastiques.
recommandées c
l moment d'inertie.
rayon d'inertie_
F for ce isolée quelconque.
p x périmètre.
forc e isolée verticale.
f flèche.
p charge uniforme fixe par unité de lono·ueur ou de s.ur f ace. ten sion normale d'extension ou de compression, tension
cl 'f o 0",
1
cr , r:;
Il
, cr
Ill

q large um orme mobile par unité de lo o· o·Lt de• tangentielle et ten sion d'adhérence (avec indices a ou b).
surface. no ueur
1 Il Ill tension de sécurité à l' extension, à la compression, aù
X, Y, z forces de r éaction s inconnues (suivant 3 axes). p. p ' p ' p ou glissement et à l'adhérence (avec indices a ou b pour
R, R', R", R'''
U. V, w moments .d,e r.éactions inconnues (suivant 3 axes). acier ou béton, e ou r pour limite élastique apparente
M moment ileclussant. ou rupture).
N effort longitudinal ou normal.
T effort tranchant.
Q résultan te c!e N et T, c'est-à-dire r ésultante de toutes les
forces agissant d'un côté d'une section
l portée. · ·
b largeur.

[----~~~~~----~~-
r-
''---~~~· .fl'
(L
1 -
~+-----11-.
~
-,:,o*
1--- - 1----
6

• 1.-b_J
FIG. 5.

hauteur ou ép~isseur totale d'une nei vure ou d'une dalle.


hauteur effective d'une nervure ou d'une dalle.
largeur
, . decldalle intervenant dans le calcul d'une ner vure.
epa1sseur, e la dall~ cl ans le calcul d'une n ervure dont
elle forme la partie comprimée.
-- 36 - - 37

ANNEXE 1
ANNEXE II

Recommandation concernant la largeur b0 de dalle qu'il est permis


de faire intervenir dans le calcul d'une nervure en T . R e commandations concernant le calcul ,des dalles
soumises à des charges concentrees.
A. - Il est à conseiller dans le calc ul d'une nervure en T de ne pas faire
A . _ Dalles ne portant que dans un sens (fig . 6) .
inter venir une largeur b 0 de dalle supérieure à la plus petite des trois quantités
suivantes :
!"-a-.,
1o Douze foi s l'épaisse ur ho de la dalle; 1 p
1
1~

2o La portée de la dalle; lllllll


3o Le tier s dP, là portée de la nervure.
lH~----- let
1
B. - Il n 'est pas inutile de rappeler que dans le calcul d\m hourdis à poutres
secondaires on devra faire en sorte que la somme des tensions de compression
dans la dalle, elues à la flextion de la dalle même et à celle des poutres principales,
n e dépasse pas les limites tolérées par l'article 6.

FIG. 6.

Il est à conseill er de considérer une charge locale répartie s ur un rect,anglc


de dimension a et b (a étant mesuré parallèlement à la portée) comme portee par
une bande de dalle de largeur la
li = b + 2ht + 3
et répartie sur une long ueur

de cette bande
(h 1 = épa isseur total e de la dalle; la :-o sa portée).
- 39 -
- :18 -

B. --- Dalle carrée portant sur quatre côtés et charg ée au centre par une
c harg e lo cale 1·épartie sur un carré cle cô té a (fig. 7).
ANNEXE Ill
a a. .
r-2Ji <i
1 1

..., Recommandations concernant les surcharges à admettre


~ dans le calcul de certains bâtiments.
:
*1. la.
.e
' la.
.e
' Pour les locaux d'usage courant énumérés ci-après , il est à conseiller de
baser les calc LLls sur les valeurs suivantes de surchar ges non p ermanentes, à
moins qu'un cahier sp écial des charges n 'en décide autrem ent :
Maisons d'habitation , appartements , maisons de rapport ... 200 kgjm 2
300 kgjm 2
Bureaux ... .. .
Locaux accessibles au public, tels que banques, grand s magasins, etc. 400 kgjm 2
300 kgjm 2
Salles de cours
Salles de réunions, salles de danse, non munies de sièges fixes , tribunes
de sport, balcons des maisons cl 'habitation .. . 500 kg. w '
400 kgjm 2
·T héâtres , cinémas, etc.
Escaliers et corridors :
à logements multiples .. · 400 kgjm 2

l
a) clans les maisons d'habitation à logement unique
b) dans bureaux, écoles, salles de réunion , théâtres, etc . .. .
250 kgjm 2
500 k gj m ~

Locaux pour archives, magasins de librair ie : it déterminer suivant le cas,


500 k gjm 2
mais pas moins de
Toiture,;-terrasses, y compris vent et neige :
100 kgjm 2
a) non accessibles au public ...
250 kgjm 2
b) accessibles au public ...

Dans le cas où un élément , tel qu'une colonne, par exemple, est sollicité
::;imultanément par les surcharges de 2, 3, 4 ... planchers superposés et où il n 'est
pas à prévoir que tous les plancher s auront leur surcharge maxima en même
Fra. 7. temps, il semble log ique d'admettre une certaine réduction des surcharges dans
le calcul de cet élément.
U est à conseiller de calculer la dalle à la flexion dans chacun des deux sens C'est ainsi que clan s le cas de bureaux ou d'immeubles à logements multiples,
palctllèles aux côtés, en s upposant que la moitié de la charge soit portée par une par exemple, on pourait ne tenir compte dans le calcul des colonnes que des
bande de dalle de largeur t surcharges suivantes :
ti = a + 2ht + __!!_ 1 o La surcharge complète du toit et du dernier étag-e;
2,1>
et se répartisse sur Lme long ueur 2o 90 % de la surcharge de l' étage précédent;
3o 80 % de la surcharge de l'étag e précédent;
.. de cette bande. 4o 70 % de la surcharge de l'étage précéd ent;
Toutefois, on n 'adme ttra jamais pour l, ou l 2 des valeurs supérieures à la 5o 60 % de la surcharge de l'étage précédent;
portée de la dalle. 6° 50 % de la s urcharge de tous les autres étages.

C. - Dans les cleux cas précédents. Dans les locaux à occupation humaine , à défaut d'indication s contraires,
Si la charge locale ·ag it à travers une couche de remblai , on pourra ajouter toute charge mobile mise en m o Ltvem ent par moteur (ascen seur , monte-
à chacune des quantités l1 et l2 une foi s et demie la hauteur du remblai. charge , etc.) sera considérée équivalente à la charge statique ~-ésultant c~e ~a
somme des efforts réels dans les câbles et des poids des appareillages maJores
de 50 %pour tenir compte des vibrations.
- 40 -- - /~1 --

ANNEXE IVBIS
ANNEX~: IV

Mode opératoire pour la mesure de la fluidité des bétons Mode opératoire pour la mesure de fluidité
au cône d'Abrams. à la table à secousses.

Cet essai se fera près de la bétonnière, sur le béton qui en sort fraîchem ent. La table répondra à l'une des descriptions suivantes
L'appareil nécessaire pour faire l'essai consiste el). un moule tronconique en
fonte, usiné à l'intérieur, mesurant 20 cm de diamètre intérieur à la grande base Type I. - La table à seco usses est en principe un plateau horizontal à surface
(qui est l'inférieure), 10 cm à la petite base et 30 cm de hauteur. m étallique de 80 cm de diamètre mont é sur une tige verticale; l' en semble de la
On pose ce moule sur une aire plane bien horizontale et on le remplit de table et de la ti ge pèse 21 kg; on·peut imprimer à cet ensemble des secousses verti-
héton à la truelle, et cela en quatre foi s; après chaque remplissage partiel, on cales correspondant à un e chute libre de 15 mm de hauteur. Sur la table, on pose
pique dans le béton à l'aide d 'une tige de 10 mm de diamètre, terminée en pointe, un moule en forme de tron c de cône ayant les dimen sions suivantes :
de façon à éviter tout damage; après remplissage comp let, on arase à la truelle a) Pour des bétons ret1fermant des élém ents plus grands que 20 mm :
et l'on soulève immédiatement le moule d' un mou vement bien vertical. On
mesure l'affaissem ent du tronc de cône en béton. grande ba se : 30 cm, petite base : 20 cm , h auteur : 15 cm ;
b) Pour des bétons renfermant des él (~ments ayant au maximum 20 mm ,
ainsi que pour les mortiers :
grande base : 15 cm, petite base : 10 cm, hauteur : 7 X cm.

On pose le mou le sur la table et on le remplit de béton à la truelle et cela en


deux foi s; après chaque rempliss age partiel, on pique clans le b éton, à l'aide d'une
tige de 10 mm de diamètre, termin ée en pointe, de façon à éviter tout damage.
Après remplissage complet, on arase à la truelle et on soulève immédiatem ent le
moule d 'un mouvement bien vertical. On donne à la table 15 secousses en 15
à 30 secondes.
La masse de béton s'étend sur la table; soit D 1 son diamètre maximum après
l'op ération et D le diamètre de la grande base du moule. La fluidité est par défi-
nition
.. t = o•.
D

Type II. - La table se compose de deux châssis en bois de 70 x 70 cm , super-


posés et pouvant tourner autour d'une arête commune. Le châssis supérieur, qui
supporte un plancher recouvert d'une tôle de 2 mm d'épaisseur, pèse envi-
ron 16 kg .
Au châssis inféri eur et du côté opposé à la charnière sont fixés un butoir
permettant un soulèvement. de 3,5 cm de la table ct deu x pédales en tôle sur
- 43 -
-- 4·'2

lesquelles l'opérate ur pose les pieds pom empêcher tout déplacement du c:1llr<'
inférieur.
La table doit être posée sur une surface unie, bien horizontale et rigide.
L'un des deux moules tronconiques défini s à propos du Type I ci-dessu s est posé
au centre de la table, rempli de béton, et puis enlevé comme ll vien t d 'être décrit.
On soulève ensuite lentement la table par sa poign ée jusqu'au contact du
butoir et on la laisse retomber . Ce tte opération se r ép ète 15 fo is en une durée de ANNEXE V
20 à 30 secondes . On mes ure le diamètre moyen de la galette élaléc. La fluidit<)
se calcule comme expliqué ci-dessu s à propos dtl Type l.
Mode opératoire pour le prélèvement et l'essai de cubes
de 15 à 20 centimètres de côté.

On doit di sposer sur le chantier de six mottles ri g ides bien étanches, ayant
chacun deux fac es opposées en métal raboté.
On gra isse le moule légèrem ent à l'intérie ur et on le ren1plit de béton sortant
fraîchement de la bétonnière. On fait le rempli ssage en quatre fois. Après chaque
remplissage partiel, on dame le béton énergiquement s' il est assez sec pour per-
m ettre ce travail, ou bien on le remue de façon à éviter l'emprisonnement d 'air
dans la masse, s' il est plus fluide. Le damage éventuel se fait avec une dame
2
pesant environ 2 kg et présentant un e surface de 16 cm environ.
Après remplissage complet du moule, on arase le béton à la truelle et l'on
pose immédiatem ent le couvercle sur le moule.
L~ démoulage se fera après 24 ou 48 h eures, d'après la nature du ciment et
la température ambiante.
Deux ou trois jours avant la date fixée pour l' essai (28, 14 ou 7 jours, d'après
les ciments), le cube est expédié au laboratoire d'essai dans une caisse en bois.
Chaque cube porte un numéro et l'on tient, sur le chantier, un registre
reproduisant ce numéro et donnant le plus de renseignements possible sur le
béton correspondant.
Au laboratoire, le cube est essayé en le comprimant normalem ent à la direc-
tion du damage, et en le plaçant directement entre les plateaux bien rectifiés
d'une machine d' essai .
- 44 -· -45-

la matière étudiée. La fig ure 8 en donne q uatre exemples courants; voici le calcul
des modules de fines se correspondants
Refus en % pour
ANNEXE VI Jours des tamis.
R p T G
0,14'7 100 83 '72 100
0,295 90 '73 12 100
0,589 26 5'7 2 iOO
Définition du module de finesse et notion de courbe 1,1 '7 6 33 100
0
granulométrique. 2,36 2 5 0 iOO
4,'70 0 0 0 98
1. Module d e finesse . - On se sert des dix tami s suivants, à jou rs carrés, de 9,42 0 0 0 '75
la série américaine dite (( Ty ler Standard » . 18,85 0 0 0 12
Jo urs en mm. Jc urs en mm.
38,10 0 0 0 0
'76,20 0 0 0 0
0,147 4,700 Sol'nm es 224 251 86 685
0,295 9,420 Module de fine sse. 2,24 2,51 0, 86 6,85
0,589 18,850
t,i70 38,i00
Il est à remarqu er que le mod ule de finesse est environ la mesure de l'aire
2,360 76,200 comprise entre la courbe, l'axe des ordonnées et la parallèle à l'axe des abscisses
menée par l'ordonnée 100.
On pren d un poids déterminé de matière inerte (en général 100 g, pour Certains auteurs préfèrent baser leur jugemen t, à porter sur la vale ur d'une
les matières du genre (( sable », à 1 kg pou r celles du genre (( gr avier »), et on matière, s ur la forme de la courbe de composition gTanulométrique plutôt que
détermine en pour cent le refus s ur chacun des tamis de la série . La somme de sur la grandeur du module de finesse .
ces refus divisée par cent est par définition le module de finesse. C'est la raison pour laquelle il a paru utile de tracer sur la fig ure 3 :
Pour sa détermination pratique, il est recommandé d 'opérer comme s uit a) Pour les matières du genre (( sable >>, trois courbes limites qui donnent
respectivement les modules de finesse 1,25 - 1,75 - 3;
a) On pèse une certaine quantité de matière (100 g à 1 kg);
b) Pou r les matières du genre (( gravier », deu x courbes limites dont l'une
b) On la tamise sur le tamis de 76"""2 de jour ; on déverse le refu s sur le donne un module de finesse 6 et l'autre 7.
plateau d'une balance et l'on note le poi ds p 1 ; 100 /r:=== _____.:::,r=-~·
1/
c) Ce qui a passé à traver s le tamis dans l'opérati on b est tamisé sur le tamis /_ 1 1
-
/ 1 --
de 38mm1 de jour; le refu s es t déversé s ur le plateau de la bala~ce auprès du refus 1 1 1 1
de l'opération b; on pèse l' ensemble et l'on note le poids p 2 ; 'r f
.. 1
1 1
/n r~
/P- r - - -
1
,...
..... 1
1
, T = sable fin .
d) On continue ain si en tamisant chaque foi s ce qui a passé à travers un
certain tamis sur le tamis immédiatement plus fin , et en déversant le nouveau 1 1 1 l R =sable de
1 1 1 1 rivière plus
refus auprès des refus précédents. 60 1 1 1 1 gros.
1 1 1 1
Le module de fin esse sera + Pz + ... Pio 1 1
f-----
Pi
m=-----·
p
-f- A_
1/ 1
1/
P =poussier
de porphyre.
1
Il est à remarquer qu e le tamisage n 'est possible q ue pour une matière par- / 1 / G = grav ier de
fait ement sèche. / 1 1 riv,ière.
bL--- F==
Lorsqu'on ne dispose pas des tamis de la série d' Ab rams, on peut tracer
une courb e des refus en fon ction de l'ouverture des tami s dont on di spose et en
déduire, par interpolation , les refus sur les tamis de la série cl' Abrams. Il importe
/
/._

0569
--=---- =i==.
toutefois que l'op ération se fa sse sur des tamis à jours carrés. FIG. 8.

2. Cou rb e d e composition granulométrique. -- On trace un diagramme en Il est souhaitable que les co urbes correspondant aux matériaux employés
prenant pour abscisses les logarithmes des ouvertures des tami s et pour ordon- dans la première m éthode de l'article 6 soi ent comprises entre les courbes cor-
nées les quantités exprimées en pour cent qui passent à travers les divers tamis. respondantes de la fi gure 3; cette condition a beaucoup d'importance pour les
On obtient t1.n e courbe dite (( courbe de composition granulométrique » de parties situées clans les deux tiers inférieurs du diagramme; elle en a moins pour
les autres.
- !J.6 --
- 4ï-

ANNEXE VII

TABLE DES MATIERES


Essai colorimétrique destiné à déterminer si un sable
ne renferme pas trop de matières organiques.

Dans une bou teille d'en v iron 400 cm 3 , on verse 200 g de sable et on y ajou tc
une solution3
à 3 % d'hydroxyde de sodium jusqu'à réaliser un volume total
de 220 cm • On bouche la bouteille et on agite vigoureusem ent, après quoi on
laisse déposer pendant 24 heures.
Si la teinte du liquide reste jaune claire, on considèr e q ue la teneur en
matières org aniques n'est pas dangereu se .
En cas de doute sur la teinte, on fabriquera le liquide suivant dont la teinte
après 24 heures servira de teinte de comparaison :
3
On ajoute
3
2,5 cm d'une solution à 2 % d'acide tannique dans 10 % d'alcool,
à 97,5 cm d 'une solution à 3 % d'hydroxyde de sodium. On ag ite vigoureusement.
On appelle cc indice des matières organiques d'un sable >> le nombre obtenu
en déterminant par l'équivalence des teintes la quantité d'acide tannique expri-
mée en gTammes qu'il serait nécessaire d'ajouter à 1 000 000 g de sable pour
.obtenir une coloration identique à celle qui a été obtenue avec le sable soumis à
l'examen.

ANNEXE VIII

Détermination de la teneur d'un sable en matières


terreuses et impalpables.

On prend 100 g de sable desséché qu 'on agite dans 300 cm 3 d'eau. On laisse
déposer . Les grains non compris dans la dénomination << matières terreuses et
impalpables >> se déposent rapidement; les autres se déposent lentement en une
couche nettem ent distincte. On recueille ces derniers, on les sèche et on les pèse.
C'est le poids de ces matières exprimées en % qui ne peut dépasser la valeur spéci-
fiée à l'article 6.

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